Les centres de bronzage sont unanimes: il faut exclure
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Les centres de bronzage sont unanimes: il faut exclure
-MAGAZINE Syndicat Neutre pour Indépendants www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux Les centres de bronzage sont unanimes: il faut exclure les tricheurs FOCUS 9 FOCUS Quatre mesures concrètes pour encourager les femmes à choisir l’entreprenariat 12 Tout ce que vous devez savoir sur le prélèvement kilométrique 29 février 2016 - nr. 5 - Bimensuel - 50e année TABLE DES MATIERES 3 COLOPHON 4 EDITORIAL Un vol à l'étalage n'est pas un simple 'fait divers' 7 LE SNI REAGIT > Il est incompréhensible que le plan de lutte contre l’alcool du CD&V ne vise que les commerçants et pas les consommateurs > Des meilleurs contrôles sur les faux indépendants sont essentiels > Il est compréhensible que certaines entreprises ne veulent pas des élections sociales 8 SECURITE > La Belgique est la championne européenne… du phishing SECTEURS > Les ventes de contrefaçons se font de plus en plus par internet et les réseaux sociaux REGIONAL > Brussels Business Days: faites entendre votre voix d’entrepreneur 10 Q&A Puis-je facturer des frais lors de la rédaction d’un devis? 14 FISCAL Quel taux de précompte mobilier payezvous sur les dividendes et intérêts? 16 CE QUI CHANGE POUR VOUS Le renouvellement tacite d’un accord de partenariat commercial est, en principe, nul 19 JURIDIQUE Des changements à opérer dans votre entreprise? DOSSIER > Les exploitants de bancs solaires applaudissent les contrôles renforcés 9 ENTREPRENDRE > Quatre mesures concrètes pour encourager les femmes à choisir l’entreprenariat 10 Q&A > Un travailleur qui est absent de longue durée pour cause de maladie accumule-t-il des jours de congé durant son absence? > Un contrat est-il nul si la mention “lu et approuvé” n’y est pas reprise explicitement? > Comment résilier un contrat d’agence commerciale? 12 FISCAL > Le prélèvement kilométrique à partir du 1er avril 15 CE QUI CHANGE POUR VOUS > Le permis de travail et de séjour combiné enfin en vue > Un gérant peut-il être tenu pour responsable du non-paiement des factures par l’entreprise? > Règlementation anti-blanchiment pour les sociétés de leasing 18 JURIDIQUE > Puis-je inonder mes clients de publicités via e-mails? Edition bimensuelle du Boulevard Bischoffsheim 33 1000 Bruxelles T. 02/217 29 28 F. 02/217 88 41 [email protected] www.sninet.be @SNI_be /SNIwallobrux Rédaction Catherine BOULANGER Ludivine BOUTEFEU Annelies BRIES Tom DELWICHE Isy GOBEL Richard KAWA Christine MATTHEEUWS Stijn MICHIELSEN Sven NOUTEN Margot RAUWS Philippe RUELENS Chris VERLEYE Rik VERVECKEN Création graphique FATMAMA bvba [email protected] www.fatmama.be Publicité ELMA MULTIMEDIA bvba Steven Hellemans T. 015/56 99 95 [email protected] Nous tendons à la publication d’informations aussi exactes que possible dans nos textes rédactionnels et nos conseils, mais dont nous ne pouvons toutefois pas être tenus pour responsables. N’hésitez pas à prendre contact avec votre notaire, votre comptable, votre courtier d’assurances, fiscaliste... ou avec le service juridique du SNI. Editeur responsable Christine Mattheeuws Boulevard Bischoffsheim 33 1000 BRUXELLES 2 l'indépendant | 29 février 2016 EDITORIAL | Christine MATTHEEUWS, présidente Un vol à l’étalage n'est pas un simple ‘fait divers’ Comment les combattre? D’un côté en informant mieux les commerçants sur les nouvelles techniques utilisées par les voleurs. Si de nouveaux brouilleurs de portiques de détection apparaissent sur le marché noir, c’est une donnée importante. Les sacs dont l’intérieur est doublé par de l’aluminium passent au détecteur sans déclencher d’alarme, les commerçants doivent aussi connaître cette information. En sachant que, surtout pour le moment, les bandes de voleurs dérobent plus souvent de la nourriture, nos commerçants sauront automatiquement qu’ils ne devront plus uniquement garder un œil sur les articles les plus onéreux. Il ne sert à rien de comparer un petit vol à l’étalage à un grand problème, c’est un simple phénomène de société, me dit-on souvent. «Vous a-ton déjà parlé de la problématique des réfugiés, des menaces d’attentat, des vols, braquages, accidents de la route et autres: ça, ce sont les vrais problèmes. Voici les réactions que nous entendons régulièrement quand nous abordons le problème des vols à l’étalage. On serait gêné de placer le vol à l’étalage sur l’agenda à la longue. Comme si on venait d’une autre planète. N’y a-t-il pas d’autres choses bien plus importantes et qui ont un impact bien plus grave sur la société que les vols à l’étalage? Bien sûr que oui. Mais il ne faut pas non plus considérer les nombreux vols à l’étalage comme de simples faits divers. Ce problème doit aussi être résolu. Bien sûr, garder les yeux bien ouverts et rester vigilant ne sont pas suffisants. Tout est une question de probabilité de détection. Ainsi, certaines initiatives destinées à lutter contre les vols à l’étalage, telle que l’action Gaudi, ont réussi à faire baisser le nombre de vols dans certaines communes. Il est encore plus important de sanctionner les vols à l’étalage de manière structurelle dans tous les arrondissements judiciaires. Une politique du tac-au-tac en d’autres termes. Il n’y a pas plus frustrant pour un commerçant que de voir un voleur en sifflotant devant son commerce quelques minutes seulement après être sorti du commissariat. Il y a pourtant la justice accélérée qui a pour but de «sanctionner directement les petits délits». Apparemment, elle n’est pas efficace partout, notamment à cause d’un manque de moyens. Si nous voulons frapper un coup dans ce problème de société, le gouvernement fédéral doit investir dans cette forme de sanction. «Les vols à l’étalage sont vieux comme les chemins et ils feront toujours partie du business», dit-on souvent. Et je ne suis pas d’accord. Les simples petits vols disparaissent des rues et sont de plus en plus souvent remplacés par des vols professionnels commis par des bandes bien organisées. Et tant que nous ne faisons rien, l’escalade va continuer. Même pire, grâce au bouche-à-oreille, les bandes de malfaiteurs se multiplient. Nous devons, de toute urgence, faire disparaître ces bandes de voleurs à l’étalage. Ou alors devons-nous continuer à accepter que les commerçants perdent chaque année 1 à 2 pourcent de leur chiffre d’affaires, ce qui représente environ 1 million d’euros? Désolée, mais au SNI vous avez frappé à la mauvaise porte. Il s’agit effectivement d’un très gros problème de société qui cause un dommage considérable aux petits commerces. Enfin, encore une chose: celui qui estime que cette problématique n’est pas assez importante que pour s’en préoccuper doit alors avouer que ça ne le dérange pas plus que ça de perdre une partie de ses bénéfices à cause des criminels. Même si ce ne sont que des «petits vols», ils ont de grandes conséquences pour les commerçants. Vous souhaitez réagir? [email protected] | @C_Mattheeuws www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 3 DOSSIER | par Erik Van Eycken Les exploitants de bancs solaires applaudissent les contrôles renforcés 'Il faut exclure les tricheurs' Un voile sombre se répand sur le secteur des centres de bronzage. Depuis des années, les gérants de bancs solaires sont sans arrêt attaqués. Ainsi, récemment, la presse a publié que seul 13 pourcent des centres de bronzage étaient conformes à la législation et que les autres centres (soit la majorité) représentaient une grave menace pour la santé. La Fondation contre le Cancer plaide même pour une interdiction des centres de bronzage commerciaux. «Si nous voulons réduire le nombre de cancers de la peau, il vaut mieux supprimer les centres de bronzage», affirme l’Association. Une décision bien trop drastique, selon FeBelSol (la Fédération Belge des Solariums) qui, en 2015, a été fondée sous l’impulsion de l’ESA (European Sunlight Association). FeBelSol ne nie pas le fait que le secteur a une mauvaise image. L’image est écornée par quelques-uns qui ne respectent pas les règles. Ce manque de professionnalisme de certains touche aussi ceux qui appliquent correctement les règles. Ils en sont les plus grandes victimes. 