Une centaine de gendarmes étaient présents

Transcription

Une centaine de gendarmes étaient présents
Organigramme
La région de gendarmerie de
Haute-Normandie, groupement
départemental de Seine-Maritime.
pages 16-17
Adriana Karembeu est Karine, lieutenant de Gendarmerie (dans un prochain épisode de la 9e saison de la série
« Enquêtes criminelles » sur TF1)
à partir du 5 février prochain page 14
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SEINE-MARITIME
MANCHE
CALVADOS
ORNE
EURE
L’ E S SOR
D E L A G E N DA R M E R I E N AT I O N A L E
Le premier journal indépendant de la Gendarmerie
Supplément régional au n° 478 de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » ◆ HAUTE & BASSE-NORMANDIE
Ne peut être vendu séparément
OBSÈQUES, À BERNAY, DU POLICIER TUÉ À « CHARLIE HEBDO »
Une centaine de gendarmes étaient présents
de l’Eure, de l’équipe cynophile de la Gendarmerie
maritime du Havre, du Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie de Paluel, de la compagnie de gendarmerie de Pont-Audemer ainsi qu’un
hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie
de Villacoublay.
PHOTOS SOPHIE DESMARES
La cérémonie qui s’est déroulée le jeudi 15 janvier
2015 à l’église Sainte-Croix de Bernay dans l’Eure
a mobilisé près d’une centaine de gendarmes : de
la compagnie de gendarmerie Bernay, de l’escadron mobile de Luçon, de l’escadron de Noyon, de
l’escadron départemental de la Sécurité routière
Les annonceurs de cette édition du supplément trimestriel, pour la région de Normandie (Haute
& Basse-Normandie), de « L’Essor de la Gendarmerie nationale » permettent sa diffusion auprès
de toutes les unités de l’Arme dans la région. Nous les en remercions. Ils reconnaissent ainsi que
« L’Essor » est, en Normandie comme ailleurs, le meilleur soutien civil de la Gendarmerie et des
gendarmes.
Contact commercial : Franck Petibon
« L’Essor », 9, rue Bleue - 75009 Paris
Tél 06 98 03 51 44 <[email protected]> Site : www.lessor.org
(Pour figurer dans le numéro du 2e trimestre 2015 de ce supplément régional,
les ordres et les documents doivent nous parvenir avant le 10 mars 2015)
Suite au prochain numéro
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L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
3
« L’Essor » est avec vous !
D
L’EDITORIAL
d’Alain Dumait
Directeur de
« L’Essor de la Gendarmerie »
<[email protected]>
epuis près de 80 ans, la vie de
« L’Essor » est liée à celle de la
Gendarmerie nationale, à ses
personnels d’abord, à l’Institution ensuite.
Celle-ci vient de vivre une période difficile : le 26 octobre 2014, à Sivens,
dans le Tarn, un manifestant violent est
tué à la suite d’un lancer de grenade
offensive. Une partie de la classe médiatique conteste
le
professionnalisme des gendarmes mobiles.
« L’Essor »
interpelle le ministre
de l’Intérieur par
une pétition qui
recueille très vite
plus de 9 000 signatures, pour que
les « moblots » ne soient pas désarmés.
Le 9 janvier 2015, les gendarmes de
la brigade de Dammartin-en-Goële, en
Seine-et-Marne, puis le GIGN, réussissent un « sans faute » qui se termine
par l’élimination des deux terroristes
de « Charlie hebdo ». « L’Essor » est sur
place et félicite le soir même le directeur-général. C’est l’occasion de montrer une fois encore que « L’Essor » est
le principal soutien civil de tous les
gendarmes.
C’est pour être plus près d’eux que nous
développons, en plus de notre édition
nationale, des éditions régionales, en
commençant par la Normandie.
Les infos de ce numéro 2 viennent de
différentes sources : nos contacts directs avec les commandants d’unités,
les enquêtes de nos journalistes, le
dépouillement de
nos confrères de
la presse locale...
N’hésitez pas à
prendre
directement attache avec
nous (<contact@
lessor.org>) : pour
nous
communiquer des infos, ou
simplement
des
commentaires ou des questions. Nous
en tiendrons compte et publierons des
extraits de ces courriers dans nos prochains numéros.
Cette fois-ci cette édition Normandie
est disponible à la fois sous format
numérique et sous tirage papier imprimé. Toutes les unités de la gendarmerie doivent le recevoir. Vous pouvez
nous signaler les points de distribution
« oubliés ». n
« L’Essor ,
soutien civil
à la Gendarmerie,
arrive dans
les unités
de Normandie »
N° 2 - 1er TRIMESTRE 2015
S O M M A I R E
2 Ka Dor & Wuh étaient en vacances.
12 Des extraits du rapport Pêcheur
proposant la création
d’association professionnelle
dans la Gendarmerie.
19 Entretien avec le colonel
Goudaillier : les priorités de la
Gendarmerie en Haute-Normandie.
14 La vie des unités et
des associations.
22 L’UNPRG à votre service
en Normandie.
Rendez-vous au prochain numéro.
3 L’édito du directeur de « L’Essor ».
4 Ce que font les gendarmes en Nor-
mandie. Une sélection d’infos et de faits
divers ayant mis telle ou telle unité de
Gendarmerie à contribution.
20 L’organigramme de la région
de Haute-Normandie.
Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478
4
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L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
CE QUE FONT LES GENDARMES
SÉCURITÉ GÉNÉRALE
CALVADOS
l Surveillance des parcs
ostréicoles
Pour la 6 e année consécutive, la Garde républicaine,
les militaires de la communauté de brigades d’Isigny­-sur-­M er et de la brigade
nautique de Ouistreham surveillent les parcs ostréicoles
de Géfosse-Fontenay (14230).
En 2009, devant l’ampleur
des vols commis au préjudice des ostréiculteurs, soit
environ 9 tonnes d’huîtres
dérobées, la Gendarmerie
décide de mettre en place un
nouveau dispositif. Dès la
première année le résultat a
été spectaculaire, puisque dès
lors plus aucun vol n’a été
signalé sur les parcs à huîtres.
Forte de ce succès, l’opération est donc renouvelée tous
les ans aux périodes des fêtes
de fin d’année.
Ce dispositif repose sur une
surveillance renforcée des
parcs ostréicoles grâce à la
présence d’une escouade de la
Garde républicaine (six cavaliers), qui vient renforcer l’action des militaires de la compagnie de Bayeux et de la brigade
nautique de Ouistreham.
D’autre part, et afin de facil i t e r l a s u r ve i l l a n c e,
l e s p ro f e s s i o n n e l s
ont apposé sur leur
tracteur le numéro
de la parcelle qu’ils
ex p l o i t e n t . C e c i p e r m e t
d’identifier rapidement l’ostréiculteur qui ne travaille
pas sur sa parcelle.
Contrôles préventifs dans les
parcs, contacts permanents
avec les ostréiculteurs et parfaite coordination avec les
gendarmes, constituent le
quotidien des gardes républicains durant leur séjour en
Basse­-Normandie.
Les chevaux font désormais
partie du paysage local et
profitent également du bon
air iodé pour se refaire une
santé loin du stress parisien.
A noter : le 21 décembre,
cinq hommes étaient interpellés en flagrant délit de
vols d’huîtres à Gouville-surMer (50560).
l Home-jacking :
7 personnes interpellés
Sept personnes, dont deux
mineurs, ont été interpellés
par les gendarmes dans un
gîte à Fourches (14620), dans
le Calvados début décembre.
Ces individus sont soupçonnés de home-jacking (vol de
véhicule commis après avoir
dérobé les clés dans une habitation), de cambriolages à
Crocy, au Moutiers-en-Auge,
à Saint-Denis-de-Méré, Vire,
Saint-Aubin-sur-Mer, Sommervieu, mais aussi Houlme
ainsi qu’à Argentan dans
l’Orne.
Au total, c’est plus d’une
dizaine de faits qui serait
reprochée à cette bande très
mobile et très active dans
la région. Vingt gendarmes
de la compagnie de Falaise
et un renfort d’une vingtaine
de militaires du Calvados
ont procédé à l’arrestation,
grâce à des renseignements
et après avoir repéré le gang.
« L a grande réactivité des
équipes explique le succès de
cette action. Une enquête est
en cours » note le capitaine
Emmanuel Monge-Roffarello,
à la tête de la compagnie de
Falaise. Cette opération a été
pilotée par la compagnie de
Falaise, en collaboration avec
celle de Bayeux.
Trois personnes ont été mises
en examen pour vol et recel
aggravés et placés dans trois
maisons d’arrêt différentes.
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
Sur les quatre autres individus, on comptabilise deux
mineurs, dont un a été placé.
