Promotion de l`esprit d`entreprise parmi les femmes
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Promotion de l`esprit d`entreprise parmi les femmes
Promotion de l’esprit d’entreprise parmi les femmes Rapport Best n° 2 2004 Direction générale Entreprises Commission européenne Rapports Best Les rapports Best sont le fruit de projets qui, menés dans le cadre de la Procédure Best, se concentrent sur des domaines d’action particulièrement importants pour les petites et moyennes entreprises, dans le but d’identifier les bonnes pratiques au niveau des mesures prises par les administrations nationales ou régionales. Les rapports de la série Best font la synthèse des résultats de ces projets et constituent des outils pratiques destinés à faciliter l’échange de bonnes pratiques et à encourager le changement dans les politiques concernant ces entreprises. D’autres rapports consacrés aux meilleures ou bonnes pratiques peuvent également être inclus dans la série. Pour de plus amples informations, veuillez vous adresser à: Commission européenne Direction générale Entreprises Unité Artisanat, petites entreprises, coopératives et mutuelles B-1049 Bruxelles Télécopie: (32-2) 295 4590 Courriel: [email protected] De nombreuses autres informations sur l’Union européenne sont disponibles sur Internet via le site Europa (http://europa.eu.int). Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes, 2004 © Communautés européennes, 2004 Reproduction autorisée, moyennant mention de la source. Printed in Belgium 2 1. INTRODUCTION.........................................................................................................................6 1.1 1.2 2. ÉTUDE SUR LES « BONNES PRATIQUES DANS LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ » ....................................................................................10 2.1 2.2 2.3 2.3.1 2.3.2 2.3.3 3. COLLECTE D’INFORMATIONS SUR LES MESURES DEJA ADOPTEES DANS L’UE ET LES PAYS DE L’AELE/EEE POUR PROMOUVOIR L’ENTREPRENEURIAT FEMININ – METHODOLOGIE ET CRITERES ...............................................................................................10 IDENTIFICATION DE BONNES PRATIQUES DANS L’UE ET LES PAYS DE L’AELE/EEE – METHODOLOGIE ET CRITERES ................................................................................................11 RESULTATS DE L’ETUDE .......................................................................................................14 La Publication « Bonnes pratiques dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin » .....14 Base de données sur l’entrepreneuriat féminin ...................................................................14 Guide pour « l’évaluation des actions et mesures de promotion de l’entrepreneuriat féminin »................................................................................................................................14 FORUM EUROPÉEN SUR « L’ESPRIT D’ENTREPRISE FÉMININ ».............................15 3.1 3.2 3.3 3.4 4. BUT DU RAPPORT ...................................................................................................................6 STRUCTURE DU RAPPORT .......................................................................................................9 OBJECTIFS ............................................................................................................................15 PARTICIPANTS ......................................................................................................................15 PRINCIPALES QUESTIONS DEBATTUES ..................................................................................16 CONCLUSIONS ......................................................................................................................17 RECOMMANDATIONS ET CONCLUSIONS .......................................................................18 4.1 4.2 RECOMMANDATIONS............................................................................................................18 CONCLUSIONS ......................................................................................................................19 ANNEXE 1 : EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES DE L’UE ET DES PAYS DE L’AELE-EEE .................................................................................................................21 ANNEXE 2: MEMBRES DU GROUPE D’EXPERTS .....................................................................46 3 RÉSUMÉ Il est largement reconnu que certains groupes cibles d’entrepreneurs, tels que les femmes, les jeunes et les minorités ethniques, ont besoin de soutiens spécifiques tout au long du cycle de la vie des sociétés qu’ils créent. Les femmes forment le plus nombreux de ces groupes cibles. La plupart des pays de l’UE et de l’AELE/EEE adoptent des mesures spécifiquement destinées à promouvoir l’entrepreneuriat féminin, mais, jusqu’à présent, ils n’avaient procédé à aucun échange de bonnes pratiques. Le projet Best « Promotion de l’esprit d’entreprise parmi les femmes » s’est donc attaché à identifier et à analyser les mesures et bonnes pratiques en vigueur au niveau national, et à les diffuser dans l’ensemble de l’Europe. Cette action a été essentiellement menée au travers de la réalisation d’une étude et de l’organisation d’un forum réunissant les principaux acteurs européens. Au cours de l’étude plusieurs facteurs de succès des bonnes pratiques en matière de promotion de l’entrepreneuriat féminin ont été identifiés, et ont globalement été confirmés lors du forum. Un large consensus s’est dégagé parmi les participants à ce projet sur les points suivants: (1) l’importance d’une interaction permanente entre les politiques nationales et européennes en matière d’entrepreneuriat; (2) le rôle de l’échange d’informations dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin en Europe; et (3) la nécessité d’améliorer l’accès au financement pour les femmes entrepreneurs. Des recommandations plus spécifiques ont également été formulées: • Les agences devraient, dans la mesure du possible, faire appel à des tuteurs, des formateurs et des conseillers féminins pour renforcer l’adéquation des mesures destinées aux femmes et fournir des modèles. • Les mesures devraient être conçues à la fois pour des groupes et pour des personnes individuelles. Les mesures collectives donnent aux femmes l’occasion d’établir des contacts, de créer des réseaux et de tirer des enseignements d’autres expériences. Les mesures personnalisées leur permettent de recevoir des conseils d’autant plus efficaces qu’ils portent directement sur les problèmes qu’elles rencontrent. • Les mesures d’aide à la création d’entreprises devraient se concentrer sur les secteurs qui peuvent assurer aux femmes un revenu adéquat, et accroître ainsi leur indépendance financière. Les stratégies visant à faciliter l’accès des femmes aux marchés plus rentables, que ce soit dans des secteurs traditionnels ou nouveaux, sont donc particulièrement importantes. • Les mesures de formation devraient proposer une approche sous forme de modules, comprenant un ensemble de cours de base communs (calcul des coûts, marketing, comptabilité et négociation) et une série de cours à option dans divers domaines essentiels. Ce mode de formation plus flexible laisserait aux participantes la liberté de choisir les compétences sur lesquelles elles souhaitent se concentrer. • Les mesures de formation devraient s’étendre à l’apprentissage de l’esprit d’entreprise, afin d’encourager les aptitudes indispensables à la création et à la gestion de sa propre entreprise. Des compétences dans le domaine des affaires 4 pourraient, en effet, ne pas suffire, les femmes manquant souvent de confiance et de foi dans leurs propres capacités en tant qu’entrepreneurs. • Un soutien après la création de l’entreprise devrait être proposé à celles qui ont déjà mis en pratique les compétences acquises lors d’une formation antérieure. Cela pourrait se faire, par exemple, par une assistance axée sur les problèmes spécifiquement rencontrés par les femmes entrepreneurs. Un accompagnement préalable à la création de l’entreprise pourrait par ailleurs aider les femmes à déterminer si elles sont en train d’effectuer le bon choix de carrière. • Les services de soutien aux entreprises et les mesures relatives au développement personnel ne devraient pas concerner uniquement les femmes entrepreneurs mais devraient s’adresser également aux plus jeunes pour stimuler leur esprit d’entreprise et renforcer leur confiance dans leurs propres capacités. • L’accès au financement devrait être un élément clé du soutien aux entreprises, la difficulté d’obtenir un crédit étant un obstacle auquel se heurtent de nombreux entrepreneurs, qu’ils soient hommes ou femmes. Diverses techniques permettant l’accès au financement, telles que les prêts garantis ou les partenariats avec des institutions financières officielles, permettent de réduire les coûts du crédit pour les dirigeants de microentreprises, et pour les femmes entrepreneurs en particulier. • La mise en réseau apparaît comme une source précieuse d’inspiration et d’échange d’expériences entre organisations professionnelles. Elle peut également donner aux candidates entrepreneurs la confiance en soi nécessaire pour démarrer leurs propres activités. • Des évènements suscitant l’attention des médias peuvent améliorer la visibilité des femmes entrepreneurs en faisant mieux connaître leurs difficultés, mais également leur potentiel. • L’évaluation structurée des mesures de soutien est un moyen efficace pour aider les décideurs à améliorer la conception des initiatives futures ou à réorienter les ressources. • L’interaction entre les diverses politiques nationales et communautaires ayant un impact sur les femmes entrepreneurs peut contribuer à mieux promouvoir l’entrepreneuriat féminin. Pour assurer le suivi de ce projet, la Commission européenne a entamé l’examen des questions d’information, de mise en réseau et d’accès au financement en collaboration avec les États membres de l’UE-25, les pays de l’AELE/EEE et les pays candidats, les organisations professionnelles et les organisations internationales. 5 1. INTRODUCTION Le projet comprenait deux volets : une étude et un forum européen. L’étude a donné lieu à : une publication consacrée aux « Bonnes pratiques dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin »; une base de données sur l’entrepreneuriat féminin; un guide pour « l’évaluation des actions et mesures de promotion de l’entrepreneuriat féminin ». Les conclusions de l’étude, ainsi que d’autres politiques communautaires axées sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin, ont été examinées lors du Forum européen sur « l’esprit d’entreprise féminin », organisé le 28 mars 2003 à Bruxelles. Plusieurs domaines requérant des efforts supplémentaires aux niveaux national et européen ont également été identifiés à l’occasion de ce forum. Les résultats du projet peuvent contribuer à sensibiliser les administrations publiques, les organisations professionnelles, les entrepreneurs (ou candidats entrepreneurs) et le secteur privé aux besoins de mesures de soutien des femmes, et à faire mieux connaître les mesures et les bonnes pratiques déjà existantes. Ils peuvent également aider les personnes chargées d’évaluer ces mesures et d’en développer de nouvelles à devenir plus efficaces. 1.1 But du rapport La contribution des femmes entrepreneurs à l’activité économique et à l’emploi s’est accrue au fil du temps. Les femmes entrepreneurs et leurs entreprises représentent une part importante et croissante du monde des affaires. Elles jouent un rôle de premier plan non seulement dans les secteurs traditionnellement occupés par les femmes, mais également dans ceux où leur participation est plus récente (manufacture, construction et transports, notamment). Elles ont créé des entreprises très diverses et contribué ainsi au développement d’un large éventail de services et de produits. 1 Malgré une tendance à la hausse observée au cours des années 90, le pourcentage d’entrepreneurs féminins reste faible en Europe, que ce soit par rapport au pourcentage d’entrepreneurs masculins ou par rapport à la proportion de femmes dans l’ensemble de la population. Il est impératif d’augmenter le taux de création de nouvelles entreprises par des femmes pour stimuler l’innovation et l’emploi au sein de nos économies. Le Conseil européen de Lisbonne a défini une stratégie ambitieuse qui vise à faire de l’Europe Pour les besoins de ce rapport et du projet Best, le concept de « femme entrepreneur » est défini comme « une femme qui a créé une entreprise dans laquelle elle détient une participation majoritaire et qui participe activement à la prise de décisions, la prise de risques et la gestion courante ». 1 6 « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde », en insistant sur la nécessité de créer un environnement favorable au lancement et à l’expansion d’entreprises innovantes, et de petites et moyennes entreprises (PME) en particulier. Des travaux de recherche ont montré que les femmes se heurtent à toute une série de difficultés pour créer et pérenniser leurs entreprises. Bien que la plupart de ces difficultés soient communes aux deux sexes, elles ont tendance à être, dans de nombreux cas, plus grandes pour les femmes entrepreneurs ou candidates entrepreneurs. Cette situation s’explique par des facteurs tels qu’un environnement peu favorable aux entreprises en général, le choix du type d’entreprise et du secteur d’activité, les lacunes en matière d’information, le manque de contact et d’accès aux réseaux, la discrimination et les stéréotypes sexistes, l’offre insuffisante et inadaptée des structures de garde d’enfants, la difficulté de concilier les obligations familiales et professionnelles, et les différences entre l’approche féminine et l’approche masculine de l’entrepreneuriat. Ces mêmes études ont également montré, en revanche, que les femmes créent en général des entreprises plus petites, mais relativement plus viables. 2 Afin de faciliter la création d’entreprises par des femmes et de favoriser le développement d’entreprises existantes dirigées par des femmes, les États membres de l’UE et les pays de l’AELE/EE ont adopté diverses mesures dans les domaines de la création d’entreprises, du financement, de la formation, de l’assistance, de l’information et des conseils et de la mise en réseau. La Commission européenne s’est également intéressée à la problématique de l’entrepreneuriat féminin dans le cadre de différentes politiques et initiatives. C’est ainsi que plusieurs projets ont été réalisés grâce aux Fonds structurels, à la Stratégie européenne pour l’emploi, au Quatrième programme d’action communautaire pour l’égalité des chances entre les femmes et les hommes (2001-2005) et au Troisième programme pluriannuel pour les PME dans l’Union européenne. Des organisations internationales telles que l’OCDE et les Nations unies se sont également penchées à diverses reprises sur cette question. Cependant, bien que tous les États membres de l’Union européenne aient reconnu l’importance de promouvoir l’esprit d’entreprise en général et qu’ils aient mis en œuvre, ces dernières années, des mesures spécifiques de soutien à l’entrepreneuriat féminin, aucun processus n’a jamais été mis en place pour qu’ils échangent leurs informations et bonnes pratiques en la matière. L’inauguration officielle, en juin 2000, du « Réseau européen pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin » (WES) composé de représentants des gouvernements centraux et des institutions chargées de la promotion de l’entrepreneuriat féminin, marque une étape décisive vers cette mise en commun de l’information. 