Vacances en Grèce du 6 au 13 octobre 2007 Athènes
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Vacances en Grèce du 6 au 13 octobre 2007 Athènes
Vacances en Grèce du 6 au 13 octobre 2007 Catherine pouvait se libérer une semaine durant les vacances d’automne, et j’avais également pris mes dispositions pour ne pas être coincé par des rendez-vous impératifs. Quant aux enfants, leur camp d’entraînement était obligatoire uniquement la seconde semaine des vacances. Nous avons donc profité de cette semaine pour visiter un pays que nous ne connaissions pas: la Grèce. Nous, cela signifie Catherine, Léandre, Garance, Maxence et moi-même. Aurélien avait repris l’Uni depuis à peine un mois et ne pouvait pas se permettre de manquer une semaine. Notre intention était surtout de visiter la Grèce antique, mais également le Péloponèse pour un petit côté balnéaire. Nous avons donc pris l’avion jusqu’à Athènes, après avoir réservé sur internet un hôtel qui nous paraissait convenable pas trop loin de l’Acropole. Athènes L’arrivée, samedi 6 octobre en fin d’après-midi, n’a pas posé de problème, si ce n’est que nous avons dû prendre deux taxi (il n’y en avait pas de grand) et que nous avons été arnaqués pour le prix. Le Guide du Routard dit que cela doit couter 15 à 25 euros, notre compteur marquait 30 et le chauffeur m’a demandé 38. Comme je n’avais pas lu ce pas- L’ancienne Agora, vue du «rocher des singes» sage du Guide, j’ai payé sans rechigner ! Le Crystal City Hotel est un établissement de type international, pas trop cher et correct, dans le quartier Kerameikos, à 10 minutes à pied de l’Acropole (au nord). Nous avons pu voir toute la ville et l’Acropole depuis la terrasse, mais nous avons dû nous la faire ouvrir car le personnel prétendait qu’elle était o fermée durant «l’hiver». Comme il faisait grand beau et 27 , cela nous paraissait inadmissible, d’autant plus que l’hôtel fait sa pub sur internet en parlant de cette terrasse. Le premier soir, nous sommes allés en direction de l’Acropole en traversant tout le quartier pauvre du nord de la zone touristique, très intéressant. Lorsque nous sommes arrivés devant les grilles, c’était déjà fermé (cela ferme à 18h30), mais nous en avons profité pour flâner autour de l’immense espace préservé de l’ancienne Agora, en prenant des photos depuis une espèce de «rocher des singes», un promontoire rocheux permettant d’avoir une vision de toute la zone. Ensuite, nous avons mangé dans un restaurant pour touristes au bout de l’immense voie piétonne contournant l’Acropole. Garance filme la famille adossée au mur circulaire autour de l’Acropole. Ca me fout le vertige ! La façade est du Parthénon, qu’on n’a pas l’habitude de voir. L’esplanade montre que les touristes ne sont pas envahissants. Dimanche 7 octobre, nous avons visité l’Acropole comme tous les touristes, et nous avons eu la chance de tomber sur un jour gratuit ! Tant mieux, cela nous a épargné une soixantaine d’euros… En ce mois d’octobre, le temps était superbe, avec une température de 25 à 27 degrés, et il n’y avait pas trop de touriso tes. Nous avons entamé la journée par un trajet avec le bus touristique N 400, qui fait le tour de la ville et permet de s’arrêter à chaque emplacement puis de prendre le véhicule suivant. Pour 5 euros par personne, on a pu voyager toute la journée sur tous les moyens de transport de la ville. La visite de l’Acropole est une expérience impressionnante, aussi pour les enfants. La puissance des constructions, la compétence des constructeurs, le souci du détail (tout ce qu’on sait sur les dimensions du Parthénon). Le tout confère à l’endroit un sentiment de majesté, aussi bien lorsqu’on est sur l’Acropole ellemême que lorsqu’on la voit de loin. Ensuite, nous avons poursuivi la visite des vestiges avec la partie romaine (porte d’Hadrien et temple de Jupiter) et surtout l’ancien Stadion, qui avait été rénové pour accueillir la renaissance des Jeux olympiques en 1896. L’édifice est époustouflant, et nos enfants sportifs ont