Les autres membres sont restés libres. Une information
judiciaire est ouverte par le
parquet de Caen.
l Bilan à Vire
Le samedi 22 novembre en
mairie de Vire (14500) le
capitaine Fabrice Grandin
commandant de la compagnie de Vire a dressé un premier bilan de l’année 2014.
Si l’activité judiciaire est en
augmentation, le nombre
de vols constatés l’est aussi. Pourtant, beaucoup pourraient facilement être évités.
Le capitaine, en présence du
commandant en second de
la région, le colonel Bruno
Jacob a donc réitéré quelques
conseils : « N e pas laisser
une fenêtre ou une véranda
ouverte en cas d’absence ; ne
pas laisser son véhicule à l’arrêt moteur tournant ou avec
les clés sur le volant… »
Sur le chapitre de la sécurité routière les accidents sont
également en augmentation.
« La Voix le Bocage »
EURE
l Les gendarmes attaqués
au couteau
Le dimanche 14 décembre,
à 2 heures du matin, la gendarmerie est sollicitée >>>
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U
L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
5
La Gendarmerie encadrera le 35e tour de Normandie cycliste
du 23 au 27 mars 2015
n doute planait sur l’organisation effective du
35e tour de Normandie cycliste à la fin du mois
de mars prochain. En effet, la redevance payée
aux gendarmes pour assurer ce service va passer de 2,33 euros de l’heure,
par gendarme motocycliste, à
20 euros de l’heure. Cette augmentation brutale et considérable est la conséquence de la
mise en pratique au 1er janvier
dernier d’une loi du 28 octobre
2010 portant revalorisation des
prestations de cette nature
assurées par la Police ou la
Gendarmerie.
Pour les organisateurs de cette
épreuve cela représente une
augmentation de charges d’environ 50 000 euros ! Rappelons que le Tour de Normandie
est couru par 24 équipes venues de trois continents pour
144 coureurs de 13 nationalités occupant chaque soir 375
chambres d’hôtel…
Les discussions engagées entre la Fédération française de
>>> pour intervenir au domicile d’une femme, victime de
violences familiales à Beuzeville (27210).
Dans l’échange avec les militaires du centre opérationnel
de la Gendarmerie d’Evreux,
l’ex-conjoint, toujours présent
aux côtés de la victime, manifeste au téléphone son intention d’en découdre fermement
avec les forces de l’ordre.
Il décide alors de les attendre
dans la rue principale de
Beuzeville, et pour cela se
munit de deux couteaux de
cuisine.
Deux patrouilles de la communauté de brigades de
Pont-Audemer sont engagées.
Lorsqu’il les voit arriver sur
les lieux, l’individu insulte les
gendarmes et les menace de
les tuer. Commence alors une
confrontation entre les militaires et l’individu ; pendant
plus de vingt minutes il tente
de nombreuses fois de porter des coups aux gendarmes
présents.
Le renfort de deux patrouilles
du Psig de Pont-Audemer est
nécessaire, et l’individu, dans
un état d’excitation extrême,
continue de tenter de s’en
prendre physiquement aux
gendarmes.
Ceux-ci parviennent enfin à
maîtriser l’individu au sol,
grâce à des moyens de force
cyclisme et le ministre de l’Intérieur ne semblent pas terminées mais elles sont en bonne voie ce qui autorise les
responsables organisateurs à confirmer leurs engagements
et à prendre date et rendez-vous : le lundi 23 mars à SaintLô pour un prologue. Ce sera
ensuite les étapes de Forgesles-Eaux, Elbeuf-sur-Seine,
Argentan, l’Aigle, Bagnoles-del’Orne et Caen, à l’arrivée de la
6e étape le dimanche 29 mars.
Les organisateurs ne pourraient-ils pas faire appel à des
motards civils ?
Réponse de Thierry Gouvenou,
président du rassemblement
des organisateurs de courses
cyclistes au sein de la Fédération française : « Quand un
automobiliste arrive face à un
peloton et qu’il croise un gendarme en tenue avec un gyrophare, il se gare tout de suite. On
ne peut pas mettre nos coureurs en danger avec des motards
qui ne représentent pas les forces de l’ordre… Hors de questions de mettre nos coureurs et notre caravane en danger ! »
intermédiaire (Taser ou FlashBall par exemple), sans usage
d’arme à feu.
Interpellé, l’agresseur a été
placé en garde à vue dans
les locaux de la brigade de
recherches de Pont-Audemer.
Une information judiciaire a
été ouverte par le Parquet.
Présenté devant le juge d’instruction l’auteur a été mis
en examen, des chefs de
violences avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Présenté devant le juge des
libertés et de la détention, il
a été placé en détention provisoire conformément aux
réquisitions du Parquet.
l Surveillance renforcée
A l’occasion des fêtes de fin
d’année entre Noël et le jour
de l’An la plupart des brigades
territoriales de Gendarmerie
ont mené des opérations de
surveillance renforcée des
commerces de centre ville.
C’est ainsi qu’à Pacy-sur-Eure
(27120) la BTA, dirigée par le
major Alain Hubinet, a mené
cette opération pour la quatrième année consécutive.
Des patrouilles supplémentaires sont effectuées à pied
ou en véhicule. On a constaté
une diminution sensible des
cambriolages.
Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478
6
MANCHE
l Stop cambriolages
Après sa mise en place courant septembre 2014 par le
groupement de gendarmerie
départementale de l’Orne
puis du Calvados courant
octobre, c’est au tour de celui
de la Manche de mettre en
œuvre l’application « Stop
Cambriolages ».
Les trois groupements de
la région de gendarmerie
Basse-Normandie, proposent
une application « stop cambriolages » pour les Smartphones,
téléchargeable gratuitement
A
sur l’Android Market ou, pour
les i Phone, sur l’App store.
Les utilisateurs peuvent la
télécharger en tapant le mot
clé « stop cambriolages »
dans le moteur de recherche
d’applications.
Avec cette nouvelle application mobile, l’utilisateur peut :
- consulter des conseils de
prévention adaptés aux particuliers et aux professionnels
(rubrique « Prévention ») ;
- s’informer sur la conduite à
tenir en cas de cambriolage
(rubrique « Conseils aux victimes ») ;
- s’inscrire rapidement
à l’opération tranquillité
vacances (rubrique « Départ
en vacances ») ;
- obtenir l’adresse d’une
brigade de gendarmerie ou
de police soit par géolocalisation, soit en recherchant
par le nom de commune
(rubrique « Brigades »).
L’utilisateur peut recevoir des
notifications « push » en temps
réel le prévenant d’un risque
potentiel sur une activité ou
une zone géographique précise. Ces notifications sont
adaptées au département.
Pour être destinataire de ces
notifications, l’utilisateur est
invité à se rendre dans la
rubrique « Personnalisation »
puis à activer la case « J’accepte de recevoir des alertes
par notifications ».
Les informations, conseils et
notifications sont adaptés au
département. Les utilisateurs
des départements de l’Orne et
de la Manche sont donc invités
à se rendre dans la rubrique
« Personnalisation », puis choisir dans la case « Mon département » (14) Calvados, (50)
>>>
Manche, (61) Orne.
L’ensemble des axes routiers normands sous haute surveillance
la veille du mois de décembre
et des festivités de fin d’année, 300 policiers et gendarmes déployés sur des
zones ciblées ont participé à une vaste
opération de contrôle dans toute la
Normandie.
Policiers et gendarmes de Haute
et Basse-Normandie ont mené des
contrôles routiers renforcés pour traquer les cambrioleurs sur les principaux axes reliant la région parisienne à
l’ensemble de la Normandie.
C’est ainsi que 140 gendarmes, 140
policiers et 18 policiers municipaux de
Normandie ont participé à l’opération
Corat. Cette coopération opérationnelle
renforcée dans les agglomérations et
les territoires a permis d’établir 125
points de contrôles sur les principaux
axes à des points stratégiques comme
le pont de Normandie, le pont de Tancarville, les entrées et sorties des agglomérations, sans oublier les territoires
ruraux. « Ces points de contrôle ont été
choisis selon une cartographie des cambriolages », a précisé Pierre-Henry Maccioni, préfet de la région Haute-Normandie, aux côtés de son homologue
de Basse-Normandie, présents près du
pont de Normandie, comme « symbole
d’une coopération des différents services de l’Etat ».
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L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
Contrôles ciblés
car les délinquants savent qu’il y a
Cette opération s’inscrivait dans le moins de monde en journée dans les
cadre du Plan de lutte contre les cam- habitations ces jours-là », précise le
briolages et du Plan de lutte contre colonel Bertrand Louarn, commandant
les vols et trafics de véhicules et de en second du groupement de gendarpièces détachées. Sur réquisition des merie de Haute-Normandie. « Cette
Parquets, les forces de l’ordre ont réa- coopération interrégionale est fondalisé des contrôles d’identité et ouvert mentale dans la mesure où les cambrioles coffres des véhicules. Des contrôles lages en particulier et la délinquance en
Lapi (Lecture automatisée de plaques général ignorent les limites des circonsd’immatriculation) étaient simultané- criptions administratives », a poursuivi
ment réalisés.
