Une centaine de gendarmes étaient présents
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Une centaine de gendarmes étaient présents
Organigramme La région de gendarmerie de Haute-Normandie, groupement départemental de Seine-Maritime. pages 16-17 Adriana Karembeu est Karine, lieutenant de Gendarmerie (dans un prochain épisode de la 9e saison de la série « Enquêtes criminelles » sur TF1) à partir du 5 février prochain page 14 www.lessor.org SEINE-MARITIME MANCHE CALVADOS ORNE EURE L’ E S SOR D E L A G E N DA R M E R I E N AT I O N A L E Le premier journal indépendant de la Gendarmerie Supplément régional au n° 478 de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » ◆ HAUTE & BASSE-NORMANDIE Ne peut être vendu séparément OBSÈQUES, À BERNAY, DU POLICIER TUÉ À « CHARLIE HEBDO » Une centaine de gendarmes étaient présents de l’Eure, de l’équipe cynophile de la Gendarmerie maritime du Havre, du Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie de Paluel, de la compagnie de gendarmerie de Pont-Audemer ainsi qu’un hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie de Villacoublay. PHOTOS SOPHIE DESMARES La cérémonie qui s’est déroulée le jeudi 15 janvier 2015 à l’église Sainte-Croix de Bernay dans l’Eure a mobilisé près d’une centaine de gendarmes : de la compagnie de gendarmerie Bernay, de l’escadron mobile de Luçon, de l’escadron de Noyon, de l’escadron départemental de la Sécurité routière Les annonceurs de cette édition du supplément trimestriel, pour la région de Normandie (Haute & Basse-Normandie), de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » permettent sa diffusion auprès de toutes les unités de l’Arme dans la région. Nous les en remercions. Ils reconnaissent ainsi que « L’Essor » est, en Normandie comme ailleurs, le meilleur soutien civil de la Gendarmerie et des gendarmes. Contact commercial : Franck Petibon « L’Essor », 9, rue Bleue - 75009 Paris Tél 06 98 03 51 44 <[email protected]> Site : www.lessor.org (Pour figurer dans le numéro du 2e trimestre 2015 de ce supplément régional, les ordres et les documents doivent nous parvenir avant le 10 mars 2015) Suite au prochain numéro www.lessor.org L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 3 « L’Essor » est avec vous ! D L’EDITORIAL d’Alain Dumait Directeur de « L’Essor de la Gendarmerie » <[email protected]> epuis près de 80 ans, la vie de « L’Essor » est liée à celle de la Gendarmerie nationale, à ses personnels d’abord, à l’Institution ensuite. Celle-ci vient de vivre une période difficile : le 26 octobre 2014, à Sivens, dans le Tarn, un manifestant violent est tué à la suite d’un lancer de grenade offensive. Une partie de la classe médiatique conteste le professionnalisme des gendarmes mobiles. « L’Essor » interpelle le ministre de l’Intérieur par une pétition qui recueille très vite plus de 9 000 signatures, pour que les « moblots » ne soient pas désarmés. Le 9 janvier 2015, les gendarmes de la brigade de Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, puis le GIGN, réussissent un « sans faute » qui se termine par l’élimination des deux terroristes de « Charlie hebdo ». « L’Essor » est sur place et félicite le soir même le directeur-général. C’est l’occasion de montrer une fois encore que « L’Essor » est le principal soutien civil de tous les gendarmes. C’est pour être plus près d’eux que nous développons, en plus de notre édition nationale, des éditions régionales, en commençant par la Normandie. Les infos de ce numéro 2 viennent de différentes sources : nos contacts directs avec les commandants d’unités, les enquêtes de nos journalistes, le dépouillement de nos confrères de la presse locale... N’hésitez pas à prendre directement attache avec nous (<contact@ lessor.org>) : pour nous communiquer des infos, ou simplement des commentaires ou des questions. Nous en tiendrons compte et publierons des extraits de ces courriers dans nos prochains numéros. Cette fois-ci cette édition Normandie est disponible à la fois sous format numérique et sous tirage papier imprimé. Toutes les unités de la gendarmerie doivent le recevoir. Vous pouvez nous signaler les points de distribution « oubliés ». n « L’Essor , soutien civil à la Gendarmerie, arrive dans les unités de Normandie » N° 2 - 1er TRIMESTRE 2015 S O M M A I R E 2 Ka Dor & Wuh étaient en vacances. 12 Des extraits du rapport Pêcheur proposant la création d’association professionnelle dans la Gendarmerie. 19 Entretien avec le colonel Goudaillier : les priorités de la Gendarmerie en Haute-Normandie. 14 La vie des unités et des associations. 22 L’UNPRG à votre service en Normandie. Rendez-vous au prochain numéro. 3 L’édito du directeur de « L’Essor ». 4 Ce que font les gendarmes en Nor- mandie. Une sélection d’infos et de faits divers ayant mis telle ou telle unité de Gendarmerie à contribution. 20 L’organigramme de la région de Haute-Normandie. Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 4 www.lessor.org L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE CE QUE FONT LES GENDARMES SÉCURITÉ GÉNÉRALE CALVADOS l Surveillance des parcs ostréicoles Pour la 6 e année consécutive, la Garde républicaine, les militaires de la communauté de brigades d’Isigny-sur-M er et de la brigade nautique de Ouistreham surveillent les parcs ostréicoles de Géfosse-Fontenay (14230). En 2009, devant l’ampleur des vols commis au préjudice des ostréiculteurs, soit environ 9 tonnes d’huîtres dérobées, la Gendarmerie décide de mettre en place un nouveau dispositif. Dès la première année le résultat a été spectaculaire, puisque dès lors plus aucun vol n’a été signalé sur les parcs à huîtres. Forte de ce succès, l’opération est donc renouvelée tous les ans aux périodes des fêtes de fin d’année. Ce dispositif repose sur une surveillance renforcée des parcs ostréicoles grâce à la présence d’une escouade de la Garde républicaine (six cavaliers), qui vient renforcer l’action des militaires de la compagnie de Bayeux et de la brigade nautique de Ouistreham. D’autre part, et afin de facil i t e r l a s u r ve i l l a n c e, l e s p ro f e s s i o n n e l s ont apposé sur leur tracteur le numéro de la parcelle qu’ils ex p l o i t e n t . C e c i p e r m e t d’identifier rapidement l’ostréiculteur qui ne travaille pas sur sa parcelle. Contrôles préventifs dans les parcs, contacts permanents avec les ostréiculteurs et parfaite coordination avec les gendarmes, constituent le quotidien des gardes républicains durant leur séjour en Basse-Normandie. Les chevaux font désormais partie du paysage local et profitent également du bon air iodé pour se refaire une santé loin du stress parisien. A noter : le 21 décembre, cinq hommes étaient interpellés en flagrant délit de vols d’huîtres à Gouville-surMer (50560). l Home-jacking : 7 personnes interpellés Sept personnes, dont deux mineurs, ont été interpellés par les gendarmes dans un gîte à Fourches (14620), dans le Calvados début décembre. Ces individus sont soupçonnés de home-jacking (vol de véhicule commis après avoir dérobé les clés dans une habitation), de cambriolages à Crocy, au Moutiers-en-Auge, à Saint-Denis-de-Méré, Vire, Saint-Aubin-sur-Mer, Sommervieu, mais aussi Houlme ainsi qu’à Argentan dans l’Orne. Au total, c’est plus d’une dizaine de faits qui serait reprochée à cette bande très mobile et très active dans la région. Vingt gendarmes de la compagnie de Falaise et un renfort d’une vingtaine de militaires du Calvados ont procédé à l’arrestation, grâce à des renseignements et après avoir repéré le gang. « L a grande réactivité des équipes explique le succès de cette action. Une enquête est en cours » note le capitaine Emmanuel Monge-Roffarello, à la tête de la compagnie de Falaise. Cette opération a été pilotée par la compagnie de Falaise, en collaboration avec celle de Bayeux. Trois personnes ont été mises en examen pour vol et recel aggravés et placés dans trois maisons d’arrêt différentes. Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE Sur les quatre autres individus, on comptabilise deux mineurs, dont un a été placé. Les autres membres sont restés libres. Une information judiciaire est ouverte par le parquet de Caen. l Bilan à Vire Le samedi 22 novembre en mairie de Vire (14500) le capitaine Fabrice Grandin commandant de la compagnie de Vire a dressé un premier bilan de l’année 2014. Si l’activité judiciaire est en augmentation, le nombre de vols constatés l’est aussi. Pourtant, beaucoup pourraient facilement être évités. Le capitaine, en présence du commandant en second de la région, le colonel Bruno Jacob a donc réitéré quelques conseils : « N e pas laisser une fenêtre ou une véranda ouverte en cas d’absence ; ne pas laisser son véhicule à l’arrêt moteur tournant ou avec les clés sur le volant… » Sur le chapitre de la sécurité routière les accidents sont également en augmentation. « La Voix le Bocage » EURE l Les gendarmes attaqués au couteau Le dimanche 14 décembre, à 2 heures du matin, la gendarmerie est sollicitée >>> www.lessor.org U L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 5 La Gendarmerie encadrera le 35e tour de Normandie cycliste du 23 au 27 mars 2015 n doute planait sur l’organisation effective du 35e tour de Normandie cycliste à la fin du mois de mars prochain. En effet, la redevance payée aux gendarmes pour assurer ce service va passer de 2,33 euros de l’heure, par gendarme motocycliste, à 20 euros de l’heure. Cette augmentation brutale et considérable est la conséquence de la mise en pratique au 1er janvier dernier d’une loi du 28 octobre 2010 portant revalorisation des prestations de cette nature assurées par la Police ou la Gendarmerie. Pour les organisateurs de cette épreuve cela représente une augmentation de charges d’environ 50 000 euros ! Rappelons que le Tour de Normandie est couru par 24 équipes venues de trois continents pour 144 coureurs de 13 nationalités occupant chaque soir 375 chambres d’hôtel… Les discussions engagées entre la Fédération française de >>> pour intervenir au domicile d’une femme, victime de violences familiales à Beuzeville (27210). Dans l’échange avec les militaires du centre opérationnel de la Gendarmerie d’Evreux, l’ex-conjoint, toujours présent aux côtés de la victime, manifeste au téléphone son intention d’en découdre fermement avec les forces de l’ordre. Il décide alors de les attendre dans la rue principale de Beuzeville, et pour cela se munit de deux couteaux de cuisine. Deux patrouilles de la communauté de brigades de Pont-Audemer sont engagées. Lorsqu’il les voit arriver sur les lieux, l’individu insulte les gendarmes et les menace de les tuer. Commence alors une confrontation entre les militaires et l’individu ; pendant plus de vingt minutes il tente de nombreuses fois de porter des coups aux gendarmes présents. Le renfort de deux patrouilles du Psig de Pont-Audemer est nécessaire, et l’individu, dans un état d’excitation extrême, continue de tenter de s’en prendre physiquement aux gendarmes. Ceux-ci parviennent enfin à maîtriser l’individu au sol, grâce à des moyens de force cyclisme et le ministre de l’Intérieur ne semblent pas terminées mais elles sont en bonne voie ce qui autorise les responsables organisateurs à confirmer leurs engagements et à prendre date et rendez-vous : le lundi 23 mars à SaintLô pour un prologue. Ce sera ensuite les étapes de Forgesles-Eaux, Elbeuf-sur-Seine, Argentan, l’Aigle, Bagnoles-del’Orne et Caen, à l’arrivée de la 6e étape le dimanche 29 mars. Les organisateurs ne pourraient-ils pas faire appel à des motards civils ? Réponse de Thierry Gouvenou, président du rassemblement des organisateurs de courses cyclistes au sein de la Fédération française : « Quand un automobiliste arrive face à un peloton et qu’il croise un gendarme en tenue avec un gyrophare, il se gare tout de suite. On ne peut pas mettre nos coureurs en danger avec des motards qui ne représentent pas les forces de l’ordre… Hors de questions de mettre nos coureurs et notre caravane en danger ! » intermédiaire (Taser ou FlashBall par exemple), sans usage d’arme à feu. Interpellé, l’agresseur a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches de Pont-Audemer. Une information judiciaire a été ouverte par le Parquet. Présenté devant le juge d’instruction l’auteur a été mis en examen, des chefs de violences avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Présenté devant le juge des libertés et de la détention, il a été placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du Parquet. l Surveillance renforcée A l’occasion des fêtes de fin d’année entre Noël et le jour de l’An la plupart des brigades territoriales de Gendarmerie ont mené des opérations de surveillance renforcée des commerces de centre ville. C’est ainsi qu’à Pacy-sur-Eure (27120) la BTA, dirigée par le major Alain Hubinet, a mené cette opération pour la quatrième année consécutive. Des patrouilles supplémentaires sont effectuées à pied ou en véhicule. On a constaté une diminution sensible des cambriolages. Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 6 MANCHE l Stop cambriolages Après sa mise en place courant septembre 2014 par le groupement de gendarmerie départementale de l’Orne puis du Calvados courant octobre, c’est au tour de celui de la Manche de mettre en œuvre l’application « Stop Cambriolages ». Les trois groupements de la région de gendarmerie Basse-Normandie, proposent une application « stop cambriolages » pour les Smartphones, téléchargeable gratuitement A sur l’Android Market ou, pour les i Phone, sur l’App store. Les utilisateurs peuvent la télécharger en tapant le mot clé « stop cambriolages » dans le moteur de recherche d’applications. Avec cette nouvelle application mobile, l’utilisateur peut : - consulter des conseils de prévention adaptés aux particuliers et aux professionnels (rubrique « Prévention ») ; - s’informer sur la conduite à tenir en cas de cambriolage (rubrique « Conseils aux victimes ») ; - s’inscrire rapidement à l’opération tranquillité vacances (rubrique « Départ en vacances ») ; - obtenir l’adresse d’une brigade de gendarmerie ou de police soit par géolocalisation, soit en recherchant par le nom de commune (rubrique « Brigades »). L’utilisateur peut recevoir des notifications « push » en temps réel le prévenant d’un risque potentiel sur une activité ou une zone géographique précise. Ces notifications sont adaptées au département. Pour être destinataire de ces notifications, l’utilisateur est invité à se rendre dans la rubrique « Personnalisation » puis à activer la case « J’accepte de recevoir des alertes par notifications ». Les informations, conseils et notifications sont adaptés au département. Les utilisateurs des départements de l’Orne et de la Manche sont donc invités à se rendre dans la rubrique « Personnalisation », puis choisir dans la case « Mon département » (14) Calvados, (50) >>> Manche, (61) Orne. L’ensemble des axes routiers normands sous haute surveillance la veille du mois de décembre et des festivités de fin d’année, 300 policiers et gendarmes déployés sur des zones ciblées ont participé à une vaste opération de contrôle dans toute la Normandie. Policiers et gendarmes de Haute et Basse-Normandie ont mené des contrôles routiers renforcés pour traquer les cambrioleurs sur les principaux axes reliant la région parisienne à l’ensemble de la Normandie. C’est ainsi que 140 gendarmes, 140 policiers et 18 policiers municipaux de Normandie ont participé à l’opération Corat. Cette coopération opérationnelle renforcée dans les agglomérations et les territoires a permis d’établir 125 points de contrôles sur les principaux axes à des points stratégiques comme le pont de Normandie, le pont de Tancarville, les entrées et sorties des agglomérations, sans oublier les territoires ruraux. « Ces points de contrôle ont été choisis selon une cartographie des cambriolages », a précisé Pierre-Henry Maccioni, préfet de la région Haute-Normandie, aux côtés de son homologue de Basse-Normandie, présents près du pont de Normandie, comme « symbole d’une coopération des différents services de l’Etat ». www.lessor.org L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE Contrôles ciblés car les délinquants savent qu’il y a Cette opération s’inscrivait dans le moins de monde en journée dans les cadre du Plan de lutte contre les cam- habitations ces jours-là », précise le briolages et du Plan de lutte contre colonel Bertrand Louarn, commandant les vols et trafics de véhicules et de en second du groupement de gendarpièces détachées. Sur réquisition des merie de Haute-Normandie. « Cette Parquets, les forces de l’ordre ont réa- coopération interrégionale est fondalisé des contrôles d’identité et ouvert mentale dans la mesure où les cambrioles coffres des véhicules. Des contrôles lages en particulier et la délinquance en Lapi (Lecture automatisée de plaques général ignorent les limites des circonsd’immatriculation) étaient simultané- criptions administratives », a poursuivi ment réalisés. Pierre-Henry Maccioni. Ils empruntent Gendarmes et policiers traquaient plus les grands axes pour prendre la fuite particulièrement certains types de plus vite. véhicules ou de camionnettes concer- Malgré la mise en place en octobre 2013 nés par des enquêtes en cours, voire du Plan départemental de lutte contre d’autres véhicules les cambriolages, selon un ciblage nombre est LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE : leur stratégique. très légèrement PRIORITÉ « Il n’y a pas que les en augmentation douaniers qui ont sur un an : 4 209 DES GENDARMES du flair », glisse faits contre 4 183. POUR L’ANNÉE 2015 Pierre-Henry MacSi les cambriocioni. Au péage lages dans les du pont de Normandie, les gendarmes résidences principales et secondaires avaient même prévu des équipes pour se stabilisent, ceux concernant les rattraper d’éventuels récalcitrants. chantiers, caves et garages augmenLes gendarmes contrôlent en particu- tent en raison de la plus grande vullier les grosses berlines stationnées sur nérabilité de ces sites. Les vols dans le parking du péage du pont de Nor- les exploitations agricoles restent égamandie les mardis et jeudis. lement une importante préoccupation « L es mardi et jeudi sont des jours de la gendarmerie. idéaux pour des opérations de contrôle Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE Nouvel OPEL MOKKA SORTEZ DU LOT www.opel.fr wir leben autos. Nous vivons l’automobile. consommation mixte l/100 km : 4.5/6.5 émissions mixtes de Co2 (g/km : 120/153). 