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Ie
mensueI
MAGAZINE
D’INFORMATIONS
MUNICIPALES
N° 143 | FÉVRIER 2011
Ils redonnent vie aux calades
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4-5
DOSSIER
HAUTE-VILLE
···········································
ACTU-CULTURE
6
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7-10 SUPPLÉMENT
PERMANENCES
···········································
11
VIE DES
ASSOCIATIONS
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12
JEUNESSE, SPORTS,
LOISIRS
···········································
13
AGENDA CITOYENNETÉ
···········································
INFOS PRATIQUES
14
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DÉVELOPPEMENT,
16
SOLIDARITÉ
···········································
Publication éditée par la Mairie de Vaison-la-Romaine,
6 cours Taulignan, B. P. 72 - 84 110 Vaison-la-Romaine :
0490365000 Courriel: [email protected]
Directeur de publication : Pierre Meffre. Dépôt légal :
février 2011 • Maquette: Atelier Nomades • Impression:
Rimbaud • Régie : Editions Municipales de France •
Pierre Meffre
Maire de Vaison-la-Romaine
Conseiller régional
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Travaux à tous les étages
La Haute Ville, un des joyaux de notre cité, est le sujet du dossier en ouverture
de ce Mensuel. Comme nombre d’entre vous, je suis très attaché à la conservation
et à la mise en valeur de ses richesses. Elles témoignent de l’histoire foisonnante
de Vaison.
L’an passé, la Commune a réalisé l’aménagement d’un plateau en calade au
Pont Romain. À cette occasion la traversée de la chaussée pour accéder à la Haute
Ville à été mise en valeur et sécurisée pour les piétons, invités à la découverte
de la cité médiévale.
D’ici quelques semaines, une nouvelle phase de travaux consistera à aménager,
toujours en calade, la montée du Pont vers la Haute-Ville, jusqu’à la place du Poids.
Les deux années passées, nous avions mandaté l’association « Acare
environnement » pour rouvrir des cheminements oubliés, au pied du château
comtal. Grâce à l’implication de ses salariés recrutés en chantier d’insertion,
mais aussi de Serge Boyer, l’adjoint au Patrimoine, et d’agents de la Ville, le
résultat obtenu est saisissant de beauté et de poésie. J’invite d’ailleurs chaque
Vaisonnais à apprécier sur place ce site réhabilité.
Autre chantier en cours : le nettoyage de l’église haute. Les adhérents de la
nouvelle association « les Amis de l’église de la cité médiévale » ne ménagent ni
leurs efforts, ni leur temps, à l’image de leur président, Paul Meierhans. À leurs
côtés, élus et bénévoles se mobilisent, depuis plusieurs mois, avec pour objectif
la réouverture au public de ce monument historique.
Autre précieux partenaire avec qui la Mairie travaille de concert pour améliorer
le quotidien des habitants du lieu, « l’Association de protection de la Haute
Ville » (APHV). Le dynamisme et la grande ouverture au dialogue de sa nouvelle
présidente, Martine Hollick, me confortent dans l’idée que toutes les énergies
et toutes les bonnes volontés sont indispensables pour réussir à mener à bien
ce type de projets et faire que notre Ville avance… à tous les étages !
En centre-ville maintenant, le chantier de la Place Montfort maintient son
rythme, le nouveau visage de la place commence à se dessiner. Parallèlement, la
réfection et l’embellissement de la partie de la rue Trogue-Pompée qui longe les
sites de la Villasse, sont lancés.
Hamdach. • Imprimé sur papier recyclé.
En périphérie, c’est à la rénovation du chemin du Brusquet que nous allons
nous atteler. Un chantier d’importance, attendu par tous les riverains et
résidants du quartier.
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≤ En couverture : une partie de l’équipe
d’Acare environnement qui travaille sur
les calades de la Haute-Ville.
Oui, l’année 2011 est bien placée sous le signe des travaux, ainsi que mon
équipe et moi-même nous nous y étions engagés. Dire ce que nous faisons et
faire ce que nous disons, voilà le premier contrat qui nous lie. Nous continuerons
à le respecter à la lettre !
Diffusion 4 000 exemplaires • Crédit photos : Ville de
Vaison-la-Romaine, Jean-Jacques Auroy, Noureddine
Un esprit de village
DOSSIER HAUTE-VILLE
Qu’on le nomme « HauteVille », « Ville haute »,
« cité médiévale », ce
quartier ancien de Vaison
la contemporaine, est le
signal de la capitale des
Voconces. Surmonté d’un
château comtal, bâti pour
voir et qui ne se dresse
aujourd’hui que pour être
vu, ce délicieux dédale de
ruelles en calade s’est
structuré au fil des siècles
sur un rocher imposant,
qui est là, comme posé
artificiellement et laissé
en équilibre précaire.
