Sommaire - InCenter

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Sommaire - InCenter
Sommaire
4
Un bond en avant dans la gestion des documents
Les formulaires électroniques mobiles permettent
au personnel infirmier de gérer efficacement
des tâches administratives de plus en plus lourdes
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Des recommandations objectives pour
une optimisation des ressources
Un groupe de diagnostic privé parvient à définir les
meilleures pratiques en se fondant sur des données
d’utilisation de l’IRM
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De grandes espérances
Preuve de la mise en œuvre de l’esprit d’entreprise
en Lettonie : l’arrivée de matériel d’imagerie
nucléaire ultramoderne
De l’importance des soins infirmiers
Grâce à l’enregistrement automatique des
prestations à partir du dossier patient, l’importance
des soins infirmiers est désormais attestée par des
données précises
Une suite avant-gardiste au service
de la médecine interventionnelle
Développer des techniques à usage thérapeutique
guidées par imagerie pour élargir le champ d’application de l’imagerie à la médecine interventionnelle
Un nouvel équipement de monitorage
financé par le Magic Million
Une solution de monitorage flexible pour un
nouveau service de soins intensifs améliore la prise
en charge des patients de façon significative.
Une médecine d’excellence, à l’autre bout
du monde
Les médecins de l’antarctique doivent pouvoir
compter sur un matériel de surveillance médicale
fiable
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Recherche : un objectif à portée de main
Le Stroke Rehabilitation Exerciser accompagne les
patients sur la voie de la réadaptation fonctionnelle
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Sauver Matt
ACR et DSA, informer et former : Philips donne un
nouveau rôle à des célébrités pour aider l’American
Heart Association
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Un esprit d’entreprise gagnant en cardiologie
Un système d’angiographie cardiaque reconditionné
pour une utilisation efficace des ressources
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Au service de vos exigences
Comment satisfaire les besoins en constante évolution
d’un service de cardiologie par la modernisation
du laboratoire de cathétérisme et la mise à jour des
solutions de gestion des images
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Nouveautés
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Calendrier
Édition 17 – juin / 2007
médi perspectives
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Un bond en avant dans
la gestion des documents
Les formulaires électroniques mobiles permettent au personnel infirmier
de gérer efficacement des tâches administratives de plus en plus lourdes.
onfronté à des formalités administratives de
plus en plus lourdes, dues notamment aux
procédures de remboursements, le ZVOM (Zorg
voor Ouderen Maasland, service d’assistance aux
personnes âgées de la région de Maas, aux Pays-Bas)
a développé une solution innovante. Le support
papier a ainsi été remplacé par des données centralisées, un réseau local sans fil et des écrans sans fil
Philips ProScribe. Cette opération a permis d’améliorer la gestion des soins et des tâches administratives.
Depuis l’été 2006, le ZVOM a déployé avec succès
cette solution dans ses résidences.
C
Le ZVOM assume la direction de maisons de retraite et de
centres de soins pour personnes âgées implantés au sud des
Pays-Bas, entre Bois-le-Duc et Nimègue. Le vieillissement de
la population, le manque de personnel qualifié et la mise en
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place de la loi sur les dépenses médicales exceptionnelles
(AWBZ) ne facilitent en rien la tâche des soignants.
Conformément à la loi AWBZ, ceux-ci ont l’obligation de
consigner tous les traitements administrés. Pour certains
patients, ce sont parfois 3 à 5 formulaires par jour qu’il faut
remplir, classer, garder à disposition et archiver. Pour ZVOM,
qui compte 1 600 résidents pour 800 employés répartis sur
13 sites, la solution informatique s’est imposée.
Éliminer le papier
Le ZVOM a choisi d’éliminer le support papier, et donc de
numériser les formulaires, ce qui a permis de rendre les
informations accessibles sous forme électronique au chevet
même du patient. Selon le directeur du service informatique,
M. Corne den Brok, cette procédure nécessite un large réseau
sans fil et filaire et un dossier électronique comportant tous
les formulaires administratifs, les plans de soins, les prescrip-
tions médicales et un protocole des préférences du client. La
collecte et la gestion des données sont centralisées, ce qui
signifie que le soignant peut y accéder depuis n’importe quel
ordinateur connecté au réseau.
Pour être facilement utilisable par les infirmières, ce dispositif
devait être mobile. Les PC portables étant trop fragiles et les
PDA trop petits, le choix se limitait aux tablettes PC. Après
plusieurs évaluations réalisées par le personnel soignant, il est
rapidement apparu que de nombreuses fonctions proposées
par les tablettes PC habituelles étaient superflues, et que ces
appareils, offrant peu de résistance aux chocs, étaient difficiles
à nettoyer. Le ProScribe de Philips, lui, ne présentait pas ces
inconvénients.
Accès mobile
Le ProScribe est équipé d’un système d’exploitation et d’un système
de fichiers (Windows XP inclus). Spécifiquement adapté aux
contraintes d’utilisation en milieu médical, il résiste à l’eau et
garantit un fonctionnement absolument silencieux car il ne
comporte ni disque ni ventilateur intégré. Le ProScribe était
le seul appareil suffisamment robuste : résistant aux chutes, il
peut être déposé sur un lit sans nécessiter d’attention particulière tandis que le soignant se concentre sur un patient. Le
concept de prise en main est également un atout supplémentaire. Atout supplémentaire, la station d'accueil ne comporte
aucun bouton ou mécanisme à actionner pour extraire l’appareil
ou le remettre en place : il suffit de le prendre, de s’en servir et de
le reposer. Le personnel infirmier a également jugé le ProScribe
comme étant l’appareil le plus simple à utiliser, que ce soit au
stylet ou au doigt. Cette caractéristique est essentielle car elle
évite d’imposer le stylet, si facile à égarer, à des soignants qui
ont souvent besoin de saisir des données sans s’interrompre
lorsqu’ils travaillent à une tâche totalement différente. Ceux-ci
ont également apprécié l’aspect pratique d’une touche spécifique sur le clavier tactile. Pour M. den Brok, “Le ProScribe est
le meilleur dispositif disponible sur l’ensemble du marché.”
Les 13 résidences sont équipées d’environ 300 stations d’accueil
qui permettent aux équipes infirmières d’entreposer (et de
recharger) facilement les appareils lorsqu’elles ne s’en servent
pas. Ces stations d’accueil disposent également d’un clavier et
d’une souris permettant de saisir un volume de données plus
important.
“Ils aiment ce système et apprécient son
fonctionnement. Ils souhaitent véritablement l’utiliser
et pourront ainsi consacrer plus de temps à nos
patients.” Mme Willianne van Huisseling, chef de l’équipe de soins et bien-être de la résidence de Heesch
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Un haut niveau d’acceptation
Il n’a pas fallu plus de jours pour former les 800 infirmiers et
infirmières travaillant pour le ZVOM. Souvent âgés d’une
cinquantaine d’années ou plus, ils ignoraient pourtant tout du
nouveau logiciel et nombre d’entre eux n’étaient pas rompus
à l’utilisation d’un ordinateur et d’un écran tactile. Le passage
du formulaire papier à l’écran pouvait représenter un véritable
défi. L’outil de vérification intégré assurant l’exhaustivité et
la cohérence des données saisies a constitué le point le plus
délicat de cette formation.
M. Corne den Brok, Directeur du service informatique
Les premiers ordres du jour reçus par courrier électronique et
le travail sur documents électroniques ont certes été traités
avec l’appréhension et la maladresse naturelles des débuts. On
peut cependant considérer que le système a été accueilli de
façon très positive. Les soignants disposent désormais d’un
accès immédiat à des informations exhaustives, de la pharmacie
aux archives médicales, et aux préférences des patients, et
constatent que cette aide nouvelle leur permet d’assurer des
soins de meilleure qualité. “Les soignants sont enchantés”
observe Mme Willianne van Huisseling, chef de l’équipe
chargée des soins et du bien-être des patients de la résidence
de Heesch. “Ils aiment ce système et apprécient son fonctionnement. Ils souhaitent véritablement l’utiliser et pourront
ainsi consacrer plus de temps à nos patients.”
Un fonctionnement centralisé
Les informations sont maintenant centralisées dans une base
de données unique située au siège à Oss. Si un patient, ou
l’un de ses proches, souhaite consulter son dossier, il peut en
obtenir une version papier. Où qu’ils se trouvent, les médecins
et les kinésithérapeutes disposent également d’un accès aux
archives et peuvent ainsi préparer leurs visites. Grâce à leur
format électronique, il est maintenant impossible d’égarer les
dossiers. La constitution des dossiers de demandes de subventions AWBZ a, elle aussi, été automatisée.
L’application fonctionne via un serveur situé lui aussi à Oss :
en fait, le ProScribe, reposant sur la technologie client léger
de Citrix, ne fournit que l’interface utilisateur. Les résidences
sont reliées par une connexion fixe ou par un réseau privé
virtuel, fonctionnant par ADSL.
ProScribe offre diverses techniques de saisie des données
Relever le défi
Bien qu’il ait été initialement destiné au traitement des
données, le réseau sans fil a rapidement été utilisé pour
assurer d’autres services facilitant la qualité des soins, tels que
la téléphonie sans fil (VoIP) et les systèmes mobiles d’appel
des infirmières avec suivi. Ces technologies simplifient et
accélèrent la localisation du patient, ce qui permet d’obtenir
un meilleur retour sur les investissements consentis au niveau
de l’infrastructure.
Résidence ZVOM à Heesch
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Mis en place depuis le second semestre 2006 seulement,
le système ProScribe a déjà fait preuve de ses nombreuses
qualités : les équipes infirmières peuvent consacrer plus de
temps à leurs patients, le risque financier lié aux non-remboursements par les assurances est quasiment nul et le plan de
soins du patient est scrupuleusement appliqué d’après les
directives de son médecin traitant. “Le ProScribe offre une
solution à la plupart de nos problèmes,” explique M. den
Brok. La direction de ZVOM a pris la décision, difficile, de
réduire l’utilisation du support papier et peut désormais faire
face à de nouveaux défis.
<
Prof. Karl-Ulrich Wentz, radiologue
Des recommandations
objectives pour une optimisation
des ressources
Un groupe de diagnostic privé parvient à définir les meilleures pratiques
en se fondant sur des données d’utilisation de l’IRM
es centres de diagnostic RODIAG assurent
des services radiologiques de haute qualité
dans l’ensemble de la Suisse allemande et sont plus
particulièrement spécialisés dans l’IRM. Au printemps 2006, une solution de gestion de l’utilisation
de l’IRM a été mise en œuvre afin de repérer des
schémas et pratiques assurant l’utilisation efficace
des ressources, des compétences et du travail de
chacun. Objectif visé : garantir des résultats efficaces
en continu pour les patients, les médecins traitants
et l’activité des centres eux-mêmes.
L
La philosophie de RODIAG est d’assurer une qualité de
diagnostic optimale en toutes circonstances. À cette fin, il est
indispensable de maintenir à jour l’infrastructure technique.
Le matériel et les logiciels des neuf centres de diagnostic
(8 systèmes d’IRM Philips 1.5T et un système Philips 3T)
ont donc été mis à niveau en continu, préservant ainsi le capital
global de RODIAG. Toutefois, la meilleure utilisation possible
de ces investissements doit également être assurée au jour le
jour.
Du fait de la répartition géographique des centres de diagnostic
RODIAG, les catégories de patients reçus varient considérablement et englobent aussi bien une population rurale jeune
qu’une population citadine plus âgée. L’ensemble des cas est
également très différent, depuis les examens musculo-squelettiques courants jusqu’aux études neurologiques, mais
inclut également parfois la chirurgie abdominale et l’oncologie.
7
Information technique
“J’ai été très surpris par l’approche
d’auto-évaluation objective
mise en œuvre dans la gestion
de l’utilisation.”
Professeur Karl-Ulrich Wentz, radiologue
espère être en mesure d’identifier les meilleures pratiques internes
et externes, et de recommander les améliorations possibles à la
direction d’ici la fin de l’année 2007. Parmi les avantages
attendus : une planification optimale selon les types d’examen,
mais aussi selon les types de patient. Par exemple, l’intervalle
entre les examens est fréquemment plus réduit dans les centres
recevant des patients plus accommodants et en meilleure
santé car le positionnement du patient est souvent plus aisé
que dans les sites hospitaliers où les patients âgés ou gravement malades sont plus nombreux. Les différences reposent
également sur les compétences et l’expérience du manipulateur
et des radiologues. À ce niveau, le Professeur Wentz estime que
la gestion de l’utilisation est un outil permettant d’améliorer le
fonctionnement des centres et de définir des approches de
formation et de perfectionnement.
Un outil de développement personnel
C’est également un formidable outil de formation autonome.
“J’ai été très surpris par l’approche d’auto-évaluation objective
mise en œuvre dans la gestion de l’utilisation,” déclare le
Professeur Wentz. Il a discuté des données avec une manipulatrice et l’a aidée à s’évaluer et à repérer ses atouts, puis l’a
La majeure partie des médecins traitants sont des généralistes.
Toutefois, certains centres assurent également des services d’IRM
pour les cliniques et hôpitaux. Ce manque d’homogénéité rend
délicate la standardisation des pratiques. “Une réponse n’est
jamais valable dans tous les cas de figure,” explique le professeur
Klaus Wentz, radiologue, “mais cette standardisation est
néanmoins nécessaire.”