4 l'indépendant | 29 février 2016 Dans tous les cas, les chiffres sont éloquents. Sur les 58 centres de bronzage qui ont été contrôlés par les inspecteurs du SPF Economie en 2014, environ 5 infractions ont été constatées par solarium. Selon la parlementaire Yoleen Van Camp (NVA) qui a communiqué ces chiffres, des mesures doivent être prises de manière urgente afin de mieux protéger les clients de ces centres contre des risques de cancer de la peau. «Des contrôles d’urgence ainsi que des mesures plus drastiques sont nécessaires», indique-t-elle. ‘Label de qualité’ FeBelSol reconnaît ce problème et, pour éviter que le secteur ne soit encore plus impacté, cette fédération sectorielle a pris même certaines mesures. «Nous avons commencé par introduire un label de qualité», signale Marc Debecker, membre du comité de direction et porte-parole de Marc Debecker FeBelSol. «Il n’y a que les solariums qui se conforment aux règles qui sont pris en compte. Cela signifie que les exploitants doivent pouvoir donner tous les conseils nécessaires aux consommateurs». Debecker a exploité un centre de bronzage pendant 25 ans et il enseigne la «formation certifiée pour l’exploitation de solariums» à l’institut Syntra (l’Agence flamande pour la formation des entrepreneurs). «Sans avoir obtenu ce diplôme, vous n’entrez pas du tout en compte pour le label de qualité», explique-til. «Les solariums qui sont membres de FeBelSol et qui obtiennent le label de qualité sont entre autres tenus de respecter le code de conduite de FeBelSol». ‘Mer Méditerranée’ Ce code de conduite repose finalement sur trois grands piliers. «Il y a d’abord l’interdiction générale pour les mineurs d’utiliser les bancs solaires. C’est indiqué tel quel dans la législation et les infractions sont, par définition, punissables. En second lieu, nous accordons une grande importance à la puissance des lampes dans les bancs solaires: la norme de rayonnement 0,3. Cette norme prévoit notamment que les bancs solaires ne peuvent émettre un rayonnement supérieur à 0,3W/m², ce qui équivaut au rayonnement du soleil sur les plages de la Mer Méditerranée aux environs de midi. En Amérique, des lampes plus puissantes sont toujours autorisées mais en Europe, elles sont interdites depuis 2007. Je compare la puissance de ces lampes à une Ferrari. Elle peut peut-être atteindre 360 km par heure mais doit respecter les limitations de vitesse. C’est exactement la même chose pour les lampes UV. C’est pourquoi je plaide pour la mise au point de bancs solaires automatisés afin qu’il ne soit plus possible de chipoter avec la puissance des lampes». ‘Formulaire’ Le troisième pilier important sur lequel le code de conduite se fonde consiste en une information suffisante du client. Il s’agit également d’une obligation imposée par le législateur. «Cela peut aller d’un entretien personnel au cours duquel le responsable de l’accueil donne les conseils et explications imposées par la loi relatifs au type de peau et à l’utilisation de certains médicaments qui peuvent ‘FeBelSol reconnaît le problème et, pour éviter que le secteur ne soit encore plus impacté, nous avons même pris plusieurs mesures. Nous avons commencé par introduire un label de qualité. Tous les centres de bronzage qui respectent les règles sont pris en considération.’ provoquer des réactions allergiques. Un formulaire légal doit être complété et signé tant par le client que par le responsable de l’accueil. Ce formulaire doit être conservé et mis à disposition lors de contrôles réalisés par les autorités publiques». Il s’agit plutôt d’une goutte d’eau dans l’océan: va-t-elle apporter suffisamment d’eau au moulin? «Le secteur peut, de lui-même, prendre des mesures préventives pour redorer son blason mais il faut aussi agir de manière préventive. Il faut se débarrasser des tricheurs», ajoute fermement Debecker. «A cause de l’attitude de certains ‘cowboys’, notre beau secteur est en train de décliner. Pour lutter contre de telles attitudes, une collaboration étroite avec les autorités est nécessaire», dit-il. «Cela est possible en envoyant des ‘mystery shoppers’ vérifier si les centres de bronzage se conforment aux accords conclus mais nous ne pouvons pas nous-mêmes les sanctionner». ‘Tolérance zéro’ La prise effective de mesures est donc clairement une question épineuse, l’on ne peut être plus clair. Selon les chiffres publiés par la parlementaire Yoleen Van Camp, il ressort que le nombre de contrôles officiels a diminué de 70 pourcent dans le secteur. Un problème que le mi- www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 5 nistre fédéral des Consommateurs, Kris Peeters (CD&V), veut résoudre rapidement en augmentant fortement le nombre de contrôles. «Les abus qui touchent directement à la santé des consommateurs ne peuvent être tolérés et doivent être sanctionnés», déclare Peeters. «J’ai lancé un signal clair au secteur que nous maintenons une tolérance zéro par rapport aux infractions qui comportent un risque direct pour la santé», ajoute Peeters. «Les contrôles seront intensifiés. Les sanctions ne sont pas des moindres: apposition de scellés, saisie, voire la fermeture». ‘Banc solaire quotidien’ Cette décision a été applaudie par la grande majorité des exploitants de solariums. «Il faut faire quelque chose», revendique Sabrina Galletti. «Depuis deux ans, je suis la propriétaire du centre de bronzage ‘Qwenty-Sun’ à Strombeek-Bever. Ce sont surtout les messages néga Sabrina Galletti tifs publiés par la presse qui ont fait diminuer le nombre de mes clients. Ceux qui venaient une à deux fois par semaine auparavant ont maintenant limité leur visite à une par semaine, voire une par mois». Selon Galletti, la raison est simple: «L’image négative qui entoure le secteur a de très lourdes conséquences. Les gens sont effrayés par tout ce qu’ils lisent ou entendent. Pourquoi ne pas faire passer le prix du paquet de cigarette à 100 euros et augmenter les prix de l’alcool, tant qu’on y est? C’est encore plus nocif pour la santé mais grâce aux accises et impôts, le gouvernement en tire quand même profit». Gellatti tente de se débarrasser de cette image négative en respectant les règles à la lettre. « Les mineurs ne viennent pas et tous les clients doivent montrer leur carte d’identité. Quand un client vient pour la première fois, je détermine son type de peau et lui donne les conseils nécessaires. Ainsi, par exemple, je n’accepte pas qu’un client vienne faire du banc solaire tous les jours. Il faut attendre au minimum 48 heures entre deux séances. Le temps où l’on pouvait se rendre au banc solaire tous les jours pour être joliment bronzé est révolu car une telle pratique était vraiment nocive. La peau ne doit pas être étouffée, il faut lui laisser le temps de se remettre et de respirer. Ce sont toutes des choses que j’essaie de faire comprendre à mes clients. Dans mon centre, le bien-être des clients passe avant tout». 