Programme culturel - Musée d`Aquitaine

Transcription

Programme culturel - Musée d`Aquitaine
M
America Auro et Argento Meos Repleo. Circa 1590. Collection Chatillon, Musée d’Aquitaine.
Programme
culturel
Retrouvez toute l’actualité du musée sur
www.musee-aquitaine-bordeaux.fr
Janvier / juin 2013
L’invitation au voyage… Voici ce que
propose une nouvelle fois le musée
d’Aquitaine en ce début d’année 2013.
et des personnes dans l’espace
atlantique et caribéen, aux 18e
et 19e siècles.
EXPOSITIONS
Voyage dans le temps à la rencontre
de notre histoire, que ce soit dans
le parcours permanent ou les
expositions temporaires Au temps des
Gaulois et Goya, toujours d’actualité.
Enfin, et grâce aux généreux prêts
du Musée national des beaux-arts de
La Havane, Cuba s’invitera au musée
pour une rare exposition de gravures
de voyageurs français dans l’île,
au 19e siècle.
VISITES COMMENTÉES
Voyage au-delà des mers avec
le second volet d’une saison
« atlantique » débutée en septembre
dernier : le cycle de conférences
se poursuit désormais sur les terres
américaines et explore près
de six siècles de relations réelles
et imaginées entre Ancien
et Nouveau Monde.
à ce cycle viennent s’adjoindre les
4es Rencontres atlantiques, rendezvous bien inscrits dans le calendrier
des manifestations commémorant
l’abolition de l’esclavage. Ces
Rencontres porteront cette année
sur la circulation des idées, des biens
Le voyage, c’est aussi celui des
mémoires de l’immigration en
Aquitaine, en images comme en
musiques et du côté de l’Espagne,
du Portugal et du Maghreb.
Gageons que toutes ces propositions
seront autant d’occasions de
rencontres à déguster et de frontières
à traverser, pour porter une attention
différente à l’autre.
Alain Juppé
Ancien Premier ministre
Maire de Bordeaux
1er vice-président de la Communauté
Urbaine de Bordeaux
CONFÉRENCES
CYCLE découverte
AtelierS
PROJECTIONS
COncErts
JOURNÉES D’ÉTUDES
bordeaux.fr
Expositions
Au temps
des Gaulois.
L’Aquitaine
avant César Tous les dimanches,
du 6 janvier au 17 mars
15 heures
Vacances scolaires :
mardis 5 et 12 mars
et jeudis 7 et 14 mars
15 heures
Visites supplémentaires les
dimanches 3, 10 et 17 mars
16 heures
jusqu’au 17 mars 2013
Pour les groupes et associations,
visite sur rendez-vous
Tél : 05 56 01 51 00
Entrez dans un village gaulois !
Ateliers en famille
À travers les reconstitutions grandeur
nature d’une habitation, d’un atelier
de potier, de celui d’un forgeron
et à partir de nombreux objets
archéologiques, partez à la rencontre
des Pétrocores, des Nitiobroges
ou des Cocosates !
L’exposition Au temps des Gaulois.
L’Aquitaine avant César permet de
découvrir la vie quotidienne des
peuples qui habitaient l’Aquitaine avant
la conquête romaine et de connaître
un peu mieux les habitants de cette
région entre 800 avant notre ère
et le début de l’époque gallo-romaine.
La plupart des objets présentés sont
inconnus du public car ils proviennent
de fouilles récentes qui ont permis
de faire tomber bien des idées reçues
sur les Gaulois.
Tarif : 5 €, réduit 2,50 €.
Mercredis 6 et 13 mars
14 h 30
« Du fil à retordre. Fabrication de fibules »
Enfants accompagnés de leurs parents
Tarif : 3 € / personne
sur réservation au 05 56 01 51 04
Ouverture nocturne
Mardi 12, mercredi 13,
jeudi 14 et vendredi 15 mars
jusqu’à 20 heures
Visites commentées
18 h 30
Projections
Entrée libre
Dimanche 17 février
en partenariat avec le Festival du film archéologique
Icronos
14 heures
« La route des amphores, une histoire
de la conquête des Gaules »
de Nicolas Jouvin (AMIP, 2011, 52 min)
Avant de conquérir la Méditerranée au début de notre
ère, les Romains l’ont dominée commercialement.
Une reconstitution de la route des amphores, la route
de la « première » conquête des Gaules.
15 heures
« Gergovie, archéologie d’une bataille »,
de David Geoffroy (Court-Jus Production, 2010, 68 min)
52 avant J.-C., la Gaule voit s’affronter les légions
romaines de Jules César et une coalition de peuples
gaulois, menée par le chef arverne Vercingétorix.