Pierre-Henry Maccioni. Ils empruntent
Gendarmes et policiers traquaient plus les grands axes pour prendre la fuite
particulièrement certains types de plus vite.
véhicules ou de camionnettes concer- Malgré la mise en place en octobre 2013
nés par des enquêtes en cours, voire du Plan départemental de lutte contre
d’autres véhicules
les cambriolages,
selon un ciblage
nombre est
LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE : leur
stratégique.
très légèrement
PRIORITÉ
« Il n’y a pas que les
en augmentation
douaniers qui ont
sur un an : 4 209
DES GENDARMES
du flair », glisse
faits contre 4 183.
POUR L’ANNÉE 2015
Pierre-Henry MacSi les cambriocioni. Au péage
lages dans les
du pont de Normandie, les gendarmes résidences principales et secondaires
avaient même prévu des équipes pour se stabilisent, ceux concernant les
rattraper d’éventuels récalcitrants.
chantiers, caves et garages augmenLes gendarmes contrôlent en particu- tent en raison de la plus grande vullier les grosses berlines stationnées sur nérabilité de ces sites. Les vols dans
le parking du péage du pont de Nor- les exploitations agricoles restent égamandie les mardis et jeudis.
lement une importante préoccupation
« L es mardi et jeudi sont des jours de la gendarmerie.
idéaux pour des opérations de contrôle
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
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8
>>> Depuis sa mise en service quelques « Pusch » ont
été envoyées par les différents groupements aux utilisateurs.
ORNE
l Le protocole
de participation citoyenne
a été signé à la mairie
de Urou-et-Crennes
Un protocole de participation
citoyenne a été signé vendredi 31 octobre 2014 à la mairie
de Urou-et-Crennes (61200)
e n t re l e m a i re, L a u re n t
Renaudin, le procureur de la
République auprès du tribunal d’Argentan, Hugues de
Phily, et le préfet Jean-Christophe Moraud.
La participation citoyenne
a vocation à contribuer au
renforcement de l’action de
proximité en systématisant
une relation entre les autorités et la population. Les habitants signalent les faits qui
ont attiré défavorablement
leur attention, au maire, à
une personne référente choisie pour sa fiabilité et sa disponibilité ou directement à la
Gendarmerie.
Le résident témoin d’une
scène qu’il juge préoccupante ou suspecte la signale
à la Gendarmerie nationale
en composant le 17 sur son
téléphone (appel gratuit)
qui dépêche immédiatement
une patrouille sur les lieux
et prend en compte la situation. La transmission de cette
information peut être effectuée 24h/24 et peut concerner la commission d’un acte
délictueux (ex : cambriolage)
mais aussi tout autre fait susceptible de troubler l’ordre
public (ex : passages répétés de véhicules inconnus
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L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
des habitants, démarchages
auprès des personnes âgées,
dégradations et incivilités
diverses...). Cette démarche
peut également être effectuée
par une personne référente
qui a été désignée par le
maire et qui devient un véritable maillon entre la brigade
de gendarmerie et les habitants de la commune.
Les maires sont des relais
majeurs entre la Gendarmerie et les citoyens dans cette
démarche active de lutte
contre la délinquance et rappellent dans leurs réunions
publiques ou dans leur bulletin municipal cette procédure
d’alerte.
Ils peuvent implanter une
signalétique aux entrées des
villages. Cette signalétique
dissuasive a pour but d’informer les personnes mal intentionnées qu’elles pénètrent
dans un lieu où les habitants
sont particulièrement vigilants, solidaires et signalent
toute situation qu’ils jugent
suspecte.
Deux autres conventions
devraient prochainement
aboutir dans les communes
de Bagnoles-de-l’Orne et
Hauterive dans le département de l’Orne.
l Opération de Noël de la
Gendarmerie avec les commerçants et les artisans
Comme chaque année, les
gendarmes de la communauté de brigades de Sées
(61500) ont lancé une opération de vigilance particulière
aux approches de Noël en
direction des commerçants
et artisans. Comme le précise le lieutenant Annaert,
commandant la Cob, « la prévention des vols est une des
SEINE-MARITIME
dominantes essentielles des
missions régaliennes de maintien de l’ordre public » de la
Gendarmerie.
Cette action de Noël, dans
la droite ligne de cette dominante, consiste à rencontrer
les professionnels pour leur
remettre un document qui
leur donne une idée des
risques plus particuliers de
la période des fêtes.
Elle permet de diffuser
quelques conseils de prévention tant dans l’aménagement des commerces que
pour la manipulation des
sommes d’argent mais aussi
aux réflexes à acquérir pour
permettre l’identification des
auteurs d’agression. Enfin,
les gendarmes donnent
quelques conseils sur la
conduite à tenir en cas de
problème.
Le but est de permettre aux
commerçants et artisans
« de passer les fêtes de Noël
en toute sécurité ». A plus
long terme, le lieutenant
Annaert souhaite mettre en
place une liste de courriels
de professionnels pour pouvoir leur transmettre rapidement des informations en cas
de besoin, « o n le faisait à
Bayeux et c’était très efficace
en cas de circulation de faux
billets, par exemple ».
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
l Traces de sang
Les gendarmes de la compagnie de Neufchâtel-en-Bray
(76270) enquêtent depuis plusieurs semaines à partir d’un
signalement déposé par les
habitants d’un immeuble de
la cité HLM de cette commune
qui ont retrouvé des traces
de sang dans les parties communes. Un homme se serait
blessé à la main en donnant un
coup de poing dans une vitre
de son domicile sous l’effet de
la colère. Comme l’intéressé
semblait ne se souvenir de rien
le capitaine Eric Coffinier, commandant en second, a déclaré
à nos confrères « poursuivre
l’enquête »…
« Le Havre presse »
l Disparition
Depuis le 28 décembre les
gendarmes de la compagnie de Dieppe cherchent
des témoins pour élucider la
mort d’une personne disparue, Marcel Vasseur, 65 ans,
retrouvé sans vie dans le
bois de Romainville à Auffay
(76220). A noter : l’homme
avait quitté le domicile conjugal après une dispute...
l Suicide évité
Le 8 novembre à 17 h 45, deux
militaires de la brigade d’Envermeu (76630) reçoivent un
appel téléphonique inquiétant : une mère de trois
enfants vient de disparaître
en laissant un mot expliquant
à son mari qu’elle souhaite
mettre fin à ses jours. Une
patrouille part immédiatement et arrive à temps pour
prodiguer les premiers soins.
A noter : l’information a été
diffusée par la Gendarmerie
sur sa page Facebook.
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L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
9
VOLS - CAMBRIOLAGES
ment par un système d’alarme
mais également par des
chiens de garde. Une décision
du tribunal, sur plaintes des
voisins, a obligé le gérant, M.
Ziolko à enlever ses chiens de
garde. Aujourd’hui il déplore :
« Pour certains il est préférable
d’avoir des armes de gros
calibres dans la nature plutôt
que de subir quelques aboiements nocturnes dus à des
rôdeurs… »
« Le Reveil Normand »
ORNE
EURE
l Un magasin d’armes de
chasse cambriolé
Fin décembre, dans la nuit
du samedi 27 au dimanche
28, le magasin « Normandie
Chasse » implanté depuis
trois ans sur la zone du
Hanoy (Rugles (27250) a été
cambriolé. Le butin s’élèverait à 10 ou 15 000 euros.
Les voleurs se sont introduits
sur le site en cisaillant la clôture un peu après 2 heures
du matin. Ils ont fait main
basse sur des armes de gros
calibres, des dagues, des vêtements et des munitions…
La brigade de gendarmerie
de Breteuil (27160) a fait les
constatations nécessaires et
lancé un avis de recherches.
A noter : pendant longtemps
le site était sécurisé non seule-
l Mairies cambriolées
D e u x j e u n e s o r i g i n a i re s
du département de l’Eure,
âgés d’une vingtaine d’années avaient été interpellés
par les gendarmes à Bellou-sur-Huisne (61110) et
présentés devant le tribunal
correctionnel d’Alençon le
mercredi 26 novembre. Ils
sont accusés d’avoir cambriolé plusieurs dizaines de
mairies dans l’Orne et dans
l’Eure. Pas moins de quatorze mairies en deux nuits
seulement ! Durant leurs
auditions ils n’avaient pas
reconnu les faits dont ils sont
soupçonnés mais le Parquet
avait néanmoins décidé de
les poursuivre compte tenu
de traces d’ADN et d’empreintes de chaussures relevées par les enquêteurs. Ils
ont été jugés le 19 décembre
et condamnés à trois ans de
prison ferme pour l’un et
trois dont deux avec sursis
pour l’autre.
