Rapport annuel 2011 de la Banque Cantonale du Valais

Transcription

Rapport annuel 2011 de la Banque Cantonale du Valais
Rapport annuel 2011
Rapport du Conseil d’administration
à l’Assemblée générale
ordinaire des actionnaires
du 23 mai 2012
La confiance rapproche
Grand bisse de Lens
Derborence
Gorges du Durnand, Bovernier
Lonza, Lötschental
Lac de Tanay
Barrage de la Grande Dixence,
Val des Dix
Stellisee, Zermatt
L’embouchure du Rhône dans
le lac Léman
Glacier d’Aletsch
Nota bene
Trait d’union entre les continents, source de vie, elle intrigue par sa puissance, par ses vertus, par les mystères de ses profondeurs.
Indissociable du canton du Valais, dont elle sculpte les reliefs, elle est la colonne vertébrale de sa géographie. Alors que l’Homme
a souvent tenté de la diriger, elle sait lui rappeler qu’elle se laisse seulement apprivoiser, qu’il ne peut tout décider. Elle sait
se montrer bienveillante, accueillir les loisirs des habitants du canton, les distraire et les émerveiller. Elle se laisse dompter par
l’économie, nourrissant de ses richesses champs et vergers, mettant sa qualité à la disposition des assoiffés, sa force en faveur de
l’électricité. Au-delà de sa beauté, c’est surtout son énergie et celle qu’elle produit qui la rend si particulière pour les Valaisannes
et Valaisans.
Fil conducteur de ce rapport annuel, elle s’illustre dans toute sa richesse et sa diversité, calme ou courante, libre ou guidée,
précieuse : l’eau.
Des erreurs ont pu se glisser dans les citations d’auteurs accompagnant les images de ce thème photographique. Elles ne sauraient engager la responsabilité de la Banque Cantonale du Valais,
ni celle des auteurs du présent document.
Sommaire
Valeur financière
Message de la présidente du Conseil
d’administration
Message du président
de la Direction générale
La Banque Cantonale
du Valais en bref
Mission, stratégie et concrétisation
opérationnelle
Chronologie et faits
essentiels 2011
Informations aux investisseurs
Reflets conjoncturels
Evolution du bilan
Compte de résultat
Annexe aux comptes
annuels 2011
Utilisation du bénéfice
résultant du bilan
Rapport de l’organe de révision
Publication selon les prescriptions
sur les fonds propres
Gouvernement d’entreprise
2
4
7
10
16
20
21
26
27
31
Structure de la Banque
et actionnariat
Structure du capital
Conseil d’administration
Direction générale
Rémunérations, participations
et prêts
Droits de participation
des actionnaires
Prises de contrôle et mesures
de défense
Organe de révision
Politique d’information
Membres de direction
Audit interne
Valeur ajoutée
56
60
60
70
77
78
78
78
79
80
81
49
50
Une accessibilité toujours
plus performante
Réseau BCVs
Succès du modèle d’affaires
de la banque de détail
La Banque des entreprises
La marque BCVs, un atout pour
l’activité de gestion de fortune
La BCVs labellisée
SwissClimate CO2e-évalué
83
88
92
100
108
114
Valeur partenariale
Les ressources humaines
La Banque Cantonale
du Valais en images
Encourager le dynamisme valaisan
117
122
124
52
Carte de visite BCVs
1870
1920
1926
1936
1950
1964
1997
1951
3960
3963
3963
3900
3930
3984
3945
3954
3985
3904
3906
3952
3920
Succursales
MONTHEY, Place Centrale 6
MARTIGNY, Av. de la Gare 20
FULLY, Rue Maison de Commune 21
VERBIER, Place centrale
SION, Rue des Cèdres 8
CONTHEY, Av. de la Gare 39
HAUTE-NENDAZ, Rte de la Télécabine 2
SION, Av. Grand-Champsec 80
SIERRE, Av. Général-Guisan 29
CRANS-MONTANA 2, rue Centrale 33
CRANS-MONTANA 1, Av. de la Gare 1
BRIG, Bahnhofstrasse 3
VISP, Kantonsstrasse 6
FIESCH, Furkastrasse 36
GAMPEL, Bahnhofstrasse
LEUKERBAD, Alpenthermestrasse 6
MÜNSTER, Gommermärt, Furkastrasse 145
NATERS, Bahnhofstrasse 8
SAAS-FEE, Dorfplatz 9
SUSTEN, Sustenstrasse 14
ZERMATT, Bahnhofstrasse 52
Thierry Cornut
Claude Moret
Fanny Gay-des-Combes, François Resenterra
Claude Roux
Michel Rappaz
Team clientèle région Sion
Jacques Pitteloud
Team clientèle région Sion
Philippe de Preux
Marc-André Clivaz
Marc-André Clivaz
Mario Kalbermatter
Mario Kalbermatter
Arlette Blatter
Yvette Mussari-Amacker
Elmar Mathieu
Arlette Blatter
Eliane Salzmann
Odilo Lomatter
Elmar Mathieu
Roger Petrig
55 représentations/ 68 bancomat (appareil de retraits automatiques) /
11 versomat (appareil de versements automatiques) / 1 appareil multifonction (retraits et versements)
Coordonnées BCVs
CCP N° 19-81-6
Clearing N° 765
SWIFT BCVSCH2LXXX
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Siège principal
Rue des Cèdres 8
1950 Sion
Tél. +41 848 765 765 (F)
Tél. +41 848 952 952 (D)
Fax +41 27 324 66 66
Courriel : [email protected] (F) [email protected] (D)
Téléphone
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 765 765
0848 952 952
0848 952 952
0848 952 952
0848 952 952
0848 952 952
0848 952 952
0848 952 952
0848 952 952
0848 952 952
0848 952 952
Fax
024 473 77 01
027 720 51 15
027 720 51 12
027 775 56 01
027 324 67 19
027 324 68 41
027 289 59 01
027 324 68 10
027 452 44 01
027 486 12 01
027 486 10 01
027 922 28 10
027 948 80 01
027 970 19 01
027 933 98 01
027 472 97 51
027 974 19 21
027 922 28 80
027 958 97 31
027 474 97 71
027 966 97 01
en bleu : succursales régionales
Numéros gratuits
0800 859 101 : Prêt personnel
0800 859 100 : Produits crédits
0800 559 100 : E-banking
Site internet
www.bcvs.ch (F) • www.wkb.ch (D)
1
03.04.12 11:08
valeur financière
Message de la présidente du Conseil d’administration
Karin Perraudin
L’exercice 2011 se clôture une nouvelle
fois pour la Banque Cantonale du Valais
(BCVs) par des résultats historiques, les
dixièmes consécutifs. Cette performance,
réalisée dans un environnement difficile,
met en évidence la compétence opérationnelle avérée de la BCVs et l’engagement exemplaire de ses collaboratrices,
collaborateurs, cadres et de sa Direction
générale. Au nom du Conseil d’administration, je leur exprime ici toute ma gratitude.
Les changements intervenus en 2011 au
sein des organes de la Banque – élection
d’une nouvelle présidente et d’un nouveau vice-président – n’ont pas incité le
Conseil d’administration à modifier sa
stratégie.
Les priorités consistent donc à poursuivre
sur le chemin balisé par les options stratégiques fixées en début de mandat, en dépit
des difficultés auxquelles est confronté le
2
01Valeur financiere[1-27].indd 2
secteur bancaire dans son ensemble. Cela
constitue en soi un magnifique défi. La
qualité des actifs, la gestion des risques,
la maîtrise des coûts, la diversification
des sources de revenus et le renforcement
des fonds propres figurent au centre de la
feuille de route du Conseil d’administration de la BCVs.
En 2011, les contraintes exogènes n’ont
pas manqué que ce soit la morosité du
contexte macroéconomique, la forte volatilité des marchés boursiers ou encore le
durcissement incessant du cadre réglementaire, notamment dans les domaines
des fonds propres et de la gestion de fortune.
L’évolution des réglementations en matière
de gestion de fortune et de la législation
transfrontalière ont modifié fondamentalement la donne. Récemment, le Conseil
fédéral a présenté ses lignes directrices
concernant la place financière suisse,
privilégiant la stratégie dite de « l’argent
déclaré » (Weissgeldstrategie). Cet environnement international en pleine mutation transforme en avantage le fait que la
BCVs ne dispose pas de relais internationaux, l’affranchissant ainsi de toute pression étrangère. Cela étant, la Banque met
tout en œuvre pour appliquer à la lettre
les différentes prescriptions concernées et
anticiper les tendances qui s’ébauchent.
Les performances bénéficiaires réalisées
durant l’exercice sous revue permettent
de solidifier l’assise financière de la BCVs
en y prévoyant une dotation importante
de 59,5 millions de francs. A ce montant,
généré par la capacité bénéficiaire de la
Banque, s’ajoutent les 75 millions de francs
de l’emprunt obligataire subordonné, émis
par la BCVs en décembre 2011, également
reconnus comme fonds propres par la
législation bancaire.
Entre 2001 et 2011, les fonds propres pouvant être pris en compte ont crû de plus
de 481 millions de francs pour s’élever, à
fin 2011, à 946 millions de francs. Le taux
de couverture durant cette même période
s’est sensiblement amélioré pour atteindre
187,6 % au terme de l’exercice sous revue.
Le renforcement des fonds propres fait
partie des fondements stratégiques de la
Banque et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, des fonds propres en suffisance sont nécessaires pour accompagner
la politique de crédits. Entre 2001 et 2011
– pour prendre la période durant laquelle
la BCVs a aligné ses dix exercices records
– les avances à la clientèle ont enregistré
une croissance de plus de 4,2 milliards de
francs ou de 73 % dont plus d’un milliard
de francs pour le seul exercice 2011.
Ensuite, la récente crise financière a incité
les régulateurs à édicter de nouvelles
directives sous l’égide des accords de
Bâle III dont la mise en vigueur est prévue au 1er janvier 2013. Les exigences de
fonds propres vont se durcir dans le cadre
d’une nouvelle classification basée entre
autres sur la taille des établissements. La
catégorie correspondant à celle de la BCVs
exige au minimum 140 % de couverture
des exigences légales de fonds propres en
période favorable, contre 120 % actuellement.
Par ailleurs, des exigences de fonds propres
additionnels au cas par cas peuvent
être demandées par la FINMA (Autorité
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fédérale de surveillance des marchés
financiers) et un nouveau dispositif réglementaire est à l’étude : le volant anticyclique. Ce nouvel instrument, en phase de
consultation, obligerait les banques, en
réaction à l’évolution du marché du crédit, à détenir temporairement davantage
de fonds propres.
Enfin, les modifications des prescriptions sur les fonds propres ont supprimé
l’allègement des exigences accordé aux
Banques Cantonales.
La démarche suivie par la BCVs permet
de prendre en compte tous ces critères et
d’anticiper, dans la mesure du possible, les
nouvelles directives qui se dessinent. En
outre, la BCVs s’est fixée comme objectif
d’atteindre à terme 200 % de couverture
des exigences légales de fonds propres.
L’accroissement des fonds propres de la
BCVs augmente d’autant la valeur du
patrimoine détenu par l’actionnariat. Ce
renforcement s’opère sans porter préjudice
à la politique de rémunération du capital.
Le propriétaire voit son investissement se
valoriser sur deux tableaux, reflétant ainsi
la belle santé financière de sa Banque. En
effet, les résultats 2011 réjouissants nous
permettent de proposer à l’Assemblée
générale du 23 mai 2012 un dividende de
23,50 francs par action au porteur, pour
la dixième année consécutive en augmentation. Quant au canton du Valais, il se
voit proposer une rémunération de 14 %
sur le capital d’actions nominatives, également en croissance pour la neuvième
année successive.
Une autre priorité a occupé le Conseil
d’administration en 2011, la succession
de Jean-Daniel Papilloud, en sa qualité
de président de la Direction générale. En
décembre 2011, le Conseil d’administration a porté son choix sur Pascal Perruchoud, membre de la Direction générale
de la BCVs et responsable de la division
clientèle.
A l’issue de l’Assemblée générale ordinaire
du 23 mai prochain, Jean-Daniel Papilloud
quittera définitivement ses fonctions opérationnelles et siègera au Conseil d’administration en qualité de vice-président.
Entré à la BCVs en 1992, Jean-Daniel
Papilloud boucle son vingtième exercice
consécutif en qualité de président de la
Direction générale. Sous sa direction, la
BCVs a connu un essor réjouissant ; elle
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se trouve en effet aujourd’hui dans une
situation financière très saine tant du
point de vue de sa capacité bénéficiaire,
de sa solidité et de sa productivité que de
sa rentabilité. Je tiens, au nom du Conseil
d’administration, à le remercier chaleureusement pour son engagement de tous
les instants en faveur de la BCVs, pour
l’excellence de sa contribution et pour sa
collaboration appréciée de manière permanente. Grâce à son charisme et à ses
innombrables qualités humaines, il a su
instaurer un climat d’entreprise basé sur
les valeurs de respect, de collaboration,
de loyauté et d’entrepreneur au sein de
la BCVs. Je me réjouis de l’accueillir prochainement au sein de notre Conseil où il
pourra nous faire profiter de son immense
expérience.
Après un nouvel exercice historique, que
nous réserve celui que nous venons d’entamer ?
L’année 2012 a débuté sur fond de
ralentissement économique dont il faut
apprécier l’importance selon les branches
économiques. Pour la BCVs, 2012 s’inscrit comme l’année de la consolidation
des positions assortie d’une croissance
qualitative. Prévoir un exercice dans la
ligne de celui que nous venons de boucler
représente un défi dont la réussite dépendra beaucoup de deux facteurs exogènes
importants : l’évolution des taux d’intérêts et le comportement des marchés
boursiers. Malgré un contexte difficile et
toujours plus complexe, le modèle d’affaires éprouvé de la BCVs, nous permet
d’envisager avec confiance et sérénité
l’exercice 2012.
Karin Perraudin
3
03.04.12 11:08
valeur financière
Message du président de la Direction générale
Jean-Daniel Papilloud
valaisan. En quatre ans, le bilan a crû de
plus de 3,3 milliards de francs, les avances
à la clientèle de plus de 3 milliards de
francs et les fonds de la clientèle de plus
de 2,6 milliards de francs Durant cette
même période, la Banque a enregistré
l’ouverture de 34 500 nouvelles relations
d’affaires.
Le climat boursier maussade avec ses
indices à la baisse a entraîné une diminution du volume des fonds gérés par
les banques en général. Toutefois, la
BCVs est parvenue à limiter cette baisse
et – déduction faite de l’effet marché – a
même enregistré un apport d’argent frais
dans ses dépôts en gérance, avoisinant les
6 milliards de francs à fin 2011.
Quelques mots maintenant sur la capacité
bénéficiaire de la BCVs qui se distingue
à nouveau par sa vigueur. Dans un marché bancaire à la traîne, la BCVs parvient
à augmenter son revenu brut de 5,6 millions de francs pour atteindre quasiment
les 220 millions de francs. Elle accomplit
la performance d’augmenter toutes ses
sources de revenus, tant celles liées à son
métier de base – l’activité de crédit – que
celles provenant de la gestion de fortune
et du négoce.
Ajoutez à cela des charges d’exploitation
opérationnelles en baisse et la BCVs est
en mesure de présenter un bénéfice brut
La clôture d’un exercice annuel donne la
mesure du temps qui s’écoule. Le mien,
à la tête de la Direction générale de la
Banque Cantonale du Valais, est compté
puisque le 23 mai 2012 à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire je transmettrai
le témoin à mon successeur, Pascal Perruchoud.
Les résultats annuels 2011 correspondent
au vingtième exercice consécutif – et également au dernier - que j’ai le privilège
de boucler en qualité de président de la
Direction générale de la BCVs.
Un exercice 2011 réjouissant
pour terminer un chapitre
passionnant
Vingt ans à la tête de l’opérationnel de
la BCVs m’ont fourni le privilège d’écrire
une partie de son histoire et les résultats
2011 me permettent de mettre un terme
très positif à ce chapitre. En dépit d’un
environnement difficile, la BCVs a en effet
réalisé à nouveau des résultats historiques,
caractérisés par une forte progression du
volume des affaires et une augmentation
des revenus.
Au 31 décembre 2011, le bilan frôle pour
la première fois les 11,5 milliards de francs
et exprime ainsi la sensible croissance de
volume des affaires de la BCVs et sa présence toujours plus affirmée sur le marché
opérationnel en croissance pour la dixième
année consécutive.
A noter qu’à charge de l’exercice 2011, une
provision de 16,2 millions de francs a dû
être constituée en vue de couvrir l’engagement économique envers la Caisse de
retraite et de prévoyance du personnel de
la BCVs pour pendre en compte le découvert généré par l’abaissement de son taux
technique recommandé par les experts en
prévoyance.
1992 – 2011 : Vingtième
bouclement
Mon premier bouclement annuel, celui du
31 décembre 1992, était le dernier de la
Banque Cantonale du Valais dans son statut d’établissement public. En effet, dès le
1er janvier 1993, la BCVs se transformait en
société anonyme de droit public, première
banque d’ailleurs en Suisse à procéder à
cette transformation.
Plus que l’aspect purement comptable, je
souhaite brièvement aborder cette période
sous l’angle de la valeur ajoutée créée par
la Banque pour ses différentes parties prenantes. En effet, la BCVs forge ses succès
grâce à une philosophie d’entreprise basée
sur l’optimisation du profit dans le cadre
d’un partenariat durable avec ses actionnaires, ses collaboratrices et collaborateurs,
sa clientèle et l’économie de son canton.
1992 - 2011 : vingtième bouclement
En milliards de francs
En millions de francs
219.7
11.5
9.9
x 1.69
8.5
x 1.87
6.1
x 1.87
5.3
130.3
x 2.11
4
6
x 1.42
x 4.24
127.11
x 1.95
92.51
65
65.3
1.4
Bilan
4
31.12.1992
01Valeur financiere[1-27].indd 4
Avances
à la clientèle
Fonds
de la clientèle
x 3.44
53.5
15.5
Charges
d’exploitation
Dépôts en gérance
(1993-2011)
31.12.2011
31.12.1992
Revenu brut
Bénéfice brut
Bénéfice d’exercice
31.12.2011
Sans la constitution de la provision pour les engagements économiques de la Caisse de retraite
et de prévoyance du personnel de la BCVs.
1 03.04.12 11:08
L’actionnariat
La clientèle
Dès le 1er janvier 1993, la Banque a
ouvert son capital-actions au public par
la mise à disposition de 400 000 actions
au porteur à la valeur nominale unitaire de 100 francs ; le solde du capital
– 110 millions de francs – étant détenu
par l’Etat du Valais sous la forme de
2 200 000 actions nominatives d’une
valeur nominale unitaire de 50 francs.
En dix-neuf exercices de société anonyme
de droit public (1993-2011), la BCVs aura
versé à titre de dividende 252,6 millions de francs, soit 102,9 millions de
francs aux actionnaires au porteur et
149,7 millions de francs à l’actionnariat
nominatif. En outre, la BCVs s’est acquittée de 107,3 millions de francs d’impôts (communes, canton, confédération)
durant ces vingt dernières années.
Cotée à 300 francs à son lancement en
1993, l’action au porteur BCVs a connu
une progression de 498 francs pour
atteindre 798 francs au 31 décembre 2011,
soit une croissance de 166 %. Le rendement annuel de l’action a oscillé tout
au long de ces années entre 2,78 % et
4,39 %. Quant à la performance cumulée
durant cette même période (01.01.1993
au 31.12.2011) elle atteint 243,9 % alors
que celle du SPI Banque ascende, quant
à elle, à 120,2 %. De plus, l’évaluation
du capital-actions au porteur et nominatif peut se calculer également selon la
valeur comptable des fonds propres qui
ont quasiment quadruplé entre 1992 et
2011, passant de 221,1 millions de francs
à 871 millions de francs.
Autre source de satisfaction, l’élargissement de l’actionnariat. Jusqu’au début
des années 2000, l’actionnariat de la
BCVs comptait moins de 3000 personnes
physiques et morales.
Au 31 décembre 2011, 14 610 actionnaires au porteur (actionnaires connus
ayant déposé leurs actions dans un dossier-titres de la BCVs) étaient dénombrés.
Cette évolution est également corroborée
par la participation du public au capitalactions de la BCVs. De 14,5 % en 1993, ce
pourcentage atteint au 31 décembre 2011
25,6 % ce qui représente 384 000 actions
au porteur détenues par le public sur un
total de 400 000.
La valeur ajoutée apportée à la clientèle
trouve sa concrétisation dans l’évolution
de la marche des affaires de la Banque,
preuve de la pertinence du modèle commercial proposé par la BCVs sur le marché
bancaire.
La forte croissance des avances à la clientèle, dont une partie importante concerne
les entreprises et collectivités du canton,
témoigne d’une politique de crédit active,
s’inscrivant pleinement dans le cadre de
la mission économique de la BCVs. Cette
dernière consiste à contribuer à l’essor
harmonieux de l’économie valaisanne
dans le cadre des règles prudentielles de
la branche.
En outre, pour une banque, la confiance
agit comme le carburant pour un moteur ;
elle est essentielle à son fonctionnement.
La capacité à accueillir de nouveaux clients
constitue certainement le meilleur indicateur en la matière. Au fil des années, le
01Valeur financiere[1-27].indd 5
modèle d’affaires de la BCVs a su séduire
toujours plus de clients. Depuis la crise
financière de 2008, la BCVs a pu décompter l’arrivée de plus de 34 500 nouvelles
relations d’affaires.
Le succès, c’est aussi une question d’image.
C’est d’autant plus vrai dans le secteur des
services financiers, soumis à une concurrence effrénée. Pour réussir sur un marché saturé, il faut se distinguer à travers
un positionnement clair, original et sans
ambiguïtés. Ce constat influence la politique d’entreprise de la BCVs depuis fort
longtemps. Les valeurs de compétence, de
proximité et de pérennité qui la composent jouent un rôle prépondérant dans le
succès du modèle d’affaires de la BCVs.
La communication de cette personnalité
aux actionnaires, aux clients et au grand
public doit s’inscrire dans la cohérence
entre l’être et le paraître afin de garantir
confiance et crédibilité. Ainsi, la problématique de l’image figure au chapitre des
5
03.04.12 11:08
valeur financière
Jean-Daniel Papilloud
priorités stratégiques de la Banque. Il y a
seize ans, la BCVs a mis sur pied un processus lié à son identité institutionnelle,
recouvrant les champs de l’apparence, du
comportement professionnel des collaboratrices et des collaborateurs et de la communication.
Depuis lors, des études barométriques
régulières ont permis de connaître la perception de l’image de la BCVs auprès du
public, de prendre les mesures en termes
de communication et au niveau des processus internes, d’apporter les correctifs,
de suivre les évolutions et d’apprécier les
efforts.
L’image de la BCVs s’est fortement améliorée au fil des années. Le profil de la
BCVs demeure aujourd’hui excellent.
On dit de l’image qu’elle est fragile si
elle est bonne, parce que vite ébranlée ;
solide si elle est mauvaise, elle mettra des
années à se redresser. Vigilante, la BCVs
forge sa bonne image à travers une identité clairement définie et surtout vécue au
quotidien par ses collaboratrices et collaborateurs.
Les collaboratrices et collaborateurs
En vingt ans, la BCVs, en qualité d’employeur de référence a versé en salaires
et autres frais de personnel (notamment
prestations sociales et de prévoyance)
plus d’un milliard de francs, précisément
1,019 milliard de francs.
L’effectif du personnel de la BCVs s’est
toujours distingué par une stabilité
constante.
Au 31 décembre 1992, la BCVs comptait 471 collaboratrices et collaborateurs
contre 507 aujourd’hui. Dans le même
temps, les solutions informatiques et de
bureautique ont permis d’automatiser bon
nombre de processus internes (trafic de
paiements, crédits, titres,...). L’augmentation de l’effectif, dans ce contexte, prend
une dimension particulière. Elle permet de
mettre en exergue le rôle d’employeur de
référence de la BCVs alors que la mode
managériale sacrifie parfois volontiers
l’emploi au profit de la fameuse shareholder value.
Les vingt exercices consécutifs 1992-2011
représentent un bénéfice brut cumulé de
1,449 milliard de francs et un bénéfice
d’exercice cumulé de 511,3 millions de
francs.
Vingt ans à la tête de l’opérationnel de
la BCVs ne se réduisent évidemment pas
à vingt bouclements annuels. C’est avant
tout une magnifique aventure professionnelle et humaine ; une succession d’évènements, de défis, de rencontres et de
satisfactions. C’est aussi le privilège d’avoir
participé au développement de la BCVs.
Vingt ans à la tête de l’opérationnel de
la BCVs, c’est également, au moment de
transmettre le témoin, la fierté de laisser une banque financièrement saine,
caractérisée par une capacité bénéficiaire
avérée, une maîtrise des processus et des
coûts éprouvée et surtout dotée de compétences humaines étendues.
A l’heure de tourner la page, c’est avec
beaucoup d’émotion que j’adresse mes
remerciements à l’ensemble des collaboratrices, des collaborateurs et des cadres
de la BCVs pour leur engagement de tous
les instants et leur précieuse contribution
au succès de notre Banque. Une reconnaissance particulière va à tous mes collègues de la Direction générale que j’ai
côtoyés durant vingt ans. Grâce à leur
soutien, leurs compétences et leurs qualités humaines, le mandat de diriger la
Banque Cantonale du Valais fut encore
plus passionnant.
Enfin, j’adresse ma gratitude aux cinq
présidents et présidente du Conseil d’administration ainsi qu’à tous les administrateurs avec lesquels j’ai œuvré ; je les
remercie pour la confiance témoignée
ainsi que pour le climat d’estime mutuelle
qu’ils ont su, toutes et tous, insuffler à
notre collaboration.
Le fait de quitter prochainement mes
fonctions opérationnelles ne se fera naturellement pas sans émotion. Cela étant,
je m’en irai le cœur léger, car je sais que
la BCVs, sous la direction de Pascal Perruchoud et de ses collègues de la Direction générale, sera placée en d’excellentes
mains. Je leur souhaite d’ores et déjà plein
succès pour l’avenir.
Pour terminer, j’aimerais vous dire, Mesdames, Messieurs, Chers actionnaires,
toute ma reconnaissance pour la confiance
que vous m’avez témoignée et l’honneur
que vous me faites de m’avoir désigné à la
vice-présidence du Conseil d’administration de notre Banque Cantonale du Valais.
Jean-Daniel Papilloud
6
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La Banque Cantonale du Valais en bref
Carte d’identité de la BCVs
Nom et abréviation
Banque Cantonale du Valais (BCVs)
Fondation
1917 : création | 1993 : transformation en société anonyme
Statut juridique
Société anonyme de droit public au sens de l’article 763 alinéa 1 du Code des obligations,
instituée par la Loi sur la Banque Cantonale du Valais du 1er octobre 1991.
Garantie de l’Etat
L’Etat du Valais garantit l’ensemble des engagements de la BCVs.
Cotation
SIX Swiss Exchange
Capital-actions
150 millions de francs divisés en :
• 2'200'000 actions nominatives d’une valeur nominale de CHF 50.– chacune
• 400'000 actions au porteur d’une valeur nominale de CHF 100.– chacune
But statutaire
Offrir les services d’une banque universelle conformément aux intérêts généraux du canton.
Contribuer au développement harmonieux de l’économie valaisanne dans les limites
des règles prudentielles de la branche.
Actionnariat
Actionnaire nominatif : Etat du Valais
Actionnaires au porteur (titres déposés à la BCVs) : 14'610 au 31.12.2011
Action au porteur
• Cours au 01.01.2011 : CHF 687.– • Cours au 31.12.2011 : CHF 798.–
Réseau
76 points de vente
• 21 succursales
• 55 représentations
68 distributeurs automatiques de billets (Bancomat), 11 appareils de versement (Versomat),
un appareil multifonction (retraits et versements)
Certifications
• ISO 9001 – système de management de la qualité
• ISO 14001 – système de management environnemental
• Label Valais Excellence
• Swiss Climate CO2e - évalué bronze
Effectif
507 collaboratrices et collaborateurs y compris les apprentis / 441,4 emplois à temps complet
Age moyen du collaborateur(trice)
42,8 ans
Bénéfice 2011
• Bénéfice brut opérationnel : 127,1 millions de francs
• Bénéfice de l’exercice : 53,5 millions de francs
Chiffres clés - Evolution sur 5 ans
en milliers de francs
2011
Bilan au 31 décembre
• Total du bilan
• Avances à la clientèle
• Fonds de la clientèle
• Fonds propres (pouvant être pris en compte)
2010
2009
2008
2007
11'488'836
9'855'376
8'457'977
946'011
10'332'136
8'804'683
7'739'550
811'716
9'995'654
8'256'011
7'635'676
732'829
9'220'231
7'243'821
6'929'056
669'029
8'179'408
6'844'220
5'826'815
632'139
5'979'359
6'243'002
6'008'541
5’087'097
5'963'299
Résultats
• Résultat des opérations d’intérêts
• Résultat des opérations de commissions et des prestations de service
• Résultat des opérations de négoce
170'030
30'428
11'557
167'405
29'986
9'632
158'464
28'186
10'150
145'398
30'344
7'340
137'414
32'256
10'240
• Revenu brut
• Charges d’exploitation
• Bénéfice brut
• Amortissements
• Correctifs de valeurs, provisions et pertes
• Bénéfice de l’exercice
219'654
-92'5151
127'1391
-11'368
-6'021
53'518
214'014
-93'249
120'765
-11'382
0
51'710
206'209
-89'914
116'295
-14'283
-6'771
48'514
193'989
-84'827
109'163
-21'137
-787
45'269
190'064
-85'945
104'119
-22'400
-624
41'139
Effectif total
En unités de travail à temps complet
441,4
429,9
427,4
426,2
428,2
Ratios (en %)
Taux de couverture de fonds propres
Charges/Produits avec les amortissements
Charges/Produits sans les amortissements
187,6
47,291
42,121
181,8
48,89
43,57
175,8
47,882
43,60
184,8
49,681 et 2
43,731
177,8
52,082
45,22
Dépôts en gérance
1
2
sans la constitution de la provision pour les engagements économiques envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs
sans les amortissements liés au projet de migration informatique
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7
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Grand bisse de Lens
Construit au milieu du 15e siècle, le Grand bisse de Lens s’était dégradé après
l’abandon de son exploitation. Sur l’initiative des habitants de la région et des
communes de Lens et d’Icogne, il a été récemment réhabilité et remis en eau.
Va, Bisse, que mille et mille grelots froissent tes flots impatients ! Va, eau des hautes
solitudes ! On t’attend. Les prés, les champs, les vignes, les jardins s’épuisent avant
d’étancher, grâce à toi, la soif des herbes que le long été menace de famine. Va, Bisse,
roule ton eau vers les terres nourricières ! (...) Tu es la promesse du pain, du lait, du vin
dans les maisons des montagnes.
Maurice Zermatten
« Maurice Zermatten, L’âme et le cœur du Valais »
Témoignages recueillis par Micha Grin, Pillet – St-Maurice, 2000
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valeur financière
Mission, stratégie et concrétisation opérationnelle
Universalité des prestations,
proximité des relations
Société anonyme de droit public, la Banque Cantonale du Valais (BCVs)
est cotée à la Bourse suisse. Elle développe les services d’une banque
universelle et contribue au développement harmonieux de l’économie
valaisanne dans les limites des règles prudentielles de la branche.
Entreprise conquérante, la BCVs forge ses
succès grâce à une philosophie d’entreprise basée sur l’optimisation du profit
dans le cadre d’un partenariat durable
avec ses actionnaires, ses collaboratrices
et collaborateurs, sa clientèle et l’économie de son canton. La valeur ajoutée
humaine, caractérisée par la compétence
et la responsabilisation de chacune de ses
collaboratrices et de chacun de ses collaborateurs, constitue le socle de la stratégie de croissance.
La Banque Cantonale du Valais fut
fondée en 1917. Etablissement public
appartenant entièrement à l’Etat du
Valais, la BCVs a bénéficié, à sa constitution, de la garantie de son unique propriétaire sur tous les engagements. La
Banque a étroitement contribué à l’essor économique du Valais, participant à
tous les grands chantiers qui ont transformé le Valais d’hier, essentiellement
agricole, en canton pluri-économique
d’aujourd’hui.
Elle a aussi marqué de son empreinte la
construction des liaisons internationales,
l’assainissement de la plaine du Rhône,
la modernisation et l’intensification de
l’agriculture, le développement du tourisme ou encore la construction des
barrages. Après 75 ans d’existence sous
la forme juridique d’établissement de
droit public, la BCVs s’est transformée,
le 1er janvier 1993, en société anonyme
de droit public ouvrant ainsi son capitalactions au public. Elle fut la première
Banque Cantonale de Suisse à opérer
cette mutation de statut.
Compétence, pérennité
et ancrage valaisan
10
La Banque Cantonale du Valais ne
bénéficie pas d’un statut privilégié. Au
contraire, elle est soumise à la concurrence effrénée d’un secteur en pleine
mutation. Dans ce contexte, elle a réussi
à imposer sa marque, distincte et pleinement cohérente avec son histoire, son
activité et son environnement.
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Le positionnement de la Banque est
clair et original, basé sur le courage et
la défense des origines. L’ancrage de
la BCVs dans le Valais est évident, sa
proximité reconnue et saluée, sa légitimité et son identité défendues. Seule
banque valaisanne, la BCVs n’en est pas
moins intégrée dans un système globalisé. L’identité de la Banque Cantonale du
Valais est construite sur la compétence,
la pérennité, la proximité et la durabilité.
Ces spécificités dictent son quotidien et
voient leur pertinence confirmée par les
résultats en forte progression de ces dernières années.
La Banque Cantonale du Valais cultive une
politique d’entreprise en totale cohérence
avec sa personnalité. Rigoureuse, basée
sur les principes modernes de conduite
d’entreprise, la gestion de la BCVs est
concrétisée, entre autres, par une maîtrise
permanente des risques et des coûts. Dans
le cadre de ses objectifs d’entreprise, la
Banque recherche une croissance de qualité ainsi qu’une rentabilité optimale afin
de réaliser des bénéfices durables. Cette
stratégie de développement qualitatif
vise à assurer la pérennité financière de
la Banque, à couvrir les risques inhérents
aux affaires, à constituer des réserves suffisantes, à garantir un rendement adéquat
du capital mis à disposition et enfin à
assurer des places de travail.
La prise et la gestion des risques font partie intégrante des activités de la Banque.
Pour la BCVs, la gestion optimale des
risques est un facteur de succès de l’entreprise. Les collaboratrices et les collaborateurs constituent la ressource essentielle
de la Banque. Ils font preuve d’une attitude entrepreneuriale.
Chacune et chacun, dans son domaine
d’activités, est responsable de la marche
des affaires de son entreprise. En effet,
chaque métier de la Banque exige de nos
jours une valeur ajoutée, c’est-à-dire un
esprit positif, de l’imagination, des solutions originales. En bref une volonté de
créer et de prendre part.
La Banque Cantonale du Valais jouit d’une
excellente réputation forgée au quotidien
grâce à son modèle d’affaires frappé au
sceau de la proximité, de la solidité, de la
qualité et de la sécurité. Dans un marché
bancaire caractérisé par une concurrence
toujours plus vive, la marque Banque Cantonale du Valais doit sans conteste susciter la confiance et la fiabilité et inspirer la
sécurité.
Indépendance
Unique société anonyme cotée à la Bourse
suisse (SIX Swiss Exchange) en Valais, la
BCVs est pourvue d’une personnalité juridique moderne. Sa gouvernance d’entreprise répond aux standards les plus élevés
en la matière. Parallèlement, elle bénéficie
d’un ancrage valaisan fort, grâce notamment à la détention de son capital-actions
par de nombreux Valaisannes et Valaisans sous forme d’actions au porteur et
par l’Etat du Valais s’agissant des actions
nominatives. Ici réside le cœur de son
positionnement dont l’objectif consiste
à mêler harmonieusement universalité et
proximité. Pour ce faire, l’indépendance
et l’objectivité uniquement doivent dicter
les décisions stratégiques et les concrétisations opérationnelles.
En effet, seule une Banque Cantonale
forte, compétente, indépendante, dépolitisée et proche du marché constitue le
meilleur atout pour s’acquitter du mandat
de prestations confié par le législateur et,
par conséquent, pour dynamiser l’économie valaisanne.
En outre, la BCVs bénéficie de la garantie de l’Etat pour tous ses engagements
non subordonnés et assume une mission
en faveur de l’économie valaisanne. Rappelons que la garantie de l’Etat, intégrale
et sans limite, s’applique – à l’exception
des engagements subordonnés – à tous
les avoirs de la clientèle auprès de la BCVs,
c’est-à-dire à tous les avoirs déposés et
inscrits dans ses livres (comptes privés,
épargne, à terme, 3e pilier ou encore obligations de caisse émises par la BCVs).
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Positionnement
La Banque Cantonale du Valais est soumise à une concurrence effrénée. Pour
renforcer sans cesse sa présence sur le
marché, la BCVs doit s’appuyer simultanément sur ses quatre atouts distinctifs.
La proximité. Pour la BCVs, seule Banque
valaisanne, la proximité ne s’exprime
pas seulement au moyen d’un réseau
dense de points de vente. La proximité
signifie aussi et surtout le partage des
préoccupations et des défis du Valais,
de ses habitants et de son économie.
L’acquittement de sa mission à l’égard
de l’économie cantonale en constitue
incontestablement l’une des meilleures
concrétisations.
L’universalité. Les besoins de la clientèle
ne se confinent pas dans un cadre limité.
Le service bancaire doit par conséquent
faire preuve de globalité afin de répondre
aux attentes toujours plus vastes des
consommateurs de prestations financières. Pour la BCVs, cela se traduit par
un développement permanent des compétences de ses ressources humaines,
une gamme universelle de produits ainsi
qu’une informatique de pointe.
L’émotion. La Banque veut insuffler de la
chaleur dans une activité caractérisée par
la froideur des chiffres. Les relations avec
la clientèle sont basées sur la personnalisation des contacts. L’appréciation humaine
apporte pleinement sa valeur ajoutée.
La pérennité. Le futur suscite beaucoup
d’intérêt. Tantôt, la BCVs innove en créant
des produits spécifiques ; souvent elle s’engage dans des partenariats visant à mettre
en œuvre de nouveaux concepts, à ouvrir
de nouveaux horizons. Dans ce contexte,
elle voue une attention particulière à la
jeunesse.
Une stratégie pertinente
Depuis un certain nombre d’années déjà, la qualité des actifs, la maîtrise
des coûts, la diversification des sources de revenus, la gestion des risques et
le renforcement des fonds propres forment le cadre stratégique de la BCVs.
De manière opérationnelle, la Banque vise un double objectif : poursuivre
l’amélioration de la rentabilité et accroître notamment le volume des
avances à la clientèle et des dépôts en gérance.
Le Conseil d’administration, élu lors de
l’Assemblée générale du 29 avril 2009,
a fixé les objectifs pour la période quadriennale 2009-2013, souhaitant voir la
Banque poursuivre avec plus de vigueur
encore sa progression sur le chemin du
succès.
Les changements intervenus en 2011 au
sein des organes de la Banque – élection
d’une nouvelle présidente et d’un nouveau
vice-président – n’ont pas incité le Conseil
d’administration à modifier sa stratégie.
Au contraire, ce dernier souhaite œuvrer
dans la continuité. La Banque Cantonale
du Valais fonctionne bien et sa réputation
est très bonne. Les priorités consistent
donc à poursuivre sur le chemin balisé
par les options stratégiques fixées en
début de mandat en dépit des difficultés
auxquelles est confronté le secteur bancaire dans son ensemble. Cela constitue en
soi un magnifique défi.
Gestion d’entreprise
Dans un marché bancaire soumis à rude
épreuve par le contexte économique,
financier et réglementaire, et en proie à
de profondes mutations, l’avenir porte
beaucoup d’interrogations et de doutes.
Même si la BCVs a su tirer son épingle
du jeu dans le contexte très difficile des
dernières années, il faut faire preuve de
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vigilance pour aborder l’avenir même
s’il peut, pour la BCVs, s’envisager avec
sérénité grâce à son modèle d’affaires
éprouvé.
La volonté du Conseil d’administration
est de fédérer toutes les parties prenantes
autour d’objectifs stratégiques communs.
Grâce à un climat de respect mutuel entre
le Conseil d’administration, la Direction
générale et les collaboratrices et collaborateurs, chacun aura à cœur d’inscrire
son action au service d’une unité de doctrine. Enfin, un esprit d’équipe efficace
sera essentiel pour atteindre les objectifs
fixés.
Valeur ajoutée humaine
L’activité bancaire est avant tout une
affaire de femmes et d’hommes. La valeur
ajoutée humaine y joue, en effet, un rôle
fondamental. La BCVs peut compter sur
des collaboratrices et des collaborateurs
de premier plan, sachant répondre avec
compétence aux attentes de la clientèle.
La continuité du conseil représente un
élément clé dans un domaine d’affaires
basé essentiellement sur les relations.
Aussi, il convient de valoriser de manière
encore plus prononcée les nombreux
talents de la BCVs, de renforcer le programme de formation continue et de
contribuer à ouvrir encore plus de possibi-
lités de progression pour favoriser un épanouissement professionnel des employés.
L’acquisition de compétences externes
s’inscrit également dans cette démarche.
Cette quête de l’excellence des prestations
fournies doit continuer à déployer avec
encore plus d’intensité ses effets positifs
auprès des actionnaires de la BCVs et de
ses clients.
Croissance
Depuis un certain nombre d’années maintenant, l’accroissement des revenus et
leur diversification figurent au rang des
priorités stratégiques de la Banque. Il
s’agit, dans ce cadre, de mettre un accent
spécifique sur la pluralité des sources de
recettes.
Les domaines traditionnels (crédits, affaires
hypothécaires, épargne, etc.) poursuivront
leur croissance organique et demeureront,
grâce à leur contribution majoritaire aux
gains, le métier de base de la BCVs.
En revanche, le secteur de la gestion de
fortune – pour clients privés et institutionnels – ne voit pas son développement
limité à celui du canton.
Au contraire, le marché est universel et la
BCVs a une belle carte à jouer dans un
canton à forte dimension touristique
comme le Valais. La BCVs met en œuvre une
stratégie d’expansion afin d’augmenter
11
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valeur financière
la part des revenus liés aux opérations de
commissions. Sa politique commerciale
cible essentiellement la clientèle domiciliée en Suisse, en particulier en Valais.
Dans ce contexte, la Banque s’attache
également à dynamiser sa démarche d’accompagnement en matière d’accueil et de
domiciliation de clients étrangers. Elle dispose pour cela d’atouts à faire valoir : sa
stratégie de proximité, la globalité de son
offre bancaire ou encore la compétence
attestée par les performances comparées
de ses véhicules de placement.
Une banque, trois métiers
Avec 11,5 milliards de francs de bilan, la
Banque Cantonale du Valais occupe une
place importante sur le marché bancaire
valaisan dont elle détient environ 30 %
des parts de marché. Elle occupe 507 collaboratrices et collaborateurs, ce qui la
place parmi les employeurs de référence
du Valais.
Certes localisée physiquement en Valais, la
BCVs est cependant complètement intégrée dans les standards internationaux de
l’activité bancaire. Son offre est globale,
comme le sont les attentes de sa clientèle
valaisanne, suisse et étrangère.
Son organisation se fonde sur une stratégie de différenciation basée sur les besoins
et les attentes de ses clients.
La constitution de segments homogènes
permet à la Banque de proposer une offre
adaptée de prestations, un accompagnement et un conseil performants et personnalisés.
La BCVs pratique les activités de banque
de détail, de gestion de fortune (clientèle
privée et institutionnelle) et de banque
des entreprises. Elle dispose d’un large
réseau de points de vente répartis sur l’ensemble du territoire valaisan (21 succursales, 55 représentations, 68 Bancomat,
un appareil multifonction/ retrait-versement et 11 Versomat). En outre, dans le
cadre de sa stratégie de distribution de
type multi-canaux, elle propose les services globaux de banque électronique, les
prestations de base de banque téléphonique et s’appuie également sur un vaste
réseau de prescripteurs. Sa zone d’activité
est divisée en cinq régions : Haut-Valais,
Sierre, Sion, Martigny et Monthey.
Efficience des processus dans
les centres de compétences
et services
La réalisation des activités et les prestations ainsi fournies répondent au meilleur
rapport qualité-prix-rapidité. Chaque
domaine est analysé sous l’angle de la
qualité. La BCVs poursuit avec vigueur
la coopération avec les autres Banques
Cantonales pour disposer de centres de
compétences communs dans les secteurs
toujours plus pointus de l’activité bancaire.
Risques
La prise et la gestion des risques font partie intégrante des activités de la Banque.
Pour la BCVs, la gestion optimale des
risques est un facteur de succès de l’entreprise.
La Banque formule et met en application sa politique générale des risques
chaque année. Cette politique permet de
prendre en compte la gestion préventive
des risques comme partie intégrante de
la stratégie de la Banque. Elle exprime
la volonté et la philosophie de la Banque
quant à la prise de risques, et définit
l’organisation, les compétences et les responsabilités pour chaque type de risque.
Elle fixe de manière impérative les standards qualitatifs et quantitatifs permettant l’identification, la mesure, la prise,
la gestion, le contrôle et la surveillance
des risques, ainsi qu’un système de limites
pour l’ensemble de la Banque et pour
chaque risque en particulier et dans son
organisation, le principe de la séparation
de fonctions.
Exercice 2011
Croissance affirmée des affaires et des résultats
dans un environnement difficile
La Banque Cantonale du Valais réalise de nouveau des résultats historiques,
les 10e consécutifs, en dépit des difficultés boursières et d’un ralentissement
économique.
12
La vitalité de la BCVs se traduit notamment par une capacité bénéficiaire en
constante progression : le revenu brut
croît à 219,7 millions de francs (+2,6 %),
le bénéfice brut opérationnel à 127,1 millions de francs (+5,3 %) et le bénéfice
de l’exercice à 53,5 millions de francs
(+3,5 %). Une charge exceptionnelle est
constituée par une provision de 16,2 millions de francs pour couvrir l’engagement
économique envers la Caisse de retraite et
de prévoyance du personnel de la BCVs
pour combler le découvert généré par
l’abaissement de son taux technique.
En 2011, le bilan atteint la somme de
11,5 milliards de francs. La Banque a
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développé son volume d’affaires actives
et passives, amélioré encore sa rentabilité (ratio coûts/revenus avant amortissements et sans la provision pour la
caisse de retraite de 42,1 %) et poursuivi
la consolidation de son assise financière. En effet, ses résultats réjouissants
lui permettent de prévoir un renforcement de ses fonds propres de 59,5 millions de francs. Ils fourniront également
l’opportunité au Conseil d’administration
de proposer à l’Assemblée générale du
23 mai 2012 une augmentation du dividende à 23,50 francs (21,50 francs pour
l’exercice 2010) pour chaque action au
porteur et à 14 % (12,5 %) sur les actions
nominatives. Ces performances, réalisées
dans un environnement incertain, traduisent la pertinence des choix stratégiques
et opérationnels adoptés par la Banque.
Plus d’un milliard de francs
de nouveaux crédits
Dans le cadre de son métier de base –
l’activité hypothécaire et commerciale – la
BCVs renforce sensiblement ses positions.
Les avances à la clientèle enregistrent une
hausse de plus d’un milliard de francs pour
se fixer à 9,855 milliards de francs. Cette
forte croissance témoigne de la volonté
de la Banque d’assumer sa responsabilité
envers les différents acteurs économiques
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principalement à un apport important de
nouveaux fonds de la clientèle. Cette nouvelle augmentation démontre la capacité
de la Banque à fidéliser la clientèle et la
confiance que cette dernière lui accorde.
Ces progressions volumétriques confirment la pertinence du modèle d’affaires
rassurant de la BCVs. Couronnée de succès
depuis dix ans maintenant, cette stratégie
axée sur la durabilité et la sécurité suscite un intérêt encore plus marqué en ces
temps économiques incertains et permet à
la BCVs de recueillir des gains manifestes
de confiance.
(collectivités de droit public et PME) et les
privés. Dans un environnement particulier
de taux bas, la BCVs a maintenu sa politique empreinte de prudence en matière
d’octroi de crédits portant notamment sur
les normes d’avance, la tenue de la charge
et la capacité du débiteur à amortir la
dette
Les recettes des opérations d’intérêts
essentiellement liées à cette activité de
crédits constituent la principale source de
revenus de la Banque ; en 2011 elles poursuivent leur croissance à un haut niveau
pour franchir pour la première fois le cap
des 170 millions de francs. Les 2,6 millions
de francs ou 1,6 % d’augmentation ont
été générés par l’accroissement du volume
des crédits. De plus, la Banque a pris des
mesures ciblées de gestion structurelle du
bilan.
Solide assise financière
la BCVs peut prévoir une dotation de
59,5 millions de francs aux fonds propres :
• 30,5 millions de francs de réserves pour
risques bancaires généraux ;
• 29 millions de francs d’attribution à la
réserve légale, proposition qui sera faite
par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale du 23 mai 2012.
Ce renforcement permet à la fois à la
Banque de soutenir le développement de
ses activités et de prendre en compte et
d’anticiper les modifications des prescriptions sur les fonds propres ainsi que les
nouvelles exigences des autorités financières.
Depuis 2001, les fonds propres pouvant être pris en compte ont été renforcés de plus de 481 millions de francs
pour atteindre à fin 2011 946 millions de
francs. Le taux de couverture est passé
durant cette même période de 137,6 %1 à
fin 2001 à 187,6 % au terme de l’exercice
sous revue, ce qui équivaut à un Tier 1, y
compris l’emprunt subordonné, de 15 %.
Pour le seul exercice 2011, grâce aux
performances bénéficiaires accomplies,
Fonds de la clientèle en forte
progression
Les fonds de la clientèle s’élèvent au montant encore jamais atteint de 8,458 milliards de francs en progression soutenue
de 718,4 millions de francs ou 9,3 % due
Calcul des fonds propres selon l’ordonnance sur les fonds propres et la répartition des risques (OFR)
Situation des fonds propres pouvant être pris en compte par rapport aux exigences légales (en milliers de francs)
2003
2005
2007
2008
2009
2010
2011
Fonds propres nécessaires selon les dispositions légales
322'203
330'478
355'547
361'952
416'868
446'571
504'362
Fonds propres pouvant être pris en compte
516'166
587'821
632'139
669'029
732'829
811'716
946'011
Excédent de couverture
193'963
257'343
276'592
307'077
315'961
365’145
441'649
Couverture des exigences légales1
160,2 %
177,9 %
177,8 %
184,8 %
175,8 %
181,8 %
187,6 %
1
Pour des raisons de comparaison, la couverture des exigences légales est prise en compte sans l’exigence des fonds propres demandée par la CFB (actuellement FINMA) et levée depuis
le 24 novembre 2005.
Avances à la clientèle, fonds de la clientèle et total du bilan
11.5
En milliards de francs
6
6.4
8.3
8.2
7.9
7.2 6.9
6.8
5.6
5.8
2005
2007
10.3
10
9.2
7.1
Revenu brut
8.8
7.7
2009
2010
190.1
9.9
8.5
7.6
En millions de francs
151
194
206.2
214
219.7
167.5
4.5
2003
Avances à la clientèle
01Valeur financiere[1-27].indd 13
2008
Fonds de la clientèle
2011
Bilan
2003
2005
2007
2008
2009
2010
2011
13
03.04.12 11:08
Derborence
En 1714, un versant du massif des Diablerets s’écroule sur un alpage recouvrant
mazots, bétail et êtres humains. Déstabilisée, une arête de la tête de Balme
s’effondre à son tour en 1749, donnant naissance au lac de Derborence.
Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide,
où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien.
C’est l’hiver au-dessous de vous, c’est la morte-saison tout le long de l’année. Et si loin
que le regard porte, il n’y a plus que des pierres et des pierres et toujours des pierres.
Depuis deux cents ans à peu près…
Charles-Ferdinand Ramuz
« Derborence »
Limmat Verlag - Zürich, 2003
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valeur financière
Chronologie et faits essentiels 2011
Décision de mettre fin
à la participation dans la BGG –
20 janvier 2011
La Banque Cantonale du Valais décide de
mettre fin à sa participation de 20 % dans
le capital-actions de la Banque Genevoise
de Gestion (BGG) qu’elle détient depuis le
21 avril 2009. La BCVs avait opéré cette
prise de participation dans une perspective de devenir à terme l’actionnaire majoritaire de la BGG. Cet objectif n’étant plus
atteignable, la BCVs réoriente sa stratégie tout en gardant ouverte la possibilité
d’une présence à terme sur la place financière genevoise.