Victoire éphémère de Vercingétorix sur César, la bataille
de Gergovie est entrée dans la légende. Nées au 19e
siècle, les polémiques sur la localisation des sites
de la guerre des Gaules tel que Gergovie, font
encore la une des journaux. Pourtant, les recherches
archéologiques conduites ces dernières années, laissent
peu de doutes aux archéologues quant à la localisation
de cette fameuse bataille…
16 h 30
« Alésia, le rêve d’un roi nu »
Harnachement de cheval, 2e âge du Fer, trouvé sur le site de Lacoste
(coll. Sireix). Ph. Lysiane Gauthier © Mairie de Bordeaux
Autour de l’exposition
Visites commentées
de Riom dans le Puy-de-Dôme est l’occasion pour les
archéologues de fouiller les vestiges d’une « ferme
indigène » datant du 2e siècle avant notre ère.
Cet établissement agricole gaulois rappelle celui du
Pâtural, découvert à quelques kilomètres de distance
dans les années 1980. Ces sites, contemporains
de la première « capitale » du peuple Arverne
(l’agglomération gauloise d’Aulnat-Gandaillat),
témoignent d’une organisation du territoire commune
à toute la Gaule. Peu à peu, c’est toute l’organisation
de l’occupation gauloise de la plaine de la Limagne
d’Auvergne, qui se dévoile…
de Christian et Gilles Boustanin pour le MuséoParc
Alésia (Agat Films et Cie, 2012, 18 min)
Ce film résume les sept grandes batailles qui
aboutissent à la victoire de César et à la reddition
de Vercingétorix. Réalisé avec l’aide de la communauté
scientifique, il dresse un portrait des protagonistes
et offre une vision du déroulement des événements
au plus près des connaissances actuelles.
17 heures
« Des Gaulois dans la plaine »
de David Geoffroy (Court-Jus Production, 2012, 26 min)
Le chantier de construction d’un lycée sur la commune
Paris, 1956. © Gérald Bloncourt.
Pour une vie
meilleure jusqu’au 24 février 2013 Entrée libre
Photographies de Gérald Bloncourt,
prêtées par le musée des Migrations
portugaises de la ville de Fafe.
Présentation d’une cinquantaine de tirages
du « photographe de l’âme portugaise », à l’occasion
du 50e anniversaire de l’immigration portugaise
en France. Une plongée émouvante dans le quotidien
de ces milliers de Portugais qui ont quitté leur pays
entre 1960 et 1974, avides de liberté, de travail et d’une
vie meilleure.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Visites commentées
Mardis 15 et 29 janvier,
5 et 12 février
14 h 30
Voyageurs
français à Cuba Fermeture des salles
de Préhistoire pour
rénovation
à partir du 14 janvier
Estampes du Musée national
des beaux-arts de La Havane
Nuit des Musées
du 19 mars au 9 juin 2013 Samedi 18 mai
de 18 heures à minuit
Entrée libre
Cette exposition rassemblera une
exceptionnelle sélection de gravures
réalisées par des artistes français
durant leur séjour à Cuba : attirés
par le voyage et l’exotisme, édouard
Laplante, Hyppolite Garneray
et Frédéric Mialhe ont durablement
marqué l’iconographie cubaine
du 19e siècle, dessinant puis gravant
tant les ports et les villes que les scènes
de genre « pittoresques ». La ville
de La Havane constitue l’un des sujets
de prédilection de ces voyageurs
français, séduits par sa vitalité. L’essor
de la ville illustre le formidable
développement économique de l’île ;
les multiples Vues de ses édifices
et larges avenues en témoignent.
Elles se propagent au sein
de la bourgeoisie grâce au succès
du procédé lithographique.
Entrée libre
Réouverture des salles
de Préhistoire :
un parcours rénové
à découvrir en famille
« Contes »
Série Jérusalem, 2000-2001. © Luc Chery.
Griffures.
Jérusalem, Jaffa,
Gaza, trajets
métaphoriques
par Marie Myriam, conteuse. Par sa poésie, sa présence
joyeuse et dynamique, elle revisite l’Histoire et les
histoires. Elle questionne par sa parole conteuse les
mystères secrets des traces anciennes laissées par les
hommes, les femmes du fond des âges.
