Sommaire - InCenter
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Sommaire 4 Un bond en avant dans la gestion des documents Les formulaires électroniques mobiles permettent au personnel infirmier de gérer efficacement des tâches administratives de plus en plus lourdes 7 Des recommandations objectives pour une optimisation des ressources Un groupe de diagnostic privé parvient à définir les meilleures pratiques en se fondant sur des données d’utilisation de l’IRM 10 14 17 20 23 De grandes espérances Preuve de la mise en œuvre de l’esprit d’entreprise en Lettonie : l’arrivée de matériel d’imagerie nucléaire ultramoderne De l’importance des soins infirmiers Grâce à l’enregistrement automatique des prestations à partir du dossier patient, l’importance des soins infirmiers est désormais attestée par des données précises Une suite avant-gardiste au service de la médecine interventionnelle Développer des techniques à usage thérapeutique guidées par imagerie pour élargir le champ d’application de l’imagerie à la médecine interventionnelle Un nouvel équipement de monitorage financé par le Magic Million Une solution de monitorage flexible pour un nouveau service de soins intensifs améliore la prise en charge des patients de façon significative. Une médecine d’excellence, à l’autre bout du monde Les médecins de l’antarctique doivent pouvoir compter sur un matériel de surveillance médicale fiable 26 Recherche : un objectif à portée de main Le Stroke Rehabilitation Exerciser accompagne les patients sur la voie de la réadaptation fonctionnelle 29 Sauver Matt ACR et DSA, informer et former : Philips donne un nouveau rôle à des célébrités pour aider l’American Heart Association 30 Un esprit d’entreprise gagnant en cardiologie Un système d’angiographie cardiaque reconditionné pour une utilisation efficace des ressources 32 Au service de vos exigences Comment satisfaire les besoins en constante évolution d’un service de cardiologie par la modernisation du laboratoire de cathétérisme et la mise à jour des solutions de gestion des images 35 Nouveautés 39 Calendrier Édition 17 – juin / 2007 médi perspectives Publié par Rédacteur en chef Membres de la rédaction Coordination Pour plus d’informations, veuillez consulter le site officiel de Philips à l’adresse Web suivante : www.medical.philips.com/medicalperspective Sandra Pfeiffer Giorgia Azzolini, Maria Buscemi, Claudia Ghioni, Irene Kachmarsky, Iris Mertmann, Sandra Pfeiffer, Anouk Stumpers, Monika Wang-Kerschdorfer Stefan Geiger, KPUNKT GmbH Infographie KPUNKT Technologie Marketing GmbH Impression Druckerei Mack GmbH Siemensstraße 15 71101 Schönaich Service d’abonnement Philips Medical Systems, Fax +49 7031 463 1552 Responsabilité CLIQUEZ SUR Philips Medical Systems Hewlett-Packard-Straße 2 71034 Böblingen,Allemagne La rédaction ne peut être tenue pour responsable de l’exactitude de la publication, en dépit des contrôles effectués par les membres de la rédaction.Toute reproduction, complète ou partielle, sous quelque forme que ce soit, ne peut être autorisée sans l’accord écrit de la rédaction. Un bond en avant dans la gestion des documents Les formulaires électroniques mobiles permettent au personnel infirmier de gérer efficacement des tâches administratives de plus en plus lourdes. onfronté à des formalités administratives de plus en plus lourdes, dues notamment aux procédures de remboursements, le ZVOM (Zorg voor Ouderen Maasland, service d’assistance aux personnes âgées de la région de Maas, aux Pays-Bas) a développé une solution innovante. Le support papier a ainsi été remplacé par des données centralisées, un réseau local sans fil et des écrans sans fil Philips ProScribe. Cette opération a permis d’améliorer la gestion des soins et des tâches administratives. Depuis l’été 2006, le ZVOM a déployé avec succès cette solution dans ses résidences. C Le ZVOM assume la direction de maisons de retraite et de centres de soins pour personnes âgées implantés au sud des Pays-Bas, entre Bois-le-Duc et Nimègue. Le vieillissement de la population, le manque de personnel qualifié et la mise en 4 place de la loi sur les dépenses médicales exceptionnelles (AWBZ) ne facilitent en rien la tâche des soignants. Conformément à la loi AWBZ, ceux-ci ont l’obligation de consigner tous les traitements administrés. Pour certains patients, ce sont parfois 3 à 5 formulaires par jour qu’il faut remplir, classer, garder à disposition et archiver. Pour ZVOM, qui compte 1 600 résidents pour 800 employés répartis sur 13 sites, la solution informatique s’est imposée. Éliminer le papier Le ZVOM a choisi d’éliminer le support papier, et donc de numériser les formulaires, ce qui a permis de rendre les informations accessibles sous forme électronique au chevet même du patient. Selon le directeur du service informatique, M. Corne den Brok, cette procédure nécessite un large réseau sans fil et filaire et un dossier électronique comportant tous les formulaires administratifs, les plans de soins, les prescrip- tions médicales et un protocole des préférences du client. La collecte et la gestion des données sont centralisées, ce qui signifie que le soignant peut y accéder depuis n’importe quel ordinateur connecté au réseau. Pour être facilement utilisable par les infirmières, ce dispositif devait être mobile. Les PC portables étant trop fragiles et les PDA trop petits, le choix se limitait aux tablettes PC. Après plusieurs évaluations réalisées par le personnel soignant, il est rapidement apparu que de nombreuses fonctions proposées par les tablettes PC habituelles étaient superflues, et que ces appareils, offrant peu de résistance aux chocs, étaient difficiles à nettoyer. Le ProScribe de Philips, lui, ne présentait pas ces inconvénients. Accès mobile Le ProScribe est équipé d’un système d’exploitation et d’un système de fichiers (Windows XP inclus). Spécifiquement adapté aux contraintes d’utilisation en milieu médical, il résiste à l’eau et garantit un fonctionnement absolument silencieux car il ne comporte ni disque ni ventilateur intégré. Le ProScribe était le seul appareil suffisamment robuste : résistant aux chutes, il peut être déposé sur un lit sans nécessiter d’attention particulière tandis que le soignant se concentre sur un patient. Le concept de prise en main est également un atout supplémentaire. Atout supplémentaire, la station d'accueil ne comporte aucun bouton ou mécanisme à actionner pour extraire l’appareil ou le remettre en place : il suffit de le prendre, de s’en servir et de le reposer. Le personnel infirmier a également jugé le ProScribe comme étant l’appareil le plus simple à utiliser, que ce soit au stylet ou au doigt. Cette caractéristique est essentielle car elle évite d’imposer le stylet, si facile à égarer, à des soignants qui ont souvent besoin de saisir des données sans s’interrompre lorsqu’ils travaillent à une tâche totalement différente. Ceux-ci ont également apprécié l’aspect pratique d’une touche spécifique sur le clavier tactile. Pour M. den Brok, “Le ProScribe est le meilleur dispositif disponible sur l’ensemble du marché.” Les 13 résidences sont équipées d’environ 300 stations d’accueil qui permettent aux équipes infirmières d’entreposer (et de recharger) facilement les appareils lorsqu’elles ne s’en servent pas. Ces stations d’accueil disposent également d’un clavier et d’une souris permettant de saisir un volume de données plus important. “Ils aiment ce système et apprécient son fonctionnement. Ils souhaitent véritablement l’utiliser et pourront ainsi consacrer plus de temps à nos patients.” Mme Willianne van Huisseling, chef de l’équipe de soins et bien-être de la résidence de Heesch 5 Un haut niveau d’acceptation Il n’a pas fallu plus de jours pour former les 800 infirmiers et infirmières travaillant pour le ZVOM. Souvent âgés d’une cinquantaine d’années ou plus, ils ignoraient pourtant tout du nouveau logiciel et nombre d’entre eux n’étaient pas rompus à l’utilisation d’un ordinateur et d’un écran tactile. Le passage du formulaire papier à l’écran pouvait représenter un véritable défi. L’outil de vérification intégré assurant l’exhaustivité et la cohérence des données saisies a constitué le point le plus délicat de cette formation. M. Corne den Brok, Directeur du service informatique Les premiers ordres du jour reçus par courrier électronique et le travail sur documents électroniques ont certes été traités avec l’appréhension et la maladresse naturelles des débuts. On peut cependant considérer que le système a été accueilli de façon très positive. Les soignants disposent désormais d’un accès immédiat à des informations exhaustives, de la pharmacie aux archives médicales, et aux préférences des patients, et constatent que cette aide nouvelle leur permet d’assurer des soins de meilleure qualité. “Les soignants sont enchantés” observe Mme Willianne van Huisseling, chef de l’équipe chargée des soins et du bien-être des patients de la résidence de Heesch. “Ils aiment ce système et apprécient son fonctionnement. Ils souhaitent véritablement l’utiliser et pourront ainsi consacrer plus de temps à nos patients.” Un fonctionnement centralisé Les informations sont maintenant centralisées dans une base de données unique située au siège à Oss. Si un patient, ou l’un de ses proches, souhaite consulter son dossier, il peut en obtenir une version papier. Où qu’ils se trouvent, les médecins et les kinésithérapeutes disposent également d’un accès aux archives et peuvent ainsi préparer leurs visites. Grâce à leur format électronique, il est maintenant impossible d’égarer les dossiers. La constitution des dossiers de demandes de subventions AWBZ a, elle aussi, été automatisée. L’application fonctionne via un serveur situé lui aussi à Oss : en fait, le ProScribe, reposant sur la technologie client léger de Citrix, ne fournit que l’interface utilisateur. Les résidences sont reliées par une connexion fixe ou par un réseau privé virtuel, fonctionnant par ADSL. ProScribe offre diverses techniques de saisie des données Relever le défi Bien qu’il ait été initialement destiné au traitement des données, le réseau sans fil a rapidement été utilisé pour assurer d’autres services facilitant la qualité des soins, tels que la téléphonie sans fil (VoIP) et les systèmes mobiles d’appel des infirmières avec suivi. Ces technologies simplifient et accélèrent la localisation du patient, ce qui permet d’obtenir un meilleur retour sur les investissements consentis au niveau de l’infrastructure. Résidence ZVOM à Heesch 6 Mis en place depuis le second semestre 2006 seulement, le système ProScribe a déjà fait preuve de ses nombreuses qualités : les équipes infirmières peuvent consacrer plus de temps à leurs patients, le risque financier lié aux non-remboursements par les assurances est quasiment nul et le plan de soins du patient est scrupuleusement appliqué d’après les directives de son médecin traitant. “Le ProScribe offre une solution à la plupart de nos problèmes,” explique M. den Brok. La direction de ZVOM a pris la décision, difficile, de réduire l’utilisation du support papier et peut désormais faire face à de nouveaux défis. < Prof. Karl-Ulrich Wentz, radiologue Des recommandations objectives pour une optimisation des ressources Un groupe de diagnostic privé parvient à définir les meilleures pratiques en se fondant sur des données d’utilisation de l’IRM es centres de diagnostic RODIAG assurent des services radiologiques de haute qualité dans l’ensemble de la Suisse allemande et sont plus particulièrement spécialisés dans l’IRM. Au printemps 2006, une solution de gestion de l’utilisation de l’IRM a été mise en œuvre afin de repérer des schémas et pratiques assurant l’utilisation efficace des ressources, des compétences et du travail de chacun. Objectif visé : garantir des résultats efficaces en continu pour les patients, les médecins traitants et l’activité des centres eux-mêmes. L La philosophie de RODIAG est d’assurer une qualité de diagnostic optimale en toutes circonstances. À cette fin, il est indispensable de maintenir à jour l’infrastructure technique. Le matériel et les logiciels des neuf centres de diagnostic (8 systèmes d’IRM Philips 1.5T et un système Philips 3T) ont donc été mis à niveau en continu, préservant ainsi le capital global de RODIAG. Toutefois, la meilleure utilisation possible de ces investissements doit également être assurée au jour le jour. Du fait de la répartition géographique des centres de diagnostic RODIAG, les catégories de patients reçus varient considérablement et englobent aussi bien une population rurale jeune qu’une population citadine plus âgée. L’ensemble des cas est également très différent, depuis les examens musculo-squelettiques courants jusqu’aux études neurologiques, mais inclut également parfois la chirurgie abdominale et l’oncologie. 