Les pompiers changent d`échelle

Transcription

Les pompiers changent d`échelle
Flash
magazine
municipal
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242
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LES PO
octobre 2014
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P.7 ÉVÉNEMENT DU MOIS
P.14-15 TRAVAUX
P.29 ENVIRONNEMENT
Valenton demain ?
À vous de décider !
Coup d’envoi
pour le nouveau gymnase
Inauguration de la coulée verte
le 18 octobre
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
La Brigade de sapeurspompiers de Paris
(BSPP) a créé à
Valenton sa nouvelle
base logistique.
Sur le même site,
la BSPP prévoit
la construction
d’un grand pôle
de formation qui
accueillerait jusqu’à
1200 soldats du feu en
2018. Ce mois-ci,
Flash Valenton
consacre son dossier
aux sapeurs-pompiers
de Paris.
6
DOSSIER
du mois
• Valenton demain ?
À vous de décider !
8 Intervention du maire
9 Tranquillité publique
• Bruits de voisinage :
que faire ?
10 Santé
12
26
>>Événement
• Cancer du sein :
pensez au dépistage
>> Vos droits
• Au chevet des
consommateurs
13 Service public
• Non à la suppression
des correspondants
du parquet !
Les bleuets de 14-18,
une exposition sur
la Première Guerre
mondiale en France et
dans le monde, vous
est proposée à l’Espace
Camille-Claudel (rue
Georges-Bizet) les
12 et 25 octobre, puis
salle Louis-Aragon à
la Ferme de l’Hôpital
les 22 novembre et
6 décembre de 14h à 18h.
Entrée gratuite.
Direction
socioculturelle :
10 bis, rue du ColonelFabien,
tél. : 01 43 86 37 58.
• Coup d’envoi
pour le nouveau
gymnase
• Transgourmet dans ses
nouveaux locaux
17 Commerce
• Tarik Asma,
19
le transporteur
Dossier
>>Les pompiers changent
d’échelle
29 Environnement
• À pied, à vélo…
et au vert !
14 Travaux
16 Économie
Échos locaux
>>
30
• Street art et thé dansant
à la Semaine Bleue
31 Valenton et sa région
• Le Val-de-Marne,
vous y tenez !
32 Solidarité
• Un jumelage avec Balata
• M
ain dans la main
pour la paix
34
En lumière :
A vos horloges ! Nous
passons de l’heure d’été
à l’heure d’hiver dans
la nuit du samedi 25 au
dimanche 26 octobre.
N’oubliez pas de
reculer pendules et
montres d’une heure.
En effet, cette nuit-là à
3h du matin, il sera en
fait 2h.
>> On en parle
>> Portrait
• Le judo dans la peau
35 Mémoire
• La langue des tranchées
36 Expression des groupes
politiques
37 Agenda
38
>> Infos pratiques
39 À votre service
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
À quoi ressemblera notre
ville demain ?
Le 20 septembre, les
Valentonnais ont pris la
parole lors d’une réunion
de lancement de la révision
du Plan local d’urbanisme.
Françoise Baud, le maire,
a présenté les ateliers
citoyens à venir.
Le premier s’est tenu le
7 octobre.
Le suivant est programmé
mercredi 15 octobre.
À propos des incidents
de ces derniers jours
Directrice de la publication
Françoise Baud
Rédaction & photos
Caroline Brandt
Arthur Scherer
Agnès Raynal
Secrétariat de rédaction
Caroline Brandt
Arthur Scherer
Illustrations
Une : PP//BSPP
Avec nos remerciements à la Brigade
de sapeurs-pompiers de Paris
4e de couverture : Catherine Hache
Publicité
Tél. 01 43 86 37 05
Direction artistique & réalisation
Pellicam productions
Impression
Imprimerie Grenier
Diffusion :
Le diffuseur des collectivités - Ivry
Chaque mois, découvrez votre
magazine en avant-première
sur le site de la Ville,
www.valenton.fr
Notre ville vient
de traverser une
période de troubles :
des rues et des cités
plongées dans le
noir, éclairage public
saboté ; des tags
sur des bâtiments
publics ou privés ;
des escarmouches
avec la police,
accueillie par des
jets de pierre et
procédant à des
interpellations, etc.
Chacun s’interroge :
que se passe-t-il ?
Cela va-t-il durer ?
DERNIÈRE MINUTE :
NOUVELLE DÉFAITE POUR M. YAVUZ ?
Après sa défaite aux élections municipales, M. Yavuz, qui conduisait
la liste d’opposition, pourrait subir un nouveau désaveu. Cette
fois, la sanction viendrait de la Justice. En effet, jeudi 2 octobre, le
rapporteur public du Tribunal administratif, constatant que M. Yavuz
n’a pas rendu ses comptes de campagne, a demandé son inégibilité :
il serait alors exclu du conseil municipal ! Décision le 9 octobre.
C
ertains mettent en cause «les jeunes», tous jetés dans le même sac et hâtivement
assimilés à des délinquants. Tandis que d’autres, plus attentifs, relèvent que quelques
individus -plus âgés, et qui ont déjà eu des démêlés avec la justice- jettent de l’huile sur le
feu pour entraver le travail de la police, espérant avoir les mains libres pour se livrer à leurs
trafics…
Pour ma part, je refuse de faire l’amalgame entre quelques casseurs, «défavorablement
connus de la police» (selon la formule consacrée), et la grande masse des jeunes de
Valenton, qui n’ont rien en commun avec les premiers.
Mercredi 1er octobre, je suis allée directement à leur rencontre, sur la place du marché et à la
résidence des Polognes. Pendant plusieurs heures, avec le premier adjoint Laurent Périchon,
nous avons dialogué avec eux. Nous les avons écoutés. En retour, nous leur avons tenu un
langage simple : la «guéguerre» avec la police, cailloux contre flashballs, ne mène à rien !
Personne -et surtout pas les jeunes !- n’a rien à gagner dans cette impasse, qui complique la
vie (assez difficile comme ça !) des familles qui veulent la tranquillité et la sécurité, et coûte
des milliers d’euros de réparations qui grèvent le budget municipal.
Comme moi, chacun peut comprendre le désarroi de la jeunesse, dans cette société où
l’avenir est bouché. Oui, il y a de quoi être en colère quand on compare la galère et le
chômage pour les uns, et la vie facile, le luxe pour une minorité.
Mais jamais je n’accepterai qu’une poignée d’individus tente de dévoyer cette colère en
violence, et ce désarroi en délinquance. Cela, c’est inacceptable ! J’ai suivi heure par heure
les incidents de ces derniers jours, en contact avec la commissaire de Villeneuve-SaintGeorges et le préfet du Val-de-Marne. Des arrestations ont eu lieu, et la justice a fait son
travail : certains ont été mis hors de cause, et c’est tant mieux. D’autres devront répondre
de leurs actes, et c’est tant mieux aussi : rien ne peut justifier qu’on menace de mort des
policiers qui font leur travail, ou qu’on casse le bien public.
Une fois le calme revenu, j’en tire, provisoirement, une double morale :
- d’une part, quand la police dispose des moyens nécessaires, elle peut faire son travail sur le
terrain et sanctionner les délinquants. Je persiste donc à demander davantage de policiers
DE PROXIMITÉ !
- d’autre part, comme je le demande depuis des mois et des mois, il est urgent que notre
commissariat Villeneuve/Valenton soit déchargé des villes de Villeneuve-le-Roi/Ablon sur
l’autre rive de la Seine. Je viens d’apprendre que le ministère de l’Intérieur a donné un avis
favorable à ma proposition de nouveau découpage. Il faut maintenant que les actes suivent !
Françoise BAUD
Maire de Valenton
3
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Ce pictogramme vous signale que vous pouvez
retrouver le diaporama ou le film de cet événement
sur le site de la ville
L
e
m
o
i
s
Organisé une fois
tous les trimestres,
le tournoi de
skip bo a réuni
le 18 septembre
une dizaine de
personnes au
service Retraités,
dans la bonne
humeur.
Le 27 septembre, les élèves de
6e du collège Fernande-Flagon
ont reçu, comme leurs camarades
du Val-de-Marne, un ordinateur
offert par le Département.
L’opération, baptisée «Ordival»,
a été initiée il y a trois ans.
Les activités ont repris au centre socioculturel. Ici, lors d’un atelier «carnet de
voyages» encadré par Josefa Paréjo et Éric Maillochon, les animateurs.
Pêle-
À l’occasion de la Journée internationale
par des comédiens de la compagnie des
Géraldine Boudier, médiatrice culturelle
à l’école élémentaire Paul-Langevin, afin de
de la Paix. Les messages de paix
lors de la commémoration de
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-mêle
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…
Le 21 septembre, les crieurs publics étaient au marché de Valenton pour
retracer les événements de la Guerre 14-18. Retrouvez-les au marché dimanche
12 octobre.
de la Paix, des crieurs publics, interprétés
Pas, sont venus à la rencontre des écoliers.
de la Ville, est intervenue le 26 septembre
présenter aux enfants le projet de la journée
écrits par les écoliers seront diffusés
l’armistice du 11 Novembre.
Le 20 septembre,
l’entreprise
Transgourmet
faisait visiter ses
nouveaux locaux
du Val-Pompadour
à ses employés,
en présence
notamment de
Françoise Baud,
maire de Valenton.
L’école maternelle JeanLurçat a inauguré cette
rentrée sa première classe
de toute petite section.
23 enfants ont été inscrits
cette année.
Au programme : activités
d’éveil le matin et sieste bien
méritée l’après-midi.
5
ÉVÉNEMENT DU MOIS
Valenton demain ? À
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
P-L-U, trois lettres qui signifient « Plan local d’urbanisme ». Derrière cet acronyme un peu technique se
cachent des enjeux qui touchent de près le quotidien des habitants : le cadre de vie, la densité urbaine,
les déplacements, l’environnement, l’aménagement des zones d’activités… Pour donner votre avis sur
ces questions qui vous concernent, inscrivez-vous aux ateliers citoyens des 15 octobre, 13 et 25 novembre
prochains.
Faut-il plus de pistes
cyclables et de chemins
piétonniers à Valenton ?
C’est l’une des questions qui
pourra être posée
le 15 octobre.
À
quoi ressemblera notre ville demain ? Comment
faire pour qu’elle reste agréable à vivre ? Faudrat-il réserver des chemins piétonniers ou des emplacements dédiés au covoiturage ? Ou faciliter les règles
d’urbanisme pour l’isolation des constructions ou la pose
de panneaux solaires… ? Tout cela pourrait être inscrit
dans le futur Plan local d’urbanisme (PLU), un document qui fixe les grandes règles d’urbanisme et d’aménagement d’une commune comme l’usage des sols, les
zones constructibles, les possibilités de construction…
Pour ne pas décider seule du contenu de son Plan
local d’urbanisme, et donc de l’avenir de Valenton, la
municipalité a souhaité mener une grande concertation avec les habitants, lancée le 20 septembre
dernier. La Ville invite donc tous les Valentonnais à
AUX ATELIERS CITOYENS !
Vous avez des idées pour votre ville ?
Inscrivez-vous au 01 43 86 37 43.
• Mercredi 15 octobre : environnement et déplacements
• Jeudi 13 novembre : développement économique et commerces
• Mardi 25 novembre : qualité de vie, services publics, vivre ensemble
À 18h, Espace Roland-Roche, rue Gaston-Monmousseau.
participer aux ateliers citoyens qui permettront aux
habitants de s’exprimer et de donner leur avis sur quatre
grandes thématiques (lire le calendrier des ateliers).
Le prochain atelier du 15 octobre «Environnement
et déplacements» sera conduit par Patrick Ratter, adjoint au maire chargé de l’Environnement,
du développement durable et des transports, par
Marie Lebeau, urbaniste (lire par ailleurs), et par
les directeurs des services municipaux concernés.
Un diagnostic sur la thématique vous sera présenté
et vous pourrez ensuite donner votre avis sur les
thèmes de l’environnement et des déplacements.
Comment favoriser le recours aux énergies renouvelables ? Comment éviter les pollutions visuelles
ou les nuisances sonores ? Comment renforcer les
modes de déplacements doux ? Autant d’exemples de
questions qui pourront être abordées le 15 octobre. n
Caroline Brandt
Le PLU est un ensemble de
documents fixant un projet de
territoire pour les 10-15 ans à
venir
ÉVÉNEMENT DU MOIS
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
vous de décider !
3 questions à...
Marie Lebeau, urbaniste
au cabinet spécialisé Erea
Pourquoi des
ateliers avec les
habitants ?
« Lorsqu’une ville
décide de réviser
son Plan local
d’urbanisme, elle
a l’obligation
d’informer les
habitants et
de recueillir leur avis. Pour ce faire, la
municipalité de Valenton a choisi d’opter
pour la concertation la plus large possible
avec l’organisation de plusieurs ateliers
participatifs. »
Comment ces ateliers vont-ils se
dérouler ?
«Nous allons partir de constats concrets
pour échanger avec les habitants. Pour le
prochain atelier sur l’environnement et les
déplacements, nous nous appuierons par
exemple sur l’étude de biodiversité qui a été
menée l’an dernier. L’idée n’est pas de faire
une simple présentation, mais de recueillir
le ressenti des habitants sur l’existant,
sur ce qui manque et ce que l’on pourrait
améliorer. Chaque atelier sera interactif : les
Valentonnais seront invités à échanger sur
des exemples concrets».
À quoi ces discussions vont-elles servir ?
«Ces échanges seront consignés dans un
compte-rendu qui viendra compléter ce
qu’on appelle “le bilan de la concertation”.
Ce document est obligatoire et la ville
devra le prendre en compte pour rédiger
son nouveau Plan local d’urbanisme.
Il sera présenté en conseil municipal et
devra être approuvé pour que le Plan local
d’urbanisme modifié puisse être arrêté.»
ILS PARTICIPENT !
«Quand la ville nous donne la parole
il faut s’en emparer»
Odile Grosgeorge, habitante du Gros Buisson
«J’habite à Valenton depuis
35 ans et je me suis inscrite
aux ateliers citoyens car
je pense que quand la
ville nous donne la parole
il faut s’en emparer ! Le
15 octobre, j’aimerais
aborder le problème de
la pollution visuelle due
aux ordures ménagères.
Je souhaite que ces
discussions pour la révision
du Plan local d’urbanisme
nous permettent
d’envisager de nouveaux
modes de collecte :
conteneurs enterrés, réseau
souterrain ou autre…
J’attends de cet atelier de
l’écoute, une réflexion
commune, et de nouvelles
pistes pour maintenir à
Valenton un cadre de vie
agréable.»
Vous souhaitez participer
vous aussi ?
Prenez contact dès
maintenant avec
la direction de
l’Aménagement et du
développement au
01 43 86 37 43.
Le 20 septembre, la démarche de révision du Plan local d’urbanisme a été présentée aux
Valentonnais.
ENVOYEZ VOS PROPOSITIONS !
