un film de Paule Baillargeon - Office national du film du Canada

Transcription

un film de Paule Baillargeon - Office national du film du Canada
Toutes les vies méritent d’ê tre racontées
trente tableaux
un film de
Paule Baillargeon
produit par Cole tte Loumède
> DOSSIER DE PRESSE
Une production de l’Office national du film du Canada
Toutes les vies méritent d’ê tre racontées
Le film
Toutes les vies méritent d’être racontées,
transfigurées par le souvenir,
la mienne autant qu’une autre.
ans… Dans ce film composé
Paule Baillargeon a 37 ans, 11 ans, 65
le les éclats d’un miroir brisé
de fragments, elle se raconte. Elle rassemb
plurielle. C’est l’histoire d’une
qui lui renvoie d’elle-même une image
e féministe, d’une artiste.
femme, d’une cinéaste, d’une mère, d’un
t dans un texte puissant qui
D’une comédienne aussi, qui livre ce réci
fortes, les siennes, filmées,
berce et secoue. Ce sont des images
ées, qui dressent le portrait
peintes, photographiées, dessinées, anim
fois.
d’une vie sauvage, rebelle et douce à la
Com me une relig ieuse retir e son voile —
séquence de La Dame en couleurs de Claude
Jutra qui ouvre le film —, Paule Baillargeon lève
le voile sur elle-même. Au fil des souvenirs qui
remontent à sa conscience, des moments douloureux ou exaltants, elle dépeint les drames
fondateurs de l’enfance et les combats d’adulte,
les pays ages de l’Abit ibi et ceux du quar tier
Hochelaga où elle réside aujourd’hui, son père,
sa mère, sa fille Blanche, son chien Watam,
auta nt d’élé ment s qui font d’elle la femm e
qu’elle est devenue. Elle dénoue les fils d’une vie
consacrée au pouvoir d’élucidation des images,
du cinéma, de la parole et de l’art.
Paule Baillargeon dessine. Sur du papier, des
enveloppes, des serviettes de table. « Les toiles,
c’est pour les vrais peintres. » Ce sont pourtant
trente table aux qu’el le nous prop ose, dans
lesquels parfois ses dessins s’animent, dans
lesquels toujours l’émotion est à fleur d’image :
indig natio n et colère, hum our, tend resse et
atten tion au vivan t dans ce qu’il a de plus
frémissant, de plus lumineux.
Paule Baillargeon porte, inscrite dans sa chair
et sa mémoire, l’histoire de toutes les femmes du
Québ ec depu is un demi -sièc le. « Je suis une
femm e seule avec toute s les femm es » : les
femm es invis ibles , au territ oire occu pé, les
femmes dans leur « cuisine rouge ». Elle transmet
l’histoire de leur silence, de leur violence, de leurs
peines d’amours perdues et de leurs combats.
Avec ces trente tableaux, tous associés à un
âge de sa vie, Paule Baillargeon dessine une
mythologie personnelle, certes, mais impose
une présence au monde, à l’art et à la société.
Sans jamais s’appesantir, mais avec la fermeté
d’une battante, au son de la trompette claire et
joyeuse de Haydn ou du Panis Angelicus de
Franck qu’elle chante à son chien, la réalisatrice
retrace toutes ces trames, tous ces éléments
qui construisent jour après jour l’histoire d’une
vie. Autobiographie que ces Trente tableaux ?
Plutô t le cont e auth entiq ue d’un e vie de
femme, imprévisible et unique comme le sont
toutes les vies.
Paule Baillargeon
Récipiendaire en 2009 du prix Albert-Tessier, la plus
prestigieuse distinction accordée par le gouvernement du Québec en cinéma, et nommée la même
année cinéaste en résidence à l’Office national du
film du Canada pour deux ans, Paule Baillargeon
s’illustre depuis plus de 40 ans devant et derrière la
caméra. Née en Abitibi en 1945, elle étudie à Montréal durant son adolescence et s’inscrit à l’École
nationale de théâtre en 1966. Elle est de la classe
contestataire qui quitte l’École en bloc au début de
la troisième année, en 1968. Elle est membre fondateur du Grand cirque ordinaire (1969), troupe
mythique de création collective, qui démarre en
force avec T’es pas tannée Jeanne D’arc, qui sera
jouée près de 200 fois. Elle y travaille pendant
plusieurs années. Parallèlement, elle commence
une carrière d’actrice au grand comme au petit
écran. À ce jour, elle a joué dans une trentaine de
films, téléfilms et téléthéâtres : Jésus de Montréal
(Denys Arcand), I’ve Heard the Mermaids Singing
(Patricia Rozema), La femme de l’Hôtel (Léa Pool),
Vie d’Ange (Pierre Harel), ainsi que l’adaptation
télévisuelle de la pièce culte Les Voisins... pour ne
nommer que ceux-là, ainsi que dans diverses séries
télévisées.
