Ne votez plus pour ce conseiller d`Etat sans pitié!

Transcription

Ne votez plus pour ce conseiller d`Etat sans pitié!
AN06-2, ocobre 2006
ACUSA -News
Association Contre les Usines d’Animaux
Canton de Fribourg:
Ne votez plus pour ce
conseiller d’Etat sans pitié!
«Ses vaches crev
Des années durant, un agriculteur fribourgeois a négligé gravement son bétail.
Malgré une condamnation, cette situation perdurait.
C., responsable suprême en la matière, a laissé faire ce récidiviste accroc à l’alcool
étant contre une interdiction de détenir des animaux. Ainsi, l’interdiction préconisée par l’Office vétérinaire cantonale avait été balayée.
C.
avait
pitié du coupable mais pas des animaux affamés et assoiffés, logés sur leur
fumier. Cette absence de compassion envers des êtres sensibles sans défense
est inacceptable lorsqu’on remplit une fonction gouvernementale. Ne votez plus
pour lui!
L’agriculteur C. de Châtel-St-Denis est un
récidiviste bien connu de la protection des
animaux. Cet été, la police a dû intervenir
en urgence afin d’abreuver et nourrir ses
vaches. Il faisait 34 degrés ce jour-là! La
population est indignée de voir ces maltraitances à répétition mais craint l’agriculteur,
jugé violent. Pendant son internement dans
une clinique psychiatrique, son bétail avait
été vendu d’office. Avec l’argent de la
vente, il s’est racheté du bétail et tout a
continué comme avant.
impuissant devant C., son supérieur et
paysan luimême avant de devenir
conseiller d’Etat. Celuici s’oppose une fois
de plus à une décision qui interdirait à C.
de détenir du bétail.
Sur les pages suivantes, des exemples
mettent en évidence le mépris de la loi. Et
la situation ne changera pas aussi longtemps qu’un conseiller d’Etat, dédaignant
les animaux, sera en charge d’appliquer
cette loi. Ne votez plus pour ce
conseiller d’Etat sans pitié!
Occasionnellement, il oubliait de traire
ses vaches ou de libérer les tétines des
machines à traire. Pour faire avancer ses
vaches plus vite, il les poussait de son
véhicule. Des témoins ont vu des jarrets
blessés. Des bénévoles prêts à aider C.
et surtout ses animaux ont été vite découragés par le caractère irascible et agressif
du bourreau d’animaux. Cette situation
dure depuis des années, malgré une condamnation a la prison avec sursis.
C. menace maintenant de se suicider si
on lui enlève son bétail. Le vétérinaire
cantonal du canton de Fribourg dit avec
justesse que «les animaux ne doivent pas
devenir des boucs émissaires pour pallier
les problèmes humains». Mais il semble
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aient de soif!»
T
ous les êtres sur cette terre ont une sensibilité comme nous.
Tous les êtres recherchent le bien-être comme nous. Tous les
êtres aiment, souffrent et meurent comme nous. Dieu les a créés et
leur a attribué la même valeur que celle qu’Il nous a offerte – ce
sont donc nos frères.
François d’Assise (1182-1226)
Peinture de Rudolf Koller: à l’abreuvoir
3
Les por cs sont des animaux intelligents
et sensibles
Le por c domestiqué a gar dé intact le compor tement
pr opr e à son espèce, tout comme le sanglier
de Er win Kessler, président d’ACUS
Les porcs sont des animaux intelligents et curieux,
similaires aux chiens. Les porcelets aiment jouer et
explorer spontanément leur environnement si celuici s’y prête. Le jeu est une expression de bien-être.
On n’observe cependant plus ce comportement
dans l’environnement concentrationnaire, carcérale
et monotone qu’on leur inflige.
Les porcelets aiment galoper comme des petits
fous. Ils adorent sautiller, courir en zigzag ou en
décrivant des cercles. Se chamailler est un de
leurs jeux préférés. Ces amusements se déroulent
en groupe, les animaux ne s’éloignent pas trop de
leur mère.
Le lien étroit entre jeu et exploration explique
qu’une simple botte de paille devient une aubaine
pour eux. Même les animaux plus âgés sont stimulés, font des sauts de joie, secouent et mordillent la paille, en font un tas qu’ils dispersent
ensuite. Les truies et les verrats trottent et
galopent ensemble à travers pré, s’amusent à arracher des mottes d’herbe avec les racines. Ils
aiment jouer avec des petits objets et les prennent
dans leur gueule.
devient inquiète. Elle perd l’appétit et cherche à s’isoler dans un endroit qui lui semble idéal pour faire
son nid, qu’elle gardera impeccablement propre.