3 Étude « Young entrepreneurs, women entrepreneurs, ethnic minorities entrepreneurs and coentrepreneurs in the EU and Central and Eastern Europe », réalisée par la Middlesex University Business School (Royaume-Uni) pour le compte de la Commission 3 http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/craft/craft-women/wes.htm 2 7 Suite à l’adoption du « Programme pluriannuel pour les entreprises et l’esprit d’entreprise, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME) » (20012005), la Commission a instauré la « Procédure Best ». Cette procédure offre un cadre pour des projets soutenant les efforts des États membres pour identifier et échanger de bonnes pratiques à travers l’étalonnage de performance (benchmarking) ou d’autres méthodes, et encourageant l’amélioration permanente de l’environnement dans lequel les entreprises exercent leur activité. Les projets au titre de la Procédure Best reflètent les priorités politiques convenues avec les États membres et se polarisent sur des domaines clairement définis, qui revêtent une importance particulière pour la vie des entreprises et dans lesquels des améliorations s’imposent. Dans le cadre de cette procédure, la Direction générale Entreprises a initié en 2001 le projet Best « Promotion de l’esprit d’entreprise parmi les femmes » en vue de recenser les bonnes pratiques et de franchir ainsi la première étape vers l’étalonnage (benchmarking) des mesures mises en œuvre par les États membres pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin. Ce projet comprenait, d’une part, une étude axée sur la collecte d’informations relatives aux actions et mesures de soutien spécifiquement adoptées pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin et, d’autre part, un Forum européen – les deux volets étant destinés à faciliter l’échange d’informations entre les États membres. La Commission a chargé un consultant de réaliser la première partie du projet, pour laquelle un appel d’offres ouvert a été lancé en 2001. Le contrat a été attribué à l’Institut autrichien de recherche sur les petites entreprises (Österreichisches Institut für Gewerbe-und handelsforschung - IfGH). L’étude a été réalisée en 2002 en collaboration avec les services de la Commission, les membres du réseau WES et d’autres experts désignés par les États membres. La Commission a suivi de près les travaux menés par le consultant et elle a été pleinement impliquée dans la mise au point de la méthodologie, ainsi que dans la définition des critères appliqués à la collecte des informations aux niveaux national et régional et à l’identification des bonnes pratiques. Elle a également fourni au consultant tous les documents, les conseils et les coordonnées des personnes de contact qui pouvaient lui être utiles. Les membres du réseau WES ainsi que d’autres experts désignés par les États membres ont été partenaires à part entière de ce projet, auquel ils ont apporté leurs conseils et leur appui, ainsi que de précieux renseignements et contacts concernant les mesures en place aux plans national et régional. Plusieurs réunions ont été organisées avec le consultant et/ou les membres du WES dans le but d’examiner l’état d’avancement du projet. Plusieurs organisations professionnelles ont également été tenues informées de son déroulement. L’étude a permis de recenser 132 mesures, essentiellement nationales mais également quelques unes régionales, sur l’ensemble du territoire de l’UE et des pays de l’AELE/EEE. Leur évaluation à l’aide de la méthodologie décrite au point 2.2 du présent rapport a conduit à l’identification d’une série de bonnes pratiques en vigueur dans les pays susmentionnés, de même que dans d’autres pays de l’OCDE tels que le 8 Canada, les Etats-Unis, la Nouvelle Zélande, l’Australie et le Japon. Les informations recueillies peuvent être consultées dans les documents suivants : 4 la publication « Bonnes pratiques dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin » la base de données sur l’entrepreneuriat féminin le guide pour « l’évaluation des actions et mesures de promotion de l’entrepreneuriat féminin » Des informations détaillées sur le contenu et la préparation de ces documents sont données au point 2. La deuxième partie du projet consistait à organiser un Forum européen sur l’esprit d’entreprise féminin en vue d’examiner les résultats de l’étude et de trouver de nouvelles pistes pour l’avenir. Ce Forum a eu lieu le 28 mars 2003 à Bruxelles (voir le point 3 pour plus de détails concernant cet évènement). 1.2 Structure du rapport Ce « Rapport Best » a été élaboré par les services de la Commission sur la base des résultats de l’étude consacrée aux bonnes pratiques et des conclusions des débats intervenus lors du Forum européen sur « l’esprit d’entreprise féminin ». Il s’appuie également sur les contacts qui ont été pris et les consultations qui ont été effectuées auprès d’organisations professionnelles et d’autres services de la Commission tout au long du déroulement du projet. Le deuxième chapitre du rapport décrit la façon dont les travaux de recherche ont été menés et précise la méthodologie, les définitions et les critères appliqués à l’identification des bonnes pratiques, la participation des différents partenaires et le rôle de la Commission et d’autres acteurs dans ce processus. Une description détaillée de tous les cas de bonnes pratiques recensés, regroupés par catégorie, est fournie à l’annexe 1. Cette deuxième partie s’achève par la présentation du contenu des trois documents fournis par le consultant : la Publication consacrée aux Bonnes Pratiques, la base de données et le guide d’évaluation. Le chapitre 3 résume les débats intervenus lors du Forum européen sur « l’esprit d’entreprise féminin », et propose de nouveaux domaines d’action, tant au niveau européen que national. Le chapitre 4 analyse les principales conclusions du projet Best et formule des recommandations pour l’avenir. Ces documents peuvent être consultés et/ou téléchargés à l’adresse Internet suivante: http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/craft/craft-women/bestproject-women.htm 4 9 2. ÉTUDE SUR LES « BONNES PRATIQUES DANS PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ » 2.1 LA Collecte d’informations sur les mesures déjà adoptées dans l’UE et les pays de l’AELE/EEE pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin – méthodologie et critères Les recherches menées par l’IfGH visaient à récolter des informations concernant les actions et mesures de soutien spécifiquement mises en œuvre pour promouvoir l’esprit d’entreprise féminin dans les pays de l’UE et de l’AELE/EEE. Les mesures identifiées concernent les domaines suivants: la création d’entreprises le financement la formation le parrainage l’information le conseil et la consultance la mise en réseau Le choix de ces catégories répond à la nécessité de trouver des domaines communs pour permettre de futurs exercices d’étalonnage (benchmarking), ceux-ci n’étant possibles que si les types d’actions ou de mesures sont comparables. La Commission a convenu avec le consultant de la méthodologie pour la collecte des informations, et des définitions utilisées. Il était particulièrement important, à cet égard, de se mettre d’accord sur la notion de « mesures spécifiques de promotion de l’entrepreneuriat féminin » et sur la portée exacte du terme « mesure nationale ». La définition retenue repose sur les critères suivants: Critères fondés sur l’auteur des mesures • L’action/la mesure est le fruit d’une initiative des pouvoirs publics. • L’action/la mesure est initiée par l’administration nationale ou, dans les pays où les administrations compétentes sont décentralisées, par une administration régionale. • L’auteur de l’action/la mesure est un organisme public ou un organisme privé agissant en conformité avec des politiques publiques concertées. Critères fondés sur l’utilisateur • L’action/la mesure, ou une partie de celle-ci, s’adresse directement, et de façon explicite, aux entrepreneurs (ou candidates entrepreneurs) féminins. 10 Critères basés sur le contenu • L’action/la mesure prévoit l’un des types suivants de soutien visant à promouvoir l’entrepreneuriat féminin: organismes spécifiquement consacrés aux (candidates) entrepreneurs féminins, services et programmes, plateformes électroniques, publications (par exemple des guides, des brochures ou d’autres matériels d’information) et événements réguliers. La collecte d’informations a été réalisée dans chaque pays grâce aux renseignements et au soutien donnés par les membres du réseau WES et d’autres experts nationaux. Elle s’est également effectuée à travers des consultations sur Internet, des contacts directs avec les responsables de la mise en œuvre des actions visées, et des recherches documentaires. Un total de 132 actions et mesures ont été recensées sur la base de la définition mentionnée ci-dessus. Elles couvrent les États membres de l’UE et les pays de l’AELE/EEE, à l’exception du Liechtenstein, où aucune mesure pertinente n’a été identifiée. Il convient de souligner qu’en raison de la définition relativement restrictive qui a été employée, les actions et mesures énumérées dans la publication et décrites en détail dans la base de données ne représentent sans doute pas l’intégralité du soutien mis à la disposition des femmes entrepreneurs et candidates entrepreneurs. Aucune initiative purement privée ni législative n’a, par exemple, été prise en considération dans le champ de l’étude. Les informations récoltées dans le cadre de l’étude ont été difficiles à comparer. Dans la plupart des cas, les mesures analysées ne se résumaient pas à un type unique de soutien, hormis dans le cas de quelques mesures financières ou de l’organisation d’actions de sensibilisation. Elles se présentaient généralement comme une combinaison de plusieurs services et formes d’aide spécifiquement axés sur les femmes entrepreneurs ou candidates entrepreneurs. Un exercice d’étalonnage des performances (benchmarking) sera donc difficile à réaliser dans ce domaine. Une grande partie des mesures examinées bénéficie, ou a bénéficié, d’un financement de l’UE, en particulier de l’ancienne Initiative NOW, de l’Initiative EQUAL et du Fonds social européen (FSE). 2.2 Identification de bonnes pratiques dans l’UE et les pays de l’AELE/EEE – méthodologie et critères Sur la base des informations disponibles sur les mesures en vigueur pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin, quinze cas ont été présélectionnés en tant qu’exemples potentiels de bonnes pratiques, et ont fait l’objet d’une analyse plus approfondie. Une liste de critères à appliquer pour l’évaluation de ces mesures a été examinée avec les membres du réseau WES et fixée en accord avec les services de la Commission. Il convient de préciser que les bonnes pratiques remplissent tous les critères minima, et se différencient au regard des critères additionnels cités ci-après. 11 Critères appliqués à la sélection des bonnes pratiques Critères minima Contemporanéité L’action/la mesure est toujours en place Clarté des objectifs L’action/la mesure a des buts et objectifs clairement identifiables Orientation vers le client La nature et la forme de l’action/la mesure, ainsi que ses mécanismes de diffusion, sont adaptés aux femmes entrepreneurs ou candidates entrepreneurs. Masse critique L’action/la mesure s’adresse à (et est utilisée par) une masse critique de femmes entrepreneurs ou candidates entrepreneurs. Documentation Le succès et/ou l’évolution de l’action/la mesure est illustré(e) par des données de suivi et d’évaluation. Critères additionnels Promotion/visibilité L’action/la mesure est diffusée de manière adéquate et bien connue de ses clients potentiels. Facilité d’accès L’action/la mesure est aisément accessible pour ses clients potentiels (en termes de localisation, de moyens de communication, d’exigences administratives, etc.). Cohérence des services L’action/la mesure offre un ensemble cohérent de services couvrant les principaux aspects de la gestion. Assurance de qualité L’action/la mesure applique des mécanismes visibles assurant la qualité (normes générales de qualité, marques, suivi régulier auprès des clients, etc.) et/ou est soumise à une évaluation périodique. Effets positifs L’action/la mesure a des incidences positives durables (accroissement du nombre d’entreprises créées par des femmes, accroissement du nombre de femmes entrepreneurs ayant des activités d’export vers des marchés extérieurs, etc.). 12 Adéquation Les objectifs de l’action/la mesure reflètent les besoins et les intérêts des femmes entrepreneurs ou candidates entrepreneurs dans la région ciblée. Cohérence L’action/la mesure est bien intégrée dans la politique de soutien aux entreprises du pays concerné, et vient compléter d’autres programmes d’aide aux entrepreneurs féminins ou candidates entrepreneurs mis en œuvre à l’échelon national et/ou régional. Les quinze cas identifiés en tant que bonnes pratiques vont d’une aide à la création d’entreprises par des femmes et de la mise à disposition de programmes de formation et d’assistance spécifiquement destinés aux femmes entrepreneurs, à l’offre de documentation et de conseils très spécialisés, en passant par l’accès aux types de réseaux et de financement les plus adéquats. Ces bonnes pratiques, décrites en détail à l’annexe 1, montrent que l’entrepreneuriat féminin dans les différents États membres de l’Union européenne et dans les pays de l’AELE/EEE peut être promu par le biais d’initiatives très diverses. Mises ensemble, ces bonnes pratiques constituent un « paquet » de mesures et d’actions soulignant que les (candidates) entrepreneurs féminins ont des besoins et des exigences spécifiques, et qu’un vaste soutien de qualité est le meilleur garant de leur succès. Le fait qu’aucune bonne pratique n’ait été recensée dans certains États membres ne signifie nullement que ceux-ci ne soutiennent pas l’entrepreneuriat féminin. Deux explications sont possibles: soit ils ont opté pour une approche intégrée (mainstreaming) - en d’autres termes, plutôt que de soutenir des catégories particulières d’entrepreneurs, ils intègrent les mesures d’aide aux femmes entrepreneurs ou candidates entrepreneurs dans leurs politiques générales en faveur des PME; soit les données disponibles n’ont pas permis l’évaluation des mesures en question. Il a également été jugé utile, au cours de la phase de conception du projet, de recenser un certain nombre de pratiques intéressantes en vigueur dans d’autres pays de l’OCDE, afin de vérifier la similitude de leurs approches avec celles adoptées dans les pays de l’UE et de l’AELE/EEE. Les États-Unis, le Canada, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont été sélectionnés à cette fin. L’étude a été réalisée au moyen d’une analyse documentaire très approfondie, qui a montré que les approches de ces pays ne différaient pas fondamentalement de celles adoptées par les pays européens. Ces pratiques (objectifs, contenu, performances et personnes de contact) sont décrites de manière détaillée dans la publication « Bonnes pratiques dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin ». 13 2.3 Résultats de l’étude 2.3.1 La Publication « Bonnes pratiques dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin » L’un des résultats de l’étude est la publication « Bonnes pratiques dans la promotion de l’entrepreneuriat féminin » (disponible en anglais et en français), qui contient la liste des 132 mesures identifiées au niveau national et/ou régional avec une description de leurs principales caractéristiques, de leurs objectifs, ainsi que les coordonnées des personnes de contact. On y trouve également les quinze exemples de bonnes pratiques recensés dans l’UE et dans les pays de l’AELE/EEE, complétés de quelques cas de bonnes pratiques observés au Canada, aux Etats-Unis, en Nouvelle Zélande, en Australie et au Japon. Cette publication contient aussi des informations sur la méthodologie utilisée par les chercheurs et sur les critères appliqués pour identifier les mesures nationales existantes et pour évaluer et sélectionner les bonnes pratiques. Elle s’achève par une synthèse des conclusions générales de l’étude et la formulation de quelques recommandations pour des actions futures. 2.3.2 Base de données sur l’entrepreneuriat féminin La base de données sur l’entrepreneuriat féminin (disponible en anglais) contient des informations détaillées sur toutes les mesures identifiées, y compris leurs principales caractéristiques, leurs objectifs, leur adéquation, leur source de financement (en ce compris le financement par l’UE), les aspects opérationnels, la phase de développement de l’entreprise, l’évaluation, les prix des services offerts, etc. La base de données existe également sous forme de CD-ROM (MS Access software). 