Pour la santé, - Mutuelle santé MC602 Mutuelle Complémentaire de
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Pour la santé, - Mutuelle santé MC602 Mutuelle Complémentaire de
N° 75 - Décembre 2015 le magazine de votre mutuelle Pour la santé, tous concernés ! ACTUALITÉS N° 75 - Décembre 2015 le magazine de votre mutuelle Votre mutuelle vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année ! Votre carte mutuelle pour 2016 arrive au courrier. Elle annule et remplace la précédente carte qui expire au 31 décembre 2015. Solidaires, aujourd'hui plus que jamais A u lendemain des terribles événements qui ont frappé Paris et notre pays, votre mutuelle s’associe à la douleur de nos concitoyens. Mutuelle complémentaire de la Ville de Paris et de l'Assistance publique, nous vous savons au cœur de ces événements. Nous tenons à réaffirmer, encore et toujours, les valeurs qui sont les nôtres : la solidarité, l’entraide, le partage. Depuis sa création, le mouvement mutualiste agit en ce sens. L’élan de solidarité qui s’est exprimé dans le monde depuis le mois de novembre nous confirme que les valeurs que nous défendons sont plus que jamais d’actualité. La Sociale Le nouveau film de Gilles Perret D SOMMAIRE Actualités p. 2 AG 2015 p. 4 Cotisations p. 8 Élections p. 10 70 ans ! p. 12 Article 21 du PLFSS p. 13 Laïcité p. 14 Enquête adhérents p. 15 InfosMC n° 75, Décembre 2015. Périodique de la Mutuelle complémentaire de la Ville de Paris, de l’Assistance publique et des administrations annexes. 52, rue de Sévigné, 75003 Paris. Tél. : 01 42 76 12 48. Directeur de la publication : Dominique Flécher. N° ISSN : 09883541. Conception-réalisation : , tél. : 01 49 88 52 37. Images : J.B. Gurliat, 123rf, Mutuelle complémentaire. Impression : YD Print, imprimé sur du papier PEFC. 2• - N° 75 - DÉCEMBRE 2015 Pierre Laroque, haut fonctionnaire, premier directeur de la Sécurité sociale et Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail Votre MUTUELLE EN LIGNE epuis plusieurs mois, Gilles Perret, auteur du film les Jours heureux, qui retrace la naissance du programme du Conseil national de la Résistance, travaille sur la préparation d’un nouveau long métrage consacré à l’histoire de la Sécurité sociale. D’où elle vient, comment elle a été mise en place, ce qu’elle est devenue et pourrait devenir… Notre mutuelle a décidé d’être partie prenante de cette œuvre cinématographique où se révèlent tous les pionniers de la mise en œuvre de ce système de protection sociale innovant. La sortie nationale est prévue en octobre 2016. Nous vous tiendrons informés des projections, des soirées-débat, des prêts de DVD, etc. Faites-nous part de vos idées autour de la diffusion de ce documentaire. Pour en savoir plus : www.lasociale.fr RESTONS EN CONTACT : MC602.COM Le site de la mutuelle est à votre disposition pour vous informer sur l’actualité de la mutuelle, mais aussi pour vous permettre d’accéder à votre dossier personnel via l’espace assuré/adhérent, afin de simplifier vos démarches, consulter vos décomptes, obtenir un duplicata de votre carte… VOUS POUVEZ ÉGALEMENT NOUS RETROUVER SUR FACEBOOK : www.facebook.com// MutuelleComplementaireVPAPCentre602 Et nous suivre sur twitter@mcvpap EDITO Bénéficiaires de l’ACS : La mutuelle vous propose « ATOUT CŒUR SANTE » N A fin de garder le lien avec ses 900 bénéficiaires actuels de l’ACS, la MCVPAP devient distributeur de l’offre « Atout Cœur Santé ». « Atout Cœur Santé » est portée par un groupement mutualiste constitué par Intériale, Intériale Filia, la Mutuelle générale des affaires sociales (MGAS), la Mutuelle générale de prévoyance des Antilles (MGPA), SMATIS, les Mutuelles du soleil et Prévifrance. Sur la liste des 10 offres ACS retenues, « Atout Cœur Santé » se situe en cinquième position et en première position si l’on compare les seules offres mutualistes. L’offre, détaillée ci-dessous, comporte trois niveaux de garantie et ne se limite toutefois pas au panier de soins minimum réglementaire, mais prévoit également des services d’accompagnement répondant aux besoins spécifiques des bénéficiaires de l’ACS : • une aide à la gestion du budget ; • un appui à la recherche d’emploi ; • une aide aux transports en cas de besoin de soins médicaux. Toutes les informations sur l’offre sont consultables sur le site dédié www.atout-cœursante.fr L’ACS, qu’est ce que c’est ? L’aide à la complémentaire santé est une réduction sur la cotisation d’une complémentaire santé. Elle se présente sous la forme d’un chèque santé. Pour qui ? L’ACS s’adresse aux revenus faibles, mais trop élevés pour obtenir la couverture maladie universelle (Cmu-c). En 2015, le plafond annuel de ressources est le suivant : 1 personne 11 670 euros 2 personnes 17 505 euros 3 personnes 21 006 euros 4 personnes 24507 euros + 4 personnes plus de 4 668 euros par personne supplémentaire Quel montant ? Le montant de l’ACS dépend de l’âge du bénéficiaire. Moins de 16 ans 100 euros par an 16 à 49 ans 200 euros par an 50 à 59 ans 350 euros par an 60 ans et plus 500 euros par an LE SERVICE JURIDIQUE DE VOTRE MUTUELLE La MC a mis en place, depuis plus de vingt ans, un service juridique gratuit, très apprécié, pour ses adhérents. Droit de la famille, des successions, droit civil, des tutelles, droit administratif, social, pénal, immobilier, fiscal ou de la consommation : nous serons à votre écoute. Il vous est possible de prendre rendez-vous avec la juriste de la mutuelle du lundi au vendredi, de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures. Les consultations ont lieu au siège de la mutuelle 52, rue de Sévigné, dans le IIIe arrondissement de Paris. Tél. : 01 42 76 12 30 Mél. : [email protected] Chères adhérentes, Chers adhérents, ous sommes tous profondément affectés