Livret Bio artiste Big Jam

Depuis plus de 20 ans, les membres de notre association s’investissent dans le milieu
associatif nancéien, pour promouvoir le street art auprès du public local et régional.
De façon pédagogique par le biais d’ateliers de sensibilisation et de formation à la pratique
du graffiti.
De façon publique via l’organisation d’un rassemblement annuel d’artistes locaux et
internationaux, donnant lieu à la création d’une galerie à ciel ouvert de plus de 200 m2 à la
MJC Bazin depuis 2004.
Plus de 300 artistes nationaux et internationaux, reconnus et exposés dans les plus grandes
galeries se sont succédé, lors des différentes éditions de « Nancy Graffitin’ », afin de faire
vivre ce lieu et partager leur expérience avec les artistes locaux.
Dans la continuité des « Nancy Graffitin’ », J.i.M met en place la 1ère édition de « BIG JAM »
et souhaite inscrire cette manifestation dans le temps. Elle se décline en 3 objectifs :
̶ permettre aux fervents adeptes de cette pratique d’exprimer leur art, de se faire connaître
et d’échanger leurs expériences avec les différents acteurs ;
̶ partager leur passion du street art avec le public ;
̶ orienter les demandes du public vers les structures locales qui proposent diverses actions
tout au long de l’année pour la découverte et la pratique de cette culture.
L’association J.i.M se veut fédératrice de tous les acteurs associatifs locaux qui poursuivent
le même objectif, afin de coordonner les différentes manifestations et faire découvrir ainsi
de façon cohérente, pendant toute l’année, les différentes facettes et approches de cet art
contemporain, au public de tous âges et de toutes conditions sociales.
Ce livret a été conçu par Julien Pesce I www.ilographisme.fr
Venez découvrir l’œuvre in situ de 40 artistes venus de France et d’Europe.
Amateurs de peinture à la bombe, nous offrons ici un écrin aux artistes pour promouvoir
leur art dans un lieu propice à la découverte et à la rencontre avec le public. Les œuvres
sont évolutives, elles peuvent se modifier, se marier, se transformer tout au long de
l’exposition qui vous est proposée.
Le graffiti n’est pas un art sclérosé et vous n’entrez pas ici comme dans un sanctuaire :
laissez-vous aller à l’émotion et à la découverte, accueillez les œuvres et savourez leur
fugacité.
Les 27 et 28 juin, 50 graffeurs se sont mis à l’œuvre pour coloriser et envahir l’espace
du site Alstom ; vous pourrez apprécier leur travail jusqu’au 12 juillet 2015. Un plan de
l’exposition est à votre disposition en milieu de catalogue.
Bonne découverte à tous
LOOMIT
02
Né en 1968 en Allemagne. En 1983, un château
d’eau fait les frais des premiers émois de Loomit
pour le graffiti. Cette année-là, une copine
de classe de sa grande sœur, revenue d’un
échange scolaire à New York, fit découvrir le hip
hop et le graffiti à Loomit. À partir de ce moment,
toute sa vie sera consacrée au « style ».
KOOL KOOR
01
Né à New York en 1963, Charles Hargrove,
a.k.a. Kool Koor, vit et travaille aujourd’hui
en Belgique. Ex compagnon d’armes de
Basquiat et de Keith Haring, Kool Koor est un
pur produit du South Bronx. Fils de peintres, il
étudie l’architecture et l’illustration, tout en se
passionnant pour le graffiti. Passé des murs aux
toiles, il expose à 16 ans chez Fashion Moda, la
première galerie qui s’intéressera aux artistes
du Bronx. De là, il franchit East Village, et
ensuite la scène artistique de Soho. « Graffiti
connection », « Graffiti writer », l’artiste aérosol
Kool Koor, est un des plus intéressants
représentants du tag de sa génération. Il manie
la bombe spray avec éloquence et disperse les
couleurs acidulées aux tonalités rose fluo, or,
rouge, pour créer des paysages futuristes, ni
figuratifs ni abstraits. Par un langage d’écritures
à travers ses dessins, Kool Koor peint son
interprétation du présent, du passé et du futur
en y intégrant des voyageurs de l’espace et sa
propre calligraphie pour projeter des images
multidimensionnelles.