La Haute-Ville est un
joyau patrimonial qui
occupe une place de
choix dans l’inventaire
des richesses vaisonnaises. Un bijou, tout en
pierres, rendues précieuses par l’harmonie
architecturale qui y
règne. Une esthétique
inestimable à préserver,
certes, mais en prenant
le contre-pied à toute
sanctuarisation – comme
cela peut exister sous
d’autres cieux provençaux – en y maintenant
une activité foisonnante.
Ainsi la municipalité, à
travers ses élus, services
et associations de
riverains, œuvrent de
concert pour restaurer
lieux et voies.
La vie, comme
conservateur
Martine Hollick, préside aux destinées
de l’Association pour la Protection
de la Haute-Ville, depuis septembre
dernier. Cette association défend avec
passion les intérêts des riverains, qui
ne sauraient être dissociés, pour elle,
avec celui de la cité médiévale elle-même.
En effet, si elle travaille en étroite
collaboration avec élus et services
municipaux, pour les questions
d’entretien et de réfection des voies,
des réseaux, des fontaines, etc., elle
est également exigeante envers les
habitants eux-mêmes. « Il est important
que les riverains de la Haute-ville,
s’imprègnent des règles de construction,
mais aussi d’esthétique, qui font la
beauté de la cité médiévale. C’est pour
cela que nous soutenons la Ville dans
sa démarche de création d’un nuancier
qui recense les couleurs d’enduit de
façade, explique la présidente. Ainsi
les riverains qui souhaitent rénover
pourront consulter ce document, avant
de démarrer des travaux. Et cela nous
permettra aussi en ce qui concerne
l’accueil de nouveaux arrivants, de leur
souhaiter la bienvenue tout en leur
expliquant les règles à respecter.
Et ce, dans le but de préserver le charme
de la Haute-Ville, qui a certainement
conditionné et motivé leur décision
de venir s’installer dans ce quartier
de Vaison. »
Retrouvez toutes les informations sur l'Association
pour la Protection de la Haute-Ville en vous rendant
sur le site Internet http://aphv.fr
≤
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Martine Hollick souligne aussi positivement l’aspect « communauté » qui
règne dans la Haute-Ville. Non dans le
sens d’un repli sur soi, mais plus sur
le thème de l’entraide et de la solidarité.
« Ici personne n’est seul, affirme-t-elle.
Il subsiste un véritable esprit de
village, dans le bon sens du terme. »
Et pour maintenir, voire consolider
ce liant qui existe au sein des riverains
de la cité médiévale, l’association souhaiterait la création d’un lieu public,
avec pourquoi pas, un jeu de boules.
Cet espace commun pourrait prendre
la forme d’un jardin. « Il existe deux
parcelles qui appartiennent à la Ville,
et qui se situent juste en contrebas du
château comtal, explique Serge Boÿer,
adjoint délégué au patrimoine. Ce lieu
bucolique, qui offre un superbe point
de vue sur la ville, peut être un bel endroit pour pique-niquer, lire, discuter.
Nous allons poursuivre notre réflexion
en concertation avec les associations
des riverains quant à cet aménagement,
conclut l’élu. »
La montée du lavoir avant
le passage de l’équipe d’Acare
(à gauche), et la même calade
aujourd’hui rénovée.
La calade :
un chemin
vers l’insertion
Depuis maintenant deux années
pleines, ils abattent un travail considérable sur les hauteurs de Vaison
en découvrant et reconstruisant des
chemins qui reconquièrent l’espace
et remontent le temps. Ces hommes et
ces femmes placés sous la houlette de
Danny Gratien, encadrant technique
du chantier d’insertion, œuvrent dans
la Haute-Ville, dans le cadre d’un partenariat entre la Ville et l’association
Acare Environnement. Chaque lundi
≤ La réfection de la toiture,
très complexe, de l’église, est
un des chantiers prioritaires.
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≤ L’ancienne cathédrale de
la Haute-Ville et ses huit
chapelles.
UNE VENTE
AUX ENCHÈRES
AU BÉNÉFICE DE
LA RÉNOVATION
DE L’ÉGLISE
matin, Serge Boÿer, adjoint délégué
au patrimoine, fait le point in situ, avec
ceux qui offrent une cure de jouvence
aux anciennes ruelles ou ressuscitent
parfois une calade oubliée. « Ils font
un travail magnifique, reconnaît l’élu.