Les truies qui vivent dans un enclos naturel cherchent instinctivement un endroit à l’abri du vent,
soit près de la forêt ou dans un creux.
J’ai ainsi vu une truie dans une fabrique d’animaux,
juste avant la mise bas, faire des gestes de creuser un nid sur le sol en béton.
Elle creuse le nid avec son groin, dépose la terre à
la surface tout autour et va chercher à 50 mètres à
la ronde des matériaux pour le rembourrer, tels que
herbe sèche, feuillage, brins de bois, fougères. La
truie, tête levée, transporte et dépose tout ce
qu’elle trouve près du nid. Petit à petit, elle en
tapisse la paroi avec soin et tourne autour de son
ouvrage pour repousser de ses pattes avant ce qui
ne serait pas bien arrangé. Une fois le creux matelassé, elle y ajoute des matériaux plus doux.
Les porcs domestiqués ont gardé intact le même
comportement que les sangliers si l’environnement
s’y prête. Le fait d’être né dans une fabrique d’animaux ne modifie en rien cet instinct.
Trois à quatre jours avant la mise bas, la truie
4
Dans les fabriques de
porcs, on supprime brutalement tout ce qui fait
partie des besoins de ces
animaux.
Les porcheries à label
sont un peu meilleures
mais la possibilité de
creuser des trous n’existe
pas non plus ici.
Etre privés de tout ce qui
correspond à leurs
besoins signifie souffrance et stress tout au
long de leur vie.
Comme les chiens, les
porcs sont des animaux
exigeants. Raison pour
laquelle on ne devrait pas
les manger et en conséquence, ils ne devraient
pas être exploités comme
animaux de rente. -
5
Conséquences désastreuses dues à l’
fribourgeois
C.
en
Des fabriques d’anim
res, comme dans des
sur la protection des
Quelques exemples, choisis au hasard, dém
vigueur. Ce type de détention est monnaie
attitude du conseiller d’Etat
charge de la protection des animaux:
aux concentrationnaipays où aucune loi
animaux n’existe.
montrant la non-application de nos lois en
courante dans le canton de Fribourg.
Vuisternens devant Romont, en direction de La Magne
Vuisternens devant Romont (en direction de La Magne)
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Vuisternens devant Romont
Comme dans des pays sans loi
sur la protection des animaux
Sâles en Gruyère
Comme
dans
des
pays
sans
loi sur
la protection
des
animaux.
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Sâles en Gruyère
En toute franchise comme dans des pays
sans protection d’animaux.
Sâles en Gruyère
Comme dans des pays sans loi sur la protection des animaux.
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Sâles en Gruyère
C., conseiller d’Etat, à la
direction des institutions, de
l’agriculture et des forêts.
Cet homme est responsable que la
détention des animaux est comme
dans des pays sans loi sur la protection des animaux.
Ne votez plus pour lui! Donnez
plutôt une chance aux animaux
sans défense.
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déchet
Mangez végétarien
- pour votre santé
et par respect des
animaux!
Manger plus de légumes réduit le
risque de cancer du côlon et du
pancréas.
Michèle Hunziker
ne mange pas de viande
Migros ment
Dans notre dernière édition, des photos accablantes montrent que depuis 15 ans, les
mêmes situations déplorables règnent dans les
élevages de poules. L’état misérable du plumage est de surcroît considéré comme normal
par la Migros. Dans une réponse envoyée à des
lecteurs, la Migros prétend que ces photos sont
anciennes et qu’entre-temps, les conditions de
détention ont été améliorées partout.