La nécessité d’une standardisation
Avant toute tentative de standardisation, il a fallu examiner
les différentes façons dont les radiologues définissaient les
examens effectués. Le Professeur Wentz est persuadé que le
nombre et l’ampleur des différences à ce niveau peuvent être
considérablement réduits. Jusqu’à présent, l’absence d’informations objectives permettant de cadrer le débat était le seul
point noir au tableau. La diversité des patients examinés et
des structures de prise en charge des patients dans les neufs
centres, associée aux différences en termes de personnel et
Exemple de contribution du professeur Wentz à NetForum : image
d'un examen 3D isotopique du genou, réalisé avec un système IRM 3.0 T
8
Gestion de l’utilisation
La majeure partie de la surveillance menée sur le RSN repose
sur la détection des écarts à l’aide d’un journal de l’état du
système, permettant ainsi l’identification des problèmes. Via la
gestion de l’utilisation, Philips collecte dans une base de
données les informations relatives au fonctionnement normal
des centres.
Jour après jour, la gestion de l’utilisation fournit des informations récapitulatives sur l’efficacité d’utilisation d’un scanner
(nombre d’examens, durée d’acquisition effective et durée de
manipulation du patient).
d’environnement, faisait du groupe RODIAG un candidat
idéal pour piloter le nouveau service de gestion de l’utilisation
de Philips. Le suivi précis de l’utilisation de leurs systèmes
d’IRM permet ainsi de collecter les informations objectives
indispensables à la compréhension des effets des différents
protocoles. Seul prérequis à la mise en œuvre de la gestion de
l’utilisation : une connexion au Remote Services Network de
Philips, dont RODIAG dispose depuis les années 1990.
Depuis le début de l’année 2006, les centres de diagnostic
utilisent NetForum pour la gestion de l’utilisation.
Le partage des meilleures pratiques
“Nous avons désormais une vision plus nette de la situation
chez RODIAG et disposons d’informations précises sur nos
procédures,” déclare le Professeur Wentz. Les différences
entre les centres apparaissent déjà clairement. La prochaine
étape consiste à en dégager les causes profondes en explorant
plus avant la base de données, en corrélant les données de gestion
de l’utilisation avec les dossiers, techniciens et radiologues
concernés et en observant de plus près les processus de travail.
Par exemple, on s’est aperçu qu’un centre ouvert seulement
par demi-journée présentait une efficacité globale supérieure à
celle estimée subjectivement. Suite à une analyse plus poussée,
il s’est avéré que ce centre avait davantage tendance à accepter
des patients supplémentaires pendant ses heures d’ouverture.
Une source d’idées
La gestion de l’utilisation permet également l’évaluation des
performances externes. Cela a permis au Professeur Wentz de
mesurer précisément les possibilités de rationalisation des processus et a notamment conduit à une discussion concernant le
recrutement d’assistants afin d’aider aux tâches annexes à la
manipulation des patients. La collaboration avec un manipulateur pourrait en effet accroître l’efficacité d’utilisation du
système d’IRM. Une clinique privée aux États-Unis participant
également au projet pilote de gestion de l’utilisation, a ainsi
réussi à faire passer le nombre quotidien de patients pris en
charge de 28 à 31, générant ainsi un chiffre d’affaires
supplémentaire de 600000$. Le groupe d’analyse RODIAG
Remote Services Network
Le réseau RSN (Remote Services Network) permet à Philips
de surveiller, d’entretenir et de réparer à distance, le cas
échéant et dans la mesure du possible, les systèmes Philips.
Ce réseau sécurisé relie les équipements Philips à un centre
international Philips : le Remote Services Center. La mise en
place de données d’identification strictes, de systèmes de
traçabilité et de cryptage et d’un réseau privé virtuel (VPN)
garantit la protection des réseaux internes, des systèmes
médicaux et des informations confidentielles des patients et
du personnel. Ces précautions assurent la conformité du RSN
avec les normes de l’HIPAA (Health Insurance Portability and
Accountability Act) et avec les réglementations en matière de
sécurité de la NEMA (National Electrical Manufacturers
Association).
Philips aide en outre le client à analyser, présenter et interpréter
les données via une connexion Internet sécurisée, participant
ainsi grandement à l’optimisation des processus de travail.
Formulaire du profil utilisateur du professeur Wentz sur NetForum
encouragée à passer en revue ses processus de travail.
Le Professeur Wentz espère que ce type d’informations aura
une influence positive manifeste sur la culture d’entreprise et
la transparence du travail chez RODIAG.
“Nous souhaitons optimiser nos processus grâce à la gestion
de l’utilisation afin de gagner en souplesse,” explique le
Professeur Wentz. Ainsi, par exemple, si l’on parvenait à
réduire la durée des examens, cela permettrait d’embaucher
un radiologue supplémentaire afin d’absorber la charge
supplémentaire de travail administratif. La gestion de l’utilisation permet non seulement de suivre et d’orienter de telles
améliorations, mais aussi de répartir la charge de travail de
façon plus juste, d’après des données objectives. “L’évaluation
vaut toujours mieux que la spéculation,” ajoute-t-il. Ainsi,
outre l’amélioration des retours sur investissement en matière
d’IRM, on devrait assister à la création d’une ambiance plus
chaleureuse pour le personnel, les médecins traitants et surtout
les patients.
<
La gestion de l’utilisation fournit des informations complètes
sur les procédures et protocoles suivis
9
Système SKYLight de Philips : la première et unique caméra gamma sans portique
De grandes espérances
Preuve de la mise en œuvre de l’esprit d’entreprise en Lettonie : l’arrivée de matériel de
diagnostic ultramoderne dans les états baltes et notamment l’acquisition de la première
caméra gamma SKYLightTM
ondée à Riga, capitale de la Lettonie en 1997,
la clinique ARS est un établissement privé
spécialisé dans le diagnostic par imagerie. Son directeur, le docteur Māris Andersons, a su allier avec brio
ses qualités de médecin et d’entrepreneur pour donner naissance à l’un des meilleurs centres de diagnostic
de Lettonie. “La Lettonie compte près de 2,4 millions
d’habitants, dont la moitié vit dans la capitale,”
remarque-t-il.“Le nombre de patients potentiels est
donc élevé. C’est pourquoi nous nous devons d’investir dans un matériel de diagnostic à la pointe de
la technologie afin d’offrir à la population lettone les
services médicaux qu’elle est en droit d’attendre.”
F
Le Dr. Andersons a mis toute son énergie au service de cet
objectif ambitieux afin d’obtenir les fonds privés nécessaires à
ses investissements et son succès peut se mesurer à l’aune des
grandes premières à mettre au crédit de l’établissement
10
depuis sa création. La clinique a notamment été le premier
établissement en Lettonie à faire l’acquisition sur ses fonds
privés d’un système d’IRM, le Philips Intera 1.0T installé en
2002, et à se doter d’un échographe de pointe, le modèle
Philips ATL 5000. La clinique s’est également équipée de
deux échographes Philips iU22 et en a déjà commandé un
troisième. “Je suis le premier à dire qu’il ne faut pas regarder à la
dépense quand il s’agit de choisir notre matériel de diagnostic,”
ajoute le médecin.
Une concurrence en plein essor
Depuis la chute de l’Union soviétique, la Lettonie s’est
développée de façon spectaculaire, notamment grâce à
l’accroissement des investissements dans le pays. En revanche,
les salaires sont encore bien inférieurs aux rémunérations
accordées en Europe occidentale. Résultat : les spécialistes,
notamment les médecins hautement qualifiés formés traditionnellement dans le pays, partent s’installer dans les pays
occidentaux les plus riches. Ceux qui choisissent de rester
doivent souvent travailler dans plusieurs hôpitaux ou cliniques
pour maintenir leur niveau de vie et la concurrence est rude
pour s’adjuger leurs services. “Même si nous ne sommes pas
en mesure de proposer des salaires aussi attractifs que
l’Allemagne et les Pays-Bas, nous essayons de convaincre les
spécialistes de travailler chez nous en leur proposant les
meilleures conditions de travail possibles et du matériel
ultramoderne,” souligne le Dr. Andersons.
Les propos du Dr. Andersons sont parfaitement illustrés par
l’installation, en 2002, du système d’IRM Intera 1.0T. Ce
système était, à l’époque, à la pointe de la technologie et fit
l’objet d’une attention soutenue au niveau national. Le
Dr. Sarmite Dzelzite, neuroradiologue de la clinique ARS,
considère qu’il s’agit, encore aujourd’hui, d’un excellent système.
“Nous utilisons en permanence le système Intera depuis son
installation et il nous a toujours donné des résultats plus que
satisfaisants”, déclare-t-elle. “Après trois mises à niveau, il
reste compétitif, face aux meilleurs, que ce soit en termes de
vitesse d’acquisition ou de qualité de l’image. Nous n’avons
donc pour l’instant aucune raison de le remplacer.”
Le Dr. Dzelzite et ses collègues sont également impressionnés
par la qualité de l’assistance assurée par les services locaux
Philips, qui les tiennent toujours au fait des dernières évolutions. “La mise en place des fiches d’examen, notamment,
nous a grandement facilité la tâche,” explique-t-elle. “La
Lettonie compte très peu de systèmes d’IRM, nous devons
donc répondre à une forte demande. Il reste alors bien peu de
“La disposition même de
la salle d’examen SKYLight
équipée de la caméra sans
portique et le recours aux
sons et lumières
constituent une
agréable surprise
et mettent nos
patients immédiatement à l’aise.”
Dr.Vīvere, spécialiste de médecine nucléaire
11
Dr. Ilga Vīvere, spécialiste de médecine nucléaire
de la clinique ARS
Dr. Māris Andersons, Directeur
temps aux médecins pour se tenir au courant des innovations
médicales ou assister à des conférences. Les fiches d’examen se
sont révélées très utiles à ce niveau car elles nous permettent
de confier aux internes les examens de routine que nous pratiquions nous-mêmes auparavant.”
Le joyau de la couronne
À n’en pas douter, le petit bijou de la clinique ARS est
actuellement la nouvelle caméra gamma à double tête Philips
SKYLight, installée en juillet 2006. Il s’agit en effet du premier
système SKYLight des états baltes et de l’un des trois systèmes
de caméra gamma disponibles en Lettonie.
Système d'échographie iE22
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Le système SKYLight est la seule caméra gamma sans portique.
Lors de sa commercialisation, il y a quelques années, cette
caractéristique constituait un progrès remarquable dans le
domaine de la robotique avancée en offrant une flexibilité
d’imagerie sans précédent et un positionnement d’une précision
optimale. Le système est doté de deux capteurs placés sur les
bras articulés, eux-mêmes montés sur une structure en acier.
La position du système étant modulable à volonté, les
patients peuvent rester assis ou allongés confortablement
pendant les examens qui sont souvent longs. Grâce à
SKYLight, il n’est plus nécessaire d’installer le patient dans
une position prédéfinie dans la salle d’examen, ni d’effectuer
tous les examens sur une table d’imagerie unique. Mieux
encore, SKYLight abolit la nécessité d’une table d’imagerie !
Le système de la clinique ARS est également équipé
d’Ambiscene, la solution d’éclairage modulaire de Philips. Ce
système permet d’adapter la lumière ambiante et les bandes
sonores d’accompagnement afin de créer une atmosphère
accueillante et chaleureuse dans la salle d’examen.
L’acquisition du système SKYLight doté de l’option d’éclairage
Ambiscene a constitué un investissement majeur pour la
clinique ARS mais le Dr. Andersons est convaincu d’avoir
fait le bon choix. “N’ayant jamais utilisé moi-même le système
SKYLight, j’étais toutefois persuadé, à la lumière de mes lectures
et des avis que j’avais recueillis, qu’il était un atout indispensable à notre clinique et que l’investissement se justifiait
amplement,” explique-t-il.
Le Dr. Ilga Vīvere, spécialiste reconnue de la médecine
nucléaire en Lettonie, partageait cet avis. C’est lors d’une
démonstration du système SKYLight, organisée à l’hôpital de
Dr. Sarmite Dzelzite, neuroradiologue de la clinique ARS
Le Dr. Vīvere procède actuellement à quelque 10 examens
quotidiens sur le système SKYLight à la clinique ARS et en
apprend toujours davantage sur son fonctionnement. “Le système SKYLight nous sert principalement lors d’acquisitions
osseuses et parathyroïdiennes statiques, ainsi que pour les
examens rénaux et parathyroïdiens dynamiques,” explique-telle. “Maintenant que nous avons acquis une certaine expérience
du système, nous envisageons de l’utiliser pour l’imagerie
mammaire et cardiaque. Le système est très simple d’utilisation :
les patients peuvent être amenés et examinés sur leur lit,
debout ou assis dans un fauteuil. En outre, l’utilisation simultanée des deux capteurs permet d’acquérir une image planaire
de grande surface et l’accès au patient reste entièrement dégagé.”
Procédure d’acquisition en cours avec SKYlight
cancérologie de Munich par les représentants de Philips en
Lettonie, qu’elle s’est convaincue des avantages de ce système.
“Les patients que nous recevons sont souvent anxieux à cause
de l’examen proprement dit, mais ils s’inquiètent aussi des
résultats et de leurs implications,” souligne le Dr. Vīvere.
“La disposition même de la salle d’examen SKYLight équipée
de la caméra sans portique et le recours aux sons et lumières
constituent une agréable surprise et mettent nos patients
immédiatement à l’aise.”
