Actu 26 mai 2012

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Actu 26 mai 2012
Paris, le 25 mai 2012
Communication des armées
Afghanistan : le Président de la République précise l’engagement de la France et le retrait
Pas de diffusion à ce stade : éléments strictement informatifs.
Le 25 mai, en Afghanistan, le Président de la République a précisé aux militaires français ses
décisions concernant le retrait des militaires français d’Afghanistan. Conformément aux
annonces lors du Sommet de l’OTAN à Chicago, les 20 et 21 mai 2012, il a été décidé :
- un départ des « forces combattantes » d’ici la fin de l’année 2012 ;
- le maintien d’une présence militaire en 2013 afin de permettre la manœuvre logistique
de retrait des matériels français, en toute sécurité ;
- la poursuite de la mission de formation des forces afghanes dans le cadre de la FIAS
jusqu’en 2014.
Actuellement 3 400 militaires sont engagés dans les opérations, ils assurent des missions de
sécurisation et d’appui à l’armée afghane, de formation en école et sur le terrain, et de soutien.
Ce qui part :
Dans le cadre du processus de transition et des engagements de la France au sein de la force de
l’OTAN et vis-à-vis des Afghans, les armées vont procéder, d’ici la fin de l’année 2012, au
retrait des dispositifs conduisant des missions de combat, soit environ 2 000 militaires :
• dans le cadre de la transition de la Surobi puis de la Kapisa, désengagement de la brigade La
Fayette et des conseillers insérés au sein de l’armée afghane ;
• fin du désengagement du détachement d’avions de combat déployé à Kandahar, déjà réduit
fin 2011.
Ce qui reste :
• A la fin de l’année, 2 000 militaires auront été désengagés. Le désengagement de leurs
matériels et équipements, prendra plus de temps et s’étalera sur 2013.
• Après le désengagement de la brigade La Fayette et du détachement aérien de Kandahar, il
restera au sein de la FIAS en Afghanistan environ 1 400 militaires français, ceux qui
œuvrent directement au profit de la coalition et ceux qui opèrent sur le désengagement
logistique français et sa protection.
• Les éléments logistiques et protection, seront désengagés dès le courant de l’année 2013, au
fur et à mesure des avancées de la manœuvre logistique.
• Le dispositif français qui sera directement engagé au profit de la FIAS, aux côtés des
Afghans, jusqu’à la fin de la mission de la FIAS prévue fin 2014, compte environ 400
militaires :
- des militaires français insérés dans les états-majors de la coalition (une centaine) ;
- les militaires qui arment l’hôpital militaire à Kaboul qui fournit un soutien santé au
profit de la coalition et des Afghans (une centaine de militaires) ;
-
le dispositif français de formation des militaires afghans qui poursuit sa mission
jusqu’au transfert de la responsabilité des écoles militaires aux Afghans (environ 150
militaires).
Par ailleurs, environ un millier de militaires seront directement engagés dans la mission de
désengagement logistique, répartis entre :
- le bataillon logistique qui assure le retrait et le retour des matériels des forces françaises
(il reste plus de 900 véhicules dont 500 blindés, des hélicoptères, près de 1 400
conteneurs) ;
- les éléments de protection qui assurent la sécurité du dispositif français restant, avec des
éléments terrestres et un détachement hélicoptère qui sera adapté au nouveau format.
Djibouti : évacuation médicale de blessés de l’attentat au Yémen par les FFDJ
Dans la nuit du 21 au 22 mai 2012, les forces françaises stationnées à Djibouti ont engagé des
moyens militaires pour évacuer des blessés, victimes de l’attentat qui a fait près de 100 morts et
de nombreux blessés à Sanaa au Yémen.
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La chaîne médicale des FFDJ et l’escadron de transport outre mer (ETOM) ont été mis en
alerte et le C160 Transall a été configuré par l’équipe médicale en version évacuation
sanitaire le soir même.
Le Transall a décollé à 2h30, avec 2 médecins urgentistes et 5 infirmiers. Après 1h30 de
vol, l’avion s’est posé à l’aéroport de Sanaa où le médecin de l’ambassade de France et
des médecins militaires yéménites attendaient avec les blessés.
Le Transall a quitté Sanaa à 6h avec 5 blessés graves, dans un état critique, nécessitant
des soins spécifiques qui peuvent être administrés par l’hôpital français à Djibouti.