Démission du Président
du Conseil d’administration –
11 avril 2011
F. Bernard Stalder annonce sa démission de
la présidence du Conseil d’administration
de la Banque Cantonale du Valais. Désigné à ce poste lors de l’Assemblée générale du 29 avril 2009 pour une période de
quatre ans, il se retire à mi-mandat. Des
raisons personnelles et privées l’ont incité
à mettre un terme à son mandat.
Conformément aux statuts régissant l’activité de la BCVs, Karin Perraudin, viceprésidente du Conseil d’administration,
assure la suppléance.
Assemblée générale –
4 mai 2011 à la salle polyvalente
de Conthey
L’Assemblée générale ordinaire de la
Banque Cantonale du Valais s’est tenue le
mercredi 4 mai 2011 à la Salle polyvalente
de Conthey en présence de 906 actionnaires. Ces assises annuelles ont clôturé
le 18e exercice de la Banque Cantonale du
Valais SA. Grâce aux excellents résultats
2010, les actionnaires ont approuvé le
versement d’un dividende de 21,50 francs
par action au porteur, soit une hausse de
13,2 %. Il s’agit là de la neuvième augmentation successive. Concernant les
actions nominatives détenues par l’Etat
du Valais, un dividende de 12,5 %, en
croissance pour la huitième année consécutive, a été accepté par l’Assemblée
générale.
Compte tenu de la démission du président
du Conseil d’administration, F. Bernard
Stalder, intervenue le 11 avril 2011,
Karin Perraudin, vice-présidente du
Conseil d’administration assure la suppléance conformément aux dispositions
statutaires et préside de ce fait l’Assemblée générale. S’agissant des élections
complémentaires nécessaires, le processus
est engagé selon les exigences légales.
Une assemblée générale extraordinaire
sera convoquée ultérieurement, conformément aux statuts.
Dotation de 79 millions de francs
aux fonds propres
Dans son allocution, Karin Perraudin a
notamment abordé le raffermissement
de l’assise financière de la BCVs. Les performances bénéficiaires réalisées durant
l’exercice 2010 ont permis de renforcer les
fonds propres de la Banque en y prévoyant
une dotation de 79 millions de francs.
Au 31 décembre 2010, les fonds propres
16
Assemblée générale des actionnaires, salle polyvalente de Conthey, mercredi 4 mai 2011
01Valeur financiere[1-27].indd 16
pouvant être pris en compte atteignent
811,7 millions de francs en croissance de
78,9 millions de francs en une année. Le
taux de couverture des exigences de fonds
propres de la BCVs atteint 181,8 % contre
175,8 % un an auparavant, prenant ainsi
la bonne direction pour répondre aux exigences de la FINMA (Autorité fédérale de
surveillance des marchés financiers).
Depuis 2001, les fonds propres pouvant
être pris en compte ont connu une croissance de 347,1 millions de francs ou
74,7 %. Cette substance investie dans
la BCVs augmente d’autant la valeur
du patrimoine détenu par l’actionnariat, lequel s’est vu annuellement verser
un dividende en augmentation. Pouvoir
œuvrer parallèlement sur ces deux fronts
met en évidence la belle santé financière
de la BCVs, confirmée de manière éclatante par l’exercice 2010.
Karin Perraudin a également relevé la
pertinence de la stratégie arrêtée : les
excellents résultats 2010 confirment
l’efficacité de sa traduction opérationnelle. Parmi les choix effectués, la politique d’expansion du private banking
occupe une place centrale dans une perspective d’accroissement et de diversification des revenus. Pour l’exercice 2010,
malgré un contexte boursier empreint de
beaucoup de volatilité, les résultats obtenus sont encourageants et porteurs de
beaucoup d’espoirs.
Exercice 2010 – neuvième record
d’affilée pour la Banque Cantonale
du Valais
Jean-Daniel Papilloud, président de la
Direction générale de la BCVs, a informé
les actionnaires présents de la bonne
santé de leur Banque. Dans un environnement économique et financier toujours incertain, la Banque Cantonale du
Valais affiche de nouveau un résultat
record, le neuvième consécutif. Ce nouvel
exercice historique fait figure de performance puisqu’il succède à deux années
exceptionnelles pour la BCVs. Le bénéfice brut progresse à 120,8 millions de
francs (+3,8 %), le résultat intermédiaire
à 109,4 millions de francs (+14,8 %) et
le bénéfice de l’exercice à 51,7 millions
de francs (+6,6 %). En 2010, le bilan
dépasse pour la première fois la barre
des 10 milliards de francs et les dépôts
confiés à sa gérance celle des 6,2 milliards
de francs.
La BCVs a en outre développé son volume
d’affaires, amélioré ses revenus (+3,8 %),
03.04.12 11:08
maintenu sa bonne rentabilité (ratio
coûts/revenus avant amortissements
de 43,6 %) et poursuivi avec vigueur la
consolidation de son assise financière.
Ce résultat très réjouissant forgé dans un
environnement en pleine évolution, reflète
la présence toujours plus forte de la BCVs
sur le marché bancaire valaisan, concrétisée par une augmentation des revenus
découlant de la gestion structurelle du
bilan, de l’accroissement du volume des
crédits et des activités de conseil à la
clientèle. Il exprime également la qualité
de gestion de la BCVs, matérialisée par
une maîtrise des processus et des coûts.
Les nombreux actionnaires ont aussi
renouvelé le mandat de révision, selon
le Code des Obligations, à la société
PricewaterhouseCoopers SA à Sion.
Labellisation SwissClimate CO2e
– 24 mai 2011
La Banque Cantonale du Valais a
obtenu la labellisation SwissClimate
CO2e-évalué, catégorie bronze. Cette
reconnaissance, décernée par l’entreprise
Swiss Climate SA à Berne et vérifiée par
la SQS (Association Suisse pour Systèmes
de Qualité et de Management), atteste de
la politique climatique active de la BCVs.
Cette étape a consisté, pour la Banque, à
l’établissement de son bilan carbone et
à la définition de mesures de réduction
des émissions des gaz à effet de serre.
L’obtention du label SwissClimate CO2eévalué s’inscrit dans le prolongement des
certifications ISO 9001, ISO 14001 et du
label Valais Excellence décrochés par la
BCVs en février 2010.
L’attribution de ce label repose sur une
déclaration d’intention de la BCVs s’engageant à réduire de façon continue et
significative ses émissions de gaz à effet
de serre. En effet, la BCVs veut promouvoir dans son activité l’utilisation de systèmes qui contribuent à la réduction des
émissions de CO2, en termes d’équipements ou de fournitures à acquérir, de
comportement des collaborateurs, de
produits et services proposés à la clientèle ainsi que lors d’événements auxquels
elle participe.
Le label SwissClimate CO2e-évalué,
obtenu par la BCVs est renouvelable
annuellement.
01Valeur financiere[1-27].indd 17
Nouveau site internet –
27 juin 2011
Active depuis avril 2004, la plate-forme
internet de la Banque Cantonale du Valais
a fait peau neuve. Le nouveau site de la
BCVs est disponible toujours à la même
adresse : www.bcvs.ch. Visuellement plus
coloré et épuré, il propose des contenus
réaménagés, de nouvelles fonctionnalités
ou encore une nouvelle approche rédactionnelle. Une version mobile est également à disposition des internautes.
Résultats semestriels –
27 juillet 2011
La BCVs parvient, au terme de ce premier semestre, à renforcer encore une fois
ses résultats à un niveau élevé. Ces derniers confirment l’excellente santé de la
BCVs se concrétisant notamment dans la
poursuite de la croissance de sa capacité
bénéficiaire (+2,9 % pour le bénéfice brut
de 61,8 millions de francs) et dans l’augmentation des fonds propres (dotation de
23,5 millions de francs).
La BCVs a en outre développé son volume
d’affaires, tant dans le domaine des
avances à la clientèle que dans celui des
fonds de la clientèle où elle a su fidéliser
les nombreuses et nouvelles relations d’affaires. Elle a également amélioré sa bonne
efficience avec un ratio coûts/revenus
avant amortissements abaissé à 43,1%. En
dépit d’un environnement global difficile
et d’un contexte boursier morose, la BCVs
tire une fois de plus son épingle du jeu,
grâce à son modèle d’affaires éprouvé.
Le bilan poursuit vigoureusement sa
progression ; après avoir dépassé pour la
première fois la barre des 10 milliards de
francs en 2010, il se rapproche de la cote
de 11 milliards de francs. A la fin du premier semestre, il atteint en effet 10,9 milliards de francs, en augmentation de
587,4 millions de francs.
Le Conseil d’Etat propose une
présidente et un vice-président
– 24 août 2011
Le Conseil d’Etat du Canton du Valais a
procédé à la désignation des candidatures
aux élections complémentaires du Conseil
d’administration de la BCVs, suite à la
démission de F. Bernard Stalder, le 11 avril
2011, du poste de président du Conseil
d’administration. Le Conseil d’Etat propose Karin Perraudin à la présidence
du conseil d’administration de la BCVs
et Jean-Daniel Papilloud comme viceprésident. L’actuelle vice-présidente et
l’actuel président de la Direction générale
seront présentés lors de l’assemblée générale extraordinaire du 10 novembre 2011.
La BCVs obtient la 1re place du
classement Obermatt-BankenRanking 2011 – octobre 2011
Dans son édition d’octobre 2011, le magazine Schweizer Bank a publié le classement du Obermatt-Banken-Ranking 2011.
La BCVs y obtient la première place tant
au niveau général que pour la performance opérationnelle.
Cette évaluation construit son analyse sur
la performance de la plupart des établissements bancaires de Suisse, mesurée sur
la croissance du bénéfice brut et la performance de l’action.
Selon ce classement, les établissements
menant une politique empreinte de prudence et défendant des valeurs axées sur
la sécurité et la qualité notamment, se
voient gratifier d’une meilleure note.
Rendez-vous des actionnaires
du Haut-Valais –
27 octobre 2011 à la Simplonhalle de Brigue
Les actionnaires du Haut-Valais se sont
retrouvés le 27 octobre à la Simplonhalle
de Brigue.
Placée sous le signe de la convivialité,
cette soirée a permis aux actionnaires
de la Banque Cantonale du Valais d’être
informés de la marche des affaires de
leur entreprise. A cette occasion, Mario
Kalbermatter, membre de direction et
responsable de la région du Haut-Valais,
Karin Perraudin, alors vice-présidente
du Conseil d’administration, Jean-Daniel
Papilloud, président de la Direction générale et Martin Kuonen, membre de la
Direction générale se sont adressés aux
1000 personnes présentes.
Malgré un contexte économique et boursier toujours incertain, la Banque Cantonale du Valais continue sur la lignée des
records comme en témoignent les résultats semestriels 2011. La BCVs a poursuivi
le renforcement de ses fonds propres, une
politique de solidité essentielle notamment pour soutenir le développement de
son activité de crédits et pour répondre
au durcissement des exigences légales.
Assemblée générale
extraordinaire –
10 novembre 2011 au CERM
de martigny
L’Assemblée générale extraordinaire de la
Banque Cantonale du Valais s’est tenue,
sous la présidence de Karin Perraudin,
le jeudi 10 novembre 2011 au CERM de
Martigny, en présence de 999 actionnaires. Ces derniers ont désigné Karin
Perraudin, jusqu’alors vice-présidente, à
la présidence du Conseil d’administration.
17
03.04.12 11:08
valeur financière
Jean-Daniel Papilloud au
Conseil d’administration après
vingt ans de présidence de la
Direction générale de la BCVs
Rendez-vous des actionnaires du Haut-Valais, Simplonhalle de Brigue, jeudi 27 octobre 2011
Entré à la BCVs en 1992, Jean-Daniel
Papilloud boucle son vingtième exercice
consécutif en qualité de président de la
Direction générale. Sous sa direction, la
BCVs a connu un essor réjouissant. Au vu
de ses qualités et expériences professionnelles étendues, il répond parfaitement
aux exigences de la fonction de viceprésident du Conseil d’administration.
Licencié HEC, Jean-Daniel Papilloud a
effectué tout son parcours professionnel
au sein du secteur bancaire auprès de
grandes banques helvétiques en Suisse
et à l’étranger. En conformité avec les
exigences légales, son entrée en fonction
est subordonnée à la cessation de toute
activité opérationnelle.
Assemblée générale extraordinaire des actionnaires, CERM de Martigny, jeudi 10 novembre 2011
Jean-Daniel Papilloud, actuel président de
la Direction générale de la BCVs, a été élu
nouvel administrateur et désigné à la viceprésidence du Conseil d’administration.
Cette Assemblée générale extraordinaire,
dont la convocation avait été annoncée lors des assises annuelles ordinaires
du 4 mai 2011, a permis de procéder
aux élections complémentaires suite à la
démission, le 11 avril 2011, de F. Bernard
Stalder du poste d’administrateur et de
président du Conseil d’administration.
neuf années au sein du Conseil et plus
particulièrement ses deux dernières années
de vice-présidence, lui confèrent indiscutablement les qualités pour assumer la
présidence du Conseil d’administration.
Première femme à accéder à cette fonction au sein de la BCVs, Karin Perraudin
est également l’une des seules femmes à
présider le Conseil d’administration d’une
banque en Suisse.
Karin Perraudin, administratrice
de la BCVs depuis 2002
18
Membre du Conseil d’administration de
la BCVs depuis 2002, la nouvelle présidente occupait depuis 2009 la fonction
de vice-présidente. Elle assume depuis le
mois d’avril 2011 la suppléance de la présidence. Elle est au bénéfice d’une licence
HEC et d’un diplôme fédéral d’expertecomptable. Elle a exercé ou exerce diverses
fonctions dans les domaines commercial et
fiduciaire. Sa formation et ses expériences
professionnelles, auxquelles il convient
d’ajouter l’expérience acquise durant ses
01Valeur financiere[1-27].indd 18
Karin Perraudin, présidente du Conseil
d’administration de la BCVs
Jean-Daniel Papilloud, vice-président
du Conseil d’administration de la BCVs
dès le 23 mai 2012
Poursuite de la stratégie
Dans son allocution, Karin Perraudin
a affirmé la nécessité d’œuvrer dans la
continuité. Les changements intervenus
au sein des organes de la Banque ne vont
pas inciter le Conseil d’administration
à modifier sa stratégie. La Banque
Cantonale du Valais fonctionne bien,
son modèle d’affaires a fait ses preuves
et sa réputation est très bonne. Ainsi,
les priorités pour l’avenir consistent à
poursuivre sur le chemin balisé par les
options stratégiques fixées en début
de législature, en dépit des difficultés
auxquelles est confronté le secteur
bancaire dans son ensemble. Cela
constitue en soi un magnifique défi. La
qualité des actifs, la gestion des risques,
la maîtrise des coûts, la diversification
des sources de revenus et le renforcement
des fonds propres figurent au centre
de la feuille de route du Conseil
d’administration de la BCVs.
03.04.12 11:08
Tendance opérationnelle positive pour
la BCVs durant le 2e semestre
Jean-Daniel Papilloud a rappelé dans son
intervention les réjouissants résultats
semestriels ; réalisés dans un contexte
difficile, ils ont en effet dépassé largement les prévisions budgétaires, traduisant ainsi la pertinence des choix
stratégiques et opérationnels de la BCVs.
S’agissant des perspectives annuelles, il
a évoqué la politique monétaire de la
Banque Nationale Suisse et notamment
les mesures prises pour lutter contre
l’appréciation du franc suisse qui maintiennent pour l’heure les taux d’intérêt à
un bas niveau. Cette situation doit renforcer encore plus la vigilance qui doit
prévaloir dans la politique d’octroi de
crédits. Par ailleurs, les chutes boursières
du mois d’août 2011 ont occasionné des
baisses sensibles sur les portefeuilles de
placements tant pour les privés que pour
les caisses de pension, exerçant ainsi une
influence négative sur l’activité de gestion de fortune du secteur bancaire.
Les inconnues liées à l’évolution des
taux d’intérêts et des marchés boursiers
rendent difficiles les projections. Toutefois, la BCVs, grâce à son modèle d’affaires éprouvé, envisage avec sérénité
et confiance les perspectives annuelles,
prévoyant un exercice opérationnel
2011 dans la ligne de l’excellent exercice 2010.
Pascal Perruchoud, futur
président de la Direction
générale – 6 décembre 2011
Parmi les nombreuses candidatures
externes et internes, le Conseil d’administration a porté unanimement son choix
sur Pascal Perruchoud pour succéder à
Jean-Daniel Papilloud en qualité de nouveau président de la Direction générale de
la BCVs. Au bénéfice d’une solide formation académique et d’un riche parcours
professionnel, Pascal Perruchoud possède
toutes les qualités stratégiques, managériales et commerciales pour assumer la
conduite opérationnelle de la BCVs.
Jusqu'alors membre de la Direction
générale de la Banque et responsable de
la division clientèle, il prendra progressivement ses nouvelles fonctions. JeanDaniel Papilloud, actuel président de la
Direction générale, l’accompagnera dans
cette phase de transition jusqu’à l’Assemblée générale ordinaire de la Banque
du 23 mai 2012 ; à partir de cette date,
ce dernier cessera toute activité opérationnelle et siègera au Conseil d’administration de la Banque en qualité de
vice-président.
01Valeur financiere[1-27].indd 19
Licencié en sciences économiques,
Pascal Perruchoud est également titulaire d’une licence en droit et détenteur du brevet d’avocat. A ce parcours
universitaire s’ajoutent plusieurs séjours
linguistiques et professionnels en Australie, à New-York et à Bâle. Le nouveau
CEO est au bénéfice d’une expérience
bancaire de plus de vingt-cinq ans. Il a
débuté son activité en 1985 auprès de la
Caisse d’Epargne du Valais, œuvrant dans
le domaine juridique, immobilier et pour
le compte de la clientèle des entreprises.
Ensuite, la responsabilité du département des crédits lui a permis d’acquérir
une large expérience dans le domaine du
financement et du management. Durant
cette période, il effectue un stage auprès
de la Direction générale de la SBS à Bâle
et participe à l’International Banking
Seminar à New-York, toujours auprès de
cet établissement.
Pascal Perruchoud, président de la
Direction générale de la BCVs dès le
23 mai 2012
En 1990, il entre à la Banque Cantonale
du Valais en qualité de chef du service
juridique avant de reprendre successivement la responsabilité des départements
crédits administration et clientèle des
entreprises et des privés.
En 1998, il est nommé membre de la
Direction générale et prend la direction
de la division valorisation. Depuis 2009, il
est à la tête de la division clientèle.
Originaire de Chalais, Pascal Perruchoud
est né en 1958. Marié et père de deux
enfants, il est domicilié à Sion.
pour laquelle elles se distinguent les unes
des autres par leur organisation juridique
et structurelle.
Les Banques Cantonales assument délibérément leur responsabilité sociale et
économique à l’égard de leurs clientes et
clients, de leurs collaboratrices et collaborateurs ainsi qu’à l’égard des cantons
auxquels elles appartiennent. Avec un
total de bilan avoisinant les 440 milliards
de francs, les Banques Cantonales dans
leur ensemble détiennent environ 30 %
du marché bancaire suisse. Elles figurent
ainsi parmi les plus importants fournisseurs de services financiers du pays et
constituent un groupe fort à l’échelon
local et national. Au cœur de leur activité entrepreneuriale figurent le suivi
et l’entretien de relations pérennes et
stables avec leurs clients dans le cadre
d’un modèle d’affaires fondé sur la sécurité. En globalité, les Banques Cantonales
emploient 18 700 collaboratrices et collaborateurs et disposent en Suisse de près
de 830 succursales.
Les Banques Cantonales possèdent divers
centres de compétences et de production notamment dans les domaines des
fonds de placement et de la prévoyance,
de la gestion de patrimoine, des cartes
de crédit, de la formation et de l’informatique. La coopération avec ces institutions communes offre des avantages
de taille, permet de rassembler les forces
et compétences, de dégager des synergies, de réduire les coûts unitaires et
d’acquérir un précieux savoir-faire. Ces
institutions communes distribuent leurs
produits et services essentiellement par
l’intermédiaire des Banques Cantonales,
certaines le font aussi directement ou
avec d’autres partenaires. La devise « production centralisée, distribution locale »
est gage d’une exploitation optimale
des points forts – l’ancrage local et la
proximité avec la clientèle – des Banques
Cantonales, sans que l’autonomie de
chaque institut n’ait à en souffrir. Les
Banques Cantonales misent aussi sur
des collaborations bilatérales ou multilatérales. Afin de compléter leur offre et
d’accompagner les clients hors de nos
frontières, elles entretiennent des partenariats avec des banques étrangères.
Les Banques Cantonales
La BCVs appartient au groupe des
Banques Cantonales réunissant vingtquatre instituts indépendants, couvrant
l’ensemble de la Suisse. Leurs propriétaires – que ce soit pour la totalité du
capital ou en tant qu’actionnaires majoritaires – sont les cantons. C’est la raison
19
03.04.12 11:08
valeur financière
Informations aux investisseurs
Dividende, dixième
augmentation successive
L’action au porteur BCVs a connu une
année 2011 faste malgré la forte volatilité
régnant sur les marchés financiers. Elle
réalise une performance de 19,3 % comprenant également le versement d’un dividende de 21,50 francs par action.
Le cours de l’action BCVs a connu une croissance de 111 francs passant de 687 francs
au 31 décembre 2010 à 798 francs une
année plus tard. Dans le même temps,
l’indice SPI (Swiss Perform Index) accuse
une régression de 7,7 % et celui relatif
spécifiquement aux titres bancaires – le
SPI Banque – un recul de 29,3 %.
Grâce aux résultats réjouissants de l’exercice 2011, le Conseil d’administration
suggérera une fois de plus à l’Assemblée
générale ordinaire – fixée au 23 mai 2012
– une augmentation du dividende de
9,3 % à 23,50 francs pour l’action au
porteur. Le rendement de ce titre de propriété, basé sur le cours de 798 francs au
31 décembre 2011, s’élèverait à 2,9 %.
Cette recommandation fait suite à neuf augmentations successives. Ainsi, le dividende
de l’action au porteur BCVs entre 2001 et
2011 a crû de 13,50 francs ou 135 %.
Une progression du dividende pour l’action
nominative – la neuvième augmentation
consécutive – est également à l’ordre du
jour.
14 610 actionnaires
Après une période de forte croissance,
l’actionnariat de la BCVs s’est stabilisé et
compte, au terme de l’exercice sous revue,
14 610 actionnaires au porteur (actionnaires
connus ayant déposé leurs actions dans un
dossier-titres de la BCVs). Pour mesurer le
chemin parcouru, rappelons qu’en 2001
seules 2936 personnes physiques et morales
détenaient des titres de propriété de la BCVs.
Evolution du dividende de l’action au porteur BCVs
2001
10
Dividende versé par action au porteur (CHF)
Evolution en %
2002
12
20 %
2003
12.5
4,2 %
2004
13
4%
2005
13.75
5,8 %
2006
15
9,1 %
2007
16
6,7 %
2008
17
6,25 %
2009
19
11,8 %
2010
21.5
13,2 %
2011
23.5
9,3 %
Evolution relative de l’action BCVs
225
200
Banque Cantonale du Valais
Secteur bancaire
Actions suisses (SPI)
175
150
125
100
75
50
25
0
Sources: Reuters EcoWin
juin
déc.
juin
2007
déc.
2008
Cotation
Prix nominal de l’action
Numéro de valeur
Numéro ISIN
Symbole de cotation
juin
déc.
juin
2009
juin
2010
SIX
CHF 100.–
28'873
CH0000288735
Telekurs WKB
Bloomberg WKB
Reuters WKB.S
2007
400'000
487.00
503.00
481.00
16.00
3,3 %
2008
400'000
466.00
487.00
462.00
17.00
3,6 %
2009
400'000
578.00
578.00
464.00
19.00
3,3 %
Nombre d’actions
Cours de fin de période
Cours extrêmes au plus haut
au plus bas
Dividende par action
Rendement du dividende
déc.
déc.
2011
2010
400'000
687.00
740.00
575.00
21.50
3,1 %
2011
400'000
798.00
810.00
680.00
23.50*
2,9 %*
*selon proposition à l’Assemblée générale du 23.05.2012
Répartition possession d’actions selon le détenteur
69.49%
Personnes
physiques
Répartition des clients actionnaires selon leur domicile
90.44%
Valais
Hors Valais
Personnes
morales
20
Caisses de retraite/
Institutionnels
21.56%
01Valeur financiere[1-27].indd 20
Etranger
8.95%
3.71%
5.85%
03.04.12 11:08
Reflets conjoncturels
Situation économique
L’année écoulée restera mémorable : crises de la dette souveraine
américaine et européenne, triple catastrophe japonaise, printemps arabe,
bruits de bottes iraniennes et nord-coréennes ...
Alors que le monde tourne la page 2011, c’est l’incertitude qui domine les
premiers paragraphes de 2012.
Malgré le pessimisme ambiant, quelques
bonnes nouvelles éparses – l’intervention
de la Banque Centrale Européenne (BCE),
l’accélération de la reprise américaine et le
retour du Japon à une situation normale
– plaident davantage en faveur d’un optimisme prudent.
Tous les regards sont tournés vers la zone
euro, qui doit absolument éviter l’effondrement de sa monnaie unique. Les politiques budgétaires et monétaires ont inscrit
au chapitre des priorités la réduction des
déficits publics, au détriment des plans de
soutien conjoncturel. Pour cette raison,
l’économie européenne entre dans une
phase de récession qui devrait être brève et
peu profonde (-0.5 % en 2012).
La bonne surprise pourrait venir des EtatsUnis. L’économie américaine pourrait croître
de 2 % en 2012. Contrairement à l’Europe,
Washington a modéré le rythme de son
retour à l’austérité. La dette des ménages
continue à se résorber, l’immobilier se stabilise et le marché du travail retrouve des
étincelles de vie. Comme en Europe pourtant, l’instabilité politique pourrait effrayer
entrepreneurs et investisseurs et mettre un
frein regrettable à la croissance.
Conjoncture suisse
En comparaison internationale, la Suisse
demeure un exemple de stabilité économique et de responsabilité politique.
Sa croissance est restée forte au premier
semestre 2011. Malgré sa bonne position
relative, notre économie n’est pas pour
autant isolée des turbulences internationales. La situation défavorable du change
et l’affaiblissement de la conjoncture
n’ont pas épargné les entreprises suisses,
étayant les craintes d’érosion des marges
et de recul de l’emploi.
A court de mesures conventionnelles,
la Banque Nationale Suisse (BNS) a mis
en œuvre une politique draconienne en
fixant un plancher de CHF 1.20 pour un
euro. Sa détermination a convaincu les
marchés financiers, qui ont accepté ce
seuil. Bien qu’elle soulage légèrement les
exportateurs, cette décision laisse l’industrie et les services dans une zone encore
douloureuse.
Malgré le recul des exportations et des
dépenses d’investissement, la croissance
suisse, avec 1,9 % en 2011 (+2,10 %
en 2010), se situe encore à un niveau
positif grâce à la construction et à la
BCVs – Indicateur économique du Valais
5.0
Indicateur économique BCVs
Trend
4.0
3.0
2.4
2.6
Variation annuelle en %
2.0
1.0
1.0
0.4
0
0.7
0.8
1.3
0.9
0.8
-0.1
-1.0
-0.7
-2.0
déc. 11
nov. 11
oct. 11
sept. 11
août 11
juillet 11
juin 11
mai 11
avril 11
mars 11
févr. 11
janv. 11
déc. 10
-3.0
01Valeur financiere[1-27].indd 21
Conjoncture valaisanne
Avec un taux de croissance annualisé de
1,5 % en 2011 (+2,1 % en 2010), l’économie valaisanne a considérablement perdu
de son essor. Après un début d’année en
fanfare, la situation économique s’est
continuellement détériorée. Ce ralentissement touche toutes les branches, aussi
bien du secondaire (+2,0 % en 2011, versus
+3,3 % en 2010) que du tertiaire (+1,5 %
vs +2,2 %). Grâce à des impulsions fortes
de la construction, le secteur secondaire
montre des signes plus prometteurs. Les
services souffrent d’autant plus que leur
exposition aux métiers du tourisme est
grande.
La situation sur le marché du travail valaisan s’est constamment améliorée pendant
2011. Le chômage a reculé aussi bien dans
le domaine des services que dans le secteur secondaire. Le refroidissement économique attendu en 2012 devrait déployer
ses effets sur l’emploi par une stagnation
du nombre d’actifs.
Pour 2012, le Valais doit se préparer à un
refroidissement conjoncturel, avec une
croissance économique cantonale estimée à 0,8 %. La force durable du franc
et la faiblesse de la zone euro pèseront
à la baisse sur la demande. La construction et le secteur public resteront les
piliers de l’activité économique. L’économie valaisanne devrait retrouver des couleurs en 2013.
Indicateur économique BCVs
0.0
0.1
consommation privée et publique. Selon
le groupe d’experts de la Confédération,
la santé de l’économie domestique devrait
éviter la récession en 2012. Dès le second
semestre, la situation devrait se détendre.
Fin d’année à reculons
L’économie valaisanne termine l’année
2011 en encaissant un choc. Selon l’indicateur économique BCVS, le PIB cantonal
se contracte de 0,3 % au dernier trimestre.
Pour le mois de décembre, la contraction
atteint 0,7 %. Après trois trimestres de
21
03.04.12 11:08
valeur financière
croissance positive, le Valais est rattrapé
par la détérioration conjoncturelle et
monétaire.
Chute des exportations nominales
Pour les entreprises valaisannes exportatrices, le dernier trimestre est sombre.
Leurs ventes à l’étranger encaissent une
baisse de 14,3 % en termes nominaux.
Toutes les principales branches affichent
des reculs à deux décimales : -19,8 % pour
les machines, -13,7% pour la chimie et
-10,2 % pour la métallurgie.
Effet stabilisateur de la construction
Jusqu’à la fin de l’année, la construction
a joué à plein son rôle de stabilisateur
de l’économie valaisanne. Alors que les
exports et le tourisme traversent la tempête, elle maintient une croissance positive. Les carnets de commandes étaient
encore bien remplis au 4e trimestre. Selon
les données de la Société suisse des entrepreneurs, les réserves de travail étaient
alors 19,7 % supérieures à leur niveau de
l’année précédente.
L’hôtellerie souffre de la demande
étrangère
Le tourisme valaisan souffre de la force
du franc. Le nombre des nuitées enregistre
un recul de 5,5 % au dernier trimestre par
rapport à l’année précédente. Malgré le
maintient de la demande domestique,
l’effondrement de la demande étrangère
(-14,6 %) tire le résultat vers le bas. Les
marchés d’Europe de l’Ouest sont les plus
touchés, avec des baisse de 20 % pour
l’Allemagne et le Royaume Uni.
Augmentation du chômage
Le chômage saisonnier bondit de 3,9 %
à 5,3 % en décembre 2011. Après correction des variations saisonnières, la
hausse atteint deux dixièmes de point.
Bien qu’en-deçà (-1,2 %) de son niveau
de l’année précédente, le taux de chômage démontre par son évolution que la
détérioration conjoncturelle commence
à déployer ses effets sur le marché du
travail.
Le Produit Intérieur Brut de la Suisse romande
En 2010, la Suisse romande a bénéficié pleinement de la reprise
économique. Son produit intérieur brut (PIB) a en effet progressé de 2,6 %
à 120,6 milliards de francs en termes réels. Cela confirme la dynamique
réjouissante affichée par l’économie romande depuis plusieurs années,
qui se reflète dans la croissance de la population. Les six cantons
formant la Suisse romande représentent le quart de l’économie suisse.
Le PIB romand est publié pour la quatrième année consécutive par les
six Banques Cantonales romandes et le Forum des 100, en collaboration
avec l’Institut CREA de macroéconomie appliquée de la Faculté des HEC
de l’Université de Lausanne.
22
Premier constat, le PIB romand progresse
plus rapidement que sa population : +2 %
par an en termes réels pour le premier
entre 1995 et 2010, deux fois plus que
la hausse annuelle moyenne du nombre
d’habitants sur la même période. Le
gâteau grandit plus rapidement que le
nombre de convives et il y a un enrichissement général. Deuxième conclusion : c’est
avant tout la croissance économique qui
stimule la démographie. Selon l’analyse
de MicroGIS (analyse spatiale et représentation cartographique au service des
activités économiques), une phase d’expansion économique en Suisse romande
est suivie d’une augmentation sensible de
la population trois ans plus tard.
En chiffres, 1 % de croissance supplémentaire se traduit par 0,25 % d’habitants
en plus. Cela s’est notamment observé
après les périodes de haute conjoncture
de 1997 à 2000 et de 2004 à 2007. En
outre, même lorsque l’économie stagne,
01Valeur financiere[1-27].indd 22
le nombre d’habitants poursuit sa hausse.
Quand la croissance est inférieure à
0,75 %, la population augmente plus
rapidement et il en résulte un appauvrissement. Enfin la démographie a aussi
un effet positif sur la croissance avec un
décalage de trois à cinq ans, mais moins
marqué que la relation qui existe dans
l’autre sens.
La croissance romande plus rapide
que celle de l’Union européenne
Autre observation : le lien entre conjoncture et démographie est plus prononcé en
Suisse romande qu’au plan helvétique, de
même que la croissance romande est tendanciellement plus élevée que la moyenne
nationale depuis 2000. Elle est aussi plus
rapide que la croissance de l’Union européenne. D’ailleurs, la Suisse romande fait
partie des régions des pays industrialisés dont le PIB a retrouvé en 2010 son
niveau d’avant la crise. Ce niveau de 2008
a été dépassé encore plus distinctement
qu’il ne l’a été en Suisse ou aux EtatsUnis, par exemple. Et d’autres économies
industrialisées importantes sont encore en
dessous, comme l’Union européenne.
Quelques différences s’observent toutefois en Suisse romande au niveau des secteurs. Ainsi, le primaire continue de faire
face à des vents contraires. Le secondaire,
qui avait ressenti fortement les effets de
la crise de 2009, avec une contraction de
plus de 4 %, a connu un rebond de 2,7 %
en 2010, similaire à celui de l’ensemble
de l’économie romande. Le tertiaire sort
également d’une année 2010 similaire à
la moyenne romande.
Quant au secteur quaternaire, il affiche un
rebond plus dynamique que l’économie
romande, avec une croissance approchant
les 4 % en 2010. Ce secteur regroupe des
branches industrielles et du tertiaire pour
lesquelles le savoir-faire et la capacité
d’innovation sont déterminants.
03.04.12 11:08
La Suisse romande face à l’Europe
Croissance comparée des PIB suisse, romand et européen (valeurs réelles)
6%
4%
2%
-2%
-4%
-6%
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011* 2012*
Union européenne (27 pays)
Suisse romande
Peu d’écart d’un canton à l’autre
La reprise de 2010 a été partagée par tous les cantons romands. Les
écarts entre les rythmes de croissance affichés par chacun ont été bas :
la différence entre le plus et le moins élevé a été de 1,5 %. De 1993 à
2010, cette différence n’avait été inférieure qu’à deux reprises seulement.
Selon les prévisions du CRÉA, elle devrait encore se resserrer en 2011
(1,2 %), avant de s’élargir quelque peu (2 %) en 2012.
Les taux de croissance relativement proches, malgré des structures
économiques assez différentes, s’expliquent notamment par le fait que
l’environnement est globalement porteur pour la plupart des branches. En
outre, la Suisse et ses cantons sont en bonne santé et ne souffrent pas de
déséquilibres budgétaires ou de niveaux d’endettement qui entraveraient
leur croissance. De plus, le système financier fonctionne bien et les
entreprises trouvent le financement dont elles ont besoin.
Des progressions relativement proches des PIB cantonaux ne signifient
toutefois pas l’absence de différences. Grâce à l’embellie que connaissent
les activités financières, après la crise traversée en 2008 et 2009, Genève
affiche des taux de croissance de plus de 3 % en 2010. Vaud et Valais
sont pour leur part proches de la moyenne romande. La grande sensibilité
au climat conjoncturel des secteurs d’exportation et la reprise un peu
plus lente dans celui des machines expliquent la situation quelque peu en
retrait de Fribourg, Neuchâtel et du Jura.
Sources: CRÉA, SECO, Eurostat
0%
Suisse
Allemagne
Suède
*Prévisions
Evolution comparée des PIB cantonaux et du PIB romand (valeurs réelles)
6%
4%
2%
0%
-2%
-4%
Source: CRÉA
Les six cantons romands ont connu en 2010 un rebond qui fait partie des
plus dynamiques d’Europe occidentale. A 2,6 %, la progression de leur PIB
a été comparable à celle qu’a connue la Suisse durant la même période
et supérieure à celle de l’Union européenne (+1,8%), selon les statistiques
d’Eurostat disponibles en mars 2011.
Certains pays européens, comme l’Allemagne (+3,6 %) et la Suède
(+5,5 %), se sont illustrés en 2010 par un rebond de leur PIB sensiblement
plus marqué qu’en Suisse romande. Cependant, sur une période plus
longue, cette dernière tient parfaitement la comparaison avec ces
champions de la croissance. D’ailleurs, elle s’est installée dans le peloton
de tête des régions les plus performantes d’Europe occidentale au début
des années 2000.
Sur dix ans, entre 2001 et 2010, la progression moyenne du PIB s’est
inscrite à 2 % pour la Suisse romande, un chiffre supérieur à la moyenne
suisse (+1,6 %) et européenne (+1,3 %). Plus réjouissant peut-être : la
Suisse romande, comme la Suisse dans son ensemble, a fait preuve en
2009 d’une résistance très appréciable à la crise.
Elle n’a pas échappé à la récession, mais les effets de celle-ci ont été
beaucoup moins sensibles que dans les pays voisins.
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011* 2012*
Suisse romande
Vaud
Genève
Valais
Fribourg
Neuchâtel
Jura
*Prévisions
Population
2010p
Superficie
(km2)
Habitants/km2
PIB 2010
(nominal*,
CHF mio)
PIB/habitants
(CHF)
Emplois
(2008**)
Equivalents
plein temps
(EPT, 2008**)
PIB
nominal/EPT
(CHF, 2008**)
Fribourg
277'297
1'671
166
13'546
48'850
117'389
96'862
140'403
Genève
458'299
282
1'623
43'459
94'826
277'100
242'116
178'046
70'220
839
84
4'311
61'390
36'861
31'117
140'968
Neuchâtel
171'803
803
214
11'344
66'032
90'788
77'381
148'680
Valais
310'764
5'224
59
17'308
55'695
141'023
116'519
145'514
Vaud
Suisse romande
712'664
2'001'047
3'212
12'032
222
166
42'621
132'589
59'805
66'260
339'935
1'003'096
286'667
850'662
145'537
154'321
Suisse
7'856'600
41'285
190
546'245
69'527
4'192'645
3'511'136
154'991
Jura
p
Provisoire
01Valeur financiere[1-27].indd 23
* Après impôts moins subventions
Source : CRéA
Les cantons romands en quelques chiffres et comparaisons avec la Suisse romande et la Suisse
23
** Année du dernier recensement fédéral des entreprises
03.04.12 11:09
Gorges du Durnand, Bovernier
Construites en 1877, des passerelles emmènent les visiteurs, sur près d’un
kilomètre, le long du tumultueux torrent du Durnand, à la découverte de ses
quatorze cascades. Ces gorges font partie des plus belles d’Europe.
Nymphe, se revêtant toujours
de ce qui la dénude,
que ton corps s'exalte pour
l'onde ronde et rude.
Sans repos tu changes d'habit,
même de chevelure ;
derrière tant de fuite, ta vie
reste présence pure.
Rainer Maria Rilke
« Petite Cascade », « Les quatrains valaisans »
Editions de la Nouvelle Revue Française - Paris, 1926
01Valeur financiere[1-27].indd 24
03.04.12 11:09
01Valeur financiere[1-27].indd 25
03.04.12 11:09
valeur financière
Evolution du bilan
L’année 2011, caractérisée par un ralentissement économique, a été en
outre marquée par une conjonction de faits extraordinaires : catastrophe
nucléaire de Fukushima, dégradation de la solvabilité à long terme de la
dette américaine, aggravation de la problématique de la dette souveraine
européenne... Ilot privilégié, la Suisse a également été rattrapée par les effets
négatifs de la crise. Citons notamment le recul des exportations en raison
du tassement conjoncturel et l’envolée du franc suisse. Ce contexte agité a
occasionné une volatilité des cours sur les marchés financiers. En dépit d’un
environnement global difficile, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) réalise
un résultat opérationnel réjouissant, caractérisé par une forte progression
du volume des affaires et une augmentation des revenus.
La somme du bilan a connu une forte
hausse de 1,157 milliard de francs
(+11,2 %) et a dépassé pour la première
fois la barre des 11 milliards de francs en
se fixant à 11,489 milliards de francs.
ACTIF
26
Dans le cadre de la gestion des liquidités, les créances sur les banques totalisent
787,9 millions de francs, en augmentation
de 44,1 millions de francs.
Les avances à la clientèle ont enregistré
une croissance de plus d’un milliard de
francs ou 11,9 % pour atteindre 9,855 milliards de francs.
Les créances sur la clientèle témoignent
du rôle important joué par la Banque
Cantonale du Valais en faveur de l’économie avec une hausse de 467,2 millions
de francs ou 19,6 % du volume des crédits
octroyés principalement aux entreprises et
aux collectivités publiques.
Les créances hypothécaires ont enregistré
une croissance importante de 583,5 millions de francs ou de 9,1 %. Elles représentent 7,005 milliards de francs ou 71,1 %
des avances à la clientèle. Dans un marché immobilier très dynamique et dans un
contexte particulier de taux bas, la BCVs a
maintenu l’application de ses critères d’octroi de crédits empreints de prudence.
Compte tenu de la très forte volatilité
régnant sur les marchés financiers, la Banque
a réalisé, durant le 2e semestre 2011, son
portefeuille de titres destinés au négoce.
Cette décision a été prise dans le cadre
d’une stratégie de prudence visant à limiter
l’exposition aux risques.
Les immobilisations financières (398,7 millions de francs) comprennent les titres
acquis à des fins de placement ainsi que
les immeubles destinés à la revente. La
variation de ce poste pour un montant de
35,9 millions de francs est due principale-
01Valeur financiere[1-27].indd 26
ment à des remboursements ou des ventes
par anticipation de titres de créances pour
un montant de 31,1 millions de francs. La
position des immeubles à vendre a, quant
à elle, reculé de 4,8 millions de francs pour
se fixer à 32,7 millions de francs.
Les immobilisations corporelles, essentiellement formées des immeubles à usage de la
Banque et des autres immeubles, se chiffrent à 85 millions de francs. Des investissements nets de 2,9 millions de francs et des
amortissements pour 5,2 millions de francs
ont été comptabilisés dans cette rubrique.
PASSIF
Dans le cadre de son refinancement, la
Banque a davantage recouru au marché interbancaire. Ainsi, les engagements
envers les banques progressent de 102 millions de francs ou 15,2 % à 774 millions
de francs.
La sensible progression des fonds de la
clientèle reflète la confiance et la sécurité
suscitées par la BCVs. Les fonds de la clientèle atteignent, en effet, au 31 décembre
2011 le montant de 8,458 milliards de
francs en progression considérable de
718,4 millions de francs. Les postes engagements envers la clientèle sous forme
d’épargne et de placements (+ 324,1 millions de francs) et autres engagements
envers la clientèle (+ 438,3 millions de
francs) ont tous deux contribué à cette
progression. Dans un contexte baissier des
taux d’intérêts, les obligations de caisse
ont, en revanche, accusé une baisse de
44 millions de francs.
Durant ces quatre dernières années, la
BCVs a enregistré l’ouverture de plus de
34 500 nouvelles relations d’affaires et une
croissance de ses fonds de la clientèle de
2,631 milliards de francs ou 45,2 %.
Les prêts des centrales d’émission de
lettres de gage et emprunts ont crû de
227 millions de francs (25,8 %) pour se
fixer à 1,108 milliard de francs. Cette
situation s’explique par l’émission de
deux emprunts obligataires. Le premier,
émis en mai 2011, a porté sur un montant
de 180 millions de francs et le second,
émis en décembre 2011, a consisté en
un emprunt subordonné de 75 millions
de francs visant à renforcer les fonds
propres réglementaires de la Banque. Les
emprunts auprès de la Centrale de Lettres
de Gage des Banques Cantonales suisses
ont, quant à eux, diminué, suite à des
remboursements nets de 28 millions de
francs.
Les correctifs de valeurs et provisions
s’élèvent à fin 2011 à 143,4 millions de
francs en augmentation de 9,1 millions
de francs ou 6,8 %. Cette situation est
due notamment à la constitution par la
Banque d’une provision de 16,2 millions
de francs servant à couvrir l’engagement
économique de la Banque envers la Caisse
de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs. Les correctifs de valeurs et
provisions pour risques de défaillance et
autres risques diminuent de 7,1 millions
de francs suite aux utilisations et constitutions nettes durant l’exercice sous revue.
Les réserves pour risques bancaires généraux, assimilées à des fonds propres, ont
progressé de 236,9 millions à 267,4 millions de francs, après affectation de
30,5 millions de francs et renforcent l’assise financière de la Banque.
Les fonds propres se composent du capitalactions inchangé durant l’exercice et
des réserves (y compris les réserves pour
risques bancaires généraux). Après la
proposition de répartition du bénéfice
qui sera soumise à l’Assemblée générale,
ils se chiffrent au 31 décembre 2011 à
837,6 millions de francs, en augmentation
de 52,9 millions de francs.
03.04.12 11:09
Compte de résultat
Dans un secteur bancaire confronté à de
nombreux défis, la Banque Cantonale du
Valais parvient à réaliser une fois de plus,
des résultats opérationnels réjouissants.
Sa principale source de revenus, le résultat des opérations d’intérêts, poursuit
sa progression à un haut niveau. Avec
2,6 millions de francs ou 1,6 % de croissance, cette rubrique atteint la barre des
170 millions de francs.
La forte croissance des avances à la clientèle a permis notamment de compenser
les effets de la pression sur les marges,
conséquence d'un contexte de taux hypothécaire historiquement bas et d’une
concurrence vive. En surplus, la Banque a
pris des mesures ciblées de gestion structurelle du bilan.
Les opérations de commissions et de prestations de service se sont effectuées dans
un climat boursier particulièrement maussade. La problématique de la gestion de
l’endettement des Etats-Unis et l’aggravation de la crise de la dette européenne ont
déclenché au gré des annonces politiques
et économiques des corrections importantes sur les marchés financiers.
En dépit de cet environnement défavorable, la Banque réalise un résultat des
opérations de commissions et de prestations de service de 30,4 millions de francs,
en progression de 0,4 million de francs.
La valeur totale des dépôts-titres accuse
un repli de 263,6 millions de francs à
5,979 milliards de francs en raison principalement de l’influence négative des marchés boursiers.
Le résultat des opérations de négoce
atteint avec 11,6 millions de francs (+ 20 %)
un très bon niveau en raison principalement de la forte augmentation du résultat des opérations de change. L’impact de
l’appréciation du franc suisse par rapport
notamment à l’euro et au dollar a eu une
répercussion moindre sur les opérations de
change que durant l’exercice antérieur.
Les autres résultats ordinaires présentent,
à 7,6 millions de francs, une augmentation de 0,6 million de francs due essentiellement aux résultats des aliénations
d’immobilisations financières.
Le revenu brut poursuit sa forte progression à 219,7 millions de francs en augmentation de 5,6 millions de francs ou
2,6 %. Cette performance réalisée dans un
contexte ardu traduit la pertinence des
choix stratégiques et opérationnels décidés par la Banque.
Les charges d’exploitation opérationnelles
enregistrent globalement une diminution
01Valeur financiere[1-27].indd 27
de 0,7 million de francs ou 0,8 % à
92,5 millions de francs. Les deux postes
de cette rubrique participent à ce résultat.
Les charges du personnel, à hauteur de
65,5 millions de francs, sont en baisse de
0,9 %. Les coûts liés à l’augmentation des
effectifs (11,5 emplois à temps complet
supplémentaires) ont été compensés, dans
la comparaison annuelle, par le versement
d’une prime au personnel, l’an dernier,
pour l’atteinte des 10 milliards de francs
de bilan. Les autres charges d’exploitation présentent une légère diminution à
27 millions de francs démontrant ainsi
une bonne maîtrise des coûts.
La rubrique des charges d’exploitation fait
l’objet également d’une écriture extraordinaire relative à la constitution d’une
provision de 16,2 millions de francs pour
les engagements économiques envers la
Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs (voir rubrique correctifs
de valeurs et provisions du bilan). En effet,
l’abaissement du taux technique recommandé par les experts en prévoyance a
nécessité cette mesure. Ainsi, les charges
d’exploitation s’élèvent globalement dans
ce contexte particulier à 108,7 millions de
francs.
La Banque réalise un bénéfice brut opérationnel de 127,1 millions de francs en
augmentation de 6,4 millions de francs ou
5,3 %. Ce résultat réjouissant, forgé dans
un environnement en pleine évolution,
reflète la présence toujours plus forte de
la BCVs sur le marché bancaire valaisan,
concrétisée par une augmentation des
revenus découlant de l’activité clientèle
et de ses volumes d’affaires. Il exprime
aussi, à travers une maîtrise des coûts et
des processus avérée, la qualité de gestion
de la BCVs.
Les amortissements sur l’actif immobilisé de 11,4 millions de francs demeurent
stables (- 0,1 %).
Les correctifs de valeurs et provisions
nécessaires sont destinés à la couverture des risques identifiés au moment
du bouclement annuel. Le poste correctifs de valeurs, provisions et pertes – au
sein duquel la détermination des besoins
en provisions pour risques de défaillance
est définie sur la base d’une évaluation
individuelle des créances – se chiffre à
6 millions de francs. Cette détermination
témoigne d’une approche prudentielle de
la Banque.
L’attribution de 30,5 millions de francs
aux réserves pour risques bancaires généraux (assimilables à des fonds propres)
est comptabilisée dans les charges extraordinaires. Un montant de 29 millions de
francs sera proposé à l’Assemblée générale
à titre d’attribution à la réserve légale.
Ainsi, la Banque a pu, par ses propres
moyens, affecter en totalité 59,5 millions
de francs, au renforcement de ses fonds
propres auxquels s’ajoutent les 75 millions
de francs de l’emprunt subordonné qui
sont également reconnus comme fonds
propres par la législation bancaire.
Le bénéfice de l’exercice atteint 53,5 millions de francs en hausse de 1,8 million
de francs ou 3,5 %. Ce résultat permettra
au Conseil d’administration de proposer
à l’Assemblée générale du 23 mai 2012
une augmentation du dividende à 23,5 %
(21,5 % pour l’exercice 2010) pour les
actionnaires au porteur et à 14 % (12,5 %
pour l’exercice 2010) pour l’actionnaire
nominatif. Il s’agit respectivement de la
dixième et de la neuvième hausse consécutive.