« Direct Matin »
SEINE-MARITIME
l Interpellés avec neuf
bouteilles de whisky
Ils pensaient pouvoir rentrer chez eux dans la région
rouennaise les poches pleines
de bouteilles de whisky. Ils y
étaient presque arrivés le jeudi 18 décembre à 16 heures,
lorsque les deux jeunes âgés
de 19 et 21 ans ont été interpellés par les gendarmes à la
gare de Longueville-sur-Scie
(76590), avant qu’ils ne
montent dans leur train. Ils
venaient de dérober neuf
bouteilles de whisky dans les
rayons d’Intermarché, pour
un montant de 180 euros.
Mais alors qu’ils sortaient
du magasin, ils avaient été
repérés. Leur signalement
a été donné à la brigade de
gendarmerie de Longueville-sur-Scie.
Les militaires les ont donc
cueillis avant leur départ. Ils
ont reconnu les faits. Ils sont
convoqués devant le tribunal
en janvier.
l Série de braquage
en décembre
Le jeudi 11 décembre 2014,
peu après 19 h 30, un malfaiteur a braqué le magasin
Cocci Market de Val-de-Saâne
(76890) et est reparti avec la
caisse : un homme au visage
masqué a pénétré dans le
magasin et exigé qu’on lui
remette la caisse, sous la
menace d’une arme de poing.
Il a ensuite pris la fuite à
bord d’un véhicule. Un plan
de recherches a immédiatement été activé par les gen-
darmes, avec notamment
deux patrouilles de la brigade
de Tôtes, le peloton de surveillance et d’intervention
de Dieppe et la brigade de
recherches.
Déjà, la veille, deux employés
d’un Carrefour Market du
Havre ont été victimes d’un
braquage à la bombe lacrymogène. Le 1er décembre, un
bar-tabac à Alouville-Bellefosse a également été la
cible de braqueurs. Le 24
novembre, c’était un fleuriste
à Yvetot qui a été menacé
pour le contenu de la caisse
du magasin.
l Le Gelac76 :
53 faits élucidés
Dans la nuit du 10 au 11 avril
2014, sur la commune de
Gonfreville-L’orcher (76700),
des véhicules signalés volés
en « home jacking » sur les
secteurs des compagnies de
gendarmerie de Rouen, Yvetot et Dieppe sont repérés stationnés sur la voie publique.
Un de ces véhicules échappe
au dispositif de surveillance
mis en place par les services de Police et de Gendarmerie. Les autres véhicules
volés sont retirés et remisés
dans un garage civil. Restés
en surveillance sur site, les
gendarmes du Psig du Havre,
renforcés de fonctionnaires
de la brigade anticriminalité de la Police nationale du
Havre, interpellent deux individus à bord d’une Seat Léon
(volée) et d’une Audi A3,
de retour d’un périple dans
le département du >>>
Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478
10 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
>>> Calvados. Ces derniers
sont incarcérés à l’issue de
leur garde à vue. Suite à ces
faits, une commission rogatoire est délivrée par le juge
d’instruction près le TGI Le
Havre (pour vols aggravés,
recels, association de malfaiteurs, délit de fuite, refus
d’obtempérer, entrave à la circulation).
Un groupe d’enquête et de
lutte anticambriolages est
créé dans la foulée (Gelac76)
et s’installe dans les locaux de
www.lessor.org
la compagnie d’Yvetot. Après
plusieurs mois d’enquête où
sont accumulés les éléments
de preuve mettant en exergue
la revente des véhicules au
sud de la Méditerranée, une
vague d’interpellation est
déclenchée le 21 octobre sur
directives du magistrat instructeur.
Cinq personnes sont interpellées et placées en garde à vue.
De l’argent, des téléphones
portables, des documents de
cession de véhicule sont saisis.
A l’issue des 48 heures de
garde à vue, deux individus
sont déférés devant le juge
d’instruction puis incarcérés dans les maisons d’arrêt
d’Evreux et Rouen. Au final,
ces interpellations permettent
d’élucider cinquante trois
faits commis sur les départements de Seine-Maritime et
du Calvados.
Cette enquête aura mobilisé
des militaires des unités suivantes : brigades recherches
Le Havre, Dieppe, Yvetot,
Rouen ; brigade départementale de renseignements
et d’investigations judiciaires
de Rouen ; peloton de surveillance et d’intervention de
Le Havre, Yvetot, Pont-Audemer ; groupe d’investigations
cynophile d’Evreux et équipe
cynophile du Psig Fécamp ;
brigades de Doudeville, Quincampoix, Saint-Romain-deColbosc, Pavilly et Epouville ;
peloton motorisé de Saint-Romain-de-Colbosc. n
SÉCURITÉ ROUTIÈRE
CALVADOS
l Un motard en intervention victime d’un accident
Le 25 décembre, à 13 h 30, la
gendarmerie de Lisieux est
avertie d’un accident mortel à Notre-Dame-d’Estrées
(14340). Trois motards de la
brigade motorisée de Lisieux
prennent alors la direction de
Cambremer. Ils arrivent à
hauteur du Pré-d’Auge, au
lieu-dit la Bosquetterie, lorsqu’une femme au volant
d’une Twingo fait brusquement demi-tour, sans
avoir vu les gyrophares
du peloton derrière elle.
La première moto fonce
directement sur le côté
arrière gauche du véhicule, et le motard est projeté à plus de 50 mètres
de hauteur. Les pompiers de Lisieux
interviennent rapidement sur les lieux.
Blessé, le gendarme,
âgé de 47 ans, a été transporté à l’hôpital de Lisieux.
l Accident de bus à Cuba
Les gendarmes de Caen
(14000) continuent à enquêter
sur les circonstances de l’accident d’un bus de touristes à
Cuba le 1er décembre qui a fait
41 blessés, principalement bas
normands.
« La Manche Libre »
l Accident
sur le pont de Normandie
Le mardi 9 décembre, une
voiturette sans permis a été
percutée par un autre véhicule sur le pont de Normandie. Pompiers et gendarmes
d’Honfleur (14600) ont transporté les deux passagers âgés
au centre hospitalier de Cricquebœuf.
EURE
l Arrestation
mouvementée et violences
envers un gendarme
C’est lors d’un banal contrôle
routier dans la zone commerciale de la commune de
Vieux-Villez (27600) qu’une
patrouille de gendarmerie
de Gaillon a souhaité arrêter un 4x4 Mercedes, en fin
de matinée, le 17 décembre.
Les occupants du véhicule
s’étant soustraits au contrôle,
la patrouille les a pris en
chasse.
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
Les militaires sont parvenus
quelques minutes plus tard à
bloquer le 4x4 en face-à-face.
Alors qu’ils s’apprêtaient à le
contrôler, le véhicule aurait
foncé sur l’un des deux gendarmes. Son équipier a tiré
à plusieurs reprises sur la
carrosserie du 4x4, « dans le
cadre de la légitime défense »,
précise le Parquet d’Evreux.
La Mercedes a une nouvelle
fois pris la fuite. Il aurait
failli faucher une mère de
famille et ses deux enfants.
La Gendarmerie a pu retrouver le véhicule, vers 12 h 30,
dans un champ de colza.
Selon les premiers éléments
d e l ’ e n q u ê t e, l e s a r m e s
blanches retrouvées à son
bord s’y trouvaient déjà
lorsqu’il avait été volé, fin
novembre, dans la Somme.
Une trentaine de gendarmes,
parmi lesquels trois équipes
cynophiles, un hélicoptère
et la brigade fluviale ont été
mobilisés pour retrouver les
fuyards. C’est dans >>>
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Conditions
attractives
pour les
gendarmes
12 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
>>> les bois d’un hameau
avoisinant que s’étaient réfugiés les trois suspects, tous
majeurs. Délogés et arrêtés
vers 14 h 30, ils ont été placés en garde à vue.
L’enquête est confiée à la
brigade de Gendarmerie des
Andelys.
La section de recherches de
Rouen mène quant à elle une
enquête sur les circonstances
de l’usage de son arme par le
militaire.
SEINE-MARITIME
l Le motard ivre
refuse le contrôle
Les gendarmes de la brigade
d’Envermeu (76630) ont voulu contrôler un motard, jeudi 18 décembre à 22 heures,
dans la commune. En état
d’ivresse manifeste, l’homme,
un habitant de Penly, âgé de
36 ans, a toutefois refusé de
se soumettre aux vérifications
d’usage. Son permis lui a été
retiré.
DROGUE
EURE
l Fuite malencontreuse
Appelés pour une infiltration d’eau dans un
appartement de Boulleville (27210), les gendarmes de la communauté
de brigades de Pont-Audemer ont y ont découvert que
le problème d’eau rencontré
venait du système d’irrigation mal réglé servant à faire
pousser… 48 pieds de cannabis ! L’homme de 28 ans,
locataire des lieux, a été placé
en garde à vue et une enquête
a été ouverte.
