Il est - Arkult

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Il est - Arkult
[Homeland]
Il
est
terroriste", il est
anti-terroriste"?!
"pas
"pas
Ambiance? Agents secrets, marines, Washington D.C, dossiers
confidentiels et guerre en Irak.
Contexte? Amérique colosse au pied d’argile.
Terrorisme? Talon d’Achille.
Roux? Héros.
Bipolaire? Héroïne.
Homeland est une adaptation d’une série israélienne nommée
Hatufim, créée par Gideon Raff. Dans ses épisodes d’une heure
environ, elle réunit un casting intéressant pour des
personnages complexes et un suspens digne des meilleurs
thrillers. L’intrigue s’enracine dans une Amérique
déstabilisée sur son sol par le 11 septembre et dans son
estime par la piteuse guerre en Irak. La série produite par
Showtime en 2011 est réalisée par des experts du genre Howard
Gordon (24heure chrono) et Alex Gansa (Entourage).
Ce billet parle de la Saison Une et ne recèle aucune
« spoiler » qui puisse gâcher votre plaisir.
« Syndrome de Stockholm » ou paranoïa?
Une des dynamiques fortes de la série est le duo Carrie
Mathison (interprétée par Claire Danes) – Nicholas Brody
(incarné par Damian Lewis).
L’acteur britannique, Damian Lewis, interprète avec beaucoup
de suavité et de mystère, le marine, ex-otage, de retour dans
sa mère patrie. Un rôle psychologique et explosif très fort.
De plus, « il est pas joli mais il n’ est pas moche non plus »
(1), ce qui ne gâche rien!
L’actrice américaine qui s’était illustrée dans Romeo+Juliette
avec Di Caprio, Claire Danes, est l’agent de la CIA.
Entre les personnages « testostéronés » Jason Bourne (3) et
Jack Bauer(4), elle a, à n’en point douter, une place de
choix. Plus féminine, mais aussi plus névrosée, elle n’en
demeure pas moins séduisante.
Brody éveille les soupçons de Carrie Mathison, agent de la CIA
: elle se lance alors dans une enquête tumultueuse à la limite
de la légalité et de l’obsession. « Elle est pas d’accord,
elle est passionnée » (1).
Il est terroriste ou il est anti-terroriste?
Le héros (roux donc), n’est certainement pas de la région
PACA. Nicholas Brody n’est pas en cloque et là s’arrêtera mon
parallèle avec Léa, le personnage de la chanson de Louise
Attaque (1).
Libéré miraculeusement après 8ans aux mains d’Al Quaida, il
est secret. Il est brisé. Il est perturbé. Il retrouve une
famille et un monde qui a bien changé.
Ce rôle lui a valu en 2012 un Emmy Award du meilleur acteur
dans une série télévisée dramatique et il avait d’ailleurs
déjà été remarqué dans le rôle d’un soldat dans « Frères
d’armes »(2) et la série « Life » (3) où il jouait le rôle
d’un policier traqué.
Elle est givrée ou clairvoyante?
L’héroïne (bipolaire donc) a elle aussi connue l’Irak et n’en
est pas revenue indemne. Monomaniaque et shootée à
l’adrénaline, c’est une femme de terrain plutôt qu’une experte
en bureautique. Son interprétation athlétique de Carrie
Mathison lui a rapportée un Primetime Emmy Award de la
meilleure actrice dans une série télévisée dramatique en 2012.
(Finallement) Quoi d’inédit dans cette série?
Le retour du pragmatique Mandy Patinkin, pilier de longues
années de la série centrée sur les « sérials killers » Esprit
Criminel (5) dans le rôle du mentor de Carrie Mathison, Saul
Berenson.
Un suspens dont on avait perdu l’habitude et un soudain regain
d’intérêt pour les histoires de terroristes…
Mais, parce que Carrie et Nicholas sont finalement des petites
mains, la fin de la saison introductrice ouvre un sur une
théorie du complot et fini du coup, un peu en « eau de
boudin » en cassant totalement le rythme (excellent) instauré
au fil des 12 épisodes.