27
03.04.12 11:09
VALEUR FINANCIèRE / Bilan au 31.12.2011 / Compte de résultat de l’exerCiCe 2011
Bilan au 31.12.2011 en francs
ACTIFS
• Liquidités
• Créances résultant de papiers monétaires
• Créances sur les banques
• Créances sur la clientèle
• Créances hypothécaires
• Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce
• Immobilisations financières
• Participations
• Immobilisations corporelles
• Valeurs immatérielles
• Comptes de régularisation
• Autres actifs
Total des actifs
ANNEXES
3.1
3.1, 3.6
3.2
3.2, 3.3, 3.6
3.2, 3.3, 3.4
3.4
3.4
3.5
Total des créances sur les sociétés du groupe et les participants qualifiés
Total des créances de rang subordonné
PASSIFS
• Engagements envers les banques
• Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements
• Autres engagements envers la clientèle
• Obligations de caisse
• Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts
• Comptes de régularisation
• Autres passifs
• Correctifs de valeurs et provisions
• Réserves pour risques bancaires généraux
• Capital-actions
• Propres titres de participation
• Réserve légale générale
• Autres réserves
• Bénéfice reporté
• Bénéfice de l’exercice
Total des passifs
ANNEXES
3.8
3.5
3.9
3.9
3.10
Total des engagements envers les sociétés du groupe et les participants qualifiés
dont, engagements de rang subordonné (Etat du Valais)
Autres engagements de rang subordonné (emprunt obligataire)
OPÉRATIONS HORS BILAN
Engagements conditionnels
Engagements irrévocables
Engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentaires
Instruments financiers dérivés
• Valeurs de remplacement positives
• Valeurs de remplacement négatives
• Montants du sous-jacent
Opérations fiduciaires
ANNEXES
3.1, 4.1
3.1
3.1
4.2
4.3
31.12.2011
214'122'774.88
1'114'088.50
787'894'059.76
2'850'369'057.42
7'005'006'968.65
443'561.55
398'719'680.40
16'552'656.40
85'003'032.65
9'816'813.20
38'397'680.65
81'395'844.38
11'488'836'218.44
31.12.2010
162'432'456.48
1'119'866.00
743'799'549.90
2'383'158'370.90
6'421'524'413.32
6'346'668.85
434'613'113.30
22'994'981.35
87'369'019.37
9'805'503.18
22'604'197.93
36'368'350.97
10'332'136'491.55
49'300'000.00
5'882'183.55
39'000'000.00
5'840'313.75
31.12.2011
773'959'271.04
4'337'520'062.84
3'863'178'722.73
257'278'000.00
1'108'000'000.00
47'679'203.68
95'501'602.72
143'356'549.48
267'400'287.15
150'000'000.00
-11'815'500.97
356'254'169.75
46'543'568.09
462'518.34
53'517'763.59
11'488'836'218.44
31.12.2010
671'968'733.44
4'013'444'045.09
3'424'832'350.87
301'274'000.00
881'000'000.00
48'105'738.50
50'177'134.83
134'275'093.46
236'900'287.15
150'000'000.00
-1'807'781.22
327'254'169.75
42'900'201.34
102'325.18
51'710'193.16
10'332'136'491.55
61'869'110.30
50'000'000.00
75'000'000.00
57'481'425.50
50'000'000.00
0.00
31.12.2011
42'339'312.73
186'300'756.80
19'201'400.00
31.12.2010
56'892'331.82
316'707'643.30
19'201'400.00
2'359'953.29
85'642'259.86
1'931'764'204.67
101'086'980.00
9'556'140.80
38'939'782.79
1'395'231'783.68
59'680'566.00
28
02Comptes_bilan[28-54].indd 28
03.04.12 11:38
Compte de résultat de l’exercice 2011 en francs
PRODUITS ET CHARGES DE L’ACTIVITÉ BANCAIRE ORDINAIRE
Résultat des opérations d’intérêts
• Produit des intérêts et des escomptes
• Produit des intérêts et des dividendes des portefeuilles destinés au négoce
• Produit des intérêts et des dividendes des immobilisations financières
• Charges d’intérêts
Sous-total résultat des opérations d’intérêts
ANNEXES
2011
2010
5.1
243'137'782.53
64'915.25
10'962'249.28
-84'134'791.41
170'030'155.65
239'946'755.46
45'360.30
11'419'352.57
-84'006'964.54
167'404'503.79
1'392'793.58
29'816'724.79
7'366'662.61
-8'147'735.45
30'428'445.53
2'017'305.25
29'234'981.94
6'673'900.59
-7'940'404.33
29'985'783.45
11'557'161.38
9'631'629.63
2'674'115.30
1'680'282.65
827'331.18
4'248'644.32
-1'791'987.20
7'638'386.25
802'635.50
1'574'945.15
903'860.75
4'164'580.03
-453'658.00
6'992'363.43
219'654'148.81
214'014'280.30
-65'509'605.11
-16'200'000.00
-27'005'472.14
-108'715'077.25
-92'515'077.25
-66'125'430.15
0.00
-27'123'690.13
-93'249'120.28
-93'249'120.28
110'939'071.56
127'139'071.56
120'765'160.02
120'765'160.02
ANNEXES
3.4
3.9
2011
-11'368'080.34
-6'021'470.95
93'549'520.27
109'749'520.27
2010
-11'382'404.32
0.00
109'382'755.70
109'382'755.70
5.5
5.5
5.5
5.7
2'238'475.02
-67'859.35
-30'500'000.00
-11'702'372.35
53'517'763.59
7'026'019.49
-348'582.03
-50'000'000.00
-14'350'000.00
51'710'193.16
53'517'763.59
462'518.34
53'980'281.93
51'710'193.16
102'325.18
51'812'518.34
29'000'000.00
29'000'000.00
15'400'000.00
9'400'000.00
180'281.93
13'750'000.00
8'600'000.00
462'518.34
Résultat des opérations de commissions et de prestations de service
• Produit des commissions sur les opérations de crédit
• Produit des commissions sur les opérations de négoce de titres et les placements
• Produit des commissions sur les autres prestations de service
• Charges de commissions
Sous-total résultat des opérations de commissions et de prestations de service
Opérations de négoce
Résultat des opérations de négoce
5.2
Autres résultats ordinaires
• Résultat des aliénations d'immobilisations financières
• Produit des participations
• Résultat des immeubles
• Autres produits ordinaires
• Autres charges ordinaires
Sous-total autres résultats ordinaires
Revenu brut
Charges d’exploitation
• Charges de personnel
• Caisse de retraite et de prévoyance BCVs
• Autres charges d’exploitation
Sous-total charges d’exploitation
Sous-total charges d’exploitation opérationnelles ¹
5.3
3.7, 5.3
5.4
Bénéfice brut
Bénéfice brut opérationnel ¹
BÉNÉFICE DE L’EXERCICE
• Amortissements sur l’actif immobilisé
• Correctifs de valeurs, provisions et pertes
Résultat intermédiaire
Résultat intermédiaire opérationnel ¹
• Produits extraordinaires
• Charges extraordinaires
• Réserves pour risques bancaires généraux
• Impôts
Bénéfice de l’exercice
Répartition du bénéfice
• Bénéfice de l’exercice
• Bénéfice reporté
Bénéfice résultant du bilan
• Attribution à la réserve légale générale
• Distribution sur le capital-actions
14.00 % sur les actions nominatives de 110 millions de francs
23.50 % sur les actions au porteur de 40 millions de francs
Bénéfice reporté
29
¹ sans la constitution de la provision pour les engagements économiques envers la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs
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03.04.12 11:38
VALEUR FINANCIèRE / taBleau de finanCement au 31.12.2011
Tableau de financement au 31.12.2011 en milliers de francs
FLUX DE FONDS DU RÉSULTAT OPÉRATIONNEL (FINANCEMENT INTERNE)
2011
Sources
de fonds
• Résultat de l’exercice
• Amortissements sur l’actif immobilisé
• Correctifs de valeurs et provisions
• Réserves pour risques bancaires généraux
• Comptes de régularisation actifs
• Comptes de régularisation passifs
• Dividende de l’exercice précédent
Flux de fonds du résultat opérationnel
FLUX DE FONDS DES TRANSACTIONS RELATIVES AUX CAPITAUX PROPRES
• Propres titres de participation
• Autres réserves
Flux de fonds des transactions relatives aux capitaux propres
FLUX DE FONDS DES MUTATIONS DANS L'ACTIF IMMOBILISÉ
• Participations
• Immeubles
• Autres immobilisations corporelles
• Programmes informatiques
Flux de fonds des mutations dans l’actif immobilisé
FLUX DE FONDS DE L'ACTIVITÉ BANCAIRE
Opérations à moyen et long terme (> 1 an)
• Engagements envers les banques
• Engagements envers la clientèle
• Emprunts obligataires
• Obligations de caisse
• Prêts des centrales d’émission de lettres de gage
• Fonds d’épargne et de placement
• Autres engagements
• Créances sur la clientèle
• Créances hypothécaires
• Immobilisations financières
• Autres créances
Opérations à court terme
• Engagements envers les banques
• Engagements envers la clientèle
• Créances résultant de papiers monétaires
• Créances sur les banques
• Créances sur la clientèle
• Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce
Etat de liquidités
• Liquidités
Flux de fonds de l’activité bancaire
53'518
11'368
26'228
30'500
121'614
10'392
3'643
14'035
6'441
542
6'983
2010
Emplois de
fonds
Solde
1'533
1'883
6'139
9'555
2'054
82'988
115'404
-6'365
9'754
424
10'178
95
176
-2'572
271
66'000
19'150
21'204
94'200
9'321
9'321
857
1'426
1'368
2'216
6'992
12'002
-11'731
105'000
33'000
21'000
255'000
43'996
28'000
50'526
34'000
234'202
14'181
324'076
45'324
180'733
589'034
105'253
545'089
35'598
10'772
45'027
14'944
167'990
417'346
6
220'943
46'802
1
44'094
297'720
161'878
84'426
5'903
1'272'243
Solde
940
20'400
20'400
Emplois de
fonds
51'710
11'382
1'372
50'000
57
15'793
426
22'350
38'626
Sources
de fonds
289
51'690
1'346'294
-74'051
57'176
817'578
900'904
-83'326
30
02Comptes_bilan[28-54].indd 30
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Annexe aux comptes annuels 2011
1. Commentairesrelatifsàl’activitéetmention
del’effectifdupersonnel
Généralités
Société anonyme de droit public, la
Banque Cantonale du Valais (BCVs) offre
les prestations de service d’une banque
universelle de proximité. Un large éventail
de produits répondant aux exigences de
tous les types de clientèle et une forte présence physique concrétisée par 76 points
de vente, deux éléments qui permettent à
la BCVs de jouer un rôle dominant sur le
marché bancaire valaisan.
Bénéficiant de la garantie de l’Etat pour
tous ses engagements non subordonnés,
la BCVs remplit la mission qui lui est assignée. Elle met tout en œuvre pour contribuer au développement harmonieux de
l’économie valaisanne, dans les limites des
règles prudentielles de la branche.
La conduite de la BCVs est basée sur des
critères éprouvés de gestion d’entreprise,
ponctuée par des objectifs de rentabilité,
de croissance et de maîtrise des coûts.
Au 31 décembre 2011, l’effectif total de
la Banque s’établissait à 441,4 personnes
(429,9 en 2010) après conversion en
emplois à temps complet.
Dans sa politique de gestion des risques et
d’entreprise, la BCVs concentre ses activités sur les domaines indiqués ci-après.
Opérations au bilan
Les opérations d’intérêts constituent, avec
une part d’environ 77 % du revenu brut, la
principale source des recettes. Les avances
sont en général accordées moyennant des
couvertures hypothécaires sur des logements, mais également sur des bâtiments
commerciaux et industriels. Les crédits
commerciaux sont octroyés dans tous les
secteurs économiques. Les corporations de
droit public sont des partenaires privilégiés.
Les opérations interbancaires sont en
majeure partie des opérations à court et
moyen terme. Pour les capitaux à long
terme dont elle a besoin, la Banque a
recours au marché des capitaux. La BCVs
est membre de la Centrale de lettres de
gage des Banques Cantonales suisses
(CLG) et participe donc régulièrement aux
emprunts émis par cet organisme. Elle peut
aussi émettre, à intervalles irréguliers, des
emprunts en son propre nom. La Banque
détient un portefeuille stratégique de titres
dans le cadre de placements à moyen et
02Comptes_bilan[28-54].indd 31
long terme, enregistré dans les immobilisations financières.
La Banque gère le risque de taux de son
bilan notamment par le biais de swaps de
taux.
Les dépôts de la clientèle, y compris les
obligations de caisse, s’élèvent à 73,6 %
du bilan.
Opérations de négoce
La BCVs exécute pour le compte de sa
clientèle des opérations de négoce. Elle
pratique en outre, pour son propre compte,
un négoce actif de titres de créance (obligations) et de titres de participation
(actions).
Pour ce qui est du négoce des titres de
créance pour propre compte, la Banque
privilégie les titres d'émetteurs de première
qualité. Des futures de taux d’intérêts
peuvent être utilisés pour la couverture des
risques de taux des portefeuilles destinés
au négoce.
Le négoce des titres de participation porte
essentiellement sur des actions européennes et leurs dérivés. Les opérations de
négoce pour propre compte sur les monnaies étrangères sont limitées à des devises
pour lesquelles un marché liquide existe.
Dans le cadre des opérations de négoce, la
Banque participe à des émissions de titres.
Le change ainsi que les opérations sur les
devises et métaux précieux sont effectués
dans le cadre de limites précises, sans positions ouvertes importantes.
Opérations de commissions
et de prestations de service
La gestion de fortune, les opérations relatives aux dépôts fiduciaires, le trafic des
paiements ainsi que le négoce de titres et
de dérivés pour le compte de la clientèle
représentent l'essentiel des opérations de
commissions et de prestations de service.
La Banque fournit en outre des prestations de service dans le domaine de l’asset
management.
Les opérations de prestations de service
sont destinées à la clientèle privée et institutionnelle ainsi qu’aux entreprises.
Autres domaines d’activité
Pour répondre aux exigences de liquidités, la Banque gère son propre portefeuille
de titres, en majorité à taux d’intérêt fixe
pour la mise ou la prise en pension de
titres (Repo ou Reverse Repo).
S’agissant des immeubles, ceux à usage de
la Banque permettent à la BCVs d’exercer son activité. Quant aux immeubles
émanant de réalisations forcées dans le
cadre d’affaires de crédits en souffrance,
la volonté manifeste de la Banque est de
les revendre au mieux.
Gestion des risques
La gestion optimale des risques est un facteur de succès pour la BCVs. La limitation
et la gestion des risques font partie des
priorités des organes de la Banque. Ils ont
mis en place une organisation afin d’identifier, mesurer, gérer, contrôler et surveiller
les risques. De plus, un système d'information du management (MIS) adapté aux
différents échelons de Direction permet
aux membres de la Direction générale et
aux membres du Conseil d’administration d'être informés régulièrement de la
situation patrimoniale et financière de la
Banque, de l'état de ses liquidités, de ses
résultats ainsi que des risques y relatifs.
Les explications suivantes ainsi que les
indications se trouvant dans le chapitre
« Publication selon les prescriptions sur
les fonds propres » tiennent compte des
aspects qualitatifs et quantitatifs exigés
selon Circ.-FINMA 08/22 « Exigences de
publication liées aux fonds propres dans
le secteur bancaire ».
Les principaux éléments de la gestion des
risques sont :
• une politique de risque globale,
• l’application des principes reconnus
pour la mesure et gestion des risques,
• la définition des différentes limites
de risques accompagnées d’une surveillance et d’un reporting correspondants,
• l’assurance d’un reporting ponctuel et
global sur tous les risques,
• la promotion de la connaissance des
risques à tous les niveaux de direction.
La politique des risques est définie par
la Direction générale et approuvée par le
Conseil d’administration. Elle définit la
philosophie de risques, les responsabilités,
31
03.04.12 11:38
VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
l’organisation et les procédures en matière
de gestion des risques.
Le Conseil d’administration approuve les
limites de risques stratégiques basées sur
la capacité à assumer des risques et surveille le respect de celles-ci ainsi que l’application de la politique des risques. Pour
l’exécution de sa fonction de surveillance,
le Conseil d’administration reçoit chaque
trimestre un rapport détaillé sur les
risques. La Direction générale est informée chaque mois. Le système d’information interne assure un reporting approprié
à tous les niveaux.
La surveillance des risques de la BCVs se
subdivise en 5 domaines :
• Risques de crédit
• Risques de taux
• Autres risques de marché
• Risques de liquidités
• Risques opérationnels
Au sein de la Direction générale, la responsabilité des opérations de négoce et celle
du contrôle des risques sont attribuées à
des personnes distinctes. Le Conseil d’administration s’est prononcé sur les limites
de risques en décembre 2011, en regard
de la situation des risques encourus par
la Banque.
Risques de crédit
En raison de son engagement important
dans les activités de crédit, la BCVs est
inéluctablement exposée au risque de
crédit. Les principes essentiels de la gestion du risque de crédit sont expliqués
ci-dessous :
32
a) Avances à la clientèle
La politique de crédit englobe la totalité
des avances à la clientèle qui pourraient
entraîner des pertes si les contreparties se
trouvaient dans l'incapacité de rembourser leurs engagements.
La Banque limite les risques de crédit en
les répartissant, en se montrant exigeante
sur la qualité des débiteurs et par le biais
de marges de couverture. La qualité des
clients est évaluée selon des critères de
solvabilité uniformes. L’organisation des
compétences en matière d’octroi de crédits est centrée sur les risques. L’octroi des
crédits aux organes est de la seule responsabilité du Conseil d’administration.
Son système de rating donne à la Banque
l'assurance que les conditions proposées
à la clientèle sont en adéquation avec
les risques. Une actualisation des ratings
et une communication régulière avec la
clientèle permettent à la Banque d'exercer une surveillance efficace des risques
02Comptes_bilan[28-54].indd 32
de défaillance pendant toute la durée
des crédits. Les experts immobiliers de la
Banque apportent leur concours aux instances de crédit ainsi qu'aux clients pour
toutes questions techniques et d'évaluation relatives à des biens immobiliers.
Pour l’évaluation de biens immobiliers, la
Banque a édicté des procédures.
Le montant des prêts est fonction de la
capacité du client à assumer le service de
la dette et de la valeur des gages retenue par la Banque. Les amortissements
des créances hypothécaires sur les objets
commerciaux et industriels sont fixés en
conformité avec la durée de vie économique de l’objet remis en garantie.
Des spécialistes en restructuration et en
évaluation d'entreprises sont à la disposition de la clientèle et des conseillers
pour traiter des questions de nature particulièrement complexe. La gestion des
risques de crédit est assurée par un système moderne d'agrégation et d'analyse
des risques de défaillance prenant en
compte l'ensemble des secteurs d'activité.
Les correctifs de valeurs et les provisions
sont réexaminés et réajustés au minimum
annuellement.
Pour mesurer et gérer les risques de
défaillance, la Banque évalue les crédits selon un système de rating comprenant 10 classes. Ce système permet à la
Banque d’appréhender de manière précise
les risques propres à chaque crédit et d’en
tenir compte de manière adéquate lors de
l'élaboration des conditions proposées à
la clientèle.
La Banque ne procède pas à la constitution de correctifs de valeurs forfaitaires.
b) Risques de contreparties dans les
activités interbancaires
Dans les activités interbancaires, un système de limite à plusieurs niveaux est
appliqué pour la gestion des risques de
contreparties et de défaillance. La BCVs ne
travaille qu’avec des contreparties de premier ordre. Le montant de la limite dépend
essentiellement du rating et du pays.
La Banque applique l’approche standard
suisse pour le calcul des fonds propres
nécessaires aux risques de contrepartie.
Elle ne recourt pas aux notations délivrées
par les agences de notations reconnues
pour la pondération de ses positions.
Risques de taux
Etant donné que la marge d’intérêt
constitue la source principale de revenus
de la BCVs, et en conformité avec les
exigences légales, cette dernière attache
une grande importance à la gestion des
risques de taux.
Des limites stratégiques et opérationnelles
sont définies et approuvées par le Conseil
d’administration.
Les risques de taux inhérents aux opérations au bilan et hors bilan sont pilotés
et surveillés de manière centralisée par
le comité ALM de la Banque. Basée sur
la méthode des taux de marché, la surveillance est axée sur la valeur actualisée
des capitaux propres. Un outil informatique moderne permet au comité ALM
d'effectuer des calculs de durée ainsi
que des tests de résistance au stress. Au
besoin, ce dernier peut aussi faire appel à
des spécialistes externes.
Autres risques de marché
Le marché en général et les positions
provenant des opérations sur titres et les
devises en particulier font l’objet d’un
contrôle constant basé sur un système de
limites appropriées, exprimées en notionnel et en terme de « VaR » (Value-at-Risk).
Les portefeuilles de titres destinés au
négoce ainsi que les portefeuilles d’immobilisations financières font également
l’objet de limites notionnelles d’investissement et par émetteur.
La Banque applique l’approche « de minimis » pour le calcul des fonds propres
nécessaires aux risques de marché.
Risques de liquidités
Les risques de liquidités sont contrôlés
selon les dispositions légales applicables
en la matière. La négociabilité des positions pour propre compte est surveillée de
façon régulière.
Risques opérationnels
Les risques opérationnels sont définis
comme des « risques de pertes directes
ou indirectes résultant d'une inadéquation ou d'une défaillance attribuable
aux procédures, au facteur humain, aux
systèmes ou à des événements extérieurs ».
Des règlements et des directives internes
portant sur l'organisation et les contrôles
permettent de limiter ces risques. Le système de contrôle interne est régulièrement vérifié par l’Audit interne, qui rend
directement compte de ses travaux au
Comité d’audit et au Conseil d'administration.
Le Compliance Officer contrôle le respect
par la Banque des dispositions légales et
réglementaires en vigueur ainsi que les
devoirs de diligence propres aux intermédiaires financiers. Il suit les développements législatifs en cours auprès des
autorités de surveillance ou d’autres
organismes. Le Compliance Officer veille
également à l’adaptation des directives
03.04.12 11:38
internes aux nouvelles dispositions législatives et réglementaires.
La Banque applique l’approche de l’indicateur de base pour le calcul des fonds
propres nécessaires aux risques opérationnels.
Externalisation d’activités
(Outsourcing)
Les prestations informatiques, considérées comme essentielles à l’activité de la
Banque, sont outsourcées auprès d’IBM
Suisse SA à Lausanne (Hébergeur), de Dialogue Logique SA à Lausanne (Gestion
d'infrastructures) et de Swisscom IT Services SA à Fribourg (Application Management). Ces externalisations remplissent les
exigences de la FINMA et font l’objet de
contrats de services détaillés (Contrat de
base, Contrat de projet, Contrat de maintenance ou Services Level Agreement).
Afin de garantir la confidentialité des opérations, les collaborateurs des prestataires
concernés de services sont tous soumis au
secret bancaire.
33
02Comptes_bilan[28-54].indd 33
03.04.12 11:38
VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
2.Principescomptablesetprincipesd’évaluation
Principes de base
La tenue de la comptabilité ainsi que les
principes comptables et d'évaluation sont
conformes aux prescriptions de la Loi sur
la Banque Cantonale du Valais, du Code
des obligations, de la Loi fédérale sur les
banques et à son ordonnance, aux dispositions statutaires, aux directives de
l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) ainsi qu'au règlement de cotation de la SIX Swiss Exchange.
Les comptes sont établis selon le principe
de l’image fidèle et reflètent l’état réel du
patrimoine, de la situation financière et
des résultats de la Banque. Ils représentent
également le bouclement individuel statutaire. Les participations majoritaires étant
insignifiantes dans l'optique des objectifs
visés par les comptes consolidés, la Banque
n’établit pas de bouclement consolidé.
Saisie des opérations
et inscription au bilan
Toutes les opérations sont enregistrées
dans les livres le jour de leur conclusion et
évaluées dès ce jour en vue de la détermination du résultat.
Conversion des monnaies
étrangères
Les transactions en monnaies étrangères
sont comptabilisées aux taux de change en
vigueur à la date des transactions. Les gains
et pertes résultant du règlement de ces transactions ainsi que de la conversion, aux taux
de change en vigueur à la date du bilan,
des actifs et passifs en monnaies étrangères,
sont comptabilisés au compte de résultat.
Les taux de change utilisés pour la conversion des monnaies étrangères sont les
suivants :
USD
EUR
31.12.2011
0.9347
1.2141
31.12.2010
0.9369
1.2515
Principes généraux
d'évaluation
Les actifs et passifs ainsi que les affaires
hors bilan publiés sous une même
rubrique font toujours l'objet d'une évaluation individuelle.
34
Liquidités, créances résultant
de papiers monétaires,
créances sur les banques et
engagements au passif
Ces éléments sont portés au bilan à leur
valeur nominale ou à leur valeur d'acquisi-
02Comptes_bilan[28-54].indd 34
tion. Pour les risques identifiés, la Banque
constitue des correctifs de valeurs et provisions au passif du bilan.
Prêts (créances sur la clientèle
et créances hypothécaires)
Les créances compromises, c'est-à-dire les
créances pour lesquelles il est peu probable que le débiteur soit en mesure de
faire face à ses engagements futurs, sont
évaluées individuellement et la dépréciation de valeur est couverte par des correctifs de valeurs individuels. Les opérations
hors bilan telles qu'engagements fermes,
garanties et instruments financiers dérivés sont également comprises dans cette
évaluation. Une créance est considérée
comme compromise lorsque des indices
probants rendent les paiements contractuels futurs dus au titre du capital et/ou
des intérêts peu vraisemblables.
Les intérêts échus depuis plus de 90 jours
sont dits en souffrance. La Banque
renonce à comptabiliser au compte de
résultat les intérêts en souffrance et les
comptabilise directement à la rubrique
correctifs de valeurs et provisions.
La dépréciation de valeur correspond à la
différence entre la valeur comptable de
la créance et le montant dont la Banque
peut escompter la récupération, compte
tenu de la solvabilité du débiteur et du
produit net de la réalisation des sûretés
éventuelles.
Lorsqu'une créance est considérée comme
entièrement ou partiellement irrécupérable ou que la Banque renonce à la
récupérer, elle est amortie par le débit du
correctif de valeur correspondant.
La Banque répertorie les créances en
10 classes de rating. Pour les créances
appartenant aux classes 1 à 6, le service
de la dette est assuré, les sûretés fournies par les clients sont adéquates et les
critères de solvabilité sont remplis. Les
créances des classes 7 et 8 présentent un
profil de risque supérieur. Aucun correctif
de valeur n’est constitué par la Banque
sur ces créances. Dans la classe 9 figurent
des créances en souffrance dont les paiements des intérêts sont en retard de plus
de 90 jours. Les crédits de la classe 10 sont
compromis et font l'objet de correctifs de
valeurs individuels en capital et intérêts.
Une créance n’est plus considérée comme
compromise si les arriérés (capital et intérêts) ont été réglés, le service de la dette a
repris normalement, et d’autres critères de
solvabilité sont remplis.
Opérations de mise et prise en
pension de titres (Repurchase
et Reverse Repurchase)
Les ventes de titres assorties d'une obligation de rachat (Repurchase) et les acquisitions de titres assorties d'une obligation
de revente (Reverse Repurchase) sont assimilées à des opérations de financement
garanti. Le montant des liquidités reçu ou
donné en garantie des mises et prises en
pension de titres est porté au bilan, intérêts courus y compris.
Les titres reçus et remis sont uniquement
portés au bilan, ou retirés de celui-ci, s'il y
a cession des droits contractuels attachés
à ces titres. La valeur de marché des titres
reçus ou remis est contrôlée quotidiennement, de manière à permettre de remettre
ou d'exiger, si besoin est, des sûretés supplémentaires.
Le produit des intérêts d’opérations de
revente et les charges des intérêts d’opérations de rachat sont délimités sur la
durée des transactions sous-jacentes.
Portefeuilles de titres
et de métaux précieux destinés
au négoce
Les portefeuilles de titres et de métaux
précieux destinés au négoce sont toujours évalués et portés au bilan à leur
juste valeur (fair value). La juste valeur
découle soit du prix donné par un marché
liquide et efficient au niveau de la formation des prix soit du prix établi par un
modèle d'évaluation. Dans les cas exceptionnels où il est impossible d'établir la
juste valeur, l'évaluation et l'inscription au
bilan s'effectuent selon le principe de la
valeur la plus basse.
Les gains et pertes de cours sont comptabilisés dans le résultat des opérations
de négoce. Le produit des intérêts et des
dividendes des portefeuilles destinés au
négoce est comptabilisé dans le résultat
des opérations d’intérêts.
Immobilisations financières
Dans la mesure où la Banque n'a pas
l'intention de les conserver jusqu'à
l'échéance, les titres de créance à revenu
fixe, n’appartenant pas aux portefeuilles
destinés au négoce, sont évalués selon le
principe de la valeur la plus basse. Le solde
des adaptations de valeurs est comptabilisé sous la rubrique « Autres charges ordinaires » ou « Autres produits ordinaires ».
Une réévaluation allant au plus jusqu'aux
coûts d'acquisition est comptabilisée si
03.04.12 11:38
le prix du marché, qui était tombé audessous de la valeur d'acquisition,
remonte par la suite. Cette adaptation de
valeurs est également comptabilisée sous
la rubrique « Autres charges ordinaires » ou
« Autres produits ordinaires ».
Les titres de créance destinés à être
conservés jusqu'à l'échéance sont évalués à la valeur d'acquisition compte tenu
de la délimitation sur la durée de l'agio
ou du disagio. Les gains et pertes résultant des opérations d'intérêts aliénées
avant l'échéance ou remboursées par
anticipation sont délimités sur la durée
résiduelle de l'opération, c'est-à-dire
jusqu'à l'échéance initialement prévue.
Les dépréciations de valeur pour raison
de solvabilité sont comptabilisées sous la
rubrique « Correctifs de valeurs, provisions
et pertes ».
Les titres de participation et les métaux
précieux sont évalués selon le principe de
la valeur la plus basse.
Les immeubles et les participations repris
dans le cadre des activités de crédit et
destinés à la revente sont portés au bilan
comme immobilisations financières et
évalués à la valeur la plus basse, correspondant au montant le moins élevé résultant de la comparaison du coût d’achat et
de la valeur de liquidation.
Participations
Cette rubrique comprend des sociétés
détenues dans un but de placement permanent ainsi que des participations ayant
une activité liée au secteur bancaire. Elles
figurent au bilan à la valeur d’acquisition,
déduction faite des amortissements commandés par les circonstances.
Immobilisations corporelles
Les investissements dans de nouvelles
immobilisations corporelles, qui sont utilisées durant plus d'une période comptable
et qui sont supérieures à la limite inférieure d'activation, sont portés au bilan
à leur valeur d'acquisition. Les investissements dans des immobilisations corporelles existantes sont activés si la valeur
de marché ou d'usage est durablement
augmentée ou s'ils entraînent une augmentation de la durée de vie.
Lors de l'évaluation postérieure, les
immobilisations corporelles sont portées
au bilan à leur valeur d'acquisition, sous
déduction des amortissements cumulés.
Les amortissements sont effectués selon
un plan sur toute la durée d'utilisation
prévue de l'immobilisation. Si l’examen fait apparaître un changement de
la durée d'utilisation ou une diminution
de valeur, la Banque amortit la valeur
02Comptes_bilan[28-54].indd 35
comptable résiduelle selon un plan correspondant à la nouvelle durée d'utilisation ou procède à un amortissement non
planifié. Les amortissements effectués
selon un plan, de même que les amortissements supplémentaires non planifiés,
sont comptabilisés au débit de la rubrique
« Amortissements sur l'actif immobilisé »
du compte de résultat.
Les taux d’amortissements prévus pour les
différentes catégories d’immobilisations
corporelles sont les suivants:
• Immeubles, sans les terrains :
amortissements dégressifs de 3 %
• Autres immobilisations corporelles :
amortissement linéaire de 20 %
Les gains réalisés lors de l'aliénation
d'immobilisations corporelles sont comptabilisés à la rubrique « Produits extraordinaires », les pertes à la rubrique « Charges
extraordinaires ».
Valeurs immatérielles
Les valeurs immatérielles acquises sont
portées au bilan dès lors qu’il est prévu
que ces valeurs procureront des avantages
économiques futurs à la Banque pendant
plusieurs années. Les valeurs immatérielles sont évaluées et inscrites au bilan
au coût d'acquisition. Elles sont amorties au compte de résultat sur la durée
d'utilisation estimée. La méthode utilisée
pour l'amortissement est généralement la
méthode linéaire. La période d'amortissement n'est pas supérieure à cinq ans.
L'actualité de la valeur est réexaminée
régulièrement. Si cet examen fait apparaître un changement de la durée d'utilisation ou une dépréciation de valeur, la
Banque amortit la valeur comptable résiduelle selon un plan correspondant à la
nouvelle durée d'utilisation ou procède à
un amortissement non planifié.
Engagements de prévoyance
Les engagements de prévoyance et les
actifs leur servant de couverture sont
isolés dans la Caisse de retraite et de
prévoyance du personnel de la BCVs juridiquement autonome. L'organisation, la
gestion et le financement des plans de
prévoyance sont conformes aux dispositions légales, aux statuts des fondations,
ainsi qu'aux règlements de prévoyance en
vigueur.
Les engagements économiques envers la
Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs sont comptabilisés dans
les correctifs de valeurs et provisions de la
banque.
Les cotisations de l'employeur sont comptabilisées comme charges de personnel.
Impôts
Les impôts courants sont des impôts sur
les bénéfices et sur le capital.
Les impôts courants de la période
correspondante sont déterminés selon
les prescriptions fiscales en vigueur et
comptabilisés comme charge de la période
comptable au cours de laquelle les
bénéfices ont été réalisés.
Engagements conditionnels,
engagements irrévocables,
engagements de libérer
et d'effectuer des versements
supplémentaires
La présentation de ces éléments dans les
opérations hors bilan se fait à la valeur
nominale. Pour les risques prévisibles, la
Banque constitue des provisions dans les
passifs du bilan.
Correctifs de valeurs
et provisions
En application du principe de prudence, la
Banque constitue des correctifs de valeurs
et des provisions individuels pour tous
les risques de perte reconnaissables. Les
correctifs de valeurs et provisions qui, au
cours d'une période comptable, ne sont
plus économiquement nécessaires sont
dissous et portés au compte de résultat.
Propres titres de créance
et de participation
Les propres titres de créance sont compensés avec les positions du passif correspondantes.
La position en propres titres de participation est portée en déduction des fonds
propres, à concurrence des coûts d'acquisition, sous une rubrique distincte. Les
paiements de dividendes et les résultats
des aliénations ultérieures sont directement attribués aux « Autres réserves ».
Instruments financiers
dérivés
Concernant la politique d’entreprise et le
Risk Management, nous nous référons aux
commentaires relatifs à l’activité.
Opérations de négoce
Tous les instruments financiers dérivés, à
l'exception de ceux qui sont utilisés pour
des opérations de couverture, sont évalués
à leur juste valeur. Les valeurs de remplacement positives ou négatives sont portées au bilan sous les rubriques « Autres
actifs » ou « Autres passifs ». La juste valeur
découle soit du prix résultant d'un marché
efficient et liquide, soit du prix offert par
les teneurs de marché, soit du prix établi à
l'aide de modèles d’évaluation.
35
03.04.12 11:38
VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
La Banque peut compenser au bilan les
valeurs de remplacement négatives et
positives avec une même contrepartie
dans les limites prévues par des accords
de compensation juridiquement valables.
Le résultat, réalisé et non réalisé, des transactions sur instruments financiers dérivés
utilisés à des fins de négoce est comptabilisé à la rubrique « Résultat des opérations
de négoce ».
Opérations de couverture
La Banque utilise aussi des instruments
financiers dérivés dans le cadre de la
gestion des actifs et des passifs notamment pour piloter les risques de taux et
les risques de change. Les opérations de
couverture sont évaluées selon les mêmes
principes que les opérations de base cou-
vertes. Les résultats des opérations de
couverture sont saisis sous une rubrique
de résultat identique à celle qui enregistre
les résultats correspondants de l’opération
couverte.
Le solde des résultats des opérations de
« Macro-Hedges » utilisées pour couvrir
les risques de taux est enregistré dans le
résultat des opérations d’intérêts. Le résultat des dérivés que la Banque utilise dans
le cadre de la gestion structurelle du bilan
pour gérer les risques de taux est délimité
sur la durée (« accrual method »). Selon
ce principe, la composante du taux est
délimitée sur la durée jusqu'à l'échéance
du contrat. Les intérêts accumulés sur les
opérations de couverture sont présentés
dans le « Compte de compensation » sous
« Autres actifs » ou « Autres passifs ».
Les effets de couverture ainsi que les
buts et stratégies visés par les opérations
de couverture sont documentés lors de
la conclusion des opérations. La Banque
vérifie périodiquement l'efficacité de la
couverture. Les opérations de couverture
ne remplissant plus, ou plus que partiellement, leur fonction de couverture sont
assimilées, pour leur fraction excédentaire,
à des opérations de négoce et traitées
comme telles.
Modification des principes
comptables et des principes
d'évaluation
En 2011, la Banque n’a pas procédé à des
adaptations de ses principes comptables
et d’évaluation.
3. Informations se rapportant au bilan
3.1 APERÇU DES COUVERTURES DES PRÊTS ET DES OPÉRATIONS HORS BILAN en milliers de francs
NATURE DES COUVERTURES
Garanties
hypothécaires
Prêts
• Créances sur la clientèle
dont collectivités de droit public
• Créances hypothécaires
- immeubles d’habitation
- immeubles commerciaux
- artisanat et industrie
- autres
Total des prêts
Hors bilan
• Engagements conditionnels
• Engagements irrévocables
• Engagements de libérer et d'effectuer des versements supplémentaires
Total hors bilan
442'856
1'263
31.12.2011
31.12.2010
31.12.2011
31.12.2010
Total
2'850'369
1'137'713
377'657
364'796
2'029'856
1'580'817
5'763'910
651'071
379'751
210'275
9'855'376
8'804'682
9'149
115'547
9'390
124'696
164'832
9'390
6'993
23'800
70'754
19'201
113'755
220'976
42'339
186'301
19'201
247'841
392'801
5'763'910
651'071
379'751
210'275
7'447'863
6'859'069
377'657
150'501
En blanc
2'029'856
985'949
Montant brut
Créances compromises
Autres garanties
Valeur estimée
de réalisation des
sûretés
Montant net
Correctifs de
valeurs individuels
31.12.2011
283'942
153'357
130'585
126'206
31.12.2010
288'235
154'978
133'257
134'089
36
02Comptes_bilan[28-54].indd 36
03.04.12 11:38
3. Informations se rapportant au bilan
3.2 PORTEFEUILLES DE TITRES ET DE MÉTAUX PRÉCIEUX DESTINÉS AU NÉGOCE, IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES ET PARTICIPATIONS en milliers de francs
31.12.2011
31.12.2010
0
0
265
179
444
0
264
0
5'812
271
6'347
0
VALEUR COMPTABLE
31.12.2011 31.12.2010
JUSTE VALEUR
31.12.2011 31.12.2010
Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce
• Titres de créance
- cotés
- non cotés
• Titres de participation
Métaux précieux
Total des portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce
dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités
Immobilisations financières
• Titres de créance
- dont destinés à être conservés jusqu’à l’échéance (accrual method)
- dont portés au bilan selon le principe de la valeur la plus basse
• Titres de participation
- dont participations qualifiées
• Métaux précieux
• Immeubles destinés à la revente
Total des immobilisations financières
dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités
323'576
321'875
1'701
42'453
0
0
32'691
398'720
164'709
354'769
353'068
1'701
42'363
0
0
37'481
434'613
197'778
Raison sociale, siège
31.12.2010
0
16'553
16'553
0
22'995
22'995
31.12.2011
Activité
364'929
363'171
1'758
56'170
0
0
37'481
458'580
206'775
31.12.2011
Participations
• Avec valeur boursière
• Sans valeur boursière
Total des participations
3.3 INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS ESSENTIELLES en milliers de francs
331'237
329'507
1'730
56'054
0
0
32'691
419'982
172'761
Capital
31.12.2010
Quote-part
Quote-part
Sous « Participations » au bilan :
BGG, Banque Genevoise de Gestion SA, Genève
Exploitation d’une banque de dépôts et de
gestion de fortune et exercice d’une activité de
négociant en valeurs mobilières
Direction de Fonds de placement
10'000
1'000
28
28
Madon SA, Sion
Activité commerciale dans le domaine mobilier,
immobilier et commerce
100
100
100
Immobilien Rathaus AG, Sion
Activité commerciale dans le domaine mobilier,
immobilier et commerce
100
100
100
Investissements Fonciers SA, Lausanne
6.29
20
Les sociétés dominées étant insignifiantes dans l’optique des objectifs visés par les comptes consolidés, la Banque n’établit pas de comptes consolidés.
Les participations minoritaires possédées par la Banque étant insignifiantes dans l’optique des objectifs visés par les comptes consolidés, la Banque renonce à les évaluer
selon la méthode de mise en équivalence.
La Banque ne détient pas d’autres participations essentielles dans les immobilisations financières.
Le 19 avril 2011, la Banque a réduit sa participation minoritaire auprès de BGG Banque Genevoise de Gestion SA, Genève par l’échange de 14'330 actions au porteur BCVs.
Le résultat de cette transaction a directement été attribué aux « Autres réserves » tel qu’indiqué dans les principes comptables et principes d’évaluation figurant à l’annexe 2.
37
02Comptes_bilan[28-54].indd 37
03.04.12 11:38
VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
3. Informations se rapportant au bilan
3.4 PRÉSENTATION DE L’ACTIF IMMOBILISÉ
en milliers de francs
Participations
• Evaluées selon la méthode de la mise en équivalence
• Autres participations
Total des participations
Immobilisations corporelles
• Immeubles
- Immeubles à l’usage de la Banque
- Autres immeubles
• Autres immobilisations corporelles
• Objets en leasing financier
Total des immobilisations corporelles
Valeurs immatérielles
• Goodwill
• Programmes informatiques
Total des valeurs immatérielles
2011
Valeur
d’acquisition
Amortissements
cumulés et
adaptations de
valeur (mise
en équivalence)
Valeur comptable
au 31.12.2010
24'384
24'384
-1'389
-1'389
0
22'995
22'995
147'300
-77'605
69'695
30'683
7'024
-16'477
-3'556
185'007
-97'638
14'206
3'468
0
87'369
17'415
17'415
-7'609
-7'609
0
9'806
9'806
• Valeur d’assurance incendie des immeubles
• Valeur d'assurance incendie des autres immobilisations
corporelles
• Engagements : Termes de leasing futurs résultant
de leasing d’exploitation
Changements
d'affectation
Investissements
0
Désinvestissements
0
-6'441
-6'441
-1
-1
1'533
-108
-2'132
-434
-413
-2'695
-542
-5'240
0
-6'128
-6'128
1'883
0
3'416
0
6'139
6'139
31.12.2011
163'056
31.12.2010
161'215
23'714
24'139
582
790
Amortissements
Adaptations
Valeur comptable
de valeur en
au 31.12.2011
cas de mise en
équivalence /
reprise d’amortissements
0
0
16'553
16'553
0
68'988
13'359
2'656
0
85'003
0
0
9'817
9'817
La Banque n’a pas activé au 31 décembre 2011 de frais de fondation, d’augmentation de capital et d’organisation.
3.5 AUTRES ACTIFS ET AUTRES PASSIFS
en milliers de francs
• Valeurs de remplacement des instruments
financiers dérivés
• Compte de compensation
• Actifs et passifs divers
Total des autres actifs et autres passifs
31.12.2011
Autres actifs
Autres passifs
31.12.2010
Autres actifs
Autres passifs
2'360
85'642
9'556
38'940
73'016
6'019
81'395
0
9'859
95'501
24'204
2'608
36'368
0
11'237
50'177
38
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03.04.12 11:38
3. Informations se rapportant au bilan
3.6 ACTIFS MIS EN GAGE OU CÉDÉS EN GARANTIE DE PROPRES ENGAGEMENTS ET ACTIFS FAISANT L’OBJET D’UNE RÉSERVE DE PROPRIÉTÉ en milliers de francs
31.12.2011
Montant ou
valeur
comptable
du gage
Actifs mis en gage
• Actifs engagés en faveur de la BNS
31.12.2010
Engagements
effectifs
12'012
Montant ou
valeur
comptable
du gage
0
Engagements
effectifs
16'029
0
• Créances hypothécaires engagées en faveur de la Centrale de lettres de gage des Banques Cantonales
suisses
1'172'328
857'985
1'060'425
885'737
Total des actifs mis en gage
Actifs sous réserve de propriété
1'184'340
0
857'985
1'076'454
0
885'737
31.12.2011
31.12.2010
0
0
31.12.2011
31.12.2010
25'465
28'225
Opérations de prêt et de mise / prise en pension de titres
3.7 ENGAGEMENTS ENVERS LES PROPRES INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE PROFESSIONNELLE
en milliers de francs
En qualité de banque dépositaire
Au titre de la prévoyance professionnelle
En dehors des assurances sociales régies par la loi, la Banque possède deux plans de prévoyance dont les supports juridiques sont différents :
• Un plan de prévoyance de base en primauté des prestations géré par la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs et assurant l’ensemble du personnel
dans le cadre de la LPP.
• Un plan de prévoyance complémentaire en primauté de cotisations géré par la Mutuelle Valaisanne de Prévoyance et assurant les membres de direction et de la direction
générale hors du cadre de la LPP.
Engagements économiques et
charges de prévoyance
en milliers de francs
CP BCVs
Plan complémentaire
Total
Découvert selon SWISS
GAAP RPC 26
31.12.2010
0
0
0
Part économique de l’entreprise
31.12.2011
-16'153
0
-16'153
Variation par rapport à l’exercice précédent
et avec effet sur le résultat durant l’exercice
Cotisations ajustées
à la période
31.12.2010
0
0
0
16'153
0
16'153
6'888
959
7'847
Charges de prévoyance dans
les frais de personnel
2011
23'088
663
23'751
2010
6'829
705
7'534
La charge ordinaire de prévoyance du plan de prévoyance en primauté des prestations est de 6.9 millions de francs.
La charge du plan de prévoyance complémentaire en primauté des cotisations correspond à la contribution effective de l’employeur pour l’exercice 2011, soit un montant de
0.7 million de francs.
En conformité avec les RPC 16 et les DEC-FINMA, les répercussions économiques intervenues dans les comptes de la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la
BCVs en 2011 (abaissement du taux technique) ont été prises en compte et une provision de 16.2 millions de francs a été constituée.
3.8 EMPRUNTS OBLIGATAIRES ET PRÊTS DES CENTRALES D’ÉMISSION DE LETTRES DE GAGE en milliers de francs
TAUX
Emprunts obligataires
Emprunt obligataire subordonné
Emprunt obligataire
Total des emprunts obligataires
Prêts de la Centrale de lettres de gage des Banques Cantonales suisses
Total
3.000%
2.375%
ÉMIS EN
2011
2011
ÉCHÉANCE
2018
2021
31.12.2011
75'000
180'000
255'000
853'000
1'108'000
31.12.2010
0
0
0
881'000
881'000
39
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VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
3. Informations se rapportant au bilan
3.9 CORRECTIFS DE VALEURS ET PROVISIONS, RÉSERVES POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX en milliers de francs
Etat au 31.12.2010
Utilisations
conformes
à leur but
Recouvrements,
intérêts en
souffrance,
différences de change
Nouvelles
constitutions
à charge du compte
de résultat
Dissolutions
au profit
du compte
de résultat
Etat au
31.12.2011
Correctifs de valeurs et provisions pour risques de
défaillance et autres risques :
• Correctifs de valeurs et provisions pour risques de
défaillance (risques de recouvrement et risques-pays)
134'089
-17'089
• Correctifs de valeurs et provisions pour autres risques
d’exploitation
50
-57
5'016
24'765
-20'575
126'206
887
-65
815
• Provisions de restructuration
• Provisions pour engagements de prévoyance
Autres provisions
Total des correctifs de valeurs et provisions
à déduire :
• Correctifs de valeurs compensés directement à l’actif
Total des correctifs de valeurs et provisions selon le bilan
0
0
136
134'275
-17'146
5'016
41'852
-20'640
0
16'200
136
143'357
0
134'275
-17'146
5'016
41'852
-20'640
0
143'357
Réserves pour risques bancaires généraux
236'900
16'200
30'500
267'400
3.10 CAPITAL-ACTIONS ET ACTIONNAIRES DÉTENANT DES PARTICIPATIONS DE PLUS DE 5 % DE TOUS LES DROITS DE VOTE en milliers de francs
31.12.2011
Valeur nominale
totale
Capital-actions
• Actions nominatives
• Actions au porteur
Total du capital-actions
110'000
40'000
150'000
Nombre de titres
2'200'000
400'000
2'600'000
31.12.2010
Capital donnant droit
au dividende
110'000
40'000
150'000
Valeur nominale
totale
110'000
40'000
150'000
Nombre de titres
2'200'000
400'000
2'600'000
Capital donnant droit
au dividende
110'000
40'000
150'000
Capital autorisé et capital conditionnel
La Banque ne dispose pas de capital autorisé et de capital conditionnel.
Droit au dividende
Selon article 8 des statuts, le dividende de base des actions nominatives et au porteur est calculé sur la base d’un taux identique jusqu’à 5 %.
Le dividende supplémentaire est versé sous forme dissociée. Le taux de dividende supplémentaire appliqué aux actions au porteur est un multiple du taux du dividende
supplémentaire appliqué aux actions nominatives.
Ce multiple est fixé en fonction de la capacité financière de la Banque ainsi que de la situation des marchés financiers.
Droit de vote
Selon l’article 21 des statuts, les actionnaires exercent leur droit de vote proportionnellement au nombre d’actions qu’ils détiennent, chaque action donne droit à une voix.
31.12.2011
Nominal
31.12.2010
Taux de participation en %
Nominal
Taux de participation en %
Propriétaires importants de capital et groupes de
propriétaires de capital liés par des conventions de vote
Avec droit de vote Etat du Valais
110'000
73.33
110'000
73.33
Participations croisées
La Banque ne dispose pas de participations croisées de part et d’autre dépassant le 5 % de l’ensemble des voix ou du capital.
Restrictions de transfert et inscriptions des « nominées »
Aucune restriction, si ce n’est celle prévue à l’article 7, al. 2, de la Loi sur la Banque Cantonale du Valais : « Le Canton détient une participation donnant droit à au moins
51 pour-cent du nombre des actions et du droit de vote ; il ne peut aliéner cette participation minimale ».
40
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03.04.12 11:38
3. Informations se rapportant au bilan
3.11 JUSTIFICATION DES CAPITAUX PROPRES en milliers de francs
Capitaux propres au 1er janvier
• Capital-actions
• Réserve légale générale
• Propres titres de participation
• Autres réserves
• Réserves pour risques bancaires généraux
• Bénéfice au bilan
Total des capitaux propres au 1er janvier (avant utilisation du bénéfice)
+ Agio
+ Attributions aux autres réserves (dividendes encaissés sur propres titres de participation)
+ Attributions aux réserves risques bancaires généraux
- Dividendes prélevés sur le bénéfice de l’exercice précédent
- Achats de propres titres de participation
+ Ventes de propres titres de participation
+ Résultat d’aliénation de propres titres de participation
+ Bénéfice de l’exercice
Total des capitaux propres au 31 décembre (avant utilisation du bénéfice)
Dont :
• Capital-actions
• Réserve légale générale
• Propres titres de participation
• Autres réserves
• Réserves pour risques bancaires généraux
• Bénéfice au bilan
PRIX DE TRANSACTION
MOYEN
Propres titres de participation (actions au porteur)
• Propres titres de participation détenus au 1er janvier
+ Achats
- Ventes
Etat au 31 décembre
749.53
736.83
2011
2010
150'000
327'254
-1'807
42'900
236'900
51'812
807'059
150'000
297'254
-2'240
42'476
186'900
49'252
723'642
0
350
30'500
-22'350
-20'400
10'392
3'294
53'518
862'363
0
91
50'000
-19'150
-9'321
9'754
333
51'710
807'059
150'000
356'254
-11'815
46'544
267'400
53'980
150'000
327'254
-1'807
42'900
236'900
51'812
NOMBRE DE TITRES
2011
2'799
27'217
-14'104
15'912
NOMBRE DE TITRES
2010
3'932
14'009
-15'142
2'799
Au 31 décembre 2011, la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la BCVs détient 2’736 actions au porteur de la BCVs.
Dans le cadre de sa politique de rémunération à long terme et orientée vers le succès durable de l’entreprise, la Banque a acquis durant l’année 2011 et conserve dans ses
livres 1’078 actions valorisées à Fr. 666.– (en 2010, acquisition de 893 actions valorisées à Fr. 559.– ) destinées aux programmes d’intéressement.
L’échange d’actions effectué le 19 avril 2011 avec BGG Banque Genevoise de Gestion SA, Genève est présenté à l’annexe 3.3.
41
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VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
3. Informations se rapportant au bilan
3.12 STRUCTURE DES ÉCHÉANCES DE L’ACTIF CIRCULANT ET DES FONDS ÉTRANGERS en milliers de francs
ÉCHÉANT
à vue
Actif circulant
• Liquidités
• Créances résultant de papiers monétaires
• Créances sur les banques
• Créances sur la clientèle
• Créances hypothécaires
214'123
3
67'225
7'187
36'667
• Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés
au négoce
• Immobilisations financières
Total de l’actif circulant
Dénonçable
31.12.2011
31.12.2010
Fonds étrangers
• Engagements envers les banques
733'250
1'007'205
557'333
373'816
470'084
1'740'455
1'856'330
110'002
1'511'235
1'253'498
16'246
916'238
722'047
150'824
4'593'654
4'330'495
335'000
196'646
230'000
785'763
3'657'067
834'746
1'214'046
49'010
2'097'802
1'629'221
Immobilisé
Total
214'123
1'114
787'894
2'850'369
7'005'007
444
12'313
32'691
32'691
37'481
2'669'862
2'547'507
4'337'520
434'474
40'346
4'337'520
4'013'444
398'720
11'257'671
10'152'994
773'959
4'337'520
2'657'549
31.12.2011
31.12.2010
dans plus de dans plus de 5 ans
12 mois jusqu’à
5 ans
1'111
163'336
115'607
619'938
• Prêts des centrales d’émission de lettres de gage
et emprunts
Total des fonds étrangers
dans plus de
3 mois jusqu’à
12 mois
444
39'947
365'596
323'922
• Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne
et de placements
• Autres engagements envers la clientèle
• Obligations de caisse
dans les 3 mois
369'456
70'781
344'000
132'812
3'863'179
257'278
57'700
13'339
60'000
21'000
449'000
578'000
869'820
546'149
657'883
626'985
1'155'812
1'255'441
649'039
302'994
1'108'000
0
0
10'339'936
9'292'520
3.13 CRÉANCES ET ENGAGEMENTS ENVERS LES SOCIÉTÉS LIÉES ET CRÉDITS AUX ORGANES en milliers de francs
Créances sur des sociétés liées
Engagements envers des sociétés liées
Crédits aux organes
31.12.2011
196'720
302'199
18'661
31.12.2010
180'477
295'007
18'775
Rémunérations, participations et prêts aux organes
Les indications relatives aux rémunérations, participations et prêts aux organes sont traitées dans le chapitre 6.