par les attentats perpétrés à Paris le vendredi 13 novembre 2015. Au nom de la mutuelle, je tiens à témoigner notre soutien à l’ensemble des familles touchées par cette tragédie. Cette extrême violence que subit notre pays frappe les populations partout dans le monde et notre solidarité va à toutes les victimes de ces assassinats. Nos pensées s’adressent également à l’ensemble des agents des services publics hospitaliers et territoriaux parmi lesquels notre mutuelle compte nombre d’adhérents. Nous saluons la mobilisation exemplaire dont ils ont fait et continuent de faire preuve. En 1944, dans un monde ravagé par la seconde guerre mondiale, l’ensemble des pays de la planète réaffirmait, dans la déclaration de l’Organisation internationale du travail, que seule la justice sociale serait facteur de paix. C’est par cette même volonté de progrès social pour tous que notre système de protection sociale voyait le jour en 1945. Oui, la justice sociale est le meilleur rempart contre l’obscurantisme. Permettre à tous d’accéder aux droits fondamentaux que sont la santé, l’éducation, la culture, le travail. C’est pour cela que depuis 70 ans, la mutuelle existe et se bat. Non, ce n’est pas ringard de penser que la démocratie, la solidarité, la laïcité sont garantes du bien vivre ensemble, sans stigmatisation des étrangers ni amalgame entre immigration et terrorisme. Ce sont nos valeurs et nous continuons à les défendre. L’année 2016, notamment en matière de protection sociale, avec l’ensemble des modifications voulues par les pouvoirs publics, mesures que nous ne jugeons pas comme positives, nécessitent que tous nos adhérents témoignent de leur volonté de consolider ce qu’ils ont bâti ensemble. La protection sociale pour tous est un levier de développement économique et social. Nous sommes tous concernés par ces questions. Alors plus que jamais, restons solidaires. Dominique Flécher, président N° 75 - DÉCEMBRE 2015 - • 3 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2015 Une assem par une profon Tenue dans un contexte où le monde mutualiste est en profonde mutation, l’assemblée générale de juin 2015, prolongée par la réunion des délégués du 22 octobre, a permis aux délégués de faire part de leurs interrogations et de débattre sur la situation générale et les choix retenus par la mutuelle. S’adapter à un nouveau calendrier Nos délégués, pour la majorité agents de la fonction publique hospitalière ou territoriale, actifs ou retraités, malgré les nombreux sujets de préoccupations auxquels ils sont confrontés dans leur cadre professionnel ou personnel, sont toujours aussi attachés à la défense de la protection sociale et de leur mutuelle. Depuis 2014, les dispositions réglementaires nous imposent de tenir nos assemblées générales au plus tard en juillet. Cela nous conduit à revoir nos méthodes de travail et nous avons fait le choix de profiter de ce nouveau calendrier pour organiser davantage de rendez-vous avec les délégués mutualistes. Nous souhaitons privilégier les moments d’échanges, Ils font preuve d’un intérêt marqué pour ces sujets et n’hésitent pas à s’investir en venant enrichir les débats de leur expérience. Nous les en remercions et comptons sur leur engagement pour les élections à venir. Cette année, une réupermettant ainsi nion a précédé l’assemà nos délégués de pouvoir blée générale de juin et davantage s’investir une autre s’est déroulée dans le débat. en octobre. Nous souhaitons privilégier ces moments d’échanges, permettant ainsi à nos C’est aussi pour tenir compte de cet invesdélégués de pouvoir davantage s’investir tissement et de l’intérêt des délégués pour dans le débat. Nous comptons poursuivre la vie de la mutuelle et son fonctionnement en ce sens l’année prochaine, d’autant que que nous réfléchissons à l’élaboration de 2016 sera une année d’élection des délédocuments plus complets, plus clairs, pour gués dans chaque section mutualiste. Leur mieux comprendre et évaluer les enjeux rôle est primordial pour la vie de la muauxquels nous devons faire face. tuelle et son bon fonctionnement. 4• - N° 75 - DÉCEMBRE 2015 Retour sur l’année 2015 Durant cette année 2015, la mutuelle a été confrontée à des dossiers particulièrement importants. Dossiers dont les impacts sont lourds de conséquences et modifient en profondeur notre système de protection sociale fondé sur la solidarité. Après l’ANI, l’appel d’offres ACS, c’est aujourd’hui des annonces de dispositifs pour favoriser l’accès à la complémentaire santé des retraités et des travailleurs en situation précaire et la remise en cause de la délégation de gestion du RO aux mutuelles. Une nouvelle fois, le choix est fait de compartimenter les différents bénéficiaires. Ce système instaure des droits différents selon l’âge, le statut, le revenu. Il empêche les mutuelles de fonctionner sur leur principe fondamental de mutualisation des risques entre les jeunes et les vieux, les malades et les bien portants, les actifs et les retraités. mblée générale marquée nde mutation du monde mutualiste Une complémentaire santé pour les salariés du privé Avec l’entrée en vigueur au 1er janvier 2016 de la complémentaire santé obligatoire pour tous les salariés du privé, on estime à 6 000 le nombre d’adhérents qui risquent de devoir quitter la mutuelle pour rejoindre un contrat collectif obligatoire. Il faut rappeler que cette mesure, si elle vise à permettre au plus grand nombre de bénéficier d’une couverture complémentaire, proposera dans la majorité des cas un contrat dont les garanties ne couvriront que le strict minimum. D’ailleurs on voit déjà fleurir des offres pour souscrire à des surcomplémentaires permettant de pallier la faiblesse des remboursements des garanties proposées par l’accord national