MISS ROSY
03
En 1989, à douze ans, RosyOne tombe
amoureuse de la culture Hip Hop par le biais de
la musique. Après avoir voyagé avec sa famille
à Paris et à Berlin, elle commence à graffer
et poser le tag « Mystery » dans les rues. En
1990, elle graffe sous les noms de « Danger »,
« Scrag » et « Mok la Rock ». Devenant une
Il déménage à Munich et trouve un terrain de
jeu à la hauteur de ses ambitions. En 1984 il
réalise sa première peinture rémunérée qu’il
réinjectera directement dans le remboursement
des frais d’avocat de son premier jugement.
A partir de 1986 commence sa véritable
épopée à la fois sur trains et sur murs issus de
commandes. Il a depuis traversé la planète et
coloré des milliers de mètres carrés dans des
endroits inédits comme l’ancien aéroport de
Munich. En 1996 il réalise avec ses amis Daim,
Darco, Hesh, Ohne et Vaine le plus grand mur
jamais peint à Bergedorf en Allemagne. En
1998 la Ville de Nantes l’invite avec les fameux
Daim et Darco à réaliser un mur de 360 m2
pour la coupe du monde de football.
véritable obsession folle, elle peint de nombreux
trains à travers le monde. En 1996, elle est
arrêtée par la police alors qu’elle prenait une
photo d’un train peint. Elle est mise sur écoute
pendant trois mois et écope de deux semaines
de prison. Commence une longue odyssée à
travers les méandres de la justice aboutissant
en 2006 à une situation financière difficile
et une peine de 4 mois de probation. Après
1996, elle a dû se réorienter et adopter un
nouveau nom : « RosyOne ». Au fil des années,
elle a développé un style incroyable et ses
personnages uniques mondialement reconnus.
Elle parvient à construire un mariage parfait
entre l’ancien et le nouveau, prenant référence
dans « l’âge d’or » de la culture Hip Hop 80’s.
WOBE
04
Wobe est un writer actif depuis 1997. Il fait ses
premières armes à Nancy et séjourne plusieurs
années dans les villes de Hambourg et Paris,
pour finalement s’installer à Lyon. Il privilégie le
graffiti lâché et audacieux où l’instant est aussi
important que le résultat. Il aime à réaliser
des structures de lettres innovantes tout en
SER
conservant les bases New-Yorkaises qui lui
sont chères. Dans ses réalisations on retrouve
un graffiti simple qui a su conserver l’esprit de
la peinture du début des années 80, autant
dans les formes que dans la manière de placer
les couleurs. Il associe à cela une manière
contemporaine d’appréhender la lettre avec
toujours le souci de se renouveler à chaque
peinture.
05
Ser fait partie des 9 krew, il a commencé le
graff en 1995 sur papier et 97 à la spray. Ses
premières inspirations étaient les TNB et FX de
News York ; ensuite ce fut OURKO, un ancien
graffeur de Reims. Il définit son style à partir
d’un sketch d’où il fait surpasser les phazes
les une par dessus des autres en donnant une
WOW123
Entre la tradition et l´innovation, entre la
continuité et la rupture, Markus Genesius
continue à développer son style-writing de
façon cohérente.
Il raffine des formes éprouvées, d´autres il met
en doute, les pense de nouveau et les formule
d´une autre manière.
SHAKO1
énergie et une dynamique dans ses wildstyle
qui le définissent par ses jeux de couleurs et
ces effets tout droit inspirer de sa calligraffity.
06
Nonobstant la composition complexe avec
des structures graphiques et des formes
polygonales, ses pieces émettent une
dynamique immense. Cette tension crée une
esthétique spéciale qui s´élève au-dessus de la
masse et qui ne cesse d´être une provocation
pour le spectateur.
« WOW ! », ce n´est par conséquent, pas
seulement un signet personnel, mais c´est
parfois la première réaction du spectateur
quand il se trouve devant cet art.
07
Artiste : Loomit
Photo : Julien Pesce
HOMBRE
08
Né en 1981 à Mannheim en Allemagne,
Hombre est un stéréotype des années 80.