Sont considérées comme sociétés liées, les établissements de droit public du canton ou les entreprises d’économie mixte
dans lesquelles le canton détient une participation qualifiée.
Sont considérés comme crédits aux organes, les créances sur les membres du Conseil d’administration, les membres de la
Direction générale ainsi que toutes les sociétés contrôlées par ces personnes.
42
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3. Informations se rapportant au bilan
3.14 ACTIFS ET PASSIFS RÉPARTIS ENTRE LA SUISSE ET L’ÉTRANGER en milliers de francs
31.12.2011
Suisse
Actifs
• Liquidités
• Créances résultant de papiers monétaires
• Créances sur les banques
• Créances sur la clientèle
• Créances hypothécaires
• Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce
• Immobilisations financières
• Participations
• Immobilisations corporelles
• Valeurs immatérielles
• Comptes de régularisation
• Autres actifs
Total des actifs
178'397
1'114
544'055
2'781'710
7'004'177
179
276'926
16'553
85'003
9'817
37'172
81'395
11'016'498
Passifs
• Engagements envers les banques
• Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements
• Autres engagements envers la clientèle
• Obligations de caisse
• Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts
• Comptes de régularisation
• Autres passifs
• Correctifs de valeurs et provisions
• Réserves pour risques bancaires généraux
• Capital-actions
• Propres titres de participation
• Réserve légale générale
• Autres réserves
• Bénéfice reporté
• Bénéfice de l’exercice
Total des passifs
469'155
4'098'178
3'636'237
257'278
1'108'000
43'875
95'501
143'357
267'400
150'000
-11'816
356'254
46'544
463
53'518
10'713'944
3.15 TOTAL DES ACTIFS RÉPARTIS PAR PAYS OU PAR GROUPES DE PAYS en milliers de francs
• Suisse
• Europe
- Allemagne
- France
- Royaume-Uni
- Luxembourg
- Belgique
- Autriche
- Autres
• Amérique du Nord
- Etats-Unis
- Autres
• Autres continents
Total des actifs
31.12.2010
Etranger
35'726
243'839
68'659
830
265
121'794
1'225
472'338
304'804
239'342
226'942
3'804
774'892
31.12.2011
11'016'498
Suisse
Etranger
101'564
1'120
333'705
2'358'464
6'420'694
3'915
307'072
22'995
87'369
9'806
21'048
36'368
9'704'120
60'868
410'095
24'694
830
2'432
127'541
1'556
628'016
230'720
3'801'335
3'215'610
301'274
881'000
41'776
50'177
134'275
236'900
150'000
-1'808
327'254
42'900
102
51'710
9'463'225
441'249
212'109
209'223
6'330
868'911
31.12.2010
95.89%
9'704'120
93.92%
46'193
0.40%
154'273
1.49%
64'835
0.56%
67'743
0.66%
25'022
98'350
87'906
63'611
29'745
0.22%
0.86%
0.77%
0.55%
0.26%
72'525
98'701
84'658
13'482
61'536
0.70%
0.96%
0.82%
0.13%
0.60%
32'523
15'597
8'556
11'488'836
0.28%
0.14%
0.07%
100.00%
65'321
8'281
1'496
10'332'136
0.63%
0.08%
0.01%
100.00%
43
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VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
3. Informations se rapportant au bilan
3.16 BILAN PAR MONNAIES en milliers de francs
Actifs
• Liquidités
• Créances résultant de papiers monétaires
• Créances sur les banques
• Créances sur la clientèle
• Créances hypothécaires
• Portefeuilles de titres et de métaux précieux destinés au négoce
• Immobilisations financières
• Participations
• Immobilisations corporelles
• Valeurs immatérielles
• Comptes de régularisation
• Autres actifs
Total des positions portées au bilan
Prétentions à la livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options
Total des actifs
CHF
EUR
USD
Autres
168'680
1'114
399'553
2'730'456
7'005'007
444
397'058
16'553
85'003
9'817
37'765
80'821
10'932'271
58'144
10'990'415
44'087
623
733
160'418
91'793
197'356
23'338
30'567
4'782
Passifs
• Engagements envers les banques
• Engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements
• Autres engagements envers la clientèle
• Obligations de caisse
• Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et emprunts
• Comptes de régularisation
• Autres passifs
• Correctifs de valeurs et provisions
• Réserves pour risques bancaires généraux
• Capital-actions
• Propres titres de participation
• Réserve légale générale
• Autres réserves
• Bénéfice reporté
• Bénéfice de l’exercice
Total des positions portées au bilan
Engagements de livraison découlant d’opérations au comptant, à terme et en options
Total des passifs
767'993
4'337'520
3'324'732
257'278
1'108'000
47'190
95'292
143'357
267'400
150'000
-11'816
356'254
46'544
463
53'518
10'943'725
58'087
11'001'812
-11'397
Position nette par devise
1'662
2
533
298'495
48'822
347'317
630
221'947
37'220
259'167
41
36'123
40'113
76'236
1'397
66
4'503
288'461
220'228
29'758
489
179
30
289'858
48'854
338'712
220'962
37'211
258'173
34'291
40'147
74'438
8'605
994
1'798
44
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4. Informations se rapportant aux opérations hors bilan
4.1 ENGAGEMENTS CONDITIONNELS en milliers de francs
• Garanties irrévocables
• Engagements résultant d’accréditifs
• Autres engagements conditionnels
Total des engagements conditionnels
4.2 INSTRUMENTS FINANCIERS DÉRIVÉS OUVERTS en milliers de francs
31.12.2011
31.12.2010
42'318
21
0
42'339
56'892
0
0
56'892
INSTRUMENTS DE NÉGOCE
Valeurs de
remplacement
positives
Valeurs de
remplacement
négatives
0
0
INSTRUMENTS DE COUVERTURE
Montant des
sous-jacents
Valeurs de
remplacement
positives
Instruments de taux
• Swaps
Total
0
Valeurs de
remplacement
négatives
Montant des
sous-jacents
55
83'213
1'747'465
55
83'213
1'747'465
Devises / métaux précieux
• Contrats à terme
2'305
2'429
184'299
Total
2'305
2'429
184'299
0
0
0
2'305
8'270
2'429
8'317
184'299
264'093
55
1'286
83'213
30'623
1'747'465
1'131'139
Total avant impact des contrats de netting :
31.12.2011
31.12.2010
Total après impact des contrats de netting :
31.12.2011
Valeurs de remplacement positives (cumulées)
Valeurs de remplacement négatives (cumulées)
1'824
85'106
La Banque n’avait pas fait du netting en 2010.
4.3 OPÉRATIONS FIDUCIAIRES en milliers de francs
31.12.2011
31.12.2010
• Placements fiduciaires auprès de banques tierces
101'087
59'681
Total des opérations fiduciaires
101'087
59'681
45
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VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
5. Informations se rapportant au compte de résultat
5.1 PRODUIT ESSENTIEL DE REFINANCEMENT DANS LA RUBRIQUE PRODUITS DES INTÉRÊTS ET DES ESCOMPTES
Le produit des intérêts et des escomptes n’a pas été crédité de charges de refinancement pour les portefeuilles destinés au négoce.
5.2 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE NÉGOCE en milliers de francs
2011
2010
-121
11'455
223
11'557
119
9'282
231
9'632
2011
2010
• Salaires et indemnités
• AVS, AI, APG et autres contributions légales
• Contributions aux institutions de prévoyance
• Autres charges de personnel
• Charges de personnel opérationnelles
50'633
4'912
7'551
2'414
65'510
51'727
4'915
7'534
1'949
66'125
• Constitution d’une provision pour les engagements économiques de la Caisse de retraite
et de prévoyance du personnel de la BCVs
16'200
0
Total des charges de personnel
81'710
66'125
2011
2010
3'043
10'002
5'611
8'349
27'005
2'956
10'301
5'460
8'407
27'124
• Opérations de négoce sur titres
• Devises et change
• Métaux précieux
Résultat total des opérations de négoce
5.3 CHARGES DE PERSONNEL en milliers de francs
5.4 CHARGES D’EXPLOITATION en milliers de francs
• Coût des locaux
• Coût de l’informatique, des machines, du mobilier et des autres installations
• Frais des communications et publicité
• Autres charges d’exploitation
Total des charges d’exploitation
5.5 COMMENTAIRES DES PERTES ESSENTIELLES, DES PRODUITS ET CHARGES EXTRAORDINAIRES AINSI QUE DES DISSOLUTIONS ESSENTIELLES DE RÉSERVES
LATENTES, DE RÉSERVES POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX ET DE CORRECTIFS DE VALEURS ET DE PROVISIONS DEVENUS LIBRES
2.1 millions de francs (6.9 millions de francs en 2010) ont été comptabilisés dans les produits extraordinaires pour la dissolution nette des correctifs de valeurs et provisions
pour risques de défaillance et autres risques.
30.5 millions de francs (50 millions de francs en 2010) ont été portés au débit des charges extraordinaires pour la constitution de réserves pour risques bancaires généraux.
5.6 RÉÉVALUATIONS AU SEIN DE L'ACTIF IMMOBILISÉ AU PLUS À CONCURRENCE DE LA VALEUR D'ACQUISITION (ART. 665 ET 665A CO)
La Banque n’a pas procédé à des réévaluations au sein de l’actif immobilisé.
5.7 IMPÔTS
La Banque ne constitue pas de provisions pour impôts différés car toutes ses réserves sont taxées.
Les charges pour impôts courants sont comptabilisées dans le compte de résultat.
46
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6. Rémunérations, Participations et Prêts aux Organes
6.1 CONSEIL D’ADMINISTRATION en milliers de francs
Rémunérations
• En espèces
- Honoraires fixes
- Honoraires variables
• Actions
- Actions (variable)
• Rémunérations additionnelles
- Consulting/Mandats
Total des rémunérations
Karin Perraudin
Présidente
Jean-Pierre Bringhen
Secrétaire
Chantal Balet Emery
Jean-Yves Bonvin
Olivier Dumas
2011
152
0
2010
97
0
2011
72
0
2010
58
0
2011
61
0
2010
53
0
2011
61
0
2010
57
0
2011
62
0
2010
57
0
32
17
12
12
10
10
10
10
10
10
0
184
0
114
0
84
0
70
0
71
0
63
5
76
5
72
0
72
0
67
16
10
8
6
6
5
7
6
6
6
Prêts
• Garanties hypothécaires
• Autres garanties
• En blanc
Total des limites des prêts
Total des soldes des prêts
900
0
0
900
800
300
0
0
300
300
380
0
0
380
380
384
0
0
384
384
563
0
40
603
563
419
0
40
459
423
0
0
200
200
110
0
0
200
200
74
0
600
0
600
600
0
600
0
600
600
Détention d’actions
• Détention d’actions BCVs
130
104
121
103
37
22
100
85
92
77
2011
61
0
2010
58
0
2011
62
0
2010
58
0
2011
61
0
2010
58
0
2011
41
0
2010
178
0
2011
633
0
2010
674
0
10
10
10
10
10
10
0
32
104
121
0
71
0
68
5
77
5
73
0
71
0
68
0
41
0
210
10
747
10
805
6
6
7
6
6
6
4
19
66
70
4'019
0
100
4'119
4'019
4'451
0
104
4'555
4'210
0
0
80
80
0
0
0
80
80
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
5'100
5'100
109
5'862
600
420
6'882
6'472
5'554
600
5'524
11'678
6'100
76
60
35
20
45
30
120
636
621
• Charges de prévoyance
- Contributions de l’employeur
aux charges sociales
Rémunérations
• En espèces
- Honoraires fixes
- Honoraires variables
• Actions
- Actions (variable)
• Rémunérations additionnelles
- Consulting/Mandats
Total des rémunérations
• Charges de prévoyance
- Contributions de l’employeur
aux charges sociales
Prêts
• Garanties hypothécaires
• Autres garanties
• En blanc
Total des limites des prêts
Total des soldes des prêts
Détention d’actions
• Détention d'actions BCVs
Stephan Imboden
Fernand Mariétan
Ivan Rouvinet
F. Bernard Stalder *
TOTAL
La Banque n’attribue aucune option et aucune prestation en nature aux membres du Conseil d’administration.
Les membres du Conseil d’administration n’ont aucun cautionnement.
* Démissionnaire au 11 avril 2011
47
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VALEUR FINANCIèRE / annexe aux Comptes annuels 2011
6. Rémunérations, Participations et Prêts aux Organes
6.2 DIRECTION GÉNÉRALE en milliers de francs
Jean-Daniel Papilloud
Président
Rémunérations
• En espèces
- Rémunérations fixes (nettes)
- Rémunérations variables (nettes)
• Actions
- Rémunérations variables en actions (nettes)
Total des rémunérations nettes
• Charges de prévoyance
- Contributions de l’employeur et de l’employé aux charges sociales
et de prévoyance
Total de la
Direction générale
2011
472
124
2010
473
126
2011
1'482
374
* 2010
1'431
402
177
773
183
782
524
2'380
525
2'358
338
343
1'044
1'181
1'709
750
45
2'504
2'373
4'717
2'872
45
7'634
7'131
4'769
2'476
45
7'290
6'459
Martin Kuonen
Membre DG
Prêts
• Garanties hypothécaires
• Autres garanties
• En blanc
Total des limites des prêts
Total des soldes des prêts
1'679
750
45
2'474
2'343
* Georges Luggen jusqu’au 30 juin 2010 ; Nicolas Debons dès le 1er septembre 2010
Dans le cadre des directives relatives aux systèmes de rémunération adoptées par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), la BCVs renforce
l’orientation à long terme de sa politique de rémunération.
Pour la Direction générale, une composante de rémunération à long terme et orientée vers le succès durable de l’entreprise est intégrée et versée sous forme d’actions. Celle-ci
est différée sur une période de deux ans et s’élève en 2011 à 436 mille francs, dont 46 mille francs (pro-rata) pour le Président de la Direction générale (en 2009/2010 :
300/468 mille francs, respectivement 134/180 mille francs). Ces montants ne sont pas encore attribués et ne figurent pas dans le tableau des rémunérations ci-dessus.
La banque n’attribue aucune option aux membres de la Direction générale.
Les membres de la Direction générale n’ont aucun cautionnement.
En 2011, la Banque n’a versé aucune indemnité de départ.
Jean-Daniel Papilloud
Détentions d’actions
• Détentions d’actions BCVs
Martin Kuonen
Pascal Perruchoud
Nicolas Debons
Total de la Direction générale
2011
2010
2011
2010
2011
2010
2011
2010
2011
2010
2'223
2'637
1'651
1'665
639
920
71
0
4'584
5'222
6.3 CONDITIONS PARTICULIÈRES
Les membres du Conseil d’administration n’ont pas droit à des conditions particulières. Le personnel et les retraités bénéficient, pour un montant maximal de 0.6 million de
francs, d’un taux de faveur de 1 % par rapport au taux de base sur les avances à taux variables et d’une marge de 0.5% sur les prêts à taux fixe.
La BCVs octroie en plus à son personnel des avances lui permettant de racheter des années de prévoyance, remboursables en 5 ans au taux de l’épargne ordinaire.
La BCVs compte des prêts consentis à 7 anciens membres de la Direction générale pour un montant total de 2.251 millions de francs aux conditions fixées pour le personnel.
La BCVs n’a pas de crédits ou des prêts non conformes à la pratique du marché consentis aux proches des membres du Conseil d’administration et de la Direction générale.
48
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Utilisation du bénéfice résultant du bilan
LA PROPOSITION SUIVANTE SERA SOUMISE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONCERNANT L’UTILISATION DU BÉNÉFICE RÉSULTANT DU BILAN en milliers de francs
• Dividende de 14.00 % sur les actions nominatives de 110 millions de francs
• Dividende de 23.50 % sur les actions au porteur de 40 millions de francs
• Attribution à la réserve légale générale
• Report à nouveau
Bénéfice résultant du bilan
15'400
9'400
29'000
180
53'980
La Présidente du Conseil d’administration
Karin Perraudin
Le Président de la Direction générale
Jean-Daniel Papilloud
49
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VALEUR FINANCIèRE / rapport de l’organe de révision
Rapport de l’organe de révision
50
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Rapport de l’organe de révision
51
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VALEUR FINANCIèRE / puBliCation selon les presCriptions sur les fonds propres
Publication selon les prescriptions sur les fonds propres
1. APPROCHES CHOISIES
La publication des informations nécessaires se fait d’une part dans le chapitre sur la gestion des risques (informations qualitatives) (voir annexe, chapitre « gestion des
risques ») et d’autre part dans ce chapitre-ci (informations quantitatives).
Pour le calcul des exigences de fonds propres pour les risques de crédit, risques de marché et risques opérationnels, la Banque Cantonale du Valais peut choisir sous Bâle II
entre différentes approches. La Banque Cantonale du Valais a opté pour les approches suivantes :
Risques de crédit :
Risques de marché :
Risques opérationnels :
Fonds propres pouvant être pris en compte et nécessaires
• Approche standard suisse (AS-CH)
• Approche « de-minimis »
• Approche de l’indicateur de base
31.12.2011
31.12.2010
en milliers de francs
Fonds propres de base brut 1)
Eléments à porter en déduction des fonds propres de base 2)
Fonds propres de base pouvant être pris en compte
Autres déductions des fonds propres de base ajustés 3)
Fonds propres de base ajustés pris en compte
Fonds propres complémentaires
- Créance hybride de l’Etat du Valais
- Emprunt obligataire subordonné
Fonds propres pouvant être pris en compte
849'379
-11'816
837'563
-16'552
821'011
786'518
-1'808
784'710
-22'994
761'716
50'000
75'000
946'011
50'000
811'716
Risques de crédit
Risques sans contrepartie
Risques de marché
Risques opérationnels
Réduction suite à des correctifs de valeurs et provisions à porter en déduction 4)
Fonds propres nécessaires 5)
441'265
32'427
1'111
29'877
-318
504'362
385'902
33'051
717
27'224
-323
446'571
187.6%
181.8%
Taux de couverture des fonds propres 6)
Après utilisation du bénéfice.
Art. 23 OFR: positions longues nettes des propres titres de participation.
3)
Art. 31 OFR.
4)
Selon l’art. 62 OFR et dans l’approche standard suisse, les correctifs de valeurs et provisions portés au passif du bilan sont
déduits forfaitairement des fonds propres nécessaires.
5)
Y compris déduction de 22.112 millions de francs selon art 33 al. 3 OFR (40.952 millions de francs au 31 décembre 2010).
6)
Fonds propres pouvant être pris en compte en % des fonds propres nécessaires.
1)
2)
52
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Publication selon les prescriptions sur les fonds propres
2. RISQUES DE CRÉDIT
Engagements de crédit par type
de contrepartie 1) en milliers de francs
Gouvernement
central et banques
centrales
Positions du bilan
Créances résultant de papiers monétaires
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaires
Titres de créance dans les placements financiers
Comptes de régularisation
Autres actifs 4)
Sous-total au 31.12.2011
Banques et
négociants en
valeurs mobilières
Autres
institutions 2)
Entreprises
Clientèle privée
et petites
entreprises 3)
Titres de
participation et
parts de placements
collectifs
de capitaux
Autres positions
38'398
6'019
50'669
1'114
787'894
2'850'369
7'005'007
366'294
38'398
23'302
11'072'378
30
115'547
42'339
186'301
166'246
347'753
11'320'219
10'392'128
1'114
787'894
1'791
1'498
57'100
3'289
14'716
859'710
1'256'265
39'878
12'078
454'714
197'543
242'900
1'135'011
6'763'922
1'308'221
110
896'381
2'457
7'901'390
269
55'754
25'449
15'000
16'591
1'364'244
1'051'431
956'031
869'523
Opérations hors bilan
Engagements conditionnels
Engagements irrévocables 5)
Engagements de libérer et d’effectuer des
versements supplémentaires
Total
2'588
3'664
52'718
52'718
19'201
19'201
Total au 31.12.2011
Total au 31.12.2010
3'289
5'980
859'710
816'771
7'917'981
7'242'231
52'718
58'439
Groupes de contrepartie selon OFR, sans liquidités et des positions sans contrepartie ainsi que des engagements à caractère participatif.
Corporations de droit public, banque des règlements internationaux (BRI), fonds monétaire international (FMI), banques multilatérales de développement et institutions collectives.
3)
Les critères internes pour une petite entreprise sont les suivants : nombre de collaborateurs < 50, total du bilan < 10 millions de francs, chiffre d’affaires net < 15 millions de francs.
4)
Sans compte de compensation pour les adaptations de valeurs non comptabilisées au compte de résultat.
5)
Sont déclarés les engagements irrévocables influençant la couverture des fonds propres.
1)
2)
Engagements de crédit par classes
de pondération de risque en milliers de francs
Gouvernement central et banques centrales
Banques et négociants en valeurs mobilières
Autres institutions
Entreprises
Clientèle privée et petites entreprises
Titres de participation et parts de placements
collectifs de capitaux
Autres positions
Dérivés
Total au 31.12.2011
Total au 31.12.2010
0%
25 %
1'791
200'366
363
22'113
114'202
42
35 %
50 %
75 %
100 %
125 %
150 %
1'498
445'009
545'345
169'915
5'399
4'802
43'079
5'561'474
3'672
575
338'877 1'166'243 5'613'027
143'959 1'474'956 5'142'406
181'083
366'019
60
57'352
27'810
22'505
67'405
1'255'895
2'566
4'692
154
102'331
420'518
650'299
821'328
32
116'153
45'433
229
110
604'775 1'489'768 1'939'186
475'002 1'444'447 1'581'113
>=250 %
Total
3'289
859'710
1'364'244
3'006
956'031
7'917'981
2'876
52'718
30'249
22'469
30'249
29'267
165'332
914
28'351 11'320'219
35'011 10'392'128
109'743
65'967
ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT
Engagements de crédit en milliers de francs
Gouvernement central et banques centrales
Banques et négociants en valeurs mobilières
Autres institutions
Entreprises
Clientèle privée et petites entreprises
Titres de participation et parts de placements collectifs de capitaux
Autres positions
Dérivés
Total au 31.12.2011
Total au 31.12.2010
Couverts par des sûretés
financières reconnues
Couverts par des garanties
3'366
116
125'952
152'070
349'187
6'965'466
120
120'120
129'554
117'188
7'586'843
8'199'637
Autres engagements
de crédit
3'289
859'710
1'208'808
606'728
826'563
52'718
45'092
914
3'603'822
2'075'303
Total
3'289
859'710
1'364'244
956'031
7'917'981
52'718
165'332
914
11'320'219
10'392'128
3. RISQUES DE TAUX
En cas de variation de ± 100 points de base (bp) de la courbe des taux d’intérêts, la valeur de marché des fonds propres de la Banque oscillerait entre -111.1 millions de francs
(en cas de hausse des taux de 100 bp) et +120.8 millions de francs (en cas de baisse des taux de 100 bp). L’impact sur les revenus varierait de, respectivement -28.1 millions
de francs et -1.0 million de francs. 20 millions de francs des réserves pour risques bancaires généraux sont alloués pour couvrir en partie la sensibilité des revenus.
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53
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Lonza, Lötschental
Affluent du Rhône, la rivière prend sa
source au fond du Lötschental, la plus
L’hiver peut bien entasser ses neiges dans la
grande vallée latérale valaisanne au
vallée, dès juillet, ce pays brûle. Les nuages
nord du Rhône. Longue de 22 kilomètres,
gorgés d’eau se sont trouvés trop lourds
la Lonza traverse l’ensemble de cette
vallée.
pour franchir les cols. Ils se sont inutilement
déchargés sur les hautes pierrailles et la
partie habitée de la montagne n’a recueilli
que l’écho des lointains orages.
Maurice Zermatten
« Valais »
Editions Jean Marguerat - Lausanne,1947
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banque cantonale du valais | RaPPoRt annuel 2011 | gouveRnement d’entRePRise | sommaiRe
• Structure de la Banque et actionnariat
56
• Structure du capital
60
• Conseil d’administration
60
• Direction générale
70
• Rémunérations, participations et prêts
77
• Droits de participation des actionnaires
78
• Prises de contrôle et mesures de défense
78
• Organe de révision
78
• Politique d’information
79
• Membres de direction
80
• Audit interne
81
Gouvernement
d’entreprise
03Gouvernement[55-82].indd 55
03.04.12 14:04
banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | stRuctuRe de la banque et actionnaRiat
Gouvernement d’entreprise
La Directive de la SIX Swiss Exchange (Bourse suisse) concernant le Corporate
Governance – ou gouvernement d’entreprise - s’applique à toutes les sociétés
émettrices qui ont leur siège en Suisse et dont les droits de participation sont
cotés à la SIX Swiss Exchange.
• Structure opérationnelle de la BCVs
voir pages 58 et 59.
• Sociétés cotées et non cotées incluses
dans le périmètre de consolidation
La Banque ne détient pas de participations vis-à-vis des sociétés cotées et
non cotées, à consolider.
Le gouvernement d’entreprise désigne
l’ensemble des principes qui, tout en
maintenant la capacité de décision et l’efficacité, visent à instaurer au plus haut
niveau de l’entreprise, dans l’intérêt des
actionnaires, la transparence et un rapport
équilibré entre les tâches de direction et
de contrôle. La Directive Corporate Governance engage les émetteurs à publier des
indications essentielles sur la direction de
leur entreprise (ou d’expliquer les motifs
pour lesquels ces indications ne sont pas
publiées). En sa qualité de société anonyme cotée à la Bourse suisse, la Banque
Cantonale du Valais (BCVs) est soumise à
ces exigences qui ont été appliquées – à
l’instar de toutes les sociétés cotées à la
Bourse suisse – pour la première fois à son
rapport de gestion 2002.
Structure de la banque
Participations croisées
La Directive Corporate Governance a été
révisée sur la base de la disposition entrée en
vigueur le 1er juillet 2009. Conformément
aux prescriptions de l’art. 663b bis du
L’organigramme et la structure opérationnelle présentés ci-après décrivent
l’organisation de la BCVs :
• Organigramme de la BCVs
voir encadré ci-dessous.
Il n’existe pas de participations croisées
supérieures à la limite des 5 % des droits
de vote ou du capital entre la Banque et
d’autres sociétés.
Code des obligations (CO) concernant la
transparence des indemnités versées aux
membres du Conseil d’administration et de
la Direction, les indications relatives aux
rémunérations, participations et prêts doivent désormais, en raison du droit fédéral,
être publiées dans l’annexe aux comptes
annuels. Toutefois, les indications concernant le contenu et la procédure de fixation
des rémunérations et des programmes de
participation sont, comme précédemment,
publiées dans le chapitre Corporate Governance du rapport de gestion.
Structure de la banque
et actionnariat
Actionnaires importants
Les actionnaires importants sont présentés à l’annexe 3.10 des comptes annuels.
Durant l’année de référence, aucune
annonce au sens de l’art. 20 de la Loi
fédérale sur les bourses et le commerce
des valeurs mobilières (LBVM) n’a été
portée à la connaissance de notre Etablissement.
Organigramme de la BCVs au 31.12.2011
Assemblée générale des actionnaires
Réviseur bancaire
selon la Loi fédérale sur les banques
Réviseur selon le Code des obligations
Conseil d’administration
Audit interne
Direction générale
Division
private banking
Division clientèle
Division finances,
risques & services
RéseAu
56
Région Haut-Valais
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Région sierre
Région sion
Région Martigny
Région Monthey
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57
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03.04.12 14:04
banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | stRuctuRe de la banque et actionnaRiat
Structure opérationnelle de la BCVs au 31.12.2011
PRésiDenT
De LA DiReCTiOn généRALe
JeAn-DAnieL PAPiLLOuD
COMMuniCATiOn
JeAn-yVes PAnnATieR
MEMBRE DE DIRECTION
ORgAnisATiOn
sTéPHAne keLLeR
MEMBRE DE DIRECTION
MARCHé
DiVisiOn
PRiVATe bAnking
DiVisiOn
CLienTÈLe
PAsCAL PeRRuCHOuD
niCOLAs DebOns
MEMBRE DE lA DIRECTION géNéRAlE
MEMBRE DE lA DIRECTION géNéRAlE
éTAT-MAJOR
éTAT-MAJOR
COnTROLLing VenTe
insTiTuTiOnneL &
COnseiL PATRiMOniAL
AsseT
MAnAgeMenT
gRégOiRe LuyeT
sTéPHAne JeAn
fAbRiCe COnsTAnTin
MEMBRE DE DIRECTION
MEMBRE DE DIRECTION
MEMBRE DE DIRECTION
ReTAiL &
MARkeTing
enTRePRises &
VALORisATiOn
JeAn-yVes PAnnATieR
MEMBRE DE DIRECTION
MARkeTing / RéseAu
& PResTATiOns
VALORisATiOn &
COnTenTieuX
insTiTuTiOnneL
MARCHés finAnCieRs
& TRésOReRie
bAnque DiReCTe
HAuT-VALAis
sieRRe
MARiO kALbeRMATTeR
PHiLiPPe De PReuX
MEMBRE DE DIRECTION
MEMBRE DE DIRECTION
AsseT MAnAgeMenT,
géRAnTs inDéPenDAnTs
& ADVisORy
siOn
MARTigny
MOnTHey
MiCHeL RAPPAz
CLAuDe MOReT
THieRRy CORnuT
MEMBRE DE DIRECTION
MEMBRE DE DIRECTION
MEMBRE DE DIRECTION
58
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RessOuRCes HuMAines
éLiAne gAsPOz
MEMBRE DE DIRECTION
LegAL & COMPLiAnCe
ginO sCHnyDRig
MEMBRE DE DIRECTION
seCRéTARiAT généRAL
& TRADuCTiOn
CenTRes De COMPéTenCes
DiVisiOn
finAnCes, Risques & seRViCes
MARTin kuOnen
MEMBRE DE lA DIRECTION géNéRAlE
éTAT-MAJOR
Risques & finAnCes
CLAuDe-ALAin kARLen
MEMBRE DE DIRECTION
iT-MAnAgeMenT
CRéDiTs
PResTATiOns
DAnieL ROssi
CHRisTiAn ROuX
PHiLiPPe MéTRAiLLeR
MEMBRE DE DIRECTION
MEMBRE DE DIRECTION
MEMBRE DE DIRECTION
iMMeubLes
& séCuRiTé
Risk MAnAgeMenT
infORMATique
AnALyse CRéDiTs
PAieMenTs
éCOnOMAT
COMPTAbiLiTé
infRAsTRuCTuRe iT
COnTRôLe CRéDiTs
quALiTé
Des DOnnées
gesTiOn TiTRes
CAisse CenTRALe
59
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banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | stRuctuRe du caPital – conseil d’administRation
Structure du capital
Capital, capital autorisé
et conditionnel, modifications
du capital
Le capital-actions de la Banque se chiffre
à 150 millions de francs. La BCVs ne dispose pas de capital autorisé et de capital
conditionnel. Son capital n’a subi aucune
modification durant les trois dernières
années. La justification des capitaux
propres figure dans l’annexe 3.11 des
comptes annuels 2011.
ACTiOns eT bOns De PARTiCiPATiOn en milliers de francs
Capital-actions
Actions nominatives
Actions au porteur
Total du capital-actions
31.12.2011
31.12.2010
Valeur
nominale
totale
Nombre
de titres
Capital
donnant
droit au
dividende
Valeur
nominale
totale
Nombre
de titres
Capital
donnant
droit au
dividende
110 000
2 200 000
110 000
110 000
2 200 000
110 000
40 000
400 000
40 000
40 000
400 000
40 000
150 000
2 600 000
150 000
150 000
2 600 000
150 000
Bons de jouissance
La Banque n’a pas émis de bons de jouissance.
Restrictions de transfert
et inscriptions des « nominees »
• Restrictions de transfert et
inscriptions des « nominees »
Aucune restriction n’existe, si ce n’est
celle prévue à l’article 7, al. 2 de la Loi
sur la Banque Cantonale du Valais : « Le
canton détient une participation donnant droit à au moins 51 pour-cent du
nombre des actions et du droit de vote ;
il ne peut aliéner cette participation
minimale.»
Conseil d’administration au 31.12.2011
fernand Mariétan
Chantal balet emery
Membre du Conseil
d’administration
Membre du Conseil
d’administration
• Droit au dividende
Selon l’article 8 des statuts, le dividende
de base des actions nominatives et au
porteur est calculé sur la base d’un
taux identique jusqu’à 5 %. Le dividende supplémentaire est versé sous
forme dissociée. Le taux de dividende
supplémentaire appliqué aux actions
au porteur est un multiple du taux du
dividende supplémentaire appliqué aux
actions nominatives. Ce multiple est fixé
en fonction de la capacité financière de
la Banque ainsi que de la situation des
marchés financiers.
• Droit de vote
Selon l’article 21 des statuts, les actionnaires exercent leur droit de vote proportionnellement au nombre d’actions
qu’ils détiennent, chaque action donne
droit à une voix.
Emprunts convertibles et options
La Banque n’a émis ni emprunts convertibles, ni options.
stephan imboden
Membre du Conseil
d’administration
60
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Jean-yves bonvin
ivan Rouvinet
Olivier Dumas
Membre du Conseil
d’administration
Membre du Conseil
d’administration
Membre du Conseil
d’administration
karin Perraudin
Jean-Pierre bringhen
Présidente du Conseil
d’administration
Membre du Conseil
d’administration
61
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banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | conseil d’administRation
Conseil d’administration
Composition du Conseil d’administration de la bCVs au 31 décembre 2011
62
PRénOM/nOM
fOnCTiOn
MeMbRe COMiTé/COMMissiOn
PReMieR MAnDAT
karin PeRRAuDin
14 novembre 1974
Présidente
• Commission stratégique (présidente)
• Comité d’audit
Jean-Daniel PAPiLLOuD
30 novembre 1950
Vice-président, nommé à l’Assemblée générale extraordinaire du 10 novembre 2011,
entrée en fonction à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire du 23 mai 2012.
Chantal bALeT eMeRy
7 juin 1952
Membre
• Commission de rémunération
et de nomination
2009
2013
Jean-yves bOnVin
4 décembre 1951
Membre
• Commission stratégique
2002
2013
Jean-Pierre bRingHen
24 juillet 1956
Membre
• Commission stratégique
• Commission de rémunération
et de nomination
2005
2013
Olivier DuMAs
4 juin 1951
Membre
• Commission de rémunération
et de nomination (président)
2005
2013
stephan iMbODen
27 avril 1956
Membre
• Comité d’audit
2009
2013
fernand MARiéTAn
12 février 1952
Membre
• Commission de rémunération
et de nomination
2009
2013
ivan ROuVineT
25 juillet 1950
Membre
• Comité d’audit (président)
2009
2013
2002
éCHéAnCe Du MAnDAT
2013
Aucun des membres du Conseil d’administration en activité au 31 décembre 2011 n’exerce ou n’a exercé de fonctions exécutives au sein de la Banque Cantonale du Valais.
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03.04.12 14:04
nATiOnALiTé
fORMATiOn
PARCOuRs PROfessiOnneL
ACTiViTé ACTueLLe
Suisse
licence HEC à lausanne,
diplôme fédéral d’experte-comptable
Senior auditeur auprès de la succursale sédunoise
d’un cabinet d’audit international
Directrice administration
et finances de la société
Union Fruits SA, Charrat
Suisse
licence en droit de l’Université
de lausanne ; brevet d’avocate
et de notaire
Différentes fonctions au sein du pouvoir judiciaire en
Valais ; secrétaire d’associations économiques puis durant
huit ans membre du comité de direction et responsable
romande d’economiesuisse
Associée du cabinet
F.B.l. associés –
genève – lausanne –
Sion
Suisse
licence en sciences économiques et
sociales de l’Université de St-gall ;
licence en droit de l’Université de genève ;
brevet d’avocat
Réviseur auprès d’une société fiduciaire internationale ;
fonctions directoriales auprès d’une grande banque
helvétique en Valais ; directeur d’un groupe de presse
Associé d’une étude
d’avocats, Sion
Suisse
Doctorat en sciences économiques
et sociales de l’Université de Fribourg
Chargé de cours et professeur à l’Université de Neuchâtel
et à HEC lausanne ; membre de direction de Bringhen SA,
mandats de conseils en stratégie d’entreprise ; juge au
tribunal du travail
Directeur général du
groupe Bringhen, Viège
Suisse
Ingénieur dipl. ETS/UTS en mécanique
à lausanne, brevet fédéral d’agent
d’exploitation, programme supérieur pour
dirigeants (INSEAD, Fontainebleau)
Différentes fonctions de cadre et directoriales auprès
de sociétés métallurgiques et d’assurances valaisannes
et suisses ; responsable de la représentation valaisanne
d’Aar & Tessin SA d’Electricité (Atel)
Directeur d’Electricité
d’Emosson SA,
Martigny
Suisse
licence en droit de l’Université
de genève ; licence en sciences
politiques de l’Université de lausanne ;
brevet d’avocat et de notaire
Avocat et notaire auprès d’une étude sédunoise,
puis propriétaire de sa propre étude à Sierre
Etude d’avocat et
notaire, Sierre
Suisse
licence en sciences politiques de
l’Université de lausanne ; licence
en droit de l’Université de lausanne ;
brevet d’avocat et de notaire
Avocat et notaire à Monthey, président de la ville
de Monthey dès 1996
Etude d’avocat
et notaire, Monthey
Suisse
Maîtrise fédérale de banque
Fonctions de cadre au sein de plusieurs grandes
banques helvétiques en Valais
Consultant
indépendant PME-privé
63
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banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | conseil d’administRation
Autres activités et groupements d’intérêts
MeMbRes Du COnseiL D’ADMinisTRATiOn
fOnCTiOns Au sein D’ORgAnes De DiReCTiOn eT De suRVeiLLAnCe D’enTRePRises
karin PeRRAuDin
Propriétaire
• K. Perraudin Fiduciaire, Saillon
Présidente du Conseil
d’administration
• Immokap SA, Saillon
Chantal bALeT eMeRy
Membre du Conseil
d’administration
• gilliard-Juat & Cie SA, Sion
• Robert gilliard SA Vins, Sion
• Vaudoise Assurances Holding SA, lausanne
• Vaudoise générale, compagnie d’assurances SA, lausanne
• Vaudoise Vie, compagnie d’assurances SA, lausanne
• Mutuelle Vaudoise, Société coopérative, lausanne
Jean-yves bOnVin
Président du Conseil
d’administration
• Calligraphy.ch SA, Sierre
• Calyps SA, Sion
• Calyps Services SA, Sion
• Calyps genève SA, genève
• Calyps Basel Ag, Basel
• Calyps Ticino SA, lugano
Membre du Conseil
d’administration
• Télérad SA, Sion
• Calyps Holding SA, Fribourg
Président du Conseil
d’administration
• Bringhen Ag, Viège
• Sanibat SA, Sion
• S-Tim Protec Ag, Sursee
• Crea Ceram Ag, Viège
• Creasan Ag, Volketswil
• Arte Matto Sàrl, genève
• JHB Ag, Viège
Membre du Conseil
d’administration
• Schneider Sanitär Ag, Biglen
• Sanval SA, Martigny
Secrétaire et membre du
Conseil d’administration
• Santag Ag, Thoune
Directeur général
• groupe Bringhen, Viège
Directeur actuaire
• H. Bringhen, Handels und Immobilien Ag, Viège
Président du Conseil
d’administration
• IdeArk SA, Martigny
Vice-président du Conseil
d’administration
• Forces Motrices du gd-St-Bernard SA, Bourg-St-Pierre
Vice-président
• Coopérative CERM, Martigny
Membre du Conseil
d’administration
• Energie Electrique du Simplon SA, Simplon Dorf
• Sinergy Commerce SA, Martigny
• Sinergy Infrastructures SA, Martigny
• Forces Motrices de Fully SA, Fully
• Radio-Rhône SA, Martigny
• TMR SA, Martigny
Jean-Pierre bRingHen
Olivier DuMAs
64
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fOnCTiOns PeRMAnenTes De DiReCTiOn Ou De COnseiL POuR Le COMPTe De gROuPes D’inTéRêTs
Membre du Conseil
de fondation
• Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais, Sion
Membre du Conseil
de fondation
• Fondation leenaards, lausanne
• Schweizerische Stiftung für die Erforschung der Muskelkrankheiten, Berne
• Fondation louis Moret, Martigny
Présidente du Conseil
de fondation
• Caisse de pension Vaudoise Assurances, lausanne
• Fondation de financement de la caisse de pension Vaudoise Assurances, lausanne
Président
• Association Aéro Club du Valais
• Association Sion Airshow
Membre du Conseil
de fondation
• Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la Banque Cantonale
du Valais, Sion
Membre permanent
• Service social de protection des travailleurs et des relations du travail,
canton du Valais
Président
• Association Valaisanne des Producteurs d’Energie Electrique (AVPEE), Sion
• Fondation IDIAP, Martigny
• Association CREM, Martigny
• Association Canal 9, Sierre
Vice-président du Conseil
de fondation
• Fondation B. et S. Tissières, Martigny
MAnDATs POLiTiques
65
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banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | conseil d’administRation
Autres activités et groupements d’intérêts
MeMbRes Du COnseiL D’ADMinisTRATiOn
fOnCTiOns Au sein D’ORgAnes De DiReCTiOn eT De suRVeiLLAnCe D’enTRePRises
stephan iMbODen
Président du Conseil
d’administration
• Caisse valaisanne des allocations familiales de l’industrie
du bâtiment (CAFIB), Sion
• Parkhaus Imboden Ag, Zermatt
• Staldbach Ag, Viège
Vice-président du Conseil
d’administration
• Ulrich Imboden Ag, Viège
• Kieswerk Vispe Ag, Viège
• Régence Balavaud SA, Vétroz
• Rail Services SA, Conthey
• Baumaterialien Imboden Ag, Viège
Membre du Conseil
d’administration
• Moix et Zorzi SA, Sion
• gotec SA, Sion
• Culivinum SA, Vétroz
• le Relais du Cervin SA, Conthey
• Imboden Holding Ag, Viège
• Dienstleistung Imboden Ag, Viège
Président du Conseil
d’administration
• BioArk SA, Monthey
• gESSIMO SA, Monthey
Vice-président du Conseil
d’administration
• Société du gaz de la plaine du Rhône SA, Aigle
• Holdigaz SA, Vevey
Membre du Conseil
d’administration
• Transports publics du Chablais SA (TPC)
• CERT SA, bureau d’ingénieurs, Sion
• Ecole Nouvelle Alpina SA, Champéry
• Holdigaz Management SA, Vevey
• Holdigaz Services SA, Vevey
• Holdigaz Trading SA, Vevey
fernand MARiéTAn
ivan ROuVineT
Tous les membres du Conseil d’administration en fonction au 31 décembre 2011 satisfont aux critères d’indépendance fixés dans la circulaire FINMA 08/24.
66
Election et durée du mandat
Organisation interne
Le Conseil d’administration se compose
statutairement de neuf membres et comprend un président, un vice-président et
sept autres membres.
Selon l’article 14 de la Loi sur la Banque
Cantonale du Valais, al. 1 et 2, les membres
du Conseil d’administration sont nommés
pour une période de quatre ans et sont rééligibles. La durée totale de leur mandat ne
peut excéder douze ans ; de plus, les administrateurs sont tenus de se démettre de leur
fonction au terme de la période administrative durant laquelle ils atteignent l’âge de
65 ans révolus.
Sous la rubrique « Membres du Conseil d’administration » sont mentionnées la date de
la première élection de chacun des membres
ainsi que l’échéance de leur mandat.
Selon l’article 12 de la Loi sur la Banque
Cantonale du Valais, al. 1, le Conseil d’administration exerce la haute direction et la
surveillance de la banque et de la gestion
des affaires. Il détermine la politique
générale de la banque et définit dans des
principes directeurs la manière dont se
concrétise la mission de la banque en
faveur de l’économie valaisanne.
03Gouvernement[55-82].indd 66
• Répartition des tâches au sein
du Conseil d’administration
Le Conseil d’administration est présidé
par Karin Perraudin. Jean-Daniel
Papilloud, nommé à l’Assemblée générale
extraordinaire du 10 novembre 2011,
assumera la fonction de vice-président
dès le terme de l’Assemblée générale ordi-
naire du 23 mai 2012. Les autres membres
sont Jean-Pierre Bringhen, secrétaire,
Chantal Balet Emery, Jean-Yves Bonvin,
Olivier Dumas, Stephan Imboden, Fernand
Mariétan et Ivan Rouvinet.
Le Conseil d’administration peut s’organiser en commissions, dont il fixe les
compétences et l’organisation dans son
règlement. Il a ainsi constitué en son
sein un comité et deux commissions
ayant pour tâche de préparer les décisions et de lui soumettre des propositions (voir détail sous la rubrique
« Membres du Conseil d’administration »).
• Méthode de travail du Conseil
d’administration
L’Assemblée générale élit les membres du
Conseil d’administration et désigne, sur
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fOnCTiOns PeRMAnenTes De DiReCTiOn Ou De COnseiL POuR Le COMPTe De gROuPes D’inTéRêTs
MAnDATs POLiTiques
Vice-président
• Association Kids & 4 legs, Sion
Secrétaire
• Fonds Valaisan de la Recherche, Sion
Membre du Conseil
et membre du
comité de placement
• Caisse de pension de la Fédération Suisse des Avocats
Président
• Institut Central des Hôpitaux valaisans (ICHV), Sion
• Musée de la fausse monnaie, Maison Farinet, Saillon
Président du Conseil
de fondation
• Fondation de retraite anticipée du secteur valaisan de la santé (RETASV), Sierre
• Prévoyance Santé Valais (PRESV), Sierre
Membre du Conseil
de fondation
• Fondation Suisse pour les Cyberthèses, Monthey
• Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la Banque Cantonale
du Valais, Sion
• The Ark, Sion
Membre du Conseil
de fondation
• Fondation Madeleine Dubuis, Sion
proposition du Conseil d’Etat, son président et son vice-président. Le Conseil
d’administration prend ses décisions à la
majorité des membres présents. Il délibère valablement dès que six membres
sont présents. Le Conseil d’administration se réunit en principe chaque deux
semaines selon un calendrier préétabli.
Des séances supplémentaires sont
possibles. Le président de la Direction
générale et les membres de la Direction
générale ainsi que, le cas échéant, le
ou les collaborateurs qu’ils mandatent,
assistent à la séance avec voix consultative.
En 2011, le Conseil d’administration
s’est réuni en séance plénière à vingt
reprises. En principe, elles ont eu lieu
chaque deux lundi ; la matinée est
03Gouvernement[55-82].indd 67
réservée pour les travaux préparatoires
(séances de la présidence du Conseil
d’administration avec le président de
la Direction générale, consultation des
dossiers pour tous les membres), alors
que la séance (« open end ») commence
en début d’après-midi.
La présidente ainsi que le président de la
Direction générale ont rencontré à une
reprise le conseiller d’Etat du Valais, chef
du Département des finances, des institutions et de la santé.
• Evaluation de la performance
du Conseil d’administration
Le Conseil d’administration procède
annuellement à une évaluation écrite
des objectifs fixés et du mode de travail et de fonctionnement. De plus, les
Président de la ville
de Monthey
commissions et le comité rapportent par
écrit au Conseil d’administration leurs
activités.
Compétences
Le Conseil d’administration exerce la haute
direction et la surveillance de la Banque. Il
adopte et revoit régulièrement la stratégie
d’affaires, fixe l’organisation et approuve la
politique des risques. Il assume, au demeurant, les tâches que lui assigne la loi (article
716a CO).
Conformément à l’article 24 des statuts, le
Conseil d’administration assume notamment les compétences suivantes :
- Il détermine la politique générale de la
Banque (plans, budgets et bilans prévisionnels).
67
03.04.12 14:04
banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | conseil d’administRation
COMiTé eT COMMissiOns Du COnseiL D’ADMinisTRATiOn
Comité/commissions, tâches et délimitation des compétences
l’organisation du Conseil d’administration
est régie par le Règlement du Conseil d’administration. En plus des séances plénières,
le Conseil d’administration s’organise en
commissions. les commissions ainsi créées
s’intitulent Comité d’audit, Commission de
rémunération et de nomination et Commission
stratégique. Ces commissions n’ont pas de
compétence propre. Elles ne font que rapporter au Conseil d’administration, qui demeure
la seule instance de décision. Pour les travaux
administratifs, les Commissions peuvent utiliser l’infrastructure de la Banque.
Comité d’audit
le Comité d’audit se compose de quatre
membres au maximum du Conseil d’administration, dont le mandat est de deux ans.
les membres du Comité ne sont en principe
pas immédiatement rééligibles. le Comité
se réunit chaque fois que les circonstances
l’exigent, mais au minimum quatre fois l’an.
le Comité d’audit peut notamment faire des
propositions dans les domaines suivants :
Mission générale
• Il informe régulièrement le Conseil d’administration et lui signale tout événement
particulier en rapport avec sa mission.
• Il peut, sur demande du Conseil d’administration, procéder à tout contrôle complémentaire.
• Il peut attribuer des mandats dans le cadre
de ses fonctions.
surveillance et évaluation de l’intégrité des
bouclements financiers
• Il procède à une analyse critique des
comptes annuels et intermédiaires (publiés)
et apprécie notamment l’évaluation des
principaux postes du bilan et hors bilan.
• Il s’assure de la permanence des méthodes
comptables adoptées et du provisionnement
adéquat des risques.
• Il discute les bouclements comptables et la
qualité des procédures comptables sousjacentes avec le membre de la Direction
générale responsable de l’établissement
des états financiers, ainsi qu’avec le réviseur responsable et le chef de l’Audit
interne.
• Il propose au Conseil d’administration la
validation des comptes annuels et semestriels.
68
1
surveillance et évaluation de l’efficacité de
l’Audit interne
• Il propose au Conseil d’administration le programme à moyen terme et annuel de l’Audit
interne.
• Il s’assure de la qualité, de l’indépendance
et de l’adéquation des ressources de l’Audit
interne.
• Il est informé, par le biais des rapports, des
résultats des contrôles effectués par l’Audit
interne.
• Il prend les dispositions pour entretenir des
contacts réguliers avec le chef de l’Audit
interne.
• Il assure la liaison et évalue la collaboration
entre l’Audit interne et la Révision externe
dont il est le partenaire privilégié.
surveillance et évaluation de l’efficacité de
la Révision externe
• Il évalue les prestations et les rémunérations
de la Révision externe et s’assure de son
indépendance.
• ll évalue une fois par an, l’analyse des
risques de la Révision externe, sa stratégie
d’audit et le plan d’audit axé sur les risques.
• Il procède à une analyse critique des rapports de la Révision externe sur l’audit des
comptes annuels et l’audit prudentiel et les
commente avec le réviseur responsable.
• Il s’assure que les insuffisances constatées
sont corrigées par la Banque et que les
recommandations de la Révision externe
sont mises en œuvre.
surveillance et évaluation du contrôle
interne
• Il surveille et évalue l’efficacité du contrôle
interne lors de l’établissement des états
financiers.
• Il évalue le bon fonctionnement du contrôle
interne sur le plan de la fonction de compliance et celle du contrôle des risques.
• Il s’assure qu’en cas de modifications significatives du profil des risques de l’établissement le contrôle interne est adapté de
manière appropriée.
Il peut, sur demande du Conseil d’administration, procéder à tout contrôle complémentaire.
En 2011, le comité d’audit était composé
d’Ivan Rouvinet (président), Stephan Imboden
et Karin Perraudin 1 ; il s’est réuni à neuf
reprises. En principe, le chef de l’Audit interne
participe à toutes les séances du comité.
Pour sa part, l’organe de révision externe y a
accès en tout temps. En fonction des points
traités, les membres de la Direction générale
concernés, ainsi que d’autres spécialistes de
la Banque y participent aussi.