6 l'indépendant | 29 février 2016 ‘Banque de données’ Galletti compte aussi sur le bon sens des visiteurs de son centre de bronzage. «Je sais que certains viennent dans mon centre le matin et qu’ils se rendent dans un autre centre l’après-midi. C’est irresponsable. Il faudrait alors faire des contrôles sans arrêt. Je plaide pour l’instauration d’une banque de données centrale dans laquelle l’on indiquerait le lieu et la date à laquelle un client se rend dans un banc solaire. Ainsi, on pourrait protéger les clients contre eux-mêmes». Cela irrite Galletti que l’on mette tous les solariums dans le même panier. «Je me sens stigmatisée», affirme-t-elle. «Comme si nous étions la source de tous les malheurs. J’ai une clientèle d’un certain âge et faire un banc solaire de temps à autre est très bon pour le psoriasis et les rhumatismes». Elle ne veut pas entendre parler d’une fermeture complète. «Je comprends qu’il le fassent en Australie, le soleil brille 300 jours par an là-bas mais ici, en Belgique? C’est à devenir fou». Pourtant, elle ne voit pas l’avenir d’un bon œil. «Tout est incertain pour le moment. En tant qu’indépendante, il est difficile de garder la tête hors de l’eau, même si une menace de fermeture nous pend comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête. J’attends donc une communication claire de la part des politiciens, afin de savoir enfin ce qui nous attend». ‘Approche rigoureuse’ Ce sentiment d’inquiétude est aussi ressenti par sa collègue Véronique Baert. Elle tient la «Parfumerie Maya» à Vilvorde, qui est une parfumerie mais également un solarium. «Les établissements qui sont pris en flagrant délit doivent être sanctionnés», estime Baert qui est âgée de 48 ans. «Ce n’est pas normal que tout le secteur soit sanctionné à cause du comportement de certains». Sven NOUTEN | Responsable communication Le SNI réagit Des meilleurs contrôles sur les faux indépendants sont essentiels Il est incompréhensible que le plan de lutte contre l’alcool du CD&V ne vise que les commerçants et pas les consommateurs Le CD&V veut interdire la vente d’alcools forts dans toutes les stations-services et magasins de nuit. Le parti veut également empêcher la vente de boissons alcoolisées via des distributeurs de boissons. Le SNI se pose la question de savoir pourquoi les commerçants sont à nouveau la cible. C’est en premier lieu au consommateur à modérer sa consommation de boissons alcoolisées. Il est trop facile de rejeter la responsabilité sur le dos du commerçant. Cette interdiction ne résoudra rien, les clients iront acheter leurs boissons alcoolisées plus tôt ou ailleurs. Le SNI estime que c’est une bonne idée de revoir la loi sur la nature des relations de travail de 2006 pour vérifier qui travaille comme faux indépendant et qui ne le fait pas. Le ministre fédéral des Indépendants et PME, Willy Borsus (MR) a récemment proposé cette adaptation. Certains critères spécifiques pour les secteurs à risque disparaissent et les quatre principes généraux pour déterminer celui qui travaille comme faux indépendants et qui ne le fait pas persistent. Pour le SNI, il est essentiel de mettre fin aux faux indépendants et entreprises fictives. Il est compréhensible que certaines entreprises ne veulent pas des élections sociales Le SNI comprend l’attitude d’Accent Jobs. Cette agence d’intérim promet d’offrir un smartphone et un jour de congé supplémentaire à ses travailleurs si personne ne participe aux élections sociales qui auront lieu en mai. Si les entreprises peuvent choisir le chemin le moins taxé fiscalement, elles doivent aussi pouvoir opter pour le chemin le moins taxé au niveau social, estime le SNI. D’ailleurs, il n’est pas question de parler d’une obstruction mais bien d’un libre choix donné aux travailleurs. Le fait que les entreprises fassent tout pour choisir le chemin le moins taxé au niveau social en dit long sur l’attitude souvent très rigide des syndicats. D’ailleurs, l’on peut se poser des questions concernant les élections sociales. Celui qui est élu recevra une protection contre le licenciement et une prime syndicale. Cela peut peser lourd sur les entreprises. Enfin, il ne faut pas oublier l’harmonie qui règne dans la plupart des entreprises. Les problèmes sont directement résolus, sans intervention des syndicats. www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 7 SECURITE La Belgique est la championne européenne… du phishing Des chiffres d’Eurostat, il ressort que 9 pourcent des internautes belges ont été victimes de phishing, une pratique par laquelle l’on essaie de soutirer des données bancaires ou autres données personnelles. En regardant plus loin dans cette enquête, l’on constate que 29 pourcent des utilisateurs d’internet de notre pays ont déjà eu des problèmes avec la sécurité. La moyenne européenne est de 25 pourcent. Notre pays s’en sort mieux que la Croatie (42 pourcent), la Hongrie (39 pourcent) et le Portugal (36 pourcent). Le nombre le plus faible est constaté en Tchéquie (10 pourcent). SECTEURS REGIONAL Les ventes de contrefaçons se font de plus en plus par internet et les réseaux sociaux En 2015, l’Inspection économique du SPF Economie a retiré environ 320.000 articles contrefaits du marché, représentant une valeur marchande d’environ 12,3 millions d’euros. Cela représente moins d’articles qu’en 2014 mais la valeur marchande à la revente est 30 pourcent plus élevée en 2015. Brussels Business Days: faites entendre votre voix d’entrepreneur «Nous constatons un glissement vers internet» signale Jannik Grooten, chef de la cellule Contrefaçon auprès du SPF Economie. «Les contrefacteurs utilisent souvent des groupes fermés sur les réseaux sociaux. Nous avons donc conclu une collaboration avec Facebook et les autres réseaux sociaux». L’an dernier, l’Inspection économique a effectué 1.150 contrôles de contrefaçons, dont la moitié avait été trouvée sur internet et les réseaux sociaux. 328 sites web, se terminant par .eu ou .be, ont été bloqués pour abus au droit de la propriété intellectuelle. Il s’agit de sites web utilisant des noms de marque connus pour duper les consommateurs et vendre des contrefaçons. Durant les ‘Brussels Business Days’, le gouvernement bruxellois va entamer un dialogue avec les entrepreneurs Bruxellois. Du 14 au 17 mars inclus, différents ateliers thématiques permettront à ces entrepreneurs de faire comprendre leurs besoins concrets. Les amendes sur le marché des contrefaçons peuvent aller jusqu’à 600.000 euros et/ou une peine d’emprisonnement de 5 ans. Les produits sont saisis et détruits. 8 l'indépendant | 29 février 2016 Des workshop seront, entre autres, organisés: conseils et accompagnement, financement et infrastructure. Tous ces évènements se dérouleront sur le site de Tour & Taxis. Pour plus d’info, rendez-vous sur www.businessdays.brussels. ENTREPRENDRE FOCUS Quatre mesures concrètes pour encourager les femmes à choisir l’entreprenariat La proportion de femmes entrepreneurs est restée stable ces dix dernières années. 