Les Valentonnais seront informés et consultés pendant toute la durée du projet
via le magazine municipal et le site Internet de la Ville. Vous pouvez dès à
présent émettre vos propositions et suggestions sur la révision du Plan local
d’urbanisme sur : www.valenton.fr
ou en écrivant directement à l’adresse suivante :
[email protected]
7
INTERVENTION DU MAIRE
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Inondations du 20 juillet :
premières réponses
Le 20 juillet dernier, de fortes pluies ont provoqué des inondations de caves, garages et habitations au ValPompadour. Hélène Sissler, adjointe au maire, et l’astreinte technique se sont rendues sur place et ont aussitôt
prévenu les sapeurs-pompiers et les gestionnaires de réseaux. La mairie, qui met tout en œuvre afin que soient
identifiées les causes de l’inondation, a obtenu les premières réponses.
J
uste après les inondations, la Ville adressait un
courrier aux habitants du quartier et aux pétitionnaires, et saisissait les gestionnaires des réseaux
d’assainissement : le Syage (Syndicat mixte pour
l’assainissement et la gestion des eaux) et la DSEA
(Direction des services de l’environnement et de
l’assainissement du Département).
La Ville demandait aussitôt aux gestionnaires de
ces réseaux si cette pluie intense pouvait être qualifiée de catastrophe naturelle. Dans sa réponse, le
Syage indique que ce jour-là «le pluviomètre n’a pas
enregistré de données pouvant justifier une procédure de demande de reconnaissance de catastrophe
naturelle.» Il a néanmoins mandaté les services de
Météo France afin d’obtenir des précisions.
Dans le même temps, afin d’établir au plus vite les
causes de ces inondations, la Ville demandait des précisions sur le fonctionnement du réseau d’eaux pluviales du quartier, les éventuels dysfonctionnements,
et les solutions à court et moyen terme.
Selon le Syage, les inondations seraient liées à un
ouvrage d’eaux pluviales situé chemin de la Ferme
de l’Hôpital. Cet ouvrage d’eaux pluviales est-il en
cause ? Le Conseil général doit rendre une réponse
prochainement. n
Intercommunalité :
pour une coopération de projet
Dans une lettre commune, les maires de Valenton et Villeneuve-Saint-Georges ont réaffirmé auprès du préfet leur
souhait de faire partie du territoire Seine-Amont/Orly-Rungis avec lequel elles coopèrent depuis de nombreuses
années.
À M. Jean Daubigny, préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris, président de la mission de préfiguration Métropole du Grand Paris
«
Depuis la création de la mission de préfiguration
de la Métropole du Grand Paris le 19 mai 2014,
vous avez engagé des travaux avec les élus franciliens
pour définir l’organisation administrative, juridique
et financière de la future métropole. Dans ce cadre,
la mission doit proposer au gouvernement une carte
des territoires qui la composent. (…)
Souhaitant ainsi que nos populations bénéficient des
retombées positives des secteurs de développement
situés autour de l’aéroport d’Orly, nos deux villes ont
adhéré en 2011 à l’association des communes et communautés du Grand Orly. Ce regroupement marque
une avancée nouvelle dans la coopération des acteurs
publics en faveur de la reconnaissance de ce territoire
majeur pour l’Ile-de-France.
En tant que Maires de communes concernées par la
création de la future Métropole du Grand Paris, notre
volonté est de faire partie d’un territoire qui poursuit
ces démarches engagées de longue date autour des
périmètres d’Orly-Rungis et de la Seine-Amont.
Dans cet esprit Valenton a d’ailleurs délibéré le 1er juillet 2014 pour demander l’adhésion à la Communauté
d’Agglomération Seine-Amont. Le conseil communautaire de la Communauté d’Agglomération, réunit le 23 septembre 2014, vient d’approuver cette
demande.» n
Françoise BAUD, maire de Valenton
et Sylvie ALTMAN, maire de
Villeneuve-Saint-Georges
TRANQUILLITÉ PUBLIQUE
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Bruits de voisinage :
que faire ?
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Le bruit peut devenir une véritable source de stress et gâcher la vie quotidienne. En ville, il faut donc être
particulièrement vigilant à ne pas déranger ses voisins. Que faire en cas de nuisances sonores ? Quelques
réponses à vos questions.
J’
usqu’à quelle heure suis-je autorisé à faire des
travaux chez moi ? Jouer de la musique dans un
appartement est-il considéré comme une nuisance sonore ? On considère qu’il y a infraction dès
lors qu’un bruit, par sa durée, sa répétition ou son
intensité, porte atteinte à la tranquillité du voisinage.
La réglementation distingue trois types de nuisances
sonores.
Bruits domestiques
De quoi parle-t-on ? Il peut s’agir de cris d’animaux,
de talons, claquements de portes, ou conversations à
voix haute ; de la télévision, d’outils de jardinage et
de bricolage ; de jeux bruyants, de fêtes ou de travaux
de réparations, etc.
Que faire ? Les bruits ne seront sanctionnés que s’ils
sont excessifs et prolongés. Difficile d’imposer un
silence absolu à ses voisins. La pratique raisonnable
d’un instrument de musique ou des bruits d’enfants
sont tolérés. En revanche, en cas de nuisance (perceuse à 3h du matin par exemple !), vous pouvez adresser à vos voisins un courrier en recommandé avec
accusé de réception.
Autres solutions : vous tourner vers votre bailleur
ou vers le syndic de copropriété afin qu’il intervienne
pour faire cesser les nuisances. Dernier recours : le
tribunal de proximité peut condamner les particuliers
bruyants à une amende de 450 €.
BRICOLAGE ET JARDINAGE :
DES HORAIRES
À RESPECTER
À Valenton, comme dans le Val-de-Marne,
le bricolage et le jardinage à l’aide d’outils
bruyants (tondeuses à gazon, tronçonneuses,
perceuses, raboteuses ou scies mécaniques)
sont autorisés aux horaires suivants :
• du lundi au vendredi, de 8h à 12h et de 14h
à 19h30
• les samedis, de 9h à 12h et de 15h à 19h
• les dimanches et jours fériés, de 10h à 12h
Bruits liés à l’activité professionnelle
De quoi parle-t-on ? Il s’agit de bruits provenant
d’une activité culturelle, sportive (gymnase) de loisirs
(salles de spectacles, discothèques), d’un commerce
(boulangeries, boucheries, restaurants), d’un aéroport, d’une entreprise, etc.
Que faire ? Pour être sanctionnée, l’intensité du bruit
doit dépasser un certain seuil, qui doit être mesuré.
Les sanctions sont alors beaucoup plus lourdes : de
3 000 € à 75 000 € en cas de récidive et jusqu’à un
an de prison.
Bruits de chantier
De quoi parle-t-on ? Il s’agit des bruits provoqués
par des travaux de bâtiments et d’équipements
qu’ils soient privés ou publics.
Que faire ? C’est un arrêté préfectoral qui fixe les
horaires autorisant les bruits de chantier. Ainsi,
dans le Val-de-Marne, les nuisances sonores liées aux
chantiers sont interdites entre 20h et 7h du matin
ainsi que les dimanches et jours fériés, «sauf en cas
d’intervention urgente», précise la réglementation. n
Agnès Raynal
9
On parle
de tapage
nocturne
pour les bruits
gênants entre
22h et 7h du
matin
SANTÉ
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Cancer du sein :
pensez au dépistage !
Une femme sur
huit risque de
développer un
cancer du sein.
Or, plus un cancer
est détecté tôt
plus les chances
de guérison sont
importantes. Tous
les deux ans, les
Val-de-Marnaises
âgées de 50 à
74 ans peuvent
bénéficier d’un
dépistage gratuit.
Explications.
Un cancer détecté tôt
permet la guérison dans
90 % des cas.
L
es deux tiers des cancers du sein se développent
chez les femmes de plus de 50 ans. C’est pourquoi,
à partir de cet âge, une mammographie est préconisée tous les deux ans. Si une personne de votre
famille (mère, sœur) a déjà eu un cancer de sein, il
est indispensable d’être bien suivie car les risques de
développer la maladie sont deux fois plus élevés. À
tout âge, il est important d’être suivie régulièrement
par un médecin ou un gynécologue qui vous prescrira
des examens s’il le juge nécessaire.
Un examen gratuit
Tous les deux ans, les Val-de-Marnaises âgées de 50
à 74 ans reçoivent une invitation à effectuer une
mammographie gratuite. Dans le département, c’est
l’Adoc 94 (centre de coordination des dépistages
des cancers) qui organise le dépistage. L’examen est
pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie sans
POUR EN SAVOIR PLUS
Vous pouvez contacter l’Adoc au 0 800 69 27 78 (appel
gratuit) et obtenir des informations sur www.adoc94.com
Vous pouvez également vous adresser à votre médecin ou votre
radiologue qui peut vous proposer une prise en charge si vous êtes
«éligible» à l’examen.
avance de frais. Une liste des radiologues agréés est
fournie avec l’invitation au dépistage. Il vous suffit
alors de prendre rendez-vous.
Comment se passe le dépistage ?
Le jour de l’examen, pensez à présenter votre carte
vitale et les éventuelles autres mammographies
réalisées auparavant. Vous devrez remplir un questionnaire médical puis le spécialiste procédera à la
radiologie des seins.
Une fois l’examen terminé, une première explication
des résultats vous sera donnée. Dans la majorité des
cas il n’y a aucune anomalie. Votre dossier sera alors
envoyé au centre de gestion du dépistage pour une
deuxième analyse réalisée par des radiologues. Les
résultats vous seront adressés dans un délai de trois
semaines.
Et après ?
Vous serez avertie par courrier dès que vous pourrez venir récupérer vos résultats. Si les analyses de
révèlent pas d’anomalies, vous recevrez une nouvelle
invitation pour l’examen dans deux ans. En cas d’anomalie, le radiologue vous prescrira des examens complémentaires afin de savoir s’il s’agit d’un problème
bénin ou d’une maladie plus grave. N’oubliez pas que
c’est grâce au dépistage que plus de 90% des cancers
du sein sont dépistés avant même l’apparition des
symptômes. Alors n’hésitez pas : faites-vous dépister ! n
Agnès Raynal
SANTÉ
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Sécurité
sociale :
économie
sur la famille
M’T dents supprimé !
Depuis la rentrée, le financement des actions de prévention bucco-dentaire à l’école a été
supprimé par le gouvernement. «Nous découvrons avec stupeur que l’ensemble des fonds
attribués au programme M’T dents est purement et simplement supprimé pour les trois
prochaines années, dès cette rentrée !», commente l’Union française pour la santé buccodentaire. Le programme M’T dents avait été instauré en 2007 par l’Assurance-maladie,
dans le but de lutter contre les inégalités en matière de santé. En 2013, 250 000 enfants
avaient bénéficié de cette prévention.
Le gouvernement a présenté son Projet de loi de
financement de la Sécurité sociale, projet ayant pour
but de réaliser 3,2 milliards d’économie sur la branche
maladie. Et les familles n’ont pas été épargnées.
Le gouvernement prépare 700 millions d’euros
d’économie en 2015 sur la branche famille, impliquant
notamment une réforme du congé parental, la diminution
des aides à la garde d’enfant pour les ménages les plus
aisés ainsi que de la prime pour la naissance, qui sera
divisée par trois à partir du deuxième enfant.
Le chiffre
900 000
Il s’agit du nombre de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer en
France.
Et 225 000 cas sont diagnostiqués
chaque année. Les femmes, dont l’espérance de vie est plus longue, sont les
premières concernées.
«Hôstérité» : ça suffit !
Les dons
de sang
en baisse cet été
Les grandes chaleurs de l’été et le don de sang ne font
pas bon ménage. L’été 2014 n’a pas dérogé à la règle
avec une baisse des donations. Les principales causes de
cette baisse sont les départs en vacances, la suspension
des collectes dans les établissements scolaires et les
entreprises, mais aussi l’allongement de la liste des
pays où le risque d’être contaminé par le paludisme
est important. En France, 10 000 dons journaliers sont
nécessaires pour répondre aux besoins d’un million de
patients annuel. Pour donner votre sang, et trouver un
lieu de collecte près de chez vous, rendez-vous sur
www.dondusang.net
Le 23 septembre, plus d’une centaine d’établissements hospitaliers ont participé à une
manifestation devant le ministère de la Santé. Les agents des services hospitaliers
ont dénoncé les mesures d’austérité, et notamment la suppression des RTT, le gel des
salaires, le non-remplacement des arrêts maladie ou congés maternité, et la dégradation
des conditions d’accueil et de soin des patients. Un état des lieux accablant pour notre
système de santé public !
11
VOS DROITS
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Au chevet des consommateurs
Depuis 2008, une permanence sur le droit des consommateurs est ouverte deux fois par mois au Relais social de
Valenton.
dont le siège est basé à Paris, et se tient à la disposition des Valentonnais les 1er et 3e lundis du mois, au
Relais social. L’occasion, au cours d’un entretien de
30 minutes, d’exposer sa situation à la juriste. «Tout
d’abord, je fournis un premier conseil juridique, je dis
à la personne si elle est dans son bon droit», explique
la juriste. «J’informe ensuite des recours dont elle
dispose.» Si l’intéressé a déjà débuté les démarches,
le dossier est alors pris en charge via l’association Léo
Lagrange en vue de parvenir au règlement amiable du
litige. Ainsi, le consommateur est informé au fur et à
mesure de l’avancée de son cas. Cependant, la juriste
recommande, dans l’idéal, de s’adresser à elle dès les
prémices du litige, dans le but d’une gestion optimale
du dossier.
Et le tout sans débourser un centime ! «L’intérêt bien
sûr est que cette action soit gratuite pour les usagers»,
se satisfait la juriste. n
Arthur Scherer
PERMANENCE
SUR LE DROIT
DES CONSOMMATEURS
Mélissa Howard, juriste au
sein de l’association Léo
Lagrange.
ense
t déf
ect e oits
r
d
s
de
aux
ment
fonda itoyens
c
s
e
d
Resp
L
e quotidien d’un consommateur est parfois semé
d’embûches, et régler un litige qui nous oppose à
un professionnel peut rapidement se transformer
en parcours du combattant.
Pour aider et accompagner les Valentonnais mais
aussi les habitants des communes voisines, dans ces
démarches complexes et parfois onéreuses, la Ville de
Valenton a mis en place depuis 2008 une permanence
sur le droit des consommateurs.
Si vous êtes confrontés à un litige avec votre banque,
à un problème de résiliation d’assurance ou avec votre
compagnie de téléphonie mobile par exemple, vous
avez la possibilité de prendre rendez-vous au Relais
social de Valenton, où vous serez reçus par Mélissa
Howard. «Par contre, je ne suis pas compétente pour
les conflits entre professionnels», prévient la juriste.
Un service totalement gratuit
Mélissa Howard est professionnelle au sein de l’Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs,
Les 1er et 3e lundis du mois de 14h à 17h
Relais social et de la citoyenneté – 1 cour de
la Ferme, à l’angle des rues Colonel-Fabien et
Salvador-Allende à Valenton.
Prendre rendez-vous auprès du Relais social
au 01 43 82 81 30.
Une permanence Energie
pour réduire sa facture
Dans un souci de sensibilisation aux économies
d’énergie, la Ville a instauré depuis 4 ans une
permanence visant cette fois à aider les Valentonnais
à alléger leur facture énergétique. Tony Ferreira,
conseiller de l’Agence de l’énergie, vous accueille au
Relais social pour vérifier factures, abonnements, et
également fournir astuces et conseils sur l’utilisation
des appareils électriques et de chauffage par exemple.
