Hôtel de Ville – Namur

Transcription

Hôtel de Ville – Namur
"HEADS WILL TURN" by JOHNNY WHITE
Inauguration 18.11.2015 – Maison des Citoyens
Hôtel de Ville – Namur
Souvenez-vous… En décembre 2013, l’artiste anglais Johnny White débarquait à Namur avec ses
drôles de machines animées, composées de pièces insolites et de matériaux recyclés. Une première
en Belgique ! Cette exposition, appelée "Machinations", a attiré et séduit des milliers de visiteurs à la
Galerie du Beffroi. Le Collège communal a donc décidé de commander à Johnny White l’une des
œuvres les plus courtisées de l’exposition, la sculpture-banc "Heads Will Turn".
Cet achat s’inscrit dans la politique culturelle « Namur Confluent Culture » qui encourage
l’acquisition d’œuvres d’art contemporain, mais aussi l’accès de tous à la culture et l’intégration de
l’art dans l’espace public.
«Heads Will Turn » de Johnny White est installée au cœur même de l’Hôtel de Ville, à la Maison
des Citoyens. Par son côté ludique et décalé, elle ne manquera pas de susciter la curiosité et de
titiller l’imaginaire des Namurois. L’œuvre investira par la suite la Chapelle des Bateliers, lorsque le
site ouvrira ses portes au grand public. Dans les deux cas, les visiteurs peuvent non seulement
toucher l’œuvre, mais ils peuvent s’y asseoir et se faire photographier sur ce "banc public" insolite.
Qui est Johnny White ?
Johnny White est l’un des grands spécialistes de
l’art cinétique en Grande-Bretagne. Son exposition
"Beastly Machines", présentée à Namur sous
l’intitulé "Machinations", a drainé quelque 150 000
visiteurs dans les musées et galeries britanniques de
2011 à 2014. "Beastly Machines" mettait en scène
une douzaine de sculptures interactives.
Johnny White est né à Londres et habite aujourd’hui à Worksworth dans le Derbyshire. Après
des études d’ingénieur, il s’est lancé dans la construction de "machines cinétiques" à partir des
années 1980. Depuis 1995, il collabore avec Amanda Wray afin de créer des œuvres à quatre
mains, en plus de leurs travaux respectifs.
Johnny et Amanda partagent le souci artisanal des choses bien faites. Johnny, c’est l’acier,
avec ses découpes au rayon plasma, la forge et les soudures pour réaliser de très grandes
pièces. Amanda, c’est l’argile, la pierre et les mosaïques colorées. Leur combinaison offre un
spectre de matière très étendu au style figuratif, accessible et humoristique. Mais si leurs
œuvres semblent familières au premier abord, une investigation plus approfondie les rend
progressivement oniriques et intrigantes.
www.white-wray.co.uk
Le mouvement, c’est la vie !
Les sculptures de Johnny White sont composées de pièces insolites, de matériaux recyclés, de résidus
de métaux abandonnés et usés. L’intérêt de Johnny White pour les animaux et les créatures
mythologiques n’est qu’un point de départ, un sas fait d’humour et de surprises. Ces animaux
mécaniques, animés par l’air et l’électronique, se font l’écho d’un art plus engagé, plus profond et
plus inquiétant à l’instar de « Life cycle of mosquito ». La cinétique des résidus reflète aussi bien
l’horlogerie absurde de la vie sociale que les banalités répétitives de la vie manufacturée. Dans cette
optique, "Beastly Machines" et "Machinations" sont des titres éloquents. Ces machines émerveillent
mais sont dans le même temps sauvages, incontrôlables, voire manipulatrices.
Johnny n’est pas un cynique. Il paraît être plutôt un habile parodiste qui chante la satire métallique
d’une humanité faillible et déficiente, désarmante par sa stupide obsession de la consommation et
son amour des catastrophes. Ses sculptures se dressent à égal chemin entre le mot d’esprit et la vie
quotidienne. Son travail se veut "intégré" au sein d’une "community", lien social tissé de proximité et
d’entraides bricolées.
Comme Jean Tinguely, Johnny White est convaincu que la vie et l’art sont condamnés à évoluer, à
changer continuellement sous peine de mourir. Ses sculptures le crient, le mouvement est la vie…
Heads Will Turn
La sculpture a été exposée fin 2013 à la Galerie du Beffroi de Namur à l’occasion de "Machinations".
Elle a séduit bon nombre de Namurois par son côté ludique, décalé et interactif : non seulement on
peut la toucher, mais surtout, on peut s’y asseoir puisqu’il s’agit d’un banc public. Comme elle été
vendue lors de l’exposition namuroise, la Ville a demandé à l’artiste de réaliser une nouvelle œuvre
du même acabit. Fidèle à sa réputation de bricoleur de génie, Johnny s’est donc mis à la recherche de
