Atelier d`écriture 10 octobre 2014 - Mediatheque
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Atelier d`écriture 10 octobre 2014 - Mediatheque
Le vendredi des mots Un vendredi par mois, à la médiathèque de Barbezieux, un moment libre pour écrire, découvrir & partager des textes 10 octobre 2014 # Au pays de l'envers...... # Réécrire « La cigale et la fourmi » selon une directive (p.4) 1 1) Au pays de l'envers...... et contre tous, contre tous ? Tout contre, comme le disait, dit-on, Sacha, qui avait souvent des propos renversants, l'en vers, alexandrins ou octosyllabiques, en vers rimés ou libre choix, en vers discount peut être. De quoi écrire sens dessus dessous, ou se vêtir itou, ses dessous dessus ?.... (cela me fait toujours bizarre lorsque je vois ces effets-là ! . Sûr que cela se remarque !; peut être suis-je à la remorque, pour le remarquer et m'en étonner encore. Mais quoi !. Au pays de l'envers, pour le moins où peut être certaines valeurs retrouveraient un sens qu'elles semblent avoir perdu depuis que la bien nomance lentement nous accoutume à marcher sur la tête et à gober tourte coquecigrue comme parole d'évangile. Au pays de l'envers, changement de décor où se révèlent machinistes et machinations, où tombent potiches et postiches...... par quel chemin s'y rendra-t-on ? Derrière le miroir, plus d'alouette ! Henri. Au pays de l’envers On découvre les doublures, les coulisses, les fêlures, les abysses, les ramures, les délices, les murmures, les complices, les coulures, les sévices, le cyanure, la réglisse, de hauts murs vraiment lisses, vraiment durs et qui glissent… Qui m’assure pour qu’j’me hisse de l’autre côté ? A l’endroit où tout est aseptisé et froid mais au moins supportable… En vers ou en prose ? En vertu de quoi d’abord ? En version française ou anglaise ? En vernis, en verrine, en verrue, en verdure, en verlan, en verseau, en vert d’eau… En vérité, en vérité je vous le dis n’est pas versatile qui veut. En verra-on la fin de cet envers non feint qui se met au vert pour mieux nous feinter tel un haricot ou un aigrefin, un gentil dauphin, un affreux parfum ou un ver très fin ? Bérengère 2 Au pays de l’envers Envers et contre tout, j me lève bien décidée à aborder cette journée malgré tout ; bousculée par le temps, je dois me rendre à la bibliothèque, après avoir déjeuné le téléphone à l’oreille. Puis la douche en continuant la conversation « Maman ! Tout va mal au travail ! Le monde tourne à l’envers ». Je l’écoute, la rassure et je continue à m’habiller. Le téléphone sonne, c’est ma fille, la seconde et elle me dit « Non, tu vas pas me croire ! Il vient de m’arriver une chose invraisemblable : je conduisais Clément chez l’orthodontiste et ne trouvant pas de place pour stationner je l’ai déposé en lui disant que j’allais le rejoindre dès que je serai stationnée ! Un tour de pâté de maisons, un deuxième tour et là je vois une voiture de police qui se gare devant moi à grand bruit. L’agent ouvre ma portière et me crie « Descendez, descendez je vous dis ! ». Pétrifiée, je me demande ce qu’il me veut et je refuse, mon fils qui s’impatiente essaie de me contacter et mon portable vibre, mais j’ai trop peur pour répondre. Une quantité de personnes s’est agglutinée, en pensant surement que j’étais dangereuse. « Vous vous fichez de moi, cela fait deux fois que vous faites le tour de la gendarmerie en sens interdit ! C’est de la provocation ou quoi ? ». Il est 14 heures, je n’ai pas mangé, je suis au travail depuis 5 heures du matin et je pensais rentrer chez moi pour me reposer après avoir assuré ce rendezvous pour mon fils. Après 20 minutes de justifications, les agents me demandent de partir en roulant dans le bon sens bien entendu ! Moi, je ne sais plus si je dois passer la marche avant ou arrière… « Alors, le PV, il a dû être de taille, avec les points de retraits et … » « Non, Maman, c’est le monde à l’envers, je n’ai rien eu ! ». « Tant mieux, la prochaine fois, n’essaie pas de faire deux journées en une ! ». Je me rends à la bibliothèque et j’arrive seulement légèrement en retard, mais … le chemisier enfilé à l’envers ! Je crois qu’aujourd’hui sera un jour marqué d’événements « Au pays de l’envers ». Myriam 3 2) réécrire « La cigale et la fourmi » selon 1 directive « Concert annulé à la Cigale » « Graine de stars » « Drame de l’exclusion » « Cigales de tous les pays unissez-vous ! » « Intermittent du spectacle dans une époque fourmidable » « Etes-vous plutôt cigale ou fourmi ? » « Déstockage de printemps » « Morte pour un vermisseau » « victoire de la fourmi par KO » « Ma vie de Bohême » « inexplicable fourmicide » « ‘ la fourmi : jalouse ou prévoyante ? » je pose : la CI - GALE et la FOUR - MI Çi – mit fru-gale fourmi mit four de côté pour subsister saint saint-frusquin et tutti quanti au gala du si galant cigaloun qui tout l'été gratis crin-crinant se la tînt bien plus qu'à mi four éveillée et active. Quand la bise fut venue, la fourmi pro-fiteuse l'envoie valser, lui déclarant qu'il peut toujours, si gale, se gratter ; Henri « La querelle de voisinage tourne mal » La cigale ayant bruyamment festoyé sans compter jusqu’au bout de la nuit Se trouva fort dépourvue quand le matin fut venu Réveillée par la sonnette, elle émergea de sa couette Furieuse et nauséeuse, se pencha à la fenêtre Et aperçut sa voisine d’humeur apparemment assassine L’insupportable fourmi qui ne supporte aucun bruit 4 Toujours levée à 6h, astiquant avec ardeur Sa proprette maisonnée impeccablement rangée Sa vilaine voix aigrelette lui reproche de faire la fête Sans prévenir les voisins sans respecter son prochain La cigale qui n’en puit plus voulant fermer ses volets Se penche et mal réveillée sur sa voisine elle chut De ce drame à 2 voix nul hélas n’en réchappa Le respect s’perd me direz-vous Mieux vaut jamais ne réveiller Un fêtard dès potron-minet ! Bérengère La cigale ayant gaspillé Cet été Se trouva ruinée A l’automne « Profite bien des jours présents Tu ne sais pas ce que sera demain » Plus rien à se mettre sous la dent Ni légumes, ni fruits, ni pain. Elle voulut demander A sa voisine un mets Qu’elle lui rendrait Demain ou peut-être jamais La fourmi ayant engrangé Bien plus qu’il lui en fallait La renvoya balader. « Vous avez profité des beaux temps, Affrontez les mauvais maintenant ». Ou fourmi aux armoires et greniers bien remplis Ou cigale qui vit, chante, se régale et jouit : Quand la dernière heure aura sonné Qui des deux aura existé ? Myriam 5