En même temps Migros admet les faits critiqués
par ACUS et les justifie avec des mensonges: «
L’âge est souvent la raison d’un vilain plumage,
mais aussi l’arrachement réciproque des plumes.» Cet argumentation est mensongère car
les poules en question, dans un état déplorable,
sont des animaux jeunes, d’une année environ,
dont la durée de vie devrait normalement être
de 10 ans. Mais les poules des fabriques d’animaux sont «éliminées» à l’âge de quinze mois
c’est à dire avant la première mue simplement
parce que pendant cette période elles ne pondent pas. D’autre part, l’arrachement des plu-
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Cette constatation résulte d’une
recherche de l’Université de Californie. Manger des légumes cinq fois par
jour abaisse de 50% le risque de cancer par rapport à une consommation
de deux portions de légumes par jour
.Source: Saldo no 15/ 2005
Migros veut faire croire
que ces poules maltraitées et malades
sont en parfaite santé!
mes admis par Migros est un comportement maladif qu’on trouve fréquemment dans ces détentions
contraires aux besoins des animaux.
Lettre ouverte à C.
Concerne les vaches "crevant de soif " de l’agriculteur C.
Monsieur C..
Mon mari et moi-même ne sommes nullement surpris devant cette maltraitance évidente et répétitive
qui n'est de loin pas un cas unique. Ayant vécu
dans les verts pâturages gruyèriens, nous avons
été les témoins directs de plusieurs cas de maltraitance chez des éleveurs. Si vous voulez donner une
chance à tout agriculteur incapable de gérer son
exploitation, il faudra vous recycler, devenir "diseur
de bonne aventure" et distribuer des chances à la
volée! En effet, un certain syndic reconnaissait que
dans le canton de Fribourg, il existe de très nombreux "cas sociaux" (comme dans d'autres cantons probablement.) Vous devez vous souvenir
qu'en réponse à mes lettres concernant un
maquignon fribourgeois, cas social, vous m'écriviez, le 26 juin 1997: «... mais comme dans tous
les domaines, il n'est pas toujours possible d'éviter certains dérapages. Il ne s'agit donc pas de
tomber dans l'extrême et de savoir garder certaines proportions, cela d'autant plus que les cas de
maltraitance sont, la plupart du temps, liés à des
problèmes d'un autre ordre qui méritent aussi considération.«
Nous connaissions cet "autre ordre" aussi bien, si
pas mieux, que vous. Pendant deux ans, nous
avons aidé ce "cas social" à mieux gérer la détention de ses multiples chiens, vaches, chèvres,
porcs, veaux, cheval, poney, tous entassés pêlemêle dans une "arche de Noé" sordide, isolée,
tous dans un état lamentable, tous réduits à la
misère extrême! Nous l'avons assisté concrètement, financièrement, alors qu'il vivait dans une
roulotte et attendait, les yeux bleus embués lui
aussi, que nous le sortions de l'impasse. Ce que
nous avons fait à plusieurs reprises. Désespérant!
Il était et est toujours incorrigible, irrécupérable. Le
vase a débordé, les autorités en place ne réagissant pas à nos plaintes et las de nous battre, nous
nous sommes adressés à Monsieur Schwaller, conseiller national. Nous avions appris entre-temps
que cet individu avait été jugé déjà à plusieurs
reprises et condamné à .... une nouvelle chance!
Retirer ses bêtes à cet homme, c'eût été la fin de
tout pour lui. Il est toujours bien en vie, ragaillardi
plus que jamais, et ses animaux souffrent toujours
autant dans le silence.
tiers leur avenir sans C. Ignoreriez-vous que les
menaces de suicide dans la bouche des "cas
sociaux" paranoïaques (souvent rusés) sont monnaie courante?
Alors Monsieur C., si vous souhaitez donner une
nouvelle chance à un récidiviste, vio-lent de surcroît
et atteint dans sa santé mentale, faites comme
nous avons fait, c'est-à-dire jouez les assistants
sociaux. Vous comprendrez très vite que la chance
et le salut pour cet homme ne sont pas dans les
prés ni dans les écuries. A moins de conti-nuer à
faire payer très cher les animaux et les contribuables qui réclament avec raison des produits
alimentaires provenant d’une agriculture digne de
ce nom!
M. F. Loup, vétérinaire cantonal, dit avec justesse
que les animaux ne doivent pas pallier les problèmes humains, et j'ajouterai: en subissant les pires
négligences, voire maltraitances. En outre, les animaux ne sont pas classés parmi les psycholeptiques que je sache. Ne soyez pas spéciste, celui
qui pense son espèce comme un "au-dessus du
lot" et ne permet pas l'empathie envers les animaux en souffrance. Un spécisme au nom duquel
les pires sévices ont été et sont encore infligés aux
animaux.
Conclusion: il y a du pain - paysan - sur la planche
au département de l'Agriculture et dans les structures sociales.