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ORNE l Le protocole de participation citoyenne a été signé à la mairie de Urou-et-Crennes Un protocole de participation citoyenne a été signé vendredi 31 octobre 2014 à la mairie de Urou-et-Crennes (61200) e n t re l e m a i re, L a u re n t Renaudin, le procureur de la République auprès du tribunal d’Argentan, Hugues de Phily, et le préfet Jean-Christophe Moraud. La participation citoyenne a vocation à contribuer au renforcement de l’action de proximité en systématisant une relation entre les autorités et la population. Les habitants signalent les faits qui ont attiré défavorablement leur attention, au maire, à une personne référente choisie pour sa fiabilité et sa disponibilité ou directement à la Gendarmerie. Le résident témoin d’une scène qu’il juge préoccupante ou suspecte la signale à la Gendarmerie nationale en composant le 17 sur son téléphone (appel gratuit) qui dépêche immédiatement une patrouille sur les lieux et prend en compte la situation. La transmission de cette information peut être effectuée 24h/24 et peut concerner la commission d’un acte délictueux (ex : cambriolage) mais aussi tout autre fait susceptible de troubler l’ordre public (ex : passages répétés de véhicules inconnus www.lessor.org L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE des habitants, démarchages auprès des personnes âgées, dégradations et incivilités diverses...). Cette démarche peut également être effectuée par une personne référente qui a été désignée par le maire et qui devient un véritable maillon entre la brigade de gendarmerie et les habitants de la commune. Les maires sont des relais majeurs entre la Gendarmerie et les citoyens dans cette démarche active de lutte contre la délinquance et rappellent dans leurs réunions publiques ou dans leur bulletin municipal cette procédure d’alerte. Ils peuvent implanter une signalétique aux entrées des villages. Cette signalétique dissuasive a pour but d’informer les personnes mal intentionnées qu’elles pénètrent dans un lieu où les habitants sont particulièrement vigilants, solidaires et signalent toute situation qu’ils jugent suspecte. Deux autres conventions devraient prochainement aboutir dans les communes de Bagnoles-de-l’Orne et Hauterive dans le département de l’Orne. l Opération de Noël de la Gendarmerie avec les commerçants et les artisans Comme chaque année, les gendarmes de la communauté de brigades de Sées (61500) ont lancé une opération de vigilance particulière aux approches de Noël en direction des commerçants et artisans. Comme le précise le lieutenant Annaert, commandant la Cob, « la prévention des vols est une des SEINE-MARITIME dominantes essentielles des missions régaliennes de maintien de l’ordre public » de la Gendarmerie. Cette action de Noël, dans la droite ligne de cette dominante, consiste à rencontrer les professionnels pour leur remettre un document qui leur donne une idée des risques plus particuliers de la période des fêtes. Elle permet de diffuser quelques conseils de prévention tant dans l’aménagement des commerces que pour la manipulation des sommes d’argent mais aussi aux réflexes à acquérir pour permettre l’identification des auteurs d’agression. Enfin, les gendarmes donnent quelques conseils sur la conduite à tenir en cas de problème. Le but est de permettre aux commerçants et artisans « de passer les fêtes de Noël en toute sécurité ». A plus long terme, le lieutenant Annaert souhaite mettre en place une liste de courriels de professionnels pour pouvoir leur transmettre rapidement des informations en cas de besoin, « o n le faisait à Bayeux et c’était très efficace en cas de circulation de faux billets, par exemple ». Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE l Traces de sang Les gendarmes de la compagnie de Neufchâtel-en-Bray (76270) enquêtent depuis plusieurs semaines à partir d’un signalement déposé par les habitants d’un immeuble de la cité HLM de cette commune qui ont retrouvé des traces de sang dans les parties communes. Un homme se serait blessé à la main en donnant un coup de poing dans une vitre de son domicile sous l’effet de la colère. Comme l’intéressé semblait ne se souvenir de rien le capitaine Eric Coffinier, commandant en second, a déclaré à nos confrères « poursuivre l’enquête »… « Le Havre presse » l Disparition Depuis le 28 décembre les gendarmes de la compagnie de Dieppe cherchent des témoins pour élucider la mort d’une personne disparue, Marcel Vasseur, 65 ans, retrouvé sans vie dans le bois de Romainville à Auffay (76220). A noter : l’homme avait quitté le domicile conjugal après une dispute... l Suicide évité Le 8 novembre à 17 h 45, deux militaires de la brigade d’Envermeu (76630) reçoivent un appel téléphonique inquiétant : une mère de trois enfants vient de disparaître en laissant un mot expliquant à son mari qu’elle souhaite mettre fin à ses jours. Une patrouille part immédiatement et arrive à temps pour prodiguer les premiers soins. A noter : l’information a été diffusée par la Gendarmerie sur sa page Facebook. www.lessor.org L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 9 VOLS - CAMBRIOLAGES ment par un système d’alarme mais également par des chiens de garde. Une décision du tribunal, sur plaintes des voisins, a obligé le gérant, M. Ziolko à enlever ses chiens de garde. Aujourd’hui il déplore : « Pour certains il est préférable d’avoir des armes de gros calibres dans la nature plutôt que de subir quelques aboiements nocturnes dus à des rôdeurs… » « Le Reveil Normand » ORNE EURE l Un magasin d’armes de chasse cambriolé Fin décembre, dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28, le magasin « Normandie Chasse » implanté depuis trois ans sur la zone du Hanoy (Rugles (27250) a été cambriolé. Le butin s’élèverait à 10 ou 15 000 euros. Les voleurs se sont introduits sur le site en cisaillant la clôture un peu après 2 heures du matin. Ils ont fait main basse sur des armes de gros calibres, des dagues, des vêtements et des munitions… La brigade de gendarmerie de Breteuil (27160) a fait les constatations nécessaires et lancé un avis de recherches. A noter : pendant longtemps le site était sécurisé non seule- l Mairies cambriolées D e u x j e u n e s o r i g i n a i re s du département de l’Eure, âgés d’une vingtaine d’années avaient été interpellés par les gendarmes à Bellou-sur-Huisne (61110) et présentés devant le tribunal correctionnel d’Alençon le mercredi 26 novembre. Ils sont accusés d’avoir cambriolé plusieurs dizaines de mairies dans l’Orne et dans l’Eure. Pas moins de quatorze mairies en deux nuits seulement ! Durant leurs auditions ils n’avaient pas reconnu les faits dont ils sont soupçonnés mais le Parquet avait néanmoins décidé de les poursuivre compte tenu de traces d’ADN et d’empreintes de chaussures relevées par les enquêteurs. Ils ont été jugés le 19 décembre et condamnés à trois ans de prison ferme pour l’un et trois dont deux avec sursis pour l’autre. « Direct Matin » SEINE-MARITIME l Interpellés avec neuf bouteilles de whisky Ils pensaient pouvoir rentrer chez eux dans la région rouennaise les poches pleines de bouteilles de whisky. Ils y étaient presque arrivés le jeudi 18 décembre à 16 heures, lorsque les deux jeunes âgés de 19 et 21 ans ont été interpellés par les gendarmes à la gare de Longueville-sur-Scie (76590), avant qu’ils ne montent dans leur train. Ils venaient de dérober neuf bouteilles de whisky