Le site de « L’Essor »
www.lessor.org
www.lessor.org
Vers des associations
La Cour Européenne des Droits de l’Homme
(CEDH) a jugé par deux arrêts du 2 octobre 2014
que si la liberté des militaires peut faire l’objet de
restrictions « légitimes », ceux-ci ne peuvent se
voir refuser de manière générale un droit d’association pour la défense de leurs intérêts.
Le Président de la République a, à la suite de ces
décisions, demandé à M. Bernard Pécheur président de section au Conseil d’Etat, de faire des
propositions sur les enseignements à en tirer. Bernard Pécheur a rendu son rapport le 18 décembre.
Ce rapport propose d’instituer un droit d’association professionnelle adapté à l’état militaire, à
l’exclusion de tout droit syndical.
(Communiqué de la présidence de la République
du 19 décembre 2014)
Quelques extraits
• Les forces armées françaises sont constituées de l’armée de Terre,
de la Marine nationale, de l’armée de l’Air, de la Gendarmerie nationale
et des services de soutien interarmées. Elles comptent 307 000 militaires professionnels, hommes et femmes, de tous grades. 115 000
appartiennent à l’armée de Terre, 36 000 à la Marine, 45 000 à l’armée
de l’Air, 95 000 à la Gendarmerie nationale, 15 000 aux services de soutien interarmées. A ces militaires d’active s’ajoutent 56 000 volontaires
appartenant à la réserve opérationnelle qui sont appelés régulièrement
au service, pour de courtes périodes, afin de renforcer les armées, la
Gendarmerie nationale ou les formations rattachées.
• Où qu’ils servent, les militaires ont une même mission. Une mission
définie par la loi qui leur prescrit de « préparer et assurer par la force des
armes la défense de la patrie et des intérêts supérieurs de la Nation ». Ils
relèvent d’un même état, l’état militaire, qui « exige en toute circonstance
esprit de sacrifice, pouvant aller jusqu’au sacrifice suprême, discipline,
disponibilité, loyalisme et neutralité ». Ils sont régis par un même statut, le
statut général des militaires, fixé par le Parlement et codifié dans le code
de la Défense.
• L’appareil militaire n’est pas un instrument de prestige ou de domination. C’est l’outil dont la République estime devoir disposer pour
assurer la sécurité de la France et des Français.
• Même si les opérations et les combats qui se sont déroulés ces dernières années, en Afghanistan, en Libye, au Mali puis dans la >>>
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
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L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
13
professionnelles dans la Gendarmerie
>>> zone sahélo-saharienne, ont marqué les esprits, il faut rappeler
que l’engagement de nos forces armées n’est pas un phénomène
nouveau ni exceptionnel.
• Les forces armées françaises sont, encore aujourd’hui, investies
de lourdes missions. Ni le Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale, ni la loi de programmation du 18 décembre 2013 qui en est issue
n’anticipent un abaissement du seuil des menaces et des besoins d’un
recours à la force armée. Le statut général des militaires, qui constitue
le socle juridique de l’engagement des militaires, n’est donc pas un
cadre désuet, un simple héritage historique, expression du conservatisme
de l’institution militaire et de la frilosité des gouvernements.
Les armées furent ainsi tenues à l’écart des pratiques ayant vu l’émergence puis la reconnaissance légale des syndicats en 1884 et des associations en1901.
• Le droit public français fait de longue date interdiction aux militaires de créer et d’adhérer à des groupements à caractère syndical,
quelle qu’en soit la forme. Cette interdiction, qui était jusque-là, en
dépit de certaines critiques, regardée comme conforme aux exigences
constitutionnelles et compatible avec les engagements internationaux de
la France, et qui a d’ailleurs été réaffirmée par le législateur en 2005, vient
d’être remise en question par deux arrêts de la Cour européenne des
droits de l’homme du 2 octobre 2014. A la lumière de la jurisprudence
européenne, ces arrêts impliquent non seulement de reconnaître aux
militaires le droit de créer et d’adhérer à des organismes ayant pour objet
la défense et la promotion de leurs intérêts professionnels, mais aussi de
garantir à ces organismes, notamment par l’attribution de certains droits
ou moyens, l’exercice effectif de la mission qu’ils se sont assignée, notamment par la reconnaissance d’un droit au dialogue social avec la hiérarchie
militaire. Toutefois, le droit européen permet à la France d’imposer des
restrictions significatives à l’exercice de ce droit, pourvu qu’elles
soient légitimes, c’est-à-dire justifiées et proportionnées.
• Les comparaisons internationales ou européennes ne permettent
pas de dégager un modèle standard qui serait transposable tel quel
à la France.
• En dépit des sérieux arguments que la France pourrait faire
valoir devant le juge européen, les faibles chances de succès d’une
demande de renvoi des affaires en Grande Chambre et les inconvénients pratiques et juridiques que comporte cette démarche plaident
pour un acquiescement aux arrêts et l’engagement sans délai d’une
réforme de fond.
• Il n’est donc pas proposé d’opter pour une réponse minimale, mais
au contraire d’engager une réforme de fond présentant les caractéristiques suivantes :
– une réforme nécessaire, se conformant aux exigences de l’article 11
de la CEDH et à ses autres stipulations ;
– une réforme respectueuse de notre ordre constitutionnel et de la mission
fondamentale confiée aux armées de la République ;
– une réforme utile, c’est-à-dire articulant le droit d’association professionnelle et le dialogue institutionnel national sans affaiblir les instances
participatives qui donnent satisfaction ;
– une réforme maîtrisée dans ses objectifs et son calendrier, veillant à
ne pas bloquer les rénovations ultérieures, possibles ou souhaitables, tout
en réalisant immédiatement les transformations indispensables.
La réforme ne constituerait pas un bloc indivisible. Elle comporterait deux
volets distincts mais qui pourraient être articulés dans le temps.
Un premier volet de transformation porterait sur les changements
permettant de mettre le droit positif en accord avec les exigences de
la jurisprudence de la Cour européenne. Ce volet, essentiel et urgent,
serait d’application directe et immédiate s’agissant du droit de constituer
des associations professionnelles, et d’application différée – entre 12 et
18 mois – pour ce qui concerne la représentativité de ces associations.
Un second volet de rénovation de certaines instances de la concertation
militaire, en lien ou non avec l’activité associative. Ce chantier de
rénovation ouvert par le chef de l’Etat à l’automne 2013 et abordé par
le rapport annexé à la loi de programmation militaire pourrait progresser
parallèlement.
• Concrètement, le projet de réforme pourrait consister à instituer un droit
d’association professionnelle adapté à l’état militaire, à l’exclusion de tout
droit syndical.
Tout militaire, quels que soient sa force armée, son grade ou son sexe,
pourrait créer et adhérer librement à une association professionnelle
nationale de militaires régie par le code de la défense et, en tant qu’elles
n’y sont pas contraires, par les dispositions de la loi du 1er juillet 1901.
Ces associations, exclusivement nationales, auraient pour seul objet de
préserver et promouvoir les intérêts des militaires en ce qui concerne
la condition militaire, en toute indépendance et dans le respect des
obligations s’imposant aux militaires, à peine de dissolution judiciaire.
Elles se donneraient pour objet de représenter tous les militaires ou, à
tout le moins, ceux relevant d’une force armée ou d’une formation rattachée. Ces associations pourraient uniquement se fédérer entre elles.
Toute association légalement constituée pourrait ester en justice dans les
limites de son objet statutaire, se constituer partie civile lorsque ne sont
pas en cause des opérations militaires, ou encore se réunir et s’exprimer
publiquement et en interne, sous réserve de respecter leur objet social, de
ne pas méconnaître l’obligation de réserve qui pèse sur tout militaire, de
ne pas mettre en péril la discipline militaire et de ne pas porter atteinte
au bon fonctionnement des services et à la nécessaire libre disposition de
la force armée. n
Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478
14 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
www.lessor.org
LA VIE DES UNITÉS
ET DES ASSOCIATIONS
CALVADOS
l Honneur
à Bernard Le Gouix
Le vendredi 21 novembre
2014, à Bayeux (14400), le
lieutenant-colonel Philippe
Biast, chef des opérations du
GGD14, représentant le général François-Xavier Bourges,
commandant la région de gendarmerie Basse-Normandie,
commandant le groupement
de gendarmerie départementale du Calvados, accompagné de Benoît Lemaire,
sous-préfet de Bayeux, de
l’épouse de Bernard Le Gouix
et de ses enfants, dévoilaient
le nom de Bernard Le Gouix
qui figure enfin sur un monument aux morts.
Inhumé avec les honneurs
militaires en 1961 au Havre
(76), où vivait sa famille, Bernard Le Gouix ne figurait sur
aucun monument aux morts.