7 Information technique “J’ai été très surpris par l’approche d’auto-évaluation objective mise en œuvre dans la gestion de l’utilisation.” Professeur Karl-Ulrich Wentz, radiologue espère être en mesure d’identifier les meilleures pratiques internes et externes, et de recommander les améliorations possibles à la direction d’ici la fin de l’année 2007. Parmi les avantages attendus : une planification optimale selon les types d’examen, mais aussi selon les types de patient. Par exemple, l’intervalle entre les examens est fréquemment plus réduit dans les centres recevant des patients plus accommodants et en meilleure santé car le positionnement du patient est souvent plus aisé que dans les sites hospitaliers où les patients âgés ou gravement malades sont plus nombreux. Les différences reposent également sur les compétences et l’expérience du manipulateur et des radiologues. À ce niveau, le Professeur Wentz estime que la gestion de l’utilisation est un outil permettant d’améliorer le fonctionnement des centres et de définir des approches de formation et de perfectionnement. Un outil de développement personnel C’est également un formidable outil de formation autonome. “J’ai été très surpris par l’approche d’auto-évaluation objective mise en œuvre dans la gestion de l’utilisation,” déclare le Professeur Wentz. Il a discuté des données avec une manipulatrice et l’a aidée à s’évaluer et à repérer ses atouts, puis l’a La majeure partie des médecins traitants sont des généralistes. Toutefois, certains centres assurent également des services d’IRM pour les cliniques et hôpitaux. Ce manque d’homogénéité rend délicate la standardisation des pratiques. “Une réponse n’est jamais valable dans tous les cas de figure,” explique le professeur Klaus Wentz, radiologue, “mais cette standardisation est néanmoins nécessaire.” La nécessité d’une standardisation Avant toute tentative de standardisation, il a fallu examiner les différentes façons dont les radiologues définissaient les examens effectués. Le Professeur Wentz est persuadé que le nombre et l’ampleur des différences à ce niveau peuvent être considérablement réduits. Jusqu’à présent, l’absence d’informations objectives permettant de cadrer le débat était le seul point noir au tableau. La diversité des patients examinés et des structures de prise en charge des patients dans les neufs centres, associée aux différences en termes de personnel et Exemple de contribution du professeur Wentz à NetForum : image d'un examen 3D isotopique du genou, réalisé avec un système IRM 3.0 T 8 Gestion de l’utilisation La majeure partie de la surveillance menée sur le RSN repose sur la détection des écarts à l’aide d’un journal de l’état du système, permettant ainsi l’identification des problèmes. Via la gestion de l’utilisation, Philips collecte dans une base de données les informations relatives au fonctionnement normal des centres. Jour après jour, la gestion de l’utilisation fournit des informations récapitulatives sur l’efficacité d’utilisation d’un scanner (nombre d’examens, durée d’acquisition effective et durée de manipulation du patient). d’environnement, faisait du groupe RODIAG un candidat idéal pour piloter le nouveau service de gestion de l’utilisation de Philips. Le suivi précis de l’utilisation de leurs systèmes d’IRM permet ainsi de collecter les informations objectives indispensables à la compréhension des effets des différents protocoles. Seul prérequis à la mise en œuvre de la gestion de l’utilisation : une connexion au Remote Services Network de Philips, dont RODIAG dispose depuis les années 1990. Depuis le début de l’année 2006, les centres de diagnostic utilisent NetForum pour la gestion de l’utilisation. Le partage des meilleures pratiques “Nous avons désormais une vision plus nette de la situation chez RODIAG et disposons d’informations précises sur nos procédures,” déclare le Professeur Wentz. Les différences entre les centres apparaissent déjà clairement. La prochaine étape consiste à en dégager les causes profondes en explorant plus avant la base de données, en corrélant les données de gestion de l’utilisation avec les dossiers, techniciens et radiologues concernés et en observant de plus près les processus de travail. Par exemple, on s’est aperçu qu’un centre ouvert seulement par demi-journée présentait une efficacité globale supérieure à celle estimée subjectivement. Suite à une analyse plus poussée, il s’est avéré que ce centre avait davantage tendance à accepter des patients supplémentaires pendant ses heures d’ouverture. Une source d’idées La gestion de l’utilisation permet également l’évaluation des performances externes. Cela a permis au Professeur Wentz de mesurer précisément les possibilités de rationalisation des processus et a notamment conduit à une discussion concernant le recrutement d’assistants afin d’aider aux tâches annexes à la manipulation des patients. La collaboration avec un manipulateur pourrait en effet accroître l’efficacité d’utilisation du système d’IRM. Une clinique privée aux États-Unis participant également au projet pilote de gestion de l’utilisation, a ainsi réussi à faire passer le nombre quotidien de patients pris en charge de 28 à 31, générant ainsi un chiffre d’affaires supplémentaire de 600000$. Le groupe d’analyse RODIAG Remote Services Network Le réseau RSN (Remote Services Network) permet à Philips de surveiller, d’entretenir et de réparer à distance, le cas échéant et dans la mesure du possible, les systèmes Philips. Ce réseau sécurisé relie les équipements Philips à un centre international Philips : le Remote Services Center. La mise en place de données d’identification strictes, de systèmes de traçabilité et de cryptage et d’un réseau privé virtuel (VPN) garantit la protection des réseaux internes, des systèmes médicaux et des informations confidentielles des patients et du personnel. Ces précautions assurent la conformité du RSN avec les normes de l’HIPAA (Health Insurance Portability and Accountability Act) et avec les réglementations en matière de sécurité de la NEMA (National Electrical Manufacturers Association). Philips aide en outre le client à analyser, présenter et interpréter les données via une connexion Internet sécurisée, participant ainsi grandement à l’optimisation des processus de travail. Formulaire du profil utilisateur du professeur Wentz sur NetForum encouragée à passer en revue ses processus de travail. Le Professeur Wentz espère que ce type d’informations aura une influence positive manifeste sur la culture d’entreprise et la transparence du travail chez RODIAG. “Nous souhaitons optimiser nos processus grâce à la gestion de l’utilisation afin de gagner en souplesse,” explique le Professeur Wentz. Ainsi, par exemple, si l’on parvenait à réduire la durée des examens, cela permettrait d’embaucher un radiologue supplémentaire afin d’absorber la charge supplémentaire de travail administratif. La gestion de l’utilisation permet non seulement de suivre et d’orienter de telles améliorations, mais aussi de répartir la charge de travail de façon plus juste, d’après des données objectives. “L’évaluation vaut toujours mieux que la spéculation,” ajoute-t-il. Ainsi, outre l’amélioration des retours sur investissement en matière d’IRM, on devrait assister à la création d’une ambiance plus chaleureuse pour le personnel, les médecins traitants et surtout les patients. < La gestion de l’utilisation fournit des informations complètes sur les procédures et protocoles suivis 9 Système SKYLight de Philips : la première et unique caméra gamma sans portique De grandes espérances Preuve de la mise en œuvre de l’esprit d’entreprise en Lettonie : l’arrivée de matériel de diagnostic ultramoderne dans les états baltes et notamment l’acquisition de la première caméra gamma SKYLightTM ondée à Riga, capitale de la Lettonie en 1997, la clinique ARS est un établissement privé spécialisé dans le diagnostic par imagerie. Son directeur, le docteur Māris Andersons, a su allier avec brio ses qualités de médecin et d’entrepreneur pour donner naissance à l’un des meilleurs centres de diagnostic de Lettonie. “La Lettonie compte près de 2,4 millions d’habitants, dont la moitié vit dans la capitale,” remarque-t-il.“Le nombre de patients potentiels est donc élevé. C’est pourquoi nous nous devons d’investir dans un matériel de diagnostic à la pointe de la technologie afin d’offrir à la population lettone les services médicaux qu’elle est en droit d’attendre.” F Le Dr. Andersons a mis toute son énergie au service de cet objectif ambitieux afin d’obtenir les fonds privés nécessaires à ses investissements et son succès peut se mesurer à l’aune des grandes premières à mettre au crédit de l’établissement 10 depuis sa création. La clinique a notamment été le premier établissement en Lettonie à faire l’acquisition sur ses fonds privés d’un système d’IRM, le Philips Intera 1.0T installé en 2002, et à se doter d’un échographe de pointe, le modèle Philips ATL 5000. La clinique s’est également équipée de deux échographes Philips iU22 et en a déjà commandé un troisième. “Je suis le premier à dire qu’il ne faut pas regarder à la dépense quand il s’agit de choisir notre matériel de diagnostic,” ajoute le médecin. Une concurrence en plein essor Depuis la chute de l’Union soviétique, la Lettonie s’est développée de façon spectaculaire, notamment grâce à l’accroissement des investissements dans le pays. En revanche, les salaires sont encore bien inférieurs aux rémunérations accordées en Europe occidentale. Résultat : les spécialistes, notamment les médecins hautement qualifiés formés traditionnellement dans le pays, partent s’installer dans les pays occidentaux les plus riches. Ceux qui choisissent de rester doivent souvent travailler dans plusieurs hôpitaux ou cliniques pour maintenir leur niveau de vie et la concurrence est rude pour s’adjuger leurs services. “Même si nous ne sommes pas en mesure de proposer des salaires aussi attractifs que l’Allemagne et les Pays-Bas, nous essayons de convaincre les spécialistes de travailler chez nous en leur proposant les meilleures conditions de travail possibles et du matériel ultramoderne,” souligne le Dr. Andersons. Les propos du Dr. Andersons sont parfaitement illustrés par l’installation, en 2002, du système d’IRM Intera 1.0T. Ce système était, à l’époque, à la pointe de la technologie et fit l’objet d’une attention soutenue au niveau national. Le Dr. Sarmite Dzelzite, neuroradiologue de la clinique ARS, considère qu’il s’agit, encore aujourd’hui, d’un excellent système. “Nous utilisons en permanence le système Intera depuis son installation et il nous a toujours donné des résultats plus que satisfaisants”, déclare-t-elle. “Après trois mises à niveau, il reste compétitif, face aux meilleurs, que ce soit en termes de vitesse d’acquisition ou de qualité de l’image. Nous n’avons donc pour l’instant aucune raison de le remplacer.” Le Dr. Dzelzite et ses collègues sont également impressionnés par la qualité de l’assistance assurée par les services locaux Philips, qui les tiennent toujours au fait des dernières évolutions. “La mise en place des fiches d’examen, notamment, nous a grandement facilité la tâche,” explique-t-elle. “La Lettonie compte très peu de systèmes d’IRM, nous devons donc répondre à une forte demande. Il reste alors bien peu de “La disposition même de la salle d’examen SKYLight équipée de la caméra sans portique et le recours aux sons et lumières constituent une agréable surprise et mettent nos patients immédiatement à l’aise.” Dr.Vīvere, spécialiste de médecine nucléaire 11 Dr. Ilga Vīvere, spécialiste de médecine nucléaire de la clinique ARS Dr. Māris Andersons, Directeur temps aux médecins pour se tenir au courant des innovations médicales ou assister à des conférences. Les fiches d’examen se sont révélées très utiles à ce niveau car elles nous permettent de confier aux internes les examens de routine que nous pratiquions nous-mêmes auparavant.” Le joyau de la couronne À n’en pas douter, le petit bijou de la clinique ARS est actuellement la nouvelle caméra gamma à double tête Philips SKYLight, installée en juillet 2006. Il s’agit en effet du premier système SKYLight des états baltes et de l’un des trois systèmes de caméra gamma disponibles en Lettonie. Système d'échographie iE22 12 Le système SKYLight est la seule caméra gamma sans portique. Lors de sa commercialisation, il y a quelques années, cette caractéristique constituait un progrès remarquable dans le domaine de la robotique avancée en offrant une flexibilité d’imagerie sans précédent et un positionnement d’une précision optimale. Le système est doté de deux capteurs placés sur les bras articulés, eux-mêmes montés sur une structure en acier. La position du système étant modulable à volonté, les patients peuvent rester assis ou allongés confortablement pendant les examens qui sont souvent longs. Grâce à SKYLight, il n’est plus nécessaire d’installer le patient dans une position prédéfinie dans la salle d’examen, ni d’effectuer tous les examens sur une table d’imagerie unique. Mieux encore, SKYLight abolit la nécessité d’une table d’imagerie ! Le système de la clinique ARS est également équipé d’Ambiscene, la solution d’éclairage modulaire de Philips. Ce système permet d’adapter la lumière ambiante et les bandes sonores d’accompagnement afin de créer une atmosphère accueillante et chaleureuse dans la salle d’examen. L’acquisition du système SKYLight doté de l’option d’éclairage Ambiscene a constitué un investissement majeur pour la clinique ARS mais le Dr. Andersons est convaincu d’avoir fait le bon choix. “N’ayant jamais utilisé moi-même le système SKYLight, j’étais toutefois persuadé, à la lumière de mes lectures et des avis que j’avais recueillis, qu’il était un atout indispensable à notre clinique et que l’investissement se justifiait amplement,” explique-t-il. Le Dr. Ilga Vīvere, spécialiste reconnue de la médecine nucléaire en Lettonie, partageait cet avis. C’est lors d’une démonstration du système SKYLight, organisée à l’hôpital de Dr. Sarmite Dzelzite, neuroradiologue de la clinique ARS Le Dr. Vīvere procède actuellement à quelque 10 examens quotidiens sur le système SKYLight à la clinique ARS et en apprend toujours davantage sur son fonctionnement. “Le système SKYLight nous sert principalement lors d’acquisitions osseuses et parathyroïdiennes statiques, ainsi que pour les examens rénaux et parathyroïdiens dynamiques,” explique-telle. “Maintenant que nous avons acquis une certaine expérience du système, nous envisageons de l’utiliser pour l’imagerie mammaire et cardiaque. Le système est très simple d’utilisation : les patients peuvent être amenés et examinés sur leur