« Pourquoi j’ai mangé mon père »
de Roy Lewis, lectures par Philippe Chauveau
Ernest, un jeune homme préhistorique du Pléistocène
moyen raconte les aventures de sa famille et en
particulier de son père Édouard, féru de sciences
et pétri d’idées généreuses. Pour échapper aux
prédateurs de l’Afrique orientale, Édouard invente
successivement le feu, les pointes durcies à la flamme,
l’exogamie et l’arc. Seul l’« oncle Vania » voit cette
débauche de progrès d’un mauvais œil et ne se prive
pas de critiquer Édouard.
du 2 avril au 9 juin 2013 Studio photo
Entrée libre
« Dans la grotte »
Prises de vues et mises en scène cocasses
pour diffusion sur les réseaux sociaux
Photographies de Luc Chery présentées
dans le cadre de la manifestation
Atelier
« Itinéraires des photographes
« Peinture pariétale »
voyageurs »
Démonstration
Hippolyte Garneray – Vista de la Plaza Vieja de La Habana. Vers 1830.
Coll. Musée national des beaux-arts de La Havane.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Concert
Mardi 2 avril
18 h 30
Entrée libre
Musiques d’Amérique Centrale et du Sud
Le Duo Corrientes revisite toute l’ampleur et la diversité
du répertoire latino-américain dans des arrangements
mêlant la virtuosité du guitariste Miguel Garau
à la profondeur du saxophone d’Alfonso Lozano.
En partenariat avec le RAHMI.
Luc Chery s’est rendu à Jérusalem et en Palestine
entre septembre 2000 et mai 2001, au début d’une
nouvelle période d’incertitude et de conflit marquée par l’éclatement de l’Intifada Al Aqsa.
Il n’a pas entrepris ce voyage pour réaliser un reportage
d’actualité , mais afin d’y retrouver une amie. Cet ensemble photographique ne contient aucune
image de guerre, mais des attitudes et des regards saisis
dans le déroulement d’un quotidien tendu et obscurci.
L’usage métaphorique de ce travail suggère subtilement
l’imminence des couches de significations, à l’image des
couches archéologiques consécutives de Jérusalem.
La seconde partie de son exposition, consacrée
aux camps de réfugiés palestiniens, invite
à réfléchir aux références de l’architecture nomade,
improvisées et subies.
Les peaux dérisoires qui tiennent lieu d’enveloppe
de l’espace habitat sont l’occasion de chatoiements,
de jeux lumineux contrastés qui magnifient des lieux
de fortune, comme pour fièrement conjurer une
douloureuse mise à l’écart.
Projection
« Silex and the City »
Les aventures hilarantes de la famille Dotcom, d’après
la série BD de Jul. Production Haut & Court, 2012.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Visites commentées
Visites commentées
Jeudis
14 h 30
Mercredis
14 h 30
et sur rendez-vous. Tél. : 05 56 01 69 43
« Taille de silex »
et sur rendez-vous. Tél. : 05 56 01 69 35
Vénus à la corne. Ph. Lysiane Gauthier © Mairie de Bordeaux
Les mondes
atlantiques
Ancien et nouveau mondes restent au cœur
de ce second volet du cycle consacré à l’espace
atlantique, tant au musée d’Aquitaine qu’à l’Université
Montesquieu, Bordeaux 4. Du nord au sud et de part
et d’autre de l’océan, une exploration historique et
géopolitique des relations mouvementées qui unissent
ces deux continents depuis plus de six siècles.
Un programme élaboré avec la précieuse complicité des
Instituts Cervantes et Camões.
Conférences
au musée d’Aquitaine
Tarif : 3 €
Mardi 15 janvier, 18 heures
« L’Amérique dans la conscience espagnole
au 16e siècle »
par Bernard Lavallé, professeur de civilisation hispanoaméricaine, Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III.
La découverte de l’Amérique n’eut pas seulement
en Espagne un impact économique et politique.
La rencontre d’une humanité jugée « différente », les
problèmes de l’évangélisation, la mise en place d’un
système colonial, les excès qui en découlèrent, la
nécessité aussi de la parfaire dans l’intérêt de l’Etat,
suscitèrent de vifs débats auxquels la Couronne, en
la personne de Charles Quint, ne fut pas indifférente,
tandis que son successeur, Philippe II, entendit y mettre
un terme pour inscrire la relation entre l’Espagne et son
empire dans le cadre d’une exploitation sans état d’âme.
Mardi 22 janvier, 18 heures
« L’art au Portugal au temps des grandes
découvertes maritimes (1450-1550) »
par Fernando António Baptista Pereira, historien de l’art,
professeur à la Faculté des Beaux-arts de Lisbonne.