Commission de rémunération
et de nomination
la Commission de rémunération et de nomination se compose de quatre membres au
maximum du Conseil d’administration. leur
mandat est de deux ans. la Commission se
réunit chaque fois que les circonstances l’exigent. Elle a reçu les missions suivantes :
• vérifier la politique de rémunération en
vigueur au sein de la Banque ;
• préaviser le système de rémunération, respectivement les rémunérations des organes
dirigeants de la Banque ;
• veiller à la relève de la Direction générale et
préaviser les nominations de membres de la
Direction générale.
Olivier Dumas (président), Chantal Balet Emery,
Jean-Pierre Bringhen et Fernand Mariétan formaient la Commission de rémunération et de
nomination en 2011. Cette commission a tenu
cinq séances durant l’année sous revue. En
principe, le président de la Direction générale
y participe.
Commission stratégique
la Commission stratégique se compose de
quatre membres au maximum du Conseil
d’administration. leur mandat est de deux ans.
la Commission se réunit chaque fois que les
circonstances l’exigent. la Commission stratégique a notamment les missions suivantes :
• étudier la stratégie pour que la Banque reste
une banque de proximité ;
• étudier la stratégie informatique de la
banque.
la Commission stratégique était constituée
en 2011 de Karin Perraudin (présidente),
Jean-Yves Bonvin et Jean-Pierre Bringhen.
Quatre rencontres ont eu lieu. En principe, le
président de la Direction générale y participe.
Selon les points de l’ordre du jour, les membres
de la Direction générale concernés ainsi que
d’autres membres de Direction sont conviés à
y prendre part également.
Nommée au Comité d’audit lorsqu’elle occupait la fonction de vice-présidente du Conseil d’administration.
les réunions du comité et des commissions font l’objet de procès-verbaux. le comité et les commissions établissent des recommandations à l’intention du Conseil d’administration.
03Gouvernement[55-82].indd 68
03.04.12 14:04
- Il fixe l’organisation en approuvant le
Règlement d’organisation et de gestion.
- Il exerce la surveillance et le contrôle
interne des gros risques au sens de
l’article 83, al. 1, de l’Ordonnance sur
les Fonds Propres.
- Il décide des prises de participation
et des opérations conformément au
Règlement d’organisation et de gestion.
- Il nomme le président et les membres
de la Direction générale, le réviseur
bancaire ainsi que le chef et le personnel de la Révision interne.
- Il examine et discute les rapports du
réviseur bancaire ainsi que les comptes
annuels.
- Il examine et discute le rapport de gestion relatif à l’exercice écoulé et soumet à l’Assemblée générale le bilan et
le compte de pertes et profits, de même
que ses propositions relatives à la répartition du bénéfice et, le cas échéant, ses
propositions sur le mode de couverture des pertes et sur la constitution de
réserves spéciales.
- Il approuve la politique des risques et
en réexamine périodiquement l’adéquation.
En plus des compétences intransmissibles
et inaliénables qui lui sont attribuées par
la loi et les statuts, notamment à l’article 24, le Conseil d’administration a entre
autres les compétences suivantes :
- Il adopte tout règlement ayant trait à la
mise en place de l’organisation opérationnelle de la Banque (création et suppression de divisions et changements
de compétences au niveau de la Direction générale).
- Il décide des prises de participation
et des opérations conformément au
tableau des compétences.
- Il approuve le choix des banques et des
négociants correspondants.
- Il fixe la rémunération de la Direction
générale.
- Il fixe la rémunération du chef de la
Révision interne.
- Il approuve le règlement du personnel
et la politique générale des traitements.
Les statuts, selon les articles 24 et 30, et
le Règlement d’organisation et de gestion
de la Banque fixent de manière détaillée
la répartition des compétences entre le
Conseil d’administration et la Direction
générale. Les compétences de la Direction
générale sont formulées à l’article 30 des
statuts. La Direction générale a la charge
de l’ensemble de la gestion de la Banque.
Sous réserve des compétences du Conseil
d’administration mentionnées notamment
03Gouvernement[55-82].indd 69
ci-devant, elle accomplit toutes les opérations permettant d’atteindre le but fixé
par la loi, conformément au Règlement
d’organisation et de gestion. La Direction
générale exécute les décisions du Conseil
d’administration et émet des propositions
relatives aux affaires de la compétence du
Conseil d’administration.
La Direction générale est chargée de la
gestion et de la surveillance directe des
affaires de la Banque. Ses attributions
principales sont notamment les suivantes :
- Elle est responsable de l’application des
dispositions de la Loi sur les banques,
de la Loi sur les bourses et le commerce
de valeurs mobilières et des ordonnances d’exécution de ces lois ainsi que
des directives, circulaires et conventions
émises par l’Autorité de surveillance
des banques et les organisations professionnelles, de même qu’elle veille au
respect des statuts et des règlements de
la Banque.
- Elle est responsable de la mise en place
de la politique des risques approuvée par le Conseil d’administration et
d’émettre les directives nécessaires.
- Elle surveille l’exécution des prescriptions en matière de liquidités, de fonds
propres et de répartition des risques et
en informe le Conseil d’administration.
- Elle définit la politique commerciale et
promotionnelle de la Banque et s’assure
de sa mise en application dans l’ensemble du réseau.
- Elle émet les instructions et directives
nécessaires à la conduite des affaires
ainsi qu’à leur surveillance et veille
notamment au bon fonctionnement du
système de contrôle interne.
- Elle élabore les budgets annuels de
fonctionnement et d’investissement et
surveille leur utilisation.
- Elle décide de la création et du remplacement des postes de travail ; engage
les employés et fixe le cadre de leur
rémunération ; nomme et révoque les
cadres.
- Elle assure la coordination de l’activité
des divisions.
Devoir d’information
Les membres du Conseil d’administration
informent le Conseil d’administration de
tout mandat d’administrateur, de dirigeant
ou de cadre qu’ils assument ou envisagent
d’assumer dans une autre société.
De même, ils informent le Conseil d’administration, aussitôt que le cas se présente,
des relations d’affaires qu’ils entretiennent
avec des personnes physiques ou morales
en rapport avec la Banque, lorsque celles-
ci sont étroitement liées avec des dossiers
traités.
Instruments d’information et de
contrôle à l’égard de la Direction
générale
Le Conseil d’administration exerce sa surveillance et son contrôle sur la Direction
générale en s’appuyant notamment sur
le Comité d’audit, sur l’organe de révision externe et sur l’Audit interne qui est
chargé d’effectuer des contrôles réguliers
portant sur toute l’activité de la Banque.
Le suivi et le contrôle des opérations de
la Direction générale se font par le biais
d’informations régulières. La Direction
générale informe le Conseil d’administration des affaires courantes importantes ou
d’intérêt général. Toutes les opérations
traitées par la Direction générale sont
transmises au Conseil d’administration
sous forme de procès-verbal des séances
de Direction générale.
• Flux et fréquence d’information
au Conseil d’administration
De manière à ce que le Conseil d’administration puisse exercer les tâches de
surveillance qui lui reviennent, la Direction générale lui présente et lui commente de manière appropriée les informations pertinentes et requises selon le
tableau de la page 76.
Plus précisément, la Direction générale
informe adéquatement le Conseil d’administration de la situation générale
dans les domaines d’activité de la
Banque, de l’évolution des résultats et
des litiges ainsi que des créances compromises ou douteuses et les décisions
d’amortissements.
Les objets et la fréquence des informations soumises pour information et/ou
pour décision au Conseil d’administration sont planifiés dans le détail, selon
un rythme spécifique pour chaque type
d’information et de décision.
S’agissant des activités de crédit (corebusiness) de la Banque, la Direction
générale remet en plus, semestriellement, au Conseil d’administration la
liste des dépassements de comptes
importants, les « Watching lists » avec
engagements globaux importants ainsi
que, trimestriellement, le relevé de
tous les gros risques constatés (position risque atteignant ou dépassant
les 10 % des fonds propres disponibles) selon le formulaire établi par la
FINMA.
Dans le cadre de la gestion de l’image
de la Banque Cantonale du Valais,
le Conseil d’administration prend
69
03.04.12 14:04
banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | diRection généRale
connaissance régulièrement de la politique de communication d’entreprise
de la BCVs, des actions menées et des
résultats obtenus. Une analyse tant
qualitative que quantitative est portée
trimestriellement à sa connaissance.
Cette approche s’inscrit également dans
le processus global de la gestion des
risques de réputation.
Direction générale au 31.12.2011
• Audit interne
L’Audit interne, indépendant de la
Direction générale, est subordonné
directement au Conseil d’administration. Disposant d’un droit d’examen illimité à l’intérieur de la Banque, il est
chargé d’effectuer des contrôles réguliers portant sur toute l’activité bancaire. Le responsable ainsi que les
collaborateurs de l’Audit interne sont
nommés par le Conseil d’administration. Annuellement, ce dernier approuve
sur préavis du Comité d’audit, le programme d’audit annuel établi par le
responsable de l’Audit interne. Il reçoit
les rapports de l’Audit interne accompagnés des prises de position de la
Direction générale et les discute dans le
cadre de ses séances. L’Audit interne,
qui remplit les critères de qualité professionnelle de l’ASAI (Association
suisse d’audit interne), collabore avec la
révision externe dans le sens des dispositions de la loi bancaire.
• Organisation interne de la Direction
générale
La Direction générale peut, dans le respect des prescriptions la concernant,
déléguer ses tâches et compétences à
l’exception de ses compétences intransmissibles et inaliénables.
Dans ce contexte, le fonctionnement de
base de la Direction générale est renforcé par des comités chargés, au nom
de la Direction générale, de préparer et
d’exécuter certaines décisions, d’exercer des compétences ou des contrôles
importants (voir page 76).
Martin kuonen
Pascal Perruchoud
Membre de la Direction générale,
responsable de la division finances,
risques & services
Membre de la Direction générale,
responsable de la division clientèle
70
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Jean-Daniel Papilloud
nicolas Debons
Président de la Direction générale
Membre de la Direction générale,
responsable de la division private banking
71
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03.04.12 14:04
banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | diRection généRale
Direction générale
Composition de la Direction générale de la bCVs au 31 décembre 2011
PRénOM/nOM
fOnCTiOn
nATiOnALiTé
fORMATiOn
Jean-Daniel PAPiLLOuD
30 novembre 1950
Président de la Direction générale
(jusqu’au 23 mai 2012)
Suisse
licence HEC à lausanne ; International Banking
Course, londres ; diplôme CPCg, centre de
perfectionnement des cadres genevois ; cours suisse
de direction d’entreprise, centre romand de
promotion du management
nicolas DebOns
22 août 1964
Membre de la Direction générale
Suisse
licence ès sciences commerciales et industrielles
de l’Université de genève, mention :
gestion d’entreprise, option finance
Martin kuOnen
4 décembre 1962
Membre de la Direction générale
Suisse
lic. oec. HSg ; diplôme fédéral d’expert-comptable
Pascal PeRRuCHOuD
11 mars 1958
Membre de la Direction générale
(Président de la Direction générale
dès le 23 mai 2012)
Suisse
licence HEC à lausanne ; licence en droit
de l’Université de genève et brevet d’avocat ;
International Banking Course, New York
72
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03.04.12 14:04
PARCOuRs PROfessiOnneL
ACTiViTé ACTueLLe
enTRée en fOnCTiOn
Parcours professionnel auprès de grandes banques
helvétiques ; formation et expérience dans l’ensemble
des services bancaires à lucerne, lausanne, londres,
lugano, Berne et Zürich ; fonction de direction auprès
de grandes banques à Monaco, genève et Sion
Président de la Direction générale
1er janvier 1992
Parcours professionnel et formation financière auprès
d’une grande banque helvétique à londres et genève ;
différentes fonctions de cadre et directoriales dans les
domaines de la Bourse, des marchés financiers,
de la gestion de fortune, des institutionnels et du
conseil à la clientèle
Membre de la Direction générale,
responsable de la division private banking
1er septembre 2010
Responsable de mandat auprès d’un cabinet d’audit
international, spécialisé dans le conseil aux entreprises
et les analyses économiques, responsable de l’étatmajor de la BCVs, en charge du Financial Management,
du Risk Management et IT-Management
Membre de la Direction générale,
responsable de la division finances, risques & services
1er octobre 2003
Différentes fonctions de cadre dans le domaine
juridique et des crédits auprès d’une banque
valaisanne ; responsable successivement du service
juridique, des départements crédits administration
et crédits clientèle de la BCVs, ensuite membre
de la Direction générale de la BCVs, responsable
de la division valorisation
Membre de la Direction générale,
responsable de la division clientèle
1er janvier 1998
73
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banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | diRection généRale
Autres activités et groupements d’intérêts
MeMbRes De LA DiReCTiOn généRALe
fOnCTiOns Au sein D’ORgAnes De DiReCTiOn eT De suRVeiLLAnCe D’enTRePRises
Jean-Daniel PAPiLLOuD
Président du Conseil
d’administration
• Investissements Fonciers SA, lausanne
Membre du Conseil
d’administration
• Société suisse de crédit hôtelier, Zürich
• ASSBA Caisse interprofessionnelle
d’allocations familiales
• Union des Banques Cantonales suisses
Délégué
• Mobilière Suisse, Société coopérative, Berne
Représentant hors conseil
• Mutuelle Valaisanne de Prévoyance, Sion
Martin kuOnen
Représentant hors conseil
• Mutuelle Valaisanne de Prévoyance, Sion
Pascal PeRRuCHOuD
Membre du Conseil
d’administration
• Centre de Compétences Financières SA, Sion
nicolas DebOns
Il n’existe aucun contrat de management entre la Banque et des sociétés extérieures au groupe.
74
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fOnCTiOns PeRMAnenTes De DiReCTiOn Ou De COnseiL Au sein De gROuPes D’inTéRêTs
Président du Conseil
de fondation
• Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais, Sion
Membre du comité
• Union Commerciale Valaisanne « UCOVA », Sion
Vice-président du Conseil
de fondation
• Fondation Epargne 3 de la Banque Cantonale du Valais, Sion
• Fondation libre passage de la Banque Cantonale du Valais, Sion
Vice-président du Conseil
de fondation
• Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais, Sion
Membre du Conseil
de fondation
• Fonds valaisan de cautionnement
Membre du Comité
• Association Valaisanne des Banques, Sion
Président du Conseil
de fondation
• Caisse de retraite et de prévoyance du personnel de la Banque Cantonale
du Valais, Sion
• Fonds valaisan de cautionnement
MAnDATs POLiTiques
75
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banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | RémunéRations, PaRticiPations et PRêts
Périodicité
HAuTe suRVeiLLAnCe (information)
Mensuelle
• Rapport Financial Management
• Evolution des taux / Politique des taux
• Procès-verbal du comité AlCO (Asset and liability Committee)
Trimestrielle
• Rapport Risk Management
• Rapport SCI (Système de Contrôle Interne)
• Portefeuille Nostro
• Rapport « indice de performance »
• gros Risques
semestrielle
•
•
•
•
•
•
•
•
Controlling vente (pénétration du marché – secteurs et régions)
liste des dépassements
Crédits importants
Immeubles à vendre
Inventaire des suspens suite aux missions de l’Audit interne
Inventaire des Notes émises par l’Audit interne
Procédures en cours
Evolution des créances compromises ou douteuses et décisions
d’amortissement
Annuelle
•
•
•
•
•
•
Rapport sur le risque Compliance
Rapport du chef de l’Audit interne
Rapport sur l’audit prudentiel
Rapport sur l’audit des comptes annuels
Plan d’audit annuel
Rapport d’activités des divisions / marchés
quadriennale
• Plan d’audit à moyen terme
HAuTe DiReCTiOn (décision)
• Stratégie d’investissement
•
•
•
•
•
•
•
Budget / stratégie des divisions
Politique salariale
Rémunération
Règle compétences (manuel crédit)
Choix des banques et négociants correspondants
Auto-évaluation annuelle du Conseil d’administration
Politique de bouclement / Etablissement des comptes annuels
et du rapport annuel
• limites de risques
• Planification des fonds propres
• Politique de risques
• Politique de crédits
selon le besoin
•Diverses tâches
RePRésenTATiOn De LA DiReCTiOn
généRALe Au sein Des COMiTés
MissiOns PRinCiPALes
Comité crédits
Martin Kuonen (président)
Jean-Daniel Papilloud
Pascal Perruchoud
• Décisions liées aux affaires de crédits importantes dans le cadre des compétences.
Comité Alco (Asset and Liability Committee)
Martin Kuonen (président)
Nicolas Debons
Pascal Perruchoud
• Elaboration de propositions concernant la gestion active du bilan global, la politique des taux d’intérêts
(actif/passif) ainsi que les stratégies et activités de refinancement et l’utilisation d’instruments
financiers dérivés pour des opérations de couverture, des placements.
Comité clientèle
Pascal Perruchoud (président)
Nicolas Debons
Jean-Daniel Papilloud
• Suivi de la performance de l’activité clientèle dans le contexte concurrentiel et mesure des actions
marketing.
Comité de placement nostro
Nicolas Debons (président)
• Définition des directives de gestion du portefeuille titres Nostro (négoce et immobilisations financières)
dans le cadre de la stratégie d’investissement et des limites déterminées par la Direction générale et
décidées par le Conseil d’administration.
• Surveillance de la gestion des différents portefeuilles de titres « Nostro ».
76
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03.04.12 14:04
Rémunérations, participations et prêts
De manière générale, le système de rémunération en vigueur au sein de la BCVs vise
notamment à promouvoir le développement
des compétences et du professionnalisme
des collaboratrices et des collaborateurs ainsi
que la performance individuelle et collective.
Principes
• Conseil d’administration
La rémunération du Conseil d’administration tient compte du temps
consacré (séances plénières et en souscommissions) et se réfère à un benchmark
annuel de banques de taille comparable,
cotées en bourse.
Une rémunération variable est versée au
Conseil d’administration en fonction
de l’atteinte des objectifs globaux de la
Banque tels que définis dans la stratégie
quadriennale et dans le business plan
afférent.
• Direction générale
La politique salariale réservée aux
membres de la Direction générale doit
assurer que les compétences et expériences nécessaires soient réunies et
que les membres soient motivés et
attachés à l’entreprise à long terme. La
BCVs entend offrir des rémunérations
concurrentielles, comparables à celles des
Banques Cantonales ; un groupe de
Banques Cantonales comparables, cotées
en bourse, est utilisé comme benchmark.
La rémunération individuelle du président
de la Direction générale et de chacun des
membres de la Direction générale est
revue annuellement et décidée sur la base
de l’atteinte des objectifs quantitatifs et
qualitatifs.
La détermination de la rémunération
variable est réalisée sur la base de la performance individuelle du membre de la
Direction générale et en fonction de la
marche des affaires de la Banque. Le
modèle permettant de déterminer la partie variable prend particulièrement en
compte l’évolution du Cash flow (bénéfice
brut), du résultat intermédiaire et du ratio
« charges/produits ». La progression de la
rémunération variable de la Direction
générale est proportionnelle à l’évolution
des deux premiers critères, à condition
que la recette nette d’intérêts couvre
1,5 fois les charges. Cette approche prend
ainsi en compte la composante « risques »
qui est incluse dans le résultat intermédiaire et la composante « efficacité »
qui ressort au travers du ratio charges/
produits.
03Gouvernement[55-82].indd 77
La bonne marche des affaires de la
Banque durant l’exercice sous revue a
exercé une influence positive sur les
critères déterminant la rémunération
(voir annexe 6.2 des comptes annuels).
• Cadres et collaborateurs
Le salaire de base fixe est déterminé
pour chaque collaboratrice et collaborateur selon la fonction occupée et en
tenant compte des pratiques du marché. A cet égard, un benchmark est
effectué avec les Banques Cantonales
Latines pour l’ensemble des fonctions
de la banque. L’évolution du salaire de
base fixe, dans le cadre du niveau du
poste, dépend de l’appréciation
annuelle des prestations et de l’expérience.
La prime à la performance individuelle se base sur le système de management par objectifs. En début d’année,
les objectifs individuels (quantitatifs,
qualitatifs, comportementaux et formation) sont définis pour chaque collaboratrice et collaborateur et formalisés
sur le formulaire d’appréciation
annuelle des prestations. L’année suivante, les objectifs annuels d’une part
et les activités courantes, les tâches de
conduite et les critères requis pour la
fonction d’autre part sont évalués.
L’ensemble de ces critères, pondérés
différemment selon les fonctions, sont
pris en compte dans le calcul des
propositions de performance individuelle, évitant ainsi une corrélation
directe entre les résultats et la performance individuelle.
Eléments
• Conseil d’administration
La rémunération versée aux membres
du Conseil d’administration se compose d’honoraires fixes. Le montant
des appointements est déterminé par
le Conseil d’administration. Une rémunération variable est également versée
sous forme d’actions au porteur BCVs
bloquées pour une période de deux ans.
La rémunération variable des membres
du Conseil d’administration a représenté
au maximum 20 % de la rémunération
fixe.
• Direction générale, cadres
et collaborateurs
Les rémunérations sont constituées d’un
salaire de base fixe et d’une rémuné-
ration variable individuelle. Pour la
Direction générale et les membres
de direction, les rémunérations sont
constituées d’un salaire de base fixe,
d’une rémunération variable individuelle ainsi que d’une rémunération
différée sur deux ans, sous forme
d’actions. Pour cette dernière, les résultats des deux années suivantes doivent
confirmer ceux de l’année de référence.
Ainsi, la BCVs renforce l’orientation à
long terme de sa politique de rémunération. Ces objectifs à long terme ayant
été atteints, la rémunération différée
mentionnée dans le rapport annuel
2009 a été distribuée en mars 2012.
A préciser encore que la rémunération variable individuelle de la Direction générale est payée pour 40 % en
espèces immédiatement et pour 60 %
sous forme d’actions bloquées pour une
période minimale de deux ans. Le cours
de bourse déterminant correspond au
cours de clôture de l’année sous revue,
moins le dividende. En outre, cette partie variable a représenté au maximum
40 % de la rémunération fixe et variable
cumulées.
De plus, dans le cadre des prestations de
la Banque en faveur de son personnel,
tous les employés peuvent prendre part
au capital-actions de la BCVs via un
plan de participation. Les cadres et les
collaborateurs ont la possibilité d’acquérir respectivement 12 et 6 actions à
un cours préférentiel fixé au moment
de la libération des actions. Les actions
sont bloquées pour une durée de 5 ans.
S’agissant des frais de représentation,
les membres de la Direction générale,
les membres de direction ainsi que les
cadres en contact avec la clientèle sont
défrayés par le biais d’un forfait adapté
aux dépenses présumées. Les membres
de la Direction générale et les membres
de direction sont au bénéfice d’un plan
de prévoyance sur-obligatoire financé
par la Banque selon l’annexe 3.7 des
comptes annuels.
• Indemnités de départ
Il n’existe aucune convention en matière
d’indemnités de départ.
Compétences et processus
de fixation
• Conseil d’administration
Le montant des appointements est déterminé par le Conseil d’administration.
77
03.04.12 14:04
banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise
dRoits de PaRticiPation des actionnaiRes – PRises de contRôle et mesuRes de défense – oRgane de Révision
• Direction générale
Dans le cadre de l’adoption des budgets et des comptes annuels, le Conseil
d’administration fixe le montant global
des rémunérations versées à la Direction
générale.
La Commission de rémunération et de
nomination fixe et évalue les objectifs quantitatifs et qualitatifs et définit
les rémunérations individuelles et en
informe le Conseil d’administration pour
décision.
• Cadres et collaborateurs
Dans le cadre de l’adoption des budgets et des comptes annuels, le Conseil
d’administration fixe le montant global
dévolu à la rémunération du personnel.
La Direction générale définit les critères
généraux de répartition. Sur la base des
propositions calculées de manière centralisée selon des critères préalablement
définis, les responsables de conduite,
en collaboration avec leurs supérieurs
hiérarchiques, valident les rémunérations.
Droits de participation des actionnaires
Limitation et représentation
des droits de vote
• Limitation des droits de vote
Aucune disposition n’existe en la matière.
• Règles statutaires concernant
la participation à l’Assemblée générale
Selon l’article 19 des statuts, les personnes qui entendent assister à l’Assemblée générale doivent justifier de
leur qualité d’actionnaires ou de leurs
pouvoirs de représentation.
Quorums statutaires
Selon l’article 21, al. 1, des statuts, toutes
les décisions se prennent à la majorité
absolue au premier tour, puis à la majorité
relative au deuxième tour, y compris les
décisions prévues à l’article 704 du Code
des obligations.
Convocation à l’Assemblée générale
La convocation à l’Assemblée générale
est régie, conformément à la Loi sur la
Banque Cantonale du Valais, par les règles
statutaires suivantes :
• Art. 15 des statuts – Convocation
ordinaire
1
L’Assemblée générale ordinaire est
convoquée par le Conseil d’administration.
2
L’Assemblée générale ordinaire se réunit dans les six mois qui suivent la clôture de l’exercice, au siège social de la
Banque ou à tout autre endroit choisi
dans le canton par le Conseil d’administration.
78
• Art. 16 des statuts – Convocation
extraordinaire
1
Une Assemblée générale extraordinaire a lieu lorsque le Conseil d’administration le décide ou lorsqu’un
ou plusieurs actionnaires représentant
ensemble dix pour-cent au moins du
capital-actions en font la demande,
par écrit, en indiquant le but visé.
03Gouvernement[55-82].indd 78
2
Le réviseur selon le Code des obligations
peut convoquer une Assemblée générale extraordinaire, si les circonstances
l’exigent.
Inscriptions à l’ordre du jour
• Art. 17 des statuts - Ordre du jour
3
Au moins quinze jours avant l’Assemblée générale, des actionnaires, qui
représentent des actions totalisant une
valeur nominale d’un million de francs,
peuvent requérir, par écrit, l’inscription
d’un objet à l’ordre du jour, en indiquant les objets de discussion et les
propositions ; ces derniers seront communiqués aux actionnaires en début
de séance.
Inscriptions au registre des actions
Aucune disposition particulière n’existe en
la matière.
Prises de contrôle
et mesures de défense
Obligation de présenter une offre
Il n’existe aucune clause statutaire « d’opting out » ou « d’opting up » fondée sur
l’article 22 LBVM.
Clause relative aux prises de contrôle
Il n’existe aucune clause relative aux prises
de contrôle dans les accords et les programmes élaborés en faveur des membres
du Conseil d’administration et/ou de la
Direction générale.
Organe de révision
Durée du mandat de révision
et durée de la fonction du réviseur
responsable
Cette société assume également le mandat de réviseur bancaire.
PricewaterhouseCoopers SA a été désigné
pour la première fois organe de révision
de la Banque Cantonale du Valais lors de
l’Assemblée générale du 25 avril 2002.
Beresford Caloia, expert-réviseur, assume
la fonction de réviseur responsable,
depuis l’exercice 2009.
Honoraires de révision
Les honoraires de la société de révision pour l’exercice 2011 s’élèvent à
CHF 295’272.00. Ce montant se détermine
selon le principe « Accrual ».
Honoraires supplémentaires
Les honoraires additionnels à charge de
l’exercice 2011 s’élèvent à CHF 218’582.70.
Ce montant se détermine selon le principe
« Accrual ».
Instruments d’information
sur l’organe de révision
Le Conseil d’administration évalue
chaque année les qualifications, l’indépendance ainsi que les prestations du
réviseur. Il approuve les honoraires relatifs aux mandats de l’organe de révision.
Le Comité d’audit qui rapporte au Conseil
d’administration assure la surveillance et
l’évaluation de l’efficacité de la révision
externe. Ce comité s’entretient avec le
réviseur responsable sur l’état du système
de contrôle interne et son adéquation
avec le profil de risques de la banque.
L’organe de révision externe a accès en
tout temps au Comité d’audit.
Durant l’exercice 2011, l’organe de révision externe a pris part à six réunions du
Comité d’audit sur les neuf qui ont eu
lieu.
L’Assemblée générale a désigné comme
ré viseur selon le Code des obligations
PricewaterhouseCoopers SA, à Sion.
03.04.12 14:04
Politique d’infoRmation – adResse de contact – agenda
Politique d’information
La Banque Cantonale du Valais applique
une politique d’information transparente
à l’égard de ses actionnaires, de ses clients,
du marché des capitaux et du public. Le
rapport annuel, la conférence de presse
des résultats annuels ainsi que le communiqué de presse des résultats semestriels
constituent les canaux d’information centraux.
Les faits d’actualité font l’objet de communiqués de presse. De plus, la Banque
Cantonale du Valais utilise différents
autres moyens pour informer de manière
adéquate et spécifique ses différents partenaires : actionnaires, public, personnel,
communauté financière, clients...
En sa qualité de société anonyme cotée à
la SIX Swiss Exchange (Bourse suisse), la
BCVs est également soumise à la Directive
concernant la publicité événementielle.
Cette directive définit le devoir d’information des sociétés cotées dans le cadre des
faits susceptibles d’influencer les cours ;
elle a pour but de garantir que le public
soit informé de manière véridique, claire
et complète sur les événements importants survenus dans la sphère d’activité de
ces sociétés.
En conformité avec ces prescriptions, la
BCVs fonde sa politique d’information
sur le principe de l’égalité de traitement
des destinataires de l’information. Elle
s’attache ainsi scrupuleusement à diffuser l’information selon ce principe afin de
garantir à tous les participants au marché
la prise de connaissance des faits susceptibles d’influencer le cours de son action
dans les mêmes conditions.
Dans ce contexte, la Banque offre, sur son
site internet (www.bcvs.ch/www.wkb.ch),
à toute personne intéressée, la possibilité
de s’inscrire sur une liste « mailing » pour
recevoir gratuitement et à temps des informations sur les faits susceptibles d’influencer les cours. Cette Newsletter électronique
donne également la possibilité à la Banque
de diffuser des informations générales sur
son activité et la marche de ses affaires.
Publications
• Rapport annuel
Dans son rapport annuel, la Banque
donne aussi le compte rendu de la
concrétisation de la mission que le
législateur lui a assignée. Le rapport
annuel est mis à disposition des actionnaires dans tous les points de vente de
la Banque ainsi que lors de l’Assemblée
générale. Sur demande, ce document
est adressé par courrier. Il peut égale-
03Gouvernement[55-82].indd 79
ment être consulté sur le site internet
www.bcvs.ch/www.wkb.ch
• Lettres aux actionnaires
Au minimum deux lettres aux actionnaires sont publiées par exercice : au
mois d’avril, à l’occasion de la publication des comptes annuels et au mois
d’août, en relation avec les résultats
semestriels. En fonction des circonstances, des éditions supplémentaires
sont possibles. En plus d’une mise à
disposition dans ses points de vente, la
Banque adresse de manière personnalisée cette lettre à tous les actionnaires
dont les actions sont déposées dans un
dossier-titres BCVs.
Manifestations
• Assemblée générale
Selon l’art. 17 des statuts, la convocation et l’ordre du jour à l’Assemblée
générale sont publiés vingt jours au
moins avant le jour de la réunion, dans
le Bulletin officiel du Canton du Valais
et dans la Feuille officielle suisse du
commerce (FOSC). Cette convocation
est également diffusée dans quelques
quotidiens et journaux locaux du Valais.
En outre, tous les actionnaires connus
(dont les actions au porteur BCVs sont
déposées dans un dossier-titres de la
BCVs), y sont convoqués par courrier
personnel.
Adresse de contact
Relations avec les investisseurs
et la presse :
Jean-Yves PAnnAtIER
Membre de direction
Responsable département Retail,
Marketing & Communication
Téléphone +41 (27) 324 60 30
Fax
+41 (27) 324 60 39
e-mail
[email protected]
Agenda
26 juillet 2012
Publication des résultats semestriels 2012
6 mars 2013
Publication des résultats annuels 2012
17 avril 2013
Publication du rapport annuel 2012
15 mai 2013
Assemblée générale ordinaire à la salle
polyvalente de Conthey
• Rendez-vous des actionnaires
Annuellement, en automne, deux rencontres régionales d’actionnaires sont
organisées dans le Haut-Valais et le
Valais romand. C’est l’occasion pour
les membres des organes de la Banque
d’évoquer les aspects stratégiques, de
commenter les résultats semestriels et
d’aborder les perspectives annuelles.
C’est aussi l’opportunité pour les
actionnaires de poser des questions et
d’obtenir des compléments d’information si nécessaire.
Site Internet
(www.bcvs.ch/www.wkb.ch)
La rubrique « gouvernement d‘entreprise »
du site de la Banque met à disposition
des actionnaires différentes informations :
communiqués de presse, résultats annuels/
semestriels, manifestations ou encore Loi
et statuts. En outre, les actionnaires ont
également la possibilité de commander les
publications de la Banque et de s’y abonner, de même qu’à la Newsletter.
79
03.04.12 14:04
banque cantonale du valais | gouveRnement d’entRePRise | membRes de diRection – audit inteRne
Membres de direction
grégoire Luyet
Membre de direction
responsable département
entreprises & valorisation
Mario kalbermatter
Membre de direction
responsable région Haut-Valais
Michel Rappaz
Membre de direction
responsable région Sion
Jean-yves Pannatier
Membre de direction
responsable département retail,
marketing & communication
Claude Moret
Membre de direction
responsable région Martigny
stéphane Jean
Membre de direction
responsable département
institutionnel & conseil
patrimonial
Thierry Cornut
Membre de direction
responsable région Monthey
Philippe de Preux
Membre de direction
responsable région Sierre
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03.04.12 14:04
Philippe Métrailler
Membre de direction
responsable département
prestations
fabrice Constantin
Membre de direction
responsable département
asset management
stéphane keller
Membre de direction
responsable département
organisation
eliane gaspoz
Membre de direction
responsable département
ressources humaines
Christian Roux
Membre de direction
responsable département
crédits
gino schnydrig
Membre de direction
responsable département
legal & compliance
Claude-Alain karlen
Membre de direction
responsable département
risques & finances
Daniel Rossi
Membre de direction
responsable département
IT-Management
Audit interne
Max savioz
Responsable de l’Audit interne
81
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03.04.12 14:04
Valeur ajoutée
Une accessibilité toujours plus performante
A l’heure de l’immédiateté, l’accessibilité des services et des conseils
constitue une valeur de différenciation concurrentielle essentielle pour
les entreprises. A cet égard, la Banque Cantonale du Valais (BCVs) ne cesse
de renforcer la qualité et la performance de ses différents canaux
de distribution. Au chapitre des innovations : la création d’une agence
entièrement électronique et de deux nouvelles succursales physiques.
Avec un portefeuille global de plus de
150 000 relations d’affaires sur l’ensemble du Valais, l’organisation du réseau
de la BCVs relève quasiment d’un travail
de haute précision, nécessitant l’imbrication harmonieuse de chaque pièce dans le
puzzle des différents moyens de contact
avec la Banque.
Pour la BCVs, la clé du succès réside dans
une combinaison judicieuse des différents canaux de distribution physique
et électronique laissant ainsi le soin à
chaque client de choisir son moyen de
contact avec la Banque.
Au centre du réseau se trouvent évidemment les 21 succursales qui constituent
avec les 55 représentations, la colonne
vertébrale de la relation clientèle. Autour
de ce canal physique, la BCVs propose
une large palette d’autres moyens de
contact : des appareils de retraits (Bancomat), des appareils de versement (Versomat), un service de Banque Directe
proposant tous les canaux alternatifs
(e-banking, e-trade et centre d’appels),
des zones « 24 heures » et naturellement
un site internet.
Création d’une succursale
électronique
En 2007 déjà, la BCVs avait lancé les prémices de la succursale bancaire électronique en utilisant le téléphone – couplé
aux outils de banque en ligne – comme
moyen de contact. Ce projet a débuté
par la mise en place d’un numéro d’appel unique (0848 765 765 pour le Valais
romand, 0848 952 952 pour le HautValais). Dans un deuxième temps, les
services proposés par téléphone se sont
enrichis de renseignements sur le solde
des comptes, d’informations sur les produits bancaires ou encore du traitement
des demandes de formulaires. Ensuite,
le centre d’appels et l’équipe e-banking
ont été regroupés dans une même entité
appelée « Banque Directe », à laquelle
ont été confiées une activité de conseil
par téléphone et une assistance admi-
04Valeur ajoutee[83-116].indd 83
nistrative. Pour ce faire, des postes de
téléconseillers(ères) ont été créés.
En 2010, un projet visant à déléguer à la
Banque Directe le suivi global des clients
faisant preuve d’un comportement électronique a été initialisé. Après une phase
pilote couronnée de succès, ce projet a
été implanté. La Banque Directe est devenue aujourd’hui un canal de distribution
à part entière ; elle suit et conseille tous
les clients de type « électronique », c’està-dire ceux n’utilisant que le Bancomat
pour les retraits et versements, le e-banking pour les paiements et la consultation
des comptes et le téléphone pour les renseignements et les conseils.
Cette innovation répond pleinement aux
attentes de cette clientèle spécifique pour
laquelle la notion de rapidité et de fonctionnalité revêt une importance toute
particulière. Il s’agit véritablement là de
la concrétisation de l’idée de la banque
à domicile. En parallèle, la Banque a créé
un produit spécifique – le compte Privé
online – pour accompagner le recours aux
services électroniques de cette typologie
de clients. Ce produit est particulièrement
avantageux pour les personnes renonçant aux services bancaires traditionnels
tels que les retraits d’argent au guichet
ou encore les paiements sans utilisation
du e-banking ; le compte Privé online est
en effet dépourvu de frais de gestion. De
plus la carte Maestro BCVs, en l’occurrence
offerte, permet le retrait gratuit de liquidités auprès de tous les Bancomat de la
BCVs et des Banques Cantonales suisses,
soit plus de 1300 appareils sur l’ensemble
du territoire helvétique. Le trafic de paiements en Suisse est gratuit grâce au
e-banking. La carte de crédit Mastercard/
Visa est offerte la première année tandis
que la carte Prepaid est gratuite jusqu’à
30 ans. Tous ces avantages cumulés représentent une économie globale de plus de
190 francs, consentie aux clients favorisant
l’utilisation des canaux électroniques et
des appareils automatisés dans leur gestion des affaires bancaires quotidiennes.
Nouveau site internet
La plate-forme internet de la BCVs a fait
peau neuve en 2011. Toujours disponible à
la même adresse – www.bcvs.ch – ce site,
visuellement plus coloré et épuré, propose
des contenus réaménagés, des fonctionnalités inédites et une nouvelle approche rédactionnelle.
Douze ans déjà que la BCVs met à disposition de sa clientèle une solution internet
devenue un support incontournable d’informations et de transactions entre la Banque,
ses clients et le public en général. Au fil des
années, le site internet a beaucoup évolué,
revisitant à plusieurs reprises son architecture, intégrant au fur et à mesure de nouvelles propriétés.
En 2010, la BCVs a ouvert un chantier
conséquent de renouvellement de son site,
portant notamment sur la refonte totale de
son organisation générale, de son ergonomie et de son graphisme.
La transformation du site internet de la BCVs
offre aujourd’hui à ses visiteurs une navigation simplifiée. La page d’accueil allégée
permet une vue d’ensemble structurée du
contenu de la plate-forme, par domaine,
ainsi qu’un accès rapide à des fonctions telles
que calcul du numéro IBAN, blocage de
cartes, cours de l’action BCVs, etc. Les descriptifs des produits proposés par la Banque
ont été entièrement revus. Ils permettent
notamment aux visiteurs de connaître « L’essentiel en un coup d’œil » ou, s’ils le souhaitent, d’obtenir des informations complètes
ainsi que « L’avis du conseiller ».
De nouvelles rubriques et fonctionnalités
ont fait leur apparition, en particulier un
glossaire de termes bancaires et financiers
et un outil de géolocalisation des points de
vente.
Les utilisateurs de smartphones (téléphones
avec fonctions d’assistant numérique personnel) peuvent profiter d’une version allégée du site internet, conçue spécialement
pour leur usage.
La plate-forme www.bcvs.ch, apporte en
tout temps des réponses aux principales
questions de la clientèle existante ou
83
03.04.12 11:18
VALEUR AjoUtéE
potentielle. En plus des informations relatives aux prestations, taux et frais, il propose des outils de calculs pour le cours de
change des monnaies, des calculs d’impôts
ou des simulations de prêt personnel. La
BCVs dispose en parallèle d’un programme
e-banking pour la consultation de soldes
de comptes ou de trafics de paiements ainsi
que d’un module e-trade pour les opérations boursières (voir encadré page 85).
La BCVs a profité de cette cure de jouvence pour changer de serveur d’hébergement et de système de gestion, au profit
de nouveaux modules de dernière génération répondant à de hautes exigences en
termes de sécurité et de fiabilité.
Un choix de moyens de contact pour une relation efficace
La mise à disposition de canaux automatiques et électroniques pour les opérations
bancaires de base renforce la dimension relationnelle, élément central de la stratégie
de distribution de la Banque. La valeur ajoutée humaine gagne en acuité car le
conseiller bénéficie de plus de temps pour accompagner efficacement son client dans
ses démarches financières plus complexes telles qu’affaires de crédits, conseils en
placements, gestion de fortune ou planification financière.
Guichets automatiques
Au 31 décembre 2011, la BCVs dispose de 68 Bancomat (appareils de retraits
automatiques), de 11 Versomat (appareils de versements automatiques) et d’un
appareil multifonction (retraits et versements). La BCVs poursuit son programme de
renouvellement des Bancomat afin de doter son réseau d’appareils munis des dernières
évolutions en termes de qualité et de sécurité.
Implantation de deux nouvelles
succursales
Les succursales proposent toute la palette
de prestations et de conseils de la BCVs et
se situent dans des régions à forte densité de population, soit en plaine ou en
stations. Elles constituent la forme la plus
aboutie de la présence de la BCVs dans le
marché.
Les représentations, quant à elles, permettent à la BCVs d’assurer une présence
physique dans des localités plus petites ou
dans les vallées. Le réseau de la BCVs est
régulièrement analysé et les besoins de la
clientèle constamment réévalués.
Le fort développement démographique
et économique de certaines régions a
incité la BCVs à adapter et à renforcer l’offre de ses prestations dans certaines localités en 2011. Ainsi, à Fully
la représentation a fait place à une succursale. Evolution similaire à Conthey
où une succursale traite le suivi de la
clientèle de Vétroz et de Conthey en remplacement des deux anciennes représentations.
Succursale de Conthey-Vétroz
84
Avec environ 12 000 habitants, l’agglomération Vétroz-Conthey est la « 6e ville »
du canton en termes de population. L’absence de barrière géographique entre les
zones d’habitation des communes de
Vétroz et de Conthey, une forte évolution
démographique de la région et un développement commercial soutenu ont prêché en faveur d’une approche intégrée. La
pertinence a recommandé de transformer
les deux représentations de Vétroz et de
Conthey en une succursale pour mieux
tenir compte des attentes bancaires d’une
région en plein développement. Inaugurée le 14 mai 2011 par une journée
« portes ouvertes » assortie d’animations
pour petits et grands, la succursale de
Conthey-Vétroz se situe dans les locaux
04Valeur ajoutee[83-116].indd 84
Comparaison retraits Bancomat/caisse
Nombre de retraits de clients BCVs
1'226'442
667'857
65% 35%
679'957
667'503
66% 34%
2006
66% 34%
2007
Bancomat
668'835
67% 33%
2008
1'405'225
1'393'255
1'368'849
1'342'659
1'299'548
655'022
68% 32%
2009
2010
621'005
69% 31%
2011
Caisse
Banque Directe (téléphonique)
Le numéro d’appel unique 0848 765 765 (0848 952 952 pour le Haut-Valais) aboutit
à la succursale électronique de la BCVs. Quinze conseillers et spécialistes assurent la
gestion des affaires bancaires à distance. Cette cellule prend en charge l’ensemble des
appels téléphoniques et traite directement, ou transmet aux collaborateurs concernés,
les demandes d’informations sur la Banque et ses prestations. La Banque Directe
assume aussi le suivi de la clientèle électronique. La gestion du e-banking dépend
également de ce centre.
Evolution des appels entrants à la centrale téléphonique
Nombre d’appels entrants
33'000
28'056
26'999
1er trimestre
26'041
27'109 26'520
24'882 24'562
2e trimestre
2009
25'887
3e trimestre
2010
27'120
25'886
27'079
4e trimestre
2011
03.04.12 11:18
Un choix de moyens de contact pour une relation efficace
Banque électronique
La Banque électronique BCVs propose une gamme complète de prestations. A côté
de la partie publique de son site www.bcvs.ch/www.wkb.ch, les outils de banque
en ligne couvrent tous les besoins : e-banking BCVs pour le trafic des paiements, la
gestion et la consultation des comptes, e-trade BCVs pour les opérations de bourse,
e-link BCVs pour la gestion des paiements et des liquidités pour les moyennes et
grandes entreprises ainsi que diverses autres fonctionnalités comme par exemple
PayNet e-facture pour les factures électroniques, e-document pour la mise à disposition des justificatifs bancaires sous format électronique ou encore une messagerie
sécurisée.
Evolution du nombre de contrats e-banking BCVs actifs
37'404
Nombre de contrats
25'561
17'790
12'428
7'876
2'300
2000
2003
2005
2007
2009
2011
Taux d’automatisation des paiements
45.2%
23.9%
37.4%
34.2%
30.6%
13.2%
11.4%
13%
54.4%
56.4%
62%
2007
2009
2011
14.1%
19.3%
35.5%
49.4%
2003
2005
Paiements non électroniques (manuels)
Autres paiements électroniques (e-link, LSV)
Paiements e-banking (e-banking, Paynet)
Disponible depuis le 27 juin 2011, le nouveau site internet de la BCVs connaît une
fréquentation en hausse. La structure du site a été entièrement revue afin de faciliter
l’accès des visiteurs aux informations et de leur permettre un gain de temps.
Evolution du nombre de visiteurs sur le site internet de la BCVs
depuis le lancement de sa nouvelle version (27.06.11)
Nombre de visiteurs
Succursale de Fully
63'898
60'244
57'168
53'736
Juill.
04Valeur ajoutee[83-116].indd 85
Août
55'769
Sept.
56'344
Oct.
Nov.
rénovés et agrandis de l’ancienne représentation de Conthey-plaine, au centre du
bassin Vétroz-Conthey, au cœur de la zone
commerciale. Elle est dotée d’une zone
automatique équipée d’appareils dernier
cri ; deux appareils de retraits (Bancomat)
et un appareil multifonctions (retraits/
versements) sont à disposition de la clientèle 24 heures sur 24 et sept jours sur sept.
Les horaires d’ouverture ont par ailleurs
été étendus. La représentation d’Erde
demeure, assurant une proximité idéale
aux villages des hauts de la commune de
Conthey.
La rénovation des locaux pour accueillir
la nouvelle succursale Conthey-Vétroz a
permis d’aménager une zone de conseil
permettant à la clientèle d’effectuer toutes
ses opérations bancaires telles que retraits,
versements, ouvertures de comptes, souscriptions à des moyens de paiement ou
encore opérations de change.
Cet espace, voisin de la zone automatique,
est animé par trois conseillers bancaires.
Ces professionnels accueillent les clients,
prennent note de leurs besoins, les renseignent sur les conditions, les soldes de
comptes et répondent à toute autre question de base en lien avec leurs affaires
bancaires. Ils leur proposent un rendezvous avec un spécialiste en fonction de la
complexité de la demande et les assistent
au besoin pour l’utilisation des appareils
automatiques dans la zone « 24 heures ».
Les informations ainsi recueillies constituent une base concrète pour définir des
démarches d’amélioration, le but étant de
toujours mieux satisfaire le client et de le
fidéliser.
Des conseillers à la clientèle spécialisés
en financement, en placement, en prévoyance et en planification financière
partagent désormais leur temps de travail
entre la succursale régionale de Sion et
celle de Conthey-Vétroz. Ces professionnels bancaires sont présents régulièrement
à la succursale de Conthey-Vétroz, sur
rendez-vous, en fonction des souhaits de
la clientèle.
Déc.
La succursale de Fully a élu domicile dans
les locaux rénovés de l’ancienne représentation. Elle est dotée d’un Bancomat
accessible en tout temps. Les horaires ont
été revus et adaptés afin de correspondre
aux attentes des clients. La population
fulleraine était conviée à l’inauguration
de la succursale le 10 décembre 2011.
Au programme : visite des locaux et
apéritif pour les adultes, jeux d’adresse,
grimage et clown pour les plus jeunes.
Deux conseillers à la clientèle sont
85
03.04.12 11:18
VALEUR AjoUtéE
Les équipes de conseil des nouvelles succursales
de Conthey et de Fully
L’activité bancaire est avant tout une affaire de femmes et d’hommes. La valeur ajoutée
humaine y joue un rôle fondamental.
La qualité du conseil représente un élément clé dans un domaine d’affaires basé
essentiellement sur les relations. En plus du savoir-faire, la BCVs possède des atouts de
premier ordre: la proximité de ses conseillers et une compétence décisionnelle locale.
Ces avantages sont constitutifs de la confiance, valeur essentielle lorsqu’il s’agit de
confier la gestion de son argent.
Le team de la succursale de Conthey-Vétroz, de gauche à droite : Marie-Paule Chételat, conseillère
à la clientèle, Sébastien Zambaz, Aline Lerjen et Marie-Jo Berthod, tous trois conseillers bancaires,
Patrick Praz, Pierre-André Papilloud, Michel Gillioz et Claude Rappaz, tous quatre conseillers à la
clientèle
désormais présents en permanence à la
succursale de Fully. Il s’agit de Fanny
Gay-des-Combes et de François Resenterra, tous deux conseillers à la clientèle
des privés et des indépendants et domiciliés à Fully. De plus, des spécialistes de
la gestion de fortune et du conseil aux
entreprises de la succursale régionale de
Martigny sont à disposition de la clientèle, sur rendez-vous.
Deux conseillères bancaires – Véronique
Voutaz et Jocelyne Gillioz – complètent
le team. Leur mission principale consiste
à anticiper les souhaits bancaires de la
clientèle, à lui proposer des solutions et à
lui assurer un service personnalisé.
Pour la BCVs, la clé de la réussite réside
dans la proximité assortie de la compétence. L’ouverture de la succursale de Fully
illustre parfaitement cette approche dont
le succès est aussi le fait de la recherche
permanente de l’excellence opérationnelle
et de la mise à disposition d’une gamme
de prestations et de services adaptés et
répondant à toutes les attentes. La qualité du conseil demeure à l’évidence le
point névralgique de cette stratégie de
proximité, mâtinée de compétences et de
savoir-faire.
La succursale régionale
de Sierre fait peau neuve
Le team de la succursale de Fully, de gauche à droite : Fanny Gay-des-Combes et François
Resenterra, tous deux conseillers à la clientèle, Jocelyne Gillioz et Véronique Voutaz, toutes deux
conseillères bancaires
86
Inauguration de la succursale de Fully, samedi 10 décembre 2011
04Valeur ajoutee[83-116].indd 86
La Banque Cantonale du Valais a mené
une réflexion globale concernant ses
zones d’accueil de la clientèle. Elément
clé de la relation avec le client, ces lieux
permettent à ce dernier de retirer ou de
verser de l’argent, de demander conseil,
de prendre un rendez-vous avec un spécialiste ou d’attendre son conseiller. Ces
espaces véhiculent une atmosphère, impriment une image auprès des visiteurs. Dès
lors, le plus grand soin doit être porté tant
à leur aménagement qu’à leur animation.
Ils doivent à la fois refléter les particularités de la BCVs, cultiver ses valeurs et
présenter une unité visuelle entre eux.
Ce contexte, ainsi que la croissance de
la clientèle, ont incité la BCVs à revoir
fondamentalement la configuration des
zones clientèle de sa succursale régionale
de Sierre.
Inauguré le 18 juin 2011, ce point de
vente revisité propose désormais des
emplacements agrandis, lumineux et plus
fonctionnels. Il est en outre doté d’une
zone automatique équipée d’appareils
dernier cri : deux appareils de retraits
(Bancomat) et deux automates de versements (Versomat).
Les travaux ont porté principalement sur
les zones clientèle afin de les rendre plus
spacieuses, conviviales et fonctionnelles.
03.04.12 11:18
Des cloisons ont été abattues, des sources
de lumière renforcées et les espaces mis en
valeur. Grâce à cette nouvelle organisation
des surfaces, la prise en charge et le traitement de la clientèle par les conseillers
bancaires peuvent être encore améliorés.
L’augmentation sensible du nombre de
clients ces dernières années a rendu ces
travaux de rénovation nécessaires afin de
pouvoir continuer à proposer un service
de haute qualité. Enfin, la Banque Cantonale du Valais a profité de ce chantier
pour adapter le bâtiment aux normes
parasismiques selon les prescriptions
valaisannes en vigueur.
Zone de conseil réorganisée à la succursale de Sierre
La rénovation des locaux a permis d’aménager une zone de conseil permettant à la clientèle d’effectuer toutes ses opérations bancaires de base telles que
retraits, versements, ouvertures de comptes, souscription à des cartes bancaires et à d’autres moyens de paiement ou encore opérations de change.