Dans le but de faire le plus d’économies possible, bien
évidemment.
Vous pouvez assister à cette permanence chaque
4e jeudi du mois, de 14h à 16h au Relais social de
Valenton. Prenez rendez-vous au 01 43 82 81 30.
SERVICE PUBLIC
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Non à la suppression
des correspondants du parquet !
nse
Défe tion
omo
et pr rvice
du se c
publi
Alors que la ministre de la Justice,
Christiane Taubira, dit vouloir rapprocher
l’institution judiciaire des citoyens,
sur le terrain la réalité est tout autre.
Le correspondant du parquet, un dispositif
expérimenté depuis 16 ans dans le Valde-Marne, sera supprimé en fin d’année.
Motif : l’association qui les emploie,
l’Apcars*, souffre de difficultés financières.
C
ette décision signe une nouvelle fois la disparition
d’un service public de proximité particulièrement
utile aux citoyens. Placés sous l’autorité du procureur de la République, les correspondants du parquet interviennent en effet au plus près des citoyens,
dans les communes, pour les informer sur leurs droits,
les orienter, et tenter de régler à l’amiable certains
conflits. Ce dispositif unique en France, instauré en
1998 à titre expérimental dans le Val-de-Marne, visait
à rapprocher les justiciables des services de la Justice.
Seulement voilà, l’association qui les emploie,
l’Apcars* souffre de difficultés financières et l’État
qui finance cette association se désengage une fois
de plus en réduisant ses subventions. Résultat : les
10 correspondants du parquet du Val-de-Marne seront
supprimés au 31 décembre 2014. Alors même que ce
dispositif a fait ses preuves en permettant de régler à
l’amiable un certain nombre de conflits et d’éviter un
passage au tribunal (lire par ailleurs).
Le correspondant du parquet a en effet une double
casquette : celle de médiateur pré-pénal (conflits de
voisinage, violences conjugales, litiges entre locataire
et bailleur…), et celle d’arbitre judiciaire lorsqu’il
intervient à la demande du parquet.
À Valenton, il participe aux différentes rencontres
avec les élus, les autorités de police et de justice,
les bailleurs sociaux, les chefs d’établissements scolaires…et fait ainsi le lien entre la municipalité, les
autorités de police et de justice et les habitants. C’est
un maillon essentiel du «vivre ensemble» dans notre
commune.
Les Villes de Valenton et de Villeneuve-Saint-Georges
où le correspondant du parquet intervient à temps
partagé, ont donc fait savoir au directeur de l’Apcars,
leur désaccord concernant la suppression de ce service public de proximité indispensable aux citoyens. n
Caroline Brandt
*Apcars : Association de politique criminelle appliquée et de réinsertion sociale
Un service public indispensable
Notre correspondant du parquet, Jean-Pierre Brami, bien connu de nombreux
Valentonnais, assurait jusqu’à présent une permanence à Valenton trois fois par
semaine. En 2013, il a reçu 158 personnes (contre 150 en 2012, preuve que ce
service était de plus en plus utilisé par les Valentonnais), et a permis le règlement de
61 dossiers. L’Apcars ayant récemment fait savoir qu’elle licenciait notre correspondant
du parquet, la Ville a proposé au centre socioculturel de confier à Jean-Pierre Brami
une mission de Médiateur de proximité. C’est chose faite. Le médiateur a repris ses
permanences.
Le scénario
se répète
Pour les communes du Val-deMarne, c’est un scénario au goût
de déjà-vu. Avant de dépendre
de l’Apcars, les correspondants
du parquet étaient rémunérés
par le Sajir*, une association
jumelle à vocation sociale,
qui montrait elle aussi
d’importantes difficultés
financières. Pour redresser sa
situation, celle-ci avait fusionné
en 2009 avec l’Apcars, laissant
craindre alors une disparition
des correspondants du parquet.
Mais grâce à la mobilisation
des élus, ce service public de
proximité avait été maintenu.
Cinq ans plus tard : bis
repetita. L’État, qui finance les
correspondants du parquet à
60 % (les 40 % restants sont
à la charge des communes),
se désengage et baisse ses
subventions annuelles à
l’Apcars. Cette fois-ci, ce
dispositif de proximité est bel et
bien supprimé.
*Sajir : Service régional d’action
judiciaire et d’insertion
13
TRAVAUX
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
© DR
Coup d’envoi pour le nouv
L’entrée du gymnase,
rue Jean-Jaurès.
Pratiquer une activité sportive à deux pas de chez soi, ce sera bientôt possible pour
les habitants du Val-Pompadour ! La construction du gymnase Gérard-Roussel a débuté et
les sportifs pourront en profiter en 2016.
A
près la construction de l’école, puis du multiaccueil pour les tout-petits, c’est un équipement sportif moderne qui va voir le jour dans le
quartier du Val-Pompadour. «L’objectif premier est de
développer la pratique du sport à
Valenton auprès des enfants et des
adultes grâce à un équipement de
proximité», souligne Vincent Calvier, adjoint aux Sports.
Le gymnase sera situé rue Jean-Jaurès à côté du multi-accueil Simone-Flageul. Au rez-de-chaussée, les
sportifs auront accès à une grande salle multisports
homologuée pour les compétitions de handball de
niveau régional. Cette salle d’évolution accueillera tous types de
sports : handball, basket, volley,
badminton…et sera surplombée
par des gradins de 250 places.
Le bâtiment abritera également
les locaux administratifs du Comité départemental
de handball, indépendants du reste de l’équipement.
À l’étage, une salle de 200 m² sera dédiée à la pratique
du fitness et de la musculation encadrée par les associations valentonnaises durant les créneaux horaires
qui leur seront alloués par la Ville. Enfin, l’ensemble
du bâtiment sera accessible aux personnes à mobilité
réduite.
Quant à l’esthétique du bâtiment, elle a été choisie
pour son intégration dans le quartier et sa cohérence
Un caractère attractif
et élégant
NUISANCES LIMITÉES
Tout au long du chantier jusqu’en octobre 2015, les entreprises
veilleront à limiter au maximum les nuisances pour les riverains. Pour
plus d’informations sur les travaux, contacter les services techniques
municipaux au 01 43 86 36 50.
TRAVAUX
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
© DR
veau gymnase
iter
Facil ement
uiss
o
n
n
a
ipatio
l’ép
manc
et l’é chacun
de
La salle multisports.
avec les équipements publics voisins comme le groupe
scolaire Jean-Jaurès.
«L’idée était de lui donner un caractère attractif
et élégant avec une façade en bardage bois et inox
brillant ainsi qu’une image forte grâce à la salle de
fitness située à l’étage et visible depuis la rue», dévoile
Frédéric Dubuisson, l’architecte. Pour en profiter, il
faudra encore un peu de patience… Le futur gymnase
ouvrira ses portes début 2016. n
Caroline Brandt
LE FUTUR GYMNASE C’EST :
• 1 salle multisports
• 1 salle de remise en forme de 200 m²
pour la musculation et le fitness
• 250 places en gradins
Gérard Roussel, défenseur du sport
pour tous
Valentonnais originaire du Val-Pompadour, cheminot
aux origines modestes, Gérard Roussel était un
joueur de handball de haut niveau avec à son
palmarès, 92 sélections en équipe nationale et 5 titres
de champion de France avant de devenir arbitre
international.
Fervent défenseur du sport pour tous, il fut également
conseiller municipal de 1983 à 1988 et participa à la
création des écoles de handball à Valenton. Il donna
également son nom à un tournoi de handball, le
«challenge Gérard Roussel», qui se dispute à Valenton
depuis 1983. Sa carrière de sportif et d’élu fut
interrompue en 1988 après son décès à l’âge de 36 ans.
La Ville, en donnant son nom à ce bel équipement
sportif, a choisi de lui rendre hommage.
15
ÉCONOMIE
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Transgourmet
dans ses nouveaux locaux
L’entreprise,
spécialisée dans
la distribution
de produits
alimentaires aux
restaurateurs
et boulangerspâtissiers,
déménage à
Valenton où elle
a fait construire
son siège social
ainsi que 22 000 m²
d’entrepôt.
Le site accueillera
à la fin du mois
un total de
450 salariés.
Le siège social de l’entreprise.
D
eux bâtiments, une plateforme de stockage ainsi
que des bureaux (le siège social de l’entreprise),
s’élèvent désormais de chaque côté de la rue de
la Ferme de la Tour dans la zone d’activités départementale du Val-Pompadour. Une enseigne s’affiche en
grosses lettres rouges : Transgourmet.
Derrière cette marque se cache un
poids lourd de la distribution de
produits alimentaires et d’hygiène
pour les professionnels de la restauration et de la boulangerie-pâtisserie : l’entreprise
a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1,2 milliard
d’euros et compte 60 000 clients dans toute la France.
entrepôt de stockage multi-températures pour produits frais, secs et surgelés (pains, pâtisseries, épicerie, fruits et légumes…), de 27 quais pour le chargement des camions, et de bureaux. Cette plateforme
logistique accueille aujourd’hui 185 salariés : des
préparateurs de commande, des chauffeurs-livreurs,
des télévendeurs et du personnel administratif (comptabilité,
etc.)…
En face, le siège social (5000 m²)
s’élève sur trois niveaux et accueillera progressivement 265 salariés dans les métiers de la logistique,
des achats, des finances, des ressources humaines…
Aujourd’hui, l’entreprise n’est qu’à 60 % de sa capacité de production et ce déménagement devrait lui
permettre de se développer en région parisienne avec
certainement des emplois à la clé. n
Caroline Brandt
Des emplois à la clé
REPÈRES
Transgourmet
France est la
filiale française du
groupe européen
Transgourmet
Holding détenu par
le groupe Suisse
Coop. Le groupe
se compose de
quatre enseignes
(Transgourmet, All
fresh logistique,
Pro hygiène service
et Eurocash).
Transgourmet a
réalisé, en 2013, un
chiffre d’affaires de
1,2 milliard d’euros.
Le choix de Valenton
Si Transgourmet a choisi Valenton pour l’implantation
de son siège social et d’un nouvel entrepôt, ce n’est pas
un hasard. Le manque de place en région parisienne
freinait le développement de l’entreprise. «La surface disponible ainsi que la situation géographique de
Valenton sont deux atouts majeurs», soulignait JeanChristophe Adouritz, son président, lors de la pose de
la première pierre du bâtiment, il y a un an.
Avec un entrepôt plus vaste, en remplacement de celui
qu’elle possédait à Orly, l’entreprise a prévu d’élargir
la gamme des produits proposés aux professionnels
et mise ainsi sur une «croissance annuelle à deux
chiffres».
La plateforme logistique d’une surface de 22 000 m²
a été livrée en août. Le bâtiment est composé d’un
600 tonnes de produits seront livrés chaque semaine.
COMMERCE
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Tarik Asma, le transporteur
Au terme d’un processus laborieux, le Valentonnais Tarik Asma a pu lancer l’été dernier sa propre entreprise
de transport de marchandises, Effic’As Transport. Rencontre avec le créateur, un homme motivé et ambitieux.
«Q
ui ne tente rien n’a rien», c’est avec cet
adage connu de tous que Tarik Asma
illustre l’aventure dans laquelle il s’est
embarqué il y a quelques mois. Avec Effic’As Transport, entreprise fondée début juin, le Valentonnais
de 31 ans a concrétisé un projet qui avait germé dans
son esprit depuis son départ d’Algérie, en 2007. «J’ai
travaillé dans une entreprise de déménagement à
mon arrivée en France, raconte Tarik. C’est à ce
moment que j’ai commencé à réfléchir à cette idée.»
Mais créer sa société n’est en rien une tâche aisée, et
Tarik l’a bien compris aux prémices de son projet. «Il
a fallu passer par de nombreuses étapes, et récolter
de l’argent notamment. J’avais peu de soutien, et il
faut débuter à zéro. Ce fut compliqué…», confesse le
père de deux filles, pour qui fonder au même moment
une entreprise et un foyer fut un exercice laborieux.
Mais après 5 ans à Rungis en tant que responsable de
préparation de commande dans une société de vente
en gros de viande, Tarik Asma a enfin pu matérialiser son ambition, à force d’une motivation sans faille.
Depuis mi-juillet, Tarik est l’heureux propriétaire
d’un camion d’une capacité de 20m3, «acheté à mes
frais», souligne-t-il avec fierté, qu’il conduit à travers
la France et l’Europe. Récemment, un employé - «un
ancien collègue» - ainsi qu’un deuxième véhicule
léger sont venus s’additionner à l’aventure Effic’As
Transport.
Tarik Asma, heureux
fondateur d’Effic’As
Transport.
Tranquillité et indépendance
La société est spécialisée dans le transport de marchandises et messagerie, pour professionnels et particuliers. «Pour le moment, nous transportons tout sauf
de l’agroalimentaire», précise Tarik, qui passe actuellement une formation pour virer à l’étape supérieure
et pouvoir conduire des poids lourds (3,5 tonnes).
Si les débuts d’Effic’As Transport, dont le siège se trouve
provisoirement au domicile de Tarik, se déroulent bien,
son fondateur note tout de même quelques points
noirs. «Avec l’Europe, c’est compliqué, les pays voisins
cassent les prix. Je prends ça comme de la concurrence
déloyale», peste-t-il, en citant notamment la Belgique,
la Pologne, la Roumanie et l’Espagne. Le Valentonnais
pointe également un «milieu très fermé». «Je connais
des gens qui se sont cassé les dents.»
Mais peu importe, Tarik reste un homme heureux.
«Ça me plaît beaucoup. Ce travail me permet de me
déplacer un peu partout, et les journées ne se ressentent pas. J’aime ma tranquillité, mon indépendance. Dans mon camion, personne ne me casse la
tête !», sourit-il. n
Arthur Scherer
17
PRATIQUE
Effic’As Transport
Société de
transport de
marchandises
[email protected]
Tél. : 06 27 39 16 54
L’ H U M A I N A U C Œ U R D E L A V I L L E
VALENTON DEMAIN
?
Dessinons-le
ensemble !
L’avenir de votre commune ? Vous avez votre
mot à dire ! Dessinons ensemble le futur Plan
local d’urbanisme.
Voici les prochains ateliers citoyens auxquels vous
pouvez vous inscrire :
ercredi 15 octobre : environnement et
M
déplacements
eudi 13 novembre : développement économique
J
et commerces
ardi 25 novembre : qualité de vie, services
M
publics, vivre ensemble
À 18h, Espace Roland-Roche, rue
Gaston-Monmousseau.
Inscrivez-vous auprès de la Direction
de l’Aménagement et du développement
au 01 43 86 37 43.
Ferme de l’Hôpital – chemin de la Ferme
(Val-Pompadour).
Un dimanche en poésie
V IABILITE T ERRASSEMENT M ATERIAUX T RAVAUX P UB LICS
VOIRIE
TERRASSEMENT
ENROBÉS
ASSAINISSEMENT
RÉSEAUX
www.vtmtp.fr
26 avenue de Valenton
94450 LIMEIL BREVANNES
Tél. : 01 45 69 29 30 - Fax : 01 45 69 38 83
[email protected]
Le front des poètes
Lecture de poèmes écrits pendant la Première
Guerre mondiale par les comédiens
Anne Segal et Jean-Paul Guedj.
