direct soir - POINTWC Déco

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G R AT U I T N ° 7 2 8 / M E R C R E D I 2 4 M A R S 2 0 1 0
DÉCO
LES TOILETTES
SE FONT UNE BEAUTÉ
P.9
TÉLÉVISION
GUY LAGACHE :
L’ÉCOLOGIE SELON M6
© DISNEY
ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
LE RÊVE
DE TIM BURTON
RETROUVEZ
www.directsoir.net
NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE
INTERVIEW P.14
P.4
les éditos de Jézabel Lemonier (page 8)
et Jean-Marc Morandini (page 13)
2
L’AIR DU TEMPS
Directsoir N° 728 / Mercredi 24 mars 2010
Eau précieuse
Rien que pour vos yeux
Lundi, pour célébrer la Journée
mondiale de l’eau à Sydney,
des biologistes marins se sont
déguisés l’un en Poséidon,
les autres en sirènes, L’iceberg
sur lequel ils posaient représente
la quantité d’eau moyenne
qu’une maison australienne
standard pourrait économiser
sur six mois en installant un
dispositif d’économie d’eau.
Demain 25/03
POLITIQUE
L’ancien Premier ministre Dominique
de Villepin s’exprimera sur sa «vision
de l’avenir» et pourrait annoncer le
lancement d’un nouveau mouvement
politique «au service des Français».
“J’espère qu’on va faire
bouger l’Histoire,
autant qu’on l’a fait
il y a quelques années !”
Daniel Cohn-Bendit, figure d’Europe Ecologie
et auteur d’un nouvel «appel du 22 mars»
au lendemain des régionales.
24
mars
3-1 pour les Palestiniens. L’équipe nationale
de football palestinienne a rencontré dimanche
à Hébron, en Cisjordanie, une équipe européenne
composée de huit diplomates et journalistes,
et dirigée par le consul général de France à Jérusalem,
Frédéric Desagneaux (à g. sur la photo). Les Palestiniens
comptaient eux dans leurs rangs le maire d’Hébron,
Khaled Ossaily, et le gouverneur local, Hussein
al-Araj (à dr.). Un match amical qui inaugurait la première
édition des «Printemps euro-palestiniens», à l’initiative
de la fédération palestinienne du sport pour tous.
Objectif : tisser des liens de «fraternité» et d’«amitié»,
et rapprocher Européens et Palestiniens par le sport.
La question grecque sera au cœur
du sommet de l’UE qui se tient demain
à Bruxelles. Les modalités du soutien
financier apporté à Athènes pourraient
être précisées à cette occasion.
ENFANTS SONT MENACÉS PAR LA FAMINE qui frappe
actuellement le Niger. La baisse de la production
agricole (- 25 %) est la cause centrale de ce drame
annoncé. Les principales ONG déployées dans cette
région appellent à la mobilisation pour assurer la
transition jusqu’aux prochaines récoltes, en octobre.
© EDIMEDIA/RUE DES ARCHIVES
Palestine-Europe :
un match pour la paix
© HAZEM BADER/AFP
Dialogue
300 000
UNION EUROPÉENNE
1860
Nice et la Savoie
deviennent françaises
Le roi de Sardaigne, Victor-Emmanuel,
cède la Savoie et le comté de Nice
à Napoléon III, en remerciement de l’aide
militaire apportée par la France contre
l’Autriche. Les populations des deux provinces
se prononcent massivement par référendum
en faveur de leur rattachement à la France.
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EN COUVERTURE
Directsoir N° 728 / Mercredi 24 mars 2010
«ALICE AU PAYS DES MERVEILLES»
UN CONTE UNIVERSEL
Très attendu, le nouveau
film de Tim Burton sort
aujourd’hui au cinéma.
Continuation de l’œuvre
de Lewis Carroll, il met
en scène une Alice devenue
jeune femme, en proie
à des questions existentielles.
LES PERSONNAGES
Après tant d’autres – célèbres et
méconnus –, Tim Burton s’attaque à son tour à l’univers onirique d’Alice au pays des merveilles et De
l’autre côté du miroir. Depuis la publication
de ce conte en 1865 (vingt-deux exemplaires originaux existent toujours) et de sa
suite en 1871, cette œuvre a imprégné l’ima-
ginaire de générations entières – enfants et
adultes – et, d’adaptations en évolutions, a
fait l’objet d’une multitude d’interprétations,
de la simple histoire féérique au récit psychanalytique. Car si Alice est bien souvent
devenu synonyme de candeur, et le pays
des merveilles comparable à celui de OuiOui, l’auteur, qui a certes décrit un univers
enchanté, l’a voulu empreint d’inquiétude
et de mystère, laissant à l’imaginaire toute
latitude pour y entrer.
Tim Burton a ainsi pu déployer tout son
monde sombre et décalé dans l’opportunité
que lui avaient offerte les studios Disney. Le
réalisateur à l’âme d’enfant a parfaitement
saisi cette ambivalence, faisant d’Alice une
héroïne dont la vie va bientôt basculer dans
l’âge adulte. Le film, qui sort dans les salles
aujourd’hui, permettra aux uns et aux autres
de retrouver, telles des madeleines de
Proust, des épisodes ou des personnages
qui, d’une façon ou d’une autre, avaient
imprégné leur imaginaire.
FABLE PHILOSOPHIQUE ?
De son vrai nom Charles Lutwidge
Dodgson, Lewis Carroll était pasteur de son
état, et sans doute n’aurait-il pas imaginé
l’étonnante postérité de ce conte dont la
création fut pour le moins fortuite. L’auteur
s’était en effet inspiré d’une histoire qu’il
avait improvisé au cours d’une excursion
en barque, non loin d’Oxford, pour distraire
trois jeunes filles au long des dix kilomètres du parcours. Le synopsis, très proche
pour Alice au pays des merveilles et sa
suite, est simple dans sa construction :
Alice, une petite fille sage et polie, suit un
jour un étrange lapin blanc dans son terrier et bascule soudainement dans un uni-
vers peuplé de créatures surprenantes,
attachantes ou inquiétantes. La trame est
parfaite pour imaginer une série de personnages (le Ver à Soie, Twedledee et
Tweedledum, le Chapelier Fou, le Lièvre de
Mars, Humpty Dumpty) capables de fasciner les plus jeunes. Mais pour leurs aînés,
Lewis Carroll pose et illustre une série de
questions propres à alimenter des heures
de réflexion. La réalité est-elle réductible
aux apparences ? Le langage ne brouille
t-il pas l’expression de la réalité ? Le temps
qui s’écoule est-il le même pour tous ?
Intergénérationnel, atemporel et foisonnant, Alice aux pays des merveilles ne pouvait qu’avoir l’extraordinaire postérité qui fut
la sienne et dont Tim Burton
est le nouveau dépositaire.
LE CHAPELIER FOU
(Johnny Depp)
Meilleur ami d’Alice, il est prêt
à tout pour la protéger, quitte
à risquer sa propre vie.
Une intoxication au mercure
lui fait perdre la tête.
ALICE KINGSLEIGH
(Mia Wasikowska)
La jeune femme de 19 ans
ne s’épanouit guère auprès
de l’aristocratie
londonienne, en pleine
époque victorienne.
Indépendante, elle rêve
d’une autre destinée.
TOUTES PHOTOS : © DISNEY ENTERPRISES, INC ALL RIGHTS RESERVED
MIRANA,
LA REINE BLANCHE
(Anne Hathaway)
Derrière une apparence
douce et légère, la jeune sœur
de la Reine Rouge dissimule
une personnalité sombre
et complexe.
IRACEBETH,
LA REINE ROUGE
(Helena Bonham Carter)
Tyrannique et colérique,
elle règne sur le monde
fantastique d’Underland.
Sa manie : menacer
ses sujets de leur
couper la tête.
EN COUVERTURE
www.directsoir.net
TIM BURTON
«ATTEINDRE L’ESPRIT
DE LEWIS CARROLL»
De passage à Paris, le réalisateur raconte la genèse de ce projet
gigantesque, qui adapte au cinéma l’univers de Lewis Carroll. Dans ce film
où la 3D a la part belle, il retrouve aussi son acteur fétiche, Johnny Depp.
Comment l’idée d’adapter Alice est-elle née ?
Tim Burton : Il y a quelques années, les studios Disney
sont venus me voir en me disant simplement «Alice au
pays des merveilles» et «3D». C’est comme cela que j’ai
mis le doigt dans l’engrenage. Dans un passé pas si lointain, on m’aurait proposé d’adapter Alice, j’aurais probablement refusé, mais la 3D offrait quelque chose de
tentant, de fascinant. Très vite, j’ai commencé à penser aux personnages, à élaborer leur personnalité et leur
esthétique. J’ai repensé aux autres adaptations et réfléchi à la symbolique que représentait le conte dans
l’imaginaire collectif. Cette réflexion m’a révélé la puissance de l’univers de Lewis Carroll. Il doit exister une
vingtaine de versions différentes d’Alice (films,
cartoons, téléfilms…) et il m’a semblé que toutes étaient
toujours restées trop littérales, trop serviles. Même le
dessin animé de Disney, qui date de 1951, a sans doute
été l’un de leurs films qui a eu le moins de succès.
aimé dans le scénario : il utilise le fait que les rêves servent pour faire face aux problèmes de la vie réelle. Il y
a une ligne très fine entre rêve et réalité, qui peuvent
s’entortiller. Les rêves peuvent sembler fous ; pourtant,
ils exploitent des éléments de la réalité.