34 pourcent de tous les indépendants dans notre pays sont des femmes mais cela pourrait être mieux, selon le SNI. D’une enquête que le SNI a réalisée suite aux concertations menées avec le ministre des Indépendants et PME, Willy Borsus (MR) auprès de 759 indépendantes, il ressort que 51 pourcent d’entre-elles ont des difficultés à concilier vie privée et vie professionnelle. C’est pourquoi le SNI propose quatre mesures pour apporter du changement. D’abord, il faut instaurer un système légal permettant aux pensionnés et étudiants d’aider les femmes entrepreneurs avec leurs enfants ou pour les tâches familiales. De cette manière, un circuit légal serait créé et permettrait aux aidants de bénéficier d’une indemnisation, en toute légalité. Toutes les femmes entrepreneurs pourraient bénéficier d’un crédit de 500 heures par an pour pouvoir se faire aider au niveau de la vie privée. La seconde mesure proposée par le SNI est de faire passer le congé de maternité actuel de 8 à 13 semaines. Les trois semaines de congé de maternité obligatoires resteraient telles qu’elles sont actuellement, mais les 10 semaines supplémentaires, qui sont optionnelles, pourraient être prises comme dans le cadre d’un crédit temps: complètes, mi-temps ou 1/5ème temps, ce qui permettrait aux indépendantes de ne travailler que quatre jours par semaine pendant une petite année. En plus de cela, les indépendantes bénéficient actuellement de 105 titres-services d’une valeur de 9 euros chacun pour de l’aide à domicile. Actuellement, les femmes entrepreneurs doivent demander ces chèques alors qu’elles y ont droit. Dans tous les cas, un octroi automatique représenterait une importante simplification administrative. Enfin, le SNI suggère d’exonérer les femmes indépendantes du paiement des cotisations sociales si elles doivent arrêter leurs activités du fait de leur grossesse. Dans le même temps, malgré cette exonération durant le congé de maternité, elles devraient continuer à construire leurs droits sociaux. Le ministre fédéral Willy Borsus, qui était présent lorsque le SNI a lancé ces propositions de mesures, a déjà signalé ceci: «Je tiens à soutenir et à renforcer davantage l’esprit d’entreprendre, encore trop faible aujourd’hui en Belgique, mais aussi à abaisser les barrières à l’entrepreneuriat au féminin et, par là même, dynamiser la société. De nouvelles mesures sont donc indispensables, malgré le contexte budgétaire parfois difficile, si nous voulons retrouver la croissance et offrir aux PME, et bien sûr aux femmes entrepreneurs, un cadre réglementaire plus favorable. Valoriser l’entrepreneuriat féminin et convaincre les femmes que le choix d’une carrière d’indépendante et/ou d’entrepreneuse est positif et valorisant fait également partie de mes priorités. C’est pourquoi je présenterai dans les prochaines semaines un Plan pour la promotion de l’entreprenariat féminin avec des mesures concrètes de soutien.» www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 9 Q&A |Margot RAUWS Master en Droit Un travailleur qui est absent de longue durée pour cause de maladie accumule-t-il des jours de congé durant son absence? Le nombre de jours de congé auxquels un travailleur a droit est calculé sur base de: 1] la durée effective de travail; 2] les journées d’inactivité assimilées à des journées effectives de travail. Ceci au cours de l’exercice de vacances (l’année qui précède l’année au cours de laquelle les congés sont pris). Les journées effectives de travail sont des journées pendant lesquelles le travailleur a effectivement travaillé. Ce sont non seulement les journées effectives de travail, mais également les journées d’incapacité de travail pour lesquelles la loi prévoit le maintien de la rémunération: ces dernières sont aussi prises en compte en vue d’accumuler des jours de congé. Vu que ces journées sont assimilées à des journées effectives de travail. Un travailleur a droit au salaire garanti, à charge de l’employeur, durant les trente premiers jours d’absence pour cause de maladie. Ces jours durant lesquels le salaire garanti a été versé au travailleur sont donc considérés comme des jours de travail durant lesquels le travailleur a accumulé ses jours de congé. La législation prévoit également que les jours de suspension du contrat de travail pour cause de maladie ouvrent le droit à des congés. Ces journées sont assimilées à des journées effectives de travail. La durée de cette assimilation est toutefois limitée aux douze premiers mois de l’incapacité de travail. Chaque nouvelle période d’arrêt de travail qui se présente suite à une maladie après la reprise du travail dont la durée est inférieure à 14 jours sera considérée comme une prolongation de l’arrêt de travail précédent (cas de rechute). Ce délai débute le premier jour d’absence pour cause de maladie. Le premier mois de salaire garanti qui est assimilé à des prestations effectives ne prolonge pas ce délai. Ce n’est donc pas parce que votre travailleur est malade qu’il ne peut pas accumuler des jours de congé. Cependant, la période d’assimilation est limitée dans le temps. 10 l'indépendant | 29 février 2016 Q&A |Stijn MICHIELSEN Master en Droit Puis-je facturer des frais lors de la rédaction d’un devis? Avant le début des travaux, le client peut vous demander d’établir un devis ou une offre quant à la réalisation de travaux. A l’aide de mesurages et estimations, vous pouvez vérifier en quoi consiste l’ampleur de ces travaux. La rédaction de vos devis engendre néanmoins des coûts. Dans quelle mesure pouvez-vous facturer ces frais à votre client? En principe, il est interdit de facturer les coûts de la rédaction de devis à votre client. Ces frais sont considérés comme frais généraux à charge de chaque commerçant afin qu’il puisse se voir attribuer une mission. En d’autres termes, attirer vos clients vous occasionne ces frais. Par exception, ne sont pas gratuites les études techniques préliminaires détaillées d’architectes et d’ingénieurs où le paiement d’honoraires est demandé pour l’établissement des plans de cette mission. Vous avez la possibilité de porter de tels frais en compte à votre client pour autant que vos conditions générales indiquent que ce devis sera payant et pour autant que votre client ait marqué formellement son accord sur le contenu de celles-ci avant la conclusion de l’accord, en apposant sa signature manuscrite. Vous pouvez aussi mentionner, dans vos conditions générales, que ces honoraires (que votre client devrait payer avant l’établissement du devis) ne devront être payés que si le client a marqué son accord pour la réalisation des travaux indiqués dans le devis. Q&A |Annelies BRIES Master en Droit Un contrat est-il nul si la mention “lu et approuvé” n’y est pas reprise explicitement? Vous demandez toujours à vos clients de signer des contrats avec la mention manuscrite ‘lu et approuvé’. Mais quelles sont les conséquences si votre client ne l’a pas indiquée explicitement? Cela signifie-t-il que vos clients ne sont pas liés à ce contrat? L’absence de mention ‘lu et approuvé’ ne signifie pas nécessairement que le client n’est pas lié à ce contrat. La simple conclusion d’un contrat ou la souscription à un devis