Le 22 mai matin, l’avion s’est posé à Djibouti. Les ambulances des FFDJ ont acheminé
les blessés à l’hôpital Bouffard. Deux blessés ont été opérés dès leur arrivée. L’état des
trois autres a nécessité une prise en charge par le service réanimation.
L’équipe de l’hôpital militaire reste mobilisée pour le rétablissement des blessés
yéménites.
Les FFDJ, une des deux bases opérationnelles des forces françaises en Afrique, sont en mesure
d’intervenir avec un réservoir de forces aguerries, acclimatées, entraînées au quotidien en
interarmées.
Les forces françaises en Afrique s’articulent aujourd’hui autour de deux bases opérationnelles
(FFDJ et FFG) et d’un pôle de coopération à vocation régionale (EFS).
Côte d’Ivoire : exercice « Tonnerre d’Ivoire »
Du 4 au 12 mai 2012, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, engagé
dans l’opération Corymbe et la force interarmées Licorne déployé en Côte d’Ivoire ont réalisé un
exercice amphibie et des entraînements conjoints baptisés « Tonnerre d’Ivoire », avec le soutien
des forces ivoiriennes :
•
le 4 mai, des exercices d’appontage ont été effectués au profit du détachement Fennec de
la force Licorne au large d’Abidjan.
Paris, le 11 mai 2012
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Afghanistan : Opération Condor Circle
Les 1er et 2 mai 2012, les soldats français
ont conduit, avec les forces de sécurité
afghanes, une opération de ravitaillement
logistique des bases opérationnelles
avancées (FOB) de Tagab et de Nijrab en
Kapisa. Le convoi important comptait près
de 30 véhicules et acheminait 50 tonnes de
fret, nécessaires au fonctionnement des
bases.
L’opération s’est déroulée en 3 phases avec dans un premier temps, le 1er mai, la RCC (Road
Clearance Compagny) afghane a mené une mission de reconnaissance d’itinéraire, appuyée
par le détachement français d’ouverture d’itinéraire piégé dans le nord de Kapisa. Puis les
éléments du Battle Group (BG) Tiger et de kandaks (bataillons) afghans se sont déployés le
long de l’axe Nijrab-Tagab. Des éléments ont été mis en place sur les hauteurs en
hélicoptères. Ensuite, dans la nuit du 2 mai, les vrombissements du convoi du Battle Group le
long de la voie sacrée se sont fait entendre en quittant le camp de Warehouse à Kaboul.
La trentaine de véhicules s’est dirigée vers le nord du pays, en direction de Bragram, avant de
continuer vers Mahmud-e Raki et d’emprunter l’axe Vermont pour arriver à la FOB de Nijrab.
Sur la FOB de Nijrab, les matériels on été déchargés, les véhicules recomplétés et le personnel
a pris quelques minutes de repos avant de reprendre la route vers la FOB de Tagab. Quinze
kilomètres séparent les deux FOB. Cette dernière étape a été la plus sensible de l’opération. Il
faut traverser la zone verte qui est, en cette saison de feuillaison, très propice aux
accrochages. En effet, des insurgés ont tenté à plusieurs reprises de prendre à partie le convoi
mais les ripostes coordonnées des dispositifs français et afghans, avec l’appui des hélicoptères
ont permis de faire cesser ces attaques et de mobiliser plusieurs insurgés.
Au bilan, les 50 tonnes de ravitaillement ont pu être acheminées sans encombre. Il s’agissait
de la dernière opération du BG Tiger, qui a passé la main au BG Steel, le 7 mai 2012.
Afghanistan : inspection du théâtre par le CEMA
Du 2 au 4 mai 2012, l’amiral Edouard
Guillaud, chef d’état-major des armées
(CEMA), s’est rendu en Afghanistan où il
a inspecté les forces françaises déployées
en Surobi, Kapisa et à Kaboul et a
rencontré les autorités afghanes et de la
force de l’OTAN.
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Sur la base de Nijrab, en Kapisa, le chef d’état-major des armées a rencontré les soldats
français de la brigade La Fayette. Lors de la prise d’armes, il a rendu hommage aux 83
militaires français morts en Afghanistan depuis 2001 et aux 700 autres qui ont été blessés,
notamment, ceux « qui luttent pour se reconstruire ». Une minute de silence a été observée.