Comment avez-vous découvert Mia Wasikowska,
qui incarne Alice dans votre film ?
T. B. : Pour moi, l’essentiel était que l’actrice dégage
le sentiment d’être une jeune personne possédant une
âme vieille. Mia Wasikowska a une espèce de gravité,
une force simple et tranquille, doublée d’une certaine
tristesse. Quand je la regardais, je me disais qu’elle
n’entrait dans aucune case et ça m’allait bien. Si l’on
avait fait appel à une actrice plus connue, il aurait été
difficile de passer outre sa notoriété.
Quelle a été la chose la plus difficile que vous
ayez eu à faire sur ce film ?
T. B. : Travailler sans retour au jour le jour. Pour tous
Votre univers est sombre, à l’inverse
les films que j’ai faits jusqu’à présent, on tourne un jour
de celui de Disney…
et dès le lendemain, on a accès aux images. On peut
T. B. : Je savais parfaitement que je m’engageais dans
donc se référer au travail déjà accompli pour avancer.
un Disney et que je n’allais pas tourner une version X
Sur ce projet, on ne pouvait visionner le
d’Alice – de toute façon, il en existe déjà
une ! En réalité, le scénario était déjà écrit
LA 3D APPORTE résultat que des mois, voire un an plus
tard ! La bande originale et les effets
lorsqu’on a commencé, ce qui a facilité les QUELQUE CHOSE
sonores ont dû être réalisés sans les
choses et évité tout désaccord. De plus, je DE FASCINANT
images. Il a fallu faire beaucoup de supne voulais pas rendre l’histoire plus sompositions. C’est une façon très troublante de travailler.
bre qu’elle ne l’était déjà. Le conte est, à l’origine,
assez étrange. Je voulais tenter d’atteindre ce que je
C’est votre septième collaboration
pensais être l’esprit de Lewis Carroll.
avec Johnny Depp…
T. B. : Il ne faut jamais être complaisant ni prendre les
En vous replongeant dans son œuvre,
choses pour acquises. Il est important de garder en tête
qu’avez-vous vu de nouveau ?
le but de ce que l’on fait. Je ne me dis pas : «Tiens, je
T. B. : J’ai été frappé par le fait que je n’avais jamais aimé
fais un nouveau film, je vais demander à Johnny d’y
les précédentes versions. Dans celles-ci, les personparticiper.» Ce serait ennuyeux, et pour lui, et pour
nages sont simplement étranges : le Chapelier fou est
moi ! Il faut qu’un des personnages lui donne envie. La
bizarre, le Chat du Cheshire aussi, mais sans personnalité
clé de notre collaboration réside dans cette fraîcheur
propre. Ce qui nous a intéressés était de leur construire
qu’on réussit toujours à trouver dans chaque nouveau
un profil psychologique, de leur donner une dimension
projet. Il ne faut pas qu’on se sente dans une démarche
dramatique. On a insufflé de la tristesse au Chapelier fou,
normale et logique.
par exemple, qui est un personnage souffrant de personnalités multiples.
En mai prochain, vous présidez le jury
du Festival de Cannes. Comment
Quelle était votre vision pour le personnage
envisagez-vous cette nouvelle expérience ?
d’Alice devenue adulte ?
T. B. : Je travaille depuis si longtemps sur Alice que je
T. B. : Alice est à un âge charnière. Elle explore le senn’ai pas eu l’opportunité de voir beaucoup de films
timent de celle qui ne se sent pas à l’aise dans son prorécemment. Je suis donc très impatient de vivre cette
pre corps, qui est trop jeune ou trop vieux, vivant dans
expérience de pur cinéma.
une société qui catégorise les individus. Les autres
personnages sont aussi concernés par ces problèmes.
Alice au pays des merveilles,
Cette histoire raconte le voyage au bout duquel ils
de Tim Burton, en salles.
trouvent véritablement leur identité. C’est ce que j’ai
«
»
6
EN COUVERTURE
Directsoir N° 728 / Mercredi 24 mars 2010
LIVRES, CD, SORTIES…
Alice
l’inspiratrice
DE L’AUTRE CÔTÉ DU FILM
EN BANDE DESSINÉE
Le scénariste David
Chauvel et le dessinateur
Xavier Collette signent
une délicate et enivrante
BD, fidèle à l’œuvre
de Lewis Carroll.
Alice au pays des
merveilles, David
Chauvel et Xavier
Collette, Drugstore, 15 €.
L’ŒUVRE ORIGINALE
Alice au pays des merveilles et sa suite,
La traversée du miroir,
sont réunis dans un livre,
élégamment illustré à
l’encre par Mervyn Peake.
Alice au pays des
merveilles, suivi de
La traversée du miroir,
Lewis Carroll,
Calmann-Lévy, 15,90 €.
© DR
© EMI
EN CHANSONS
Seize titres interprétés par les plus
grands artistes, d’Avril Lavigne à
Tokio Hotel, figurent sur la BO du film,
Almost Alice (EMI). L’opus propose
aussi la reprise par Robert Smith
(The Cure) de Very Good Advice,
chanson du film de Disney (1951).
© CALMANN-LEVY
La sortie du long métrage de Tim Burton donne lieu à une très belle réédition
du chef-d’œuvre de Lewis Caroll, mais aussi à toutes sortes de publications
ou événements dont Alice est le personnage central. Voici notre sélection.
SUR LES PLANCHES
Beaucoup d’idées originales dans la mise en scène conçue par la
compagnie La Boîte du Souffleur, comme l’étonnante partie de
croquet avec la Reine de Cœur ou l’envol du griffon. La pièce fait
place au rêve et à l’imagination. Dès 6 ans.
Alice au pays des merveilles, jusqu’au 28 avril,
au Théâtre de l’Essaïon, 6, rue Pierre-au-Lard, 75004 Paris
(01 42 78 46 42).
LES COULISSES
Un beau livre, préfacé par Tim Burton,
permet de passer de l’autre côté du miroir…
et de découvrir le making-of du film.
Alice au pays des merveilles,
le livre du film, Mark Salisbury, éditions
du Chêne, 29,90 €.
Alice au pays des merveilles est une œuvre
dont l’influence, très
large, dépasse les
frontières artistiques.
Depuis la publication
de ce conte sous le
© AFP
pseudonyme de Lewis
Caroll par le révérend Charles Lutwidge
Dodgson en 1865, la plus célèbre petite
fille de la littérature enfantine a en effet
inspiré de nombreux artistes. Le cinéma
ne pouvait qu’être attiré par les fauxsemblants du monde des merveilles, où
il peut aisément puiser une matière surprenante et irréelle. Dès 1903, une adaptation est proposée par Cecil Hepworth,
à laquelle succéderont sept versions sur
grand écran. Le monde de l’animation
sera lui aussi séduit par le fantastique de
l’autre côté du miroir. Il accouchera de
multiples œuvres, culminant avec le dessin animé des studios Disney (1951).
Curieusement, l’œuvre de Carroll inspirera davantage les musiciens que les
littérateurs : sans aller jusqu’à l’album
Alice et June d’Indochine, où la référence est un peu forcée, on songera
évidemment aux chansons Lucy in The
Sky With Diamonds et I Am The Walrus
des Beatles, qui dévoilent explicitement
leurs racines «aliciennes». On n’oubliera
pas non plus White Rabbit, de Jefferson
Airplane, qui surfait aussi sur la vague
du LSD et des expériences psychédéliques. La célèbre série américaine Lost
serait elle aussi truffée de références
à l’œuvre de Lewis Carroll. On peut
surtout reconnaître à celui-ci le génie
d’avoir contribué à réintroduire le fantastique et le merveilleux dans un
monde contemporain marqué par le
désenchantement.
SPORTS
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Directsoir N° 728 / Mercredi 24 mars 2010
FOOTBALL
Journaliste sportif
Se souvenir des vraies choses
A
ujourd’hui, comme toutes les semaines,
je m’installe devant ma page blanche,
me demandant, et ce généralement
depuis la veille, de quoi je vais parler avec vous.
Le problème, c’est qu’hier, je suis allée voir
La rafle, le film de Roselyne Bosch retraçant
les événements du Vél’ d’Hiv de l’été 1942, où
13 000 Juifs (hommes, femmes et enfants) furent
«raflés» et emmenés dans les camps de la mort
pour ne plus jamais en revenir. En m’endormant,
difficile de penser à l’angle de mon billet d’humeur.
Difficile de me concentrer sur les problèmes
pseudo-existentialistes entre Bordelais et Lyonnais,
impossible de m’attrister sur la défaite de Metz
à Guingamp, inenvisageable de me réjouir
de la victoire de Franck Cammas sur le Trophée
Jules-Verne, impensable d’accorder une once
d’importance au second triplé consécutif de Messi,
cette fois face à Saragosse. Rien. Rien n’avait plus
d’importance que ce que je venais de voir. Parce
que dans soixante ans, on ne se souviendra pas
des querelles entre la région Rhône-Alpes et la
Gironde, pas plus que de la défaite de Metz en
terre bretonne. Tout juste nous souviendrons-nous
d’un petit génie du ballon rond prénommé Lionel.
Alors relativisons. Ne nous attristons pas outre
mesure d’une défaite, continuons de nous
réjouir après une victoire, mais gardons à l’esprit
qu’il faut accorder à ces événements la place
qu’ils méritent. Pas plus. Concentrons-nous sur
l’essentiel : la vigilance de chaque instant, pour
que dans soixante ans, on ne se souvienne
que de belles choses.
