État islamique - L`Orient

Transcription

État islamique - L`Orient
Le gouvernement américain a fait savoir hier qu’il a fait
appel de la décision d’un juge qui a qualifié de « quasi
orwellienne » la surveillance de particuliers par la NSA,
via la collecte des métadonnées de leurs téléphones.
La cinglante injonction préliminaire du juge Richard
Leon, si elle est confirmée, pourrait conduire à interdire
à la NSA de collecter les métadonnées de millions de
communications téléphoniques.
Une prison attaquée
au Mexique : neuf morts
ABONNEMENT
Surveillance
« quasi orwellienne » : le
gouvernement US fait appel
samedi 4-dimanche 5 janvier 2014 | N°13937
Neuf personnes ont été tuées hier dans une prison du
Guerrero après qu’un groupe d’hommes armés eut
réussi à y pénétrer, a annoncé le ministère public de cet
État du sud du Mexique. Les hommes armés ont pu
confondre en pleine nuit les gardes de la porte principale
de la prison de Tuxpan, à Iguama, en se faisant passer
pour des agents accompagnant un prisonnier. Sur les
neuf tués, cinq sont des assaillants et quatre autres sont
des détenus.
Quotidien libanais d’expRession française
www.lorientlejour.com | 2000 L.L.
Commentaire Page 9 / Christine LAGARDE
Révolte Page 11
Turquie Page 11
Rendre des forces à
l’économie mondiale
Les rebelles syriens infligent
un lourd revers aux jihadistes
Les sympathisants d’Erdogan
ne savent plus « qui croire »
L’éditorial
Les seigneurs des anneaux
Entre fin d’année et début d’an nouveau, d’attentat sinistrement routinier en opération-suicide, c’est le même climat d’effroi que des mains
criminelles œuvrent à instaurer au Liban en
se livrant, à coups de bombes ambulantes, à
une infernale partie de ping-pong. Inextricables
sont désormais ingérences régionales et coupables passions locales ; dès lors, ce n’est
plus d’un cercle vicieux, mais de plusieurs de
ces mortels anneaux, qu’est prisonnier notre
infortuné pays.
À l’évidence, le premier et le plus cruel de
ceux-ci a trait à l’état de la sécurité. Soutenir
que seule l’union nationale permettra de mettre
fin à la vague de terrorisme, comme le font les
hommes politiques des bords les plus divers,
est évidemment réconfortant à entendre. Mais
ce n’est là en réalité qu’un vœu pieux. S’en
satisfaire, c’est supposer que les attentats passés étaient invariablement conçus et exécutés
par des citoyens libanais ; c’est faire imprudemment l’impasse sur les tireurs de ficelles
étrangers.
Or ce sont bien ces ramifications extérieures
qui sont à la source du mal. Ainsi, la preuve est
abondamment faite que l’on ne peut pas jouer
avec le feu en Syrie sans provoquer un retour
de flammes sur sa propre chaumière. C’est, disait-il, pour enrayer la menace jihadiste pesant
sur le Liban que le Hezbollah s’en était allé
combattre aux côtés du régime de Damas. Et
maintenant qu’il a pratiquement invité sur place
– chez lui, chez nous tous – ses adversaires, il
s’obstine à trouver dans cet angoissant développement une raison supplémentaire de s’enferrer dans la guerre de Syrie, comme de redoubler d’intransigeance au plan domestique.
Cercle éminemment vicieux, à son tour, que
le débat politique, axé en ce moment sur la
formation d’un nouveau gouvernement. Une
équipe de personnalités neutres comme l’envisagent, en dernier recours, le président de
la République et le Premier ministre désigné ?
Attention, chaos ou bien alors boycottage chiite, avertit la milice qui exige d’être représentée, avec tous les honneurs dus à son rang,
au sein d’une équipe dite d’unité nationale. Or
celle-ci ne serait en réalité qu’une double supercherie. Fort de son fameux tiers de blocage,
le Hezbollah aurait vite fait de réduire le pouvoir exécutif à l’inaction, à la paralysie. Et de
surcroît, on aurait proposé une fois de plus,
une fois pour toutes, au monde, la ridicule fiction d’un Liban affirmant se tenir à l’écart d’un
conflit syrien auquel prend part néanmoins, de
la plus forcenée des manières, une des principales composantes de son gouvernement.
Au seuil d’une année jalonnée d’échéances
cruciales, dont la moindre n’est pas l’ouverture,
dans quelques jours, aux Pays-Bas, du procès
Hariri, c’est d’un dilemme supplémentaire, juridico-diplomatique celui-là, que vient de s’encombrer, bien malgré lui, le Liban. La capture
du Saoudien Maged al-Maged, haut dirigeant
d’une branche d’el-Qaëda impliqué dans le récent attentat contre l’ambassade d’Iran, a vite
donné lieu à une véritable foire d’empoigne.
Le royaume wahhabite voudrait bien se voir
livrer ce redoutable individu, recherché pour y
avoir supervisé divers actes terroristes. S’y opposent naturellement, et vont jusqu’à menacer
de bloquer l’accès à l’aéroport, les familles des
victimes libanaises tombées dans l’agression
aux explosifs contre l’ambassade iranienne.
Cette dernière n’est pas en reste, qui exige en
effet d’être associée à l’enquête : tout cela aggravé par le risque de représailles d’el-Qaëda,
alors que la justice et le ministère de l’Intérieur
ont déjà bien du mal à gérer le dossier du pénitencier de Roumieh qui abrite des dizaines
de militants islamistes convaincus de menées
terroristes.
Il y a, dit-on, un dieu pour les ivrognes. S’il en
existe un aussi pour les pays livrés au délire, il
serait grand temps qu’il se manifeste.
Issa GORAIEB
Un foie gras 100 %
Que va dire Maged ?
de
chez
nous
Que va décider Sleiman ?
Tout le monde à pied d’œuvre sur la scène de l’attentat à Haret Hreik. Pages 2 et 3, nos informations et les articles de Fady NOUN
et Sandra NOUJEIM
L’an dernier, le ferme a élevé 22 000 canards de souche
française, exclusivement nourris au maïs.
Entreprise La ferme SaintJacques, établie dans la région de
Bechtoudar sur les hauteurs de
Batroun, est depuis 10 ans l’unique
élevage de canards du MoyenOrient. Retour sur un savoir-faire
artisanal qui contribue aussi à
revigorer la région de Batroun.
Page 8, l’article de Rana ANDRAOS
Interview
Michel Kilo à « L’OLJ » : Les Syriens ne pardonneront
pas au Hezbollah...
Page 4, l’article de Michel TOUMA
Les villes irakiennes de Ramadi et
Fallouja proclamées « État islamique »
Violences La province sunnite
d’al-Anbar en Irak, bastion de
l’insurrection proche d’el-Qaëda et
haut lieu de la contestation contre
le Premier ministre chiite Nouri alMaliki, est en feu depuis lundi. Les
combats se concentrent à Ramadi et
Fallouja, déclarées « État islamique »
par les rebelles de l’État islamique
en Irak et au Levant (EIIL). Hier,
au moins 32 civils et 71 insurgés
islamistes ont été tués. Page 11
Liban
Citoyen grognon
Faux départ
Page 4, la rubrique
d’Anne-Marie EL-HAGE
Culture
Cimaises
Helen Zughaib :
vol plané pictural
vs vent debout
Le E, blanc pour
Rimbaud, est Espoir
pour elle, le I rouge du
poète est Inchallah, le
U vert devient Union,
le O bleu Odalisque...
L’exposition de Helen
Zughaib à Washington.
Joseph Eid/AFP
L’état de santé de l’islamiste saoudien
est « grave », son interrogatoire reporté
l Participation d’enquêteurs iraniens :
le chef de l’État tranchera
l Haret Hreik : l’hypothèse d’un attentat
salafiste privilégiée
l
Aujourd’hui
Page 6,
la correspondance
de Irène MOSALLI
Économie
France
Industrie :
l’Hexagone à
contre-courant du
rebond européen
Page 9
International
Soudan du Sud
Ouverture de
négociations
sur un cessezle-feu entre les
émissaires de Kir
et de Machar
Page 10
Égypte
Heurts entre police
et pro-Morsi : au
moins 11 morts
Page 11
Bahreïn
Manama accuse
les pasdaran
d’entraîner des
opposants
Page 11
Un peu plus de...
Le roi est nu !
Page 15, l’article
de Médéa AZOURI
Ici et ailleurs
Loisirs
Le luxe façon
Marlon Brando...
À Ramadi, les douilles de mitrailleuses jonchent le sol, témoignant de l’intensité des combats.
Azhar Shallal/AFP
L’« accord-cadre » de Kerry qui n’emballe pas grand monde
Proche-Orient Au second jour de sa 10e mission dans la région, le secrétaire d’État
américain John Kerry s’efforçait de rapprocher hier les vues d’Israël et des Palestiniens
sur un projet « d’accord-cadre ». Alors que le Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahu exprimait réserves et inquiétudes sur les propositions de Kerry, l’extension
des colonies à Jérusalem-Est annexée et en Cisjordanie occupée ainsi que le statut de
la vallée du Jourdain pesaient du côté palestinien. Page 10
Page 16
Ciné/Expos/Spectacles 6
Carnet, météo 7
Bourse 8
Petites annonces 9
Télévision 13
Horoscope, jeux 14
BEYROUTH
min.
max.
12° / 19°
2
Liban
samedi 4 janvier 2014
La situation
Va-t-on vers une
déconfiture totale ?
Fady NOUN
L’attentat de Haret Hreik a
été jugé d’intensité moyenne par certains chroniqueurs
de presse, qui se plaisent à
mettre au point une échelle
des déflagrations, comme
pour les séismes. Erreur,
grave erreur. L’attentat de
Haret Hreik est loin d’être
d’intensité moyenne, même
s’il a relativement fait peu
de victimes. Il dénote au
contraire, malgré un déni
venu de la famille du kamikaze, une escalade de la haine tout à fait remarquable,
au sein de la communauté
sunnite, dont certains membres sont prêts désormais à
se transformer en bombes
vivantes, pour secouer le
joug qu’ils subissent, face
au pouvoir dominant du
Hezbollah, face à l’impunité
dont il jouit au Liban, face
au défi qu’il continue de lancer à la justice libanaise et
internationale, face à la désinvolture dont il fait preuve
à l’égard des sentiments de
l’immense majorité des Libanais, qui condamne son
aventurisme en Syrie.
C’est cette problématique,
plutôt que celle de la formation du gouvernement, qui
attend d’abord, aujourd’hui,
le président Sleiman, retour d’un congé de quelques jours en Hongrie. Une
problématique aggravée par
« la décision officielle » récente du Front al-Nosra et
de « l’État islamique en Irak
et au Levant » d’opérer militairement au Liban.
La décision a été rapportée hier par une dépêche de
l’agence UPI, qui cite « le
courant salafiste en Jordanie ». La dépêche précise
qu’un document écrit est
parvenu à l’agence indiquant que les deux chefs des
organisations en question,
Abou Mohammad al-Joulani et Abou Bakr al-Baghdadi, « ont pris la décision d’entrer militairement
au Liban, jusqu’au retrait
total du Hezbollah du territoire syrien et la libération
de tous les prisonniers qu’il
détient ».
C’est à la lumière de ces
nouvelles données que le
président Sleiman et le chef
du gouvernement désigné,
Tammam Salam, sont invités à poursuivre leurs efforts, pour former le nouveau gouvernement.
L’élan retombe
Cependant, selon des
sources bien informées,
l’élan qui devait conduire à
la formation d’un gouvernement neutre avant l’ouverture, le 16 janvier, du procès
Rafic Hariri à La Haye est
retombé, et l’on réfléchit à
nouveau à une formule gouvernementale d’unité nationale, compte tenu de la gravité des défis lancés.
Selon ces sources, la détermination du chef de l’État
s’est heurtée à trois résistances, celle du président de
la Chambre, Nabih Berry,
celle de Walid Joumblatt et
celle du patriarche maronite, alerté semble-t-il par
M. Berry. Une quatrième
résistance est venue de M.
Salam lui-même, qui ne veut
pas – plus ? – d’un gouvernement « ne disposant pas
d’une couverture politique
suffisante ».
De son côté, Walid Joumblatt, emboîtant le pas au
Hezbollah et au mouvement Amal, refuserait catégoriquement de se joindre
à un gouvernement neutre,
considéré de facto comme
« un gouvernement de fait
accompli », et serait attaché
à la formule 9-9-6.
Selon les sources citées,
placé devant le fait accompli, mais soucieux de stabilité, le Hezbollah ne ferait
pas tomber le gouvernement
« dans la rue », mais par les
voies parlementaires, soit en
se retirant de la séance de
vote, soit en faisant pression
sur les ministres appartenant
à la communauté chiite.
Toujours est-il que si M.
Salam lui-même n’en veut
plus, dans les conditions
d’urgence évoquées, et si M.
Joumblatt imite le Hezbollah, c’est d’eux-mêmes que
les efforts de M. Sleiman retomberont, puisque le gouvernement qu’il aura formé
sera « contraire au pacte
national », en l’absence de
représentants de deux des
grandes composantes de la
société politique. Sachant
par ailleurs que M. Mikati
refuse net tout projet de renflouement du gouvernement
démissionnaire, qu’il continue pourtant de présider,
tant que sa démission n’a pas
été formellement acceptée.
La série noire
Côté Baabda, on sait que
la formation d’un nouveau
gouvernement ne mettra pas
fin à la série noire des attentats terroristes qui menace,
en dépit de tous les efforts
que l’on pourra déployer.
Toutefois, on précise que
l’existence d’un gouvernement jouissant de la plénitude du pouvoir exécutif facilitera la prise de certaines
décisions indispensables, notamment en ce qui concerne
le lourd fardeau de l’accueil
de centaines de milliers de
réfugiés syriens. Un fardeau
qui risque de s’alourdir si,
comme il semble que cela
soit le cas, la perspective de
la conférence Genève 2 sur
la Syrie s’éloigne, et celle de
nouvelles aides militaires à la
rébellion se précise. Sans ce
gouvernement, un maillon
de la chaîne de transmission
des aides internationales
manquera, à l’approche des
dates du 15-16 janvier, au
cours de laquelle une conférence d’appui au Liban se
tiendra à Koweït, sous égide
onusienne, précise-t-on en
haut lieu.
D’autres échéances seraient également bien mieux
vécues, par les Libanais,
en présence d’un gouvernement, comme celle de
l’ouverture du procès Hariri,
le 16, ou encore celle de la
conférence de Rome, début
mars, consacrée à l’aide aux
forces armées libanaises. On
pourrait facilement ajouter à
cette liste de sujets brûlants
celui de la prospection gazière dans les eaux territoriales, qui doit faire du Liban un pays producteur.
Cercle vicieux
Cela étant, comment sortir
du cercle vicieux ? Le véritable signe de l’intelligence,
ce ne sont pas les connaissances, mais l’imagination,
affirmait Albert Einstein.
Mais l’imagination politique
fait défaut en ce moment
et celui qui en paraissait le
plus doué, la colombe Mohammad Chatah, a été éliminé. Les autres continuent
à tourner en rond, liés par
leurs propres engagements
aussi bien que par ceux qu’ils
ont pris à l’égard des puissances étrangères auxquelles
ils sont liés. Sans gouvernement depuis neuf mois, sans
Parlement depuis encore
plus de mois, le Liban va-til vers une nouvelle vacance
au niveau de la présidence ?
Le Liban se dirige-t-il vers
une déconfiture totale ?
Mikati fait état d’une « décision
internationale » de maintenir
le calme au Liban
Le Premier ministre sortant, Nagib Mikati, fait état
d’une « décision internationale » visant à maintenir la
stabilité au Liban et affirme
qu’il est hors de question de
renflouer le gouvernement
démissionnaire.
« Je pense qu’il existe une
décision internationale et
un parapluie protégeant la
stabilité au Liban », déclare
M. Mikati dans une interview au dernier numéro de
la revue de la Sûreté générale, qui paraît ce matin.
Il souligne toutefois que
« l’intervention des protagonistes libanais dans la guerre syrienne a ses retombées
négatives (sur le Liban),
alors même que l’ingérence
de telle partie et de telle
autre ne peut rien changer
au cours de la guerre ».
Évoquant la question des
réfugiés syriens, M. Mikati
se dit « déçu de la communauté internationale qui n’a
pas su répondre aux besoins
de l’État libanais » en la
matière, et appelle l’Occident à « déployer des efforts pour mettre en place
des camps de réfugiés dans
des régions sûres à l’intérieur du territoire syrien ».
« Ceux qui ont pu démanteler l’arsenal chimique de
la Syrie peuvent imposer
l’édification de ces camps »,
ajoute-t-il.
Rappelant la décision de
son gouvernement de suivre
la politique de « distanciation » à l’égard du conflit
syrien, il explique que cette
décision « nous repose et
nous permet de rester à distance égale des deux parties
au conflit ».
« Nous avons appelé à la
neutralité devant toutes les
questions litigieuses dans le
monde arabe et nous avons
consacré cette position dans
la déclaration de Baabda. Je
considère que notre tranquillité et la solution à nos
désaccords résident dans
notre engagement à respecter intégralement la politique de distanciation et la
déclaration de Baabda »,
poursuit-il.
Sur le dossier gouvernemental, M. Mikati exhorte
toutes les parties à « prendre conscience de la gravité de la situation dans le
pays ». « Soyons réalistes et
arrêtons de poser des conditions de part et d’autre à la
formation du cabinet », ditil, tout en soulignant que le
renflouement du gouvernement sortant est « tout à fait
hors de question car cela
n’est pas prévu dans Taëf et
la Constitution ».
Joumblatt plaide auprès de Davutoglu
la cause de la stabilité du Liban
une visite en Turquie en compagnie notamment du ministre
sortant des Affaires sociales,
Waël Abou Faour.
Le leader druze a exprimé
« son appréciation des positions turques de soutien à la
stabilité du Liban dans cette
phase critique », et souligné
« l’importance de la protection
de cette stabilité à la lumière
des défis grandissants sur les
plans local et régional », précise
le communiqué.
La question syrienne a été au
centre des discussions, selon le
texte, qui indique que les points
de vue étaient concordants
sur le fait que « les agressions
continues du régime syrien, et
dernièrement à Alep, ont aggravé la crise humanitaire ».
Le ministre turc a convié
MM. Joumblatt et Abou
Faour à un déjeuner, en présence de son épouse et de celle
du chef du PSP.
ministre sortant de
l’Intérieur, en inspectant
hier le site de l’attentat de
Haret Hreik : « J’appelle les
hommes politiques à aider
les responsables sécuritaires
en réduisant la tonalité de
leurs discours. »
« L’enfer mobile vise tous
les Libanais. Le temps est
venu pour nous tous de nous
convaincre que la solution
réside dans les retrouvailles
des protagonistes au moins
pour s’entendre afin de
faire face à la vague de
terrorisme. »
affres à venir. »
et la réhabilitation des
institutions. »
l Nabil de Freige, député
l Jamal Jarrah, député de
Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a
plaidé hier à Ankara auprès
du ministre turc des Affaires
étrangères, Ahmet Davutoglu, la cause de la stabilité au
Liban.
Selon un communiqué du
PSP, M. Joumblatt effectuait
Ils ont dit :
l Marwan Charbel,
de Beyrouth et membre
du bloc du Futur, à la
Voix du Liban 93.3 : « Il
nous faut abandonner les
accusations de félonie, nous
asseoir ensemble à la table
de dialogue et former un
gouvernement qui ne soit un
défi pour personne. »
l Samir Mokbel, vice-
président du Conseil sortant,
dans une déclaration :
la Békaa-Ouest (bloc du
Futur), à la Voix du Liban
100.3-100.5 : « Nous avons
besoin d’une décision
courageuse et patriotique. Il
nous faut protéger le Liban
et soutenir l’armée libanaise
en la déployant à la
frontière (libano-syrienne)
et en étudiant les modalités
d’assistance des Nations
unies, le cas échéant, afin
de protéger le Liban des
l Robert Ghanem,
député (indépendant) de
la Békaa-Ouest, dans un
communiqué : « Combien
de victimes innocentes
faudra-t-il au Liban pour
que les chefs des factions
se retrouvent et définissent
ensemble le cadre qui sera à
même d’empêcher la scène
libanaise de rester à ce point
à découvert ? »
l Yassine Jaber, député
l Alaeddine Terro, ministre
l Élias Aoun, président
de l’ordre des journalistes,
dans une déclaration :
« Nos leaders devraient
tirer la leçon de tous ces
attentats et s’asseoir autour
d’une même table afin de
s’entendre sur le salut de
notre chère patrie. »
sortant des Déplacés et
député membre du bloc
joumblattiste, dans une
déclaration à la presse :
« La riposte à l’attentat
passe par la table de
dialogue, la formation d’un
gouvernement rassembleur
de Nabatiyeh et membre
du bloc Berry, dans un
communiqué : « Le
terrorisme ne fait pas de
distinction entre une région
et une autre, et entre une
confession et une autre.
Nous ne pourrons en venir
à bout que par l’unité
nationale intérieure. »
Affaire Maged : réticences
libanaises à la participation
d’enquêteurs étrangers
Sécurité L’Iran a décidé d’envoyer « une équipe pour aider dans
l’enquête sur le double attentat contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth ».
Sandra NOUJEIM
Les tests d’ADN effectués
sur « l’inconnu » arrêté le 26
décembre par les services de
renseignements de l’armée
ont confirmé ce qui était déjà
attendu : l’homme en question est le Saoudien Maged
al-Maged, l’émir des Brigades Abdallah Azzam, groupe
islamiste lié à el-Qaëda qui
avait revendiqué le double
attentat contre l’ambassade
d’Iran à Beyrouth survenu
le 19 novembre dernier. Un
échantillon de son sang avait
été confié par les autorités
libanaises aux autorités saoudiennes, qui l’ont comparé à
des échantillons prélevés sur
ses proches. Les résultats des
tests ont été confirmés par
l’armée, dans un communiqué qui dément en même
temps « tous les récits véhiculés dans les médias, sur
des scénarios d’arrestation
de Maged al-Maged ». Cette
arrestation a en tout cas été
qualifiée de « prouesse » par
les observateurs et l’enquête
qui s’ensuit « se déroule dans
le secret », a rappelé le communiqué.
L’interrogatoire
devrait
néanmoins attendre le rétablissement de Maged al-Maged, qui se trouve actuellement à l’hôpital militaire de
Baabda, où d’importantes
mesures de sécurité ont été
prises. Son état de santé serait « grave », selon une source médicale citée par l’AFP.
Cette source, qui aurait suivi
le patient de près avant même
son arrestation, a affirmé qu’il
« souffre d’une déficience rénale, lui imposant des dialyses régulières ».
Un autre élément, de nature politique et diplomatique,
s’annonce déterminant pour
la suite de l’enquête : celui
des convoitises régionales sur
le dossier.
La demande iranienne
D’abord, le ministre iranien des Affaires étrangères,
Mohammad Jawad Zarif,
a annoncé hier dans un entretien avec l’agence UPI
que l’Iran a décidé d’envoyer
« une équipe pour aider dans
l’enquête sur le double attentat contre l’ambassade d’Iran
à Beyrouth ». Selon UPI,
l’équipe doit également participer à l’interrogatoire de
Maged al-Maged. M. Zarif
avait par ailleurs transmis,
lors d’un appel à son homologue libanais Adnane
Mansour, les remerciements
du président iranien Hassan
Rohani aux autorités libanaises pour leurs efforts et l’arrestation du principal suspect
dans l’attentat contre l’ambassade d’Iran, selon l’agence
iranienne IRNA.
Néanmoins, une participation iranienne à l’enquête
n’est pas tranchée. Elle reste
contestée par l’Arabie saoudite, comme l’a rapporté hier
le quotidien al-Joumhouriya.
L’attentat contre l’ambassade d’Iran au Liban revendiqué par les Brigades Abdallah Azzam.
Le principal argument invoqué serait la nationalité saoudienne de Maged al-Maged.
Autrement dit, Téhéran n’est
pas en mesure d’enquêter sur
un ressortissant saoudien, au
risque de renforcer le clivage
avec Riyad, sans manquer
d’embarrasser le Liban. Ce
dernier vient d’accepter une
donation saoudienne de trois
milliards de dollars US pour
le renforcement de son armée.
En contrepartie, Maged
al-Maged fait partie de la
liste des 80 personnes les plus
dangereuses recherchées par
l’Arabie saoudite. Il occupe
la 69e place sur cette liste,
qui comprend par ailleurs 35
autres Saoudiens. Ces considérations sous-tendent la
volonté déclarée de l’Arabie
de prendre part à l’enquête,
« mais seulement à la demande des autorités libanaises »,
selon les milieux diplomatiques saoudiens.
« Maged planifiait le
meurtre de Assiri »
D’ailleurs, le quotidien
saoudien al-Watan a fait état
de « nouvelles informations
sur un attentat que planifiait Maged al-Maged contre
l’ambassadeur saoudien au
Liban, Ali Awad Assiri, en
personne ». Le quotidien
rapporte ainsi les propos de
l’ambassadeur Assiri, dont la
teneur serait que « Maged a
attaqué le royaume d’Arabie
avant de viser l’ambassade
d’Iran à Beyrouth ». Le même
quotidien va jusqu’à affirmer
enfin que l’émir des Brigades Abdallah Azzam « a suivi
des entraînements intensifs
au Pakistan, et plus tard en
Iran, qui avait d’ailleurs abrité
des chefs d’el-Qaëda fuyant
l’Afghanistan après l’intervention américaine ».
Face à ces éléments extérieurs qui s’entremêlent, les
autorités libanaises tendraient
vers la prise en charge exclu-
sive du dossier de l’enquête.
L’Orient-Le Jour a appris de
sources ministérielles que
l’annonce de la venue d’une
délégation iranienne pour
prendre part à l’enquête ne
scellerait pas sa participation
à l’investigation. La coopération policière et judiciaire
entre les États est définie par
des accords préalables, à défaut desquels c’est le parquet
qui juge de la compétence
respective des États concernés, comme l’expliquent les
mêmes sources ministérielles, rappelant que le double
attentat a eu lieu en territoire libanais. « Renoncer à
l’enquête équivaudrait à une
défaite. »
Mansour et le refus de
l’extradition
D’ailleurs, le ministre sortant des Affaires étrangères
Adnane Mansour n’avait-il
pas lui-même déclaré que
« les autorités libanaises sont
en droit d’enquêter sur Maged al-Maged, de le juger et
de refuser de le remettre à un
autre État » ? Certes, le ministre Mansour s’opposait à
une possible extradition du
prévenu en Arabie saoudite
(sachant que celle-ci n’a toujours pas adressé de demande
officielle en ce sens), mais les
propos du ministre portent
les mêmes arguments à même
de justifier le refus, par les
autorités libanaises, de toute
participation étrangère à l’enquête.
En tout cas, c’est le retour
aujourd’hui du président de
la République au pays qui
devrait trancher la question,
selon les mêmes sources ministérielles. De quoi apaiser
peut-être les familles des
victimes du double attentat
contre l’ambassade d’Iran, qui
ont annoncé hier, lors d’une
conférence de presse, « le
début de leur mobilisation »
pour empêcher l’extradition
« du criminel saoudien qui
doit être jugé au Liban, là où
il a commis ses crimes abominables ». Rien n’a été dit sur
la demande iranienne de participer à l’enquête.
« Les autorités libanaises sont en droit d’enquêter avec Maged alMaged, de le juger et de refuser de le remettre à un autre État »,
avait asséné Adnane Mansour il y a quelque temps...
Pour l’ambassadeur d’Arabie, « il n’y a pas
de différence entre un terrorisme et un autre »
L’ambassadeur d’Arabie
saoudite, Ali Awad Assiri,
a condamné hier l’attentat
qui a visé la région de Haret
Hreik dans la banlieue sud de
Beyrouth, le qualifiant d’« acte
criminel ». « Il n’y a pas de
différence entre un terrorisme
et un autre, a assuré le diplomate dans un communiqué.
Bâtir une entente nationale est
le seul moyen de faire face à
cette vague. » M. Assiri a enfin
appelé certains médias à ne
pas aiguiser les tensions et à
œuvrer pour le calme.
L’ambassadeur d’Iran Ghadanfar Rokon Abadi a, pour
sa part, rencontré le chef du
législatif, Nabih Berry, et le
vice-président du Conseil supérieur chiite, Abdel Amir Kabalan, avec lesquels il a passé
en revue les développements
locaux et régionaux. « Nous
nous sommes penchés sur les
derniers développements au
Liban, en particulier l’attaque
terroriste de la banlieue sud de
Beyrouth. Nous avons échangé
nos points de vue sur les opérations terroristes qui secouent
le pays et avons estimé qu’une
même partie en est responsable », a affirmé l’ambassadeur
à l’issue de sa rencontre avec
M. Berry. « Toutes ces attaques
servent les intérêts de l’ennemi
sioniste », a-t-il ajouté.
Sur un autre plan, l’ambassadeur de Russie, Alexandre Zassypkine, a reçu une
délégation du Hezbollah qui
lui a présenté ses condoléances aux proches des victimes
de l’attentat de Volgograd. Le
responsable du parti, Ammar
Moussaoui, a estimé sur ce
plan que « ceux qui portent
atteinte au Liban dans la
banlieue sud, à Beyrouth ou au
Nord sont les mêmes et visent
à ébranler l’unité nationale ».
Pour sa part, le commandant
de la Finul, le général Paolo
Sierra, a stigmatisé l’explosion,
souhaitant que les autorités
libanaises puissent dévoiler
l’identité des criminels.
L’attentat qui a secoué jeudi
la région de Haret Hreik a
en outre été dénoncé par
l’ambassade du Japon, qui a
signalé qu’« il est inadmissible
de justifier un acte terroriste,
quelles que soient les circonstances », avant de présenter
ses condoléances aux proches
des victimes et de souhaiter
un prompt rétablissement aux
blessés.
Le député des Français de
l’étranger Alain Marsaud a,
quant à lui, publié un communiqué dans lequel il a estimé
que « l’affrontement, d’une ex-
Nabih Berry recevant l’ambassadeur d’Iran. trême violence entre les clans
et groupes antagonistes, est
de nature à mettre en œuvre
une déstabilisation durable
de l’État libanais ». « Nous
sommes conscients que partout
sur la zone moyen-orientale
se met en place un affrontement entre chiites et sunnites.
Cette guerre est en train de
détruire ce qui reste de l’Irak.
On sent bien qu’il existe chez
certains, dans divers camps,
une volonté ferme d’importer à
Beyrouth et au Liban le même
conflit », a-t-il ajouté. Et le
député français de poursuivre :
« Si cela devait être le cas,
nous retournerions aux années
les plus noires qu’a connues
Photo ANI
ce pays, ami de la France. En
effet, si rien n’est mis en œuvre
pour appeler les différentes
factions et leurs alliés étrangers à l’apaisement, l’année
2014 risque de voir le Liban
devenir, à l’égal de ses voisins,
une nation décomposée, sans
État, faisant le malheur de
tous les Libanais. Est-ce que
la France peut faire encore
quelque chose afin d’appeler à
la raison ? Il faudrait pour cela
qu’elle ait une ligne directrice
ferme, non sujette aux modes
successives du moment. C’est
sans doute pour la France
l’impérieuse nécessité d’être
aux côtés des Libanais et de les
assister dans cette épreuve. »
Liban
samedi 4 janvier 2014
Haret Hreik : l’hypothèse d’un
attentat salafiste sérieusement
retenue, malgré des zones d’ombre
3
La famille Satem jette
des doutes sur un scénario
d’attentat impliquant son fils
Terrorisme L’expertise médico-légale confirme que le conducteur de la voiture piégée
est bien le jeune sunnite Katibé al-Satem, originaire de Wadi Khaled.
De nouveaux éléments sont
apparus hier dans l’enquête
sur l’attentat qui a fait jeudi 5
morts et 75 blessés dans la rue
principale (la « rue large » ) de
Haret Hreik, dans la banlieue
sud de Beyrouth. L’expertise comparée des restes du
conducteur de la voiture piégée et de celle de sa famille,
originaire du Akkar, a prouvé
sans l’ombre d’un doute que le
conducteur du véhicule piégé
est bien Katibé al-Satem (20
ans), le jeune sunnite dont on a
retrouvé sur le site de l’attentat
les papiers d’identité.
Auparavant dans la journée, le ministre sortant de
l’Intérieur Marwan Charbel,
qui avait examiné les lieux de
l’explosion, avait affirmé que
« l’attentat a été perpétré d’une
manière grossière à l’aide d’une
voiture dont les papiers ont été
retrouvés ». « C’est comme si
l’agresseur ne voulait pas se
cacher, comme si l’agresseur
se moquait d’être découvert ou
connu, a-t-il précisé. Tout cela
va nous aider dans l’enquête. »
On sait que dès jeudi, le
Hezbollah avait privilégié la
thèse d’un attentat-suicide
exécuté assez maladroitement
par un homme qui n’a pas
trouvé d’endroit où garer dans
la rue de Haret Hreik, et qui a
fait exploser son véhicule loin
de toute cible identifiable. Dès
jeudi, le ministre de l’Intérieur
avait corroboré les propos tenus par les députés du Hezbollah, précisant que l’armée
recherchait « depuis dix jours
déjà » un véhicule piégé. Notons que M. Charbel s’est
rendu sur les lieux de l’attentat
en compagnie de Wafic Safa,
responsable de la sécurité du
Hezbollah.
Plus tôt dans la journée, le
procureur général près la Cour
Une photo de Katibé al-Satem prise à Wadi Khaled, publiée par le site nowlebanon.
Les enquêteurs, hier, sur la scène de l’attentat. de cassation par intérim, Samir Hammoud, et le commissaire du gouvernement près le
tribunal militaire, Sakr Sakr,
avaient assuré que l’enquête se
concentrait sur l’identité de la
personne dont des restes ont
été trouvés sur les lieux de l’explosion, confirmant que l’hypothèse d’un attentat-suicide
était « plausible ».
Ces déclarations avaient
suivi la découverte sur le site
d’un extrait d’état civil appartenant à Katibé Mohammad
al-Satem, originaire de Wadi
Khaled, au Akkar (LibanNord), sur les lieux de l’attentat de Haret Hreik. Le jeune
homme, qui pourrait être un
converti récent au salafisme,
est soupçonné de s’être fait exploser avec son véhicule – une
jeep Grand Cherokee vert oli-
ve immatriculée 341580/G –
dans une artère commerçante,
dans le seul but de faire le plus
de victimes possibles.
Porté disparu
À la suite de cette découverte, les enquêteurs avaient
entendu les parents de Katibé
al-Satem (né en 1994). Réagissant aux enquêteurs, le père
de Katibé avait révélé avoir
rapporté la disparition de son
fils du domicile familial dès le
28 décembre (lire par ailleurs).
La chaîne du Hezbollah alManar, citant des sources non
identifiées, a affirmé de son
côté que sous l’influence de la
pensée salafiste le jeune homme s’était rendu en Syrie, il y
a quelques mois, pour se battre
aux côtés de la rébellion syrienne. Il en était revenu à l’in-
sistance de son père, qui était
intervenu auprès du groupe de
combattants que son fils avait
rejoint. La famille a, bien entendu, formellement démenti
ces affirmations.
Hypothèse
Selon les milieux proches de
la famille, les preuves apportées par l’expertise médicolégale n’infirment pas l’hypothèse d’une machiavélique
mise en scène analogue à celle
qui avait été mise en place
lors de l’attentat contre Rafic
Hariri. Ces milieux avancent,
à l’appui de leur hypothèse, la
troublante insouciance dont
semble avoir fait preuve le
conducteur du véhicule piégé,
Joseph Eid/AFP
qui a pratiquement signé son
crime, ainsi que des témoins
oculaires qui affirment l’avoir
vu sortir de la voiture en courant, quelques secondes avant
l’explosion. Tout se passe
comme si on cherchait à mettre la justice sur une fausse
piste, concluent les milieux
concernés.
Quoi qu’il en soit, l’armée
a relâché hier deux personnes
interpellées après l’attentat,
Sami Hojeiri et Mohammad
Ezzedine, originaires de Ersal,
dont les noms figurent dans
la chaîne des propriétaires
successifs du 4x4 utilisé dans
l’attentat. Par ailleurs, une expertise est en cours pour identifier l’éventuel kamikaze.