De solides arguments
Lorsqu’on interroge le Dr. Andersons sur sa prédilection pour
les appareils Philips, sa réponse est simple : “en termes de
performance, je dois avouer que les systèmes Philips se classent parmi les meilleurs, mais le véritable atout de Philips, à
nos yeux, ce sont les tarifs attractifs pratiqués et l’excellente
organisation de leurs services dans les états baltes. Ces avantages sont particulièrement importants lorsqu’il s’agit de de
démontrer le bien-fondé de nos investissements aux banques
qui nous financent. Tarifs attractifs et retours sur investissement
continus garantis par le biais d’un contrat de service intéressant :
ce sont là les deux meilleurs arguments commerciaux à
présenter à nos banquiers.”
<
13
“Le personnel n’a plus besoin d’enregistrer tous
les codes LEP. Les infirmières documentent
simplement les soins administrés aux patients
et CareVue Chart s’occupe du reste.”
Mme Kobylinski, assurance qualité
Diplômée en science et gestion des soins infirmiers, Mme
Christina Kobylinski a une certaine expérience en la matière.
Elle est responsable de l’assurance qualité des soins infirmiers
de la clinique et travaille notamment à la mise en oeuvre de
normes et d’indicateurs ainsi qu’à la communication relative
à la qualité des soins infirmiers.
Jusqu’en 2002, la répartition des patients en soins intensifs se
fondait sur des critères tels que la ventilation ou le monitorage,
mais on ne disposait d’aucune information sur les soins infirmiers administrés et le temps consacré à ceux-ci. Bien que ces
données soient devenues indispensables en vertu des nouvelles
réglementations, le système utilisé dans les services n’était
pas adapté. Face à cette situation, Mme Rohrer, responsable
des soins infirmiers du Klinik am Eichert, a examiné la façon
dont d’autres établissements étaient parvenus à résoudre
le problème. À l’époque, plusieurs hôpitaux universitaires
allemands se penchaient sur le système LEP. Göppingen est
depuis devenu le premier hôpital non universitaire
d’Allemagne à adopter la méthode LEP.
De l’importance
des soins infirmiers
Grâce à l’enregistrement automatique des prestations à partir du dossier patient,
l’importance des soins infirmiers est désormais attestée par des données précises
A
u cours des dernières années, les hôpitaux
allemands ont dû adapter leurs méthodes de
travail afin de se conformer à des exigences plus
strictes en matière de documentation des prestations et de la qualité. Dans cette optique, l’unité des
soins infirmiers du Klinik am Eichert de Göppingen
a adopté en 2002 le système suisse “Leistungserfassung in der Pflege” (LEP, saisie des prestations
de soins infirmiers). Solution idéale pour mettre en
14
pratique cette méthode : l’outil de consignation
électronique des données patient déjà en place.
Depuis le mois d’avril 2005, l’unité des soins infirmiers
utilise CareVue Chart pour documenter les codes
LEP. Les données consignées sont actuellement utilisées à des fins de contrôle interne, mais d’autres
champs d’application se profilent déjà : évaluation
des tâches, analyse et allocation des coûts et amélioration des traitements.
Des détails qui ont leur importance
Le système LEP classe les prestations de soins infirmiers par
catégorie : alimentation, déplacement, documentation et tâches
administratives, traitement, etc. Ces catégories comportent
elles-mêmes plusieurs niveaux correspondant à des codes
uniques, en fonction du travail demandé par chaque prestation.
Par exemple, placer un patient sur le dos correspond au code
LEP 31.05 ; déplacer un patient polytraumatisé correspond
au code LEP 31.06. La durée moyenne de chaque prestation
est associée à son code respectif. Par exemple, la durée des
soins sommaires d’hygiène personnelle (laver le visage du
patient, par exemple) est d’environ 5 minutes. L’enregistrement
des codes LEP donne une vision claire des soins infirmiers
requis pour un patient, du travail effectué dans un service ou
au cours d’une période donnée. Ces analyses peuvent ensuite
être utilisées pour calculer des indicateurs de performance sur
la période étudiée et la charge de travail générale et par
patient des infirmières et permettent ainsi d’établir le rapport
entre la charge de travail et l’effectif de l’hôpital.
Point probablement plus important, la quantification du
travail des infirmières via la méthode LEP permet d’évaluer
concrètement le coût des soins infirmiers. Via la saisie des
prestations, “le système LEP permet de déterminer le personnel nécessaire à l’administration de soins de haute qualité”
déclare Mme Kobylinski. Par exemple, au Klinik am Eichert,
elle a pu fournir des arguments pertinents à l’encontre de la
réduction de l’effectif de nuit, à l’aide de données attestant du
travail effectué par toutes les infirmières au cours de cette
La quantification du travail des infirmières permet d’évaluer concrètement le coût
des soins infirmiers.
tournée. Le système LEP s’affranchit des remarques subjectives
(“les infirmières sont déjà surchargées”) en présentant des
faits et chiffres probants sur la contribution des infirmières à
la qualité des soins aux patients.
L’automatisation de la saisie des prestations
Les données LEP ont toujours été enregistrées électroniquement au Klinik am Eichert. De 2002, année de mise en place
du système, à 2005, les infirmières documentaient les soins
administrés dans un dossier papier et saisissaient les codes
15
Recherche
LEP dans le Centre de documentation Philips. La transition
vers CareVue Chart visait notamment à éliminer le surcroît
de travail résultant de la saisie des données à la fois dans le
dossier papier et dans le système électronique. “Il est aberrant
de consigner séparément les prestations si une documentation
patient électronique a été mise en place” remarque
Mme Kobylinski. “CareVue Chart est l’une des premières
applications intégrant de cette façon le système LEP.”
Mme Kobylinski a dû définir à quel code LEP correspondait
chaque prestation de soins infirmiers et les règles de calcul
associées. Le système est par exemple capable de distinguer
les perfusions simples et complexes. Si l’infirmière administre
quotidiennement 5 perfusions ou plus à un patient, le système
enregistre automatiquement le code correspondant à une perfusion complexe. Philips a configuré ces règles dans CareVue
Des données plus précises
pour des performances accrues
Et ces avantages ne s’arrêtent pas là. En effet, la majeure partie
de l’extraction et de l’évaluation des données peut également
être informatisée. CareVue collecte et rassemble les données
d’après les définitions des prestations LEP et Mme Kobylinski
se charge ensuite de leur analyse et de la création de comptes
rendus à l’aide des outils WiCare de Wigasoft, créés selon les
directives de la société LEP AG. Au vu de l’évolution de
CareVue Chart et des compétences acquises par Mme
Kobylinski au fil de ses analyses, il semble qu’un nombre
bien plus important de données de performance puisse être
extrait à partir des dossiers patient. Étape suivante envisageable : la définition d’un rapport entre les prestations de soins
infirmiers et l’état du patient (d’après un diagnostic des infir-
Une suite avant-gardiste au service
de la médecine interventionnelle
Développer des techniques à usage thérapeutique guidées
par imagerie pour élargir le champ d’application de l’imagerie
à la médecine interventionnelle
L’ablation tumorale guidée par une solution multimodalité offrant un retour d’images fusionnées en temps réel est pratiquée
via l’utilisation d’un logiciel Philips combinant l’échographie et la tomodensitométrie, et permettant un suivi électromagnétique
de l’extrémité de l’aiguille (version médicale de la navigation GPS en quelque sorte).
Chart et Mme Kobylinski corrobore la saisie automatique
avec les informations du dossier patient. “Le personnel
n’a plus besoin d’enregistrer tous les codes LEP” explique
Mme Kobylinski. “Les infirmières documentent simplement
les soins administrés aux patients et CareVue Chart s’occupe
du reste.”
De l’avis d’une majorité d’infirmières, la saisie électronique
n’est pas particulièrement plus rapide ou plus facile que la
tenue d’un dossier papier. Toutefois, au Klinik am Eichert,
elles reconnaissent que l’enregistrement automatique par
CareVue Chart des données provenant des moniteurs et des
appareils de chevet améliore la précision et l’homogénéité de
la documentation patient. Certaines prestations, telles que le
transport du patient, les pratiques d’isolement spéciales, les
prestations techniques, la conversation avec les patients, etc.
doivent encore être enregistrées séparément dans CareVue
Chart, mais 80 % des soins directs au chevet du patient sont
consignés rapidement et c’est un atout indéniable de CareVue
Chart.
16
mières) afin de comparer les besoins des patients aux soins
pouvant être administrés dans le temps imparti. Autre exemple :
les données LEP pourraient être intégrées directement à
l’établissement des factures afin de répartir de façon plus juste
et plus précise les coûts des soins infirmiers.
La société LEP AG, créée pour la prise en charge du système
LEP, met également en œuvre des comparaisons de données
entre hôpitaux. Grâce à cet échange, il est possible de distinguer
les meilleures pratiques, d’évaluer la performance d’un service et
même d’identifier les tendances générales des soins infirmiers.
Alors que ce projet visait uniquement à mettre le Klinik am
Eichert en conformité avec les nouvelles réglementations, il
permet aujourd’hui de suivre, mais aussi d’accroître les performances de cet hôpital et de mettre au point des stratégies à
long terme visant à l’amélioration des soins aux patients. <
elon l’avis général, le développement des
ressources de l’imagerie est la mission dont
sont investis les radiologues. De fait, ils sont déjà
parvenus à appliquer l’imagerie à de nombreux cas
cliniques donnés. Néanmoins, du fait du cloisonnement des spécialités médicales, le champ d’application
de l’imagerie en médecine interventionnelle a toujours été limité”, déclare le docteur Bradford
J. Wood, co-directeur par intérim des sciences de
l’imagerie et directeur du service de recherche en
radiologie interventionnelle au centre clinique des
instituts nationaux de la santé (NIH, National
Institutes of Health) de Bethesda, Maryland, aux
États-Unis. “L’intérêt majeur de notre travail réside
dans la possibilité d’appliquer de nouvelles techniques
d’imagerie à des interventions complètement différentes de celles que nous pratiquons habituellement
en tant que radiologues interventionnels.”
“S
Une véritable révolution
La médecine interventionnelle implique aujourd’hui de nombreux intervenants spécialisés dans des disciplines diverses
(endoscopistes, cardiologues, urologues, oncologues, etc.).
Le Dr. Wood est convaincu que ces spécialités ne tirent pas
encore pleinement parti des avantages de l’imagerie. De fait,
l’utilisation de l’imagerie est trop souvent limitée à une seule
modalité fournissant des informations insuffisantes au cours
de l’intervention et ne proposant pas de simulation ou de
planification des traitements permettant de guider les procédures.
Selon le Dr. Wood, on assiste actuellement à une forte
tendance, voire à une véritable révolution, vers l’adoption de
techniques moins invasives visant à accélérer le rétablissement
du patient tout en garantissant un rapport coût/efficacité
favorable, une réduction de la durée des interventions et une
approche interventionnelle plus rationnelle aboutissant à des
17
Recherche
permis d’étudier des domaines pouvant
Plan focal
jouer un rôle dans cette révolution
et ainsi aider les médecins à prendre
des décisions thérapeutiques plus
Plan de traitement unique
Tumeur mineure
pertinentes via l’établissement de retours
d’informations peropératoires logiques.”
Bradford J. Wood, docteur en médecine, co-directeur par intérim des
sciences de l’imagerie et directeur du service de recherche en radiologie
interventionnelle
Plans focaux
taux de mortalité plus faibles et à des résultats thérapeutiques
potentiellement supérieurs.
“Notre partenariat avec Philips nous a permis d’étudier des
domaines pouvant jouer un rôle dans cette révolution et ainsi
aider les médecins à prendre des décisions thérapeutiques
plus pertinentes via l’établissement de retours d’informations
peropératoires logiques,” ajoute-t-il.
Fusion de technologies
Le Dr. Wood considère que l’intégration clinique des modalités d’imagerie offre une opportunité majeure d’améliorer les
soins aux patients. “Ce qui me fascine le plus est la façon dont
les technologies peuvent être fusionnées. Il existe un nombre
infini de combinaisons possibles et il faut trouver celle qui est
capable de répondre aux exigences d’une application clinique
donnée.” Dans les NIH, l’ablation tumorale par radiofréquence
est l’exemple-type des avantages attendus de la précision
accrue offerte par l’imagerie.
Entouré d’une équipe de chercheurs Philips et de chercheurs,
ingénieurs, informaticiens, médecins, internes, infirmières et
radiologues des NIH, le Dr. Wood étudie les nouvelles
tendances de la radiologie interventionnelle (et de l’ablation
par radiofréquence) sous trois angles principaux :
plusieurs canaux d’entrée,” explique le Dr. Wood. Par exemple,
il est possible de naviguer à l’aide d’une tomographie par
émission de positons, puis de passer à une échographie en
temps réel et d’ajouter une tomodensitométrie de phase artérielle et une IRM dynamique de contraste. Le site d’expression
d’une cible moléculaire peut ainsi être visualisé afin de naviguer
jusqu’à cet emplacement précis. Un retour en temps réel de la
progression est même fourni au cours de l’intervention.
“Cette technologie transformera l’imagerie moléculaire en
‘interventions moléculaires’.”
Champs d’application possibles
La clé d’une prise de décision interventionnelle optimale réside
dans des dispositifs intelligents et dans la combinaison d’une
imagerie multimodalité à des substances médicamenteuses
intelligentes adaptées à des traitements ciblés.