dans les rayons d’Intermarché, pour un montant de 180 euros. Mais alors qu’ils sortaient du magasin, ils avaient été repérés. Leur signalement a été donné à la brigade de gendarmerie de Longueville-sur-Scie. Les militaires les ont donc cueillis avant leur départ. Ils ont reconnu les faits. Ils sont convoqués devant le tribunal en janvier. l Série de braquage en décembre Le jeudi 11 décembre 2014, peu après 19 h 30, un malfaiteur a braqué le magasin Cocci Market de Val-de-Saâne (76890) et est reparti avec la caisse : un homme au visage masqué a pénétré dans le magasin et exigé qu’on lui remette la caisse, sous la menace d’une arme de poing. Il a ensuite pris la fuite à bord d’un véhicule. Un plan de recherches a immédiatement été activé par les gen- darmes, avec notamment deux patrouilles de la brigade de Tôtes, le peloton de surveillance et d’intervention de Dieppe et la brigade de recherches. Déjà, la veille, deux employés d’un Carrefour Market du Havre ont été victimes d’un braquage à la bombe lacrymogène. Le 1er décembre, un bar-tabac à Alouville-Bellefosse a également été la cible de braqueurs. Le 24 novembre, c’était un fleuriste à Yvetot qui a été menacé pour le contenu de la caisse du magasin. l Le Gelac76 : 53 faits élucidés Dans la nuit du 10 au 11 avril 2014, sur la commune de Gonfreville-L’orcher (76700), des véhicules signalés volés en « home jacking » sur les secteurs des compagnies de gendarmerie de Rouen, Yvetot et Dieppe sont repérés stationnés sur la voie publique. Un de ces véhicules échappe au dispositif de surveillance mis en place par les services de Police et de Gendarmerie. Les autres véhicules volés sont retirés et remisés dans un garage civil. Restés en surveillance sur site, les gendarmes du Psig du Havre, renforcés de fonctionnaires de la brigade anticriminalité de la Police nationale du Havre, interpellent deux individus à bord d’une Seat Léon (volée) et d’une Audi A3, de retour d’un périple dans le département du >>> Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 10 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE >>> Calvados. Ces derniers sont incarcérés à l’issue de leur garde à vue. Suite à ces faits, une commission rogatoire est délivrée par le juge d’instruction près le TGI Le Havre (pour vols aggravés, recels, association de malfaiteurs, délit de fuite, refus d’obtempérer, entrave à la circulation). Un groupe d’enquête et de lutte anticambriolages est créé dans la foulée (Gelac76) et s’installe dans les locaux de www.lessor.org la compagnie d’Yvetot. Après plusieurs mois d’enquête où sont accumulés les éléments de preuve mettant en exergue la revente des véhicules au sud de la Méditerranée, une vague d’interpellation est déclenchée le 21 octobre sur directives du magistrat instructeur. Cinq personnes sont interpellées et placées en garde à vue. De l’argent, des téléphones portables, des documents de cession de véhicule sont saisis. A l’issue des 48 heures de garde à vue, deux individus sont déférés devant le juge d’instruction puis incarcérés dans les maisons d’arrêt d’Evreux et Rouen. Au final, ces interpellations permettent d’élucider cinquante trois faits commis sur les départements de Seine-Maritime et du Calvados. Cette enquête aura mobilisé des militaires des unités suivantes : brigades recherches Le Havre, Dieppe, Yvetot, Rouen ; brigade départementale de renseignements et d’investigations judiciaires de Rouen ; peloton de surveillance et d’intervention de Le Havre, Yvetot, Pont-Audemer ; groupe d’investigations cynophile d’Evreux et équipe cynophile du Psig Fécamp ; brigades de Doudeville, Quincampoix, Saint-Romain-deColbosc, Pavilly et Epouville ; peloton motorisé de Saint-Romain-de-Colbosc. n SÉCURITÉ ROUTIÈRE CALVADOS l Un motard en intervention victime d’un accident Le 25 décembre, à 13 h 30, la gendarmerie de Lisieux est avertie d’un accident mortel à Notre-Dame-d’Estrées (14340). Trois motards de la brigade motorisée de Lisieux prennent alors la direction de Cambremer. Ils arrivent à hauteur du Pré-d’Auge, au lieu-dit la Bosquetterie, lorsqu’une femme au volant d’une Twingo fait brusquement demi-tour, sans avoir vu les gyrophares du peloton derrière elle. La première moto fonce directement sur le côté arrière gauche du véhicule, et le motard est projeté à plus de 50 mètres de hauteur. Les pompiers de Lisieux interviennent rapidement sur les lieux. Blessé, le gendarme, âgé de 47 ans, a été transporté à l’hôpital de Lisieux. l Accident de bus à Cuba Les gendarmes de Caen (14000) continuent à enquêter sur les circonstances de l’accident d’un bus de touristes à Cuba le 1er décembre qui a fait 41 blessés, principalement bas normands. « La Manche Libre » l Accident sur le pont de Normandie Le mardi 9 décembre, une voiturette sans permis a été percutée par un autre véhicule sur le pont de Normandie. Pompiers et gendarmes d’Honfleur (14600) ont transporté les deux passagers âgés au centre hospitalier de Cricquebœuf. EURE l Arrestation mouvementée et violences envers un gendarme C’est lors d’un banal contrôle routier dans la zone commerciale de la commune de Vieux-Villez (27600) qu’une patrouille de gendarmerie de Gaillon a souhaité arrêter un 4x4 Mercedes, en fin de matinée, le 17 décembre. Les occupants du véhicule s’étant soustraits au contrôle, la patrouille les a pris en chasse. Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE Les militaires sont parvenus quelques minutes plus tard à bloquer le 4x4 en face-à-face. Alors qu’ils s’apprêtaient à le contrôler, le véhicule aurait foncé sur l’un des deux gendarmes. Son équipier a tiré à plusieurs reprises sur la carrosserie du 4x4, « dans le cadre de la légitime défense », précise le Parquet d’Evreux. La Mercedes a une nouvelle fois pris la fuite. Il aurait failli faucher une mère de famille et ses deux enfants. La Gendarmerie a pu retrouver le véhicule, vers 12 h 30, dans un champ de colza. Selon les premiers éléments d e l ’ e n q u ê t e, l e s a r m e s blanches retrouvées à son bord s’y trouvaient déjà lorsqu’il avait été volé, fin novembre, dans la Somme. Une trentaine de gendarmes, parmi lesquels trois équipes cynophiles, un hélicoptère et la brigade fluviale ont été mobilisés pour retrouver les fuyards. C’est dans >>> Votre Agent Général d’Assurance Axa Jean-Christophe Bonvegna 9, rue Falaise 14170 ST-PIERRE-SUR-DIVES Tél. 02 31 20 70 01 [email protected] N° ORIAS : 14 002 725 Conditions attractives pour les gendarmes 12 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE >>> les bois d’un hameau avoisinant que s’étaient réfugiés les trois suspects, tous majeurs. Délogés et arrêtés vers 14 h 30, ils ont été placés en garde à vue. L’enquête est confiée à la brigade de Gendarmerie des Andelys. La section de recherches de Rouen mène quant à elle une enquête sur les circonstances de l’usage de son arme par le militaire. SEINE-MARITIME l Le motard ivre refuse le contrôle Les gendarmes de la brigade d’Envermeu (76630) ont voulu contrôler un motard, jeudi 18 décembre à 22 heures, dans la commune. En état d’ivresse manifeste, l’homme, un habitant de Penly, âgé de 36 ans, a toutefois refusé de se soumettre aux vérifications d’usage. Son permis lui a été retiré. DROGUE EURE l Fuite malencontreuse Appelés pour une infiltration d’eau dans un appartement de Boulleville (27210), les gendarmes de la communauté de brigades de Pont-Audemer ont y ont découvert que le problème d’eau rencontré venait du système d’irrigation mal réglé servant à faire pousser… 48 pieds de cannabis ! L’homme de 28 ans, locataire des lieux, a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte. Le site de « L’Essor » www.lessor.org www.lessor.org Vers des associations La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a jugé par deux arrêts du 2 octobre 2014 que si la liberté des militaires peut faire l’objet de restrictions « légitimes », ceux-ci ne peuvent se voir refuser de manière générale un droit d’association pour la défense de leurs intérêts. Le Président de la République a, à la suite de ces décisions, demandé à M. Bernard Pécheur président de section au Conseil d’Etat, de faire des propositions sur les enseignements à en tirer. Bernard Pécheur a rendu son rapport le 18 décembre. Ce rapport propose d’instituer un droit d’association professionnelle adapté à l’état militaire, à l’exclusion de tout droit syndical. (Communiqué de la présidence de la République du 19 décembre 2014) Quelques extraits • Les forces armées françaises sont constituées de l’armée de Terre, de la Marine nationale, de l’armée de l’Air, de la Gendarmerie nationale et des services de soutien interarmées. Elles comptent 307 000 militaires professionnels, hommes et femmes, de tous grades. 