Ce secteur de conseil, voisin de la zone automatique, est animé par cinq conseillers
bancaires. Ces professionnels agissent également en qualité de conseiller cœur
business. Leur rôle est d’être à l’écoute des clients, de prendre note de leurs attentes,
de les renseigner et de les orienter vers les guichets ou des conseillers, selon leurs
souhaits. Ils apportent également une assistance pour l’utilisation des distributeurs
automatiques de billets.
Anticiper pour assurer
le service à la clientèle
Durant l’année sous revue, la Banque Cantonale du Valais a finalisé son plan intitulé
Business Continuity Management (BCM)
selon les recommandations de l’Association suisse des banquiers. Cette démarche
doit permettre de s’assurer qu’en cas de
sinistres graves, tels qu’incendies ou catastrophes naturelles par exemple, la banque
puisse reprendre et poursuivre ses principales activités commerciales dans les plus
brefs délais. L’identification des activités à
rétablir prioritairement porte tout naturellement sur les processus liés au service
clientèle tels que l’accueil téléphonique
(Banque Directe), le trafic des paiements,
la saisie des ordres de bourse, etc.
Une crise est une situation à risques
nécessitant des décisions critiques. Il peut
s’agir d’événements à caractère accidentel (incendies, explosions, etc.), de
catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, etc.), de pandémie ou de
défaillances d’installations techniques des
bâtiments, de l’alimentation électrique ou
des systèmes informatiques. Ces menaces
déterminées, des scénarios de réaction ont
été établis. Des tests sont effectués périodiquement. La mise à jour du plan BCM
selon les évolutions de chaque domaine
intervient dans le cadre de sa révision
annuelle.
L’équipe de conseillers bancaires de la succursale de Sierre, de gauche à droite : Elisabete Rey,
Fabienne Marty, Hubert Travelletti, Filomena Pascale et Isabelle Biollaz, responsable
Inauguration de la succursale de Sierre, samedi 18 juin 2011 – visite des nouveaux locaux
87
04Valeur ajoutee[83-116].indd 87
03.04.12 11:19
VALEUR AjoUtéE
Carte du réseau des appareils automatiques de la BCVs
68 BanComat + 11 VerSomat + 1 appareiL mULtiFonCtion aU 31 déCemBre 2011
eVoLUtion de L’état dU parC deS BanComat de La BCVs
Bancomat
Versomat
Multifonction
2007
67
5
présence d’un appareil automatique BCVs
dans la localité
présence de plusieurs appareils
automatiques dans la localité
2008
67
5
2009
65
8
2010
66
8
2011
68
11
1
Bouveret
Vouvry
Collombey
Monthey 5
Troistorrents
Morgins
St-Maurice
Champéry
Crans
Montana
Chermignon
Anzère
Savièse Grimisuat
Uvrier
Conthey 4
Sion 13
Ovronnaz
Saillon
Fully
Sierre 5
Réchy / Chalais
Veysonnaz
Vissoie
Haute-Nendaz
Saxon
7
Noës
Thyon-les-Collons
Verbier
Martigny
Le Châble
Orsières
Finhaut
Réseau physique de la BCVs
réGion montHeY
responsable régional :
Thierry Cornut
responsables :
• Clientèle des entreprises :
Pierre-Yves Moulin
• Clientèle private banking :
Thierry Cornut
• Clientèle des privés :
Frédéric Dubosson
• etat-major administration :
Alain Premand
Succursale régionale : Monthey
réGion martiGnY
représentations:
• Bouveret : Michel Rapaz
• Champéry : Etienne Délez
• Collombey-muraz : Gilles Beneyton
• morgins : Bernard Dubosson
• troistorrents : William Défago
• Vouvry : Viviane Barraud
responsable régional :
Claude Moret
responsables :
• Clientèle des entreprises :
Pierre-Henri Florey
• Clientèle private banking :
Laurent Rimet
• Clientèle des privés :
Frédéric Roth
• etat-major administration :
Nadia Besse
Succursale régionale :
Martigny
responsables succursales :
Fully : Fanny Gay-des-Combes/
François Resenterra
Verbier : Claude Roux
réGion Sion
représentations :
• Bagnes :
Benoit et Léonard Fellay
• Finhaut : Monique Pallud
• isérables : Dominique Vouillamoz
• Leytron, ovronnaz :
Claude Philippoz
• Liddes : Christiane Michaud
• orsières :
Antoine et Jean-Paul Tornay
• Saillon, Saxon :
Pierre-Yves Puippe
• St-maurice :
Georges-Albert Barman
• Vernayaz : Joseph Volluz
responsable régional :
Michel Rappaz
responsables :
• Clientèle des entreprises :
Danièle Reynard
• Clientèle private banking :
André Grand
• Clientèle des privés :
Gérard Zambaz
• etat-major administration :
Olivier Fournier
Succursale régionale : Sion
responsables succursales :
Conthey/Vétroz :
Team clientèle région Sion
Haute-nendaz :
Jacques Pitteloud
Sion-Hôpital :
Team clientèle région Sion
88
04Valeur ajoutee[83-116].indd 88
03.04.12 11:19
:
Münster
Leukerbad
Susten
Lax
Gampel
Naters
Raron
Visp
Brig / Glis
Grächen
Saas-Grund
Saas-Fee
Zermatt
réGion Sierre
représentations :
• anzère, ayent :
Grégoire Dussex
• ardon, Chamoson :
Jean-Claude Romailler
• Basse-nendaz :
Bernard Carthoblaz
• erde : Gilles Berthousoz
• evolène : Michel Mauris
• Grimisuat : Michel Vuignier
• Hérémence :
Augustin Mayoraz
• nax : Marylise Maury
• Savièse : Pierre-Olivier Varone
• St-martin : Bernard Crettaz
• Vex, Les Collons :
Jean-Louis Rudaz
• Veysonnaz :
Claire-Dominique Fournier
04Valeur ajoutee[83-116].indd 89
responsable régional :
Philippe de Preux
responsables :
• Clientèle des entreprises :
Joël Tudisco
• Clientèle private banking :
Philippe de Preux
• Clientèle des privés :
Gerhard Steiner
• etat-major administration :
Jean-Charles Sartorio
Succursale régionale : Sierre
réGion HaUt-VaLaiS
responsables succursales :
• Crans : Marc-André Clivaz
• montana : Marc-André Clivaz
représentations :
• anniviers-Vissoie : Joseph Genoud
• Chalais, Vercorin :
Alain Perruchoud
• Chippis : Joseph Rudaz
• Grône :
Marie-Louise Genolet-Vuissoz
• Lens : Ariane Emery
responsable régional :
Mario Kalbermatter
responsables :
• Clientèle des entreprises :
Erwin Schnydrig
• Clientèle private banking :
Beat Venetz
• Clientèle des privés :
Damian In-Albon
• etat-major administration :
Petra Brantschen Sarbach /
Marie-Christine Eberhardt
Succursales régionales : Brig, Visp
responsables succursales :
• Fiesch : Arlette Blatter
• Gampel : Yvette Mussari
• Leukerbad : Elmar Mathieu
• münster : Arlette Blatter
• naters : Eliane Salzmann
• Saas-Fee : Odilo Lomatter
• Susten : Elmar Mathieu
• Zermatt : Roger Petrig
représentations :
• Bellwald : Hans Ritz
• Bürchen, Unterbäch :
Thomas Lehner
• eischoll : Josef Brunner
• Gondo : Susanne Tscherrig
• Grächen : Armin Andenmatten
• Kippel : Leander Jaggi
• Leuk : Olivier Grand
• randa : Albin Brantschen
• raron : Yvonne Kämpfen
• riederalp :
Riederalp Mörel Tourismus
• Saas-Grund :
Bernhard Andenmatten
• Salgesch : Hugo Cina
• Stalden : Nathalie Schaller-Holzer
• St-niklaus : Stefan Sarbach
• Varen : Gilbert Loretan
• Visperterminen : Elsbeth
Zimmermann
89
03.04.12 11:19
Lac de Tanay
Du haut de ses 1400 mètres d’altitude, il charme le promeneur de son écrin
de montagnes, entre Le Grammont et Les Jumelles. Le lac de Tanay est une
réserve naturelle depuis les années 60. Il accueille notamment de très nombreux
amphibiens.
Il y avait un lac seul dans la montagne et je m’y suis baignée (...). J’ai vu le soleil boire
cette coupe de source et tomber ivre-mort derrière les rochers.
S. Corinna Bille
« Le Lac », « La Montagne déserte »
Poèmes, Eliane Vernay – Genève, 1978
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03.04.12 11:19
VALEUR AjoUtéE
Succès du modèle d’affaires de la banque
de détail
Le modèle d’affaires de la Banque Cantonale du Valais prouve une fois de
plus sa pertinence et permet à la Banque de réaliser un exercice 2011 très
réjouissant dans son activité de banque de détail. La performance de la
BCVs dans le marché du grand public se mesure tout particulièrement
dans la croissance du volume des affaires et dans les gains de confiance
concrétisés par l’accueil de nouveaux clients.
En totale cohérence avec son positionnement et ses valeurs, le modèle d’affaires
de la BCVs se distingue par un subtil
dosage de proximité, de qualité et de solidité. Il balise son activité opérationnelle
et s’inscrit dans la durée. Que le temps
conjoncturel soit au beau fixe ou que les
turbulences se déchaînent sur les marchés financiers, que les nuages des effets
néfastes de la crise de la dette publique
européenne s’amoncellent, la BCVs garde
le cap de sa politique commerciale dont
l’aiguille de la boussole indique toujours
la sécurité. La sécurité pour la BCVs se
concrétise tout d’abord dans sa stratégie
privilégiant les activités de type traditionnel auprès d’une clientèle de proximité.
En effet, le métier de base de la BCVs
demeure son activité hypothécaire réalisée dans sa quasi-globalité sur le territoire
valaisan.
La marque Banque Cantonale du Valais
rassure. Ainsi, durant les exercices 2008 et
2009, marqués par des bouleversements
extrêmes sur les marchés financiers, la
BCVs avait su avec beaucoup d’habileté
tirer son épingle du jeu et renforcer sensiblement ses positions. Caractérisée par un
retour à une situation normalisée, l’année
2010 avait, pour sa part, permis à la BCVs
de battre de nouveaux records.
Quant à l’exercice sous revue, empreint
pourtant d’une dégradation du climat
conjoncturel, il est synonyme, une fois de
plus, de succès pour la BCVs.
Gains de confiance et de clients
92
Durant l’année 2011, la BCVs a enregistré l’ouverture de 8068 nouvelles relations d’affaires, soit plus du double de la
moyenne des années antérieures à la crise
financière de 2008. Mieux encore, depuis
lors, la BCVs a pu décompter l’arrivée de
plus 34 500 nouveaux clients. Cette capacité à accueillir de nouveaux clients représente à l’évidence la meilleure preuve de
la confiance suscitée par la BCVs auprès
du public.
Pour la BCVs, l’explication du succès
réside dans la proximité assortie de la
04Valeur ajoutee[83-116].indd 92
compétence. Ancrée dans son canton et
disposant d’un réseau de vente adéquat,
la BCVs connaît bien ses clients et son
environnement. Elle est à même de leur
fournir une assistance individuelle et personnalisée en matière de financement, de
gestion de patrimoine, de planification
financière ou encore de prévoyance. Le
succès de cette démarche n’est pas uniquement dû à une présence physique
forte ; elle est aussi le fait de la recherche
permanente de l’excellence opérationnelle
et de la mise à disposition d’une gamme
de prestations et de services adaptés et
répondant à toutes les exigences.
Dans la palette des prestations en faveur
de la clientèle grand public, les produits
de financement constituent la charpente de l’activité de la banque de détail.
Emblématique du lien de confiance réciproque entre la Banque et son client, le
prêt hypothécaire matérialise, à travers le
fait de prêter pour l’un et d’emprunter
pour l’autre, l’importance de la relation
entre les deux partenaires.
Une telle collaboration, qui représente
souvent le projet d’une vie, nécessite
des deux parties le respect de règles
et de critères. Pour le débiteur, il s’agit
notamment de pouvoir faire face aux
charges de l’emprunt et d’amortir sa
dette. Quant au créancier, il lui appartient d’analyser avec soin la demande de
financement et de conseiller adéquatement le client. Si nécessaire, ce dernier
pourra même être invité à ne pas solliciter un crédit si les conditions requises ne
sont pas réunies. Une politique prudente
est bénéfique à la fois pour les clients et
pour la banque.
La BCVs marque en effet sa forte présence
sur le marché hypothécaire sans pour
autant faire de concessions aux critères
de circonspection recommandés face à
la demande accrue de crédits, encouragée par la situation particulière des taux
bas. La qualité de son portefeuille de crédits figure également au chapitre de ses
priorités. La BCVs applique strictement
les directives en matière d’octroi de cré-
dits, notamment concernant les normes
d’avances, la tenue de la charge et la
capacité du débiteur à amortir la dette.
Dans la poursuite du dynamisme caractérisant le marché immobilier ces dernières
années, les prêts hypothécaires octroyés
à la clientèle privée ont enregistré une
hausse substantielle de 404,4 millions de
francs ou 8,6 %. Cette activité en plein
développement reflète la forte demande
de logements en Valais, générée par la
combinaison de trois facteurs : l’augmentation de la population, le faible taux de
vacance d’habitations et les taux d’intérêts hypothécaires historiquement bas.
S’agissant des fonds de cette même clientèle, déposés notamment sur des comptes
épargne, comptes privés ou comptes à
terme, la progression atteint 158,3 millions de francs ou 5,2 %.
Conseil-éco, un éclairage sur le
financement hypothécaire
Dans le domaine du financement, le crédit
hypothécaire est sans aucun doute le plus
plébiscité par la clientèle de la BCVs. Cela
n’a rien de surprenant : selon des données
de l’Office fédéral de la statistique, plus de
60 % des Valaisans sont propriétaires de
leur logement, contre une moyenne suisse
de moins de 35 %. Mais devenir propriétaire, cela implique plusieurs éléments à
prendre en compte. De nombreuses questions se posent et il est parfois difficile de
s’y retrouver parmi les nombreux conseils
et recommandations provenant de maints
endroits. Les conseillers à la clientèle
de la BCVs peuvent répondre aux questions des futurs propriétaires, mais parfois ces derniers n’en sont qu’au stade
de la réflexion, étape ne nécessitant pas
encore, selon eux, de contacter un institut
de financement. A cet égard, la Banque
a créé, en septembre 2011, une boîte à
questions publique active à l’adresse
[email protected]. Parmi, toutes
les réponses apportées par la BCVs, une
d’entre elles est publiée mensuellement
dans la rubrique « Conseil-éco » du Nouvelliste.
03.04.12 11:19
Les thématiques déjà abordées ont
permis d’apporter un éclairage sur un certain nombre d’interrogations : les fonds
propres nécessaires à l’acquisition d’un
bien, l’utilisation ou non du 2e pilier
comme fonds propres, les charges relatives à un crédit hypothécaire ou encore
l’amortissement direct et indirect.
La Banque de détail poursuit sa progression
La Banque de détail – métier principal de la Banque Cantonale du Valais – assure le conseil
et le suivi des personnes physiques, des indépendants et des professions libérales.
Dans cette activité de gestion de la clientèle grand public, la BCVs, réalise à nouveau un
exercice très réjouissant. Elle enregistre l’ouverture de plus de 8000 nouvelles relations
d’affaires, une croissance sensible du volume des prêts hypothécaires et des avoirs de la
clientèle ainsi qu’un accroissement constant des prestations principales détenues par la
clientèle privée. En outre, pour la seule année 2011, la BCVs bénéficie avec satisfaction
d’une croissance nette de plus de 1800 clients privés.
Aménager son avenir financier
La vie est ponctuée d’événements, parfois
imprévus. Qu’il s’agisse d’étapes agréables
comme les études, le mariage, la naissance
d’un enfant, l’acquisition d’un logement,
ou de moments difficiles, tels qu’un
divorce, une maladie ou un décès, toutes
ces circonstances influent inévitablement
sur la situation financière personnelle.
La Banque Cantonale du Valais propose
à sa clientèle un service de planification
financière, afin d’apporter une solution à
chaque étape de la vie.
L’objectif de la planification financière et
de l’approche de la situation individuelle
consiste à garantir à chaque client la couverture de ses besoins financiers de façon
optimale. Il s’agit d’assurer son bien-être
et celui de ses proches à court, moyen et
long terme.
La BCVs apporte son expertise à chacun
de ses clients dans un but d’optimiser les
ressources en tenant compte des besoins
individuels en placement, prévoyance, fiscalité et succession.
De plus, avec une planification adaptée
et la prise de mesures qui en découle, le
niveau de vie peut être maintenu en cas
d’invalidité, de départ à la retraite ou de
décès par exemple. Les questions matrimoniales et successorales sont prises en
considération pour préserver le patrimoine des survivants.
Le conseiller spécialisé de la BCVs et le
client établissent et analysent l’état de
la situation financière de ce dernier. Ils
envisagent ensuite l’avenir en tenant
compte des projets du client, notamment
en termes de retraite, et également de sa
sécurité financière en cas de difficulté. Si
chaque situation nécessite une approche
personnalisée et un examen individuel,
la Banque Cantonale du Valais organise
chaque année des rencontres thématiques
afin de sensibiliser les participants à l’importance de planifier son avenir financier
et de se prémunir contre les imprévus.
Changement de vie au féminin
Pour la cinquième année consécutive, la
Banque Cantonale du Valais a souhaité
porter une attention particulière à la planification financière des femmes. Ces dernières sont particulièrement sujettes à des
04Valeur ajoutee[83-116].indd 93
Evolution des prestations
56'442
58'228
59'878
61'918
Nombre de prestations
64'499
49'034
51'465
53'440
31'353
32'870
34'953
36'441
36'715
36'775
36'597
30'119
19'442
19'909
20'200
20'719
21'109
21'605
22'495
23'227
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Prêt hypothécaire
2011
Dépôt-titres
Compte privé
Evolution du volume des prêts hypothécaires à la clientèle privée
5'113'892
En milliers de francs
3'979'584
2008
4'709'451
4'286'554
2009
2010
2011
Evolution du volume des fonds de la clientèle privée
3'198'755
En milliers de francs
3'013'912
3'040'480
2'908'481
2008
2009
2010
2011
Hypothèque : la BCVs obtient la note de 5.1, mention bien
Pour la troisième année consécutive, le site internet comparis.ch a réalisé un sondage
auprès de ses utilisateurs. Près de 3600 internautes au total, choisis de manière aléatoire,
ont été interrogés en mars 2011 afin de donner leur opinion sur leurs fournisseurs
d’hypothèque. Cette note a été conçue par ce comparateur en ligne afin de guider et
d’informer la clientèle.
Après avoir obtenu la note de 5.0 lors de l’évaluation 2010, la Banque Cantonale du Valais a
Hypothèques
enregistré une légère augmentation (0.1) et
Bien : 5.1
reçoit en 2011 la note de 5.1, correspondant à
Enquête de satisfaction
la mention « bien ». Elle se rapproche par consé03/2011
quent du 5.2 obtenu en 2009.
evaluation en détails
Compétence et disponibilité des collaboratrices et des collaborateurs
Déroulement de la souscription de l’hypothèque
Taux proposé et frais facturés
Prestations proposées pour la situation financière
Clarté et compréhensibilité de l’information au client
note globale
5.4
5.2
4.8
4.9
5.2
5.1
93
03.04.12 11:19
VALEUR AjoUtéE
« t’es pas la seule ! », oser le changement de vie
Le 29 mars à Monthey et le 7 avril à Sion, les soirées dédiées à la planification financière
au féminin, organisées par la Banque Cantonale du Valais, ont accueilli l’équipe de la série
télévisée « T’es pas la seule ! ». Qui n’a pas rêvé, une fois au moins, de tout recommencer ?
C’est le thème de cette série diffusée en 2011 sur la Télévision Suisse Romande (TSR).
L’héroïne, Eve, véritable citadine, hérite d’un vignoble. Elle choisit de relever le défi et
d’assumer les responsabilités qui incombent à une viticultrice. Elle se retrouve toutefois
confrontée à de nombreuses difficultés : apprendre dans l’urgence un nouveau métier,
partagée entre vie familiale et professionnelle, amis et ennemis.
Tournés en Suisse romande, dans la région lémanique, les vingt épisodes mettent en
scène la femme suisse, moderne, qui se bat pour arriver au bout de ses projets.
Avec ce programme, Pauline Gygax, coproductrice de la série, souhaitait conquérir les
familles avant tout. Elle est particulièrement fière du casting, à « 99 % romand ».
De gauche à droite : Jean-Yves Pannatier, membre de direction de la BCVs, Elodie Frenck,
comédienne, Stéphane Jean, membre de direction de la BCVs, Pauline Gygax, productrice, Joëlle
Mainguet-Suares, responsable marketing du magazine Femina et Reinhard Steiner, membre de
direction de Swisscanto
marius robyr, la passion comme moteur
Invité des conférences « Anticiper c’est assurer son avenir », organisées par la Banque
Cantonale du Valais, Marius Robyr a partagé avec le public son énergie de tous les
instants. Instituteur de formation, il parfait sa formation qui le conduit comme professeur
au cycle d’orientation de Crans-Montana. Il y a enseigné de longues années au cours
desquelles il a pu transmettre ses valeurs aux nombreux élèves qui ont croisé son chemin :
l’amour du travail bien fait, le goût de l’effort et l’irremplaçable vertu de l’exemple donné.
Volontaire, il s’est également engagé dans une carrière militaire. Nommé officier général
en 2000, il reçoit le commandement de la brigade de forteresse 10, avec le grade de
brigadier, le plus élevé que peut atteindre un officier de milice. Amoureux de la montagne,
il s’investit dès 1984 dans l’organisation de la Patrouille des Glaciers. Dès 1990, il prend
le commandement de cette course légendaire. Il la dirige pour la dernière fois en 2008
et y participe en 2010, en tant que sportif cette fois. Personnalité pétrie d’énergie et de
dynamisme, Marius Robyr préside le comité d’organisation des courses de ski alpin de la
Coupe du monde à Crans-Montana. Il planche également sur la mise en œuvre d’autres
grands événements sportifs sur le Haut-Plateau.
Homme entier, honnête et efficace, Marius Robyr a reçu du Conseil d’Etat valaisan le Prix
Rünzi en 2004, « en sa qualité de commandant de la prestigieuse course de la Patrouille
des Glaciers, à titre de reconnaissance pour lui avoir donné un éclat international, par son
solide ancrage militaire et civil, tout en sauvegardant un sain esprit de compétition hors
mercantilisme et avoir ainsi contribué à la promotion de l’image du Valais au cœur des
Alpes ».
94
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modifications de leur situation financière,
ne serait-ce que dans le cas de la naissance d’un enfant ou de la reprise d’un
emploi à temps partiel.
En partenariat avec le magazine Femina,
et Swisscanto, centre de compétences des
Banques Cantonales suisses en matière
d’ingénierie financière, la BCVs a convié
le public féminin à aborder le thème du
changement de vie.
Deux conférences – le 29 mars à Monthey
et le 7 avril à Sion – ont réuni au total
567 participantes sur le thème « Comment
réussir un changement de vie ? ».
Stéphane Jean, membre de direction et
responsable du département Institutionnel & conseil patrimonial de la Banque
Cantonale du Valais, a évoqué pour l’auditoire garni les aspects financiers liés à un
changement de vie. Rappelant que la vie
est faite de changements, il a insisté sur la
nécessité de connaître sa situation financière, de savoir vers quel objectif s’orienter et de se renseigner sur les mesures à
prendre. Optimiser sa situation financière
présente de nombreux avantages, notamment celui de pouvoir influencer son
revenu et sa fortune imposable et ainsi
souvent de diminuer ses impôts. Dans un
second temps, Pauline Gygax, productrice
de la série « T’es pas la seule ! », diffusée
sur la Télévision Suisse Romande (TSR) de
février à juin 2011, a décrit le tournage des
vingt épisodes ainsi que les coulisses de la
production d’une série télévisée. Elle était
accompagnée de Françoise Mayor, coproductrice, lors de la conférence de Monthey, et de la comédienne Elodie Frenck,
l’interprète du rôle d’Arielle dans la série,
lors de la conférence de Sion.
Anticiper c’est assurer son avenir
Pour les deux soirées – le 6 octobre à Sion
et le 15 novembre à St-Maurice – organisées en collaboration avec L’Hebdo et
Swisscanto, la BCVs a fait cohabiter deux
univers à priori bien distincts : le ski alpinisme et la prévoyance financière.
Organiser, anticiper, planifier, savoir
prendre les bonnes décisions tout en
limitant au maximum les risques,... autant
d’actions communes aux deux thèmes
abordés au cours de ces conférences. En
effet, que l’on prépare sa retraite ou une
course de ski alpinisme de très grande
ampleur, la logique et la manière de procéder obéissent à des mécanismes similaires et le maître-mot demeure dans les
deux cas la sécurité. L’importance de prévoir sa retraite et de le faire suffisamment
tôt ont été mis en exergue. De nombreux
paramètres sont à prendre en compte.
Pour cela, il est nécessaire de s’adresser à
03.04.12 11:19
un spécialiste en planification financière.
Après une première phase d’analyse de la
situation financière du client, une projection de ses revenus au moment de la
retraite est réalisée. Elle permet d’évaluer les revenus futurs et d’identifier les
éventuelles lacunes. Ces revenus tiennent compte des trois piliers (AVS, LPP,
3e pilier) ainsi que des potentiels revenus
immobiliers et mobiliers (issus de comptes
et/ou dépôt-titres). Enfin, l’objectif de la
dernière phase est de combler les lacunes
tout en économisant des impôts. Cela
peut se faire par l’épargne via le 3e pilier
ou encore par le rachat d’années de cotisations au 2e pilier par exemple. Cependant, comme dans tous les domaines de
la planification financière et du conseil
patrimonial, chaque situation demande
une analyse individuelle. Les conseillers
et les spécialistes de la Banque Cantonale du Valais mettent à disposition de la
clientèle leurs compétences et leur expertise pour toutes les questions relatives à
la prévoyance privée et professionnelle, à
la planification financière ou encore à la
fiscalité.
En seconde partie de soirée, Marius Robyr,
commandant de la mythique Patrouille
des Glaciers de 1990 à 2008, a partagé
avec l’assistance garnie son expérience
unique au cœur de la plus célèbre course
de ski alpinisme du monde. Homme d’action et de détermination, Marius Robyr
connaît mieux que quiconque l’importance d’une bonne préparation en équipe.
Les trois piliers de la prévoyance
Le système de prévoyance suisse repose sur le « système des trois piliers ». Chacun
d’entre eux a un fonctionnement et un objectif différent.
Le 1er pilier est celui de l’AVS (assurance vieillesse et survivants) et de l’AI (assurance
invalidité). Cette assurance populaire obligatoire est basée sur le principe de la solidarité
entre les générations. Les rentes versées proviennent des cotisations perçues dans le
même temps auprès des générations actives. Il s’agit d’une prévoyance étatique qui
doit couvrir les besoins vitaux des personnes à la retraite (AVS) ou invalides (AI).
Le 2e pilier comprend la LPP (prévoyance professionnelle) et la LAA (assurance accident). Les cotisations sont versées par le travailleur et son employeur. Le montant
ainsi cumulé est destiné au travailleur. Il complète la rente AVS afin de permettre au
bénéficiaire de maintenir son niveau de vie antérieur à l’âge de la retraite. La Banque
Cantonale du Valais propose un compte de prévoyance libre passage. Il est destiné aux
personnes cessant provisoirement leur activité professionnelle. La caisse de pension
verse alors le montant accumulé sur ce compte bloqué.
Le concept des trois piliers
1er pilier
2e pilier
3e pilier
Prévoyance
étatique
Prévoyance
professionnelle
Prévoyance
privée
Besoins
vitaux
Maintien du
niveau de vie
Besoins
individuels
AVS/AI
LPP/LAA
3A
3B
Le 3e pilier est une prévoyance dite privée. Il se décompose en une prévoyance liée
(3a) et libre (3b). La prévoyance liée bénéficie d’avantages fiscaux de la part de la
Confédération. Pour les clients de la BCVs, cette prévoyance peut être faite avec le
compte Epargne 3. Moyennant certaines conditions (limite maximale de versement),
le montant versé sur ce compte bloqué est déductible du revenu imposable. Qui plus
est, les intérêts obtenus ne sont pas soumis à l’impôt anticipé et une partie du capital
peut être investi dans des fonds de placement Swisscanto assortis de perspectives de
rémunération intéressantes. La prévoyance libre (3b) comprend les comptes épargne,
actions, obligations, parts de fonds de placement, etc. Comme son nom l’indique et au
contraire de la prévoyance 3a, les avoirs sont disponibles librement. En revanche, ils ne
profitent pas d’avantages fiscaux.
Brunchs consacrés à la planification
financière
La Banque Cantonale du Valais a convié
ses clients à des rencontres matinales
consacrées à la planification financière.
Ainsi, à travers cinq manifestations organisées à Monthey, Martigny, Sion, Sierre et
Brigue, la Banque a pu aborder ce thème
d’une importance capitale lorsqu’il s’agit
d’envisager son avenir financier. Les spécialistes de la planification financière ainsi
que les conseillers clientèle ont répondu
aux nombreuses questions des participants
et convenu de rendez-vous ultérieurs afin
de procéder à une analyse individuelle et
globale de leur situation financière, préalable indispensable à la pertinence des
décisions.
Evolution des comptes Epargne 3 et Libre passage
ouverts auprès de la BCVs
9'637
Nombre de comptes
8'917
8'142
7'395
5'359
4'456
4'358
2005
6'534
5'925
2006
Epargne 3
4'553
2007
4'751
2008
5'130
2009
5'322
2010
5'539
2011
Libre passage
95
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03.04.12 11:19
VALEUR AjoUtéE
L’accueil de la clientèle, clé de voûte de la stratégie de la
banque de détail
La Banque Cantonale du Valais réalise un exercice 2011 très réjouissant dans
son métier principal de banque de détail, couronné par un volume d’affaires
en sensible croissance et l’accueil constant de nombreux nouveaux clients.
Pour réussir sur un marché aussi concurrentiel que celui de la banque grand
public, il faut se positionner en leader sur une valeur stratégique. Pour la
BCVs, la recette réside dans la proximité assortie de la compétence.
Cette année, très réjouissante en termes de résultats pour la banque de
détail, constitue l’opportunité de rendre hommage aux équipes en charge
des zones de clientèle. Ces collaboratrices et ces collaborateurs jouent
un rôle primordial tant la qualité de leur accueil et de leurs conseils peut
influencer la globalité et la solidité de la relation que le client entretient avec
la Banque.
En effet, les zones de rencontre constituées par le réseau physique des
succursales et des représentations forment l’ossature de la stratégie de
proximité de la Banque avec sa clientèle. Chaque jour, un nombre important
de personnes franchissent le seuil d’un point de vente de la BCVs. Les
conseillers bancaires en charge de ces lieux apportent de la valeur ajoutée
aux transactions bancaires de base proposées aux clients en répondant à
leurs attentes et en relevant leurs besoins et leurs appréciations des services
déjà proposés par la BCVs. Les informations recueillies constituent une base
concrète pour définir des démarches d’amélioration. Le but est de toujours
mieux satisfaire le client et de le fidéliser.
La BCVs mobilise toutes ses énergies pour garantir un accueil de qualité à
chacun de ses clients.
Le team d’accueil et de conseil de la région de monthey
De gauche à droite : Béatrice Bueche, Eric Berra, Emmanuelle Berra, Carine
Dénervaud, Anya De Lorenzi, Kujtim Bajrami, responsable caisse région Monthey
et Valérie Nydegger
Les teams d’accueil et de conseil de la région de martigny
De gauche à droite : Véronique Voutaz (Fully), Jocelyne Gillioz (Fully), Claudio Piola,
responsable caisse région Martigny, Sandra Murisier Farinet, Nadia Witschard et
Virginie Gay
Manquent sur la photo : Jimmy di Blasi et Danièle Vouilloz
De gauche à droite : Carine Perraudin (Verbier), Stéphanie Farrand (Verbier), Magali
Troillet (Verbier) et Stéphanie Michaud (Verbier)
Les teams d’accueil et de conseil de la région de Sion
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De gauche à droite : Jean-Daniel Délèze, responsable caisse région Sion, Monique
Morard, Christian Morard, Nicole Fragnière, Loïc Gillioz, Béatrice Studer, Yves-Robert
Germanier et Huguette Roux
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De gauche à droite : Aline Lerjen (Conthey), Maurice Aymon, Marilyne Morard,
Sébastien Zambaz (Conthey), Marie-Jo Berthod (Conthey) et Daniel Broccard (HauteNendaz)
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Les teams d’accueil et de conseil de la région de Sierre
De gauche à droite : Fabienne Marty, Elisabete Rey, Isabelle Biollaz, responsable
caisse région Sierre, Hubert Travelletti, Sonia Galliano et Filomena Pascale
De gauche à droite : Charles-André Emery (Crans), Olivier Bonvin (Montana),
Frédérique Demeule (Montana) et Daniel Nanchen (Crans)
Les teams d’accueil et de conseil de la région du Haut-Valais
De gauche à droite : Karin Zimmermann (Visp), Edy Schmid, responsable caisse région
Haut-Valais, Ingrid Juon-Amherd (Visp) Yvette Mussary, responsable succursale
(Gampel), Ivan Borter (Susten – Leukerbad) et Evelyne Pfammatter (Gampel)
De gauche à droite : Susanne Thomet (Saas-Fee), Rolf Bodenmann (Saas-Fee), Judith
Perren (Zermatt), Andy Bauer (Zermatt), Dolores Meichtry (Susten – Leukerbad) et
Ulrike Urben (Leukerbad)
Les teams d’accueil et de conseil de la région du Haut-Valais
De gauche à droite : Claudine Kalbermatter (Brig), Fabian Mutter (Brig), Alexandra
Seiler Groen (Brig), Daniel Schmid (Naters) et Daria Bayard (Naters)
04Valeur ajoutee[83-116].indd 97
De gauche à droite : Corinne Rovina (Münster), Rita Volken (Münster – Fiesch),
Sebastian Truffer (Fiesch) et Elisabeth Schmidhäusler (Münster – Fiesch)
97
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Barrage de la Grande Dixence
Val des Dix
Inauguré en 1961, l’édifice cumule tous les records. Avec ses 285 mètres, il
est le plus haut « barrage-poids » du monde et le plus massif d’Europe. Près de
six millions de mètres cubes de béton ont été nécessaires pour contenir l’or bleu
et le transformer en électricité.
Et tout à coup j’ai vu la Dixence. Elle est à l’échelle des montagnes (...). J’en fus saisi et
je me dis, mes fleurs à la main : réjouis-toi ! Va revoir cette œuvre en tous cas, elle est la
base, la pierre d’angle, de touche, d’achoppement du nouveau pays. Le nombril du Valais
est là et la pierre commence son roman : broyée, émiettée, dévalant sur un caoutchouc
vers d’autres installations et finissant par devenir le béton d’un grand mur. Je suis entré
dans la montagne au fond d’une vallée couverte de crocus, secouée d’avalanches, et j’en
suis sorti dans une autre, très loin.
Maurice Chappaz
« Journal intime d’un pays »
Treize Etoiles, 1960
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03.04.12 11:20
VALEUR AjoUtéE
La Banque des entreprises
L’activité en faveur des entreprises s’inscrit pour la Banque Cantonale du
Valais dans un cadre particulier. En effet, plus que d’exercer un métier
bancaire, il s’agit véritablement pour elle de s’acquitter d’une mission que
le législateur valaisan lui a confiée. Ce mandat, au demeurant un
magnifique signe de confiance à son égard, l’invite à contribuer à l’essor de
l’économie valaisanne.
Ainsi, le lien unissant la BCVs aux entreprises est ancré dans la Loi sur la Banque
Cantonale du Valais, c’est dire sa solidité.
Il s’agit d’une grande responsabilité, car
soutenir le développement de l’économie
du canton exige de la part de la Banque
un engagement de tous les instants, des
compétences larges et diverses et une persévérance à toute épreuve.
A cet effet, seule une Banque Cantonale
forte, solide et indépendante peut jouer ce
rôle et façonner sa démarche opérationnelle en conséquence. Aussi, la constante
et forte progression de la capacité bénéficiaire et de la solidité de la BCVs durant
cette dernière décennie lui permet de marquer toujours plus de son empreinte l’économie valaisanne.
Pour s’acquitter de son contrat de
confiance, la BCVs entretient une relation
personnalisée avec chacun des acteurs économiques : entrepreneurs, indépendants,
associations professionnelles ou encore
institutionnels économiques et politiques.
Cependant, la finalité de sa démarche se
précise sous la forme d’un partenariat
avec le poumon de l’économie valaisanne,
c’est-à-dire les petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI).
Ce partenariat, de nature trilogique, met en
scène une politique de crédit adaptée, un
accompagnement durable et professionnel
des entrepreneurs et une information économique utile.
Un partenariat à plusieurs
facettes
100
Définir le rôle joué par la BCVs auprès des
entreprises à travers sa seule capacité à
octroyer des crédits revient à occulter les
innombrables facettes de son partenariat avec les acteurs économiques de son
canton. Le lien entre la BCVs et le chef
d’entreprise ne se résume en effet pas à
la seule interaction entre un prêteur et un
emprunteur. Cette relation se construit
avant tout sur un partage des risques. En
conséquence, pour la BCVs, entreprendre
pour les entreprises ne signifie pas uniquement financer, mais aussi conseiller,
informer, susciter, échanger ; en un mot
accompagner.
04Valeur ajoutee[83-116].indd 100
La BCVs met également sa compétence
au service de l’information économique et
du conseil aux entreprises. L’observation
conjoncturelle, la publication d’indicateurs
économiques, la mise en place de conférences thématiques sont autant d’éléments
concrets de ce soutien aux PME dans les
mutations incessantes des conditions du
marché.
BusiNETvs : se rencontrer pour
progresser
En collaboration avec la HES-SO Valais
(Haute Ecole de Suisse Occidentale Valais),
la Banque Cantonale du Valais a créé, il
y a plus de six ans, la plate-forme BusiNETvs. Cette dernière a pour but de faciliter les rencontres entre entrepreneurs et
avec les étudiants. A l’heure d’internet et
de l’instantanéité, rares sont les entreprises qui peuvent se maintenir ou évoluer
seules, sans se tenir informées ni pouvoir
s’appuyer sur un réseau de personnes et
d’entreprises. La rencontre de l’économie
et de l’académie permet de tisser des liens
entre entrepreneurs, enseignants et étudiants, de confronter théorie et pratique,
voire même de déboucher sur d’éventuelles collaborations. Il s’agit également
de renforcer l’utilisation des services et du
savoir-faire des instituts de compétence de
la HES-SO et des filières de formation en
matière de recherche appliquée. Le transfert de connaissances encourage les PME
(petites et moyennes entreprises) et PMI
(petites et moyennes industries) valaisannes à accroître leur capacité d’innovation. Les entreprises ont aussi la possibilité
de se familiariser avec les nouvelles technologies, les innovations du marché et les
tendances actuelles en matière de management.
Quatre rendez-vous ont lieu chaque
année ; ils se déroulent, à l’exception de
la rencontre mise sur pied dans le HautValais, dans les locaux de la HES-SO à
Sierre.
La première partie de la soirée est consacrée à une présentation générale du thème
sélectionné. Ensuite, plusieurs entreprises
apportent leurs témoignages et un(e)
étudiant(e) de la HES-SO Valais présente
le résultat d’un travail de recherche. Une
large place est ensuite réservée aux discussions, échanges et au réseautage par
petits groupes. Totalement gratuites, les
rencontres BusiNETvs nécessitent toutefois une inscription préalable, via le site
www.businetvs.ch.
Des thématiques concrètes
Les thèmes abordés lors des rencontres
BusiNETvs relèvent du quotidien des
entreprises. Depuis sa création, il y a six
ans, BusiNETvs a abordé une multitude
de problématiques allant des ressources
humaines à la fiscalité, en passant par le
management ou encore le marketing et la
communication. L’évolution informatique,
le financement, le commerce international
ou l’innovation ont également fait l’objet
de conférences.
Les rencontres de 2011 ont fait la part
belle à des tendances d’actualité. Le
21 avril 2011, quelque 90 participants se
sont réunis autour du « Coaching : effet
de mode ou apports réels pour l’entrepreneur ? ». Issu du milieu sportif afin
d’améliorer les performances, le coaching
a très rapidement trouvé un prolongement
aussi bien au sein des entreprises que
pour l’accompagnement d’un développement personnel. Après une introduction
d’Eric Michellod, professeur à la HES-SO
Valais, Nathalie Gay, Job coach à l’œuvre
suisse d’entraide ouvrière du Valais,
Gilbert Caillet-Bois, directeur informatique
d’Hotela, Eliane Gaspoz, responsable
des ressources humaines de la BCVs et
Jean-Christophe Bruniaux, coach mental
au FC Sion ont apporté tour à tour leur
éclairage sur cette thématique. Enfin,
Karina Gjerpe, étudiante de l’Ecole suisse
de tourisme a mis en exergue la valeur
ajoutée que le coaching pourrait apporter
aux étudiants de la HES-SO Valais.
A l’affiche du second rendez-vous de l’année, le 19 mai 2011, les entreprises et le
développement durable. Le concept des
trois piliers – économique, environnemental et social – est appréhendé dans les
sociétés industrielles. Si l’intégration de
telles valeurs dans la stratégie d’entreprise
correspond naturellement à la définition
03.04.12 11:20
d’une vision à long terme, faire vivre une
démarche de développement durable dans
la gestion opérationnelle demeure un
véritable défi. Daniel Amrein, directeur de
PME-durable et professeur à la HES-SO
Valais a tout d’abord rappelé la définition du développement durable. Stéphane
Keller, responsable du département organisation de la BCVs, Yves Romanens,
directeur des Salines de Bex, Françoise
Vonmoos Jamolli de PME-durable, Michael
Dupertuis, cofondateur d’Ecowizz.net et
Joëlle Mastelic, professeur à la HES-SO
Valais ont présenté des exemples concrets
de réalisations durables et responsables.
Pour le troisième rendez-vous, cap sur
le Haut-Valais. Le 29 septembre 2011,
BusiNETvs a pris ses quartiers à Brigue
pour un rendez-vous en langue allemande
autour des soutiens dédiés à la création
et au développement des PME. Le lancement et le développement de sa propre
entreprise requiert du temps, de l’argent,
des connaissances spécifiques et surtout
une capacité à prendre des risques. Malgré de solides projets, les fonds nécessaires
font parfois défaut aux entrepreneurs ou
les garanties leur manquent. Pourtant, il
existe en Valais certaines institutions étatiques et privées spécialisées dans l’accompagnement des PME, leur apportant un
soutien à travers une aide financière, un
cautionnement ou de précieux conseils.
Antoine Perruchoud, responsable de
l’Institut Entrepreneurship & Management et professeur à la HES-SO Valais,
ainsi qu’Alvaro Karlen du Centre de
Compétences Financières et Paul-André
Vogel de Cimark ont procédé à un état des
lieux du soutien à la création et au développement d’entreprises en Valais. Ensuite,
Viktor Schnyder, Managing Director de
Lugaia AG, Daniel Ferdinand Lauber,
hôtelier du CERVO Mountain Boutique
Resort et Andy Varonier, Directeur général
de C. Varonier & Söhne AG, ont évoqué
leurs expériences. Christian Bachmann,
co-fondateur de Destinazo, a cité l’aide
reçue par la structure Business eXperience de la HES-SO Valais. Enfin, Mario
Kalbermatter, membre de direction de la
BCVs et responsable de la région du HautValais, a clos les interventions en abordant
le partenariat entre la BCVs et les PME
valaisannes.
Ce même thème a constitué le menu de la
dernière rencontre de l’année, cette fois-ci
en français à la HES-SO Valais à Sierre,
le 17 novembre 2011. Le Valais investit
beaucoup en matière d’aide à la création
d’entreprises. La BCVs et sa fondation de
cautionnement BCVs-DECLIC, le Centre de
Compétences Financières (CCF) ou encore
04Valeur ajoutee[83-116].indd 101
L’acquittement de la mission économique en quelques chiffres
L’article 2 de la Loi cantonale régissant l’activité de la Banque Cantonale du Valais stipule
notamment que « la banque contribue au développement harmonieux de l’économie
valaisanne, dans les limites des règles prudentielles de la branche ».
Au 31 décembre 2011, la BCVs dénombre dans son portefeuille clientèle 4021 sociétés
avec personnalité juridique, en progression nette de 3,1 % ou 121 unités. En dix ans,
cette croissance s’est chiffrée à 1266 entreprises ou 46 %. Ces entreprises détiennent
des prestations de crédits auprès de la BCVs pour un montant record de 1,811 milliard
de francs, en hausse de 354,3 millions de francs ou 24,3 % par rapport à 2010.
L’année 2011 a permis de consolider le volume des crédits consentis au cours des
exercices précédents, mais également d’en poursuivre significativement la progression
et ce malgré un contexte économique montrant quelques signes de dégradation. Encore
plus présente dans des périodes moins favorables, la BCVs démontre une fois de plus la
force de son partenariat avec les PME.
Evolution du nombre de sociétés avec personnalité juridique clientes
de la BCVs depuis 2004
25.50
En %
21.72
17.32
8.71
10.08
2.53
2005
2006
2008
2009
2010
2011
N.B. : pas de données de comparaison en 2007 en raison de la migration informatique.
Evolution du volume des prêts détenus par les sociétés avec personnalité juridique
En milliers de francs
1'811'208
1'456'919
1'149'488
794'941
2002
886'756
2004
975'905
2006
2008
2010
2011
101
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VALEUR AjoUtéE
L’acquittement de la mission économique grâce à une stratégie
opérationnelle adaptée
La Banque Cantonale du Valais remplit la mission que le législateur lui a confiée à
travers une politique active de crédits aux entreprises (petites, moyennes, grandes) et
aux collectivités de droit public.
Si, pour la Banque, toutes les demandes sont analysées sans exclusion de branches, le
choix du financement se porte sur les projets aux chances avérées de succès.
Dans ce métier bancaire à l’impact immédiat sur l’économie valaisanne, la BCVs marque
sa distinction par sa capacité à déceler, même dans des branches moins favorables, des
entreprises dont les perspectives restent intactes et à en faire des clientes ou à renforcer
les relations existantes.
Grâce à sa proximité et à son ancrage local, la BCVs connaît en effet très bien le tissu
économique des PME ; elle peut donc évaluer les risques au cas par cas, en fondant
son analyse, non seulement sur un examen statistique de chiffres, mais aussi sur les
perspectives futures et les aspects qualitatifs tels que la qualité du management ou la
pertinence de la stratégie suivie.
La Banque n’a pas pour mission de se substituer à l’entrepreneur dans sa démarche
entrepreneuriale. En revanche, elle agit comme un partenaire pour apporter son
expertise bancaire et financière. L’addition de la volonté de réussir de l’entrepreneur et
des solutions, notamment financières, proposées par la Banque, participe sans conteste
à la réussite du projet pour les deux partenaires.
Répartition du volume des crédits aux sociétés avec personnalité
juridique (par secteur d’activité)
34.6%
5.1%
0.1%
3%
9.6%
7.5%
0.9%
7.3%
0.4%
8.1%
15.1%
2.3%
6%
Activités financières
Agriculture, secteur primaire
Commerces (sans vins)
Commerces vins
Construction
Enseignement, santé,
autres services collectifs et personnels
Hôtellerie, restauration
Immobilier, services aux entreprises
Industries
Production d’énergie
Remontées mécaniques
Services domestiques,
organismes extraterritoriaux
Transports et communications
Répartition régionale des crédits aux sociétés
avec personnalité juridique
Sierre
16,2 %
monthey
13,7 %
Sion
32 %
martigny
21 %
102
04Valeur ajoutee[83-116].indd 102
Haut-Valais
17,1 %
la Fondation The Ark disposent d’une batterie de moyens pour apporter conseil et
aides financières ciblées aux start-up et
PME du canton.
Après une introduction de Blaise Crettol, collaborateur de l’Institut Entrepreneurship & Management et professeur
à la HES-SO Valais, Albert Gaspoz, chef
du Centre de contact auprès du service
du développement économique du canton du Valais, a présenté les outils de
Business Valais pour le soutien aux PME
et start-up. Grégoire Luyet, responsable
du département entreprises & valorisation
de la BCVs, a ensuite évoqué le partenariat
entre la Banque et les PME valaisannes.
Trois représentants d’entreprises ont
apporté leurs témoignages : Eric Valette
directeur technique et financier de Planet
Horizon Technologies SA, Yan Berchten,
CEO de Snowpulse SA et enfin Nicolas Elsig,
co-fondateur de MokaStudio Sàrl. Avant de
passer à l’échange et au réseautage, Fabio
Saya, co-fondateur de b2link, entreprise
créée dans le cadre du projet Business Experience de la HES-SO Valais, a également
partagé son expérience avec l’auditoire.
Prix Créateurs BCVs
Après le succès des deux premières éditions,
en 2007 et 2009, le Prix Créateurs BCVs,
concours de l’idée la plus innovante, a été
reconduit en 2011.
Fruit d’un partenariat entre la Banque
Cantonale du Valais et Business Valais, le
Prix Créateurs BCVs s’attache à promouvoir
l’esprit d’entreprise et la créativité entrepreneuriale en Valais. Il récompense le projet
le plus novateur, quel que soit le domaine
d’activités. Pour pouvoir prétendre au prix
2011, les projets devaient être portés par
des individus ou des sociétés du Valais ou
du Chablais vaudois. En outre, leur mise en
œuvre ne devait pas excéder une année.
Les entreprises existantes pouvaient également participer à la condition de présenter
une nouvelle idée de produit ou service.
Le Prix Créateurs BCVs 2007 avait été
attribué à O’Soleil pour la commercialisation des lingettes de protection solaire. En
2009, c’est le bouchon Diesel, conçu par
Patrick et Fabrice de Gol qui avait remporté
le prix.
De nombreuses candidatures
Pas moins de 53 projets ont été déposés
pour cette troisième édition du Prix Créateurs BCVs. Tourisme, industrie, nouvelles
technologies, artisanat et services, les
entrepreneurs de tous les domaines d’activités ont proposé des idées, mettant ainsi
en lumière un potentiel d’innovation très
important en Valais et dans le Chablais
03.04.12 11:20
vaudois. Le jury, composé de représentants
du monde bancaire, institutionnel et économique, a choisi les trois finalistes, sur la
base de critères objectifs comme l’innovation, la faisabilité technique ou encore
l’apport économique pour la région.
• Machine à café portable, par
l’entreprise Gotec SA à Sion
Sans fil, cette machine à café portable peut fonctionner sur batterie, via
l’allume-cigare de la voiture ou sur
une prise traditionnelle. Cinquante
pourcents plus petite que les machines
conventionnelles, elle se veut écologique. Par ailleurs, elle n’est que peu
sujette à la formation de calcaire. L’appareil devrait être produit dès 2012.
• Baie vitrée motorisée à mouvement
vertical, par l’entreprise Bitz &
Savoye à Sion
Au lieu de coulisser à gauche ou à
droite, la vitre se range intégralement
dans une paroi, laissant la vue totalement dégagée. Fabriqué uniquement
sur mesure, ce produit sera développé
pour les particuliers et les commerces.
• Camping-car dans la voiture, par
l’entreprise MisC Sport et Loisir à
Collombey
La Swissroombox offre la possibilité de transformer sa propre voiture
en camping-car. Grâce à un système
modulaire installé dans le coffre, il est
possible de cuisiner, manger, se doucher
et dormir dans sa voiture. Aucune modification du véhicule n’est nécessaire et
cette nouveauté s’adapte à tous les
types de véhicules. Disponible sur commande, la Swissroombox est fabriquée
exclusivement en Suisse.
Le public a départagé ces trois finalistes,
via un vote par SMS ou internet. Grâce
à un partenariat avec tous les médias
valaisans (Le Nouvelliste, Walliser Bote,
Canal 9, Radio Rottu, Rhône FM et Radio
Chablais), le trio final a été présenté à un
large public.
Cette troisième édition du Prix Créateurs
BCVs s’est achevée le mercredi 8 juin 2011
à la salle polyvalente de Conthey par une
soirée de gala au cours de laquelle André
Kudelski, CEO du groupe éponyme, a partagé ses riches expériences d’entrepreneur innovant et visionnaire. Ingénieur en
physique de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), il a travaillé pour
l’entreprise de son père en tant qu’ingénieur avant de séjourner en Californie, à
la Silicon Valley. En 1991, il succède à son
père à la tête de Kudelski SA. Reconnu
par ses pairs, il obtient en 1995 le titre de
Global Leader of Tomorrow décerné par
le World Economic Forum et en 1996 un
Emmy Award décerné par la National Academy of Arts and Sciences pour ses travaux en matière de contrôle d’accès pour
la télévision. Le nombreux public présent
à la salle polyvalente de Conthey a ainsi
pu apprécier les anecdotes et conseils d’un
spécialiste avisé.