2.3.3 Guide pour « l’évaluation des actions et mesures de promotion de l’entrepreneuriat féminin » Un Guide d’Evaluation a également été réalisé dans le cadre de l’étude. Disponible en anglais, sous le titre « Evaluating actions and measures promoting female entrepreneurship », il s’attache à l’évaluation des programmes en mettant plus particulièrement l’accent sur les actions et mesures spécifiques axées sur la promotion de l’entrepreneuriat féminin. Le guide contient des informations générales susceptibles d’intéresser les responsables de l’évaluation de programmes intégrés (mainstreamed), de même que des informations touchant plus spécifiquement les programmes visant à soutenir les entrepreneurs féminins ou candidates entrepreneurs. 14 Il convient de souligner que le Guide s’adresse aux gestionnaires de programmes ou aux autres personnes responsables de leur exécution, plutôt qu’à des spécialistes de l’évaluation. Il présente les principaux aspects de la conduite d’une évaluation et un aperçu général des questions techniques les plus pertinentes à cet égard. Il contient des outils particulièrement utiles tels que des grilles d’évaluation, des recommandations pour la diffusion et l’utilisation des résultats, etc. La publication sur les bonnes pratiques, la base de données et le guide d’évaluation peuvent être téléchargés à l’adresse Internet suivante: http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/craft/craft-women/bestprojectwomen.htm Les versions imprimées de la publication et du guide d’évaluation ainsi que le CDROM contenant la base de données sont disponibles sur simple demande par courrier électronique : [email protected] ou par fax : +32/2/299.81.10 3. FORUM EUROPÉEN FÉMININ » 3.1 SUR « L’ESPRIT D’ENTREPRISE Objectifs Les objectifs du Forum européen sur l’esprit d’entreprise féminin, qui s’est tenu à Bruxelles (Belgique) le 28 mars 2003, étaient les suivants: • présenter les résultats de l’étude « Bonnes pratiques dans la promotion de l’entrepeneuriat féminin »; • susciter un large débat sur les questions relatives à l’entrepreneuriat féminin; • explorer les perspectives d’avenir 3.2 Participants 400 participants venus de 31 pays et de plusieurs organisations internationales ont assisté au Forum. Ils représentaient des organisations professionnelles, des administrations nationales et régionales (y compris les membres du réseau WES), des milieux universitaires, des instituts de recherche, des chambres de commerce, des banques, des Euro Info Centres, des consultants, des ONG et des entrepreneurs de l’UE, des pays de l’AELE/EEE, des pays en voie d’adhésion et des pays voisins. Les institutions européennes étaient également représentées, notamment les services chargés de programmes ou d’initiatives touchant aux questions d’entrepreneuriat féminin; des membres du Parlement européen ont aussi participé au Forum. 15 3.3 Principales questions débattues Dans un message vidéo, M. Erkki LIIKANEN, Commissaire européen chargé des Entreprises et de la société de l’information, a fait part de sa volonté de promouvoir l’entrepreneuriat féminin, et a invité les participants à contribuer activement au dialogue sur l’avenir de l’entrepreneuriat en Europe qui a été initié par le Livre vert sur « L’esprit d’entreprise en Europe » . 5 Ce message a été suivi par l’allocution M. Timo SUMMA, Directeur chargé de la promotion de l’entrepreneuriat au sein de la DG Entreprises et Représentant de la Commission pour les PME. M. Summa a mis l’accent sur l’intention de la Commission de promouvoir activement l’entrepreneuriat féminin et d’encourager les États membres à tirer profit de leurs expériences respectives et à adopter les bonnes pratiques identifiées. Il a instamment invité les organisations de femmes entrepreneurs à contribuer à la consultation lancée sur le Livre vert. La première présentation de la matinée a été proposée par l’Institut autrichien de recherche sur les petites entreprises (IfGH), qui a réalisé l’étude sur les mesures actuelles de soutien en faveur des femmes entrepreneurs ou candidates entrepreneurs. Les grandes lignes et conclusions de cette recherche, de même que la méthodologie suivie, la terminologie utilisée et les outils mis en œuvre, ont ainsi été décrits. Cette présentation a été suivie de celle du WES, axée sur la nécessité d’améliorer la mise en réseau entre les administrations et les organisations professionnelles, et sur l’importance des enseignements à tirer des bonnes pratiques appliquées ailleurs. Une première série de bonnes pratiques a ensuite été présentée: 1) « Cours en ligne pour les créatrices d’entreprises » 2) « Fonds de garantie pour la création, la reprise ou le développement d’entreprises à l’initiative des femmes » 3) « Les services de l’Institut de la femme – programme Empresarias-Net » 4) « Les femmes dans le réseau » 5) « Agence pour l’entrepreneuriat féminin » 6) « Conseillers d’entreprises pour les femmes » Un exposé sur l’Initiative communautaire EQUAL (pilier création d’entreprises) a suivi. 6 Ces exposés ont laissé la place à un débat très intéressant. Plusieurs questions ont été abordées, telles que la nécessité de continuer à améliorer l’environnement pour les petites entreprises, l’absence de statistiques fiables concernant les femmes entrepreneurs ou co-entrepreneurs, la nécessité de promouvoir la mise en réseau entre les organisations professionnelles de femmes entrepreneurs, le problème du transfert 5 6 http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/green_paper/index.htm http://europa.eu.int/comm/employment_social/equal/index_fr.html 16 d’entreprises (question vitale pour les co-entrepreneurs) et la nécessité d’améliorer les canaux de communication avec les banques afin de faciliter l’accès des femmes entrepreneurs aux micro-crédits. Au cours de la session de l’après-midi, le rapport « Les femmes dans la recherche industrielle » a été présenté par la Commission (Direction Générale Recherche). 7 Une seconde série de bonnes pratiques a ensuite été décrite: 1) « AUDUR: Créer de la richesse grâce à la vitalité des femmes » 2) « Guichet pour la création d’entreprises » 3) « Gros plan sur les femmes » 4) « Appui à l’entrepreneuriat féminin » 5) « Renforcement de l’entrepreneuriat féminin » 6) « L’entrepreneur volant » 7) « Le Centre des femmes entrepreneurs » Le débat qui a suivi ces exposés a essentiellement porté sur la nécessité d’améliorer l’accès au financement et d’évaluer l’impact de Bâle II sur les entreprises dirigées par des femmes. La question de l’importance de l’éducation pour l’entrepreneuriat a également été soulevée, de même que celle de la nécessité d’améliorer les systèmes de tutorat et de parrainage visant à renforcer la confiance en soi des femmes qui souhaitent se lancer dans des activités entrepreneuriales. 3.4 Conclusions Les grandes conclusions du Forum ont été tirées par M. Franco IANNIELLO, chef de l’Unité « Artisanat, Petites Entreprises, Coopératives et Mutuelles » de la Direction Générale Entreprises de la Commission européenne. Ces conclusions ont été intégrées au point 4 du présent rapport, et peuvent également être consultées et téléchargées à l’adresse suivante: http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/craft/craft-women/bestprojectwomen.htm. 7 http://www.europa.eu.int/comm/research/science-society/women/wir/index_en.html 17 M. Ianniello a insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts dans trois domaines: Amélioration de l’information Promotion de la mise en réseau Accès plus facile au financement 4. RECOMMANDATIONS ET CONCLUSIONS 4.1 Recommandations Bien que le projet ait été essentiellement axé sur l’étude et le Forum, les fonctionnaires qui en étaient responsables au sein de la Direction générale Entreprises ont pris de multiples contacts et procédé à de nombreuses consultations tout au long de son déroulement. Des administrations nationales, organisations professionnelles, Euro Info Centres, banques, organisations internationales (telles que l’OCDE, l’OIT et les Nations unies), entrepreneurs, experts et autres services de la Commission ont notamment été consultés. Un certain nombre de recommandations présentées dans ce rapport sont issues de ces contacts. Elles ont été, le plus souvent, confirmées par les conclusions de l’étude et du Forum. Plusieurs facteurs importants de succès mis en lumière par les bonnes pratiques en matière de promotion de l’entrepreneuriat féminin peuvent ainsi être dégagés de l’expérience acquise dans le cadre du projet. On peut notamment formuler les recommandations suivantes: • Les agences devraient, dans la mesure du possible, faire appel à des tuteurs, des formateurs et des conseillers féminins pour renforcer l’adéquation des mesures destinées aux femmes et fournir des modèles à suivre. • Les mesures devraient être de deux types, les premières s’adressant à des groupes et les secondes à des situations particulières. Les mesures collectives donnent aux femmes l’occasion d’établir des contacts, de créer des réseaux et de tirer des enseignements d’autres expériences. Les mesures personnalisées leur permettent de recevoir des conseils d’autant plus efficaces qu’ils portent directement sur les problèmes qu’elles rencontrent. • Les mesures d’aide à la création d’entreprises devraient se concentrer sur les secteurs qui peuvent assurer aux femmes un revenu adéquat, et accroître ainsi leur indépendance financière. Les stratégies visant à faciliter l’accès des femmes aux marchés rentables, que ce soit dans des secteurs traditionnels ou nouveaux, s’avèrent donc particulièrement importantes. • Les mesures de formation devraient appliquer une approche par modules, comprenant un ensemble des cours de base communs (calcul des coûts, marketing, comptabilité et négociation) et une série de cours à option dans divers domaines 18 essentiels. Cette formation plus flexible laisserait aux participantes la liberté de choisir les matières sur lesquelles elles souhaitent se concentrer. • Les mesures de formation devraient s’étendre à l’apprentissage de l’esprit d’entreprise, afin d’encourager les aptitudes indispensables à la création et à la gestion de sa propre entreprise. L’acquisition de compétences relatives aux affaires pourrait, en effet, ne pas être suffisante pour les femmes, qui manquent souvent de confiance et de foi dans leurs propres capacités en tant qu’entrepreneurs. • Un soutien après création de l’entreprise devrait être proposé à celles qui ont déjà mis en pratique les compétences acquises lors d’une formation antérieure. Il pourrait par exemple prendre la forme d’une assistance axée sur les problèmes spécifiquement rencontrés par les femmes entrepreneurs. Un accompagnement préalable à la création de l’entreprise pourrait, par ailleurs, aider les femmes à déterminer si elles sont en train d’effectuer le bon choix de carrière. • Les services de soutien aux entreprises et les mesures relatives au développement personnel ne devraient pas se limiter aux femmes entrepreneurs mais devraient s’adresser également aux plus jeunes pour stimuler leur esprit d’entreprise et renforcer leur confiance dans leurs propres capacités. • L’accès au financement devrait être un élément clé du soutien aux entreprises, la difficulté d’obtenir un crédit étant un obstacle auquel se heurtent de nombreux entrepreneurs, qu’ils soient hommes ou femmes. Diverses techniques, parmi lesquelles les garanties de prêts et les partenariats avec des institutions financières officielles, permettent de faciliter cet accès au financement en réduisant le coût du crédit pour les dirigeants, en particulier féminins, de microentreprises. • La mise en réseau apparaît comme une source précieuse d’inspiration et d’échange d’expériences entre organisations professionnelles. Elle peut également donner aux candidats entrepreneurs la confiance en soi nécessaire pour démarrer leurs propres activités. • Des évènements couverts par les médias peuvent améliorer la visibilité des femmes entrepreneurs en attirant l’attention sur leurs difficultés, mais également sur leur potentiel. • L’évaluation structurée des mesures de soutien est un moyen efficace pour aider les décideurs à améliorer la conception des initiatives futures ou à réorienter les ressources. • L’interaction entre les diverses politiques nationales et communautaires ayant un impact sur les femmes entrepreneurs peut contribuer à mieux promouvoir l’entrepreneuriat féminin. 4.2 Conclusions Les États membres de l’Union européenne et la Commission européenne ont fait de l’entrepreneuriat féminin une priorité dans le cadre de la procédure Best. Bien que tous les États membres aient reconnu l’importance de promouvoir l’esprit d’entreprise en général, et qu’ils aient mis en œuvre, ces dernières années, des actions et mesures spécifiquement destinées à soutenir l’entrepreneuriat féminin, c’est la première fois 19 qu’un processus d’échange de bonnes pratiques est initié à l’échelon européen – un processus qui, grâce au Forum, a dépassé les frontières de l’UE-25. Les exemples de bonnes pratiques présentés dans notre rapport peuvent stimuler le dialogue entre les États membres et favoriser l’échange d’expériences en matière de promotion de l’entrepreneuriat féminin. Même si la culture d’entreprise et le statut des femmes dans la société peuvent varier d’un pays à l’autre, les problèmes rencontrés par les entrepreneurs féminins sont souvent similaires. L’essentiel est de faire connaître aux femmes les possibilités qui leur sont actuellement offertes, et de les aider à établir les contacts professionnels utiles. Étant donné que les femmes semblent avoir une approche de la gestion d’entreprise souvent différente de celle de leurs homologues masculins, il est impératif de concevoir et de mettre en œuvre des mesures de soutien qui, lorsqu’elles s’adressent aux femmes, intègrent la dimension de genre. Ainsi par exemple, les agences doivent toujours tenir compte, lorsqu’elles élaborent des mesures de soutien, des spécificités propres à leur clientèle féminine et à leur clientèle masculine, et des éléments qui entravent leur participation à l’économie. Les travaux de recherche ont montré qu’il existe plusieurs moyens de gérer les difficultés d’ordre général et les problèmes plus spécifiquement nationaux rencontrés par les femmes entrepreneurs. Étant donné, toutefois, que beaucoup des obstacles qu’elles rencontrent sont présents partout en Europe, la plupart des bonnes pratiques décrites peut utilement enrichir la gamme des actions possibles dans la quasi-totalité des pays européens. L’approche choisie – qu’il s’agisse d’un organisme offrant un large éventail de services aux (candidates) entrepreneurs féminins, de programmes de soutien ciblés, de plateformes électroniques ou d’évènements particuliers – dépend davantage de la gamme et de la typologie des problèmes à résoudre que du contexte politique du pays. Il est intéressant de noter, à cet égard, que les approches adoptées par les cinq autres pays de l’OCDE analysés dans l’étude ne diffèrent pas fondamentalement des méthodes appliquées dans l’Union européenne et les pays de l’AELE/EEE. Le présent projet et les actions de suivi peuvent ouvrir la voie à une prise de conscience accrue des difficultés et entraves spécifiquement rencontrées par les femmes (candidates) entrepreneurs et à un débat quant aux types d’actions et de mesures les plus appropriées pour aider les entrepreneurs féminins à surmonter ces difficultés. La publication du Livre vert « L’Esprit d’entreprise en Europe » et les réactions à sa consultation publique, combinées aux activités du Représentant de la Commission pour les PME , ne manqueront pas de mettre davantage encore en lumière les questions relatives à la promotion de l’entrepreneuriat féminin en Europe, et de favoriser ainsi la création et le développement d’entreprises par les femmes. 