lit, debout ou assis dans un fauteuil. En outre, l’utilisation simultanée des deux capteurs permet d’acquérir une image planaire de grande surface et l’accès au patient reste entièrement dégagé.” Procédure d’acquisition en cours avec SKYlight cancérologie de Munich par les représentants de Philips en Lettonie, qu’elle s’est convaincue des avantages de ce système. “Les patients que nous recevons sont souvent anxieux à cause de l’examen proprement dit, mais ils s’inquiètent aussi des résultats et de leurs implications,” souligne le Dr. Vīvere. “La disposition même de la salle d’examen SKYLight équipée de la caméra sans portique et le recours aux sons et lumières constituent une agréable surprise et mettent nos patients immédiatement à l’aise.” De solides arguments Lorsqu’on interroge le Dr. Andersons sur sa prédilection pour les appareils Philips, sa réponse est simple : “en termes de performance, je dois avouer que les systèmes Philips se classent parmi les meilleurs, mais le véritable atout de Philips, à nos yeux, ce sont les tarifs attractifs pratiqués et l’excellente organisation de leurs services dans les états baltes. Ces avantages sont particulièrement importants lorsqu’il s’agit de de démontrer le bien-fondé de nos investissements aux banques qui nous financent. Tarifs attractifs et retours sur investissement continus garantis par le biais d’un contrat de service intéressant : ce sont là les deux meilleurs arguments commerciaux à présenter à nos banquiers.” < 13 “Le personnel n’a plus besoin d’enregistrer tous les codes LEP. Les infirmières documentent simplement les soins administrés aux patients et CareVue Chart s’occupe du reste.” Mme Kobylinski, assurance qualité Diplômée en science et gestion des soins infirmiers, Mme Christina Kobylinski a une certaine expérience en la matière. Elle est responsable de l’assurance qualité des soins infirmiers de la clinique et travaille notamment à la mise en oeuvre de normes et d’indicateurs ainsi qu’à la communication relative à la qualité des soins infirmiers. Jusqu’en 2002, la répartition des patients en soins intensifs se fondait sur des critères tels que la ventilation ou le monitorage, mais on ne disposait d’aucune information sur les soins infirmiers administrés et le temps consacré à ceux-ci. Bien que ces données soient devenues indispensables en vertu des nouvelles réglementations, le système utilisé dans les services n’était pas adapté. Face à cette situation, Mme Rohrer, responsable des soins infirmiers du Klinik am Eichert, a examiné la façon dont d’autres établissements étaient parvenus à résoudre le problème. À l’époque, plusieurs hôpitaux universitaires allemands se penchaient sur le système LEP. Göppingen est depuis devenu le premier hôpital non universitaire d’Allemagne à adopter la méthode LEP. De l’importance des soins infirmiers Grâce à l’enregistrement automatique des prestations à partir du dossier patient, l’importance des soins infirmiers est désormais attestée par des données précises A u cours des dernières années, les hôpitaux allemands ont dû adapter leurs méthodes de travail afin de se conformer à des exigences plus strictes en matière de documentation des prestations et de la qualité. Dans cette optique, l’unité des soins infirmiers du Klinik am Eichert de Göppingen a adopté en 2002 le système suisse “Leistungserfassung in der Pflege” (LEP, saisie des prestations de soins infirmiers). Solution idéale pour mettre en 14 pratique cette méthode : l’outil de consignation électronique des données patient déjà en place. Depuis le mois d’avril 2005, l’unité des soins infirmiers utilise CareVue Chart pour documenter les codes LEP. Les données consignées sont actuellement utilisées à des fins de contrôle interne, mais d’autres champs d’application se profilent déjà : évaluation des tâches, analyse et allocation des coûts et amélioration des traitements. Des détails qui ont leur importance Le système LEP classe les prestations de soins infirmiers par catégorie : alimentation, déplacement, documentation et tâches administratives, traitement, etc. Ces catégories comportent elles-mêmes plusieurs niveaux correspondant à des codes uniques, en fonction du travail demandé par chaque prestation. Par exemple, placer un patient sur le dos correspond au code LEP 31.05 ; déplacer un patient polytraumatisé correspond au code LEP 31.06. La durée moyenne de chaque prestation est associée à son code respectif. Par exemple, la durée des soins sommaires d’hygiène personnelle (laver le visage du patient, par exemple) est d’environ 5 minutes. L’enregistrement des codes LEP donne une vision claire des soins infirmiers requis pour un patient, du travail effectué dans un service ou au cours d’une période donnée. Ces analyses peuvent ensuite être utilisées pour calculer des indicateurs de performance sur la période étudiée et la charge de travail générale et par patient des infirmières et permettent ainsi d’établir le rapport entre la charge de travail et l’effectif de l’hôpital. Point probablement plus important, la quantification du travail des infirmières via la méthode LEP permet d’évaluer concrètement le coût des soins infirmiers. Via la saisie des prestations, “le système LEP permet de déterminer le personnel nécessaire à l’administration de soins de haute qualité” déclare Mme Kobylinski. Par exemple, au Klinik am Eichert, elle a pu fournir des arguments pertinents à l’encontre de la réduction de l’effectif de nuit, à l’aide de données attestant du travail effectué par toutes les infirmières au cours de cette La quantification du travail des infirmières permet d’évaluer concrètement le coût des soins infirmiers. tournée. Le système LEP s’affranchit des remarques subjectives (“les infirmières sont déjà surchargées”) en présentant des faits et chiffres probants sur la contribution des infirmières à la qualité des soins aux patients. L’automatisation de la saisie des prestations Les données LEP ont toujours été enregistrées électroniquement au Klinik am Eichert. De 2002, année de mise en place du système, à 2005, les infirmières documentaient les soins administrés dans un dossier papier et saisissaient les codes 15 Recherche LEP dans le Centre de documentation Philips. La transition vers CareVue Chart visait notamment à éliminer le surcroît de travail résultant de la saisie des données à la fois dans le dossier papier et dans le système électronique. “Il est aberrant de consigner séparément les prestations si une documentation patient électronique a été mise en place” remarque Mme Kobylinski. “CareVue Chart est l’une des premières applications intégrant de cette façon le système LEP.” Mme Kobylinski a dû définir à quel code LEP correspondait chaque prestation de soins infirmiers et les règles de calcul associées. Le système est par exemple capable de distinguer les perfusions simples et complexes. Si l’infirmière administre quotidiennement 5 perfusions ou plus à un patient, le système enregistre automatiquement le code correspondant à une perfusion complexe. Philips a configuré ces règles dans CareVue Des données plus précises pour des performances accrues Et ces avantages ne s’arrêtent pas là. En effet, la majeure partie de l’extraction et de l’évaluation des données peut également être informatisée. CareVue collecte et rassemble les données d’après les définitions des prestations LEP et Mme Kobylinski se charge ensuite de leur analyse et de la création de comptes rendus à l’aide des outils WiCare de Wigasoft, créés selon les directives de la société LEP AG. Au vu de l’évolution de CareVue Chart et des compétences acquises par Mme Kobylinski au fil de ses analyses, il semble qu’un nombre bien plus important de données de performance puisse être extrait à partir des dossiers patient. Étape suivante envisageable : la définition d’un rapport entre les prestations de soins infirmiers et l’état du patient (d’après un diagnostic des infir- Une suite avant-gardiste au service de la médecine interventionnelle Développer des techniques à usage thérapeutique guidées par imagerie pour élargir le champ d’application de l’imagerie à la médecine interventionnelle L’ablation tumorale guidée par une solution multimodalité offrant un retour d’images fusionnées en temps réel est pratiquée via l’utilisation d’un logiciel Philips combinant l’échographie et la tomodensitométrie, et permettant un suivi électromagnétique de l’extrémité de l’aiguille (version médicale de la navigation GPS en quelque sorte). Chart et Mme Kobylinski corrobore la saisie automatique avec les informations du dossier patient. “Le personnel n’a plus besoin d’enregistrer tous les codes LEP” explique Mme Kobylinski. “Les infirmières documentent simplement les soins administrés aux patients et CareVue Chart s’occupe du reste.” De l’avis d’une majorité d’infirmières, la saisie électronique n’est pas particulièrement plus rapide ou plus facile que la tenue d’un dossier papier. Toutefois, au Klinik am Eichert, elles reconnaissent que l’enregistrement automatique par CareVue Chart des données provenant des moniteurs et des appareils de chevet améliore la précision et l’homogénéité de la documentation patient. Certaines prestations, telles que le transport du patient, les pratiques d’isolement spéciales, les prestations techniques, la conversation avec les patients, etc. doivent encore être enregistrées séparément dans CareVue Chart, mais 80 % des soins directs au chevet du patient sont consignés rapidement et c’est un atout indéniable de CareVue Chart. 16 mières) afin de comparer les besoins des patients aux soins pouvant être administrés dans le temps imparti. Autre exemple : les données LEP pourraient être intégrées directement à l’établissement des factures afin de répartir de façon plus juste et plus précise les coûts des soins infirmiers. La société LEP AG, créée pour la prise en charge du système LEP, met également en œuvre des comparaisons de données entre hôpitaux. Grâce à cet échange, il est possible de distinguer les meilleures pratiques, d’évaluer la performance d’un service et même d’identifier les tendances générales des soins infirmiers. Alors que ce projet visait uniquement à mettre le Klinik am Eichert en conformité avec les nouvelles réglementations, il permet aujourd’hui de suivre, mais aussi d’accroître les performances de cet hôpital et de mettre au point des stratégies à long terme visant à l’amélioration des soins aux patients. < elon l’avis général, le développement des ressources de l’imagerie est la mission dont sont investis les radiologues. De fait, ils sont déjà parvenus à appliquer l’imagerie à de nombreux cas cliniques donnés. Néanmoins, du fait du cloisonnement des spécialités médicales, le champ d’application de l’imagerie en médecine interventionnelle a toujours été limité”, déclare le docteur Bradford J. Wood, co-directeur par intérim des sciences de l’imagerie et directeur du service de recherche en radiologie interventionnelle au centre clinique des instituts nationaux de la santé (NIH, National Institutes of Health) de Bethesda, Maryland, aux États-Unis. “L’intérêt majeur de notre travail réside dans la possibilité d’appliquer de nouvelles techniques d’imagerie à des interventions complètement différentes de celles que nous pratiquons habituellement en tant que radiologues interventionnels.” “S Une véritable révolution La médecine interventionnelle implique aujourd’hui de nombreux intervenants spécialisés dans des disciplines diverses (endoscopistes, cardiologues, urologues, oncologues, etc.). Le Dr. Wood est convaincu que ces spécialités ne tirent pas encore pleinement parti des avantages de l’imagerie. De fait, l’utilisation de l’imagerie est trop souvent limitée à une seule modalité fournissant des informations insuffisantes au cours de l’intervention et ne proposant pas de simulation ou de planification des traitements permettant de guider les procédures. Selon le Dr. Wood, on assiste actuellement à une forte tendance, voire à une véritable révolution, vers l’adoption de techniques moins invasives visant à accélérer le rétablissement du patient tout en garantissant un rapport coût/efficacité favorable, une réduction de la durée des interventions et une approche interventionnelle plus rationnelle aboutissant à des 17 Recherche permis d’étudier des domaines pouvant Plan focal jouer un rôle dans cette révolution et ainsi aider les médecins à prendre des décisions thérapeutiques plus Plan de traitement unique Tumeur mineure pertinentes via l’établissement de retours d’informations peropératoires logiques.” Bradford J. Wood, docteur en médecine, co-directeur par intérim des sciences de l’imagerie et directeur du service de recherche en radiologie interventionnelle Plans focaux taux de mortalité plus faibles et à des résultats thérapeutiques potentiellement supérieurs. “Notre partenariat avec Philips nous a permis d’étudier des domaines pouvant jouer un rôle dans cette révolution et ainsi aider les médecins à prendre des décisions thérapeutiques plus pertinentes via l’établissement de retours d’informations peropératoires logiques,” ajoute-t-il. Fusion de technologies Le Dr. Wood considère que l’intégration clinique des modalités d’imagerie offre une opportunité majeure d’améliorer les soins aux patients. “Ce qui me fascine le plus est la façon dont les technologies peuvent être fusionnées. Il existe un nombre infini de combinaisons possibles et il faut trouver celle qui est capable de répondre aux exigences d’une application clinique donnée.” Dans les NIH, l’ablation tumorale par radiofréquence est l’exemple-type des avantages attendus de la précision accrue offerte par l’imagerie. Entouré d’une équipe de chercheurs Philips et de chercheurs, ingénieurs, informaticiens, médecins, internes, infirmières