Irène Noël
Quant à C. il n'imagine pas l'avenir sans ses
vaches alors que ses vaches imagineraient volon-
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Est-ce-que de telle comparaison des fabriques d’animaux avec des camps de concentration est une discrimination raciale? Non, a
jugé le procureur de Winterthour
Antisémitisme par un juif fameux?
Une plainte déposée demande la confiscation
des livres de l’écrivain juif, Isaac Bashevis
Singer, prix Nobel de littérature. Les livres de
Singer disponibles dans toutes les librairies,
contiennent des déclarations «antisémites»
identiques à celles qui ont valu la confiscation
de la dèrnière édition du journal ACUSA-News
(image à droite) sur ordre du juge d’instruction
de Genève, Léonardo Malfanti:
"C’était une douce matinée d’été quelque
part où on abattait de la volaille; c’est partout
Treblinka!" (Chapitre 4, chiffre 5, édition dtv,
page 98)
"Hermann passait la veille et le jour du Yom
Kippour chez Mascha. Schifrah Puah avait
acheté deux poules de sacrifice, une pour elle
et une pour Mascha; pour Hermann elle avait
prévu un coq mais il le lui avait interdit.
Depuis un certain temps déjà il songeait à
devenir végétarien. Il ne perdait aucune occasion pour répéter que ce que les êtres
humains infligent aux animaux est la même
chose que ce que les nazis font subir aux
Juifs." (Chapitre 5, chiffre 4,édition dtv page
126).
Et Martin Niemöller, ex-détenu des camps nazis:
"Je me rappelle d’avoir vu et visité pour la première
fois une telle fabrique en Russie en 1967 et que
ma première réaction fut: ce que ces animaux
endurent est encore pire que notre souffrance
dans les camps, durant des années."
Theodor W. Adorno, philosophe et sociologue juif,
qui émigra en Angleterre mais revint en Allemagne
en 1949: "Auschwitz c’est aussi les abattoirs où
on prétend que ce ne sont que des animaux!"
Une fois de plus on peut voir comment la loi (muselière) d’antiracisme est utilisée à des fins politiques.
Lettres de lecteurs:
U
n camp concentrationnaire de vies destinées à une
solution finale! Cela n'a rien d'irrespectueux à l'égard du peuple juif. Il s'agit d'une analogie établie par
21
l'imagination entre deux ou plusieurs objets de pensée
essentiellement différentes. Personne n'est le maître
exclusif des mots! Ne dit-on pas "ce chien est traité
comme un esclave" et "les esclaves étaient traités
comme des chiens? Irrespectueux par rapport à la traite
négrière? E.Kessler a été condamné parce que l'égorgement sans étourdissement préalable représente pour lui
(et pour la majorité des Suisses comme pour le monde
civilisé en général) un procédé barbare. En effet, ni le
Talmud ni le Coran ou la Sunnah de Mahomet ne contiennent de règles prescrivant l'abattage sans étourdissement, au contraire, ces sources recommandent de
réduire la souffrance des animaux autant que faire se
peut. I.
A
vant tout, je me présente brièvement: j'ai 21 ans et
je suis étudiant en biologie à la faculté de sciences
de Neuchâtel. Je pense qu'une assocation comme la
votre est plus que nécessaire (mais malheureusement
pas suffisante), c'est la raison pour laquelle j'aimerais
devenir membre. A part cela, depuis quelques temps,
j'aimerais faire de la politique car il me semble que certains politiciens cherchent à affaiblir les moyens de protection des animaux.
J’'ai vu que l'ACUSA était accusée d'antisémitisme;
c'est n'importe quoi, la comparaison entre usines d'animaux et camps de concentration va clairement contre les
génocides, animaux ou humains! Il faut vraiment d'une
part être de mauvaise foi pour y voir une comparaison
entre sémite et animal, d'autre part être stupide et
anthropocentriste pour voir une insulte dans cette comparaison. KJ
P
lainte CICAD: Deux livres récemment parus
soutiennent la position d'ACUSA - écrits par des
Juifs et développant l'intense rela-tion entre les camps de
concentration nazis et le traitement des "animaux de
rente":
- Elisabeth de Fontenay: Le silence des bêtes (Fayard).