Les jeux vidéos, les bds, les dessins animés
imprègnent son enfance et influencent le
développement de ses centres d’intérêt.
Développant précocement sa passion pour
le dessin et la peinture, Hombre trouve une
COSE
nouvelle patrie pour ses créations dans le graffiti
au cours des années 90. Inspiré des héros de
son enfance et de ses icônes telles que Can2,
Atom et Mode2, il s’aguerrit au maniement de
la bombe, investissant finances et énergie,
ce qui lui permet aujourd’hui de payer son
loyer et d’enrichir son quotidien. Quand un
choix de carrière fut nécessaire, la seule voie
imaginable fut le design graphique. À ce jour
Hombre est illustrateur graphiste indépendant,
cependant l’attrait pour l’art libre ne l’a jamais
quitté ; Hombre esp avoir atteint l’apogée de
son œuvre, 20 ans de graffiti derrière lui ne
laissent pas seulement des traits colorés mais
un caractère derrière un caractère, ils ont ainsi
formé l’homme qu’il est aujourd’hui.
09
ALËXONE
Alëxone Dizac est né à Paris en 1976. Il vit
et travaille en France. Alëxone a découvert le
graffiti au début des années 90. Il intervient sur
les murs sous le nom d’Œdipe.
À partir de 2000, il développe sa technique sur
papier et sur toile tout en continuant à explorer
les territoires urbains avec son écriture et ses
NASSYO
Artiste : Cose
Photo : Alexandre Laversin
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11
Nassyo est un peintre issu de la scène graffiti
parisienne. C’est à la bombe aérosol et aux
marker acryliques qu’il travaille en majorité
sur divers supports, dont des toiles. Il aime
dessiner depuis son enfance et a suivi très tôt
des cours de dessin, de peinture, puis plus tard
des cours de croquis de nus, de modelage ainsi
personnages surréalistes. Après plusieurs
années passées à Bruxelles, Alëxone devient
Alëxone Dizac. C’est le temps de la maturité
artistique. Il est reconnu sur la scène street art
mondiale. Certains le considèrent aujourd’hui
comme un des artistes les plus importants de
sa génération. Outre la force de ses tableaux,
sa maîtrise incroyable des couleurs le distingue
immédiatement. En 2007, les Editions Kitchen
93 lui consacrent une importante monographie,
“Came à Yeux” (Drug For Eyes) retraçant
ses années à Bruxelles. Les institutions le
saluent avec entre autres une exposition
au Centre Pompidou en 2008 (avec le
collectif 9ème concept).
qu’une formation de graphiste. Cet autodidacte
aime peindre la transformation, les images
biomécaniques, puisant dans l’univers des
chantiers, avec ces machines qui servent aussi
bien à construire qu’à détruire, les chaînes de
montages automobiles où se croisent ouvriers
et robots, l’anatomie humaine, l’amour des
formes et des femmes… autant de thèmes
d’inspiration qui lui servent à chercher de
nouvelles esthétiques. La spontanéité, la
rapidité d’exécution et la gratuité de l’acte,
héritages du graffiti, sont des mécanismes
permettant à ce chercheur pictural de concevoir
ses « virus graphiques » comme il les appelle,
et sont aussi pour lui des remèdes picturaux
contre l’ennui chromatique ou les motifs clonés.
SCKRE
12
À l’âge de 14 ans, il déroba sa première bombe
et prit beaucoup de plaisir à la vider. Quelques
années plus tard et après s’être fait prendre
par la police à plusieurs reprises, il décida
de concentrer son énergie et sa créativité
sur la peinture plutôt que pour le juridique.
Il commença à travailler comme peintre
CEMNOZ
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scénique. À côté de son travail au théâtre
« Kammerspiele de Munich », il prend part à
plusieurs projets, festivals et expositions. Au
printemps 2014, Il fait sa première exposition
solo. Bien que la peinture et les toiles ont
beaucoup en commun avec le Graffiti, il reste
toujours fidèle aux lettres et préfère faire un
Hall of Fame avec quelques amis.