115 000 appartiennent à l’armée de Terre, 36 000 à la Marine, 45 000 à l’armée de l’Air, 95 000 à la Gendarmerie nationale, 15 000 aux services de soutien interarmées. A ces militaires d’active s’ajoutent 56 000 volontaires appartenant à la réserve opérationnelle qui sont appelés régulièrement au service, pour de courtes périodes, afin de renforcer les armées, la Gendarmerie nationale ou les formations rattachées. • Où qu’ils servent, les militaires ont une même mission. Une mission définie par la loi qui leur prescrit de « préparer et assurer par la force des armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation ». Ils relèvent d’un même état, l’état militaire, qui « exige en toute circonstance esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême, discipline, disponibilité, loyalisme et neutralité ». Ils sont régis par un même statut, le statut général des militaires, fixé par le Parlement et codifié dans le code de la Défense. • L’appareil militaire n’est pas un instrument de prestige ou de domination. C’est l’outil dont la République estime devoir disposer pour assurer la sécurité de la France et des Français. • Même si les opérations et les combats qui se sont déroulés ces dernières années, en Afghanistan, en Libye, au Mali puis dans la >>> Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE www.lessor.org L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 13 professionnelles dans la Gendarmerie >>> zone sahélo-saharienne, ont marqué les esprits, il faut rappeler que l’engagement de nos forces armées n’est pas un phénomène nouveau ni exceptionnel. • Les forces armées françaises sont, encore aujourd’hui, investies de lourdes missions. Ni le Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale, ni la loi de programmation du 18 décembre 2013 qui en est issue n’anticipent un abaissement du seuil des menaces et des besoins d’un recours à la force armée. Le statut général des militaires, qui constitue le socle juridique de l’engagement des militaires, n’est donc pas un cadre désuet, un simple héritage historique, expression du conservatisme de l’institution militaire et de la frilosité des gouvernements. Les armées furent ainsi tenues à l’écart des pratiques ayant vu l’émergence puis la reconnaissance légale des syndicats en 1884 et des associations en1901. • Le droit public français fait de longue date interdiction aux militaires de créer et d’adhérer à des groupements à caractère syndical, quelle qu’en soit la forme. Cette interdiction, qui était jusque-là, en dépit de certaines critiques, regardée comme conforme aux exigences constitutionnelles et compatible avec les engagements internationaux de la France, et qui a d’ailleurs été réaffirmée par le législateur en 2005, vient d’être remise en question par deux arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme du 2 octobre 2014. A la lumière de la jurisprudence européenne, ces arrêts impliquent non seulement de reconnaître aux militaires le droit de créer et d’adhérer à des organismes ayant pour objet la défense et la promotion de leurs intérêts professionnels, mais aussi de garantir à ces organismes, notamment par l’attribution de certains droits ou moyens, l’exercice effectif de la mission qu’ils se sont assignée, notamment par la reconnaissance d’un droit au dialogue social avec la hiérarchie militaire. Toutefois, le droit européen permet à la France d’imposer des restrictions significatives à l’exercice de ce droit, pourvu qu’elles soient légitimes, c’est-à-dire justifiées et proportionnées. • Les comparaisons internationales ou européennes ne permettent pas de dégager un modèle standard qui serait transposable tel quel à la France. • En dépit des sérieux arguments que la France pourrait faire valoir devant le juge européen, les faibles chances de succès d’une demande de renvoi des affaires en Grande Chambre et les inconvénients pratiques et juridiques que comporte cette démarche plaident pour un acquiescement aux arrêts et l’engagement sans délai d’une réforme de fond. • Il n’est donc pas proposé d’opter pour une réponse minimale, mais au contraire d’engager une réforme de fond présentant les caractéristiques suivantes : – une réforme nécessaire, se conformant aux exigences de l’article 11 de la CEDH et à ses autres stipulations ; – une réforme respectueuse de notre ordre constitutionnel et de la mission fondamentale confiée aux armées de la République ; – une réforme utile, c’est-à-dire articulant le droit d’association professionnelle et le dialogue institutionnel national sans affaiblir les instances participatives qui donnent satisfaction ; – une réforme maîtrisée dans ses objectifs et son calendrier, veillant à ne pas bloquer les rénovations ultérieures, possibles ou souhaitables, tout en réalisant immédiatement les transformations indispensables. La réforme ne constituerait pas un bloc indivisible. Elle comporterait deux volets distincts mais qui pourraient être articulés dans le temps. Un premier volet de transformation porterait sur les changements permettant de mettre le droit positif en accord avec les exigences de la jurisprudence de la Cour européenne. Ce volet, essentiel et urgent, serait d’application directe et immédiate s’agissant du droit de constituer des associations professionnelles, et d’application différée – entre 12 et 18 mois – pour ce qui concerne la représentativité de ces associations. Un second volet de rénovation de certaines instances de la concertation militaire, en lien ou non avec l’activité associative. Ce chantier de rénovation ouvert par le chef de l’Etat à l’automne 2013 et abordé par le rapport annexé à la loi de programmation militaire pourrait progresser parallèlement. • Concrètement, le projet de réforme pourrait consister à instituer un droit d’association professionnelle adapté à l’état militaire, à l’exclusion de tout droit syndical. Tout militaire, quels que soient sa force armée, son grade ou son sexe, pourrait créer et adhérer librement à une association professionnelle nationale de militaires régie par le code de la défense et, en tant qu’elles n’y sont pas contraires, par les dispositions de la loi du 1er juillet 1901. Ces associations, exclusivement nationales, auraient pour seul objet de préserver et promouvoir les intérêts des militaires en ce qui concerne la condition militaire, en toute indépendance et dans le respect des obligations s’imposant aux militaires, à peine de dissolution judiciaire. Elles se donneraient pour objet de représenter tous les militaires ou, à tout le moins, ceux relevant d’une force armée ou d’une formation rattachée. Ces associations pourraient uniquement se fédérer entre elles. Toute association légalement constituée pourrait ester en justice dans les limites de son objet statutaire, se constituer partie civile lorsque ne sont pas en cause des opérations militaires, ou encore se réunir et s’exprimer publiquement et en interne, sous réserve de respecter leur objet social, de ne pas méconnaître l’obligation de réserve qui pèse sur tout militaire, de ne pas mettre en péril la discipline militaire et de ne pas porter atteinte au bon fonctionnement des services et à la nécessaire libre disposition de la force armée. n Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 14 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE www.lessor.org LA VIE DES UNITÉS ET DES ASSOCIATIONS CALVADOS l Honneur à Bernard Le Gouix Le vendredi 21 novembre 2014, à Bayeux (14400), le lieutenant-colonel Philippe Biast, chef des opérations du GGD14, représentant le général François-Xavier Bourges, commandant la région de gendarmerie Basse-Normandie, commandant le groupement de gendarmerie départementale du Calvados, accompagné de Benoît Lemaire, sous-préfet de Bayeux, de l’épouse de Bernard Le Gouix et de ses enfants, dévoilaient le nom de Bernard Le Gouix qui figure enfin sur un monument aux morts. Inhumé avec les honneurs militaires en 1961 au Havre (76), où vivait sa famille, Bernard Le Gouix ne figurait sur aucun monument aux morts. Sur initiative de l’Office national des anciens combattants du Calvados, la compagnie de gendarmerie de Bayeux a effectué des recherches afin de retrouver sa famille. Né le 5 septembre 1927 à Bayeux, Bernard Le Gouix est appelé à l’activité militaire le 19 mai 1947 au 8e régiment de chasseurs d’Afrique. Arrivé au régiment, le 20 mai 1947, il est affecté au 1er escadron en tant que chasseur de 2 e classe. En août 1947, il fait mouve- Cérémonie en l’hommage de Bernard Le Gouix ment avec son unité à la frontière franco-allemande. Nommé