« Je vais regagner le Ballon d’or. » Sûr de
lui, Cristiano Ronaldo clamait en décembre dernier, après avoir perdu son trophée au profit de Lionel Messi, vouloir reconquérir
son titre de meilleur joueur du monde. A la vue des
dernières semaines, le Portugais va devoir s’accrocher, lui qui malgré tout son talent est pour l’instant
loin derrière le tandem Messi-Rooney. Car c’est bien
entre la « pulga » («puce») du FC Barcelone et le
numéro 10 de Manchester United que devrait se jouer
le prochain Ballon d’or France Football en décembre
prochain. Deux hommes qui marchent actuellement
sur l’eau. Pendant que Wayne Rooney inscrivait
dimanche contre Liverpool son trente-troisième but
toutes compétitions confondues avec son club depuis
le début de la saison, Messi signait quant à lui à
Saragosse son… huitième but de la semaine pour un
total de trente-quatre unités depuis fin août.
LA LIGUE DES CHAMPIONS
ET LE MONDIAL DÉCISIFS
Au coude à coude, Messi et Rooney vont bénéficier
de deux terrains de jeu pour faire la différence. Le
premier sur la scène continentale, avec la Ligue des
champions (où les deux comptabilisent chacun quatre buts dans l’épreuve) et une nouvelle finale entre
Catalans et Mancuniens que beaucoup pronostiquent. Le vainqueur de l’épreuve marquera des
points importants. Car il ne fait aucun doute qu’il
aura eu une énorme influence sur la probable victoire de son club. Lionel Messi, vainqueur de la
«Coupe aux grandes oreilles» la saison dernière et
lauréat du Ballon d’or, est bien placé pour le savoir.
Mais 2010 est une année de Coupe du monde. Et briller lors du plus gros événement sportif de la planète
ouvre des perspectives sans communes mesures,
même à ceux qui auraient raté leur saison en club.
TENNIS
© ACTION PRESS/ICON SPORT
LE BILLET
DE JÉZABEL LEMONIER
Insatiables avec leurs clubs, Lionel Messi (FC Barcelone)
et Wayne Rooney (Manchester United) tiennent la corde
pour le prochain Ballon d’or. Mais gare au Mondial.
L’Argentin Lionel Messi et l’Anglais Wayne Rooney,
favoris dans la course au Ballon d’or 2010.
En 2002, Ronaldo auteur de huit buts avait soulevé
un second Ballon d’or, après avoir pourtant quasiment
manqué toute la saison sur blessure. Si le rendezvous sud-africain devrait sceller le succès de l’un ou
de l’autre, il pourrait donc aussi permettre à un autre
larron de coiffer le tandem sur le fil. Cristiano Ronaldo
doit y penser dans un coin de sa tête.
LEURS BUTS
© E. ROBERT/DIRECT 8
© O. ANDRIVON/ICON SPORT
Un Ballon d’or très convoité
Lionel Messi
(22 ans, FC Barcelone) :
34 buts (25 en Liga, 4 en Ligue des
champions et 5 en coupe nationale).
Statistique : il a inscrit 11
des 15 derniers buts du Barça.
Wayne Rooney
(24 ans, Manchester United) :
33 buts (26 en Premier League,
4 en Ligue des champions et
3 en Coupe nationale). Statistique :
100 % de ses buts inscrits
dans la surface de réparation.
FOOTBALL
Le RC Lens
a de l’ambition
Murray passe
devant Nadal
Engagés ce soir (20h30) en quarts
Bien qu’il ait quitté le Masters 1000
d’Indian Wells en quarts de finale,
Andy Murray (photo) a ravi la 3e place
du classement ATP à Rafael Nadal,
pourtant demi-finaliste en Californie.
BASKET/NBA
Pourtant privés de Tony Parker, les
Spurs ont remporté une victoire importante
contre Oklahoma (99-96) dans la nuit de
lundi à mardi, grâce à un très bon Manu
Ginobili (21 points, 5 passes décisives,
photo), qui semble de retour à son niveau.
© O. ANDRIVON/ICON SPORT
Ginobili revient bien
de finale de la Coupe de France face
à Saint-Etienne, qu’ils reçoivent
à Félix-Bollaert, les Lensois de Toifilou
Maoulida (photo) peuvent nourrir
quelques ambitions dans une
compétition qu’ils n’ont encore jamais
remportée. Jean-Guy Wallemme, le
coach Sang et Or, a bien conscience
que le Stade de France n’est plus très
loin : « Nous sommes à deux matchs
de la finale ! » Pour sauter l’avantdernière marche, il faudra passer
d’abord par l’obstacle stéphanois.
Dans l’autre quart de finale, Monaco
reçoit Sochaux, au stade Louis-II (17h).
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Lieu intime par excellence, les toilettes ne sont pourtant pas une pièce dont il faut négliger
le design. Voici quelques idées pour viser juste… Tous à vos lunettes !
mis. Dans la limite du raisonnable, bien
sûr ! Inutile de vous dire qu’il vous faut un
bon éclairage pour y voir plus clair, n’est
ce pas, messieurs ? N’allez pas jusqu’à
vous éblouir avec des points lumineux très
accentués, mais optez pour un éclairage
doux et indirect, à la fois tamisé et coloré,
histoire de prolonger la détente et de vous
sentir plus à l’aise.
Vous pouvez alors laisser libre court à votre
imagination et oser les couleurs, l’insolite,
avec, pourquoi pas, des vieux journaux,
d’anciennes revues de mode ou de vieux
magazines au mur.
Écologique
Papier recyclé
Entre l’œuvre d’art affichée et l’ambiance zen, à chacun son cabinet d’aisance.
Les toilettes, ou latrines, pipiroom et autres lieux d’aisance,
deviennent une pièce de la
maison à part entière. Chaque individu y
passe en moyenne quinze minutes par
jour, ce qui représente 6h20 par mois, soit
un peu plus de trois jours en un an. Pas
mal, non ? Et encore, ces chiffres ne prennent pas en compte le fait que les filles
affectionnent tout particulièrement l’endroit dès qu’il s’agit de papoter entre
amies. N’oublions pas les hommes qui
ont tendance à les confondre avec un
salon de lecture… Les statistiques indiquent donc une moyenne, mais révèlent
surtout que l’endroit n’est pas sans impor-
tance. Pour être à la pointe de la déco,
même parfois dans un petit mètre carré,
cessons de négliger les WC.
L’HYGIÈNE AVANT TOUT
Un conseil : donnez un bon coup de
baguette magique dans vos cabinets si
vous voulez faire sensation auprès de vos
proches. Avant toute chose, commencez
par retoucher le sol, le plafond et les luminaires. Il faut absolument laisser place
nette. Evitez les matières en tissus, comme
la moquette. Privilégiez plutôt parquet, lino,
carrelage, lambris, trompe-l’œil, stickers,
mosaïques, papier peint, et pourquoi pas
béton. En effet, ici tout est (presque) per-
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déclinés, du plus exotique au plus branché, sans oublier, printemps oblige, l’habillage 100 % écolo. Cependant, le sujet
le plus récurent reste le monde marin. Ah,
le grand air ! Si vous n’avez pas le budget adéquat, pas de panique, vous pourrez toujours vous rabattre sur une simple
petite touche déco – papier toilette, abattant, balayette ou poubelle –, les accessoires ne manquent pas. Une fois la décoration faite, il est temps de passer à
l’épineuse question de l’occupation de
l’espace. Vous pouvez, par exemple,
accrocher une ardoise au mur pour exprimer votre créativité, ou même déposer La
grosse commission, la revue gratuite
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Parce que demain…
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Les nouvelles douches
Après les WC, intéressons-nous aux douches. Aujourd’hui, on constate
que les pommeaux sont de plus en plus grands, allant jusqu’à 60 cm
de diamètre chez certains fabricants. Autre constat : les douches évoluent
et peuvent, selon les modèles, être encastrées dans le plafond, à l’image
de la collection Quartz (456 euros), chez Lapeyre. Mais la grande nouveauté
reste la luminothérapie, c’est-à-dire des douches lumineuses qui procurent une
sensation de bien-être. Des leds créent des eaux de couleur. Il faut compter, par
exemple, 1 012 euros pour le Rain Light Square chez PF robinetterie. On trouve
aussi des pommeaux avec d’autres fonctions comme la chromothérapie
ou encore l’aromathérapie. De nouvelles technologies utilisent même un mélange
d’air et d’eau ainsi qu’un réducteur de débit (Grohe). Enfin, n’oublions jamais
que prendre une douche consomme 2,5 fois moins d’eau qu’un bain.
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10
CULTURE
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Jean-Luc Reichmann, animateur
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DI
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Comédien de formation, Jean-Luc Reichmann incarne
sur scène un statisticien introverti dans «Personne
n’est parfait», au côté d’une autre star du petit écran,
Corinne Touzet. L’animateur de TF1 revient sur ce projet.
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«Pour moi, c’est
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50 ans de la vie
d’une femme
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en français
dans le texte
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Bien accueilli
Jean-Luc Reichmann et Corinne Touzet dans Personne n’est parfait.
Pourquoi avoir bifurqué
vers le petit écran ?
J.-L. R. : Ça a avant tout été une question
d’opportunité. Un jour, je me suis inscrit
à un casting qui recherchait comédien,
et, au final, c’était pour présenter une
émission de télévision.
Après quinze ans loin des planches,
comment la pièce Personne n’est
parfait a-t-elle servi de détonateur ?
J.-L. R. : Le détonateur, ce fut Alain Sachs.