Sur initiative de l’Office national des anciens combattants
du Calvados, la compagnie
de gendarmerie de Bayeux a
effectué des recherches afin
de retrouver sa famille.
Né le 5 septembre 1927 à
Bayeux, Bernard Le Gouix est
appelé à l’activité militaire le
19 mai 1947 au 8e régiment de
chasseurs d’Afrique. Arrivé
au régiment, le 20 mai 1947,
il est affecté au 1er escadron
en tant que chasseur de 2 e
classe.
En août 1947, il fait mouve-
Cérémonie en l’hommage de Bernard Le Gouix
ment avec son unité à la frontière franco-allemande. Nommé brigadier en octobre 1947
et brigadier-chef en janvier
1948, il est muté en avril 1948
au 13e régiment de dragons à
Alençon.
Après avoir accompli son ser-
Le lieutenant de Gendamerie Karine alias Adriana Karembeu
mène l’enquête en Normandie
La grande blonde Adriana Karembeu n’est de cette série. Ce qui permettra encore à
pas passée inaperçue sur les falaises d’Etretat davantage de Français de connaître cette
(en fait le green du golf) où, du 24 novembre belle région entre Fécamp et Etretat.
au 22 décembre 2014,
l’actrice a tourné, au
côté Bruno Madinier,
un nouvel épisode qui
alimentera à partir du 5
février la 9e saison de la
série « Enquêtes criminelles » sur TF1, série
culte qui rassemble pour
certains épisodes plus de
5 millions de téléspectateurs. A noter : c’est
la deuxième fois que la
Normandie est choisie
pour cadre d’un épisode Karine, alias Adriana Karembeu, lieutenant de gendarmerie dans une série TV
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
vice militaire, il se retire dans
ses foyers au Havre.
Le 13 janvier 1953, il est nommé élève-garde à la 1ère légion
de la Garde républicaine.
Titularisé en août 1953, il
est affecté à la 2e légion bis
de Gendarmerie. Affecté à la
10 e légion de Gendarmerie,
il embarque pour l’Algérie en
octobre 1955.
Chef d’équipe de la brigade
de Médéa, il est chargé des
missions de renseignements
et de maintien de l’ordre. Le
7 mai 1960, à Takbou, il est
grièvement blessé et brûlé par
une grenade au cours d’une
opération.
Le 25 août 1961, il est mortellement blessé au cours d’un
attentat à Médéa.
Décorations et distinctions :
– Médaille militaire et Croix
de la Valeur militaire avec
palme ;
– Croix de la Valeur militaire
avec étoile d’argent attribuée
suite à citation à l’ordre de la
division ;
– C roix de la Valeur >>>
www.lessor.org
L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
>>> militaire avec étoiles de
bronze attribuée suite à citations à l’ordre de la brigade ;
– Médaille de la Gendarmerie
nationale et médaille commémorative des opérations
de sécurité et de maintien de
l’ordre avec agrafe « Algérie » ;
– A l’ordre de la brigade, un
témoignage de satisfaction lui
a été accordé.
Le nom du gendarme Bernard Le Gouix a été gravé sur
le monument aux morts de
la Vallée des Près à Bayeux.
C’est sa famille qui a choisi ce
lieu symbolique puisque c’est
dans cette ville qu’il est né et
a grandi.
l Caen
Le général de division (CR)
Jean-Pierre Moulinié ancien
commandant de la région de
gendarmerie de Basse-Normandie (et aussi ancien commandant de la Garde républicaine) a reçu le 10 décembre
dernier la médaille d’or de
l’Association des Villes marraines des forces armées.
« Le Bulletin quotidien »
l Violences
à l’égard des femmes
Le colonel Bruno Jacob, commandant par suppléance la
région de gendarmerie de
Basse-Normandie, groupement de gendarmerie départementale du Calvados signe
le protocole départemental
de prévention et de lutte
contre les violences faites aux
femmes.
Le 25 novembre 2014, à l’occasion de la « Journée internationale pour l’élimination
de la violence à l’égard des
femmes », Jean Charbonniaud, préfet de la région
Basse-­N ormandie, préfet
du Calvados, a présidé une
cérémonie de signature du
« protocole départemental
2014-2018 de prévention et de
lutte contre les violences faites
aux femmes ». Cet accord
mobilise 61 partenaires signataires : Justice, Education
nationale, professionnels de
santé, associations, 17 collectivités locales et 3 intercommunalités. Parmi les signataires, la Gendarmerie était
représentée par le colonel
Bruno Jacob, commandant
par suppléance la région de
gendarmerie de Basse-Normandie et le groupement de
gendarmerie départementale
du Calvados.
A cette occasion, il a souligné
l’action des unités de gendarmerie du département au
travers d’un bilan des actions
menées pour lutter contre ce
fléau. En effet, dans le département du Calvados (ZGN),
de juin 2013 à juin 2014, les
femmes représentent 81% des
victimes de violences intrafamiliales et près de 80 % des
victimes d’harcèlements et
d’agressions sexuelles.
Faisant sien le principe national majeur, « aucune violence
déclarée ne doit rester sans
réponse pénale, sociale et sanitaire », cet accord témoigne
d’un engagement commun
contre un fléau qui pèse lourdement non seulement sur
les personnes victimes et leur
entourage mais aussi sur la
société civile toute entière.
l Mise en place
de la Cellule régionale
des Avoirs criminels
Conformément à la N.E n°
18045 GEND/DOE/SDPJ/
BAC du 11 mars 2014, reprise
par la note n° 9171 GEND/
RGBN/OE/PJ du 22 avril
2014, la Cellule régionale des
avoirs criminels (Cerac) a été
créée au sein de la région
de Basse-Normandie. Rattachée à la Division Cyber-Financière de la section de
recherches de Caen (14000),
elle est placée sous le contrôle
de l’officier adjoint chargé
de la police judiciaire de la
RGBN. Elle assure, depuis le
1er septembre 2014, une permanence opérationnelle tout
au long de l’année.
Cette cellule a vocation à
favoriser la captation d’avoirs
criminels par les unités de
la région de Gendarmerie de
Basse-Normandie, en fournissant des appuis techniques,
une information pratique et
des séances de formation.
La constitution d’une chaîne
15
fonctionnelle dotée de référents enquêteurs DéFi et
détection des ressources patrimoniales injustifiées (DRPI)
viendra accompagner l’action
menée par cette cellule.
La Cerac complète donc l’action du GIR, avec lequel elle
entretient un lien étroit.
L’évolution législative permet désormais de capter plus
facilement les avoirs criminels directs ou indirects dans
toutes les affaires judiciaires.
Pour toute question relative à cette problématique,
n’hésitez pas à appeler la
Cerac, elle constitue un
outil au service des enquêteurs.
EURE
l Les premiers logements
de la Gendarmerie livrés
en début d’année à SaintGeorges-du-Vièvre
Les travaux à la Gendarmerie ont fait l’objet d’une
information à la séance de
décembre du conseil municipal de Saint-Georges-duVièvre (27450). Un surcoût
de 3 900 euros a été accepté
par le conseil. Il s’agit d’une
part de la modification de la
pose des volets roulants afin
de garder un maximum de
luminosité dans les appartements et la pause de plinthes
à la suite des travaux d’isolation puis de la réalisation
d’une main courante dans le
couloir. « Les premiers appartements seront livrés début
janvier », a informé le maire.
l Retour au pays
Eric Gouyer est né à Bernay.
A 37 ans, c’est un jeune gendarme qui vient d’être >>>
Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478
16 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
>>> n o m m é. . . à B e r n ay
(27300).
Militaire de carrière, il a beaucoup bourlingué : Yougoslavie, Kosovo, Côte-d’Ivoire,
Afghanistan... Il revient
dans l’Eure, où sa famille
était restée, pour poser ses
valises et apprendre un nouveau métier. « Je vais devoir
apprendre ce qu’est une procédure judiciaire », dit-il...
MANCHE
l Sainte-Mère-Eglise
(50480)
Le mardi 9 décembre, cinq
gendarmes de la communauté de brigades de SainteMère-Eglise ont été mis à
l’honneur : les gendarmes
Gaylord Decaen et Romuald
Arrivé pour avoir sauvé une
femme de la noyade le 17
août 2014. Le major Christophe Frizel pour avoir su
empêcher le 23 août 2014
une personne désespérée de
sauter d’un pont. L’adjudante
Hélène Chalvignac et le gendarme Gaylord Decaen pour
avoir identifié les auteurs
de deux cambriolages. Félicitations remises par le chef
d’escadron Richard Peletan,
commandant le groupement
de gendarmerie de Cherbourg
au nom du général de région.
« Ouest France »
l Brigade nautique
On sait maintenant que la
brigade nautique de Granville (50400) échappera à la
fermeture que l’on craignait.