Avec la Biennale internationale
des poètes en Val-de-Marne.
Dimanche 12 octobre
à 16 h
Espace Camille-Claudel, rue Georges-Bizet
(à côté du centre socioculturel la Lutèce)
Entrée gratuite. Boisson chaude offerte.
Renseignement à la Direction socioculturelle
10 bis, rue du Colonel-Fabien,
parc Jacques-Duclos (château).
Tél. : 01 43 86 37 58.
Dossier
Valenton
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P HÉBUS, NOUVELLE BASE LOGISTIQUE
DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS
258 SAPEURS-POMPIERS SPÉCIALISÉS
COMMENT DEVENIR UN SOLDAT DU FEU ?
6 PAGES
•
242
DOSSIER
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Phébus, nouvelle base
logistique des pompiers de Paris
La Brigade de
sapeurs-pompiers
de Paris (BSPP)
vient de créer
à Valenton sa
nouvelle base
logistique.
Ce bâtiment baptisé
«Phébus» regroupe
258 soldats du feu
spécialisés dans les
services de soutien
aux 77 casernes de
la brigade.
Les services logistiques des sapeurs-pompiers de Paris sont désormais regroupés dans un unique bâtiment situé avenue GuyMôquet à Valenton.
En chiffres
La Brigade de
sapeurs-pompiers
de Paris c’est
81 sites dont
77 centres de
secours
8 900 soldats
du feu dont
800 spécialisés
N
om de code «Phébus», surface : 16 000 m², à l’intérieur : 258 sapeurs-pompiers. Objectif : rassembler
en un même lieu les services logistiques nécessaires aux 77 centres de secours de Paris, du Val-deMarne, de la Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine.
Et cet énorme chantier ne s’est pas fait en un jour : il
a nécessité quatre ans de travaux pour la réhabilitation
et l’agrandissement du bâtiment existant situé sur le
site de l’ancien Commissariat à l’énergie atomique.
Trois services d’appui
Phébus permet de regrouper les unités de «soutien logistique» auparavant dispersées à Saint-Ouen
(Seine-Saint-Denis), Masséna et Port-Royal (Paris
13e) et donc de mutualiser les moyens et les hommes.
Ainsi la base logistique accueille depuis cet été trois
DU CEA… À LA BSPP
En 1997, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) ferme ses portes
laissant 13 hectares de friches réparties sur trois communes : Valenton,
Limeil-Brévannes et Villeneuve-Saint-Georges.
La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris acquiert cet immense terrain
en 2007 pour y regrouper ses services logistiques et y créer à terme un
pôle de formation.
grands services : la pharmacie, le soutien de l’homme,
et le soutien de l’infrastructure.
Le bureau «soutien de l’homme» équipe tous les
sapeurs-pompiers de la Brigade en vêtements,
casque…et gère le couchage et l’ameublement des
casernes. Par exemple, lorsqu’une caserne a besoin
d’un équipement, c’est à la base logistique de Valenton
qu’elle passe ses commandes de matériel.
Idem pour le matériel de secours. Phébus abrite le
bureau pharmacie et l’ingénierie biomédicale. Il s’agit
du service de gestion et de stockage des produits de
santé qui alimentent les engins de secours, et le service
de maintenance des matériels de santé électroniques.
Quant au service «soutien de l’infrastructure», il
regroupe 160 personnes chargées de gérer tous les
travaux de la BSPP. Ce service comporte un bureau
d’études composé d’architectes, d’ingénieurs du bâtiment, de conducteurs d’opération, de surveillants de
travaux… ainsi qu’un service chargé du dépannage
et de la maintenance qui emploie des menuisiers, des
serruriers, des chauffagistes, des électriciens… tous
sapeurs-pompiers de Paris !
Car si la BSPP est composée de 6200 sapeurs en compagnie d’incendie, elle regroupe aussi environ 800 sapeurspompiers spécialistes qui exercent leur métier dans les
domaines du bâtiment, de la restauration, de l’informatique… C’est le cas de la base Phébus qui accueille à
Valenton 258 sapeurs-pompiers spécialisés. n
­DOSSIER
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
En 2018, les sapeurs
changent d’échelle
La base logistique Phébus
n’est que la première étape
d’un projet plus vaste qui
consiste à créer, en 2018,
un pôle de formation
et d’instruction des
sapeurs-pompiers de Paris.
Explications avec
le lieutenant-colonel
Stéphane Gac, ingénieur
en chef en charge
du projet.
Une «super école des pompiers de Paris» va
être créée sur le site de l’ancien CEA… En quoi
consiste ce projet ?
«Nous souhaitons regrouper toute la formation sur
ce site où nous disposons de 13 hectares, soit suffisamment d’espaces pour créer une sorte de grand
“campus”. L’objectif étant de mutualiser nos moyens
mais aussi d’améliorer la qualité d’accueil et de
confort pour nos jeunes recrues qui seront hébergées
dans des locaux mieux adaptés et qui bénéficieront
d’équipements modernes pour les cours théoriques et
l’entraînement. Ce site, baptisé «LVV», pour LimeilBrévannes, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges, les
trois communes sur lequel il s’étend, sera complémentaire avec le fort de Villeneuve-Saint-Georges, dédié
ensuite exclusivement aux exercices d’incendie.»
Quels personnels y seront formés ?
«Les jeunes recrues ainsi que les sapeurs-pompiers confirmés (remise à niveau, formation
complémentaire…).
À terme, entre 850 et 1200 sapeurs-pompiers seront
amenés à se rendre sur le site LVV pour y recevoir
des cours. »
Comment va se dérouler ce chantier ?
«Les 17 bâtiments de l’ancien CEA seront réutilisés,
réhabilités et pour certains, démolis. Les premiers
coups de pioche seront donnés en fin d’année afin
d’installer dans l’un des bâtiments existants, une école
de conduite.
Nous prévoyons ensuite la création d’un restaurant
FUTUR PÔLE DE FORMATION
PHÉBUS
LE FUTUR CENTRE DE FORMATION C’EST
•1
école de conduite (livraison
au printemps 2015)
•1
bâtiment pour la restauration
collective de 1 200 couverts
(livraison fin 2017)
•1
bâtiment dédié à
l’hébergement de 610 sapeurspompiers (livraison en 2018)
•1
équipement pour
l’entraînement sportif avec
salle de musculation et de
gymnastique (livraison fin 2018)
• des bureaux, des salles de cours,
des ateliers
• un plateau pédagogique
(entraînement aux manœuvres)
collectif, d’un centre d’hébergement, d’un plateau
pédagogique d’entraînement destiné aux mises en
situation grandeur nature, ainsi qu’un centre d’instruction théorique.»
Comment ce projet est-il financé ?
«Un tiers du coût des travaux est pris en charge par la
Ville de Paris, un tiers par le Département, et un tiers
par les communes du Val-de-Marne.
Ce chantier, d’un coût de 54 millions d’euros, comprend entre autres la démolition de certains bâtiments de l’ancien CEA (2,6 millions d’euros), la
viabilisation des deux sites de formation LVV et
Villeneuve-Saint-Georges (6,2 millions d’euros) et
la construction du pôle de restauration collective
(6,5 millions d’euros).» n
21
Un chantier
de 54 millions
d’euros
DOSSIER
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
258 sapeurs-pompiers spé
Contrairement aux idées reçues, être sapeur-pompier ce n’est pas uniquement braver les incendies. À la base
Phébus, les personnels sont spécialisés : ils sont architectes, pharmaciens militaires, dessinateurs, plombiers,
électriciens… Flash Valenton est allé à la rencontre de ces hommes et ces femmes aux métiers très diversifiés.
Le bureau «soutien de
l’homme» passe par une
centrale d’achats pour ses
équipements.
T
rouver le produit qui répond le mieux aux besoins
du sapeur-pompier de Paris. Tel est le cœur de
métier du «soutien de l’homme», l’un des quatre
bureaux de la division logistique basée depuis plusieurs mois à Valenton, au bâtiment Phébus. «Nous
nous occupons de la partie marché, et du cahier des
charges dans le domaine de l’habillement», explique
le Capitaine Ludovic Mazeau, chef du bureau. «Mais
pas seulement !», souligne-t-il.
En effet, la mission du «soutien de l’homme» est également périphérique à l’exercice des sapeurs. Couchage,
mobilier, campement, produits d’entretien, moyens
généraux mais aussi dératisation, élagage et déménagement de structure.
«Notre rôle principal est d’apporter au pompier
les moyens de faire sa mission dans les meilleures
LE SAVIEZ-VOUS ?
La base Phébus regroupe des architectes, des menuisiers, des plombiers…
tous intégrés dans le corps des sapeurs-pompiers sauf… 2 personnels
civils : le maître tailleur et le maître bottier !
conditions», soutient Ludovic Mazeau. Et ainsi libérer
de ces contraintes l’esprit du professionnel.
L’effectif de 14 personnes à la base logistique de Valenton est chargé de vêtir notamment, quelque 8 900
sapeurs, à Paris et la petite couronne. Pour l’habillement, le bureau profite ainsi d’un budget fonctionnement (1 800 000 €) et investissement (2 300 000 €)
conséquent, un paquetage pour une jeune recrue
valant la modique somme de 2100 €.
«Les techniques et tissus évoluent, rappelle le capitaine
David Lallet, nous avons besoin d’évoluer également pour
apporter une protection optimale au pompier.» Car outre
les tenues, les dangers aussi ont évolué depuis plusieurs
décennies. «Le contenu des mobiliers change. Le bois prédominait avant, aujourd’hui les intérieurs contiennent
beaucoup plus de produits chimiques.»
Pour ses requêtes, le bureau «soutien de l’homme»
collabore avec ses fournisseurs afin d’améliorer les
équipements. Selon Ludovic Mazeau et David Lallet, la
tenue idéale du pompier de Paris serait un ensemble
de protection textile souple, fin, respirant, et offrirait
un niveau de protection optimal. Malheureusement,
elle n’existe pas encore, «mais on y travaille !», reprennent en chœur le chef et son adjoint. n
DOSSIER
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
pécialisés
Le pharmacien chef Sylvie Margerin et le lieutenant Angélique Petit travaillent à la nouvelle base Phébus et font partie des
quelque 5 % de femmes que compte la Brigade. Portraits.
«Un travail de l’ombre »
Du haut de son petit
gabarit, Sylvie Margerin
surprend par son énergie
communicative et son
débit mitraillette. Une
conséquence de sa longue
expérience de pharmacien
chef, où les nerfs sont
soumis à rude épreuve et
les nuits sont courtes ?
«C’est ma personnalité»,
répond simplement
l’intéressée. Mais c’est
aussi que Sylvie est une
véritable passionnée. «Il
s’agit d’un des plus beaux
postes qu’on m’ait offert»,
souffle-t-elle avec un large
sourire.
La vocation initiale de
Sylvie Margerin, l’armée ou
la pharmacie ? «Les deux,
mon Colonel», répondelle du tac au tac. Après
avoir passé son concours
de pharmacien militaire,
formation qui s’apparente
aux études civiles «à
l’exception que nous
sommes nourris, logés,
habillés par l’armée»,
Sylvie a pu exercer à
travers le monde, au Tchad,
en Polynésie et sur l’île de
la Réunion notamment.
Avant de poser sa trousse à
pharmacie à la Brigade de
sapeurs-pompiers de Paris
en 2009.
Si le service dans lequel
œuvre Sylvie Margerin
n’est pas le plus connu du
grand public, il n’en reste
pas moins essentiel à la
bonne tenue du travail du
sapeur-pompier. «Nous
sommes les garants du
respect de la législation
pharmaceutique et
du code de la santé
publique au sein de la
brigade», explicite-t-elle.
Conservation du matériel
de santé, formation des
sapeurs, gestion du
budget et des commandes,
optimisation du stock,
entretien des matériels
électroniques… Un «travail
de l’ombre», comme le
qualifie le pharmacien
chef, dont l’équipe est
composée de 3 officiers,
4 sous-officiers et
12 militaires de rang.
«Ma principale
préoccupation est que la
victime prise en charge
par la Brigade dispose
du maximum de chances
de son côté», assure
Sylvie, qui explique que
la responsabilité de son
équipe «ne s’arrête pas
à la base mais va jusque
dans le véhicule.»
«On ne nous connaît pas
beaucoup, nous sommes
un peu en marge du
système», confie Sylvie,
pas frustrée pour autant :
«Quand je vois un engin
effectuer une intervention,
je suis très fière ! Je me
dis que c’est un peu grâce
à mon équipe que la
personne survivra.»
Le pharmacien chef Sylvie
Margerin au stock.
«Les femmes ont leur place»
«Si on veut rester tout seul
derrière un ordinateur,
on n’entre pas chez les
sapeurs», assure Angélique
Petit. Et justement, la
jeune femme de 27 ans
a toujours imaginé une
vie professionnelle sur
le terrain, au contact
des autres, où elle ne
compterait pas ses heures
ni son engagement. «Il
faut aimer la vie de groupe
et le sport», poursuit-elle.
Pourtant, au départ, ce
n’était pas son domaine de
prédilection. «Dès le lycée,
je souhaitais être réserviste
dans l’armée. J’aurais pu y
rentrer directement après
le bac mais je ne me sentais
pas l’étoffe. Aujourd’hui,
je pense que j’ai bien fait
de me laisser le temps
d’apprendre un métier.
Les femmes ont toute leur
place dans l’armée et chez
les sapeurs-pompiers à
condition qu’elles soient
bien orientées dès le
départ. »
Fille d’artisan menuisier,
Angélique Petit se
dirige dès le lycée vers
les métiers du design
d’intérieur puis, le bac
en poche, elle entre dans
une école d’architecture
«pour être sûre d’avoir des
débouchés» tout en gardant
à l’esprit l’idée d’intégrer
un jour l’armée.
«Pourquoi devenir
militaire ?», sourit-elle.
«Parce que j’ai toujours
eu une image noble de
l’armée», répond la jeune
femme passionnée par
l’histoire des deux guerres
mondiales. «C’est l’aspect
humain qui m’intéresse, le
courage des hommes, ce
qu’ils ont vécu.»
A l’issue de ses études,
Angélique Petit intègre la
BSPP en tant qu’architecte
au service Infrastructure.
«Si je porte l’insigne
de sapeur-pompier, ce
n’est pas pour rien»,
assure la jeune femme,
«l’engagement pour
soutenir les soldats du feu
est également important.
On se surpasse et on
apprend beaucoup sur
23
soi-même. Pour que cela
se passe bien, je pense
qu’il faut être conscient
de ce que l’on veut faire
mais aussi de ses limites.»
Aujourd’hui, Angélique
Petit ne regrette pas son
entrée à la BSPP, où il
règne «un bel esprit de
cohésion et de solidarité».
Le lieutenant Angélique
Petit, architecte.
DOSSIER
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Entraînement au fort de
Villeneuve-Saint-Georges.
Comment devenir
un soldat du feu ?
Formation militaire générale, secours à victime, incendie-sauvetage, risques nucléaires, biologiques et chimiques,
préparation physique… Les nouvelles recrues sont formées au fort de Villeneuve-Saint-Georges où nous avons
assisté à leur entraînement.