Il a ensuite rappelé que « le temps est venu de laisser aux Afghans le combat des Afghans
pour l’Afghanistan. C’est tout le sens de la transition maîtrisée dans la suite logique de notre
engagement depuis 2008. Nous l’avons réussi à Kaboul en 2008, nous l’avons réussi en
Surobi hier, nous la réussirons en Kapisa demain. »
La Réunion : aide humanitaire au profit des Comores
Le 4 et 5 mai 2012, les Forces armées en
zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont
acheminé une première aide d’urgence au
profit des Comores, durement touchés par
des inondations. Ces graves inondations
ont provoqué ces dernières semaines de
nombreux dégâts dans plusieurs régions
des trois îles de Grande Comore, Mohéli et
Anjouan, faisant 46000 sinistrés dont plus
de 8000 sans-abri.
Suite à l’appel à l’aide internationale lancé par le gouvernement de l’Union des Comores, la
France a mobilisé des moyens militaires pour acheminer l’aide internationale.
Le fret humanitaire a été acheminé le 4 mai vers la base aérienne 181 par la plateforme
régionale d’intervention de l’océan Indien Réunion (PIROI). Ce fret était composé de matériel
de traitement d’eau, de produits d’hygiène et de prévention des maladies liées à l’eau
(choléra, paludisme, dengue et chikungunya).
Cinq tonnes ont été embarquées dans le Transall au départ de l’île de la Réunion et 11 tonnes
supplémentaires ont été récupérées à Mayotte avant d’être acheminé à Moroni.
Exécutée sur deux jours, cette mission de transport de fret humanitaire aura permis
d’acheminer plus de 16 tonnes de marchandise pour un volume de 150 m3 en 11 heures de
vol. La France aura été la première nation à fournir cette aide d’urgence.
Afghanistan : relève du groupement tactique interarmes en Kapisa
Le 7 mai 2012, le colonel de Larouzière a
succédé au colonel Gouriou à la tête du
groupement tactique interarmes (GTIA) en
Kapisa. Le Battle Group (BG) Steel succède
ainsi au BG Tiger qui armait le GTIA Kapisa
depuis le 7 novembre 2011. En présence de
soldats américains et français et de chefs de
Kandak (bataillon) afghans, le général
Hautecloque-Raysz, commandant la Task
Force Lafayette (TFLF) a rappelé la
difficulté de la mission confié au BG Tiger
pendant
le
dernier
mandat.
Le BG Steel, qui succède au BG Tiger, est articulé autour du 16e bataillon de chasseurs (BC)
de Bitche avec :
- le 501e régiment de chars de combat (RCC) de Mourmelon ;
- le 92e régiment d’infanterie (RI) de Clermont-Ferrand ;
- le 13e régiment du génie(RG) de Valdahon ;
- des équipes cynotechniques du 132ème BCAT de Suippes ;
- le 6e régiment du génie (RG) d’Angers, le 31e RG de Castelsarrasin, le 1er régiment
étranger de génie (REG) de Laudun ;
- le 40e régiment d’artillerie (RA) de Suippes.
Le BG Steel poursuit la mission d’appui à l’armée afghane pour qu’elle continue de
progresser, et assurer elle-même et seule la sécurité en Kapisa.
Côte d’Ivoire : transfert d’autorité de la Force Licorne
Le 17 avril 2012 au camp de Port Bouët en Côte d’Ivoire a eu lieu le transfert d’autorité de la
force Licorne. Le colonel Marc Conruyt, chef de corps du régiment d’infanterie chars de
marine (RICM), a ainsi succédé au colonel Daniel Jaunin, en poste depuis le 4 septembre
2011.
Le colonel Marc Conruyt, nouveau chef de corps du bataillon Licorne, est à la tête d’une unité
composée d’un état-major tactique, d’un élément de logistique, d’un escadron sur ERC 90
Sagaie, d’une compagnie d’infanterie et d’un élément du génie.
La force Licorne, composée de 450 militaires, accompagne l’armée ivoirienne dans sa
réforme et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire en appui de l’ONUCI et pour
assurer la protection des ressortissants français en cas de dégradation sécuritaire.
Le mandat qui s’achève a notamment été marqué par la reprise des actions de formation au
profit de l’armée ivoirienne. Ces actions sont conduites par des détachements d’instruction
opérationnelle (DIO) appartenant aux Eléments français au Sénégal (EFS), dans le cadre de
leur mission de coopération à l’échelle régionale.