interprofessionnel. Est-ce vraiment cela le progrès dans la couverture santé de chacun ? Cette dérive constante vers un fonctionnement assurantiel des règles de la complémentaire santé ne fait qu’accroître les injustices sociales et les inégalités d’accès aux soins, voire le renoncement à se soigner. Sans parler de l’atteinte à la liberté de choix des adhérents tant sur l’opérateur que sur le niveau de couverture. ractère mutualiste et non assurantiel que cet opérateur a été retenu. En effet, la mutuelle à l’origine de ce contrat est une mutuelle de fonctionnaires (Intériale) à taille humaine et proche de nos valeurs. Il a été convenu que la mutuelle MCVPAP garderait son identité auprès des adhérents et futurs adhérents bénéficiaires de l’ACS. Et cette dérive du rôle des complémentaires santé est bien le résultat du désengagement de la Sécurité sociale dont la part de remboursement ne cesse de diminuer. Sans parler du poids des impôts et taxes qui pèsent sur les complémentaires et viennent alourdir leurs charges au détriment des adhérents. l l l C’est notamment le cas pour nos adhérents concernés par l’évolution de l’aide à la complémentaire santé. Pour mémoire, la mutuelle avait décidé de déposer sa candidature lors de l’appel d’offres lancé par la direction générale de la Sécurité sociale. Elle n’a pas été retenue, mais malgré ce refus, elle a souhaité s’adapter pour ses adhérents bénéficiaires de l’ACS. C’est pourquoi aujourd’hui, après étude des différents contrats proposés par les 10 opérateurs désignés, une convention de distribution a été passée avec Atout Cœur Santé (voir p. 3). C’est pour son caN° 75 - DÉCEMBRE 2015 - • 5 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2015 Le contrat responsable De plus, 2015 a vu également la concrétisation du contrat responsable qui, s’il n’est pas respecté, induit des taxes supplémentaires et dont les effets seront applicables au 1er janvier 2016. Afin d’être en conformité avec ces mesures, des modifications vont intervenir au niveau des prestations de la mutuelle. Notre mutuelle, qui a dû s’adapter à ces directives européennes, peut faire face et conserver une marge de solvabilité correcte lui permettant d’assurer Malgré les nouvelles ses obligations. Ce qui contraintes, nos magasins ne nous dispense pas de d'optique mutualistes mettre en œuvre toutes proposent toujours les mesures pour favorides équipements ser le développement de de qualité sans reste la mutuelle. à charge. Pour les dépassements d’honoraires, le conseil d’administration, à partir de la discussion à l’assemblée générale, a maintenu la prise en charge à 24 consultations par adhérent et par an. En ce qui concerne l’optique, les nouvelles mesures limitent la prise en charge à un équipement tous les deux ans, sauf pour les mineurs et en cas d’évolution de la vue. Outre le montant des remboursements qui varie selon la nature des verres (voir p.16), la prise en charge de la monture est plafonnée à 150 €. Ces contraintes n’empêchent pas nos magasins d’optique mutualistes de proposer des équipements de qualité sans reste à charge. Solvabilité II Toujours dans le cadre des obligations légales, la mise en route de solvabilité II s’est effectuée courant 2015. Nous sommes 6• prêts pour ces nouvelles dispositions qui désormais assimilent les mutuelles aux sociétés d’assurances. - N° 75 - DÉCEMBRE 2015 Nous avons également dû répondre aux exigences de nos autorités de tutelle quant à la réorganisation de la gestion du régime obligatoire (le centre 602 et ses 92 459 affiliés et ayants droit), en dissociant les activités de la mutuelle en qualité de gestionnaire du régime obligatoire d’une part et de mutuelle santé du régime complémentaire d’autre part. Cela a nécessité la mise en place de nouveaux systèmes informatiques permettant cette distinction. Le choix s’est porté sur Chorégie, logiciel adapté aux spécificités des mutuelles de fonctionnaires (dont la MGEN). Aujourd’hui, 70 personnes travaillent sur la branche régime obligatoire. Qualité de service et développement de la mutuelle En ce qui concerne l’évolution du montant des cotisations pour 2016 (voir p. 8), la décision a été présentée aux délégués et prise par le CA d'octobre 2015 d’augmenter celles-ci de 2,5 %. Après avoir fait le choix de geler le montant des cotisations en 2014 et de limiter leur évolution à + 1 % en 2015, il s’agit d’avantage d’un « rattrapage », comme l’a exprimé un délégué. Au cours de l'AG et des réunions d'information, les intervenants ont rappelé qu’il était toujours difficile de subir une augmentation, d’autant que les salaires dans la fonction publique sont toujours bloqués, LES PRINCIPALES RÉSOLUTIONS ADOPTÉES Parmi les résolutions adoptées à l’occasion de cette assemblée générale figurent notamment : - les mises à jour du règlement mutualiste ; - l’affectation d’une somme de 150 000 € pour les aides exceptionnelles remboursables ; - le versement d’une part de 1,3 % hors taxes de la masse globale des cotisations à la mutuelle complémentaire des activités sociales (MCAS) ; - la délégation de pouvoir accordée au conseil d’administration pour les mises en conformité nécessaires ainsi que pour l’augmentation des cotisations. de même que le montant des pensions de retraite. Ils ont également exprimé que cette décision nécessitait de revenir sur la pertinence des choix opérés ces dernières années, d’en faire l’analyse et d’avoir une réflexion plus large sur la politique tarifaire, étroitement liée au développement de la mutuelle. Raison pour laquelle l’objectif de 6 500 nouveaux adhérents reste notre priorité pour l’année à venir. Enquête adhérents : résultats et conséquences Enfin, les résultats de l’enquête menée auprès de nos adhérents par Sociovision (voir p. 15) sont plutôt satisfaisants et confirment l’attachement de nos adhérents à leur mutuelle. Ils ont également suscité la discussion et amené le débat sur les contradictions qu’ils soulèvent. Une majorité des sondés estiment le montant des cotisations élevé, alors que plus de la moitié seraient prêts à payer plus pour obtenir de meilleurs remboursements, la Sécurité sociale ne prenant pas en charge qu'un montant dérisoire de ces dépenses, notamment en optique et en dentaire. Il nous faut également prendre en compte les critiques et y apporter solutions et améliorations. Une équipe renouvelée L’ensemble des services de la mutuelle ainsi que les commissions de travail du conseil d’administration sont mobilisés et travaillent à mettre en œuvre toutes les mesures afin de gagner en efficience sur la qualité de service. C’est une équipe de direction renouvelée qui va conduire ces chantiers, avec l’arrivée de Murielle Boursé, directrice administrative et financière, de Katy Carlier, directrice des prestations, de Carole Gendreau, risk manager, de Yann Daudin, directeur du développement et enfin de Jean-François Peironnenche, directeur informatique. Les délégués ont salué leur arrivée et leur souhaitent plein succès dans leurs fonctions au sein de la mutuelle. Pour conclure, nous ne redirons jamais assez l’importance des délégués dans le fonctionnement de la mutuelle. Ils vous représentent et les assemblées de sections qui vont se tenir en 2016 pour les élire seront l’occasion de faire entendre vos attentes en matière de protection sociale, de gestion de la mutuelle. C'est une étape indispensable pour faire vivre nos valeurs mutualistes de solidarité et de proximité. C’est grâce à l’engagement de tous les adhérents dans les sections locales que la mutuelle restera un acteur de santé incontournable dans nos administrations pour une protection sociale de qualité pour tous. Projection du programme d'activité 2014 à 2019 (montants en milliers d'euros) 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Montant de la marge à constituer 14 905 € 15 100 € 15 121 € 115 341 € 15 555 € 15 784 € Montant du fond de garantie 4 968 € 5 033 € 5 040 € 5 113 € 5 185 € 5 261 € Eléments constitutifs de la marge 42 788 € 41 069 € 42 869 € 45 552 € 48 804 € 52 775 € 287 % 272 % 283,5 % 296,9 % 313,8 % 334,4 % TOTAUX DE COUVERTURE N° 75 - DÉCEMBRE 2015 - • 7 COTISATIONS Votre mutuelle en chiffres Après un examen approfondi de notre situation, et compte tenu de l’environnement concurrentiel accru auquel nous sommes confrontés, nous avons pris la décision d’augmenter les cotisations de 2,5 % en 2016. Pour mémoire, l’augmentation en 2015 avait été limitée à 1 %. Afin de bien comprendre cette décision, revenons sur les mécanismes financiers de la mutuelle. La cotisation mutualiste se différencie de la prime d’assurance par son caractère solidaire et le statut des mutuelles qui sont sans but lucratif. La mutuelle ne dégage pas de bénéfices. Pour l’année 2015, à partir du budget prévisionnel, la totalité des cotisations versées par nos adhérents représenterait 81 148 000 €. Sur cette somme, le montant des taxes reversées à l’état serait de 9 280 000 € (soit 11,43 %). Le montant total des cotisations restant à la mutuelle s’élèverait à 72 236 000 € Pour définir le montant de la cotisation, le conseil d’administration examine le budget prévisionnel, en particulier les dépenses. Celles-ci sont de deux ordres : les prestations versées aux adhérents et les frais de gestion et de fonctionnement. Les prestations 13 % Optique Ce sont l’ensemble des actes et dépenses générés par les soins des adhérents et de leurs ayants droit. Le montant 2015 prévu est de 52 547 000 € soit 72 % des cotisations. 15 % Dentaire Les principaux postes sont les suivants : L’HOSPITALISATION 21 % Hospitalisation 17 % Pharmacie LA PHARMACIE LE DENTAIRE L’OPTIQUE En 2014, ces quatre postes représentent 65 % des prestations versées aux adhérents. Les frais de gestion et de fonctionnement Ils sont liés aux activités de traitement des prestations du régime complémentaire (12,6 %) : traitement du dossier, contrôle, paiement. Ils concernent tous les services de la mutuelle : production, service informatique, comptabilité, téléphone, accueils, la relation 8• - N° 75 - DÉCEMBRE 2015 avec l’adhérent qui assure la gestion de l’adhésion, son suivi ainsi que le fichier et son actualisation. On compte également dans les charges de fonctionnement les « frais d’acquisition ». Il s’agit des sommes destinées au maintien et au développement du nombre d’adhérents. Ces dépenses concernent notamment les conseillers itinérants, les correspondants et les techniciens de l’accueil. Enfin, les autres charges techniques qui sont attribuées à la gestion du régime obligatoire ainsi qu’à l’ensemble des fonctions supports, constituent la logistique indispensable au bon fonctionnement de la mutuelle. Le résultat Le résultat est dégagé par la balance des comptes entre recettes et dépenses. Pour 2014, le résultat était déficitaire de -1 724 000 €. Comme nous l’avons souligné lors de notre assemblée générale de juin 2015, sans un redressement caractérisé de notre développement, nous risquons de connaitre une nouvelle année de déficit en 2015. Il est toutefois important de rappeler que, malgré ces déficits successifs, nous conservons une marge de solvabilité acceptable (287 %). Nos objectifs 2016 Pour revenir à un équilibre financier, il nous faut agir sur trois leviers indispensables. Le nombre d’adhérents : par une dynamique de développement ancrée sur la proximité, nous devons revenir à un rythme d’adhésions couvrant les sortants, soit 6 500 sur l’année. Les frais de fonctionnement : par la mise en place d’un plan d’économie