Histoire de la condition animale dans la philosophie,
voir le dernier chapitre: L'abattoir ou la communauté de
destin - chapitre ou l'auteur démontre que tous les écrivains juifs rescapés des camps ont établi la reconnaissance de la sensibilité animale après avoir ressenti de
l'intérieur leur souffrance.
- Charles Patterson: Eternal Treblinka - Our Treatment
of Animals and the Holocaust. New York: Lantern, 2002
(Foreward par Lucy Rosen Kaplan, Esq.). Patterson is
the author of Anti-Semitism: The Road to the Holocaust
and Beyond.
Nous sommes certains que les personnalités juives en
question vous soutiendraient ardemment! G et C
Deux lettres de lecteurs référante à unarticle dans
Le Temps:
L
a Cicad a déposé une plainte contre Erwin Kessler,
président d‘Acusa. A I‘origine de cette démarche on
trouve un égocentrisme accentué au point de confondre
le respect envers les animaux avec l'antisémitisme et
d‘empècher toutes considérations raisonnables: Des
rnembres de la Cicad se sentent vexés parce que Kessler
a comparé les conditions de détention "concentrationnaire" des poules avec celles des victimes du régime
nazi, etc. Pourtant les critiques de Kessler sont dirigées
exlusivement et clairement contre les gens qui, personellernent ou en communauté, commettent, exigent,
tolèrent ou favorisent des barbaries, indépendamment de
leur race, religion, couleur politique ou aspect physique
- jamais contre les victimes. Kessler, hélas, n'exagère
guère. Il sait de quoi il parle, contrairement à ses opposants et à quelques juges prévenus incompréhensiblement. Jean-Rodolphe Spahr, Zurich
P
our les animaux c’est tous les jours Treblinka! C’est
Isaac Basheva Singer, juif polonais, prix Nobel de
littérature et protecteur des animaux qui a dit cela. La
CICAD devrait le traiter d’antisémite posthume!
En lisant cet article je me rends compte que je dois être
antisémite et d’extrême droite d’après l’amalgame du
journaliste et que je ne le savais pas! Quelques millions
d’amis des animaux en Suisse doivent être dans mon
cas. Par contre je cherche en vain un mot de compassion
de la part du journaliste pour les animaux, leur détention
misérable, leur transport déplorable, leur mise à mort
«inhumaine» tout cela pour obtenir la mal-bouffe tant
critiquée par les mêmes médias. Acusa désigne seulement ceux qui font mal leur travail et informe les consommateurs. N’est-ce pas aussi un service rendu à tous
les éleveurs et agriculteurs qui font un travail professionnel et qui respectent leurs animaux? Quand Erwin
Kessler dit «fabrique d’animaux» les journalistes s’endorment, quand il dit camp de concentration des animaux là alors on aiguise les couteaux pour son «abattage rituel sans étourdissement».
Au-delà des mots la souffrance reste la même pour les
animaux et pour conclure je vous propose une devinette.
Qui a dit : le jour viendra où tuer un animal sera un
crime au même titre que de tuer un être humain? Ce
n’était que Léonard de Vinci, probablement anti-sémite
et d’extrême droite pour vous mais un génie pour le
reste du monde. GMB
F
elcitations! et courage! BRAVO ACUSA
ma mère m'a montré votre depliant et je suis sidére
par ce qui se passe en suisse et ailleurs. tout ce que je
souhaite est que ces monstres pourris par la RENTABILITé et le FRIC soit torturés de la même manière: les
gaveurs gavés, les depeceurs depecés, la mafia démafiasée. la peine de mort pour tous ces monstres d’humains! thierry
U
ne fois de plus je viens de lire votre revue et une
fois de plus je suis révolté! Membre SPA depuis
plus de 40 ans, travaillant dans différents refuges, je suis
confronté quotidiennement à la misère animale motivée
par le profit (et uniquement par le profit!). Nos autorités
hypocrites ne font rien pour améliorer la situation. Sans
moyens, nous devons nous battre au quotidien pour sauver des animaux de l'enfer où on les fait vivre au nom
du fric. Je n'abandonnerai jamais ce combat... tout
comme vous, je suppose! Avec tout mon respect et mes
meilleures salutations. Francis
S
ur ma boite à lettre il y a un autocollant «pas de
publicité» et souvent cela m’irrite lorsque un courier
non adressé pourtant aujourd’hui en trouvant votre
magazine ACUSA-News je voudrais vous féliciter pour
votre action ainsi que pour les articles présentes. Puisse
votre magazine réveiller les plus de personnes possibles.