8 8 http://europa.eu.int/comm/enterprise/entrepreneurship/sme_envoy/index.htm 20 ANNEXE 1 : EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES DE L’UE ET DES PAYS DE L’AELE-EEE Organismes LE « CENTRE DES FEMMES ENTREPRENEURS » (Autriche) Thème Le Centre des femmes entrepreneurs (« Businessfrauencenter », bfc), en Autriche propose une aide durable, adaptée aux besoins spécifiques des femmes entrepreneurs à travers la mise en réseau et l'établissement de contacts à long terme avec ses clients. Organisme Le Centre des femmes entrepreneurs a été créé à Vienne, en 1997, par le Ministère de la Femme, en tant que centre d'information fournissant des services de consultance et des conseils financiers aux entreprises créées par des femmes. Il s’est ensuite transformé en association privée, financée par les cotisations de ses membres, les honoraires perçus en échange des services prestés et les fonds versés principalement par le Ministère de la Sécurité Sociale et des Générations. Le Centre des femmes entrepreneurs dispose actuellement de trois points de contact, situés à Vienne, Graz et Klagenfurt. Les services proposés par chaque point de contact vont du soutien à la création d'entreprises et de l'information jusqu'au conseil, la consultance, la formation et la mise en réseau. Ces points de contacts offrent des services assez similaires, qui ne diffèrent légèrement que sur des questions de détail. Contenu L'aspect « mise en réseau » du Centre des femmes entrepreneurs devrait assurer un soutien étendu à ses clientes. Comme la plupart des entrepreneurs féminins autrichiens ont créé des entreprises unipersonnelles, l'échange d'expérience avec d'autres membres du Centre est considéré comme très important. Le réseau du Centre des femmes entrepreneurs permet aux entrepreneurs féminins d'établir des contacts avec des partenaires compétents, de partager l'expérience d'autres entrepreneurs, de bénéficier de la motivation au sein du groupe et de se mettre en rapport avec d'éventuels clients ou partenaires en vue d’une coopération. Les membres du réseau peuvent participer aux réunions mensuelles de ce réseau et bénéficier de réduction de 25 % lorsqu’ils participent à des ateliers ou des cours proposés par le Centre. Tous les membres du réseau ont la possibilité de présenter gratuitement leur entreprise sur la page d'accueil du bfc, ainsi que dans son bulletin d'information. Le programme de cours du Centre des femmes entrepreneurs est adapté aux besoins de chaque cliente. Chaque entrepreneur féminin définit les objectifs qu'elle souhaiterait atteindre lors des sessions. Afin de proposer un accompagnement bien ciblé et efficace, les entrepreneurs féminins reçoivent préalablement une liste de questions appropriées et des listes de matières à approfondir en vue de se préparer. Au besoin, les cours peuvent également s'effectuer par téléphone ou par courrier électronique. 21 Le Centre des femmes entrepreneurs propose une formation générale d'une durée de 6 mois environ. Ce stage de formation porte sur la gestion du personnel, l'esprit d'entreprise, le marketing, ainsi que l'acquisition de clientèle et les relations avec celle-ci. Les participantes au stage développent leur propre conception des affaires et plans d'actions au sein d'un groupe, ce qui devrait encourager la formation d'équipes et le travail en réseau entre les entrepreneurs féminins. Afin de garantir un suivi intensif et personnalisé, la participation est limitée à 12 personnes. Dans le but d'évaluer les bénéfices retirés de la formation et d'améliorer régulièrement les services proposés, une réunion avec les clients du Centre a lieu six mois après chaque stage de formation pour examiner les effets de la formation sur les entrepreneurs féminins. Le troisième stage de formation a démarré en avril 2002. Performances Les chiffres attestent de la réussite du Centre des femmes entrepreneurs de Vienne. En 2001, plus de 200 000 demandes de renseignements via Internet ont été enregistrées. Les demandes journalières sont ainsi passées de 82 en décembre 2000, à plus de 1 000 en décembre 2001. Plus de 3 000 bulletins d'information ont été envoyés aux personnes intéressées et 271 (candidates) entrepreneurs féminins ont été conseillées dans le cadre de 28 manifestations du bfc, tandis que 13 autres manifestations ayant réuni 260 participantes ont été co-organisées par le Centre des femmes entrepreneurs. Le centre a également lancé une vaste campagne de promotion dans les principaux médias autrichiens. La quasi-totalité des quotidiens et magazines ainsi que la télévision ont présenté des reportages sur le Centre, preuve évidente de la reconnaissance importante dont jouit le bfc parmi ses clients potentiels en Autriche. Coordonnées de la personne de contact: Businessfrauencenter Mme Sylvia Fullmann Dominikanerbastei 21/40 A - 1010 Vienne Tél.: + 43/1/5353265 Télécopie: + 43/1/546800265 Courriel: [email protected] Internet: www.bfc.at « AGENCE POUR L’ENTREPRENEURIAT FEMININ » (Finlande) Thème L'Agence finlandaise pour l'entrepreneuriat féminin (« Naisyrittäjyyskeskus ») promeut l'esprit d'entreprise et la mise en réseau parmi les femmes créatrices de nouvelles entreprises. Son système de parrainage a fait l'objet d'une large publicité et contribue fortement à améliorer la visibilité de l'entrepreneuriat féminin. Organisme L'Agence pour l'entrepreneuriat féminin (AEF) a été fondée en 1996 et fait partie du réseau de l'«Asociation finlandaise pour l'emploi et la société ». Elle était initialement 22 financée par le Ministère finlandais du Commerce et de l'Industrie, ainsi que par des entreprises privées, des banques, des compagnies d'assurance, des fédérations d'entreprises finlandaises et des établissements d'enseignement. Depuis l'an 2000, l'AEF bénéficie d'un financement supplémentaire du Fonds social européen (FSE) et du Ministère finlandais de l'Éducation. Parmi les 30 agences pour l'entrepreneuriat établies sur tout le territoire de la Finlande, l'AEF est la seule à offrir des services destinés spécifiquement aux femmes. Ses activités comprennent la mise à disposition de services d’assistance et de conseils gratuits donnés par des femmes entrepreneurs expérimentées et couvrent les différents domaines de l'entreprise. Contenu L'Agence pour l'entrepreneuriat féminin propose des services de formation et d'information relatifs à la procédure à suivre pour créer une entreprise, des conseils individualisés, ainsi que des programmes de formation en matière d’entrepreneuriat et de parrainage. Réussir grâce au parrainage entrepreneurial: Le système de parrainage élaboré par l'AEF se base sur les besoins pratiques des entreprises nouvellement créées par des femmes. Dans le cadre d'entretiens réguliers et confidentiels, le parrain personnel - un entrepreneur féminin expérimenté, choisi avec soin - fait bénéficier l’entrepreneur féminin débutant de ses connaissances, expériences et relations, lui fournissant ainsi une assistance-conseil et un soutien personnalisés. Depuis 1998, l'AEF a mis en place 15 programmes de parrainage, tant en Finlande qu'à l'étranger. Actuellement, un programme de parrainage commun est en cours entre des femmes entrepreneurs lituaniennes et finlandaises. Services de formation, de conseil et d'information: L'AEF offre gratuitement des conseils et informations entrepreneuriaux sur la procédure à suivre pour créer une entreprise. Ce service est fourni par le biais de stages de formation, de services de conseil individualisés et de mise en réseau. Chaque groupe de formation comprend au maximum 12 femmes. Les thèmes des cours sont déterminés par les besoins des clientes. Tous les experts et conférenciers sont eux-mêmes des chefs d'entreprise en activité et une auto-évaluation, réalisée au moyen de questionnaires dans lesquels les clientes formulent leurs remarques, fait partie intégrante de chaque stage de formation, cours ou manifestation. Rendre visible l'entrepreneuriat féminin: Dès le départ, l'un des principaux objectifs de l'AEF a été d'accroître la visibilité des femmes entrepreneurs. Pour ce faire, la publicité a été renforcée. Au cours de l'année 2002, les modèles et activités de l'Agence ont, par exemple, fait l'objet de plus de 40 articles dans divers magazines et journaux et des descriptions de son mode de fonctionnement ont été diffusées par plusieurs stations de radio. En outre, afin de faire connaître et de mettre en œuvre son système de parrainage dans toute la Finlande, l'AEF coopère avec un réseau de conseillers spéciaux pour femmes entrepreneurs nommés par les 15 centres finlandais pour l'emploi et le développement économique. L'AEF entretient également des structures de mises en réseau avec les entreprises locales, dans le but d'utiliser ces connections pour promouvoir l'entrepreneuriat féminin. 23 Performances Le travail de l'AEF a été reconnu au niveau international. Le système de parrainage entrepreneurial, qui attribue un parrain personnel aux nouveaux entrepreneurs, a suscité un vif intérêt dans plusieurs pays, tels que la Suède, la Lituanie et le Royaume-Uni (Irlande du Nord). Les activités de l'Agence ont été reprises comme thème de plusieurs conférences internationales, séminaires et publications. Durant l'année 2002, plus de 300 rendez-vous ont été pris avec des experts ou conseillers et plus de 200 femmes ont assisté à des exposés sur des thèmes spécialisés. Plus de 800 femmes ont participé à des séminaires ou manifestations sur l'entrepreneuriat féminin dans toute la Finlande et près de 100 femmes ont pris part à des manifestations d'information organisées par l'Agence. On estime que ces activités ont abouti à la création d'environ 80 nouvelles entreprises en 2002. Coordonnées de la personne de contact: Naisyrittäjyyskeskus Mme Ritva Nyberg Kaisaniemenkatu 1 Ba 71 FIN - 00100 Helsinki Tél.: + 358/9/5422/4466 Télécopie: + 358/9/5422/4488 Courriel: [email protected] Internet: www.naisyrittajyyskeskus.fi Programmes de soutien LE PROGRAMME « L’ENTREPRENEUR VOLANT » (Belgique) Thème Le programme belge intitulé « L'Entrepreneur Volant » (« De Vliegende Ondernemer ») vise à accroître le nombre d'entrepreneurs féminins en rendant l’activité d’entrepreneur indépendante moins contraignante, c'est-à-dire à permettre aux femmes entrepreneurs de trouver un juste équilibre entre travail et vie privée en leur offrant la possibilité de faire appel à un remplaçant compétent en cas d'urgence. Organisme L'Entrepreneur Volant est destiné à devenir un nouveau type de profession. Le programme permet aux femmes de s'établir comme entrepreneurs indépendants, en remplacement temporaire d’un entrepreneur féminin en exercice ou son associé, en cas d'événements imprévus (p. ex. maladie, accident, situation de crise), d'absences programmées (p. ex. vacances, congé de maternité, formation) ou de périodes de surcroît de travail. Le programme de l'Entrepreneur Volant a été mis en place par le 24 Centre des femmes entrepreneurs indépendantes (« Centrum van Zelfstandige Ondernemende Vrouwen », CEZOV) de l'organisation Markant, en octobre 2001. Ses cours de formation ont lieu dans chacune des cinq provinces flamandes ainsi qu'à Bruxelles. Le programme est subventionné par le Fonds social européen (FSE). Contenu Le programme de l'Entrepreneur Volant est constitué d’un cours de formation comprenant trois modules (voir ci-après) ainsi qu'un stage final. Le module initial a pour objectif de donner aux participantes une base solide dans le domaine économique pour l'exercice de la fonction d'Entrepreneur Volant. Cette première partie du cours englobe les procédures de création d'entreprises, les techniques de vente, la comptabilité et les questions fiscales, le traitement des commandes, la facturation, de même que la planification financière et commerciale. Le module initial est suivi du module de formation aux TIC, qui couvre les utilisations de base de Word, d'Excel, d'Internet et d'Outlook et qui peut être adapté selon les connaissances des participantes. Ce module été conçu dans le but d'éliminer le handicap de bon nombre d'entrepreneurs féminins en matière de technologies de l'information et de la communication (TIC). Le dernier module porte sur le développement des compétences entrepreneuriales. Ses objectifs sont de renforcer la personnalité, de faire acquérir une bonne capacité d'évaluation des situations, de former à une planification efficace du temps et de développer les aptitudes à la communication. Le cours de formation est suivi d'un stage auprès d'un entrepreneur indépendant, ce qui permet aux participantes d'appliquer leurs connaissances dans la pratique. La candidate Entrepreneur Volant doit préparer un dossier à cet effet, pour se présenter elle-même aux sociétés qui pourraient l’engager comme stagiaire. À la fin du cours, chaque participante reçoit un certificat et doit également procéder à une évaluation des conférenciers. Les réactions critiques des participantes, ainsi que celles des collaborateurs pédagogiques du Centre des femmes entrepreneurs indépendantes (CEZOV), qui assistent aux cours et apportent les corrections nécessaires, garantissent un haut degré de qualité et d’intérêt au programme. Performances Les manifestations d'intérêt pour une participation au programme de l'Entrepreneur Volant sont très nombreuses. Entre octobre 2001, date du lancement du programme, et juin 2002, 250 personnes ont demandé de la documentation. Cependant, en raison des capacités d'accueil limitées, seules 55 personnes suivent actuellement le programme. Parallèlement à la création d'une nouvelle profession d'Entrepreneur Volant, le CEZOV s'efforce d'obtenir un statut juridique et social pour les personnes concernées. La possibilité de faire appel à un Entrepreneur Volant a d'ores et déjà été intégrée dans la police d'assurance des entrepreneurs indépendants. 25 Coordonnées de la personne de contact: Markant CEZOV Mme Christine Van Nuffel Spastraat 8 B - 1000 Bruxelles Tél.: + 32/2/2869340 Télécopie: + 32/2/2869369 Courriel: [email protected] Internet: www.markantvzw.be LE « FONDS DE GARANTIE POUR LES FEMMES » (France) Thème Le « Fond de Garantie pour la Création, la Reprise ou le Développement d'Entreprises à l'Initiative des Femmes » (FGIF), en France, facilite l'accès au financement pour les femmes qui veulent créer, reprendre ou développer une entreprise. Organisme Le FGIF a été créé afin de répondre aux difficultés rencontrées par les femmes afin d’obtenir des prêts bancaires. Le FGIF est administré par l’organisation privée « l'Institut de Développement de l'Économie Sociale » (IDES), et cofinancé par le Fonds structurel européen (FSE), entre autres. L'IDES a été créé en 1983, lorsque les institutions de l'économie sociale (associations, coopératives, etc.) ont décidé d'investir une partie de leurs réserves en faveur d'autres d'entreprises du secteur social. Depuis 1989, l'IDES gère plusieurs fonds de garantie alimentés par l'État, dont le FGIF. Contenu L'initiative du FGIF a été lancée en 1989, à la suite d'un accord entre le Secrétaire d'État chargé des Droits des Femmes et l'IDES. L'accès au financement a été reconnu comme l'un des principaux obstacles auxquels les femmes désireuses d'exercer une activité en tant qu’indépendante se voient confrontées, et ce, à cause d'un manque d'apport personnel, de la petite taille de leurs projets, voire de pratiques discriminatoires au sein des établissements financiers. La garantie de l'État doit contribuer à améliorer cette situation par le double biais de la sécurité financière offerte aux banques et de l'évaluation ex ante de la viabilité du projet. L'initiative est en outre complétée par des services de conseil en gestion durant la phase préliminaire de la création de l'entreprise. L'initiative FGIF s'adresse à toutes les femmes qui veulent créer, reprendre ou développer une entreprise dont elles ont le contrôle, ou qui ont franchi ce pas au cours des cinq dernières années. La procédure à suivre pour obtenir une garantie est la suivante: la femme entrepreneur doit prendre contact avec le délégué local ou régional aux droits des femmes et avec une banque. Cette dernière statue ensuite sur la demande de financement et, si elle l'accepte, envoie le dossier à l'IDES, qui prendra une décision quant à l'octroi de la garantie. 