Mardi 29 janvier, 18 heures
« Nouvelles perspectives historiographiques
sur l’expansion maritime portugaise
(15e-16e siècles) »
« L’Atlantique-Nord au 19e siècle : échanges,
migration et intégration économique »
par Bruno Marnot, professeur d’histoire contemporaine,
Université de La Rochelle.
L’espace nord-atlantique a été le centre névralgique de
la mondialisation du 19e siècle. L’océan a mis en relation
les régions les plus industrialisées de la planète, qui se
caractérisaient aussi par des taux d’urbanisation élevés
et une population à fort pouvoir d’achat. L’Europe,
l’Amérique du Nord et le Royaume-Uni, qui était la
première puissance économique, ont constitué les
trois pôles d’un triangle dynamique entre lesquels les
échanges de biens et les flux financiers n’ont cessé de
s’intensifier. Cette synergie a été servie par une série
d’innovations dans le domaine de la navigation et des
télécommunications, dont l’Océan atlantique a été l’un
des théâtres majeurs. À ces flux économiques se sont
enfin ajoutées des migrations massives d’Européens en
direction de l’Amérique du Nord, qui ont représenté la
meilleure illustration de la mise en place d’un marché
international du travail à l’ère du capitalisme industriel.
Jeudis 21 février et 18 avril
14 h 30
« Les esthétiques du métissage
en Amérique du Sud »
par Régine Bigorne, responsable du musée Goupil.
Cette conférence présentée en deux parties, riche
en iconographie, permettra de mieux apprécier les
multiples syncrétismes culturels qui lieront, pendant
des siècles, l’Amérique latine et le vieux continent.
Plusieurs disciplines, telles que l’architecture,
la peinture et la musique seront évoquées.
Mardi 12 février, 18 heures
« La Nouvelle France, 16e-18e siècles »
par Géraud Poumarède, professeur d’histoire moderne,
Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3.
Pièce maîtresse du premier empire colonial français,
la Nouvelle France s’étendait en Amérique du Nord,
depuis le Canada jusqu’à la Louisiane. L’histoire
de ce vaste territoire, entre les premières explorations
de Jacques Cartier en 1534 et le traité de Paris de
1763 qui en consacre le démembrement au profit de
l’Angleterre et de l’Espagne, est finalement celle d’une
occasion manquée pour la monarchie française.
Mardi 19 mars, 18 heures
« L’impact de l’évangélisation par les
missionnaires catholiques sur les communautés
indigènes d’Amérique du Nord »
par Bernadette Rigal-Cellard, professeure à l’UFR
d’anglais, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3.
Nous évoquerons brièvement la différence entre
les cultures religieuses des deux mondes, puis
nous nous pencherons sur les stratégies adoptées
notamment par les jésuites pour intégrer les tribus et
parvenir à transformer les mentalités. L’ambiguïté de
l’évangélisation en général, au nord comme au sud, sera
abordée : comment renforça-t-elle la colonisation par
la conquête des esprits, mais aussi comment elle tenta
d’adoucir la conquête en défendant l’humanité des
Indiens, et en leur apprenant leurs droits de chrétiens
libres. Nous conclurons sur le syncrétisme religieux qui
s’est ainsi élaboré et est particulièrement riche de nos
jours en Amérique du Nord.
par Amélia Polónia, professeure, Université de Porto.
Cette approche nous amène à vérifier comment les
communautés maritimes du Portugal ont, au 15e
et 16e siècles, contribué à la construction d’un empire
maritime et territorial, en partant de mécanismes de
coopération informels très activement utilisés par des
réseaux sociaux et économiques. C’est cette nouvelle
approche qui va orienter l’analyse des découvertes, des
navigations, du commerce d’outre-mer et les circuits
d’émigration portugaise à l’époque moderne.
Mardi 26 mars, 18 heures
« La rivalité franco-anglaise au 18e siècle »
Mardi 5 février, 18 heures
« Les Français au Mexique au 19e siècle :
une découverte réciproque »
Mardi 9 avril, 18 heures
« Sur les traces de la Flibuste à l’Île de la Tortue
et Côte de Saint-Domingue »
par Michel Bertrand, professeur au département
d’histoire, Université de Toulouse Le Mirail.
Avec l’indépendance acquise en 1821, le Mexique
cesse d’être un espace interdit aux non-Espagnols.