Artiste : Cemnoz
Photo : Julien Pesce
WISK157
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POME
Wisk157 est né en Angleterre et a grandi en
Allemagne. Il a commencé les personnages
et les graffitis au milieu des années 90. En
1996, il a suivi la voie du Graffiti. Aujourd’hui
wisk157 est un membre du fameux crew ABC
et il crée des styles de conceptions, produit des
sérigraphies pour becauseweliveit.
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Pratiquant le graffiti depuis une dizaine
d’années, Pome est ce que l’on appelle
parfois, dans le milieu, « un daron »...
Du mur à la toile, son travail est axé sur le
dynamisme du trait, la pureté du geste, et il
travaille l’impact des couleurs sur ses créations
.
Il affectionne particulièrement les réalisations
collectives que permet le graffiti ainsi que
l’ambiance qui règne dans ces rencontres.
Il revient aujourd’hui après une période de
maturation ; finie la brocante, ce sont les codes
du graffiti qu’il est venu dépoussiérer sur cette
Big Jam.
CONE
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DEFO84
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DJ Fonk Maz
Photo : Alexandre Laversin
RAKS1
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SHAKE971
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Né le 19 mars 1971 à Bruxelles, d’origine
italienne, Shake971 a fait des études en art
plastique et graphique. Il s’intéresse aux
arts dès son plus jeune âge via les bandes
dessinées et les dessins animés, mais aussi
grâce aux voyages effectués chaque année en
Italie avec ses parents. En 1983, il découvre
la culture HIP HOP venant de New York. C’est
une révélation pour lui et cela va devenir
son life style .
En 1986-87 il commence par fonder un groupe
de writers à Bruxelles appelé L.S.K. Avec ce groupe, il va faire ses premiers pas dans
le graffiti par le tag. Début des années 90, le
groupe se sépare, et lui continue à peindre
seul. Il rejoint les membres du groupe R.A.B
et DE PUTA MADRE et le label 9 mm records.
En 2000 c’est la naissance du groupe U.B.
WE BRING JUSTICE. Après plus de trente
ans dans le monde du graffiti , il se considère
toujours comme un jeune créateur. Un style
basic, mais ce serait trop simple de le définir de
la sorte ; il crée plutôt un « basic complexe ».
MASH UP
MOROZ
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Actif depuis la fin des années 80 dans la région
nancéienne, Mash vit désormais dans le sud de
la France.
Après avoir utilisé une multitude de pseudos,
dont Yenko, Décor2, Mash, Cash, etc. il est
toujours actif aujourd’hui sous le pseudo
Mash Up.
Son travail à l’heure actuelle à Marseille est
plutôt axé sur des mots ou des slogans avec
l’impact des graffitis qui l’ont touché dès son
plus jeune âge.
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Artiste : Mash Up
Photo : Alexandre Laversin
À partir du 9 juillet vous pouvez visiter le site Alstom grâce au flashcode
ci-dessus ou en vous rendant à l’adresse
http://inond.fr/visite-virtuelle-big-jam-graffiti-nancy/
Faire l’expérience d’une visite sous un autre
angle, observer l’espace dans son ensemble,
se positionner sur un point et trouver le chemin
qui nous rassemble. Tel est le processus d’une
visite panoramique qui projette une réalité virtuelle. Sublimer l’objet est le défi que nous relevons à travers nos clichés sans clichés, sans
clasher. Nous vous apportons un regard pour
qu’ensemble nous repoussions les limites de
l’horizon. Inond et angle360, sous l’égide de
l’association UPSTARS, vous proposent de
découvrir l’exposition BIG JAM 2015 en
visite virtuelle via le flash code ou sur le site
www.inond.fr
Contact : [email protected]
06.79.82.82.43
LEGZ
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Legz « The Spaghettist » est issu de la scène
graffiti parisienne de la fin des années 80.