et radiologues des NIH, le Dr. Wood étudie les nouvelles tendances de la radiologie interventionnelle (et de l’ablation par radiofréquence) sous trois angles principaux : plusieurs canaux d’entrée,” explique le Dr. Wood. Par exemple, il est possible de naviguer à l’aide d’une tomographie par émission de positons, puis de passer à une échographie en temps réel et d’ajouter une tomodensitométrie de phase artérielle et une IRM dynamique de contraste. Le site d’expression d’une cible moléculaire peut ainsi être visualisé afin de naviguer jusqu’à cet emplacement précis. Un retour en temps réel de la progression est même fourni au cours de l’intervention. “Cette technologie transformera l’imagerie moléculaire en ‘interventions moléculaires’.” Champs d’application possibles La clé d’une prise de décision interventionnelle optimale réside dans des dispositifs intelligents et dans la combinaison d’une imagerie multimodalité à des substances médicamenteuses intelligentes adaptées à des traitements ciblés. • Navigation : suivi électromagnétique de l’aiguille • Automatisation : guidage robotisé de l’aiguille • Visualisation : enregistrement et fusion d’images multimodalités L’équipe est en train de développer et de tester, au sein d’une suite de radiologie interventionnelle avant-gardiste, des techniques d’imagerie et des dispositifs thérapeutiques reposant sur un langage et un système de coordonnées communs et fonctionnant sur la même plate-forme. Prenons l’exemple du suivi électromagnétique percutané de l’aiguille afin de naviguer jusqu’à une lésion. “L’ajout du traitement des images à l’équation permet de disposer de 18 Concept des ultrasons focalisés permettant l’émission extracorporelle d’énergie pour la destruction de tissus ou la délivrance de substances médicamenteuses.Avec l’aimable autorisation de Chris Bauer et Jeff Yanof, Philips Medical Systems, Cleveland, OH. L’application des ultrasons focalisés de haute intensité est guidée par imagerie depuis l’extérieur du corps afin de focaliser l’énergie au niveau d’un point interne pour détruire des tissus cancéreux ou pour augmenter la délivrance ciblée de substances médicamenteuses ou thérapeutiques au niveau local. Avec l’aimable autorisation de Nathan McDannold & Kullervo, Hynynen, Harvard Medical School “Notre partenariat avec Philips nous a Tumeur majeure Plans de traitement multiples Le suivi et la navigation électromagnétiques (EM) permettent de localiser des dispositifs médicaux internes. Grâce aux progrès de la miniaturisation, des bobines de capteur peuvent être intégrées à l’extrémité de fils-guides angiographiques et d’aiguilles d’ablation de très petite taille. Ces capteurs, comparables à un système GPS miniaturisé, permettent de suivre en temps réel la position de l’aiguille. Le Dr. Wood compare cette procédure à la navigation GPS : le “satellite” est un générateur de champ électromagnétique doté de plusieurs aimants différentiels. Le capteur émet un faible courant électrique en présence d’un champ magnétique (de la forme d’une brique ou d’une ellipse). L’amplitude du courant permet de déterminer sa position et son orientation par rapport aux aimants différentiels constituant le champ magnétique. Il est alors possible d’extrapoler un jeu de coordonnées XYZ indiquant votre position par rapport à un jeu de données d’imagerie préopératoires. Un système de guidage robotisé semi-automatique consistant à “pointer et cliquer” et “voir et traiter” permet également d’améliorer la précision du ciblage des lésions. Cette combinaison matérielle et logicielle est intégrée au tomodensitomètre, lui-même équipé d’un cadre stéréotaxique. “Il suffit de cliquer dans le logiciel du scanner pour mettre en place une planification du traitement vous indiquant le résultat obtenu si vous placez l’aiguille en un point donné,” explique le Dr. Wood. Il est possible de définir le point d’entrée dans l’épiderme et une cible. Le robot guide alors l’aiguille jusqu'au site exact correspondant. Autre possibilité : le robot peut assister ou guider le médecin lors d’une intervention afin de garantir une précision optimale. Idéalement, le médecin doit rester en charge du système. Le suivi électromagnétique et le guidage robotisé se fondent sur l’enregistrement d’images multimodalités préopératoires et peropératoires pour offrir une visualisation nette de la tumeur. Pour ce faire, la suite développée par les NIH procède à l’enregistrement, avant l’intervention, de volumes 3D en haute résolution ou en imagerie fonctionnelle (tomodensitométrie, tomographie par émission de positons ou IRM dynamique de contraste) et les associe à des modalités d’imagerie peropératoire en temps réel (radioscopie, échographie ou tomodensitométrie). Les jeux de données multimodalités acquis séparément sont enregistrés et fusionnés afin de permettre une mise à disposition des avantages de chaque modalité tout en atténuant leurs faiblesses respectives. Ultrasons focalisés de haute intensité La première étape consiste à localiser la tumeur ; la seconde, à mettre en œuvre un traitement approprié. La méthode standard moins invasive guidée par imagerie consistant à détruire les tissus cancéreux à l’aide d’aiguilles (ablation par radiofréquence) pourrait se voir bientôt supplantée par une technologie exempte d’aiguilles. Une fois les cibles localisées précisément, des ultrasons focalisés de haute intensité (UFHI) peuvent être utilisés pour détruire les cellules tumorales de façon non invasive, en les soumettant à une forte chaleur, ou pour faciliter la délivrance de substances médicamenteuses. Une nouvelle application des ultrasons focalisés adopte une autre approche : la pulsation des ultrasons focalisés de haute intensité, selon 19 Recherche Philips et les NIH sont partenaires dans le cadre d’un accord de coopération sur la recherche et le développement (CRADA). Il s’agit d’une collaboration formalisée entre le secteur médical et le gouvernement fédéral des États-Unis permettant l’échange productif d’idées, de processus, de ressources et de personnel. Le centre clinique des NIH est le premier établissement au monde à utiliser la suite de radiologie interventionnelle multimodalité moins invasive qui réunit sur une même plate-forme la tomodensitométrie multicoupe, l’angiographie rotationnelle à capteur plan, l’échographie 4D, le suivi électromagnétique, les ultrasons focalisés de haute intensité à usage thérapeutique et la robotique intégrée à la tomodensitométrie les termes employés par le Dr. Wood. “Cela consiste à ‘secouer’ les tissus,” explique-t-il. Une impulsion très brève (de l’ordre des millisecondes) ne chauffe pas excessivement les tissus mais semble accroître leur perméabilité et peut être appliquée sur un volume plus important. Cela améliore la délivrance des “médicaments intelligents” (petites capsules contenant des agents chimiothérapeutiques libérés à des températures données). De fait, le Dr. Wood suggère d’utiliser ces “nanoparticules” afin d’optimiser la délivrance d’agents thérapeutiques tels que les médicaments liposomaux, les agents utilisés dans le cadre de la thérapie génique, les plasmides nus, les anticorps monoclonaux, les activateurs tissulaires du plasminogène, les agents de contraste, etc. “Nous serons bientôt le premier site aux États-Unis équipé d’une unité IRM d’UFHI Philips,” remarque le Dr. Wood. “Grâce à ce système de pointe, nous serons capables de mesurer de façon très précise et fiable la température d’une tumeur au cours du traitement par IRM et de pratiquer simultanément une ablation en appliquant les ultrasons focalisés de haute intensité (avec correction du mouvement, modification en cas de perte de chaleur convective et cycles de retour d’informations en temps réel permettant de modifier le traitement). Nous espérons également que nos connaissances précliniques nous permettront de développer une vaste gamme de nouvelles applications destinées au traitement de pathologies autres que le cancer.” La libération d’énergie guidée par imagerie, c’est-à-dire de chaleur destinée à la destruction des tissus, ou la ‘secousse’ des tissus (altérant la perméabilité et l’irrigation) afin de délivrer des substances médicamenteuses, constitue 20 un outil exceptionnel pouvant révolutionner la chirurgie oncologique et la délivrance de médicaments. La médecine interventionnelle connaîtra un essor remarquable grâce à de telles innovations. Des solutions pertinentes Le Dr. Wood laisse entendre qu’en matière de guidage en chirurgie, les technologies émergentes de l’imagerie peuvent remplacer les images ou clichés traditionnels (souvent suspendus aux quatre coins du bloc). Son équipe travaille actuellement à la simplification de nouvelles applications très complexes afin de mettre à disposition des chirurgiens des solutions ciblées et performantes, avec retour d’informations. Le développement de ces solutions se fonde sur la communication et la concertation interdisciplinaire. Dans cette optique, le Dr. Wood et son équipe ont mis en place une collaboration étroite avec Philips Medical Systems, à divers niveaux et concernant plusieurs modalités. “Nous tentons de définir le moyen le plus simple d’aboutir à une solution standard adaptée à la communauté, présentant un excellent rapport coût/avantages, simple d’utilisation et aussi performante – sinon plus – que nos pratiques traditionnelles,” déclare le Dr. Wood. “C’est le fruit d’une véritable collaboration,” conclut-il. < Aucune approbation explicite ou implicite de quelque organisation, produit ou service que ce soit mentionné dans le présent article n’est donnée par les instituts nationaux de la santé aux États-Unis ou leurs employés. Un nouvel équipement de monitorage financé par le Magic Million Une solution de monitorage flexible pour un nouveau service de soins intensifs améliore la prise en charge des patients de façon significative. e service de soins intensifs du Royal Hospital for Sick Children de Glasgow (GHSC, l’hôpital royal pour enfants malades) était littéralement surchargé et ne disposait que d’un matériel obsolète. L’un des pavillons de l’hôpital étant très peu utilisé, les autorités projetaient de rénover et d’y intégrer un plateau technique ultra-moderne destiné aux enfants les plus malades, notamment aux nouveau-nés de la maternité voisine, le Queen Mother’s Maternity Hospital. Le NHS Greater Glasgows (services de santé de la région de Glasgow) a débloqué 5 millions de livres pour financer l’ensemble des travaux de reconstruction. Un million de livres supplémentaire, récolté grâce aux dons individuels, a été investi dans l’achat d’un nouvel équipement de monitorage pour l’unité. Inaugurée par S.A.R le Prince Edouard, cette nouvelle unité de soins intensifs réunit deux zones séparées de l’hôpital. Elle donne ainsi naissance à un service moderne et lumineux comptant 14 lits de soins intensifs pédiatriques et 10 lits de soins hautement intensifs. Grâce au nouveau système de monitorage du service, les équipes soignantes parviennent à gérer l’immense volume de données cliniques générées pour chaque patient, dont elles peuvent précisément se représenter l’état clinique, qu’elles soient directement à son chevet ou non. L’engagement du ministère pour la santé publique, a permis à ce L nouveau service d’insuffler un dynamisme nouveau aux unités de soins critiques pédiatriques de toute l’Écosse. La campagne du Magic Million Né au 19e siècle, le Royal Hospital for Sick Children de Glasgow est un établissement prestigieux. Fondé par plusieurs habitants de Glasgow en 1882 pour soigner gratuitement les enfants pauvres de la ville, l’hôpital compte aujourd’hui 266 lits destinés aux nouveau-nés et aux enfants de moins de 13 ans. L’hôpital occupe donc une place toute particulière dans le cœur des habitants. En 2004, ceux-ci décidèrent de relever le défi du Glasgow Evening Times. Le journal menait une campagne destinée à récolter un million de livres pour financer une nouvelle unité de soins intensifs pour l’hôpital. Baptisée “Magic Million”, cette campagne bénéficia également du soutien de nombreuses personnalités. Les dons furent versés par des services mis en place pour l’occasion, par des parents reconnaissants du dévouement du GHSC pour leurs enfants malades, ou par de simples passants glissant une pièce dans la sébile. Chaque don était un pas de plus vers l’objectif. Pourquoi choisir des moniteurs Philips ? Au moment de rééquiper l’unité, le Trust a bien sûr étudié toutes les possibilités existantes avant de sélectionner le matériel de monitorage. Il a donc invité les principaux fabricants à présenter les caractéristiques de leurs produits, à partir 21 “Les nouveaux moniteurs nous ont aidés à assumer une charge de travail croissante. En fait, ils ont transformé notre façon de travailler.” Une médecine d’excellence, à l’autre bout du monde M.Chris Lamb, cadre infirmier en soins intensifs pédiatriques desquelles une liste a été établie. La décision du Trust allait reposer sur plusieurs critères : fonctionnalité et facilité d’utilisation, ergonomie et intégration au processus de travail, flexibilité, fiabilité et assistance, formation et mise en place, et monitorage central. Philips Medical Systems a su remplir toutes ces conditions et proposer un service de qualité supérieure à la concurrence, toutes catégories confondues. Le Dr John Sinclair, consultant en soins intensifs pédiatriques au GHSCH, commente : “Philips nous a proposé des solutions très souples, totalement adaptées à nos besoins. La convivialité du matériel et la fiabilité de l’assistance ont également été des facteurs déterminants qui nous ont conduits à sélectionner Philips.” La solution Philips reposait sur l’installation de moniteurs IntelliVue avec serveur. “Ces