Il m’avait vu jouer dans Les précieuses
ridicules, il y a quinze ans, et régulièrement
il me disait : «Il faut que tu reviennes sur
scène.» Progressivement, il m’a proposé des
pièces. Quand j’ai lu Personne n’est parfait,
il y a un an et demi, je n’ai plus pu reculer.
Pour moi, c’est une opération plaisir.
Que diriez-vous de votre personnage ?
J.-L. R. : C’est un statisticien introverti et
maladroit, ayant en charge sa fille et un père
incontrôlable, interprété par Bernard Dhéran.
Cet homme va se mettre tout seul dans un
guêpier, et toute la question est de savoir
comment, alors qu’il découvre l’amour (avec
Corinne Touzet, ndlr), il va se sortir de ces
situations inextricables.
Vous jouez d’ailleurs au côté d’une
autre personnalité du petit écran…
J.-L. R. : Corinne Touzet et moi, on se connaît
depuis longtemps. Il y a cinq ans, elle m’avait
proposé un rôle, mais je n’étais pas prêt.
Aujourd’hui, on entre dans le vif du sujet.
Personne n’est parfait, Théâtre des
Variétés, 7, boulevard Montmartre,
Paris 2e (01 42 33 09 92).
Son précédent album, Breakfast on
LIVRE
Au fil du design
De la
célèbre chaise
de bistrot
créée par
l’ébéniste
allemand
Michael
Thonet –
et produite
en série dès 1859 – à sa reprise par
une célèbre marque japonaise,
ce sont plus de 150 ans de design
qui sont passés en revue dans
ce magnifique ouvrage illustré
de 900 photos. Meubles modernes
présente des créations récentes
et des pièces incontournables
de jeunes créateurs ou de designers
confirmés, comme Philippe Starck
ou les frères Ronan et Erwan
Bouroullec.
Meubles modernes, 150 ans
de design, Andrea Mehlhose
et Martin Wellner, H.F. Ullmann
Publishing, 49,95 €.
© BLUE NOTE
Votre personnage écrit en cachette.
L’un de ses romans est sélectionné
lors d’un concours réservé aux
femmes. Dès lors, il se travestit en
vieille dame pour rencontrer l’éditrice.
Un hommage à Madame Doubtfire ?
J.-L. R. : Certes, je me travestis, mais
contrairement à Madame Doubtfire, je ne le
fais pas pour voir mes enfants, mais parce
que je suis pris au piège. A mon sens c’est
autant une création française qu’une
adaptation de Nobody’s Perfect, de Simon
Williams. Tous les ressorts de la comédie
anglo-saxonne sont présents, mais c’est
aussi une comédie sentimentale et familiale.
Comme tout ce que j’ai fait pour le petit
écran… La dimension multigénérationnelle
et familiale est importante pour moi.
© ED. H.F. ULLMANN
On vous connaissait en animateur
télé et radio, mais ce que l’on
sait moins, c’est que vous avez
commencé sur les planches…
Jean-Luc Reichmann : Mon histoire
théâtrale a commencé à l’école, en
première, avec Les deux timides, d’Eugène
Labiche. Quand je suis arrivé à Paris, j’ai
suivi les cours de Raymond Acquaviva au
cours Florent, puis j’ai joué pendant
cinq ans dans une comédie musicale,
Les précieuses ridicules, un bon stage de
formation !
à sa sortie
en salles,
Les vies privées
de Pippa Lee
jouent les
prolongations en
DVD. Une bonne
occasion de
(re)voir cette
comédie dramatique, sensible et drôle.
Dans une petite ville de province
américaine, Pippa, la cinquantaine
fringante, crève d’ennui. Mère
attentive et épouse modèle,
elle se livre à une introspection
qui lève le voile sur son passé.
Les vies privées de Pippa Lee,
de Rebecca Miller, DVD Bac vidéo.
the Morning Tram, comportait déjà deux
titres de Serge Gainsbourg… Cette fois,
Stacey Kent, l’une des plus belles voix
du jazz américain, rend hommage à la
chanson française avec Raconte-moi, un
recueil de douze chansons interprétées
exclusivement en français. Mélange
de grands classiques (Les eaux de mars,
Le mal de vivre…) et de chansons
spécialement composées pour elle
par de jeunes talents (Au coin du monde,
de Benjamin Biolay et Keren Ann –
dont elle reprend aussi le fameux
Jardin d’hiver, rendu célèbre par
Henri Salvador – ou encore Mi Amor,
de Claire Denamur…), l’opus est d’une
extrême délicatesse, propice à laisser
voguer ses pensées.
Raconte-moi…,
Stacey Kent,
Blue Note.
En concert
le 18 mai
au Grand Rex.
EXPOSITION
Erró du pop’art
C’est à grands coups de ciseaux
qu’Erró dénonce son époque, ses guerres,
ses gouvernements et ses folies.
Depuis plus de cinquante ans, cet artiste
islandais, âgé aujourd’hui de 77 ans,
découpe, assemble et colle toutes
les images qui lui tapent dans l’œil.
Ses compositions humoristiques
et cinglantes font cohabiter gravures
de mode, vignettes de BD, affiches
de propagande ou dessins d’usine…
A travers soixante-six œuvres, Beaubourg
rend hommage pour la première fois
à cet artiste atypique et engagé.
Erró, cinquante ans de collages,
jusqu’au 24 mai, Centre Pompidou,
Paris 4e (01 44 78 12 33).
CULTURE
www.directsoir.net
11
EXPOSITION
Charley Toorop:
en famille au MAM
© DISNEY
Au musée d’Art moderne de Paris, la portraitiste Charley Toorop fait l’objet
d’une première rétrospective étonnante. Soixante-dix-sept de ses toiles sont
mises en regard d’une quarantaine d’autres peintures signées par ses amis.
ses enfants (le peintre Edgar Fernhout
et le cinéaste John Fernhout), ses amis,
les paysans de son village… tous semblent guider ses pinceaux.
Pour elle, «la peinture constitue un but
empreint de grandeur et de gravité, une
façon de se réaliser», explique Marja
Bosma, spécialiste de son œuvre. Ses personnages saturent la toile, il n’y a plus
ni fond ni plan et c’est ce qui la rapproche
du mouvement de la nouvelle objectivité.
Le repas des amis est une toile emblématique de sa conception de la peinture et
du fourmillement d’artistes qui gravitèrent
autour d’elle.C’est pour cette raison qu’une
quarantaine d’œuvres de ses contemporains comme Léger, qu’elle admirait beaucoup, Mondrian et Zadkine, dont elle fut
l’amie, font partie de l’exposition.
Charley Toorop,
jusqu’au 9 mai,
musée d’Art moderne,
11, avenue
du Président-Wilson,
Paris 16e (01 53 67 40 00).
© MARIA AUSTRIA INSTITUUT AMSTERDAM
Qui est Charley Toorop ? Malgré son indéniable talent et sa
forte personnalité, cette artiste
néerlandaise (1891-1955), a eu beaucoup de mal à s’imposer à l’étranger. Le
musée d’Art moderne de Paris a décidé
de lever le voile sur cette femme atypique dans sa peinture comme dans sa
vie. Soixante-dix-sept œuvres ont été
réunies pour les besoins de l’exposition.
De ses premières toiles, réalisées en
1914, à son dernier autoportrait, peint
juste avant sa mort en 1955, c’est toute
une vie qui défile devant les visiteurs.
Car Toorop est avant tout une portraitiste de talent, qui aime croquer ses
modèles d’après nature. Ses sujets de
prédilection sont donc autour d’elle. Son
père (le peintre symboliste Jan Toorop),
MANGA
LIVRES
Nid d’espions
La sélection du mois
Myron Bolitar, l’ex-sportif reconverti
dans les relations publiques, reprend du service
dans Sans laisser d’adresse. Harlan Coben
renoue avec son personnage fétiche et embarque
ses lecteurs dans une histoire plus complexe
que d’habitude. Entre Paris, Londres et New York,
c’est au Mossad, à la CIA et aux services secrets
français que Bolitar est confronté. Mais rien
n’arrête ce beau gosse au grand cœur quand
il doit aider Terese, son indomptable maîtresse.
Sans laisser d’adresse, Harlan Coben,
Belfond, 21,50 €.
Police sur la ville
Trois ans après Flic – chroniques de la police
© ED. ANNE CARRIERE
© ED. KANA
© GLENAT
CRISE IDENTITAIRE
CHEZ LES ROBOTS
Connu en France pour Monster et 20th
Century Boys, Naoki Urasawa développe
ici un chapitre d’Astro Boy, créé
il y a cinquante ans par Osamu Tezuka,
le pape du manga. D’une série de
meurtres commis contre des humains
et des robots, il tire une enquête
noire et passionnante, où des machines
en proie au doute prennent conscience
de leurs actes et de leur être.
Pluto (T. 1 et 2), Naoki Urasawa et
Osamu Tezuka, Kana, 7,35 € chaque.
© BELFOND
Un boxeur apprenti et des robots qui doutent :
la BD japonaise est riche de héros modernes et ambigus.
Présentation de deux albums, une œuvre culte
du manga et un futur classique du genre.
DE LA RUE AU RING
Considéré comme une légende
au Japon, Ashita No Joe est
pour la première fois traduit en France.
Ce manga, dessiné dans les années
1960, suit la naissance d’un futur
champion de boxe sous les traits
d’un adolescent né dans la rue,
Joe Yabuki. Un battant dans un Japon
toujours traumatisé par la défaite
de la Seconde Guerre mondiale.