On attend de voir ce que réserve aux spectateurs la seconde
saison (déjà disponible).
Réalisateurs : Howard Gordon et Alex Gansa
Diffusion US : Showtime
Diffusion française : Canal +
Casting:
Carrie Mathison (Claire Danes), Nicholas Brody (Damian Lewis),
Jessica Brody (Morena Baccarin), David Estes (David Harewood),
Mike McClone (Diego Klattenhoff), Chris Brody (Jackson Pace),
Dana Brody (Morgan Saylor), Saul Berenson (Mandy Patinkin).
(1) Chanson « Léa » du groupe Louise Attaque.
(2) Frères d’Armes (Band of Brothers en version originale) est
une mini-série américano-britannique, en dix épisodes
d’environ une heure chacun, créée par Tom Hanks et Steven
Spielberg diffusée sur HBO.
(3) Life, série de Rand Ravich diffusée sur NBC ou Damian
Lewis jouait le rôle d’un policier incarcéré pour meurtre puis
blanchi.
(4) Jason Bourne est le héros de la trilogie de romans de
Robert Ludlum (poursuivie par Eric Van Lustbader) interprété
sur grand écran par Matt Damon.
(5) Jack Bauer est le personnage central de la série télévisée
« 24 heures chrono » créé par Joel Surnow et Robert Cochran
incarné par Kiefer Sutherland sur le petit écran.
(6) Esprit Criminel (Criminal Minds) est une série télévisée
américaine, créée par Jeff Davis et diffusée sur le réseau
CBS.
Breaking Bad - Une série ...
stupéfiante !
A l’annonce de son cancer, Walter White (Bryan Cranston), bon
père de famille américain, aurait pu décider d’attendre la
faucheuse les arpions en éventail ou bien de boxer les
métastases à grand coup de chimio. Tout ça est bien trop
ordinaire. Lui, Walter, décrète qu’il va mettre sa famille à
l’abri de toute disette future en thésaurisant, sans leur
dire, un beau pactole. Toujours est-il qu’avec un salaire de
prof de chimie de lycée, sans perspective d’évolutions aucune,
peu de risque d’engranger beaucoup de pépètes. Lorsqu’il
décide de capitaliser sur la seule chose dans laquelle il est
calé et qu’il aime, la chimie, alors là tout bascule. Walter
White se lance dans un métier à risque avec des gens peu
fréquentables, il devient « cuisiner ».
Mais il ne fait pas la tambouille dans un troquet. Il
assaisonne des matières dangereuses pour concocter un plat
unique : des méthamphétamines.
Petit effort de visualisation, prenez quelques instants pour
vous faire une image mentale d’un alpiniste audacieux
pendouillant à une falaise et ne tenant qu’à la force de son
petit doigt. Vous l’avez ? Ceci est un « cliffhanger ». Le
pendant dans une série est un épisode terminant sur un point
crucial de l’action, sans donner de dénouement. Votre héros
est donc ce grimpeur qui aurait dû avoir plus froid aux yeux,
et dont vous ne connaitrez le sort que dans l’épisode suivant.
Dans Breaking Bad, c’est la spirale infernale, on va de
cliffhanger en cliffhanger, on se ronge les ongles et on suit
chaque épisode sur le qui-vive, les yeux ronds comme des
goupilles.
Si vous connaissez déjà la série, lisez sans crainte, pas de
« spoilers » dans ce petit billet tout à la gloire de la série
de Vince Gilligan.
L’histoire :
Un homme cachant quelque chose à sa femme, ça peut être
l’objet d’un bon vaudeville. Mais un homme qui cache quelque
chose de notoirement illégal à sa femme, sa famille,
ses
amis, cela fait une excellente série dramatique. Un Satellite
Award, a d’ailleurs consacré Breaking Bad comme la Meilleure
série dramatique en 2010.