été impressionnés. L’ancien stadion rénové pour les Jeux de 1896. Nous reprenons de là la ligne du bus 400 jusqu’au carrefour Omonia, où passe la ligne 1 du métro, que nous allons utiliser intensément. Tout d’abord, direction nord vers le site des Jeux olympiques de 2004. Nous visitons la piscine bien entendu, le vélodrome couvert, les vastes halles ayant accueilli les sports de salle et le grand stade. Tout est superbe sur le plan architec- La piscine est fermée, l’eau est verte, c’est l’hiver ! Le grand stade est superbe, comme les autres bâtiments du reste. La famille se repère sur le plan du site. tural, mais la construction semble avoir été bâclée. La rouille est déjà à l’œuvre et les installations ne dureront pas longtemps. Malheureusement, presque tout est fermé, sauf pour un rassemblement incompréhensible de jeunes, qui semble devoir se tenir en fin d’après-midi dans une des grandes halles. Nous voyons arriver des cohortes d’écoliers et d’étudiants, par car et par métro, tous portant un ticket blanc qui doit être le billet d’entrée. Nous n’avons pas réussi à savoir ce que c’était. En reprenant la ligne 1, nous allons ensuite à l’autre terminus, le port du Pirée. L’endroit est également mythique pour moi, mais il s’agit aujourd’hui d’un port industriel et de trafic routier-maritime (l’accès à toutes les îles). Nous voulions manger dans un petit restaurant sur le port, et nous devons déchanter. La solution est de contourner tout le port industriel pour se retrouver au port de plaisance. Après une heure de promenade sous un ciel menaçant, nous finissons par trouver exactement le restau dont nous rêvions, avec plats de poissons pour ce qui aiment cela, au bord de l’eau. Le retour est plus épique, avec l’exploration du quartier dont nous ne possédons pas une carte détaillée, et une équipée hasardeuse entre deux voies rapides pour réussir finalement à rejoindre le métro. Lundi 8 octobre, Catherine et moi nous allons louer une voiture dans le quartier indiqué par le Guide du Routard, et nous tombons effectivement sur le loueur parlant français évoqué dans le Guide (Vassili, chez Capitole, à recommander !). Comme j’ai oublié de prendre mon permis de conduire ( !), c’est Catherine qui doit annoncer qu’elle sera la conductrice… Pour ce trajet, nous avons pu utiliser toujours notre billet de 24H, et nous retournons en nous promenant à travers le quartier au sud de l’Acropole, avec de charmantes rues piétonnes. Je fais également un passage dans les halles à la viande et au poisson de la rue Fillelinon, où Catherine me laisse rapidement seul face à l’amas de carcasses et d’animaux en tous genres ! Têtes de moutons prêtes à la consommation ! Nous récupérons les enfants et allons rapidement manger (du fast-food chez MacDo, mais configuré comme une installation sportive !), avant de marcher jusqu’au Musée archéologique national. Il est un peu décevant car toute la partie classique, le siècle de Périclès, en est totalement absente. C’est incompréhensible, mais je pense que ces pièces seront visibles dans le nouveau musée qui se construit au pied de l’Acropole. La collection est cependant intéressante, pour voir l’évolution de l’art grec, mais la présentation est confuse et absolument pas didactique. Je dois tenter de constituer le fil rouge entre les différentes salles pour les enfants. Le plus intéressant est e presque l’exposition sur l’époque mycéenne, au milieu du 2 millénaire avant JC, où les enfants ont été épatés de voir le niveau culturel atteint en Grèce et en Asie mineure à une époque où nos ancêtres étaient encore dans des cavernes à taper sur des silex. En revenant du Musée nous faisons le petit arrêt obligatoire devant le Parlement pour assister à la relève de la garde des Maxou face à Zeus tonnant. hoplites. En passant le dimanche en bus, nous les avions avec leur jupette blanche et leur costume chamarré, cette fois ils sont en tenue « de semaine », mais c’est malgré tout très dépaysant. Garance filme tout le cérémonial, et nous apprécions