paradoxe - Black Blanc Beur

Transcription

paradoxe - Black Blanc Beur
La compagnie
BLACK BLANC BEUR
présente
PARADOXE
CRÉATION 2013/2014
PIÈCE POUR 11 DANSEURS
TOUT PUBLIC
PARADOXE
LA NOUVELLE GÉNÉRATION BLACK BLANC BEUR
Depuis sa formation en 1984, BLACK BLANC BEUR, compagnie pionnière en Hip-Hop en Europe, a fait son
chemin dans la danse, se déclinant entre espace de création et de diffusion artistique, d’émancipation et
couveuse de talents.
Depuis 30 ans, le travail de transmission et d’échange en s’appuyant sur la pratique du Hip-Hop est une
particularité des « B3 ». Il y a 6 ans, Christine Coudun et Jean Djemad, fondateurs de la compagnie, ont
conçu un nouveau projet de formation et d’insertion professionnelle de jeunes danseurs de
l’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines.
Pendant 6 ans, ce groupe d’apprentis danseurs va travailler sans relâche avec Christine Coudun,
chorégraphe des B3, et deux de ses assistants. En 2012, BLACK BLANC BEUR démarre avec ce groupe un
projet de création, intitulé PARADOXE.
Une première étape de la création a été présentée en novembre 2013 à la Merise (Trappes, 78). Le
travail chorégraphique s’achève en décembre 2014, ce qui marque la fin d’un premier cycle de formation
des danseurs de la nouvelle génération BLACK BLANC BEUR et leurs premiers pas dans la voie de la
professionnalisation.
A l’occasion des 30 ans de BLACK BLANC BEUR, la compagnie a présenté un extrait de PARADOXE, intégré à
la pièce TRAVELLING, les 21 et 22 novembre 2014 sur la scène du Prisme à Elancourt. TRAVELLING a réunis 4
générations de danseurs pour une création singulière à partir de 22 pièces majeures. Un moment fort, où les
danseurs pionniers de la compagnie sont remontés sur scène, aux côtés de la nouvelle génération.
Le 17 décembre 2014, BLACK BLANC BEUR a présenté PARADOXE pour la première fois en intégralité sur la
scène de la Merise (Trappes, 78), et à Brème (Allemagne), pour la première fois à l’étranger, les 9, 10 et 11
avril 2015.
PARADOXE
L’HISTOIRE
Sur un fond de crise, une fracture économique, sociale et culturelle de plus en plus franche semble
opposer les individus. L’argent semble être l’une des principales causes.
Riches # Pauvres ?
Les choses sont-elles si simples ? La richesse et la pauvreté ne sont-elles liées qu’à des questions d’argent
? Comment « riches » et « pauvres » vivent-ils ensemble aujourd’hui ? Que signifie la réussite ?
PARADOXE
DISTRIBUTION
Chorégraphie : Christine Coudun
Assistants chorégraphes & répétiteurs : Mathieu Raguel & Adilson Horta
Interprétation : Tony Cordella, Rudy Ferreira, Alain Kasongo, Kevin Tran, Boris Bodonon, Youssef Taouli,
Loueye Abbassi, Samuel Joseph, Nicolas Toussaint, Ouili Nana, Abdel Malik Bouslah
Lumières & Vidéo : Laurent Vérité
Musique : Garou
Durée : 60’
Production : Compagnie Black Blanc Beur
Lieu de création : La Merise, Trappes (Yvelines, 78)
Le projet Paradoxe bénéficie de l’aide de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale, la
Préfecture des Yvelines – Mission Ville (2013), de l’Agence pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des
Chances (2014), de la Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin en Yvelines, de l’Ecole
Municipale de Musique et de Danse de Trappes, du Conseil régional, de la Maif, du Ministère de la
Culture, du Conseil générale des Yvelines et du soutien de tous les services de la Ville de Trappes en
Yvelines.
PARADOXE
PRÉSENTATION DE LA COMPAGNIE
L’histoire commence d’abord en 1979 avec la rencontre de Jean Djemad et la chorégraphe Christine
Coudun, puis en 1982 avec l’arrivée du hip-hop en France. La Compagnie Black Blanc Beur naît
officiellement en 1984 dans un parking souterrain. Cela prend la forme d’un premier spectacle, parti
d’une série de concours sur la ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines comprenant à l’époque 11
communes. 600 jeunes de 16 à 21 ans se présentent, 39 sont retenus.
30 ans plus tard, Black Blanc Beur compte à son répertoire une vingtaine de pièces chorégraphiques,
présentées au travers de près de 1500 représentations en France et à l’étranger. Elle a formé 4
générations de danseurs, dont certains devenus auteurs, comme Anne Nguyen, Séverine Bidaud, Iffra Dia
ou Valentine Nagata-Ramos.
« Aujourd’hui, on ne remet plus en question le mélange hip hop contemporain, à peine si cela vaut une
mention spéciale dans les programmes. On ne s’étonne pas plus de voir du break au Festival d’Avignon, à
la Maison de la Danse de Lyon, ou sur la plupart des scènes nationales. Ce que l’on ne sait pas, c’est que
rien de tout cela ne serait sans doute arrivé si les Black Blanc Beur n’avaient pas existé. Compagnie
historique en France, depuis leur premier spectacle (dantesque, avec quarante danseurs !) sur le parking
de Saint-Quentin-en-Yvelines en 1984, Black Blanc Beur, dirigé par Christine Coudun et Jean Djemad, ont
toujours été à la pointe de la nouveauté. Ainsi, ils sont les premiers à inviter des chorégraphes d’autres
obédiences à créer pour leur compagnie, les premiers à commander des créations musicales originales
sans rap obligatoire, les premiers aussi à tenter les métissages multiculturels, à ouvrir le hip hop à
d’autres influences et surtout, à revendiquer une scène artistique pour cette nouvelle danse. »
Agnès Izrine, Danser Canal Historique
PARADOXE
CHRISTINE COUDUN – Chorégraphe / Co-fondatrice
Née en 1961 à Auxerre, Christine Coudun a commencé
la danse classique à l’âge de cinq ans en banlieue
parisienne (La Verrière-78). Durant sa jeunesse puis
son adolescence, elle pratique également le jazz,
participe aux stages internationaux organisés par le
CID (Centre International de la Danse), suit
régulièrement les stages de la MJC de COLOMBES et
découvre la danse africaine. Elle multiplie les
initiations
:
claquettes,
flamenco,
danse
contemporaine tout en continuant la danse classique.