Mimant ses aînés, il explore les différentes
facettes du writing avec une prédilection pour
les terrains vagues, les autoroutes et les
voies ferrées d’Île de France. Dans un style
académique inspiré de la scène New-Yorkaise
LEK
des années 70-80, il multiplie lettrages et
autres fresques colorées durant les années 90
et 2000. Parallèlement à cela, il expérimente
dès 1993 un style très personnel, tout en
courbes, que ses amis surnomment le « style
spaghetti ». Un style qu’il peint exclusivement
en chrome et noir, seul, dans des lieux
abandonnés, vierges de tout graffiti. Pionnier
d’une discipline qui mêle exploration urbaine
et peinture, Legz est le témoin privilégié des
mutations urbaines de son environnement. Il
développe ainsi une pratique nostalgique et
poétique qui révèle l’aspect éphémère d’un
paysage urbain systématiquement voué à la
destruction.
23
DJ Cesar
Photo : Al Fox
STICK
Lek est un artiste contemporain de street
art s’exprimant dans le graffiti. Il est né en 1971
dans le 19e arrondissement de Paris.
Lek fait partie de la première génération
de graffeurs parisiens qui a fait ses armes
sur le terrain mythique entre La Chapelle et
Stalingrad, d’où la street culture française a
émergé.
24
1993 : premiers essais à la bombe aérosol,
mais ce n’est qu’en 1995 qu’il peint les lettres
STICK. Il commence à être actif et à prendre sa
passion au sérieux. Influencé par le graffiti de
tout horizon, explorant les différentes facettes
des styles, il définit son style actuel comme
ancré dans la tradition, à savoir le graffiti de
New­York des années 70/80, un retour aux
sources. Favorisant un trait direct et une ligne
fluide, il aime jouer avec des contrastes forts,
des formes et un lettrage simple à décrypter qui
s’intègre ou non (cela dépend de l’effet voulu)
dans l’atmosphère du lieu.
SUMO
25
Considérant avec respect le milieu graffiti qui
l’a formé, ce boulimique de l’image travaille
désormais sur d’autres supports.
Plus que jamais Sumo revendique son statut
de peintre. Accompagné de son « crazy
baldhead », personnage récurrent dans ses
créations depuis 15 ans, ses compositions sont
DAN23
26
Après de nombreuses années à peindre des
artistes musicaux à l’aquarelle, Dan23 ouvre en
2006 sa galerie à Strasbourg. Son premier solo
show l’entraîne non pas dans les galeries mais
sur les scènes de concerts et festivals à travers
le monde pour réaliser des live paintings. Il
décide, en 2013, d’abandonner la scène pour
PISCO
criblées de paroles, slogans, de motifs divers et
couleurs vives si ce n’est vivantes !
Orientant désormais sa pratique à travers le
médium toile, SUMO est un artiste qui a marqué
la Région par la qualité de ses créations
graphiques de rue.
Venez le (re)découvrir lors de Big Jam !
Inspiré par l’école des muralistes latinoaméricains, Pisco commence par faire ses
armes dans la rue dans le milieu des années 90.
Il passe son temps à la recherche de friches
industrielles, de voies ferrées et terrains vagues
afin de réaliser des fresques et « remettre de
la vie là où il n’y en a plus ». Par conséquent
INDEX
intervenir plus intensément dans la rue en
plaçant ici et là des portraits lumineux portant le
nom d’une chanson. Le projet Tour Paris 13 lui
ouvre les portes de la reconnaissance, ce qui
lui permettra en 2014 d’être présent dans des
manifestations telles que Djerbahood, In Situ
Art Festival ou La Nuit Blanche, et de réaliser un
solo show à la galerie d’art urbain Mathgoth à
Paris.
27
l’architecture et les bâtiments ne sont plus des
supports mais une partie intégrante et importante
de l’œuvre. Étant souvent dépendant du temps,
Pisco développe son activité sur toiles malgré
le format prédéfini. Il participe et organise de
nombreuses expositions en solo ou en collectif
dans différentes villes et différents pays comme
l’Allemagne, le Chili, Paris, etc.
28
Artiste : Lek
Photo : Alexandre Laversin
SCAF
29
VALER
30
Originaire de Longwy, SCAF peint depuis une
quinzaine d’années.