brigadier en octobre 1947 et brigadier-chef en janvier 1948, il est muté en avril 1948 au 13e régiment de dragons à Alençon. Après avoir accompli son ser- Le lieutenant de Gendamerie Karine alias Adriana Karembeu mène l’enquête en Normandie La grande blonde Adriana Karembeu n’est de cette série. Ce qui permettra encore à pas passée inaperçue sur les falaises d’Etretat davantage de Français de connaître cette (en fait le green du golf) où, du 24 novembre belle région entre Fécamp et Etretat. au 22 décembre 2014, l’actrice a tourné, au côté Bruno Madinier, un nouvel épisode qui alimentera à partir du 5 février la 9e saison de la série « Enquêtes criminelles » sur TF1, série culte qui rassemble pour certains épisodes plus de 5 millions de téléspectateurs. A noter : c’est la deuxième fois que la Normandie est choisie pour cadre d’un épisode Karine, alias Adriana Karembeu, lieutenant de gendarmerie dans une série TV Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE vice militaire, il se retire dans ses foyers au Havre. Le 13 janvier 1953, il est nommé élève-garde à la 1ère légion de la Garde républicaine. Titularisé en août 1953, il est affecté à la 2e légion bis de Gendarmerie. Affecté à la 10 e légion de Gendarmerie, il embarque pour l’Algérie en octobre 1955. Chef d’équipe de la brigade de Médéa, il est chargé des missions de renseignements et de maintien de l’ordre. Le 7 mai 1960, à Takbou, il est grièvement blessé et brûlé par une grenade au cours d’une opération. Le 25 août 1961, il est mortellement blessé au cours d’un attentat à Médéa. Décorations et distinctions : – Médaille militaire et Croix de la Valeur militaire avec palme ; – Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent attribuée suite à citation à l’ordre de la division ; – C roix de la Valeur >>> www.lessor.org L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE >>> militaire avec étoiles de bronze attribuée suite à citations à l’ordre de la brigade ; – Médaille de la Gendarmerie nationale et médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre avec agrafe « Algérie » ; – A l’ordre de la brigade, un témoignage de satisfaction lui a été accordé. Le nom du gendarme Bernard Le Gouix a été gravé sur le monument aux morts de la Vallée des Près à Bayeux. C’est sa famille qui a choisi ce lieu symbolique puisque c’est dans cette ville qu’il est né et a grandi. l Caen Le général de division (CR) Jean-Pierre Moulinié ancien commandant de la région de gendarmerie de Basse-Normandie (et aussi ancien commandant de la Garde républicaine) a reçu le 10 décembre dernier la médaille d’or de l’Association des Villes marraines des forces armées. « Le Bulletin quotidien » l Violences à l’égard des femmes Le colonel Bruno Jacob, commandant par suppléance la région de gendarmerie de Basse-Normandie, groupement de gendarmerie départementale du Calvados signe le protocole départemental de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes. Le 25 novembre 2014, à l’occasion de la « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes », Jean Charbonniaud, préfet de la région Basse-N ormandie, préfet du Calvados, a présidé une cérémonie de signature du « protocole départemental 2014-2018 de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes ». Cet accord mobilise 61 partenaires signataires : Justice, Education nationale, professionnels de santé, associations, 17 collectivités locales et 3 intercommunalités. Parmi les signataires, la Gendarmerie était représentée par le colonel Bruno Jacob, commandant par suppléance la région de gendarmerie de Basse-Normandie et le groupement de gendarmerie départementale du Calvados. A cette occasion, il a souligné l’action des unités de gendarmerie du département au travers d’un bilan des actions menées pour lutter contre ce fléau. En effet, dans le département du Calvados (ZGN), de juin 2013 à juin 2014, les femmes représentent 81% des victimes de violences intrafamiliales et près de 80 % des victimes d’harcèlements et d’agressions sexuelles. Faisant sien le principe national majeur, « aucune violence déclarée ne doit rester sans réponse pénale, sociale et sanitaire », cet accord témoigne d’un engagement commun contre un fléau qui pèse lourdement non seulement sur les personnes victimes et leur entourage mais aussi sur la société civile toute entière. l Mise en place de la Cellule régionale des Avoirs criminels Conformément à la N.E n° 18045 GEND/DOE/SDPJ/ BAC du 11 mars 2014, reprise par la note n° 9171 GEND/ RGBN/OE/PJ du 22 avril 2014, la Cellule régionale des avoirs criminels (Cerac) a été créée au sein de la région de Basse-Normandie. Rattachée à la Division Cyber-Financière de la section de recherches de Caen (14000), elle est placée sous le contrôle de l’officier adjoint chargé de la police judiciaire de la RGBN. Elle assure, depuis le 1er septembre 2014, une permanence opérationnelle tout au long de l’année. Cette cellule a vocation à favoriser la captation d’avoirs criminels par les unités de la région de Gendarmerie de Basse-Normandie, en fournissant des appuis techniques, une information pratique et des séances de formation. La constitution d’une chaîne 15 fonctionnelle dotée de référents enquêteurs DéFi et détection des ressources patrimoniales injustifiées (DRPI) viendra accompagner l’action menée par cette cellule. La Cerac complète donc l’action du GIR, avec lequel elle entretient un lien étroit. L’évolution législative permet désormais de capter plus facilement les avoirs criminels directs ou indirects dans toutes les affaires judiciaires. Pour toute question relative à cette problématique, n’hésitez pas à appeler la Cerac, elle constitue un outil au service des enquêteurs. EURE l Les premiers logements de la Gendarmerie livrés en début d’année à SaintGeorges-du-Vièvre Les travaux à la Gendarmerie ont fait l’objet d’une information à la séance de décembre du conseil municipal de Saint-Georges-duVièvre (27450). Un surcoût de 3 900 euros a été accepté par le conseil. Il s’agit d’une part de la modification de la pose des volets roulants afin de garder un maximum de luminosité dans les appartements et la pause de plinthes à la suite des travaux d’isolation puis de la réalisation d’une main courante dans le couloir. « Les premiers appartements seront livrés début janvier », a informé le maire. l Retour au pays Eric Gouyer est né à Bernay. A 37 ans, c’est un jeune gendarme qui vient d’être >>> Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 16 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE >>> n o m m é. . . à B e r n ay (27300). Militaire de carrière, il a beaucoup bourlingué : Yougoslavie, Kosovo, Côte-d’Ivoire, Afghanistan... Il revient dans l’Eure, où sa famille était restée, pour poser ses valises et apprendre un nouveau métier. « Je vais devoir apprendre ce qu’est une procédure judiciaire », dit-il... MANCHE l Sainte-Mère-Eglise (50480) Le mardi 9 décembre, cinq gendarmes de la communauté de brigades de SainteMère-Eglise ont été mis à l’honneur : les gendarmes Gaylord Decaen et Romuald Arrivé pour avoir sauvé une femme de la noyade le 17 août 2014. Le major Christophe Frizel pour avoir su empêcher le 23 août 2014 une personne désespérée de sauter d’un pont. L’adjudante Hélène Chalvignac et le gendarme Gaylord Decaen pour avoir identifié les auteurs de deux cambriolages. Félicitations remises par le chef d’escadron Richard Peletan, commandant le groupement de gendarmerie de Cherbourg au nom du général de région. « Ouest France » l Brigade nautique On sait maintenant que la brigade nautique de Granville (50400) échappera à la fermeture que l’on craignait. L’annonce a été faite fin octobre. On y voit la main heureuse de l’ancien député-maire de Cherbourg, un certain Bernard Cazeneuve, aujourd’hui ministre de l’Intérieur... www.lessor.org De nouveaux formateurs-relais anti-drogue (Frad) D ans le cadre du plan annuel de formation 2014, la région de Gendarmerie de Basse-Normandie vient de consacrer deux semaines de stage pour former de nouveaux Frad. Un formateur relais anti-drogue (Frad) est un gendarme ayant reçu une formation approfondie, au Centre national de formation de police judiciaire (CNFPJ) de l’école de la Gendarmerie de Fontainebleau, sur les dangers de la drogue. Le Frad agit parallèlement aux actions de répression qui visent principalement au démantèlement des réseaux de distribution de stupéfiants et de leurs filières d’approvisionnement. L’action du Frad est essentiellement orientée vers la prévention : – des adultes par une explication concrète de ce que sont les produits stupéfiants afin que leur image de la drogue soit moins