Tchad : agression sur militaires français
Le 9 mai 2012, en début de matinée, deux
militaires français circulant en tenue
militaire et en véhicule civil dans la
capitale tchadienne N’Djaména, ont été
visés par un individu qui a ouvert le feu sur
le véhicule français. Le tireur a
immédiatement pris à la fuite et il semblait
porter des vêtements militaires. Un des
militaires français a été touché par les tirs
et a été immédiatement évacué vers
l’hôpital militaire d’Epervier. Ses jours ne
sont pas en danger. L’autre militaire qui
était à bord du véhicule est indemne.
Quelques heures plus tard, le tireur s’est rendu aux forces tchadiennes, il semblerait qu’il
s’agisse d’un ancien militaire. Une enquête conjointe de la force Epervier et de la gendarmerie
tchadienne est en cours pour déterminer les circonstances de cette agression et les motivations
du tireur.
CEMA : 40ème haut comité militaire franco-saoudien
Les 10 et 11 mai 2012, le 40e haut
comité militaire (HCM) francosaoudien s’est réuni à Paris afin
d’établir les axes futurs et les
orientations de la coopération entre la
France
et
l’Arabie
Saoudite,
notamment en matière de formation
et de coopération opérationnelle.
Le 40e HCM a permis d’aborder les
différentes problématiques régionales
et internationales. Il a également été l’occasion de célébrer le 30e anniversaire de la signature
de l’accord de coopération et d’assistance entre les deux pays. La coopération militaire
française avec le ministère de la défense saoudien couvre aujourd’hui un large spectre
d’activités dont les deux axes principaux sont la formation et la coopération opérationnelle.
Ainsi, depuis 30 ans, près de 550 officiers ou ingénieurs militaires saoudiens ont été formés
en France. Dernièrement, un exercice bilatéral Green shield s’est déroulé en janvier et février
2012 en Arabie-Saoudite, avec la participation de Rafale et de Mirage 2000 français aux côtés
de F15 saoudiens.
La délégation saoudienne s’est rendue le 11 mai à Lille pour visiter le quartier général du
corps de réaction rapide – France (QG CRR-FR).
Les chefs de délégations saoudien et français ont été reçus en entretien par l’amiral Edouard
Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA).
27 avril 2012
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16 et 17 avril 2012, le kandak 31 de l’armée nationale afghane (ANA), stationné en
Surobi, a conduit une opération de reconnaissance et de sécurisation des approches de Kaboul,
l’opération Maiwand, dans le sud de la vallée de Tizin en Surobi. Le Battle group (BG)
Picardie a conduit l’opération Orange Stork pour appuyer l’opération afghane.
Le 16 avril, après une reconnaissance de l’axe principal de la vallée, les militaires afghans ont
conduit des fouilles à la recherche de caches d’armes présumées avant de reprendre leur
progression vers le Sud de la vallée vers le village de Jorobay. Les militaires afghans et
Les
français
ont rejoint leur position pour la nuit, les militaires afghans dans le village et les
militaires français en appui sur les hauteurs.
Le lendemain, les militaires afghans ont conduit des actions de soutien à la population avec
distribution de matériels scolaires, médicaux et agricoles et ont organisé une shura (assemblée
traditionnelle) avec les autorités du village. Des représentants du sous-gouvernorat du district
de Surobi étaient présents pour faire un point de situation, notamment dans le domaine
agricole.
A l’issue de l’opération, le dispositif militaire afghan puis français s’est désengagé. Cette
opération, planifiée et conduite par le kandak 31, s’inscrit dans la suite du transfert de la
responsabilité de la sécurité aux forces afghanes qui a été officialisé lors de la cérémonie de
transition le 12 avril dernier.
Tchad : opération Korizo
Du 19 mars au 15 avril 2012, la force Epervier a mené l’opération Korizo, du nom d’un col
situé dans le nord du Tchad, près de la frontière libyenne, à partir d’une base opérationnelle
avancée (BOA) établie à Zouar, dans le massif du Tibesti.
L’opération Korizo a entrainé la projection d’une partie la force Epervier, qui a déployé un
sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) à 1.200 kilomètres de sa base principale de
N’Djamena, dans une zone isolée et difficile d’accès. Sur zone, les militaires français ont
conduit des missions de reconnaissance dans le Tibesti, en liaison avec les militaires de
l’armée nationale tchadienne (ANT). L’opération a permis la reconnaissance des itinéraires
menant de Faya-Largeau à Zouar, puis de Zouar en direction du Nord et du Nord-Est vers
Wour et Bardai. Cette zone est polluée par de nombreuses munitions non explosées
(Unexplosed Ordnance - UXO), vestiges des conflits passés. Les militaires de la force
Epervier ont donc réalisé des actions de balisage et de destruction d’UXO sur ces axes.