• Navigation : suivi électromagnétique de l’aiguille
• Automatisation : guidage robotisé de l’aiguille
• Visualisation : enregistrement et fusion d’images
multimodalités
L’équipe est en train de développer et de tester, au sein d’une
suite de radiologie interventionnelle avant-gardiste, des techniques d’imagerie et des dispositifs thérapeutiques reposant
sur un langage et un système de coordonnées communs et
fonctionnant sur la même plate-forme.
Prenons l’exemple du suivi électromagnétique percutané de
l’aiguille afin de naviguer jusqu’à une lésion. “L’ajout du
traitement des images à l’équation permet de disposer de
18
Concept des ultrasons focalisés permettant l’émission extracorporelle d’énergie pour la destruction de tissus ou la délivrance
de substances médicamenteuses.Avec l’aimable autorisation de
Chris Bauer et Jeff Yanof, Philips Medical Systems, Cleveland, OH.
L’application des ultrasons focalisés de haute intensité
est guidée par imagerie depuis l’extérieur du corps
afin de focaliser l’énergie au niveau d’un point interne
pour détruire des tissus cancéreux ou pour augmenter
la délivrance ciblée de substances médicamenteuses
ou thérapeutiques au niveau local.
Avec l’aimable autorisation de Nathan McDannold & Kullervo, Hynynen, Harvard Medical School
“Notre partenariat avec Philips nous a
Tumeur majeure
Plans de traitement multiples
Le suivi et la navigation électromagnétiques (EM) permettent
de localiser des dispositifs médicaux internes. Grâce aux progrès
de la miniaturisation, des bobines de capteur peuvent être
intégrées à l’extrémité de fils-guides angiographiques et
d’aiguilles d’ablation de très petite taille. Ces capteurs,
comparables à un système GPS miniaturisé, permettent de
suivre en temps réel la position de l’aiguille.
Le Dr. Wood compare cette procédure à la navigation GPS :
le “satellite” est un générateur de champ électromagnétique
doté de plusieurs aimants différentiels. Le capteur émet un
faible courant électrique en présence d’un champ magnétique
(de la forme d’une brique ou d’une ellipse). L’amplitude du
courant permet de déterminer sa position et son orientation
par rapport aux aimants différentiels constituant le champ
magnétique. Il est alors possible d’extrapoler un jeu de coordonnées XYZ indiquant votre position par rapport à un jeu
de données d’imagerie préopératoires.
Un système de guidage robotisé semi-automatique consistant
à “pointer et cliquer” et “voir et traiter” permet également
d’améliorer la précision du ciblage des lésions. Cette combinaison matérielle et logicielle est intégrée au tomodensitomètre, lui-même équipé d’un cadre stéréotaxique. “Il suffit de
cliquer dans le logiciel du scanner pour mettre en place une
planification du traitement vous indiquant le résultat obtenu
si vous placez l’aiguille en un point donné,” explique le Dr.
Wood. Il est possible de définir le point d’entrée dans l’épiderme et une cible. Le robot guide alors l’aiguille jusqu'au
site exact correspondant. Autre possibilité : le robot peut
assister ou guider le médecin lors d’une intervention afin de
garantir une précision optimale. Idéalement, le médecin doit
rester en charge du système.
Le suivi électromagnétique et le guidage robotisé se fondent
sur l’enregistrement d’images multimodalités préopératoires
et peropératoires pour offrir une visualisation nette de la
tumeur. Pour ce faire, la suite développée par les NIH procède
à l’enregistrement, avant l’intervention, de volumes 3D en
haute résolution ou en imagerie fonctionnelle (tomodensitométrie, tomographie par émission de positons ou IRM dynamique de contraste) et les associe à des modalités d’imagerie
peropératoire en temps réel (radioscopie, échographie ou
tomodensitométrie). Les jeux de données multimodalités
acquis séparément sont enregistrés et fusionnés afin de
permettre une mise à disposition des avantages de chaque
modalité tout en atténuant leurs faiblesses respectives.
Ultrasons focalisés de haute intensité
La première étape consiste à localiser la tumeur ; la seconde,
à mettre en œuvre un traitement approprié. La méthode standard
moins invasive guidée par imagerie consistant à détruire les
tissus cancéreux à l’aide d’aiguilles (ablation par radiofréquence)
pourrait se voir bientôt supplantée par une technologie exempte
d’aiguilles. Une fois les cibles localisées précisément, des
ultrasons focalisés de haute intensité (UFHI) peuvent être
utilisés pour détruire les cellules tumorales de façon non invasive, en les soumettant à une forte chaleur, ou pour faciliter la
délivrance de substances médicamenteuses. Une nouvelle
application des ultrasons focalisés adopte une autre approche :
la pulsation des ultrasons focalisés de haute intensité, selon
19
Recherche
Philips et les NIH sont partenaires dans le
cadre d’un accord de coopération sur la
recherche et le développement (CRADA).
Il s’agit d’une collaboration formalisée entre
le secteur médical et le gouvernement fédéral
des États-Unis permettant l’échange productif
d’idées, de processus, de ressources et de
personnel.
Le centre clinique des NIH est le premier établissement au monde
à utiliser la suite de radiologie interventionnelle multimodalité moins
invasive qui réunit sur une même plate-forme la tomodensitométrie
multicoupe, l’angiographie rotationnelle à capteur plan, l’échographie
4D, le suivi électromagnétique, les ultrasons focalisés de haute intensité
à usage thérapeutique et la robotique intégrée à la tomodensitométrie
les termes employés par le Dr. Wood. “Cela consiste à
‘secouer’ les tissus,” explique-t-il. Une impulsion très brève
(de l’ordre des millisecondes) ne chauffe pas excessivement les
tissus mais semble accroître leur perméabilité et peut être
appliquée sur un volume plus important. Cela améliore la
délivrance des “médicaments intelligents” (petites capsules
contenant des agents chimiothérapeutiques libérés à des températures données). De fait, le Dr. Wood suggère d’utiliser
ces “nanoparticules” afin d’optimiser la délivrance d’agents
thérapeutiques tels que les médicaments liposomaux, les agents
utilisés dans le cadre de la thérapie génique, les plasmides nus,
les anticorps monoclonaux, les activateurs tissulaires du
plasminogène, les agents de contraste, etc.
“Nous serons bientôt le premier site aux États-Unis équipé
d’une unité IRM d’UFHI Philips,” remarque le Dr. Wood.
“Grâce à ce système de pointe, nous serons capables de mesurer
de façon très précise et fiable la température d’une tumeur au
cours du traitement par IRM et de pratiquer simultanément
une ablation en appliquant les ultrasons focalisés de haute
intensité (avec correction du mouvement, modification en cas
de perte de chaleur convective et cycles de retour d’informations en temps réel permettant de modifier le traitement).
Nous espérons également que nos connaissances précliniques
nous permettront de développer une vaste gamme de nouvelles
applications destinées au traitement de pathologies autres
que le cancer.” La libération d’énergie guidée par imagerie,
c’est-à-dire de chaleur destinée à la destruction des tissus, ou
la ‘secousse’ des tissus (altérant la perméabilité et l’irrigation)
afin de délivrer des substances médicamenteuses, constitue
20
un outil exceptionnel pouvant révolutionner la chirurgie
oncologique et la délivrance de médicaments.
La médecine interventionnelle connaîtra un essor remarquable
grâce à de telles innovations.
Des solutions pertinentes
Le Dr. Wood laisse entendre qu’en matière de guidage en
chirurgie, les technologies émergentes de l’imagerie peuvent
remplacer les images ou clichés traditionnels (souvent
suspendus aux quatre coins du bloc). Son équipe travaille
actuellement à la simplification de nouvelles applications très
complexes afin de mettre à disposition des chirurgiens des
solutions ciblées et performantes, avec retour d’informations.
Le développement de ces solutions se fonde sur la communication et la concertation interdisciplinaire. Dans cette optique,
le Dr. Wood et son équipe ont mis en place une collaboration
étroite avec Philips Medical Systems, à divers niveaux et
concernant plusieurs modalités. “Nous tentons de définir le
moyen le plus simple d’aboutir à une solution standard adaptée
à la communauté, présentant un excellent rapport coût/avantages,
simple d’utilisation et aussi performante – sinon plus – que
nos pratiques traditionnelles,” déclare le Dr. Wood. “C’est le
fruit d’une véritable collaboration,” conclut-il.
<
Aucune approbation explicite ou implicite de quelque organisation, produit ou
service que ce soit mentionné dans le présent article n’est donnée par les instituts
nationaux de la santé aux États-Unis ou leurs employés.
Un nouvel équipement de monitorage
financé par le Magic Million
Une solution de monitorage flexible pour un nouveau service de soins
intensifs améliore la prise en charge des patients de façon significative.
e service de soins intensifs du Royal Hospital
for Sick Children de Glasgow (GHSC, l’hôpital
royal pour enfants malades) était littéralement
surchargé et ne disposait que d’un matériel obsolète.
L’un des pavillons de l’hôpital étant très peu utilisé,
les autorités projetaient de rénover et d’y intégrer un
plateau technique ultra-moderne destiné aux enfants
les plus malades, notamment aux nouveau-nés de la
maternité voisine, le Queen Mother’s Maternity
Hospital. Le NHS Greater Glasgows (services de
santé de la région de Glasgow) a débloqué 5 millions
de livres pour financer l’ensemble des travaux de
reconstruction. Un million de livres supplémentaire,
récolté grâce aux dons individuels, a été investi dans
l’achat d’un nouvel équipement de monitorage pour
l’unité. Inaugurée par S.A.R le Prince Edouard, cette
nouvelle unité de soins intensifs réunit deux zones
séparées de l’hôpital. Elle donne ainsi naissance à un
service moderne et lumineux comptant 14 lits de soins
intensifs pédiatriques et 10 lits de soins hautement
intensifs. Grâce au nouveau système de monitorage
du service, les équipes soignantes parviennent à
gérer l’immense volume de données cliniques générées pour chaque patient, dont elles peuvent précisément se représenter l’état clinique, qu’elles soient
directement à son chevet ou non. L’engagement
du ministère pour la santé publique, a permis à ce
L
nouveau service d’insuffler un dynamisme nouveau
aux unités de soins critiques pédiatriques de toute
l’Écosse.
La campagne du Magic Million
Né au 19e siècle, le Royal Hospital for Sick Children de
Glasgow est un établissement prestigieux. Fondé par plusieurs
habitants de Glasgow en 1882 pour soigner gratuitement les
enfants pauvres de la ville, l’hôpital compte aujourd’hui
266 lits destinés aux nouveau-nés et aux enfants de moins de
13 ans. L’hôpital occupe donc une place toute particulière
dans le cœur des habitants. En 2004, ceux-ci décidèrent de
relever le défi du Glasgow Evening Times. Le journal menait
une campagne destinée à récolter un million de livres pour
financer une nouvelle unité de soins intensifs pour l’hôpital.
Baptisée “Magic Million”, cette campagne bénéficia également
du soutien de nombreuses personnalités. Les dons furent versés
par des services mis en place pour l’occasion, par des parents
reconnaissants du dévouement du GHSC pour leurs enfants
malades, ou par de simples passants glissant une pièce dans la
sébile. Chaque don était un pas de plus vers l’objectif.
Pourquoi choisir des moniteurs Philips ?
Au moment de rééquiper l’unité, le Trust a bien sûr étudié
toutes les possibilités existantes avant de sélectionner le matériel de monitorage. Il a donc invité les principaux fabricants
à présenter les caractéristiques de leurs produits, à partir
21
“Les nouveaux moniteurs
nous ont aidés à assumer
une charge de travail croissante.
En fait, ils ont transformé notre
façon de travailler.”
Une médecine d’excellence,
à l’autre bout du monde
M.Chris Lamb, cadre infirmier en soins intensifs pédiatriques
desquelles une liste a été établie. La décision du Trust allait
reposer sur plusieurs critères : fonctionnalité et facilité d’utilisation, ergonomie et intégration au processus de travail,
flexibilité, fiabilité et assistance, formation et mise en place,
et monitorage central. Philips Medical Systems a su remplir
toutes ces conditions et proposer un service de qualité supérieure
à la concurrence, toutes catégories confondues.
Le Dr John Sinclair, consultant en soins intensifs pédiatriques
au GHSCH, commente : “Philips nous a proposé des solutions
très souples, totalement adaptées à nos besoins. La convivialité
du matériel et la fiabilité de l’assistance ont également été des
facteurs déterminants qui nous ont conduits à sélectionner
Philips.” La solution Philips reposait sur l’installation de
moniteurs IntelliVue avec serveur. “Ces moniteurs répondaient
parfaitement aux exigences de nos unités de soins intensifs
néonataux et pédiatriques.” poursuit le Dr. Sinclair.
Grâce au nouveau système de monitorage, la prise en charge
des patients au sein de cette unité a connu des améliorations
importantes. Les moniteurs précédents avaient plus de 15 ans
et n’assuraient que les fonctions de base, ce qui représentait
un handicap certain pour le personnel. Le nouveau système
offre notamment une meilleure capacité de mesure et des
informations bien plus précises. L’infirmier-chef Chris Lamb
commente : “Nous constatons aujourd’hui que nous avons
plus temps pour nous occuper des patients.” En outre, grâce
au système de montage sur suspension plafonnière, le personnel
a pu optimiser l’espace disponible et découvre la mobilité
plus importante de l’équipement.