26 Cette garantie couvre les prêts bancaires à moyen terme servant à financer soit les besoins en fonds de roulement, soit les investissements. Pour un prêt de 5.000 à 38.000 euros, sur une durée de 2 à 7 ans, le FGIF garantit jusqu'à 70 % du montant. Le montant maximum du prêt garanti a récemment été porté de 22 000 à 38 000 euros. Performances Depuis le début de l'initiative en 1989, plus de 2 500 femmes entrepreneurs ont introduit une demande et 60 % d'entre elles ont obtenu la garantie pour un prêt moyen de 19 000 euros. En 2001, 132 garanties ont été accordées pour un montant total de près de 4 millions d'euros (soit un prêt moyen de 30 300 euros). La tendance pour 2002 est à la hausse. En général, 80 % des prêts sont remboursés conformément aux conditions convenues. L'IDES a analysé le profil des femmes faisant usage du FGIF. Les profils des bénéficiaires se sont révélés fort différents, d'une part, de ceux auxquels l'on s'était attendu au moment de la création du FGIF et, d'autre part, du profil moyen des femmes qui créent des entreprises sans avoir recours au FGIF. Plutôt que d'être des personnes qui n'ont jamais travaillé auparavant ou qui étaient en chômage de longue durée, les femmes entrepreneurs du FGIF sont, pour la plupart (72 %), sans emploi depuis peu de temps seulement et souhaitent mettre à profit une longue expérience professionnelle (18 ans en moyenne). 65 % des entreprises contrôlées par des femmes faisant appel au FGIF n'emploient aucun salarié et 97 % en comptent moins de 3. L'investissement initial des femmes du FGIF est, en moyenne, deux fois supérieur à celui réalisé par leurs homologues qui ne s'adressent pas au FGIF. Coordonnées de la personne de contact: Institut de Développement de l'Économie Sociale (IDES) Mme Danièle Clair 10-12, rue des Trois Fontanot F - 92022 Nanterre Cedex Tél.: + 33/1/55230713 Télécopie: + 33/1/49001982 Courriel: [email protected] Internet: www.esfin-ides.com 27 LE PROGRAMME « RENFORCEMENT PRENEURIAT FEMININ » (Grèce) DE L’ENTRE- Thème Le programme « Renforcement de l'entrepreneuriat féminin » en Grèce soutient les femmes dans la création d'entreprises modernes et viables, en particulier dans les secteurs de l'industrie manufacturière, du commerce électronique, des services et du tourisme, en se fixant comme objectif principal le développement local et régional. Organisme Le but du programme grec « Renforcement de l'entrepreneuriat féminin » est de permettre aux femmes âgées de 18 à 55 ans qui n'ont aucune expérience en gestion d'entreprise de s'établir plus facilement comme entrepreneurs, en leur apportant un soutien financier pour les aider à exploiter leurs connaissances, formations et talents. Le programme a été mis en œuvre (pour la période 2000 à 2006) par l'Organisation hellénique des petites et moyennes entreprises et de l'artisanat (EOMMEX S.A.), organisme public de soutien aux PME en Grèce. Créée en 1977 et placée sous la tutelle du Ministère du Développement, EOMMEX a pour mission de promouvoir la modernisation et le développement des PME, afin que celles-ci soient en mesure de répondre aux exigences de l'environnement en constante mutation des entreprises. Contenu Le programme grec « Renforcement de l'entrepreneuriat féminin » est le fruit d'efforts visant à accroître la participation limitée des femmes aux activités économiques et couvre l'ensemble du pays, le financement étant accordé aux bénéficiaires via les bureaux locaux d'EOMMEX, installés dans les différentes préfectures. Les candidates qui soumettent un projet complet de création d'entreprise (incluant les dépenses nécessaires pour l'achat d'équipements de production, de services d'études, de conseil, de formation et de marketing, etc.) peuvent obtenir un financement à concurrence de 50 % du montant total de leur projet. Le montant des fonds octroyés varie en fonction du type d'entreprise à créer, mais ne diffère pas entre les préfectures de la Grèce. Grâce à la mise en œuvre de ce programme, un certain nombre d'objectifs devraient être atteints. L'un des buts principaux est la création d'entreprises modernes et durables, en privilégiant plus spécialement le développement régional et l'économie locale. Une attention particulière est accordée aux entreprises qui sont créées dans les secteurs de l'industrie manufacturière, du commerce électronique, des services ou du tourisme et qui ont un rapport avec l'économie sociale et/ou s'engagent dans la protection de l'environnement. Les entreprises concernées devraient utiliser les nouvelles technologies et innovations conduisant au développement, à la production et à la commercialisation de produits « nouveaux » ou améliorés. Par ailleurs, les activités entrepreneuriales des femmes grecques devraient développer, de manière créative, les traditions et la culture du pays. 28 Performances La première phase du programme a débuté en septembre 2001, et le délai pour la soumission des propositions a expiré fin janvier 2002. Au total, 945 propositions issues de toute la Grèce ont été reçues. Près de 40 % émanaient de la région de l'Attique et environ 20 % de la Macédoine centrale. Le nombre d’entreprises créées par des femmes ayant participé au programme est estimé à 60 pour l’année 2003. Ce nombre devrait s’élever à 150 en 2006. Les investissements privés devraient atteindre un montant de 18 millions d'euros en 2003 et de 32 millions d'euros à l'horizon 2006. On peut également espérer que ce programme créera un nombre considérable de nouveaux emplois à temps plein. Coordonnées de la personne de contact: EOMMEX Mme Avgoustidou 16, rue Xenias et Evrou GR - 11528 Athènes Tél.: + 30/210/7491219 Télécopie: + 30/210/7491153 Courriel: [email protected] Internet: www.ypan.gr LE PROGRAMME « FORMATION PROFESSIONNELLE POUR FEMMES ENTREPRENEURS » (Irlande) Thème Le programme irlandais « Formation professionnelle pour femmes entrepreneurs » (« Women in Business (WiB) Skills Training ») propose une formation professionnelle en gestion d'entreprises aux femmes d'affaires, afin de développer leurs compétences entrepreneuriales et d'augmenter les taux de création et de succès des micro entreprises détenues par des femmes. Organisme Le Conseil d’entreprise (« Enterprise Board ») de West Cork a été créé en 1993, dans le cadre du réseau réunissant 35 Conseil d’entreprise de villes et comtés mis en place par le gouvernement irlandais et l'Union européenne. Il relève du Ministère irlandais de l'Entrepreneuriat, du Commerce et de l'Emploi et sa mission générale est de promouvoir la création d'emplois et de soutenir le développement des entreprises locales grâce à la mise à disposition de conseils aux entreprises, d'aides financières et de services de formation à la gestion. Le Conseil d'entreprise de West Cork couvre la zone rurale de West Cork, au sud-ouest de l'Irlande, qui compte une population d'environ 64 000 habitants. À ce jour, il a investi 4 millions d'euros de subventions dans 300 entreprises locales, créant ainsi 800 emplois à temps plein. De surcroît, il a apporté un soutien au développement des compétences entrepreneuriales de 1 350 entrepreneurs (dont plus de 50 % de femmes). 29 Contenu En 1999, le Conseil d’entreprise de West Cork a lancé un programme pilote de perfectionnement en gestion (« Management Development Programme », MDP) à l'intention des femmes entrepreneurs de West Cork. Les participantes à ce programme bénéficient d'une formation dispensée par une équipe de conseillers d'entreprises expérimentés et spécialisés, qui abordent un grand nombre de questions pratiques de gestion, telles que le marketing, les techniques de vente, le financement, les budgets et la comptabilité, la fiscalité et le droit des affaires. L'un des points intéressants du programme est la mise à disposition de services de parrainage personnalisés, qui aident les femmes entrepreneurs à faire face à des problèmes et tâches de gestion nécessitant une assistance-conseil spécialisée et l'avis d'experts. Le programme est sanctionné par un diplôme, délivré par la Commission nationale des examens pour l'encadrement et la gestion (« National Examining Board for Supervision and Management », NEBS). Dix-neuf femmes d'affaires locales ont suivi avec succès le programme pilote, d’une durée de neuf mois. Vu le succès rencontré par le programme pilote initial, le Conseil d'entreprise de West Cork a organisé deux autres programmes de formation pour femmes entrepreneurs (WiB) en 2000 et 2001, et en a démarré un quatrième en septembre 2002. Le soutien et l'encouragement à la croissance compétitive des entreprises détenues par des femmes font désormais partie intégrante du programme de soutien entrepreneurial du Conseil d'entreprise de West Cork. Performances En août 2002, 50 femmes d'affaires, dont la moitié exerçait une activité dans le secteur des services et se concentrait sur les marchés locaux, avaient participé aux trois programmes pilote et WiB du Conseil d'entreprise. 60 % des participantes ont indiqué, dans le cadre d'une évaluation du programme, que le principal avantage personnel retiré de la formation était la possibilité de communiquer avec d'autres femmes d'affaires se trouvant dans des situations similaires et de nouer de nouveaux contacts et relations d'affaires. 35 % des femmes d'affaires ont mentionné que la formation entrepreneuriale avait considérablement accru leur confiance en soi et leur estime de soi, tandis que 40 % ont déclaré que la formation professionnelle leur avait permis d'adopter une approche plus structurée et ciblée dans la gestion quotidienne de leurs entreprises. La compétence entrepreneuriale la plus intéressante qu’ont acquis les participantes a été celle de mettre en œuvre des systèmes de gestion financière et fiscale plus efficaces au sein de leurs entreprises. Coordonnées de la personne de contact : West Cork Enterprise Board Mme Ann Lynch Kent Street IRL - Clonakilty, Co. Cork Tél.: + 353/23/34700 Télécopie: + 353/23/34702 Courriel: [email protected] Internet: www.wceb.ie 30 LE «GUICHET POUR LA CREATION D’ENTREPRISES » (Italie) Thème Le « Guichet pour la création d’entreprises » (« Sportello Fare Impresa »), en Italie, promeut la création et le développement de nouvelles activités économiques dans le secteur de l'artisanat. Ces activités devraient offrir à l'entrepreneur la possibilité de trouver un juste équilibre entre le « travail labeur » et le « travail plaisir ». Organisme Le « Guichet pour la création d’entreprises » a été mis en place par le Comité de l'égalité des chances, en 1999. Il est accessible sur l'ensemble du territoire national, grâce à la présence d’un bureau pour la création d'entreprises dans chaque association locale de la Confédération générale italienne de l'artisanat (« Confartigianato »). Contenu Le « Guichet pour la création d’entreprises » s’adresse aux femmes qui veulent se lancer dans une nouvelle activité entrepreneuriale ou développer une entreprise déjà existante. À travers divers types de soutien, cette mesure vise à encourager la décision de créer une entreprise dans le secteur de l'artisanat, à faciliter l'accès des femmes à ce secteur et à leur offrir une alternative au chômage, au travail ménager ou à l'emploi salarié au sein d'une entreprise. Les conseils prodigués directement par des experts du « Guichet pour la création d’entreprises », ainsi que par l'intermédiaire de fiches d'information et de publications, devraient aider les femmes à créer des entreprises connaissant un développement régulier au cours des premières années. Le « Guichet pour la création d’entreprises » aide les entrepreneurs féminins à surmonter les problèmes bureaucratiques durant la phase de création et à obtenir un financement à des conditions intéressantes, grâce à des accords particuliers conclus avec des établissements financiers. La situation des entrepreneurs féminins est en outre suivie en permanence et les nouvelles propriétaires d'entreprises bénéficient d'un soutien sous forme de stages de formation. Une attention particulière est aussi portée à l’information des nouveaux entrepreneurs sur les possibilités de participer aux programmes de soutien nationaux et locaux. Par ailleurs, un manuel spécial, intitulé « Comment démarrer une entreprise artisanale » (« Come Avviare un’ Impresa Artigiana »), a été publié par le « Guichet pour la création d’entreprises ». Cette brochure fournit des informations utiles aux femmes qui veulent devenir entrepreneurs. Elle peut aussi être consultée en ligne sur le site Internet de Confartigianato. Performances Le « Guichet pour la création d’entreprises » s’avère être un programme important, dans la mesure où la promotion de l'entrepreneuriat féminin dans le secteur de l'artisanat, en tant qu'alternative au travail salarié, a encouragé le développement de beaucoup de petites et moyennes entreprises en Italie. Ces guichets ont obtenu des résultats particulièrement bons dans le nord du pays, où les accords passés avec des banques ont conduit à l'octroi de financements plus importants, et ce, même avec un 31 niveau de garantie assez bas. De nombreuses femmes ont contacté les services locaux de Confartigianato et les statistiques montrent que 20 % des nouvelles entreprises soutenues pendant la phase de création ont réalisé de bonnes performances durant leurs premières années d'existence. À l'avenir, les promoteurs de cette mesure espèrent trouver de nouveaux bailleurs de fonds, afin de pouvoir contacter davantage de femmes propriétaires de nouvelles entreprises et les aider à créer une nouvelle culture d'entreprise. Des cours de remise à niveau pour le personnel du « Guichet pour la création d’entreprises » sont prévus, en vue de garantir une meilleure connaissance de la législation relative à l'entrepreneuriat féminin. Coordonnées de la personne de contact: Confartigianato M. Luciano Petracchi Via San Giovanni in Laterano 152 I - 00184 Rome Tél.: + 39/06/703741 Télécopie: + 39/06/70452188 Courriel: [email protected] Internet: www.confartigianato.it LE PROGRAMME « LE PARRAINAGE, CLE DE LA REUSSITE » (Luxembourg) Thème Le programme luxembourgeois intitulé « Le parrainage, clé de la réussite » (« Mentoring macht Erfolg ») soutient les femmes désirant exercer des fonctions entrepreneuriales et de management. A cette fin, il vise à créer un environnement favorable aux dirigeants féminins, à développer des structures adéquates pour les femmes souhaitant faire carrière, à mettre en évidence les capacités des femmes et à stimuler le dialogue entre les générations. Organisme Le programme « Le parrainage, clé de la réussite » est mis en œuvre par l'association Zarabina, dont l’objectif est d'intégrer l'égalité des chances des femmes dans les stratégies de développement local et régional. Le programme est soutenu par le Fonds social européen (FSE), le Ministère du Travail et de l'Emploi, et par certaines collectivités locales. Il fait partie du projet régional « Promotion féminine et développement régional ». Contenu Le programme « Le parrainage, clé de la réussite » est un centre de contact et de coordination en vue de la formation de « couples de parrainage ». Il met en contact des femmes occupant des postes de dirigeants et désireuses de transmettre leur 32 expérience professionnelle, avec des femmes qui souhaitent bénéficier d’excellents services d'assistance et de soutien de la part de femmes ayant réussi. Durant la relation de parrainage, les problèmes peuvent être discutés de manière ouverte et les connaissances sont transmises de manière informelle et décontractée. La participation au programme est gratuite pour les femmes intéressées. Afin de garantir la création d'une bonne relation de parrainage, des critères ont été développés pour associer de manière harmonieuse le parrain et la parrainée, en tenant compte des parcours professionnels des participantes, ainsi que de leurs compétences et de leurs besoins professionnels. Leur travail est évalué de manière continue. En plus du programme « Le Parrainage, clé de la réussite », des groupes de travail et des formations sur le thème « Les femmes dans les fonctions de management » sont également organisés. Les groupes de travail traitent des questions telles que le pouvoir et la concurrence, la gestion des conflits, l'apprentissage et la main-d'œuvre multiculturels, la mise en réseau et l’équilibre entre vie professionnelle et privée. Zarabina a développé des activités de relations publiques afin de sensibiliser les femmes et les entreprises au programme « Le parrainage, clé de la réussite » et d'informer le public sur le parrainage en tant qu’instrument permettant d'augmenter le pourcentage de femmes occupant des fonctions entrepreneuriales et de management. Le programme fait ainsi l'objet d'une campagne de promotion dans des publications régulières, dans la presse nationale, ainsi que dans des émissions radiophoniques et télévisées. Des manifestations sont organisées régulièrement pour informer les personnes intéressées sur les différentes activités. Performances La première phase du programme « Le parrainage, clé de la réussite » a débuté en 2000. L'association Zarabina a développé une banque de données répertoriant une cinquantaine de femmes intéressées. Ce chiffre est en hausse constante depuis le lancement du programme. La deuxième phase a démarré en septembre 2001. Du matériel d'information spécifique a été développé afin d'étendre le programme. En 2001, une vingtaine d'entretiens avec des candidates parrains et parrainées ont eu lieu. Grâce à la formation de couples de parrainage, bon nombre de femmes occupent désormais de nouvelles fonctions professionnelles. Sept conférences et trois ateliers, consacrés à des thèmes importants pour les femmes occupant des postes de direction, ont été organisés en 2001. Coordonnées de la personne de contact: Zarabina « Initiatives pour les femmes » Mme Vera Spautz 27, rue Emile Mayrisch L - 4240 Esch/Alzette Tél.: + 352/26/551213 Télécopie: + 352/26/551214 Courriel: [email protected] Internet: www.zarabina.lu 33 LE PROGRAMME « GROS PLAN SUR LES FEMMES » (Norvège) Thème La philosophie du programme norvégien « Gros plan sur les femmes » (« Kvinner i Fokus », KIF) est de faire appel à des parrains pour motiver les candidates entrepreneurs féminins. Le programme aide les femmes hautement qualifiées à créer leur propre entreprise. Grâce à un réseau d'entrepreneurs féminins en expansion, « Gros plan sur les femmes » entend accroître les compétences des participantes en matière de gestion d'entreprise. Organisme Le programme « Gros plan sur les femmes » a été créé en 1999 par le Fonds norvégien pour le développement industriel et régional (SND). L'accent est mis principalement sur les projets de développement des compétences visant, par exemple, à augmenter le nombre de femmes dans les comités de direction ou à développer les entreprises, tant nouvelles qu'existantes, dirigées ou détenues par des femmes (projet « Phare »). Le principal défi à relever par le programme a été de mettre en lumière la dimension genre dans les projets du SND et, ce faisant, de rendre les besoins et compétences des femmes visibles dans les affaires et le commerce. Contenu Le programme se concentre sur de développement des compétences des femmes entrepreneurs et sur l’amélioration de leur visibilité par le biais de la création de réseaux nationaux et internationaux et de l'offre de services de formation. Des femmes entrepreneurs et dirigeantes d'entreprises expérimentées, dont le succès est reconnu, incitent d'autres femmes à créer leur propre entreprise. Elles représentent des modèles d'identification et contribuent à donner une image positive des femmes entrepreneurs dans l'industrie et le commerce. Le programme comprend des services de soutien individualisés, portant principalement sur des questions de gestion, à commencer par l'élaboration de projets commerciaux. Les femmes qui ont été soutenues avec succès par le réseau, c'est-à-dire qui ont atteint les objectifs fixés, deviennent des conseillères ou des parrains pour d'autres entrepreneurs féminins. Deux projets du programme « Gros plan sur les femmes » sont décrits ci-après. Le projet « Phare » vise à développer la capacité des femmes de diriger leur propre entreprise. Il s'adresse aux femmes occupant des postes de dirigeantes dans des entreprises qui ont dépassé le stade de la création, comptent au moins cinq salariés et réalisent un chiffre d'affaires minimum de NOK 5 millions ou EUR 650 000 par an. En outre, plus de 50 % de l'entreprise doivent être détenu par une femme. Le projet est conçu comme un jeu de dominos: les participantes qui ont créé une entreprise avec succès constituent de bons modèles d'identification, et améliorent la visibilité des femmes dans l'industrie et le commerce. Après avoir suivi avec succès, pendant un an, un programme adapté axé sur la gestion, ces participantes prodiguent à leur tour des conseils à d'autres femmes dirigeantes, si bien que des réseaux se créent. Le projet intitulé « Les femmes dans les comités de direction » vise à gérer une base de données existante sur les femmes susceptibles de devenir membres de comités de 34 direction, et d'accroître le nombre de femmes occupant ce type de poste. Il a été observé que, malgré l'existence d'un potentiel, seul un dirigeant de haut niveau sur vingt environ est une femme. La base de données utilisée pour la recherche de cadres dirigeants doit contribuer à faire connaître les candidates possibles. Cette liste répertorie les noms de plus de 300 personnes ayant réussi un examen spécial sur les questions liées aux comités de direction. Performances La réussite principale du programme « Gros plan sur les femmes » réside dans le développement du réseau d'entrepreneurs féminins se soutenant et se motivant mutuellement. 25 projets ont été menés à bien dans le cadre du programme. Ils ont amélioré la visibilité du projet « Gros plan sur les femmes » dans les médias, en mettant en évidence les compétences et les ressources des femmes dans l'industrie et le commerce. Le programme a également réussi à faire prendre davantage conscience aux autorités, notamment l'organisme chargé de la mise en œuvre, de l'importance et des perspectives d'avenir de l'entrepreneuriat féminin. Coordonnées de la personne de contact: SND Mme Aud Rolseth Sanner Postboks 448 Sentrum N - 0104 Oslo Tél.: + 47/22/002661 Télécopie: + 47/22/427739 Courriel: [email protected] Internet: www.snd.no LE PROGRAMME « SOUTIEN FEMININ » (Portugal) A L’ENTREPRENEURIAT Thème L'action portugaise « Soutien à l'entrepreneuriat féminin » (« Apoio ao Empreendedorismo Feminino ») vise à soutenir la création de petites et de micro entreprises détenues par des femmes, ainsi qu’ faciliter l'accès des femmes au travail indépendant. Elle s'adresse plus particulièrement aux candidates entrepreneurs. Organisme Le Programme opérationnel pour l'emploi, la formation et le développement social (POEFDS) du Ministère portugais du Travail comprend un sous-programme visant à promouvoir l'efficacité et l'égalité dans les politiques de l'emploi et de la formation. Une mesure destinée à promouvoir l'égalité des chances entre les hommes et les femmes ainsi qu'à augmenter la participation des femmes dans le marché du travail a été introduite dans ce sous-programme. Elle englobe un grand nombre d'actions, dont notamment le projet « Soutien à l'entrepreneuriat féminin ». 35 Contenu « Soutien à l'entrepreneuriat féminin » apporte une aide financière pour la formation, la consultance, la création d'entreprises et les réseaux d'information des entreprises. Les organisations professionnelles et les agences de formation pour les femmes peuvent adhérer au programme d'action et servir d'intermédiaires dans la prestation des services demandés. Ces agents économiques devraient aider les candidates entrepreneurs à renforcer leur projet commercial et proposer une formation personnalisée et des conseils techniques couvrant les fonctions générales de gestion au cours des deux années suivant la phase de création de l'entreprise. Des sessions complémentaires de formation pour les femmes sont organisées par les agents économiques dans le but de développer les initiatives entrepreneuriales, de renforcer la confiance en soi et de perfectionner les capacités de direction et les aptitudes à la négociation. L'action « Soutien à l'entrepreneuriat féminin » fournit également aux candidates entrepreneurs des informations sur les opportunités commerciales pour les femmes, sur la législation du travail et sur l'accès au soutien financier. En outre, elle encourage la création de réseaux de promotion de l'entrepreneuriat féminin et la participation des femmes aux activités des secteurs de haute technologie. Performances L'initiative « Soutien à l'entrepreneuriat féminin » entend répondre au problème de faibles taux de participation des femmes à l'économie et à la gestion d'entreprises et, en particulier, de faible taux de création d'entreprises par les femmes. Elle reconnaît et renforce le rôle des organisations professionnelles privées dans la mise en œuvre des politiques publiques et contribue ainsi à l'émergence d'une société plus intégrée au Portugal. Coordonnées de la personne de contact: Ministère du Travail Administrateur du POEFDS M. José Realinho De Matos Av. José Malhoa, 14-7°B P - 1070-158 Lisbonne Tél.: + 351/21/7227000 Télécopie: + 351/21/7241111 Internet: www.poefds.pt 36 LES SERVICES DE L’INSTITUT DE LA FEMME : PROGRAMME « EMPRESARIAS-NET » (Espagne) LE Thème L'Institut de la femme (« Instituto de la Mujer ») vise à mettre en place les conditions conduisant à l'égalité des sexes en Espagne, en soutenant la participation des femmes espagnoles à la vie politique, culturelle, économique et sociale, ainsi qu’en éliminant les obstacles à l'égalité des sexes. Organisme L'Institut de la femme est un organisme public qui relève du Ministère espagnol du Travail et des Affaires Sociales. Il est financé, entre autres, par le Fonds social européen (FSE). Basé sur le Principe d'égalité adopté dans la législation espagnole en 1978, l'Institut de la femme a été créé en octobre 1983 et restructuré en mai 1997. Il assure la promotion de l'entrepreneuriat féminin par le biais de diverses mesures, telles que la mise en œuvre de programmes de soutien englobant des services de conseil, de parrainage, de formation et de financement, de même que la publication de guides et brochures. Contenu Le « Programme de soutien entrepreneurial aux femmes » et le « Programme de gestion pour femmes entrepreneurs et les candidates entrepreneurs » fournissent des informations et conseils aux femmes porteuses d'un projet d'entreprise ou déjà propriétaires d'une entreprise. Ces programmes visent à accroître leur compétitivité grâce à la définition de plans stratégiques adaptés à leurs besoins, susceptibles de garantir le renforcement et la croissance des entreprises. Le programme de formation à la gestion d'entreprises propose une formation générale d'une durée de 300 heures, dont 200 heures de tutorat personnalisé. Par ailleurs, un soutien financier, sous forme de crédits et subventions, est accordé aux entrepreneurs féminins par les programmes « Ligne de financement spécifique BSCH », « Programme de micro crédits pour femmes entrepreneurs et candidates entrepreneurs » et le programme « Aides financières: entreprendre au féminin ». Parallèlement à l'offre de services divers et variés, l'Institut des femmes publie régulièrement un grand nombre de brochures destinées à informer les bénéficiaires potentielles sur les programmes disponibles. Un des programmes de l'Institut de la femme ayant rencontré le plus de succès est celui intitulé « Soutien entrepreneurial aux femmes ». Il fournit des conseils aux femmes entrepreneurs, tant lors d’entretiens en face-à-face que en ligne. Cette assistance technique vise à sensibiliser les femmes à l'entrepreneuriat et constitue un outil au service de la création et au renforcement d'entreprises dirigées par des femmes. Elle s'adresse aux femmes qui ont un esprit d'entrepreneur, une idée ou un projet de création de nouvelle entreprise, voire des projets de modernisation ou d'extension de leurs entreprises. Un important instrument de ce programme est le « Empresarias-Net ». Il s’agit d’un réseau pour (candidates) entrepreneurs féminins, visant à échanger des expériences et 37 à rechercher de nouveaux partenaires commerciaux. « Empresarias-Net » fournit par courrier électronique des informations hebdomadaires actualisées sur des questions telles que le soutien public ou les foires commerciales. Des conseils en ligne, adaptés et rapides, sont donnés sur les subventions, les mesures de soutien et la création d'entreprises, tout comme des informations sectorielles et institutionnelles. Des services de formation à distance, pour lesquels du matériel pédagogique de l'Institut de la femme et des Chambres de Commerce est utilisé, sont également mis à disposition. Ce programme a été largement diffusé grâce à la brochure « Programme de soutien entrepreneurial aux femmes », qui décrit les objectifs poursuivis et les activités déployées dans le cadre du programme, en indiquant les coordonnées des bureaux de soutien des Chambres de Commerce, auprès desquels des conseils individualisés peuvent être obtenus. Performances Au cours des deux dernières années, « Empresarias-Net » a reçu de nombreuses demandes de la part de (candidates) entrepreneurs féminins, qui ont manifesté un grand intérêt pour les diverses procédures, subventions, études de marché et formes de coopération, ainsi que d'autres questions générales. Les chiffres pour 2001 estiment le nombre de demandes traitées à 5 391 et pas moins de 2 528 entrepreneurs féminins se sont inscrits comme utilisateurs du réseau « Empresarias-Net ». Coordonnées de la personne de contact: Instituto de la Mujer Mme Rocío de la Hoz Gómez Condesa de Venadito 34 ES - 28027 Madrid Tél.: + 34/91/3638028 Télécopie: + 34/91/3638073 Courriel: [email protected] Internet: www.mtas.es/mujer LE PROJET « CONSEILLERS D’ENTREPRISES POUR LES FEMMES » (Suède) Thème Le projet suédois « Conseillers d’entreprises pour les femmes » (« Affärsrådgivare för Kvinnor ») vise à promouvoir l'entrepreneuriat féminin et à endiguer l'exode des femmes des régions à faible population, offrant peu de perspectives d'emploi. Organisme En 1993, le Ministère suédois des Affaires régionales a chargé NUTEK, organisme public central compétent en matière de politique industrielle, de mettre sur pied un projet prévoyant des conseillers d’entreprises spécifiques pour les femmes. Pendant 38 les trois premières années, la priorité a été donnée au développement régional de la partie septentrionale de la Suède. Il s'agissait d'inciter 62 municipalités à employer un conseiller d’entreprises pour les femmes et à assurer un co-financement. Des études avaient en effet montré que les femmes entrepreneurs n'étaient pas disposées à s'adresser aux conseillers traditionnels ou à contacter des banquiers, leur expérience leur ayant appris qu’elles n'étaient pas prises au sérieux par eux. NUTEK a organisé des conférences et des cours de formation réguliers pour les conseillers d’entreprises et a créé un réseau électronique en vue de l'échange d'expériences et d'informations. Depuis 1997, des conseillers d’entreprises pour les femmes sont également en place dans certaines parties du Sud de la Suède. Contenu Le programme « Conseillers d’entreprises pour les femmes » a débuté ses activités par la recherche de femmes propriétaires d'entreprises dans les régions à faible population du Nord de la Suède. Il a ensuite proposé des services d'assistance, de formation, d'information et de conseil à travers un réseau de conseillers (principe du guichet unique) afin d'aider les femmes à créer et développer leur propre entreprise. Les conseillers organisaient des séminaires et des cours destinés à améliorer le niveau des compétences et des aptitudes, à favoriser la mise en réseau entre les femmes et à leur apprendre à faire face à leur propre situation (c'est-à-dire les aider à s'aider elles-mêmes). En outre, les conseillers s'efforçaient d'influencer positivement l'attitude générale envers l'entrepreneuriat féminin et de donner une image plus professionnelle des femmes entrepreneurs. Le financement public du projet a pris fin en 2001. Certains des conseillers sont toutefois désormais employés au sein du système normal ou ont démarré de nouveaux projets. Par ailleurs, leurs méthodes de travail ont été reprises dans deux « Manuels pour conseillers d’entreprises », pour assurer la diffusion de leurs expériences et de leur façon de travailler. Performances Le principal résultat du projet est que les conseillers commerciaux pour les femmes ont réussi à faire prendre largement conscience aux municipalités de l'existence de femmes entrepreneurs. De plus, les compétences et aptitudes des femmes entrepreneurs ainsi que des conseillers commerciaux eux-mêmes se sont accrues. Les conseillers ont acquis un savoir-faire et un statut, en démarrant de nouveaux projets, en œuvrant au sein du système normal et en diffusant leurs expériences et leurs méthodes de travail. Ils contribuent encore à la réalisation de leur objectif à long terme qui est de changer les attitudes et modes d'organisation existants que les femmes considèrent être des entraves à l'entrepreneuriat. On estime à plus de 1.000 les entreprises que les conseillers d’entreprises ont contribué à créer au cours des trois premières années du projet. 