Marie Sch.
J
e suis extrêmement choqué des articles et photos
montrant des états de faits qui semblent être légion en
Suisse. G Carrard
22
Lapins
Les lapins
sont des animaux qui ont
un besoin
inné de bouger et de
creuser. Ils
ne sont pas
nés pour
être emprisonnés dans
des clapiers.
Exemple d’une détention de lapins conforme à
leurs besoins.
Cas de détention dans des clapiers cruels dans le canton de Fribourg. Il vaut
mieux s’abstenir de faire des élevages que de faire du bricolage inacceptable.
Arsène Zosso, Chandossel, 1583 Villarepos,
tel 026 675 16 75
Jean-Louis Collaud, retraité Ciba Geigy,
rte de Domdidier, 1566 St.Aubin, tél 026 677 16 63
23
Maison
de
Monsieur
Zosso
Aloïs et ses lapins
Lettre ouverte à
Alois Corminboeuf, La Route, 1484 Aumont,
Tel 026 665 12 82
Sur le site ACUSA, j’ai lu un article et vu des photos concernant la détention inacceptable et honteuse de lapins vous appartenant. Ils vivent leur
vie dans des clapiers exigus dans lesquels ils
peuvent à peine se mouvoir. Ce qui vous
intéresse de toute évidence c’est de les voir
grossir à vue d’oeil et de les vendre au plus vite
pour voir votre porte-monnaie lui aussi grossir à
vue d’oil!
Vous élevez des lapins depuis 62 ans? C’est
lamentable de constater que vous n’avez pas
davantage évolué dans votre tête que les clapiers
n’ont évolué dans leurs dimensions et dont vous
êtes responsable. Avez-vous déjà entendu parler de
la loi sur la protection animale?
Vous vous targuez d’être un spécialiste en cuniculiculture, de bien connaître les races, les mères, les
petits! C’est attendrissant dans votre bouche, ce
Willy Barras, au village, 1475 Forel
l’est moins dans les clapier.
Allez Monsieur Aloïs Corminboeuf, faites un effort
et avant d’exécuter l’un après l’autre ces animaux
innocents, donnez-leur au moins un cadre de vie
correct. Avec quelques planches, du treillis, des
clous et un peu de savoir-faire, on peut construire
un parc où le renard ne pénétrera pas. Le renard
le plus dan-gereux pour ces lapins, c’est plutôt
vous en ce moment! Irène Noël
Impressum
ACUSA-News
ISSN 1424-4438
Editrice:
Association Contre les Usines d’Animaux
ACUSA
www.acusa.ch
Abonnement ACUSA-News Fr 30.Membre ACUSA (incl ACUSA-News): Fr 100.Cotisations: C.C.P. 60-497467-5
Rédacteur en chef: Dr Erwin Kessler
Nous ne voulons pas vous mettre dans l'embarras,
Monsieur Barras, mais nous tenons à vous donner
un conseil: vous trouverez sur le site
www.vgt.ch/doc/kaninchen/index.htm une
magnifique docu-mentation concernant la détention
correcte de lapins. Inspirez-vous-en et recyclez-vous!
Et peut-être découvrirons-nous un jour sur l'Internet
la photo d'un éleveur en marche sur le chemin de la
civilisation, intelligent, respectueux de ses animaux
qu'il détient de façon exemplaire. Un éleveur qu'on
appellerait " le bon Willy de Forel ". Pierre Perret
chantait "ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux", moi je
vous chante "ouvrez ouvrez le clapier aux lapins"!
En tant qu'organisation d'utilité publique, ACUSA est
exempt d'impôts, ce qui veut dire que votre don peut
être déduit de vos impôts en joignant simplement le
récépissé de votre paiement à votre déclaration
d'impôt. Une confirmation par le VgT n'est pas nécessaire et pas réalisable car le VgT n'entretient intentionnellement pas de secrétariat administratif coûteux
comme beaucoup d'autres associations. Le VgT essaie
au contraire d'utiliser les dons intégralement pour sa
vraie raison d'être: la protection des animaux. C'est un
point qui nous différencie d'autres sociétés et nous
comptons sur votre compréhension. N'oubliez pas non
plus dans votre testament les animaux sans défense et
leurs souffrances.
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