Les avantages cliniques du matériel
M. Chris Lamb ajoute, “Les nouveaux moniteurs nous ont
aidés à assumer une charge de travail croissante. En fait, ils
ont transformé notre façon de travailler.” Il est ainsi possible
de transmettre des informations en temps réel du chevet du
patient à une étude de cas organisée en salle de réunion. Le
Centre d’information Intellivue, qui constitue la clé de voute
de ce service, se trouve au cœur du réseau de monitorage et
associe la surveillance par monitorage en temps réel d’une station centrale à des outils d’analyse clinique élaborés. Le
22
Centre d’information assure une surveillance complète (courbes
exhaustives, alarmes et mesures) de tous les moniteurs en
réseau.
“Grâce aux applications d’aide à la décision clinique,” commente M. Lamb, “nous nous sentons plus en confiance, nous
pouvons définir des paramètres supplémentaires tels que le
PiCCO, et le monitorage du sang veineux mêlé en oxygène
(SvO2) est devenu un outil indispensable. Nous travaillons
désormais avec des données plus fiables qui nous permettent
d’augmenter notre efficacité.”
Les applications d’aide à la décision clinique Philips sont
conçues pour fournir une assistance au traitement d'importants
volumes de données : elles présentent les données de façon à
refléter les processus de réflexions cliniques. Selon le Dr. John
Sinclair, “Nous travaillons dans un environnement stressant et
bruyant et nous devons intégrer une masse d’informations
importante Aussi lorsque les données apparaissent clairement, sous formes de graphiques, cela représente pour nous
une aide non négligeable.” Cet outil constitue à lui seul l’unique
modèle déposé de ST Map. Les affichages de données standards,
sous forme de tableaux, sont parfois difficiles à interpréter pour
les cliniciens. Conçu pour s’adapter à leurs besoins, l’affichage
graphique de ST Map représente les variations du segment ST
et permet aux cliniciens de les localiser plus facilement.
De quoi le futur sera-t-il fait ?
Fier de son héritage et des soins qu’il apporte depuis plus
d’un siècle aux bébés et aux jeunes enfants de Glasgow, le
Royal Hospital for Sick Children s’enorgueillit également de
poursuivre le projet de ses fondateurs. Suivant les plans stratégiques du NHS Greater Glasgow, le personnel de l’hôpital
s’efforce de maintenir ses standards élevés. Le Dr. John
Sinclair commente : “Bénéficiant d’une réputation internationale et de liens universitaires solides, le Trust est l’un des
principaux centres de recherche dédiés à la santé maternelle et
fœto-infantile. Grâce à notre matériel de monitorage, nous
savons que nous disposons de la technologie nécessaire pour
nous maintenir en tant que centre d’excellence pour les bébés
et les enfants à Glasgow et dans la région.
<
Parce qu’ils travaillent dans l’un des environnements les plus inhospitaliers
du monde, les médecins de l’antarctique doivent pouvoir compter sur
un matériel de de surveillance médicale fiable.
unité de médecine polaire de la division
antarctique du gouvernement australien
(AGAD) traite principalement les problèmes
médicaux d’hommes et de femmes en bonne
santé générale. C’est pourquoi son personnel doit
être préparé à intervenir sur tout type d’accident
ou d’urgence. Outre les compétences personnelles
requises pour les médecins, fournir les meilleurs
soins dans les pires conditions exige aussi un
matériel polyvalent. Ainsi, en cas déploiement d’un
système d’évacuation sanitaire aérienne, le défibrillateur/moniteur doit être capable d’assister le
médecin dans les situations les plus extrêmes.
L’
Les médecins de l’unité de médecine polaire ont la charge des
quatre stations permanentes de l’AGAD, des bâtiments
d’expédition maritime qui naviguent vers l’antarctique pendant
les mois d’été (d’octobre à avril), et des douanes australiennes
qui surveillent la pêche annuelle dans les mers australes. En
2003, l’unité de médecine polaire a également mis en place
un système d'évacuation sanitaire aérienne en conditions
extrêmes dans l’antarctique est. En décembre 2007, un nouveau
jet intercontinental permettra également de réaliser des vols
d’évacuation d’été vers l’Australie. Les médecins assument un
très large éventail de responsabilités, du conseil médical et
des instructions de premiers secours, à la médecine du travail
et aux conseils de sécurité, en passant par la prise en charge
23
par le personnel de la station, il doit être renvoyé en Australie
ou bien il faut attendre que les pièces détachées soient livrées
par bateau. Pendant l’été, cela peut prendre plusieurs semaines
mais, en hiver, cela devient tout simplement impossible.
Dans un environnement extrême, l’utilisation de matériel
d’urgence peut s'avérer particulièrement difficile. Si les températures estivales tournent autour de 0°C, le thermomètre
peut descendre jusqu’à -20°C ou -30°C en hiver. Les batteries
peuvent s’arrêter, les câbles se raidir et casser, le gel peut
nuire à l’adhérence de l’appareil, etc. Il ne s’agit pas là des
conditions de travail habituelles des médecins de l’arctique,
mais ces situations peuvent exister et se sont déjà produites
par le passé.
Équipement d’évacuation sanitaire aérienne sur un hélicoptère
AS350BA, Station Davis, antarctique
RSV Aurora Australis, CASA 212-400 et l’hélicoptère AS350BA
“Squirrel” sur la banquise côtière, à la station Davis, antarctique
chirurgicale, médicale et dentaire. Toute est orchestré par un
seul homme et quelques assistants médicaux non professionnels.
Avant de partir pour l’antarctique, les médecins doivent
effectuer trois mois d’expédition générale et suivre une
formation médicale spécifique. Il est essentiel d’être paré à
toute éventualité médicale, particulièrement durant l’hiver,
lorsque les stations sont isolées et que toute évacuation est
impossible.
Toute personne participant aux expéditions antarctiques doit
passer des tests médicaux extrêmement stricts, c’est pourquoi
il s’agit d’une population essentiellement en bonne santé.
Cependant, il reste impossible de prévoir les accidents ou les
maladies, comme ces deux appendicectomies en 2006, toutes
deux réalisées en mer.
Un environnement extrême et isolé
Les installations des unités de médecine polaire répondent
aux normes les plus strictes. La majorité du matériel se compose de machines peu perfectionnées et déjà anciennes. Cette
stratégie vise à s’assurer que, le cas échéant, la plupart des
problèmes pourront être résolus sans l’aide de matériel
spécialisé ou d’expertise. Si un appareil ne peut être réparé
24
Équiper le service d'évacuation sanitaire aérienne
Fort d’une expérience en médecine de sauvetage acquise au
sein de la Royal Australian Air Force et d’un hiver passé à la
station antarctique Casey en 2001, le Dr. Roland Watzl s’est
fortement impliqué dans la mise en place d’un service
d’évacuation sanitaire aérienne. C’est à lui qu’incombait la
responsabilité de sélectionner la solution de monitorage la
plus appropriée. Celle-ci devait être compacte, multifonctionnelle, mobile et être utilisable aussi bien à bord d’un
bateau que dans une station ou un avion. Pour disposer d’un
kit médical d’évacuation sanitaire aérienne peu complexe,
l’équipe recherchait spécifiquement un moniteur mobile avec
défibrillateur.
Ils ont choisi le défibrillateur/moniteur Philips MRx
Faire face à toutes les situations
L’appareil ne devait pas se contenter de remplir les conditions
dictées par les spécifications cliniques, il devait également
être simple d’utilisation. Les médecins présents à bord des
bateaux, des avions ou dans les stations, sont capables de
gérer de nombreux types de situations, mais ils ne sont ni
urgentistes ni réanimateurs. “Je trouve que l’interface utilisateur
du MRx est incroyablement intuitive” commente le Dr. Watzl.
Celui-ci souligne également la simplicité de structure du
menu, composé de quelques niveaux seulement, qui facilite la
localisation et la modification des réglages. Le test des
défibrillateurs/moniteurs, exposés pendant 12 heures à -20°C
en chambre froide, a constitué un élément déterminant de
l’évaluation. Ces valeurs se trouvent bien en dessous des températures de stockage ou de travail spécifiées pour le MRx.
Toutefois, le Dr. Watzl a constaté que dans ces conditions, le
chargement de la batterie reste stable, le matériel réussit ses
auto-tests, l’affichage fonctionne, les câbles ne se raidissent
pas et les électrodes restent souples et adhésives.
Pour s’assurer une utilisation aussi flexible que possible,
l’équipe a choisi de commander des défibrillateurs MRx dotés
de toutes les options disponibles. Ces appareils surveillent
l’ECG, l’oxymétrie de pouls, la pression non invasive et la
capnographie. En raison du froid extrême qui perturbe la
circulation sanguine au niveau des extrémités (et les médecins
préfèrent souvent ne pas retirer les gants d’un patient), l’équipe
a choisi une méthode d’oxymétrie de pouls par capteurs
d’oreilles et non par capteurs de doigts. Lorsque les quatre
premières unités MRx ont été commandées, la pression invasive n’était pas disponible. Les unités ultérieures disposeront
de cette fonctionnalité, et les unités existantes seront mises à
niveau dès que possible. L’équipe a également commandé
trois batteries pour chaque MRx, dont la durée cumulée de
“Je trouve que l’interface
utilisateur du MRx est
incroyablement intuitive.”
Dr. Roland Watzl, à bord du Vasiliy Golovnin à la station Davis,
antarctique
fonctionnement correspond à la durée maximale possible sans
accès au courant (12 heures), et les adaptateurs nécessaires
pour garantir un bon fonctionnement, quelles que soient les
électrodes disponibles.
Bien que ces appareils soient fréquemment utilisés pour la
surveillance et la transmission électronique d’ECG 12 dérivations, l’équipe a toutefois dû utiliser les MRx pour les cas de
défibrillation au cours des trois dernières années. Pendant
cette période, la situation la plus extrême rencontrée par un
médecin de l’unité de médecine fut probablement celle d’un
pêcheur portugais souffrant d'hémorragie gastro-intestinale.
Un patrouilleur des douanes australiennes, le “MV Oceanic
Viking”, qui était à ce moment là le bâtiment le plus proche
du bateau de pêche, a procédé au sauvetage. Avant l’arrivée des
douanes, le pêcheur était resté inconscient pendant deux jours.
Travaillant sans l’assistance de personnel infirmier, le médecin
a transfusé son patient à partir d’une banque de sang mobile
et l’a stabilisé. Pendant les huit jours de voyage retour vers
Perth en Australie occidentale, le patient est resté inconscient, faisant l’objet de soins intensifs complets, y compris de
ventilation, tout le monitorage étant assuré par le MRx. Le
patient s’est depuis totalement rétabli. “ Dans ce cas comme
dans d’autres, j’ai eu d’excellents retours de la part des médecins
ayant utilisé cet appareil ” commente le Dr. Watzl. Ayant
prouvé sa valeur au cours des trois dernières années, le RMx
participe au maintien de l’excellence du niveau de la médecine australienne en antarctique.
<
Pour plus d’informations sur la division antarctique du gouvernement
australien et sur l’unité de médecine polaire, rendez-vous sur www.aad.gov.au
Toutes les photos de cette page et de la page opposée sont la propriété du
Commonwealth d’Australie
Défibrillateur/moniteur Philips
HeartStart MRx
25
Recherche
Un objectif à portée de main
Le Stroke Rehabilitation Exerciser accompagne les patients sur la voie de la réadaptation
fonctionnelle
Grâce au prototype du Stroke Rehabilitation Exerciser développé par Philips
Research, les patients pourront confortablement s’entraîner à domicile.
Soulever une tasse posée sur une table est l’un des exercices classiques visant
à améliorer les mouvements bras-main d’un patient victime d’AVC.
elon l’Organisation mondiale de la santé,
15 millions de personnes dans le monde sont
victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC)
chaque année et 5 millions d’entre elles en gardent
des séquelles permanentes. Les AVC constituent la
cause principale d’invalidité permanente et de
handicaps à vie. La plupart des patients victimes
d’un AVC quittent les services de réadaptation
fonctionnelle sans avoir encore récupéré le maximum de leur potentiel. Philips recherche de nouveaux
S
26
moyens permettant d’augmenter l’efficacité de la
rééducation. Le prototype du Stroke Rehabilitation
Exerciser aide les patients et les thérapeutes à élaborer et mettre en œuvre des plans d’exercices
neuromoteurs réalisables à domicile.
L’hémiparésie et l’hémiplégie sont les séquelles les plus
fréquentes de l’AVC. Ces troubles provoquent la distorsion
du visage, l’affaiblissement ou la paralysie d’un membre ou
d’un côté entier du corps, rendant les déplacements ou la
“Grâce à la rééducation assistée à domicile, un patient victime d’AVC peut
s’entraîner plus souvent, et donc obtenir de meilleurs résultats et faire des
progrès plus rapidement.” Gerd Lanfermann, maître de recherches
“Pour un meilleur confort d’utilisation, nous avons développé des capteurs inertiels légers
de la taille d’une boîte d’allumettes qui enregistrent les mouvements du patient.”