moniteurs répondaient parfaitement aux exigences de nos unités de soins intensifs néonataux et pédiatriques.” poursuit le Dr. Sinclair. Grâce au nouveau système de monitorage, la prise en charge des patients au sein de cette unité a connu des améliorations importantes. Les moniteurs précédents avaient plus de 15 ans et n’assuraient que les fonctions de base, ce qui représentait un handicap certain pour le personnel. Le nouveau système offre notamment une meilleure capacité de mesure et des informations bien plus précises. L’infirmier-chef Chris Lamb commente : “Nous constatons aujourd’hui que nous avons plus temps pour nous occuper des patients.” En outre, grâce au système de montage sur suspension plafonnière, le personnel a pu optimiser l’espace disponible et découvre la mobilité plus importante de l’équipement. Les avantages cliniques du matériel M. Chris Lamb ajoute, “Les nouveaux moniteurs nous ont aidés à assumer une charge de travail croissante. En fait, ils ont transformé notre façon de travailler.” Il est ainsi possible de transmettre des informations en temps réel du chevet du patient à une étude de cas organisée en salle de réunion. Le Centre d’information Intellivue, qui constitue la clé de voute de ce service, se trouve au cœur du réseau de monitorage et associe la surveillance par monitorage en temps réel d’une station centrale à des outils d’analyse clinique élaborés. Le 22 Centre d’information assure une surveillance complète (courbes exhaustives, alarmes et mesures) de tous les moniteurs en réseau. “Grâce aux applications d’aide à la décision clinique,” commente M. Lamb, “nous nous sentons plus en confiance, nous pouvons définir des paramètres supplémentaires tels que le PiCCO, et le monitorage du sang veineux mêlé en oxygène (SvO2) est devenu un outil indispensable. Nous travaillons désormais avec des données plus fiables qui nous permettent d’augmenter notre efficacité.” Les applications d’aide à la décision clinique Philips sont conçues pour fournir une assistance au traitement d'importants volumes de données : elles présentent les données de façon à refléter les processus de réflexions cliniques. Selon le Dr. John Sinclair, “Nous travaillons dans un environnement stressant et bruyant et nous devons intégrer une masse d’informations importante Aussi lorsque les données apparaissent clairement, sous formes de graphiques, cela représente pour nous une aide non négligeable.” Cet outil constitue à lui seul l’unique modèle déposé de ST Map. Les affichages de données standards, sous forme de tableaux, sont parfois difficiles à interpréter pour les cliniciens. Conçu pour s’adapter à leurs besoins, l’affichage graphique de ST Map représente les variations du segment ST et permet aux cliniciens de les localiser plus facilement. De quoi le futur sera-t-il fait ? Fier de son héritage et des soins qu’il apporte depuis plus d’un siècle aux bébés et aux jeunes enfants de Glasgow, le Royal Hospital for Sick Children s’enorgueillit également de poursuivre le projet de ses fondateurs. Suivant les plans stratégiques du NHS Greater Glasgow, le personnel de l’hôpital s’efforce de maintenir ses standards élevés. Le Dr. John Sinclair commente : “Bénéficiant d’une réputation internationale et de liens universitaires solides, le Trust est l’un des principaux centres de recherche dédiés à la santé maternelle et fœto-infantile. Grâce à notre matériel de monitorage, nous savons que nous disposons de la technologie nécessaire pour nous maintenir en tant que centre d’excellence pour les bébés et les enfants à Glasgow et dans la région. < Parce qu’ils travaillent dans l’un des environnements les plus inhospitaliers du monde, les médecins de l’antarctique doivent pouvoir compter sur un matériel de de surveillance médicale fiable. unité de médecine polaire de la division antarctique du gouvernement australien (AGAD) traite principalement les problèmes médicaux d’hommes et de femmes en bonne santé générale. C’est pourquoi son personnel doit être préparé à intervenir sur tout type d’accident ou d’urgence. Outre les compétences personnelles requises pour les médecins, fournir les meilleurs soins dans les pires conditions exige aussi un matériel polyvalent. Ainsi, en cas déploiement d’un système d’évacuation sanitaire aérienne, le défibrillateur/moniteur doit être capable d’assister le médecin dans les situations les plus extrêmes. L’ Les médecins de l’unité de médecine polaire ont la charge des quatre stations permanentes de l’AGAD, des bâtiments d’expédition maritime qui naviguent vers l’antarctique pendant les mois d’été (d’octobre à avril), et des douanes australiennes qui surveillent la pêche annuelle dans les mers australes. En 2003, l’unité de médecine polaire a également mis en place un système d'évacuation sanitaire aérienne en conditions extrêmes dans l’antarctique est. En décembre 2007, un nouveau jet intercontinental permettra également de réaliser des vols d’évacuation d’été vers l’Australie. Les médecins assument un très large éventail de responsabilités, du conseil médical et des instructions de premiers secours, à la médecine du travail et aux conseils de sécurité, en passant par la prise en charge 23 par le personnel de la station, il doit être renvoyé en Australie ou bien il faut attendre que les pièces détachées soient livrées par bateau. Pendant l’été, cela peut prendre plusieurs semaines mais, en hiver, cela devient tout simplement impossible. Dans un environnement extrême, l’utilisation de matériel d’urgence peut s'avérer particulièrement difficile. Si les températures estivales tournent autour de 0°C, le thermomètre peut descendre jusqu’à -20°C ou -30°C en hiver. Les batteries peuvent s’arrêter, les câbles se raidir et casser, le gel peut nuire à l’adhérence de l’appareil, etc. Il ne s’agit pas là des conditions de travail habituelles des médecins de l’arctique, mais ces situations peuvent exister et se sont déjà produites par le passé. Équipement d’évacuation sanitaire aérienne sur un hélicoptère AS350BA, Station Davis, antarctique RSV Aurora Australis, CASA 212-400 et l’hélicoptère AS350BA “Squirrel” sur la banquise côtière, à la station Davis, antarctique chirurgicale, médicale et dentaire. Toute est orchestré par un seul homme et quelques assistants médicaux non professionnels. Avant de partir pour l’antarctique, les médecins doivent effectuer trois mois d’expédition générale et suivre une formation médicale spécifique. Il est essentiel d’être paré à toute éventualité médicale, particulièrement durant l’hiver, lorsque les stations sont isolées et que toute évacuation est impossible. Toute personne participant aux expéditions antarctiques doit passer des tests médicaux extrêmement stricts, c’est pourquoi il s’agit d’une population essentiellement en bonne santé. Cependant, il reste impossible de prévoir les accidents ou les maladies, comme ces deux appendicectomies en 2006, toutes deux réalisées en mer. Un environnement extrême et isolé Les installations des unités de médecine polaire répondent aux normes les plus strictes. La majorité du matériel se compose de machines peu perfectionnées et déjà anciennes. Cette stratégie vise à s’assurer que, le cas échéant, la plupart des problèmes pourront être résolus sans l’aide de matériel spécialisé ou d’expertise. Si un appareil ne peut être réparé 24 Équiper le service d'évacuation sanitaire aérienne Fort d’une expérience en médecine de sauvetage acquise au sein de la Royal Australian Air Force et d’un hiver passé à la station antarctique Casey en 2001, le Dr. Roland Watzl s’est fortement impliqué dans la mise en place d’un service d’évacuation sanitaire aérienne. C’est à lui qu’incombait la responsabilité de sélectionner la solution de monitorage la plus appropriée. Celle-ci devait être compacte, multifonctionnelle, mobile et être utilisable aussi bien à bord d’un bateau que dans une station ou un avion. Pour disposer d’un kit médical d’évacuation sanitaire aérienne peu complexe, l’équipe recherchait spécifiquement un moniteur mobile avec défibrillateur. Ils ont choisi le défibrillateur/moniteur Philips MRx Faire face à toutes les situations L’appareil ne devait pas se contenter de remplir les conditions dictées par les spécifications cliniques, il devait également être simple d’utilisation. Les médecins présents à bord des bateaux, des avions ou dans les stations, sont capables de gérer de nombreux types de situations, mais ils ne sont ni urgentistes ni réanimateurs. “Je trouve que l’interface utilisateur du MRx est incroyablement intuitive” commente le Dr. Watzl. Celui-ci souligne également la simplicité de structure du menu, composé de quelques niveaux seulement, qui facilite la localisation et la modification des réglages. Le test des défibrillateurs/moniteurs, exposés pendant 12 heures à -20°C en chambre froide, a constitué un élément déterminant de l’évaluation. Ces valeurs se trouvent bien en dessous des températures de stockage ou de travail spécifiées pour le MRx. Toutefois, le Dr. Watzl a constaté que dans ces conditions, le chargement de la batterie reste stable, le matériel réussit ses auto-tests, l’affichage fonctionne, les câbles ne se raidissent pas et les électrodes restent souples et adhésives. Pour s’assurer une utilisation aussi flexible que possible, l’équipe a choisi de commander des défibrillateurs MRx dotés de toutes les options disponibles. Ces appareils surveillent l’ECG, l’oxymétrie de pouls, la pression non invasive et la capnographie. En raison du froid extrême qui perturbe la circulation sanguine au niveau des extrémités (et les médecins préfèrent souvent ne pas retirer les gants d’un patient), l’équipe a choisi une méthode d’oxymétrie de pouls par capteurs d’oreilles et non par capteurs de doigts. Lorsque les quatre premières unités MRx ont été commandées, la pression invasive n’était pas disponible. Les unités ultérieures disposeront de cette fonctionnalité, et les unités existantes seront mises à niveau dès que possible. L’équipe a également commandé trois batteries pour chaque MRx, dont la durée cumulée de “Je trouve que l’interface utilisateur du MRx est incroyablement intuitive.” Dr. Roland Watzl, à bord du Vasiliy Golovnin à la station Davis, antarctique fonctionnement correspond à la durée maximale possible sans accès au courant (12 heures), et les adaptateurs nécessaires pour garantir un bon fonctionnement, quelles que soient les électrodes disponibles. Bien que ces appareils soient fréquemment utilisés pour la surveillance et la transmission électronique d’ECG 12 dérivations, l’équipe a toutefois dû utiliser les MRx pour les cas de défibrillation au cours des trois dernières années. Pendant cette période, la situation la plus extrême rencontrée par un médecin de l’unité de médecine fut probablement celle d’un pêcheur portugais souffrant d'hémorragie gastro-intestinale. Un patrouilleur des douanes australiennes, le “MV Oceanic Viking”, qui était à ce moment là le bâtiment le plus proche du bateau de pêche, a procédé au sauvetage. Avant l’arrivée des douanes, le pêcheur était resté inconscient pendant deux jours. Travaillant sans l’assistance de personnel infirmier, le médecin a transfusé son patient à partir d’une banque de sang mobile et l’a stabilisé. Pendant les huit jours de voyage retour vers Perth en Australie occidentale, le patient est resté inconscient, faisant l’objet de soins intensifs complets, y compris de ventilation, tout le monitorage étant assuré par le MRx. Le patient s’est depuis totalement rétabli. “ Dans ce cas comme dans d’autres, j’ai eu d’excellents retours de la part des médecins ayant utilisé cet appareil ” commente le Dr. Watzl. Ayant prouvé sa valeur au cours des trois dernières années, le RMx participe au maintien de l’excellence du niveau de la médecine australienne en antarctique. < Pour plus d’informations sur la division antarctique du gouvernement australien et sur l’unité de médecine polaire, rendez-vous sur www.aad.gov.au Toutes les photos de cette page et de la page opposée sont la propriété du Commonwealth d’Australie Défibrillateur/moniteur Philips HeartStart MRx 25 Recherche Un objectif à portée de main Le Stroke Rehabilitation Exerciser accompagne les patients sur la voie de la réadaptation fonctionnelle Grâce au prototype du Stroke Rehabilitation Exerciser développé par Philips Research, les patients pourront confortablement s’entraîner à domicile. Soulever une tasse posée sur une table est l’un des exercices classiques visant à améliorer les mouvements bras-main d’un patient victime d’AVC. elon l’Organisation mondiale de la santé, 15 millions de personnes dans le monde sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année et 5 millions d’entre elles en gardent des séquelles permanentes. Les AVC constituent la cause principale d’invalidité permanente et de handicaps à vie. La plupart des patients victimes d’un AVC quittent les services de réadaptation fonctionnelle sans avoir encore récupéré le maximum de leur potentiel. Philips recherche de nouveaux S 26 moyens permettant d’augmenter l’efficacité de la rééducation. Le prototype du Stroke Rehabilitation Exerciser aide les patients et les thérapeutes à élaborer et mettre en œuvre des plans d’exercices neuromoteurs réalisables à domicile. L’hémiparésie et l’hémiplégie sont les séquelles les plus fréquentes de l’AVC. Ces troubles provoquent la distorsion du visage, l’affaiblissement ou la paralysie d’un membre ou d’un côté entier du corps, rendant les déplacements ou la “Grâce à la rééducation assistée à domicile, un patient victime d’AVC peut s’entraîner plus souvent, et donc obtenir de meilleurs résultats et faire des progrès plus rapidement.” Gerd Lanfermann, maître de recherches “Pour un meilleur confort d’utilisation, nous