Le 8 Mars recherche des « garanties politiques »
L’attentat de Haret Hreik a
été condamné par toutes les
parties, qui l’ont qualifié « de
terroriste ».
Le Parti national libéral l’a
situé dans la suite de la guerre
syrienne, « dont nous avions
réclamé la distanciation afin
d’éviter justement la situation
actuelle où se trouve le pays ».
Il a appelé les services de sécurité à « renforcer leur coopération pour plus d’efficacité ».
Le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, a relevé l’alternative
actuelle : « Soit le retour au
règne de la loi, soit l’affront
dans les rues à coups de fusils
et de voitures piégées. » Dans
ce contexte, « une grande part
de la responsabilité incombe
aux organismes sécuritaires et
judiciaires », a-t-il affirmé.
Pour le 8 Mars, « c’est l’absence de garanties politiques
qui cause l’état d’insécurité ».
C’est ce qu’a exprimé une délégation du Tachnag, incluant
le député Hagop Pakradounian, à partir du siège du
Parti syrien national social.
Les deux parties ont appelé
à « la formation d’un cabinet
fédérateur ».
Pour le général Jamil Sayyed, il
ne fait pas de doute que « c’est
le 8 Mars qui est soucieux de
la stabilité nationale ».
La nécessité d’une « position
unie et sincère » a été aussi
soulignée par le Conseil supérieur grec-catholique.
La solution serait, selon le
président des instances économiques Adnane Kassar, « le
retour au dialogue et la prise
de décision audacieuse qui
immuniserait le Liban ».
La pièce d’identité du présumé kamikaze, Katibé al-Satem,
retrouvée sur les lieux de l’attentat.
Photo nowlebanon
Des systèmes avancés de missiles
guidés entre les mains du Hezbollah ?
Dans la presse Des membres de la Force al-Qods iranienne superviseraient des
transferts de missiles vers le Liban.
Des responsables israéliens
et américains soupçonnent le
Hezbollah de transporter au
Liban des systèmes avancés de
missiles guidés en provenance
de Syrie, ont rapporté le Wall
Street Journal (WSJ) et le New
York Times (NYT) dans leurs
éditions de jeudi. Ces systèmes seraient transférés par
pièces détachées afin d’évi-
ter une opération israélienne
contre ce genre de transport.
Selon le WSJ, « ces mouvements montrent comment
Israël et le Hezbollah utilisent la guerre en Syrie comme couverture à une course
complexe et dangereuse (...)
vers un autre conflit éventuel
(entre Israël et le Hezbollah)
qui pourrait altérer l’équilibre
du pouvoir militaire dans la
région ».
Selon le quotidien américain, qui cite une source
anonyme, « certaines parties
d’un puissant missile antinavire ont déjà été transférées
au Liban ». D’anciens et d’actuels responsables américains
ont en outre indiqué au WSJ
que d’autres systèmes, qui
Selon des responsables israéliens et américains, le Hezbollah transporterait au Liban, en pièces
détachées, des systèmes avancés de missiles guidés. Photo archives/AFP
pourraient être utilisés contre
des avions de chasse, navires
ou bases militaires israéliens,
sont stockés dans des dépôts
en Syrie sous le contrôle du
Hezbollah.
Ces informations rejoignent les déclarations de
membres des services de renseignements américains au
New York Times. Ces derniers
avancent que des membres du
Hezbollah transfèrent au Liban des parties d’un système
avancé de missile antinavire
d’origine russe.
Un responsable américain
indique au quotidien qu’au
moins « douze systèmes de
missiles antinavire russes
seraient entre les mains du
Hezbollah en Syrie ». Il précise que certaines parties de ces
systèmes ont été transportées
au Liban l’année dernière,
« mais le reste des composants
ne l’a pas été ».
Selon des responsables
américains et israéliens cités
par le WSJ, des membres de
la Force al-Qods, les forces
spéciales des gardiens de la
révolution islamique en Iran,
superviseraient directement
ces transferts.
D’après le NYT, le Hezbollah dispose d’un réseau
de bases en Syrie, près de la
frontière avec le Liban, lui ac-
cordant des lieux de stockage
stratégiques pour ces missiles.
Ronen Bergman, un analyste
israélien en contact avec des
membres du Mossad, estime
qu’avec la guerre en Syrie qui
dure depuis trois ans, le stockage de ces missiles n’est plus
aussi sûr, ce qui explique leur
transfert au Liban.
D’autres responsables ont
expliqué au Wall Street Journal
que « ce genre de missiles guidés pourraient constituer une
évolution majeure dans l’arsenal du Hezbollah, principalement composé de roquettes
et de missiles basiques ». « Ils
pourraient également renforcer les capacités dissuasives du
parti face à Israël », estimentils.
D’après les responsables israéliens et américains que cite
le WSJ, ces transferts auraient
deux objectifs. Premièrement,
« le développement de l’arsenal du Hezbollah par l’Iran,
afin que ce dernier puisse dissuader des frappes israéliennes à l’avenir contre le Liban
ou le programme nucléaire
iranien ».
Deuxièmement,
« inciter le Hezbollah à rester
engagé dans la protection du
président syrien Bachar elAssad et des lignes d’approvisionnement utilisées par son
régime et le Hezbollah ».
Une réunion a eu lieu hier à
Wadi Khaled, dans la maison
familiale de Katibé Mohammad al-Satem, un jeune Libanais dont les papiers d’identité
ainsi que des restes ont été
trouvés dans la voiture piégée
à l’origine de l’attentat perpétré jeudi à Haret Hreik, dans
la banlieue sud de Beyrouth.
La réunion a regroupé plusieurs personnalités de Wadi
Khaled ainsi que des chefs
de clan de la région. Dans un
communiqué officiel, les participants ont dénoncé l’attentat qui a fait six morts. « Notre
culture n’est pas une culture
de violence, mais une culture
de paix et de tolérance », ont
affirmé les responsables de la
région.
Les parents de Katibé ont,
de leur côté, affirmé avoir informé les forces de sécurité
que leur fils était porté disparu
depuis le 28 décembre 2013.
« Notre fils n’appartenait à
aucun parti politique ou religieux, poursuivent les parents
de Katibé. Il planifiait de poursuivre ses études en France et
était modéré. » La famille Satem a appelé les autorités judiciaires à mener une enquête
juste et transparente afin de
dévoiler toute la vérité dans
cette affaire. Les parents de
Katibé ont par ailleurs souligné
que le jeune homme ne savait
pas conduire. « Comment un
jeune homme comme Katibé
a-t-il pu conduire en toute liberté à l’intérieur du périmètre
de sécurité du Hezbollah, une
région qu’il ne connaît pas du
tout ? s’est interrogée la famille dans le communiqué.
Comment sa carte d’identité
a-t-elle été retrouvée intacte
dans sa poche alors que l’explosion était d’une grande
puissance et pourquoi aurait-il
ses papiers sur lui s’il comptait
se faire exploser ? »
Les services de renseignements de l’armée ont par
ailleurs interrogé hier à Tripoli
le père du jeune Katibé, né en
1994. De leur côté, les chefs
de clan de Wadi Khaled ont
accusé le Hezbollah d’avoir
enlevé Katibé il y a cinq jours
à l’un des barrages du parti,
démentant les rumeurs qui
circulent, selon lesquelles le
jeune homme participait aux
combats en Syrie aux côtés du
Front de lutte al-Nosra.
Un document d’état civil
appartenant à Katibé Mohammad al-Satem avait été
trouvé vendredi sur les lieux
de l’attentat de Haret Hreik,
dans l’un des niveaux supérieurs d’un immeuble endommagé par l’attentat. Des
échantillons ADN retrouvés
sur la scène du crime ont été
prélevés de restes humains. Ils
ont été envoyés dans un laboratoire, et les résultats seront
connus ces deux jours, mais
d’ores et déjà, il semblerait
que cela concorde.
Par ailleurs, des informations ont indiqué que Katibé
al-Satem ne serait pas un kamikaze et qu’il avait été leurré.
Après lui avoir demandé de
garer la voiture piégée à Haret Hreik et de ne pas y rester,
une autre personne aurait fait
exploser la voiture à distance
pendant que le jeune Katibé
s’y trouvait.
Les FL et Journalistes contre
la violence condamnent les
campagnes d’intimidation contre
Fatfat, Chidiac et Koteiche
Le département d’information des Forces libanaises
(FL) a condamné « les campagnes d’intimidation et de
menaces » menées contre le
député Ahmad Fatfat et les
journalistes May Chidiac et
Nadim Koteiche, « à travers
des agissements flagrants
et arrogants indignes d’un
Libanais et étrangers à nos
mœurs ». Ces agissements,
estiment les FL dans un
communiqué, « contribuent
davantage à alimenter la
haine et à poursuivre les tentatives d’éliminer celui qui
agit différemment ».
Le département d’information des FL a appelé les
autorités « à prendre les mesures nécessaires pour mettre
fin à ces comportements répétés et à se montrer solidaires avec Ahmad Fatfat, May
Chidiac, Nadim Koteiche et
toute voix libre qui réaffirme
la force de la parole, de la
liberté et du droit à la différence conformément à la
Constitution et aux lois en
vigueur ».
De son côté, l’ONG
Journalistes contre la violence a elle aussi condamné
ces campagnes qui visent à
« faire taire les voix libres et
audacieuses qui désignent
les choses par leur nom et
s’attachent à dire la vérité et
à défendre la souveraineté et
l’indépendance du Liban ».
Dans
un
communiqué, l’ONG fait assumer
à « l’autorité politique la
responsabilité de tout mal
qui pourrait atteindre ces
personnes du fait de ces
campagnes les accusant de
félonie et justifiant leur élimination ». Elle a appelé
« les services sécuritaires et
judiciaires concernés à poursuivre ceux qui n’hésitent
pas à les menacer ouvertement de mort, faisant fi des
lois locales et internationales
comme si nous étions soumis
à la loi de la jungle ».
Journalistes contre la violence a aussi mis en garde
contre toute « indulgence
vis-à-vis de ce groupe qui
prépare psychologiquement
le terrain à une action terroriste ».
Siniora rencontre
l’amassadeur d’Égypte
de l’armée, le général Jean
Kahwagi, a reçu hier à Yarzé
le président du Conseil
supérieur de la magistrature,
Jean Fahd, pour discuter
d’affaires d’ordre juridique.
Il a de même reçu le
secrétaire général du
Conseil supérieur libanosyrien, Nasri Khoury, pour
évoquer les événements qui
se sont récemment déroulés
aux frontières libanosyriennes.
Brèves politiques
Plumbly reçu à
Moussaitbé
Le Premier ministre désigné,
Tammam Salam, a rencontré
hier le coordonnateur
spécial des Nations unies,
Derek Plumbly, avec qui il
a effectué un tour d’horizon
des derniers développements
au Liban et dans la région.
M. Plumbly s’est en outre
entretenu avec le directeur de
la Sûreté générale, le général
Abbas Ibrahim.
Le président du bloc
parlementaire du Futur,
Fouad Siniora, s’est
entretenu hier avec
l’ambassadeur d’Égypte
au Liban, Achraf Hamdi,
de la situation locale et
régionale.
Nasri Khoury chez
Kahwagi
Le commandant en chef
Derek Plumbly réuni avec Tammam Salam.
Photo ANI
Nasri Khoury reçu à Yarzé, hier.
4
Liban
Michel Kilo à « L’OLJ » :
Les Syriens ne pardonneront
pas au Hezbollah...
Interview L’évolution du conflit syrien ainsi que son impact sur les relations bilatérales
libano-syriennes à la lumière de l’implication du Hezbollah dans les combats et de la
position des chrétiens du 14 Mars à l’égard de la révolution syrienne sont analysés,
dans une interview accordée à « L’Orient-Le Jour », il y a quelques jours à Paris, par
l’un des vétérans de l’opposition syrienne, Michel Kilo.
Michel TOUMA
Il est l’un des vétérans de l’opposition syrienne au régime
Assad, père et fils. Ancien
marxiste, très proche de l’un
des ténors du Parti communiste syrien, Riad el-Turk, sa
lutte contre l’oppression exercée par le pouvoir en place
à Damas remonte au début
des années 80. Michel Kilo
est bien connu de la population syrienne et de l’opinion
publique libanaise du fait de
son rôle de premier plan dans
la rédaction de la déclaration
de Damas, en octobre 2005,
puis de la déclaration Beyrouth-Damas/Damas-Beyrouth, en mai 2006. Ces deux
documents, qui ont revêtu
un caractère historique, ont
posé les jalons, après l’assassinat de Rafic Hariri, d’une
vaste contestation contre la
tyrannie des Assad, pour le
premier, et d’une redéfinition
des relations entre le Liban
et la Syrie, sur des bases de
confiance et de respect mutuel, pour le second. Arrêté et
placé en détention prolongée
à plusieurs reprises, Michel
Kilo s’est employé activement,
dans le sillage de la révolution
syrienne enclenchée en mars
2011, à renforcer la composante démocratique et civile
au sein de la vaste coalition de
l’opposition syrienne.
Dans une interview à
L’Orient-Le Jour, accordée il y
a quelques jours à Paris (avant
l’explosion dans la banlieue
sud), il analyse avec lucidité
et en toute sérénité et franchise l’évolution de la guerre
syrienne ainsi que son impact
sur l’avenir des rapports entre Libanais et Syriens, à la
lumière de l’implication du
Hezbollah dans les combats
et de la position adoptée par
le 14 Mars, et plus particulièrement par les chrétiens du 14
Mars, à l’égard des enjeux du
conflit syrien.
« Le Hezbollah s’est exclu
de la Syrie dès l’instant où il
a entrepris de l’envahir militairement, souligne d’emblée
et sans détour Michel Kilo.
Il s’est exclu de l’esprit des
Syriens et de leur monde politique. Il s’est transformé en
une force hostile aux Syriens
en participant aux combats
meurtriers menés contre eux,
en massacrant leurs femmes
et leurs enfants, et en contribuant à la destruction de leurs
villes et villages. Sans compter qu’il les traite de peuple
takfiriste et fondamentaliste,
affirmant qu’il les combattra
sans répit. Je pense que le
Hezbollah ne parviendra pas,
quoi qu’il fasse, à récupérer la
place qu’il avait acquise auprès
des Syriens. Il est tombé dans
un piège dont il ne pourra pas
s’en sortir, même s’il remporte une bataille ici ou là. Il
se noie dans le sang syrien et
il se débat dans les méandres
d’un problème qui dépasse ses
capacités et son potentiel populaire. »
À la lumière d’un tel constat
implacable, Michel Kilo lance
un verdict lourd de conséquences : « Les Syriens ne
pardonneront pas au Hezbollah ce qu’il est en train de leur
faire endurer, d’autant qu’ils
lui ont accordé un soutien et
une aide fraternelle durant la
guerre de 2006. Le Hezbollah ne sortira pas indemne à
la fin de ce conflit. Il paiera
un prix très lourd du fait de
l’attitude irresponsable de son
leadership, de son sectarisme,
de son attitude sanguinaire et
agressive. »
La position des
chrétiens du 14 Mars
Sans vouloir verser dans un
certain manichéisme, Michel
Kilo souligne, avec tout autant
de franchise, que la position
adoptée par les chrétiens du
14 Mars à l’égard de la révolution syrienne « a posé la pierre
angulaire de l’établissement
d’une relation bilatérale de
confiance et d’une coopération
fraternelle, dans l’esprit du
document Beyrouth-Damas/
Damas-Beyrouth ». « Même
si des fondamentalistes arrivent au pouvoir en Syrie,
ajoute Michel Kilo, les chrétiens du 14 Mars seront en
mesure de réclamer l’établissement de relations bilatérales
fondées sur le respect mutuel,
en arguant de leur appui à la
révolution contre le régime, et
en faisant valoir qu’ils ne sont
pas tombés dans le piège de la
propagande assadiste contre
sur la population des régions
qui échappent à son contrôle,
mais il a recours aussi à une
arme encore plus barbare : la
famine.
Michel Kilo rapporte sur ce
plan le cas de la région de
Mouadammiet al-Cham, à la
périphérie de Damas, soumise
à un implacable blocus alimentaire, à l’instar d’ailleurs
d’autres secteurs. « Près de
7 000 personnes, la plupart
des femmes et des enfants,
sont restées dans cette zone,
indique M. Kilo. Le régime a
imposé un blocus alimentaire
à la région, interdisant l’entrée
de produits alimentaires et
de médicaments. Le blocus a
giés syriens « en accueillant un
certain nombre d’entre eux sur
son territoire ». « Elle aide aussi les pays hôtes et les pays voisins comme la Turquie, l’Irak,
la Jordanie, mais surtout le Liban qui accueille le plus grand
nombre des réfugiés », a-t-il
ajouté, précisant que c’est la
raison pour laquelle « nous essayons de trouver une solution
politique à la crise syrienne ».
« À travers cette visite, nous
cherchons aussi à renforcer les
relations bilatérales entre les
deux pays », a poursuivi M.
Reynders, expliquant dans ce
cadre qu’un accord a été signé
Faux départ
C’est dans les larmes et le
sang qu’a débuté l’année
2014. À l’image de 2013 qui
s’est achevée dans l’horreur.
Tous les vœux du monde de
bonne année n’auront pas
réussi à changer les choses,
ni à inverser la chute du pays
du Cèdre dans le chaos. Un
chaos ponctué d’attentats,
d’embrasements, d’enlèvements ici et là, avec leurs
lots de morts, de blessés, de
traumatisés, de personnes
marquées à vie. Le citoyen,
lui, pleure ses morts, ces
personnalités assassinées
certes, mais aussi et surtout
ces anonymes, victimes
innocentes auxquelles il
d’Anne-Marie el-Hage
s’identifie. Car ça aurait
pu être lui ou l’un de ses
proches.
Où aura lieu le prochain
attentat ? Qui sera visé ?
Ce sont les questions qui
viennent désormais aux
lèvres de chacun, sitôt
passés le choc, les premières
réactions de panique et les
condamnations. Le citoyen
a-t-il accepté son sort ? C’est
ce qu’il laisse penser, vu
son impuissance face à ces
atrocités qui se déroulent
sous ses yeux. Il se calfeutre
alors chez lui, dans l’espoir
de ne pas figurer parmi les
prochaines victimes.
Que peut-il faire pour
modifier la situation ? Pas
grand-chose, malheureusement. À part ravaler sa
colère et son indignation,
et prier pour que le peuple
libanais cesse d’être victime
d’un conflit qui le dépasse.
Dans le malheur, il n’y a ni
14, ni 8 Mars, ni sunnites,
ni chiites, ni druzes, ni
chrétiens, il n’y a que des
hommes, des femmes, des
vieillards et des enfants
qui souffrent. Et qui se
demandent pourquoi les
Libanais sont incapables
de s’entendre sur une chose
essentielle. Le droit de vivre
ensemble en paix et en
harmonie.
La mémoire des 90 ans
Dans « L’Orient »
du 4 janvier 1934
Riche et célibataire, le sieur
Wadih Nader, vivant à Chiyah,
y entretient la famille de sa sœur
dont il élève les enfants comme
les siens. L’un d’eux, Abdou
Ayoub, malgré la surveillance de
ses parents, s’était adonné depuis
quelque temps à la boisson et au
jeu.
Pour se procurer l’argent qui lui
était nécessaire, il terrorisait sa
mère et lui arrachait, souvent par
le fondamentalisme. »
Et M. Kilo de relever dans
ce cadre que « les chrétiens du
14 Mars sont parfaitement
conscients du fait que la plupart des groupes fondamentalistes qui agissent aujourd’hui
en Syrie sont une émanation
du pouvoir qui les avait recrutés, entraînés et envoyés en
Irak ». « Le régime a ensuite
récupéré une grande partie de
ces groupuscules afin qu’ils
s’opposent à l’armée syrienne
libre et à l’opposition démocratique, souligne M. Kilo.
Tel est le cas de l’organisation “Daëch” (l’État islamique en Irak et au Levant)
qui est déployée dans les régions nord de la Syrie. Il est
important de préciser sur ce
plan que contrairement à ce
que pensent certains milieux
étrangers, le dernier mot sur
la scène syrienne ne revient
pas aux fondamentalistes. Il
existe une résistance pacifique
et militaire contre ces derniers
dans la plupart des régions où
ils sont implantés. »
Organiser les rangs
des démocrates syriens
C’est dans un tel contexte
que Michel Kilo fait état d’« efforts soutenus » pour mettre
sur pied « une armée nationale libre unifiée afin de faire
face aux crimes perpétrés par
certains fondamentalistes ».
atteint un tel degré que chaque
habitant n’avait droit qu’à un
seul bol de riz par jour. Cette
ration a ensuite été réduite
à un bol de riz tous les deux
jours. »
Le régime a tenté d’imposer
aux combattants de l’opposition des conditions qui équivalaient à une reddition pure et
simple afin de lever, partiellement, le blocus alimentaire.
Les habitants du secteur ont
toutefois rejeté ces conditions,
précise Michel Kilo qui souligne
que cette situation vécue par la
population de Mouadammiet
al-Cham est loin d’être un cas
isolé.
M. T.
Exprimant l’espoir que la formation d’une telle armée libre
unifiée sera « imminente », M.
Kilo indique en outre que des
démarches sont actuellement
entreprises afin d’« organiser
et d’unifier les rangs des démocrates » syriens. « Nous
avons formé à cette fin il y a un
peu plus de deux mois l’Union
des démocrates syriens, précise-t-il. Parallèlement, l’activité du courant civil s’accroît
d’une manière sensible un peu
partout, y compris dans les régions situées dans le périmètre
de Damas. »
Comment expliquer dans
les conditions présentes que
l’opposition n’ait pas été encore en mesure de présenter
un front uni et cohérent face
au régime ? Michel Kilo rappelle d’abord à cet égard que le
pouvoir baassiste s’est employé
pendant plus de cinq décennies à combattre, par le biais
de son appareil sécuritaire,
les partis et courants d’opposition, dont les cadres étaient
systématiquement poursuivis
et arrêtés, ce qui n’a pas manqué d’affaiblir les opposants.
« À cela viennent s’ajouter les
fortes interférences étrangères et le fait que la révolution
est née en dehors du cadre de
ces partis d’opposition », souligne M. Kilo qui se montre
toutefois optimiste, malgré
tout, en affirmant qu’il existe
un niveau « acceptable » et
« croissant »
d’unification
et de coordination entre les
composantes du courant démocratique de l’opposition
syrienne, « surtout dans la
perspective de la conférence
de Genève, et dans le but de
juguler la dangereuse dérive
de la révolution qui risque
de se transformer d’une lutte
pour la liberté en un combat
sectaire ».
Dans l’attente que ces efforts d’unification portent
leurs fruits, peut-on dire que
le régime est en passe de gagner cette guerre syrienne ?
Michel Kilo conteste sans
hésitation un tel diagnostic,
soulignant que le rapport de
force n’a pas globalement
évolué au cours des deux dernières années. « Une offensive
du pouvoir dans un secteur est
contrebalancée par une offen-
Reynders : Le flux massif des réfugiés
syriens au Liban est devenu intolérable
La crise syrienne et son impact
sur le Liban ont été hier au
centre des discussions qu’ont
eues le ministre sortant des
Affaires étrangères, Adnane
Mansour, et le vice-Premier
ministre belge et ministre des
Affaires étrangères, Didier
Reynders.
« Ma visite a pour objectif
d’alléger la souffrance des réfugiés syriens au Liban et de ceux
qui subissent les répercussions
de la crise syrienne », a déclaré
M. Reynders au cours d’une
conférence de presse conjointe. Il a rappelé que la Belgique
tente de venir en aide aux réfu-
Citoyen grognon Un crime à Chiyah
La famine, l’une des armes du régime pour
soumettre la population
Bénéficiant désormais d’une
impunité totale à l’échelle
internationale, du fait de la
complicité active du pouvoir
russe et de la passivité cynique
de l’administration Obama, le
régime de Bachar el-Assad ne
lésine sur aucun moyen, aussi
cruel soit-il, non seulement
pour combattre la rébellion,
mais aussi pour soumettre la
population civile. S’appuyant
ainsi sur l’attitude du chef de
la Maison-Blanche qui a choisi
de rester aveugle et muet face
au drame vécu au quotidien
par le peuple syrien, Bachar
el-Assad ne se contente plus de
lâcher ses missiles balistiques
et ses barils bourrés d’explosifs
samedi 4 janvier 2014
au palais Bustros. Il vise à renforcer les consultations politiques.
Le chef de la diplomatie
belge a également été reçu
par l’ancien Premier ministre,
Fouad Siniora. Expliquant
que M. Siniora lui a dressé un
bilan de la situation au Liban
et dans la région, M. Reynders
a déclaré : « Nous devons bien
étudier la situation pour rapporter la vérité sur ce qui se
passe au Liban en cette période
difficile, non seulement en raison des derniers événements
violents, mais aussi en raison
de la pression que génère la
crise syrienne, de la participation de certaines parties libanaises à cette guerre et de l’afflux massif de réfugiés syriens
au Liban. » Cette situation est
devenue « intolérable », estime
M. Reynders, non pas parce
que « les Libanais ne veulent
pas les accueillir », mais parce
que le Liban a « dépassé ses
capacités d’accueil ». « Nous
devons envisager des solutions
à long terme », a-t-il conclu.
Par ailleurs, M. Reynders a
posé des gerbes de fleurs sur
les mausolées de Rafic Hariri,
Wissam el-Hassan et Mohammad Chatah.
sive de l’Armée syrienne libre
dans un autre secteur, relèvet-il. Une telle situation n’est
pas susceptible de changer
car elle sert l’intérêt international, comme l’indiquent les
diplomates américains et russes. Il est vrai que le régime a
repris le contrôle de certaines
régions au Nord au cours des
trois derniers mois, mais il a
perdu en contrepartie des régions importantes au Sud et
au centre. »
Cet équilibre de la terreur
qui semble s’être ainsi instauré
risque de prolonger le conflit
sans qu’aucune des deux parties ne soient en mesure de
trancher la situation par la
voie militaire, d’autant que
« l’opposition est confrontée
à un problème d’armement,
alors que le régime fait face à
un problème de combattants
sur le terrain », comme le
relève en conclusion Michel
Kilo.
À l’ombre de la tragédie vécue par le peuple syrien depuis
bientôt trois ans, une question
fondamentale demeure pour
l’instant sans réponse : jusqu’à
quand la communauté internationale continuera-t-elle à
assurer l’impunité totale à Bachar el-Assad alors que quotidiennement des missiles balistiques et des barils bourrés
d’explosifs s’abattent sur les
villes et villages de la Syrie ?
les coups, les économies qu’elle
réservait au bien-être du foyer.
Lundi dernier, Abdou Ayoub reçut de son oncle une somme assez
rondelette pour ses étrennes. Il
la joua le soir même, la perdit et
rentra à Chiyah vers 1 heure du
matin pour réveiller sa mère et lui
demander de l’argent. Devant le
refus de la malheureuse femme, le
fils dégénéré la menaça de mort
et entreprit de démolir tout le
mobilier de la maison. Le vacarme
réveilla l’oncle, père nourricier du
jeune énergumène, qui accourut,
affolé, et tenta de le calmer. Mais
Wadih Nader n’avait pas encore
articulé quelques mots que Abdou
Ayoub se ruait sur lui et lui assénait plusieurs coups de couteau
qui nécessitèrent son transport
immédiat à l’hôpital où son état
est jugé très grave.
Le criminel a été arrêté et écroué.
Brèves sécuritaires
Arrestation de quatre
Syriens à Ersal...
L’armée a arrêté hier à
l’aube, dans la région de
Ersal (Békaa), quatre
Syriens qui s’étaient
introduit de manière
illégale au Liban. Dans
un communiqué, le
commandement de l’armée
a précisé que ces personnes
se déplaçaient à moto et
n’étaient pas munies de
pièces d’identité. L’une
d’entre elles a même menacé
des militaires à l’aide d’une
grenade. Ces personnes
avaient en leur possession
des équipements militaires
ainsi que des munitions
d’armes légères.
Elles ont été livrées aux
autorités compétentes. Une
enquête a été ouverte.
... et de treize autres à
Beddaoui et Qaa
Dans le périmètre du camp
palestinien de Beddaoui, au
Liban-Nord, onze Syriens sans
papiers ont été arrêtés jeudi
par une patrouille de l’armée.
Ils conduisaient une voiture
également sans papiers.
À Qaa entre-temps, deux
autres Syriens ont été arrêtés.
Ils essayaient de s’introduire
en territoire libanais de
manière illégale. Enquête en
cours.
Fausse alerte à la
voiture piégée à Bir elAbed
Une voiture suspecte a été
signalée hier à Bir el-Abed, à
Beyrouth. Alertées, les forces
de sécurité ont coupé la
route menant vers l’aéroport
dans les deux sens. Le
véhicule a été examiné. Il ne
contenait pas d’explosifs.
Tirs à Baalbeck sur
fond d’« enlèvement
amoureux »
Des jeunes de la famille
Mazloum ont ouvert le
feu hier sur la maison de
Hassan Chams, à Osseiriya
à Baalbeck. La colère des
jeunes a été provoquée par
le comportement du fils,
Mahmoud Chams. Ce
dernier a enlevé une fille de
la famille Mazloum avec qui
il compte se marier.
samedi 4 janvier 2014
Libre cours
de Roula AZAR DOUGLAS
Refuser l’impunité et la
banalisation de la mort
L’Orient des Campus
Zoom sur l’Association libanaise
pour l’avancement de la science
L’Association libanaise pour l’avancement de la science (LAAS)
vise, parmi ses objectifs, la promotion des connaissances par la
recherche scientifique, y compris dans les domaines des sciences
humaines et sociales. Pour en savoir plus sur LAAS, « Campus »
a rencontré le Pr Naïm Ouaini, président et secrétaire général de
l’association.
Roula Azar Douglas
Plus de 4 290 internautes libanais ont intégré le groupe « Je
ne suis pas un martyr » créé sur Facebook suite à l’explosion
de Starco.
Cet article a été écrit avant la
survenue de l’explosion dans la
banlieue sud de Beyrouth.
« Peut-on fêter le Nouvel
An comme si de rien n’était ?
N’a-t-on pas un devoir de
respect et de mémoire envers
les victimes de la dernière
explosion à Beyrouth, dont
le sang n’a pas encore séché
? », « On ne peut et on ne
doit pas continuer comme si
de rien n’était », « Comment
poursuivre le cours normal
de nos vies quand les gens
se font tuer en plein jour
soit parce qu’ils ont une
opinion politique contraire
à celle des criminels, ou tout
simplement parce qu’ils ont
eu le malheur de se trouver au mauvais endroit, au
mauvais moment ? » Voici un
échantillon de l’état d’esprit
de nombreux jeunes Libanais
après l’attentat qui a coûté
la vie à huit personnes dont
l’ancien ministre Mohammad Chatah et qui a blessé
des dizaines de citoyens. Une
réaction concrétisée par la
création rapide de plusieurs
groupes sur Facebook refusant la violence et la banalisation de la mort, et appelant
les internautes libanais à
exprimer haut et fort leur
colère face à l’insécurité qui
sévit au pays du Cèdre.
Une semaine après le
lâche attentat de Starco, la
question que l’on se pose
est la suivante : est-ce qu’il
y a une chance que ce refus
de la violence, de la deshumanisation des victimes et
du fatalisme se transforme
en une secousse assez forte
pour avoir un impact quelconque sur la situation au
Liban ? Ou bien, comme
d’habitude, la vie prendrat-elle le dessus, les visages
des victimes tomberont
rapidement dans l’oubli et les
noms des martyrs s’estomperont graduellement de la
mémoire collective... jusqu’à
la prochaine explosion ? La
réponse est probablement
négative. La page étant déjà
tournée pour de nombreux
Libanais.
« Après un assassinat, après
une explosion, les mêmes
slogans fusent, les mêmes
promesses aussi “On ne
t’oubliera jamais”. Mais finalement, tout le monde oublie.
Jusqu’au prochain martyr »,
observe Racha el-Halabi,
jeune étudiante en conception graphique et communication visuelle à l’UL, avant
d’ajouter : « Treize martyrs...
En 2005, on s’est demandé :
à qui la faute ? Maintenant,
on se demande : c’est le tour
de qui ? Apparemment, la
violence est devenue le seul
langage utilisé. J’ai peur de ce
nouveau Liban. »
La valeur de la vie humaine
« Quand on assassine un
homme comme le ministre
Chatah, représentant le
Libanais ouvert, le Libanais modèle qui a réussi ; et
quand on provoque la mort
de toutes ces victimes dont
ce pauvre jeune Mohammad
Chaar, des hommes qui ne
sont pas des politiciens mais
qui ont eu la malchance
d’être sur les lieux de l’explosion, on ne peut qu’être triste
et révolté », s’indigne Anthony Féghali, jeune avocat
en devenir, très affecté par
l’explosion. « J’avais vu le ministre Chatah, il y a quelques
semaines, lors de la journée
Racha el-Halabi
piétonne qu’avait organisée
l’association Achrafieh 2020.
Il se promenait bras dessus,
bras dessous avec sa femme
à Gemmayzé, souriant, en
tenue décontractée et casquette. Depuis d’un l’explosion, je ne fais que penser à
cette image de couple joyeux
heureux de passer un beau
dimanche dans la capitale »,
poursuit-il.
Au-delà des affinités ou des
divergences politiques, le
peuple tout entier, et notamment les jeunes, doivent
refuser catégoriquement le
recours à la violence pour
marquer des points politiques. Le peuple doit lutter
contre l’impunité en vigueur
au Liban.
Racha el-Halabi, qui confie
que ce révoltant crime a
ramené dans sa mémoire des
images de l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri,
poursuit : « J’ai rencontré
l’ancien ministre Chatah
la semaine passée lors de la
conférence de coexistence organisée à Tripoli. Nous avons
eu l’occasion de nous parler.
Le Liban a vraiment perdu
une figure de la modération
qui croyait au dialogue, au
langage de la raison et de la
logique, et au droit à la différence des opinions. »
Outre la colère et l’indignation, les jeunes éprouvent un
sentiment constant de peur.
Elham el-Hajj, étudiante
en presse à l’UL, se trouvait
aux Souks de Beyrouth au
moment de l’explosion,
qu’elle qualifie d’ « habituelle chez nous, au Liban ».
Ordinaire donc mais
« horrifiante », selon la jeune
fille qui poursuit : « Je ne
me rappelle plus comment
l’amie qui m’accompagnait et
moi-même sommes rentrées
à la maison. » Elham confie
qu’elle est triste et qu’elle a
peur, « car peut-être qu’un
jour, je serais moi-même,
comme Mohammad Chaar,
une innocente victime d’une
explosion. »
Samer Sarkis est lui aussi
étudiant en journalisme à
l’UL. Réaliste mais non blasé, le jeune homme fulmine :
« On vit dans une jungle.
C’est dramatique et ironique
en même temps. Chaque
jour, il y a une explosion. Si
ce n’est pas une explosion au
vrai sens du terme, c’est une
crise économique ou sociale.
Nous vivons dans un pays
où chacun semble attendre
son tour d’être tué. On en
a marre ! Mais malgré tout,
nous sommes un peuple qui
veut vivre. »
Vivre justement. Les jeunes
sont unanimes sur ce point.
Il faut résister au découragement. « Je ne suis pas de
ceux qui baissent les bras.
Je veux rester au Liban
pour le moment. Je me dis
qu’en tant que jeunes, on
doit essayer de faire ce que
l’on peut pour un avenir
meilleur au Liban et espérer
que la situation ne va pas
empirer », estime Anthony
Féghali avant de conclure :
« On verra ce qu’on pourra
apporter à ce pays et on
verra bien ce que l’avenir
nous réserve. »
Anthony Féghali.
Question – Quelle est la mission de LAAS ?
Réponse – LAAS est une
association professionnelle et
scientifique dédiée à l’avancement des sciences et des techniques de la documentation.
Son objectif est de promouvoir
les connaissances par la recherche scientifique, d’étudier
et de développer les éléments
qui ont généré la performance
de la recherche en science, la
technologie et les progrès socio-économiques, et de mener
des conférences et des ateliers
de travail afin de présenter les
résultats des recherches scientifiques.