anxiogène ; – des adolescents en effectuant un rappel des dispositions légales, mais également en leur apportant des éléments qu’ils les convaincrons de ne pas consommer ces produits. Le Frad intervient gratuitement à la demande des responsables d’établissements scolaires, d’administrations, de collectivités, d’associations, d’entreprises… pour animer une conférence, participer l Renforts La Gendarmerie de Torignysur-Vire (50160) a reçu le renfort du gendarme OPJ Pauline Trébert, 29 ans, formée pendant dix mois à l’école de gendarmerie de Châteaulin dans le Finistère. Sa première affectation était à Carrouges dans l’Orne. Comme elle est originaire de Sainte-MèreEglise on peut dire qu’elle connaîtra très bientôt toute la Normandie. l Première pierre La nouvelle gendarmerie de La Glacerie (50470) sort de terre. Mais elle ne sera livrée qu’en 2016. Elle abritera à un forum et délivrer un message fort relatif au dangers liés à l’usage de produits stupéfiants en particulier et à la toxicomanie en général. Au cours des semaines 42 et 45, dix militaires de la région de Gendarmerie de Basse-Normandie ont suivi la formation Frad dispensée, en particulier, par l’adjudant-chef Michel Hillion, de la SAP GG61, formateur régional Frad, ainsi que par plusieurs autres intervenants dont la lieutenante Garance Nussbaum, notre psychologue clinicienne. A l’issue de ces deux semaines de stage, ces dix militaires ont été déclarés aptes à exercer l’activité Frad. Ils viennent ainsi renforcer les six Frad exerçant déjà au sein de la région. Militaires ayant satisfait à cette formation : - Major Stéphane Leclerc (BP Vimoutiers) - Adjudant-chef Christophe Pensec (BP Bagnolesde-l’Orne) - Adjudant-chef Jean-Pascal Bedon (BMO St-Lô) - Adjudant-chef Daivy Lee (Psig Cherbourg-Octeville) - Adjudant Christophe Jourdan (BP Livarot) - Adjudant John Manivel (PMO Potigny) - MDL-chef Steve Moro Perez (BP Clécy) - MDL-chef Patrick Le Roux (BP Remarlard) - Gendarme Julie Levoyer (BP Vassy) - Gendarme Audrey Billon (BP L’Aigle). alors à la fois la compagnie de gendarmerie départementale, l’escadron de gendarmerie mobile, la brigade de recherches et le peloton de surveillance et d’intervention. Le site pourra également loger 130 familles. Le projet va coûter 25,7 millions d’euros, le maître d’ouvrage étant la société Presqu’Ile Habitat. ORNE l Mortrée (61570) A la brigade de Mortrée (61570) l’adjudant-chef Stéphane David a remplacé l’adjudant-chef Yannick Vallée, Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE désormais lieutenant sur la côte normande. Le nouveau commandant de brigade a retrouvé une équipe de quatre gendarmes qui œuvrent avec la COB de Sées. « Ouest France » l Philippe Guégan : un nouveau retraité dans l’Orne C’est dans la salle de cérémonies de l’hôtel de ville de Louvigné-du-Désert (35420) que Jean-Pierre Oger, le maire, le commandant Emmanuel Gabillet de la brigade Vitré-Fougères, la capitaine Isabelle Riquet, Jean-Claude C h a t a i g n è re, v i c e - >>> Prix de gros Dépannage toutes marques CUISINE ÉLECTROMÉNAGER PETIT MÉNAGER TV - HI-FI - VIDÉO 40, rue de l’Avenir - ZA les Rives de l’Odon 14790 VERSON - [email protected] Tél. 02 31 26 66 55 - Fax 02 31 26 66 44 18 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE >>> président de l’Union nationale des personnels retraités de la gendarmerie nationale (UNPRG) d’Ille-etVilaine, les représentants des pompiers de Fougères et de Louvigné, les élus du canton et des collègues de la brigade de Louvigné, lui ont préparé une petite cérémonie de départ. Entouré de sa femme et de ses deux enfants, Philippe Guégan a reçu la médaille de la Ville de Louvigné des mains de Jean-Pierre Oger tandis que la capitaine Isabelle Riquet a retracé son parcours dans la Gendarmerie nationale. Entré en 1979, il est allé dans les gendarmeries du Mans, Maisons-Alfort, Briançon, Auxerre, Châteaulin et enfin Louvigné. Après toutes ces années de mobilité, Philippe Guégan et sa femme vont faire pour la dernière fois leurs cartons pour passer leur retraite dans l’Orne. l Fermetures de gendarmeries : les élus s’alarment A Trun (61160), la perspective de la fermeture de la Gendarmerie est perçue comme un signal alarmant pour la population et pour ses élus. « Ça pourrait procéder d’un désengagement des services de L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE www.lessor.org Directeur de la publication : Alain Dumait Rédaction/Photographie : Sylvain Auffret. Yannick Bourdoiseau. Sophie Desmares. Matthieu Guyot. S. de Mazenod. Directeur artistique : Stéphane Abbruzzese www.lessor.org Gendarmerie de Trun (61) l’Etat dans les zones rurales et c’est regrettable. On constate déjà que la présence des gendarmes sur le territoire n’est plus celle que nous connaissions précédemment puisque ces militaires doivent intervenir sur un territoire plus vaste. En soi, ce n’est pas une révolution, c’est un élément de plus », se désole Patrick Mussat, président de la communauté de communes du Pays d’Exmes. Christophe Gérard, conseiller général du Canton de Trun, va plus loin : « Dans les cinq ans à venir, l’organisation territoriale aura changé. Trun restera un village dans l’ombre d’Argentan puisqu’elle ne sera plus chef-lieu de canton. On le voit aujourd’hui, l’Etat réorganise ses services et réalise des coupes importantes en supprimant de nombreux services publics. L’équilibre d’un territoire rural ne tient pas à grandchose, souvent à un ou deux services publics. A Trun, il n’y a plus de perception. Avec la fermeture de la Gendarmerie on peut très vite basculer dans un désert rural. C’est une forme de désengagement. » Sentiment de sécurité Certes, à Exmes, la population a pris déjà l’habitude d’aller à Gacé, la COB, pour porter plainte notamment, depuis plus de dix ans et l’instauration de la nouvelle organisation. « Mais c’était intéressant en terme de maillage de conserver une gendarmerie à Exmes », note le conseiller général. Néanmoins, la fermeture d’une Gendarmerie dans une Pour contacter « L’Essor » : RPA - L’Essor de la Gendarmerie : Direction - Rédaction - Publicité - Tél. 01 40 36 44 64 ADRESSE POSTALE : L’Essor de la Gendarmerie 9, rue Bleue 75009 PARIS Maquette : Nathalie Moreau Correction : B. P. de Fabrègues Dessins : Jala Secrétariat : Mina Bourcier Comptabilité : Catherine Bidet Abonnements : A.M. Domingos Publicité/Annonces classées : Franck Petibon commune impactera toujours quelque peu les administrés. « A Ecouché, les personnes savent que la Gendarmerie est ouverte à certains moments de la semaine, c’est important qu’ils puissent y rencontrer les gendarmes lorsqu’ils en ont besoin », en convient JeanPierre Latron. Le sentiment de sécurité en zone rurale pourrait aussi en pâtir. « Il est nécessaire de maintenir cette fonction de sécurité, surtout dans une commune comme celle de Trun qui est la deuxième plus importante de notre communauté de communes », commente Laurent Beauvais. Ce à quoi Jacques Prigent, maire de Trun, surenchérit : « La présence de la Gendarmerie (avec des gendarmes y étant affectés) est très importante pour une commune comme Trun. La semaine dernière nous avons connu un grand nombre de cambriolages et il y a une petite délinquance récurrente qui trouble l’ordre public. Si notre Gendarmerie devait être fermée, je serais particulièrement en colère puisque ce serait contraire à ce que me disent les autorités militaires de la place et contraire à l’équité territoriale. » n ADRESSES COURRIELS : Secrétariat : [email protected] Rédaction : [email protected] Abonnement : [email protected] Publicité : [email protected] Imprimerie : Léonce Deprez ZI - 62620 Ruitz Routage : France Routage C.P.P.A.P. n° 0616 T 80636 Dépôt légal : 1er trimestre 2015 Ce numéro est tiré à 5 000 exemplaires. Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE https://www.facebook.com/ LEssorDeLaGendarmerie https://twitter.com/ Essor_Gie https://www.linkedin.com/groups/ LEssor-Gendarmerie www.lessor.org Haute-Normandie L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 19 Les priorités du commandant des gendarmes de Haute-Normandie Avec la réforme plaçant sous la responsabilité du commandant de région, le groupement opérationnel du département du chef-lieu, l’état-major de la RGHN a plus que doublé ses effectifs. Le 1er août, le colonel Bruno Goudallier a remplacé le colonel Denys Morée. Q uand il prend son poste à Rouen, le 1er août dernier, en application de la réforme décidée par le directeur général, Denis Favier, le colonel Goudallier devient non seulement le commandant de la région mais aussi celui du groupement de la Seine-Maritime. Il remplace en même temps le colonel Denys Morée et le colonel Jean-Pierre Gesnot, respectivement affectés à Rennes et à Paris. Les effectifs de l’état-major passent de 60 à 130 personnes environ. « Cette réforme avait été bien préparée par mon prédécesseur et il n’y a pas eu de problème de mise en route, nous déclare le colonel Goudaillier. Du coup, le commandant de région, est à la fois en appui, pour la gestion des moyens humains et financiers, et dans l’opérationnel. C’est une bonne chose ! » A noter : en Basse-Normandie, à la même date du 1 er août, le général Bourges, déjà commandant de région, devenait également commandant du groupement du Calvados, où il a succédé au colonel Philippe Ott. Ironie de l’histoire et des nominations des officiers supérieurs au sein de l’Arme : Bruno Goudallier avait luimême été à la tête des gendarmes du Calvados entre 2007 et 2010. Cette partie de son nouveau job, il la connaissait donc bien ! Le nouveau commandant de la région, à 50 ans, a un beau parcours derrière lui, voué depuis plus de vingt cinq ans à la Gendarmerie nationale. Et même beaucoup plus, si l’on tient compte du fait qu’il est fils de gendarme ! Il a la réputation d’être très attentif à la dimension humaine de la gestion de ses troupes et aussi celle d’obtenir des résultats concrets. Ce sont ces qualités qui lui ont valu, dans sa précédente Le colonel Bruno Goudallier, 50 ans, le 17 novembre, s’est entretenu avec Alain Dumait, directeur de la rédaction de « L’Essor de la Gendarmerie » à la Direction générale. S’agissant des conditions de logement de ses troupes, il nous signale sa grande attention à la qualité de vie et de travail de ses personnels. Plusieurs opérations de rénovation de bâtiments pourront être lancées en principe, en 2015, en particulier dans l’Eure. Pour ce qui est de ses priorités opérationnelles, tant en Seine-Maritime que dans la Le nouveau commandant de la région de HauteNormandie, fils de gendarme, a déjà commandé le groupement du Calvados affectation, d’être gestionnaire central de l’ensemble des sous-officiers et des gendarmes adjoints de l’Arme, région de Haute-Normandie, elles sont simples : réduire le nombre des cambriolages, améliorer encore la sécurité routière et faire un effort particulier concernant les vols de véhicules et d’accessoires automobiles. Des priorités qu’on retrouve dans d’autres régions, bien sûr. Et le colonel Goudallier sait bien qu’il sera, encore une fois, jugé sur ses résultats. Lesquels, pour l’année 2014, seront bientôt communiqués. Par l’autorité préfectorale... n Alain Dumait Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 20 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE Haute-Normandie www.lessor.org Organigramme de la région de Gendarmerie de Haute-Normandie Commandant de région, Commandant de GGD76 - Colonel Goudallier Commandant en second - Colonel Louarn Section analyse régionale OAPJ Région Division des opérations Chef des opérations Chef des opérations adjoint Bureau coordination des opérations (officier adjoint opérations) Cellule conseil évaluation coordination opérationnelle des SIC Section commandement Section santé et sécurité au travail Bureau de la performance et de la cohérence opérationnelle COG Section organisation et capacités SSIC Section du pilotage, de l’évaluation et du contrôle Bureau renseignements Cellule suivi des événements Cellule renseignement Bureau sécurité publique partenariat Bureau police judiciaire BDRIJ 56 Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE www.lessor.org Haute-Normandie L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 21 Dans le précédent numéro de « L’Essor »-Normandie nous avons publié l’organigramme complet du commandement de la région Basse-Normandie-groupement du Calvados. Les explications données à cette occasion valent aussi pour cet organigramme de Haute-Normandie. <http://bit.ly/1BK4sIo> 10 Officier adjoint commandement Effectifs : 140 OFG : 23 OCTA : 5 CSTAGN : 22 CIVILS : 31 SOG : 55 GAV : 4 Remontées postes : 11 (-1 OCTA ; -2 SOG : - 4 CSTAGN ; - 4 CIV) Cabinet communication Division de l’appui opérationnel Chef de l’appui opérationnel Chargé de projets Bureau coordination des opérations (officier adjoint opérations) Section de la GAP et de l’administration Bureau du budget et de l’administration Section du personnel officier Bureau de l’immobilier et du logement dont antenne zonale (domaniale) 2 ETP Section du personnel non officier Section du personnel de réserve Bureau des soutiens opérationnels dont antenne zonale (armurerie) 2 ETP Bureau des compétences Section de la formation Centre d’information et de recrutement Psychologue clinicien Section de la chancellerie, de la protection fonctionnelle et du contentieux district social 74 Centre d’orientation et de reconversion Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 22 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE www.lessor.org Les représentants de l’UNPRG UNION NATIONALE DES PERSONNELS EN RETRAITE DE LA GENDARMERIE CALVADOS Jean-Alain Flèche 33, rue Saint-Marcouf - 14400 Bayeux Tél. 02 31 10 00 76 <[email protected]> EURE Jacques Delamare 6, rue de la Friche - 27000 Evreux Tél. 02 32 38 27 49 <[email protected]> MANCHE Serge Canet 114, rue Saint-Sauveur - 50100 Cherbourg Octeville Tél. 02 33 43 38 04 <[email protected]> ORNE Georges Rocton 22, chemin des Planches - 61000 Alençon Tél. 02 33 26 44 71 <[email protected]> SEINE-MARITIME Gilbert Decaux 1, rue Camille Saint Saëns - 27670 St Ouen du Tilleul Tél. 02 35 78 97 75 <[email protected]> Petites annonces classées Confiez votre bonheur à Virginie ! Soyez curieux, informez-vous 09 81 78 92 56 Mobile : 07 60 14 90 86 Virginie Iehl votre conseillère locale www.fidelio-caen.fr - www.fidelioseniors-caen.fr fidelio à CAEN et LISIEUX Rencontres sérieuses L’édition régionale Normandie de « L’Essor de la Gendarmerie » est disponible en version numérique sur notre site <www.lessor.org>. Le journal est envoyé ou acheminé vers toutes les unités de la Gendarmerie de région, à plusieurs exemplaires pour chacune. Merci de nous signaler les unités qui n’auraient pas été servies, et prendre la peine, svp, de nous indiquer le nombre d’exemplaires que vous souhaitez recevoir <[email protected]> Nos annonceurs reçoivent et peuvent distribuer ce journal. Sa version papier sera également envoyée gracieusement à tous les abonnés de l’édition nationale qui le souhaitent et qui le demandent. « L’Essor Normandie » Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE www.lessor.org L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE 23 Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 PHOTOS SOPHIE DESMARES es obsèques de Franck Brinsolaro, le policier de 49 ans tué dans la salle de rédaction de « Charlie hebdo » alors qu’il assurait la protection du dessinateur Charb, ont eu lieu ce jeudi matin à l’église Sainte-Croix de Bernay dans l’Eure. Parmi les nombreuses personnalités, on notait notamment la présence du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, de JeanMarc Falcone, directeur général de la Police nationale, du colonel Emmanuel Valot, commandant le groupement de Gendarmerie de l’Eure, de Bruno Le Maire, député (UMP) de l’Eure et ancien ministre de l’Agriculture, d’Hervé Maurey, sénateur-maire de Bernay et de Jean-Louis Destans, président (PS) du Conseil général de l’Eure. Plusieurs journalistes du groupe de presse Publihebdos assistaient à la cérémonie en soutien à leur collègue Ingrid, veuve du policier et rédactrice en chef de l’hebdomadaire local « L’Eveil normand ». La cérémonie religieuse, célébrée par l’évêque d’Evreux Christian Nourrichard, était retransmise à l’extérieur où se tenaient quelques centaines de personnes sous une pluie battante. « Protéger la vie des autres au risque de sa propre vie » Le cercueil est arrivé à l’église, précédé de motards de la Gendarmerie et de la Police, dans un véhicule des pompes funèbres sur lequel on pouvait lire des affichettes SD L Obsèques du policier tué à « Charlie hebdo » : près d’une centaine de gendarmes mobilisés Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE « Je suis Franky ». Pendant la cérémonie, l’évêque a souligné « Quelle admirable profession que d’accepter de protéger la vie des autres au risque de sa propre vie. Il y a là une preuve d’amour qui suscite notre reconnaissance. » La cérémonie achevée, les collègues du défunt ont porté le cercueil recouvert du drapeau tricolore, sous les applaudissements des Bernayens. Le mardi 13 le président Hollande a rendu hommage à Franck Brinsolaro en lui remettant, à titre posthume, les insignes de chevalier de la Légion d’honneur. n