Atteinte d’une malformation du dos congénitale, la danse lui est fortement déconseillée et il lui est
impossible de pratiquer au plus haut niveau sans risque. Elle continue cependant de danser, mais
l’ambition d’être danseuse s’émousse. En parallèle, elle s’intéresse de plus en plus à l’histoire de la
culture afro-américaine. Après le BAC, elle étudie l’histoire et plus particulièrement l’histoire de
l’Afrique. Dans un même temps, elle étudie les arts plastiques. Pendant ces quatre années
universitaires, elle travaille comme surveillante dans plusieurs collèges de Trappes et dans l’animation
pendant les vacances, une expérience humaine formatrice et enrichissante qui la met au contact de la
«génération hip-hop» naissante. D’un côté la connaissance théorique et livresque de l’Afrique, de l’autre
l’engagement physique et concret dans l’Afrique des banlieues se superposent. Elle pense en avoir tiré
une synthèse, source d’une partie des réflexions préalables à la formalisation du projet B3. Elle
revendique comme formation les très nombreux spectacles qu’elle a vus depuis son plus jeune âge.
L’éclectisme de ses goûts s’impose et tout ce qui touche la danse de près ou de loin l’intéresse. C’est
peut- être là où se trouve sa véritable formation : dans l’intimité du public. À cet endroit, toutes les
compréhensions sensitives et cognitives se matérialisent en émotions et laissent une trace. Une trace
qu’elle croit assez importante pour avoir fertilisé sa réflexion chorégraphique puisqu’elle ne peut se
réclamer d’aucune école.
Christine Coudun a créé 24 pièces chorégraphiques pour la compagnie Black Blanc Beur. Depuis la
création «Défilles » en 2001 puis «Si Je T’M » (2004) et « Au féminin »(2006), Christine Coudun consacre
une partie importante de sa recherche chorégraphique aux rapports homme/femme et à la place de la
femme dans la société en général et dans le hip hop en particulier (« My Tati Freeze » en 2010). Elle
crée les premières pièces composées uniquement de filles et veut rendre visible une breakdance
féminine, émancipée d’une certaine hégémonie masculine.
PARADOXE
JEAN DJEMAD – Co-fondateur
Jean Abderaman Djemad naît en 1955 à Versailles, aîné
d’une famille de 7 enfants d’origine algérienne (kabyle).
Jean pratique le sport de manière intense : le hand ball,
la natation et surtout les Arts Martiaux. En Karaté,
l’exercice du Kata, une des formes les plus proches de
la danse, lui donne le goût pour l’esthétique et la
gestuelle. Par ailleurs, Jean Djemad s’initie très tôt à la
musique en autodidacte. Après l’obtention de son bac,
il entame des études de médecine. En 1979, Jean
Djemad termine sa formation médicale dans le champ
des dispositifs nouveaux, mis en place par le docteur
Brulé pour appréhender la « toxicomanie ».
À cette époque, il est convaincu qu’il faut recentrer ses préoccupations sur l’espace culturel, car les
toxicomanes posent selon lui un problème « politique » réclamant un cadre plus large que les institutions
de santé publique. Il saisira l’opportunité offerte par le groupe central des villes nouvelles de réaliser une
étude-action portant sur les pratiques et les comportements des jeunes en ville nouvelle, pour construire
des expériences sur les rapports impliquant l’art et les populations.
Sa rencontre avec Christine Coudun, et leur envie commune de créer une œuvre « urbaine » collective
dans l’espace publique, donne naissance au premier projet de la Compagnie BLACK BLANC BEUR en
1984. Ils créent un spectacle-événement, avènement et point de restauration d’une mémoire locale
tournée sans complexe vers la diversité et une culture urbaine naissante.
Jean Djemad assure la production déléguée et la réalisation de ce premier spectacle, puis la production
de l’ensemble des spectacles de la compagnie jusqu’à ce jour.
En 2000, il rejoint le réseau AutresParts /Arts Factories et en devient un membre actif pour construire
avec d’autres pionniers des espaces-projets et un référentiel dont l’utopie centrale est la « démocratie
culturelle ». Ces thèmes sont développés sur le site www.artfactories.net.
A travers l’expérience Black Blanc Beur, il communique régulièrement ses observations et les résultats
de ses travaux aux institutions de recherche publiques ou aux structures d’éducation populaire. Il
intervient régulièrement en tant que conférencier au sein des Universités ou de rencontres
professionnelles en France : Paris 5 IUT René Descartes, Paris 8 (Institut d'Etudes Européennes à SaintDenis et en Sciences) et Paris Sud 11 Techniques des activités physiques et sportives STAPS d’Orsay, ainsi
qu’à l’étranger.
CONTACT
COMPAGNIE BLACK BLANC BEUR
28 RUE DU CENTRE – 78190 TRAPPES
www.blackblancbeur.fr
www.b3-les30ans.fr
COMMUNICATION & DIFFUSION
SANDRINE GUILHEM
[email protected]
07 82 08 36 37