L’annonce a été faite fin
octobre. On y voit la main
heureuse de l’ancien député-maire de Cherbourg, un
certain Bernard Cazeneuve,
aujourd’hui ministre de l’Intérieur...
www.lessor.org
De nouveaux formateurs-relais anti-drogue (Frad)
D
ans le cadre du plan annuel de formation 2014, la région de Gendarmerie de
Basse-Normandie vient de consacrer deux
semaines de stage pour former de nouveaux Frad. Un formateur relais anti-drogue (Frad)
est un gendarme ayant reçu une formation approfondie, au Centre national de formation de police
judiciaire (CNFPJ) de l’école de la Gendarmerie de
Fontainebleau, sur les dangers de la drogue. Le
Frad agit parallèlement aux actions de répression
qui visent principalement au démantèlement des
réseaux de distribution de stupéfiants et de leurs
filières d’approvisionnement.
L’action du Frad est essentiellement orientée vers
la prévention :
­– des adultes par une explication concrète de ce que
sont les produits stupéfiants afin que leur image de
la drogue soit moins anxiogène ;
– des adolescents en effectuant un rappel des dispositions légales, mais également en leur apportant
des éléments qu’ils les convaincrons de ne pas
consommer ces produits.
Le Frad intervient gratuitement à la demande des
responsables d’établissements scolaires, d’administrations, de collectivités, d’associations, d’entreprises… pour animer une conférence, participer
l Renforts
La Gendarmerie de Torignysur-Vire (50160) a reçu le renfort du gendarme OPJ Pauline Trébert, 29 ans, formée
pendant dix mois à l’école de
gendarmerie de Châteaulin
dans le Finistère. Sa première
affectation était à Carrouges
dans l’Orne. Comme elle est
originaire de Sainte-MèreEglise on peut dire qu’elle
connaîtra très bientôt toute la
Normandie.
l Première pierre
La nouvelle gendarmerie de
La Glacerie (50470) sort de
terre. Mais elle ne sera livrée
qu’en 2016. Elle abritera
à un forum et délivrer un message fort relatif au
dangers liés à l’usage de produits stupéfiants en
particulier et à la toxicomanie en général.
Au cours des semaines 42 et 45, dix militaires de
la région de Gendarmerie de Basse-Normandie ont
suivi la formation Frad dispensée, en particulier, par
l’adjudant-chef Michel Hillion, de la SAP GG61, formateur régional Frad, ainsi que par plusieurs autres
intervenants dont la lieutenante Garance Nussbaum,
notre psychologue clinicienne.
A l’issue de ces deux semaines de stage, ces dix
militaires ont été déclarés aptes à exercer l’activité
Frad. Ils viennent ainsi renforcer les six Frad exerçant déjà au sein de la région.
Militaires ayant satisfait à cette formation :
- Major Stéphane Leclerc (BP Vimoutiers)
- Adjudant-chef Christophe Pensec (BP Bagnolesde-l’Orne)
- Adjudant-chef Jean-Pascal Bedon (BMO St-Lô)
- Adjudant-chef Daivy Lee (Psig Cherbourg-Octeville)
- Adjudant Christophe Jourdan (BP Livarot)
- Adjudant John Manivel (PMO Potigny)
- MDL-chef Steve Moro Perez (BP Clécy)
- MDL-chef Patrick Le Roux (BP Remarlard)
- Gendarme Julie Levoyer (BP Vassy)
- Gendarme Audrey Billon (BP L’Aigle).
alors à la fois la compagnie
de gendarmerie départementale, l’escadron de gendarmerie mobile, la brigade de
recherches et le peloton de
surveillance et d’intervention. Le site pourra également
loger 130 familles. Le projet
va coûter 25,7 millions d’euros, le maître d’ouvrage étant
la société Presqu’Ile Habitat.
ORNE
l Mortrée (61570)
A la brigade de Mortrée
(61570) l’adjudant-chef Stéphane David a remplacé l’adjudant-chef Yannick Vallée,
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
désormais lieutenant sur la
côte normande. Le nouveau
commandant de brigade a
retrouvé une équipe de quatre
gendarmes qui œuvrent avec
la COB de Sées.
« Ouest France »
l Philippe Guégan :
un nouveau retraité
dans l’Orne
C’est dans la salle de cérémonies de l’hôtel de ville de Louvigné-du-Désert (35420) que
Jean-Pierre Oger, le maire,
le commandant Emmanuel Gabillet de la brigade
Vitré-Fougères, la capitaine
Isabelle Riquet, Jean-Claude
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18 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
>>> président de l’Union
nationale des personnels
retraités de la gendarmerie
nationale (UNPRG) d’Ille-etVilaine, les représentants des
pompiers de Fougères et de
Louvigné, les élus du canton
et des collègues de la brigade
de Louvigné, lui ont préparé une petite cérémonie de
départ.
Entouré de sa femme et de ses
deux enfants, Philippe Guégan a reçu la médaille de la
Ville de Louvigné des mains
de Jean-Pierre Oger tandis que la capitaine Isabelle
Riquet a retracé son parcours
dans la Gendarmerie nationale. Entré en 1979, il est allé
dans les gendarmeries du
Mans, Maisons-Alfort, Briançon, Auxerre, Châteaulin et
enfin Louvigné. Après toutes
ces années de mobilité, Philippe Guégan et sa femme
vont faire pour la dernière
fois leurs cartons pour passer
leur retraite dans l’Orne.
l Fermetures de gendarmeries : les élus s’alarment
A Trun (61160), la perspective
de la fermeture de la Gendarmerie est perçue comme un
signal alarmant pour la population et pour ses élus.
« Ça pourrait procéder d’un
désengagement des services de
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Gendarmerie de Trun (61)
l’Etat dans les zones rurales et
c’est regrettable. On constate
déjà que la présence des gendarmes sur le territoire n’est
plus celle que nous connaissions précédemment puisque
ces militaires doivent intervenir sur un territoire plus vaste.
En soi, ce n’est pas une révolution, c’est un élément de
plus », se désole Patrick Mussat, président de la communauté de communes du Pays
d’Exmes.
Christophe Gérard, conseiller
général du Canton de Trun, va
plus loin : « Dans les cinq ans
à venir, l’organisation territoriale aura changé. Trun restera un village dans l’ombre
d’Argentan puisqu’elle ne
sera plus chef-lieu de canton.
On le voit aujourd’hui, l’Etat
réorganise ses services et réalise des coupes importantes
en supprimant de nombreux
services publics.
L’équilibre d’un territoire
rural ne tient pas à grandchose, souvent à un ou deux
services publics. A Trun, il n’y
a plus de perception. Avec la
fermeture de la Gendarmerie
on peut très vite basculer dans
un désert rural. C’est une
forme de désengagement. »
Sentiment de sécurité
Certes, à Exmes, la population a pris déjà l’habitude
d’aller à Gacé, la COB, pour
porter plainte notamment,
depuis plus de dix ans et
l’instauration de la nouvelle
organisation. « Mais c’était
intéressant en terme de maillage de conserver une gendarmerie à Exmes », note le
conseiller général.
Néanmoins, la fermeture
d’une Gendarmerie dans une
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commune impactera toujours
quelque peu les administrés.
« A Ecouché, les personnes
savent que la Gendarmerie est
ouverte à certains moments
de la semaine, c’est important
qu’ils puissent y rencontrer les
gendarmes lorsqu’ils en ont
besoin », en convient JeanPierre Latron.
Le sentiment de sécurité en
zone rurale pourrait aussi
en pâtir. « Il est nécessaire
de maintenir cette fonction
de sécurité, surtout dans une
commune comme celle de
Trun qui est la deuxième plus
importante de notre communauté de communes », commente Laurent Beauvais.
Ce à quoi Jacques Prigent,
maire de Trun, surenchérit :
« La présence de la Gendarmerie (avec des gendarmes y
étant affectés) est très importante pour une commune
comme Trun. La semaine
dernière nous avons connu
un grand nombre de cambriolages et il y a une petite délinquance récurrente qui trouble
l’ordre public.
Si notre Gendarmerie devait
être fermée, je serais particulièrement en colère puisque
ce serait contraire à ce que
me disent les autorités militaires de la place et contraire à
l’équité territoriale. » n
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Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
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Haute-Normandie
L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
19
Les priorités du commandant des gendarmes
de Haute-Normandie
Avec la réforme plaçant sous la responsabilité du commandant de région,
le groupement opérationnel du département du chef-lieu, l’état-major de la
RGHN a plus que doublé ses effectifs. Le 1er août, le colonel Bruno Goudallier a
remplacé le colonel Denys Morée.