Walter
White (Bryan Cranston) fait le choix de cuisiner des
métamphétamines pour laisser
un magot coquet à sa femme
Skyler (Anna Gunn) et son fils handicapé (RJ Mitte).
« Mais que diable allait-il faire dans cette galère » * ?
Walter s’élance dans un guêpier dans lequel sa célérité sera
mise à mal et qui partira en cacahouète, à toute berzingue.
La principale source de rebondissements viendra, comme on
pouvait le pressentir, des partenaires qu’un tel gagne-pain
implique. Le hasard placera sur la route de Walter un de ses
anciens élèves : Jesse Pinkman (Aaron Paul). Cancre, rêvasseur
et médiocre apprenti chimiste, il est devenu petit trafiquant
et producteur de substances illicites. Pinkman a beau avoir
basculé du côté obscur il n’a pas l’envergure d’un Pablo
Escobar.
Dans ses activités péri-scolaires le Professeur White
s’adjoindra les services de ce Jesse Pinkman. Pinkman sera son
homme à tout faire et commis de cuisine dans la préparation de
cette fameuse drogue synthétique.
Les deux cuistos gagnent du terrain, petit à petit avec leurs
rondelettes cargaisons de préparation maison. Les épisodes
sont très bien ciselés, chacun d’eux fait avancer l’aventure
mais initie et clôture aussi des intrigues courtes. Les
épisodes sont oppressants et palpitants. Les coups de théâtres
pleuvent sans qu’on ait rien flairé, rien à voir donc avec
Master Chef.
Chaque épisode est construit d’une manière originale et
troublante. La recette est la suivante : les premiers instants
dévoilent de manière extrêmement stylisée et intrigante un
élément dans le futur (ou parfois dans le passé) de la série.
Il s’agit d’un point hyper focalisé et esthétique, et par
conséquent perturbant. Posé en ouverture d’épisode il résonne
comme un rébus mystérieux ou une mise en bouche corsée.
Cette pratique n’est pas sans rappeler le système du cliché
noir et blanc présentant un élément dans le futur, instauré
dans la série NCIS de Donald Paul Bellisario. Celle-ci avait
pourtant un but tout autre puisqu’il s’agissait de tenir le
téléspectateur en haleine alors que l’épisode était entrecoupé
de pages de pub, nombreuses aux Etats-Unis et Canada.
Mais revenons à nos deux gargotiers.
Dans Breaking Bad, le générique enfumé et psychédélicochimique instaure un rythme lent et pesant au son cadencé de
tambours et percussions. Les épisodes qui débutent à sa suite
se déroulent toujours sous un œil artistique. Les points de
vue sont ceux des deux acteurs principaux mais la caméra passe
aussi du côté, si étrange que cela puisse paraître, de leur
concoction. Les plans sont brillamment enchaînés et le panel
de personnages assure une dynamique décisive dans l’addiction
du spectateur.
Au cours de l’épisode, ou parfois dans un épisode suivant,
l’énigme introductive trouve son explication et nous laisse
volontiers les 4 fers en l’air.
Le ton :
Vince Gilligan reconnu mondialement pour avoir signé et
réalisé de nombreux épisodes de « X-Files : Aux Frontières du
réel », change ici radicalement de registre et ne conserve que
le suspens pour cette série dramatique diffusée par la chaine
américaine AMC. Le pitch est aussi simple qu’efficace, on
pourrait ainsi sous-titrer la série : Breaking Bad, Où quand
un père de famille modèle bascule dans le trafic de drogue.
La première saison est un apéritif savoureux. L’épisode
introductif est explosif, il laisse sur le carreau,
interloqué. La saison se résumerait ainsi : Si l’effet
papillon se définit par des petites causes qui engendrent de
grandes conséquence alors à grandes causes… d’autant plus
terribles répercussions. La mayonnaise prend bien mais c’est
une mise en bouche.