«L
a porte est fermée : qu’est-ce que tu fais ?»,
s’époumone le formateur. Un jeune sapeurpompier, cramponné à sa lance à incendie,
fait mine d’ouvrir une porte, avant de se plaquer au sol
et de hurler : «Il y a quelqu’un ?». Silence…Mais ici,
pas de fumée, ni de feu. Et la victime, bien vivante, n’est
autre qu’un de ses camarades. Il vient de participer
à une manœuvre sous les yeux des autres recrues. La
LES SAPEURS-POMPIERS RECRUTENT
1300 postes sont à pourvoir à la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris.
Les démarches
Les conditions
Il faut ouvrir un dossier au Cirfa (Centre
Être de nationalité française
d’information et de recrutement des
Avoir entre 18 et 25 ans
Avoir effectué sa Journée défense forces armées) et réussir les tests d’entrée : visite d’aptitude médicale, tests
citoyenneté (JDC) ;
Posséder un diplôme scolaire (brevet des physiques et psychométriques ainsi
qu’un entretien d’évaluation.
collèges à bac + 2 en moyenne)
Avoir une bonne moralité et ne pas avoir Deux filières sont possibles : les sapeursété condamné
pompiers opérationnels (secours et
Mesurer au moins 1,60 m
incendie) et les spécialistes, une branche
Avoir un poids en rapport avec sa taille
ouverte à tous les corps de métier :
Être en bonne condition physique (prati- plombier, électricien, mécanicien…
quer du sport régulièrement)
Renseignements au 01 47 54 66 32
Être médicalement apte.
ou sur www.pompiersparis.fr
consigne ? Un appartement brûle, il faut intervenir.
Les rôles sont distribués au moment du «briefing». À
chaque sinistre correspond une manœuvre. Rien ne
doit être laissé au hasard.
Au top départ, les recrues revêtent en un temps record
tenue de feu et casque, puis s’élancent vers le camion
où ils s’emparent de leur équipement. La lance à
incendie est déroulée. Les jeunes sapeurs appliquent
la procédure… à la lettre. Le formateur les guide, leur
inculque les bons réflexes. «On observe, ensuite on teste
et on évalue», martèle-t-il.
Un peu plus loin, une sirène retentit à la maison du
feu, des volutes blanches s’élèvent : c’est un simulateur
d’incendie où les jeunes s’entraînent dans les conditions du réel.
Ces manœuvres qui sauvent seront inlassablement
répétées pendant toute la durée de leur entraînement au fort de Villeneuve-Saint-Georges. Lever à 6h,
rassemblement à 7h45, cours de 8h à 17h et étude de
20h à 22h rythment la journée du sapeur-pompier en
formation. Ainsi, chaque année, environ 1200 jeunes de
18 à 25 ans effectuent quatre mois d’entraînement au
fort de Villeneuve-Saint-Georges. Avant de devenir un
vrai soldat du feu.n
Dossier réalisé par Caroline Brandt
et Arthur Scherer
Collecte
des déchets
➜ Déchets recyclables :
bac bleu
Le ramassage a lieu
chaque mercredi matin
➜ Ordures ménagères :
bac gris à couvercle grenat
Ramassage deux fois par semaine
pour les zones pavillonnaires
et trois fois pour les collectifs
➜ Verre
Rendez-vous aux bornes d’apport volontaire
situées dans la ville
➜ Déchets verts
Elle a lieu chaque lundi après-midi
jusqu’au deuxième lundi de décembre (8 décembre).
Des sacs en plastique réutilisables vous sont fournis
gracieusement par la Ville.
Renseignements auprès des services techniques municipaux
au 01 43 86 37 43.
➜ Encombrants
Collecte en porte-à-porte les deuxièmes et
quatrièmes mercredis de chaque mois.
Merci de ne sortir vos encombrants que la veille de la collecte,
après 18h.
ÉCHOS LOCAUX
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Vœu sur l’école
2015
élèves de primaire sont
scolarisés à Valenton, soit
81 élèves de plus que l’année dernière. L’une des raisons de cette augmentation est l’ouverture cette année
d’une nouvelle toute petite section à
l’école maternelle Jean-Lurçat, qui
s’additionne avec le pôle tout-petits de
l’école élémentaire Henri-Wallon. Les
deux toutes petites sections cumulées
comptent 48 enfants de moins de 3 ans.
Mais malheureusement tous les enfants
n’ont pas pu être accueillis et 43 sont
sur liste d’attente.
Dans un vœu sur l’école, voté au dernier
conseil municipal, les élus demandent
la scolarisation des enfants de 2 ans en
liste d’attente, et l’affectation de deux
postes de moyens supplémentaires
(«plus de maîtres que de classe») dans
Logement social
les écoles élémentaires Henri-Wallon
et Paul-Eluard.
Les élus demandent également que le
Rased (Réseau d’aide spécialisé aux
élèves en difficulté) soit doté des
moyens suffisants pour pouvoir répondre
à la prise en charge de tous les élèves en
grandes difficultés, que les postes supprimés par la droite entre 2008 et 2012,
soit 5 postes de Maître E, soient pourvus.
À cela s’ajoute un poste de Maître G
non pourvu à la rentrée pour cause
de départ à la retraite qu’il est nécessaire de remplacer. Plus largement, les
élus demandent une réelle refonte de
notre système éducatif et une relance
urgente de l’éducation prioritaire. n
Alors qu’un plan de relance du logement social était
proposé à l’État en juin dernier, la ministre du Logement
Sylvia Pinel a repoussé cette proposition et annoncé la
décision du gouvernement d’accroître ses prélèvements
annuels sur Action logement de près de 1,5 milliard
d’euros sur 4 ans.
Ainsi, faute de financements, plus de 120 000 logements
ne seront pas construits dans les trois prochaines années,
avec à la clé 240 000 emplois. Lors du conseil municipal
du 30 septembre, les élus ont demandé à la ministre
«d’allonger la durée des emprunts et de pratiquer des
prêts à taux zéro afin de permettre des loyers abordables
à tous, et d’obliger fermement toutes les communes à
construire des logements sociaux en conformité avec la
loi SRU».
Vœu adopté à la majorité avec 6 abstentions du groupe
«Ensemble, prenons en main l’avenir de Valenton».
Vœu adopté à la majorité moins 6 votes
contre du groupe «Ensemble, prenons en
main l’avenir de Valenton».
ORCHESTRE D’ENFANTS
L’orchestre Tutti des enfants de Valenton
cherche un ou une musicienne amateur
pour être l’assistant du chef d’orchestre.
C’est un emploi bénévole.
Renseignements auprès de la Direction
socioculturelle :
10 bis, rue du Colonel-Fabien,
tél. : 01 43 86 37 58.
Non à la baisse
Centre socioculturel
Un nouvel espace accueille
les Valentonnais le mardi
et le vendredi, de 9h30 à
11h30. Autour d’un café
ou d’un thé, les habitants
peuvent consulter les
journaux du jour, et profiter
d’une connexion wifi
gratuite. Gratuit. Ouvert
les mardis et vendredis de
9h30 à 11h30.
Le centre socioculturel
ouvre également un atelier
où vous pourrez créer vos
propres maquettes d’avion,
de bateau, de maisons
de poupées, à partir de
matériel de récupération.
Au programme : 6 séances
par trimestre ainsi qu’une
sortie à l’extérieur.
À partir de 8 ans.
Tarif : 10 €
par trimestre.
Premier atelier
le mercredi 8 octobre, de
14h à 16h30.
Deux ateliers slam et
gym douce sont proposés
cette saison (sous réserve
d’un nombre suffisant de
participants) :
• slam : expression orale et
écriture de textes. Deux
des dotations !
jeudis par mois, de 14h
à 16h
• gym douce : une activité
pour s’entretenir (fessiers,
abdominaux…) tout en
douceur qui aura lieu le
lundi ou le mardi, de 14h
à 15h30. Pré-inscription :
15€.
Centre socioculturel
La Lutèce :
1, allée Charles-Gounod.
Tél. : 01 43 86 83 26.
Lors du dernier conseil municipal, les élus ont voté une
motion de soutien à l’Association des maires de France
(AMF) pour alerter les pouvoirs publics sur les conséquences de la baisse massive des dotations de l’État.
En effet, les collectivités locales, et en premier lieu les
communes et leurs intercommunalités, risquent d’être
massivement confrontées à des difficultés financières
d’une gravité exceptionnelle.
Dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards
d’euros de 2015 à 2017, les concours financiers de l’État
seront diminués de 11 milliards d’euros progressivement
jusqu’en 2017. Ce qui ne sera pas sans conséquences
sur l’investissement public. La Fédération d’Ile-deFrance des travaux publics ne cache pas son inquiétude :
«Sans une reprise de l’investissement des collectivités
locales, notre profession anticipe dans les 18 prochains
mois une baisse de 15 % de son chiffre d’affaires et la
perte de 10 000 emplois.»
ÉCHOS LOCAUX
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Judo,
reprise !
Cité des métiers
Recherche d’emploi, orientation, formations, création d’entreprise… Ce mois d’octobre, la Cité des métiers du Valde-Marne vous accueille au 14, rue Waldeck-Rousseau.
Vous trouverez conseils, informations et réponses à
vos questions au cours des nombreux ateliers et autres
permanences.
Ouvert le lundi 9h30-12h et 13h-17h, et du mardi au
vendredi 13h-17h30
94600 Choisy-le-Roi - 01.48.92.49.00
Plus d’informations sur
http://citedesmetiers-valdemarne.fr
Les cours de judo du Club
sportif de Valenton ont
repris grâce à la mise à
disposition du dojo Marc
Bosi par la Ville. Pour cette
saison, le club a pu financer
des kimonos pour les
compétiteurs grâce à l’aide
du CIC de Valenton, ainsi
que les récompenses pour
le tournoi des Randoris
qui a reçu cette année, 807
judokas de toute la région
Île-de-France.
Cours les lundis, mercredis
et vendredis en fin
d‘après-midi.
Gymnase Paul-Langevin,
85, rue Sacco-et-Vanzetti.
Tél. : 01 56 87 11 50.
VIRUS EBOLA
Le virus Ebola a déjà coûté la vie à plus de
2000 personnes dans les pays d’Afrique de
l’ouest. Afin de soutenir les actions déployées
pour aider les populations des différents
pays touchés par le virus, les élus ont voté
l’attribution d’une subvention de 500 € à
Médecins sans frontières.
Val’chœur
DÉCHETTERIE
À partir du 13 octobre, c’est à la déchetterie Nicollin qu’il faudra
déposer vos déchets.
Un bon de décharge (gratuit) est à retirer obligatoirement auprès
du service Environnement : Ferme de l’Hôpital, chemin de la Ferme
(accès par l’avenue Julien-Duranton), ouvert de 8 h 30 à 12 h et de
13 h 30 à 17 h, ou en mairie B le lundi de 13h30 à 17h, mardi et
jeudi de 8h30 à 12h et 13h30 à 18h, mercredi et vendredi de 8h30
à 12h et 13h30 à 17h et samedi de 8h30 à 12h. N’oubliez pas de
fournir la carte grise du véhicule et une pièce d’identité.
Dépôts gratuits, mais limités à 12 dans l’année.
Déchetterie Nicollin : 5, rue Porte Écluse à Vigneux-sur-Seine.
Tél. : 01 69 52 44 67.
La chorale Val Chœur invite la chorale de l’UAICF pour
un spectacle intitulé «Les comédiens ouvrent la boîte à
chansons».
Samedi 18 octobre à 18h30. Gratuit.
Salle Odette-et-Gilbert-Prinçay (centre socioculturel
La Lutèce), 1, rue Charles-Gounod.
Chèque solidarité
La Fête des solidarités, organisée par le Conseil général,
se tiendra le 13 décembre à Valenton. Cette fête s’accompagne de la remise d’un chèque de 30, 45 ou 60 euros aux
familles non imposables (en fonction de la composition du
foyer fiscal). Pour recevoir ce chèque, les familles doivent
s’inscrire du 15 octobre au 31 décembre.
Renseignements sur www.valdemarne.fr
Inauguration de la coulée verte
Venez fêter les premiers aménagements de la coulée
verte La Tégéval ! Une inauguration aura lieu samedi 18
octobre à partir de 11h à proximité de la Plage Bleue,
avenue Salvador-Allende. Au programme : intermède
musical des enfants de l’orchestre de Valenton dirigé
par Julie Mekhtiev, stand d’animation pédagogique pour
les enfants par l’association Nature et société, et stand
photo «Ma Tégéval» pour recueillir et partager vos idées
afin d’animer cette nouvelle voie verte. Soyez nombreux
à participer !
Renseignements au 01 43 86 37 37.
27
ÉCHOS LOCAUX
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Enquête commerciale
Quels sont les atouts et les faiblesses du commerce de proximité à Valenton ? Comment
améliorer son attractivité ? Afin de répondre à ces questions, la Ville a lancé une étude
sur son potentiel commercial avec la Chambre de métiers et de l’artisanat. Vous pouvez
vous aussi participer à cette enquête en remplissant un questionnaire que vous trouverez :
- chez vos commerçants,
- dans les accueils des mairies A et B,
Déposez-le ensuite dans les accueils des mairies A et B (48, rue du Colonel-Fabien), au
service Économique (Ferme de l’Hôpital, 1, chemin de la Ferme), ou chez vos commerçants.
- Vous pouvez aussi le remplir en ligne sur le site Internet de la Ville : www.valenton.fr
Renseignements auprès du service Économique au 01 43 86 37 43.
Portes ouvertes Clic
Mercredi 22 octobre, le service municipal des Retraités participe à la journée portes
ouvertes du Clic (Centre local d’information et de coordination) de Limeil-Brévannes. De
9h à 18h seront proposés des ateliers sur les thèmes suivants : apprendre à utiliser du
matériel de mobilisation, découverte des principaux déficits visuels et leurs solutions
optiques et techniques ou encore choisir une mutuelle santé en fonction de ses besoins et
de ses moyens. Le tout conclu par un moment de bien-être et de détente.
Inscription et informations (possibilité d’accompagnement) au Service Retraités
Les mardis et jeudis de 9h30 à 11h30 et 14h à 16h30.
6, rue Gaston Monmousseau.
Tél. : 01 42 82 95 71.
ADHÉSION À LA CASA
En juillet dernier, Valenton
avait demandé à adhérer à la
communauté d’agglomération
Seine-Amont (Casa). Le
23 septembre, c’est avec une large
majorité que la demande d’adhésion
de Valenton a été adoptée par le
conseil communautaire de SeineAmont et les conseils municipaux
de chaque ville membre de SeineAmont, à savoir Ivry-sur-Seine,
Vitry-sur-Seine, et Choisy-le-Roi.
Ensuite, le préfet pourra intégrer
Valenton à cette communauté
d’agglomération. Pierre Gosnat,
son président, a salué «l’excellente
nouvelle» que constitue la demande
de Valenton, «car elle nous
permettra d’être plus fort ensemble,
de définir un projet de territoire
en accord avec les préoccupations
de nos habitants pour peser dans
le débat sur la métropole du Grand
Paris».