tout particulièrement les chaussures cloutées à gros pompon. Pour notre dernière soirée à Athènes, nous mangeons dans la zone piétonne et rentrons, un peu à l’aventure, à travers les quartiers Monastiraki et Psiri, ce dernier quartier en particulier où nous découvrons des boîtes et des cabarets apparemment Le hoplite de garde et son collègue doivent demeurer durant une fréquentés essentiellement par les Athé- heure absolument immobiles, même face aux touristes qui se font niens, très peu par les touristes. photographier à leurs côtés. Péloponèse Le mardi 9 octobre, Catherine et moi allons chercher à 8h30 la voiture (une belle Ford Galaxy 6 places), qu’elle conduit jusqu’à l’hôtel pour donner le change au loueur. Ensuite, en route pour l’autoroute qui traverse l’Isthme de Corinthe, vers le Péloponèse. Notre premier arrêt est à l’ancienne Corinthe, que nous découvrons après un trajet un peu compliqué dans la campagne. Le petit village qui l’entoure est entièrement dédié au tourisme, mais nous sommes quasiment seuls et la visite est très agréable. Le site est superbe, on voit très bien la disposition des bâtiments et nos enfants sont impressionnés. Nous mangeons dans le village, puis continuons sur Sparte, qui est un des mes grands espoirs de visite archéologique… C’est dire si la déception est cruelle: il n’y a strictement rien à voir qui rappelle la grande Lacédémone ! Sparte est une petite ville quelconque, construite exactement à l’emplacement de l’ancienne cité Garance filme le site de l’ancienne Korinthos. grecque, si bien qu’aucun vestige n’est visible. Il y a apparemment un musée, mais je n’ai guère le cœur à le visiter. Nous faisons un petit tour par Myrta, qui est connu comme site illustrant la conquête franque du moyen-âge, mais cela ne m’intéresse pas. De plus, le site est fermé l’après-midi. Nous nous contentons donc de boire quelque chose dans un joli bistrot du village, puis continuons en direction de la mer pour trouver un hôtel. La route de Sparte à Kalamata est incroyable ! Elle traverse une chaîne de montagnes peut-être pas très hautes, mais complètement sauvage. Il n’y a pas un seul pont et la route suit chaque détail du relief. C’est dire qu’il y a une nombre incalculable de virages. Il n’y a pas un chat sur la route, mais on roule très lentement. Il faut près d’une heure pour 40 km. Et nous arrivons à Kalamata, ville dont le Guide du Routard dit qu’elle n’a guère d’intérêt, ce que nous constatons nous-mêmes en la traversant. Nous décidons d’aller un peu plus loin, à Abia, qui est annoncé comme un charmant village de pêcheurs avec de petits hôtels. Malheureusement, à la sortie de Kalamata, la route est barrée et un policier nous fait partir sur la gauche pour Abia. Et nous nous retrouvons embarqués sur le même type de route que depuis Sparte, trois quarts d’heure dans une route de montagne mal signalée et sans indications La superbe allée dallée qui menait autrefois de la autres qu’en alphabet grec ! Comme nous nous découramer à Korinthos, sur près de 5 km. geons de pouvoir revenir au bord de la mer, nous optons pour une route de traverse style «voie d’amélioration foncière» chez nous, qui nous ramène à proximité d’Abia. Mais là, c’est un glissement de terrain qui nous renvoie vers le haut, dans les oliviers. La voiture donne des signes d’essoufflement, et nous demande «Service jetzt». Avec la nuit tombante et perdus dans la montagne, on ne peut pas se permettre ce genre de fantaisie. Nous revenons vers la mer par un chemin encore plus pourri, mais juste pour retomber sur la route «principale» en direction de Kalamata… qui est en travaux et en principe infranchissable ! Deux autochtones sont d’ailleurs en train de manœuvrer pour pouvoir passer malgré tout, une large tranchée occupant les deux tiers de la chaussée. Même si Catherine n’est pas très chaude pour l’opération, je décide de ne pas remonter dans la montagne mais de forcer la passage. Je me risque donc dans le chantier, passe sur les tas de terre et La plage de