La saison deux se révèle être une entrée bien relevée.
Haletante avec une progressive montée en grade de la tension.
Les blancs montent en neige et divinement.
La troisième saison un plat de résistance costaud avec une
intrigue délicieusement carabinée. Un bon sac de nœuds et de
rebondissements.
La quatrième saison : le dessert bien sûr. Mais ça n’est
surement pas un petit dessert léger. Il s’agirait d’avantage
d’une pièce montée à plusieurs étages qui tiennent en
équilibre de façon très précaire… On entre avec cette saison
dans une autre dimension : celle des fins gourmets de séries à
suspens.
Les 4 saisons disponibles à ce jour, s’inscrivent dans la
continuité les unes des autres mais avec une escalade
crescendo du suspens et de la complexité de la situation.
L’american dream a du plomb dans l’aile, encore une série qui
n’est pas tendre avec les United States of America. Les
personnages récurrents évoluent, des petits nouveaux viennent
se mêler à l’équipe initiale surtout dans la galerie des « bad
guys ».
Contrairement à certaines séries qui s’essoufflent au fur et à
mesure et qui ont du mal à se renouveler (Desperate Housewives
en tête), Breaking Bad ne perd pas le rythme, il n’y a bien
que le téléspectateur angoissé qui a du mal à respirer.
Le personnage principal :
Walter White est un personnage
ambigu et surprenant. Au fil des
épisodes
on
suit
sa
transformation
physique
et
psychologique. Viril, pugnace,
forcené et à la fois désespéré
son comportement ne manquera pas
de vous estomaquer.
Bestial, animal ou familial, Bryan Cranston est phénoménal
dans Breaking Bad. Aujourd’hui quinqua pêchu, cet acteur
américain s’était fait connaître dans un autre rôle de père de
famille : celui de Hal dans la série Malcom créée par Linwood
Boomer.
Bryan Cranston y était rocambolesque en papa inconscient,
dépassé et farfelu.
Il était cocasse en boss
How I met Your Mother.
La critique ne s’y est
méthamphétamines. Il
consécutifs de Meilleur
2008, 2009 et 2010.
raté, acariâtre et autoritariste dans
pas trompée, il triomphe en roi des
a ainsi obtenu trois Emmy Award
acteur dans une série dramatique en
Le second rôle :
Apparu dans de très nombreuses séries depuis 1999, la carrière
d’Aaron Paul n’a pas vraiment décollé mais il y a fort à
parier que son Emmy Award et son Saturn Award de Meilleur
acteur dans un second rôle dans une série dramatique reçus en
2010, changeront la donne.
Aaron Paul est Jesse Pinkman. Partner de Walter White, il est
finalement moins à sa place face aux gros durs que son
acolyte. L’habit ne fait pas le moine. Cea n’est pas parce
qu’il porte un vieux baggy, qu’il est tatoué des quatre
membres et qu’il donne des airs à un certain Eminem que c’est
un « bad ass », un vrai méchant quoi. Il est purement et
simplement candide, inapte et irresponsable. Il s’invente un
personnage faussement venu des bas-fonds mais n’a ni le passé,
ni les épaules. En situation de
crise, et Dieu sait qu’ils en
affronteront de nombreuses, il
implose, il déconnecte, il
flippe. C’est donc un fardeau,
un empêcheur de tourner en rond,
un « boulet » extra, un poil à
gratter lancinant dans le dos de
Walter White. Plutôt lavette que body buildé. Plutôt pommé que
méchant.
Sans le sel apporté par la prestation d’Aaron Paul, l’aventure
de Walter White serait, à n’en point douter, fadasse. Walter
et Jesse sont deux alpinistes encordés si Walter avance, Jesse
aussi, bon gré mal gré. Si Jesse recule Walter aussi. Ils
prennent des risques dans leur ascension et le précipice les
guette.