implique automatiquement que le client a lu le contrat et qu’il en accepte le contenu. Il n’aurait bien entendu pas signé s’il n’était pas d’accord. Si votre client avait uniquement l’intention de signer les documents pour réception, il aurait mieux fait d’indiquer, à côté de sa signature, la mention ‘pour réception’. Toutefois, dans certains cas, la réglementation impose l’obligation explicite d’indiquer la mention expresse ‘lu et approuvé’. Par exemple, c’est le cas pour les crédits à la consommation. Ces contrats sont valables uniquement si la mention manuscrite ‘lu et approuvé pour …. € à crédit’ est reprise par le consommateur. Si ceci n’a pas été mentionné, le juge aura la possibilité de prononcer la nullité du contrat en cas de conflit. Le client doit également indiquer la mention ‘lu et approuvé’ lors de la souscription d’un bon de commande pour une nouvelle voiture. Q&A |Tom DELWICHE Master en Droit Comment résilier un contrat d’agence commerciale? Un contrat d’agence commerciale est conclu avec une personne intermédiaire qui opère au nom et pour compte de son commettant sans être soumis à l’autorité de ce dernier. L’agent commercial a pour mission de négocier et éventuellement de conclure des affaires avec des clients, ceci au nom et pour compte du commettant. De tels contrats sont fréquemment conclus pour une durée limitée, ce qui implique l’existence de règles strictes de résiliation. 1] Si le contrat d’agence commerciale a été souscrit pour une période indéterminée ou déterminée avec la possibilité de le résilier préalablement, chaque partie aura alors le droit d’y mettre fin moyennant un délai de préavis. La durée du préavis est d'un mois pendant la première année du contrat. Elle est augmentée d'un mois par année supplémentaire commencée sans que ce délai puisse excéder six mois. Un délai de préavis plus court ne peut être convenu. En revanche, des délais plus longs peuvent être convenus. Dans ce cas, le délai à respecter par le commettant ne pourra pas être plus court que celui que l’agent commercial doit prendre en considération. La partie qui met fin au contrat sans respecter le délai préavis indiqué sera redevable du paiement d’une indemnité égale à la rémunération en cours correspondant soit à la durée du préavis, soit à la partie de ce délai restant à courir. 2. La loi prévoit également la possibilité de résilier le contrat sans préavis ou avant l'expiration du terme convenu si des circonstances exceptionnelles entravent définitivement toute collaboration professionnelle entre les partie ou en cas de manquement grave de l’une des partie à ses obligations. Le contrat ne peut plus être résilié pour ce motif lorsque le fait qui l'aurait justifié est connu de la partie qui l'invoque depuis sept jours ouvrables au moins. Les motifs précités doivent être notifiés à l’autre partie, endéans les sept jours ouvrables suivant la résiliation, par exploit d’huissier ou par courrier recommandé. Ce n’est que si la notification de ces motifs a été réalisée dans les formes précitées que l’agent commercial pourra prétendre à une telle indemnité de rupture. Néanmoins, si l’agent commercial a commis des manquements graves, il ne pourra pas bénéficier d’une indemnité d’éviction. www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 11 FISCAL | Christine MATTHEEUWS, Licenciée en Droit FOCUS Le prélèvement kilométrique à partir du 1er avril La tarification kilométrique entrera en vigueur pour tous les véhicules de transports de marchandises (et donc pas pour le transport de personnes) dont la masse maximale autorisée (MMA) est supérieure à 3,5 tonnes à partir du 1er avril 2016. L’eurovignette appartient donc au passé. Vous pourrez éventuellement demander un remboursement pour les jours durant lesquels l’eurovignette reste valable. Vous pouvez d’ores et déjà le demander au Service des impôts du SPF Finances. Pour qui? Combien cela va me coûter? Si vous possédez un véhicule destiné au transport de marchandises de plus de 3,5 tonnes (MMA), vous devrez alors payer la tarification kilométrique à partir du 1er avril 2016. Celle-ci ne s’applique donc pas uniquement aux entreprises de transport mais également aux entreprises qui utilisent des véhicules de plus de 3,5 tonnes. Chaque véhicule soumis à la tarification kilométrique devra disposer d’un On Board Unit (OBU) en état de marche. Un OBU est un petit appareil situé dans l’allume-cigare qui calcule le nombre de kilomètres parcourus sur les routes en Belgique. Les données seront transmises à un centre de facturation qui vous enverra régulièrement une facture. Les tarifs qui s’appliqueront sont fixés par les Régions et sont calculés selon trois paramètres: la Masse Maximale Autorisée (vous la retrouverez sur le formulaire d’inscription ou la carte rose), la norme d’émission européenne ou la norme d’émission de CO2 et le type de route à péage. Les semi-remorques et véhicules de remorquage de plus de 3,5 tonnes MMA, destinés au transport de marchandises seront donc soumis à la tarification kilométrique, même si ces véhicules circulent sans remorque. Pour les véhicules de 3,5 tonnes MMA ou moins qui peuvent (potentiellement) tirer une remorque (par exemple, une camionnette qui peut tracter une remorque), la tarification kilométrique ne s’appliquera pas, même s’ils peuvent être considérés comme des véhicules ‘tracteurs’ sur les routes. 12 l'indépendant | 29 février 2016 FLANDRE, WALLONIE (EX. TVA) BRUXELLES AUTOROUTE ZONE URBANNE BRUXELLOIS* [€/km] 3.5 - 12 TONNES 12 - 32 TONNES > 32 TONNES 3.5 - 12 TONNES 12 - 32 TONNES > 32 TONNES Euro 0 0,146 0,196 0,200 0,188 0,263 0,292 Euro 1 0,146 0,196 0,200 0,188 0,263 0,292 Euro 2 0,146 0,196 0,200 0,188 0,263 0,292 Euro 3 0,126 0,176 0,180 0,163 0,238 0,267 Euro 4 0,095 0,145 0,149 0,132 0,207 0,236 Euro 5 0,074 0,124 0,128 0,109 0,184 0,213 Euro 6 0,074 0,124 0,128 0,099 0,174 0,203 (*) Zone intra-urbanne Bruxellois: toutes les voies qui ne sont pas des autoroutes. Où et comment puis-je obtenir un OBU (On Board Unit)? Pour se procurer un OBU, la demande peut être faite via un fournisseur de services. Actuellement, Satellic est le seul fournisseur de services. Il y a 2 possibilités de demander un OBU: Sur le site web www.satellic.be où vous pouvez commander un ou plusieurs OBU; Dans l’un des 128 points de distribution répartis dans toute la Belgique. Une carte avec les endroits précis est à consulter sur le site web de satellic.be ou en cliquant sur le lien https://www.satellic.be/ fr-BE/servicepoints. Combien coûte un OBU? L’utilisation d’un OBU est gratuite. L’appareil est disponible après le versement d’une caution de 135 EUR. Cette caution est remboursée sur votre compte bancaire après restitution de l’appareil en bon état. Exonération Demande Le législateur a défini les catégories de véhicules exonérées de prélèvement: Les propriétaires d’un véhicule de plus de 3,5 tonnes qui tombe dans une des catégories exonérées, doivent introduire une demande auprès de la Région dans laquelle leur véhicule est immatriculé. Pour demander une exonération, vous devez remplir un formulaire et joindre une photo de face et une photo de profil du véhicule. Pour ce faire, allez sur le site de votre Région: des véhicules utilisés uniquement par la défense, les pompiers, la police, les services médicaux; les tracteurs de type