Le conseil
environnement
Subvention pour Gaza
Suite aux bombardements subis par Gaza, le président du Secours populaire français,
Julien Lauprêtre, a appelé à la solidarité afin de secourir les enfants éprouvés par deux
mois de conflit et plusieurs années de guerre. Afin de répondre à cet appel et en solidarité
avec le peuple palestinien, les élus ont voté l’attribution d’une subvention de 500 € au
Secours populaire pour les habitants de Gaza.
Marche sportive
Chaussez vos baskets ! Des sorties «marche sportive» sont organisées les derniers vendredis de chaque mois par le service municipal des Sports. Voici le calendrier des prochaines
sorties : 17 octobre à Choisy-le-Roi, 28 novembre à Sucy-en-Brie, et 19 décembre à Yerres.
Ne jetez plus vos déchets verts à la poubelle, pensez
au compostage ! Le compost, constitué de déchets
organiques (feuilles mortes, épluchures de légumes,
etc.), permet de donner au sol tous les éléments
nutritifs dont il a besoin. Trois règles simples
permettent de produire un bon compost : mélanger les
différentes catégories de déchets, aérer les matières et
surveiller l’humidité.
Pour en savoir plus : www.jardiner-autrement.fr
ENVIRONNEMENT
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
À pied, à vélo…
et au vert !
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La première partie de la coulée verte «La Tégéval» est achevée et les promeneurs
en profitent déjà ! Samedi 18 octobre, tous les Valentonnais sont invités à son inauguration.
C
yclistes et promeneurs l’empruntent déjà régulièrement depuis quelques mois : La Tégéval, une
«voie verte» pour piétons, cyclistes et personnes
à mobilité réduite, traverse Valenton le long du parc
des Charmilles (rue du 11-Novembre-1918) et longe
le parc de la Plage Bleue jusqu’au rond-point des
Roseaux.
Véronique Lathière, paysagiste au Conseil général, a
imaginé un cheminement planté d’arbustes, sorte de
rempart contre les désagréments visuels de la route,
et le long de la rue du 11-Novembre-1918, une piste
agrémentée de charmes, d’arbustes divers, bordée par
les arbres majestueux du parc des Charmilles. Pour
marquer la fin de ce premier tronçon de La Tégéval,
qui concerne également le parc Saint-Martin à LimeilBrévannes, une inauguration aura lieu à Valenton le
18 octobre (lire par ailleurs).
Une passerelle piétonne
Mais ce n’est qu’une partie du projet global : une promenade plantée de 20 km traversant huit communes
et reliant entre eux les parcs départementaux et les
espaces naturels régionaux. Le chantier se poursuit,
ce mois-ci, dans la zone d’activités du Val-Pompadour
avec la construction d’une passerelle au-dessus de la
route nationale 406 afin de relier Créteil et sa base
régionale de loisirs au quartier du Val-Pompadour à
Valenton.
«Cette passerelle, totalement accessible aux personnes
à mobilité réduite, fera 240 mètres de long et 5 mètres
de large», détaille Gilles Duquenoy, chef du projet La
Tégéval. «C’est assez exceptionnel pour un ouvrage
exclusivement dédié aux piétons et aux cyclistes. Cet
ouvrage généreux marque une attention particulière
au territoire et permettra de combler la plus grosse
discontinuité du parcours ; c’est un symbole fort.»
Une passerelle reliera la base de loisirs de Créteil au
Val-Pompadour.
Une nouvelle promenade longe l’avenue de la Plage Bleue.
Une fois assemblée, la passerelle sera posée de nuit
au-dessus de la route nationale 406 et sera accessible
aux promeneurs début 2016. En parallèle, la coulée
verte poursuivra sa route depuis les abords de la passerelle à Créteil puis, le long de l’avenue Julien-Duranton, jusqu’au rond-point des Roseaux à Valenton. n
Caroline Brandt
Inauguration
Tous les Valentonnais sont invités à assister à
l’inauguration de la coulée verte Tégéval, le
18 octobre, à 11h, devant l’entrée du Parc de la
Plage Bleue, avenue Salvador-Allende.
Au programme : une intervention musicale des enfants
de l’orchestre de Valenton dirigé par Julie Mekhtiev,
un stand d’animation pédagogique pour les enfants
par l’association Nature et société, et un stand photo
«Ma Tégéval» pour recueillir et partager vos idées afin
d’animer cette nouvelle voie verte. Soyez nombreux à
participer !
Renseignements au 01 43 86 37 37.
29
ON EN PARLE
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Street art et thé dansant à la Semaine Bleue
Événement
national organisé
annuellement, la
Semaine Bleue est
l’occasion pour le
service des Retraités
de la Ville de faire
connaître ce qui est
fait par et pour les
personnes âgées.
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«À
tout âge : créatifs et citoyens», tel est le
thème cette année de la Semaine Bleue, organisée au service municipal des Retraités du
lundi 13 au vendredi 17 octobre. «Nous souhaitons lors de
cette période mettre en place de nouvelles activités, et si
cela fonctionne, les faire durer dans le temps», explique la
responsable du service Fatima Taoussi. C’est elle qui, à son
arrivée il y a trois ans, a instauré cette semaine nationale
dans la commune. «Auparavant, l’événement durait un
mois», précise-t-elle.
Initialement «Journée des vieillards» lors de sa création en
1951, l’opération prit sa dénomination actuelle 26 ans plus
tard. Il s’agit, lors de ces 7 jours nationaux, de rassembler et
de sensibiliser l’opinion sur «la contribution des retraités
LE PROGRAMME
Lundi 13 octobre - Service
Retraités
• 14h : Réunion d’information
sur le projet «Yarn Bombing»
en partenariat avec le centre
socioculturel La Lutèce.
• 16h : Goûter
Mardi 14 octobre - Espace
Roland-Roche (rue
Gaston-Monmousseau)
• 12h : Repas à thème costumé
«les 30 glorieuses» (9€)
• 16h30 : Goûter
• 14h : Quiz Musical
• 14h30 à 16h : Initiation
Vendredi 17 octobre - Salle
danse
Rosa-Parks (Ferme de
l’Hôpital)
Mercredi 15 octobre • 14h30 : Thé dansant
Service Retraités
costumé «Mes années
• 14h30 : Loto (1,5 € les 3
bonheurs»
cartons)
• 17h30 : Fin
• 16h30 : Goûter
Mercredi 22 octobre
Jeudi 16 octobre - Service
• Journée portes ouvertes au
Retraités
CLIC de 9h à 18h
• 14h30 : Bilan atelier
mémoire
Inscriptions obligatoires auprès du service municipal des Retraités :
6, rue Gaston-Monmousseau – Tél. : 01 43 82 95 71.
à la vie économique, sociale et culturelle» ainsi que sur
les «difficultés rencontrées par les personnes âgées», rappelle le site officiel de l’événement. «La Semaine Bleue
est juste un focus. Nous, nous agissons toute l’année»,
tient tout de même à signaler Fatima Taoussi. Autrement
dit, «365 jours pour agir, 7 jours pour le dire» comme le
mentionne le slogan de l’opération.
Banksy du troisième âge
Si l’édition de l’année précédente était axée sur la prévention santé, 2014 sera placée sous le signe du divertissement. «Nous avons voulu réaliser quelque chose de plus
ludique, et d’accessible à tous», commente la responsable
du service des Retraités. Entre autres activités, les personnes âgées auront le plaisir cette année d’être initiées…
au street art ! Sauf que nos chers seniors ne seront pas
armés de bombes de peinture pour graffer les murs de la
ville, mais d’aiguilles à tricoter.
Le concept ? Le Yarn Bombing, mouvement ayant vu le
jour aux États-Unis en 2005. L’idée est d’instaurer deux
ateliers tricot : un au sein du service Retraités et l’autre
au centre socioculturel La Lutèce, dans le but d’habiller
le mobilier de la ville (bancs, lampadaires, mairie…) lors
de la journée de la femme, en mars prochain et pour la
fête du Jeu du centre socioculturel. Ensuite, les photos des
œuvres urbaines seront exposées au Musée d’art contemporain de Vitry. Un «bel hommage», se félicite Fatima
Taoussi. «Nous demanderons également aux personnes
âgées à domicile de participer de chez eux», souligne la
responsable, qui souhaite avec cette initiative «créer du
lien entre différents publics.» n
Arthur Scherer
VALENTON ET SA RÉGION
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Le Val-de-Marne,
vous y tenez !
Le 27 septembre dernier et pour la troisième
année consécutive, des ordinateurs ont
été distribués aux élèves de 6e du collège
Fernande-Flagon. Une opération qui pourrait,
comme d’autres, prendre fin après la réforme
territoriale. Les élus locaux ne cachent pas
leur scepticisme et inquiétude.
«L
es 76 crèches départementales, j’y tiens !»,
«Les 18 parcs départementaux, j’y tiens !»,
«50% de la carte Imagine R remboursée, j’y
tiens !»... Vous avez certainement remarqué depuis
plusieurs mois cette campagne d’affichage au cœur
de la ville, ainsi que dans le département tout entier.
Initiée par le Conseil Général, elle s’intitule «Le Valde-Marne, j’y tiens !». Le but est de mobiliser les
habitants pour la sauvegarde de leur département,
en vue de la réforme territoriale élaborée par le gouvernement. Plus de 25 000 personnes ont déjà signé
la pétition contre la suppression du département. En
août, un sondage réalisé par l’Ifop révélait que 77%
des habitants du Val-de-Marne étaient attachés à leur
département, et 65% étaient opposés à sa suppression.
«Supprimer les départements, c’est éloigner les Valde-Marnais des lieux de décisions tout en les privant
d’actions utiles à tous», soutient le Conseil général du
Val-de-Marne.
«Un recul au niveau de la proximité
avec la population»
Samedi 27 septembre, Marc Thiberville s’est rendu au
collège Fernande-Flagon pour distribuer des ordinateurs aux quelque 170 élèves de 6e, dans le cadre du
projet «Ordival», en place depuis maintenant 3 ans.
Une action à haute valeur symbolique aux yeux du
conseiller général du canton de Valenton, et une
«preuve de l’utilité du département».
«Nous souhaitons montrer que le département soutient les Val-de-Marnais», souligne-t-il. «D’autant
plus qu’il ne s’agit pas d’une opération cosmétique.
L’opération Ordival permet aux élèves d’obtenir un
apprentissage de qualité, et également de réduire la
fracture numérique.»
«Ordival», qui représente un investissement annuel de
7 millions d’euros, ainsi que d’autres actions du Valde-Marne, pourraient être amenées à disparaître avec
la réforme territoriale. Marc Thiberville, lui, ne cache
pas son inquiétude à ce propos. «Le remboursement
de la carte Imagine R, du forfait Améthyste, la gestion
des crèches et des parcs départementaux… Nous ignorons ce qu’il adviendra de ces actions.»
Le Val-de-Marne compte 76 crèches, soit «la moitié des crèches départementales de France», insiste
l’élu. «Les crèches seront reprises soit par les villes,
qui seront dans l’incapacité de les gérer, soit par le
privé, ce qui augmentera les prix. Soit elles fermeront.» Même son de cloche au niveau des collèges :
«Le département est le plus pertinent pour gérer les
collèges. Avec cette réforme, nous allons éloigner les
institutions et les élus des citoyens, s’inquiète Marc
Thiberville. C’est un recul au niveau de la proximité
avec la population.» n
Arthur Scherer
Une jeune élève du collège
Fernande-Flagon expose
fièrement son «Ordival».
Pour signer la pétition contre le projet de suppression
des départements et pour l’organisation
d’un débat public sur le renforcement
de la décentralisation et de la démocratie locale,
rendez-vous sur http://jytiens.valdemarne.fr/
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SOLIDARITÉ
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Un jumelage
r
loppe
Déve arités
d
li
o
s
les
avec Balata
Notre ville va être
jumelée avec un
camp de réfugiés
palestiniens,
celui de Balata,
au nord de la
Cisjordanie, pour
une coopération au
service de la paix et
du développement
entre ses habitants
et ceux de
Valenton.
C
’est un nouveau geste fort de solidarité envers le
peuple palestinien. Lors du dernier conseil municipal,
les élus se sont prononcés en faveur d’un jumelage
entre Valenton et le camp de réfugiés de Balata, près de
Naplouse.
«Avec Fernand Tuil, animateur inlassable de l’AJPF*,
je suis allée sur place en 2009», relatait Françoise Baud,
LE CAMP DE BALATA
Le camp de réfugiés de Balata est situé dans
la périphérie de Naplouse, au nord de la
Cisjordanie. Balata fait partie des 19 camps
de réfugiés palestiniens en Cisjordanie créés
par l’ONU après l’expulsion en 1948 des
Palestiniens de leurs villes et de leurs villages.
Le camp accueille un des départements
d’enseignement de l’université de Naplouse, un
centre de santé ainsi que quatre écoles créées
par l’UNRWA*.
Les habitants de Balata sont des réfugiés
qui, malgré l’aide financière de l’UNRWA
d’ailleurs en baisse constante, vivent dans
des conditions très difficiles. Depuis 1995, le camp est situé en zone B (sous
partage de souveraineté entre la Palestine et Israël), ce qui implique un climat
de vulnérabilité et d’insécurité pour la population. Autour du camp et de la ville
de Naplouse, Israël poursuit la construction de colonies et de zones militaires,
rendant toujours plus complexes les conditions de vie et de circulation.
*Office de secours des travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine
maire de Valenton, le 15 septembre (lire ci-contre). «De
ce voyage, je suis revenue changée, plus convaincue, plus
déterminée encore à soutenir la cause palestinienne, la
cause de la justice et de la paix. Les deux autres voyages
qui ont suivi, dont encore le dernier, au mois de mai avec
l’AJPF, n’ont fait qu’affermir cette détermination, qui est
partagée par notre municipalité.»
Ce jumelage donnera lieu à des échanges avec les Valentonnais qui permettront de mettre en lumière ce que les
habitants des camps vivent au jour le jour.
«Il est nécessaire que la question palestinienne puisse
être portée par les villes françaises et que les Palestiniens
puissent accueillir des Valentonnais qui soient porteurs de
leur combat. Ce jumelage exprime aussi la volonté d’éviter
le repli sur lui-même d’un peuple riche de sa culture et de
son histoire», affirme Françoise Baud.
Ce jumelage avec le camp de Balata vise également à
appuyer la mobilisation pour peser sur les instances politiques françaises et internationales afin que la Palestine
soit enfin reconnue comme un Etat libre et indépendant
et que les réfugiés puissent regagner leur terre. «En tant
qu’élus, nous nous devons d’être les messagers de la paix»,
défend Françoise Baud.
La signature officielle du protocole de jumelage entre notre
commune et le camp de réfugiés palestiniens de Balata en
Cisjordanie aura lieu à Valenton le 15 novembre. Tous les
Valentonnais seront invités à assister à ce moment hautement symbolique. n
Caroline Brandt
*Association de jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les
villes françaises
SOLIDARITÉ
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Main dans la main pour la paix
Lors d’une inauguration très symbolique le 15 septembre, la Ville a inauguré côte à côte l’Espace Nelson-Mandela et
l’allée Marwan Barghouti qui y conduit. De nombreux Valentonnais se sont rendus à cette cérémonie, qui s’est déroulée
notamment en présence de Fadwa Barghouti, l’épouse de Marwan, de Neeshan Balton, président de l’association Ahmed
Kathrada (ancien compagnon de cellule de Nelson-Mandela) et de Richard Wagman, président d’honneur de l’Union juive
française pour la paix (UJFP).