Richard Willmann, chercheur
saisie des objets plus difficiles. Bien que les lésions cérébrales
dues à un AVC soient irréversibles, les personnes qui y survivent
doivent, pour récupérer une certaine qualité de vie, refaire
l'acquisition des compétences de base et apprendre à compenser
leurs handicaps. En outre, l’utilisation des membres handicapés
favorise la capacité de réapprentissage du cerveau et contribue
à diminuer les effets dus aux handicaps. La thérapie rééducative
démarre souvent dans les 48 heures suivant l’AVC. Elle se
compose d’exercices actifs et passifs travaillant sur l’amplitude
du mouvement. Les kinésithérapeutes établissent souvent des
programmes d’exercices intensifs. La rééducation des personnes
ayant subi un AVC est un processus continu pouvant durer
plusieurs mois, voire plusieurs années, qui exige une pratique
répétée et une autodiscipline acharnée. Dans la rééducation
classique, la présence du thérapeute aux côtés du patient est
indispensable, ce qui contribue à augmenter les coûts associés
à cette phase du rétablissement. Aujourd’hui, de nombreux
patients victimes d’un AVC ne reçoivent pas la rééducation
dont ils auraient besoin pour récupérer leur potentiel maximum : ils manquent de soins rééducatifs, d’instructions précises
et de motivation pour continuer leurs exercices chez eux, une
fois la thérapie terminée.
Capteurs de mouvement sans fil
Philips travaille à la recherche de nouvelles solutions qui
permettraient de mettre en place une thérapie rééducative à
distance. L’objectif de cette thérapie est d’assurer l’accompagnement et la supervision d’exercices adaptés à la rééducation
des membres supérieurs. Pour améliorer les mouvements du
segment bras-main, Philips utilise des capteurs de mouvement,
petits et discrets, et concentre sa démarche sur des exercices
compatibles avec les thérapies motrices existantes.
Le prototype Philips Stroke Rehabilitation Exerciser relie une
station de kinésithérapie et une unité patient équipée d’un
système d’enregistrement des mouvements. Au début de chaque
programme d’exercices, le thérapeute élabore un programme
d’entraînement à partir d’exercices choisis dans la base de
données. L’unité patient, de la taille d’un ordinateur portable,
est reliée à un écran et à plusieurs capteurs que le patient a
auparavant placés sur ses membres supérieurs. Celui-ci visionne
d’abord une vidéo d’instructions puis passe aux exercices neuromoteurs, encadré tout au long de la séance par le Stroke
Rehabilitation Exerciser. Les exercices à domicile proposés
par les technologies antérieures se concentraient sur la
27
Recherche
Kristen Bell, Billy Baldwin et Tara Reid (de gauche à droite)
Le Stroke Rehabilitation Exerciser guide les patients tout au long d’une séance d’exercices.
Ceux-ci peuvent surveiller leurs mouvements en cours grâce aux représentations tridimensionnelles à l’écran.
récupération des mouvements des membres (l’action de soulever
un bras par exemple). Ce nouvel appareil donne la priorité au
réapprentissage des gestes quotidiens, tels que l’action de
porter une tasse à la bouche.
Un système de capteurs inertiels sans fil enregistre les mouvements du patient, analyse les données relatives aux déviations
à partir d’une cible de mouvement personnelle et transmet
immédiatement les informations au patient. Les systèmes de
capteurs disponibles sur le marché sont filaires ou n’offrent
pas la précision requise. Les centres de recherche Philips ont
donc développé des capteurs légers de la taille d’une boîte
d’allumettes et capables d’émettre directement des données
vers un receveur. Les patients peuvent, sans aide extérieure,
placer ces capteurs sur leur corps.
Un retour d’informations immédiat
L’AVC peut entraîner des handicaps cognitifs. Les méthodes
proposant un retour d’informations sont différentes selon la
situation du patient. Un exercice réussi peut par exemple
provoquer une réaction sonore ou visuelle. Les données illustrant les progrès du patient sont transférées à la station de
kinésithérapie via Internet. Le kinésithérapeute peut ainsi
accéder à l’historique des données, visionner une représentation animée et lire les courbes et les graphiques relatifs à
l’amplitude, aux à-coups ou à la vélocité des mouvements. Il
peut également réexaminer les données angulaires des articulations dans des plans de mouvements séparables.
28
Des patients plus motivés
Le kinésithérapeute joue un rôle essentiel dans la bonne
rééducation d’un patient victime d’AVC. Toutefois, ce processus
est souvent interrompu lorsque le patient quitte l’hôpital. En
rendant possible la rééducation à domicile, le Stroke Rehabilitation Exerciser étend la portée du kinésithérapeute.
Contrairement aux différentes solutions récemment développées
dans ce domaine, le Stroke Rehabilitation Exerciser s’intègre
facilement au plan de rééducation établi par le soignant.
Le principal atout de cette nouvelle approche réside finalement
dans sa capacité à encourager et à maintenir la motivation du
patient à s’exercer régulièrement, grâce à sa fonction de
retour d’informations immédiat. Même s’il soulève la tasse
plus rapidement que les fois précédentes, un patient qui fait
quotidiennement ses exercices ne s’aperçoit pas toujours de
ses progrès. Le bilan est là pour lui en rappeler l’importance
et lui montrer le chemin parcouru au cours des semaines.
En communiquant des informations précises sur le patient,
cette nouvelle approche développe l’efficacité de la thérapie
non supervisée, ce qui en fait un excellent complément à la
thérapie classique. Les kinésithérapeutes peuvent visualiser
les résultats et assurer une meilleure préparation des séances
individuelles. Plutôt que de se déplacer autour du patient
pour évaluer ses fonctions, il suffit de quelques minutes au
thérapeute pour consulter les résultats des séances les plus
récentes. Grâce à la représentation en 3 D, le thérapeute peut
choisir de visualiser les mouvements et les positions du
patient depuis n’importe quelle perspective. Cela lui apporte
un avantage certain par rapport aux systèmes par caméra
vidéo qui ne proposent qu’une seule perspective du patient.
Jusqu’à présent, les données quantitatives et objectives, relatives
aux progrès du patient ne pouvaient s’obtenir autrement que
dans un scénario de laboratoire. Cette nouvelle approche,
quant à elle, permet au thérapeute d’accéder à ces données, y
compris lorsqu’il se trouve au domicile du patient.
Une innovation ouverte
Une étude pilote portant sur l’ergonomie et la précision de
l’appareil a été menée sur 15 patients d’un centre de réadaptation fonctionnelle au Pays-Bas. Philips s’est également
associé à une seconde clinique néerlandaise et à un groupe de
recherche et rééducation britannique englobant 3 hôpitaux
universitaires du Royaume-Uni. Une étude randomisée sera
mise en place fin 2008, pour mettre en évidence l’efficacité
médicale et la rentabilité du système.
Permettant une nouvelle approche de la thérapie motrice à
domicile, le Stroke Rehabilitation Exerciser de Philips peut
être utilisé pour différentes applications thérapeutiques. Il
peut également bénéficier aux patients atteints de maladies
musculo-squelettiques.
<
Sauver Matt
ACR et DSA, informer et former : Philips donne un nouveau rôle à des célébrités
pour aider l’American Heart Association
hilips a profité de sa présence au festival du
film indépendant de Sundance en janvier dernier
pour collecter des fonds au bénéfice de l’American
Heart Association, et pour mener une campagne de
sensibilisation sur les symptômes de l’arrêt cardiorespiratoire (ACR) et sur l’importance de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP).
P
Au festival de Sundance, le Simplicity Lounge de Philips est
le havre de tranquillité où célébrités, VIP et journalistes viennent se détendre et oublier un moment la frénésie de leurs
plannings. Lorsqu’ils se retrouvent dans ce salon, les visiteurs
découvrent un large éventail de technologies, de l’électroménager aux semi-conducteurs. Cette année, les personnalités
présentes pouvaient également apprendre à sauver des vies à
l’aide d’un défibrillateur semi-automatique (DSA).
Les célébrités ont profité d’une formation sur l’ACR, la RCP,
la défibrillation et se sont même entraînés à sauver “Matt” (le
mannequin d’entraînement) à l’aide d’un DSA HeartStart. Ce
type d’opération a pour objectif de faire prendre conscience
du véritable rôle des défibrillateurs, qui ne sont pas que des
accessoires de cinéma ou de séries télé. Après la séance,
quelques personnalités, notamment Kristen Bell, Camryn
Manheim, Tara Reid, Adam Brody, Billy Baldwin et Timothy
Hutton, ont recouvert “Matt” de leurs autographes. Pour
chaque signature, Philips a versé un don à l’American Heart
Association.
Recouvert d’autographes, “Matt” a ensuite été mis en vente
par Philips sur eBay Giving Works, le programme d’enchères
caritatives mis en place par eBay. L’argent récolté sera également
reversé aux programmes de formation ‘Bystander CPR’ organisés
par l’American Heart Association. L’association utilisera ces
fonds pour former les civils à reconnaître les symptômes de
l’ACR et à pratiquer la RCP.
“Le programme Sauver ‘Matt’ permet à des personnes influentes de
s’informer sur l’ACR d’une façon originale et attrayante”, commente Vinay Nadkarni, médecin, bénévole à l’American
Heart Association et ancien président de l’Emergency
Cardiovascular Care committee (comité relatif aux soins
cardiovasculaires d’urgence). “Par des efforts tels que celui-ci,
Philips et les personnalités ayant participé à ce programme
nous aident à prouver que l’utilisation d'un DSA et la pratique
de la RCP sont des gestes simples qu'il serait indispensable
d’apprendre. Des programmes de formation à la défibrillation et
à la mise en oeuvre d’une RCP précoce et efficace permettraient
de sauver des milliers de vies chaque année.”
<
29
Un esprit
d’entreprise
gagnant
en cardiologie
Berlin) avec lequel je collabore étroitement.” explique le Dr.
Wille. “Il était évident que cette coopération serait plus facile
si nous disposions de systèmes compatibles. Associée au prix
de vente attractif du système Diamond Select et aux excellentes
possibilités de financement et de service, cette compatibilité
m’a convaincu une fois encore de choisir Philips.”
Un système d’angiographie cardiaque reconditionné
donne une illustration parfaite d’une utilisation efficace
des ressources dans un centre cardiologique privé de
consultations externes à Berlin.
Dr. Bernd Wille, cardiologue
ous les hommes politiques nous encouragent
à mieux prendre soin de notre santé. Selon le
Dr. Bernd Wille du centre cardiologique de consultations externes à Berlin, cela exige des cabinets
médicaux qui explorent de nouvelles possibilités
commerciales. Il insiste sur l’absolue nécessité de
concilier le meilleur accès aux soins et un budget
serré. L’utilisation d’un système d’angiographie cardiaque reconditionné en est une parfaite illustration.
T
Le centre consacre trois jours par semaine aux patients externes,
notamment aux bilans diagnostiques et au suivi des patients
équipés de stimulateurs cardiaques ou de défibrillateurs automatiques implantables (DAI). Le reste de la semaine, le Dr. Wille
travaille au laboratoire de cathétérisme où il utilise un Integris
Allura à capteur plan reconditionné. Chaque année, il gère 500
examens par cathétérisme dont 150 à 180 angioplasties
coronaires transluminales percutanées, pose environ 120 à
130 stimulateurs cardiaques et implante 30 à 35 DAI. Le
laboratoire de cathétérisme cardiaque est un établissement
certifié par les autorités compétentes pour pratiquer des opérations telles que la pose de stimulateurs cardiaques ou de
défibrillateurs implantables.
Un environnement productif
La prise en charge médicale est, bien sûr, au premier plan,
pourtant la réussite du centre dépend de la situation économique sous-jacente. Cette réussite repose sur un fonctionnement efficace qui permettra de proposer des diagnostics de
qualité clinique et des thérapies à des prix raisonnables. Pour
répondre à une volonté de simplification des tâches administratives, le centre a été enregistré comme société à responsabilité
limitée. L’établissement a été agencé de façon à faciliter les
déplacements des patients, à augmenter le nombre de
patients traités et à réduire les distances de parcours. Le Dr.
Wille explique : “De cette manière, nous ne perdons pas de
temps entre les consultations et le flux des patients est aussi
fluide que possible. ”Avec seulement 4 employés à temps
30
plein, le centre peut accueillir 80 patients externes ou réaliser
jusqu’à 9 interventions par jour.
Définir les priorités
Dans la mesure du possible, le centre cardiologique de
consultations externes s’efforce également de réduire la durée
de séjour des patients. “Bien que cela ait un effet important
sur la réduction des coûts, cette décision n’est pas motivée par
des raisons économiques. De nombreuses études prouvent en
effet qu’il s’agit d’un facteur important de réduction du taux
de complication.” indique le Dr Wille. Généralement, les
patients admis pour la pose d'un cathéter ou d’un stimulateur
cardiaque quittent la clinique le jour même. Dans le cas d’une
pose de DAI, le Dr. Wille et son équipe gardent le patient en
observation la nuit suivant l’intervention.
La stratégie d’investissements fait partie des éléments de
réflexion fondamentaux et, à ce titre, doit faire l’objet d’une
attention toute particulière. Dans la mesure du possible, le
matériel du centre a été récupéré de cabinets médicaux. Le
centre a choisi de concentrer ses investissements sur les points
les plus importants, tels que le dossier électronique du
patient. Cet outil permet de compiler un rapport patient au
cours d’un examen et d’accéder aux informations sur simple
demande. D’autre part, la majorité de l’activité du centre
repose sur l’utilisation d’un système d’angiographie cardiaque,
c’est pourquoi il était important d’investir dans un nouveau
système d’angiographie pour le laboratoire de cathétérisme.