Artiste spécialisé dans les personnages réalistes
ou tirés de bandes dessinées, il a intégré La
Smala crew, un collectif dont les fresques
gigantesques ont marqué beaucoup d’esprits
à Nancy et dans les régions environnantes, au
Luxembourg et en Allemagne.
En 2015, Scaf est invité à participer au Graffiti
Contest Tahiti Ono’u 2015 parmi des artistes du
monde entier.
Il a également fondé sa société de décoration
murale, « Grafodeco », en 2012.
Valer a toujours été attiré par les lettres, et son
intérêt pour le graffiti s’est développé au début
de son adolescence. Aujourd’hui il peint avec
passion et son travail se porte encore sur la
recherche d’un graffiti à la fois esthétique et
dynamique. Il porte beaucoup d’attention à la
lisibilité de celui-ci. Il remercie tout ceux qui
apprécient et respectent ce mouvement.
RODES
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BUNGLE CED
32
Cédric peint à la bombe de peinture depuis
10 ans mais commence un peu plus tôt par
l’aérographe. Son style se réfère plutôt aux
personnages. Allant du réaliste au comique,
il expérimente divers styles et diverses
techniques.
Passionné par le dessin dès son plus jeune âge,
sa rencontre avec le graffiti dans les années 90
marque le point de départ d’un travail acharné.
L’alphabet qu’il voyait morne, rigide et normé
lui apparaît soudain comme l’expression de la
liberté, de sa créativité.
Voilà maintenant 15 ans qu’il mêle la rigueur
des typographies à la légèreté des calligraphies
dans un affrontement éternel où il n’a de cesse
d’étirer et plier, de dilater et d’écraser les
contours des lettres.
Artiste : Rodes
Photo : Alexandre Laversin
SADER
HYPERACTIVITY
33
34
Au siècle du selfie, Sader à décidé de s’afficher.
Partout. Devenir une star, en collant des
affiches avec lui dessus, voilà l’idée de base
de son projet pour atteindre la gloire. I want to
be a star.
Uniquement sur Facebook: like sader.
Sader utilise ses tags, se laissant guider par
ses formes et les choix chromatiques.
Il s’approprie l’esthétique du graffiti, le conserve
et le retranscrit de manière spontanée en
saturant ses toiles et ses murs. Il en résulte
des œuvres abstraites riches en couleurs, en
coulures et en mouvement.
Issu du mouvement graffiti de la fin des
années 90 à Nancy, Hyperactivity développe
une iconographie inspirée de l’histoire des
civilisations et des arts de l’écriture : arts
premiers, alphabets, mythologies, typographie,
calligraphie et graffiti...
Dans son univers graphique anachronique,
Hyperactivity compose avec le temps et les
oppositions, hiéroglyphes et pixação, vectoriel
et manuscrit, abstrait et figuratif.
GILBERT1
35
Gilbert1 est un artiste qui, après avoir
longtemps pratiqué la calligraphie et la
typographie, oriente à présent son travail vers
une appropriation de lieux abandonnés qu’il
transforme en espaces d’expression artistique.
S’appuyant sur l’architecture existante et
travaillant à partir de matériaux trouvés sur
PENO
36
place, il leur redonne vie par un jeu de couleurs
et d’éléments géométriques qui font naître
de nouvelles perspectives. À chacune de
ses interventions, il entre en osmose avec le
lieu dont il respecte l’âme. Poesia, théoricien
du mouvement Graffuturism, voit en lui un
représentant de cette nouvelle génération
d’artistes qui «vivent et respirent l’art dans tout
ce qu’ils font». Il participe activement à des
projets collectifs, à de nombreuses expositions
partout dans le monde. Depuis peu il travaille
dans une friche industrielle des Vosges, et a
crée l’association Order in Disorder qui offre
un espace de travail, de résidence artistique
et d’exposition. Il fait également partie des
fondateurs de l’association Le MUR Nancy.
Graffiti Artist depuis 2002, originaire de Nancy.
Graphiste illustrateur indépendant et cofondateur du studio graphique DOUBLE 6
depuis 2009. Influencé par le graffiti français
des années 90 et la scène américaine de
ces 10 dernières années, il aime produire de
gros lettrages très contrastés pour une bonne
lisibilité et porte un regard important sur la
composition de ses pièces afin de créer un
ensemble cohérent et dynamique.