Enfin, en présence de quelque 700 personnes c’est la baie vitrée motorisée à
mouvement vertical de l’entreprise Bitz &
Savoye à Sion qui a remporté le Prix 2011,
obtenant plus du 53 % des voix, sur un
total d’environ 2300 votes.
Le lauréat a reçu un montant de
10 000 francs en espèces, des prestations
de coaching d’une valeur de 15 000 francs
ainsi qu’un clip promotionnel d’un montant de 5000 francs.
Une quatrième édition du Prix Créateurs
est d’ores et déjà prévue en 2013.
Espace Création pour
les sciences de l’ingénieur
et de la santé
Le 9 septembre 2011, Espace Création
inaugurait ses locaux à la rue de
l’Industrie à Sion. Idéalement situés dans
les anciennes surfaces de Valrhône, propriétés de la ville de Sion, initiatrice de
la démarche, ces lieux accueillent depuis
2010 déjà des créateurs actifs dans les
domaines des sciences de l’ingénieur
et de la santé. A travers ce choix, la
volonté consiste à encourager l’inventivité déployée dans les différents instituts
de recherche valaisans et de la mettre en
corrélation avec les compétences technologiques de la HES-SO Valais et la qualité
d’avant-garde de l’industrie valaisanne.
Cet espace se veut un « atelier » permettant aux idées de prendre forme ; il propose aux créateurs des locaux équipés, un
accompagnement en matière de financement et surtout le soutien d’entrepreneurs
à même de les encadrer et de les guider
pour résoudre les difficultés
Une dizaine de projets bénéficient déjà
de l’appui d’Espace Création. Car si idée,
motivation, courage et implication représentent les préalables indispensables à
la naissance et au développement d’un
concept, bénéficier de l’aide et du soutien
de personnes expérimentées s’avère souvent crucial pour sa concrétisation et sa
pérennité.
Espace Création désire promouvoir l’attrait économique du Valais et de la région
de Sion, et également, à terme, créer
des emplois. Il se veut un complément à
Lauréate 2011 du Prix Créateurs BCVs : La baie vitrée motorisée
à mouvement vertical
La baie vitrée lauréate 2011 du Prix Créateurs BCVs a pour nom « Swiss Magic
Window ». Le système permet d’ouvrir la fenêtre de sa maison de haut en bas,
comme dans une voiture. Ainsi, la vue sur l’extérieur est parfaite et intégrale,
grâce à une fenêtre complètement ouverte, sans profils de guidage apparents.
Au moment de la remise des prix, ce produit était fabriqué uniquement sur
mesure par l’entreprise Bitz & Savoye SA et ses partenaires. Jusque-là, pour
concevoir et installer la baie vitrée, chaque projet nécessitait de repartir du
début : mesures, plans, difficultés à résoudre,... Désormais, le développement
et la commercialisation de cette innovation pour les particuliers et les
commerces font partie des objectifs de l’entreprise. L’idée est de proposer
un kit standardisé, dans le but de limiter les coûts et de rendre le produit
accessible au plus grand nombre.
De gauche à droite : Jean-Daniel Papilloud, président de la Direction générale de la
BCVs, André Kudelski, CEO du groupe Kudelski SA, Raymond Bitz et Domenico Savoye
associés de l’entreprise Bitz & Savoye SA, lauréate 2011 du Prix Créateurs BCVs et
François Seppey, chef du service du développement économique du canton du Valais
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103
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VALEUR AjoUtéE
l’initiative cantonale The Ark et aux autres
entreprises de la même veine des villes de
Sierre, Martigny et Monthey.
Soutenir cette démarche a paru tellement
évident pour la BCVs, tant en regard de
sa mission en faveur de l’économie valaisanne que de son engagement au profit de
l’innovation et de la création, concrétisé
notamment par le Prix Créateurs BCVs.
Partie prenante d’Espace Création, la BCVs
est représentée au sein du comité stratégique par Pascal Perruchoud, membre de
sa direction générale.
Plus de 200 acteurs économiques et
politiques ont pris part à l’inauguration des locaux d’Espace Création.
Jean-Claude
Biver,
administrateurdélégué de Hublot SA, Benoît Dubuis,
directeur d’Eclosion SA, Peter Klopfenstein, CEO d’Hydro Exploitation SA,
François Seppey, chef de Service du développement économique du Valais, et
Christian Bitschnau, conseiller municipal
de Sion, se sont exprimés à l’occasion de
la matinée dédiée à l’économie et placée sous le thème « Le Valais qui gagne ».
Ensuite, Marcel Maurer, président de la
ville de Sion, Pascal Perruchoud, membre
de la Direction générale de la BCVs ainsi
que différents représentants des autorités
cantonales et communales ont étrenné
officiellement l’Espace Création. Enfin,
la première édition des « Trophées de
l’énergie » a été lancée afin de favoriser la
visibilité et la reconnaissance de projets
novateurs dans le domaine de l’énergie.
La remise des prix aura lieu en septembre
2012.
Produit intérieur brut (PIB)
romand
104
Pour la quatrième année consécutive, la
Banque Cantonale du Valais a apporté sa
contribution à l’étude et à la publication
d’un PIB (produit intérieur brut) romand.
Le PIB constitue la mesure de la performance économique d’un pays ou d’un
territoire la plus communément utilisée.
Essentiel pour analyser l’évolution de la
situation économique dans le temps et
la comparer entre les régions, cet indicateur fait aussi l’objet de prévisions. Les
responsables de l’économie privée et les
décideurs politiques peuvent, grâce à ces
données, mieux préparer leurs décisions et
mieux piloter leurs projets.
En Suisse, la Confédération édite un PIB
national avec des calculs cantonaux plutôt
disparates. Depuis 2008, la Banque Cantonale du Valais, ses consœurs romandes
et le Forum des 100, publient un PIB au
plan romand assorti de prévisions. Afin
de garantir une méthode rigoureuse et
04Valeur ajoutee[83-116].indd 104
transparente de calcul des données, les
Banques Cantonales romandes ont confié
le mandat à l’institut CREA (centre de
recherches économiques appliquées de
l’Université de Lausanne).
Le Forum des 100, organisé le jeudi
12 mai 2011 à Lausanne, a servi de réceptacle à la présentation des résultats.
Pour cette édition, l’étude accompagnant
le PIB romand s’est intéressée en particulier à la relation entre la conjoncture
romande et la démographie.
Il ressort notamment que le lien entre la
croissance et la démographie est plus prononcé dans les régions à fort développement que dans celles où le PIB progresse
moins rapidement.
Les points essentiels de l’étude du PIB
romand :
En 2010, la Suisse romande, c’est...
• un PIB nominal de 132,6 milliards de
francs
• un quart (24,3%) du PIB nominal suisse
• un PIB en hausse de 2,6% en termes
réels (corrigés de l’inflation)
• une dynamique économique plus accentuée qu’en moyenne nationale
• un PIB qui est repassé au-dessus de son
niveau d’avant la crise de 2009.
En 2011, le PIB de la Suisse romande
devrait...
• afficher une progression supérieure à
celle du PIB suisse.
En 2012, le PIB de la Suisse romande
devrait...
• rester plus dynamique que la moyenne
nationale.
Les résultats de cette étude et des précédentes sont disponibles sur le site internet www.bcvs.ch, où ils peuvent être
téléchargés.
Le Valais : un canton à grande
vitesse pour les échanges
franco-suisses
Caractère inédit pour cette rencontre du
21 juin 2011 puisqu’il s’agissait en effet
de la première manifestation organisée
en Valais par la Chambre Franco-Suisse
pour le Commerce et l’Industrie (CFSCI)
depuis sa création en 1894. Fruit d’une
collaboration entre la Banque Cantonale
du Valais, la société TGV Lyria et la CFSCI,
cet événement a réuni une septantaine de
personnes.
Après les souhaits de bienvenue de
Maurice Monbaron, président de la CFSCI,
Pascal Perruchoud, membre de la Direction
générale de la BCVs a brossé le portrait de
l’économie valaisanne. Le parterre d’entrepreneurs valaisans, romands et français
a notamment pu noter le troisième rang
romand du PIB valaisan derrière les cantons de Genève et de Vaud. L’essentiel de la
soirée a été consacré à une table ronde
réunissant un panel d’entrepreneurs
français et valaisans sur le thème « S’implanter et se développer sur les deux marchés ». Jean Bonnard, rédacteur en chef
des magazines du journal Le Nouvelliste
a assuré la modération de ces regards
croisés.
L’auditoire a ainsi pu découvrir le parcours
semé de peu ou prou d’embûches administratives, les difficultés et les avantages
de l’ouverture d’une succursale d’une
société valaisanne en France d’une part et
de l’implantation en Valais d’une entreprise française d’autre part. Jean-Noël Rey,
vice-président de la CFSCI a complété ces
témoignages en précisant le rôle de la
Chambre, laquelle vise à créer des liens
et des synergies entre les acteurs économiques de ces deux pays. A cet égard, la
Chambre Franco-Suisse pour le Commerce
et l’Industrie se positionne avant tout
comme le relais opérationnel des entreprises souhaitant s’implanter commercialement dans l’un ou l’autre pays.
Relève PME, assurer
la pérennité d’une entreprise
Créée en 2008, sous l’égide du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) et avec le
partenariat d’entreprises privées, notamment les Banques Cantonales romandes,
la plate-forme Relève PME réunit entrepreneurs, chefs d’entreprises et cadres
intéressés par une démarche de succession, de transmission ou d’achat d’entreprise. L’association Relève PME s’attache
à promouvoir et à faciliter la succession
d’entreprises. Elle représente, pour les
entrepreneurs, une source d’informations
et un soutien neutre. Relève PME veut
maintenir et consolider le tissu entrepreneurial régional afin de pérenniser
les centres de décisions et les emplois
en Suisse, plus particulièrement dans les
régions latines.
Parmi les moyens mis en œuvre pour
atteindre ses objectifs, Relève PME organise annuellement des rencontres informatives laissant la part belle aux échanges
et discussions.
Ainsi, le 24 mars 2011, près de deux cents
entrepreneurs et autres acteurs économiques se sont retrouvés aux aurores à
l’hôtel du Parc de Martigny pour débattre
du thème « Comment assurer la pérennité
de l’entreprise ? ». Au programme de cette
rencontre matinale, citons un état des
lieux de la réforme de l’imposition des
entreprises et ses avantages pour cédants
et repreneurs, des informations juridiques
03.04.12 11:20
relatives à la succession et des témoignages d’entrepreneurs. Le réseautage
s’est déroulé dans un contexte convivial
et roboratif, autour d’un brunch.
Dans le cadre de son activité, Relève PME
a coordonné la réalisation de la brochure
« Succession 1.0, le grand changement de
générations. L’adieu à l’œuvre de sa vie
peut être une véritable chance ». Cet opuscule regroupe de nombreux témoignages,
informations, conseils et statistiques.
Un « vade-mecum », d’une quinzaine de
pages, particulièrement utile, rassemble
entre autres les informations essentielles
relatives au droit familial, successoral,
et fiscal, à l’évaluation de l’entreprise,
au financement de la succession et à la
nature des contrats. Cette brochure est
téléchargeable sur la plate-forme internet
de Relève PME : www.relevepme.ch.
Journée de l’énergie
Labellisée Valais Excellence et surtout Swiss
Climate, la Banque Cantonale du Valais est
sensible à la question des énergies renouvelables. Pour cette raison notamment, elle
a apporté son soutien sous forme de sponsoring à la Journée de l’énergie de la Foire
du Valais 2011.
Organisée par le CREM (Centre de
Recherches Energétiques Municipales) de
Martigny, l’EPFL Energy Center (Ecole
Polytechnique Fédérale de Lausanne) et
CleantechAlps de Sion, cette journée a eu
lieu le mercredi 5 octobre 2011 à la salle
Bonne de Bourbon à Martigny.
L’accident nucléaire de Fukushima et dans
la foulée la décision des autorités politiques suisses d’abandonner graduellement la technologie nucléaire d’ici 2035
ont forgé l’un des thèmes principaux de
la journée : « Quel approvisionnement en
électricité pour la Suisse ? » Les questions
ont tout particulièrement porté sur la
manière dont la Suisse va, à l’avenir, subvenir aux besoins énergétiques de sa population et de son économie et sur le rôle de
l’électricité dans le mix énergétique.
Autre point fort de la manifestation : les
Smart Cities (villes intelligentes) et cleantech. L’initiative européenne « Smart Cities »
ambitionne de faire collaborer les autorités locales, les citoyens, les entreprises, les
organismes de recherche et les institutions
financières, afin de rendre les villes européennes sobres en carbone et efficaces en
énergie. Les potentialités offertes par une
telle initiative pour les entreprises de Suisse
romande en matière de développement
énergétique, technologique et économique
ont occupé les discussions. Les présentations de cette journée sont disponibles sur
le site www.crem.ch.
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Décomposition sectorielle et par branche du PIB romand
(valeurs moyennes 1992 - 2010, centre = branches, périphérie = secteurs)
Secteur primaire
Agriculture, sylviculture, chasse, pêche
Secteur secondaire
2,3%
2,3%
25,2%
Industries extractives
0,1%
Alimentation, textile, cuir, bois, papier, édition
3,7%
Chimie, caoutchouc, verre, pierre, métallurgie
5,5%
Fabrication de machines, équipements, instruments
7,5%
Production et distribution d’électricité et d’eau
2,9%
Construction
5,5%
Secteur tertiaire
72,5%
Commerce de gros et de détails, réparation
13,9%
Hôtellerie et restauration
Transports, postes et télécommunications
2,9%
5,3%
Activités financières et assurances
11,9%
Activités immobilières, services aux entreprises
10,7%
Administration publique, santé, éducation, sports
21,5%
Autres (y. c. location d’immeubles par le propriétaire)
6,2%
transmission d’entreprises :
ce que les entrepreneurs devraient savoir
Extrait de la brochure « Succession 1.0 », disponible au téléchargement sur la plateforme internet de Relève PME : www.relevepme.ch.
Quelques recommandations pour réussir la transmission de son entreprise
• Commencer à temps
Outre la planification habituelle et le choix d’un successeur, il y a en particulier un
certain nombre de délais légaux à respecter dans le processus de restructuration.
Par ailleurs, des imprévus peuvent surgir (par ex. le renoncement d’un successeur
potentiel) et il faut en tenir compte.
L’ensemble d’un règlement de succession peut durer 10 ans.
• examiner toutes les options
La meilleure solution n’est pas toujours la plus proche et la préférée pas forcément
réalisable. C’est pourquoi une succession réussie passe par l’examen de toutes les
options.
• planification complète
Une planification complète évite les surprises désagréables et les détours coûteux.
• recours à des conseillers et des experts
Des consultants externes n’apportent pas seulement leur savoir-faire dans le
processus de succession mais aussi un point de vue objectif.
• prise en compte des émotions de tous les participants
La succession recèle un fort potentiel émotionnel pour l’entrepreneur et il peut en
aller de même pour les successeurs, en particulier s’il s’agit de ses enfants.
Etre conscient des aspects émotionnels des uns et des autres permet d’éviter des
malentendus qui, dans le pire des cas, peuvent provoquer l’échec de la succession.
105
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Stellisee, Zermatt
Prisé des amateurs de belles images, le lac de Stellisee est le miroir du Cervin,
dans lequel se reflète la face nord-est du célèbre sommet.
Lac alpin, sombre miroir de l’infini, ceint de rochers et de prairies. En toi le ciel a perdu
son âme, des névés viennent s’y baigner comme autant de rêves cristallins.
Hannes Taugwalder
« Schwarzsee », « Dialogue avec le silence »
Glendyn Verlag - Aarau, 1995
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VALEUR AjoUtéE
La marque BCVs, un atout pour l’activité de
gestion de fortune
Affirmer que l’année 2011 fut particulièrement volatile et profondément
incertaine pour les marchés financiers relève de l’euphémisme. Déclarer
que l’activité de gestion de fortune planétaire en a sensiblement pâti tient
de l’évidence. Soutenir que la confiance demeure le seul critère de choix
lorsqu’il s’agit de confier la gestion de son patrimoine à un tiers semble
frappé au coin du bon sens.
Dans ce contexte, la marque BCVs constitue encore plus que par le passé
un atout de taille dans l’activité de gestion de fortune. En effet, grâce à
son modèle d’affaires empreint de prudence, de solidité et de pérennité,
la BCVs rassure.
La forte volatilité des cours boursiers a rappelé avec éloquence la vocation première
de la gestion de fortune, à savoir la conservation du patrimoine et sa valorisation sur
le long terme. Cette approche faite à la fois
de prudence de bon aloi, de durabilité du
gain et de recherche de la performance à
longue échéance constitue le modèle d’affaires de l’activité de gestion de fortune
de la Banque Cantonale du Valais. De
plus, l’universalité de ses prestations lui
confère une expertise globale en matière
d’approche patrimoniale. Ainsi, le conseil
dispensé relève à la fois du placement, de
l’épargne, de l’investissement boursier, de
l’emprunt hypothécaire, de la prévoyance
privée et professionnelle ou encore de
l’optimisation fiscale. L’accompagnement
de la BCVs prend en compte l’ensemble
L’année boursière 2011
108
de la situation financière du client, ce que
bon nombre de banques spécialisées ne
parviennent pas à proposer compte tenu
de leur modèle d’affaires axé exclusivement sur la gestion de fortune.
En outre, la BCVs a toujours pratiqué une
activité traditionnelle, ne succombant
pas aux sirènes, fort accortes, d’un certain nombre de produits financiers dont
la complexité n’a d’égal que le degré de
risques imposé à l’investisseur.
Un modèle de gestion éprouvé
La philosophie de gestion de fortune de
la BCVs privilégie avant tout l’adéquation de la stratégie de placement au profit
du client. La gestion et la limitation des
risques se situent au centre de la politique
de placement de la BCVs. Tout comme
Sous l’angle boursier, 2011 aurait pu s’intituler l’année de tous les dangers.
Outre le ralentissement économique généralisé, l’année écoulée a été
marquée par une conjonction d’évènements extraordinaires de différentes
natures. La catastrophe nucléaire de Fukushima, en mars, a été suivie
de la dégradation, par l’agence Standard & Poor’s (S&P), de la notation
de solvabilité à long terme de la dette américaine (de AAA à AA+). Cette
dépréciation est intervenue en raison de l’incapacité des autorités politiques
à s’entendre sur la gestion de l’endettement du pays. La crise de confiance
déclenchée par cet événement a généré une violente correction des marchés
boursiers (entre 15 à 25 %), difficilement prévisible. Le franc suisse et l’or se
sont alors littéralement envolés contre l’ensemble des actifs risqués.
Faiblement valorisés, les marchés ont par la suite récupéré une partie de
leurs pertes, dans un contexte toutefois extrêmement incertain et volatil.
Les développements de la crise de la dette européenne ont d’ailleurs
rapidement volé la vedette aux Etats-Unis, déclenchant au gré des nombreux
sommets et annonces politiques, des mouvements boursiers extrêmement
aléatoires.
Partie de la Grèce, la crise de la dette publique s’est intensifiée au point de
contaminer une grande partie des pays européens : Portugal, Espagne, Italie
et même la France, privée de sa notation AAA.
Si l’économie américaine a repris un peu de couleurs dans le courant du
deuxième semestre, la situation conjoncturelle en Europe s’est par contre
encore dégradée : de plus en plus de nations ont vu poindre la récession.
Les pays émergents, moins concernés par les problèmes du monde
occidental, ont globalement affiché des croissances solides, proches même
de la surchauffe.
04Valeur ajoutee[83-116].indd 108
d’ailleurs la pérennité de la relation clientèle qui demeure l’une de ses valeurs
essentielles. Cette approche, basée à la fois
sur la circonspection et la prise de risques
soigneusement calculée, ne contrevient
pas à la performance comparée des mandats de gestion de la BCVs. Les résultats
du nouveau mandat BCVs Actifs Sécurité®
le démontrent (voir encadré page 110).
Dans un contexte boursier empreint de
bouleversements incessants, la meilleure
parade réside plus que jamais dans le
choix d’une stratégie de placement adaptée recourant aux meilleurs véhicules d’investissement du marché, le tout proposé
avec un accompagnement constant et un
conseil de qualité. Cette philosophie se
situe au cœur de la stratégie commerciale
de la BCVs.
Ilot privilégié, la Suisse a également été rattrapée par la crise en milieu
d’année. En effet, ses exportations ont été marquées par le tassement
conjoncturel de ses principaux partenaires. L’envolée du franc suisse,
fortement surévalué notamment vis-à-vis de l’Euro (la parité a été frôlée au
début août 2011), a amené la Banque Nationale Suisse à prendre une décision
inédite : fixer un niveau plancher de 1.20 pour l’EUR / CHF. Courageuse et
salvatrice à court terme, pour éviter que la croissance helvétique ne plonge
trop fortement, cette mesure n’en est pas pour autant dénuée de risques.
Performances 2011 des marchés financiers
115
110
105
100
95
90
85
80
75
Janv. Févr. Mars Avr.
Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Obligations (Etats)
Obligations (Entreprises)
Actions
Matières premières
Hedge Funds
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La concrétisation opérationnelle prend
appui sur le principe d’architecture
ouverte. La BCVs ne possède en effet pas
de fonds « maison ». Elle agit en revanche
comme un entrepreneur général dont les
règles de base sont claires : trouver sur
le marché les éléments nécessaires pour
construire des allocations solides en adéquation avec le profil de l’investisseur.
Cette pratique lui permet par ailleurs de
garantir une adéquation parfaite entre la
stratégie de placement, le profil du client
et son degré de propension aux risques.
Grâce à l’existence d’une plate-forme
de négociation centralisée des Banques
Cantonales Suisses, le Swisscanto Fund
Desk à Londres, la BCVs est en mesure
d’offrir à sa clientèle un assortiment
étendu de fonds de placement, en toute
simplicité. L’absence totale de conflit
d’intérêt représente un élément central
de l’offre de la BCVs : les gestionnaires
peuvent choisir les meilleures solutions
sans aucune contrainte interne. Seuls
les besoins de la clientèle dictent les
recherches de produits et non l’inverse.
Enfin, la Banque est capable de mettre
sur pied des solutions totalement individualisées, notamment pour les produits
structurés, et ce à des conditions particulièrement attractives.
La gestion de fortune, un des
trois métiers de la BCVs
La gestion de fortune constitue l’un
des trois métiers de base de la BCVs, à
côté de la banque des entreprises et de
la banque de détail. Ce secteur couvre
quatre domaines : la gestion de fortune
privée (private banking), la gestion institutionnelle (pour les caisses de pensions
notamment), la planification financière et
la prévoyance privée et professionnelle.
Activité réalisée auparavant de manière
plutôt périphérique – le fondement étant
constitué par les affaires hypothécaires et
commerciales –, la gestion de fortune a
pris, depuis la transformation de la BCVs
en société anonyme, un envol considérable. Depuis 1993, le volume des dépôts
confiés à la gestion de la BCVs a été multiplié par plus de quatre.
Aujourd’hui, plus de 50 personnes sont
entièrement dédiées à la gestion de fortune au sein de la BCVs. Plus de la moitié
composent les solides équipes de gestionnaires de fortune, spécialistes et collaborateurs, réparties dans les succursales
régionales des villes et les points de vente
des principales stations. En outre, une
cellule spécialisée, localisée à Sion, est
entièrement consacrée à la gestion institutionnelle et à la planification financière.
04Valeur ajoutee[83-116].indd 109
La BCVs garde le cap
Le climat boursier maussade, avec ses indices à la baisse, a entraîné généralement
dans la branche bancaire une diminution du volume des fonds gérés. Toutefois, la BCVs
est parvenue à limiter cette diminution et – déduction faite de l’effet marché – a même
enregistré un apport d’argent frais dans sa masse sous gestion.
Notons aussi que pour le seul exercice 2011, la BCVs a enregistré une progression de
718,4 millions de francs de fonds de la clientèle (+ 9,3 %), expression de l’attractivité
de la BCVs auprès de nouveaux clients. S’agissant des revenus générés par l’activité de
gestion de fortune, la BCVs réalise, malgré une année chahutée, le deuxième meilleur
résultat de son histoire.
Dans un environnement défavorable, seules les qualités intrinsèques font la différence.
Grâce à son modèle d’affaires avant tout rassurant, la BCVs traverse la tempête
financière avec stabilité et habileté.
Evolution des dépôts en gérance
En milliards de francs
6.01
5.96
6.24
5.98
5.57
5.09
5.05
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
Evolution du nombre de clients private banking depuis 2004
En %
58.46
62.85
52.44
37.97
28.54
20.70
11.07
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
Evolution du résultat des opérations de commissions
et de prestations de service
En milliers de francs
32'256
30'344
29'986
30'428
28'186
28'212
25'183
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
109
03.04.12 11:20
VALEUR AjoUtéE
Le solde de l’effectif forme le centre de
compétences (Trading & Asset management) œuvrant en appui des entités de
conseil et de vente. L’activité principale
de ce centre réside notamment dans le
choix de la politique de placements, dans
la gérance centralisée des mandats de gestion ou encore dans la recherche et la mise
à disposition de prestations et de produits
novateurs. Ces spécialistes traitent directement avec les bourses du monde entier. La
BCVs possède en effet une salle des marchés en prise permanente avec les places
financières de la planète. Une plate-forme
électronique, connectée au réseau international, suit en temps réel l’évolution des
transactions.
La clientèle privée au centre
de l’attention
110
Au fil des années, le portefeuille de clients
private banking n’a cessé de croître,
preuve que la marque BCVs constitue une
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0.0
-1.0
-2.0
-3.0
-4.0
-5.0
30.11.2011
31.12.2011
30.11.2011
31.12.2011
31.10.2011
30.09.2011
31.08.2011
31.07.2011
30.06.2011
31.05.2011
30.04.2011
31.03.2011
28.02.2011
31.01.2011
31.12.2010
30.11.2010
31.10.2010
30.09.2010
31.08.2010
-6.0
Mandat BCVs Actifs Sécurité® CHF
Moyenne du marché: fonds d’allocation obligations CHF
Benchmark Lipper Fond stratégiques obligations CHF
Performances des mandats BCVs Actifs Sécurité® en EUR
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1.0
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31.10.2010
-5.0
30.09.2010
En 2010, la BCVs avait créé le mandat de gestion BCVs Active Portfolio®,
caractérisé par un style de gestion dynamique visant un double objectif :
limiter l’impact des baisses de cours sur le patrimoine de l’investisseur et le
faire participer aussi à la progression des marchés financiers. Parmi, les trois
stratégies d’investissement proposées – Sécurité, Défensif et Offensif –, la
première convient particulièrement bien aux investisseurs les plus prudents,
compte tenu des circonstances actuelles des marchés boursiers et de leurs
perspectives.
En effet, les investisseurs privilégiant une stratégie plutôt défensive ont opté
ces dernières années pour des fonds de placement composés essentiellement
d’obligations. Les titres obligataires, dont le prix fluctue à l’inverse des taux
d’intérêts du marché, ont progressé de façon marquée ces dernières années,
en raison de la très forte chute précisément des taux d’intérêt. Ces derniers ont
encore baissé en 2011, suite à l’intervention de certaines banques centrales
dans le contexte de la crise de la dette publique européenne et américaine.
Le potentiel de baisse supplémentaire semble aujourd’hui épuisé, tant
les taux étatiques des pays les plus sûrs frôlent déjà le plancher de zéro.
Dans l’optique d’une normalisation de la situation économique, le potentiel
de hausse des taux d’intérêts et de baisse du cours des obligations pourrait
être important et, le cas échéant, exercer une influence défavorable sur les
stratégies d’investissement axées sur la prudence. Afin de répondre à cette
problématique, la BCVs propose le mandat de gestion BCVs Actifs Sécurité®
en francs suisses et en euros.
Cette stratégie de gestion active permet, pour un profil risque globalement
identique à celui d’un fonds d’allocation obligataire, de limiter, en cas de
hausse des taux d’intérêts, l’impact négatif sur la performance. Cet objectif
peut être atteint grâce à une approche de gestion flexible. Les gérants de
l’Asset Management BCVs modifient ainsi l’allocation du portefeuille et
sélectionnent, indépendamment de tout benchmark, les titres et produits
actifs permettant d’accroître sa stabilité.
La période entre le 31 août 2010 (date de lancement du produit) et le milieu
de l’année 2011 illustre tout à fait cette capacité de protection vis-à-vis
des fonds d’allocation traditionnels, fortement exposés à l’évolution, alors
légèrement haussière des taux d’intérêts. Au deuxième semestre, le retour
des taux d’intérêts dans le contexte extraordinaire de la crise financière, a
temporairement neutralisé ce phénomène.
Pour 2012, même en cas de stabilisation des intérêts, les mandats BCVs Actifs
Sécurité® devraient générer des résultats supérieurs aux mandats à gestion
traditionnelle, privilégiant une approche plus indicielle.
Performances des mandats BCVs Actifs Sécurité® en CHF
1.0
31.08.2010
Le mandat de gestion BCVs Actifs Sécurité® totalement
adapté aux clients privilégiant la prudence dans leurs
investissements
Mandat BCVs Actifs Sécurité ® EUR
Moyenne du marché: fonds d’allocation obligations EUR
alternative de choix à côté des grandes
enseignes suisses et internationales.
L’évolution des réglementations en matière
de gestion de fortune et de la législation
transfrontalière ont modifié la donne. Ce
contexte international en pleine mutation
transforme en avantage le fait que la BCVs
ne dispose pas de relais internationaux,
l’affranchissant ainsi de toute pression
étrangère. Cela étant, la Banque met tout
en œuvre pour appliquer à la lettre les différentes prescriptions concernées.
Sa stratégie commerciale s’articule autour
de la clientèle domiciliée en Suisse, en
particulier en Valais. L’objectif principal
consiste à consolider et à accroître cette
clientèle. L’accent est ici mis sur la croissance organique, la rétention des avoirs,
la fidélisation des clients existants et le
développement de nouvelles relations
d’affaires.
L’attractivité du Valais tant en qualité de
terre de domicile que de lieu de vacances
constitue un potentiel avéré de développement pour l’économie valaisanne en
général et pour le domaine bancaire en
particulier.
La gestion institutionnelle,
un domaine de pointe
La clientèle institutionnelle prend une
place particulière au sein de l’activité de
gestion de fortune de la BCVs. En effet,
elle constitue d’une part un volume d’encours très important. D’autre part, elle
nécessite des adaptations constantes en
termes de solutions d’investissement.
Cette clientèle professionnelle constitue
un stimulant perpétuel pour découvrir de
nouvelles voies en termes de gestion de
fortune. Souvent d’ailleurs, elle fait figure
de pilote pour des idées novatrices. Le
traitement de ce domaine singulier est du
ressort d’une équipe de spécialistes, dédiés
entièrement au service et aux relations
avec les institutionnels.
03.04.12 11:20
Avec un environnement en perpétuelle
mutation, l’information demeure l’outil
essentiel des investisseurs institutionnels. Les aspects purement formels liés
aux caisses de pension sont actuellement revus, sous l’égide de la réforme
structurelle de la LPP (Loi fédérale sur
la prévoyance professionnelle vieillesse,
survivants et invalidité). De nouvelles
normes sont dès lors intégrées et elles
doivent bien entendu être appliquées
par toutes les institutions de prévoyance
(IP), ce qui génère toujours plus de travail administratif. Lorsqu’on y ajoute les
fluctuations importantes des marchés
financiers, on comprend mieux la complexité du monde des IP, tenaillé entre
les exigences de rentabilité, de sécurité
et de liquidité et les réalités boursières.
L’équipe des Institutionnels de la BCVs
s’engage quotidiennement à conseiller et
épauler sa clientèle avec un haut degré
de professionnalisme.
C’est dans cet état d’esprit que la BCVs a
mis sur pied, depuis plus de dix ans, une
manifestation s’adressant exclusivement
aux institutionnels. L’année 2011 a vu
se dérouler la 14e édition avec une large
participation des caisses de pension valaisannes. A nouveau, la qualité des orateurs
a été très élevée et a joué un rôle essentiel
dans la réussite de cette journée.
Julian Garel Jones, de Polunin Capital
Partners Ltd à Londres, a largement
parcouru les tenants et aboutissants
des marchés émergents, un thème
aujourd’hui central dans toute allocation
d’actifs institutionnelle. Le professeur
d’économie à l’Institut de hautes études
internationales et du développement
(IHEID), et actuel membre du Conseil de
banque de la Banque Nationale Suisse
(BNS), Cédric Tille, a ensuite brossé un
portrait très incisif sur l’environnement
macroéconomique, avec une pertinence
tout à fait remarquable. Enfin, la clientèle a pu apprécier l’intervention sur
les hedge funds de Christophe Sarrasin,
Head of Investment Manager Research
chez Nestlé Capital Advisers à Vevey, une
référence en la matière.
Des experts en planification
financière
La Banque Cantonale du Valais a développé au fil des années un centre de
compétences en matière de planification
financière. Grâce à ses spécialistes et à des
outils informatiques de pointe, la Banque
réalise des analyses poussées de situations
financières individuelles et propose toute
une série de mesures visant à garantir
la couverture optimale des besoins financiers du client dans les différentes étapes
de sa vie.
Grâce à l’analyse individuelle de planification financière de la BCVs, la situation patrimoniale est appréciée en toute
transparence et la fiscalité optimisée. En
outre, la restructuration et la diversification du patrimoine améliorent la répartition des risques ; l’évaluation complète
permet en effet de définir précisément le
profil risque de chacun.
Les solutions proposées par la planification financière permettent d’assurer une
garantie de revenus en cas d’invalidité,
de décès et lors du départ à la retraite.
Enfin, la prise en compte des questions
matrimoniales et successorales contribue
à préserver le patrimoine pour les survivants.
Swisscanto, un partenaire
privilégié
Grâce à son partenariat avec Swisscanto,
la BCVs dispose d’un réseau international
et d’une gamme de prestations et de produits comparativement parmi les meilleurs
du marché.
Centre de compétences d’ingénierie financière des Banques Cantonales, Swisscanto
Holding SA gère une fortune de plus de
52 milliards de francs dont plus de 42 milliards dans 121 fonds de placements. Cette
société est l’un des leaders de la gestion
d’actifs en Suisse, proposant des solutions
de placement et de prévoyance aux particuliers, aux entreprises et aux institutions.
Swisscanto est régulièrement primé au
niveau national et international comme
l’un des meilleurs promoteurs de fonds.
Cette entreprise est connue pour son
enquête sur les caisses de pension, réalisée et publiée chaque année et pour son
rôle de pionnière dans le domaine des placements durables. En effet, Swisscanto a
rapidement reconnu que le développement
durable était plus qu’un effet de mode. Dès
1998, le premier fonds de développement
durable était lancé, associant rendement et
durabilité de manière performante.
Depuis cette époque, les décisions d’investissement prennent en compte, outre les
indices financiers traditionnels, des critères
environnementaux et sociaux transparents,
sur la base d’un concept de placement
clair, compréhensible et orienté vers la performance.
Cette entreprise collective des Banques
Cantonales emploie 390 collaboratrices et
collaborateurs à Zurich, Berne, Bâle, Pully,
Londres, Francfort-sur-le-Main, Milan et
au Luxembourg.
Création d’une structure pour les gérants de fortune
indépendants
Parmi les nombreux acteurs du private banking, les gérants de fortune
indépendants ou plus communément appelés les tiers gérants évoluent avec
un statut particulier. Professionnels de la gestion de fortune à leur compte ou
au sein d’une société indépendante, ils se focalisent sur le conseil et la gestion
plutôt que sur les produits et leur structuration.
Afin d’exercer leur métier, ils doivent pouvoir s’appuyer sur une infrastructure
bancaire performante.
Pour tous les gérants de fortune indépendants la choisissant comme banque
dépositaire, la BCVs a créé à leur intention une cellule spécialisée rattachée au département Asset Management. Cette plate-forme offre ainsi aux
tiers gérants un contact privilégié et l’expertise des équipes de spécialistes
de la BCVs. Porte d’entrée unique, cette structure gère ainsi l’ensemble des
demandes, assure la rapidité d’accès aux différents services de la Banque
ainsi qu’aux tables de marché, délivre des solutions sur mesure en termes de
reporting et de transfert des données. En outre, le positionnement universel de
la BCVs à travers la pratique également des métiers de banque de détail et des
entreprises constitue un avantage manifeste aux yeux des gérants indépendants devant répondre à des attentes multiples dans leur activité de conseil.
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Le service gérants indépendants/advisory
De gauche à droite : Claude-Alain Bérard, conseiller gérants indépendants, Fabrice
Constantin, membre de direction et responsable du département Asset Management,
Didier Rion, conseiller gérants indépendants et Cynthia Lartigue, gestionnaire gérants
indépendants
111
03.04.12 11:20
L’embouchure du Rhône
dans le lac Léman
La rencontre entre le Rhône et le lac Léman se caractérise par une faune et
une flore spécifiques. Marécages, forêts alluviales et roselières servent en effet
de lieu d’accueil à de nombreux oiseaux migrateurs et constituent un poste
d’observation idéal.
(…) le Rhône apporte avec lui l’altitude. Enfant de la haute montagne, il entraîne à sa
suite son climat, son air pur ; il est fils des hauteurs, il en garde la sauvagerie et puis
l’élan qu’il a pris sur leurs pentes, qui ne retombera à vrai dire, jamais et qu’il conservera
tout le long de son cours.
Charles-Ferdinand Ramuz
« Muzot », dans « Rilke en Valais »
Editions des Terreaux - Lausanne, 1946
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VALEUR AjoUtéE
La BCVs labellisée SwissClimate CO2e1-évalué
La Banque Cantonale du Valais a obtenu en mai 2011 la labellisation
SwissClimate CO2e-évalué, catégorie bronze. Cette reconnaissance,
décernée par l’entreprise Swiss Climate SA à Berne et vérifiée par la SQS
(Association Suisse pour Systèmes de Qualité et de Management), atteste
de la politique climatique active de la BCVs.
Dans ce contexte, la Banque a procédé à
l’établissement de son bilan carbone et à
la définition de mesures de réduction des
émissions de gaz à effet de serre. L’obtention du label SwissClimate CO2e-évalué
s’inscrit dans le prolongement des certifications ISO 9001 et ISO 14001 et du label
Valais Excellence décrochés par la BCVs en
février 2010.
Le label SwissClimate CO2e1 a été décerné
à la BCVs sur la base d’un bilan complet des émissions de gaz à effet de serre
résultant de ses activités, selon la norme
14064-1 de l’International Organization
for Standardization (ISO). Cette norme
décrit les fondements et exigences se rapportant à la quantification et au monitoring des émissions des gaz à effet de serre
et de leur réduction au niveau de l’entreprise. SwissClimate CO2e est le premier
label climatique en Suisse contrôlé par une
organisation indépendante, la SQS.
Pour l’ensemble de l’année 2010, la BCVs
a émis un peu plus de 1200 tonnes de
CO2e. Ces émissions sont réparties en trois
catégories : émissions directes relatives
principalement au chauffage, émissions
indirectes générées par la consommation
de courant électrique et autres émissions
indirectes concernant les trajets pendulaires
des employés, les déplacements d’affaires,
la consommation de papier et les envois.
L’attribution de ce label repose sur une
déclaration d’intention de la BCVs s’engageant à réduire de façon continue et
significative ses émissions de gaz à effet
de serre.
Le label SwissClimate CO2e-évalué obtenu
par la BCVs est renouvelable annuellement.
Swiss Climate SA lutte contre
le réchauffement climatique
L’entreprise Swiss Climate SA, dont le siège
est à Berne, encourage le développement
de projets climatiques et dispense des
conseils aux entreprises dans le domaine
du climat. Elle fournit des solutions pour
lutter contre le réchauffement climatique,
principalement engendré par les émissions
de gaz à effet de serre résultant des acti-
114
1
Le « e » signifie « équivalent » et indique que tous les
gaz sont convertis en équivalent CO2.
04Valeur ajoutee[83-116].indd 114
vités humaines. Ainsi, seule une réduction
de ces émissions peut mener à une stabilisation du réchauffement à long terme.
Swiss Climate SA développe des actions
concrètes pour l’utilisation durable des
ressources naturelles, pour la réduction des
émissions de CO2e et pour la promotion
des énergies renouvelables.
Un nouveau label transparent et certifié
Dans le domaine de la protection du climat, de nombreuses démarches sont mises
en place au sein des entreprises et des
organisations. La transparence de ces activités et la communication des standards de
référence font par contre souvent défaut.
Ce constat a présidé à la création d’un
nouveau label objectif et certifié garantissant un engagement significatif de la
part d’une entreprise. Lancé en 2009, ce
label compte aujourd’hui une vingtaine de
membres, des entreprises et des institutions
suisses. Il constitue une marque de qualité
pour toutes les organisations et les entreprises poursuivant une stratégie climatique
durable et globale et se positionne comme
le seul indicateur du genre pouvant être
appliqué à toutes les branches. Son attribution est soumise à l’approbation de la
SQS (Association Suisse pour Systèmes de
Qualité et de Management). La SQS, leader suisse dans le domaine, est l’une des
premières organisations mondiales de certification et d’évaluation. Après une année,
la validité de la certification peut être prolongée par un nouveau bilan pour autant
que les directives du label soient respectées.
Une certification en trois étapes
Le label SwissClimate propose une certification en trois étapes.
La première étape – label CO2e-évalué
bronze – consiste en l’établissement d’un
bilan carbone certifié de l’entreprise et en la
définition de mesures de réduction d’émissions des gaz à effet de serre.
La seconde catégorie, intitulée CO2e-optimisé argent, suppose des participations
dans des projets de réduction d’émissions
internes ou externes à l’entreprise. Le
montant des investissements nécessaires
dépend des émissions totales générées par
l’entreprise.
Enfin, la dernière étape – CO2e-neutre or
– atteste de la neutralité climatique et
nécessite que toutes les émissions de l’entreprise soient compensées par l’utilisation
finale de crédits carbones, conformes aux
directives de Kyoto.
La Banque Cantonale du Valais a passé
avec succès la première étape et œuvre
dans la perspective d’obtenir à terme le
label argent, CO2e-optimisé.
La BCVs, une banque verte
Le modèle d’affaires de la BCVs repose
aussi sur des valeurs de pérennité et de
durabilité. Sa philosophie d’entreprise
marque une grande proximité avec les préoccupations environnementales. Récipiendaire d’une mission économique confiée
par le peuple valaisan, la BCVs partage les
préoccupations du Valais, de son économie
et de ses habitants ; la politique climatique
en fait partie.
Depuis, un certain nombre d’années déjà,
la BCVs a mis son expertise bancaire
au service de la protection de l’environnement en intervenant dans ses deux activités
de base : le financement (Crédit Minergie®,
Crédit rénovation, prêt personnel EcoDrive,...) et les placements (Swisscanto
Green Invest, Swisscanto Cimate Invest,
Swisscanto Water Invest, Swisscanto Swiss
Red Cross Charity Fund,...).
Avec le label SwissClimate, la BCVs franchit un pas supplémentaire ; elle démontre
non seulement qu’elle se préoccupe de son
taux d’émissions de CO2e mais également
qu’elle poursuit une stratégie pour réduire
ses émissions de gaz à effet de serre. Le
bilan carbone lui permet en effet d’identifier ses principales sources d’émissions
et leur potentiel de réduction. Sur cette
base, la Banque met en œuvre un certain
nombre de mesures visant à diminuer ses
émissions. Des améliorations techniques
permettront par exemple d’optimiser la
gestion du chauffage ou de renforcer
03.04.12 11:20
La BCVs prend des mesures pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre
Selon le bilan d’émissions de gaz à effet de serre établi pour la Banque
Cantonale du Valais, les trajets pendulaires du personnel de l’entreprise
représentent la principale source de ces émissions. Le chauffage et
l’électricité arrivent de manière équivalente en deuxième position.
L’obtention du label SwissClimate CO2e-évalué, catégorie bronze, a permis
d’établir un état des lieux. Sur cette base, la BCVs s’est engagée par une
déclaration d’intention à réduire ses émissions de CO2. Le catalogue de
mesures établi à cet effet a déjà débouché sur un certain nombre d’actions
concrètes. Bref passage en revue des mesures réalisées, en cours ou
prévues.
Communication & marketing
Rapport annuel
Impression sur du papier composé majoritairement de fibres recyclées certifié FSC (Forest Stewardship
Council)
Autres publications : Lettre économique,
Lettre aux actionnaires, Portrait BCVs
Impression sur papier 100% recyclé et auprès d’une imprimerie labellisée MyClimate (climatiquement neutre)
et FSC
Agenda BCVs
Mise en place d’un processus visant à s’assurer de l’utilisation réelle de l’agenda papier BCVs avec comme
résultat une diminution sensible du nombre d’agendas et par conséquent d’envois
Promotion de la fonctionnalité
e-document
Encouragement actif de la clientèle à recevoir en format électronique ses justificatifs bancaires
(voir encadré, page 116)
Sponsoring : veiller à la protection du
climat lors de sponsoring d’événements
Partenaire de Sion Air Show. L’organisation de l’événement a pris des mesures de rachat des émissions de
CO2 des démonstrations et entrepris les démarches pour une labellisation SwissClimate.
Sponsoring : selon les opportunités
soutenir des événements liés à la
protection de l’environnement
Partenaire principal de Velopass en Valais. Ce projet propose des vélos en libre service 7 jours sur 7 et
24h sur 24 à Sion et dans le Chablais (voir partie valeur partenariale, page 126)
Partenaire de l’organisation de la journée de l’énergie dans le cadre de la Foire du Valais à Martigny
(voir chapitre La Banque des entreprises, page 105)
economat
Favoriser les impressions recto/verso
Mise sur pied d’un indicateur relatif aux tirages recto-verso
(43.11 % de l’ensemble des tirages fin août 2011)
Utilisation du papier de type FSC
(Forest Stewardship Council)
Remplacer l’utilisation du papier traditionnel par un papier FSC
Agir en qualité de prescripteur auprès des
fournisseurs
Rendre attentifs les fournisseurs à l’enjeu climatique, notamment les imprimeurs, pour les inciter à obtenir
les certifications spécifiques à leur branche (exemple label MyClimate)
immeubles & infrastructures
Optimiser la gestion du chauffage,
principalement dans les succursales
Modification de la régulation du chauffage et de la ventilation dans le cadre du plan de travaux prévus
en 2012 auprès de certaines succursales (déjà effectuée en 2011 à Brigue, Viège, Zermatt et Sierre)
Etude prévue de l’extension de la gestion du chauffage à distance
Privilégier l’éclairage LED
Modification partielle de l’éclairage avec des solutions LED dans le cadre du plan de travaux prévus en 2012
auprès de certaines succursales (déjà effectuée en 2011 à Brigue, Viège, Zermatt, Sion et Crans)
Mise en place d’une alerte pour extinction
des écrans et des appareils électriques
Etude prévue
ressources humaines
Mesures en cours ou prévues
Sensibiliser les collaborateurs en matière d’économie énergétique
Soutenir les collaborateurs en matière de changements de comportement dans l’exercice de leur activité
quotidienne (intensifier des impressions recto-verso, favoriser la communication par e-mail...) et prendre
des mesures d’acceptation de ce changement, par le biais de conférence, cours...
Proposer aux collaborateurs des « cours ecodrive » lors de déplacements pendulaires en véhicules privés
Mettre en évidence les points actuels de la règlementation interne en matière d’économie d’énergie et les
étoffer selon les cas
Source des émissions de CO2e de la BCVs en 2010
Trajets de collaborateurs 36%
Chauffage 22%
Déplacements professionnels 4%
Electricité 23%
Envois 6%
04Valeur ajoutee[83-116].indd 115
Papier et imprimerie 9%
115
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VALEUR AjoUtéE
l’isolation des bâtiments. Des démarches
comportementales mettront plus en évidence, entre autres, la nécessité de favoriser la communication et les supports
électroniques ou l’utilisation du papier
recyclé. La Banque agira également comme
prescripteur en rendant ses partenaires et
fournisseurs attentifs à l’enjeu climatique.
Déclaration d’intention
L’obtention du label Swiss Climate bronze
CO2e-évalué est liée pour la BCVs à une
déclaration d’intention prévoyant une
amélioration constante du bilan des gaz à
effet de serre, dont voici un extrait:
« Le changement climatique global constitue un défi. Une politique climatique
durable renforce la force innovatrice de
l’économie et lui permet d’accéder à de
nouveaux marchés.
Pour la Banque Cantonale du Valais, il
s’agit dans ce contexte de tenir compte
du caractère supportable pour l’économie
des mesures qui contribuent à réduire les
émissions de CO2. La politique climatique
ne peut cependant être performante que
si elle renforce la compétitivité de production des biens et services.
La BCVs veut promouvoir dans son activité
l’utilisation de systèmes qui contribuent
à la réduction des émissions de CO2, en
termes d’équipements ou de fournitures
à acquérir, de comportement des collaborateurs, de produits et services offerts
à la clientèle ainsi que lors d’événements
auxquels elle participe. »
La quête de l’excellence
La BCVs est la seule entreprise active
en Valais au bénéfice d’un label Swiss
Climate CO2e. Cette distinction s’inscrit
dans la continuité de la double certification ISO 9001 et 14001 et du label Valais
Excellence, obtenus il y a plus de deux
ans. Ainsi, la BCVs est l’une des seules
banques de Suisse à cumuler l’ensemble
des reconnaissances liées tant au management de la qualité qu’à la protection de
l’environnement.
Certification ISO 9001 et 14001
Depuis 2009, la BCVs est certifiée ISO 9001
et 14001. La norme ISO 9001 définit les
exigences pour les systèmes de la gestion
de la qualité. Elle est fermement établie
comme la norme appliquée mondialement pour donner l’assurance de qualité
et augmenter la satisfaction des clients
dans les rapports clients-fournisseurs. Le
terme de gestion de la qualité recouvre ce
que l’entreprise met en œuvre tant pour
satisfaire aux exigences de qualité des
clients qu’aux exigences réglementaires
applicables ; le tout doit s’inscrire dans un
cadre d’amélioration de la satisfaction des
clients et de progression continue de la
performance de l’entreprise dans la réalisation de ses objectifs.
E-document, rapide, économique et écologique
ISO 14001 définit les exigences pour les
systèmes de management environnemental. Une telle méthode constitue un outil de
gestion permettant à l’entreprise d’identifier et de maîtriser l’impact environnemental de ses activités, produits ou services.
Elle offre en outre la possibilité de mettre
en œuvre une approche systématique pour
définir des objectifs environnementaux, les
atteindre et démontrer qu’ils l’ont été.
Label Valais Excellence
La Banque Cantonale du Valais bénéficie également depuis 2009 du label Valais
Excellence. Seule banque en Valais au bénéfice de ces reconnaissances de qualité, la
BCVs partage totalement la vision ainsi que
les valeurs de durabilité et de compétence
défendues par le label Valais Excellence.
Ce label a été créé pour distinguer les entreprises valaisannes à la fois les plus performantes et les plus citoyennes, soucieuses
de leur rôle social et environnemental et
désireuses de tendre vers une amélioration continue de leurs produits et services.
La mission de la BCVs s’inscrit pleinement
dans le cadre de référence du label Valais
Excellence. En effet, elle œuvre en faveur du
Valais, de son économie et de sa population.
Elle partage de surcroît les défis et préoccupations des Valaisannes et Valaisans en leur
proposant des prestations bancaires adaptées. Par sa certification, la BCVs soutient la
vision d’un Valais moderne et performant.
Evolution du nombre de e-documents produits
Le programme e-banking BCVs propose, parmi ses nombreuses
fonctionnalités, le e-document. Cette prestation permet à l’utilisateur de la
plate-forme e-banking de recevoir en format électronique ses justificatifs
bancaires (avis de débit, de crédit, relevé de compte périodique détaillé
et autres). Ces documents sont accessibles rapidement, de manière
confortable, sûre et sans papier. Ils sont conservés 180 jours et peuvent être
consultés, imprimés et téléchargés sans aucune restriction. Cette prestation
est avantageuse non seulement au niveau du confort pour l’utilisateur, mais
également d’un point de vue écologique; plus de papiers inutiles, seuls les
documents dont le client a besoin sont imprimés.
L’inscription à cette prestation se fait par le biais de la rubrique « paramètres »
de la plate-forme internet e-banking de la BCVs.