39 Coordonnées de la personne de contact: NUTEK Mme Kerstin Wennberg Liljeholmsvägen 32 SE - 117 86 Stockholm Tél.: + 46/8/6819100 Télécopie: + 46/8/196826 Courriel: [email protected] Internet: www.nutek.se Plateformes électroniques « COURS EN LIGNE POUR LES CREATRICES D’ENTREPRISES » (Allemagne) Thème Le programme allemand « Cours en ligne pour les créatrices d'entreprises » (« Online Kurs zur Existenzgründung von Frauen ») accorde une attention particulière aux défis, difficultés et avantages de la création d'entreprises par des femmes, en particulier par celles qui ont obtenu un diplôme dans une université ou dans une école technique supérieure. Organisme Le programme « Cours en Ligne pour créatrices d'entreprises » contribue à accroître le nombre d'entreprises dirigées par des femmes en proposant par Internet un cours qui donne les informations et conseils indispensables pour la préparation, la réalisation et le renforcement de projets de création d'entreprises. « Cours en Ligne » a été mis en oeuvre par la Fachhochschule Karlsruhe (école technique supérieure de Karlsruhe) en 1999 et a été créé par des étudiants avec l’aide des professeurs de l'école, des consultants et des juristes. Cours en ligne est le premier en son genre en Allemagne et constitue un projet modèle combinant informations pratiques mises à jour et nouvelles technologies de l'information et de la communication. Le cours bénéficie du financement du programme EXIST du ministère fédéral de l'éducation et de la recherche et de KEIM, l'initiative en faveur de la création d’entreprises de Karlsruhe. Contenu « Cours en Ligne » donne un aperçu complet et synthétique de tous les aspects importants de la création d'entreprises par des femmes. Il est accessible en ligne, sur CD-ROM ou peut être téléchargé. Il guide l'utilisateur, étape par étape, à travers toutes les phases du lancement d'une entreprise. Le cours de base se compose de quatre modules (orientation, élaboration de concepts, réalisation et consolidation), chacun comprenant une introduction, 8 à 12 chapitres, une liste de points à contrôler 40 pour un apprentissage interactif, des astuces, des littératures recommandées, une indication des points de contact pour obtenir davantage d'informations, des liens utiles, etc. Chaque chapitre s'achève par quelques exercices qui permettent aux dirigeantes d'entreprises de confronter les connaissances acquises à la pratique en les appliquant à leurs propres projets de création d'entreprises. Si les utilisateurs rencontrent des difficultés pour faire les exercices, ils peuvent envoyer un courrier électronique aux concepteurs du projet et sont immédiatement aidés. Pour répondre à la demande d’utilisateurs souhaitant des informations complémentaires, trois nouveaux modules ont été ajoutés. Ils présentent certains aspects du cours de base de façon plus détaillée (en particulier pour ce qui concerne les questions juridiques, la comptabilité et le marketing). En général, l'information fournie dans ce cours est mise à jour une fois par an pour tenir compte des changements intervenus dans les différents domaines. Les mécanismes les plus efficaces pour garantir la qualité du programme sont les retours d'information obtenus auprès des utilisateurs et l'expérience acquise par les services de consultance donnés quotidiennement aux créatrices d'entreprises. Ce type de contribution sert de base à la conception de « Cours en Ligne » de manière à répondre aux problèmes pratiques qui se posent au cours de la phase de lancement d'une entreprise. Performances Environ 8 000 personnes ont suivi le « Cours en Ligne pour créatrices d'entreprises » en 2000. Leur nombre atteignait près de 9 300 en 2001 et en juin 2002, plus de 6 000 (candidates) créatrices d'entreprises ont déjà utilisé cette formation. Le CD-ROM est disponible depuis 2001. 860 CD-ROM ont été envoyés à des (candidates) créatrices d'entreprises ainsi qu'à des prestataires de services de soutien au cours de la période s'achevant en juin 2002. 87 % des CD-ROM ont été commandés par des femmes. Un lien vers le Cours en Ligne est disponible sur environ 300 sites relatifs à la création d'entreprises et aux femmes. Ce cours en ligne a également suscité un intérêt considérable auprès des médias allemands, un nombre important d’entre eux l’ayant déjà présenté. Coordonnées de la personne de contact: Fachhochschule Karlsruhe Mme Eva Schulz Moltkestrasse 30 D - 76133 Karlsruhe Tél.: + 49/721/9252363 Télécopie: + 49/721/9252361 Courriel: [email protected] Internet: www.gruenderinnen.de 41 « LES FEMMES DANS LA MISE EN RESEAU » (Royaume Uni) Thème « Les femmes dans la mise en réseau » (« Women into the Network » - WIN) est une initiative de mise en réseau du nord-est de l'Angleterre qui propose des informations et un soutien facile, accessible et adapté par l'intermédiaire d'un portail bien établi et personnalisé sur Internet, qui constitue le coeur du réseau et remplit ses fonctions essentielles de communication. Organisme « Women into the network » chapeaute la mise en réseau de femmes dans un système de soutien existant. Cette initiative fait partie d'un vaste « Système d'Entrepreneuriat Féminin Accéléré » qui compte 10 partenaires dans l'ensemble du Royaume-Uni et 6 dans d'autres pays d'Europe, avec pour objectif de développer dans une plus large mesure des projets soutenant des entreprises dirigées par des femmes. WIN est financé par le Fonds européen de développement régional et par des investisseurs locaux, tant public que privé. Cette initiative a été mise au point par la Fondation pour le développement des PME, créée par l'Université de Durham en août 1999. Elle se base sur les travaux que le Centre des petites entreprises de l'école de commerce de l'université de Durham a entrepris depuis sa création en 1971. La Fondation pour le développement des PME travaille avec des PME et les principales parties prenantes pour aider au développement d'une économie et d'une société de l'esprit d'entreprise. Contenu WIN a principalement un rôle « d'indicateur », en ce sens qu'elle aiguille les femmes vers les points d'information et d'assistance appropriés. Cette initiative gère un certain nombre d'activités appartenant aux quatre grands domaines suivants: communication et publication, recherche, manifestations, formation et développement. Ensemble, ces quatre grands domaines essentiels créent un tout intégré qui permet à ses membres de choisir et de participer aux domaines de mise en réseau qui leur conviennent à tout moment. Le répertoire en ligne constitue le point de contact du service WIN, en orientant les visiteurs vers les compétences que possèdent ses membres et les services qu’ils rendent. À partir de ce répertoire, les visiteurs du nord-est de l'Angleterre et d'autres régions peuvent facilement trouver les coordonnées des membres et se connecter directement à leurs sites sur le Web. Un objectif important de WIN est de faciliter une bonne communication dans l'ensemble du réseau. Un certain nombre de moyens de diffusion permet d’atteindre ce but. Le service en ligne disponible sur Internet donne un aperçu de l'ensemble du réseau et de ses activités. Un bulletin trimestriel fait circuler des nouvelles du réseau et des dates à noter dans les agendas mais fait aussi part de réalisations récentes et des possibilités qui s'offrent. Des magazines électroniques et un forum de discussion en ligne permettent aux participants de partager des idées et de résoudre des problèmes. 42 « Women into the network » fait l'objet d'une évaluation poussée sur la base du retour d'information et d'enquêtes après chaque manifestation et sur une base trimestrielle pour garantir la grande qualité de l'aide fournie. Performances WIN réunit différentes sources de financement. Elle a généré un large éventail d'idées novatrices pour aider à la création d'entreprises par des femmes et propose des voies bien balisées pour obtenir une information adéquate. On constate également que WIN est à la base d’une augmentation dans les créations de nouvelles entreprises, avec à la clef la création d'emplois dans des entreprises appartenant à des femmes. Le retour d'information des utilisatrices de cette initiative montre que 174 emplois ont été créés avec l'aide de WIN depuis 1997. Les possibilités de mise en réseau ont induit une augmentation des ventes grâce à de nouveaux contacts. Coordonnées de la personne de contact: The Foundation for SME Development University of Durham Mme Dinah Bennett Mill Hill Lane GB - DH1 3LB Durham Tél.: + 44/191/3747157 Télécopie: + 44/191/3741227 Courriel: [email protected] Internet: www.networkingwomen.co.uk Manifestations « CREER DE LA RICHESSE GRÂCE A LA VITALITE DES FEMMES » (Islande) Thème Le projet islandaise « Créer de la richesse grâce à la vitalité des femmes » (« Audur i Krafti Kvenna ») a pour but de mieux utiliser les ressources intrinsèques des femmes en augmentant leur participation à la création d'entreprises et ainsi de promouvoir la croissance économique en Islande. On estime qu'en 1998, la proportion d'entreprises appartenant à des femmes était de l'ordre de 13 à 18 %. Organisme L'université de Reykjavik est responsable de la gestion du projet AUDUR qui reçoit un large soutien et un financement important du Fonds de soutien aux nouvelles Entreprises (géré par le ministère du commerce) et de trois entreprises privées. La majorité des activités menées dans le cadre de ce programme, et en particulier les cours, se déroule à l'université de Reykjavik. 43 Contenu AUDUR est un prénom féminin islandais qui, dans cette langue, signifie « richesse ». Le programme existe à l’initiative d’institutions et d’entreprises et tend à proposer aux femmes divers cours, activités éducatives et manifestations. AUDUR recouvre plusieurs projets et manifestations qui sont décrits ci-dessous. La principale mission du projet « AUDUR Entrepreneurs » est d'aider les femmes qui sont déjà à la tête d'entreprises ou qui envisagent de devenir chef d'entreprise. Chaque année, il est proposé à ces femmes deux cours d'une durée de 110 heures chacun, étalés sur 2 à 4 mois. Pour faciliter la participation aux cours des femmes qui travaillent à plein temps, les cours ont lieu le soir. Les matières couvertes par les cours comprennent la préparation d'un plan d'entreprise, la commercialisation, les finances, la gestion, les technologies de l'information, les questions juridiques et la gestion du stress. Les participantes s'engagent à contribuer à la création de nouvelles possibilités d'emploi en Islande. Les «Prix AUDUR » récompensent des femmes qui ont apporté une contribution particulière à l'économie islandaise. Le Comité de projet AUDUR décerne chaque année des prix à trois dirigeantes d'entreprises. La remise des prix a lieu dans le cadre d'une conférence qui encourage les femmes à créer de nouvelles possibilités en Islande. La manifestation la plus intéressante a pour nom « AUDUR Futur ». Elle a lieu une fois par an et consiste en un concours de rédaction (« L'entreprise dont je rêve ») pour des adolescentes âgées de 13 à 16 ans. Les auteurs des 25 meilleures rédactions sont invités à assister à un atelier de trois jours pour développer leur assurance, leur connaissance des concepts économiques, la gestion des entreprises et leurs compétences en matière de constitution de réseau. Les résultats de cet atelier sont immédiats, les jeunes filles maniant le jargon des affaires, faisant preuve d'assurance et réalisant leur aptitude à participer à la vie économique. Les autres manifestations d'AUDUR sont « La journée de travail des filles », « Leadership AUDUR » et « AUDUR Finance ». L'initiative « La journée de travail des filles » a été lancée pour la première fois aux États-Unis en 1993 et cette idée s'est répandue en Europe au cours de ces dernières années (en Allemagne depuis l’an 2000). Elle reconnaît l'importance de familiariser les jeunes filles avec les possibilités d'emploi existantes. « Leadership AUDUR » est un atelier de trois jours destiné à des dirigeantes d'entreprises et « AUDUR Finance » est un séminaire de 16 heures ayant pour but de renforcer les connaissances des femmes en matière de finances personnelles. Performances AUDUR a reçu un très bon accueil auprès des femmes. Les manifestations organisées ont connu une grande affluence. Dans la plupart des cas, il a fallu refuser de nombreuses demandes d’inscription de femmes à des cours, ceux-ci affichant complets en très peu de temps. À l'automne 2002, 180 femmes avaient obtenu un diplôme dans le cadre du projet « AUDUR Entrepreneurs » et de nombreuses nouvelles entreprises ont déjà commencé à fonctionner, notamment dans les domaines des services, du commerce de détail, de conseil, des technologies de l'information, de la conception multimédia, des services d'architecture polyvalents, de centre de 44 l'enfance, de restaurants, de conception graphique et de mise au point de programmes de télévision. Au cours des deux dernières années, les « Prix AUDUR » ont été décernés à six femmes ayant créé des entreprises très intéressantes et florissantes. La manifestation « La journée de travail des filles » a été bien accueillie en Islande par de milliers de jeunes filles, de nombreux adultes et de centaines d'entreprises. Plus de 800 femmes ont suivi le cours de « Finance AUDUR », 66 cadres ont participé à « Leadership AUDUR » et 70 jeunes filles ont participé à « AUDUR Futur ». Une étude mesurant les résultats de ces projets est en cours. Coordonnées de la personne de contact: Reykjavik University Mme Thorbjörg Vigfúsdottir Ofanleiti 2, IS - 103 Reykjavik Tél.: + 354/510/6252 Télécopie: + 354/510/6201 Courriel: [email protected]; [email protected] Internet: www.audur.is 45 ANNEXE 2: MEMBRES DU GROUPE D’EXPERTS Le projet Best a été réalisé en coopération avec les membres du réseau WES et d’autres experts désignés par les États membres. AUTRICHE Mme Elisabeth Geisseder Wirtschaftskammer Österreich Wiedner Hauptstrasse 63 1045 Vienne Autriche Tél: + 43 1 50 105 30 18 Fax: + 43 1 50 105 295 Courriel: [email protected] Belgique Mme Caroline Meyers Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Gasthuisstraat 31 (9°) 1000 Brussel Belgique Tél: + 32 2 546 22 34 Fax: + 32 2 546 22 40 Courriel: [email protected] Mme Francoise Goffinet Direction de l’Égalité Ministère de l’Emploi et du Travail 51 Rue Belliard 1040 Bruxelles Belgique Tél: + 32 2 233 41 95 Fax : + 32 2 233 41 27 Courriel: [email protected] DANEMARK M. Ib Kjöller Agence danoise pour le Commerce et l’Industrie Dahlerups Pakhus Langelinie allé 17 2100 Copenhague Ø Danemark Tél: + 45 35 46 60 00 (ligne directe) Fax: + 45 35 46 60 01 Courriel: [email protected] Espagne Mme Pilar Vázquez Amedo Ministerio de Economía Dirección General de Política de la PYME Subdirección General de Coordinación y Cooperación externa de las PYME C/ María de Molina, 50 (2°, 2.71) 28006 Madrid Espagne Tél: + 34 