agricole, horticole, forestiers ou utilisés uniquement pour la pisciculture. Certains véhicules-outils, dans la mesure où ils ne transportent pas de marchandises, notamment: grues mobiles; élévateurs; excavatrices; bulldozers; pompe à béton automotrice sans mixer; tombereaux; … Certains autres véhicules, notamment: les véhicules avec plaque d’essai ZZ, pour autant qu’ils soient utilisés uniquement selon les conditions imposées par l’A.R. du 8 janvier 1996 portant réglementation de l'immatriculation des plaques commerciales pour véhicules à moteur et remorques; les véhicules ancêtres avec un numéro de plaque «0» qui sont uniquement utilisés selon les conditions de l’article 2, 7°, de l’A.R. du 15 mars 1968 concernant les conditions techniques des véhicules; les véhicules auto-école pour autant qu’ils satisfassent aux conditions suivantes: être munis de doubles commandes dans la cabine; ne pas transporter de marchandises (sauf éventuellement des dispositifs d’écolage, comme des blocs de béton); être reconnaissables extérieurement par l’inscription «auto-école» sur la cabine; être immatriculé au nom d’une école de conduite ou du Fonds Social Transport et Logistique. POUR LA RÉGION WALLONNE Remplissez le formulaire sur https://www. exemption.sofico.org/stark-exoneration. Vous aurez besoin d'un scan de vos documents d'immatriculation. POUR LA RÉGION DE BRUXELLES CAPITALE NL:f i s c a l i te i t . b r u s s e l s / k i l o m ete r h e f fing-voor-vrachtwagens-2016 FR:fiscaliteit.brussels/prelevement-kilometr ique-pour-les-poids-lourds-2016 POUR LA RÉGION FLAMANDE belastingen.vlaanderen.be/formulier-vrijstelling-kilometerheffing POUR LES ÉTRANGERS Si votre véhicule est immatriculé à l’étranger, si votre demande concerne un véhicule de type agricole, horticole ou forestier, remplissez le formulaire sur https://www. exemption.sofico.org/stark-exoneration. www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 13 FISCAL | Christine MATTHEEUWS, Licenciée en Droit Quel est le précompte mobilier sur les dividendes et intérêts? Depuis le 1er janvier 2016, le taux du précompte mobilier (pm) est passé de 25 à 27 pourcent. Toutefois, pour certains dividendes et intérêts de votre propre entreprise, vous paierez moins. Comment cela se fait-il? Dividendes issus de votre propre entreprise Intérêts issus de votre propre société Le taux passe de 25 à 27 pourcent. Dorénavant, vous paierez 27 pourcent de précompte mobilier sur les dividendes pour lesquels le taux standard s’applique, à l’exception de ceux pour lesquels vous avez dû payer 25 pourcent jusqu’à fin 2015. Le taux standard ne s’appliquait jusqu’à présent pas sur les dividendes issus des «réserves cliquées» ou sur les réserves de liquidation ou sur les dividendes du VVPR-bis. Toujours 27 pourcent. Cela ne change rien au fait que les intérêts ont été payés sur votre compte-courant ou sur un compte à terme. La date à laquelle le prêt a été conclu, le taux d’intérêt, etc. n’ont pas non plus d’incidence. «Cliquer des réserves.» En 2013 ou 2014, vous avez «cliqué» des réserves dans le capital, vous avez alors payé 10 pourcent de pm. Si vous avez utilisé ces réserves pour une augmentation de capital dans les deux ans (endéans les quatre ans pour une grande entreprise), le pm s’élèvera dorénavant à 17 pourcent au lieu de 15 pourcent. Réserve de liquidation. Rien ne change au niveau du taux de la distribution de la réserve de liquidation après une «période d’attente» de cinq ans. Le taux reste donc à 5 pourcent. Le taux pour une allocation octroyée durant la période d’attente passe toutefois de 15 à 17 pourcent. Pour le boni de liquidation, le taux est dorénavant de 27 pourcent au lieu de 25 pourcent. Conseil. Les bonis de liquidation qui résultent des réserves qui ont été «cliquées» ou des réserves de liquidation restent exonérés de pm, sans période d’attente. Dividendes issus de nouvelles actions. C’est ce qu’on appelle la réglementation VVPR-bis, ce qui signifie Verlaagde Voorheffing/ Précompte Réduit. Si, depuis le 1er juillet 2013, vous avez apporté de l’argent dans votre entreprise en échange de nouvelles actions, d’autres conditions s’appliqueront sur les dividendes provenant de ces «jeunes» actions, notamment un pm réduit (d’abord de 20 pourcent et ensuite de 15 pourcent). Outre ce bis qui a été ajouté, la réglementation ne change pas pour le surplus: les 15 pourcent sont donc maintenus. Conseil. Le taux reste à 25 pourcent pour les intérêts qui ont encore été ‘octroyés’ en 2015. Dans ce cas, en principe, les intérêts sont versés sur votre compte-courant pour l’année comptable 2015. En effet, ils sont réputés avoir été acquis à la clôture de l’année comptable, soit au 31 décembre 2015. Et les placements? Actions en bourse? Vous payerez dorénavant 27 pourcent sur les dividendes d’actions cotées en bourse. En outre, il existe aussi un taux avantageux pour les dividendes supprimés par des sociétés d’investissement immobilières. Le taux passe de 15 à 27 pourcent. Également pour les intérêts sur les placements? Bien entendu! Dorénavant, vous payez, en principe, 27 pourcent. Ce n’est que pour les bons d’Etat Leterme et pour les intérêts sur les comptes d’épargne, excédant la première tranche de 1.880 euros par personne – qui restent exonérés – que le taux de 15 pourcent s’applique. Pour les dividendes provenant des réserves ayant été ‘cliquées’ ou provenant des réserves de liquidation, des taux réduits sont d’application, sauf s’ils ont été octroyés trop tôt. Vous payez donc 17 pourcent au lieu de 15 pourcent. Le taux de 15 pourcent s’applique également sur les dividendes de ‘jeunes actions’. Pour les intérêts, le taux reste à 27 pourcent, sauf pour les comptes d’épargne et les bons d’Etat Leterme. 14 l'indépendant | 29 février 2016 CE QUI CHANGE POUR VOUS | Philippe RUELENS, Licencié en Droit Le permis de travail et de séjour combiné enfin en vue? Les travailleurs qui n’ont pas la nationalité d’un Etat membre de l’UE ni la nationalité suisse doivent, en principe, disposer d’un permis de travail avant de pouvoir venir travailler en Belgique. Ce permis de travail ne donne au travailleur que le droit de travailler en Belgique mais pas de séjourner en Belgique. Un travailleur étranger doit donc disposer d’un permis de travail mais il doit aussi obtenir un permis de séjour. Jusqu’à présent, il n’existe pas de procédure intégrée fonctionnelle en Belgique permettant de demander et obtenir les deux permis en même temps. L’employeur doit d’abord demander un permis de travail B pour son travailleur et, ensuite, sur base de ce permis de travail obtenu, le travailleur peut introduire une demande de permis de séjour. Il va de soi que ces documents ne vont pas l’un sans l’autre. Ainsi, le permis de travail n’aura aucune valeur si le travailleur ne dispose pas d’un permis de séjour valable. L’employeur a donc l’obligation (au risque de se voir infliger une lourde sanction) de vérifier si son travailleur, ressortissant d’un pays ne faisant pas partie de l’UE ou de la Suisse, dispose d’un permis de séjour. L’employeur doit en conserver une copie durant toute la durée de l’occupation. Ce permis combiné doit donner l’autorisation tant de travailler que de séjourner en Belgique. La directive stipule également que la procédure intégrée ne peut prendre plus de quatre mois entre l’introduction de la