MR KITSH
DARME
37
38
Pour parodier bien modestement un célèbre
intellectuel français, « Si à 60 ans tu n’as
jamais croisé Mr Kitsh, c’est que tu as loupé
ta vie ». Pixelliste fou se réinventant à chaque
expérience capillaire, Mr kitsh cause de graves
troubles oculaires à tous ceux qui croisent ses
créations. Reconnu d’utilité public, ce Soul
french boys made in foufou nous fera l’honneur
de se casser le genoux pour votre plus grand
plaisir lors de sa prestation live.
Kead, Mr KITSH, Jeanruns, membre de
l’association Spraylab depuis 20 piges, graffiti,
peinture, travail sur le pixel et la trame...
Darmé commence le graffiti au début des
années 90 par le tag, puis très vite, sous
l’influence du graffiti parisien, il embraye sur les
lettrages. Très longtemps uniquement tourné
vers le vandale, il raccroche vers 2009-2010
pour ne plus faire que du terrain. En même
temps, il se tourne vers la photographie de
lieux abandonnés, dont il a fait aujourd’hui
sa principale activité artistique, enchaînant
voyages et expositions photos.
SONER
39
“CALIGRAFITIZM”, voilà le mot juste pour décrire le travail de David SONER. Un mot qui résume à lui seul ses influences et inspirations : un mélange de calligraphie, de typographie,
de graffiti et de graphisme. La lettre voilà la matière première de son travail. Leur esthétique, leur rythme, leurs formes sont une grande source d’inspiration pour cet artiste qui a
fait ses premiers pas artistiques sur les murs au début des années 90 à Metz.Le style fait partie intégrante de sa quête de la perfection. Ce style, cette patte reconnaissable qui
conjugue finesse, élégance et énergie sont nés de ce mélange magique de la rue et de son admiration pour la calligraphie arabe.
“CALIGRAFITIZM”, voilà le mot juste pour
décrire le travail de David SONER. Un
mot qui résume à lui seul ses influences et
inspirations : un mélange de calligraphie, de
typographie, de graffiti et de graphisme. La
lettre, voilà la matière première de son travail.
Leur esthétique, leur rythme, leurs formes
OSMOZ
sont une grande source d’inspiration pour cet
artiste qui a fait ses premiers pas artistiques
sur les murs au début des années 90 à Metz.
Le style fait partie intégrante de sa quête de la
perfection. Ce style, cette patte reconnaissable
qui conjugue finesse, élégance et énergie, sont
nés de ce mélange magique de la rue et de son
admiration pour la calligraphie arabe.
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OSMOZ est un duo de graffeurs originaires de Nancy crée en 2011 et composé de ABYS et LE BRET. Après avoir fait leurs débuts ensemble avec le "Béééh Crew" et "La Meute", les deux compères ressortent les bombes pour travailler un graffiti plus personnel et affiné.
Ainsi, du lettrage au personnage, du simple aplat aux détails les plus aiguisés et de la toile aux murs en passant par tous les supports prêts à acceuillir leurs couleurs, Osmoz se renouvelle sans cesse pour élargir son style.
OSMOZ est un duo de graffeurs originaires de
Nancy crée en 2011 et composé de ABYS et LE
BRET. Après avoir fait leurs débuts ensemble
avec le « Béééh Crew » et « La Meute », les
deux compères ressortent les bombes pour
travailler un graffiti plus personnel et affiné.
Ainsi, du lettrage au personnage, du simple
aplat aux détails les plus aiguisés et de la toile
aux murs en passant par tous les supports
prêts à accueillir leurs couleurs, Osmoz se
renouvelle sans cesse pour élargir son style.