Retrouvez les photos, la vidéo et l’intervention complète du maire sur le site Internet
Grand moment d’émotion. Tous
les participants, Neeshan Balton,
président de l’association Ahmed
Kathrada, Françoise Baud, Fadwa
Barghouti, épouse de Marwan, et
Noha Rashmawil, porte-parole
de l’ambassadeur de Palestine
(sur la photo), avec Majed
Bamya, responsable du dossier
des prisonniers politiques au
ministère palestinien des Affaires
étrangères, Taoufik Tahani,
président de l’association France
Palestine solidarité et Richard
Wagman, président d’honneur de
l’UJFP, main dans la main pour
la paix.
«En nommant une de vos allées Marwan Barghouti,
si proche de Mandela, vous nous avez montré la voie qui
mènera à la liberté de Marwan et des prisonniers.»
Majed Bamya, responsable du dossier des prisonniers politiques au ministère
palestinien des Affaires étrangères
«Comme
le grand Madiba,
nous aussi,
à Valenton,
nous avons la
Palestine au
cœur.»
Fadwa Barghouti a inauguré l’allée Marwan Barghouti,
une rue ainsi baptisée en hommage à son époux, député
palestinien prisonnier politique en Israël.
«J’aurai voulu que les jeunes de Gaza
sachent qu’il y a des jeunes à travers le
monde qui portent avec eux ce combat.»
Françoise Baud,
maire de Valenton
Fadwa Barghouti, épouse de Marwan
Les jeunes de Valenton ont bien évidemment participé à
l’inauguration de l’Espace Nelson-Mandela, un équipement qui
leur est dédié.
Dévoilement de la plaque de
l’espace Nelson-Mandela.
L’ancien président d’Afrique
du Sud, Prix Nobel de la Paix,
avait déclaré en 1997 : « Notre
liberté est incomplète sans la
liberté des Palestiniens ».
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PORTRAIT
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Le judo
dans la peau
Valentonnais de
cœur et judoka
médaillé, Cédric
Coutard enseigne
son art au
Club sportif de
Valenton depuis
deux décennies
maintenant. Et
toujours avec la
même passion.
Cédric Coutard, entouré de jeunes judokas âgés de 6 à 10 ans.
LA SECTION
JUDO
FÊTE
SES 50 ANS
EN 2014
Un demi-siècle, ça se
fête ! Les anciens et
actuels adhérents du
CSV sont cordialement
invités le samedi
22 novembre à se
rendre à l’Espace
Roland-Roche.
Un buffet payant et
ouvert à tous conclura
la soirée.
Réservation avant
le 14 novembre
CSV :
01 56 87 11 50
[email protected] –
Facebook :
csValenton judo
E
n 2013, Cédric Coutard a gravi la 3e marche du championnat d’Europe des vétérans, en catégorie plus de
100kg – «J’avais pris du poids pour combattre dans
une catégorie avec plus d’étrangers». La médaille de
bronze, fierté du judoka ? «Oh, elle doit être au fond
d’un coffre à jouets chez moi. Mes enfants la ressortent
de temps en temps pour jouer avec», répond l’athlète à
l’imposante carrure. En toute modestie. Les breloques
en métal, Cédric Coutard n’en a cure. Sa grande fierté,
elle provient principalement des progrès et de la réussite des jeunes qu’il entraîne depuis presque 20 ans au
Club sportif de Valenton (CSV).
«Il y a autre chose que le foot business pour
réussir sa vie»
Cédric a commencé à enseigner l’art martial à l’âge de
24 ans. Enfant, celui qui a grandi aux Polognes voulait
tâter le ballon de foot, «comme tout le monde». Refus
catégorique des parents, ce sera finalement le judo, où
il s’initiera au gymnase Paul-Eluard à partir de 7 ans.
«J’ai toujours apprécié l’ambiance du judo, son code
moral, mais aussi le côté asiatique de la discipline, ce
qui implique le cérémonial, le salut, la tenue et encore
le respect», confie Cédric, dont le bureau est fièrement
orné du code d’honneur du judo, où se côtoient les
Courage, Sincérité, Honneur et autres valeurs du judo.
«J’aimais également cet aspect sport individuel»,
continue Cédric Coutard. «Si on perd, on ne peut s’en
prendre qu’à soi-même, mais si on gagne, c’est une
victoire personnelle.» Ce qui ne l’a pas empêché de
découvrir le rugby en fac de sports - lui qui semble
d’ailleurs taillé pour l’ovalie -, où il s’est familiarisé
avec la convivialité, la fameuse troisième mi-temps,
mais a aussi retrouvé des valeurs inhérentes au judo
telles que le respect.
Ceinture noire à 17 ans, 3e dan «depuis des siècles», le
professeur avoue ne s’être «jamais donné les moyens»
d’atteindre le très haut niveau, le groupe France
notamment. Pas, ou peu de regrets pour Cédric, qui
ignore s’il en avait les capacités à l’époque, expliquet-il pudiquement. Peu importe, désireux d’enseigner,
l’enfant des Polognes ne résistera pas longtemps aux
sirènes du Club Sportif de Valenton lorsqu’on lui
proposera en 1994 un poste de professeur. «Je préfère mon rôle d’enseignant et de coach», raconte-t-il,
évoquant non sans fierté la réussite de ses anciens
élèves : l’un désormais au pôle France de Rouen,
l’autre ayant obtenu en juin dernier son brevet d’Etat
en judo (DEJEPS)…
Sa seule préoccupation désormais ? Une baisse de
la fréquentation du CSV, probable conséquence de
la réforme des rythmes scolaires. «J’espère que ça
n’aura pas un impact négatif sur les futures inscriptions», s’inquiète Cédric Coutard. Mais pas de quoi
décourager le costaud, plus investi que jamais dans
la pérennisation de son art martial au sein de sa ville
de toujours.
«J’ai commencé à Valenton, je veux aujourd’hui
transmettre tout ce que j’y ai appris. Je souhaite
intéresser les jeunes, pourquoi pas les orienter vers le
haut niveau, et leur montrer qu’il y a autre chose que
le foot business pour réussir sa vie.» n
Arthur Scherer
MÉMOIRE
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
La langue
des tranchées
Chaque mois, de grandes affiches visibles dans votre ville vous donnent des nouvelles de la Première Guerre
mondiale. L’affiche de ce mois-ci, présentée au marché de Valenton le 12 octobre, évoque la vie dans les tranchées.
Un quotidien sur lequel les Poilus posaient des mots bien à eux.
*Sources : Les mots des tranchées, d’Odile Roynette, aux éditions
Armand Colin. Vous trouverez cet ouvrage à la bibliothèque
municipale.
© Dessin de Georges Le Roux paru dans l’Illustration.
Q
uoi de commun entre les mots grolles, crapouillots, ou babillardes ? Rien, si ce n’est qu’ils ont
connu leur heure de gloire pendant la Première
Guerre mondiale. Au front, les Poilus avaient leur
jargon, dicté par les petits et grands maux de leur
terrible quotidien.
Paul M., l’un des soldats valentonnais dont la Ville
suit les péripéties depuis plusieurs mois, relate dans
l’une de ses lettres avoir parcouru tant de kilomètres
depuis un mois qu’il a déjà usé une paire de brodequins dont la semelle est pourtant très épaisse.
Sur le front en effet, les soldats veillent à prendre
soin de leurs chaussures et une ribambelle d’expressions servent à les désigner : ce sont les tatanes,
les tartines, les grolles, les godillots, ou les croquenots… Les pieds, souvent plongés dans un sol
souillé, deviennent même des pots à crasse.
Le jargon des tranchées donne la mesure de la violence infligée : on amoche, on bousille, on zigouille,
ont fait claboter, on estourbit… et la violence subie :
être attigé, se faire faucher, encaisser ou encore trinquer. Cette boucherie suscite une telle peur qu’elle
donne les foies blancs, ou les grolles… et l’envie
de se débiner, décaniller, se cavaler, ou tourner le
rab…
En pleine guerre, le lexique consacré aux armes est
sans fin. Ainsi la méchante grenade devient crapaud,
tortue, tourterelle, ou œuf de pâques, selon sa forme
ou son type. La baïonnette est cure-dent, fourchette,
tourne-broche, tire-bouchon… Les balles, des dragées ou des perdreaux. Les canons, des marmites,
des crapouillots, des macavoués…
Les besoins vitaux, si difficiles à satisfaire, font de la
bectance (repas) un moment précieux avec, pour se
sustenter, de la bidoche ou barbaque (viande), du
singe (viande en conserve), de l’aramon (vin), de la
gniole (eau-de-vie) ou du caoua (café).
Ce quotidien, les Poilus l’ont raconté dans des babillardes (lettres) qu’ils envoyaient à leurs proches
comme Paul M., notre soldat valentonnais, dont vous
entendrez les nouvelles au marché de Valenton et
lors des prochains événements municipaux. n
Caroline Brandt
Exposition «Les bleuets
de 14-18»
Le service Culturel vous invite à
découvrir une exposition très fournie sur
la Grande Guerre. Cette exposition est
composée d’une présentation de l’Arac
(Association républicaine des anciens
combattants) mais aussi de documents,
cartes postales et objets prêtés par des
Valentonnais.
À l’Espace Camille-Claudel, rue
Georges-Bizet (quartier de La
Lutèce) les 12 octobre, 25 octobre et
8 novembre, puis les 22 novembre
et 6 décembre salle Louis-Aragon à
la Ferme de l’Hôpital (chemin de la
Ferme). De 14h à 18h. Gratuit.
Renseignements à la Direction
socioculturelle
au 01 43 86 37 58.
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Des nouvelles
de nos soldats
Retrouvez les nouvelles
des soldats valentonnais
les dimanches 12 octobre,
9 novembre et
14 décembre au marché
de Valenton, et lors
de la commémoration
du 11 Novembre au
monument aux morts.
EXPRESSION DES GROUPES
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
Les propos tenus dans cette page sont sous la responsabilité des groupes politiques qui en assurent seuls la rédaction.
Groupe des élus communistes et républicains
LE PÂTÉ D’ALOUETTE DE HOLLANDE
Ayant senti le vent du boulet souffler lors du vote des députés
sur sa déclaration de politique générale, le Premier ministre
s’est évertué à bricoler une ou deux mesurettes pour les plus
défavorisés. Exemple : il passe le minimum vieillesse à 800 €
par mois, soit un progrès de 8 euros. Autrement dit, de quoi
s’offrir 7 baguettes de pain ou 8 litres de lait de plus… par an !
Il donne également une aumône de 40 € sous forme de prime
aux retraités qui perçoivent moins de 1 200 € par mois. Double
problème : d’une part, une prime n’est pas une augmentation
régulière ; et d’autre part, ce gouvernement juge qu’au-delà
de 1 200 € le niveau des retraites est «correct» puisqu’il ne le
revalorise pas. Tout compte fait, le gouvernement fait semblant
de restituer entre 2 et 3,5 milliards aux ménages les plus
modestes, mais il les ponctionne de plus de 20 milliards !
Autant d’argent retiré des circuits de la consommation, ce qui
aggrave encore la compression de l’économie et donc la crise.
Cet argent ne sert pas à réduire les déficits comme cela se dit,
puisque ceux-ci augmentent. Les entreprises recevront plus de
40 milliards au nom d’un pacte de solidarité qui ne sert en rien
l’emploi puisque le chômage galope, tandis que la rémunération
des dividendes des actionnaires explose.
Enfin, pour combler le «trou» de la Sécu (11 milliards), des
mesures contre la politique familiale sont aussi en préparation,
alors qu’un rapport de la Cour des Comptes (présidée par le
socialiste Migaud) dénonce la fraude patronale aux cotisations
sociales, qui s’élèverait à 25 milliards. Voilà où est l’argent !
C’est la politique du gros cheval pour le grand patronat, et de la
petite alouette pour les familles populaires. Ce gouvernement
est incapable de proposer la moindre solution pour sortir du
marasme actuel, tant il a décidé de servir d’abord les puissances
d’argent et d’obéir aux diktats économiques de l’Allemagne. Ce
faisant, il ouvre une autoroute au retour du prétendu messie
Sarkozy. Ce retour nous a été mieux présenté qu’un événement
mondial, éclipsant la crise, les guerres, les ravages d’Ebola et les
manifestations pour sauver le climat.
Ainsi va la grande et vide caravane du politico-média-business.
Alors que les souffrances sociales, résultant du chômage, de la
précarité, des baisses de pouvoir d’achat, rendent de plus en
plus insupportable la vie quotidienne de l’immense majorité des
familles populaires.
A Valenton, une grande concertation est lancée pour construire
le Valenton de demain, qui place l’être humain au centre, nous
vous y invitons à y participer activement.
Martine Albert
Présidente du groupe communiste et républicain.
Groupe des élus d’opposition «Ensemble, prenons
en main l’avenir de Valenton»
C’EST LA RENTREE….ET TOUT VA BIEN A VALENTON...
Et pourtant ! Le 20 juillet, plusieurs rues du Val pompadour ont
été inondées. Inquiets, 77 habitants ont adressés une pétition
à Madame Le Maire pour connaitre les causes, et surtout les
remèdes envisagés. Deux mois après, ils attendent toujours une
réponse !
Dans le même quartier, la circulation automobile devient de plus
en plus problématique, du fait du plan de circulation mis en place
par la municipalité et des véhicules stationnés en infraction ; La
réponse de la Mairie à cette situation ? Un rappel des règles de
stationnement dans le Flash ! Une Police Municipale, avec un rôle
pédagogique et éventuellement répressif n’aurait-elle pas été une
réponse plus efficace ? Une fois de plus, la municipalité préfère
laisser couler plutôt qu’agir mais elle n’oubliera pas de rédiger
un courrier au ministère !!!
Pour continuer dans le registre de la sécurité et de la circulation
mais dans le quartier des Polognes cette fois-ci, depuis vendredi
26 septembre et jusqu’à dimanche soir, trois bus de la STRAV
ont été «caillassés» ce qui a eu pour conséquence de stopper
temporairement la circulation des lignes J et K. L’insécurité
grandit chaque jour et touche tous nos quartiers, ainsi peuvent
témoigner les résidents du quartier des Polognes, qui pendant tout
le weekend ont vécu dans la crainte. Mais encore une fois selon
Madame Le Maire : «TOUT VA BIEN A VALENTON !»
Une question s’impose : «Madame Le Maire, mais que fait votre
élu délégué à la sécurité ?»
Métin YAVUZ
Président du groupe des élus d’opposition
« Ensemble, prenons en main l’avenir de Valenton »
AGENDA
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
D’octobre à novembre : l’agenda
BIBLIOTHÈQUE
MUNICIPALE
ESPACE JULIEN-DURANTON
Ateliers broderie
Thématique : arts et traditions
culinaires.
Mercredi 15 et 29 octobre,
À 17h,
À l’espace atelier de la
bibliothèque.
Ateliers à partir de 14 ans.
Jeux de mémoire
Mardi 21 octobre,
À 15h
Au service Retraités.