Quelle est la composition
de l’équipe dirigeante de
LAAS ?
L’assemblée générale de
LAAS se réunit, normalement, pour l’élection de ses
membres, définir le budget,
proposer le statut de l’assemblée générale et prendre
des décisions importantes.
Cette année, la majorité des
membres a recommandé des
membres candidats qui se
sont réparti, par la suite, les
fonctions comme suit : le professeur Naïm Ouaïni, moimême, président et secrétaire
général ; le professeur Hassan
el-Charif, secrétaire administratif ; le professeur Abdo Jurjus, trésorier et représentant
auprès du ministère ; et, comme membres : les Drs Nachat
Mansour, Georges Eid, Fadi
Chéhadé, Karim Echtay, Mahmoud Korek et Roger Lteif.
Quel rôle joue LAAS
auprès des universités libanaises ?
LAAS vise à renforcer le
lien entre la recherche et le
développement durable au Liban. Elle cherche à promouvoir les sciences du langage, le
style et l’éthique dans la culture publique, en cherchant à les
intégrer régulièrement dans
Le professeur Naïm Ouaïni, président et secrétaire général
de LAAS, assistant du recteur à l’administration publique et
membre du comité technique au ministère de l’Éducation et de
l’Enseignement supérieur.
les programmes d’enseignement dans les universités libanaises.
Quels partenariats avezvous développés avec les
universités européennes et
américaines ?
Les conférences se font normalement en coopération avec
les universités européennes et
américaines. Les chercheurs
du Liban et d’autres pays collaborent ensemble pour soumettre des abstracts et les inclure dans le programme des
conférences annuelles.
Nous tenons à encourager la recherche scientifique
conjointe entre les universités
et les centres de recherche en
échangeant des professeurs et
des chercheurs. Par ailleurs, il
faut assurer la modernisation
continue des programmes
d’enseignement scientifique.
Quelles
difficultés
rencontrez-vous dans la réalisation de vos objectifs ?
Nous tenons à inclure les
établissements universitaires
et les centres de recherche à
notre association et souhaitons pouvoir contacter les
libanais résidents à l’étranger
qui bénéficient d’une renommée importante dans la recherche.
Leur adhésion nous permettra d’aider la recherche. Elle
nous permettra également de
représenter au mieux les nouvelles avancées dans les domaines de la science. C’est la
mise sur pied d’évènements et
de conférences qui nous permet d’aider les chercheurs et
de faire connaître les progrès
récents. Plus nous sommes
nombreux, plus nous pourrons soutenir et faire avancer
la recherche.
Quel bilan dressez-vous de
vos réalisations ces dernières
années ?
L’Association libanaise pour
l’avancement de la science a
parrainé plusieurs conférences ;
les réunions ont mis l’accent
sur le progrès dans toutes les
disciplines de la science, en
présence des meilleurs experts
académiques, industriels et
cliniques.
LAAS a pu réunir d’éminents scientifiques, chercheurs, biologistes et autres
professionnels paramédicaux
qui ont discuté et présenté
les derniers développements
importants dans la science.
Parmi ces conférences, citons : la 15e réunion scientifique tenue à l’AUB en 2008,
la 16e Conférence internationale scientifique tenue à
la BAU en novembre 2009,
la 17e Conférence internationale scientifique tenue à
l’USEK en novembre 2010,
la 18e Conférence internationale scientifique, tenue à la
NDU en mars 2012, et la 19e
Conférence
internationale
scientifique tenue à l’AUB en
avril 2013.
Jusqu’à présent, le bilan est
positif au niveau des travaux
de recherche scientifique, 200
à 250 chercheurs se rencontrent chaque année avec la
participation d’une trentaine
d’établissements d’enseignement supérieur en provenance
du Liban et de la région.
Que prévoyez-vous pour
2014 ?
La 20e conférence internationale scientifique est prévue
les 27, 28 et 29 mars à l’École
doctorale des sciences et de
technologie, au sein du campus de Hadeth de l’Université
libanaise.
Au cours de ce congrès,
plusieurs travaux de recherche
dans des domaines de pointe,
tels que l’environnement,
la science, la technologie et
autres, seront communiqués.
Un message aux jeunes
étudiants libanais ?
Je tiens à les informer que
LAAS leur offre plusieurs opportunités telles que : être en
contact avec des universités
libanaises et étrangères, rencontrer des chercheurs nationaux et internationaux, poursuivre des études doctorales à
l’étranger et obtenir des pôles
d’excellence de recherche.
Séries télévisées libanaises :
regards des jeunes
Tirées à quatre épingles, au travail, à la maison et même en
dormant, les Libanaises dans les séries télévisées sont surmaquillées
et artificielles. Les fictions libanaises ressemblent à des défilés de
mode et reflètent peu notre réalité. Que pensent les jeunes étudiants
en audiovisuel des productions locales ?
« Les séries télévisées libanaises transmettent des images
hypocrites qui encensent les
apparences et mettent en valeur
le show-off. Elles manquent
lamentablement de réalisme »,
lance Rawad Habib, étudiant
en master de cinéma, option
réalisation, à l’Université SaintJoseph. Avis partagé par de
nombreux jeunes dont Cynthia
Sawma, diplômée en audiovisuel de l’Université antonine.
« Les acteurs dans les productions télévisées locales manquent de simplicité. Je trouve
également qu’il y a une faiblesse
d’investissement au niveau de la
production », souligne-t-elle,
avant de préciser : « À mon
avis, le cinéma libanais a réussi
à mieux représenter notre société que les séries télévisées. »
Les jeunes étudiants que
nous avons interrogés estiment
que les investissements dans la
production des séries télévisées
locales demeurent insuffisants.
Ghina Abboud, fraîchement
diplômée en audiovisuel de
l’Institut universitaire de la
Fondation al-Kafaat, insiste :
« Même avec de faibles moyens
financiers, on peut accomplir
un travail plus créatif. Le vrai
problème, c’est qu’on manque
de talents et de volonté pour
faire changer les choses et pour
créer de peu quelque chose de
valeur. »
De l’avis de la majorité des
étudiants interviewés, c’est surtout la faiblesse de nos feuille-
Wiam Khattar, étudiant en 3e année
d’audiovisuel à l’Université Notre-Dame.
tons qui explique le succès que
remportent les séries télévisées
étrangères auprès des téléspectateurs libanais. Wiam Khattar, étudiant en troisième année d’audiovisuel à l’Université
Notre-Dame, trouve que « les
feuilletons étrangers, turcs ou
autres, reflètent une certaine
réalité sociale qui intéresse le
public arabe. Par ailleurs, d’importants budgets sont alloués à
la production, au décor et aux
costumes, ce qui contribue à la
réalisation d’un travail de bonne qualité et plus réaliste ».
L’avenir des téléfilms
Rawad et Wiam considèrent
que les scripts et les scénarios
Joane Dagher, étudiante en 3e année d’audiovisuel à l’Université Notre Dame.
devraient être « travaillés »
davantage. « Le langage et les
expressions “ trop poétiques ”
employés dans les séries libanaises sont loin des gens, qui
ne les utilisent pas dans leur
vie quotidienne », souligne
Wiam. Cynthia, elle, estime
que le changement se fera en
misant sur des gens qualifiés
et compétents pour former
l’équipe de travail. « Il faut
embaucher des gens talentueux. Des gens qui, au moins,
ont suivi des études de théâtre », précise-t-elle.
Joanne Dagher, également
étudiante en troisième année d’audiovisuel à l’Université Notre-Dame, pose mal-
gré tout un regard positif sur
l’avenir des productions télévisées locales. Par ailleurs, elle
appuie la collaboration libanoétrangère – libano-syrienne ou
libano-egyptienne par exemple – que l’on retrouve depuis
peu sur nos petits écrans et qui
« enrichit nos feuilletons ».
L’art sous toutes ses formes
reflète la réalité de la société.
Il joue un rôle-clef puisqu’à
travers les messages qu’il porte, il influence le public. Nos
jeunes étudiants reconnaissent
les points faibles des émissions
télévisées. Pourvu qu’ils travaillent pour y remédier.
Dominique JABRA
Zoom sur...
5
Les clubs étudiants de la LAU n’ont pas chômé au
mois de décembre. Les jeunes étudiants ont organisé
différents événements pour lever des fonds afin d’aider
les plus démunis de la société. Ils ont par la suite acheté
des vêtements et des denrées alimentaires qu’ils ont
généreusement distribués aux familles nécessiteuses dans
toutes les régions du Liban.
Cap Campus
Séminaire « Avocats,
contrats et négociation »
En raison de la
mondialisation de la pratique
juridique, l’influence
croissante de la Common
Law et la prédominance
de l’anglais dans le monde,
notamment dans la rédaction
et la négociation d’un
contrat sont, aujourd’hui, des
compétences indispensables
pour toute entreprise ainsi
que pour tout avocat ou
toute personne impliquée
dans le commerce
international.
Compte tenu de cet
environnement, la faculté de
droit organise, du 10 au 14
mars 2014, un séminaire sur
les avocats, les contrats et la
négociation. Le séminaire
est prévu à la salle des
conférences, au campus
principal de l’USEK.
Bourses FUCE
Comme chaque année, la
Fédération des universités
catholiques européennes
offre des bourses d’échange
aux universités partenaires
membres. Ces bourses
d’échange sont à la
disposition des étudiants
en licence, au master et
au doctorat ainsi qu’à la
disposition du personnel
académique. Le dernier délai
pour déposer la candidature
au bureau des relations
internationales de l’USJ est
fixé au 14 mars prochain.
Pour plus de détails :
www.usj.edu.lb/actualites/
news.php ? id=3140#.
UsRsmW9jckQ
Bourses Erasmus Mundus
L’USJ offre à ses étudiants,
enseignants, chercheurs
et membres du personnel
l’opportunité de bénéficier
de bourses Erasmus
Mundus. Ces bourses
couvrent le billet d’avion,
les frais d’assurance et de
visa, les frais de scolarité à
l’université d’accueil et une
allocation mensuelle répartie
comme suit : 1 000 euros
aux étudiants en licence
et en master ; 1 500 euros
aux étudiants en doctorat ;
1 800 euros aux personnes
inscrites en postdoctorat et
2 500 euros aux membres du
Raha, 25 ans, première
Saoudienne à gravir
l’Everest
Avec cet exploit, l’étudiante
veut être un symbole
d’espoir pour les jeunes filles
de son pays qui n’ont pas
le droit de conduire une
voiture ni de pratiquer un
sport.
Dans son pays, les filles
ne peuvent même pas
faire de sport et elle a
escaladé le toit du monde.
Raha Mouharraq a gravi
l’Everest en mai 2013
accompagnée d’un Qatari,
d’un Palestinien et d’un
Iranien. Elle est la première
Saoudienne à avoir réussi
l’ascension du plus haut
sommet au monde.
« J’espère que je ne serai
pas la dernière », a déclaré
cette jolie brunette au large
sourire.
Son exploit est un vrai
pied de nez à la restriction
des libertés des femmes
qui sévit dans son pays.
Sous l’abaya qui lui couvre
le corps et lui encadre le
visage alors qu’elle célèbre
son exploit, elle assure :
« Je n’ai rien fait qui aille
à l’encontre de ma culture
et de ma religion. » La
jeune étudiante de 25 ans
souhaite insuffler l’espoir.
« Je crois que notre action
va pousser les Saoudiennes
à se lancer des défis »,
a-t-elle affirmé. L’attaché
culturel de l’ambassade
saoudienne aux Émirats
arabes unis a salué la charge
symbolique de son geste :
« C’est un message pour les
hommes avant les femmes
d’Arabie saoudite, disant
En partenariat
avec :
personnel.
Le dernier délai pour
présenter les candidatures est
fixé pour les bourses Hermes
(www.hermes-mundus.eu)
au 31 janvier et pour les
bourses Medastar au 26
février (www.medastar.eu).
Pour toute information
supplémentaire prière de
contacter Nayla Hocheimy
Hajj par courriel sur
[email protected]
ou par téléphone au
01/421000 extension 1158 ;
Rayanne Abou Mrad sur
[email protected]
ou 01/421000 extension 1 275.
qu’une fille de ce pays
est parvenue au sommet
de l’Everest et est donc
parfaitement capable de
réaliser ce que font les
hommes. »
Raha s’est entraînée
rigoureusement pendant
un an et demi pour gravir
ces 8 848 mètres de glace
tout en dégelant les carcans
conservateurs de son pays.
L’Arabie saoudite suit
une version extrêmement
rigoriste de l’islam et
les femmes ne sont pas
autorisées à conduire ou à
voyager sans la compagnie
d’un proche. Raha a dû
se battre, d’abord en
convaincant sa famille de
la laisser partir à l’assaut de
l’Everest, devenant ainsi
la plus jeune Arabe à le
faire. Plusieurs membres
de la famille et des gens en
Arabie saoudite en général
y étaient opposés.
Même si le roi Abdallah
a autorisé en 2013 les
femmes à voter lors des
prochaines élections
municipales en 2015, le
sport féminin reste quasi
inexistant dans le royaume.
Les autorités viennent
d’autoriser sa pratique
uniquement dans les écoles
privées de jeunes filles. Sous
la pression des instances
sportives internationales, le
royaume avait envoyé deux
athlètes femmes aux Jeux
olympiques de Londres de
l’été 2012.
http ://etudiant.lefigaro.fr/
les-news/actu/detail/article/
raha-25-ans-premieresaoudienne-a-gravir-leverest-2018/
6
Culture
samedi 4 janvier 2014
Helen Zughaib : vol plané
pictural vs vent debout
Cimaises Le « E » blanc pour Rimbaud est Espoir pour elle, le « I »
rouge du poète est Inchallah, le U vert devient Union, le O bleu
Odalisque...
WASHINGTON,
d’Irène MOSALLI
Une palette heureuse, sciemment dénuée de noir, d’une
peintre américaine rêvant de
beaux jours pour sa région
d’origine. Elle se nomme
Helen Zughaib, fait partie
de la deuxième génération
d’émigrés libanais. Elle vit
et travaille à Washington, et
expose actuellement à la galerie Syra Art une série d’œuvres sur le thème « Esprits en
envol ». Elle croit ferme que
cette partie du monde peut
relever les défis et s’élever
au-dessus de son lot de tourments et de déchirures. Ses
toiles aux coloris chatoyants
veulent rappeler l’existence de
visions paisibles, dont tout un
chacun a indéniablement envie et qui sont enfouies dans
ce tumulte. Cela commence
par un très beau tourbillonnement de derviches tourneurs
qui, tout en atteignant l’état
transcendantal, semblent une
nuée d’oiseaux aux ailes déployées. Ailleurs, un ensemble
d’oiseaux au plumage flamboyant mais aux ailes repliées
sont placés dans un espace
cloisonné, restreignant tout
mouvement, ou la liberté et
la beauté piégées, synonyme
de la frustration du printemps
arabe.
Des visions anticoups de
poing
Helen Zughaib refuse de
rompre le fil de l’espoir, de
la paix et de l’optimisme.
Elle a placé l’esthétique harmonieuse de sa culture initiale dans le cadre américain
aux angles aigus de son pays
d’adoption, pour mieux effectuer son transfert d’un monde
à l’autre. Observatrice de ces
deux mondes, elle les aborde
par le biais de leurs grandes
marques et de leur imagerie.
Sa toile intitulée La Paix reimaginée aligne, sur fond de
ciel bleu, mosquées et églises
longilignes et ornées de fins
motifs pastel. Il y a aussi Les
Femmes vs la nuit, des silhouettes côte à côte faisant
un front uni. Elle pousse plus
loin la volonté de bonheur et
de sérénité avec le Rêve de
Sirine, une belle et sa longue
chevelure étendue comme une
odalisque sur les flots bleus, et
La Pêche au clair de lune où
tout est tranquillité, à l’ombre
d’un paon stylisé, symbole du
renouveau.
Il y a donc chez cette artiste
L’histoire est comme un
conte de fées. Avec sourire,
promesse des premiers essais
concluants, paillette, projecteurs, costumes de scène et
succès retentissants. Choriste
et soliste pour des chants où
les enfants apprennent discipline et pouvoir des feux de la
rampe, Jonas Kaufmann, loin
de passer inaperçu, est vite repéré. Et retenu.
Retenu pour des études
musicales dans sa ville natale, Munich, il sera l’élève
très doué et apprécié de plusieurs professeurs, dont Josef
Metternich.
Voix ample et puissante,
presque rare avec ses infinies
nuances et ses éclats sombres,
Jonas Kaufmann a aussi un
atout physique capital. Celui
de jeune premier. Avec ses
cheveux bouclés noir de jais,
sa carrure de rugbyman ou de
footballeur, son regard d’épervier rapace, ses dons de comédien, il accumulera, dans sa
jeune et brillante carrière, les
rôles de héros romantiques.
Braves, intrépides, séduisants
et transis d’amour. Jolie palette pour des émotions qui
sont la tessiture même de l’art
lyrique. Éclat de l’union de la
beauté et du talent.
Ce qui fait rêver ces dames et rend, à juste titre, un
L’envol freiné du printemps arabe.
née au Liban les structures
formelles orientales, les délicates touches des enluminures, des miniatures persanes et
des éléments du patrimoine.
Le tout ordonné dans une
épure moderniste.
Helen Zughaib s’est imposée par des visions anticoups
de poing, mais reflétant la
compréhension de l’autre à
travers ses différences.
Ainsi, à l’issue d’une visite
officielle à Washington, le Premier ministre irakien, Nouri
al-Maliki, s’est vu offrir par le
président Barack Obama l’une
de ses peintures. Intitulée La
Prière de minuit, elle donne à
voir une suite de mosquées,
à dominante verte et bleue,
paisiblement imbriquées les
unes dans les autres. Et en se
rendant en visite officielle au
Maroc, l’ancienne secrétaire
d’État, Hillary Clinton, avait
dans ses bagages une toile de
cette même artiste, dédiée au
roi Mohammad VI.
Aujourd’hui, Helen Zughaib continue son vol plané
vs vent debout.
– Debademba (« La
grande famille » en
bambara) a publié fin
octobre son deuxième
album, Souleymane (World
Village), et sera en concert
à Paris le 23 avril (Cité
de la musique). Cette
formation interprète une
musique ouest-africaine
explosive et entraînante,
une synthèse de diverses
musiques d’Afrique
(mandingue, mbalax, high
life, afro-beat, musique
sud-africaine). Un orgue et
des cuivres apportent des
couleurs jazzy et funk. Créé
par le guitariste burkinabè
Abdoulaye Traoré,
Debademba a pris une
ampleur nouvelle lorsqu’il
a rencontré en 2009 le
chanteur Mohammad
Diaby, grandi en Côte
d’Ivoire et qui maîtrise la
Cinéma
Premières visions
Mariah Mundi s’associe avec un
aventurier pour retrouver sa famille
kidnappée par le mystérieux Otto Luger. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/
Debademba, un groupe né
à Paris de la rencontre de
deux musiciens chevronnés
d’Afrique de l’Ouest, publie
son deuxième album et
donnera prochainement
plusieurs concerts dans la
capitale.
Agenda
★ Mariah
Mundi and the curse
of the midas box de Jonathan
Newman, avec Michael Sheen. Dans
l’Angleterre victorienne, le jeune
Pour connaître les horaires du
circuit Empire, appeler le 1 269.
Planète Abraj
01/292 192
Grand Cinemas
01/209 109
ABC Achrafieh
Grand Cinemas
04/444 650
ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143
Grand Las Salinas 06/540 970
Grand Saïda Mall 07/723 026
CinemaCity DORA 01/899 993
CinemaCity BEIRUT
01/391 691
SOUKS
03/681 000
Métropolis Cinéma01/204 080
Vox B.C. Center
01/285 582
À voir absolument À voir
À voir à la rigueur
Ne pas se déranger
Pas vu
★★★
★★
★
❍
■
Art lyrique Une voix et un physique qui ne courent pas les rues.
Héros romantique par excellence, Jonas Kaufmann, 44 ans, a déjà
reçu plus de vingt distinctions et récompenses. Dont plusieurs
Diapason d’or et la dernière en date est le Bayerisher Kammer
Sänger. Lumière sur un ténor bavarois haut de gamme.
Edgar DAVIDIAN
Concorde/Las Salinas/Saïda Mall,Vox B.C.
Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks)
Paranormal activity de Christopher Landon, avec Molly Ephraim.
Alors que Jesse, marqué par des
forces mystérieuses, est suivi par celles-ci, sa famille essaye de le sauver.
Saga Paranormal, vous n’en avez pas
marre ? Grand Cinemas ABC Achrafieh/
❍
Dbayeh/Concorde/Las Salinas//Saïda Mall,
Cinemall, Vox B.C. Center, CinemaCity (Dora
et Beirut Souks)
Police Story encore un film de
Jackie Chan. Pour les adeptes. Grand
■
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las
Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex
Tripoli, Cinemall, Vox B.C. Center, CinemaCity
(Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy,
Espace
★ ★ The Butler de Lee Daniels, avec
Forrest Whitaker. Inspirée librement de
la vie d’Eugene Allen, l’histoire raconte
la vie du majordome au parcours
atypique qui accompagnera la vie de
sept présidents à la Maison-Blanche.
Cinemacity (Dora et Beirut Souks), Métropolis
Empire Sofil/Dunes/Première, Espace, Cinemall
Jonas Kaufmann, une jeune et brillante carrière.
peu jaloux les hommes qui
ne dénient guère toutefois
l’exceptionnelle beauté de sa
prestation vocale et de sa capacité de passeur d’émotion
intense.
Bien sûr ce sont les lieds qui
l’attirent et il en chante partout
dans ses nombreux voyages et
récitals, tout en peaufinant et
aiguisant les caractères de ses
personnages avec les partitions et les livrets de Mozart,
Offenbach, Bizet, Strauss,
Verdi et Berg.
La révélation et l’envol de
sa carrière ont lieu en 1999
au Festival de Salzbourg où il
campe le Dr Faust de Gounod.
Dès lors, les contrats pleuvent
et les sollicitations ne se font
plus attendre.
Infatigable voyageur, Jonas
Kaufmann sera un adroit jongleur avec le temps et les latitudes. Le public l’applaudira
aussi bien dans le chevalier
Des Grieux que Florestan, et
il sera tour à tour Néron, Tamino, Alfredo, Caravadossi et
Don Carlo... Il hantera, sous
les applaudissements nourris, les scènes d’Amsterdam,
Hambourg, Bruxelles, Turin,
Londres, la Bastille de Paris
et le Métropolitan de New
York.
Pour ces fêtes, quoi écouter
de ce ténor hors pair et dont la
discographie donne déjà l’embarras du choix ?
Vers ce qui a défrayé la chronique, enthousiasmé public et
critiques, et fait sa réputation,
bien entendu, on mettrait volontiers par conséquent sur la
platine les Arias romantiques
(Decca) sous la baguette de
maestro Marco Armiliato.
Mais tout aussi bien seraient bienvenus les Verismo
Arias (aussi chez Decca) avec
pour chef d’orchestre Antonio Pappano ou, pour rester
exclusivement dans le sillage
du génie de Roncole, l’Album
Verdi (Sony) sous la férule de
Giorgio Morandi.
Plus qu’un petit bonheur,
une écoute qui gomme le
temps et brise les chaînes
de toutes les servitudes. Un
voyage éthéré vers un monde
où le chant a le pouvoir d’un
lever de soleil, la chaleur des
promesses qui réconcilient
avec la vie...
« La Belle et la Bête », le musical
de Broadway, cartonne à Paris
Helen Zughaib devant le monument de George Washington
recouvert de mosaïques dans l’une de ses toiles.
Brèves
Courrier jazz et
musiques du monde,
Debademba à Paris
Jonas Kaufmann, ou la voie
royale d’un ténor
technique du chant des
griots.
– Album et série de
concerts pour Balval. Balval
(« Le vent » en romani),
un groupe qui interprète
une musique d’inspiration
slave et tzigane s’ouvrant
parfois au rock et à la
chanson française avec des
petits détours vers le folk
et la musique cajun, sera
en concert le 25 janvier à
Roanne. Les cinq membres
de Balval sont d’horizons
très divers : la violoniste
est franco-néerlandaise, le
guitariste Daniel Mizrahi,
fils du cinéaste Moshe
Mizrahi, est israélien,
et la chanteuse Awena
Burgess de père américain
et de mère d’origine
palestinienne. Balval
vient de publier Ten Hand
Band (DOM Disques),
son troisième album dont
la grande nouveauté est
l’ouverture au rock sur
certaines compositions. Les
chansons sont interprétées
en français, en anglais et
en romani – la langue des
Roms qu’Awena Burgess a
apprise.
(Source AFP)
Succès de Broadway créé en
1994, vu par plus de 35 millions de spectateurs dans 21
pays, la comédie musicale La
Belle et la Bête, dans une version inspirée du dessin animé
de Disney, fait un carton en
France sur la scène de Mogador, temple parisien du
genre depuis les années vingt,
écrit Jean-François Guyot, de
l’AFP.
Après Cabaret, Le Roi Lion,
Zorro, Mamma Mia et Sister
Act, la société de production
Stage Entertainment, qui importe depuis 2006 le savoirfaire de Broadway en France
où elle possède Mogador, propose à Paris l’adaptation scénique en français de l’une des
plus belles histoires d’amour
de la littérature.
Le conte, très ancien, devient populaire en France avec
la version de Jeanne-Marie
Leprince de Beaumont en
1757. Dans un mode sombre
et onirique, Jean Cocteau l’a
porté à l’écran en 1946 avec
Jean Marais et Josette Day.
À l’affiche de Mogador, c’est
la version familiale, joyeuse et
colorée, imaginée par Disney
en 1991 pour son 39e dessin
animé, qui est donnée depuis
fin octobre par une troupe de
32 comédiens, danseurs et
chanteurs, accompagnée par
un orchestre de sept musiciens,
selon les codes de Broadway
où la musique enregistrée n’a
The right kind of wrong comédie romantique de Jeremiah Chechik,
avec Ryan Kwanten. Jesse va essayer
de convaincre une jeune fille prête à se
marier qu’il est lui-même l’homme de
sa vie. Comment va-t-il faire alors qu’il
foire tout ? Grand Cinemas ABC Achrafieh/
produit par The Talkies et interprété par
Georges Khabbaz. Lorsque dans un
village libanais naît Ghadi, un garçon
pas comme les autres, les esprits
s’échauffent. Doit-on le garder ? Le
chasser ? Comment feront ses parents
pour faire accepter Ghadi. Métropolis
★★ The Hobbit (3D) de Peter Jackson, avec Martin Freeman. Second
volet de la trilogie. Pour les amateurs
de ce cinéma fantastique, ils ne seront
pas déçus. Planète Abraj, CinemaCity (Dora
★★ The
En salle
Grudge Match de Peter Segal,
avec Robert De Niro. Quand deux
vétérans de la boxe se défient. Empire
■
Concorde, Cinemall, Vox B.C. Center, CinemaCity
(Dora et Beirut Souks), Empire Galaxy.
■
Bébé film libanais. Grand Concorde/
Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli,
CinemaCity (Dora), Empire Galaxy, Espace, Vox
B.C. Center, Cinemall
47 Ronin Keanu Reeves en nouveau
samouraï. CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
■
Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox
B.C. Center, Cinemall, Grand Cinemas ABC
Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda
Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli
★★ Frozen film animé des studios
Disney avec bonhomme de neige,
rennes et toute l’ère glaciaire. Pour
grands et petits. Grand Cinemas ABC
Achrafieh/Dbayeh/Concorde, CinemaCity (Dora
et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace,
Planète Abraj/City Complex Tripoli, Cinemall,
Vox B.C. Center
★★★ Ghadi film libanais d’Amin Dora,
Empire Sofil, Planète Abraj
■
Première
Justin Bieber believes Vox B.C.
Center, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh
■
■ Last Vegas de John Turteltaub,
avec Robert De Niro, Michael Douglas
et Morgan Freeman. Quand quatre
copains de longue date partent à Las
Vegas, c’est une occasion pour régler
leurs comptes. CinemaCity (Dora et Beirut
et Beirut Souks), Empire Dunes/Première,
Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, Vox
B.C. Center
Secret life of Walter Mitty de et avec Ben Stiller.
Lorsqu’un homme coincé dans
son travail va à la recherche de
l’aventure autour du monde. Très
drôle. CinemaCity (Dora et Beirut Souks),
Métropolis Empire Sofil/Première/Galaxy,
Vox B.C. Center
★ ★ The
Wolf of Wall street de
Martin Scorsese, avec Leonardo Di
Caprio. Drôle et irrévérencieux, pas
vu mais promet beaucoup. CinemaCity
Souks), Empire Dunes/Première, Vox B.C.
Center, Cinemall
■ Pinocchio film animé. CinemaCity
(Dora et Beirut Souks
(Dora et Beirut Souks) Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall,
Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/
Concorde, Planète Abraj/City Complex Tripoli
■
■
Tarzan (3D) film animé de Reinhard
Klooss. Lorsque la science-fiction
s’invite dans l’histoire classique. Grand
Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las
Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut
Souks), Empire Dunes/Galaxy, Cinemall, Vox
B.C. Center
Walking with dinosaurs film
animé de Barry Cook. CinemaCity (Dora,
et Beirut Souks), Empire Dunes/Espace, Vox
B.C. Center, Planète Abraj .
N.B. : Les programmes ci-dessus sont
donnés sous toute réserve.
Une vue du spectacle.
pas cours.
Près de 80 000 billets ont
déjà été vendus, à raison de
1 500 places par jour, selon la
production française, un rythme que Mogador avait connu
en 2007 avec Le Roi Lion, vu
au final par plus de 1,3 million
de spectateurs.
« Nous sommes premier des
ventes Fnac, leader des billettistes français, pour les spectacles en France. Ce résultat est
d’autant plus remarquable que
La Belle et la Bête ne partira
pas en tournée : l’infrastructure de décors est trop imposante », a indiqué à l’AFP
Arnaud Cazet, directeur de la
communication de Stage Entertainment.
La Belle et la Bête, donnée
dans la version de Broadway
supervisée par le metteur en
scène américain Glenn Casale,
CINÉ-CLUB
Potiche de François Ozon à l’Institut
français de Baalbeck à 16h00. Tél. :
08/377436.
Expos
Randa Ali Ahmad : Rising the
only way is up à Art 56th Gemmayzé
rue Youssef Hayeck jusqu’au 11 janvier.
Tél. : 01/570331
Cynthia Nouhra : La volonté
d’être à la galerie Cynthia Nouhra
Furn el-Chebback 200m après l’ordre
des médecins jusqu’au 6 février. Tél. :
01/281755
Beyond Relief à la galerie Espaces
éphémères Saïfi Port district centre-ville
jusqu’au 31 janvier. Tél. : 01/442265
L’Empire des sens à Artheum La
Quarantaine jusqu’au 6 janvier. Tél. :
71/781783
Spectrum à Art Factum Gallery
jusqu’au 25 janvier. Tél. : 01/443263
Mahmood al-Daoud : In the
emptiness au 392Rmeil jusqu’au 10
janvier. Tél. : 03/242193
Exposition collective à la galerie
Hamazkayin Bourj Hammoud centre
a enthousiasmé les premiers
spectateurs et bénéficie d’un
excellent bouche-à-oreille.
La nouvelle production de
Mogador se révèle comme
l’un des plus ambitieux spectacles familiaux à l’affiche à
Paris, avec un savoir-faire
indéniable, des décors spectaculaires et des tableaux
qui se succèdent sans temps
morts, entraînant les spectateurs dans la féerie du dessin
animé, très bien rendue sur
scène.
Les chansons et chorégraphies sont au cordeau, sans
souffrir pour une fois de la traduction en français.
Magie du décor
Comme par magie, l’effrayant château de la Bête se
transforme en place du village
ou en forêt gardée par les loups.
Shaghzoyan jusqu’au 10 janvier. Tél. :
01/241262
Tammam Azzam : Moi le syrien
à la galerie Ayyam jusqu’au 30 janvier.
Tél. : 01/374450
Henry Dakak jr., TouFic el-Zein et
Lee Frederix au Rosa Maria Concept
Mar Mikhaël 56 rue de Madrid jusqu’au
10 janvier. Tél. : 01/571985
Albert Camus 1913-2013 aux
Instituts français de Saïda, de Nabatiyeh
et de Deir el-Qamar jusqu’au 10 janvier.
Tél. : 07/762744 – 07/720192 –
05/510016
Akram Zaatari : This day @ Ten
à la galerie Sfeir Semler imm. Tannous
La Quarantaine jusqu’au 22 mars. Tél. :
01/566550
Lamia-Maria Abillama : Your
Excellencies à la galerie Tanit Mar
Mikhaël après EDL jusqu’au 27 janvier.
Tél. : 76/557662
Michel C. Zoghzoghi : A
Vanishing World à Smogallery
77 rue du Sénégal La Quarantaine
imm. Dagher jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/572202
Exposition collective à la galerie
Alwane Saifi Village jusqu’au 31 mars.
Tél. : 01/975250
Georges David Corm : Lebanese
Rappelant l’univers d’Alice au
pays des merveilles, les domestiques de la Bête sont d’amusants meubles vivants (lustre,
horloge, commode, théière...),
dédramatisent les situations
où la beauté des âmes l’emporte toujours.
Pour sauver son père, prisonnier de la Bête, la Belle
renonce à sa liberté en prenant
sa place. Le temps effacera la
haine et la méfiance pour laisser place à l’amour avec le disgracieux maître du château qui
se révélera le plus romantique
des princes charmants.
Manon Taris, repérée sur
la comédie musicale Le Petit
prince, est une « Belle » idéale.
Yoni Amar, doublure sur plusieurs autres spectacles dont
Sister Act, décroche son premier rôle titre en incarnant la
« Bête ».
« Cette œuvre parle à tout
le monde. La version de
Broadway était un peu plus
enfantine. À Paris, nous avons
développé les caractères et
la sincérité des personnages.
Le second degré s’y prêtait
moins, mais l’humour n’a pas
été mis de côté », a expliqué à
l’AFP Véronique Bandolier,
metteur en scène résidente à
Mogador.
« La comédie musicale est
un art à part entière. C’est une
pièce de théâtre mise en musique, projetant le spectateur
dans une autre dimension. »
Painterly humanism à Art Gallery
de l’AUB jusqu’au 19 avril. Tél. :
01/350000 ext. : 4375
Paul Guiragossian : The Human
Condition au Beirut Exhibition
Center BIEL jusqu’au 6 janvier. Tél. :
01/962000, ext. : 2883
Exposure 2013 et Niko Koronis :
LED is more au Beirut Art Center Jisr
el-Wati Adlieh jusqu’au 11 janvier. Tél. :
01/397018
Haig Aivazian à la galerie Sfeir
Semler La Quarantaine imm. Tannous
jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/566550.
Théâtre
Al-Sayyida au Casino du Liban
à 20h30 jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/999666
Kan ya Ma kan au théâtre Caracalla
à 20h45 jusqu’au 5 janvier. Tél. :
01/999666
Spike Heels au théâtre Monnot
à 20h30 jusqu’au 19 janvier. Tél. :
01/202442 – 01/999666
ossa kbiré à l’hôtel Monroe à 21h30.
Tél. : 03/217062
Comedy Night au Playroom à
Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. :
70/757500.
Carnet
samedi 4 janvier 2014
Pour placer vos annonces Carnet à partir du web :
www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ».
Pour les hommages, s’adresser
à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444.
Nécrologie
Son père Arthur
Son épouse Sandra Husseini
Ses enfants Shelby et Mathias Arthur
ainsi que les familles Norberg, Husseini, Achkar, Jreissati, Ayoub et
Tawil
ont la douleur d’annoncer le décès de
THOMAS GREGORY NORBERG
Les funérailles auront lieu aujourd’hui samedi 4 janvier à 15h30,
en l’église Saint-Georges, à Khreibeh, Hadeth, ancienne route de
Baabda.
Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 et demain
dimanche 5 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église.
z
Les sœurs du Bon Pasteur Liban-Syrie
Faouzi Abou Jaoudé et famille
La famille de feu Fayez Abou Jaoudé
Raymond Abou Jaoudé et famille
ainsi que les familles Abou Jaoudé, Asmar, Badr et leurs alliés au
Liban et à l’étranger
ont la douleur de faire part du décès, survenu vendredi 3 janvier 2014,
de leur regrettée sœur, belle-sœur et tante
Sœur MARIE-ROSE FOUAD ABOU JAOUDÉ
L’absoute sera donnée aujourd’hui samedi 4 janvier à 15h, en l’église
Notre-Dame de l’Annonciation, à Aïn Saadé.
Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 10h,
ainsi que demain dimanche 5 janvier, de 10h à 18h, dans le salon du
couvent du Bon Pasteur, Aïn Saadé.
Prière de remplacer les couronnes par des dons au couvent des sœurs
du Bon Pasteur, Aïn Saadé, et de considérer cet avis comme tenant
lieu de faire-part personnel.
z
Les associés et les employés de la société 961 BEER
ont la douleur de faire part du décès de leur partenaire
THOMAS GREGORY NORBERG
Condoléances
Leila Geryès Raï
Me Alain Gemayel, son épouse Chahira Lee Yehya Khodr
Me Aline, épouse Me Abdallah Wafic Fawaz, et leurs enfants :
Christopher et Caithleen
Diana, épouse Dany Fahd Succar
Émile Gemayel, ses enfants et leurs familles
Yaacoub Gemayel, ses enfants et leurs familles
Souad, Vve Édouard, et famille
Salwa, Vve Hanna, ses enfants et leurs familles
Émilie, Vve Chafic, ses enfants et leurs familles
Nayla, Vve Gergès, ses enfants et leurs familles
ainsi que les familles Gemayel, Abou Doumit, Sayyah, Raï, Khodr,
Fawaz, Succar, Awad, Eid, Rayès, Younès, et leurs alliés au Liban et
à l’étranger
ont la douleur de faire part du décès, survenu mardi 31 décembre
2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, frère, beaufrère et oncle
Me cheikh IBRAHIM RACHED GEMAYEL
Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 janvier, de
11h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Secours, à Aïn
el-Kharroubé, ainsi que demain dimanche 5 janvier au domicile du
défunt, à Rabieh, rue n° 9-B, derrière hôpital Serhal, immeuble John
Moufarrège.
Me Antoine Khoury el-Hélou
Wajih Khoury el-Hélou, son épouse Renata Gulisova et leurs enfants
Maya Khoury el-Hélou et famille
Philippe Fiani, époux de feue Lilia, et ses enfants
Jacqueline Hélou, Vve Assaad Daou, et ses enfants (à l’étranger)
Me Georges Daou, son épouse Zeina Farah et leurs enfants
Corine, épouse Wadih Maroun, leurs enfants et leurs familles
Najah, épouse Boutros Khoury el-Hélou, leurs enfants et leurs
familles
ainsi que les familles Khoury el-Hélou, Daou, Chucri, Gulisova,
Khallouf, Fiani, Maroun, Hélou, Farah, Salhab, Harfouche, Inga,
Dahdah, tous les habitants de Baabda et de Batroun
ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée épouse, mère,
belle-mère, grand-mère, sœur, belle-sœur et tante
YOLANDE JOSEPH DAOU
épouse Me Antoine Khoury el-Hélou
Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 et demain
dimanche 5 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Mar Abda
et Phocas, à Baabda, puis mardi 7 janvier, de 11h à 18h, dans le salon
de la cathédrale Saint-Estéphan, à Batroun.
z
Rita Saliba
Jean Chaoui
Tania Chaoui
Marlène et famille (à l’étranger)
Mireille et famille (à l’étranger)
André Georges Chaoui
ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, frère,
oncle et cousin
Dr RAJA’I JEAN CHAOUI
Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 et demain
dimanche 5 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église SaintMichel, rue du Fleuve.
Quarantième
Pour le quarantième jour du décès du regretté
ABDEL-JALIL YACOUB ARABI
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain dimanche 5
janvier à 10h30, en la cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation des
syriaques-catholiques, place du Musée.
La famille du disparu prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
z
Pour le quarantième jour du décès de la très regrettée
ANNA CARAPIPÉRIS
née Malaxos
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, aujourd’hui
samedi 4 janvier à 12h, en l’église Saint-Élie des grecs-orthodoxes,
à Mtayleb.
La famille de la défunte prie les parents et amis de s’associer à ses
prières.
Commémoration
Pour la première commémoration du décès de la regrettée
MIJOU SALIM CHÉBLI
née Kyriakos Saad
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, aujourd’hui samedi
4 janvier à 12h, en l’église Saint-Joseph de La Sagesse, Achrafieh.
Prière de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part
personnel.
z
Pour la première commémoration du rappel à Dieu du regretté
NADIM MICHEL JAHEL
une messe sera célébrée pour le repos de son âme, mardi 7 janvier à
12h, en l’église Saint-Sauveur, rue Monnot.
Pensée pieuse
z
Georgette Chidiac
Dr Abdallah Chammas, son épouse Zeina Merhej et famille
Me Edmond Chammas, son épouse Me Rita Selwan et famille
René Chammas
Nayla Chammas
Jean Chammas et famille
La famille de feu Karim Chammas
Victoria Chammas, Vve Alfred Khozami, et famille
Dr Nassim Daher et famille
Blanche Daher, épouse Toni Najem, et famille
Yolla Daher, épouse de l’ingénieur Rahif Fayad, et famille
ont la douleur de faire part du décès de leur regrette époux, père,
beau-père, grand-père, frère et oncle
NADIM ABDALLAH CHAMMAS
Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 janvier, de 11h
à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame, à Amioun, ainsi que
lundi 6 janvier, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Nicolas,
Achrafieh, Beyrouth
z
Araxi Georges Fleifel
Hani, son épouse Irma et leurs enfants : Rana et Shakib-Peter
Najwa, épouse Peter Shebaya, et leurs enfants : Tarek et famille,
Mariam et famille, Sirine et famille, et Halim
ainsi que les familles el-Ashkar, Tawil, Fleifel, Habib, Shebaya, Abou
Assly, Sahyouni, Tayeh, Tannous, Haddad, Abou Jaoudé, Barbara,
Yazgur et leurs alliés au Liban et à l’étranger.
ont la douleur de faire part du décès, survenu samedi 28 décembre
2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, oncle,
beau-frère et arrière-grand-père
SHAKIB AMIN EL-ASHKAR
Les condoléances seront reçues aujourd’hui samedi 4 janvier, de 11h
à 19h, et dimanche 5 janvier, de 14h à 19h dans le salon de l’église
évangélique nationale à Rabieh, New Naccache.
z
Pour la première commémoration du rappel à Dieu de
JOSEPH ABDO KASSAB
une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connu et aimé.
« La sève du cèdre, bouquet de
musiques libanaises » au Collège
de Jamhour
19h, à l’auditorium Naoum
Khattar, bâtiment Wafic
Rida Saïd, au collège.
Les bénéfices de ce
concert seront reversés aux
bourses scolaires. Les billets
seront disponibles pour la
vente à l’accueil du Centre
sportif et à l’entrée du Centre culturel.
Pour plus d’informations,
appeler le 05/924 002
Aide humanitaire
Centre social du CJC – cas 4613
Une femme âgée de 54 ans,
mère d’enfants en bas âge,
souffre d’insuffisance rénale,
est sous séances de dialyse.
Périodiquement, elle a besoin d’un traitement coûteux
et suivi, qui n’est pas assuré
toujours par le ministère de
À l’occasion de son 50e
anniversaire, le nouveau
Concours de dessin Fabriano a été lancé le 4 novembre
2013 avec cinq thèmes d’actualité qui sont les suivants :
- Dites-le avec le cœur
- Imaginez vos bus scolaires comme vous rêvez de
les avoir
- Imaginez nos ancêtres,
vivant comme nous, il y a
5 000 ans
- Découvrez la faune, la
flore et le patrimoine culturel de la réserve naturelle de
Jabal Moussa
- Fêtez avec Fabriano ses
cinquante ans d’existence.
La date limite de remise
des dessins a été fixée au
samedi 31 mai 2014. Ce
concours de dessin, initié
en 1964 par M. Raymond
Nahas, intéresse plus de
100 000 élèves, chaque année, dont l’âge varie entre 5
et 25 ans, pouvant réaliser
plusieurs dessins afin d’augmenter leurs chances de gagner. Chaque élève est prié
de mentionner au verso de
la Santé. Souhaiterions réunir la somme de 300 000
LL comme contribution à ce
cas. Le cas 4612 est couvert.
Merci. Fransabank – Tabaris
n° 20.10.0302648.03. Tél. :
01/335844, cell.: 70/145301,
après-midi 01/335750.
son dessin son nom et son
prénom, son âge et le nom de
son établissement scolaire.
Tous les dessins présentés à Fabriano devront être
obligatoirement réalisés sur
carton Fabriano dans les
formats A4 ou A3.
Toutes les écoles et universités intéressées sont
priées d’appeler aux numéros suivants afin de
leur envoyer un délégué :
01/810159 – 01/807725 –
04/718881-2-3 – 03/301303
– 03/301304 – 03/278271 –
03/404443.
Ce concours est réalisé en
partenariat avec Heartbeat,
Roadster Diner, Commercial Insurance, A.N. Boukather, Otokar, Apave, Sidon
British Museum Excavations, Jabal Moussa, ainsi
qu’avec la coopération de
L’Orient-Le Jour, L’OrientLe Jour Junior, l’ACIL
et Patrick Saad Graphic
Workshops. Détails supplémentaires sur la page Facebook/Concours Fabriano de
dessin.
Rotary Clubs de Beyrouth
et de Baabda
Une
réunion
statutaire
conjointe des Rotary Clubs
de Beyrouth et de Baabda
se tiendra le lundi 6 janvier
à 19h au restaurant Tawlet,
Mar Mikhaël. Les rotariens et
les rotariennes ainsi que leurs
invités seront les bienvenus.
Déjeuner des seniors
de l’UFE
L’UFE – représentation du
Liban invite tous ses aînés
français et franco-libanais
âgés de plus de 65 ans à son
traditionnel déjeuner des
seniors, le samedi 11 janvier
à 12h30, au Centre sportif,
culturel et social du Collège
Notre-Dame de Jamhour.
Pour le transport, des cars
UFE seront mis à la disposition de ceux qui le désirent.
Les places sont limitées et les inscriptions sont
obligatoires aux numéros
suivants : 04/871551 et
03/173355. La carte UFE
2013 sera demandée à l’entrée.
Bourses offertes par la
Roumanie aux étudiants
libanais
L’ambassade de Roumanie à
Beyrouth souhaite annoncer
que le gouvernement roumain
offre des bourses universitaires
aux citoyens libanais et étrangers pour l’année scolaire 20142015.
Les 85 bourses sont attribuées pour les études universitaires et postuniversitaires
en Roumanie, au moyen de la
sélection des dossiers de candidature organisée par le ministère des Affaires étrangères et
le ministère de l’Éducation.
Les bourses sont accordées
pour trois niveaux d’études : licence, maîtrise et doctorat. La
priorité sera accordée aux candidats qui postulent pour sciences politiques et administratives,
des études de l’éducation, de la
culture et civilisation roumaine,
journalisme, études techniques,
de pétrole et du gaz, des études
agricoles, médecine vétérinaire,
architecture, art. Les demandes
dans d’autres domaines seront
également prises en compte.
Afin de promouvoir la langue et la culture roumaine, les
bénéficiaires des bourses doivent étudier uniquement dans
La rencontre annuelle des
Franciscaines missionnaires
de Marie (Badaro) est reportée à la fête de la Chandeleur,
samedi 1er février à 10h30.
La messe sera suivie d’une
rencontre d’échange de vœux
pour l’année 2014.
RSVP : 01/380332 –
03/827254
À l’occasion de la fête de Noël
de l’Église arménienne-orthodoxe, le catholicos Aram
Ier célébrera l’office divin le
lundi 6 janvier à 10 heures,
en la cathédrale d’Antélias.
Le catholicos procédera à son
DOCTORS AT HOME 01/444400
Home Care Lebanon : 01/388344
Liban
Le Musée de Cilicie - Antélias
10h00 à 17h00, fermé lu.
Tél.: 04/523461
Le Musée archéologique de l’AUB
09h00 à 17h00, fermé sa./
di. Tél.: 01/340549
SERVICES PUBLICS
Communications internationales : 100
Information (télé.) : 1515
Ogero (réparations des lignes téléphoniques) : 139
Aéroport : 150
Électricité du Liban : 01/442720
Office des eaux de Beyrouth :
01/386760
Le Musée Pépé Abed, Byblos,
10h00 à 18h00
Le Musée du savon, rue Moutran,
Médina de Saïda, 09h00 à
18h00, fermé vendredi.
Tél.: 07/733353
Robert Mouawad Museum rue de
l’Armée, Zokak el-Blatt.
Tél.: 01/980970
Musée Terbol, écomusée de
la Békaa 09h00 à 18h00,
fermé lu.
Planète de la découverte Musée
des sciences pour enfants, rue
Omar Daouk centre-ville.
Tél.: 01/980650.
Musée du palais de Beiteddine
10h00 à 18h00, fermé lu.
Tél.: 05/503650
Le Musée du palais Debbané vieille
ville de Saïda, 09h00 à 18h00,
fermé le vendredi.
Tél.: 07/720110
Musée Marie Baz, palais Fakhreddine II, Deir el-Qamar, 8h30 à
20h00. Tél.: 05/511666
Musée maritime Tél.:
01/891548 – 03/626069
Le Musée de la préhistoire
libanaise rue de l’Université
Saint-Joseph, ma./me./ve./
sa. 09h00 à 15h00. Tél.:
01/339702
-2/6°
9/19°
5/12°
1/13°
1/13°
12/19°
2/14°
Musées
Le Musée national de Beyrouth
ouvert tous les jours de
09h00 à 17h00 sauf les lundis. Tél. : 01/612295
homélie à 11 heures et bénira
les eaux à 11h30.
Il recevra par ailleurs les félicitations ce jour-là, de midi
à 13h30 et de 16h à 19h, puis
le mardi 7 janvier, de 10h à
13h.
Météo
Annuaire
Forces de Sécurité
Intérieure : 112
Pompiers : 175
Défense civile : 125
Croix-Rouge : 140
la langue roumaine. Les candidats qui ne connaissent pas le
roumain se verront offrir une
année préparatoire supplémentaire pour étudier la langue.
La bourse consiste en un
enseignement gratuit, l’hébergement gratuit en conformité
avec les règlements de l’enseignement et un petit soutien financier pour les dépenses.
La date limite pour la soumission des dossiers de candidature à l’ambassade de Roumanie à Beyrouth est le 31
janvier 2014. Les dossiers de
candidature soumis directement au ministère des Affaires
étrangères ou au ministère de
l’Education, ainsi que les dossiers de candidature reçus après
la date limite annoncée ne seront pas pris en considération.
Pour obtenir toutes les informations nécessaires sur
les bourses (conditions, les
documents nécessaires, le calendrier d’inscription), les
candidats doivent consulter le site Web de l’ambassade de Roumanie au Liban à
http ://beirut.mae.ro et http ://
www.mae.ro/en/node/10251
Aram Ier célébrera la messe
pontificale de la Noël des
Arméniens
Anciennes des Franciscaines
missionnaires de Marie
Appels d’urgencE
Concert
Le Centre du patrimoine
musical libanais – Espace
Robert Matta (CPML) du
Collège Notre-Dame de
Jamhour organise un concert
« La sève du cèdre, bouquet
de musiques libanaises »,
avec Christine Marchais au
piano et Marc Sieffert au
saxophone, deux compositeurs spécialement venus de
Paris, le mardi 21 janvier à
Concours Fabriano
de dessin 2014
7
Le pressoir à mélasse traditionnel à Ras-Baalbeck. Tél. :
03/360805
Musée maritime : Les merveilles de
la mer, Jdeidet el-Metn. Tél.:
01/891548.
Musée du Patrimoine libanais Aïn
Najm, Beit Méry de 8h30 à
17h00. Tél.: 03/850800.
8/20°
Vent N-O à N-E – 10
à 30 km/h.
Humidité 50 à 70 %.
Visibilité bonne.
Mer peu agitée, 19°.
Temps relativement stable sur le BMO. Aujourd’hui, temps
peu nuageux, accompagné d’une légère baisse des températures. Des pluies intermittentes et légères peuvent être
attendues en hauteur. Demain, temps partiellement nuageux,
accompagné d’une légère baisse dans les températures.
Pluviométrie
BEYROUTH-AÉROPORT
• De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
235,6 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 448,2 mm. • Moyenne sur 30 ans : 339 mm.
ZAHLÉ
• De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
157,4 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 360,4 mm. • Moyenne sur 30 ans : 222 mm.
TRIPOLI
• De jeudi 8h à vendredi 8h : 0 mm. • Depuis septembre :
250,9 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 440,7 mm. • Moyenne sur 30 ans : 356 mm.
Moyen-Orient
Abou Dhabi 17/22°
Dubaï 16/23°
Amman 6/13°
Istanbul 8/9°
Ankara -3/6°
Le Caire 11/19°
Bagdad 8/16°
Mascate 18/23°
Damas 6/13°
Nicosie 8/17°
Djeddah 20/26°
Riyad 20/27°
Doha 14/22°
Téhéran -1/7°
International
Alger 12/19°
Marrakech 8/21°
Amsterdam 4/8°
Marseille 7/12°
Athènes 9/15°
Milan 4/6°
Berlin 3/7°
Minsk -1/1°
Bucarest -1/6°
Montréal -16/-16°
Budapest 3/8°
Moscou -3/-1°
Buenos Aires 19/32°
Munich 1/8°
Bruxelles 4/9°
New York -6/-3°
Copenhague 4/6°
Paris 5/9°
Dublin 5/6°
Prague 2/6°
Genève 2/7°
Rio de Janeiro 23/26°
Kiev -1/2°
Rome 11/14°
Lisbonne 11/15°
Tunis 11/19°
Londres 6/9°
Varsovie 1/7°
Madrid 2/11°
Vienne 4/8°
Économie
8
samedi 4 janvier 2014
S&P 500
Dow Jones
Nasdaq 100
Euro Stoxx 50
CAC 40
–0,03 %
+0,17 %
–0,70 %
+0,47 %
+0,48 %
1 831,4
16 470
3 538,7
Bourse de Beyrouth
Volume
Les valeurs
–
BLOM Stock Index
8 782
Solidere A
659
Solidere B
–
Solidere - GDR
–
Bank Audi - SAL
3 600
Bank Audi - GDR
–
Bank of Beirut
22 000
Byblos Bank
–
BEMO Bank
–
BLOM Bank
–
BLOM Bank - GDR
–
Rasamny Younis Motor
–
Holcim Liban SAL
Taux de change (L.L.)
Devise
Dollar US
Livre syrienne
Dinar irakien
Dinar koweïtien
Dinar jordanien
Dinar bahreïni
Dirham EAU
Rial qatari
Rial saoudien
Livre égyptienne
Livre sterling
Franc suisse
Yen (100)
Franc CFA (1 000)
Dol. canadien
Dol. australien
Euro
Prix
Var. (%)
Montant
1 155,03
11,11
11,11
10,90
6,30
6,60
19
1,55
1,84
8,25
8,80
0
+0,82
–0,18
0
0
+1,69
0
–1,27
0
0
0
–
98 363
7 324
N/A
N/A
23 760
N/A
34 200
N/A
N/A
N/A
3,50
15,66
0
0
N/A
N/A
Achat
1 501
10,59
1,29
5 257,44
2 118,56
3 981,43
408,66
412,25
400,26
215,73
2 470,20
2 440,07
14,39
2,92
1 476,64
1 983,72
2 048,26
Vente
1 514
10,69
1,30
5 302,98
2 136,91
4 015,92
412,20
415,82
403,72
217,60
2 491,59
2 462,07
14,51
2,95
1 489,42
2 000,90
2 066,00
Taux croisés
£ GBP
CHF
¥ YEN
€ EUR
–
1,64
1,10
0,0096
1,3605
£ Sterling
0,60
–
0,67
0,0058
0,82
CHF Franc suisse
0,90
1,48
–
0,0087
1,23
104,57
171,73
115,54
–
142,32
0,73
1,20
0,81
0,0070
–
$ Dollar US
¥ Yen
€ Euro
Taux d’intérêt
Devise
2 j.
1 m.
3 m.
6 m.
1 an
$ USD
0,25
0,16
0,23
0,34
0,58
£ GBP
0,50
0,48
0,52
0,61
0,90
CHF
1,00
–0,005
0,02
0,08
0,21
¥ YEN
0,10
0,10
0,14
0,20
0,37
€ EUR
0,25
0,18
0,25
0,35
0,51
Pétrole WTI
+0,69 %
–1,25 %
16 291,3
Or
94,3
1 237,7
+1,07 %
Nom
Rendement
Euro obligations libanaises - 5 ans
Euro obligations libanaises - 10 ans
Obligations américaines - 10 ans
Obligations du Trésor français - 10 ans
Obligations du Trésor allemand - 10 ans
Obligations du Trésor britannique - 10 ans
Obligations du Trésor japonais - 10 ans
L’Europe de 2014
Rendons à César ce qui revient à César : alors que ça
n’a pas toujours été évident,
les autorités européennes
ont réussi à sauver l’euro.
Aujourd’hui, plus personne ne suggère que l’euro
pourrait prendre fin, ce qui,
étant donné qu’une monnaie repose sur la confiance, assure sa pérennité.
D’accord, l’euro est sauvé.
La question fondamentale est peut être : l’Europe
a-t-elle encore une envie
d’avenir ? Le continent est
vieillissant et garde, même
dans son marasme, une
grande qualité de vie, en
tous les cas pour beaucoup
de citoyens (et tous ceux
qui détiennent les leviers
de pouvoirs). Regardons la
France : oui, « le pays est
en crise » mais, honnêtement, pour une famille qui
possède sa maison et a des
emplois stables (dont un
aux 4/5es dans la fonction
parapublique pour madame) dans une zone périurbaine, la vie est franchement pas mal. On mange
bien, on vit bien. Monsieur
et madame sont « contre »
la crise et pensent qu’il faut
« faire quelque chose ».
5,24 %
6,44 %
2,99 %
2,55 %
1,94 %
3,02 %
0,73 %
Mais si le « quelque chose»
c’est « précariser » monsieur et faire que madame
travaille plus tard afin que
l’immigré, qui habite dans
les barres de béton de
l’autre côté de l’agglomération et qui galère depuis
des années puisse avoir un
emploi, monsieur et madame risquent d’être beaucoup moins d’accord.
En fait, la crise et la stagnation profitent à monsieur et madame.
C’est ça le problème de
l’Europe. Ce n’est pas ses
politiques, ses élites, ses
patrons, aussi déficients
soient-ils. Dans une démocratie, on a les élites
qu’on mérite. Le problème
c’est que pour monsieur et
Medame tout-le-monde, la
crise leur profite. Donc on
vote pour des candidats qui
proclament « la rupture »
et « le changement » dont
on sait, au fond, qu’ils ne
rompront et ne changeront
rien.
Parce qu’on se dit qu’on
veut que ça change, mais
au fond, on ne veut pas
que cela change. 2014 sera-t-elle une année de stagnation ou de reprise ? On
n’est pas optimiste...
En partenariat avec
www.fidus.com.lb
20,2
+0,51 %
Euro
1,3605
–0,51 %
Yen
104,5
+0,34 %
Un foie gras 100 % de chez nous
Entreprise La ferme Saint-Jacques, établie dans la région de Bechtoudar sur les hauteurs de Batroun,
est depuis 10 ans l’unique élevage de canards du Moyen-Orient. Retour sur un savoir-faire artisanal qui
contribue aussi à revigorer la région de Batroun.
L’an dernier, le ferme a élevé 22 000 canards de souche française, exclusivement nourris au maïs.
Le foie gras, un mets que
l’on associe généralement
aux spécialités culinaires
françaises, est, depuis une
dizaine d’années, disponible
au Liban en version 100 %
made in Lebanon. À la base
du projet, cinq associés qui
y croient dur comme du fer.
« La chaîne de production
est totalement réalisée au
Liban », explique une des
fondatrices et directrice
marketing du label La Ferme Saint-Jacques, Jihane
Féghali. L’appellation vient
du fait qu’elle est située sur
les terres du couvent SaintJacques, près du village de
Douma.
De la reproduction de
canards à la distribution,
en passant par l’abattage,
l’alimentation et l’empaquetage, toutes les étapes sont
effectuées au Liban, indique non sans fierté Mme
Féghali, qui met en avant
le volet social du projet, à
savoir une redynamisation
de l’emploi dans une région
aride et donc a priori peu
favorable à l’agriculture.
Avec un investissement
initial de 800 mille dollars
obtenus grâce à un prêt
agricole et deux prêts Kafalat, La Ferme Saint-Jacques
se met lentement mais sûrement en place. Désormais la
seule conserverie artisanale
de la région Mena propose
40 produits dérivés à ses
clients : des foies gras crus
ou mi-cuits, en terrine ou
en conserve, des confits, des
gésiers, des magrets, etc.
La vente des produits
La Ferme Saint-Jacques se
fait dans les hôtels, restaurants et cafés, mais aussi
dans les supermarchés et
les épiceries fines. 40 % de
la production est destinée
à l’export, souligne Jihane
Feghali, qui précise que le
label la ferme Saint-Jacques
est sur les marchés de Jordanie, du Koweït, de Dubaï
et du Qatar. La responsable regrette de ne pouvoir
exporter vers les marchés
européens en raison des
barrières protectionnistes à
la production.
La ferme Saint-Jacques,
qui compte aujourd’hui
quelque 35 salariés et dont
le chiffre d’affaires s’élève
à 1,2 million de dollars, a
déjà fait l’unanimité des
chefs français établis au
Liban. « Paradoxalement,
les plus réticents sont les
chefs libanais », affirme
La ferme Saint-Jacques compte désormais 40 produits dérivés.
Mme Féghali, qui explique
que, comme le canard ne
fait pas partie des habitudes
culinaires libanaises, il faut
encore redoubler d’efforts
pour habituer le public à ce
type de goût.
L’entreprise est pourtant
la première au MoyenOrient à avoir obtenu la certification ISO 22 000, une
certification « très difficile
à obtenir », précise Jihane
Féghali qui avoue non sans
fierté qu’elle compte parmi
ses plus fidèles clients l’ambassade de France et que
certains des produits sont
proposés sur les vols Air
France au départ de Beyrouth.
Le mois de décembre
représente 30 % du chiffre d’affaires annuel de la
société, « ce qui n’est pas
une proportion élevée à
Énergie
Bons du Trésor
Argent
Liban
Rana ANDRAOS
$ USD
Devise
4 247,7
3 074,4
Nikkei
Achat de transformateurs électriques
pour Tripoli, Achrafieh et la banlieue sud
Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau Gebran Bassil
a signé hier avec le groupe
libanais Matelec un contrat
pour l’achat et l’installation
de transformateurs à gaz
comprimé pour trois centrales électriques à Tripoli, à
Achrafieh et dans la banlieue
sud de Beyrouth. Cet accord,
signé avec le directeur général
de Matelec Sami Saghir et en
présence du directeur général
d’Électricité du Liban (EDL)
Kamal Hayek, fait partie du
plan d’urgence visant à augmenter la production électrique de 700 mégawatts. « Le
contrat est d’une valeur de
108 millions de dollars et nous
sommes heureux de le conclure avec une société libanaise
qui a présenté la meilleure
offre », a affirmé M. Bassil.
Selon lui, les défis pour une
bonne distribution électrique
restent nombreux « à cause
notamment des câbles à haute
tension qui posent problèmes
dans certaines régions comme
à Mansourieh ».
« Alors que le pays vit ses
heures les plus sombres au
rythme des attentats, nous
essayons de redonner à la vie
quotidienne son dynamisme,
Le ministre Bassil signant avec le directeur général de Matelec un
contrat d’une valeur de 108 millions de dollars.
en installant par exemple dans
la banlieue sud de nouveaux
transformateurs électriques »,
a indiqué le ministre sortant de
l’Énergie et de l’Eau, ajoutant
que « c’est par cette voie que
nous combattrons ceux qui
cherchent à semer la mort ».
comparer avec la France
dont le mois de décembre
représente 70 % des ventes
pour les producteurs de foie
gras ». Cette part timide
est due au fait que les distributeurs locaux préfèrent
mettre en avant les produits
importés du fait qu’ils ne
peuvent pas renvoyer les
invendus, explique Mme
Féghali.
Les produits de la ferme Saint-Jacques sont en
moyenne 30 % moins chers
que les produits importés
« pour une qualité égale ou
supérieure », ajoute-t-elle.
Toutefois, elle tient à préciser que les produits importés peuvent être conservés
deux ans puisque le foie gras
est cuit à des températures
très élevées, ce qui le rend
plus proche du pâté. « À la
ferme Saint-Jacques, nous
abattons deux fois par semaine et donc la fraîcheur
de notre foie gras cuit au
torchon ne nous permet pas
une conservation qui va audelà de deux mois », souligne-t-elle.
Au-delà d’un savoir-faire
100 % local et de clients de
plus en plus séduits, c’est
également les bienfaits de
la viande de canard que Jihane Féghali met en avant.
Longtemps boudée par les
personnes obnubilées par le
« manger sain », la viande
de canard, même si elle est
calorifique, est riche en acides gras mono-insaturés et
contribue à la prévention des
troubles cardio-vasculaires
et du diabète, précise-t-elle.
Alors, oubliée la culpabilité postfêtes... Le foie gras ?
On en reprendra bien un
peu.
Brèves
Choucair inquiet
pour l’avenir des PME
« si le vide institutionnel
persiste »
Le président de l’Union des
Chambres de commerce,
d’industrie et d’agriculture,
Mohammad Choucair, a reçu
hier son homologue à la tête de
l’Association des commerçants
d’Achrafieh, Tony Eid. Ils se
sont penchés sur la situation
économique actuelle du pays et
les conséquences négatives de
l’instabilité politico-sécuritaire
sur l’activité du secteur
commercial. « Le secteur privé
libanais a connu de lourdes
pertes en 2013 », a déploré à
cette occasion M. Choucair,
exprimant ses craintes pour
l’avenir des petites et moyennes
entreprises (PME) « si le
vide institutionnel persiste en
2014 ».
Le ministère de
l’Agriculture dévoile
les résultats de Telefood
Une conférence de presse
s’est tenue hier au siège du
ministère de l’Agriculture
pour présenter les résultats
du programme Telefood
pour la période 2012-2013.
Financé par l’Organisation
des Nations unies pour
l’alimentation et l’agriculture
(FAO), ce programme vise à
soutenir les petits agriculteurs
et améliorer leurs conditions
de vie. « Quelque 60 projets
de petite envergure ont été
mis en place depuis 1997 dans
le cadre de Telefood, à raison
d’un financement de 5 000
dollars environ par projet et
d’un taux de réussite de 90 % »,
a précisé le ministre sortant
de l’Agriculture, Hussein Hajj
Hassan.
Moyen-Orient
Devises
L’inflation à 7,4 % en Turquie en 2013, nettement
au-dessus des prévisions
L’inflation a atteint 7,4 %
au cours de l’année 2013
en Turquie, au-dessus des
prévisions de la Banque
centrale et du gouvernement qui anticipaient une
hausse des prix de 6,8 %
seulement, a annoncé hier
l’Institut turc de la statistique (Tüik).
L’indice des prix a progressé de 0,46 % au mois
de décembre, essentiellement à cause de la hausse
des prix de l’alimentation
et des transports, a précisé
l’institut.
L’inflation a dépassé
toutes les prévisions en
raison
essentiellement
de la chute de la devise
turque, touchée de plein
fouet depuis l’été par le
resserrement
monétaire
annoncé par la Réserve
fédérale américaine (Fed)
qui a frappé tous les pays
émergents.
Cette crise, qui a vu la
livre turque (TL) perdre
plus de 15 % depuis janvier, avait contraint la
Banque centrale turque et
le gouvernement à réviser
leurs prévisions d’inflation de 6,2 % à 6,8 % pour
2013, et de 5 % à 5,3 %
pour 2014.
En 2012, l’inflation avait
atteint 6,2 % en Turquie.
« Nous nous attendons
à ce que l’affaiblissement
continu de la monnaie se
reflète de plus en plus dans
les chiffres de l’inflation »,
a commenté Gökçe Celik,
économiste à la Finansbank, citant notamment
les prix du gaz et de l’électricité, liés aux fortes importations d’énergie.
« En outre, nous pensons
que la pression à la baisse
sur la TL va s’intensifier,
alors que les tensions politiques actuelles s’ajoutent à l’évaluation déjà
négative provoquée par les
importants déséquilibres
extérieurs de la Turquie
dans un environnement de
mouvements de capitaux
très volatils », a ajouté
Mme Celik.
Depuis le 17 décembre,
la devise turque subit,
comme la Bourse d’Istanbul, le contrecoup du
scandale de corruption qui
fait tanguer le gouvernement du Premier ministre islamo-conservateur,
Recep Tayyip Erdogan, à
la veille des élections municipales de mars et présidentielle d’août 2014.
Après avoir atteint son
plus bas niveau historique
à 2,18 TL pour un dollar
jeudi, la livre s’échangeait
hier à la mi-journée à
2,1737 TL pour un dollar, tandis que le principal
indice de la Bourse stambouliote reculait de 0,39 %
à 66 726,25 points.
(Source : AFP)
Économie 9
samedi 4 janvier 2014
International
Industrie : l’Hexagone
à contre-courant du
rebond européen
Rendre des forces à l’économie mondiale
Par Christine LAGARDE
Enquête « Les entreprises interrogées mentionnent un climat
d’incertitude persistant », affirme la société Markit.
L’Europe qui redémarre
alors que la France piétine :
c’est la conclusion de l’enquête de décembre de la
société Markit auprès des
industriels, qui montre des
Français paralysés, alors que
les Allemands, mais aussi les
Espagnols vont de l’avant.
« Les fabricants français
signalent une nouvelle détérioration de la conjoncture
dans le secteur manufacturier français en décembre.
L’indice des acheteurs PMI
se replie de 48,4 en novembre à 47,0 » le mois dernier,
soit le plus bas niveau depuis
7 mois, a indiqué Markit,
qui souligne que « les replis
de la production et des nouvelles commandes se renforcent », tandis que « le recul
de l’emploi s’accélère ».
Lorsque l’indice dépasse
les 50 points, cela signifie
que l’activité progresse, tandis qu’elle se replie s’il est en
dessous de ce seuil, comme
en France.
Selon Jack Kennedy, économiste chez Markit, « le
secteur manufacturier français termine l’année 2013
sur une note décevante », et
« les entreprises interrogées
mentionnent un climat d’incertitude persistant ». Selon
lui, un « retournement de
situation ne se profile pas
encore à l’horizon ».
Les données françaises
contrastent avec les enquêtes menées par Markit dans
le reste de la zone euro et
qui ont été publiées jeudi.
L’indice PMI d’activité
dans l’industrie de l’ensemble de la zone euro atteint
ainsi en décembre son plus
haut niveau depuis 31 mois
et affiche sa plus forte progression en plus de deux ans
et demi, à 52,7 points contre
51,6 en novembre.
Cette embellie européenne généralisée est portée en
particulier par l’Allemagne,
l’Espagne et l’Italie, trois
pays qui, selon Markit, ont
enregistré en décembre leur
plus forte croissance d’activité dans l’industrie depuis
le premier semestre 2011.
La Grèce, qui part d’une
situation économique particulièrement dégradée, retrouve, elle, un niveau de
PMI qu’elle n’avait plus atteint depuis quatre ans.
Du côté des économistes,
le retard pris par la France
sur le reste des Européens,
mais aussi les bonnes performances de l’Espagne ne
surprennent pas.
Le PMI « n’est pas une
bonne nouvelle » et montre
« qu’au minimum, la France
est à la traîne », indique
ainsi Frederik Ducrozet
chez Crédit agricole CIB,
qui discerne en particulier
un « réel écart entre l’Espagne et la France », deux pays
dont les structures industrielles sont selon lui assez
similaires pour autoriser une
comparaison pertinente.
« L’Espagne est en avance
dans le rebond », juge l’économiste, qui rappelle toutefois que le pays, soumis à
de dures réformes, a souffert
d’une récession plus prononcée que la France.