D’autres Européens, encore et toujours attirés par
les richesses du « Nouveau Monde », entreprennent
avec espérance le voyage transatlantique. Parmi eux,
voyageurs et colons français occupent une place
singulière : l’expédition coloniale, destinée à installer
un prince autrichien sur un trône impérial mexicain que
l’on prétendait restaurer, aurait pu remettre en cause
l’existence de cette communauté. Il n’en fut rien, les
Français maintenant une présence significative parmi
les colonies étrangères installées dans le pays au cours
du 19e siècle.
Cycle découverte
par Géraud Poumarède, professeur d’histoire moderne,
Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3.
Au 18e siècle, la rivalité franco-anglaise embrase
l’Europe et le monde. Au-delà même des guerres
récurrentes qui opposent les deux puissances, ce conflit
total est celui de deux modèles politiques et de deux
grandes ambitions maritimes et coloniales.
par Jacques de Cauna, docteur d’Etat HDR,
CNRS/EHESS.
Des documents inédits, issus de la première et seule
mission d’investigation scientifique, archéologique
et historique menée en mars 1987 dans leur principal
repaire, permettront de mieux connaître ces flibustiers
et boucaniers qui à moins de trois mille ont fait trembler
toute la Caraïbe sous la conduite de prestigieux chefs
d’origine aquitaine, les du Rausset, Michel le Basque,
le chevalier de Gramont, Jean-Baptiste Ducasse…
© Bernardette Rigal-Cellard
Conférence
à l’Institut Cervantes
57, cours de l’Intendance,
33000 Bordeaux
Jeudi 28 février
18 heures
« Les représentations coloniales des Incas :
de la découverte de l’autre aux enjeux
politiques »
par Bernard Lavallé, professeur de civilisation hispanoaméricaine, Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris III.
La découverte de l’empire inca fut un véritable
éblouissement suscité par l’abondance de l’or.
Ecclésiastiques et fonctionnaires ne tardèrent
pas à s’intéresser à son histoire, sa religion et son
fonctionnement, par curiosité et pour mieux assurer
la domination espagnole. Lorsque Las Casas, relayé sur
place par certains religieux, mit en doute la légitimité
de la présence espagnole, la Couronne y répondit par
une véritable campagne de propagande visant
à convaincre l’opinion espagnole mais aussi les élites
indiennes que les Incas avaient été des tyrans dont
la conquête espagnole avait délivré les Indiens.
Direction de la communication, mairie de Bordeaux – MPP – Décembre 2012
Cycle de
conférences
Jeudi 7 février, 18 heures
Conférences à l’Université
Montesquieu, Bordeaux 4
Pôle juridique et judiciaire
35, place Pey-Berland, 33000 Bordeaux
Entrée libre
Jeudi 21 février, 18 h 30
« Divergences et oppositions religieuses entre
les deux Amériques »
par Bernadette Rigal-Cellard, professeure à l’UFR
d’anglais et Marc Agostino, professeur d’histoire
contemporaine, Université Michel de Montaigne,
Bordeaux 3.
Jeudi 7 mars, 18 h 30
« Barack Obama et la question raciale »
par David Diallo, maître de conférences en civilisation
américaine, Université Montesquieu, Bordeaux 4.
Jeudi 21 mars, 18 h 30
« L’esclavage, du souvenir à la mémoire.
Contribution à une anthropologie de la
Caraïbe »
par Christine Chivallon, anthropologue et géographe,
Directrice de recherche au CNRS-LAM (Les Afriques
dans le monde).
Jeudi 11 avril, 18 h 30
« Cuba : mutations politiques et insertion
régionale »
par Eric Dubesset, maître de conférences,
Université Montesquieu, Bordeaux 4.
Jeudi 25 avril, 18 h 30
« La dispersion des biens culturels et les
politiques de revendication : voies et mutations
du droit international »
par Vincent Negri, chercheur au CNRS/CECOJI, expert
en droit international et droit comparé du patrimoine
culturel et des musées.
4 Rencontres
atlantiques
es
Jeudi 16 et vendredi 17 mai
La circulation des idées, des biens et des
personnes dans l’espace atlantique et caribéen
Ce colloque international invitera à réfléchir aux
rapports que construisent les sociétés humaines
de la Caraïbe et ceux que l’on nomme aujourd’hui les
« afro-descendants », à leur espace commun, ainsi
qu’à la réévaluation consécutive de leur histoire.
L’espace caraïbe, largement défini sur le fondement
historique de la traite et de l’esclavage, s’étendra
de la Louisiane au Brésil en incluant les îles de l’arc
antillais et les côtes du golfe du Mexique. La trame
temporelle, en revanche, se limitera aux 18e et 19e
siècles, périodes clés de la formation de ces sociétés.