Une offre convaincante
À la recherche d’un système d’angiographie numérique, le
Dr. Wille souhaitait bénéficier d’une solution économique
sans faire de compromis sur la qualité de ses soins. L’ingénieur
commercial Philips lui a donc proposé un système Diamond
Select à capteurs plans numériques reconditionné. “Le système
Diamond Select de Philips m’offrait des services quasiment
identiques au système d’angiographie numérique de l’UnfallKrankenhaus Berlin (UKB ou hôpital pour Accidents de
Une sélection rigoureuse
Le soin apporté par Philips au reconditionnement commence
à l’étape de sélection des systèmes. Tous fait l’objet d'une
maintenance régulière dont témoigne un solide historique
des différentes interventions, ce sont les “diamants” du matériel
de seconde main. Ces systèmes sont rapportés à l’usine où ils
sont désassemblés, contrôlés, nettoyés, désinfectés et repeints.
Mais plus important encore, les composants de vide sont remplacés à neuf et les composants électroniques d’imagerie
bénéficient d’une mise à jour et d’une mise à niveau correspondant à la révision disponible la plus récente. Par rapport à ce
que serait l’achat d’une voiture d’occasion, le programme
Diamond Select est équivalent à une remise en état complète
de la carrosserie ainsi qu’à l’installation d’un nouveau moteur
et d’une nouvelle boîte de vitesses. En outre, les systèmes
Diamond Select bénéficient des mêmes conditions de garantie et d'assistance qu'un système neuf.
Un système flexible
L’Integris Allura à capteur plan monté sur suspension
plafonnière est un système de pointe adapté aux procédures
électrophysiologiques et cardiaques. Selon les études diagnostiques standard, le capteur plan offre une résolution plus élevée,
un format plus compact et une accessibilité au patient supérieure
aux systèmes d’angiographie conventionnels. Une gamme
complète d’options d’imagerie assure la flexibilité nécessaire
pour configurer le système afin de l’adapter aux besoins
cliniques comme aux méthodes de travail. Ainsi, le système
peut être optimisé en vue d’une application diagnostique,
interventionnelle ou d’électrophysiologie, ou bien en vue
d’une combinaison de ces applications selon le type de cas.
Selon le Dr. Wille, la technologie numérique du système a
permis de réduire les dosages RX d’environ deux tiers, comparé aux systèmes d’angiographie traditionnels qu’il utilisait
auparavant. Cette amélioration a été très favorablement
accueillie dans le cas des interventions thérapeutiques prolongées
par de nombreuses séquences d’imagerie. “J’étais d’abord
dubitatif sur la qualité de l’image, mais ces appréhensions ont
été vite balayées : l’image offre une grande quantité de détails
“L’affichage sur écran plat est suffisamment lumineux
pour être utilisable dans un environnement très éclairé.”
Integris Allura à capteur plan reconditionné
“Le système Diamond Select
me permet de procéder
à toutes les applications dont
j’ai besoin.“
Dr. Bernd Wille
en nuances de gris, ce qui permet, par exemple, de diagnostiquer une sténose excentrique, y compris lorsque le bras en G
n’est pas parfaitement aligné au plan du rétrécissement.” Le
système s’intègre facilement à l’environnement de travail “Je
suis particulièrement satisfait par le principe de suspension
plafonnière qui permet de positionner le bras en G très
rapidement et avec beaucoup de flexibilité dans toutes les
positions. J’apprécie également l’affichage sur écran plat qui
est suffisamment lumineux pour être utilisable dans un environnement très éclairé.”
En avance sur son temps
Le Dr. Wille a conçu son modèle de soins alors qu’il était
prestataire de soins indépendant, c’est-à-dire bien avant que
celui-ci connaisse cette popularité actuelle. Aujourd’hui, plusieurs
mutuelles allemandes ont déjà approuvé son approche. Tout
cela fait de lui un précurseur et lui permet d’acquérir une
expérience qui profitera probablement à d’autres spécialités.
La mise en place d’alliance avec ses collègues locaux exerçant
dans des disciplines complémentaires et partageant un état
d’esprit commun est un aspect essentiel de ses projets d’avenir.
L’ouverture d’un centre de radiothérapie prévue sous peu dans la
région laisse entrevoir au Dr. Wille la possibilité de compléter
ses services par des traitements de curiethérapie au centre
cardiologique de consultations externes de Berlin. Ainsi, la
réussite de son entreprise l’encourage à aller de l’avant et à
réfléchir aux moyens de pérenniser son succès.
<
31
Rationalisation de la documentation
des interventions
La nouvelle version du système XCLM reprend de nombreuses
suggestions du service, “il était donc logique que nous adoptions
cette mise à niveau,” ajoute-t-il. Parmi les nouvelles fonctionnalités : la liste de travail intégrant la planification des
rendez-vous dans le système XCLM. Elle vient ainsi abolir la
dernière procédure sur papier encore en vigueur dans le
laboratoire de cathétérisme.
A l’arrivée du patient dans le laboratoire, le système Xcelera
télécharge les données administratives du patient à partir du
système d’informations hospitalières (SIH). Lors de l’intervention, l’infirmière dans la salle de contrôle suit le protocole en
temps réel en sélectionnant des options à partir de listes
préconfigurées. Les assistants du laboratoire de cathétérisme
enregistrent les matériels et médications dans le système à
l’aide d’un lecteur de codes-barres. Dans tous les cas, le système
Xcelera ajoute automatiquement la date et l’heure de chaque
entrée.
À la fin de l’intervention, les images, séquences, intensités de
rayonnement et dates/heures, ainsi que les données du système
de surveillance des paramètres hémodynamiques Schwarzer,
sont automatiquement transférées au système XCLM. La
nouvelle version transfère également les courbes de pression.
Cette automatisation réduit le temps consacré au travail
administratif tout en assurant l’exhaustivité et la précision des
données, ce qui renforce la protection juridique du personnel
du laboratoire de cathétérisme.
Dr. Karl Eugen Hauptmann, chef du service de cardiologie et directeur associé du 3e service médical
Au service de vos exigences
Comment satisfaire les besoins en constante évolution d’un service de cardiologie par
la modernisation du laboratoire de cathétérisme et la mise à jour des solutions de gestion
des images
es cardiologues de l’hôpital des Frères de la
Charité à Trèves, en Allemagne, n’étaient plus
en mesure de satisfaire les nombreuses exigences légales
et d’assurance qualité, et de s’adapter à la diversité
croissante des interventions par cathétérisme. En
2003, ils ont fait l’acquisition d’un système de gestion
des laboratoires de cathétérisme Xcelera (XCLM)
afin de remédier à la situation. Trois ans plus tard, ils
renouvellent leur confiance au système Xcelera en
adoptant sa nouvelle version.
L
Au sein de l’hôpital de Trèves qui offre une capacité d’accueil
de 600 lits, le service de cardiologie pratique environ 4 000
interventions par cathétérisme et près de 18 000 examens
échocardiographiques par an. Premier service de cardiologie
d’Allemagne à adopter le système Xcelera, il a eu une
influence manifeste sur l’adaptation de la solution aux besoins
spécifiques de son hôpital et de l’Allemagne en général. Le
logiciel ne reflète pas seulement les méthodes de travail de ce
32
service de cardiologie. Pour codifier les diagnostics, il utilise
la Classification internationale des maladies et des problèmes
de santé connexes CIM-10 (ICD-10) et pour les codes de procédure (interventions et traitements) le système allemand
OPS301. “Seul Philips nous offrait la possibilité de configurer
le système selon nos exigences”, déclare le Dr. Karl Eugen
Hauptmann, chef du service de cardiologie et directeur associé du 3e service médical, pour justifier le choix initial du
système Xcelera. Grâce à l’accès aux données patient garanti
à tout moment et en tout lieu, le service de cardiologie travaille non seulement plus efficacement et plus rapidement,
mais propose aussi des diagnostics toujours plus fiables et des
comptes rendus simplifiés.
L’implication du service dans le développement du système
Xcelera s’est poursuivie par la participation du Dr. Hauptmann
au comité consultatif visant à définir les nouvelles fonctions et
approches destinées à résoudre plus efficacement les problèmes
cliniques. “Nous nous réjouissons de collaborer avec un
partenaire à notre écoute,” déclare le Dr. Hauptmann.
Rédaction optimisée et rapide des comptes rendus
Les cardiologues rédigent généralement leurs comptes rendus
immédiatement après l’intervention. La nouvelle version
confère une qualité supérieure et une valeur ajoutée aux
comptes rendus en proposant des fonctionnalités avancées
d’entrée de données graphiques et textuelles. La liste des
paragraphes les plus utilisés est proposée au médecin, qui
peut les sélectionner à l’aide de la souris pour les ajouter au
compte rendu. Le volume d’informations à saisir ou dicter est
donc de moins en moins important. “C’est un gain de temps
considérable,” confirme le Dr. Hauptmann. “La rédaction d’un
compte rendu nous prend maintenant trois à quatre minutes
seulement.”
La nouvelle version permet également d’intégrer très rapidement
aux comptes rendus des images et séquences provenant de
radiographies et d’échographies, et propose en outre des
diagrammes coronaires modifiables. À l’aide de la souris, les
Les matériels et médications sont facilement enregistrés,
ce qui simplifie la gestion du laboratoire de cathétérisme
cardiologues peuvent documenter facilement et rapidement
les endoprothèses (stents), pontages, occlusions vasculaires ou
voies collatérales de l'arbre coronaire et les localiser avec
précision, sous forme graphique. Le Dr. Brigitta Gestrich,
cardiologue principale, accorde une grande importance à cet
outil qui simplifie la compréhension des comptes rendus.
Le système Xcelera envoie le compte rendu complet au dossier
électronique du patient dans le SIH. Il peut donc être
consulté par tout le personnel habilité de l’hôpital. S’il s’agit
de patients en ambulatoire, le rapport médical complet et la
description du protocole sont remis aux patients lorsqu’ils
quittent l’hôpital le jour suivant.
Accès garanti aux informations pour des décisions
sûres
La nouvelle version assure un suivi plus facile de l’état du
patient grâce à un accès rapide aux données d'anamnèse du
patient. “Nous sommes en mesure de trouver et de documenter
toutes les informations souhaitées au sujet d’un patient,”
explique le Dr. Gestrich. “Même si cette richesse de fonctionnalités peut rendre l’interface utilisateur quelque peu
déroutante de prime abord, le système Xcelera facilite non
seulement l’entrée, la saisie, l’accès et la communication des
données, mais également leur analyse,” ajoute-t-elle. Des
comptes rendus spécialisés et des interfaces avec le logiciel destiné au contrôle de qualité externe, par l’ALKK (consortium
allemand des cardiologues de grande renommée) et le BQS
Grâce à l’automatisation, les comptes rendus sont rédigés en quelques
minutes après l’intervention
33
Nouveautés
“Seul Philips nous offrait
la possibilité de configurer le
système selon nos exigences.”
Nouvelle génération
de câbles ECG
Dr. Hauptmann
Notre nouveau système de câbles ECG
et de monitorage respiratoire répond à
de nombreuses exigences de nos clients.
(agence fédérale allemande d’assurance qualité) par exemple,
allègent la charge de travail administratif. “Être en mesure de
gérer l’intégralité des procédures sur un seul système, qu’il
s’agisse de la facturation ou des contrôles de l’ALKK ou
du BQS, constitue un avantage majeur pour nous”, déclare le
Dr. Hauptmann.
Transition simple
Les ingénieurs Philips se sont assurés du bon fonctionnement
du système et des interfaces avant la mise à niveau afin de
garantir une transition en douceur. La nouvelle version a
ensuite été installée “et d’emblée, tout a fonctionné à la perfection,” ajoute le Dr. Hauptmann. M. Daniel Theisen,
administrateur système au sein du service informatique, de
diverses couleurs permettant une identification rapide et un
positionnement confirme qu’au cours des six premiers mois,
l’unique indisponibilité du système a été due à une maintenance programmée.
Le Dr. Hauptmann a été agréablement surpris par la rapidité
d’adaptation du personnel à cette nouvelle version. Aucun
temps d’arrêt ni effet sur le fonctionnement du service n’a été
noté. Selon Mme Ursel Schenden, infirmière du laboratoire
de cathétérisme, la difficulté majeure a été de s’adapter à la
disposition des informations dans de nombreuses zones d’une
Cette nouvelle solution est compatible
avec les moniteurs patient IntelliVue et
CMS et les défibrillateurs HeartStart.
Les nouveaux câbles patient ECG peuvent également être utilisés avec les jeux
de fils de de nos systèmes de télémétrie
IntelliVue existants. La standardisation
des câbles et jeux de fils au sein de
l’hôpital est donc simplifiée pour tous
les moniteurs, défibrillateurs et systèmes
de télémétrie Philips.
M. Daniel Theisen, administrateur système
au sein du service Informatique
La nouvelle solution de câbles comporte
des jeux de fils et de connecteurs de
diverses couleurs pour toutes les dérivations périphériques ce qui permet
une identification rapide et un positionnement facile des électrodes. De plus, le
nouveau matériau utilisé évite les enchevêtrements de câbles et donc toute
perte de temps.
Cette nouvelle gamme de câbles ECG
et de fils d’électrodes est disponible en
plusieurs configurations standard (3, 5, 6
et 10 dérivations).