Pour M. Ducrozet, « le
salut de la France ne pourra
venir que des autres », c’està-dire des pays en meilleure
forme économique et dont
la demande va tirer l’industrie française.
L’économiste
relativise
toutefois l’enquête Markit, qui semble condamner
la France et en particulier
son industrie à la récession. Pour lui, le scénario
le plus probable reste celui
d’une petite reprise dans
les prochains mois, conformément à d’autres baromètres de l’industrie publiés
par l’Insee ou la Banque de
France, qu’il juge « plus solides ».
Même opinion de la part
de Jean-Luc Proutat, chez
BNP Paribas, selon qui
l’indice Markit en décembre « ne donne pas la bonne
indication » dans sa composante française.
Et de rappeler que l’enquête mensuelle sur l’industrie de l’Insee (Institut national de la statistique et des
études économiques), qui,
elle, fait état pour décembre
d’un mieux dans le secteur,
est menée auprès de 4 000
entreprises, contre 400 pour
Markit.
Selon l’Insee, le climat
dans l’industrie française
vient même de retrouver sa
« moyenne de long terme »,
ce qui n’était plus arrivé depuis septembre 2011, et le
secteur se trouve dans « une
dynamique conjoncturelle
favorable ».
M. Proutat juge qu’en
plus de la demande extérieure, l’industrie française
pourrait être stimulée un
peu dans les mois qui viennent par « un besoin d’investir et de renouveler le
capital fixe ». Mais s’il croit
à une petite reprise, elle ne
sera selon lui que « très, très
poussive ».
(Source : AFP)
Le marché français de l’auto au
plus bas depuis 15 ans en 2013
Consommation Le recul atteint 5,7 % en données brutes, avec 1,79
million de voitures neuves vendues seulement.
L’économie mondiale en
2013 est restée suspendue
entre espoir et incertitude.
Bien que la reprise se soit
accélérée, en particulier
dans certaines économies
avancées, l’économie mondiale ne tourne pas encore
à plein régime – et restera
probablement à bas régime
l’an prochain.
Les dernières prévisions
du Fonds monétaire international situent la croissance du PIB mondial à 3,6 %
pour 2014, ce qui est raisonnable mais reste en dessous
de la croissance potentielle
qui s’établit autour de 4 %.
En d’autres termes, le monde pourrait encore générer
beaucoup plus d’emplois
sans alimenter de pressions
inflationnistes.
Cela signifie que les
membres du FMI – qu’il
s’agisse d’économies avancées, émergentes ou en développement – ont encore
du travail sur la planche.
Une reprise forte et durable
capable d’améliorer la situation de tous les pays et tous
les peuples exige que les décideurs aillent de l’avant sur
tous les fronts – budgétaire,
structurel et financier. En
même temps, la communauté internationale doit
relancer ses efforts pour
renforcer la coopération par
l’intermédiaire du G-20, du
FMI et d’autres acteurs. En
effet, ce n’est que par une
telle collaboration que nous
pourrons surmonter l’impact persistant de la crise
mondiale.
Nous avons certainement
évité le pire scénario (une
grande dépression II) au
cours des cinq dernières années, grâce aux efforts des
décideurs mondiaux – en
particulier la détermination
des Banques centrales à
maintenir les taux d’intérêt
mondiaux bas et de soutenir le système financier,
couplée à un stimulus budgétaire dans certains pays.
Mais le temps est d’aller
plus loin, y compris en utilisant l’espace créé par les
politiques monétaires non
conventionnelles pour mettre en œuvre les réformes
structurelles qui pourront
relancer la croissance et
créer des emplois.
Le sort des économies
avancées est essentiel pour
les perspectives mondiales
et, en dépit de leur meilleure performance récemment,
les risques de stagnation et
de déflation restent impor- faire avancer l’intégration
tants. Les Banques centra- financière, mais seulement
les ne devraient revenir à s’ils sont bien menés. L’Eudes politiques monétaires rope doit également stimuplus classiques que lorsque ler la demande, renforcer sa
la croissance robuste sera structure financière et fiscale, et mettre en place des
solidement enracinée.
Les États-Unis ont long- réformes structurelles pour
temps été le principal mo- assurer une croissance souteur de l’économie mondia- tenue et la création d’emle et la demande privée y a plois.
Au cours de la dernière
repris vigueur. Mais il reste
des défis majeurs à relever. demi-décennie, les marchés
Par exemple, il est extrême- émergents ont été à l’avantment important que les dé- garde de la reprise éconocideurs donnent suite à l’ac- mique : avec les pays en décord budgétaire récent et en veloppement, ils ont été la
terminent avec les querelles source de trois quarts de la
politiques sur l’avenir fi- croissance du PIB mondial.
nancier du pays. Une plus Cependant, l’élan de ces
économies
grande certia ralenti en
tude quant à
2013 à cause
l’orientation
de l’incertide la polititude sur le
que pourrait
calendrier
restaurer la
de la normacroissance
lisation de
à un niveau
la politique
qui profitemonétaire
rait à toute
aux Étatsl’économie
Unis et des
mondiale.
doutes qui se
Au Japon,
sont installa reprise a
lés au même
été stimumoment à
lée par une
propos
de
combinaison
la viabilité
de politiques
Lagarde est la
de leur tram o n é t a i r e s Christine
directrice générale du Fonds
jectoire de
et
fiscales monétaire international.
croissance.
agressives
Bien que
connue sous
le nom de « Abenomics ». Il les pires craintes se soient
s’agit d’un développement estompées, les économies
important. Le défi consiste émergentes font face à de
maintenant à s’accorder sur nouveaux défis politiques.
les ajustements budgétaires En réponse au ralentisseà moyen terme et de mettre ment de la demande, les
en œuvre les réformes struc- décideurs doivent se méturelles – notamment la fier des excès financiers,
déréglementation des mar- notamment sous la forme
chés et des mesures visant de bulles d’actifs ou d’une
à renforcer la part des fem- augmentation de la dette.
mes sur les lieux de travail Ils devraient également se
– qui sont nécessaires pour concentrer sur le renfordonner une base solide à la cement de la régulation
croissance et enfin bannir le financière afin de gérer les
cycles de crédit et les flux de
spectre de la déflation.
L’Europe est également capitaux plus efficacement,
à un moment-clé. La zone ainsi que sur le rétablisseeuro montre enfin des si- ment de marges de manœugnes de reprise, mais la vre budgétaires.
Les pays à faible revenu
croissance est inégale et
déséquilibrée. Alors que de ont également été une lueur
nombreux pays se portent d’espoir pour l’économie
bien, la demande reste fai- mondiale au cours des cinq
ble en général et le chôma- dernières années. Ils ont
ge dans la périphérie reste bien résisté face à la crise,
obstinément élevé, en par- et beaucoup – en particulier
en Afrique, où la production
ticulier pour les jeunes.
Une zone d’incertitude annuelle a augmenté d’envipour l’Europe concerne la ron 5 % en 2013 – connaissanté de ses banques. Les sent une forte croissance.
stress tests et contrôles de Il est maintenant temps de
qualité à venir peuvent aider construire sur ces acquis,
à restaurer la confiance et à principalement en renfor-
çant la capacité de ces pays
à augmenter leurs recettes.
Alors que la demande des
marchés émergents est en
train de faiblir, les pays
à faible revenu devraient
renforcer leurs défenses
pour éviter une grave récession, tout en continuant
à concentrer leurs dépenses
sur des programmes sociaux
et des projets d’infrastructure fondamentaux.
Les pays du MoyenOrient en transition font
face à des défis supplémentaires sous la forme d’instabilité sociale et d’incertitude politique. Ces problèmes
devraient être traités en jetant les bases d’économies
dynamiques transparentes,
en favorisant une croissance
plus inclusive et en assurant un soutien continu de
la communauté internationale.
Bien que les défis varient
selon les pays et la région,
de nombreux problèmes
communs doivent être
abordés dans les années à
venir. Trop de pays sont
confrontés à un héritage
composé de stocks élevés de
dette publique et privée, de
déséquilibres budgétaires et
de la balance courante, ainsi
que de modèles de croissance incapables de générer
suffisamment d’emplois. La
communauté internationale
doit également boucler les
réformes
réglementaires
nécessaires pour créer un
système financier plus sûr
et capable de mieux soutenir les besoins de l’économie réelle.
Ce ne sont pas des défis
abstraits. Ce n’est que si
nous y faisons face que nous
pourrons assurer la prospérité future à un moment où
des milliards de personnes
ont de plus en plus d’aspirations – de trouver un emploi, de sortir de la pauvreté
et de rejoindre un jour la
classe moyenne mondiale.
En 2014, nous devons
prendre les mesures qui
pourront aider à faire de ce
rêve une réalité. Le FMI
s’est engagé à travailler avec
ses 188 pays membres pour
définir et mettre en œuvre
les mesures qui peuvent
alimenter les moteurs de la
croissance – et offrir à toutes les personnes une prospérité retrouvée.
© Project Syndicate, 2013.
Traduit de l’anglais par
Timothée Demont
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Le marché automobile français a renoué en 2013 avec ses
plus bas niveaux depuis plus
de 15 ans avec 1,79 million
de voitures neuves vendues,
et seul un léger rebond est
attendu cette année.
Le recul atteint 5,7 %
en données brutes et 5 % à
nombre de jours ouvrables
comparables, selon les chiffres publiés par le Comité
des constructeurs français
d’automobiles (CCFA). Les
ventes de véhicules utilitaires
légers ont baissé de 4,4 % en
données brutes.
L’année 2013 avait très mal
commencé après un mauvais millésime 2012, mais le
marché s’est progressivement
redressé au second semestre.
En décembre, les immatriculations ont encore bondi de
9,4 % en données brutes, sans
que les professionnels y voient
forcément la conséquence de
la hausse de la TVA au 1er
janvier ou du durcissement
des malus auto.
« Le millésime 2013 est à
oublier », estime cependant
Flavien Neuvy, de l’observatoire spécialisé Cetelem.
PSA Peugeot Citroën et
Renault, qui dominent le
marché hexagonal avec 53 %
de part de marché, s’en sont
dans l’ensemble mieux sortis
que leurs concurrents étrangers. Renault, avec sa marque
au losange et Dacia, a grappillé 0,8 %, mais PSA Peugeot Citroën a vendu 7,7 %
de voitures en moins.
L’année s’est bien passée
pour Renault, se félicite son
directeur commercial Bernard
Cambier, avec pour preuve la
Clio IV qui est le modèle le
plus vendu dans le pays. « On
termine l’année avec un carnet de commandes en hausse
de 24 % par rapport à l’année
dernière », souligne-t-il. En
2014, sortira aussi la nouvelle
Twingo.
Citroën a traversé en revanche une période compliquée par « des perturbations
(liées à) la fermeture de l’usine d’Aulnay », explique son
directeur, France Philippe
Narbeburu. Résultat, ses immatriculations ont reculé de
10,6 % sur l’année. Mais la
production a repris normalement et la marque compte
notamment sur ce modèle,
plus le C4 Picasso et le C
Cactus qui sera commercialisé vers juin pour tirer les
ventes. À fin décembre, son
carnet de commandes a pro-
gressé de plus de 20 %.
« L’année a été globalement positive » pour Peugeot,
a estimé son directeur France
Xavier Duchemin, soulignant le succès des motorisations hybrides de la gamme.
Les ventes de la marque au
lion ont néanmoins baissé de
5,2 %.
Parmi les marques étrangères, le numéro un européen
Volkswagen a lâché 8,1 % et
les groupes américains General Motors et Ford ont plongé
de 15,8 % et de 17,3 %. Seuls
le japonais Toyota (+5,5 %)
et l’italien Fiat (+2,4 %) ont
connu une progression de
leurs ventes.
« On a atteint le fond de
la piscine et le marché devrait rester stable en 2014 »,
estime un porte-parole du
CCFA. Il est retombé à son
niveau de 1997.
Son analyse est partagée
par les marques et les analystes. M. Neuvy prévoit « un
léger rebond de 2 % ». « Les
prévisions macroéconomiques sont plus favorables pour
2014 », souligne-t-il. Pour
autant, aucun redressement
significatif n’est à attendre
« tant que le chômage n’aura
pas significativement dimi-
nué », tempère Jean-François
Belorgey, associé chez EY
(ex-Ernst & Young).
Tous deux estiment qu’il
faudra encore plusieurs années avant que le marché
ne renoue avec ses niveaux
d’avant-crise et plus de 2 millions d’unités.
Parmi les rares éclaircies,
en 2013, les segments des
4x4 urbains et du low cost
se sont bien portés, et la tendance devrait se poursuivre
cette année, soulignent les
analystes.
En revanche, « l’électrique
n’est toujours pas là », avec
des ventes qui restent anecdotiques, relève M. Belorgey,
et les ventes de voitures diesel
ont chuté de 13,3 % en 2013
sur un an. La guerre des prix
devrait aussi se poursuivre, ce
qui n’est pas sans conséquence sur les marges des groupes
automobiles dont certains,
comme PSA, sont déjà mal
en point.
En Europe, le marché
automobile espagnol a réalisé
une meilleure performance
en 2013, avec un rebond de
3,3 %. Il reste toutefois à un
niveau très bas avec 722 703
voitures neuves vendues.
(Source : AFP)
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10 International
samedi 4 janvier 2014
Ouverture de négociations sur un Kerry tente difficilement
cessez-le-feu entre les émissaires d’aplanir les divergences entre
de Kir et de Machar
Israéliens et Palestiniens
Soudan du Sud L’armée « progresse » vers la ville stratégique de Bor.
Des négociations sur un cessez-le-feu au Soudan du Sud
se sont ouvertes hier à AddisAbeba pour mettre fin à près
de trois semaines de combats
meurtriers. « Les négociations ont commencé » avec
les émissaires du président
Salva Kiir et de son rival et
chef de la rébellion, l’ex-vice
président Riek Machar, qui
séjournent dans un même
hôtel, a déclaré le ministère
éthiopien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les deux parties rencontreront dans un premier temps
des représentants des pays
de la région. Des pourparlers
directs entre les deux camps,
dont l’affrontement depuis le
15 décembre a fait des milliers de morts, ne devraient
pas débuter avant aujourd’hui.
L’IGAD, l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est
qui chapeaute les discussions,
« s’est engagée à soutenir (les
négociations) par tous les
moyens possibles », ajoute le
texte. Les pourparlers doivent
d’abord porter sur la mise en
œuvre d’un cessez-le-feu puis
sur une solution aux différends politiques à l’origine de
la confrontation. « Nous participons aux discussions parce
que nous voulons la paix pour
notre peuple, même si les
groupes rebelles n’ont pas accepté une cessation des hostilités », a dit le gouvernement
dans un communiqué publié
jeudi soir. Mardi, M. Machar
avait exclu un cessez-le-feu
dans l’immédiat et un tête-àtête avec le président Kiir.
200 000 déplacés
Pendant ce temps, l’armée
gouvernementale disait progresser vers la ville stratégique
de Bor. « Nos forces sont suf-
Des Kényans fuyant les combats au Soudan du Sud ont atterri sains et saufs à l’aéroport de Nairobi.
Simon Maina/AFP
fisantes pour vaincre les rebelles dans les 24 heures », a dit
à la presse le porte-parole de
l’armée, Philip Aguer, ajoutant que « les rebelles étaient
en train de se replier » de la
ville qu’ils avaient reconquise
mardi. Des combats intenses,
impliquant des chars et de
l’artillerie, se déroulent dans
les environs de Bor, selon certaines informations, une ville
située à 200 km de Juba, la
capitale, et qui a changé trois
fois de mains depuis le début
du conflit à la mi-décembre.
Capitale de l’État du Jonglei,
Bor est une des zones les plus
touchées par les combats qui
auraient déjà fait des milliers
de morts et déplacé quelque
200 000 personnes. Plusieurs
milliers de personnes y ont
trouvé refuge sur les bases
de l’ONU, et des dizaines
de milliers d’autres ont fui la
ville en traversant le Nil blanc
infesté de crocodiles.
Face à la détérioration de la
situation sur le terrain, l’ambassade des États-Unis à Juba
a appelé hier les ressortissants
américains à quitter le pays et
décidé de réduire davantage
son personnel en raison de
la dégradation de la sécurité.
Un nouveau vol d’évacuation
« vers le pays voisin sûr le plus
proche » devait être organisé
hier et les services consulaires seront fermés aujourd’hui,
précise un communiqué. La
situation a également amené
le responsable humanitaire
de l’ONU au Soudan du Sud
à demander aux soldats gouvernementaux comme aux rebelles d’épargner les civils et
de permettre de leur apporter
une aide dans un contexte
qu’il a décrit comme « critique ».
(Source : AFP)
Manmohan Singh annonce sa retraite politique
et appelle Rahul Gandhi à lui succéder
Inde À 43 ans, l’arrière-petit-fils de Nehru et petit-fils de la
Première ministre Indira Gandhi fait l’objet de toutes les attentes.
Le Premier ministre indien
Manmohan Singh a annoncé hier sa retraite politique
après les élections prévues
cette année et appelé l’héritier de la dynastie Gandhi,
Rahul, à lui succéder en cas
de victoire improbable du
parti du Congrès. « Dans
quelques mois, après les élections législatives, je remettrai le pouvoir à un nouveau
Premier ministre », quel que
soit le résultat du scrutin,
a-t-il dit lors de sa première
conférence de presse en trois
ans.
Le Congrès, dirigé par
la mère de Rahul, Sonia
Gandhi, pourrait officiellement désigner son candidat
au poste de chef du gouvernement dès la prochaine
réunion de son comité directeur, le 17 janvier. À 43
ans, Rahul, arrière-petit-fils
de Nehru et petit-fils de la
Première ministre Indira
Gandhi assassinée en 1984,
fait l’objet de toutes les attentes depuis l’assassinat
de son père Rajiv, en 1991.
Toujours célibataire, il a
longtemps paru se dérober
aux obligations de son illus-
Janata Party, formation hindoue nationaliste dirigée par
Narendra Modi.
« Présidant au massacre
d’innoncents »
Si le Congrès venait à remporter les élections face au parti
d’opposition Bharatiya Janata Party, Rahul Gandhi, 43 ans,
pourrait être le prochain Premier ministre indien.
(Photo d’archives) Prakash Singh/Files/AFP
tre lignée avant d’accepter
le poste de numéro deux du
Congrès en janvier 2013.
Homme discret, élégant et
sportif, il a fait ses études en
Angleterre et aux États-Unis.
Des télégrammes diplomatiques américains révélés par
WikiLeaks le qualifiaient
en 2004 d’« homme sans
consistance ». Selon les sondages, le Congrès a toutefois
très peu de chances de remporter les élections prévues
d’ici au mois de mai face au
parti d’opposition Bharatiya
ouvert le feu hier à Phnom
Penh sur une manifestation
d’ouvriers du textile, faisant
au moins trois morts,
dernier épisode violent
d’une mobilisation qui dure
depuis des semaines pour
réclamer des augmentations
de salaires. Il s’agit des
« plus graves violences
commises contre des
civils depuis 15 ans au
Cambodge », a dénoncé
la Ligue cambodgienne
de défense des droits de
l’homme.
embuscade tendue par
cette rébellion islamiste,
a déclaré le gouvernement
congolais. Le colonel Ndala
a été tué à Matembo, dans
le territoire de Beni, dans
le nord de la province du
Nord-Kivu. Il était crédité
pour la victoire sur le
principal groupe armé de
la région, le Mouvement
du 23 Mars (M23), qui a
capitulé en novembre après
une offensive de l’armée
congolaise et de la brigade
d’intervention de l’ONU.
Le gouvernement a d’autre
part démenti que des tirs
aient eu lieu dans la soirée
à l’aéroport militaire de
Kinshasa, trois jours après
des attaques de l’aéroport
international proche
d’autres lieux stratégiques
de la capitale et d’aéroports
de province qui ont fait
plus de 100 morts selon un
Manmohan Singh, 81
ans, en a profité pour livrer
une charge sans précédent
contre Modi, chef du gouvernement local de l’État
du Gujarat. L’homme a été
mis en cause pour son rôle
controversé dans les émeutes religieuses de 2002, lors
desquelles 2 000 personnes,
essentiellement des musulmans, avaient trouvé la mort
dans le Gujarat peu après
son arrivée au pouvoir. « Il
serait catastrophique pour le
pays d’avoir Narendra Modi
comme Premier ministre »,
a dit Manmohan Singh. M.
Modi n’a pas fait la preuve
de ses qualités de leader en
« présidant au massacre d’innocents », a-t-il ironisé.
M. Modi a récemment bénéficié d’un non-lieu dans ce
dossier, mais une femme à qui
il avait confié un portefeuille
ministériel a été condamnée
à 28 ans de prison.
(Source : AFP)
Brèves
Madagascar
Le candidat du régime
vainqueur de la
présidentielle, son
adversaire conteste
Hery Rajaonarimampianina,
soutenu par le régime
sortant, a remporté l’élection
présidentielle à Madagascar
selon le décompte définitif
rendu public hier, mais la
confirmation de sa victoire
dépend de la décision d’une
cour chargée d’examiner
les recours en annulation
déposés par son adversaire,
Robinson Jean Louis. Le
vainqueur potentiel a appelé
à la retenue dans l’attente de
la décision de justice, qui doit
intervenir sous quinze jours.
Cambodge
La police ouvre le feu
sur des manifestants à
Phnom Penh : trois morts
La police cambodgienne a
RDC
Un chef militaire tué
dans une embuscade
au Nord-Kivu
Un chef militaire chargé
d’opérations contre des
rebelles ougandais actifs
dans l’est de la République
démocratique du Congo
a été tué jeudi dans une
bilan officiel.
Vatican
Devant les jésuites,
le pape prêche contre
« les coups de bâton
inquisiteurs »
Le pape François a prêché
hier pour « la douceur » et
contre « les coups de bâton
inquisiteurs », en célébrant
à Rome une messe pour le
père français Pierre Favre
(1506-1546), son modèle
jésuite préféré, déclaré
saint le mois dernier. Lors
d’une messe célébrée à
l’église du Gesù, où le
fondateur de la Compagnie
de Jésus, Ignace de
Loyola, est enterré, le
pape a appelé les jésuites
à ne « pas être centrés sur
eux-mêmes » et, comme
l’a été Pierre Favre, à ne
jamais perdre « le désir de
changer le monde ».
Proche-Orient Netanyahu a exprimé de profondes réserves sur les
propositions du secrétaire d’État américain.
Le secrétaire d’État américain
John Kerry s’efforçait de rapprocher hier les vues d’Israël et
des Palestiniens sur un projet
« d’accord cadre » traçant les
grandes lignes d’un règlement
final de leur conflit, au second
jour de sa 10e mission dans la
région. M. Kerry s’est entretenu pendant trois heures avec
le Premier ministre israélien
Benjamin Netanyahu à Jérusalem, après l’avoir rencontré
déjà la veille cinq heures durant. Le secrétaire d’État, qui
est parvenu en juillet à relancer
des négociations de paix interrompues depuis près de trois
ans, devait être reçu en soirée
par le président palestinien
Mahmoud Abbas à Ramallah,
en Cisjordanie, dans un climat
de pessimisme.
Durant sa mission de quatre jours, John Kerry examine
avec Israéliens et Palestiniens
un projet traçant les grandes
lignes d’un règlement définitif
– les frontières, la sécurité, le
statut de Jérusalem et le sort
des réfugiés palestiniens. « Un
accord cadre accepté (par les
deux camps) serait une percée
significative qui permettrait de
couvrir tous les problèmes de
fond », a-t-il ainsi fait valoir.
Les détails du texte n’ont
pas été officiellement révélés.
Selon le sénateur républicain
John McCain, en visite en Israël et proche de la droite au
pouvoir, M. Netanyahu, qu’il
a rencontré hier, a exprimé de
profondes réserves sur les propositions de M. Kerry. « Le
Premier ministre Netanyahu
a de très sérieuses inquiétudes quant au plan qui lui a
été présenté, qu’il s’agisse de
la capacité d’Israël à défendre
ses frontières ou la fiabilité
d’un État palestinien et de ses
intentions », a déclaré M. McCain à des journalistes.
« Pas une seule minute »
de plus
Selon le commentateur israélien Ben Caspit, le plan
de M. Kerry ne serait qu’un
document « vague, un exposé
général sur les arrangements
auxquels on peut s’attendre »,
qui a pour objectif de justifier
la prolongation des négociations au-delà de la date butoir
du 29 avril, terme des neuf
mois prévus pour les pourparlers de paix. Le négociateur en
chef palestinien Saëb Erakat
a toutefois averti qu’« il est
impossible de prolonger les
négociations une seule minute
après les neuf mois » impartis, dans une interview hier au
journal Asharq al-Awsat.
Depuis la reprise des négociations, Israéliens et Palesti-
Israël a supprimé la plupart
des responsables des attentats
de Buenos Aires
Israël a éliminé la plupart des
responsables des attentats
contre la mutuelle juive AMIA
et contre son ambassade à
Buenos Aires, dans les années
1990, a affirmé jeudi dans un
entretien l’ex-ambassadeur
de l’État hébreu en Argentine,
Itzhak Aviran. « La grande
majorité des coupables n’est
plus de ce monde, et nous
l’avons fait nous-mêmes », a
déclaré M. Aviran à l’Agence
juive d’information (AJN),
basée à Buenos Aires. S’il est
avéré, le mode opératoire
rappelle la série d’assassinats
de commanditaires de la prise
d’otages de sportifs israéliens
lors des JO de 1972, immortalisée au cinéma par le film
de Steven Spielberg, Munich,
qui met en scène la traque
effectuée par le Mossad.
Le 18 juillet 1994, l’explosion
dans la capitale argentine
d’une bombe devant le siège
de la mutuelle juive AMIA
avait fait 85 morts et des
centaines de blessés. Deux ans
plus tôt, le 17 mars 1992, 29
personnes avaient péri lors
d’un attentat contre l’ambassade d’Israël.
niens s’accusent mutuellement
de saboter les efforts de paix.
M. Netanyahu a reproché à
M. Abbas d’avoir accueilli
en « héros » les prisonniers
palestiniens relâchés cette semaine par Israël qui les qualifie d’« assassins ». « On doute
de plus en plus en Israël que
les Palestiniens soient engagés
pour la paix », a-t-il averti.
Plusieurs contentieux, en
particulier l’extension des
colonies à Jérusalem-Est annexée et en Cisjordanie occupée, et le statut de la vallée du
Jourdain, pèsent sur les entretiens de John Kerry. M. Abbas
a menacé de saisir des instances internationales contre « le
cancer de la colonisation » et
renouvelé son refus de « toute
présence militaire israélienne
dans des territoires appartenant à l’État indépendant de
Palestine », allusion à la vallée
du Jourdain, aux frontières de
la Cisjordanie et de la Jordanie.
Contentieux du Jourdain
Selon le quotidien israélien
Maariv, lors de son dernier
déplacement en décembre,
M. Kerry a proposé « une
présence militaire israélienne
limitée aux points de passage
sur le Jourdain pour un nombre limité d’années ». Une
commission ministérielle israélienne vient d’adopter un
projet de loi, présenté par la
droite ultranationaliste, qui
prévoit l’annexion de la vallée du Jourdain, même en cas
d’accord de paix. Bien qu’il
ait, selon les commentateurs
israéliens, surtout une valeur
symbolique, ce projet a été
dénoncé par les Palestiniens,
qui acceptent uniquement le
déploiement d’une force internationale dans la vallée du
Jourdain, une solution rejetée
par Israël.
Au moment où le secrétaire
d’État poursuivait ses entretiens, Israël a procédé avec
succès à un second test de son
système Arrow 3 mis au point
avec les États-Unis pour intercepter les missiles balistiques, a indiqué le ministère de
la Défense.
La visite du chef de la diplomatie américaine a par ailleurs
coïncidé avec des violences à
Gaza. Un Palestinien de 16
ans est décédé après avoir été
blessé jeudi par un tir israélien dans la bande de Gaza,
où l’aviation israélienne a aussi
mené des raids de représailles
à un tir de roquettes sur Israël.
Deux autres Gazaouis ont été
blessés séparément hier par
des tirs israéliens.
(Source : AFP)
Les organes vitaux d’Ariel
Sharon se « dégradent
graduellement »
Le fonctionnement des organes
vitaux de l’ex-Premier ministre
israélien Ariel Sharon, dans le
coma depuis huit ans, se « dégrade graduellement », a déclaré
hier Zeev Rotstein, le directeur de
l’hôpital où il est soigné à Tel-Aviv.
Il n’a pas caché son pessimisme.
« Je ne pense pas que sa situation
va s’améliorer avec le temps,
et nous savons ce qui se passe
en général dans les situations
de ce genre », a-t-il indiqué, en
allusion à son décès. Il a précisé
que des traces d’infection avaient
été détectées dans le sang d’Ariel
Sharon, 85 ans. Ses fils, Omri et
Gilad Sharon, qui ont décidé de
le maintenir en vie sous assistance
médicale depuis huit ans, ne
quittent pas son chevet, selon lui.
« Malheureusement, ils comprennent que c’est la fin. Ce sont les
derniers heures ou jours d’Arik
(diminutif d’Ariel). C’est difficile.
Nous avons évité ce moment
pendant huit ans », a déclaré un
ami de la famille Sharon, cité par
le site d’information Ynet.
La presse israélienne, à l’exception du quotidien de gauche
Haaretz, consacrait hier ses unes
à l’état de santé de l’ancien
général.
Une tempête de neige paralyse
le nord-est des États-Unis
Intempéries À New York, les températures devraient descendre
jusqu’à -13°C.
Une tempête de neige dans le
nord-est des États-Unis perturbait fortement hier le transport aérien, alors que New
York tournait au ralenti, écoles
et tribunaux fermés. Au moins
trois décès ont été attribués au
mauvais temps, l’un en Pennsylvanie et deux dans l’État de
New York, où une femme de
71 ans souffrant de la maladie
d’alzheimer est morte de froid
après être sortie de chez elle.
Plus de 850 vols avaient déjà
été annulés dans la matinée de
ou vers les trois aéroports newyorkais, Newark, LaGuardia et
JFK. Les vols, suspendus pendant trois heures à JFK en raison d’une visibilité nulle et de
violentes bourrasques de neige,
ont repris partiellement en milieu de matinée.
À Boston, où la neige est
tombée en abondance, plus de
170 vols ont été annulés. Des
centaines d’autres ont été retardés. La température devait descendre jusqu’à -21° C hier. Les
écoles sont restées fermées, la
garde nationale a été mobilisée.
New York, elle, était recouverte d’un épais manteau de
neige, qui dépassait 15 cm à
Central Park. Il y faisait –9°C et
les températures devaient descendre jusqu’à -13°C hier soir,
avec un ressenti de -23°C en raison du vent, selon la météo nationale. Le maire de New York
Bill de Blasio, filmé en train
de déneiger l’accès à sa petite
maison de Brooklyn, a recommandé aux New-Yorkais qui le
peuvent de rester chez eux. « La
tempête reste dangereuse. Il va
faire très froid aujourd’hui, et
les New-Yorkais doivent être
extrêmement prudents à l’extérieur », a-t-il déclaré. « La
meilleure chose à faire est de ne
pas utiliser les routes, afin que
nous puissions les dégager, et de
À Central Park et malgré les appels à la prudence du maire de New York Bill de Blasio, certains
coureurs invétérés n’ont pas pu résister à un jogging sous la neige. Timothy Clary/AFP
vérifier que les personnes âgées
et voisins vulnérables n’ont pas
besoin d’aide », a-t-il ajouté.
La tempête de neige, nommée
Hercules par les services météo,
constituait un premier test pour
le nouveau maire, qui a pris ses
fonctions mercredi.
Une alerte à la tempête hivernale avait été décrétée jeudi
de Chicago aux États de New
York, du New Jersey, de la
Pennsylvanie et d’une partie
de la Nouvelle-Angleterre,
jusqu’à la capitale américaine,
Washington. La chute de température a également frappé
le centre du pays, où la neige
continuait hier à perturber le
trafic à l’aéroport international
O’Hare à Chicago. La région
de Long Island, à l’est de New
York, a fait l’objet d’une alerte
au blizzard.
1 700 chasse-neige
Le responsable des services de la voirie de New York,
John Doherty, a déclaré qu’en
dépit des 1 700 chasse-neige
mobilisés, les New-Yorkais ne
devaient pas s’attendre à revoir
immédiatement le revêtement
des rues, le froid rendant le sel
inefficace.
« Ce n’est pas un temps à
sortir », a également mis en
garde le gouverneur du New
Jersey, qui avait décrété jeudi
l’état d’urgence. Le gouverneur
de l’État de New York Andrew
Cuomo a également décrété
l’état d’urgence et fait activer le
Centre d’opérations d’urgence
en raison du mauvais temps.
Il a appelé les résidents à utiliser les transports publics et
a fait fermer durant la nuit de
jeudi à vendredi trois autoroutes
pour éviter que des voitures ne
s’y retrouvent bloquées. Dans
le Connecticut, le gouverneur
Dannel Malloy avait autorisé
les fonctionnaires de l’État à
ne venir travailler qu’en milieu
de matinée. Le gouverneur du
Massachusetts, Deval Patrick,
a de même appelé les milieux
d’affaires à suspendre leurs activités afin que les services de
la voirie puissent travailler plus
facilement.
(Source : AFP)
International 11
samedi 4 janvier 2014
Les sympathisants d’Erdogan
ne savent plus « qui croire »
Les combats s’intensifient à al-Anbar
Turquie Entre l’enquête anticorruption et la défense du
gouvernement, les Turcs se montrent sceptiques ou fatalistes.
Les habitants du quartier populaire de Fatih à Istanbul,
bastion du Parti de la justice
et du développement (AKP),
se demandent « qui croire »,
persuadés, malgré les révélations de l’enquête anticorruption en cours, que des « groupes » agissent pour déstabiliser
le pouvoir.
« Qui dit vrai ? » s’interroge Nese Balci devant les
cuisines de son petit établissement proche de la mosquée
de Sultaniyé. La quinquagénaire hésite encore entre les
accusations de la justice et la
défense du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
« Tout le monde s’est rempli les poches. Cette affaire
de corruption, c’est vraiment
moche », tranche-t-elle sous
son voile. Dans les ruelles en
travaux qui rayonnent autour
de la mosquée, les plus fidèles
au parti au pouvoir n’hésitent
pas à manifester leur soutien
à l’AKP, qui a raflé près de
70 % des voix au dernier scrutin municipal. Les plus déçus,
eux, préfèrent dire qu’ils n’ont
jamais voté pour lui. « Aux
prochaines élections, je voterai pour celui en qui je crois,
que je pense être honnête »,
confesse Nese Balci, incapable
de citer d’autres organisations
politiques que l’AKP.
En Turquie, tous les yeux
sont déjà rivés sur le calendrier électoral, avec des municipales en mars, qui auront
valeur de test pour le parti de
M. Erdogan avant la première
présidentielle au suffrage universel direct en août. Depuis
15 jours, le pouvoir est dans la
tourmente dévastatrice d’une
enquête anticorruption sans
pareil qui a révélé les fragilités
de l’exécutif. Une vingtaine de
personnalités ont été incarcérées à la suite des révélations de
corruption et de blanchiment
d’argent. Et trois ministres
ont démissionné, obligeant le
Premier ministre à procéder à
En Turquie, tous les yeux sont déjà rivés sur le calendrier électoral, avec des municipales en mars,
qui auront valeur de test pour le parti du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan (photo) avant la
première présidentielle au suffrage universel direct en août. Umit Bektas/Reuters
un vaste remaniement.
À qui profite le crime ?