Colloque organisé en partenariat avec l’Université
Montesquieu, Bordeaux 4 et Caraïbe Plurielle.
édouard Laplante – Paseo militar del Príncipe.
Coll. Musée national des beaux-arts de La Havane.
Mémoires
en images
et en musique
Histoire
et immigration
en Aquitaine
en partenariat avec le RAHMI
(Réseau Aquitain Histoire et Mémoire
de l’Immigration), l’Institut Cervantes
et la Cité nationale de l’histoire
de l’immigration
Entrée libre
Projections
Dimanche 20 janvier, 15 heures
« Les gens des baraques »
film documentaire de Robert Bozzi (1995, 92 min.)
1970, Robert Bozzi filme l’un des quatre bidonvilles
de Saint-Denis, celui de Franc Moisin où vivent les
Portugais. Dans les années suivantes, les baraques
sont rasées. 25 ans plus tard, le réalisateur entame
une enquête pour retrouver les personnes filmées
à l’époque, afin qu’elles lui décrivent leur vie, leur
intégration et leurs souvenirs.
Dimanche 3 février, 15 heures
« Goya à Bordeaux »
de Carlos Saura (1999, 99 min., VOSTF)
Goya a 82 ans, c’est le crépuscule d’une longue vie.
Il réside à Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, avec
sa dernière maîtresse. Il se souvient... De la jeunesse
et de ses ambitions, de la richesse et des mensonges.
De la Duchesse d’Albe, et des intrigues du Palais. De ses
œuvres géniales, sombres, de lumières et de couleurs.
Goya se souvient de tout et peint toujours.
Séance précédée d’une mini-conférence d’Alexandre
Fernandez, professeur, Université Bordeaux 3-CEMMC :
« L’immigration espagnole à Bordeaux au 19e siècle ».
La séance sera suivie d’un débat en présence de
Bourlem Guerdjou (sous réserve) et Florence Gaillard.
Séance proposée en partenariat avec la Cité nationale
de l’histoire de l’immigration, dans le cadre de
l’exposition Vies d’exil, 1954-1962. Des Algériens en France
pendant la guerre d’Algérie, présentée à la Cité nationale
jusqu’au 19 mai 2013.
Dimanche 14 avril, 15 heures
« De mémoire d’homme… », documentaire
vidéo réalisé par la comédienne et metteur en scène
Valentine Cohen avec des élèves des CFA de Reignac et
Pugnac, de la MFR de Blaye et du Service Jeunesse de la
Communauté de communes de Coutras.
Autour du spectacle Que Ta volonté soit fête…,
d’après les écrits d’Etty Hillesum, jeune femme juive qui,
à Amsterdam, tint un journal intime entre 1941 et 1943.
Etty Hillesum pose les questions de la responsabilité
de l’être humain dans le cours de l’histoire,
de l’engagement, de la haine, de l’amour, de la foi.
Elle décède à Auschwitz le 30 novembre 1943.
Concerts
Dimanche 27 janvier, 15 heures
Fado
Concert introduit par Manuel Dias Vaz, avec Antonio
Leite (guitare) et la chorale O Sol do Portugal.
Dimanche 17 mars, 15 heures
Musique hongroise
Concert présenté dans le cadre de la fête nationale
hongroise, proposé en partenariat avec l’Université
Michel de Montaigne, Bordeaux 3, l’association Mozaik
et l’association des Hongrois de Bordeaux.
Répertoire classique et traditionnel.
Dimanche 7 avril, 15 heures
Musique hassanie du Sahara marocain Veillée poético-musicale, traduite et commentée. En
partenariat avec l’association Échanges et Cultures de
Bordeaux.
Dimanche 21 avril, 15 heures
Les Amériques
Concert proposé par l’Association des musiciens
d’Aquitaine. Au programme des œuvres de Gershwin,
Cole Porter, Villa Lobos, C. Guastavino, Piazzolla,…
Conférences dans
les pôles Senior
Dimanche 24 mars, 15 heures
« Vivre au Paradis », de Bourlem Guerdjou (1997, 105 « 2000 ans d’immigration en Aquitaine »
min), avec Roschdy Zem, Fadila Belkebla, Hiam Abbass,
14 h 30
Omar Bekhaled.
Bourlem Guerdjou réalise avec « Vivre au Paradis » un
film bouleversant où l’histoire d’un couple d’immigrés
algériens est confrontée à l’histoire de la guerre
d’Algérie. Entre l’individualisme de Lakhdar, qui se bat pour
sortir sa famille de la misère, et l’engagement de sa femme
Nora aux côtés du FLN, le réalisateur dresse un portrait
réaliste et touchant de la situation des Algériens en France
au début des années 60.