demande et la décision. Pourtant, la Belgique devait, pour le 25 décembre 2013 au plus tard, transposer la directive européenne du «Single Permit» (ou directive «permis unique») de 2011 dans sa législation nationale. Cette directive stipulait expressément que les Etats membres devaient rendre possible la demande de permis combinée qui est accordée (ou refusée) via une seule décision administrative. Nous ne savons pas encore comment sera mis en pratique ce «Single Permit» (avec la complexité de la répartition des compétences entre le gouvernement fédéral, les communes et les Régions). Dans tous les cas, la Commission européenne en a eu marre d'attendre et a lancé, en janvier de cette année, une procédure en infraction contre la Belgique devant la Cour de justice de l’Union européenne. La Belgique risque de se voir lourdement sanctionner. Cette menace va peut-être pousser le législateur belge à se mettre rapidement au travail. www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 15 CE QUI CHANGE POUR VOUS | Philippe RUELENS, Licencié en Droit Le renouvellement tacite d’un accord de partenariat commercial est, en principe, nul Lors de la codification du Code de droit économique, l’ancienne loi relative à l’obligation précontractuelle d’information a été revue et intégrée dans le code. Là où l’ancienne loi ne prévoyait qu’une obligation d’information détaillée dans les contrats de franchise, le champ d’application de cette obligation s’est désormais élargi: les contrats d’assurance, de franchise, d’agence, de commission, de distribution, d’affiliation, de licence, la location d’un immeuble commercial, … L’entrepreneur ne doit pas uniquement respecter les principes spécifiques pour les nouveaux contrats mais également lors du renouvellement de (vieux) contrats déjà existants. Le renouvellement implicite d’un contrat existant, sans tenir compte des formalités légales, peut avoir de lourdes conséquences. Les sanctions, en cas de non-respect de cette obligation d’information, ne sont pas à prendre à la légère. Celui qui n’a pas été suffisamment informé préalablement à la conclusion du contrat, pourra invoquer la nullité jusqu’à deux ans après la conclusion du contrat. De plus, les parties ne peuvent pas renoncer à une éventuelle nullité du contrat avant l’expiration du délai d’un mois après la conclusion du contrat. Conclusion: lors du renouvellement d’un accord de partenarait commercial à durée déterminée, lors de la conclusion d’un nouveau contrat ou de la modification d’un contrat qui est entré en vigueur il y a au moins deux ans, il faut, au moins un mois avant le renouvellement ou la conclusion du contrat (modifié), transmettre aux parties contractantes le projet de contrat et un document séparé informatif ayant un contenu strictement légal. 16 l'indépendant | 29 février 2016 Règlementation anti-blanchiment pour les sociétés de leasing Depuis le 2 janvier 2016, il existe un règlement anti-blanchiment pour les entreprises de leasing. La nouvelle réglementation anti-blanchiment s’applique aux entreprises spécialisées dans la location/achat de biens mobiliers ou immobiliers (leasing). Pour pouvoir débuter leurs activités, ces sociétés de leasing ont besoin d’un agrément du ministre des Affaires économiques. 1] Les sociétés de leasing doivent identifier et contrôler l’identité de leurs clients – tant personnes physiques que personnes morales. L’identification est obligatoire: avant que l’entreprise de leasing (soit ellemême soit un intermédiaire, tel le vendeur du bien) ne conclue un ou plusieurs contrats de leasing avec un client portant sur un ou plusieurs biens, dont le coût total atteint ou excède 10.000 euros (hors TVA); s’il y a des soupçons de blanchiment d’argent ou de financement du terrorisme; si l’entreprise de leasing doute de la véracité ou à l’exactitude des coordonnées d’identification d’un client déjà identifié. CE QUI CHANGE POUR VOUS | Philippe RUELENS, Licencié en Droit Un gérant peut-il être tenu pour responsable du non-paiement des factures par l’entreprise? La société de leasing doit vérifier et actualiser de manière permanente les coordonnées du client dont elle dispose. Le règlement anti-blanchiment décrit la façon dont l’entreprise de leasing doit vérifier cette identité. 2] Les entreprises de leasing mettent en œuvre une politique d'acceptation des clients appropriée aux activités qu'elles exercent, permettant de soumettre les contrats de leasing conclus avec leurs clients à un examen préalable des risques de réputation associés au profil du client et à la nature et la valeur des biens pris en leasing. La politique d'acceptation des clients doit également permettre à l'organisme de concourir pleinement à la prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. L’A.R. du 23 octobre 2015 par lequel le règlement anti-blanchiment pour les sociétés de leasing a été approuvé est entré en vigueur le 2 janvier 2016. Les sociétés de leasing disposent d’un délai jusqu’au 2 juillet 2016 pour identifier les clients, faire signer la politique d’acceptation par les clients et adapter leur obligation de diligence. Dans un cas concret qui a été soumis au Tribunal de Commerce d’Anvers, division Anvers, un fournisseur demandait la condamnation des administrateurs d’une entreprise au paiement des factures que l’entreprise n’avait pas payées. Il estimait que ces administrateurs savaient que l’entreprise connaissait de graves problèmes de paiement et qu’ils n’avaient pas fait à temps le nécessaire pour que l’entreprise se déclare en faillite ou pour que soit lancée la procédure de PRJ. Ce fournisseur avait ainsi subi un dommage lequel était égal au montant des factures impayées. Le tribunal a estimé que des tiers (fournisseurs) peuvent, en principe, se tourner vers les administrateurs d’une entreprise pour récupérer le dommage causé. Il faut toutefois faire une distinction entre : Les tiers qui ont conclu un contrat avec l’entreprise ne peuvent pas se tourner personnellement vers les administrateurs lors de l’exécution fautive des obligations contractuelles. Les fournisseurs ne peuvent se tourner personnellement vers les administrateurs que lorsqu’ils ont subi des dommages distincts que ceux découlant de l’inexécution du contrat. C’est, par exemple, le cas lorsqu’il peut être démontré que l’administrateur a commis un manquement à l’obligation générale de prudence qui s’impose à chaque administrateur normalement prudent et diligent et que le dommage a été occasionné par cette faute. En l’occurence, le fournisseur souhaitait obtenir la condamnation des administrateurs pour le non-paiement des factures. Le Tribunal a estimé que cette procédure se fondait sur une inexécution contractuelle et que, par conséquent, elle ne pouvait être mise à charge des administrateurs. Sans se prononcer sur une possible faute des administrateurs, le Tribunal a estimé que la procédure lancée par le fournisseur à l’encontre des administrateurs pour le non-paiement des factures était infondée. www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 17 JURIDIQUE | Kaatje VERLOES, Master en Droit Puis-je inonder mes clients de publicités via e-mails? Vous souhaitez lancer une action spéciale pour Pâques via e-mail à votre fichier client existant. Est-ce légal? Quelles sont les conditions à respecter? La publicité est "toute