Parallèlement, l’opération a permis le développement d’actions à destination de la population
locale et l’organisation de détachements d’instruction opérationnelle (DIO) avec la garde
nationale nomade tchadienne (GNNT).
Ces quatre semaines d’activité ont été denses. Plus de 2.000 kilomètres d’axes ont été
reconnus dans des conditions de terrain et de climat désertiques particulièrement rustiques.
Des liens ont été établis avec la population locale de cette région.
Composé d’unités du 3ème Régiment d’infanterie de marine (3ème RIMa) et du Régiment
d’infanterie et de chars de marine (RICM) renforcé d’un détachement du 6ème régiment du
génie (6ème RG), le groupement Terre a été l’acteur majeur de cette opération.
L’armée de l’Air a assuré l’appui des unités terrestres DYHFXQKpOLFRSWqUH3XPD
Avec 150 militaires engagés dans cette opération, et ce pendant quatre semaines, la force
Epervier a pu se projeter dans la durée et sur une longue distance.
le 20 avril 2012 Afghanistan : officialisation de la transition du district de Surobi
Le 12 avril 2012, sur la base opérationnelle avancée (FOB) de Surobi, a eu lieu une cérémonie
marquant officiellement le transfert de responsabilité aux autorités afghanes, qui sont
maintenant en charge de la sécurité dans le district.
Pour les unités françaises qui se sont succédé dans ce district depuis 2008, ce succès est le
fruit d’efforts importants, qui ont notamment permis de consolider la présence des forces de
sécurité afghanes. Celles-ci sont désormais pleinement à même d’assumer les charges de
sécurité.
Afghanistan : le camp de Warehouse repousse une attaque
Le 15 avril 2012, une série d’attaques a été perpétrée dans Kaboul. Le camp de Warehouse a
été visé par l’une d’entre elles. Ce camp, placé sous responsabilité française accueille des
contingents de nombreuses nationalités.
Sa défense est assurée par une compagnie française, renforcée par une section géorgienne.
Une compagnie d’intervention portugaise et un élément d’intervention turc y sont également
stationnés.
Tous ces moyens ont été mis en œuvre sous commandement français dans le cadre du plan de
défense du camp pour répondre à cette attaque qui a été menée, sur plusieurs points, par une
vingtaine de combattants insurgés. Les insurgés ont été repoussés et ont subi des pertes. Il n’y
a pas eu de pertes de notre côté, et aucun insurgé n’a pu pénétrer le périmètre.
Des unités afghanes sont intervenues avec beaucoup d’efficacité et de professionnalisme à
proximité du camp, pour réduire les résistances résiduelles. Elles ont été appuyées par l’unité
française chargée de la défense du camp, et par les hélicoptères TIGRE et GAZELLE
français.
$WDODQWHOH1LY{VHUHQIRUFHODFRQWULEXWLRQIUDQoDLVHjODOXWWHFRQWUHODSLUDWHULH
La frégate de surveillance (FS) Nivôse a quitté La Réunion pour rejoindre l’opération
Atalante le 16 avril 2012. Elle vient ainsi densifier le dispositif français engagé dans
l’opération Atalante qui compte désormais les deux frégates Aconit et Nivôse, le bâtiment de
commandement et de ravitaillement Marne qui embarque l’état-major de la force, un avion de
patrouille maritime Atlantique 2, ainsi que les bâtiments de la mission Jeanne d’Arc (Dixmude
et Georges Leygues) qui apportent leur soutien à l’opération depuis le 23 mars 2012.
L'opération Atalante a pour mission de fournir une protection aux navires affrétés par le
PAM, de protéger les navires marchands et de recourir aux moyens nécessaires, y compris à
l'usage de la force, pour dissuader, prévenir et intervenir afin de mettre fin aux actes de
piraterie ou aux vols à main armée qui pourraient être commis dans les zones où ceux-ci
s'exercent.
Le 17 avril, le BPC Dixmude a permis par son action la libération de 18 otages iraniens
et pakistanais retenus à bord d’un boutre iranien.
Le 17 au matin, après une série de tirs de semonce, le Dixmude parvient à faire stopper le
boutre et à entrer en contact avec les pirates. Sous la pression du Dixmude et de ses
hélicoptères, les pirates décident de quitter le boutre et rejoignent la côte somalienne par leurs
propres moyens. 19 otages iraniens et pakistanais, détenus depuis un mois, sont ainsi rendus à
la liberté.

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