« Algériens de France, 1954-1962 »
de Florence Gaillard (2012, 21 min)
Un documentaire proposé par France 24 à l’occasion
des 51 ans des répressions meurtrières du 17 octobre
1961 sur la mémoire des Algériens ayant vécu en France
pendant la guerre d’Algérie. Revenant sur cette période
douloureuse, ce documentaire présente notamment
les témoignages de deux anciens activistes politiques,
d’une danseuse de cabaret et d’une manifestante du
17 octobre 1961 qui racontent leur parcours et leur
engagement en faveur de l’indépendance de l’Algérie.
Entrée libre
Lundi 18 février
Résidence-club Lumineuse
Lundi 11 mars
Résidence-club A. Smith
Lundi 15 avril
Résidence-club Buchou
Le musée
accueille aussi...
Mercredi 30 janvier
9 heures
« à la découverte du patrimoine de l’éducation :
valorisation, médiation, communication »
Journée d’étude organisée par l’Université
Montesquieu, Bordeaux 4 / IUFM d’Aquitaine.
La redécouverte du patrimoine de l’éducation pose
un éclairage nouveau sur les questions éducatives,
la place de la transmission et de l’innovation,
la fonction de la patrimonialisation. Cette journée,
organisée dans le cadre du projet « Patrimoine aquitain
de l’éducation », permettra de faire le point sur les
processus de valorisation du patrimoine, notamment
à travers la numérisation, la médiation, la formation
et la communication.
Inscriptions avant le 23 janvier :
[email protected] / 05 56 12 67 03
Mardi 19 mars
10 heures
« Création artistique, collectage
et mémoire populaire »
Séminaire organisé par l’OARA en partenariat avec
le musée d’Aquitaine, Les Nuits Atypiques, l’IDDAC,
l’Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord,
le Parc régional des Landes de Gascogne, Les Allumés
du Verbe et l’OAREIL – Université du temps Libre de
Bordeaux.
On constate depuis plusieurs années un intérêt
croissant des artistes, associations et collectivités pour
la « mémoire populaire » ou pour le « patrimoine oral ».
La collecte, qui permet de récupérer ce qui semble
disparaître, est l’objet de commandes publiques. Les
artistes s’emparent de ce matériau pour créer. Les
exemples abondent dans notre région. Récemment,
Isabelle Loubère avec sa compagnie du Parler Noir a
créé SCIERIES, un spectacle sur la mémoire du bois dans
les Landes. Vladia Merlet s’est emparée de la mémoire
de ses ancêtres pour porter à la scène l’histoire du
camp des rapatriés d’Indochine à Sainte-Livrade…
La compagnie de marionnettes Ches Panses Vertes a
retrouvé la mémoire ouvrière de la vallée d’OloronSainte-Marie… Cette saison, c’est la chorégraphe Carole
Vergne qui confrontera les traditions d’hier à la réalité
d’aujourd’hui par le langage des corps. Ce séminaire
questionnera ces démarches et bien d’autres.
Contacts : www.oara.fr / 05 56 01 45 60
Vendredi 22 mars, 13 h 30
Samedi 23 mars, 10 heures
« Bordeaux bleu cerise »
La 14e Académie de la Couleur présente un cycle
de conférences pluridisciplinaires sur le thème
de la couleur rouge (recherche, art, pigment et colorant,
œnologie, architecture, tendance,…), suivi d’une table
ronde « couleur et design urbain » et clôturé par
la remise du prix Prisme du livre de la couleur.
Programme complet, intervenants et horaires :
http://academiedelacouleur.org.
Jeudi 4 avril
18 heures
« Atelier – collection – musée »
par Christian Bernard, directeur du musée d’art
moderne et contemporain de Genève (MAMCO),
ancien directeur de la Villa Arson, poète.
Conférence inaugurale du programme ANR
Exogenèses : la production d’objets-frontières dans
l’art en Europe depuis 1500.
Coordinatrice Sabine du Crest,
Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3.
Vendredi 5 avril, 13 heures
Samedi 6 avril, 9 heures
« Hommage à Léo Ferré »
Colloque organisé par ARTES (Université de Bordeaux 3),
en collaboration avec l’Observatoire Musical Français
(Université de Paris-Sorbonne).