Q
uand il prend son
poste à Rouen, le
1er août dernier, en
application de la
réforme décidée par le directeur général, Denis Favier, le
colonel Goudallier devient
non seulement le commandant de la région mais aussi
celui du groupement de la
Seine-Maritime. Il remplace
en même temps le colonel
Denys Morée et le colonel
Jean-Pierre Gesnot, respectivement affectés à Rennes
et à Paris. Les effectifs de
l’état-major passent de 60 à
130 personnes environ.
« Cette réforme avait été bien
préparée par mon prédécesseur et il n’y a pas eu de problème de mise en route, nous
déclare le colonel Goudaillier.
Du coup, le commandant de
région, est à la fois en appui,
pour la gestion des moyens
humains et financiers, et
dans l’opérationnel. C’est une
bonne chose ! »
A noter : en Basse-Normandie, à la même date du 1 er
août, le général Bourges, déjà
commandant de région, devenait également commandant
du groupement du Calvados,
où il a succédé au colonel
Philippe Ott.
Ironie de l’histoire et des
nominations des officiers
supérieurs au sein de l’Arme :
Bruno Goudallier avait luimême été à la tête des gendarmes du Calvados entre
2007 et 2010. Cette partie
de son nouveau job, il la
connaissait donc bien !
Le nouveau commandant de
la région, à 50 ans, a un beau
parcours derrière lui, voué
depuis plus de vingt cinq ans
à la Gendarmerie nationale.
Et même beaucoup plus, si
l’on tient compte du fait qu’il
est fils de gendarme !
Il a la réputation d’être
très attentif à la dimension
humaine de la gestion de ses
troupes et aussi celle d’obtenir des résultats concrets.
Ce sont ces qualités qui lui
ont valu, dans sa précédente
Le colonel Bruno Goudallier, 50 ans, le 17 novembre, s’est entretenu avec Alain Dumait, directeur de la rédaction de « L’Essor de la
Gendarmerie »
à la Direction générale. S’agissant des conditions de logement
de ses troupes,
il nous signale sa
grande attention
à la qualité de vie
et de travail de ses
personnels. Plusieurs opérations
de rénovation de
bâtiments pourront
être lancées en
principe, en 2015,
en particulier dans l’Eure.
Pour ce qui est de ses priorités opérationnelles, tant en
Seine-Maritime que dans la
Le nouveau
commandant de la
région de HauteNormandie, fils de
gendarme, a déjà
commandé le groupement du Calvados
affectation, d’être gestionnaire central de l’ensemble
des sous-officiers et des gendarmes adjoints de l’Arme,
région de Haute-Normandie,
elles sont simples : réduire
le nombre des cambriolages,
améliorer encore la sécurité routière et faire un effort
particulier concernant les
vols de véhicules et d’accessoires automobiles.
Des priorités qu’on retrouve
dans d’autres régions, bien
sûr. Et le colonel Goudallier
sait bien qu’il sera, encore
une fois, jugé sur ses résultats. Lesquels, pour l’année
2014, seront bientôt communiqués. Par l’autorité préfectorale... n
Alain Dumait
Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478
20 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
Haute-Normandie
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Organigramme
de la région de Gendarmerie
de Haute-Normandie
Commandant de région, Commandant de GGD76 - Colonel Goudallier
Commandant en second - Colonel Louarn
Section analyse régionale
OAPJ Région
Division des opérations
Chef des opérations
Chef des opérations adjoint
Bureau coordination des opérations
(officier adjoint opérations)
Cellule conseil évaluation coordination opérationnelle des SIC
Section commandement
Section santé et sécurité au travail
Bureau de la performance
et de la cohérence opérationnelle
COG
Section organisation et capacités
SSIC
Section du pilotage, de l’évaluation
et du contrôle
Bureau renseignements
Cellule suivi des événements
Cellule renseignement
Bureau sécurité publique partenariat
Bureau police judiciaire
BDRIJ
56
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
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Haute-Normandie
L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
21
Dans le précédent numéro de « L’Essor »-Normandie nous avons
publié l’organigramme complet du commandement de la région
Basse-Normandie-groupement du Calvados. Les explications données à cette occasion valent aussi pour cet organigramme de
Haute-Normandie. <http://bit.ly/1BK4sIo>
10
Officier adjoint commandement
Effectifs : 140
OFG : 23 OCTA : 5 CSTAGN : 22 CIVILS : 31
SOG : 55
GAV : 4
Remontées postes : 11
(-1 OCTA ; -2 SOG : - 4 CSTAGN ; - 4 CIV)
Cabinet communication
Division de l’appui opérationnel
Chef de l’appui opérationnel
Chargé de projets
Bureau coordination des opérations
(officier adjoint opérations)
Section de la GAP et de l’administration
Bureau du budget et de l’administration
Section du personnel officier
Bureau de l’immobilier et du logement
dont antenne zonale (domaniale) 2 ETP
Section du personnel non officier
Section du personnel de réserve
Bureau des soutiens opérationnels
dont antenne zonale (armurerie) 2 ETP
Bureau des compétences
Section de la formation
Centre d’information et de recrutement
Psychologue clinicien
Section de la chancellerie, de la protection
fonctionnelle et du contentieux
district social
74
Centre d’orientation et de reconversion
Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478
22 L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
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Les représentants de l’UNPRG
UNION NATIONALE DES PERSONNELS EN RETRAITE DE LA GENDARMERIE
CALVADOS
Jean-Alain Flèche
33, rue Saint-Marcouf - 14400 Bayeux
Tél. 02 31 10 00 76 <[email protected]>
EURE
Jacques Delamare
6, rue de la Friche - 27000 Evreux
Tél. 02 32 38 27 49 <[email protected]>
MANCHE
Serge Canet
114, rue Saint-Sauveur - 50100 Cherbourg Octeville
Tél. 02 33 43 38 04 <[email protected]>
ORNE
Georges Rocton
22, chemin des Planches - 61000 Alençon
Tél. 02 33 26 44 71 <[email protected]>
SEINE-MARITIME
Gilbert Decaux
1, rue Camille Saint Saëns - 27670 St Ouen du Tilleul
Tél. 02 35 78 97 75 <[email protected]>
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L’édition régionale Normandie de « L’Essor de la
Gendarmerie » est disponible en version numérique sur notre site <www.lessor.org>.
Le journal est envoyé ou acheminé vers toutes
les unités de la Gendarmerie de région, à plusieurs exemplaires pour chacune. Merci de nous
signaler les unités qui n’auraient pas été servies,
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Sa version papier sera également envoyée
gracieusement à tous les abonnés de l’édition
nationale qui le souhaitent et qui le demandent.
« L’Essor Normandie »
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
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L’ESSOR DE LA GENDARMERIE NATIONALE
23
Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE ›› Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478
PHOTOS SOPHIE DESMARES
es obsèques de
Franck Brinsolaro, le policier de
49 ans tué dans la
salle de rédaction
de « Charlie hebdo » alors
qu’il assurait la protection
du dessinateur Charb, ont eu
lieu ce jeudi matin à l’église
Sainte-Croix de Bernay dans
l’Eure.
Parmi les nombreuses
personnalités, on notait
notamment la présence du
ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, de JeanMarc Falcone, directeur
général de la Police nationale, du colonel Emmanuel
Valot, commandant le groupement de Gendarmerie de
l’Eure, de Bruno Le Maire,
député (UMP) de l’Eure et
ancien ministre de l’Agriculture, d’Hervé Maurey, sénateur-maire de Bernay et de
Jean-Louis Destans, président (PS) du Conseil général de l’Eure.
Plusieurs journalistes du
groupe de presse Publihebdos assistaient à la cérémonie en soutien à leur collègue
Ingrid, veuve du policier et
rédactrice en chef de l’hebdomadaire local « L’Eveil
normand ».
La cérémonie religieuse, célébrée par l’évêque d’Evreux
Christian Nourrichard, était
retransmise à l’extérieur où se
tenaient quelques centaines
de personnes sous une pluie
battante.
« Protéger la vie des autres
au risque de sa propre vie »
Le cercueil est arrivé à
l’église, précédé de motards
de la Gendarmerie et de la
Police, dans un véhicule des
pompes funèbres sur lequel
on pouvait lire des affichettes
SD
L
Obsèques du policier tué à « Charlie hebdo » :
près d’une centaine de gendarmes mobilisés
Janvier-Février-Mars 2015. Supplément au n° 478 ›› Régions HAUTE-NORMANDIE/BASSE-NORMANDIE
« Je suis Franky ». Pendant
la cérémonie, l’évêque a
souligné « Quelle admirable
profession que d’accepter
de protéger la vie des autres
au risque de sa propre vie.
Il y a là une preuve d’amour
qui suscite notre reconnaissance. »
La cérémonie achevée, les
collègues du défunt ont porté le cercueil recouvert du
drapeau tricolore, sous les
applaudissements des Bernayens.
Le mardi 13 le président
Hollande a rendu hommage
à Franck Brinsolaro en lui
remettant, à titre posthume,
les insignes de chevalier de
la Légion d’honneur. n