Et je suis fier de cette opération pour
plusieurs raisons : parce qu’elle fait
passer un souffle nouveau sous le
château comtal, en y ajoutant des accès
et qu’elle permet à des personnes de
se relancer socialement en travaillant
sur ce site si particulier, qui mêle
beauté, poésie et mémoire. »
Fierté encore : Danny Gratien confie
que « ce chantier n’est pas vraiment
comme les autres. Ici je travaille
avec des gens qui sont fiers du travail
accompli. J’en veux pour preuve, le
fait que le week-end, il leur arrive de
venir en famille dans la Haute-Ville,
afin de montrer à leurs proches ce qu’ils
ont réalisé. » Déblayage (se lancer dans
la rénovation d’une calade, nécessite
quelquefois de puissants efforts
d’imagination pour se représenter la
voie sous des mètres cubes de terre,
gravats et autre végétation), tri
rigoureux des pierres en vue de leur
réutilisation, enfin reconstruction des
murs en pierre sèche et calades. Tel
est le lot de l’équipe Acare. Il y a aussi
de la place et de la matière à consacrer
à l’esthétique du site, en jalonnant
certaines calades de pas de porte
reconstitués partiellement, mais de
manière très évocatrice. Comme des
échos persistants de maisons mises
à terre d’abord, en terre ensuite.
En révélant à la pioche et à la pelle
l’histoire de la Haute-Ville, Danny
Gratien et son équipe s’y inscrivent
également : car ce qu’ils font
aujourd’hui sera foulé, avec délice,
par de nombreuses générations,
plus celles à venir, de Vaisonnais et
de visiteurs de la cité médiévale.
La cathédrale,
joyau architectural
En aplomb de l’Ouvèze, l’Église de la
Haute-Ville, semble comme acculée à
bord de falaise. Fermée au public depuis
une quinzaine d’années, elle était
jusqu’en 1897 le haut lieu de l’activité
catholique du cœur de ville, lorsque
celui-ci battait en rive gauche de
l’Ouvèze. Il y a donc près de 114 ans,
les orgues et les cloches de la cathédrale
de la Haute-Ville traversaient le cours
d’eau - en même temps que l’hôtel de ville
- pour rallier Notre-Dame de Nazareth.
Mais aujourd’hui c’est un souffle nouveau
qui parcourt les neuf chapelles que
contient ce magnifique édifice. Grâce à
l’Association des Amis de l’Eglise de la
Cité Médiévale, présidé par Paul Meierhans, et toujours en lien étroit avec la
municipalité que ce soit à travers l’élu
Serge Boÿer ou la conservateur du patrimoine, Christine Bezin, une dynamique
s’organise afin de rendre accessible ce
lieu au public. Ce travail de longue haleine, passe préalablement par une mise
hors d’eau de l’église, avec notamment
un diagnostic, puis une réfection de la
toiture, qui est assez unique en son genre
(voir photo aérienne). Dans le même
temps, sera consolidée la tribune d’orgue,
qui se situe au-dessus de l’entrée principale. L’objectif à court terme étant de
stopper la
dégradation de l’édifice et d’assurer sa
sécurisation. Des opérations de nettoyage
menées régulièrement par des bénévoles
et élus, ont donné ces derniers mois un
coup de jeune spectaculaire à l’ancienne
cathédrale. Selon Paul Meierhans « il y a
une excitation autour de la possibilité, à
moyen terme, d’une réouverture de ce lieu
au public. Disons que c’est pour nous un
élément extrêmement motivant, qui nous
permet d’avancer sur les dossiers ».
A voir: http://vaison-eglisehaute.fr •
L’association des Amis de
l’Église de la Cité médiévale fait
appel aux artistes, collectionneurs et autres amateurs d’art
« afin qu’ils montrent leur engagement pour la restauration
du patrimoine local », et ce en
offrant une de leurs œuvres à
l’association. Celles-ci seront
proposées aux enchères, lors
d’une vente qui se tiendra le
1er mai, à la Ferme des Arts. Elles
pourront être vues préalablement
lors d’une exposition à la Galerie
3 Voûtes, du 23 au 30 avril.
Les Amis de l’Église espèrent
ainsi récolter des fonds supplémentaires, qui viendront abonder
les 20 000 euros déjà récoltés
en seulement deux mois et
constitués de dons privés. Ainsi,
les travaux de mise hors d’eau
de l’édifice et la sécurisation de
la tribune d’orgue pourront être
financés.
L’association invite tous les amis
de l’ancienne cathédrale ou ceux
qui souhaitent le devenir, à participer à l’assemblée générale
de l’association qui aura lieu le
samedi 19 février, à 15h, dans
la salle du Conseil municipal.
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LA MONTÉE
DU PONT ROMAIN,
MISE EN CALADE
Dans les prochaines semaines,
la mise en calade de la montée
du pont romain, dans la continuité de ce qui avait été réalisé
l’an dernier sur l’arche antique
franchissant l’Ouvèze, va démarrer. Le secteur concerné relie le
franchissement piétonnier de la
route de Malaucène, jusqu’à la
place du Poids. Ainsi, la mise
en valeur de la Haute-Ville, que
traduisent tous les chantiers
actuels et ceux à venir, est doublée de la requalification esthétique de son accès piétonnier,
qui sera comme un tapis rouge,
à la vaisonnaise, déroulé pour
ses habitants et visiteurs.
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