avons développé des capteurs inertiels légers de la taille d’une boîte d’allumettes qui enregistrent les mouvements du patient.” Richard Willmann, chercheur saisie des objets plus difficiles. Bien que les lésions cérébrales dues à un AVC soient irréversibles, les personnes qui y survivent doivent, pour récupérer une certaine qualité de vie, refaire l'acquisition des compétences de base et apprendre à compenser leurs handicaps. En outre, l’utilisation des membres handicapés favorise la capacité de réapprentissage du cerveau et contribue à diminuer les effets dus aux handicaps. La thérapie rééducative démarre souvent dans les 48 heures suivant l’AVC. Elle se compose d’exercices actifs et passifs travaillant sur l’amplitude du mouvement. Les kinésithérapeutes établissent souvent des programmes d’exercices intensifs. La rééducation des personnes ayant subi un AVC est un processus continu pouvant durer plusieurs mois, voire plusieurs années, qui exige une pratique répétée et une autodiscipline acharnée. Dans la rééducation classique, la présence du thérapeute aux côtés du patient est indispensable, ce qui contribue à augmenter les coûts associés à cette phase du rétablissement. Aujourd’hui, de nombreux patients victimes d’un AVC ne reçoivent pas la rééducation dont ils auraient besoin pour récupérer leur potentiel maximum : ils manquent de soins rééducatifs, d’instructions précises et de motivation pour continuer leurs exercices chez eux, une fois la thérapie terminée. Capteurs de mouvement sans fil Philips travaille à la recherche de nouvelles solutions qui permettraient de mettre en place une thérapie rééducative à distance. L’objectif de cette thérapie est d’assurer l’accompagnement et la supervision d’exercices adaptés à la rééducation des membres supérieurs. Pour améliorer les mouvements du segment bras-main, Philips utilise des capteurs de mouvement, petits et discrets, et concentre sa démarche sur des exercices compatibles avec les thérapies motrices existantes. Le prototype Philips Stroke Rehabilitation Exerciser relie une station de kinésithérapie et une unité patient équipée d’un système d’enregistrement des mouvements. Au début de chaque programme d’exercices, le thérapeute élabore un programme d’entraînement à partir d’exercices choisis dans la base de données. L’unité patient, de la taille d’un ordinateur portable, est reliée à un écran et à plusieurs capteurs que le patient a auparavant placés sur ses membres supérieurs. Celui-ci visionne d’abord une vidéo d’instructions puis passe aux exercices neuromoteurs, encadré tout au long de la séance par le Stroke Rehabilitation Exerciser. Les exercices à domicile proposés par les technologies antérieures se concentraient sur la 27 Recherche Kristen Bell, Billy Baldwin et Tara Reid (de gauche à droite) Le Stroke Rehabilitation Exerciser guide les patients tout au long d’une séance d’exercices. Ceux-ci peuvent surveiller leurs mouvements en cours grâce aux représentations tridimensionnelles à l’écran. récupération des mouvements des membres (l’action de soulever un bras par exemple). Ce nouvel appareil donne la priorité au réapprentissage des gestes quotidiens, tels que l’action de porter une tasse à la bouche. Un système de capteurs inertiels sans fil enregistre les mouvements du patient, analyse les données relatives aux déviations à partir d’une cible de mouvement personnelle et transmet immédiatement les informations au patient. Les systèmes de capteurs disponibles sur le marché sont filaires ou n’offrent pas la précision requise. Les centres de recherche Philips ont donc développé des capteurs légers de la taille d’une boîte d’allumettes et capables d’émettre directement des données vers un receveur. Les patients peuvent, sans aide extérieure, placer ces capteurs sur leur corps. Un retour d’informations immédiat L’AVC peut entraîner des handicaps cognitifs. Les méthodes proposant un retour d’informations sont différentes selon la situation du patient. Un exercice réussi peut par exemple provoquer une réaction sonore ou visuelle. Les données illustrant les progrès du patient sont transférées à la station de kinésithérapie via Internet. Le kinésithérapeute peut ainsi accéder à l’historique des données, visionner une représentation animée et lire les courbes et les graphiques relatifs à l’amplitude, aux à-coups ou à la vélocité des mouvements. Il peut également réexaminer les données angulaires des articulations dans des plans de mouvements séparables. 28 Des patients plus motivés Le kinésithérapeute joue un rôle essentiel dans la bonne rééducation d’un patient victime d’AVC. Toutefois, ce processus est souvent interrompu lorsque le patient quitte l’hôpital. En rendant possible la rééducation à domicile, le Stroke Rehabilitation Exerciser étend la portée du kinésithérapeute. Contrairement aux différentes solutions récemment développées dans ce domaine, le Stroke Rehabilitation Exerciser s’intègre facilement au plan de rééducation établi par le soignant. Le principal atout de cette nouvelle approche réside finalement dans sa capacité à encourager et à maintenir la motivation du patient à s’exercer régulièrement, grâce à sa fonction de retour d’informations immédiat. Même s’il soulève la tasse plus rapidement que les fois précédentes, un patient qui fait quotidiennement ses exercices ne s’aperçoit pas toujours de ses progrès. Le bilan est là pour lui en rappeler l’importance et lui montrer le chemin parcouru au cours des semaines. En communiquant des informations précises sur le patient, cette nouvelle approche développe l’efficacité de la thérapie non supervisée, ce qui en fait un excellent complément à la thérapie classique. Les kinésithérapeutes peuvent visualiser les résultats et assurer une meilleure préparation des séances individuelles. Plutôt que de se déplacer autour du patient pour évaluer ses fonctions, il suffit de quelques minutes au thérapeute pour consulter les résultats des séances les plus récentes. Grâce à la représentation en 3 D, le thérapeute peut choisir de visualiser les mouvements et les positions du patient depuis n’importe quelle perspective. Cela lui apporte un avantage certain par rapport aux systèmes par caméra vidéo qui ne proposent qu’une seule perspective du patient. Jusqu’à présent, les données quantitatives et objectives, relatives aux progrès du patient ne pouvaient s’obtenir autrement que dans un scénario de laboratoire. Cette nouvelle approche, quant à elle, permet au thérapeute d’accéder à ces données, y compris lorsqu’il se trouve au domicile du patient. Une innovation ouverte Une étude pilote portant sur l’ergonomie et la précision de l’appareil a été menée sur 15 patients d’un centre de réadaptation fonctionnelle au Pays-Bas. Philips s’est également associé à une seconde clinique néerlandaise et à un groupe de recherche et rééducation britannique englobant 3 hôpitaux universitaires du Royaume-Uni. Une étude randomisée sera mise en place fin 2008, pour mettre en évidence l’efficacité médicale et la rentabilité du système. Permettant une nouvelle approche de la thérapie motrice à domicile, le Stroke Rehabilitation Exerciser de Philips peut être utilisé pour différentes applications thérapeutiques. Il peut également bénéficier aux patients atteints de maladies musculo-squelettiques. < Sauver Matt ACR et DSA, informer et former : Philips donne un nouveau rôle à des célébrités pour aider l’American Heart Association hilips a profité de sa présence au festival du film indépendant de Sundance en janvier dernier pour collecter des fonds au bénéfice de l’American Heart Association, et pour mener une campagne de sensibilisation sur les symptômes de l’arrêt cardiorespiratoire (ACR) et sur l’importance de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP). P Au festival de Sundance, le Simplicity Lounge de Philips est le havre de tranquillité où célébrités, VIP et journalistes viennent se détendre et oublier un moment la frénésie de leurs plannings. Lorsqu’ils se retrouvent dans ce salon, les visiteurs découvrent un large éventail de technologies, de l’électroménager aux semi-conducteurs. Cette année, les personnalités présentes pouvaient également apprendre à sauver des vies à l’aide d’un défibrillateur semi-automatique (DSA). Les célébrités ont profité d’une formation sur l’ACR, la RCP, la défibrillation et se sont même entraînés à sauver “Matt” (le mannequin d’entraînement) à l’aide d’un DSA HeartStart. Ce type d’opération a pour objectif de faire prendre conscience du véritable rôle des défibrillateurs, qui ne sont pas que des accessoires de cinéma ou de séries télé. Après la séance, quelques personnalités, notamment Kristen Bell, Camryn Manheim, Tara Reid, Adam Brody, Billy Baldwin et Timothy Hutton, ont recouvert “Matt” de leurs autographes. Pour chaque signature, Philips a versé un don à l’American Heart Association. Recouvert d’autographes, “Matt” a ensuite été mis en vente par Philips sur eBay Giving Works, le programme d’enchères caritatives mis en place par eBay. L’argent récolté sera également reversé aux programmes de formation ‘Bystander CPR’ organisés par l’American Heart Association. L’association utilisera ces fonds pour former les civils à reconnaître les symptômes de l’ACR et à pratiquer la RCP. “Le programme Sauver ‘Matt’ permet à des personnes influentes de s’informer sur l’ACR d’une façon originale et attrayante”, commente Vinay Nadkarni, médecin, bénévole à l’American Heart Association et ancien président de l’Emergency Cardiovascular Care committee (comité relatif aux soins cardiovasculaires d’urgence). “Par des efforts tels que celui-ci, Philips et les personnalités ayant participé à ce programme nous aident à prouver que l’utilisation d'un DSA et la pratique de la RCP sont des gestes simples qu'il serait indispensable d’apprendre. Des programmes de formation à la défibrillation et à la mise en oeuvre d’une RCP précoce et efficace permettraient de sauver des milliers de vies chaque année.” < 29 Un esprit d’entreprise gagnant en cardiologie Berlin) avec lequel je collabore étroitement.” explique le Dr. Wille. “Il était évident que cette coopération serait plus facile si nous disposions de systèmes compatibles. Associée au prix de vente attractif du système Diamond Select et aux excellentes possibilités de financement et de service, cette compatibilité m’a convaincu une fois encore de choisir Philips.” Un système d’angiographie cardiaque reconditionné donne une illustration parfaite d’une utilisation efficace des ressources dans un centre cardiologique privé de consultations externes à Berlin. Dr. Bernd Wille, cardiologue ous les hommes politiques nous encouragent à mieux prendre soin de notre santé. Selon le Dr. Bernd Wille du centre cardiologique de consultations externes à Berlin, cela exige des cabinets médicaux qui explorent de nouvelles possibilités commerciales. Il insiste sur l’absolue nécessité de concilier le meilleur accès aux soins et un budget serré. L’utilisation d’un système d’angiographie cardiaque reconditionné en est une parfaite illustration. T Le centre consacre trois jours par semaine aux patients externes, notamment aux bilans diagnostiques et au suivi des patients équipés de stimulateurs cardiaques ou de défibrillateurs automatiques implantables (DAI). Le reste de la semaine, le Dr. Wille travaille au laboratoire de cathétérisme où il utilise un Integris Allura à capteur plan reconditionné. Chaque année, il gère 500 examens par cathétérisme dont 150 à 180 angioplasties coronaires transluminales percutanées, pose environ 120 à 130 stimulateurs cardiaques et implante 30 à 35 DAI. Le laboratoire de cathétérisme cardiaque est un établissement certifié par les autorités compétentes pour pratiquer des opérations telles que la pose de stimulateurs cardiaques ou de défibrillateurs implantables. Un environnement productif La prise en charge médicale est, bien sûr, au premier plan, pourtant la réussite du centre dépend de la situation économique sous-jacente. Cette réussite repose sur un fonctionnement efficace qui permettra de proposer des diagnostics de qualité clinique et des thérapies à des prix raisonnables. Pour répondre à une volonté de simplification des tâches administratives, le centre a été enregistré comme société à responsabilité limitée. L’établissement a été agencé de façon à faciliter les déplacements des patients, à augmenter le nombre de patients traités et à réduire les distances de parcours. Le Dr. Wille explique : “De cette manière, nous ne perdons pas de temps entre les consultations et le flux des patients est aussi fluide que possible. ”Avec seulement 4 employés à temps 30 plein, le centre peut accueillir 80 patients externes ou réaliser jusqu’à 9 interventions par jour. Définir les priorités Dans la mesure du possible, le centre cardiologique de consultations externes s’efforce également de réduire la durée de séjour des patients. “Bien que cela ait un effet important sur la réduction des coûts, cette décision n’est pas motivée par des raisons économiques. De nombreuses études prouvent en effet qu’il s’agit d’un facteur important de réduction du taux de complication.” indique le Dr Wille. Généralement, les patients admis pour la pose d'un cathéter ou d’un stimulateur cardiaque quittent la clinique le jour même. Dans le cas d’une pose de DAI, le Dr. Wille et son équipe gardent le patient en observation la nuit suivant l’intervention. La stratégie d’investissements fait partie des éléments de réflexion fondamentaux et, à ce titre, doit faire l’objet d’une attention toute particulière. Dans la mesure du possible, le matériel du centre a été récupéré de cabinets médicaux. Le centre a choisi de concentrer ses investissements sur les points les plus importants, tels que le