Evolution du pourcentage de comptes inscrits au e-document
par rapport au nombre total de comptes existants
8.26%
631'802
Nombre de documents
338'713
54'348
2009
2010
2011
Evolution du nombre de clients ayant reçu des e-documents
126'376
Nombre de clients
5.52%
59'169
2.60%
116
2'642
2009
04Valeur ajoutee[83-116].indd 116
2010
2011
2009
2010
2011
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Valeur partenariale
Les ressources humaines
Marqué habituellement par une stabilité certaine, l’effectif de la Banque
Cantonale du Valais a connu, en 2011, une croissance de près de 2,7 % pour
atteindre 441,4 unités de travail à temps complet. Entièrement dédiés à
l’activité de conseil, ces postes supplémentaires ont permis d’accompagner
le formidable développement des affaires de la Banque ces dernières
années.
qualité, constitue un facteur d’importance dans la poursuite d’une stratégie
de croissance. Dans ce contexte, la BCVs
valorise de manière prononcée ses nombreux talents, renforce le programme de
formation continue et contribue à ouvrir
encore plus de possibilités de progression
pour favoriser l’épanouissement professionnel des employés. L’acquisition de
compétences externes s’inscrit également
dans cette démarche.
Les 11,5 postes supplémentaires créés ont
servi, pour une bonne partie, à renforcer
l’activité de conseil à la clientèle dans le
domaine de la gestion de fortune. Pour
rappel, le développement de ce secteur
figure au centre des priorités de la BCVs.
La création de deux nouvelles succursales
en 2011 – Conthey/Vétroz et Fully – a
également nécessité une dotation en ressources humaines complémentaires, tout
comme d’autres activités de conseil aux
entreprises.
L’activité bancaire est avant tout une
affaire d’hommes et de femmes. La
valeur ajoutée humaine y joue un rôle
fondamental. La gestion des effectifs,
tant sous l’angle du nombre que de la
tivité au sein de la BCVs (voir encadré
ci-dessous). Dans un secteur bancaire
marqué en permanence par des changements, la constance du personnel
influence positivement la relation avec
le client, contribuant manifestement à
garantir sa pérennité. Plus qu’une prestation, le client attend en effet de sa
banque un contact personnalisé, un suivi,
un conseil. Un lien de confiance doit
s’établir entre lui et la personne en charge
de ses affaires financières. Cette confiance
se construit et se cultive dans la durée.
Pour permettre au métier de conseil,
colonne vertébrale de l’activité de la
BCVs, de se dérouler dans des conditions optimales, près de 200 fonctions
La stabilité des effectifs,
un atout
Les collaboratrices et collaborateurs font
preuve, comparativement à bien d’autres
entreprises, d’une grande longévité d’ac-
Eclairage statistique
Traduit en nombre de collaboratrices et collaborateurs, l’effectif de la
Banque Cantonale du Valais s’élève au 31 décembre 2011 à 507 personnes. Les femmes forment le 44 % de l’effectif total. La moyenne d’âge
du collaborateur s’élève à 42,8 ans et celle de son ancienneté à 16,2 ans.
Ce portrait permet encore de noter un taux de rotation des effectifs demeurant à un très bas niveau, 4,11 % en 2011.
Evolution des effectifs (y.c. temporaires, apprentis et stagiaires)
479
429.5
427.7
426.2
441.4
429.9
427.4
507
496
491
485
482
Pyramide d’ancienneté au 31.12.2011 (sans les apprentis)
2006
Moyenne d’ancienneté : 16,2 ans
2007
2008
2009
2010
Nombre de postes à temps complet
Ancienneté
2011
Nombre de personnes
>40 1
6
36 - 40
31
31 - 35 6
En 2011, répartition des départs : 63 % cadres, 37 % collaborateurs
37
9
26 - 30
Taux de rotation des effectifs (nombre de départs/ effectif moyen de l’année)
5.59%
18
24
21 - 25
4.89%
29
16 - 20
33
11 - 15
35
6 - 10
37
3.79%
31
0
4.11%
3.29%
2.87%
37
38
60
0-5
4.04%
20
Femmes
05Valeur partenariale[117-128].indd 117
45
40
60
Hommes
80
100
120
Nombre de personnes
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
117
03.04.12 11:34
VALEUR pARtEnARiALE
différentes s’avèrent nécessaires. Qu’il
s’agisse de tâches de contrôle, d’analyse,
de recherche, de logistique ou encore
d’informatique, chacune apporte une
pierre à l’édifice de la réussite de la BCVs.
La formation pour préparer
l’avenir aujourd’hui
Dans un secteur bancaire fortement soumis à la concurrence, la formation constitue un outil de différenciation important.
Elle sert de socle, de complément ou de
développement pour l’expérience professionnelle acquise en pratique. Elle permet
d’assurer adéquatement la relève. Dans ce
contexte, la Banque Cantonale du Valais
accorde une grande importance à la
formation de base de ses 24 apprentis et
six stagiaires.
L’avenir passe également par le développement et le perfectionnement des
connaissances et compétences du personnel. La formation continue joue un rôle
essentiel dans le bon fonctionnement de
l’entreprise à moyen et long terme.
L’apprentissage de commerce bancaire
Au 31 décembre 2011, 30 jeunes gens
occupent au sein de la BCVs les postes
d’apprentis et de stagiaires. A l’image de
l’effectif global, ce nombre se caractérise
par une augmentation, en l’occurrence
24 % en cinq ans.
L’essentiel de l’apprentissage se déroule
à la place de travail. La BCVs organise
un plan de formation permettant aux
apprentis de découvrir les métiers principaux de la Banque. Ainsi, ils participent
aux activités d’accueil et de guichet, de
conseil à la clientèle et de gestion de
fortune. Des stages auprès des services
centraux tels que les paiements, la comptabilité ou encore les centres de compétences analyse crédits et marchés financiers complètent le programme.
Encadrés par des formateurs expérimentés – collaboratrices et collaborateurs
de la banque ayant suivi des cours pour
les accompagner dans leur cursus –, les
apprentis font l’objet d’évaluations régulières sous forme d’entretiens.
L’apprentissage de commerce bancaire
dure trois ans. L’emploi du temps se
répartit entre l’activité à la place travail et
les cours professionnels. Cette proportion
varie selon le profil de formation suivi par
l’apprenti. Il peut en effet choisir entre le
profil E (élargi) et la maturité professionnelle commerciale. Dans le premier cas,
il se rend aux cours professionnels deux
jours en première année, puis un jour et
demi par semaine pour les deux dernières
années d’apprentissage. Au terme de sa
formation, il obtient un Certificat Fédéral
de Capacité (CFC).
S’agissant de la maturité, deux jours de
cours font partie de son planning hebdomadaire durant les trois ans. En plus
du CFC, l’apprenti obtient, ses examens
réussis, une maturité professionnelle
commerciale. Celle-ci lui facilite l’accès à
des formations supérieures.
Les cours professionnels se déroulent au
Centre de Formation Professionnelle de
Sion et auprès de la Berufsschule à Brigue pour les apprentis germanophones.
De plus, les apprentis suivent des cours
spécifiques à la filière bancaire. Après un
cours d’introduction de cinq jours, trente
jours de formation sont répartis sur toute
la durée de l’apprentissage. Ils ont lieu au
Center for Young Professionnals in Banking à Lausanne pour les apprentis francophones et à Berne pour les germanophones. Ce programme permet à chacun
de disposer de connaissances théoriques
propres à sa branche d’activité et de se
préparer aux examens finaux.
Un programme de formation en 18 mois
Les jeunes diplômés d’écoles supérieures
de commerce et des collèges, intéressés
par le monde bancaire peuvent effectuer
un programme de formation de 18 mois
à plein temps au sein de la Banque Cantonale du Valais. Cette première expérience professionnelle leur permet de se
confronter aux exigences du domaine.
Les stagiaires, encadrés par des formateurs, effectuent l’essentiel du programme
à la place de travail. En outre, ils suivent parallèlement une solide formation
théorique de 16 jours au Center for
Young Professionals in Banking auxquels
s’ajoute une intense préparation individuelle (travaux personnels et formation à
distance).
La formation, meilleur ingrédient pour
préparer la relève
Le succès sur la scène bancaire se prépare dans les coulisses de la formation.
Acquérir constamment de nouvelles
connaissances pour améliorer sans cesse
Parcours terminé avec succès
En 2011, sept apprentis de la BCVs ont obtenu
leur Certificat Fédéral de Capacité (CFC) d’employé de commerce « Banque ».
Labellisée «entreprise formatrice» par l’Office
fédéral de la formation professionnelle et de
la technologie (OFFT), la BCVs se positionne
comme un acteur de référence dans le domaine
de la formation des jeunes. La dimension pédagogique de la BCVs s’intègre pleinement dans
sa mission économique. Contribuer à l’essor
harmonieux de l’économie valaisanne se traduit
aussi, pour la Banque, par un engagement en
amont, consistant à promouvoir les conditions
nécessaires pour fournir au marché du travail
des professionnels de bon niveau.
Au terme de leur formation, quatre apprentis
ont bénéficié d’un contrat de travail auprès de
la BCVs.
118
De gauche à droite : Gilles Bianco, Savièse (avec maturité professionnelle commerciale), Camille Bourgeois, Martigny,
Maxime Bonvin, Icogne (avec maturité professionnelle commerciale), Claudine Kalbermatter, Steg (avec maturité
professionnelle commerciale), Olivier Bonvin, Flanthey, Patricia Pfaffen, Visp et Dominic Zenklusen, Simplon Dorf
05Valeur partenariale[117-128].indd 118
03.04.12 11:34
son savoir-faire devient essentiel pour se
démarquer à l’aune de la qualité et de la
compétence.
En outre, la lecture de la pyramide des
âges de la BCVs met en évidence le
soin à apporter à la relève. La stratégie
en la matière s’articule sur l’évaluation
du potentiel des personnes susceptibles d’endosser à terme des fonctions
managériales ou des fonctions techniques supérieures. Dans ce contexte, la
BCVs s’attache à privilégier la formation
continue parmi ses employé(e)s pour leur
permettre de progresser dans leurs activités professionnelles.
Un accent tout particulier est porté sur le
développement des qualités de management. Des formations idoines permettent
de doter l’ensemble des cadres de conduite
d’instruments nécessaires à l’accomplissement de leur activité d’encadrement. De
plus, tous les nouveaux managers promus
ou engagés suivent un cursus spécifique
au moment de la prise en main de leur
nouvelle fonction. Par ailleurs et selon les
nécessités, des accompagnements individuels ou ciblés sont parfois organisés. En
2011, 80 responsables de conduite, quel
que soit leur niveau de responsabilité
managériale, ont pris part à la formation
MASTERSHIP (voir encadré ci-contre).
Dans la mise à niveau des connaissances et le perfectionnement constant,
diverses solutions de formation s’offrent
aux collaboratrices et collaborateurs,
pour certaines organisées par la Banque
elle-même, pour d’autres mises sur pied
auprès d’instituts spécialisés. En fonction des qualifications requises par leur
poste, les collaboratrices et collaborateurs peuvent suivre des cours de langue
ou des séminaires relatifs à l’organisation du travail ou au développement de
l’efficacité personnelle par exemple. Le
domaine bancaire étant très réglementé,
de nombreuses séances de mise à niveau
des connaissances en la matière ont également eu lieu.
Préparation à la retraite et
planification financière
La Banque organise, en collaboration
avec Pro Senectute Valais, un séminaire
pour ses collaboratrices et collaborateurs
approchant le terme de leur activité professionnelle. Leurs conjoints ou partenaires y sont également conviés.
Durant trois jours, ils ont l’occasion
d’échanger et de passer en revue l’ensemble des sujets clés de cette étape de
la vie. Ainsi, le programme de ce cours
spécifique comprend les thèmes suivants :
bien-être et santé, budget, assurances
05Valeur partenariale[117-128].indd 119
Renforcement continu des acquis
En 2011, 1475 jours ont été réservés au renforcement des acquis. Depuis un certain
nombre d’années maintenant, la BCVs a mis en œuvre un vaste plan de formation
continue pour renforcer et valoriser les compétences existantes.
En outre, 15 collaboratrices et collaborateurs ont terminé avec succès des formations
de longue durée en 2011 alors que 43 personnes sont actuellement engagées dans
ce type de cursus de perfectionnement. Ainsi, quatre personnes ont obtenu des
diplômes de formation supérieure, à savoir un diplôme d’économie bancaire ES (Ecole
Supérieure), un bachelor d’économie d’entreprise HES (Haute Ecole Spécialisée),
un diplôme fédéral d’économie d’entreprise HES et un diplôme de practicien PNL
(Programmation Neuro Linguistique).
Nombre de jours de formation continue par année
(sans les formations de longue durée)
Nombre de jours
1'655
1'475
1'004
762
594
2006
2007
2008
564
2009
2010
2011
Nombre de collaborateurs suivant une formation continue de longue durée
52
Nombre de personnes
50
48
43
42
39
2006
2007
2008
2009
2010
2011
Formation MASTERSHIP 2011
En 2011, un séminaire de management novateur, MASTERSHIP, a été suivi durant deux
jours et demi par 80 cadres de la BCVs concernés par la conduite de collaboratrices
et de collaborateurs.
La formation MASTERSHIP se singularise par sa faculté à sensibiliser les participants à
la pratique d’un management de qualité et à leur insuffler la culture du management,
condition indispensable pour appliquer les outils de conduite. A cet effet, cette
formation s’appuie sur une méthodologie privilégiant la dimension émotionnelle.
Concrètement, le formateur dispose d’un référentiel extraordinaire de séquences
vidéo, anecdotes, images, maximes, gestes... choisis pour leur fort impact en matière
de message. Ainsi, chaque participant, par analogie, a ensuite à cœur de les intégrer
dans sa pratique managériale quotidienne. Les participants ont été enthousiasmés
par cette nouvelle approche.
119
03.04.12 11:34
VALEUR pARtEnARiALE
sociales, gestion du temps et projets,
couple, famille et relations sociales. Les
participants témoignent lors de chaque
édition de l’importance de consacrer du
temps à la préparation de ce changement
de vie.
De plus, depuis 2011, la Banque donne
aussi la possibilité aux collaboratrices et
collaborateurs âgés de 48 ans et plus, de
prendre part au module « planification
financière » proposé dans le cours précité.
Ainsi, ces derniers disposent de suffisamment de temps pour effectuer une planification financière adéquate. Durant, une
demi-journée, les engagements hypothécaires, les placements ou encore la prévoyance sont abordés.
Il s’agit d’inciter les participants à se poser
les questions essentielles afin d’anticiper
avec pertinence et sous l’angle financier
la fin de leur activité rémunérée. Ces
cours sont principalement donnés par les
conseillers en planification financière de
la BCVs.
Osez tous les métiers
Chaque année, le Secrétariat de l’égalité
et de la famille, en partenariat avec le
service de l’enseignement et celui de la
formation professionnelle, aménage une
journée en entreprise sous la dénomination « Osez tous les métiers ». La Banque
Cantonale du Valais y participe activement depuis plusieurs années.
Cette journée, destinée aux filles et garçons de sixième primaire, aspire à leur
permettre d’explorer le monde professionnel en accompagnant un parent ou
une personne de leur entourage au travail
et de découvrir une profession.
En 2011, une quinzaine de jeunes gens
ont vécu cette journée au sein de la
Banque Cantonale du Valais. Au programme, citons notamment une présentation de la banque et des métiers
bancaires ainsi qu’une visite de la caisse
centrale et des coffres forts. De plus, une
apprentie de l’établissement leur a parlé
de son parcours scolaire, de son expérience dans le cadre de sa formation au
sein de la banque ainsi que des possibilités d’évolution professionnelle.
Couronnée de succès, cette journée suscite toujours un réel intérêt auprès des
jeunes participantes et participants.
Caisse de pension
La Banque Cantonale du Valais fournit à
ses collaboratrices et à ses collaborateurs
les prestations d’une caisse de pension
autonome. Elle assure elle-même la gestion de la caisse et de sa fortune, sans
contrat de réassurance pour la couverture
des risques de vieillesse, décès et invalidité.
Son plan de prévoyance se base sur le
système de la primauté des prestations.
Dans ce modèle, les prestations d’assurance sont déterminées à l’avance dans
un règlement de prévoyance et ne dépendent pas directement du montant accumulé des cotisations.
Au 31 décembre 2011, le nombre d’assurés actifs s’élève à 466 personnes dont
203 femmes. Le nombre de bénéficiaires
de rentes se chiffre à 144 dont 103 rentes
vieillesse, le tout pour un montant annuel
de 7,1 millions de francs. A la même
date, le taux de couverture de la caisse de
Participation citoyenne des employés BCVs
120
Les collaboratrices et collaborateurs de la BCVs s’impliquent en tant que citoyens et mettent à profit leurs
compétences en faveur de la vie sociale valaisanne. La
BCVs, en tant qu’employeur, soutient l’engagement de
ses collaboratrices et de ses collaboratrices dans la société civile.
Au 31 décembre 2011, 234 mandats sont recensés.
40 % (92) concernent des mandats privés pour des
sociétés ou associations à but économique. Le solde
de 142 engagements se répartit notamment entre les
mandats bancaires (40), les fonctions politiques (31),
des mandats divers tels que des contributions d’enseignement (15) et des activités militaires ou de service
du feu (6). Pour compléter le tableau, les 50 mandats
répertoriés sous autres activités couvrent aussi bien les
domaines culturel et sportif qu’associatif au sens large
du terme.
05Valeur partenariale[117-128].indd 120
retraite du personnel de la BCVs se situe à
93,1 %, en raison notamment de l’abaissement de son taux technique recommandé par les experts en prévoyance. La
Banque Cantonale du Valais a constitué,
à charge de l’exercice 2011, une provision
de 16,2 millions de francs en faveur de la
caisse de retraite du personnel de la BCVs
pour combler ce découvert.
« Les racines donnent des
ailes » avec VS-link
Au terme de leurs études supérieures,
les deux tiers des Valaisannes et Valaisans ne reviennent pas dans leur canton
d’origine, selon une étude de l’Observatoire valaisan de l’emploi. Le marché
de l’emploi dans le canton, bien que
diversifié, demeure souvent méconnu. Il
s’agit d’encourager les jeunes hautement
qualifiés – diplômés d’écoles de degré
tertiaire (Universités, Hautes Ecoles Spécialisées,...) – à revenir en Valais afin de
faire bénéficier l’économie cantonale de
leurs compétences et de leur formation.
A cet égard, le réseau VS-link, projet du
Département de l’Economie, de l’Energie et du Territoire (DEET) de l’Etat du
Valais, a créé une bourse aux emplois sur
internet (www.vslink.ch). Ce site regroupe
l’ensemble des postes de travail et de
stages vacants hautement qualifiés en
Valais. Plus de 200 entreprises, près de
2400 diplômés et 800 étudiants y sont
inscrits. L’édition d’un guide des emplois
hautement qualifiés en Valais complète
l’offre. Enfin, des rencontres réunissant entreprises, étudiants et diplômés
favorisent le réseautage entre les diffé-
Participation citoyenne des employés BCVs
Mandats des collaborateurs BCVs au 31.12.2011
Privés 40%
Politiques 13%
Militaires
Service du feu 3%
Bancaires 17%
Activités
accessoires 6%
Autres activités 21%
03.04.12 11:34
rentes parties prenantes. En mai 2011,
le Forum VS-link étudiants/employeurs
s’est déroulé à Sierre, dans les locaux
de la Haute Ecole Spécialisée de Suisse
Occidentale (HES-SO). A cette occasion,
37 entreprises ont tenu un stand, dont la
BCVs représentée par sa responsable des
ressources humaines, Eliane Gaspoz.
Suivi de l’enquête
de satisfaction
des collaboratrices et
collaborateurs
En juin 2010, toutes les collaboratrices
et tous les collaborateurs de la Banque
Cantonale du Valais ont été invités à
participer à une enquête de satisfaction.
Chacun a pu faire connaître, de manière
anonyme, sa perception de son travail, de
son environnement et de son entreprise.
La synthèse des résultats a permis d’engager une réflexion interne sur les amé-
05Valeur partenariale[117-128].indd 121
liorations à apporter pour mieux répondre
aux attentes professionnelles des collaboratrices et des collaborateurs, tout en
veillant à l’adéquation de ces dernières
avec les orientations stratégiques de la
BCVs. Dans les grandes lignes, les éléments jugés les plus satisfaisants par les
collaboratrices et collaborateurs concernaient le climat de travail, l’activité en
elle-même et les liens entre collaborateurs
et avec leurs responsables directs. A l’inverse, les procédures fixant les différents
processus internes de travail recueillaient
une notation moins favorable, tant dans
leur éventualité de rendre l’activité parfois plus fastidieuse que dans leur quantité. Il est vrai que la BCVs évolue dans
un secteur caractérisé par une réglementation en constant durcissement.
Pour donner suite à cette enquête, des
mesures ont été identifiées, visant à renforcer la motivation interne avec comme
corollaire un accroissement encore de la
performance opérationnelle de la Banque.
Parmi les axes d’amélioration retenus,
citons tout particulièrement les modes de
coopération entre les collaboratrices et
collaborateurs en contact avec la clientèle et celles et ceux œuvrant dans les
entités de support et de soutien ainsi que
le mode de communication des règles et
directives.
Les mesures concrètes ont surtout porté
sur des séances communes favorisant une
meilleure compréhension de l’activité des
uns et des autres et sur un nouveau processus, plus ciblé et mieux accompagné,
de communication des règles et directives
et de leurs modifications.
03.04.12 11:34
VALEUR pARtEnARiALE
La Banque Cantonale du Valais en images
La campagne de communication de la BCVs s’est enrichie de deux nouvelles
images publicitaires en 2011. Dans la lignée des quatre précédents, ces visuels
illustrent des êtres humains dans des scènes de la vie quotidienne. La vache
d’Hérens, symbolisant la BCVs, les accompagne.
Expression de son identité et de ses
valeurs, la campagne de communication de la BCVs, initialisée en 2009, lui
permet, dans un marché bancaire fortement concurrencé, de se distinguer par
un positionnement distinct et original.
L’affirmation d’une personnalité claire et
bien marquée est en effet essentielle à la
quête du succès et au développement de
la marche des affaires.
Le premier visuel de cette campagne
de communication a été réalisé dans
la région sédunoise. Il met en avant le
compte Privé Online BCVs, un nouveau
produit lancé au même moment par la
Banque. Un second thème avait suivi la
même année, se référant à la planification financière, un domaine de compétences de la Banque.
En 2010, deux nouvelles images ont
enrichi l’éventail des sujets. Le savoirfaire de la BCVs en matière de gestion
de fortune et la qualité de ses prestations
hypothécaires s’affichaient désormais en
grand. Fidèles à la volonté de départ de
cette campagne, ces deux photographies
ont été réalisées en Valais, plus exactement à l’aéroport de Sion et à Fully.
Toujours en 2010, la BCVs a mandaté
l’institut MIS Trend afin de mener un
« post-test », autrement dit une analyse
d’appréciation des nouveaux visuels réalisés. Il s’agissait de connaître le degré
d’acceptation de cette campagne par le
public. Ainsi, 240 Valaisannes et Valaisans, constituant un échantillon représentatif de la population du canton, ont
été interrogés à ce sujet. Les publicités de
la Banque ont recueilli un taux important
d’avis favorables (75 %), confortant cette
dernière dans ses choix.
Deux publicités complémentaires, illustrant
les prestations de la BCVs en faveur des
entreprises et dans le domaine de l’épargne,
ont été diffusées en 2011. Les images ont
été réalisées dans le Haut-Valais.
Crédit d’exploitation BCVs:
Contribuer au développement
de votre entreprise.
122
05Valeur partenariale[117-128].indd 122
La confiance rapproche
Figure centrale de la précédente déclinaison publicitaire de la Banque, la vache
d’Hérens a vu son rôle évoluer dans la
campagne actuelle. Seul acteur des précédents visuels, l’animal emblématique
partage l’affiche avec des êtres humains
dans des scènes de la vie quotidienne. Le
client est au centre des préoccupations
de la Banque. La vache d’Hérens symbolise la BCVs accompagnant le client,
le motivant dans ses projets, ses déplacements, son travail et ses loisirs. Elle est
là, fidèle, rassurante et sympathique.
Arrivant au terme de son cycle de vie de
quatre ans, la campagne actuelle devrait
céder sa place en 2013 à un nouveau
langage publicitaire. Dans l’intervalle, la
Banque Cantonale du Valais procédera
auprès du grand public à une mesure
de son image et de son évolution. Les
résultats de cette étude poseront les
bases de sa prochaine communication
visuelle.
Conseil en placement BCVs:
Investir aujourd’hui pour
son avenir.
La confiance rapproche
03.04.12 11:34
Glacier d’Aletsch
Avec ses 23 kilomètres, le plus long
fleuve de glace des Alpes s’étend sur
Je me tiens derrière l’arête, à l’abri de toute
86 km2 et descend à plus de 900 mètres
l’agitation de la vallée, de l’autre côté.
de profondeur. Les eaux du glacier se
L’étendue de glace absorbe mon regard,
rejoignent dans la Massa. Cette dernière
jusqu’au-delà de l’horizon.
alimente le Rhône, qu’elle rejoint entre
les villages de Naters et Bitsch.
Raymund Wirthner
« Au glacier d’Aletsch »,
« Le soir vient toujours »
Roten Verlag - Brig, 1989
05Valeur partenariale[117-128].indd 123
03.04.12 11:34
VALEUR pARtEnARiALE
Encourager le dynamisme valaisan
L’engagement de la Banque Cantonale du Valais en faveur de son canton
dépasse le seul cadre économique. En effet, la BCVs s’implique dans la vie
associative valaisanne, contribuant ainsi à façonner le cadre de vie dans
lequel elle exerce son activité et forge sa prospérité.
Le Valais compte bon nombre d’associations et d’initiatives culturelles, sociales
ou sportives, témoins du dynamisme des
habitants de ce canton. Si les talents et
les initiatives foisonnent en Valais, les
moyens financiers pour concrétiser les
projets ou simplement assumer les frais
courants d’une société ou d’un club font
parfois défaut. La BCVs apporte chaque
année son soutien à la vie associative
valaisanne, de façon visible, par des
actions de sponsoring par exemple ou de
manière plus discrète, par des insertions
dans des carnets de fête, des dons, des
cotisations.
Au-delà de l’aspect strictement financier,
la BCVs propose des prestations bancaires adaptées aux clubs et associations
et à leurs besoins. Ces sociétés peuvent,
grâce au compte Club et ses conditions avantageuses, bénéficier de surcroît de l’accès à la plate-forme en ligne
www.vsmanif.ch. Cette dernière constitue une base de données et de conseils
pour l’organisation de manifestations et
fournit notamment des listes récapitulatives des points essentiels au bon déroulement d’un événement.
Sponsoring et soutiens
A travers sa politique de sponsoring, la
Banque Cantonale du Valais témoigne
de son implication en faveur de la vie
associative de son canton, privilégiant
des actions d’intérêt public et sans but
lucratif. Cette approche s’inscrit aussi
dans une perspective de communication
avec des retombées positives en termes
d’image, lui permettant de donner de la
vitalité aux valeurs constitutives de sa
marque. Tour d’horizon non exhaustif
de ses partenariats 2011.
BCVs Mount Asics Team
124
Les qualités développées par le BCVs
Mount Asics Team correspondent à
celles cultivées par la Banque Cantonale
du Valais : esprit d’équipe, compétitivité,
engagement, dynamisme, persévérance
et formation. Le partenariat unissant la
BCVs à cette équipe sportive prend appui
sur ces valeurs communes.
Le BCVs Mount Asics Team a vu le jour
en 2008 grâce à l’initiative de deux amis
05Valeur partenariale[117-128].indd 124
passionnés de sport et de course à pied.
Souhaitant partager son expérience avec
les jeunes espoirs valaisans, Tarcis Ançay
fonde avec Patrick Crettenand, amoureux comme lui de courses de montagne,
le BCVs Mount Asics Team. Le Valais
offre un cadre extraordinaire pour la
pratique de la course en montagne et
Tarcis Ançay compte parmi les nombreux
athlètes valaisans excellant dans la discipline. Vainqueur de la légendaire course
Sierre-Zinal en 2006 et second en 2009,
il a été sacré trois ans de suite Champion suisse de Marathon au Marathon de
Zürich.
Les objectifs du BCVs Mount Asics Team
consistent à découvrir et révéler de futurs
champions, à leur faire bénéficier des
conseils des plus anciens, à les motiver
et les encourager à dépasser leurs limites.
Le bilan de l’année 2011 s’inscrit comme
le meilleur du team depuis sa création en
2008. Les 20 athlètes du BCVs Mount
Asics Team sont apparus en tout 122 fois
dans les compétitions de l’année, réalisant 75 podiums dont 28 victoires. En
moyenne cinq athlètes ont pris part à
chaque épreuve de l’agenda des courses
de montagne.
En 2011, l’équipe a accueilli cinq nouveaux membres, parmi lesquels César
Costa, leader incontesté du BCVs Mount
Asics Team durant la saison. Ce dernier a
participé à quinze compétitions et décroché autant de podiums : treize victoires
et deux seconds rangs, dont celui obtenu
à la prestigieuse course Sierre-Zinal.
Hormis une excellente performance à
Sierre-Zinal, le BCVs Mount Asics Team
a connu d’autres moments marquants
en 2011. Citons notamment le Tour des
Alpages – quatre athlètes du team parmi
les sept premiers de la catégorie élite – et
la Montée du Ventoux d’où l’équipe a
ramené neuf trophées et la confirmation
de son statut de team de performance
sur la scène internationale.
la rage de vaincre et le soutien populaire peuvent permettre de réaliser des
exploits.
La Banque Cantonale du Valais apporte
sa contribution à l’équipe phare du canton, véritable porte-drapeau des treize
étoiles valaisannes.
Fête nationale de la race d’Hérens
La Banque Cantonale du Valais fait partie
du groupe restreint des partenaires principaux de cet événement primordial pour
le canton. L’association de la Fête nationale de la race d’Hérens avec la BCVs
prend tout son sens à travers les valeurs
véhiculées par la manifestation, en adéquation avec le territoire de marque de
la BCVs : l’esprit valaisan illustré par une
vache conquérante et compétitive. En
2011, la Banque a renouvelé son soutien
à cette manifestation pour les trois prochaines années, soit jusqu’en 2013.
Les combats de reines font partie d’une
tradition valaisanne vieille de plusieurs
siècles. Dotées d’un tempérament vif et
combatif, les vaches de la race d’Hérens
s’affrontent afin d’établir une hiérarchie
entre elles. Leur morphologie puissante
rend leurs affrontements impressionnants ; ces bêtes à la robe noire ou brune
foncée pèsent entre 500 et 800 kilos.
Chaque année, au printemps, se tient un
rendez-vous propre à cette race d’Hérens,
FC Sion
Déchaînant les passions, le club de football de la capitale valaisanne ne laisse
personne indifférent. Les joueurs et leur
staff démontrent régulièrement que
malgré les difficultés, l’esprit d’équipe,
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qui attire aussi bien éleveurs, passionnés, amateurs que curieux : la finale des
combats de reines.
Cantonale jusqu’en 2010, la finale est
devenue nationale avec l’édition 2011 et
par la même occasion, a été rebaptisée
« Fête nationale de la race d’Hérens ».
Jusque-là réservée exclusivement aux
bêtes valaisannes (l’essentiel du cheptel
national), la finale accepte désormais
les vaches de la race d’Hérens élevées en
Suisse. Durant deux jours, le samedi 7 et
le dimanche 8 mai 2011, l’événement a
également proposé un marché du terroir
autour de produits tels que le pain de
seigle, la viande séchée, le fromage et les
vins valaisans. Quelque 12 000 personnes
ont afflué à l’arène d’Aproz pour assister
aux finales du dimanche et ainsi au sacre
de Manhattan en qualité de Reine des
Reines 2011, parmi près de 140 concurrentes.
Fondation Gianadda, Martigny
Alors qu’il envisage de bâtir un immeuble,
Léonard Gianadda découvre, sur un terrain lui appartenant à Martigny, des
ruines gallo-romaines. Peu après, son
frère Pierre décède tragiquement. Afin
de perpétuer son souvenir, Léonard
Gianadda bâtit autour des vestiges du
temple gallo-romain un centre culturel
portant le nom de son frère disparu.
Inaugurée en 1978, la Fondation
Gianadda propose depuis plus de trente
ans aux amateurs et passionnés, des expositions artistiques de très grande renommée. Grâce à la personnalité unique et au
charisme de son fondateur, la Fondation
Gianadda accueille des chefs-d’œuvres
provenant des plus grandes collections,
comme celle du Metropolitan Museum
de New-York en 2006, du Musée Pouchkine de Moscou en 2005 ou encore de
la Phillips Collection de Washington en
2004. Les expositions, au rythme de deux
à trois par année, s’articulent autour d’un
thème – images saintes, offrandes aux
dieux d’Egypte, les trésors du monastère Ste-Catherine,... – ou d’un artiste –
Monet, Nicolas de Staël, Rodin, Chagall,
Picasso, Chavaz,... – souvent même d’une
période ou d’une thématique d’un artiste
particulier.
La Fondation Gianadda contribue largement à promouvoir le canton du Valais
bien au-delà des frontières suisses. Par
son soutien, la Banque Cantonale du
Valais veut marquer sa gratitude à la
Fondation et à son créateur passionné,
Léonard Gianadda, pour avoir fait de
Martigny et du Valais un haut lieu de
l’art à l’échelle internationale.
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Powermesse, Viège
La Banque Cantonale du Valais est
depuis plusieurs années l’un des sponsors
principaux de la Powermesse.
Devenu un rendez-vous incontournable
des jeunes Haut-Valaisans, cet événement confirme chaque année son succès. A l’origine une foire marchande
destinée à la jeunesse, la manifestation
a beaucoup évolué, voyant disparaître les
stands de produits au profit d’espaces
dédiés au divertissement. Elle propose
désormais, dans les locaux de la Liternahalle de Viège, concerts, animations et
bars, toujours autour d’un thème défini.
A l’occasion du 20e anniversaire de Radio
Rottu, coorganisateur de la Powermesse
avec la BCVs, l’édition 2010 avait déroulé
ses fastes sur le thème « 20 Jahre Party ».
Pour l’édition 2011, place a été donnée
au « Spring break », du nom de la semaine
de relâche dont bénéficient de nombreux
étudiants nord-américains au printemps.
Ce thème, à la fois synonyme de soleil
et d’esprit festif, a réjoui les nombreux
participants de cette manifestation phare
du calendrier haut-valaisan.
Romaine Zenhäusern, Viège
Récompensée par le prix jeunesse 2006
de la Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais, Romaine Zenhäusern,
jeune et talentueuse joueuse de tennis,
bénéficie d’un soutien supplémentaire
de la Banque pour l’aider et l’encourager dans sa carrière sportive. Cette athlète
représente non seulement le Valais, mais
incarne aussi la jeunesse, le dynamisme,
la compétitivité et la compétence, des
valeurs chères à la BCVs.
Domiciliée à Viège et âgée de 18 ans,
Romaine Zenhaüsern effectue ses premières saisons en tant que professionnelle du tennis dans le circuit féminin et
le circuit junior de la Fédération internationale de tennis (ITF).
Durant plusieurs années, la jeune sportive
s’est entraînée en Allemagne, à l’Académie de tennis d’Eric Van Harpen, terminant en parallèle sa scolarité obligatoire.
Actuellement, elle suit des cours auprès
de l’école pour sportifs (Sportmittelschule) du Lycée-Collège Spiritus Sanctus
à Brigue. Ses excellents résultats scolaires
lui ont par ailleurs permis de passer directement en deuxième année au terme du
premier semestre. Elle souhaite obtenir
son diplôme afin de pouvoir se concentrer exclusivement sur le tennis ensuite.
Afin d’intégrer, à moyen terme, le Top 100
du tour professionnel (WTA), Romaine
Zenhäusern ne ménage pas ses efforts.
Elle s’entraîne quotidiennement sur les
courts de Sion et Montreux et effectue également des entraînements pour
sa condition physique à Sion. En 2011,
Romaine Zenhäusern a participé à de
nombreuses compétitions européennes
(Istanbul, Copenhague, Hambourg,...).
Elle a inscrit au programme de la saison
2012 la participation à des tournois internationaux dans le monde entier ainsi que
la poursuite de la compétition en Ligue
nationale helvétique.
Sion Air Show
Du 16 au 18 septembre 2011, le Breitling
Sion Air Show, plus grand meeting aérien
en Suisse en 2011, a accueilli petits et
grands, passionnés, amateurs et curieux
à Sion, pour une grande fête de l’air sous
toutes ses formes.
En tant que l’un des sponsors principaux,
la BCVs a apporté son soutien à cette
manifestation. Dans le cadre exceptionnel
des Alpes, les avions gagnent en visibilité ;
malgré un ciel pluvieux, ces appareils ont
ébloui les spectateurs. Evénement familial, accessible à tous et didactique, le
Breitling Sion Air Show a proposé des
animations inhabituelles alliant aviation
passée, présente et future.
L’aéroclub du Valais peut faire valoir
une longue expérience d’organisation de
meetings aériens. Déjà en 1982, 1986,
1989, 1997 et 2001, les avions ont rempli
le ciel sédunois. En raison d’une météo
capricieuse, l’édition 2011 n’a de loin pas
battu le record de 100 000 spectateurs
payants de 1997 ; elle a tout de même
attiré bon nombre de passionnés souhaitant voir, en vol ou au sol, les patrouilles
acrobatiques, les avions civils et militaires les plus anciens comme les plus
modernes, ainsi que tout objet volant que
l’on ne peut voir ailleurs.
Parmi les nombreux participants à cette
fête de l’air, il faut citer notamment la
Patrouille suisse, la Patrouille de France,
le SuperPuma display, le F/A-18 Hornet
Solo display, les Eclaireurs-parachutistes,
le Breitling Jet-Team,...
Pour la première fois, Sion Air Show s’est
orienté vers le développement durable et
la protection de l’environnement, notamment par le rachat des émissions de CO2
des démonstrations. De plus, un programme de tri et de recyclage des déchets
ainsi qu’un concept d’impression sur du
papier FSC (Forest Stewardship Council –
association pour une exploitation exemplaire des forêts) ont également été mis
en place.
Les organisateurs de la manifestation
s’étaient par ailleurs engagés à utiliser
prioritairement des matériaux et produits
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VALEUR pARtEnARiALE
issus de la région ou du commerce équitable. Enfin, la mobilité douce a été
encouragée par des parkings payants et
des partenariats avec des entreprises de
transports publics.
et internationaux pour des prestations
alliant sport, performances et spectacle.
Vingt-cinq « riders » se sont affrontés le
vendredi afin de décrocher une place
pour la compétition du samedi et tenter
ainsi d’accéder aux finales.
La compagnie de danse-escalade « Neo » a
présenté également son spectacle « FLUO
NEO » tout au long des deux jours de
la manifestation. Née à Fully en 2005,
cette compagnie réunit une centaine de
membres et présente des spectacles d’un
genre nouveau, alliant danse, escalade et
voltige.
Velopass, le réseau suisse de vélos
en libre-service
Slide and Sound, Martigny
126
Les 18 et 19 novembre 2011, la manifestation Slide and Sound célébrait sa
10e édition, au CERM de Martigny. Le
nombreux public a pu fêter cette édition
« anniversaire » grâce à un programme à
la hauteur de l’événement. A la fois festival de musique et de films, foire professionnelle et plate-forme d’expression
culturelle et artistique, Slide and Sound
propose au grand public un éventail
d’animations sur une surface avoisinant
les 8000 mètres carrés.
Partenaire principal de l’événement, la
Banque Cantonale du Valais encourage
l’esprit véhiculé par Slide and Sound :
respect, dynamisme, esprit d’ouverture,
rencontre, partage et compétence.
Une halle de projection de 500 places
spécialement aménagée a servi de cadre
à la diffusion d’une sélection inédite de
films dédiés aux sports de glisse, à l’aventure et à la montagne. L’alpiniste suisse
alémanique Ueli Steck y a donné une
conférence fortement courue. Mondialement connu, Ueli Steck doit sa réputation au rythme extraordinaire de ses
ascensions en solitaire. En 2009 notamment, il a bouclé l’ascension de l’Eiger,
des Grandes Jorasses et du Cervin.
Une structure de plus de 60 mètres de
long, conçue à partir de 600 palettes, faisait office de scène pour le Verbier Slide
Dirt, véritable événement dans l’événement. Cette compétition de BMX (bicycle
motocross, vélo de bicross particulièrement maniable) a réuni athlètes suisses
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La BCVs s’est intéressée à la démarche
de Velopass, déjà bien connue dans les
pays alentours, mais encore inexistante
en Suisse. Outre l’aspect pratique et économique du vélo, c’est avant tout l’argument écologique de ces vélos en libre
service que la BCVs souhaite encourager
par son partenariat avec Velopass.
Le vélo constitue un excellent moyen
de se déplacer économiquement, écologiquement et rapidement en ville. Forts
de ce constat, les initiateurs du concept
« Velopass » ont développé un réseau
permettant, sur abonnement ou à la
journée, de louer un vélo 24 heures sur
24, sept jours sur sept. Sensible à cette
démarche prônant la mobilité douce, la
Banque Cantonale du Valais a signé un
contrat de partenaire principal du réseau
Velopass en Valais. Cette démarche s’inscrit en complète adéquation avec le label
Swiss Climate obtenu par la BCVs au
printemps 2011. (voir le chapitre valeur
ajoutée, page 114).
En effet, déjà labellisée ISO 9001,
ISO 14001 et Valais Excellence, la BCVs a
obtenu, au printemps 2011, le label Swiss
Climate CO2e-évalué, catégorie bronze.
Cette reconnaissance, décernée par l’entreprise Swiss Climate SA à Berne et vérifiée par la SQS (Association Suisse pour
Systèmes de Qualité et de Management),
atteste de la politique climatique active
de la BCVs. Cette étape a impliqué, pour
la Banque, d’établir son bilan carbone
et de définir des mesures de réduction
des émissions des gaz à effet de serre.
La BCVs poursuit et développe donc ses
démarches en faveur de l’environnement
et de sa protection.
Grâce à un système d’abonnement au
mois (15 à 60 francs) ou à la journée
(6 francs), les utilisateurs peuvent retirer
un vélo à l’une des bornes du réseau, et
le déposer à cette même borne ou auprès
d’une autre selon leur parcours. Velopass
comptait, à la fin de l’été 2011, près de
900 vélos rattachés à quelque 80 bornes,
dans onze réseaux différents en Suisse
romande. Les fondateurs de Velopass
cherchent non seulement à augmenter
le nombre de ces réseaux et à en développer en Suisse alémanique notamment,
mais ils travaillent en plus à multiplier
les bornes de vélos disponibles dans les
réseaux existants, pour répondre toujours
mieux à la demande.
Le système de vélos en libre-service se
veut une alternative à l’usage de véhicules
motorisés en ville et un complément aux
réseaux de transports publics existants.
Les bornes sont en effet toujours disponibles à des emplacements stratégiques, à
proximité de gares ferroviaires, de centres
commerciaux, de grandes entreprises,
d’instituts de formation, de sites touristiques, etc. Velopass s’adresse principalement aux pendulaires ; l’abonnement à
la journée peut également intéresser les
touristes.
Velopass propose près de 900 vélos en libre-service en
Suisse romande
Zermatt Summit
La deuxième édition du Zermatt Summit a eu lieu du 16 au 18 juin 2011 à
Zermatt. Cette plate-forme de rencontres
et d’échanges s’attache à changer les
cœurs et les esprits en proposant des
modèles alternatifs afin de replacer l’humain au centre de l’économie, d’humaniser la globalisation.
La Banque Cantonale du Valais marque
son soutien au Zermatt Summit et figure
au registre de ses membres. Au-delà de ses
buts premiers, cette manifestation contribue également à promouvoir le Valais,
son sens de l’innovation et ses qualités
d’accueil, auprès de personnes provenant
du monde entier.
En 2011, plus de 200 entrepreneurs, économistes, politiciens, représentants d’organisations non gouvernementales (ONG)
et experts issus de tous les continents
ont partagé la même vision d’une forme
plus juste de mondialisation, plus orientée
vers l’être humain et promouvant l’intérêt
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commun. Sous la présidence de Christopher Wasserman, industriel suisse et président de la Fondation Zermatt Summit,
de nombreux intervenants prestigieux se
sont succédé pour évoquer leurs convictions, leurs expériences et leurs témoignages.
Mentionnons parmi les conférenciers, la
présence du docteur Shirin Ebadi, avocate iranienne et professeure d’université,
prix Nobel de la paix 2003, d’Hernando
de Soto, économiste, président de l’Institut pour la liberté et la démocratie,
du docteur Francisco Van Der Hoff, cofondateur de Max Havelaar, docteur en
économie politique et théologie ou encore
de Jimmy Wales, fondateur et président
honoraire de l’encyclopédie gratuite Wikipédia et de la Fondation Wikipédia.
Collection d’art de la BCVs
Au fil des ans, la Banque Cantonale
du Valais a acquis et réuni un nombre
important d’œuvres d’art. Ces dernières
sont représentatives de la création picturale et monumentale valaisanne, de la fin
du 19e siècle à nos jours. Afin d’en faire
profiter un large public, la BCVs a créé un
site internet consacré à cette collection.
Disponible depuis janvier 2010, cette
exposition virtuelle permet aux visiteurs
de découvrir de magnifiques œuvres,
témoins de la richesse et de la diversité
de la création artistique valaisanne.
La galerie en ligne de la collection
d’œuvres d’art de la BCVs est accessible à
l’adresse http ://art.bcvs.ch ou sur le site
internet de la Banque, www.bcvs.ch, dans
le menu La BCVs/Sponsoring et mécénat/
Galerie d’art. Les 32 premières œuvres
exposées sont extraites de l’ouvrage
« Quand une Banque devient Musée »,
réalisé en 1992 à l’occasion des 75 ans
de l’établissement.
La collection des œuvres d’art de la
BCVs figure parmi les plus complètes et
les plus représentatives de l’art pictural
valaisan. La collection d’art de la Banque
Cantonale du Valais a pris vie en 1942,
à l’initiative d’Oscar de Chastonay, alors
directeur de la BCVs, ami et défenseur des
peintres.
A travers sa politique d’achat d’œuvres
d’art, la BCVs vise non seulement à décorer les espaces de travail, mais surtout à
constituer un patrimoine tout en apportant une aide aux jeunes artistes.
Perpétuée par les successeurs d’Oscar de
Chastonay, la collection compte désormais plus de 550 œuvres : peintures,
aquarelles, dessins, mais également
sculptures, compositions murales, céramiques et bronzes notamment.
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Artistes ou paysages valaisans
de qualité
La Banque Cantonale du Valais privilégie
l’acquisition d’oeuvres réalisées par des
artistes valaisans – d’origine ou d’adoption. Des exceptions sont toutefois envisageables dans la mesure où une œuvre
« étrangère » au canton représenterait l’un
de ses paysages. La BCVs peut ainsi se
targuer de posséder une collection à son
image : valaisanne. Une attention particulière est portée aux qualités intrinsèques
de l’œuvre. L’ensemble doit en effet
demeurer d’un haut niveau.
Réparties dans les différentes succursales
de la BCVs, les peintures portent des
signatures fameuses. A titre d’exemples,
on peut citer Ernest Biéler (Jeunes Saviésannes, 1896), Charles-Clos Olsommer
(La chapelle de Veyras, vers 1920, Femme
endormie, vers 1915, Femme au foulard rouge, vers 1930) ou encore Albert
Chavaz (Julia, 1943, Le panier de raisins,
1951, Femme au foulard bleu, 1965). Le
patrimoine artistique de la Banque Cantonale du Valais ne se limite pas à l’art
pictural. Des oeuvres dites « monumentales » constituent le second volet de sa
collection, regroupant sculptures, peintures, mosaïques et céramiques. Souvent
nettement plus visibles car de taille imposante, elles ont généralement été commandées pour un espace déterminé et
ornent façades et halls des succursales de
la BCVs.
Fernand Dubuis 1908-1991, « Sion »
Fondation du 75e de la Banque
Cantonale du Valais :
les lauréats 2011
Le 20 décembre 2011, le Conseil de la
Fondation du 75e de la Banque Cantonale du Valais a eu le privilège de remettre
pour 16 000 francs de prix aux récipiendaires 2011.
La Fondation du 75e a été créée le 23 septembre 1991, à l’occasion des septantecinq ans de la BCVs. En vue de parfaire
sa mission auprès de la population valaisanne, la Banque Cantonale du Valais
souhaite soutenir activement les initiatives
privées ou collectives d’intérêt général.
Le but de cette fondation, dotée d’un
capital de 500 000 francs, est de récompenser des entreprises ou des actions
remarquables dans les domaines humanitaire, social et culturel, en vouant une
attention particulière à la jeunesse.
Depuis 1991, la Fondation du 75e a distribué pour 351 000 francs de prix à 86 récipiendaires.
En 2011, le prix humanitaire et social
d’une valeur de 8000 francs a été partagé
entre deux associations.
• Association Alzheimer Valais, Sion,
4000 francs
En concertation avec les divers acteurs
médicaux et sociaux, l’action d’Alzheimer Valais vise à accompagner et à
privilégier le maintien à domicile, aussi
longtemps que possible, des personnes
atteintes de la maladie d’Alzheimer, ce
qui correspond aux attentes et désirs
des malades et de leurs proches. Il s’agit
également d’amener les proches à envisager des mesures de placement ou de
répit. L’association propose notamment
des groupes d’entraide et organise des
semaines de vacances encadrées pour
les malades et leurs proches.
• Fondation Sarah Oberson, Sion,
4000 francs
Sarah Oberson a disparu en 1985, à
l’âge de 5 ans. Le mouvement de solidarité constitué au moment des faits a
abouti à la création d’une fondation à
but humanitaire. Son but est de venir
en aide aux familles en cas d’enlèvement, de disparition, de deuil ou de
toute autre maltraitance concernant des
enfants. La fondation souhaite également susciter et animer le dialogue sur
les violations des droits de l’enfant. Elle
a notamment collaboré avec la police
cantonale valaisanne pour la mise sur
pieds d’un système d’alerte enlèvement.
Grâce à son prix jeunesse, la Fondation
du 75e de la Banque Cantonale du Valais
a récompensé une initiative réunissant les
deux parties linguistiques du canton du
Valais et une jeune sportive haut-valaisanne
• Chœur Valaisan des Jeunes, Varen,
4000 francs
Le Chœur Valaisan des Jeunes souhaite donner aux jeunes Valaisans la
possibilité de chanter un programme
musical varié, avec une exigence de
qualité élevée. Ce chœur compte
environ 60 jeunes talentueux entre
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VALEUR pARtEnARiALE
15 et 25 ans, venant de tout le Valais.
Le Chœur Valaisan des Jeunes est né
au sein de la commission de musique
de la Fédération des Sociétés de Chant
du Valais (FSCV). L’objectif de cette
dernière est d’assurer la relève et
d’éveiller l’intérêt des jeunes pour le
chant choral. Le chœur sert également
de pont entre les deux cultures (germanophone et francophone) du Valais.
• Carole-Livia Troger (17 ans),
tir sportif, Raron, 4000 francs
Carole-Livia Troger pratique le tir
sportif, un sport à la fois traditionnel
et captivant selon ses propres termes,
depuis trois ans. Elle concourt dans les
catégories « Carabine à air comprimé
10m » et « Carabine petit calibre 50m ».
Carole-Livia Troger a notamment terminé en tête du classement cantonal
en 2009, ainsi que du classement
cantonal par groupes en 2010. Cette
même année, elle a obtenu la 9e place
du classement national.
Son objectif est de participer aux Jeux
Olympiques de Rio de Janeiro en 2016.
Les représentants des récipiendaires 2011 en compagnie du Conseil de la Fondation du 75 e de la BCVs :
Martin Kuonen, vice-président, Karin Perraudin, membre, Thierry Cornut, membre, Mario Kalbermatter, membre et
Jean-Yves Pannatier, administrateur.
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Impressum
Responsable de la publication
Jean-Yves Pannatier
Membre de direction
Responsable département Retail,
Marketing & Communication, BCVs
Coordination - textes
Jean-Yves PANNATIER et Emilie PERREN
Département Marketing & Communication, BCVs
Recherche iconographique et auteur des photos
Robert Hofer, Sion
Sauf : Photo du rendez-vous des actionnaires du Haut-Valais, Foto Roli
Adaptation graphique
Alliance Graphique, Vercorin
Mise en page et impression
Schoechli Impression & Communication, Sierre
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Reproduction des textes autorisée avec mention de la source
Le présent rapport est publié en français et en allemand;
la version française fait foi.
Imprimé sur un papier Satimat green 115 g/m2 composé de 60 % de fibres recyclées
certifiées FSO et de 40 % de fibres vierges certifiées FSC

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