« Nous continuerons à soutenir notre Premier ministre dans
ce combat », lance, déterminé,
Murat Akbaya, 43 ans, un ancien sympathisant du parti nationaliste MHP. « Il y a toujours
eu de la corruption en Turquie,
qu’importe », relativise l’homme, qui préfère s’interroger sur
les raisons pour lesquelles « les
médias étrangers s’intéressent
autant à la Turquie », y voyant
une « mainmise occidentale »
sur les événements. « On parle
de 87 milliards de dollars blanchis », dit-il. À comparer avec
les « 120 milliards de dollars
qu’a coûtés ce scandale », selon
le porte-parole du gouvernement Bülent Arinç. « À qui ont
profité ces 120 milliards ? »
« Tout ça, c’est la faute
de groupes qui tentent, depuis la Turquie ou l’étranger,
Pas d’amnistie générale pour
les officiers condamnés
Le gouvernement turc
n’envisage pas d’amnistie
générale pour les centaines
d’officiers condamnés dans
deux récents procès pour
complot contre le régime
du Premier ministre islamoconservateur Recep Tayyip
Erdogan, a assuré hier son
porte-parole, le vice-Premier
ministre Bülent Arinç. Il a
insisté toutefois sur la nécessité de respecter le droit à
un « procès équitable ». Les
propos de M. Arinç interviennent après la publication par
la presse d’une plainte de
l’état-major des forces armées turques (TSK) sollicitant
la révision de deux procès
retentissants qui ont envoyé
en 2012 et 2013 plusieurs
centaines de gradés derrière
les barreaux, au motif que
les preuves utilisées contre
eux ont été fabriquées.
d’ébranler le pays », renchérit
le propriétaire d’une échoppe
voisine, Mehmet Kurt, 50 ans.
« L’objectif est de déstabiliser
le pays qui progresse au niveau
économique depuis 11 ans et
mettre un coup de frein aux
pourparlers avec les Kurdes »,
poursuit-il.
Si une majorité des habitants
soutiennent encore haut et
fort leur mentor, d’autres font
preuve d’un peu plus de scepticisme. « Depuis 11 ans, l’AKP
a fait beaucoup, il a réalisé ce
qu’aucun autre parti n’aurait pu
faire », résume Celal Kogasla,
33 ans. Mais « les magistrats
doivent juger les prévenus dans
l’affaire de corruption », estime-t-il avant de les inviter à
travailler « aussi bien qu’ils l’ont
fait avec les militaires dans l’affaire Ergenekon ». Dans cette
affaire, un tribunal de Silivri,
dans la banlieue d’Istanbul, a
prononcé en août de lourdes
peines de prison contre 275
accusés, dont de nombreux officiers, des élus et des journalistes, soupçonnés d’avoir tenté de
renverser le gouvernement de
M. Erdogan.
En Turquie, « les affaires de
corruption sont assez mal perçues par l’opinion publique »,
estime le professeur Jean Marcou, de l’Observatoire de la vie
politique turque. Ce scandale
politico-financier est « une affaire qui met en cause le respect
de l’éthique politique, à laquelle
une partie de la base électorale
conservatrice et religieuse (de
l’AKP) est très attachée », explique-t-il.
« Tout ces élus ont eu le
temps d’en profiter », juge
Celal Sevin, 55 ans, depuis le
chantier d’un immeuble. « Et
après leur départ, il y aura bien
d’autres élus pour en profiter à
leur tour », lâche-t-il, fataliste.
© AFP
Trente-six manifestants
inculpés pour « terrorisme »
Des procureurs d’Istanbul ont
inculpé 36 manifestants ayant
participé à la vague de violentes manifestations antigouvernementales qui ont agité
Istanbul en juin dernier pour
des faits qualifiés de « terroristes », a rapporté hier le journal
turc Hürriyet. Ces personnes
sont poursuivies pour toute
une série de crimes et délits
allant de « l’appartenance à
une organisation terroriste » à
la « propagande terroriste »,
en passant par la « possession
de substances dangereuses »,
selon l’acte d’accusation cité
par le quotidien. Ils encourent
des peines allant de trois à 58
ans de réclusion. Le mois dernier, le bureau du procureur
d’Istanbul avait déjà renvoyé
255 personnes, dont sept
citoyens étrangers, devant le
tribunal pour leur participation
à ces manifestations.
Transition
La Constituante lance la procédure d’adoption
de la Loi fondamentale en Tunisie
La Constituante tunisienne a
lancé hier la procédure d’adoption de la Constitution qui doit
être achevée avant le 14 janvier,
troisième anniversaire de la révolution qui déclencha le printemps arabe, afin de doter enfin
la Tunisie d’institutions pérennes. « Nous sommes passés par
des moments difficiles marqués
par le manque de confiance.
C’est une étape complexe qui
a nécessité des sacrifices et de
la patience », a déclaré le président de l’Assemblée nationale
constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar.
Les députés ont dans un
premier vote approuvé par 175
voix sur 184 électeurs présents
le titre de la Loi fondamentale : « La Constitution de la
République tunisienne ». Les
élus ont ensuite validé trois
paragraphes du préambule de
la Constitution, qui évoquent
notamment « la fierté au sujet
de la lutte de notre peuple pour
accéder à l’indépendance (...) et
par la suite, pour se débarrasser de la tyrannie » ou encore
« l’attachement de notre peuple
aux enseignements de l’islam ».
Après une interruption de plus
de trois heures pour permettre
de clarifier des règles de procédure, les députés ont repris les
débats.
Élue en octobre 2011, l’ANC
devait achever ses travaux un an
plus tard, mais le climat politique délétère, alourdi par l’essor
de groupes jihadistes armés et
des conflits sociaux, a ralenti
le processus. La classe politique s’est néanmoins engagée à
adopter le texte avant le 14 janvier 2014.
Compromis
« La présidence de la Répu-
son régime », y est-il inscrit.
Un autre compromis trouvé
concerne les prérogatives du
chef de l’État, sujet-clé après
cinq décennies de dictature.
Ennahda, qui voulait les réduire
au maximum, a finalement accepté que le Premier ministre et
le président partagent le pouvoir exécutif. Le chef de l’État,
élu au suffrage universel, pourra
notamment imposer un vote
de confiance au gouvernement,
mais si son initiative échoue à
deux reprises, il devra démissionner. Le président dispose
aussi d’un droit limité de dissolution du Parlement.
Les députés d’Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, débattent
entre eux des articles de la Constitution. Fethi Belaïd/AFP
blique est sûre que messieurs
et mesdames les membres de
l’ANC feront tout pour achever
la Constitution avant le 14 janvier pour que ce jour soit celui
de la chute de la dictature et le
jour de l’avènement de la démocratie », a souligné la présidence
dans un communiqué.
Les principaux partis, l’islamiste Ennahda majoritaire à
l’ANC et l’opposition en tête,
ont négocié des compromis
pour permettre l’adoption de la
Loi fondamentale à la majorité
des deux tiers des 217 élus, et
éviter un référendum. Si le calendrier prévu est respecté, la
Tunisie pourrait enfin sortir de
la crise politique la paralysant
depuis l’assassinat, attribué à la
mouvance jihadiste, du député
d’opposition Mohammad Brahmi le 25 juillet. L’adoption
de la Constitution, d’une loi et
d’une commission électorales
doit en effet amener à la démission du gouvernement dirigé
par les islamistes et l’entrée en
fonctions à la primature de Mehdi Jomaâ, un indépendant actuellement ministre de l’Industrie. Il devra conduire la Tunisie
vers des élections courant 2014.
Les élus doivent se prononcer
sur un préambule et 146 articles
du projet de Constitution finalisé en juin mais qui était loin
de faire l’unanimité. Une trentaine d’amendements doivent
consacrer le compromis négocié depuis. Plus de 200 autres
amendements ont été déposés,
dont plusieurs pour tenter d’introduire l’islam comme source
du droit, mais ils n’ont que peu
de chances d’aboutir. La classe
politique s’est accordée sur le
maintien de l’article premier
de la Constitution de 1959, un
compromis vague sur la place de
l’islam dans le pays alors qu’Ennahda a accepté en 2012 de
renoncer à la charia (loi islamique). « La Tunisie est un État
libre, indépendant et souverain.
L’islam est sa religion, l’arabe
est sa langue et la république est
Critiques
Sur le plan des droits de
l’homme, le projet garantit
notamment les libertés d’expression, de conscience, de
rassemblement et le droit de
grève. Mais quatre ONG, dont
Human Rights Watch et Amnesty, ont jugé certaines dispositions trop vagues et réclamé
« une affirmation claire que les
conventions des droits humains
ratifiées par la Tunisie sont
obligatoires » et « une disposition non discriminatoire énonçant le principe d’égalité entre
l’homme et la femme ».
Concernant l’entrée en
fonctions du nouveau gouvernement, le syndicat UGTT,
principal médiateur entre islamistes et opposants, a de nouveau souligné que la date limite
était le 8 janvier. De multiples
calendriers ont été repoussés ces
derniers mois et l’actuel Premier ministre, Ali Larayedh, a
souligné qu’il ne démissionnera
qu’une fois la Constitution et la
loi électorale adoptées.
(Source : AFP)
Irak Au moins 32 civils et 71 combattants d’el-Qaëda tués ; L’EIIL
proclame Ramadi et Fallouja « État islamique ».
Au moins 32 civils et 71 combattants d’el-Qaëda ont été tués
hier dans de nouveaux affrontements opposant le réseau extrémiste à des tribus locales et aux
forces de sécurité dans la province d’al-Anbar, en Irak.
Les combattants de l’État
islamique en Irak et au Levant
(EIIL, lié à el-Qaëda) contrôlent depuis jeudi plusieurs secteurs de Ramadi et Fallouja, que
les combattants extrémistes ont
déclaré « État islamique ». Selon
un officier de police, « les combats à Ramadi (...) étaient accompagnés par un déploiement
supplémentaire d’el-Qaëda »
dans le centre et l’est de la ville,
alors que « la police et des combattants des tribus continuent
de se déployer à travers la ville ».
Les insurgés de l’EIIL ont gagné du terrain à la faveur de
combats à l’aube dans le centre
de Ramadi, et ont déployé des
tireurs de précision dans une rue.
À Fallouja, un colonel de police
a précisé que le quart de la ville
restait sous contrôle de l’EIIL,
alors que les forces de sécurité
et des tribus contrôlent le reste
de la cité et ses alentours. Un
témoin a raconté qu’à Fallouja,
« plusieurs centaines de combattants cagoulés ont encerclé
la place de la prière après le sermon hebdomadaire de l’imam
(...) et plusieurs d’entre eux sont
montés sur le podium arborant
des bannières d’el-Qaëda ».
Les combats avaient éclaté
À Fallouja, un colonel de police a précisé que le quart de la ville restait sous le contrôle de l’État
islamique en Irak et au Levant. Photo Reuters
lundi à Ramadi, après le démantèlement d’un camp de
protestataires
antigouvernementaux présenté par le gouvernement comme un « repaire
d’el-Qaëda ». Les violences se
sont ensuite propagées à Fallouja. Aucun bilan global des
cinq jours de violences n’était
disponible hier. « La puissance,
l’emprise territoriale et l’influence (de l’EIIL) s’étend sur
al-Anbar depuis un moment,
mais se concentrait surtout sur
des zones rurales désertiques »,
souligne Charles Lister, chercheur au Brookings Doha Center. Mais le démantèlement du
camp de Ramadi a poussé des
tribus sunnites à s’opposer au
gouvernement, et l’EIIL « a
profité de cette vague de colère
populaire sunnite », ajoute-t-il.
La province à majorité sunnite d’al-Anbar est devenue
depuis plus d’un an un haut
lieu de la contestation contre le
Premier ministre chiite Nouri
al-Maliki, accusé d’accaparer le
pouvoir et de marginaliser les
sunnites. Fallouja et Ramadi
avaient été des bastions de l’insurrection ayant suivi l’invasion
américaine de l’Irak en 2003.
Deux ans après le retrait des
derniers soldats américains en
décembre 2011, Bagdad peine à
faire face aux insurgés, enhardis
par le conflit en Syrie voisine et
le mécontentement de la minorité sunnite.
(Source : AFP)
Les rebelles syriens infligent un lourd
revers aux jihadistes
Révolte Le plus important camp de l’État islamique en Irak et au
Levant démantelé en Syrie.
Les combats en Syrie, hier,
opposaient notamment les rebelles aux jihadistes. Les insurgés syriens se sont emparés du
plus important camp de l’État
islamique en Irak et au Levant
(EIIL, lié à el-Qaëda) dans le
pays, situé à Maaret al-Nooman dans la province d’Idleb,
ont rapporté des militants. Les
rebelles ont capturé tous les
combattants islamistes qui s’y
trouvaient, toujours selon ces
militants. Parallèlement, des
rebelles s’opposaient aux jihadistes dans la province d’Alep.
Les insurgés ont notamment
lancé un ultimatum aux combattants islamistes, les enjoignant de quitter la ville d’Alep
et sa région.
À Alep toujours, 8 personnes
détenues par le régime dans la
prison centrale de la ville ont
péri de malnutrition ces deux
derniers jours, selon un groupe
de surveillance non cité.
D’autre part, une explosion
massive a touché hier un oléoduc proche de la ville de Tall
Kalakh, frontalière du Liban.
L’oléoduc qui relie Homs à
Tartous a explosé au niveau de
la ville d’al-Zara à proximité
de Tall Kalakh. En outre, le
ministre syrien du Pétrole, Suleiman Abbas, a indiqué qu’un
autre oléoduc, au sud-est de
Damas, avait également été saboté par une bombe. Il a accusé
des « terroristes » d’être à l’origine de ce sabotage.
Par ailleurs, cinq employés
de Médecins sans frontières
(MSF) ont été « pris jeudi dans
une maison MSF dans le nord
de la Syrie, par un groupe pour,
semble-t-il, les interroger »,
a fait savoir hier l’ONG dans
un communiqué. « MSF est
en contact avec tous les acteurs
appropriés ainsi qu’avec les familles de ses collègues et fait
tout ce qui est possible pour
rétablir un contact », poursuit
l’organisation, qui se refuse à
donner d’autres informations
« pour la sécurité de ses collègues ». MSF a six hôpitaux et
quatre centres de santé dans le
nord de la Syrie, et gère également un programme à partir
des pays voisins pour apporter
un soutien à 27 hôpitaux et
56 postes médicaux en Syrie
en leur fournissant des médicaments, du matériel médical
ainsi qu’un soutien et des avis
techniques, précise l’organisation.
La situation des travailleurs
humanitaires en Syrie est périlleuse. En septembre 2013,
un chirurgien syrien travaillant
pour MSF a été tué dans le
nord de la Syrie. Et plusieurs
humanitaires travaillant dans
des zones rebelles ont été enlevés ou mis en détention. En octobre, sept employés du Comité
international de la Croix-Rouge
ont été enlevés dans la province
d’Idleb. Selon une ONG syrienne, ce serait l’État islamique
en Irak et au Levant qui aurait
orchestré ces enlèvements.
Sur un autre plan, quatre
navires norvégiens et danois
ont quitté Chypre hier pour la
Syrie, où ils doivent retrouver
et escorter les premiers chargements d’armes chimiques
syriennes destinées à être détruites en mer, a indiqué un
porte-parole militaire. La Norvège a envoyé un navire civil
avec une frégate d’escorte, de
même que le Danemark. Pour
escorter les armes chimiques
vers l’Italie, ces navires seront
rejoints dans les eaux syriennes par des bâtiments chinois
et russes, selon des mesures
mises au point la semaine dernière à Moscou. L’évacuation
des agents chimiques les plus
dangereux de Syrie devait initialement être achevée avant le
31 janvier, mais ce délai a expiré sans qu’une nouvelle date
limite ne soit fixée.
Conformément au plan
de démantèlement de l’arsenal chimique syrien approuvé
par le Conseil de sécurité de
l’ONU, les composants chimiques doivent être rassemblés
dans le port syrien de Lattaquié
puis transportés jusqu’en Italie,
où ils doivent être transférés à
bord d’un navire de la marine
américaine spécialement équipé pour les détruire en mer.
Ce bâtiment américain est
quand à lui toujours à quai en
Virginie (États-Unis). Le MV
Cape Ray, un cargo roulier de
200 mètres de long équipés
de deux systèmes d’hydrolyse
portables capables de « neutraliser » les agents chimiques les
plus dangereux, n’attend plus
que l’ordre d’appareiller selon
son capitaine. Le navire appareillera dans deux semaines
environ en direction de la mer
Méditerranée, ont indiqué
jeudi pour leur part les autorités militaires américaines. Le
cargo militaire est toujours en
cours d’aménagement. Sept
cents tonnes d’agents dits précurseurs devraient être neutralisés sur le navire américain,
une tâche qui pourrait durer
entre 45 et 90 jours en fonction
notamment des conditions de
mer, a précisé Daryl Kimball,
directeur de l’Association de
contrôle des armes.
(Sources : agences
et rédaction)
Égypte
Heurts entre police et pro-Morsi : au moins 11 morts
Au moins 11 personnes sont
mortes hier en Égypte dans
des heurts en marge de manifestations de soutien au
président islamiste destitué
Mohammad Morsi, a annoncé le ministère égyptien de la
Santé. Le ministère a également fait état de 42 blessés
alors que 122 personnes ont
été arrêtées.
Des milliers de manifestants islamistes ont défilé à
travers le pays, bravant l’interdiction de manifester et la
violente répression qui s’abat
sur eux, avant que la police
ne les disperse, déclenchant
les heurts auxquels ont également pris part des civils opposés au courant islamiste. La
police a fait usage de grenades
lacrymogènes et de tirs de
chevrotine. Les affrontements
meurtriers ont notamment eu
lieu au Caire, à Alexandrie, à
Ismaïliya sur le canal de Suez
et dans le Fayyoum, au sud du
Caire. Des heurts ont également eu lieu à Guizeh, dans
l’ouest du Caire.
Ces violences interviennent
à quelques jours de la reprise
prévue mercredi du procès
de M. Morsi, seul président
jamais élu démocratiquement
d’Égypte, pour « incitation
au meurtre » de manifestants
durant sa présidence, bruta-
lement terminée près d’un
an jour pour jour après son
élection. M. Morsi comparaît
également dans deux autres
affaires, l’une pour « espionnage » au profit d’organisations étrangères en vue de
commettre des « actes terroristes » et le procès pour son
évasion de prison début 2011
s’ouvrira le 28 janvier.
(Source : AFP)
Bahreïn
Manama accuse les pasdaran d’entraîner des opposants
Les autorités de Bahreïn ont
accusé hier les gardiens de la
révolution (pasdaran), l’armée
d’élite du régime iranien, d’entraîner des militants à manier
des explosifs pour commettre
des attentats dans le pays, et a
annoncé l’arrestation de cinq
suspects.
Le procureur général Oussama al-Oufi, cité par l’agence
BNA, a déclaré que le parquet
avait reçu fin décembre une
missive des services de renseignements selon laquelle un
« Bahreïni, Ahmad Mahfouz
Moussaoui, résidant actuellement en Iran, a planifié des
opérations terroristes à l’ex-
plosif visant des institutions
vitales et des lieux de souveraineté et de sécurité dans
le royaume ». Il a ajouté que
cinq suspects avaient été arrêtés et avaient « reconnu avoir
rejoint le groupe pour mener
des attentats terroristes (...)
s’être rendus en Iran pour recevoir un entraînement dans
les camps des gardiens de la
révolution et avoir ensuite
reçu des sommes d’argent ».
Les suspects ont été inculpés « d’espionnage au profit
d’un pays étranger avec le but
de commettre des attaques
contre Bahreïn », et « d’introduction d’armes et de muni-
tions sans permis en vue de
les utiliser pour des desseins
terroristes ».
Lundi, Bahreïn avait annoncé la saisie d’explosifs fabriqués en Iran et en Syrie,
à bord de deux embarcations
interceptées au large de ses
côtes. Bahreïn, dirigé par une
dynastie sunnite, est secoué
depuis février 2011 par un
mouvement de contestation
animé par les chiites et que les
voisins sunnites de Bahreïn
accusent l’Iran d’encourager
en sous-main. Selon la Fédération internationale des
droits de l’homme (FIDH),
89 personnes ont été tuées à
Bahreïn depuis le début de la
contestation. En outre, des
dizaines de chiites ont été
condamnés à de lourdes peines pour des attaques contre
la police à l’aide d’engins explosifs de fabrication artisanale.
Face à la persistance de
ce mouvement, le pouvoir
a alourdi les peines pour les
auteurs de violences, et introduit la peine de mort ou la
prison à perpétuité en cas de
morts ou de blessés. Les autorités ont également interdit
les manifestations à Manama.
(Source : AFP)
12 Sports
samedi 4 janvier 2014
Rallye-raid
Formule 1
Le Dakar continue son périple
en Amérique
Michael Schumacher : le film
de l’accident
Le Dakar ne tient pas en place. Pour sa sixième édition sur
le sol sud-américain, l’épreuve
innove encore avec un parcours inédit. Si l’Argentine
(départ à Rosario le 5 janvier)
et le Chili (arrivée à Valparaiso le 18 janvier) restent au
menu, le Pérou a disparu pour
laisser sa place à la Bolivie,
28e nation visitée par la caravane. Un moyen pour ce pays
pauvre mais aussi en pleine
croissance (6,5 % en 2013) de
s’installer en bonne position
dans la vitrine médiatique
d’une épreuve diffusée dans
190 pays avec un potentiel
d’un milliard de téléspectateurs. L’occasion aussi pour
les concurrents de prendre de
la hauteur avec la traversée du
plus grand désert salé de la
planète, le salar d’Uyuni (deux
fois la superficie de la Corse),
mythique étendue plantée à
3 660 mètres d’altitude. Trop
difficile d’accès pour les autos,
seuls les quads et les motos s’y
rendront.
Bild, le quotidien au plus grand
tirage de la presse allemande,
a mené à Méribel une enquête
d’une grande minutie. Celle-ci
lui a permis de reconstituer dans
ses pages le fil des événements
qui ont précipité d’abord la
chute de Michael Schumacher
à ski, puis la dégradation de
son état de santé vers le coma,
dimanche 29 décembre dans la
matinée.
Tous sont compatibles avec
les éléments donnés avec parcimonie jusqu’ici par son management, notamment la faible
vitesse de course et la distance
avec son fils de 14 ans au moment du drame. Tous ces éléments confirment aussi que
c’est un très improbable enchaînement de circonstances et de
malchances qui ont rendu ce
dimanche de ski en famille particulièrement funeste.
Dans son enquête sur place,
outre le tournage d’images reconstituant en partie les faits sur
les pistes mêmes de Méribel,
Bild a établi les choses suivantes :
- L’accident s’est produit plus
tôt qu’annoncé, vers 10h50 ;
Paris-Dakar Le célèbre rallye-raid, qui s’élancera demain pour un
périple de deux semaines, traversera pour la première fois de son
histoire la Bolivie.
La part belle pour les
étapes d’endurance
Treize étapes seront au programme sur un parcours à la
carte en fonction des catégories. Cinq spéciales ont ainsi
été dissociées pour permettre
aux quads et motos, d’un côté,
et aux camions et autos, de
l’autre, d’exploiter au mieux
leurs capacités. Les organisateurs ont aussi voulu renouer
avec l’esprit d’endurance qui
animait certaines éditions
africaines. « En moyenne,
50 kilomètres ont été rajou-
La caravane s’élance demain pour quinze jours en Amérique du Sud, avec tous les pièges naturels
que ce continent recèle…
tés chaque jour par rapport à
2013. Le niveau de difficulté a
été rehaussé d’un cran », explique David Castera, directeur
sportif de la course. Le dirigeant espère ainsi éradiquer
les étapes « sprint » un peu
monotones. Pour rejoindre
Valparaiso, les 439 véhicules
devront avaler environ 9 000
km et plus de 5 200 km de
spéciales.
Autos : les Mini
maxifavorites
Déjà vainqueur en 2012,
Stéphane Peterhansel visera
un onzième succès au volant
d’une Mini qui n’a pratiquement pas évolué par rapport
à l’an passé. La menace viendra de son propre camp (le
Team X-Raid-BMW) avec
le Qatari Nasser al-Attiyah,
vainqueur 2011, l’Espagnol
Nani Roma (lauréat en moto
en 2004 et 2e en autos en
2012) et l’Argentin Orlando
Terranova. Le clan Mini
devra toutefois se méfier de
deux outsiders chevronnés :
Giniel de Villiers (Toyota)
ou Carlos Sainz et son buggy,
qui disposent de moyens plus
limités que Mini. L’équipe
dirigée par Sven Quandt aura
tout intérêt à confirmer sa suprématie une année encore.
En 2015 avec la participation
attendue de Peugeot, la don-
ne sera différente.
Motos : Despres change
de monture
Tenant du titre, Cyril Despres sera une nouvelle fois
l’homme à battre. S’il s’est bien
préparé, le Français s’élancera
avec quelques incertitudes au
guidon d’une nouvelle machine
Yamaha. Le quintuple vainqueur sur deux roues retrouvera
en face de lui Marc Coma, son
ancien coéquipier mais aussi
vieil ennemi, resté chez KTM.
Blessé il y a douze mois, l’Espagnol aura soif de revanche pour
offrir au constructeur autrichien
une 13e couronne de rang dans
la crème des rallyes-raids.
Tennis
Brisbane : Sharapova impuissante
face à Serena Williams
Serena Williams s’est qualifiée pour la finale du tournoi de Brisbane aux dépens
de Maria Sharapova en deux
sets 6-2, 7-6(7). Elle jouera
le titre face à Victoria Azarenka.
Serena Williams remporte
ainsi son 15e match en 17
duels face à Maria Sharapova. L’Américaine, pourtant
loin de son meilleur niveau,
l’a emporté en deux manches
face à une Russe qui a pourtant tout tenté et eu sa chance dans la seconde manche
en ayant deux fois le break
(3-1, 4-3). Malgré un jeu de
jambes en souffrance et un
service en panne (41 %), la n°
1 mondiale a encore prouvé
qu’elle est bel et bien la bête
noire de Sharapova : gagner
en deux sets en dépit de 34
fautes directes (23 pour Sharapova) et 7 double fautes,
c’est très bien payé.
La 4e joueuse mondiale
faisait, elle, son retour à la
compétition après une blessure à l’épaule droite et elle a
en partie rassuré sur son état
physique. Mais son service
continue de payer le prix infligé par cette épaule fragile,
avec encore 8 fautes directes,
souvent aux pires moments,
dans ce match. Sa volonté
n’a pas baissé d’un cran, et
l’intensité qu’elle a mise
dans ce match sans sembler
écraser par le rapport de
force reste impressionnante.
Mais même face à une Serena Williams dans un jour
moyen, elle a montré qu’elle
n’a toujours pas trouvé les armes pour l’emporter.
La saison ne fait que
commencer, mais l’histoire
semble vouée à se répéter
pour la nouvelle protégée
de Sven Groeneveld : dans
cette rivalité, tout dépend de
Williams. À Sharapova de se
présenter toujours à 200 %
face à la patronne du circuit
pour espérer qu’un jour elle
pourra profiter d’un fléchissement adverse.
Elle continue d’ailleurs
de chercher des solutions, à
l’image de sa belle réussite au
filet (6/7).
Williams, elle, s’est tout
autant battue contre ellemême que contre la Russe et
va devoir sérieusement élever
le niveau d’ici à Melbourne.
Elle n’a pas passé la prépa-
ration hivernale avec son
coach Patrick Mouratoglou,
mais chez elle avec son père
notamment, et cela se sent
peut-être.
sont rencontrées 16 fois sur
le circuit WTA depuis le début de leurs carrières, avec
un avantage de 13 victoires
à 3 pour l’Américaine.
En 2013, les deux femmes se sont quittées sur un
ex aequo de deux victoires
chacune en quatre confrontations.
Azarenka élimine
Jankovic
L’Américaine devra encore puiser toute l’expérience
nécessaire pour vite corriger
ce qui doit l’être et arriver à
son meilleur à l’Open d’Australie.
En attendant, elle a le titre
de Brisbane à défendre face
à sa dauphine, Victoria Azarenka, laissée en larmes la
dernière fois qu’elles se sont
croisées à l’US Open après la
finale.
Azarenka était venue un
peu plus tôt à bout de la
Serbe Jelena Jankovic 1-6,
6-3, 6-4, après un premier
set désastreux.
Outre un départ poussif,
Azarenka a également peiné
a boucler la rencontre. Alors
qu’elle servait pour le match
à 5-2, la n° 2 a vu Jankovic
remonter à 5-4.
En quart déjà, la Biélorusse avait gâché neuf balles de
match avant de finalement
l’emporter sur la Suissesse
Stefanie Voegele.
Williams et Azarenka se
1re course
à
13h00
Propriétaires
1 - Haddara & Khoury
2 - M. Dabaghi
3 - M. Haddara
4 - T. Nasr
5 - T. Nasr
Chevaux
Ibn el-Hourrieh
Ibn el-Hayate
Zaïm el-Salam
Abir el-Ward
Ajibeh
Start Jockeys Poids D.P. Galops
3
2
4
5
1
Samer
Moulham
Garly
Karim
Asmar
54
54
54
52,5
52,5
4,3,0
0
0,3
4,0
4
1m 21s les 1 000 m
1m 51s demi-galop
1m 21s les 1 000 m
1m 53s demi-galop
1m 16s les 1 000 m
Nos pronostics : 5, 2, 4. Outsider : 3.
2e course
à
13h35
Prix de Sioufi : pénalité pour chevaux de 4 ans, ayant gagné
1 ou 2 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres.
Propriétaires
1 - M. Dabaghi
2 - M. Dabaghi
3 - M. Pharaon
4 - H. Seifeddine
5 - T. Nasr
Chevaux
Al-Baladi
Sultan
Hassna’ el-Békaa
Ahlame
Nagham
Start Jockeys Poids D.P. Galops
1
5
4
3
2
Garly
Badr
Moulham
Sari
Karim
54
54
52,5
50,5
50,5
3,3,1
2,1,1
1,2,1
0,3,1
1
1m 09s de la porte
1m 18s les 1 000 m
1m 07s de la porte
Galop léger
1m 20s les 1 000 m
Nos pronostics : 2, 3, 5. Outsider : 1.
3e course
à
Prix de Kantari : pénalité pour chevaux de 4 ans,
prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres.
Chevaux
Sultan el-Tarab
Mahyoub
Amirat el-Charq
Bassra
Jameha
Anifeh
14h15
Start Jockeys Poids D.P. Galops
3
4
5
6
1
2
Amine
Ala’
Karim
Badr
Garly
Asmar
56
56
54,5
54,5
54,5
50,5
2,1,2
2,0,0
4,4,1
4,4,4
3,2,3
0,2,0
4e course
1m 11s de la porte
Galop léger
1m 21s les 1 000 m
1m 09s de la porte
1m 08s de la porte
Galop léger
à
15h00
Prix de Cola : (course à réclamer) pénalité pour chevaux âgés,
ayant gagné de 4 à 6 courses, prix : 2 000 000 LL,
distance : 1 000 mètres.
Propriétaires
1 - M. Haddad
2 - A. Goraieb
3 - M. Dabaghi
4 - A. Moubarak
5 - S. Berberi
Chevaux
Hirmane
Chi Nhar
Ya Ghazal
Nabhane
Ya Mouallem
Start Jockeys Poids D.P. Galops
4
1
2
5
3
Mhannad
Toufic
Garly
Badr
Asmar
56
56
54
52
52
3,1,3
4,3,1
0,0,1
2,0,2
0,2,4
1m 05s de la porte
1m 10s de la porte
1m 09s de la porte
1m 09s de la porte
1m 22s les 1 000 m
Nos pronostics : 1, 4, 2. Outsider : 5.
5e course
à
15h45
Prix de Mathaf : pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné
de 4 à 7 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres.
Propriétaires
1 - M. Pharaon
2 - M. Dabaghi
3 - M. Pharaon
4 - M. Dabaghi
5 - W. Abi Nader
6 - M. Haddad
Chevaux
Challal
Mou’aned
Warwar
Aïn Atta
Abir
Farhane
Start Jockeys Poids D.P. Galops
6
2
1
3
4
5
Samer
Garly
Moulham
Badr
Nasser
Mhannad
58
58
56
55
52,5
52
0,2,1
2,1,2
4,0,2
4,0,0
3,3,0
4,1,1
1m 54s demi-galop
1m 53s demi-galop
1m 52s demi-galop
1m 47s ferme
Galop léger
1m 08s de la porte
N.B.: Aïn Atta (n° 4) est hors paris.
Nos pronostics : 2, 6, 3. Outsider : 1.
6e course
à
16h30
Prix de Zarif : pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné
2 ou 3 courses, prix : 3 000 000 LL, distance : 1 400 mètres.
Propriétaires
Simple messieurs (quarts de
finale) :
1-Roger Federer (Sui) bat
Marinko Matosevic (Aus) 6-1,
6-1
8-Jérémy Chardy (Fra) bat
Samuel Groth (Aus) 7-5, 6-4
Lleyton Hewitt (Aus) bat Marius Copil (Rou) 6-4, 6-2
2-Kei Nishikori (Jap) bat Marin Cilic (Cro) 6-4, 5-7, 6-2.
1 - T. Frenn
2 - F. Najjar
3 - T. Rizkallah
4 - Éc. J. Chalhoub
5 - Z. Kanaan
6 - T. Frenn
7 - M. Dabaghi
Chevaux
Al-Walid
Chiryane
Mayssa’
Zaïm el-Midane
Azm el-Assi
Moubde’e
Mouchagheb
Start Jockeys Poids D.P. Galops
5
7
2
1
6
3
4
Amine
Nasser
Sari
Moulham
Badr
Asmar
Garly
54
54
52,5
52
52
52
52
1,1,2
2,3,1
1,0,3
3,1,0
1,3,1
4,1,4
1,3,2
1m 48s ferme
1m 09s de la porte
1m 53s demi-galop
1m 52s demi-galop
1m 21s les 1 000 m
Galop léger
1m 22s les 1 000 m
Nos pronostics : 1, 5, 2. Outsider : 7.
7e course
Encore raté pour Sharapova. Celle qui court après une victoire
sur Serena Williams depuis fin 2004 (Masters) a enregistré un
14e revers de suite face à l’Américaine. La Russe n’a pourtant pas
démérité, notamment dans le deuxième set, où elle a longtemps
fait la course en tête. Malheureusement pour elle, Sharapova ne
réussit jamais à confirmer les trois breaks qu’elle réalisa dans la
manche et finit par céder au terme d’un tie-break très serré (9
points à 7). William West/AFP
les questions qui lui étaient posées et les mouvements de ses
membres n’étaient pas maîtrisés
(consulter l’article) ;
- Les secours sont arrivés en 4
minutes. Michael Schumacher
a été oxygéné quelques instants
après son accident ;
- L’hélicoptère qui l’a transporté, d’abord vers Albertville-Moutiers, a dû atterrir
en urgence suite à une perte de
connaissance ayant entraîné la
nécessite de l’intuber aussi vite
que possible, puis de le transporter à Grenoble, dans un établissement de pointe concernant
les traumatismes crâniens.
- Le film des événements
ayant suivi cet épisode a ensuite
été documenté par le CHU de
Grenoble.
Ces informations n’avaient
pas été commentées par l’entourage de Michael Schumacher.
Mais elles sont toutes compatibles avec le récit des événements
tels qu’ils ont été très partiellement dépeints par Sabine Kehm
et par les éléments de contexte
donnés par les professionnels
qui s’occupent de lui à Grenoble
depuis dimanche.
Le cheval du jour
5e course : Mou’aned
Prix de Jnah : pour chevaux de 4 ans, n’ayant jamais gagné,
prix : 3 000 000 LL, distance : 1 000 mètres.
Nos pronostics : 1, 2, 5. Outsider : 4.
Le poing et le « come on » rageurs que lâcha Williams à la fin
du match en disent long sur son soulagement. Car disputer
une troisième manche n’aurait pas forcément été favorable à
la patronne du circuit féminin. En finale, elle défiera Victoria
Azarenka, sa plus grande rivale, toujours très à l’aise en Australie
(elle s’est déjà imposée à Brisbane en 2009 et est double tenante
du titre à Melbourne, où se dispute le premier grand chelem de
la saison). William West/AFP
skis était resté fixé au pied de
l’ancien pilote. Ses skis auraient
d’ailleurs été saisis pour les besoins de l’enquête ;
- Propulsé en l’air, Schumacher est retombé tête la première, côté droit, vers le sommet d’un rocher. Il n’a pas eu la
possibilité ou le réflexe d’amortir l’impact avec ses bras. C’est
ce qui explique que « l’énergie
cinétique » dont parlaient ses
neurochirurgiens en début de
semaine ait été suffisamment
violente pour casser son casque
;
- Il portait une protection
dorsale en plus de son casque,
et celle-ci a aussi visiblement
autant contribué à protéger sa
vie que son casque ;
- Confirmant les premiers
éléments de récit publiés sur
le site Internet de Paris Match
(consulter l’article), Schumacher saignait abondamment
sur le côté droit de la tempe.