rigoureux, nous devons réduire ces frais tout en travaillant à la régularisation des dysfonctionnements et l’amélioration de la qualité de service aux adhérents. L’augmentation raisonnée des cotisations : cette mesure est indispensable afin de limiter le déficit en 2016. Nous devons également tenir compte du projet de loi EXEMPLES DE COTISATIONS EN 2016 de finances de la Sécurité sociale, qui envisage pour 2016 une augmentation de 2 % des tarifs. La conjugaison de ces mesures d’économie et de développement devrait nous permettre un retour à l’équilibre. Ce plan d’action sera mené par une équipe de direction renouvelée, dont l’objectif est la bonne santé de notre mutuelle. Agent de la Ville de Paris, 27 ans, un enfant, adhérent au module Plus, IRM 332 1554,75€ (bénéficiaire de l’APS) Aide-soignante, 37 ans, 2 enfants, adhérente au module Plus, échelon 5, IRM 327, 1559,52€ 2015 2016 écart Adhérent 82,60 € 84,70 € + 2,10 € 1er enfant 25,10 € 25,70 € + 0,60 € TOTAL 107,70 € 110,40 € + 2,70 € 2015 2016 écart Adhérent 66,40 € 68,10 € + 1,70 € 1er enfant 25,10 € 25,70 € + 0,60 € Retraitée, 21 ans d’ancienneté à la mutuelle, adhérente au module Plus, 1285€ de pension 2e enfant 25,10 € 25,70 € + 0,60 € 2015 2016 écart TOTAL 116,60 € 119,50 € + 2,90 € 98,80 € 101,30 € + 2,5 € Adhérent N° 75 - DÉCEMBRE 2015 - • 9 VIE DÉMOCRATIQUE 2016, Élection des délégués Dans le respect de l’application de nos statuts, les adhérents sont invités à participer aux assemblées de sections afin d’élire les délégués qui les représenteront aux assemblées générales de la Mutuelle et de la MCAS pour les deux ans à venir et qui éliront les membres du conseil d’administration. Participer aux assemblées de sections est la meilleure façon de contribuer à construire et à renforcer l’avenir de notre mutuelle. Voter pour élire les délégués représentant les adhérents est un acte concret pour promouvoir notre modèle mutualiste et nos valeurs de solidarité. En participant à ces assemblées, vous contribuerez à faire vivre votre mutuelle en vous exprimant sur vos attentes. U n délégué représente 300 adhérents au sein de sections réparties dans chaque secteur d’activité où est présente la Mutuelle complémentaire, y compris la section des retraités. C’est dans cet esprit, et pour renforcer encore plus ce lien privilégié avec nos adhérents, que nous travaillons à développer la vie des sections. Nous mettrons en œuvre en 2016 tous les moyens à notre disposition pour consolider ce réseau de proximité. Grâce aux correspondants, aux adhérents-relais, aux parrains, lors des journées portes ouvertes organisées dans les établissements, mais aussi en mettant au service des sections les moyens numériques permettant de préparer, d’informer de consulter nos délégués et de les aider à jouer pleinement leur rôle. Nous vous donnons rendez-vous début 2016 pour que ces élections soient une réussite et que la mutuelle complémentaire soit incontournable et reste une référence en tant qu’acteur de santé militant, défendant le principe fondateur de notre Sécurité sociale : chacun cotise selon ses moyens et bénéficie des prestations selon ses besoins. Plus que jamais, nous avons besoin de tous pour continuer à faire vivre et développer la mutuelle. LE CONSEIL D'ADMINISTRATION A u cours de l’assemblée générale qui se déroulera en juin 2016, les délégués devront procéder au renouvellement du tiers sortant du conseil d’administration de la MCVPAP (Livre II). 8 mandats arrivent à terme en 2016. Les délégués auront donc à procéder à l’élection de 8 administrateurs pour une durée de six ans. Quel est le rôle des administrateurs ? Ils définissent les grandes orientations stratégiques de la MCVPAP, prennent les décisions nécessaires au développement de la mutuelle, élisent le bureau et le président parmi leurs membres et présentent 10 • - N° 75 - DÉCEMBRE 2015 chaque année un rapport d’activité et de gestion à l’approbation des délégués lors de l’assemblée générale. Qui peut devenir administrateur ? Tous les adhérents membres participant de la MCVPAP, âgés de 18 ans révolus, à jour de leurs cotisations, n’ayant pas exercé de fonction salariée au sein de la mutuelle au cours des trois années précédant l’élection et n’ayant fait l’objet d’aucune condamnation pour les faits énumérés à l’article L-144-21 du Code de la mutualité. Comment faire acte de candidature ? Vous devez adresser votre candidature au plus tard deux mois avant la date de l’assemblée générale, par courrier recommandé avec AR au siège de la MCVPAP, à l’attention de M. Dominique Flécher, président de la MCVPAP, en joignant les éléments suivants : nom et prénom ; âge ; statut professionnel ; fonctions mutualistes ; section locale mutualiste ; liste des mandats d’administrateur et/ou de président de conseil d’administration détenus dans une mutuelle, une union ou une fédération ; déclaration sur l’honneur spécifiant que le déclarant satisfait aux conditions d’honorabilité mentionnées dans l’article L. 11421 du Code de la mutualité ; exposé des motivations. LAÏCITÉ Le 15 octobre dernier, dans le cadre du Salon infirmier, la MCVPAP et l'Union nationale de santé (UNS) ont organisé une conférence débat sur le thème : « Soignants-patients, laïcité et religions à l'hôpital ». Hôpital Quelle place pour les religions ? L ’hôpital public est un espace laïc, mais où les religions s’expriment dans la relation soignants-soignés et entre les soignants eux-mêmes. Quels sont les droits et les devoirs des patients hospitalisés ? Comment articuler laïcité et pratiques religieuses au sein de l’hôpital ? Une patiente peut-elle exiger d’être soignée par un médecin du même sexe ? A-t-on le droit de pratiquer le Ramadan à l’hôpital ? Tous les jours, les soignants et les patients