Devenu culte, ce chef-d’œuvre de la BD
a redonné
foi à la jeunesse
nippone.
Ashita No Joe
(T. 1), Tetsuya
Chiba et Asao
Takamori,
Glénat,
10,55 €.
Trois générations (1950).
Charley Toorop en 1950.
ordinaire, vendu à plus de 80 000 exemplaires,
Bénédicte Desforges renoue avec le témoignage.
Lieutenant de police en région parisienne,
l’auteur livre avec Police mon amour un second
recueil d’anecdotes, tour à tour drôles, émouvantes
ou tragiques, qui raconte sans fard le quotidien
de ces «flics» en uniforme, les gardiens de la paix.
Saisissant et original, ce livre balaye les idées reçues
sur une profession mal-aimée.
Police mon amour – Chroniques
d’un flic ordinaire, Bénédicte Desforges,
éditions Anne Carrière, 18 €.
12
INTERVIEW
CULTURE
Directsoir N° 728 / Mercredi 24 mars 2010
François Bégaudeau, écrivain
«C’est le désordre qui provoque
le sentiment de peur»
EXPOSITION
Embarquement
immédiat
Qu’est-ce qu’être jeune ? Piquant, parfois nostalgique,
souvent drôle, un essai tente de définir de manière
inédite les contours de cet état décrié par certains,
envié par tous. Rencontre avec François Bégaudeau,
coauteur de «Parce que ça nous plaît».
François
Bégaudeau (à dr.)
et Joy Sorman,
deux auteurs
qui tentent
de décrypter
la planète
«jeunes»
dans Parce que
ça nous plaît,
l’invention
de la jeunesse.
A qui s’adresse ce livre ?
F. B. : Cet ouvrage s’inscrit dans une collection de réflexion philosophique, mais
nous ne nous sommes pas empêchés de
nous rappeler notre propre jeunesse…
et d’en rire. Je crois que, du coup, tout le
monde est capable de se rattacher à ces
expériences.
Vous parlez de «jeunesse durable».
Que signifie cette notion ?
F. B. : On parle beaucoup des «adulescents», mais ce terme a une connotation
négative : il induit quelque chose de
régressif, qui définit des adultes qui n’ont
pas su grandir. On peut voir les choses
autrement, vouloir être jeune de manière
durable, comme avoir encore envie de
danser à 40 ans, est plus un signe de
santé que de régression, finalement.
Pourquoi la jeunesse fait-elle peur ?
F. B. : Ce n’est pas nouveau. Depuis toujours, la jeunesse, tout comme le peuple,
est considérée comme quelque chose
de dangereux. Derrière la notion de jeunesse, c’est le désordre qui provoque le
sentiment de peur. Avec ce texte, nous
essayons de calmer le jeu, car, dans la
plupart des cas, il ne faut pas s’affoler :
les jeunes finissent par devenir vieux ! En
fait, le nœud affectif du livre est une certaine bienveillance pour le désordre
(quand il ne devient pas extrême, bien
entendu).
Par le biais de ce livre
sur la jeunesse, vous en profitez
pour vous moquer des intellectuels
français…
F. B. : Joy (Sorman, coauteur du livre, ndlr)
et moi sommes des créatures un peu
hybrides. Si nous avons publié chacun des
essais, nous restons néanmoins un peu en
marge de la sphère intellectuelle française dominée par une partie critique souvent grincheuse.
Notre conception de la
réflexion intellectuelle est un
peu décalée. Nous essayons
de comprendre sans nous
empresser de juger. Les intellectuels français se font souvent d’abord juges avant même
de se donner la peine d’observer. Le message du livre se
situe peut-être plus dans la
forme, en mêlant narratif et universel, ce qui nous éloigne
finalement des discours intellectuels habituels.
Et au cinéma, qui sait encore parler
des jeunes aujourd’hui ?
F. B. : Le réalisateur américain Judd
Apatow (40 ans, toujours puceau, ndlr) est
passé maître en cet art. Contrairement à
beaucoup, il ne met pas de distance entre
son film et la jeunesse. Etre jeune, selon
moi, c’est avant tout une joie crasseuse,
une capacité à la «vanne» permanente et
au ricanement. Riad Sattouf l’a aussi très
bien compris, preuve en est avec ses
Beaux gosses.
Moussaillons, à l’abordage ! Cinq
bateaux grandeur nature sont amarrés
au Palais de Chaillot pour les besoins de
l’exposition Tous les bateaux du monde.
Outre ses pièces monumentales
exceptionnelles, 150 maquettes et une
cinquantaine de dessins issus de la
collection de l’amiral Pâris (1806-1893)
viennent ponctuer le propos de cette
exposition qui entend faire le tour
des mers et des époques. Des bateauxpaniers d’Asie occidentale aux pirogues
polynésiennes en passant par
les gondoles vénitiennes, les amoureux
de la mer peuvent enfin prendre
le large au musée.
Tous les bateaux du monde, jusqu’au
19 septembre, Musée national
de la marine, 17, place du Trocadéro,
Paris 16e (01 53 65 69 69).
DVD
S’engagera,
s’engagera pas ?
Parce que ça nous plaît,
l’invention de la jeunesse,
Joy Sorman et François Bégaudeau,
Larousse, 17 €.
© DISN
A peine arrivée dans son entreprise,
EY
© 20TH CENTURY FOX
Le titre, Parce que ça nous plaît,
révèle une notion de plaisir
dans la jeunesse, peu abordée…
François Bégaudeau : Ce titre tiré d’une
chanson (signée du groupe de rock alternatif OTH, ndlr) nous a séduits, car nous
en avions un peu assez de cette vision
très «pathologisante» de la jeunesse. Cette
chanson explique bien cela : les comportements excessifs de la jeunesse ne sont
pas forcément l’expression d’un manque,
mais aussi d’une volonté de plaisir.
Un tour du monde en bateaux.
Summer (Zooey Deschanel) fait tourner
la tête de ses collègues de bureau.
Mais c’est elle qui succombe au charme
de Tom (Joseph Gordon-Levitt).
Indépendante, la jeune femme ne veut
pourtant pas du statut officiel de
fiancée. En éternel romantique, Tom
veut la convaincre que le coup de foudre
existe. Nos deux tourtereaux vont vivre
une romance aux allures de jeu du chat
et de la souris.
Séduisant.
(500) jours
ensemble,
de Marc Webb,
Twentieth
Century Fox
France.
BUZZ TÉLÉ
www.directsoir.net
13
Les vacances
continuent
© E. ROBERT/DIRECT 8
Jean-Luc Azoulay a cédé à la
pression populaire. Après des demandes
incessantes depuis plusieurs années,
le père des séries AB Groupe a décidé,
d’après la lettre Média +, de tourner une
nouvelle saison de vingt-six épisodes de la
production culte Les vacances de l’amour,
la suite des fictions Hélène et les garçons
et Le miracle de l’amour. Les fans
pourront retrouver sur la chaîne IDF1
Nicolas (Patrick Puydebat) José (Philippe
Vasseur), Bénédicte (Laure Guibert)
et Laly (Laly Meignan) pour de nouvelles
aventures, trois ans après l’arrêt
de la diffusion de la série par TF1.
LE BILLET
DE JEAN-MARC MORANDINI
Journaliste, animateur de radio et de télévision
Stéphane Guillon est-il
drôle ou juste méchant ?
V
Le 30 mars, Arte proposera une soirée Thema
consacrée à Benoît XVI et à la politique du Saint-Siège.
Intitulée Qu’en pense le Vatican ?, cette soirée
abordera plusieurs questions essentielles à travers
deux documentaires. Les bébés-éprouvette sont-ils
les enfants de Dieu ? explorera les raisons de l’attitude
intransigeante de Rome sur le statut de l’embryon.
Le film Que veut le pape ? présentera ensuite la stratégie
du Saint-Père pour redonner à l’Eglise sa puissance et
son influence sur la société. Daniel Leconte sera entouré
d’invités, dont Guido Horst, rédacteur en chef de Vatican
Magazine, et Giuseppe Di Carli, journaliste à la RAI.
L’équipe des Vacances de l’amour.
Alerte aux
frontières
Les trafics de drogues,
d’ivoire et de contrefaçons
se développent de plus en
plus depuis l’ouverture des
frontières au sein de l’espace
Schengen. Dans Douaniers :
au cœur de tous les trafics,
sur France 4 le 2 avril,
les journalistes de l’agence
Capa suivront le travail
de ces professionnels, de Nice
à l’aéroport Charles-de-Gaulle,
à côté de Paris, première place
douanière de France. Le reportage
présentera de nouveaux trafics en
expansion, comme la contrebande
d’animaux, et les méthodes
pour endiguer ces activités illicites.
LA MUSIQUE DANS LA PEAU
Pionnier de la world music, chantre d’un
panafricanisme musical, Manu Dibango est un artiste
accompli. Tel un jazzman sans partition, naviguant
entre notes blanches et musique noire, l’artiste
va construire sa vie entre création et engagements.
Le 5 avril sur France 5, le magazine Empreintes lui
consacrera une émission. Dans un documentaire signé
Calixthe Beyala et Pascal Vasselin, le saxophoniste
reviendra sur sa carrière et ses nombreuses sources
d’inspiration, comme son Afrique natale, l’Europe…
mais aussi le blues, le rock, la soul, le folk et la salsa.
Les douaniers face à de nouveaux trafics.