Kalamata est pourtant tentante… Catherine et Maxence le lendemain matin à une terrasse sur le quai. de sable, et finit par dépasser les limites de fin de travaux. Nous sommes à Abia… où tous les hôtels sont fermés en raison de la saison et des travaux qui isolent la localité du reste du monde ! Nous retournons donc à Kalamata, où nous avions vu des hôtels au bord de la plage. On en choisit un qui a l’air sympa vu de l’extérieur, mais qui se révèle assez minable à l’intérieur. Nous logeons sous les toits, dans « l’étage chalet », mais cela va pour une nuit. Le lendemain matin, comme il n’y a pas de petit-déjeuner à l’hôtel, nous prenons quelque chose sur l’une des terrasses du bord de la mer, où nous sommes frappés par la présence de grands rassemblements de jeunes du coin, qui se donnent apparemment rendez-vous à cet endroit pour glander (on ne sait pas s’ils sont en vacances ou en pause). Mercredi 10 octobre, notre but est la côte ouest du Péloponèse, pour profiter de la mer. Nous parvenons sans trop d’encombre à Pilos, joli petit port où nous buvons quelque chose sur la grande place. C’est très touristique, mais il y a très peu de monde et nous sommes dans une ambiance agréable. Par la suite, la route nous mène, avec plusieurs détours imprévus car notre carte n’est pas assez précise, jusqu’à la région de Marathopoli. Nous dénichons un hôtel de bungalows absolument vide mais encore ouvert, où nous louons deux chambresappartements. La piscine a été vidée, mais il y a une immense La plage à proximité de Marathopoli a beaucoup plu à Maxence et Garance. plage de sable blond à 1 km, où nous sommes en tout et pour tout une dizaine de touristes. La plupart des autres sont des caravaniers installés en bordure de la plage. Nous allons à Marathopoli pour acheter de quoi prendre le thé et le déjeuner du lendemain, puis, après la séance de plage, nous allons manger à proximité dans un restau sympa. Jeudi 11 octobre, l’objectif est Olympie, et nous nous y rendons à nouveau avec quelques petits détours inattendus. Contrairement à ce que je craignais, le site est très intéressant. Il correspond à ce que nous avait montré une série diffusée il y a deux ans sur Arte à propos de la préparation des athlètes antiques à Olympie. Nous visitons en détail les ruines et lisant les commentaires dans le Guide du Routard. Le stade est également impressionnant, même s’il n’a pas de gradins en pierre comme celui d’Athènes. Garance et Maxence font une course sur un double stade. Nous visitons ensuite le musée Les colonnes effondrées du temple de Zeus montrent le caractère monumental de l’édifice. Entrée couverte du stade et ruines de l’atelier de Phidias. Les frontispices du temple de Zeus ont été transportés dans le musée du site. Celui-ci représente Apollon et des centaures luttant pour enlever des femmes… Les enfants ont parcouru avec beaucoup d’application le musée retraçant l’histoire des jeux olympiques antiques. du site puis celui retraçant l’histoire des jeux olympiques antiques, à proximité. Le tout est très intéressant… mais plutôt fatiguant. Nous décidons de ne pas dormir à Olympie, mais de revenir vers la mer. Après de multiples détours involontaires (toujours cette satanée carte imprécise), dont un d’une quarantaine de minutes perdus dans la montagne sur une route à peine marquée ( !), nous nous fixons comme point de repère Kastro, une citadelle moyenâgeuse visible de loin. On visait en réalité des bains thermaux situés à proximité, mais nous avons finalement préféré le bord de mer. Là également, nous tombons sur un hôtel totalement vide, Kastro Beach, en bordure de mer. Nous prenons également deux chambres et les enfants profitent des dernières lueurs du jour pour commencer des châteaux sur la plage. On doit les y arracher à la nuit tombante, après quoi nous allons manger à Kastro, joli village touristique où nous sommes pratiquement les seuls touristes. La ravissante plage privée de l’Hôtel Kastro Beach, d’où sort Neptune en personne… Vendredi 12 