sont confrontés à ces questions qui peuvent compliquer les soins. La France n’a pas de religion d’Etat depuis 1905. Mais, au-delà de la loi française, « les voies spirituelles et religieuses font partie de la sphère laïque », rappelle Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national d’éthique, présent à la conférence. Et de préciser que la France pratique une « laïcité ouverte ». Les droits et devoirs du patient A l’hôpital public, le patient est soumis aux lois françaises et au règlement de l’hôpital. Il a néanmoins certains droits*. Selon la circulaire du 2 février 2005, issue de la commission Stasi sur la laïcité, les soignants doivent respecter la culture et la religion du patient si ses demandes sont en respect avec la loi, l’organisation des soins et la planification du personnel. Mais les pratiques religieuses ne doivent en aucun cas entraver un soin. Une patiente n’a donc pas le droit de refuser d’ôter son voile, niqab ou toute autre pièce de tissu qui l’empêcherait de se faire soigner. appartiennent et d’assister les patients qui en font la demande par eux-mêmes ou par l’intermédiaire de leur famille. Respecter ses croyances ou ses pratiques religieuses ne doit pas aller à l’encontre de sa vie ni de son intégrité physique ou morale. Autrement dit, il faut distinguer ce qui est du domaine de la consultation de ce qui est du domaine de l’urgence. Les personnels doivent respecter l’obligation de neutralité (tous les signes religieux doivent rester au vestiaire) et il est bien entendu interdit de faire du prosélytisme. Le personnel doit répondre aux patients et à leurs proches sur un plan professionnel et non par rapport à des convictions personnelles. Ils ne doivent donc pas refuser un acte de soin autorisé par leur diplôme même si leur propre religion le leur interdit. Un patient peut émettre le souhait d’être examiné par un médecin femme mais, s’il y a urgence, ce souhait peut être refusé par les équipes médicales. Les règles alimentaires Concernant les repas, le patient peut demander à respecter certaines règles alimentaires. Mais là encore, l’établissement n’est pas obligé de lui donner satisfaction. L’hôpital reste un lieu de soins avant toute chose. S’il n’y a pas accord, « le chef de service peut demander au directeur de l’hôpital de mettre fin à l’hospitalisation en cas de refus ou de transférer [le patient] dans un autre établissement ». Le service du culte Tous les hôpitaux doivent disposer d’une équipe pluri-confessionnelle d’aumôniers qui ont la charge d’assurer, dans ces établissements, le service du culte auquel ils Les devoirs des soignants « En principe toutes ces questions touchant aux religions sont débattues en équipe, explique Sandrine Lefebvre, cadre de santé, participant à la conférence, mais il faudrait qu’elles soient présentes également dans la formation des soignants. » La Mcvpap et l’Uns restent à la disposition et à l’écoute de leurs adhérents pour toutes ces problématiques concrètes auxquelles ils sont quotidiennement confrontés. * Charte du patient hospitalisé de 1995, lois du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, du 6 août 2004 relative à la bioéthique, du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique et du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. N° 75 - DÉCEMBRE 2015 - • 11 PROTECTION SOCIALE 70 ans : La Sécu : un modèle social 1944, la France sort dévastée de la guerre. Son état sanitaire et social est catastrophique. Avec la Libération s'ouvre une ère nouvelle. Le pays est entièrement à reconstruire et le monde politique et social n'a plus rien à voir avec celui d'avant-guerre. L a Résistance a apporté une idée neuve : si elle ne s’accompagne pas du développement social, la reconstruction économique ne vaut rien. La richesse d’une nation se mesure à sa capacité de redistribution. Le mouvement ouvrier, qui sort grandi de son engagement dans la Résistance, est, avec la CGT et le PCF, au sommet de son prestige. Le patronat, trop souvent compromis avec Vichy, fait, lui, profil bas et n'est pas en mesure de s'opposer à des reformes sociales. Toutes les conditions sont réunies pour que la Sécurité sociale voie le jour. Bien loin d’un banal système d’assurances sociales améliorées, elle se propose de devenir un instrument de transformation de la société. 12 • - N° 75 - DÉCEMBRE 2015 Le Conseil national de la Résistance appelle de ses vœux, le 15 mars 1944, « un plan complet de sécurité sociale visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat ». En juillet 1944, le gouvernement du général de Gaulle s’installe au pouvoir. Rapidement, l’ancien résistant Alexandre Parodi, ministre du Travail, fait appel au concours de Pierre Laroque, haut fonctionnaire, pour mettre en œuvre le projet ambitieux dont la France veut se doter : celui de la Sécurité sociale. Déposé le 5 juillet 1945, le plan de Sécurité sociale est adopté à la majorité. C’est le nouveau ministre du Travail, le communiste Ambroise Croizat, qui va signer les ordonnances fondatrices de l’institution, les 4 et 19 octobre 1945. Conscient du rôle complémentaire essentiel que devra jouer la Mutualité dans le nouveau dispositif, il lui accordera un rôle important. Le régime de la Sécurité Sociale est mis en place. Il couvre les risques de maladie, l’invalidité, la vieillesse, les accidents du travail et, à partir d’août 1946, verse des prestations familiales. Aujourd’hui, malgré les réformes, malgré les attaques qu’elle ne cesse de subir, la Sécu reste un modèle social que le monde nous envie. Son efficacité est démontrée, et nous continuerons à défendre son principe de solidarité et d'universalité. défendre la Sécurité sociale Notre mutuelle aussi a 70 ans Il y a 70 ans déjà naissait la Mutuelle