dossier électronique du patient. Cet outil permet de compiler un rapport patient au cours d’un examen et d’accéder aux informations sur simple demande. D’autre part, la majorité de l’activité du centre repose sur l’utilisation d’un système d’angiographie cardiaque, c’est pourquoi il était important d’investir dans un nouveau système d’angiographie pour le laboratoire de cathétérisme. Une offre convaincante À la recherche d’un système d’angiographie numérique, le Dr. Wille souhaitait bénéficier d’une solution économique sans faire de compromis sur la qualité de ses soins. L’ingénieur commercial Philips lui a donc proposé un système Diamond Select à capteurs plans numériques reconditionné. “Le système Diamond Select de Philips m’offrait des services quasiment identiques au système d’angiographie numérique de l’UnfallKrankenhaus Berlin (UKB ou hôpital pour Accidents de Une sélection rigoureuse Le soin apporté par Philips au reconditionnement commence à l’étape de sélection des systèmes. Tous fait l’objet d'une maintenance régulière dont témoigne un solide historique des différentes interventions, ce sont les “diamants” du matériel de seconde main. Ces systèmes sont rapportés à l’usine où ils sont désassemblés, contrôlés, nettoyés, désinfectés et repeints. Mais plus important encore, les composants de vide sont remplacés à neuf et les composants électroniques d’imagerie bénéficient d’une mise à jour et d’une mise à niveau correspondant à la révision disponible la plus récente. Par rapport à ce que serait l’achat d’une voiture d’occasion, le programme Diamond Select est équivalent à une remise en état complète de la carrosserie ainsi qu’à l’installation d’un nouveau moteur et d’une nouvelle boîte de vitesses. En outre, les systèmes Diamond Select bénéficient des mêmes conditions de garantie et d'assistance qu'un système neuf. Un système flexible L’Integris Allura à capteur plan monté sur suspension plafonnière est un système de pointe adapté aux procédures électrophysiologiques et cardiaques. Selon les études diagnostiques standard, le capteur plan offre une résolution plus élevée, un format plus compact et une accessibilité au patient supérieure aux systèmes d’angiographie conventionnels. Une gamme complète d’options d’imagerie assure la flexibilité nécessaire pour configurer le système afin de l’adapter aux besoins cliniques comme aux méthodes de travail. Ainsi, le système peut être optimisé en vue d’une application diagnostique, interventionnelle ou d’électrophysiologie, ou bien en vue d’une combinaison de ces applications selon le type de cas. Selon le Dr. Wille, la technologie numérique du système a permis de réduire les dosages RX d’environ deux tiers, comparé aux systèmes d’angiographie traditionnels qu’il utilisait auparavant. Cette amélioration a été très favorablement accueillie dans le cas des interventions thérapeutiques prolongées par de nombreuses séquences d’imagerie. “J’étais d’abord dubitatif sur la qualité de l’image, mais ces appréhensions ont été vite balayées : l’image offre une grande quantité de détails “L’affichage sur écran plat est suffisamment lumineux pour être utilisable dans un environnement très éclairé.” Integris Allura à capteur plan reconditionné “Le système Diamond Select me permet de procéder à toutes les applications dont j’ai besoin.“ Dr. Bernd Wille en nuances de gris, ce qui permet, par exemple, de diagnostiquer une sténose excentrique, y compris lorsque le bras en G n’est pas parfaitement aligné au plan du rétrécissement.” Le système s’intègre facilement à l’environnement de travail “Je suis particulièrement satisfait par le principe de suspension plafonnière qui permet de positionner le bras en G très rapidement et avec beaucoup de flexibilité dans toutes les positions. J’apprécie également l’affichage sur écran plat qui est suffisamment lumineux pour être utilisable dans un environnement très éclairé.” En avance sur son temps Le Dr. Wille a conçu son modèle de soins alors qu’il était prestataire de soins indépendant, c’est-à-dire bien avant que celui-ci connaisse cette popularité actuelle. Aujourd’hui, plusieurs mutuelles allemandes ont déjà approuvé son approche. Tout cela fait de lui un précurseur et lui permet d’acquérir une expérience qui profitera probablement à d’autres spécialités. La mise en place d’alliance avec ses collègues locaux exerçant dans des disciplines complémentaires et partageant un état d’esprit commun est un aspect essentiel de ses projets d’avenir. L’ouverture d’un centre de radiothérapie prévue sous peu dans la région laisse entrevoir au Dr. Wille la possibilité de compléter ses services par des traitements de curiethérapie au centre cardiologique de consultations externes de Berlin. Ainsi, la réussite de son entreprise l’encourage à aller de l’avant et à réfléchir aux moyens de pérenniser son succès. < 31 Rationalisation de la documentation des interventions La nouvelle version du système XCLM reprend de nombreuses suggestions du service, “il était donc logique que nous adoptions cette mise à niveau,” ajoute-t-il. Parmi les nouvelles fonctionnalités : la liste de travail intégrant la planification des rendez-vous dans le système XCLM. Elle vient ainsi abolir la dernière procédure sur papier encore en vigueur dans le laboratoire de cathétérisme. A l’arrivée du patient dans le laboratoire, le système Xcelera télécharge les données administratives du patient à partir du système d’informations hospitalières (SIH). Lors de l’intervention, l’infirmière dans la salle de contrôle suit le protocole en temps réel en sélectionnant des options à partir de listes préconfigurées. Les assistants du laboratoire de cathétérisme enregistrent les matériels et médications dans le système à l’aide d’un lecteur de codes-barres. Dans tous les cas, le système Xcelera ajoute automatiquement la date et l’heure de chaque entrée. À la fin de l’intervention, les images, séquences, intensités de rayonnement et dates/heures, ainsi que les données du système de surveillance des paramètres hémodynamiques Schwarzer, sont automatiquement transférées au système XCLM. La nouvelle version transfère également les courbes de pression. Cette automatisation réduit le temps consacré au travail administratif tout en assurant l’exhaustivité et la précision des données, ce qui renforce la protection juridique du personnel du laboratoire de cathétérisme. Dr. Karl Eugen Hauptmann, chef du service de cardiologie et directeur associé du 3e service médical Au service de vos exigences Comment satisfaire les besoins en constante évolution d’un service de cardiologie par la modernisation du laboratoire de cathétérisme et la mise à jour des solutions de gestion des images es cardiologues de l’hôpital des Frères de la Charité à Trèves, en Allemagne, n’étaient plus en mesure de satisfaire les nombreuses exigences légales et d’assurance qualité, et de s’adapter à la diversité croissante des interventions par cathétérisme. En 2003, ils ont fait l’acquisition d’un système de gestion des laboratoires de cathétérisme Xcelera (XCLM) afin de remédier à la situation. Trois ans plus tard, ils renouvellent leur confiance au système Xcelera en adoptant sa nouvelle version. L Au sein de l’hôpital de Trèves qui offre une capacité d’accueil de 600 lits, le service de cardiologie pratique environ 4 000 interventions par cathétérisme et près de 18 000 examens échocardiographiques par an. Premier service de cardiologie d’Allemagne à adopter le système Xcelera, il a eu une influence manifeste sur l’adaptation de la solution aux besoins spécifiques de son hôpital et de l’Allemagne en général. Le logiciel ne reflète pas seulement les méthodes de travail de ce 32 service de cardiologie. Pour codifier les diagnostics, il utilise la Classification internationale des maladies et des problèmes de santé connexes CIM-10 (ICD-10) et pour les codes de procédure (interventions et traitements) le système allemand OPS301. “Seul Philips nous offrait la possibilité de configurer le système selon nos exigences”, déclare le Dr. Karl Eugen Hauptmann, chef du service de cardiologie et directeur associé du 3e service médical, pour justifier le choix initial du système Xcelera. Grâce à l’accès aux données patient garanti à tout moment et en tout lieu, le service de cardiologie travaille non seulement plus efficacement et plus rapidement, mais propose aussi des diagnostics toujours plus fiables et des comptes rendus simplifiés. L’implication du service dans le développement du système Xcelera s’est poursuivie par la participation du Dr. Hauptmann au comité consultatif visant à définir les nouvelles fonctions et approches destinées à résoudre plus efficacement les problèmes cliniques. “Nous nous réjouissons de collaborer avec un partenaire à notre écoute,” déclare le Dr. Hauptmann. Rédaction optimisée et rapide des comptes rendus Les cardiologues rédigent généralement leurs comptes rendus immédiatement après l’intervention. La nouvelle version confère une qualité supérieure et une valeur ajoutée aux comptes rendus en proposant des fonctionnalités avancées d’entrée de données graphiques et textuelles. La liste des paragraphes les plus utilisés est proposée au médecin, qui peut les sélectionner à l’aide de la souris pour les ajouter au compte rendu. Le volume d’informations à saisir ou dicter est donc de moins en moins important. “C’est un gain de temps considérable,” confirme le Dr. Hauptmann. “La rédaction d’un compte rendu nous prend maintenant trois à quatre minutes seulement.” La nouvelle version permet également d’intégrer très rapidement aux comptes rendus des images et séquences provenant de radiographies et d’échographies, et propose en outre des diagrammes coronaires modifiables. À l’aide de la souris, les Les matériels et médications sont facilement enregistrés, ce qui simplifie la gestion du laboratoire de cathétérisme cardiologues peuvent documenter facilement et rapidement les endoprothèses (stents), pontages, occlusions vasculaires ou voies collatérales de l'arbre coronaire et les localiser avec précision, sous forme graphique. Le Dr. Brigitta Gestrich, cardiologue principale, accorde une grande importance à cet outil qui simplifie la compréhension des comptes rendus. Le système Xcelera envoie le compte rendu complet au dossier électronique du patient dans le SIH. Il peut donc être consulté par tout le personnel habilité de l’hôpital. S’il s’agit de patients en ambulatoire, le rapport médical complet et la description du protocole sont remis aux patients lorsqu’ils quittent l’hôpital le jour suivant. Accès garanti aux informations pour des décisions sûres La nouvelle version assure un suivi plus facile de l’état du patient grâce à un accès rapide aux données d'anamnèse du patient. “Nous sommes en mesure de trouver et de documenter toutes les informations souhaitées au sujet d’un patient,” explique le Dr. Gestrich. “Même si cette richesse de fonctionnalités peut rendre l’interface utilisateur quelque peu déroutante de prime abord, le système Xcelera facilite non seulement l’entrée, la saisie, l’accès et la communication des données, mais également leur analyse,” ajoute-t-elle. Des comptes rendus spécialisés et des interfaces avec le logiciel destiné au contrôle de qualité externe, par l’ALKK (consortium allemand des cardiologues de grande renommée) et le BQS Grâce à l’automatisation, les comptes rendus sont rédigés en quelques minutes après l’intervention 33 Nouveautés “Seul Philips nous offrait la possibilité de configurer le système selon nos exigences.” Nouvelle génération de câbles ECG Dr. Hauptmann Notre nouveau système de câbles ECG et de monitorage respiratoire répond à de nombreuses exigences de nos clients. (agence fédérale allemande d’assurance qualité) par exemple, allègent la charge de travail administratif. “Être en mesure de gérer l’intégralité des procédures sur un seul système, qu’il s’agisse de la facturation ou des contrôles de l’ALKK ou du BQS, constitue un avantage majeur pour nous”, déclare le Dr. Hauptmann. Transition simple Les ingénieurs Philips se sont assurés du bon fonctionnement du système et des interfaces avant la mise à niveau afin de garantir une transition en douceur. La nouvelle version a ensuite été installée “et d’emblée, tout a fonctionné à la perfection,” ajoute le Dr. Hauptmann. M. Daniel Theisen, administrateur système au sein du service informatique, de diverses couleurs permettant une identification rapide et un positionnement confirme qu’au cours des six premiers mois, l’unique indisponibilité du système a été due à une maintenance programmée. Le Dr. Hauptmann a été agréablement surpris par la rapidité d’adaptation du personnel à cette nouvelle version. Aucun temps d’arrêt ni effet sur le fonctionnement du service n’a été noté. Selon Mme Ursel Schenden, infirmière du laboratoire de cathétérisme, la difficulté majeure a été de s’adapter à la disposition des informations dans de nombreuses zones d’une Cette nouvelle solution est compatible avec les moniteurs patient IntelliVue et CMS et les défibrillateurs HeartStart. Les nouveaux câbles patient ECG peuvent également être utilisés avec les jeux de fils de de nos systèmes de télémétrie IntelliVue existants. La standardisation des câbles et jeux de fils au sein de l’hôpital est donc simplifiée pour tous les moniteurs, défibrillateurs et systèmes de télémétrie Philips. M. Daniel Theisen, administrateur système au sein du service Informatique La nouvelle solution de câbles comporte des jeux de fils et de connecteurs de diverses couleurs pour toutes les dérivations périphériques ce qui permet une identification rapide et un positionnement facile des électrodes. De plus, le nouveau matériau utilisé évite les enchevêtrements de câbles et donc toute