Dossier de presse ody saban

Transcription

Dossier de presse ody saban
Sommaire:
Courte biographie d’Ody Saban.............................................................................................page3
Quelques pièces exposées..............................................................................................pages 4-5-6
Collections publiques..............................................................................................................page7
Texte de présentation de l’exposition.................................................................................pages 8-9
Infos pratiques.......................................................................................................................page 10
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Ody Saban est née à Istambul le 30 avril 1953.
Après le divorce de ses parents, elle est confiée à des Sœurs italiennes puis
françaises qui lui donnent une éducation catholique.
Elle a 7 ans lorsque sa mère se remarie avec un peintre miniaturiste qui l'initie à la
peinture.
Après la mort de son père, elle se trouve de plus en plus livrée à elle-même et part
pour Israël, où elle vivra dans des kibboutz de 1969 à 1977.
Ody Saban obtient un diplôme d'Arts plastiques à l'Université de Haïfa en 1976 et
part s'installer à Paris en 1977 où elle fréquente les Beaux-Arts jusqu'en 1980.
Parmi ses nombreuses expressions artistiques, elle pratique la danse, la peinture,
la poésie et des performances dans des squats d'artistes et joue un rôle important
dans le mouvement Art Cloche en 1984. Elle s'implique également dans différents
mouvements de femmes. Après un long séjour aux Etats-Unis, elle rentre en
France où elle réside actuellement et épouse un homme qui lui donnera une fille
prénommée Eden en 1982.
Ody Saban dessine à l'encre de Chine sur du papier mousseline, pratique
l'aquarelle et la peinture (huile et acrylique). Ces sortes de broderies aux couleurs
chaudes rappellent les miniatures, mais aussi l'univers cosmopolite qui règne en
Turquie, dont elle reste imprégnée. Ses dessins évoquent l'érotisme amoureux et
chaque feuille est remplie d'enchevêtrements de corps, de visages, de fleurs,
exprimant ainsi la plénitude féminine. Si elle s'identifie à Lilith, la femme maudite,
c'est pour mieux combattre la misogynie, mais aussi pour révéler la magie qui se
dégage de son univers chargé d'onirisme fantastique.
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COLLECTIONS PUBLIQUES:
Collection Neuve Invention Musée d'Art Brut, Lausanne,
Suisse. Collection Européenne, Folk Art Museum, New York.
Milwaukee Art Museum, USA.
American Visionary Art Museum, Baltimore, USA.
The Center For Intuitive and Outsider Art, Chicago.
Museum Charlotte Zander, Bönnigheim, Allemagne.
Dr Guislain Museum, Gent, Belgique.
Musée d'Art Spontané, Bruxelles.
Cabinet de Gravures, Bibliothèque Municipale de Reggio Emilia, Italie.
Collection L'Aracine, Oeuvres parallèles, Musée Moderne Villeneuve
d'Ascq, France.
FRAC, Fond National d'Art Contemporain, Paris.
Bibliothèque Nationale de France.
Musée de la Création Franche, Bègles, France.
Musée de Daubigny, Auvers Sur Oise, France.
Centre d’Art Contemporain, Abbaye d’Auberive, France.
Mairie de Choisy le Roi, France.
Mairie de la Verrière, France.
Département de la Meuse, Bar Le Duc, France.
Collection Hors les Normes, Praz Sur Arly, France.
Ministère du Tourisme, Ankara, Turquie.
Musée de Naharia, Israël.
Museo de la Solidaridad Salvador Allende, Santiago, Chili.
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SABANIMAL !
« Cela vient de l’inconscient. De sa richesse infinie : je me suis laissée aller.
Et des animaux ont surgi » dit simplement Ody Saban, pour évoquer ses
œuvres récentes, peuplées des figures fantastiques dont elle a le secret.
Cette fois, elles arborent un bec, ou quatre pattes.
Dans l’univers si particulier de cette artiste - habité depuis une quarantaine
d’années de métamorphoses inspirées par des figures entraperçues en rêve des oiseaux paradisiaques, des serpents lovés et des poissons brillants se
faufilent souvent, parmi des terres promises, des cargos à l’aventure, des
couples amoureux… Cette fois, plus échevelées et chamarrées que jamais,
les bêtes se taillent la part du lion.
« J’ai pris la question de l’animalité à bras le corps. Les humains
considèrent souvent l’ensemble des animaux avec frayeur, agressivité, voire
répulsion. Je montre un monde où cette hostilité est combattue, avec
succès, par un désir inverse, de réciprocité, peut-être même de fusion.
L’animalité dont il s’agit ici est aussi celle des pulsions humaines, si
opposées aux constructions du cœur et de l’esprit. »
Voici donc nous, forts des chaînons premiers de notre évolution, subitement
rappelés à notre mémoire, ramenés à notre surface. Nous voici donc, parés
de griffes, de becs, de plumes et d’écailles, zébrés et ocellés, rutilants et
caparaçonnés, à la fois tendrement innocents et majestueusement plantés.
« Quand je peins, je vais vers l’inconnu. Et de cette manière je me découvre.
J’accepte les images qui surgissent. Nos rêves sont riches à l’infini. Au
moment où je me réveille, chaque matin, en pyjama, je prends les pinceaux.
Je dors au chevet de ma toile. Pour ne pas louper cet instant où la journée
n’a pas encore commencé. Mon atelier fait partie de mon lit. Il n’y a pas de
distance. »
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Intuitive et singulière, férue de surréalisme et plus encore de psychanalyse,
Ody Saban jongle toujours plus habilement avec l’inconscient. Elle le
nomme désormais « la jungle ». Et nous défend de la « faire taire », d’une
façon médusante, nous propulsant au cœur de limbes éblouissantes.
Certes, les animaux qui l’ont accompagnée enfant - les pigeons et les chats
d’Istanbul comme les poules ou les reptiles du kibouts - nourrissent
l’univers qui s’incarne à présent à la surface des toiles. Ni plus ni moins,
toutefois, que l’acuité avec laquelle l’artiste perçoit les relations actuelles
entre les êtres, si prompts parfois à la cruauté, à la sauvagerie. A l’inverse
aussi, d’autres fois, les animaux qui surgissent dans ces nouvelles œuvres
sont volontairement et relativement humanisés, habités de désir par
exemple, ou encore d’humour.
Ces dialogues de bêtes bruissent, caquettent, feulent et ce faisant nous
emporte « loin de toute forme de consommation, de méchanceté, de
hiérarchie, de stratégie. » Ils nous mènent, de fait, en fête, au cœur du
Paradis. Perdu uniquement pour ceux qui cessent de laisser le champ libre à
leurs rêves. L’œuvre d’Ody nous rappelle que nous sommes tous,
potentiellement, des Sabanimaux.
Françoise Monnin
Les propos de l’artiste ont été recueillis à Paris en février 2013.
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INFORMATIONS PRATIQUES :
Lieu d’exposition :
Galerie Grand’Rue
Antoine Hyvernaud
168 Grand’Rue 86000 Poitiers
Dates d’exposition :
Du 5 au 30 mars 2013.
Vernissage :
En présence de l’artiste le jeudi 7 mars à partir de 18H.
Ouverture au public :
Mardi, mercredi, jeudi de 14H à 19H.
Le vendredi et le samedi de 10H à 12H et de 14H à 19H.
Contact :
Antoine Hyvernaud
167 Grand’Rue 86000 Poitiers
[email protected]
05-49-42-92-36
http://www.galeriegrandrue.com
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