de coordination légale des personnels de la Préfecture de la Seine, de l’Assistance publique et des administrations annexes. R endons tout d’abord hommage aux militants d’horizons divers qui ont préparé l’avènement de notre mutuelle dans la clandestinité. Lors de l’assemblée générale du 31 août 1944, dès la libération de Paris, c’est un compromis entre les différentes approches sur la protection sociale qui préside à la mise en place de la mutuelle légale. Cette assemblée représente une évolution décisive vers les conceptions de lutte et de gestion militante. L’installation de la mutuelle se fait dans un immeuble appartenant à la Préfecture de la Seine, rue François-Miron (Paris IVe). Trouver, former le personnel, mettre en route le fonctionnement a nécessité une volonté et un courage sans faille de la part des dirigeants de cette époque. A partir de 1955, elle est devenue Mutuelle complémentaire, et, comme son nom l'indique, a continué à assurer la complémentarité du régime obligatoire de la Sécurité sociale et à gérer le centre 602, spécialement créé pour elle. Les orientations fixées par les assemblées générales ont pour finalité d’assurer aux personnels de nos administrations une protection sociale de haut niveau. Cela implique et nécessite toujours une action persévérante et efficace assurant à tous, sur la base de la solidarité nationale, un très haut niveau de couverture de soins. 70 ans de luttes et d’expérience doivent nous permettre, avec le concours de nos fidèles adhérents, de tenir comme toujours notre place dans les combats futurs. Je n’ai volontairement, dans l’évocation du passé, cité aucun nom, par crainte d’en oublier. Mais à celles et ceux qui ont tout donné pour que vive et se développe notre mutuelle, cet anniversaire leur appartient. Georges DELBORT, ancien président de la MCVPAP N° 75 - DÉCEMBRE 2015 - • 13 PROTECTION SOCIALE Article 21 du PLFSS Continuons le combat Les délégués de la mutuelle s’adressent aux parlementaires pour contester les choix du Gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances de la Sécurité sociale. La généralisation de la complémentaire santé aux plus de 65 ans figure dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Comme le dit Etienne Caniard, président de la FNMF, c’est « un dispositif de plus qui ne permet pas une vraie mutualisation et une solidarité intergénérationnelle. Ces mesures sont de purs effets d’annonce afin de conduire à une baisse hypothétique et temporaire des tarifs par des opérateurs qui veulent pénétrer le marché ». A terme, cela se retournera contre les retraités eux-mêmes. Le discours officiel sur l’universalité de la couverture santé est contredit par des dispositifs qui se superposent et cloisonnent chaque catégories de bénéficiaires avec des critères différents. Notre mutuelle a toujours considéré que la solidarité intergénérationnelle, en se basant sur la mutualisation (comme pour notre système de retraite par répartition) permettait aux retraités d’accéder à une mutuelle complémentaire santé de qualité aux tarifs les plus justes et aux garanties les mieux adaptées. Le gouvernement se trompe de cible en s’attaquant aux mutuelles qui, aujourd’hui, assurent 70 % des retraités. Il feint d’oublier que si les complémentaires santé sont considérées comme trop chères, c’est en grande partie à cause des taxes qu’il leur impose : 2,5 % en 2005 ; 13,27 % en 2012 ! En plein débat parlementaire sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les délégués de la mutuelle réunis le 22 octobre ont adressé un message aux parlementaires en leur exprimant leur opposition à ces projets. 14 • - N° 75 - DÉCEMBRE 2015 lle complémentaire Les délégués de la Mutue sistance publique et des de la Ville de Paris, de l’As 5, réunis le 22 octobre 201 administrations annexes, tion osi r totale opp tiennent à manifester leu plus de 65 ans contenu les r pou s ffre d’o au dispositif d’appel ionale. xamen à l’Assemblée nat dans le PLFSS en cours d’e , force ans de la Sécurité sociale Alors que l’on fête les 70 eignent att s iale soc et s ale fisc aides est de constater que les eprises, ntr d’e r les contrats collectifs 3,5 milliards d’euros pou régleront ne ent nem ver s par le gou que les dispositions prévue té matière de droits à la san en rien les inégalités en retraités ; et res cai pré nes jeu ée, dur des chômeurs de longue S. l’AC de et plication de l’ANI inégalités induites par l’ap P ployeurs publics, la MCVPA Sans contribution des em és rait ret s ent hér ad s de 30 000 protège actuellement plu e tèm sys du r sta l’in à érant, avec leurs familles. Consid solidarité, rempart contre la le seu que n, itio art de rép re revenus met entre générations, ent le libéralisme ambiant, per qualité complémentaire santé de différents, d’accéder à une tent sta con és égu dél les ns, aux soi évitant le renoncement n. exclu de toute négociatio que le secteur public est en cause P constatent les remises Les délégués de la MCVPA visant ainsi , iale soc e de protection successives de notre systèm S, l’ANI, l’AC U, CM la à : universel à démanteler son caractère ait s’ajouter ndr populations ciblées, vie dispositifs s’adressant à des segmenter de t effe de 65 ans, avec pour celui prévu pour les plus iaires. éfic bén de ries érentes catégo encore davantage les diff Les délégués de la MCVPAP exigent : a suppression des taxes sur les complémentaires santé • lavec une réforme de la fiscalité ; du projet incriminé (article 21 du PLFSS) ; • l’abandon états généraux de la santé avec, à l’ordre du jour, • dle esfinancement de la protection sociale. Enquête adhérents ENQUÊTE Des résultats encourageants pour avancer Comme elle l’avait déjà fait, la mutuelle a souhaité solliciter ses adhérents pour mesurer