© Cyclopes
Toutes les vies méritent d’ê tre racontées
Reconnue pour sa démarche engagée et sa prédilection pour le thème des relations entre les
femmes et les hommes, Paule Baillargeon s’impose
parallèlement à la réalisation et à la scénarisation à
partir des années 1970. Elle signe durant les décennies qui suivent des fictions et des documentaires
saisissants, dont Anastasie oh ma chérie (1977),
La cuisine rouge (coréalisé avec Frédérique Collin,
1979) et Le sexe des étoiles (1993), primé au Canada
et à l’étranger. Plusieurs de ses films sont produits
ou copro duits par l’ONF, dont Sonia (1986 ),
Le complexe d’Édith (1991), Solo (1993), Claude Jutra,
portrait sur film (2002, coproduit avec Production
Docu 2 et Fox-Fire Films) et Le petit Jean-Pierre, le
grand Perreault (2004, coproduit avec Ameri­
mage-Spectra), un portrait intimiste du célèbre
choré­graphe québécois décédé en 2002. À l’issue
de sa résidence à l’ONF, elle livre en 2011 le long
métrage Trente tableaux, un film autobiographique
qui combine dessins, animation, images d’archives
et séquences tournées de Montréal à Val-d’Or au
cours des deux dernières années.
Toutes les vies méritent d’ê tre racontées
Filmographie
Anastasie oh ma chérie (34 min, 1977)
La cuisine rouge (coréalisé avec Frédérique Collin, 82 min, 1979)
Sonia (52 min, 1986)
Le complexe d’Édith (26 min, 1991)
Solo (81 min, 1991)
Le sexe des étoiles (104 min, 1993)
Télé-Québec)
Une famille comme les autres (33 épisodes de 30 min, 2000, pour
Claude Jutra, portrait sur film (82 min, 2002)
Le petit Jean-Pierre, le grand Perreault (53 min, 2004)
Un cri au bonheur (collectif, 2007)
Trente tableaux (81 min, 2011)
rissette
Toutes les vies méritent d’ê tre racontées
© Dominic Mo
Colette Loumède
Productrice
Diplômée en droit, Colette Loumède oriente sa carrière vers la production
audiovisuelle en optant pour le cinéma d’auteur. Pendant dix ans,
elle occupe diverses fonctions liées à la création et à la production
au sein de La Coopérative Vidéoscopique de Montréal. Elle collabore ensuite
avec Les Productions du Regard et pour Synercom Téléproductions, un
regroupement de producteurs régionaux, avant de devenir chargée de
projets à la Société de développement des entreprises culturelles du
Québec (SODEC).
ce
De 2002 à 2007, Colette Loumède est productri
e
ramm
Prog
exécutive au Studio documentaire A du
e
français de l’ONF. Forte de sa longue expérienc
y
elle
u,
milie
et de sa profonde connaissance du
de
multiplie les partenariats avec des sociétés
s
nale
natio
productions audiovisuelles privées,
uire
et internationales, pour produire ou copro­d
films
des
nt
plus de 30 documentaires, privilégia
d’auteur, souvent primés.
Luc
Mentionnons La mémoire des anges de
la
de
Bourdon, qui remporte le Grand prix Focus
nouCinéma­thèque québécoise au Festival du
e
veau cinéma de Montréal en 2008 et se class
rd de
finaliste en 2009 au Focal International Awa
s
Londres. Le peuple invisible, de Richard Desjardin
et Robert Monderie, reçoit le prix Gémeaux 2008
té,
dans la catégorie Meilleur documentaire : socié
ainsi que le prix Jutra 2008 du meilleur documen
z
ique
taire. Deux documentaires de Patricio Henr
ule –
sont également récompensés : Sous la cago
prix
Voyage au bout de la torture décroche le
is
Jutra 2009 pour le meilleur documentaire tand
en
que Le côté obscur de la Dame Blanche rafle
2006 le prix de la meilleure enquête documen
prix taire au Festival de Valparaiso, au Chili, et le
de
Regards sur le crime au Festival Visions du Réel
force
Nyon, en Suisse, en 2007. Cette année-là, À
prix
de rêves de Serge Giguère se voit attribuer le
au
pou r le meil leur doc ume ntai re cana dien
Jutra
prix
le
ival,
Calgary International Film Fest
jury
du meilleur documentaire et le prix spécial du
ival
Fest
au
dien
– documentaire long métrage cana
de
Hot Docs de Toronto. Le blues de l’Orient
du
prix
le
lui,
à
t
Florence Strauss obtient, quan
film
meilleur reportage au Festival interna­tional du
sur l’art de Montréal.
e
Début 2007, Colette Loumède intègre le post
de
de directrice du Programme Documentaire
en
tout
),
l’Institut national de l’image et du son (INIS
penpoursuivant une carrière de productrice indé
pour
9
dante. Elle revient à l’ONF en février 200
au
remplir les fonctions de productrice principale
Studio du Québec du Programme français.