Le colloque est dédié à ce grand représentant de la
chanson française et souhaite s’interroger sur son œuvre
ainsi que sur des thèmes proches. Léo Ferré, anarchiste
déclaré, a été maintes fois censuré. L’engagement dans
la chanson française est-il encore d’actualité ? Ce type de
talent peut-il encore émerger dans notre société ? Une
telle intransigeance est-elle encore possible ? à l’époque
des featurings de toutes sortes, la préservation de l’œuvre
de Ferré semble garantir une authenticité propre au
style : est-ce une vision erronée ? La reprise des chansons
de l’artiste peut-elle s’apparenter à un hommage ?
Samedi 22 juin
9 heures
« Scepticisme et religion »
Colloque international organisé par l’Institut Ausonius
(Université Bordeaux 3) et l’Université Paris-Sorbonne.
Le scepticisme, dans le langage commun actuel,
est considéré comme l’opposé de la religion. Mais
l’opposition entre foi et scepticisme n’est que le produit
paradoxal d’une histoire où scepticisme et religion sont
dans une relation diachronique longue et forte.
La richesse de cette relation a été mise en évidence
pour certaines périodes, comme le 16e et le 17e siècles,
par les travaux de R. Popkin, et par les travaux portant
sur Montaigne et le « libertinage ». En revanche,
la question a été beaucoup moins approfondie pour
l’Antiquité et le Moyen Age, et il n’a jamais été tenté
véritablement d’examiner si la relation entre ces deux
éléments peut être analysée comme un continuum
structurel ou comme des connivences ponctuelles
dans l’histoire de la philosophie. Il s’agira donc
de repenser sans préjugé la totalité du problème,
avec l’espoir d’aboutir à une représentation nouvelle
du lien ou de l’absence de lien entre ces deux éléments
fondamentaux de la pensée occidentale.
Contacts : Anne-Isabelle Bouton-Touboulic,
[email protected] ; Carlos Lévy,
[email protected]
CENTRE JEAN MOULIN
Exposition
Goya,
chroniqueur
de toutes
les guerres
Les Désastres et la
photographie de guerre jusqu’au 24 février 2013
Entrée libre
Exposition réalisée avec la
Chalcographie nationale de Madrid
et l’Institut Cervantes.
Les Désastres de la Guerre illustrent
la cruauté et la brutalité de la guerre
d’Indépendance qui se déroula
en Espagne de 1808 à 1814.
Goya en est le brillant chroniqueur
et apparaît ici comme le précurseur
du photo-journalisme.
F. Goya y Lucientes, Que valor! Coll. Chalcographie nationale de Madrid.
AUTOUR DE L’EXPOSITION
Visites commentées
Du mardi au vendredi
Samedis 26 janvier et 23 février
Dimanches 27 janvier et 24 février
15 heures
Pour les groupes et associations,
visite sur rendez-vous au : 05 56 10 19 90
Projection
au musée d’Aquitaine
Dimanche 10 février, 15 heures
« Goya el secreto de la sombra »
film documentaire de David Mauas
(2011, 77 min, VOSTF), en présence du réalisateur
Ramón, un photographe d’œuvres d’art, achète
un jour un tableau, dans une salle de vente aux
enchères à Barcelone. Ce portrait anonyme
du 19e siècle, ne serait rien de moins qu’un Goya,
un Goya tout droit sorti de l’ombre...
Cette histoire est le point de départ d’un voyage
personnel à la rencontre de Goya, une traversée
contemporaine du monde de l’art, un voyage d’auteur
dans l’univers de Goya et de son extraordinaire légende.
Voir aussi dans le cycle Mémoires en images :
projection du film de Carlos Saura, « Goya à Bordeaux »,
le dimanche 3 février à 15 heures.
Renseignements pratiques
Musée d’Aquitaine
20 cours Pasteur
33000 Bordeaux
Tél 05 56 01 51 00 – Fax 05 56 44 24 36
[email protected]
www.musee-aquitaine-bordeaux.fr
Ouvert du mardi au dimanche,
de 11 heures à 18 heures.
Fermé lundi et jours fériés
Tramway : ligne B, arrêt musée d’Aquitaine
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Tarifs :
Collections permanentes : gratuit
Expositions temporaires : 5 €, réduit 2,50 €.
Détail des conditions tarifaires sur
www.musee-aquitaine-bordeaux.fr
Centre Jean Moulin
Place Jean Moulin - 33000 Bordeaux
Tél 05 56 10 19 90 - Fax 05 56 79 66 04
[email protected] / www.bordeaux.fr
Ouvert du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h
Fermé lundi et jours fériés
Tramway : lignes A et B, arrêt Hôtel de Ville
Entrée libre

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