nouvelles pièces pour créer une autre version de Heads Will Turn, adaptée à un lieu public. Celle-ci
est constituée d’objets de récup’ (accessoire de chauffage, pièce de laboratoire, vieil extincteur,
extracteur de fumée…), mais également de pièces et mécanismes spécialement créés par son
géniteur qui, rappelons-le, est ingénieur de formation !
En ce qui concerne sa signification, Johnny White, qui n’est pas du genre prise de tête, laisse à
chacun le soin d’interpréter l’œuvre.
Voici sa vision :
« Lorsque je m’assieds sur ce banc, j’ai l’impression d’être entre deux amoureux. Si je m’assieds trop
près de la femme, l’homme est jaloux. Si je m’approche de l’homme, c’est la femme qui me regarde
de travers. S’asseoir sur un banc permet au couple de renouer. C’est simple ! »
En ce qui concerne l’anatomie un peu particulière de la femme (tête de scaphandre et triple sein) :
« C’est une alien ».
Du 21 novembre au 13 décembre, Johnny White exposera
quelques-unes de ses sculptures à l’Automatesgalerie en
compagnie de Laurance Simon et Darcy Turner à l’occasion
de l’exposition Crazy Art from England !
Automatesgalerie - 0487/163 223
Chaussée de Charleroi 24-26 (place Stéphanie)
1060 Bruxelles. www.automatesgalerie.be
Ouvert de 14h à 18h du jeudi au samedi ou sur rendez-vous
The Proust Questionnaire
Your favourite heroes/heroines in fiction ?
Ford Prefect (from Hitchhiker's Guide to the Galaxy)
If you were a super hero, which would be your super power ?
Shape shifting, (or space shifting, where I would spontaneously disappear from one place and
immediately re-appear in another). Also the ability to instantly form fully functional 3 dimensional
objects simply by thinking about them.
What music illustrates best your artistic universe ?
Quirky rock/pop/ reggae.
Your chief characteristic ?
Honesty (though my wife says it's hairy nostrils)!
Your idea of happiness ?
Being on a sunny beach with my family.
If not yourself, who would you be ?
I'll have to think about that more, sorry, I like being me!
Your favourite painter ? Sculptor ? Composers ?
Jean Tinguely, François Delarozière, Captain Beefheart, Michael Franti.
Your favourite heroes in real life ?
I'll have to think about that more, sorry. Politically it would be someone like Tony Benn,
philosophically it would be someone like Richard Dawkins.
Your heroes in in World History ?
I'll have to think about that more, sorry. Possibly someone like Aneurin Beval for being so
instrumental in establishing the National health service in the UK.
Your favourite food and drinks ?
Curry, Refried beans and salsa, Calvados
Your favourite occupation ?
Making things, walking in beautiful countryside
Après les chaises-poèmes de Michel Goulet dédiées à Henri Michaux…
Après le banc mécanique de Johnny White…
Notre prochaine exposition :
Du 28 novembre au 4 janvier, l’exposition "Au bout du
fil" à la Galerie du Beffroi réunit 24 créateurs utilisant
le fil pour métamorphoser une chaise d’église. De la
chaise au fil, du mot à l’image, une conversation se
tisse entre l’artiste et le spectateur, pour le plaisir
simple d’un dialogue.
Qui dit "fil" dit "lien". Lien qui attache à quelqu’un. Qui
établit entre les choses un rapport, une filiation, un
enchainement. Le fil du temps, de la vie, des idées, de la
discussion, d’araignée. Le fil rouge ou d’Ariane.
La chaise d’église peut être considérée comme objet de
méditation et de dialogue, dans sa relation avec le
corps humain, mais également dans sa dimension plus
spirituelle : opposition matière/esprit, haut/bas,
vide/plein, ombre/lumière, union/rupture, vie/mort…
Détachées du lieu sacré et transformées, les chaises d’église acquièrent un autre sens. Devenues
objets artistiques, elles expriment d’autres émotions, suscitent la curiosité du visiteur, interpellent.
En fin de compte, qui est au bout du fil ?
ARTISTES
Bilal BAHIR ҩ Justine BLANCHY ҩ Isabelle CHAVEPEYER & Isabelle GILLIEAUX ҩ Fabienne
CHRISTYN ҩ Fred COLLIN ҩ Anne-Sophie COLMANT & Emilien BOLAND ҩ Véronique
DEMEFFE ҩ Jacqueline HOCQ ҩ Justyna KUKLO ҩ Annecke LAUWAERT ҩ Lilla LAZZARI ҩ
Mélanie LEFEVRE ҩ Mireille LIENARD ҩ LORKA ҩ Hélène MACHIN ҩ Géraldine MIESSE ҩ
Jacques PATRIS ҩ Nathalie STOCKMAN ҩ Gabriel TAPIA ҩ Pauline TONGLET ҩ Friede VOET
ҩ Monique VOZ
Scénographie : LORKA et illustration de l’affiche
Photos des artistes : Ph. Lanvandy/OTN 2014
Contact presse
Ville de Namur – Service de la Culture
Valérie Sacchi – 081/24.63.22
[email protected]

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