Toutes les vies méritent d’ê tre racontées
Équipe
Recherche, scénarisation, réalisation,
narration, collages et dessins
Paule Baillargeon
Montage
Michel Giroux
Productrice à l’animation
Julie Roy
Montage en ligne
Yannick Carrier
Titres
Serge Gaspard Gaudreau
Traitement des archives
Denis Bergeron
Directeur artistique – Animation
Philippe Vaucher
Infographie
Mélanie Bouchard
Philippe Raymond
Animateurs
Michel Pelland
Rodolphe Saint-Gelais
Bruitage
Alexis Pharand
Image
François Delisle
Enregistrement de la narration
Geoffrey Mitchell
Luc Léger
Image additionnelle
Jacques Leduc
Mixage
Serge Boivin
Première assistante à la réalisation
Catherine Lachance
Musique originale
Blanche Baillargeon
Assistants caméra
Sandra Lombardi
Sean Sweeney
Prise de son
Marcel Chouinard
Électro
Tommy Diotte
Accessoiriste
Caroline Alder
Photographes de plateau
Christian Leduc
Caroline Hayeur
Assistant de production
Cédric Corbeil
Montage
Michel Giroux
Assistante au montage
Marie-Loue Bellefleur
Montage son
Luc Mandeville
Montage des dialogues
Francine Poirier
Chef, coordination et soutien aux projets
Pierre Ferlatte
Spécialiste, imagerie numérique
Pierre Plouffe
Support technique au montage image
Danielle Raymond
Pierre Dupont
Isabelle Painchaud
Patrick Trahan
Extraits de films
Anastasie oh ma chérie, Paule Baillargeon, 1977
La cuisine rouge, coréalisation de Paule
Baillargeon et Frédérique Collin, 1980
Le Grand Cirque ordinaire en répétition
Entre tu et vous, Gilles Groulx, ONF, 1969
Ô ou l’invisible enfant, Raoul Duguay, ONF, 1972
La dame en couleurs, Claude Jutra,
Les films de ma vie et ONF, 1984
Nuits claires, Claudia Alemann,
Alemann Filmproduktion
Vie d’ange, Pierre Harel, ACPAV, 1979
Recherche et libération de droits
Nancy Marcotte
Collaboration spéciale
Hélène Girard
Agente de mise en marché
Julie Arseneault
assistée de
Karine Sévigny
Musiciens
Blanche Baillargeon, contrebasse
Alexis Dumais, claviers
Benoît Paradis, trombone
Jean-Christophe Lizotte, violoncelle
Jean-Frédéric Lizotte, alto
Luzio Altobelli, accordéon
Martine Gaumond, violon
Nicolas Letarte, égoïne
Rachel Therrien, flugelhorn
Pascal Racine-Venne, batterie
Rick Haworth, pedal steel et guitare
Administratrice
Johanne Dubuc
Conseiller musical
Robert Marcel Lepage
Productrice déléguée
Maryse Chapdelaine
Enregistrement et mixage de la musique
Geoffrey Mitchell
Productrice principale
Colette Loumède
Extraits musicaux
Panis Angelicus, interprété par Richard Verreau
Season of the Witch, Composition de Donovan Leitch
Donovan (Music) Limited (PRS) c/o Peermusic
Canada Inc.
Concerto pour trompette en mi bémol majeur,
1er mouvement, allegro, par Joseph Haydn
Exécuté par Alison Balsom
Avec l’aimable autorisation d’EMI Music Canada
et sa Division de placement musique film
et télévision
Archives visuelles
Commission scolaire de Montréal
Images ONF
Luc Courchesne
Mia et Klaus
Monique Dartonne
Archives personnelles de Paule Baillargeon
Coordonnatrices de production
Hélène Regimbal
Dominique Brunet
Adjointe administrative
Lise Lévesque
Coordonnateurs techniques
Jean-François Laprise J.
Luc Binette
Film réalisé dans le cadre du programme Cinéastes
en résidence du Programme français
Directrice générale
Monique Simard
Programme français
Studio du Québec
Une production de l’Office national
du film du Canada
www.onf.ca
© 2011 OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA