Maures 11 - Nature et Terroir

Nature et terroir scrl
Place Communale 20c –6230- Pont-à-Celles
Tel 071/84.24.74 Fax 071/84.54.84
Lic A 5312
INVITATION AU VOYAGE
Maures, Estérel et littoral varois
Le printemps en Provence
Du 17 au 23 avril 2011
Nature
Culture
Confort
Effort
Dépaysement
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A côté des clichés du tourisme de masse estival existe une autre Provence, celle des
vastes espaces sauvages tels que ceux des Maures et de ses contreforts, de l’Estérel
ou encore des côtes et îles rocheuses, préservées de l’urbanisation. Ces différents
massifs illustrent tout à la fois l’étonnante variété géologique, la richesse naturelle et
la beauté sauvage de cette Provence varoise méconnue mais pourtant déjà menacée par le développement des activités humaines.
Ici la roche est omniprésente et façonne les paysages. La variété est extrême: la rhyolithe volcanique rouge de l’Estérel, dont les vallons encaissés sont parcourus de ruisseaux aux allures d’oueds, les blanches parois des massifs calcaires émergeant de la
garrigue, les micaschistes scintillants de l’immense massif forestier des Maures ou des
Iles d’Hyères, les granites du cap Taillat et les étranges dalles gréseuses surmontées
de pins parasols et ponctuées de mares de la plaine des Maures.
Au printemps, ces milieux en apparence arides et peu propices à la vie se parent de
véritables tapis de fleurs : asphodèles, lis, orchidées, iris ou tulipes sauvages émergent des rocailles alors que cistes ou genêts déploient leurs corolles délicates dans la
garrigue ou le maquis.
Chez les oiseaux, c’est le grand retour des migrateurs d’Afrique qui s’amorce, avec
l’arrivée du milan noir, du circaète Jean-le-Blanc, du coucou, de la huppe ou du rossignol, bientôt suivis par le guêpier, l’engoulevent ou la pie-grièche à tête rousse. Chez
les fauvettes (pitchou et mélanocéphale) les bruants ou le serin cini, l’activité de chant
bat son plein. Sur les côtes rocheuses le faucon pèlerin, le martinet à ventre blanc,
l’hirondelle de rocher, le goéland leucophée et les puffins yelkouan et cendré viennent
se reproduire, de même que dans les marais salants, sternes naine et pierregarin,
échasse blanche, flamant rose, tadorne de belon, cisticole des joncs ou hérons.
Chez les reptiles, c’est la fin de l’hibernation, notamment pour la tortue d’Hermann
dont la plaine des Maures abrite la dernière population importante de France continentale. Le lézard ocellé, le psammodrome des sables, la coronelle girondine ou la couleuvre vipérine sont également présents, de même que chez les batraciens, la rainette
méridionale, le crapaud calamite et la grenouille rieuse. Chaque jour, au cours de plusieurs itinéraires sans difficulté mais en terrain souvent rocheux ou très pierreux, nous
partirons découvrir ces très beaux paysages surprenants et méconnus en recherchant
plantes ou animaux et en évoquant en chemin histoire géologique et enjeux de protection.
Prix :
Durée :
Hébergement :
Encadrement :
Groupe :
Déplacement :
530 €
7 jours / 6 nuits
En gîte en demi-pension au Muy. Confort rustique
Richard BOURDONCLE, naturaliste polyvalent
6 à 15 personnes
Voitures individuelles ou location de voiture.
☺ Inférieur ☺☺ Moyen ☺☺☺ Supérieur ☺☺☺☺ Exceptionnel
Issue 17 avril 2009. Remplace toute issue précédente.
Journalier
Jour 1
Jour 2
Jour 3
Jour 4
Rendez-vous devant la gare des Arcs-Draguignan vers 16h30 ou au gîte
à partir de 17h. Installation puis présentation du séjour. Selon le temps
disponible, petite balade vers le Rocher de Roquebrune. Au crépuscule,
écoute des petits-ducs scops, puis dîner au gîte
Nous partons pour les étangs de Villepey, près de Fréjus, observer l’avifaune aquatique nicheuse ou en halte migratoire : chevaliers, bécasseaux, gravelots, grèbes, sternes, échasse blanche, aigrette garzette,
tadorne de Belon… Dans les roselières, les jonçaies ou les tamaris,
nous recherchons la cisticole des joncs, la bouscarle de Cetti, la lusciniole à moustaches ou la fauvette mélanocéphale. Puis nous partons
pour le superbe massif volcanique de l’Estérel, explorer bords de ruisseaux et crêtes rocheuses sauvages. Nous observons la flore délicate et
protégée de ces milieux : orchidées, narcisses, asphodèles, tulipes, fougères, tout en recherchant les passereaux du maquis : fauvettes pitchou
et passerinette, bruant ortolan, les rapaces et corvidés nicheurs du massif : circaète Jean-le-Blanc, faucons crécerelle et pèlerin, grand corbeau, ainsi que les éventuels migrateurs de passage.
Pique-nique sur le terrain.
Nous partons pour le massif de la Sainte Baume aux impressionnantes
parois calcaires s’élevant à plus de 1000 mètres d’altitude. Dans la garrigue, les chênes verts et les pins d’Alep, nous recherchons la fauvette
passerinette, le bruant fou, le pouillot de Bonelli, le lézard vert, puis le
monticole bleu, le rougequeue noir, l’hirondelle de rocher, le faucon crécerelle ou le grand corbeau dans les parois rocheuses, avant de rejoindre les crêtes ventées du sommet. Dans ce milieu de roches et de pelouses, où pousse le rare genêt de Lobell, nous recherchons le traquet
motteux, l’alouette lulu, le pipit rousseline, le tarier pâtre et le farouche
monticole de roche. Si la chance nous sourit, nous observerons peutêtre en vol le circaète Jean-le-Blanc ou le martinet à ventre blanc.
Pique-nique sur le terrain.
Nous partons pour l’île de Porquerolles. Pendant la traversée, nous
guettons les puffins volant au ras des flots. Dans les vergers conservatoires de l’île, nous recherchons ensuite les passereaux de passage
comme les pouillots, gobe-mouches, rougequeues, bergeronnettes ou
pipits, puis nous rejoignons les falaises maritimes où nichent le faucon
pèlerin et les deux espèces de puffins de méditerranée. Au retour, selon
le temps disponible, nous allons découvrir la flore des dunes sur l’immense plage de l’Almanarre ou faisons une halte dans la Plaine des
Maures.
Pique-nique sur le terrain.
bruant ortolan
Le massif d’Esterel
Circaete Jean-le–Blanc
Presqu’île de Gien
Salin des Pesquiers
Ile de Porquerolles
puffins
Jour 5
Cette journée est consacrée à la découverte de la Plaine des Maures, véritable joyau écologique
et paysager de Provence. Le matin, nous recherchons le bruant proyer, le bruant zizi, l’alouette
lulu, et observons les délicates orchidées sauvages et la flore des mares temporaire. Nous rejoignons ensuite le lac des Escarcets pour rechercher le milan noir, la rousserole turdoïde, le coucou gris ou la fauvette pitchou, puis aux heures chaudes, entre affleurement gréseux et bois de
pins parasols, nous recherchons les reptiles de la plaine comme la discrète Tortue d’Hermann
ou le furtif psammodrome des sables, tout en guettant le Circaète Jean-le-Blanc et les autres
rapaces. Les migrateurs tardifs arrivant d’Afrique seront peut-être déjà observables : guêpier
d’Europe, pie-grièche à tête rousse, pipit rousseline… Au crépuscule, si le temps le permet, nous
écoutons chanter les petits-ducs scops et les rainettes méridionales et recherchons le crapaud
calamite aux abords des mares.
Pique-nique sur le terrain.
Jour 6
Nous partons pour la presqu’île de Giens. Après une visite des anciens salins des Pesquiers où
se reproduisent avocette élégante, échasse blanche, goéland railleur, tadorne de Belon et aigrettes et où se nourrissent limicoles et passereaux de passage et flamants roses. Nous rejoignons
ensuite le Plan de la Garde, dernière plaine inondable du Var, où nous recherchons la cisticole
des joncs et les différents passereaux et rapaces de passage : tarier des prés, bergeronnette
printanière, rougequeue à front blanc, pipit des arbres, guêpier d’Europe, milan noir… Nous terminons la journée sur les reliefs calcaires qui dominent la rade de Toulon à la recherche des
martinets à ventre blanc, des fauvettes méditerranéennes et des discrètes orchidées de la garrigue.
Pique-nique sur le terrain.
Jour 7
La fin de notre séjour est venue, nous quittons le gîte selon nos horaires de départ.
Tortue d’Herman
Reinette méridionale
Thichodrome échelette
Faucon pèlerin
Le déroulement du programme peut être modifié par le guide en fonction des circonstances locales et des opportunités.
Certaines activités peuvent être déplacées dans le temps, ou remplacées par d’autres
Votre budget
Le prix comprend
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L’hébergement en gîte en demi-pension au Muy en chambre double ou de 3-4. Confort rustique. Draps et
couvertures fournis. Toilettes et douches communes
l’encadrement.
la traversée pour l’île de Porquerolles
la visite des salins des Pesquiers
Le prix ne comprend pas
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Le repas de midi (pique-nique), les boissons,
les pique-niques seront préparés au gîte par les participants et le guide. Les frais d’achats seront partagés.
Les déplacements: en voitures privées. Si pas de voiture privée, soit covoiturage avec un autre participant
(le carburant est à partager entre les passagers), soit si pas de covoiturage possible, supplément de 115 €
pour la location d’une voiture (hors carburant).
les dépenses personnelles
Les assurances voyage
Déplacement
Voitures individuelles ou voitures de location.
Condition physique
Promenades de durée variable en terrain souvent rocheux ou pierreux (pas de dénivelés importants)
A emporter
Vêtements chauds de couleur neutre dont veste imperméable type Gore-tex ou cape de pluie, pulls ou polaire pour les sorties nocturnes, serviette de toilette, bonnes chaussures de marche, gourde, petit sac-à-dos,
casquette ou chapeau, crème solaire, lotion anti-moustiques, jumelles et longue-vue si possible, lampe de
poche, récipient à couvercle de type Tupperware pour pique-nique, thermos si possible.
A savoir
Rendez-vous : au gîte à partir de 18h ou à la gare des Arcs— Draguignan pour les arrivées en train (selon
les horaires BRU 10H21– 16H51 DRAGUIGNAN 11H40– 18H33 BRUXELLES)
A titre d’information prix au 27/01/2011 260 euro (sous réserve de disponibilité au moment de la réservation)
Assurances voyage, différentes formules possibles.
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00 32 (0)71 84 54 80
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www.nature-terroir.com