perte de temps. Cette nouvelle gamme de câbles ECG et de fils d’électrodes est disponible en plusieurs configurations standard (3, 5, 6 et 10 dérivations). Mme Ursel Schenden, infirmière du laboratoire de cathétérisme même fenêtre, alors qu’elles étaient présentées dans des fenêtres séparées sur la version précédente du système Xcelera. Une heure après la mise en œuvre de la nouvelle version, le premier cas d’urgence était documenté avec succès. Développement en continu La version 2.1 du système XCLM permet une documentation plus efficace car elle assure la transmission des conclusions des cardiologues et s’avère beaucoup plus simple d’utilisation. “De réels progrès ont été réalisés par rapport à la version précédente,” déclare le Dr. Hauptmann. Déjà à l’origine des progrès du système Xcelera, il se lance dès maintenant à la recherche des améliorations qualitatives à apporter à ses prochaines versions. < + VERSION LONGUE Dr. Brigitta Gestrich, cardiologue principale 34 Pour plus d’informations, veullez compléter la carte-réponse. Essenta DR Le système Essenta DR est le dernier né de notre gamme de produits de radiographie numérique. Ce système au sol est doté d’une colonne fixe sur laquelle est monté un bras télescopique motorisé en forme de U. Celui-ci intègre des tubes à rayons X et un capteur numérique permettant la prise en charge de toutes les applications de radiographie générale. Il est ainsi possible de pratiquer des examens en position verticale (du thorax par exemple), mais aussi en position antéro-postérieure et latérale à l’aide d’un chariot. Afin de simplifier le positionnement du patient, le capteur s’incline à -45°/+45° et le tube peut pivoter. Ainsi, effectuer une radiographie thoracique d’un patient alité, par exemple, n’est plus un problème. La distance source-image peut varier de 100 cm à 180 cm. Le système Essenta DR est équipé d’un capteur plan numérique Philips offrant un vaste champ de visualisation et d’un logiciel de traitement des images UNIQUE garantissant une qualité d’image élevée et un haut niveau de contraste tout en préservant l’aspect naturel des images. Design ergonomique, déplacement motorisé, interface utilisateur conviviale et intégration de la console Eleva : la conception même de ce système vise à faciliter la manipulation du patient. Le système est en outre équipé d’une solution brevetée de sécurité des patients. En effet, son bras comporte une barrière photo-électrique de sécurité intégrée. Il est également possible d’intégrer une solution de radiographie du thorax pour le diagnostic des coronaropathies (CAD), une solution xLNA Enterprise permettant la détection précoce des nodules pulmonaires, et des solutions de stockage d’images assurant la numérisation de l’ensemble des processus. Imagerie orthopédique Solutions très pratiques de radiographie numérique/radiographie numérique directe, les systèmes PCR Eleva et DigitalDiagnost automatisent l’acquisition des images et assemblent plusieurs clichés afin que le chirurgien orthopédiste dispose rapidement d’une image définitive complète à des fins de diagnostic, de validation ou de mesure d’angle/de distance pouvant être facilement exportée sur CD, vers un système PACS ou une imprimante. 35 Nouveautés Moniteur des paramètres vitaux SureSigns VS3 Intégration de ProtocolWatch sur les moniteurs IntelliVue La conception efficace et innovante du SureSigns VS3 définit les normes de monitorage des paramètres vitaux fondamentaux. Le processus de prise de décisions du personnel soignant s’en trouve accéléré, quels que soient le nombre des patients et le manque de personnel. Dernière innovation dans le domaine de l’aide à la prise de décision clinique au chevet du patient, ProtocolWatch est la première application à fournir des protocoles de prise en charge spécifique du patient directement affichés sur l’écran du moniteur patient. ProtocolWatch utilise les mesures de monitorage avec une excellente réactivité, ce qui lui permet de proposer des dépistages pertinents et des informations thérapeutiques à partir de recommandations éprouvées. ProtocolWatch simplifie le processus de contrôle des données de monitorage du patient par rapport aux directives thérapeutiques fondées sur des données tangibles. Grâce à cela, les hôpitaux peuvent utiliser leurs moniteurs patients IntelliVue pour mettre en oeuvre des protocoles de prise en charge, participant ainsi à un meilleur respect des réglementations. Le SureSigns VS3 garantit un accès facile aux informations patients grâce à des écrans contextuels, des touches fixes et des menus avec icônes de conception innovante. L’écran couleur rétroéclairé propose un affichage grand format des valeurs numériques, pour une très bonne lisibilité, ce qui est particulièrement utile dans le cas d’une lecture à distance ou dans un environnement peu éclairé. À partir d’une liste déroulante, les cliniciens peuvent également choisir de consulter les dossiers patient mémorisés et d’afficher des courbes de SpO2 (en option). Les mesures disponibles sur le SureSigns VS3 comprennent la pression sanguine non invasive, l’oxymétrie de pouls, la fréquence de pouls et la température. Grâce à la fonction de pression non invasive programmable, les utilisateurs peuvent créer jusqu’à cinq programmes différents pour contrôler la pression sanguine non invasive à des intervalles de mesure définis en fonction des protocoles utilisés dans leur unité. Conçu pour pouvoir être utilisé à l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital, le SureSigns VS3 peut s’adapter aux services de médecine générale, d’urgences, de chirurgie ambulatoire et aux centres de soins d’urgence. Gamme de systèmes d’information cliniques IntelliVue : système ICIP, la nouvelle version de CareVue Chart Le travail des hôpitaux repose sur des données provenant de sources diverses, allant des données administratives du patient aux notes de sortie, en passant par les résultats de laboratoire et la lecture des paramètres vitaux. Face à cette situation, Philips a conçu un nouvel outil d’aide à la prise de décision clinique : le système ICIP pour soins intensifs. Destiné à la prise en charge, à terme, d’applications autres que celles des soins intensifs, le système ICIP est la nouvelle version de CareVue Chart : il centralise les données patient provenant des moniteurs de chevet et des principaux systèmes d’informations hospitalières afin que les cliniciens puissent accéder en tout lieu aux informations nécessaires à la prise de décisions thérapeutiques importantes. Paramètres vitaux, données du moniteur de chevet, résultats de laboratoire, comptes rendus de pathologie, prescriptions et interventions prévues, etc. : toutes ces données figurent dans la feuille de surveillance électronique, limitant ainsi les erreurs de transcription et la duplication de la saisie des données. Les détections cliniques (algorithmes combinant les données cliniques essentielles issues de l’ensemble des sources d’information) permettent aux cliniciens d’améliorer la sécurité des patients, de réduire les risques d’erreur médicale et d’assurer le respect des directives thérapeutiques en se fondant sur des recommandations éprouvées. Flexibles et simples d’utilisation, les outils de compte rendu de la gamme intègrent une bibliothèque exhaustive permettant à l’ensemble du personnel hospitalier de générer en quelques clics des comptes rendus réglementaires et des rapports de conformité. Conçue par des cliniciens, l’interface utilisateur du système ICIP est extrêmement configurable, afin de s’adapter aux processus de travail spécifiques de chaque hôpital et service. L’architecture, quant à elle, repose sur la plate-forme Microsoft® .NET Framework et assure un interfaçage transparent avec les autres applications de l’hôpital, notamment avec le système de saisie informatique des prescriptions médicales (CPOE, Computerized Physician Order Entry). 36 Dans sa version initiale, ProtocolWatch intègre les définitions des recommandations de la SSC (Surviving Sepsis Campaign, campagne Survivre au sepsis) à la plateforme de monitorage patient IntelliVue. Le protocole SSC définit les paramètres physiologiques évocateurs d’un début d’un sepsis. Le ProtocolWatch étant intégré au moniteur patient, il peut utiliser les valeurs relatives aux paramètres vitaux pour faciliter le dépistage du sepsis. Lorsque l’un des paramètres considéré comme signe d’alerte précoce atteint les limites définies par le protocole SSC, une fenêtre ProtocolWatch apparaît sur l’écran du moniteur. Cette fenêtre invite les cliniciens à contrôler les autres signes cliniques de sepsis sévère. Si ces signes sont absents, ProtocolWatch reprend le dépistage depuis le début. Si un clinicien diagnostique un sepsis sévère chez un patient, ProtocolWatch déclenche le bouquet d'objectifs d'évaluation du sepsis en réanimation. Il affiche une liste d’interventions recommandées par le protocole SSC. La rapidité d’intervention étant cruciale dans le traitement du sepsis, ProtocolWatch affiche également un chronomètre. Lorsque le bouquet d'objectifs de réanimation est terminé, ProtocolWatch fournit des recommandations du bouquet d’objectifs de prise en charge du sepsis SSC. Moniteur Patient IntelliVue MP5 pour le transfert intra hospitalier des patients Le Moniteur Patient IntelliVue MP5 est le dernier modèle de la gamme de moniteurs patients IntelliVue, appareils d'une ergonomie remarquable tous dotés d’une interface utilisateur identique. Moniteur compact et léger, donc idéal pour le transport, le MP5 propose des fonctions que les cliniciens en soins intensifs connaissent déjà grâce aux moniteurs IntelliVue pour environnement de soins lourds. Le MP5 est équipé d’un écran tactile 8,4 pouces pouvant afficher jusqu’à quatre courbes. Ses capacités de connexion réseau (câblée et sans fil), son boîtier robuste et ses différentes options de montage variées en font un appareil parfaitement adapté aux situations de mobilité. De plus, lorsque la télémétrie est activée, le MP5 peut afficher les données de monitorage collectées par les systèmes de télémétrie et communiquer les paramètres vitaux d’un patient sans qu’il soit nécessaire de passer par le poste central. Le MP5 se connecte au réseau clinique IntelliVue et assure ainsi une transmission fiable de données entre les moniteurs patients, systèmes de télémétrie, appareils de chevet, systèmes d’informations cliniques et le poste central. Dans le cas de transferts intra-hospitaliers, la connexion réseau du MP5 permet aux cliniciens présents dans de surveiller à distance, à partir du poste central, paramètres, alarmes et tendances. La gamme d’outils d’aide à la prise de décision fournie avec le MP5 est identique à celle de tous les moniteurs IntelliVue. Ces outils sont accessibles pendant le transport et sur les systèmes de télémétrie. Ils comportent plusieurs écrans de tendance affichant une présentation de l’historique des données de monitorage du patient. 37 Nouveautés Défibrillateur HeartStart MRx avec fonctions de mesures encore plus complètes Le HeartStart MRx est un appareil polyvalent : moniteur de transport, électrocardiographe, défibrillateur manuel et défibrillateur semi-automatique (DSA) externe. Complet, facile à utiliser, robuste et léger, cet appareil associe les fonctions de surveillance patient, notre technique brevetée de défibrillation à onde biphasique, et l’outil Q-CPR™ d’évaluation qualitative et interactive de la RCP, conçu par Laerdal. Technologie DRF : solution 2 en 1 complète de radiographie/radioscopie numérique Notre nouvelle solution DRF prend en charge toutes les applications de radiographie et de radioscopie haute qualité, en toute simplicité et dans une seule pièce, grâce àl’association de notre statif mural numérique de pointe et du système EasyDiagnost Eleva. Née de la fusion de deux mondes, cette solution flexible garantit une utilisation optimale de l’espace. Le statif mural numérique est doté du même capteur que notre solution DigitalDiagnost et présente un large champ de visualisation permettant l’acquisition d’images de 43 cm sur 43 cm. Sa haute résolution, associée à une qualité d’image exceptionnelle, permet de visualiser en détail de fines structures osseuses. Pour faciliter l’examen, un chariot réglable en hauteur équipé d’une table flottante est également disponible en option. Les images acquises sur le statif mural numérique sont traitées par notre logiciel de traitement des images UNIQUE. Alliant une plage dynamique étendue à un haut niveau de contraste, UNIQUE assure une qualité d’image exceptionnelle. Tous ses paramètres peuvent être configurés séparément pour satisfaire les exigences de chacun. Notre système de radioscopie EasyDiagnost Eleva prend en charge une large gamme d’applications de radioscopie numérique : procédures gastro-intestinales et vasculaires, mais aussi radioscopie avec divers produits de contraste iodés. À cet égard, le concept DoseWise minimise les doses administrées tout en garantissant une qualité d’image exceptionnelle. Grâce aux technologies GCF (Grid Controlled Fluoroscopy) et IQX (Intelligent Exposure), les clichés sont réussis dès la première acquisition. Principaux avantages de notre nouvelle solution DRF : • Applications de radiographie et de radioscopie regroupées dans une même pièce • Rendement élevé grâce aux processus sans film • Qualité d’image optimale garantie par le logiciel de traitement des images UNIQUE et le concept DoseWise 38 Le MRx offre des capacités de mesure plus complètes et intègre désormais la surveillance de la température et des pressions invasives ; il permet également d'afficher les tendance des paramètres vitaux et les synthèse des événements. Q-CPR est une marque déposée de Laerdal Medical Corporation.