Entendons nous bien, d’un côté de la corniche il y a les camés
accrocs, les cartels mexicains et la mort. De l’autre : le
désaveu de leurs proches, les flics, la prison, la déchéance
sociale. A la limite des conventions, nos deux héros ne sont
pas au bout de leur peine.
Les rôles secondaires :
Dans la fine équipe de Jesse : Skiny Pete (Charles Baker),
Badger (Matt L. Jones) et Combo (Rodney Rush) ne sont pas sans
rappeler les pieds nickelés. A eux quatre ils sont la
quintessence de la connerie. Cahin, caha ils consomment et/ou
vendent les cristaux bleutés.
Dans la famille de Walter, Dean Norris campe un beau-frère
assez embarrassant : Hank Schrader. Comme les autres
personnages de Vince Gilligan même s’il paraît brut de
décoffrage, il est en réalité tout en nuances. Hank c’est
« l’homme de la pampa parfois rude mais toujours courtois ».
Le rôle et la présence de Hank, s’intensifient au cours des
saisons. Il vient perturber la gestion déjà hasardeuse de
Walter et Pinkman. A la manière des frères Morgan (Dexter et
Debbie) dans la série Dexter, ils ont un sacré conflit
d’intérêts dans la famille et cela vient pimenter encore un
peu plus le scenario. Fricoter avec la DEA (les stups
américains) n’est pas un bon calcul quand on trempe dans le
trafic de drogue… c’est s’assurer des tracas à tire la rigot!
Enfin, qui entre dans le monde des affaires aux Etats-Unis
aura besoin d’un bon avocat : Saul Goodman (Bob Odenkirk), qui
apparaît dès la saison 2, libidineux à souhait, macho et
engraissé au pot de vin. Un homme de très mauvais goût entouré
d’enfants de cœur adorables, tueurs à gages et autres hommes
de mains, tel que l’imperturbable Mike (Jonathan Banks).
Petit clin d’œil au personnage fétiche de Robert Rodríguez
: Machete joué par Danny Trejo aussi connu sous les noms
tranchants de Razor Charlie, Cuchillo (couteau en espagnol) ou
Navajas (lames). L’acteur américain fait une apparition,
courte mais sensationnelle dans la Saison 3, dans la peau d’un
trafiquant mexicain du nom de Tortuga. Toujours à l’aise dans
ses santiags l’amigo!
Dans le but de ne pas trop vous en dire, tous les personnages
ne sont pas ici décrits mais les fans de la série s’accordent
sur le fait que la prestation de Giancarlo Esposito est
troublante et pimentée dans le rôle d’un personnage un peu
trop propre sur lui le gérant des fast-food « Los Pollos
Hermanos ».
Est-il vraiment nécessaire d’ajouter quelque chose pour vous
donner envie de gouter à Breaking Bad ?
Pour le fun :
Voici en prime trois vrai-faux sites web vu dans la série.
Liés aux événements de la Saison 2 :
– le site créé par Walter Junior pour lever des fonds pour son
père http://www.savewalterwhite.com/
– le site de Saul Goodman l’avocat véreux au slogan entêtant
« Better call Saul » http://www.bettercallsaul.com/
Liés aux événements de la Saison 3 et 4 :
– le site de la chaîne de resto de poulet fris de Gustavo
Fring http://lospolloshermanos.jimdo.com/
Casting :
Bryan Cranston (Walter White), Aaron Paul (Jesse Pinkman),
Dean Norris (Hank Schrader), Betsy Brandt (Marie Schrader),
Anna Gunn (Skyler White), RJ Mitte (Walter White Junior), Bob
Odenkirk (Saul Goodman), Giancarlo Esposito (Gustavo Fring),
Charles Baker (Skiny Pete), Matt L. Jones (Badger), Rodney
Rush (Combo) …
Note :
* Les Fourberies de Scapin, Molière.

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