octobre, dernier jour, nous avons décidé de dormir dans la région de Corinthe puisque nous devons rendre la voiture samedi matin à l’aéroport d’Athènes à 7h (notre vol est prévu à 9h15). L’unique hôtel près de l’aéroport nous propose en effet des prix scandaleux (près de 1'000 euros pour une nuit pour les cinq), et nous préférons loger hors de ville. Nous prenons d’abord la voie rapide jusqu’à Patra, et c’est là que nous découvrons la manière curieuse dont conduisent les gens du Péloponèse. Ils utilisent la route à deux voies comme une autoroute à quatre pistes ! Chacun roule soit sur l’accotement, soit à cheval sur la ligne de l’accotement. Cela permet aux pressés (on a l’impression qu’il n’y a pas de limitations de vitesse) de passer au milieu, à cheval sur la double berme centrale. Comme ils font la même chose de l’autre côté, on se croise parfois à quatre sans encombre ! Avec cela, comme il y a peu de trafic, on arrive rapidement à Patra, où l’autoroute a été construite pour les jeux de 2004. C’est très beau, mais je préfère rapidement prendre la petite route le long de la mer, et nous allons ainsi jusqu’à Corinthe par une petite chaussée posée juste sur le quai, en traversant des villages encore peu gâtés par le tourisme. Les plages sont en galets et l’eau est «cristalline» comme dit le Guide. On fait un petit arrêt pour se reposer sur l’une de ces plages, mais le temps se couvre et personne ne se sent l’envie de se baigner. Ce que nous désirons voir, et que nous avons manqué à l’aller – ce que nous ne pouvons pas comprendre car cela doit être visible – c’est le Le canal de Corinthe, une coupe franche de 80m de haut. canal de Corinthe. L’isthme est en effet très étroit à cet emplacement et une tranchée y a été construite à la fin e du 19 siècle, au même moment qu’on creusait le canal de Suez et celui de Panama. Et la raison pour laquelle nous l’avons manqué est que cette tranchée est en vérité un coup de sabre dans la roche, une faille étroite de près de 80m de profondeur mais d’une trentaine de mètre de large seulement. On traverse le pont de l’autoroute en quelques secondes, sans s’en rendre compte. Nous sommes heureusement sur une petite route où nous pouvons nous arrêter, et je lutte contre mon vertige pour aller sur le pont qui surplombe cette faille vertigineuse. La famille se promène sur le quai de Loutraki, les cheveux fouettés par le vent. C’est spectaculaire car les trois enfants ont la coiffure abondante. Pour la dernière nuit, nous choisissons un village appelé Loutraki, recommandé par le Guide du Routard mais qui nous paraît peu accueillant. Cela ressemble à Nice ou Cannes, avec des rangées d’hôtels le long de la plage. Nous trouvons à nouveau un de ces hôtels quasiment vides, et nous logeons à deux pas de la plage, pour vraiment pas cher (75 euros au total pour deux chambres-appartements). Le temps se couvre méchamment et un orage menace. Nous faisons une longue promenade en bord de mer pour tenter de trouver un lieu où manger. Comme nous devons nous lever très tôt le lendemain, nous aimerions combiner goûter et souper, mais il n’y a rien d’ouvert pour manger. Nous entrons finalement, pour nous abriter de la pluie qui commence à tomber, dans un café musical de style «Starbuck», où les enfants se gavent de gaufres au chocolat (à ne pas pouvoir finir !). Cela les calera jusqu’à demain, et nous achetons également des fruits et des biscuits pour compenser s’ils ont faim le soir. Samedi 13 octobre, nous nous levons à 5h pour pouvoir partir à 5h30. Le loueur nous avait dit que nous aurions besoin d’une heure et demie, mais nous sommes déjà à l’aéroport à 6h30. Heureusement, la personne qui doit prendre livraison de la voiture est aussi en avance et nous avons terminé nos formalités, y compris check-in, vers 7h. Il ne reste plus qu’à attendre l’avion, qui nous ramène à Genève à 11h15 heure suisse (une heure de moins qu’à Athènes). Laurent A l’arrivée, Garance est très heureuse de rentrer à la maison, au moment de l’attente des bagages.