Le Temps des histoires
Lecture d’albums
Mercredi 22 octobre,
À 10h
Pour les enfants jusqu’à 5 ans.
Ouvert aux adultes.
Bibliothèque municipale
– Place Paul-Vaillant-Couturier.
Tél. : 01 43 86 37 81/83.
CULTURE
Cinéma du centenaire
Capitaine Conan
Vendredi 17 octobre,
À 14h séance pour les scolaires
À 18 h séance tout public
Salle Odette-et-Gilbert-Prinçay
(centre socioculturel,
1, rue Charles-Gounod)
Gratuit.
RETRAITÉS
Lecture de poèmes
Le front des poètes
Dimanche 12 octobre
À 16 h
Espace Camille-Claudel,
rue Georges-Bizet
Gratuit.
La Semaine Bleue
«À tout âge : créatifs et citoyens»
Du 13 au 22 octobre
Renseignements et inscriptions
auprès du service municipal des
Retraités
6, rue Gaston-Monmousseau –
Tél. : 01 43 82 95 71.
Bal Belle Époque
Samedi 25 octobre
À 21h
Salle Louis-Aragon
Ferme de l’hôpital
(chemin de la Ferme
au Val-Pompadour)
Exposition
«Les bleuets de 14-18»
Espace Camille-Claudel,
rue Georges-Bizet
Ouverture tout public :
les 12, 25 octobre et 8 novembre
Salle Louis-Aragon
(Ferme de l’Hôpital,
chemin de la Ferme au
Val-Pompadour)
Ouverture tout public :
22 novembre et 6 décembre
De 14h à 18h.
Gratuit.
Renseignements et réservations
auprès de la Direction
socioculturelle :
10 bis, rue du Colonel-Fabien,
tél. 01 43 86 37 58.
CENTRE SOCIOCULTUREL
LA LUTÈCE
Sortie poney, mini-golf
et petit tour de train
Mercredi 22 octobre
De 10h à 18h
Tarif adhérent : 5 €, non
adhérent : 12 €
PLAN LOCAL D’URBANISME
Sortie culturelle
Ateliers citoyen
Mercredi 15 octobre
Jeudi 13 novembre
Mardi 25 novembre
À 18h
Espace Roland-Roche (rue
Gaston-Monmousseau).
(lire aussi en pages 6 et 7)
Renseignements
au 01 43 86 37 37.
au Musée Marmottan
INAUGURATION
Ateliers déco, préparation puis
Inauguration de la coulée verte
«La Tégéval»
Samedi 18 octobre
à 11h,
Aux abords de la Plage Bleue,
Rue Salvador-Allende
Monet
Exposition «Impression soleil
levant»
Vendredi 24 octobre
De 9h à 17h
Tarif adhérent : 6 €, non
adhérent : 13 €
Repas famille Halloween
dégustation…
Grand karaoké.
Vendredi 31 octobre
De 9h30 à 17h
3 € enfants, 5 € adulte
Programme complet
CONSEIL MUNICIPAL
au centre socioculturel La
Mardi 4 novembre, à 20h30.
Espace Roland-Roche, rue
Gaston-Monmousseau
Lutèce :
1, allée Charles-Gounod.
Tél. : 01 43 86 83 26.
Encombrants Police
Prochaines collectes des encombrants :
les mercredis 22 octobre et 12 novembre
Pour toutes les démarches
administratives et
judiciaires, le Point Contact
de Police de Proximité
est ouvert les mardis,
jeudis et vendredis de 13h
à 15h, rue du ColonelFabien, face à la Place
Paul-Vaillant-Couturier.
Pour le respect de l’environnement, nous vous invitons
à attendre la veille au soir du jour de collecte pour sortir
les encombrants sur le trottoir. La déchetterie, située
6 av. Winston-Churchill, à Villeneuve-Saint-Georges, est
ouverte de 11h à 16h45 du lundi au vendredi et de 7h à
11h45 le samedi. Pour y accéder, retirez un bon auprès des
services techniques municipaux, à la Ferme de l’hôpital,
chemin de la Ferme (accès par l’avenue Julien-Duranton).
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INFOS PRATIQUES
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
ETAT CIVIL
BIENVENUE À…
Fábio KAPELA MUPILI 12 août 2014
Ethan VERMELHO 15 août 2014
Shaad OSSENBOX 20 août 2014
Esra GUEDIRI 20 août 2014
Jenna VIGNON 21 août 2014
Keïlya BAURIN 21 août 2014
Anas LAFRINI 22 août 2014
Nazim IKKEN 23 août 2014
Léa MONGIS 24 août 2014
Ousswa SAADI 28 août 2014
Berrin SARIER 30 août 2014
Gabriel SIMPARA 31 août 2014
Kaïja SAKALALA 1 septembre 2014
Kessy MENDES 2 septembre 2014
Thibeau MENDES 2 septembre 2014
Ndeye NIANG 2 septembre 2014
Rayan YAKER 3 septembre 2014
er
Ayden SURENA 3 septembre 2014
Christelle CADET 10 septembre 2014
La municipalité présente ses félicitations aux heureux parents.
ILS SE SONT UNIS …
Carole LEVASTRE
et Pedro SILVA RODRIGUES 30 août 2014
Naile ÖVET
et Abdulkadir DOGRUER 6 septembre 2014
Coralie DI TOMMASO
et Bastien CHEVALLIER 13 Septembre 2014
Awatif FARASSI
et Kamel BEY-BELMEHEL 20 septembre 2014
La municipalité adresse ses vœux de bonheur aux jeunes mariés.
ILS NOUS ONT QUITTÉS
Jeanne ANDRÉ veuve PANIER 12 août 2014
Bajram TONUZI 30 août 2014
Thibeau MENDES 3 septembre 2014
La municipalité présente ses condoléances aux familles éprouvées.
N’oubliez pas
HORAIRES D’OUVERTURE
DE LA MAIRIE
BÂTIMENT B
48 RUE DU COLONEL FABIEN
Accueil du public
Lundi : 13h30 à 17h
Mardi et jeudi : 8h30 à 12h et
13h30 à 18h
Mercredi et vendredi : 8h30 à 12h
et 13h30 à 17h
Samedi : 8h30 à 12h
Fermeture au public le lundi matin.
Tél. : 01 43 86 37 37.
MAIRIE A
48, rue du Colonel-Fabien
Du lundi au vendredi, de 8h30 à
12h et de 13h30 à 17h.
MAIRIE ANNEXE DU VAL-POMPADOUR
– FERME DE L’HÔPITAL, CHEMIN DE
LA FERME DE L’HÔPITAL (ACCÈS PAR
L’AVENUE JULIEN-DURANTON).
Mercredi : 8h30 à 12h et 13h30 à
17h
Vendredi : 8h30 à 12h
01 43 86 37 99.
RENDEZ-VOUS AVEC VOS ÉLUS
Le maire, Françoise Baud, reçoit
le jeudi matin sur rendez-vous
(01 43 86 37 37). Hélène Sissler,
Maire adjoint à la Famille et aux
Retraités, chaque 1er mardi du mois
au Relais social et de la famille,
de 14h à 16h, sur rendez-vous. Les
autres maires-adjoints se tiennent
également à votre disposition. Les
rendez-vous sont pris auprès des
hôtesses d’accueil de la mairie au
01 43 86 37 37. Marc Thiberville,
conseiller général, tient également
une permanence tous les 1er
samedis du mois de 9h30 à 11h30
en mairie B, sur rendez-vous.
Il reçoit aussi sur rendez-vous au
01 43 86 38 10.
ESPACE JULIEN-DURANTON
BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE
Place Paul-Vaillant-Couturier
Sections Adulte et Jeunesse
Place Paul-Vaillant-Couturier
Sections Adulte et Jeunesse
Mardi : 16h à 18h
Mercredi : 10h à 12h et 13h30 à 17h
Vendredi : 14h à 18h
Samedi : 10h à 12h et 14h à 17h
Pour les conditions d’inscription,
téléphonez au
01 43 86 37 83 pour la section
Jeunesse.
01 43 86 37 81 pour la section Adulte.
EN CAS D’URGENCE
Urgences médicales : 15
Pompiers : 18
Police-secours : 17
Centre anti-poisons :
01 40 05 48 48
PHARMACIES DE GARDE :
12 octobre : Carnot, 11, avenue Carnot
(Villeneuve-Saint-Georges).
01 43 89 00 44.
19 octobre : Charbit, 25, rue de Paris
(Villeneuve-Saint-Georges).
01 43 89 00 35.
26 octobre : Caillault, 20, place PierreSémard (Villeneuve-Saint-Georges).
01 43 89 01 67.
1er novembre : Londo ; 84, rue du
Général de Gaulle (Villeneuve-le-Roi).
01 45 97 43 43.
2 novembre : Huet Seugnet, 55, avenue
de Choisy (Villeneuve-Saint-Georges).
01 43 89 01 88.
Retrouvez les offres d’emploi de la Ville
sur le site Internet : www.valenton.fr
À VOTRE SERVICE
magazine municipal d’informations de Valenton • 242
PERMANENCES AU RELAIS SOCIAL
DE LA FAMILLE, DE LA CITOYENNETÉ ET
DE L’ACCÈS AU DROIT
1, cour de la Ferme – Résidence de la Bergerie
(à l’angle des rues Salvador-Allende et Colonel-Fabien).
Tél. : 01 43 82 81 30. Horaires : lundi de 14h à 16h30,
les mardi, jeudi et vendredi de 9 à 12 et 14 à 16h30. Fermé
le mercredi.
Le Relais sera fermé du lundi 20 au samedi 25 octobre.
CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES
Accueil prestations familiales le mardi de 9h à 12h et de
13h30 à 16h sur rendez-vous uniquement (sur internet au
www.caf.fr ou par téléphone au 0810 25 94 10).
INFORMATION JURIDIQUE C.I.D.F.F.
ESPACE DÉPARTEMENTAL DES SOLIDARITÉS
Une assistante sociale vous accueille le vendredi de 9h à 12h. Sur rendezvous en téléphonant au 01 43 89 00 74.
PERMANENCE LÉO-LAGRANGE
Défense des consommateurs, informations, conseils et aide juridique.
1er et 3e lundis du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous.
Prochaine permanence lundi 3 novembre.
DÉFENSEUR DES DROITS
Règlement des litiges entre particuliers et organismes publics ; lutte
contre les discriminations. 1er et 3e lundis du mois, de 14h à 16h30.
Sur rendez-vous.
Prochaine permanence lundi 3 novembre.
ECRIVAIN PUBLIC
Droit des personnes et de la famille (filiation, divorce, autorité
parentale, etc.), droit civil, pénal, droit du travail et bureau
d’aide aux victimes.
Jeudi de 9h à 12h sur rendez-vous.
Aide à la rédaction et à la lecture de documents.
2e et 4e mardis du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous.
Prochaines permanences les mardis 14 et 28 octobre.
CONSEILLÈRE EMPLOI DU CIDFF
Le 1er vendredi du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous.
Prochaine permanence vendredi 7 novembre.
2e et 4e mardi du mois à partir de 18h30 en mairie A. Sans rendez-vous.
Prochaines permanences les mardis 14 et 28 octobre.
Lundi de 14 à 16h30 ; vendredi de 9 à 12h et de 14h à 16h30
sur rendez-vous fixé par les partenaires.
HUISSIER DE JUSTICE
Il conseille les particuliers comme les entreprises. Il peut
également faire exécuter des décisions de justice (paiement
d’une pension alimentaire…). Permanence le 2e lundi du mois
de 14h à 16h30 sur rendez-vous.
Prochaines permanences lundi 13 octobre et 17 novembre.
PERMANENCE MUNICIPALE
Hélène Sissler, adjointe au maire chargée des familles, reçoit
chaque 1er mardi du mois de 14h à 16h sur rendez-vous.
NOTAIRE
Conseils juridiques et fiscaux sur les contrats de mariage,
donations, testaments… 3e mardi du mois, de 14h à 16h.
Sur rendez-vous. Prochaine permanence mardi 14 octobre.
CONCILIATEUR DE JUSTICE
Affaires civiles. Permanence les 1er et 3e jeudis du mois, de
14h à 16h30, sur rendez-vous. Prochaines permanences les
jeudis 16 octobre et 6 novembre.
AGENCE DE L’ÉNERGIE
Conseils sur la maîtrise de l’énergie et les énergies
renouvelables. 4e jeudi du mois, de 14h à 16h. Sur rendezvous. Prochaine permanence jeudi 30 octobre.
CRAMIF
Assistante sociale de la Sécurité sociale, jeudi et vendredi de
9h à 12h, sur rendez-vous au 3646. Composer le 94 (n° dépt),
puis muni de votre numéro de Sécurité sociale, demander le
service social.
CNAV
Information retraite, le jeudi de 9h à 12h et de 14h à 16h30
sur rendez-vous au 3960.
A.D.I.L
Agence départementale d’information sur le logement du
Val-de-Marne. 2e et 4e vendredis du mois de 14h à 16h30.
Prochaines permanences les vendredis 31 octobre et
14 novembre.
PACT DE L’EST PARISIEN
Conseils aux propriétaires et locataires.
Sur rendez-vous au 01 43 97 89 94.
AVOCAT-CONSEIL
AVOCAT SPÉCIALISÉ DROIT DES ÉTRANGERS
3e vendredi du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous.
Prochaine permanence vendredi 17 octobre.
PERMANENCES DES ASSOCIATIONS
A.V.I.O.N
Aide à la constitution du dossier d’aide financière pour l’insonorisation
de votre habitation. Permanences le 3e samedi du mois de 10h à 11h45,
résidence du Gros-Buisson (sous-sol bât. du gardien), place de la Bonde.
A.R.A.C
Association républicaine des Anciens combattants
1er lundi du mois de 17h à 19h dans le logement de fonction de
l’école maternelle Danielle-Casanova, place Paul-Vaillant-Couturier
(derrière l’école).
CNL DU VAL-DE-MARNE
Permanences de la Confédération nationale du logement au 27 avenue
Lucien-Français à Vitry-sur-Seine, escalier n°3. Pour les copropriétaires
et accédants à la propriété, le mercredi de 16h à 18h. Pour les locataires,
le jeudi, de 16h à 18h. Tél. : 01 43 91 11 11.
VIE LIBRE
L’association vient en aide aux personnes qui souffrent d’un problème
d’alcool ou qui vivent avec un malade de l’alcool. Permanence le 1er jeudi
du mois de 20h30 à 23h, salle Danielle-Casanova, Place Paul-VaillantCouturier (derrière la bibliothèque).
Tél. : 01 60 60 35 08 ou 06 08 23 32 99.
CENTRE SOCIOCULTUREL LA LUTÈCE
1, rue Charles-Gounod - 01 43 86 83 26.
Conseillère en économie sociale et familiale : mardi de 14h à 18h, jeudi
de 16h à 18h et vendredi de 14h à 17h sur rendez-vous.
Ecrivain public : jeudi de 14h à 16h sur rendez-vous.
Conseillère juridique : jeudi de 14h à 17h.
Psychologue : mercredi de 14h à 17h sur rendez-vous.
Culture du cœur : lundi de 17h à 19h deux fois par mois.
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