leur satisfaction et leurs attentes. Voici les résultats. C ette étude permet de mesurer auprès de nos adhérents leur appréciation en matière de prestations et services, leur attachement à la mutuelle et leurs attentes. Ces résultats sont un support précieux pour organiser notre activité et pouvoir agir sur les points sensibles qui se dégagent. Nous tenons à remercier les 4 049 adhérents qui ont répondu à ce questionnaire. Des adhérents plutôt satisfaits Vous êtes une large majorité (78 %) à exprimer votre satisfaction globale. Et plus de 7 sur 10 à être fidèles à la mutuelle et à la recommander à votre entourage. Il faut toutefois noter que, si la satisfaction à l’égard de la mutuelle reste élevée, elle diminue chez les « très satisfaits » qui sont cette année minoritaires. Au profit des « plutôt » satisfaits. Les plus satisfaits sont les retraités et ceux qui adhèrent le plus aux valeurs de la MC. Les mécontents se retrouvent en premier lieu parmi les 35/49 ans, en couple avec enfant(s). Une qualité de prestations et de services reconnue mais des marges de progrès Prestations et services de la mutuelle recueillent une évaluation majoritairement positive. Sur les 17 domaines soumis à l’appréciation des adhérents, 12 satisfont plus de la moitié d’entre eux. Les meilleurs scores concernent la possibilité de tiers payant (67 %), le niveau de remboursement des consultations et examens (67 %, en progression de 9 points par rapport à 2011) et un contrat qui répond bien aux besoins (61 %). Quant à l’engagement militant et aux valeurs mutualistes, ils constituent un vrai point fort puisque 61 % des adhérents se déclarent satisfaits des valeurs incarnées, témoignant de leur attachement à la MCAS, ainsi qu’aux conseils juridiques et sociaux qui reflètent l’engagement de la mutuelle auprès des plus démunis. Cependant, deux domaines suscitent une certaine insatisfaction et des attentes : 1/ le prix et le reste à charge. L’insatisfaction la plus forte est constatée sur les niveaux de remboursement de l’optique (50 %) et du dentaire (47 %) ainsi que sur le montant de la cotisation (44 %) et le rapport qualité-prix de la prestation (34 %) ; Internet devient incontournable Cette enquête nous indique également que les modes de communication de nos adhérents évoluent. 68 % utilisent Internet, désormais le premier canal de contact, devant le courrier et le téléphone. Il est également intéressant de savoir qu’il n’est pas seulement l’apanage des plus jeunes. Une large majorité est satisfaite de l’accueil physique de Sévigné ainsi que de la relation avec les correspondants dans les établissements et les adhérents-relais. Bien que des améliorations soient perçues depuis 2011, le téléphone génère le plus d’insatisfaction (30 %), devant les e-mails (27 %). Plutôt efficace, mais chère Si l’image de la mutuelle est plutôt positive en termes d’efficacité, d’équité, d’écoute et de valeurs, plus de la moitié (57 %) de nos adhérents considère qu’elle a un coût élevé. En ce qui concerne la mise en œuvre des contrats groupes obligatoires et ses conséquences pour la mutuelle, seulement 7 % de nos adhérents envisageraient de rejoindre le contrat de leur conjoint. Les priorités de prise en charge Interrogés sur leurs attentes en terme de prise en charge, la moitié des adhérents déclarent être « prêts à payer plus » pour du dentaire et de l’optique. Les dépassements d’honoraires arrivent en troisième position pour 40 % des adhérents. Parmi les innovations proposées, celles destinées à lutter contre la santé chère sont les plus évoquées. Le conventionnement de médecins et d’établissements de santé pour des soins de qualité sans dépassements d’honoraires est considéré comme indispensable par 45 % de nos adhérents. Ils sont également davantage sensibles à un système de récompense de leur fidélité à la mutuelle qui arrive devant le parrainage. En matière de prestations, des offres spécifiques (femmes, module ++, familles, jeunes) semblent bien accueillies. Les résultats de cette enquête vont nous permettre d’élaborer les réponses les mieux adaptées pour nos adhérents mais également d’améliorer les points faibles en matière de qualité de service notamment. D’ores et déjà, un séminaire, auquel ont participé l’ensemble des services de la mutuelle, a été organisé en septembre. La qualité et la pertinence des solutions proposées par le groupe de travail ont conduit le comité de direction à décider d’en faire le socle du futur projet « Qualité de service » dont le lancement est prévu en fin d’année. 2/ la qualité de service, en particulier joindre un interlocuteur (42 % d’insatisfaits) et les délais de remboursement (34 %). N° 75 - DÉCEMBRE 2015 - • 15 Découvrez les offres MCAS de vos centres optiques mutualistes OPTIQUE MUTUALISTE CENTRE 147 € pack TENTATION Pack de 2 équipements* unifocaux (dont 1 solaire possible) (vue de près ou de loin) 74, quai de Jemmapes 75010 PARIS Métro République Tél. : 01 42 06 44 30 Fax : 01 42 06 65 51 [email protected] Ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 18 h sans interruption. reste à votre charge Adhérent MCVPAP : à partir des modules A et C, après remboursement Sécu et mutuelle, = 0 € OPTIQUE MUTUALISTE SUD pack 315 € HORIZON Pack de 2 équipements* progressifs (dont 1 solaire possible) reste à votre charge Adhérent MCVPAP : à partir du module B, après remboursement Sécu et mutuelle, = 0 € 141, rue Raymond-Losserand 75014 PARIS Métro Plaisance Tél. : 01 40 44 46 36 Fax : 01 40 44 73 64 [email protected] 283 € > 1 année entière de lentilles jetables** toutes marques et produits en flacon « tout-en-un » pack DISCRÉTION Ouvert du mardi au samedi de 9 h 30 à 18 h sans interruption. 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