S’il était bien conscient après
la chute, il semble que ses réactions aient été très rapidement
incohérentes, ainsi que l’ont
relevé ses neurochirurgiens. Sa
parole n’était pas en phase avec
Programme de la réunion du dimanche 5 janvier 2014
Propriétaires
Tournoi ATP de
Brisbane
Simple dames (demi-finales) :
Venus Williams (E-U) bat
5-Jamie Hampton (E-U)
(forfait)
2-Ana Ivanovic (Ser) bat
3-Kirsten Flipkens (Bel) 6-0,
7-6 (7/3).
- Michael Schumacher avait
emprunté des skis ce matin-là ;
- Il était seul au moment de
sa course vers la hors piste. Il
avait laissé son fils de 14 ans et
d’autres membres de son entourage. Juste avant l’accident, le
pilote allemand était en fait en
queue de peloton de son groupe afin de surveiller les jeunes
skieurs qui le devançaient. C’est
là qu’une fille d’un de ses amis a
chuté et qu’il a entrepris de lui
porter secours ;
- Pour ce faire, Schumacher a décidé de passer par une
bande vingt mètres hors piste,
sur « une neige très profonde »,
entre Biche et Mauduit. Aucun
témoignage n’a pu déterminer
s’il se savait hors piste et s’il avait
relevé des panneaux de signalisation ;
- Il n’a fallu que quelques secondes pour que sa course heurte un rocher non recouvert de
neige et qu’il perde le contrôle
de sa trajectoire. Il n’allait manifestement pas vite, comme l’a
indiqué dès mardi sa manager
Sabine Kehm ;
- L’enquête lancée dès lundi
semble avoir établi que l’un des
COURSES
1 - T. Frenn
2 - T. Nasr
3 - T. Nasr
4 - C. Harmouche
5 - M. Dabaghi
6 - T. Frenn
Les résultats
des tournois
ATP et WTA
Tournoi WTA
d’Auckland
Reconstitution Alors que Michael Schumacher a eu 45 ans hier, le
quotidien « Bild » a reconstitué la chaîne des événements qui ont
plongé la star dans le coma.
à
17h15
Prix de Badaro : (course à réclamer) handicap pour chevaux
âgés, ayant gagné 7 courses, prix : 2 000 000 LL,
distance : 1 600 mètres.
Propriétaires
1 - N. Abi Habib
2 - F. Najjar
3 - É. Zahra
4 - A. Dabbas
5 - A. Samaha
Chevaux
Habib Rory
Sabil
Hayda Mine
Rayyane
Najm el-Fawz
Start Jockeys Poids D.P. Galops
5
2
1
4
3
Badr
Nasser
Toufic
Moulham
Jalal
Nos pronostics : 3, 2, 1. Outsider : 4.
57
56,5
56,5
56
54
1,4,1
4,4,0
1,1,1
4,2,4
4,2,4
1m 09s de la porte
1m 08s de la porte
1m 48s ferme
1m 08s de la porte
1m 57s demi-galop
La course française (n° 1)
à
14h15
Hippodrome de Cagnes-sur-Mer - prix Christian Fornaroli :
(R 3 C 1) « haies » pour juments de 4 ans, prix : 32 000 euros,
distance : 3 500 mètres.
Chevaux
1 - Acta Baie
2 - Deception Island
3 - Wild Mania
4 - Glenbrook (Irl)
5 - Explosive
6 - Fille du Soleil
7 - Dame du Floc (Irl)
8 - Grivatique
9 - Beniwells
10 - I Thank You
11 - Lind de Cerisy
Jockeys
A. Bonduau
A. Lecordier
L. Philipperon
Thomas Gillet
Brian Beaunez
J.-C. Gagnon
E. Chazelle
A. Acker
M. Carroux
B. Dulong
Jo Audon
Poids
D.P.
66
67
66
64
64
63,5
65
65
65
63
65
4,3,5
0,4,4
6,6,3
0,4,0
4,2,0
1,4,5
5,0,0
0,0
0
4,0,6
0,0,6
Nos pronostics : 3, 6, 5. Outsider : 1.
La course française (n° 2)
à
15h30
Hippodrome de Vincennes - prix de Tolence : (R 1 C 4)
« attelé » pour juments de 5 ans, prix : 38 000 euros,
distance : 2 700 mètres.
Chevaux
1 - Valencia des Près
2 - Vénus Barbés
3 - Valse du Pirai
4 - Vizzavona
5 - Victoria Delavera
6 - Venise du Milly
7 - Viva Haufor
8 - Vivella
9 - Venise Quesnot
10 - Valse d’Avignère
11 - Voile Marine
12 - Viennoise
13 - Valentina Jiel
14 - Vanda Cruz
15 - Victoria de Marzy
Jockeys
M. Bézier
J. Lebouteiller
M. Lenoir
M.-X. Charlot
D. Couvreux
E. Audebert
C.-J. Bigeon
P. Levesque
F. Blandin
T. Duvaldestin
F. Harel
P. Edou. Mary
J. Verbeeck
Ch. Bigeon
E. Raffin
Specs
D.P.
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
F 5
0,0,3
3,0,4
5,2,0
5,5,4
0,0,5
0,4,3
0,0,2
3,0,0
0,0,0
0,0,0
0,0,0
2,3,0
5,3,0
0,4,0
5,4,0
Nos pronostics : 7, 12, 15. Outsider : 11.
La course française (n° 3)
à
16h08
Hippodrome de Vincennes - prix de Lille : (R 1 C 5)
« attelé » pour chevaux de 6 ans et plus, prix : 105 000 euros,
distance : 2 100 mètres.
Chevaux
1 - Swedishman
2 - Talicia Bella
3 - Caballion (Suè)
4 - Roc de Montfort
5 - Récit Jéloca
6 - You Bet Hornline (Suè)
7 - Sancho du Glay
8 - Sogo
9 - Partout Simoni (Dan)
10 - Trinité des Vals
11 - Unabella Perrine
12 - Quel Chef
13 - Sage de Guérinière
14 - Un Amour d’Haufor
15 - Beckman (Suè)
16 - Quérios du Mirel
Jockeys
T. Duvaldestin
A. Barrier
J. Verbeeck
D. Thomain
J.I.C. Dersoir
R. Bergh
E. Raffin
L. Guinoiseau
D. Locqueneux
B. Piton
F. Ouvrie
F.-M. Andrieu
M. Abrivard
Ch. Bigeon
F. Nivard
M. Bizoux
Specs
D.P.
H 8
F 7
M 8
M 9
H 9
M 8
M 8
H 8
M 7
F 7
F 6
H 10
H 8
M 6
H 7
H 10
5,0,0
1,2,1
2,0,0
4,6,0
1,4,0
6,0,0
6,0,0
0,6,0
0,5,0
0,4,0
0,3,4
6,3,2
2,0,0
4,0,2
1,1,1
0,0,0
Nos pronostics : 15, 2, 5. Outsider : 12.
La course française (n° 4)
à
16h45
Hippodrome de Vincennes - prix de Gontaud : (R 1 C 6)
« attelé » pour chevaux de 4 ans, prix : 36 000 euros,
distance : 2 700 mètres.
Chevaux
1 - À Nous Trois
2 - Archibald
3 - As d’Urfist
4 - Atino de L’Ormerie
5 - Athletic Charm
6 - Aéro King
7 - Arlington Dream
8 - Amour Royal
9 - As du Gite
10 - Armany d'Hermès
11 - Alcazar de Sienne
12 - Alpha d’Azif
13 - Apollon du Corta
14 - Arthuro Boy
Jockeys
L. Baudron
P. Levesque
L. Guinoiseau
B. Le Beller
E. Dubois
D. Lecroq
Y. Lebourgeois
J. Verbeeck
B. Piton
M. Abrivard
A. Houssin
F. Nivard
L.-C. Abrivard
Y. Dreux
Specs
D.P.
M 4
H 4
M 4
H 4
H 4
H 4
M 4
H 4
M 4
H 4
M 4
H 4
M 4
M 4
0,1,1
1,1,0
1,2,6
4,0,4
2,2,0
2,1,0
0,0,1
4,3,0
5,0,0
3,0,0
0,0,0
4,4,1
5,0,0
3,1,3
Nos pronostics : 14, 1, 2. Outsider : 12.
Mony ESSEILY
Sports 13
samedi 4 janvier 2014
Basket-ball
Télévision
Sélection du week-end réalisée par Rania Raad Tawk
Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve.
Samedi
Chaînes locales
LBCI
07:30 Théâtre
11:30 Fatma
14:30 Infos
15:00 Bassmet Watan
18:00 Min el-Aleb
18:45 Aayli 3a Fard Mayli
19:53 Journal
20:35 The Voice
23:00 Aala Marr el-Zaman.
Future TV
Dimanche
Chaînes locales
LBCI
08:30 Yawm el-Rab
11:30 Fatma
16:00 Wa Achrakat
el-Chamess
18:00 Star Academy
19:53 Le journal
20:35 Wa Achrakat
el-Chamess
21:30 Comikaze
23:00 Aala Marr el-Zaman.
09:00 Infos
09:15 Kalam Beyrouth
10:15 Aalam el-Sabah
13:30 Valet Parking
17:30 Little Men
18:30 Documentaire
19:30 Le journal
20:30 Mou2abad
22:30 Nass we Nass.
Future TV
OTV
OTV
11:30 Hiwar el-Yaoum
12:30 Lawla el-Hob el-Da’e3
14:15 Infos
16:30 Journal arménien
17:45 Aa Nar Latifi
19:45 Le journal
20:30 Ich Beyrouth
22:30 El-Kelmi Elak.
MTV
08:20 MTV Alive
14:00 Beyrouth el-Yaoum
16:00 Spécial Sport
16:30 NRJ
17:00 At MTV
18:00 Aghani, Aghani
18:30 Property Yours
18:40 Sabaa
19:52 Le journal
20:45 Taratata
22:00 Entertainment Specials.
Chaînes câblées
TF1
18:00 Série Ghost Whisperer
19:45 50 min Inside
21:50 Foresti, Party, Bercy
23:45 Samedi, tout est permis
avec Arthur.
France 2
16:15 Les petits meurtres
d’Agatha Christie
19:55 Mot de passe
21:00 Journal
21:45 Tenue de soirée exigée
00:00 Robin des Bois, le spectacle vu des coulisses.
France 3
18:20 Les carnets de Julie
20:00 Le 19/20
21:15 Zorro
21:45 Téléfilm Le général du roi
00:00 Téléfilm La nuit du
réveillon.
M6
20:45 Le 19.45
21:05 Scènes de ménages
21:50 Série Blue Bloods.
Arte
17:15 Méditerranée sauvage
19:35 Arte reportage
21:01 Vietnam, du cobra au
menu
23:25 Sociétés secrètes
00:25 Bettie Page se dévoile.
TV5 Monde Europe
17:00 Taratata
17:29 Questions pour un
champion
18:03 Les carnets de Julie
19:00 64’ le monde en français – 1re partie
19:23 Terriennes
19:30 Les derniers trésors de
Rome
20:55 Les animaux stars des
zoos
21:30 Le journal de France 2
22:00 Questions pour un
champion
00:16 Le journal de la RTS
00:42 TV5 Monde le journal
Afrique
01:00 L’invité.
TV5 Monde Orient
16:59 Questions pour un
champion
17:31 Méditerranéo
17:58 Comme un lion
19:36 Les vingt chefs-d’œuvre
de la nature
20:02 Terriennes
20:07 Les carnets de Julie
21:00 Acoustic
21:30 Le journal de France 2
22:02 Titeuf, le film
23:27 Si tu veux revoir ta mère
23:37 Ce n’est pas un film de
cow-boy
23:49 Oh merde !
00:00 TV5 Monde le journal
Afrique
00:23 Le journal de la RTS
00:51 Terriennes.
00:59 Le grand Georges.
09:00 Infos
09:15 Kalam Beyrouth
11:15 Aalam el-Sabah
19:30 Le journal
20:30 Film Our Song
22:45 Documentaire Savouring
the World
00:00 Little Men.
10:00 Messe
11:30 Hiwar el-Yaoum
13:45 What’s Up
14:15 Infos
18:45 The Coach
19:00 Beyti
19:45 Le journal
20:30 Dohk we Jadd
22:30 Sabaya.
MTV
08:00 Infos
08:20 MTV Alive
09:30 Messe
13:00 Auberge
14:00 Beyrouth el-Yaoum
16:00 People
17:30 Preview
18:50 Tahkik
19:52 Le journal
20:45 Dancing with the Stars.
Chaînes câblées
TF1
18:05 CSI : Miami
19:00 Sept à huit
21:50 Action Transporter 3
23:55 Criminal Minds.
France 2
18:30 Stade 2
19:50 Vivement dimanche
prochain
21:45 Comédie Le hérisson
23:25 Non élucidé.
France 3
18:00 Les chansons d’abord
18:55 Questions pour un
superchampion
21:45 Série Jackson Brodie
détective privé
23:15 Jackson Brodie, détective
privé.
M6
19:40 66 minutes : grand
format
21:50 Documentaire S’en sortir
à plusieurs
00:00 Enquête exclusive
Drogue.
Arte
19:40 Jordi Savali dirige Magnificat et Jubilate Deo
21:10 Cuisines des terroirs
21:45 Comédie La maison aux
esprits
00:05 Documentaire Contes de
la virginité.
TV5 Monde Europe
17:32 Opération lune
19:00 64’ le monde en français – 1re partie
19:23 Le JT des nouvelles
technos
19:30 La quête des vents
20:23 360°, géo
21:15 S’il n’en restait qu’une
21:30 Le journal de France 2
22:01 Futures vedettes
23:35 Baba Noël
00:00 Le journal de la RTS
00:27 TV5 Monde le journal
Afrique
00:45 L’invité.
TV5 Monde Orient
17:44 Géopolitis
18:01 Katia & Marielle Labèque, rock et baroque
18:58 Nec plus ultra
19:30 64’ le monde en français – 1re partie
19:53 Le JT des nouvelles
technos
20:00 64’ le monde en français – 2e partie
20:20 L’invité
20:28 64’ l’essentiel
20:33 Taratata
21:00 Maghreb-Orient
Express
21:30 Le journal de France 2
21:57 Le journal du Dakar
22:03 Les derniers trésors de
Rome
23:31 Les vingt chefs-d’œuvre
de la nature.
Radio Liban 96,2 FM
10:00 RL Flash-back
12:00 RL Rush-Hour
13:00 RL Journal + Aprem
13:30 RFI En direct
16:00 RL L’interview de samedi
17:00 RL Poivre noir, piment
rouge
18:00 RL Espresso-Double
19:00 RL Journal
20:00 RL Ruptures
21:00 RL Saturday Night Show
22:00 RL PatchWork
23:00 RL Programme arménien.
07:00 RFI En direct
10:00 RL Décalages
12:00 RL Programme anglais
13:00 RL Journal + Aprem
13:30 RFI En direct
17:00 RL Poivre noir, piment
rouge
18:00 RL Espresso-Double
19:00 RFI En direct
20:00 RL Champ sonore
21:00 RL The Trip
22:00 RL Blues & Rock
23:00 RFI Le fil musical.
San Antonio, Oklahoma et Miami KO
NBA Plusieurs gros bras sont allés au tapis. En l’occurrence, Golden State a remporté le choc face à
Miami, en Floride, avec une adresse insolente. Les Knicks ont quant à eux dominé les Spurs à San
Antonio, alors que les Nets l’ont emporté à Oklahoma City après avoir été courts de 16 points.
Certains bookmakers ont dû
ramasser une petite fortune
durant cette soirée NBA...
Plusieurs cadors ont chuté, à
commencer par Miami. S’il
a tout de même terminé avec
26 points, LeBron James était
dans un jour sans pour affronter
Golden State (8 pertes de balle).
Pas Stephen Curry... L’artilleur
en chef de Golden State a terminé avec 36 points, 12 passes
décisives et rentré 8 tirs de ses
15 tirs primés pour mener son
équipe vers sa septième victoire
consécutive sur le parquet des
champions (114-123).
Les résultats
Cleveland-Orlando 87-81
ap
Miami-Golden State 114123
Chicago-Boston 94-82
OKC-Brooklyn 93-95
San Antonio-New York 101105
Phoenix-Memphis 91-99
Utah-Milwaukee 96-87
Portland-Charlotte 134-104
Sacramento-Philadelphie
104-113.
Si les Warriors étaient déjà
diablement adroits en première
période, il n’y avait que quatre
points d’écart à la pause (6165), et ce principalement en
raison de leurs pertes de balle.
Un problème réglé après le
break... Ils ont tourné à plus
de 65 % de réussite jusque tard
dans le troisième quart-temps
(56,1 au final) et mené 91-76.
LBJ a ramené les siens à -6 en
fin de match, mais Curry avait
décidément réponse à tout. Il
repoussait encore le Heat dans
ses cordes. À trois points bien
sûr... À noter les 32 points d’un
David Lee toujours aussi intraitable. 22 points pour Dwyane
Wade, 19 pour Chris Bosh.
Large victoire de
Portland
Les Spurs aussi ont été battus sur leur parquet, par... New
York (101-105). Et ce malgré
les 32 points de Marco Belinelli, qui a manqué le panier de
la gagne dans les ultimes secondes. Notamment auteur d’un
trois points et d’une claquette
dans la dernière minute, Iman
Shumpert a été « clutch » pour
les Knicks, lui qui a terminé
avec 27 points.
27 points aussi pour Carmelo Anthony, de retour de
blessure. Le Thunder a connu
la même issue que SA face aux
Nets de Deron Williams, à
OKC (93-95). Kevin Durant
et ses compères ont pourtant
mené de 16 points dans cette
partie. Ils étaient toujours à
+10 avec un peu moins de sept
minutes à jouer avant de sombrer définitivement ! Les Nets
avaient perdu six de leurs sept
précédents matches. Ils ont notamment passé un 14-0 à leurs
hôtes dans le quatrième quarttemps (89-79 puis 89-93).
Parmi les autres faits marquants, la nouvelle belle victoire
de Portland contre Charlotte
(134-104). Wesley Watthews
(25 pts), Damian Lillard (24
pts, 6/6 à 3 pts) et compagnie
ont rentré 21 tirs à trois points
au total (record de la franchise
égalé).
Joakim Noah (17 pts, 11 rbs,
9 pds) et les Bulls ont retrouvé
des couleurs au United Center
face à Boston (94-82). Zach
Randolph (20 pts, 15 rbs) et les
Grizzlies ont dominé les Suns
– sans Eric Bledsoe – à Phoenix
malgré les 33 points de Goran
Dragic (91-99).
Privés de Kyrie Irving, les
Cavaliers ont néanmoins battu
Orlando avec un Anderson
Varejao intenable, qui a fini
avec un double-double monstrueux : 18 points et 25 rebonds
(87-81) ! Thaddeus Young (28
pts), Evan Turner (24) et les
76ers ont remporté une troisième victoire de rang, à Sacramento, malgré les 33 points
de DeMarcus Cousins (104113). Enfin, le Jazz de Gordon
Hayward (22 pts) a remporté
un match de bas de classement
face aux Bucks (96-87).
Quand Stephen Curry joue
comme il l’a fait contre Miami,
il n’y a pas grand-chose
à faire... À part éteindre
les lumières de la salle. Et
encore... Le meneur des
Warriors a terminé avec 36
points à 13/22 aux tirs et 8/15
à trois points sur le parquet
du Heat. Il a aussi compilé 12
passes décisives, une paire
de rebonds et 4 interceptions
en 44 minutes. « Curry a été
spectaculaire. S’il ne faisait
pas le All Star Game, je
pourrais prendre ma retraite »,
a lancé son coach, Mark
Jackson, après le succès de ses
joueurs en Floride (114-123).
À noter que Stephen Curry
a inscrit 14 de ses 36 points
dans le troisième quart-temps,
c’est-à-dire lorsque Golden
State a fait son écart.
Steve Mitchell/Reuters
Athlétisme
Awada et Élias remportent la course
du Nouvel An organisée par Élite
En coopération avec l’Université libanaise et l’armée
libanaise, le club Élite a
organisé sa traditionnelle
course du Nouvel An (ou de
la Saint-Sylvestre) à l’UL
Hadeth intra muros.
Cette course, longue de
10 kilomètres, a connu un
franc succès puisque plus
de cent coureurs, appartenant à l’armée libanaise, aux
Forces de sécurité intérieure
ainsi qu’à la quasi-totalité
des clubs d’athlétisme affiliés à la fédération libanaise,
y ont pris part.
Sur le plan des résultats,
l’armée libanaise côté hommes ainsi que le club Élite
côté dames ont confirmé
leur suprématie sur le plan
national dans la discipline
de la course à pied, surtout
sur les moyenne et longue
distances.
En effet, Bilal Awada a
terminé l’épreuve en moins
de 33 minutes, alors que
son plus proche poursuivant (hors armée libanaise)
a franchi la ligne d’arrivée
avec près de cinq minutes
de retard.
Chez les femmes, Élite
a placé deux de ses athlètes
sur le podium, Sylvie Antoun des Blue Stars étant
parvenue à s’intercaler entre
Nicole Élias (1e) et Aline
Merheb (3e).
Voici par ailleurs les résultats détaillés :
Armée libanaise :
1- Bilal Awada 32’54’’
2- Omar Issa 32’59’’
3Ismat
Ghoreyzi
33’05’’.
Catégorie hommes :
1- Saleh Zeaïter (Abtal)
37’30’’
2- Omar Faour (FSI)
37’45’’
3- Ahmad Farroukh (Élite) 37’54’’.
Catégorie dames :
1- Nicole Élias (Élite)
43’43’’
2- Sylvie Antoun (Blue
Stars) 46’56’’
3- Aline Merheb (Élite)
47’45’’.
Bilal Awada et
Nicole Élias, les
deux vainqueurs
de la course
Élite du Nouvel
An pour l’année
2013.
Football
Ballon d’or 2013 : le nom du gagnant serait révélé !
À une dizaine de jours de
la révélation du Ballon d’or
2013, la bataille fait toujours
rage entre Lionel Messi,
Cristiano Ronaldo et Franck
Ribéry, les trois prétendants à
cette prestigieuse récompense
individuelle.
Si Lionel Messi peut compter sur le soutien du Brésilien
Ronaldo, Zinedine Zidane a
opté pour Cristiano Ronaldo
alors que Franck Ribéry peut
bénéficier de l’appui de son
compatriote Éric Abidal.
Favori début novembre,
Franck Ribéry voit la récompense lui échapper au fur et à
mesure des jours qui passent.
La cause ? Le report des votes
opéré par la FIFA et critiqué
par Ribéry qui avantage largement Crisitano Ronaldo. Le
Portugais a quasiment qualifié
à lui tout seul son pays pour
la Coupe du monde au Brésil avec quatre buts en deux
matchs face à la Suède.
Foot express
La FA Cup est-elle de trop ?
À en croire le manager d’Aston
Villa Paul Lambert, les grands
clubs anglais se passeraient bien
de disputer la FA Cup : « Je
pense que si vous demandiez à
la plupart d’entre eux s’ils sont
honnêtes, ils vous répondraient
oui. Pas seulement à cause de
l’argent mais parce que la survie
en championnat est vitale. C’est
être réaliste que de reconnaître
cela. » Onzième de la Premier
League, Aston Villa ne fait
donc clairement pas de ce
troisième tour contre Sheffield
United aujourd’hui un enjeu de
sa saison : « Je ne veux pas ne
pas passer au tour suivant, mais
notre objectif principal, c’est
le championnat. On n’a pas
une équipe très fournie, et les
points sont trop importants. Si
les gens sont honnêtes, ils vous
diront la même chose. »
Pas de mercato pour le
Real Madrid
Alors que le Real Madrid
semblait à la recherche d’un
attaquant supplémentaire pour
la seconde partie de la saison,
Karim Benzema va pouvoir
Et ce n’est pas le tweet de
Pascal Praud posté sur son
compte Twitter qui va rassurer le joueur du Bayern
Munich. « Si informations
exactes, Cristiano Ronaldo
sera le prochain Ballon d’or.
Franck Ribéry est arrivé en
tête du collège des journalistes (...) Pardonnez cette
précaution oratoire. Je vous
rappelle que le vote du scrutin n’est pas révélé. Cela
n’empêche pas les fuites », a
Foot express
dormir sur ses deux oreilles. Le
club de la capitale espagnole n’a
pas l’intention de recruter en
janvier. « Pour nous, le mercato
est déjà terminé. Personne ne
viendra ni ne partira », a lâché
Carlo Ancelotti après la victoire
face au PSG (0-1) en amical.
Lewandowski pour quatre
ans au Bayern ?
En fin de contrat avec le
Borussia Dortmund en juin
2014, Robert Lewandowski
est libre de s’engager avec le
club de son choix depuis le 1er
janvier.
Selon le site du quotidien
munichois Abendzeitung,
l’attaquant polonais de 25 ans
serait attendu à Munich dans
les prochains jours pour passer
sa visite médicale. Si tout se
passe bien, il devrat signer
un contrat de quatre ans avec
le leader du championnat
d’Allemagne qu’il rejoindra à la
fin de la saison.
Ce transfert était attendu
depuis la saison dernière.
Lewandowski retrouvera en
Bavière Mario Götze, son
ancien partenaire au BvB, qui a
indiqué le journaliste.
Il y a deux semaines
déjà...
Une révélation qui confirme
celle du journaliste de France
Football, Vincent Machenaud, il y a deux semaines.
À Madrid pour interviewer
Cristiano Ronaldo, le journaliste avait quasiment vendu la
mèche sur l’identité du vainqueur en postant le message
suivant : « Hier, de passage à
Foot express
rejoint le Bayern l’été dernier.
pour l’été prochain peut-être... »
Le PSG aurait proposé
7 M€ annuels à Pogba
La folle rumeur Balotelli à
Galatasaray
En fin de contrat en juin
2016 avec la Juventus, Paul
Pogba devrait se voir proposer
la semaine prochaine une
prolongation de contrat
jusqu’en juin 2018, assortie d’un
nouveau salaire de 4 M€ (plus
des bonus).
Une offre que le milieu de
terrain tricolore n’étudiera
peut-être pas, La Gazzetta dello
Sport assurant hier que son
agent Mino Raiola a rencontré
cheikh al-Thani à Doha, en
marge de la rencontre PSGReal Madrid. Le propriétaire
du PSG lui aurait ainsi signifié
que son club était disposé à
offrir 7 M€ net par saison à son
poulain.
Pour rappel, le président
du PSG Nasser al-Khelaïfi
confirmait dans les colonnes
du Parisien son intérêt pour
l’international français : « Il est
parisien comme votre journal...
C’est un grand joueur, il
représente l’avenir de la France.
Ce n’est pas pour cet hiver,
Madrid, une belle rencontre
avec un célèbre footballeur
portugais toujours aussi aimable et disponible. Un type en
or, quoi... »
Quelques instants plus tard,
le journaliste de France Football avait démenti ses propos
en précisant que Lionel Messi
et Franck Ribéry avaient eu
droit au même traitement. Pas
très convaincant.
Du suspense ? Pas vraiment. Il faudra désormais
Le média italien Sport Mediaset,
fondé par un certain Silvio
Berlusconi, affirme que des
dirigeants de Galatasaray
avaient récemment rencontré
Mino Raiola, l’agent de Paul
Pogba donc, mais aussi de
Mario Balotelli, en vue d’un
transfert de l’attaquant italien à
Istanbul.
Une information forcément
relayée ce matin par la presse
turque qui ajoute, à l’image
du quotidien Fotomaç, que
Galatasaray serait disposé à
offrir 20 M€ à l’AC Milan
pour réunir Super Mario et
Roberto Mancini, qui se sont
côtoyés à l’Inter Milan et à
Manchester City avec le lot
de rebondissements que l’on
connaît.
Arsenal prêt à casser sa
tirelire pour Diego
Costa ?
Alors que l’arrivée peu coûteuse
de Dimitar Berbatov à Arsenal
est évoquée depuis 24 heures,
beaucoup de talent à la FIFA
pour ménager le suspense tant
le sacre de Cristiano Ronaldo
le 13 janvier à Zurich semble
assuré.
La star du Real Madrid
était créditée de presque la
moitié des votes d’après des
estimations en novembre dernier. Peu probable que Ribéry,
qui rêve de gagner ce trophée,
soulève un nouveau titre malgré une année 2013 exceptionnelle avec le Bayern Munich.
Foot express
le Daily Star assure dans son
édition du jour que les Gunners
souhaitent toujours s’attacher
les services du goleador Diego
Costa. Les Londoniens seraient
même prêts à débourser le
montant de la clause libératoire
du joueur, fixée à 38 M€ par
l’Atletico Madrid.
Berbatov trompe tout le
monde sauf Wenger
Dimitar Berbatov à Arsenal.
Hier matin, le transfert de
l’attaquant bulgare de Fulham
était une quasi-certitude. Le
montant du transfert était
connu – environ 2,5 millions
d’euros. Le joueur lui-même
avait suggéré son arrivée via
Facebook en publiant une
photo de lui accompagnée de
la mention « Pourrait conduire
Arsenal vers le titre ».
Problème, le club ne s’était pas
encore exprimé sur l’éventuel
transfert de l’ancien mancunien
aujourd’hui âgé de 32 ans. Et
Arsène Wenger s’est empressé
de mettre fin aux rumeurs.
« Berbatov n’est pas un nom
auquel nous avons pensé pour
le moment, il n’y a pas de
contacts avec lui », a-t-il lancé
en conférence de presse.
Une déclaration qui a surpris
tout le monde, y compris
dans les rangs des Gunners.
L’espoir français Yaya Sanogo
s’était laissé prendre au piège
en publiant plus tôt sur son
compte Facebook un message
de bienvenue à l’attention de
l’international bulgare (78
sélections). Message qu’il s’est
empressé de supprimer après
la conférence de presse de son
entraîneur. L’ancien Auxerrois
s’est même fendu d’un tweet :
« Tout le monde fait des
erreurs. »
Naples sur Juan Mata
Juventus, Inter Milan, Paris
SG, Manchester United,
Liverpool... Les meilleurs
clubs d’Europe sont attentifs
à la situation de Juan Mata du
côté de Chelsea. Le Mirror
ajoute un nom à cette longue
liste de prétendants : celui du
Napoli de Rafa Benitez. Le
quotidien anglais ajoute que
l’international espagnol va tout
faire pour quitter les Blues cet
hiver.
14 Détente
samedi 4 janvier 2014
8
7
4
9
1 3
6
9
7
4
7 9
1
8 6
8
Sudoku moyen 249
8 9 5 7 3 2 1
4 6 1 8 5 9 2
3 7 2 4 1 6 8
2 5 4 6 7 3 9
9 3 7 1 2 8 6
6 1 8 5 9 4 7
1 4 3 2 6 7 5
7 2 9 3 8 5 4
5 8 6 9 4 1 3
6
3
Solution du précédent numéro
4
6
7 3
9 5
1 8
5 4
3 2
8 9
6 1
2 7
Règle du jeu
Sudoku moyen 251
3 1 5 4 9 8 2
7 4 8 2 6 5 9
Les mots fléchés
9 6 2 1 7 3 8
5 3 1 6 8 2 7
6 8 7 9 5 4 3
4 2 9 3 1 7 6
1 5 3 8 2 6 4
8 7 6 5 4 9 1
2 9 4 7 3 1 5
Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases.
Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans
un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de
neuf cases.
Sudoku moyen 253
3 4 2 6 7 9 8
5 8 9 3 2 1 7
7 1 6 4 8 5 3
4 2 3 5 9 8 6
6 9 1 7 3 4 2
8 5 7 1 6 2 4
2 3 4 9 1 7 5
9 7 8 2 5 6 1
1 6 5 8 4 3 9
Sudoku moyen 255
9 6 2 4 3 8 7
5 3 7 6 2 1 9
8 1 4 7 9 5 3
2 9 3 8 1 6 4
6 7 5 2 4 9 8
4 8 1 3 5 7 6
1 2 8 9 6 4 5
3 4 6 5 7 2 1
7 5 9 1 8 3 2
7 6
3 1
5 4
4 9
1 2
8 5
9 7
2 3
6 8
UN MOT DE 9 LETTRES : MAÎTRISE
Ce texte contient 20 erreurs. Marquez un point chaque fois que vous
en trouvez une et essayez d’obtenir 20 sur 20.
1
8
Le mot secret
La dictée piégée de L’Orient-Le Jour
« Je ne crois pas au fatôme », disait mon grand-oncle,
un brun naturaliste. « Rien n’est écris, tu es libre de ta
décision, à chaque instant, de bifurquer, à droite ou bien
à gauche ; mais tu ignore ce qui t’attend, si tu prend à
gauche, plutôt qu’à droite, ou l’inverse... » Et de m’abrever de ses appologues de prédilection, comme celui de
la chenille gravissant un chaîne, seçile ou pédonculée,
peu importe ; ou peut-être un bouleau pubescent, ou un
robuste châtaignier. Était-ce une chenille de zezère, de
moriaud, ou de zijène ? Je parierais pour un bombix. La
petite chenille, partie d’un cespiteux bouquet d’hypholômes couleur de briques, entreprend un long voyage vers
l’azur, et chaque ramification lui propose un dilemne :
rencontrera-t-elle les bostriches ou les scolytes fossoyeurs
de bois, prendra-t-elle des fasmes, arc-boutés sur leurs
six pattes grêles, pour des brindilles, ne croisera-t-elle
pas l’amophile attachée à sa perte, ou l’épeiche ravie
de cette aubaine gastronomique ? Parfois, la fin du trajet, c’est l’acmé, l’apex, l’apothéose ; d’autres fois, ce
sont les folioles les plus rapprochées qui dissimulent mal
sa déconfiture...
Sudoku moyen 250
1 9
2 8
7 6
9 7
8 5
3 4
6 2
4 1
5 3
4 7
3 4
5 9
6 1
3
6
1
8
1 3 2
2 6 5
8 5 9
9 2 7
7 8 4
6 5
5 7 9
8 3 2
4 5 3
7 9 4
9 1 8
1 4 7
3 8 6
6 2 1
2
5
4 8
2 6
1
5
7
3 1
9 2
7 3
8 9
6 4
BETE
CALMER
COLERE
CONTENIR
CONTROLER
CRUCIAL
EMOTIVE
EMPIRE
ENJEU
ESCLAVE
ESSAYER
ETRES
JADIS
JEUNE
JUGULER
FAIRE
FEMME
FILLE
FLEAU
FOULE
MAESTRIA
MAITRISABLE
MAITRISER
MAJOR
MANIABLE
MATER
MERITE
METIER
MIEUX
MILITAIRE
MODERE
MOINE
MONDE
HABILE
HOMME
HUMAIN
IMPORTANT
INCENDIE
EMOTIF
EMOTION
REAGIR
REFLEXE
REVOLTE
SECOUE
SILENCE
SOUMETTRE
SOUMIS
VAINCRE
VERTU
NERFS
R
C
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4 B EA N BT RC S DA M EF LF R GE AH O IO OJ N
2 1I T T I T M S P A R E N T T M M U
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6
A
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7 3N
3
J
4E
L
A
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L
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5
6
7
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C O N
R
Y
Q
E
M
R
A
L
T
L
T
I
R
E
A
longs. Quand vous aurez inséré
tous les mots de la liste, il vous
restera les lettres formant le mot
secret. Pour former un mot, les
lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite
C
I
M
E
E
A
E
R
S
V
E
R
ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de
haut en bas et en diagonale de
droite à gauche ou de gauche
à droite. Une même lettre peut
servir pour plusieurs mots.
L’horoscope
Problème n° 13 937
A
B C
D
E
F G H
I J
BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Pas
question d’hésiter ou de tergiverser. L’influence toute puissante des astres vous poussera
à prendre des décisions tranchées. En plus, vous
refuserez de tenir compte des conseils de votre
entourage.
TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Les
amours exotiques ou peu traditionnelles
vous attireront plus que jamais. Pourtant si vous
souhaitez faire votre vie avec une personne de nationalité étrangère, des problèmes se poseront.
GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Votre
vie amoureuse sera des plus animées. Vous
pourrez user et abuser tout à loisir de votre pouvoir de séduction. Cependant à force de papillonner attention aux complications sentimentales.
CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : À
Solution du n° 13 936
A
B C D
E F G H
C A R C E R
E C A R T E
I N T E R N
N E
M I D
T
D E P E
U S E
E M
A B C D E F G H I J
CRA RE C G
E R LA L EE SE
E C A R T E L E
A
IAN V
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G DE ME LPI DE ENI DNOU SET
T
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E M S AF MS
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C F A
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P I R E
A V E U
N O E L S
G E L E N T
D E S(Référence : Petit Larousse 2004)
10 E S E
A S P I R E
8
9
2
3 7
5 8
7 1
2 9
4 6
6 3
1 5
8 4
R
R
10
3
E
M
vous repérez un mot, rayez les
lettres de ce mot dans la grille et
barrez-le dans la liste au-dessus
de la grille. Pour plus de facilité,
commencez par les mots les plus
2
S
I
7
Marche à suivre : Dès que
1
C N
M H N
5 5UX UR EI GI MA GE RR EE VE OE FL AT EI RR
9 6Solution du précédent mot secret : IMMIGRATION
Sudoku moyen 254
6 9 8 5 VERTICALEMENT
2 -7B. Frais3 1
1 de leçons.
A.4
Donneur
de scola­rité en Suisse. Person5 3 7 2 nel
6 - C.8Salvador4 pour1 23
9réfléchi.
Amanda. Propre à un certain
flocon. - D. Interrogatif, pour sa7la suite. Dans
8 5la plus9stricte6 4
1 2 4 3 voir
intimité. - E. Démonstratif. Ne
5
montre aucun goût pour la
3 fantaisie.
1 fé-7 6
8 6 2 4 moindre
5 9- F. Résine
tide. Agence spatiale. - G. Musi7
de Tonton
David. Tourné
4 7 5 1 que
2
9
3 6 en8 8
partant. Prend le chemin. - H.
Teinter aux couleurs de l’arc-en9 1 3 6 ciel.
8 Exerce7 une4pression.
5 - I.2 109
Finit par baisser les bras. Sarthe
et Mayenne jusqu’à la Loire. - J.
5 vaut3ne rien1leur confier.
8 9
2 4 6 7 Mieux
3 8 1 9 6 4Solution7 des mots
5
2 fléchés
du précédent numéro
7 5 9 8 1 2 6 3 4
9
QUALITE
O
8
Sudoku moyen 252
2 1 9 7 5 6 4 8 3 9
5 7 6 8 3 4 1 2 910
Les mots croisés
3 4 8 2 9 1 7 6 5
6 5 3 7 8
1 9 2 4 HORIZONTALEMENT
1. En chef, c’est une meneuse
7 3 5 9 developpe. Palmier
2revue.8- 2. Enlève
6à la une
1noixen--4 1
2
3. Sport équestre. Le bourdon,
8 6 4 3 par
1 exemple.
7 -54. Trouveras
9 2 3
suffisamment de crédit pour ac4
un mandat. Un voisin de
9 5 7 6 corder
2
3
1
4
8
5
la daurade. - 5. Possessif. Pays
de la reine Christine. - 6. On y
6
à9
la carte. Arbre
décimé6
4 8 3 1 travaille
7
2
5
7
par la maladie. - 7. Elles s’étalent sur une palette. Article de
8
- 8.3
Visées,9
pour les
ambi-7
8
4
6 2 1 5 souk.
9
tieux. Sort après coup. - 9. Pays
Sudoku moyen 256
1 5 7 8 3 4 6
4 9 8 6 2 5 1
2 6 3 9 1 7 4
9 4 2 3 6 8 5
5 8 6 4 7 1 3
7 3 1 5 9 2 8
8 1 5 7 4 9 2
3 7 4 2 8 6 9
6 2 9 1 5 3 7
PARENT
PASSION
PERDRE
PERSONNE
PEUPLE
POUVOIR
LARME
LUTTE
GRADE
DIETE
OBEIR
J
à la Bannière étoilée. Lit creusé
par l’orage. - 10. Opère la jonction. Ne se trouvent pas dans
les grandes surfaces.
5 1
4 6
2 9
1 7
8 5
9 3
6 8
3 4
7 2
AIDER
ALLURE
ARMEE
ARRET
ASSERVIE
ASSERVIR
ASSUJETTIR
AUCUNE
AUTORITE
M A
Le texte exact. En italique, les mots qui ont été modifiés.
7
8 3
2
Moyen
« Je ne crois pas au fatum », disait mon grand-oncle, un brin
naturaliste. « Rien n’est écrit, tu es libre de ta décision, à chaque instant, de bifurquer, à droite ou bien à gauche ; mais
tu ignores ce qui t’attend, si tu prends à gauche, plutôt qu’à
droite, ou l’inverse... » Et de m’abreuver de ses apologues de
prédilection, comme celui de la chenille gravissant un chêne,
sessile ou pédonculé, peu importe ; ou peut-être un bouleau
pubescent, ou un robuste châtaignier. Était-ce une chenille
de zeuzère, de morio, ou de zygène ? Je parierais pour un
bombyx. La petite chenille, partie d’un cespiteux bouquet
d’hypholomes couleur de brique, entreprend un long voyage
vers l’azur, et chaque ramification lui propose un dilemme :
rencontrera-t-elle les bostryches ou les scolytes fossoyeurs de
bois, prendra-t-elle des phasmes, arc-boutés sur leurs six pattes grêles, pour des brindilles, ne croisera-t-elle pas l’ammophile attachée à sa perte, ou l’épeiche ravie de cette aubaine
gastronomique ? Parfois, la fin du trajet, c’est l’acmé, l’apex,
l’apothéose ; d’autres fois, ce sont les folioles les plus rapprochées qui dissimulent mal sa déconfiture...
Sudoku moyen 250
SU|DO|KU
Au menu
Figues à la crème
d’amandes
Préparation 15 min.
Cuisson 10 min.
Pour 4 personnes.
8 figues, 50 cl de lait, 4 jaunes d’œufs,
100 g de sucre en poudre, 200 g de
poudre d’amandes, quelques brins de
menthe. Portez le lait à ébullition avec
la poudre d’amandes. Couvrez. Laissez
infuser 10 min puis filtrez. Chauffez à
nouveau. Dans une terrine, fouettez
les jaunes d’œufs et le sucre jusqu’à ce
que le mélange blanchisse.
Délayez avec le lait parfumé bouillant.
Reversez le tout dans la casserole et
faites cuire à feu doux en remuant sans
cesse jusqu’à ce que la préparation
nappe la spatule et sans jamais laisser
bouillir. Versez cette crème refroidie
dans des assiettes. Garnissez de figues
coupées en deux. Décorez de brins
de menthe. Accompagnez du reste
de crème. Conseil : pour accélérer le
refroidissement, vous pouvez verser
immédiatement la crème dans un
récipient froid placé dans un autre
plus grand contenant de l’eau et des
glaçons.
vous les grands projets ! Tant qu’à faire
autant viser haut et c’est pourquoi vous serez
partant pour toutes les entreprises audacieuses.
Certains d’entre vous décideront de monter leur
propre affaire.
LION (23 Juillet au 22 Août) : Évitez si
possible de vous attaquer à des problèmes
financiers délicats. Par contre vous serez dans de
meilleures dispositions d’esprit dans les prochains
jours. Il y aura aussi de la promotion dans l’air.
VIERGE (23 Août au 22 Septembre) :
Vous êtes fondamentalement positif et entreprenant. Il faut que vous soyez premier en tout
et partout. Même si votre autorité peut paraître
pesante à certains qui eux aussi aimeraient bien
avoir la vedette.
BALANCE (23 Septembre au 22
Octobre) : Vous subjuguez les autres par
votre enthousiasme et votre confiance en vous.
Vous arriverez à les rendre plus sûrs d’eux et de
cela ils vous seront reconnaissants.
SCORPION (23 Octobre au 21 No-
vembre) : Vous êtes impulsif. Cela peut
être un danger pour les amitiés délicates. Soyez
réfléchi et vigilant : votre meilleur ami est peut-être
celui que vous rencontrerez demain.
SAGITTAIRE (22 Novembre au 21
Décembre) : Vous brillez par la prudence
et le besoin de stabilité. Votre sens pratique est
inébranlable et vous pensez être toujours en mesure de maîtriser les événements et les individus
mais vous oubliez que vos amis ne sont pas prêts
à se plier à vos quatre volontés.
CAPRICORNE (22 Décembre au 19
Janvier) : Votre dynamisme est épatant.
Mais n’essayez pas d’accomplir trop de tâches à
la fois. Vous êtes trop perfectionniste pour cela.
VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé-
vrier) : Veillez à ce qu’une simple boutade
ne dégénère pas en conflit généralisé. N’êtes-vous
pas le plus raisonnable ? Ménagez la susceptibilité
d’une personne qui vous est chère. Elle pourrait
douter de votre affection.
POISSONS (20 Février au 20 Mars) :
Vous récoltez ce que vous avez semé il y a
trois mois. Et l’importance de la moisson va bien
au-delà de vos espérances.
À voir, à écouter 15
samedi 4 janvier 2014
Un peu plus de...
de Médéa Azouri
Le roi est nu !
Durant ces derniers jours,
plein de petits garçons et de
petites filles ont découvert
avec stupéfaction que le Père
Noël n’existait pas. Sept ans à
peu près de leur petite vie où
leurs parents, les médias, les
amis leur ont fait croire que
ce gros bonhomme à la barbe
blanche, habillé de rouge,
muni d’une hôte et traîné
par des rennes volants, allait
leur déposer des cadeaux sous
le sapin. Sept ans qu’on leur
mentait. Et ce qui les a le plus
troublés, ce n’est pas la nonexistence du Père Noël mais
le mensonge de leurs parents.
Pourquoi ? Les yeux embués de
larmes, pourquoi ?
Au commencement, il y a le
mensonge. Et la mauvaise foi. Le
cocktail le plus horripilant chez
l’être humain. Celui qui rend fou,
qui inscrit l’autre dans le paradoxe. Pourquoi le mensonge ?
Pourquoi ment-on ? Pourquoi
cache-t-on la vérité ? « Ce n’est
pas beau de mentir », nous diton depuis l’enfance. Pourtant,
on le fait deux ou trois fois par
jour. Tous. On le fait tous. Un
mensonge égoïste, un mensonge
altruiste. Un pour nous. Un pour
les autres. Un, pour donner une
bonne image de soi, pour obtenir
un avantage, pour éviter une punition, un conflit ou une rupture.
Un autre, pour ne pas faire de la
peine ou pour faire plaisir, parce
qu’on ne sait pas dire non, par
peur d’être privé de l’amour de
l’autre. Nous sommes obligés de
mentir parce que toute vérité n’est
pas bonne à dire. « Le mensonge est essentiel à l’humanité »
écrivait Proust. Il l’est à cause
du poids des conventions, du
savoir-vivre. Il l’est parce qu’on
doit rester conforme à ce que
les autres attendent de nous. À
partir du moment où l’on vit avec
les autres, on ne peut pas ne pas
mentir à l’autre. Pas dans le but
de l’abuser ou de le manipuler.
Pas dans le but de le trahir, mais
parce que c’est ainsi qu’on peut
vivre avec l’autre. Un menteur
n’est pas forcément un manipulateur diabolique. On ment pour
éviter la corvée d’un dîner, on
ment pour ne pas dire que ça ne
va pas. On ment parce qu’on a
peur du jugement de l’autre. On
ment par réflexe, par instinct.
Par considération pour ce que
l’autre est capable d’entendre, ou
pas. Pour mieux communiquer
parfois. Le menteur connaît la
vérité, il a le choix de la dire ou
pas. C’est pour ça que le mensonge est le problème de celui
qui l’énonce et non pas de celui à
qui on a menti. Le mensonge de
politesse, le mensonge blanc, le
mensonge par omission ne sont
pas bien graves, mais il faut avoir
une sacrée bonne mémoire pour
ne pas oublier ce qu’on a dit.
« La corde du mensonge est
courte », dit notre proverbe. Effectivement, elle l’est. Tout finit
par se savoir. Surtout au Liban
où tout se sait, où tout se dit. Et
même s’il est souvent indispensable, le mensonge fait mal. Quand
on le découvre. Il est plus violent
que la vérité que l’on redoute. Il
est brutal. Destructeur. Il fait mal
parce qu’il est mensonge. Il
fait mal parce qu’on réalise
ce qu’on ne voulait pas voir :
la face cachée de l’autre. Sa
faiblesse, sa manipulation.
Il fait surtout mal quand on
est en couple. Quand on est
dans l’amour. On ment au
début d’une relation. Pour
donner une bonne image de
sa personne. Une image plus
flatteuse. Mais ensuite ? Le
couple devrait être le cadre
où l’on ment le moins. Où la
sincérité devrait être à la base
de tout. Et même si mentir
ne veut pas dire manquer
de sincérité, et même si sincérité
n’est pas synonyme de vérité, le
mensonge ne devrait pas exister
(ou si peu) entre deux personnes
qui s’aiment. Le mensonge ne
devrait pas exister parce que cet
autre-là est celui à qui l’ont doit
tout dire. Parce que c’est celui qui
vous aime. Et parce que s’il doit
y avoir tromperie, le courage doit
prendre le pas sur la lâcheté. Parce que l’amour doit être véritable
et qu’on doit prendre des risques.
Parce que lorsqu’on aime, on
pardonne. Parce que lorsqu’on est
aimé, on pardonne. On pardonne
l’erreur de l’autre quand il dit la
vérité. On lui pardonne mieux,
plus sereinement que lorsqu’on
découvre son mensonge. Parce
que même si c’est cliché, totalement judéo-chrétien, inscrit dans
tout ce que les poncifs ont de
meilleur, l’amour c’est le pardon.
Et le couple c’est l’authenticité.
Les relations se doivent d’être
authentiques parce qu’elles nous
permettent de mieux se connaître
soi-même et de mieux connaître
les autres. Il faut oser dire la vérité, oser affronter les problèmes.
Comme ce petit garçon chez
Andersen qui osa dire au roi qu’il
était nu. Il faut tout simplement
oser. Parce qu’après, il sera trop
tard.
Les CD
Les DVD
MYLÈNE FARMER
Timeless 2013
MAÎTRE GIMS
Subliminal – La face cachée
Maître Gims, ex-membre
du groupe Section d’assaut dont le succès n’est
plus à relever, a cartonné
en 2013. Explosant tous
les records. Le rappeur
du 9e arrondissement de
Paris offre à son public,
en ce début d’année, une
nouvelle édition de cet album record. Sorti en mai
dernier, le disque fort de
tubes comme J’me tire,
Bella ou encore Oneshot
contient des inédits, bien
évidemment, pour allécher les auditeurs. Bref,
sept au total sur cette face
cachée.
BERNARD LAVILLIERS
Baron Samedi
Lorsque Mylène Farmer
annonce sa prochaine
tournée, les billets – particulièrement pour Bercy
– se vendent en deux
temps, trois mouvements. Alors quand elle
sort un double album
live, c’est pareil. Sa tournée avait réuni plus d’un
demi-million de spectateurs. Le spectacle avait
fait l’unanimité dans la
presse. Le CD sort enfin, quelques mois avant
la sortie du DVD. Mais
déjà sur le 2e CD, on
peut voir la bande-annonce du film Timeless.
KICK-ASS 2 : BALLS TO THE WALL
Jeff Wadlow
RED 2
Dean Parisot
« Je voulais un album qui
ait du souffle », dit Bernard
Lavilliers. Et bien, c’est
réussi. Baron Samedi, le 20e
album de sa carrière, explore le monde d’aujourd’hui et
sa mémoire. Il va de mythe
en mythe, d’histoire en histoire. Sur ce double opus,
Lavilliers propose deux
concepts : dix chansons
sur un CD et sur l’autre un
monument : l’adaptation
de Prose du Transsibérien
et de la petite Jehanne de
France de Blaise Cendrars
– « depuis le temps que
j’en parle », sourit Bernard
Lavilliers.
Lorsque l’agent retraité de la
CIA Franck Moses apprend
la mort de son ancien collègue
Marvin, il se rend à son enterrement avec sa compagne Sarah,
sans se douter qu’il va au-devant de gros problèmes... Mais
il ne doit son salut qu’à l’intervention de Marvin qui avait
simulé sa mort. Ils se lancent
alors dans une course-poursuite
à travers le monde pour découvrir le secret du « Projet Nightshade ». Un peu trop formaté, le
deuxième volet de ce film reste
néanmoins divertissant. Surtout
avec la présence de Bruce Willis
et John Malkovich, Zeta-Jones
et Hopkins.
ZAMBEZIA
Wayne Thornley
On est d’accord, Kick-Ass
2 : Balls to the Wall est un
film débile et assez vulgaire. Antihéros filmés sans
consistance, mais bon. Si
vous avez écumé les salles
de cinéma durant les fêtes,
que vous avez terminé toutes les dernières saisons des
séries que vous matez, que
vous avez vu en DVD tous
les films que vous n’aviez
pas vu au cinéma et que
vous vous emmerdez un
peu en zappant à la télé,
alors, vous pouvez regarder
ce film. Il est fort à parier
que vous vous endormirez
devant. Bonne sieste.
La semaine sur votre petit écran
À ne pas manquer de Rania Raad TAWK
Life of Pi
Samedi
Le Général du roi Français, dra-
me, 2013. Réalisation de Nina
Companeez, avec Louise Monot, Samuel Le Bihan et Natacha Lindinger. En Vendée,
durant la Révolution française,
une jeune femme et un officier
téméraire appartenant à la petite noblesse tentent de s’aimer
malgré le tourbillon des événements. France 3, 21:45.
Tu seras mon fils Français, dra-
Américano-taïwanais,
aventures, science-fiction,
2012. Réalisation d’Ang
Lee, avec Suraj Shamra,
Adil Hussain, Irrfan Khan
et Gérard Depardieu.
Après une enfance passée
à Pondichéry, en Inde, Pi
Patel, 17 ans, embarque
avec sa famille pour le
Canada où l’attend une
nouvelle vie. Mais son
destin est bouleversé par
le naufrage spectaculaire
du cargo en pleine mer. Il
se retrouve seul survivant
à bord d’un canot de
sauvetage. Seul, ou
presque... Richard Parker,
splendide et féroce tigre
du Bengale, est aussi du
voyage. L’instinct de survie
des deux naufragés leur
fera vivre une odyssée
hors du commun au
cours de laquelle Pi devra
développer son ingéniosité
et faire preuve d’un
courage insoupçonné pour
survivre à cette aventure
incroyable. Une incroyable
épopée, pur délice visuel
et cinématographique, qui
vous transporte dans un
monde imaginaire tout en
vous laissant sur sa rive,
perplexe... Vendredi sur Canal + à
21:55.
séparer, brisant les espoirs de
bonheur de sa fille. Arte, 21:45.
Lundi
The Hi-Lo Country Américain,
western, 1998. Réalisation de
Stephen Frears, avec Woody
Harrelson, Patricia Arquette
et Penélope Cruz. À la fin des
années 40, deux cow-boys luttent contre les gros éleveurs.
Arte, 21:50.
Game Change Américain, dra-
me, 2011. Réalisation de Gilles
Legrand, avec Niels Arestrup,
Laurant Deutsch et Patrick
Chesnais. Un fils, rejeté et humilié depuis toujours par son
père, veut prouver à cet homme
cruel et charismatique qu’il est
capable de reprendre le vignoble familial. Canal +, 21:55.
me, 2012. Réalisation de Jay
Roach, avec Julianne Moore,
Woody Harrelson et Ed Harris. En 2008, la campagne présidentielle américaine bat son
plein. Pour trouver un second
souffle, le candidat républicain
John McCain choisit une colistière, Sarah Palin. Canal +, 21:55.
The House of the Spirits Amé-
Star Wars : Episode I – The
Phantom Menace Américain,
Dimanche
ricano-danois, 1993. Réalisation de Bille August, avec
Meryl Streep, Jeremy Irons,
Glenn Close, Winona Ryder
et Antonio Banderas. Dans
l’Amérique du Sud des années
20, un riche propriétaire terrien, Esteban Trueba, épouse
Clara, une jeune femme dotée
d’étranges pouvoirs et du don
de divination. La popularité
politique d’Esteban s’accroît et
il voit sa famille se déstabiliser.
L’éclatement politique du début des années 70 achève de les
Mardi
science-fiction, 1999. Réalisation de George Lucas, avec
Liam Neeson, Ewan McGregor, Natalie Portman et Jake
Lloyd. Escortés d’une jeune
reine, d’un gamin surdoué et
d’un gaffeur, deux chevaliers
partent en guerre contre les
troupes d’une mystérieuse entité maléfique. M6, 21:50.
Trouble with the Curve Améri-
cain, drame, 2012. Réalisation
de Robert Lorenz, avec Clint
« The Hi-Lo Country ».
Eastwood et Chelcie Ross.
Alors qu’il perd progressivement la vue, un découvreur
de talents de base-ball, au crépuscule de sa vie, entame avec
sa fille mal-aimée un ultime
voyage à la recherche d’un futur champion. Canal +, 21:55.
Mercredi
Noce blanche Français, drame,
1989. Réalisation de JeanClaude Brisseau, avec Vanessa
Paradis, Bruno Cremer et
Ludmila Mikaël. La passion
tourmentée entre un professeur de philosophie, quinquagénaire et marié, et l’une de
ses élèves. Arte, 21:50.
Jeudi
Up in the Air Américain, comédie dramatique, 2009. Réalisation de Jason Reitman, avec
George Clooney, Vera Farmiga et Anna Kendrick. Sollicité
« Noce blanche ».
des multinationales qui ont
pour seul souci de dégraisser,
un spécialiste du licenciement
comprend que sa vie n’a guère
de sens. France 3, 21:45.
Daredevil Américain, fantastique, 2003. Réalisation de
Mark Steven Johnson, avec
Jennifer Garner, Ben Affleck
et Colin Farrell. Avocat le
jour, justicier la nuit, un héros
aveugle tente de faire tomber
le chef de la mafia locale. NT1,
21:45.
Vendredi
War Horse Américain, film de
guerre, 2012 . Réalisation de
Steven Spielberg, avec Jeremy
Irvine, Emily Watson et Peter
Mullan. Pendant la Première
Guerre mondiale, un cheval et
l’adolescent qui l’a élevé traversent nombre de vicissitudes
et de batailles, tout en tentant
de survivre. Canal +, 00:00.
« The House of the Spirits ».
« Game Change ».
Il y a beaucoup de films
d’animation qui sortent en
DVD pendant les fêtes.
Normal, le cinéma pour
enfants et en 3D cartonne
depuis quelques années. Et
puis, c’est quand même pour
eux. La morale de Zambezia
(il y a toujours une morale
dans les films pour gamins)
est la suivante : l’épanouissement personnel au sein
d’une communauté (« aucun
oiseau n’est une île »). Maintenant, le film est un peu
léger. Les gags battent de
l’aile et l’histoire ne décolle
jamais vraiment. Mais les
enfants vont aimer.
16 Ici et ailleurs
samedi 4 janvier 2014
Le luxe à la Marlon Brando...
Le dessin de pinter
Loisirs Le rêve de la légende du cinéma américain prend corps : un hôtel écologique
haut de gamme sur un atoll désert en Polynésie française.
Après deux ans de travaux et
100 millions d’euros, le rêve
de Marlon Brando prend
corps : un hôtel de luxe écologique va bientôt ouvrir ses
portes sur son atoll inhabité
de Tetiaroa, en Polynésie
française.
L’acteur américain, mort
en 2004, était fasciné par la
Polynésie, où il avait tourné
Les révoltés du Bounty (1962).
Il avait acheté l’atoll de Tetiaroa, au nord de Tahiti, et y
avait bâti un petit hôtel, qui a
depuis été fermé.
La société Tahiti Beachcomber loue les 78 hectares
du motu (îlot, en tahitien)
Onetahi aux héritiers de
Marlon Brando. Selon cette
société spécialisée dans l’hôtellerie haut de gamme, le
Brando sera un hôtel « 100 %
écolo », comme le souhaitait
l’acteur. La climatisation, par
exemple, sera assurée par un
procédé déjà éprouvé dans
un autre hôtel du groupe, à
Bora Bora : le SWAC (See
Water Air Conditioning).
Le principe est de puiser de
l’eau de mer à un peu plus
de 900 mètres de profondeur
pour la remonter à la surface. La température basse
de ces eaux profondes (4°C)
permet de refroidir un autre
circuit d’eau en surface, avec
un impact très faible sur l’environnement. En dehors de
la climatisation, les besoins
énergétiques de l’hôtel seront
couverts par des centaines
de panneaux solaires et par
un groupe électrogène fonctionnant à l’huile de noix de
coco, produite en Polynésie.
Un osmoseur permettra de
disposer d’eau potable, et les
déchets seront réacheminés
vers Tahiti, principale île de
la Polynésie française. « Dans
la construction, on prend des
aito, qui sont des espèces invasives qui prennent le dessus
sur la végétation endémique,
on prend aussi du bois de
forêt d’origine certifiée, renouvelée durablement », a
souligné Laurent Darcy, directeur en charge des projets
vironnement très minimal »,
a assuré M. Darcy.
Chef étoilé et recherche
scientifique
Une vue générale de l’hôtel 100 % écolo que Marlon Brando avait imaginé sur son île polynésienne.
Gregory Boissy/AFP
Les clients du Brando devront débourser 3 000 euros par nuit pour une « villa », un bungalow de
grand luxe équipé d’une piscine, d’une baignoire en terrasse avec vue sur un lagon turquoise.
Gregory Boissy/AFP
spéciaux du groupe Pacific
Beachcomber, dont la société
Tahiti Beachcomber est une
émanation. « On s’interdit le
recours à certains matériaux,
comme des colles ou des sol-
vants, on est en autonomie
énergétique : tout cela est fait
pour avoir un impact sur l’en-
Depuis deux ans, l’atoll
s’est peuplé de quelque 300
ouvriers, qui devraient achever l’hôtel au premier semestre 2014. Il pourrait ouvrir en
mai pour une phase de test et
accueillir ses premiers clients
en juillet. Ils devront débourser 3 000 euros par nuit pour
une « villa », un bungalow
de grand luxe équipé d’une
piscine, d’une baignoire en
terrasse et d’une vue sur un
lagon turquoise. Ceux qui
viennent en famille préféreront sans doute les villas à
plusieurs chambres, dont la
plus grande sera proposée à
environ 8 000 euros la nuit. A
ce prix-là, tout est inclus, des
excursions avec guides naturalistes, jusqu’aux repas gastronomiques proposés par le
chef trois étoiles Guy Martin,
qui tient le Grand Vefour à
Paris. Pour acheminer ces
touristes fortunés sur l’atoll
depuis Tahiti, une nouvelle
compagnie, Air Tetiaroa, va
acquérir deux petits avions de
neuf places : des Britten-Norman 2T, qui feront le trajet
en 20 minutes. L’ouverture de
cet hôtel offrira un bol d’air
frais au tourisme polynésien,
qui peine à redécoller après
dix ans de crise. Même s’il
ne pourra pas accueillir plus
d’une centaine de touristes,
le Brando emploiera environ
160 personnes.
Il accueillera aussi des
missions scientifiques liées
à l’environnement. En 2012
à Tetiaroa, une introduction
de mâles stérilisants parmi
les moustiques de l’atoll
avait donné des résultats
concluants. Elle pourrait être
approfondie sur place par
l’Institut Louis Malardé car
les maladies transmises par le
moustique constituent d’importants problèmes de santé
publique en Polynésie.
Animaux
À Berlin, chiens et chats ont
désormais leur épicerie de luxe
(Source : AFP)
Le « ventre de la mer » de Tokyo va déménager
Japon Tsukiji, le plus grand marché de poissons au monde, est aujourd’hui
« totalement dépassé ».
Comme les Halles de Paris il y a une quarantaine
d’années, le marché aux
poissons Tsukiji de Tokyo,
le plus grand du monde, va
bientôt quitter le cœur de
L’Orient : Fondé par Georges Naccache
en 1924
Le Jour: Fondé par Michel Chiha
en 1934
Société Générale de Presse
et d’Édition SAL
Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour
B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444
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Émilie SUEUR
Directeur financier
Georges CHAMIEH
Informatique
Ghassan KHNAISSER
Département technique
Fady SAAIBY
Yehya HAMDAN
la capitale pour des locaux
plus fonctionnels mais sans
doute moins pittoresques.
Car, depuis son ouverture
en 1935, pas grand-chose
n’a changé à Tsukiji. 05h30,
la nuit enveloppe encore
Tokyo. Quelque part dans
le sud-est de la ville, une
cloche retentit. C’est le signal du début des enchères
dans ce véritable temple
de la mer où tous les jours
on vend à la criée environ
2 900 tonnes de poissons,
coquillage et fruits de mer,
avec un chiffre d’affaires
quotidien d’environ 18 millions de dollars. Noblesse
oblige : au pays des sushis et
sashimis, le roi de Tsukiji,
c’est le thon rouge, dont le
Japon consomme les trois
quarts des prises mondiales.
À Tsukiji, certaines enchères pour des thons rouges
exceptionnels atteignent des
sommes folles. Ainsi, lors de
la première criée de l’année
dernière en janvier 2013, un
specimen de 222 kilos est
parti 1,8 million de dollars
! Le poisson avait été acheté
par le propriétaire d’une célèbre chaîne de restaurants
de sushis.
Ça, c’est l’exceptionnel.
Le quotidien, ce sont ces
interminables rangées le
long desquelles s’affairent
des centaines de personnes
autour de carcasses massives de thons, dont l’aileron
est tranché pour laisser apparaître cette chair rouge
dont raffolent les Japonais.
À l’intérieur du marché,
ces mastodontes sont toujours transportés dans des
chariots de bois, comme au
bon vieux temps. La criée
elle-même se fait d’ailleurs
aussi à l’ancienne. Ici, pas
d’informatique pour gérer
les transactions. Dans le
flic-floc des bottes en caoutchouc, les gens hurlent leurs
ordres à pleins poumons
en les doublant de signes
cabalistiques de la main.
Bref, au bout de 80 ans, la
modernité n’a pas encore eu
raison du charme désuet de
cet univers bruyant et iodé.
C’est peut-être l’une des
raisons pour lesquelles le
déménagement, programmé
Lilly, une chienne du quartier huppé de Grunewald se lèche les babines devant la vitrine pendant
qu’on lui prépare son repas. David Gannon/Topshots/AFP
Depuis son ouverture en 1935, pas grand-chose n’a changé à Tsukiji : des carcasses massives
de thons rouges dont raffolent les Japonais sont toujours transportées dans des chariots de bois,
comme au bon vieux temps. Yoshikazu Tsuno/AFP
pour 2016, ne fait pas l’unanimité.
Le charme de Tsukiji
Situé non loin du quartier
chic de Ginza, Tsukiji est
devenu au fils des années
une attraction touristique
très prisée des lève-tôt, y
compris japonais. « Tout
ce bazar, toute cette foule,
c’est ça qui fait le charme de
Tsukiji ; franchement je ne
pense pas que j’irai dans le
nouveau », témoigne ainsi
Tetsuya Kojima, un touriste
venu de province.
« Tsukiji 2 », 40 % plus
grand et qui sera 2,3 km plus
loin, n’est pas encore né et
pourtant suscite déjà des polémiques. Son prix d’abord :
3,8 milliards de dollars (2,75
milliards d’euros) pour notamment assurer une chaîne
du froid dernier cri. Sans
compter une ardoise imprévue d’un demi-milliard de
dollars pour la municipalité
de Tokyo : on a découvert
que les 40 hectares du site
retenu pour le futur Tsukiji étaient gravement pollués en sous-sol en raison
de l’activité d’un complexe
gazier pendant des années.
Du coup, quelques opposants au déménagement ont
déposé plainte en justice car
les opérations d’assainissement seront finalement à
la charge du contribuable.
Quant au terrain actuel sur
lequel est installé le marché,
personne ne sait exactement
ce qu’il va devenir. On parle
de construire une nouvelle
avenue qui reliera le centre de la capitale à des sites
olympiques pour les Jeux de
2020, mais certains soupçonnent une juteuse opération immobilière. Makoto
Nakazawa, un vieux syndicaliste qui a pris la tête
d’un mouvement antidéménagement, en est persuadé.
« Tokyo veut faire dégager
le marché pour satisfaire
les appétits des promoteurs
immobiliers, je ne vois pas
d’autre raison que celle-là »,
s’emporte-t-il.
Loin de ces querelles, Hiroyasu Ito, le président de
l’Association des grossistes
en produits de la mer, justifie, lui, le déménagement
par la nécessité absolue de
garantir la plus grande fraîcheur des produits. L’actuel
marché, assure-t-il, n’est
techniquement pas capable
de maintenir une chaîne du
froid efficace.
« Les clients réclament des
produits toujours plus frais
qu’ils peuvent ainsi manger
crus sans crainte. Alors bien
sûr, ça nous met la pression,
et aussi sur ceux qui nous
livrent ici au marché », dit
M. Ito. « Tsukiji est totalement dépassé. Dans le futur
marché, on a prévu d’isoler
les installations de l’air extérieur et de maintenir la
section poissons à une température constante », poursuit-il.
Malgré la nostalgie des
uns et l’opposition des
autres, la municipalité est
bien décidée à faire déménager Tsukiji en mars 2016.
« Nous sommes conscients
de toutes les difficultés,
mais on le fera », a ainsi assuré Masataka Shimura, le
responsable du futur projet
à la mairie.
(Source : AFP)
Une épicerie fine pour chiens
et chats a ouvert ses portes
à Berlin durant les fêtes de
fin d’année, une première
en Allemagne, selon le propriétaire. Pets Deli propose
des friandises pour chiens
et chats dans le quartier
huppé de Grunewald. On y
trouve des menus tout préparés coutant entre trois et
six euros, de petits gâteaux
pour quatre euros, de l’huile
de saumon pour neuf euros
dans une boutique au design
luxueux, a constaté l’AFP.
Des gamelles intégrées dans
le mobilier permettent aux
animaux de consommer sur
place, dans un environnement spécialement pensé
pour eux : des bûches provenant d’un bois où sont
souvent promenés les chiens
du quartier créent un environnement olfactif censé les
Le 4 janvier
dans l’histoire
1809 : naissance de Louis
Braille, inventeur de
l’alphabet en relief pour les
aveugles.
1933 : Jean Renoir va
adapter Madame Bovary
au cinéma. Ce sera son
quinzième film.
1960 : mort accidentelle
d’Albert Camus avec son
éditeur, Michel Gallimard,
sur la route entre Sens et
Joigny.
1964 : premier voyage d’un
pape (Paul VI) en Terre
sainte.
mettre à l’aise.
« Berlin a-t-elle vraiment
besoin d’un restaurant gastronomique pour chiens ? »
s’interrogeait le quotidien
populaire Bild sur une demi-page de son cahier local
consacré à la capitale allemande. « Un magasin aussi
décadent donne l’impression que l’on fait plus de
choses pour les animaux que
pour les enfants », a critiqué
Wolfgang Büscher, de l’association caritative Arche,
cité dans Bild.
Bien-être animal
Face à ces accusations, le
propriétaire de l’endroit, lui,
plaide le bien-être animal.
C’est parce que son chien ne
pouvait pas digérer la nourriture vendue en supermarché que David Spanier, 31
ans, a eu l’idée d’ouvrir ce
lieu. « La nourriture industrielle est mauvaise pour les
bêtes. C’est comme si j’allais
tous les jours manger dans
un fast-food : je trouve ça
bon, mais c’est très mauvais
pour la santé », affirme-t-il.
Spécialiste en diététique
animalière, la gérante de
l’épicerie Katharina Warkalla prodigue des conseils
nutritionnels. Elle sert des
portions de bœuf, kangourou ou dinde, accompagnées
de brocoli ou de baies, avec
des féculents (riz, pâtes ou
pommes de terre...) dans
des barquettes en plastique à emporter. « Les
viandes sont d’une qualité
telle qu’elles peuvent être
consommées sans danger
par des humains », se félicite
M. Spanier.
(Source : AFP)

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