© 2P2L
© JUANJO MARTIN/EPA/SIPA
SHAKIRA CHEZ
LES SORCIÈRES
© DISNEY
© CAPA PRODUCTION
Réagissez : [email protected]
Après s’être montrée dans
Ugly Betty, Shakira (photo) sera
à nouveau la guest star d’une
série américaine. Elle jouera son
propre rôle au côté de Selena
Gomez dans la production
de Disney Les sorciers
de Waverly Place, diffusée
actuellement sur NRJ12.
Arte explore
les coulisses du Vatican
© CHOGNARD/TF1/SIPA
oilà donc que Stéphane Guillon refait
parler de lui. Il y avait bien longtemps que
le trublion de Canal+ et de France Inter
ne s’était retrouvé au centre d’une polémique
médiatique. Cette fois, c’est sa chronique de lundi
matin, sur la radio publique, qui a provoqué la colère
d’Eric Besson, cible des attaques de l’humoriste.
Il faut dire que Guillon n’y est pas allé avec
le dos de la cuillère, livrant sans doute l’une
des plus violentes chroniques qu’il ait jamais écrites.
Présentant Besson comme une «taupe du Front
national», envoyé, selon un plan concocté
par Jean-Marie Le Pen, pour «infiltrer le PS,
démissionner et rejoindre Nicolas Sarkozy pour,
une fois au gouvernement, manœuvrer et relancer
les thèses du FN», Guillon dépeint l’homme
politique comme «antipathique» avec «des yeux
de fouine, un menton fuyant». Enfin, la chronique
se terminait par des paroles prononcées avec
l’accent allemand et une allusion à Hitler. Le patron
de Radio France a dû se fendre d’excuses au nom
du groupe public alors que, de son côté, Guillon
recevait le soutien de gens aussi divers que des
députés socialistes ou de Guy Carlier, sur Europe 1.
Bref, on le voit, l’affaire n’est pas simple, car elle
touche au politique. Si cette chronique avait été faite
sur un acteur, un chanteur ou même un journaliste,
personne ne se serait ému de son contenu. Mais là,
elle touche un membre du gouvernement, alors
forcément, l’impact est plus fort et quitte la sphère
artistique pour toucher le débat politique. Reste une
question que personne n’a posée dans ce débat, la
chronique était-elle drôle ? Si la réponse est non,
c’est clairement que Guillon a raté sa cible, car être
méchant gratuitement n’a jamais été une qualité.
A demain !
Audience du pape Benoît VXI au Vatican.
Le musicien camerounais Manu Dibango.
14
BUZZ TÉLÉ
INTERVIEW
Directsoir N° 728 / Mercredi 24 mars 2010
Guy Lagache, journaliste et présentateur
«L’alimentation a l’impact
écologique le plus fort»
Capital Terre s’intéresse ce soir
à l’alimentation. Pourquoi ?
Guy Lagache : Nous voulions comprendre
comment notre mode de vie a un impact sur
l’environnement d’un bout à l’autre de la
planète. Vitale, l’alimentation a, sans que
nous le sachions, l’impact écologique le plus
fort, bien plus que l’habitat, les transports ou
tout autre domaine de notre vie quotidienne.
A l’issue de la conférence de Doha, la pêche
du thon rouge est toujours autorisée, démontrant ainsi que l’alimentation reste plus que
jamais un sujet d’actualité.
Quelle(s) découverte(s)
surprenante(s) avez-vous pu faire ?
G. L. : Manger une chips a, par exemple,
des répercussions sur l’environnement et
l’être humain : un arbre qui tombe, un élément de la forêt primaire détruit, des singes
en survie, et donc des tribus menacées.
Utilisée dans de nombreux produits, l’huile
de palme a permis à des économies de se
construire. Elle est néanmoins lourdement
condamnée par de nombreux consommateurs et citoyens. Sous la pression de
ces derniers, de grandes marques comme
Cadbury sont en train de changer leur
façon de produire. Ils suppriment l’huile
de palme pour la remplacer par une autre,
plus chère, sans reporter le coût supplémentaire sur le prix de vente.
réaliser ce documentaire de plus d’une
Etes-vous fataliste en ce qui concerne
heure et demie. Au sein de notre équipe, il
l’évolution de notre planète ?
y avait cinq journalistes, issus pour la pluG. L. : Je n’ai absolument pas une vision
part des rangs de Capital (magazine
fataliste. On aurait tendance à vouloir être
économique diffusé le dimanche soir sur
manichéen, avec les bons d’un côté et les
M6, ndlr), ainsi que Jean-Bernard Schmidt,
méchants de l’autre. Mais le monde est
Emmanuel Leclercq et moi-même. Nous
plus nuancé. L’écologie, ce n’est pas simavons appliqué notre
plement l’amour de la planète. Il faut
trouver des moyens de consommer
JE NE SUIS PAS façon d’observer
l’économie à l’écolopas cher, sans pour autant avoir des
FATALISTE SUR
gie. Pour cela, nous
produits néfastes pour l’environneavons parcouru le
ment. Il suffit, par exemple, d’acheter L’ÉVOLUTION
des fruits et légumes de saison.
DE LA PLANÈTE monde entier, de la
Chine aux Etats-Unis,
en passant par l’Indonésie et l’Ethiopie, et
La question environnementale
sans oublier la France.
est-elle indirectement liée
aux décisions politiques ?
Pourquoi avez-vous souhaité
G. L. : Prenez l’exemple des Chinois ou des
vous rendre sur les lieux ?
Indiens. Ils partent à la conquête de terres
G. L. : C’est une façon d’emmener le téléarables. Les Ethiopiens sont quant à eux
spectateur avec moi sur le terrain. Nous
prêts à brader leurs terres pour que les
souhaitions construire un long reportage
étrangers viennent les cultiver. A partir de
en évitant les parties en plateau avec pluce constat, on ne peut que s’interroger :
sieurs lancements de sujets. C’est une
pourquoi les Ethiopiens ne bénéficient-ils
manière de raconter ce qui, au fond, ne
pas d’un salaire minimum, et pour quelles
constitue qu’une seule et même histoire.
raisons ne peuvent-ils pas profiter de cette
agriculture ?
Envisagez-vous de réitérer
l’expérience ? Y a-t-il déjà d’autres
Combien de temps a duré
numéros en cours de préparation ?
le tournage ? Et combien étiez-vous
G. L. : Nous travaillons en effet sur d’autres
pour réaliser ce nouveau programme ?
thèmes qu’il nous paraît important de déveG. L. : Six mois ont été nécessaires pour
«
»
lopper. La réalisation de nouveaux numéros
de Capital Terre dépendra avant tout de l’intérêt que va porter le public à ce nouveau
magazine.
Quels sont les gestes écolo
que vous faites au quotidien ?
G. L. : Plutôt que de prendre la voiture ou
un deux-roues motorisé, j’emprunte les
transports en commun pour aller travailler. C’est un geste du quotidien à la fois
pratique et utile. J’essaie également de
ne pas acheter, par exemple, de tomates
en hiver. Je me renseigne enfin sur le mode
d’élevage avant de manger de la viande.
Je porte aujourd’hui une plus grande attention à mon alimentation. Pour autant, je
ne suis pas un parfait «ecowarrior». Je
continue à prendre l’avion quand je dois
parcourir de longues distances.
Capital Terre,
ce soir, 20h40, M6.
Le tournage de la quatrième
© NIKO/SIPA
Après Henri IV, France 3 poursuivra dans la veine de la fresque
Au centre, Thomas Cortemain
(Clément Sibony).
Guy Lagache est allé sur le terrain.
Quatrième coup de «Foudre»
Les chevaliers du cœur
historique avec une nouvelle fiction. Dans quelques semaines,
La commanderie suivra les aventures des combattants de l’ordre hospitalier
des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem et de Rhodes. Cette confrérie,
devenue l’ordre
de Malte au XVIe siècle,
fut, à l’instar des
Templiers, l’une des
premières organisations
transcontinentales.
Elle a influencé la
création de la plupart
des ONG du XXe siècle.
© ADE ADJOU/M6
M6 diffuse ce soir un nouveau magazine d’enquête sur l’écologie intitulé «Capital Terre».
Pour le lancement de cette émission, Guy Lagache et son équipe ont parcouru la planète
afin de savoir s’il était possible de nourrir 7 milliards d’êtres humains sans nuire à l’environnement.
Joséphine Jobert et Charles Templon.
saison de la série française Foudre
a débuté et se déroulera jusqu’en mai
en Nouvelle-Calédonie et en Australie.
La série a réalisé un excellent
score, l’été dernier, en réunissant
en moyenne le matin plus de
650 000 téléspectateurs sur France 2.
La force de cette production
réside dans un concept original :
les comédiens improvisent leurs
dialogues, afin de donner un rythme
naturel à la narration. A la demande
des fans, Alex (Charles Templon)
sera de retour pour reconquérir
la belle Alice (Joséphine Jobert).
ZOOM TÉLÉ
www.directsoir.net
19H45
ÇA DÉMÉNAGE !
Les déménageurs de l’extrême
n’ont peur de rien ! Maisons,
villes entières, usines, trains
ou encore monuments historiques :
rien ne résiste à ces équipes
d’artisans hors du commun.
Une soirée spéciale, présentée par
Lionel Rosso, leur est consacrée.
Les déménageurs
de l’extrême, docu-réalité.
Une locomotive qui voyage.