91 545 09 17 Fax: + 34 91 545 09 40 Courriel: [email protected] Site Internet: www.ipyme.org Mme Rocío de la Hoz Instituto de la Mujer Ministerio de Trabajo y Asuntos Sociales C/ Condesa Venadito, 34 28027 Madrid Espagne Tél: + 3491 363 80 28 Fax: + 34 91 363 80 73 Standard: + 34 91 363 80 00 Courriel: [email protected] Site Internet: www.mtas.es/mujer 46 FINLANDE Mme Tuulikki Laine-Kangas Projektipäällikkö KTM/Etelä-Pohjanmaan TE-keskus Huhtalantie 2 60220 Seinäjoki Finlande Tél: + 358 (0) 6 416 3612 Fax + 358 (0) 6 416 3616 Courriel: [email protected] Site Internet: www.ktm.fi www.te-keskus.fi France Mme Valérie Suchod Service des Droits des Femmes 31, Rue Le Peletier 750 09 PARIS France Tél: + 33 147 70 41 58 Fax: + 33 142 46 99 69 Courriel: [email protected] ALLEMAGNE Mme Eveline von Gässler Bundesministerium für Bildung und Forschung Heinemannstraße 2 53175 Bonn Allemagne Courriel: [email protected]. Mme Karin Kristina Wicke, M.A. Stv. Leiterin des Referates "Frauen in Bildung und Forschung" Bmb+f Ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche Heinemannstrasse 2 53175 Bonn Allemagne Tél: + 49 228 57 25 55 Fax: + 49 228 57 29 01 Courriel: [email protected] Site Internet: www.bmbf.de www.cews.uni-bonn.de www.kompetenzz.de GRÈCE Mme Efi Bekou Secrétariat général pour l’égalité Ministère de l’Intérieur, de la Fonction publique et de la Décentralisation Dragatsaniou 8 street, Place Klathmonos Athènes 10559 Grèce Tél: + 30 1 331 53 45-46 Fax + 30 1 324 94 95 Courriel: [email protected] 47 Mme Aspasia Maruga Secrétariat général pour l’Égalité Ministère de l’Intérieur, de la Fonction publique et de la Décentralisation Dragatsaniou 8 street, Place Klathmonos Athènes 10559 Grèce Tél: + 30 33 15 345-346 Fax + 30 32 49 60 36 Courriel: [email protected] [email protected] PAYS-BAS Mme Aukje Visser Ministère néerlandais des Affaires économiques (C/312) P.O. box 20 101 2500 EC Den Haag Pays-Bas Tél: + 31 70 379 7325 Fax: + 31 70 379.75.27 Courriel: [email protected] Site Internet: www.ez.nl ISLANDE Mme Kristin Karlsdottir Ministère de l’Industrie et du Commerce Arnarhvall 150 Reykjavik Islande Tél : + 354 545 8500 Fax : + 354 562 1289 Courriel : [email protected] Site Internet: www.ivr.is Irlande Mme Rosemary Sexton Enterprise Ireland Glasnevin Dublin 9 Irlande Tél : + 35 3 1 808 25 74 Fax: + 35 3 1 808 26 62 Courriel: [email protected] Site Internet: www.enterprise-ireland.com Italie Mme Adriana Mauro Ministère des Activités productives D.G.C.I.I.- Div II Via del Giorgione 2b 00 147 Rome Italie Tél: + 39 06 54 92 77 67 Fax: + 39 06 54 92 77 31 Courriel: [email protected] Site Internet: www.minindustria.it Mme Teresa Capece Galeota Institut pour la promotion industrielle Viale Pilsudki 124 00 197 Rome Italie Tél: + 39 06 80 97 22 72 Fax: + 39 06 80 97 23 36 Courriel: [email protected] Site Internet: www.ipi.it NORVÈGE Mme Elin Heio Kobro Ministère du Commerce et de l’Industrie Einar Gerhardsens plass 1 P.O Box 8014 Dep 0030 Oslo Norvège Tél: + 47 22 24 63 08 Fax: + 47 22 24 27 77 Courriel: [email protected] Mme Aud Rolseth Sanner SND Statens närings- och Distriktutvecklingsfond Box 448 Centrum 0104 Oslo Norvège Tél: + 47 2 200 26 61 Fax +47 22 42 77 39 Courriel: [email protected] 48 Site Internet: www.snd.no Portugal Mme Maria Josefina Leitão/ Mme Maria João Sêrro Comissão Para A Igualdade No Trabalho E No Emprego Av. da República, 44 -2º e 5º 1069-033 Lisbonne Portugal Tél: + 351 21 796 40 27 Fax: + 351 21 796 03 32 (21 780 12 03) Courriel: [email protected] Site Internet: www.cite.gov.pt SUÈDE Mme Marianne Karlberg NUTEK 117 86 Stockholm Suède Tél: + 46 8 681 96 61 Fax: + 46 8 681 94 45 Courriel: [email protected] Site Internet: www.nutek.se ROYAUME-UNI Mme Maria Kenyon Small and Medium size Enterprise Policy Directorate Level 2, St. Mary’s Home c/o DFEE Moorfoot Sheffield S1 4 PQ Royaume-Uni Tél: + 44 114 25 97 453 Fax: + 44 114 25 97 330 Courriel: [email protected] 49 Informations complémentaires sur la DG Entreprises D’autres informations utiles concernant le travail du Commissaire Erkki Liikanen et de la Direction générale Entreprises peuvent être consultées en version imprimée ou sur Internet. Commissaire Erkki Liikanen, chargé des entreprises et de la société de l’information: http://europa.eu.int/comm/commissioners/liikanen/index_fr.htm Site Internet de la DG Entreprises: http://europa.eu.int/comm/dgs/enterprise/index_fr.htm CORDIS (Service communautaire d’information sur la recherche et le développement): http://www.cordis.lu Programme de travail de la DG Entreprises: http://europa.eu.int/comm/dgs/enterprise/work_programme_fr.htm Publications de la DG Entreprises: http://europa.eu.int/comm/enterprise/library/index.htm Publications de la DG Entreprises Entreprise Europe est un bulletin d’information trimestriel gratuit, publié dans les onze langues officielles de l’Union européenne par la DG Entreprises. Il couvre l’ensemble des travaux menés par la DG Entreprises ; il annonce les nouvelles initiatives et fournit des informations pratiques : http://europa.eu.int/comm/enterprise/library/enterprise-europe/index.htm CORDIS focus est publié deux fois par mois en anglais, en français, en allemand, en italien et en espagnol. Il propose une vue d’ensemble des principales évolutions dans tous les domaines de la recherche et de l’innovation dans l’Union européenne: évolution de la politique générale, mise en œuvre des programmes, appels d’offres et résultats, manifestations, législation, etc. : http://www.cordis.lu/focus/en/src/focus.htm Innovation & Transfert technologique est publié six fois par an en anglais, français, allemand, italien et espagnol par le programme Innovation de la Commission européenne. Ce programme promeut l’innovation et encourage la participation des PME au cinquième programme cadre de recherche. L’accent est mis sur les actualités liées à ces objectifs et sur l’étude approfondie de « cas d’étude » couronnés de succès : http://www.cordis.lu/itt/itt-fr/home.html Euroabstracts est publié six fois par an en anglais par le programme Innovation et PME, qui fait partie du cinquième programme cadre de recherche de la Commission européenne. Le programme Innovation et PME favorise l’innovation et encourage la participation des petites et moyennes entreprises au programme cadre. http://www.cordis.lu/euroabstracts/en/home.html Bulletin d’information – Livre de bord européen sur l’innovation. Le projet Livre de bord développe des outils pragmatiques à l’intention des décideurs européens en matière de politique de l’innovation. Il regroupe et analyse les informations relatives aux politiques de l’innovation adoptées aux niveaux national et communautaire Ces informations sont régulièrement mises à jour. Le bulletin d’information est publié trimestriellement en anglais, en français et en allemand. Sauf indication contraire, toutes les publications sont éditées par l’Office des Publications à Luxembourg. Contact: Commission européenne, DG Entreprises, Unité Information et Communication, Centre de Documentation, B-1049 Bruxelles, Belgique Fax (32-2) 296 99 30 http://europa.eu.int/comm/enterprise/informa/index.cfm Les publications payantes sont distribuées par l’Office des publications officielles des Communautés européennes au travers d’un réseau d’agents de vente dont la liste peut être consultée à l’adresse suivante: http://eur-op.eu.int/index.htm 51 Documents relatifs à l’ Enterprise 16 The development of analytical tools for assessing market dynamics in the knowledge-based economy. 2004. 140 pp. (EN). Cat. No NB-AE-04-016-EN-C 15 The internal market and the relevant geographical market. 2004. 90 pp. (EN). Cat. No NB-AE-04-015-EN-C 14 Entrepreneurship – A survey of the literature. 2003. 44 pp. (EN). Cat. No NB-AE-03-014-EN-C 13 B2B internet trading platforms: Opportunities and barriers for SMEs – A first assessment. 2003. 44 pp. (EN). Cat. No NB-AE-03013-EN-C 12 Industrial policy in the economic literature: Recent theoretical developments and implications for EU policy. 2003. 30 pp. (EN). Cat. No NB-AE-03-012-EN-C 11 For the customer’s sake: the competitive effects of efficiencies in European merger control. 2002. 88 pp. (EN). Cat. No NB-AE02-011-EN-C 10 Business management factors and performance across countries. 2002. 54 pp. (EN). Cat. No NB-AE-02-010-EN-C 9 Business impact assessment pilot project. Final report – Lessons learned and the way forward. 2002. 40pp. (EN). Cat. No NBAE-02-009-EN-C 8 Technology policy in the telecommunication sector – Market responses and economic impacts. 2002. 46 pp. (EN). Cat. No NB-AE-02-008-EN-C 7 Innovation and competitiveness in European biotechnology. 2002. 112 pp. (EN). Cat. No NB-40-01-690-EN-C 6 Assessment criteria for distinguishing between competitive and dominant oligolopies in merger control. 2001. 164 pp. (EN). Cat. No NB-40-01-608-EN-C 5 Innovation, technology and risk capital. 2001. 48 pp. (EN). Cat. No NB-40-01-339-EN-C 4 Europe’s position in quality competition. 2001. 66 pp. (EN). Cat. No NB-38-01-964-EN-C 3 External services, structural change and industrial performance. 2001. 36 pp. (EN). Cat. No NB-38-01-956-EN-C 2 The textile and clothing industry in the EU – A survey. 2001. 68 pp. (EN). Cat. No NB-38-01-770-EN-C 1 Global competitiveness in pharmaceuticals – A European perspective. 2001. 108 pp. (EN). Cat. No NB-37-01-162-EN-C Documents relatifs à l Innovation 33 Innobaromètre 2002. 2003. (DE, EN, FR). Cat. No NB-NA-17057-FR-C 30 PAXIS - Results and policy recommendations. 2003. (EN). Cat. No NB-NA-17056-EN-C 29 Innovation policy in Europe 2002: European Trend Chart on Innovation. 2002 (EN). Cat. No NB-NA-17053-EN-C 28 Innovation Tomorrow. 2002. (EN). Cat. No NB-NA-17-037-EN-C 24 The development and implementation of European entrepreneurship training curriculums. 2002. (EN). 259 pp. Cat. No NB-NA-17-047-EN-C 22 Innobarometer 2001 – flash Eurobarometer 100. 2002. (EN). Cat. No NB-NA-17-045-EN-C 21 University spin-outs in Europe – Overview and good practice. 2002. (EN). Cat. No NB-NA-17-046-EN-C 52 20 Assessment of the Community regional innovation and technology strategies. 2002. (EN). Cat. No NB-NA-17-028-EN-C 19 Corporation tax and Innovation. 2002. (EN). Cat. No NB-NA-17-035-EN-C 18 Innovation and enterprise creation: statistics and indicators. 2001. 300 pp. (EN). Cat. No NB-NA-17-038-EN-C 17 Politique de l’innovation en Europe 2001: livre de bord européen sur l’innovation. 2001. 52 pp. (DE, EN, FR). Cat. No NB-NA-17-044-FR-C 16 Innovation policy issues in six candidate countries: the challenges. 2001. 190 pp. (EN). Cat. No NB-NA-17-036-EN-C 15 Guarantee mechanisms for financing innovative technology. 2001. (EN). € 20 Cat. No NB-NA-17-041-EN-C 14 Interim assessment of the I-TEC pilot project. 2001. (EN). Cat. No NB-NA-17-033-EN-C 13 Training needs of investment analysts. 2001. 48 pp. (EN). Cat. No NB-NA-17-031-EN-C 12 Informal investors and high-tech entrepreneurship. 2001. 91 pp. (EN). Cat. No NB-NA-17-030-EN-C 11 Building an innovative economy in Europe. 2001. 67 pp. (EN). € 11.50. Cat. No NB-NA-17-043-EN-C Observatoire des PME européennes 2003 1 Le développement des compétences dans les PME. 2003. 64 pp. (DE, EN, FR). Cat No. NB-AM-03-011-FR-C 2 L’accès au financement pour les PME. 2004. 54 pp. (DE, EN, FR). Cat. No NB-AM-03-0121-FR-C Observatoire des PME européennes 2002, volumes 1-8. (DE, EN, FR). Cat No NB-14-01-001-008-**-C Gros plan sur les PME – Principaux résultats de l’Observatoire des PME 2002: rapport de synthèse, 2003, 20 pp. (toutes les langues officielles de l’UE). Cat. No NB-49-02-579-**-C Concurrence et Benchmarking European competitiveness report 2003. 2003. 190 pp. (EN). € 35. Cat. No NB-AK-03-001-EN-C Étalonnage de la politique des entreprises: résultats du tableau de bord 2003 2003. 100 pp. (DE, EN, FR). Cat. No NB-55-03-310-EN-C Good practice in licensing processes in the European Union, Benchmarking papers No. 6, 2002. 2002. 18 pp. (EN). € 7. Cat. No NB-45-02-103-EN-C Good practice in industry-science relations, Benchmarking papers No. 5, 2002. 2002. 46 pp. (EN). € 7.50. Cat. No NB-43-02-939-EN-C Rapports Best 2 Promotion de l’entrepreneuriat féminin, n° 2, 2004. (FR). Cat. No NB-AL-04-001-FR-C 1 Étalonnage des performances des investisseurs privés (business angels), n° 1, 2003. 52 pp. (EN, FR, DE). Cat. No NB-AL-02001-**-C Rapports, études, etc. LeaderSHIP 2015 – Définir l’avenir de l’industrie européenne de la construction et de la réparation navales, 2003. Bruxelles, Commission européenne, 40 pp. (EN). Star 21 – Analyse stratégique de l’aérospatiale pour le 21ème siècle, 2002. Bruxelles, Commission européenne, 40 pp. (EN). Perception des industries de la filière du bois: une étude qualitative, 2002. (EN, FR, DE). Cat. No NB-45-02-507-**-C 53 The European e-Business Report - A portrait of e-business in 15 sectors of the EU economy. 2003. (EN). NB-51-03-269-EN-C. Guides pour les Entreprises Credit insurance for European SMEs. A guide to assessing the need to manage liquidity risk. 2003. Brussels, Enterprise DG. 34 pp. (EN). Methods of referencing standards in legislation with an emphasis on European legislation. 2002. Brussels, Enterprise DG. 16 pp. (EN). Entrepreneuriat responsable – Exemples de bonnes pratiques, 2003. 53 pp (toutes les langues officielles de l’UE). Cat. No NB-52-03-037-FR-C Aider les entreprises en phase de transmission – Un guide de bonnes pratiques des mesures de soutien à la transmission de propriété des entreprises, 2002. 44 pp. (toutes les langues officielles de l’UE). Cat. No NB-47-02-979-**-C Aider les entreprises en phase de croissance - Un guide de bonnes pratiques pour les organismes de soutien aux entreprises. 2002. 53 pp. (toutes les langues officielles de l’UE). Cat. No NB-39-01-934-**-C Aider les entreprises à surmonter leurs difficultés financières – Guide de bonnes pratiques et de principes, 2002. 41 pp. (toutes les langues officielles de l’UE). Cat. No NB-39-01-926-**-C Aider les entreprises en phase de démarrage – Un guide de bonnes pratiques pour les organismes de soutien aux entreprises, 2000. 36 pp. (toutes les langues officielles de l’UE). Cat. No CT-25-99-980-**-C The acquis of the European Union under the management of Enterprise DG List of measures (the "pink book") - 31 December 2001. 2002, Brussels, European Commission, Enterprise DG, 136 pp. (EN). Recreational craft directive and comments to the directive combined. A guide to the application of Directive 94/25/EC of 16 June 1994. 2001. 104 pp. (EN). Cat. No NB-19-98-334-EN-C Lignes directrices ATEX (première édition) – Lignes directrices sur l’application de la directive 94/9/CE du Conseil du 23 mars 1994 concernant le rapprochement des législations des États membres pour les appareils et les systèmes de protection destinés à être utilisés en atmosphères explosives, 2001. 118 pp. (DE, FR, EN). Cat. No NB-33-00-582-**-C Guide relatif à la mise en application des directives élaborées sur la base des dispositions de la nouvelle approche et de l’approche globale, 2000. 112 pp. (DE, FR, EN). Cat. No CO-22-99-014-**-C Disponible dans toutes les langues sur : http://europa.eu.int/comm/enterprise/newapproach/legislation/guide/legislation.htm Electrical and mechanical engineering directory, 2000 edition. 133 pp. (EN). Cat. No CO-24-99-275-EN-C Useful facts in relation to the personal protective equipment (PPE) Directive 89/686/EEC. 2000. 145 pp. (EN). Cat. No CO-21-99-020-EN-C Machinery: useful facts in relation to Directive 98/37/EC. 1999. 266 pp. (EN). Cat. No CO-20-99-866-EN-C Pharmaceuticals in the European Union. 2000. 36 pp. (EN). Cat. No NB-30-00-059-EN-C Cosmetlex: The rules governing cosmetic products in the European Union. 2000, 3 vol. (EN). vol. 1: Cosmetics legislation, 74 pp., € 14.50; vol. 2: Methods of analysis, 187 pp. € 31; vol. 3: Guidelines, 84 pp., € 16. Eudralex: La réglementation des médicaments dans l’Union européenne, 1998-, (DE, EN, ES, FR, IT), payant. Médicaments à usage humain, vols 1, 2a, 2b, 3. Médicaments à usage humain et médicaments vétérinaires, vol 4. Médicaments vétérinaires, vols 5, 6a, 6b, 7a, 7b (8 et 9 à paraître). Version en ligne: pharmacos.eudra.org/F2/eudralex/index.htm 54