Mme Ursel Schenden, infirmière du laboratoire de cathétérisme
même fenêtre, alors qu’elles étaient présentées dans des fenêtres
séparées sur la version précédente du système Xcelera. Une
heure après la mise en œuvre de la nouvelle version, le premier
cas d’urgence était documenté avec succès.
Développement en continu
La version 2.1 du système XCLM permet une documentation
plus efficace car elle assure la transmission des conclusions des
cardiologues et s’avère beaucoup plus simple d’utilisation.
“De réels progrès ont été réalisés par rapport à la version
précédente,” déclare le Dr. Hauptmann. Déjà à l’origine des
progrès du système Xcelera, il se lance dès maintenant à la
recherche des améliorations qualitatives à apporter à ses
prochaines versions.
<
+ VERSION LONGUE
Dr. Brigitta Gestrich, cardiologue principale
34
Pour plus d’informations,
veullez compléter la carte-réponse.
Essenta DR
Le système Essenta DR est le dernier né de notre gamme de produits de radiographie
numérique. Ce système au sol est doté d’une colonne fixe sur laquelle est monté un
bras télescopique motorisé en forme de U. Celui-ci intègre des tubes à rayons X
et un capteur numérique permettant la prise en charge de toutes les applications de
radiographie générale. Il est ainsi possible de pratiquer des examens en position verticale
(du thorax par exemple), mais aussi en position antéro-postérieure et latérale à
l’aide d’un chariot. Afin de simplifier le positionnement du patient, le capteur s’incline
à -45°/+45° et le tube peut pivoter. Ainsi, effectuer une radiographie thoracique
d’un patient alité, par exemple, n’est plus un problème. La distance source-image
peut varier de 100 cm à 180 cm.
Le système Essenta DR est équipé d’un capteur plan numérique Philips offrant un
vaste champ de visualisation et d’un logiciel de traitement des images UNIQUE garantissant une qualité d’image élevée et un haut niveau de contraste tout en préservant
l’aspect naturel des images. Design ergonomique, déplacement motorisé, interface
utilisateur conviviale et intégration de la console Eleva : la conception même de ce
système vise à faciliter la manipulation du patient. Le système est en outre équipé
d’une solution brevetée de sécurité des patients. En effet, son bras comporte une
barrière photo-électrique de sécurité intégrée. Il est également possible d’intégrer
une solution de radiographie du thorax pour le diagnostic
des coronaropathies (CAD), une solution xLNA
Enterprise permettant la détection précoce des nodules
pulmonaires, et des solutions de stockage d’images assurant
la numérisation de l’ensemble des processus.
Imagerie orthopédique
Solutions très pratiques de radiographie numérique/radiographie numérique directe, les systèmes PCR Eleva
et DigitalDiagnost automatisent l’acquisition des images et
assemblent plusieurs clichés afin que le chirurgien orthopédiste dispose rapidement d’une image définitive complète
à des fins de diagnostic, de validation ou de mesure
d’angle/de distance pouvant être facilement exportée
sur CD, vers un système PACS ou une imprimante.
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Nouveautés
Moniteur des paramètres
vitaux SureSigns VS3
Intégration de ProtocolWatch
sur les moniteurs IntelliVue
La conception efficace et innovante du
SureSigns VS3 définit les normes de
monitorage des paramètres vitaux
fondamentaux. Le processus de prise de
décisions du personnel soignant s’en
trouve accéléré, quels que soient le
nombre des patients et le manque de
personnel.
Dernière innovation dans le domaine de l’aide à la prise de
décision clinique au chevet du patient, ProtocolWatch est la
première application à fournir des protocoles de prise en
charge spécifique du patient directement affichés sur l’écran
du moniteur patient. ProtocolWatch utilise les mesures de
monitorage avec une excellente réactivité, ce qui lui permet
de proposer des dépistages pertinents et des informations
thérapeutiques à partir de recommandations éprouvées.
ProtocolWatch simplifie le processus de contrôle des données
de monitorage du patient par rapport aux directives thérapeutiques fondées sur des données tangibles. Grâce à cela, les
hôpitaux peuvent utiliser leurs moniteurs patients IntelliVue
pour mettre en oeuvre des protocoles de prise en charge,
participant ainsi à un meilleur respect des réglementations.
Le SureSigns VS3 garantit un accès facile
aux informations patients grâce à des
écrans contextuels, des touches fixes et
des menus avec icônes de conception
innovante. L’écran couleur rétroéclairé
propose un affichage grand format des
valeurs numériques, pour une très bonne
lisibilité, ce qui est particulièrement utile
dans le cas d’une lecture à distance ou
dans un environnement peu éclairé.
À partir d’une liste déroulante, les cliniciens peuvent également choisir de
consulter les dossiers patient mémorisés
et d’afficher des courbes de SpO2 (en
option). Les mesures disponibles sur le
SureSigns VS3 comprennent la pression
sanguine non invasive, l’oxymétrie de pouls,
la fréquence de pouls et la température.
Grâce à la fonction de pression non
invasive programmable, les utilisateurs
peuvent créer jusqu’à cinq programmes
différents pour contrôler la pression
sanguine non invasive à des intervalles
de mesure définis en fonction des
protocoles utilisés dans leur unité.
Conçu pour pouvoir être utilisé à
l’intérieur et à l’extérieur de l’hôpital, le
SureSigns VS3 peut s’adapter aux services
de médecine générale, d’urgences, de
chirurgie ambulatoire et aux centres de
soins d’urgence.
Gamme de systèmes d’information cliniques IntelliVue :
système ICIP, la nouvelle version de CareVue Chart
Le travail des hôpitaux repose sur des données provenant de sources diverses, allant
des données administratives du patient aux notes de sortie, en passant par les résultats
de laboratoire et la lecture des paramètres vitaux. Face à cette situation, Philips a
conçu un nouvel outil d’aide à la prise de décision clinique : le système ICIP pour
soins intensifs. Destiné à la prise en charge, à terme, d’applications autres que celles
des soins intensifs, le système ICIP est la nouvelle version de CareVue Chart : il centralise les données patient provenant des moniteurs de chevet et des principaux
systèmes d’informations hospitalières afin que les cliniciens puissent accéder en tout
lieu aux informations nécessaires à la prise de décisions thérapeutiques importantes.
Paramètres vitaux, données du moniteur de chevet, résultats de laboratoire, comptes
rendus de pathologie, prescriptions et interventions prévues, etc. : toutes ces données
figurent dans la feuille de surveillance électronique, limitant ainsi les erreurs de
transcription et la duplication de la saisie des données. Les détections cliniques
(algorithmes combinant les données cliniques essentielles issues de l’ensemble des
sources d’information) permettent aux cliniciens d’améliorer la sécurité des patients,
de réduire les risques d’erreur médicale et d’assurer le respect des directives thérapeutiques en se fondant sur des recommandations éprouvées. Flexibles et simples
d’utilisation, les outils de compte rendu de la gamme intègrent une bibliothèque
exhaustive permettant à l’ensemble du personnel hospitalier de générer en
quelques clics des comptes rendus réglementaires et des rapports de conformité.
Conçue par des cliniciens, l’interface utilisateur du système ICIP est extrêmement
configurable, afin de s’adapter aux processus de travail spécifiques de chaque hôpital
et service. L’architecture, quant à elle, repose sur la plate-forme Microsoft® .NET
Framework et assure un interfaçage transparent avec les autres applications de l’hôpital,
notamment avec le système de saisie informatique des prescriptions médicales
(CPOE, Computerized Physician Order Entry).
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Dans sa version initiale, ProtocolWatch intègre les définitions
des recommandations de la SSC (Surviving Sepsis Campaign,
campagne Survivre au sepsis) à la plateforme de monitorage
patient IntelliVue. Le protocole SSC définit les paramètres
physiologiques évocateurs d’un début d’un sepsis. Le
ProtocolWatch étant intégré au moniteur patient, il peut utiliser
les valeurs relatives aux paramètres vitaux pour faciliter le
dépistage du sepsis.
Lorsque l’un des paramètres considéré comme signe d’alerte
précoce atteint les limites définies par le protocole SSC, une
fenêtre ProtocolWatch apparaît sur l’écran du moniteur. Cette
fenêtre invite les cliniciens à contrôler les autres signes
cliniques de sepsis sévère. Si ces signes sont absents,
ProtocolWatch reprend le dépistage depuis le début.
Si un clinicien diagnostique un sepsis sévère chez un patient,
ProtocolWatch déclenche le bouquet d'objectifs d'évaluation du
sepsis en réanimation. Il affiche une liste d’interventions recommandées par le protocole SSC. La rapidité d’intervention étant
cruciale dans le traitement du sepsis, ProtocolWatch affiche
également un chronomètre. Lorsque le bouquet d'objectifs de
réanimation est terminé, ProtocolWatch fournit des recommandations du bouquet d’objectifs de prise en charge du sepsis SSC.
Moniteur Patient IntelliVue MP5 pour le transfert
intra hospitalier des patients
Le Moniteur Patient IntelliVue MP5 est le dernier modèle de
la gamme de moniteurs patients IntelliVue, appareils d'une
ergonomie remarquable tous dotés d’une interface utilisateur
identique.
Moniteur compact et léger, donc idéal pour le transport, le
MP5 propose des fonctions que les cliniciens en soins intensifs
connaissent déjà grâce aux moniteurs IntelliVue pour environnement de soins lourds. Le MP5 est équipé d’un écran tactile
8,4 pouces pouvant afficher jusqu’à quatre courbes. Ses capacités de connexion réseau (câblée et sans fil), son boîtier
robuste et ses différentes options de montage variées en font
un appareil parfaitement adapté aux situations de mobilité.
De plus, lorsque la télémétrie est activée, le MP5 peut afficher
les données de monitorage collectées par les systèmes de
télémétrie et communiquer les paramètres vitaux d’un patient
sans qu’il soit nécessaire de passer par le poste central.
Le MP5 se connecte au réseau clinique IntelliVue et assure
ainsi une transmission fiable de données entre les moniteurs
patients, systèmes de télémétrie, appareils de chevet, systèmes
d’informations cliniques et le poste central. Dans le cas de
transferts intra-hospitaliers, la connexion réseau du MP5
permet aux cliniciens présents dans de surveiller à distance, à
partir du poste central, paramètres, alarmes et tendances.
La gamme d’outils d’aide à la prise de décision fournie avec le
MP5 est identique à celle de tous les moniteurs IntelliVue. Ces
outils sont accessibles pendant le transport et sur les systèmes
de télémétrie. Ils comportent plusieurs écrans de tendance
affichant une présentation de l’historique des données de
monitorage du patient.
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Nouveautés
Défibrillateur HeartStart MRx
avec fonctions de mesures encore
plus complètes
Le HeartStart MRx est un appareil polyvalent : moniteur de transport, électrocardiographe, défibrillateur manuel et
défibrillateur semi-automatique (DSA)
externe. Complet, facile à utiliser, robuste
et léger, cet appareil associe les fonctions
de surveillance patient, notre technique
brevetée de défibrillation à onde biphasique, et l’outil Q-CPR™ d’évaluation
qualitative et interactive de la RCP,
conçu par Laerdal.
Technologie DRF : solution 2 en 1 complète
de radiographie/radioscopie numérique
Notre nouvelle solution DRF prend en charge toutes les applications de radiographie
et de radioscopie haute qualité, en toute simplicité et dans une seule pièce, grâce
àl’association de notre statif mural numérique de pointe et du système EasyDiagnost
Eleva. Née de la fusion de deux mondes, cette solution flexible garantit une utilisation
optimale de l’espace.
Le statif mural numérique est doté du même capteur que notre solution
DigitalDiagnost et présente un large champ de visualisation permettant l’acquisition
d’images de 43 cm sur 43 cm. Sa haute résolution, associée à une qualité d’image
exceptionnelle, permet de visualiser en détail de fines structures osseuses. Pour
faciliter l’examen, un chariot réglable en hauteur équipé d’une table flottante est
également disponible en option.
Les images acquises sur le statif mural numérique sont traitées par notre logiciel de
traitement des images UNIQUE. Alliant une plage dynamique étendue à un haut
niveau de contraste, UNIQUE assure une qualité d’image exceptionnelle. Tous ses
paramètres peuvent être configurés séparément pour satisfaire les exigences de
chacun.
Notre système de radioscopie EasyDiagnost Eleva prend en charge une large
gamme d’applications de radioscopie numérique : procédures gastro-intestinales et
vasculaires, mais aussi radioscopie avec divers produits de contraste iodés. À cet
égard, le concept DoseWise minimise les doses administrées tout en garantissant
une qualité d’image exceptionnelle. Grâce aux technologies GCF (Grid Controlled
Fluoroscopy) et IQX (Intelligent Exposure), les clichés sont réussis dès la première
acquisition.
Principaux avantages de notre nouvelle solution DRF :
• Applications de radiographie et de radioscopie regroupées dans une même pièce
• Rendement élevé grâce aux processus sans film
• Qualité d’image optimale garantie par le logiciel de traitement
des images UNIQUE et le concept DoseWise
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Le MRx offre des capacités de mesure
plus complètes et intègre désormais la
surveillance de la température et des
pressions invasives ; il permet également
d'afficher les tendance des paramètres
vitaux et les synthèse des événements.
Q-CPR est une marque déposée
de Laerdal Medical Corporation.

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