20H35
Portraits croisés de deux dictateurs
entre Hitler et Mussolini ? Arte retrace
l’évolution et l’ambiguïté des relations
de ces deux dictateurs, à la fois amis et
rivaux, entre 1922 et 1945. Le réalisateur
Ulrich Kasten signe un documentaire très
riche en images d’archives, officielles ou
privées, tournées lors de leurs grandes
rencontres avec, en parallèle,
une analyse d’images captivante
sur le rapport qu’ils entretenaient. Un
document sous forme de portraits
croisés tout à fait passionnant.
Hitler et Mussolini, documentaire.
20H35
© ISTITUTO LUCE
Quelle était la nature des relations
Mussolini et Hitler : amis et rivaux.
Fauteuil immortel
Les romanciers du XIX
siècle savaient manier
la plume pour tisser des intrigues policières
malicieuses et ludiques. Au siècle de Maupassant,
Contes et nouvelles du XIXe (deuxième saison)
rend hommage à ces génies farceurs.
L’auteur s’y moque de l’Académie française.
Au siècle de Maupassant,
Contes et nouvelles du XIXe, téléfilm.
e
Une critique malicieuse
d’une institution.
22H05
Une psychose méconnue
Souvent caricaturée, stigmatisée
et galvaudée, la schizophrénie est
une maladie psychique très complexe.
Associés vulgairement à des fous
aux multiples personnalités,
les schizophrènes seraient plus
de 600 000 en France. Pour combattre
les idées reçues et comprendre le
quotidien de ces malades, le réalisateur
Olivier Delacroix est allé à la rencontre
de personnes atteintes par ce mal
et de leurs proches. De Paris à Colmar, en
passant par Pau et le service hospitalier
de Saint-Anne, à Paris, le documentaire
tente de porter un regard neuf et une
oreille attentive à ces familles dans la
détresse. Sans jamais tomber dans un
pathos déplacé, le reportage explique les
épreuves de ces foyers dès l’apparition
de la maladie. Au-delà de l’immersion,
le programme révèle les mécanismes
de la schizophrénie et les remèdes
pour la soigner. Une démarche
à la fois humaine et intellectuelle.
Schizophrénie, entre l’enfer
et la lumière, documentaire.
CE SOIR À LA TÉLÉVISION
16
Directsoir N° 728 / Mercredi 24 mars 2010
16.55 Football, sport. «MonacoSochaux». Quart de finale de la Coupe
de France. En direct du stade Louis II.
19.05 N’oubliez pas les paroles, jeu.
Présentation : Nagui.
20.00 Journal.
20.30 Tirage du Loto, jeu.
17.50 Questions pour un champion.
18.30 18:30 aujourd’hui, magazine.
Présentation : Laurent Bignolas
et Samuel Etienne.
18.40 19/20.
20.00 Tout le sport.
20.10 Plus belle la vie, feuilleton.
18.10 L’album de la semaine, mag.
18.20 Les Simpson, série.
«Mobile Homer».
18.45 Le JT de Canal+.
19.05 Le grand journal, magazine.
19.55 Les Guignols de l’info.
20.10 Le grand journal, la suite.
20.45 New York, section criminelle
Série. «Un scandale pour un autre»
• «Péché mortel» • «Coup de poker».
Avec Vincent D’Onofrio, Kathryn Erbe.
20.35 Au siècle de Maupassant Contes et nouvelles du XIXe siècle
Série. «Le fauteuil hanté». Avec
Michel Duchaussoy • «L’Ecornifleur».
20.35 Football
Sport. «RC Lens-AS Saint-Etienne».
Quart de finale de la Coupe de France.
En direct du stade Félix-Bollaert.
20.50 Cyprien
Comédie française de David Charhon
(2008). 1h35. Avec Elie Semoun,
Léa Drucker, Laurent Stocker.
23.20 Les Experts : Manhattan, série.
«Linge sale» • «Affaires internes».
Avec Gary Sinise, Melina Kanakaredes.
0.50 L’empreinte du crime, série.
«La légende du dragon».
1.45 La Ferme célébrités en Afrique.
2.35 50 mn Inside, magazine.
Présentation : Sandrine Quétier
et Nikos Aliagas.
22.35 Chez Maupassant, série.
«Au bord du lit». Avec Françoise Gillard.
23.05 L’objet du scandale, magazine.
Présentation : Guillaume Durand.
1.10 Journal de la nuit.
1.30 Des mots de minuit, magazine.
Présentation : Philippe Lefait.
3.00 Toute une histoire, magazine.
3.50 Présence protestante.
22.45 Soir 3.
23.15 L’accident, documentaire.
1.00 Tout le sport.
1.10 Cyclisme, sport. «Championnats
du monde sur piste à Copenhague».
Résumé du jour.
1.35 Outremers, magazine.
2.00 Faits divers, le mag, magazine.
2.55 Soir 3.
22.25 Tonnerre sous les tropiques, film.
Comédie américaine de et avec
Ben Stiller (2008, VM). 1h48.
0.10 Millénium, téléfilm. Thriller Suède
de Niels Arden Oplev (2009, VM, 16/9e).
1h30. (1/6). Avec Michael Nyqvist.
1.40 J’irai dormir à Hollywood, film.
Documentaire français d’Antoine
de Maximy (2007). 1h40.
Les
déménageurs
de l’extrême
DEMAIN
© ARPAJOU/SIPA PRESS
bien
ir
absolument
Transporter une
ferme 100 km plus
loin, déplacer
un village pour
permettre l’exploitation d’une mine
d’or, avec ces
déménageurs, tout
est possible.
17.45 Smallville, série.
19.30 Les Simpson, série.
20.15 AZAP, divertissement.
20.35 Enquêtes criminelles :
le magazine des faits divers
Magazine. Présentation :
Sidonie Bonnec, Paul Lefèvre.
Notamment : «L’affaire Von
Bulow : Mort par insuline».
22.35 Enquêtes criminelles :
le magazine des faits divers.
0.50 Tendances, musique.
COUP DE
CHAPEAU
% Bien
% % Très
%%%
% % % À vo
Arte
20H35
Hitler et Mussolini %%
© DR
SÉLECTION
17.25 Monk, série. «Le demi Monk».
18.15 La Ferme célébrités en Afrique,
divertissement.
Présentation : Benjamin Castaldi.
19.05 Le juste prix, jeu. Présentation :
Vincent Lagaf’ et Gérard Vivès.
20.00 Journal.
Direct 8 19H45
17.10 Alerte Cobra, série.
18.50 MacGyver, série. Avec
Richard Dean Anderson.
20.40 Moundir,
l’aventurier de l’amour
Divertissement. «La finale».
Présentation :
Laurence Boccolini.
23.10 90’ faits divers, mag.
«Octuplés : scandale autour
d’une incroyable naissance».
Présentation : C. Rousseau.
17.55 Le rebelle, série.
18.45 Les Griffin, série.
19.40 Dragon Ball Z.
20.35 Sniper 3
Action américain de P.J. Pesce
(2004). 1h27. Avec Tom
Berenger, Denis Arndt.
22.15 Urban Legend 3 :
Bloody Mary, téléfilm.
Epouvante américain de Mary
Lambert (2005). 1h29.
0.00 JT.
Ce document montre l’évolution des relations
entre les deux dictateurs Hitler et Mussolini.
19.50 Les dossiers de vis ma
vie : la quotidienne, divertis.
20.15 12 Infos, magazine.
20.35 L’attaque
des guêpes tueuses
Catastrophe américain de Paul
Andersen (2003). 1h20. Avec
Kaarina Aufranc, Shane Brolly.
22.15 Haute pression, téléfilm.
Policier américain de
Jean Pellerin (2000). 1h31.
23.45 Poker : le duel, divertis.
19.30 Questions d’info, mag.
20.00 A nous la République !
20.30 LCP - Info.
21.00 Ça vous regarde
Magazine.
Présentation : Arnaud Ardoin.
21.45 Le député du jour.
22.00 Le 22h.
22.30 Leaders, magazine.
Présentation : Gérard Bonos.
23.00 Face à nous, débat.
23.30 Questions d’info, mag.
En plein milieu de la plaine, au lieu dit le Carrefour des veuves, en face de la maison des Michonnet,
est cachée dans les bois la gentilhommière délabrée que louent Karl von Ritter et sa sœur Else. Ces derniers
trouvent la Delahaye du voisin Michonnet à la place de leur petite voiture. A la surprise du frère et de la sœur,
ils découvrent le cadavre d’un diamantaire sur la banquette arrière… Avec Bruno Crémer.
Maigret et la nuit du carrefour, un téléfilm de Bertrand Van Effenterre, à 13h35, sur Direct 8.
CE SOIR À LA TÉLÉVISION
www.directsoir.net
17.30 C à dire ?!, magazine.
Présentation : Thierry Guerrier.
17.45 C dans l’air, magazine.
19.00 C à vous, magazine.
19.55 Sale temps pour la planète !
«Chine, la longue marche du désert».
20.25 C à dire ?!, magazine.
17.20 Le rêve de Diana, feuilleton.
17.50 Un dîner presque parfait.
18.50 100 % mag, magazine.
Présentation : Estelle Denis.
19.45 Le 19 45.
20.05 Un gars, une fille, série.
Avec Jean Dujardin, Alexandra Lamy.
20.35 Question maison
Magazine. Présentation : Stéphane
Thebaut. Notamment : Tendances :
«les nouveautés des spas et piscines».
20.40 Capital Terre, magazine.
«Sept milliards sur la Terre : comment
tous se nourrir sans détruire la
planète ?». Présentation : G. Lagache.
20.35 Hitler et Mussolini
Documentaire d’Ullrich Kasten (2007).
Quartier général d’Hitler, le 20 juillet
1944…
20.40 Les déménageurs de l’extrême
Série-doc. «Maisons de rêves»,
«La locomotive de 100 tonnes»
et «Déplacements complexes».
21.20 Silence, ça pousse !, magazine.
21.50 C’est notre affaire, magazine.
22.25 C dans l’air, magazine.
23.30 Les survivants de l’extrême,
série-doc. «Le piège du gouffre».
0.20 Amère patrie, documentaire.
1.15 Planète insolite, documentaire.
2.05 Senior Ladies - La cinquième
saison, documentaire.
22.40 Les documents de Zone
interdite, documentaire. «Moins chère,
naturelle et facile à vivre».
Au sommaire, notamment :
En Alsace, Ludivine et Pierre.
0.05 Enquête exclusive, magazine.
«Gangs, favelas, Miss Univers :
la folie de Caracas».
1.20 Les nuits de M6.
22.05 Le dessous des cartes, mag.
22.15 Ichi, la femme samouraï, film.
Action japonais de Fumihiko Sori
(2008, VO). 1h55. Avec Haruka Ayase.
0.10 Court-circuit, magazine.
«Spécial Racisme».
1.05 Les invincibles, série.
3.00 A la poursuite des corsaires
du Kaiser, documentaire.
23.15 Les perles du Net,
divertissement.
0.00 Morandini !, magazine.
1.00 24h people, divertissement,
Présentation : Allan Van Darc,
Caroline Ithurbide.
1.30 Les perles du Net.
3.00 Tous les goûts sont
dans la culture, magazine.
DIRECT 8
© E. ROBERT
COUP DE
CŒUR
18.05 Foudre, série.
18.35 Plus belle la vie.
19.40 Code Quantum, série.
20.35 Taratata
Magazine. Présentation :
Nagui. Avec notamment
Alain Chamfort, Naïf,
Gaëtan Roussel, Tom Mc Rae.
22.05 Schizophrènes :
entre l’enfer et la lumière, doc.
23.00 Questions de
génération, magazine.
18.00 Q.G., magazine.
19.00 Marschall-Truchot.
19.30 Showbizz Louise, mag.
20.00 Q.G., magazine.
20.30 Sarko info.
20.40 Zéro info
Magazine.
Présentation : Karl Zéro.
21.00 Info 360, magazine.
Présentation :
Karine de Ménonville
et Ronald Guintrange.
17.00 Les perles, divertissement.
Présentation : C. Belin et A. Carré.
18.35 Le Flash.
18.40 Morandini !, magazine.
Invité : Denis Brogniart.
19.45 Les déménageurs de l’extrême,
série-doc. «Convois historiques»
18.00 Audrey Pulvar soir,
magazine. Présentation :
Audrey Pulvar et S. Chironi.
20.00 JT.
20.20 20h Foot, magazine.
20.30 L’édition permanente.
20.45 JT.
21.00 Info+.
21.15 Les échos de l’éco, mag.
21.30 Info+.
22.00 Le point sur l’info, mag.
0.00 Le minuit pile.
© DR
© ISTITUTO LUCE
© C. BRUNEAU/M6
17.40 X:enius, magazine.
18.10 Chapeau melon et bottes de cuir,
série. «Mon rêve le plus fou».
19.00 Arte Journal.
19.30 Globalmag, magazine.
19.50 Le Grand Rift africain, série-doc.
«Terre en fusion et Terre sainte».
17
18.00 Full Metal Alchemist.
18.50 Shérif, fais-moi peur !
20.30 Zap’17, divertissement.
20.40 Chante si tu peux !
Divertissement. «Variété
française contre Coluche
et les filles - Les Parisiens
contre les sosies».
22.20 Weeds, série.
23.20 The L Word, série.
0.45 J’aime beaucoup ce que
vous faites, magazine.
19.50 G ciné, magazine.
19.55 In ze boîte, jeu.
20.25 Gulli mag, jeunesse.
20.35 L’instit
Série. «Privé d’école». Avec
Gérard Klein, Christian Wolder,
Anthony Munoz.
22.10 Heartland, série.
«Coming Together» • «Ghost
Horse». Avec Amber Marshall,
Michelle Morgan.
23.40 Ratz, dessin animé.
En compagnie de Denis Brogniart, retrouvez Jean-Marc Morandini, Cécile de Ménibus (photo) et leur équipe
de chroniqueurs pour un décryptage sans langue de bois de l’actualité média du jour. Willy Liechty se chargera
des buzz internet, Rodolphe de Laboulaye proposera un tour du monde de la télé, sans oublier les news de
Dorothée Kristy et le courrier des téléspectateurs sélectionné par Laurent Artufel. Morandini !, un magazine
présenté par Jean-Marc Morandini et Cécile de Ménibus, à 18h40, sur Direct 8.
18
DÉTENTE
Directsoir N° 728 / Mercredi 24 mars 2010
SAINT
DE DEMAIN
PAR DEFENDENTE GÉNOLINI
MÉTÉO
Demain, nous serons
le jeudi 25 mars 2010
Annonciation
Cette fête rappelle ce passage de l’Evangile
tant de fois représenté par les peintres où l’ange
Gabriel annonce à Marie qu’elle va enfanter
et concevoir un fils qui s’appellera Emmanuel
(«Dieu avec nous») ou Jésus («Dieu qui nous sauve»).
Marie, émue et confiante, fait une réponse qui est à
la base de toute vie intérieure : «Je suis
la servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon
ta parole.» Résumée en ce mot de quatre lettres :
«fiat». C’est-à-dire le «oui» libre, sans contrainte
ni réserve, de Marie. Cela se passait à Nazareth.
Pour les chrétiens, cette fête célèbre l’Incarnation
du fils de Dieu. Neuf mois plus tard, ce sera
la Nativité, la naissance de Jésus à Bethléem. Dans
moins de quinze jours, nous rappellerons sa mort au
Calvaire et sa Résurrection au matin de Pâques.
LEVER : 6H43 / COUCHER: 19H10
DEMAIN MATIN
Traditions
L’angélus, qui rythmait trois fois par jour le travail
de nos campagnes et qui continue de sonner
aux clochers de nos églises (normalement à
6 heures, midi et 18 heures), rappelle l’Annonciation.
Les premiers mots le disent : «Angelus Domini
nuntiavit Mariae» («L’ange du Seigneur apporta
l’annonce à Marie.») Chaque dimanche encore
à Rome, le pape récite l’Angelus avec
les fidèles présents sur la place Saint-Pierre.
Le 24 mars à minuit serait l’anniversaire
de la création du monde.
Vieux proverbes de ce jour
«Si pour l’Annonciation la pluie est là,
pour toutes les fêtes de la Vierge elle y sera.»
«Annonciation mouillée craint les giboulées.»
«S’il gèle à Notre-Dame de mars,
chaque mois aura sa part.»
«A l’Annonciation, les hirondelles
annoncent la belle saison, à la Nativité (8 septembre)
elles nous quittent avec l’été.»
«Le vingt-cinq mars, le compagnon
rend la chandelle à son patron.»
DEMAIN APRÈS-MIDI
Pensée spirituelle
«Le cœur de Marie est entièrement le produit
de l’amour de Dieu, de la grâce divine.» (Jean Galot)
Courte prière
«Marie, vous êtes bénie entre toutes les femmes,
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.»
SUDOKU force 1
7
8
6
LA BLAGUE
Une femme crie :
– Chéri ! Chéri ! Mais où es-tu ?
Le mari répond :
– Oui ! Je suis là.
La femme dit :
– Mais non, pas toi, c’est le chien que je cherche !
(Pauline, Alençon)
Envoyez vos blagues à : [email protected]
(avec vos nom et adresse). Un mini sudoku
électronique pour une blague retenue.
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Retrouvez les solutions des jeux à partir de 18 heures sur :
www.directsoir.net
DIRECTSOIR, 31-32, quai de Dion Bouton - 92800 PUTEAUX - Tél. : 01 46 96 31 00 - Fax : 01 46 96 40 94 - Mail rédaction : [email protected]
Journal édité par DIRECT SOIR, SA au capital de 10 000 000 Euros - 485 374 128 RCS NANTERRE Président du Conseil d’administration : Jean-Christophe
THIERY Actionnaire principal: BOLLORÉ Directeur général, directeur de la publication: Serge NEDJAR Rédacteur en chef adjoint: Guillaume ZELLER Rédacteur en chef adjoint photo :
Jean-Bernard MAUREL Publicité : BOLLORÉ INTERMÉDIA - Président : Gaël BLANCHARD - Tél. : 01 46 96 48 41 - Direction Générale : Xavier COS - Tél. : 01 46 96 48 41 Fax : 01 46 96 40 45 - E-mail : [email protected] Directeur de la distribution : Patrick LÉPINAY - Tél. : 01 46 96 31 94 Diffusion: Intervalles, 8, place Boulnois,
75017 Paris. Tél. : 01 42 52 75 38 Imprimé par Rotofrance, Lognes (77) N°ISSN : 1771-2092 ; dépôt légal : mars 2010.
TOME 2 DE LA
BANDE DESSINÉE
Fin du 1er cycle
Sienna 2 © Collection Grand Angle pour Bamboo Edition 2010 - Chetville, Desberg, Filmore
#
2
UNIVERSITÉ DE YALE...
LICENCE EN CRIMES...
TOME 1
Disponible en librairies
TOME 2
Sortie 24 mars 2010
Scénario : Desberg et Filmore
Dessins : Chetville
Plus d’infos sur www.angle.fr
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