forme de communication destinée à promouvoir, directement ou indirectement, des biens, des services ou l'image d'une entreprise, d'une organisation ou d'une personne ayant une activité commerciale, industrielle ou artisanale ou exerçant une activité réglementée". Si vous souhaitez envoyer des publicités par e-mail à vos clients, la loi dite ‘commerce électronique’ impose que vous obteniez l’autorisation préalable du destinataire. Dans le jargon, ce principe est appelé optin. Cette autorisation ne doit pas qu’avoir lieu au préalable: elle doit aussi être donnée librement et l’information transmise à ce sujet doit être correcte et précise. En cas de conflit, ce sera celui qui a envoyé la publicité qui devra démontrer qu’il avait obtenu l’autorisation préalable du destinataire. Une autorisation n’est pas libre si, par exemple, l’autorisation résulte d’un défaut de réaction endéans un certain délai. L’autorisation doit être expressément accordée par le destinataire. Concrètement: cet accord doit provenir directement du destinataire et doit spécifiquement concerner l’acceptation de publicités via e-mail. La personne concernée doit aussi avoir été suffisamment informée de sorte qu’elle sache clairement que son adresse e-mail sera utilisée à des fins publicitaires. Cependant, une telle clause opt-in n’est pas toujours exigée: il existe certaines exceptions à ce principe. Dans certains cas, vous ne devrez donc pas obtenir l’autorisation préalable du destinataire qui pourra seulement s’y opposer par la suite. Dans le jargon, ce principe est appelé optout. 18 l'indépendant | 29 février 2016 Dans quel cas ne devez-vous pas nécessairement obtenir l’autorisation préalable lors de l’envoi de publicités via e-mail? Deux cas sont à distinguer: Vous envoyez un e-mail à vos clients; Vous envoyez un e-mail à des personnes morales. Si vous souhaitez envoyer des e-mails à vos clients et faire valoir ces exceptions, vous devez respecter 3 strictes conditions: En premier lieu, il doit s’agir d’un client pour lequel vous avez reçu directement ses coordonnées électroniques dans le cadre de la vente d’un produit ou d’un service. Ensuite, vous pouvez seulement utiliser les données électroniques de votre client pour de la publicité relative à des produits ou services équivalents que vous offrez vous-même. Si, par exemple, vous avez vendu un DVD à votre client, vous pourrez seulement lui envoyer de la publicité concernant des CD que vous vendez. Enfin, le client doit avoir la possibilité de s’opposer à l’envoi de publicités via e-mail, ceci sans frais et facilement. Par exemple, en cochant une case. A votre client qui sollicite sa désinscription endéans un délai raisonnable, vous devez lui adresser, par e-mail, un accusé de réception qui confirme que sa demande a bien été prise en compte. Vous ne devez pas demander d’autorisation préalable aux personnes morales si les coordonnées électroniques que vous utilisez sont impersonnelles. Il faut ici clairement distinguer entre une adresse e-mail d’une personne physique et une adresse e-mail d’une personne morale. Par exemple, [email protected] est une adresse e-mail d’une personne morale. Les produits dont vous faites la promotion dans l’e-mail doivent clairement concerner cette personne morale. En respectant les règles précitées, vous resterez dans la légalité et vous éviterez aussi le mécontentement de vos clients! Catherine BOULANGER, Licenciée en Droit | JURIDIQUE Des changements à opérer dans votre entreprise? Vous souhaitez changer de forme d’entreprise ou de société, modifier le nom ou les activités de votre entreprise, ouvrir une filiale, etc.: quelles sont les démarches à accomplir? Changement de forme d’entreprise Si vous avez une entreprise unipersonnelle et que vous souhaitez constituer une société, vous devrez radier votre entreprise à la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) et inscrire votre société en tant qu’entreprise commerciale à la BCE (tarif: 83,50 EUR). Si vous changez de forme de société, pour conserver votre numéro d’entreprise, vous devrez suivre la procédure suivante: Le Conseil d’administration ou le gérant doit établir un bilan récent (moins de 3 mois, sur l’actif et le passif) qui fera l’objet d’un rapport par un commissaire, réviseur d’entreprise ou expert-comptable. Le Conseil d’administration rédigera ensuite un rapport dans lequel il motive le changement de forme de société. L’Assemblée générale devra approuver le passage vers une autre forme de société. La modification de la forme de société devra être arrêtée dans un acte notarié. Au plus tard 15 jours après le passage de cet acte, l’acte de transformation, les nouveaux statuts, les procurations et le rapport devront être déposés au greffe du tribunal de commerce. S’en suivra la publication au Moniteur Belge. Vous devrez enfin adapter vos documents d’entreprise et en informer les différentes instances (l’administration de la TVA, l’ONSS, les contributions, etc.). Changement de nom Si vous souhaitez changer le nom commercial (et que vous avez vérifié qu’il n’existe pas d’entreprise comparable portant ce ‘nouveau’ nom), vous devrez faire adapter ces informations dans la BCE. Si vous souhaitez changer la dénomination sociale de votre entreprise, vous devrez, en principe, passer par un notaire (sauf s’il s’agit d’une SNC ou SCS). Changement d’adresse Changement du siège d’exploitation (ou d’une unité d’établissement): les informations mentionnées dans la BCE devront être adaptées (83,50 EUR). Changement du siège social: une publication au Moniteur Belge est nécessaire (tarif: 153,79 EUR), à réaliser via votre comptable ou votre notaire. Modification des filiales et des activités Si vous ouvrez ou fermez des filiales et si vous modifiez vos activités, vous devrez faire adapter ces informations dans la BCE (83,50 EUR par unité d’établissement supplémentaire) et ce au plus tard le jour du lancement de votre activité ou de l’ouverture de cette nouvelle filiale, sous peine d’amende. Si vous ajoutez de nouvelles activités à votre société, vous devrez étendre l’objet de votre société, via un acte notarié, si l’objet social a été publié dans vos statuts (sauf pour une SNC ou SCS). Adaptation des informations financières Si vous souhaitez modifier le numéro de compte bancaire de votre entreprise, vous devrez le faire adapter dans la BCE. Pour toutes ces formalités à effectuer dans la BCE (de même que pour l’adaptation de la preuve des compétences entrepreneuriales), contactez notre guichet d’entreprises agréé go-Start: 02/217.64.43; go-start@ sninet.be. www.sninet.be | @SNI_be | www.facebook.com/SNIwallobrux 19 13e édition Le plus important rendez-vous des entrepreneurs, starters, indépendants et PME ! 250 exposants • 140 conférences et ateliers • 12.000 visiteurs Consultations individuelles gratuites concernant : • • • • • • • aide à la création de votre commerce financement & subsides crowdfunding croissance & développement franchise marketing & e-commerce comptabilité & fiscalité Découvrez les exposants, le programme et les conférenciers! Inscrivez-vous GRATUITEMENT sur www.entreprendre2016.be La plus grande plateforme de la franchise au Benelux avec plus de 50 grandes marques. AVEC LE SUPPORT DE L’événement unique sur l’e-commerce avec plus de 100 exposants et experts digitaux. OB64544 AVEC