Focus
Créee en novembre 2014, l’association
Order in Disorder a pour but de concourir à la
création, à la promotion et à la diffusion de l’art
contemporain, notamment des arts urbains,
en proposant à des artistes et collectifs, la
mise à disposition d’un espace de création
et de résidence dédié, et en permettant la
mise en place de projets multidisciplinaires
et d’expositions. Situé en plein cœur d’un
environnement chaotique et désordonné
d’une filature désaffectée des Vosges, le local
a pour fonction de créer une forme d’ordre
selon des règles artistiques. Les matériaux
récupérés sur le site ont permis d’organiser
et d’aménager l’atelier et le lieu de résidence,
et participent également à la réalisation
d’œuvres. Portes ouvertes les 26 et 27
septembre de 14 h à 19 h.
www.orderindisorder.fr
Pour cette première édition nous confions
notre communication Internet et réseaux
sociaux à l’association L2H. Leur festival
Chill Up, en co production avec Culture Libre, a
rencontré un vif succès avec sa 3ème édition
où plus de 9000 personnes étaient présentes.
Les divers projets menés par l’association L2H
et leur première et seconde édition du Festival
Chill Up les ont confortés dans leurs actions.
De plus, après l’organisation du Chill Out, date
off du festival où plus de 700 personnes étaient
présentes, cette réussite motive toutes les
personnes actrices de ce mouvement à réitérer
et aller encore plus loin. Ils souhaitent toujours
augmenter leurs collaborations, toucher un
public encore plus large et ainsi présenter de
nouvelles choses. Leur but premier reste bien
évidemment le partage interassociatif mais
également intergénérationnel et interculturel.
C’est ainsi que l’idée de créer un festival
« participatif » s’est ancrée. Leur priorité est
de faire participer de nombreux acteurs du
monde associatif, artistique et sportif dans
l’élaboration de ce festival. Il représentera
un espace d’action pour chacun. Ce festival
permettra de mettre en lumière les actions de
leurs collaborateurs
Le MUR Nancy est un projet artistique et
culturel engagé dans la promotion de l’art
contemporain, et plus particulièrement de
l’art urbain, offrant un espace d’expression
artistique en plein cœur de Nancy à des
artistes locaux, nationaux et internationaux.
L’association propose une programmation
mensuelle d’artistes invités à réaliser une
œuvre le troisième samedi de chaque mois.
Implanté Place Charles III sur la façade
du centre commercial Saint Sébastien, Le
MUR Nancy s’articule principalement autour
de deux axes : la production d’œuvres
contemporaines et la sensibilisation des
publics à l’art urbain.
Pour inaugurer sa première saison, Le MUR
Nancy est heureux d’accueillir l’artiste français
Alexandre Dizac, dit Alëxone.
Pour le vernissage prévu le 4 juillet 2015 à
17 heures, l’œuvre produite sur le site Alstom
lors de l’événement Big Jam sera déplacée
sur le support du MUR Place Charles III.
Elle restera en place durant les mois de juillet
et août, puis la programmation mensuelle
reprendra le samedi 19 septembre 2015 avec
une performance de l’artiste nancéien Joris
Infanti.
Le Projet dièse est un projet participatif ayant
pour objectif de référencer l’art de rue sous
toutes ses formes dans une série de livres
classés par département.
Tous les acteurs et les passionnés d’art
de rue peuvent partager des photos, des
biographies d’artistes, des idées d’articles, voire
même se proposer comme administrateur d’un
département, en se rendant sur le site Internet
du projet, www.projetdiese.com
Suite au succès de 54#01, le premier
ouvrage dédié au département 54 paru fin 2013,
Julien Pesce, créateur du projet, vient d’éditer le
second volume sur ce même département,
54#02. Un livre très riche dans son aspect
participatif et qui comprend entre autres un
historique exclusif du graffiti nancéien sous
forme d’interventions de plus de vingt graffeurs.
L’occasion de découvrir ou redécouvrir des
peintures majeures de 1988 à aujourd’hui,
et les spots mythiques de la région (parfois
encore quasiment vierges) par le biais d’un
grand nombre de photos d’archives.
Le Projet dièse est présent pour couvrir tout
l’événement Big Jam durant les deux jours de
peinture en live, et les livres sont disponibles
pendant les deux semaines d’exposition.
www.facebook.com/chillupfestival
www.lemurnancy.fr
www.projetdiese.com
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Artiste : Sckre
Photo : Alexandre Laversin
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