Briser la force dominante

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Briser la force dominante
BRISER LE POUVOIR DE LA DOMINATION
- par Joyce Meyer -
Nous offensons Dieu lorsque nous laissons d’autres personnes dominer
sur nous. Dieu a envoyé Jésus, son Fils unique, nous acheter notre
liberté par sa vie. La Bible dit que nous avons été rachetés à grand prix
(1 Corinthiens 6,12), et ce prix est celui du précieux sang du Fils unique
et bien-aimé de Dieu.
Si vous laissez quelqu’un contrôler votre vie – vous intimider, vous
manipuler, et vous faire ce que vous savez au fond de votre coeur être
injuste – alors, il vous faut briser ces puissances de domination. Ce n’est
pas la volonté de Dieu pour nous d’être dominé par qui que ce soit
d’autre que le Saint Esprit.
Dieu ne nous forcera jamais à suivre sa volonté, à plus forte raison ne
devons nous laisser personne d’autre nous imposer la leur.
Les personnes qui dépendent trop de l’approbation d’autrui finissent
presque toujours par être dominées et manipulées, car Satan envoie
toujours quelqu’un pour abuser d’elles.
Les personnes qui se laissent dominer ne vont pas à l’affrontement , et
ceux qui prennent leur contrôle n’aiment pas la résistance. Ces deux types
de personnes dysfonctionnelles jouent sur leurs faiblesses réciproques.
L’une donne le pouvoir à l’autre.
Il nous faut prendre un peu de temps pour parler de la personne qui
autorise l’abus. On peut en effet permettre à quelqu’un de rester
prisonnier en continuant à obéir à ses exigences, au lieu de choisir de
faire ce que nous croyons juste pour nous.
Les gens profiteront de vous si vous les laissez faire. Ils seront utilisés
par Satan pour vous détourner de ce que Dieu veut pour vous, ce qu’il
ne faut jamais perdre de vue. La chose la plus vitale pour un chrétien est
une obéissance empressée et radicale à Dieu. Comme nous l’avons déjà
montré, on ne peut pas plaire à Dieu et aux hommes. Les deux volontés
sont diamétralement opposées l’une à l’autre.
Une femme souvent présente à nos conférences m’a révélé un jour
qu’elle avait été victime d’horribles abus. Lors de nos rencontres, cette
femme avait un comportement très inquiétant. Elle tombait par terre, se
repliait en position de foetus, réagissant vivement dès qu’on la touchait.
Elle perturbait la réunion et nous avons du la faire sortir de la salle.
Plusieurs personnes du service d’ordre faisaient de leur mieux pour
l’aider, mais ce phénomène se reproduisait continuellement. J’ai
commencé à craindre son arrivée à chaque nouvelle conférence. Je
sentais mon coeur s’accélérer quand je la voyais.
Je me sentais mal à cause de ces sentiments négatifs. Je pensais que je
devais l’aimer, mais honnêtement, je ne savais que faire. Parfois, elle avait
l’air aussi normale que n’importe qui, puis elle perdait complètement la
raison. J’ai découvert plus tard qu’elle était dans la domination. Elle ne
se contrôlait plus, mais elle manipulait mes réunions et mon personnel
par son comportement.
Un après-midi, alors que j’enseignais la parole de Dieu à une foule de
plusieurs milliers de personnes, cette femme recommença à agir de la
même façon, mais cette fois, elle tomba de sa chaise et resta allongée par
terre entre deux rangées de sièges. Elle détourna ainsi l’attention de tous
ceux qui l’entouraient, perturbant totalement la réunion. Le personnel
tenta de s’en occuper mais ils durent à nouveau la faire sortir de la salle.
Ils l’emmenèrent dans une salle à part, et prièrent pour elle, mais rien
ne changea.
Une des personnes qui essayait de l’aider sentit dans son coeur que cette
femme cherchait à attirer l’attention, et elle tenta un pas audacieux. Elle
lui dit : « D’accord, vous pouvez rester allongée ici aussi longtemps que
vous le voulez. Si vous avez besoin d’aide, il y a quelqu’un de la sécurité
derrière la porte, mais moi, je retourne à ma place, car je ne veux pas
manquer la conférence davantage ». Elle sortit de la pièce et resta dans
le couloir pour voir ce que la femme ferait. Lorsque celle-ci pensa que
personne ne la voyait, elle se leva, sortit, et quitta le bâtiment.
Cette femme était en train de nous manipuler pour attirer notre
attention. Elle avait été abusée dans le passé, et avait besoin d’aide,
mais à ce moment précis, elle se servait de nous, et nous ne l’aidions pas.
Aussi longtemps que nous continuions à alimenter son comportement
étrange, nous lui donnions le pouvoir de nous garder dans son piège.
CELUI QUI AUTORISE L’ABUS
CELUI QUI AUTORISE L’ABUS
Cependant Jésus a eu compassion des personnes blessées, Il ne s’est
jamais contenté de rester «désolé» pour eux. Autant que possible, il
les aidait à s’aider eux-mêmes. Il leur disait de faire certaines choses
particulières, et Ses instructions étaient souvent surprenantes.
Il a par exemple dit à un paralysé de se lever, de prendre son lit et de rentrer
chez lui. (Matthieu 9 :6). Il a dit a un homme qui venait d’apprendre que
sa fille était morte de ne pas avoir peur (Marc 5 : 35-36). Rencontrant un
aveugle, Jésus a craché par terre, fabriqué de la boue avec la poussière,
et frotté les yeux de l’homme avec. Il lui a ensuite demandé d’aller à la
piscine de Siloé pour se laver, et lorsque l’homme a fait ce que Jésus lui
avait commandé, il a retrouvé la vue (Jean 9 : 1-7).
Nous voyons que Jésus disait souvent aux gens de faire des choses,
non pas simplement surprenantes, mais qui paraissaient vraiment
impossibles à faire. Comment un homme paralytique pourrait-il se
lever, prendre son lit et marcher ? Après tout, il était paralysé. Comment
un homme qui venait juste d’apprendre la mort de sa fille pouvait-il
ne pas craindre ? Comment quelqu’un qui ne voit pas peut-il trouver
une piscine alors qu’il est justement aveugle ? Au lieu de se sentir
simplement désolé pour tous ces gens, Jésus les a poussés à agir. Il les a
aidés à sortir de leurs problèmes et les a motivés à «faire quelque chose»
afin qu’ils soient responsables d’eux-mêmes. Jésus était ému, c’est-à-dire
poussé par la compassion (Matthieu 9 : 36). Cette compassion l’amenait à
faire quelque chose pour les personnes qu’il rencontrait, tout en rendant
ces personnes capables d’avancer.
Lorsque Marthe reproche à Marie de ne pas l’aider, Jésus lui répond
qu’elle s’inquiète et s’angoisse pour trop de choses et que Marie a
raison de rester assise à L’écouter (Luc 10 : 38-42). Jésus était direct, et
Il ne permettait à personne de rester dans l’illusion. Lorsque nous ne
réussissons pas à affronter les personnes qui nous manipulent, nous leur
permettons de continuer à agir dans le même sens.
CELUI QUI AUTORISE L’ABUS
Lui résister était donc la meilleure chose que nous avions faite.
On peut parfois avoir un peu honte de résister aux personnes qui ont ce
genre de problèmes, alors que nous voulons les aider avec amour, mais
c’est souvent ce que Jésus faisait pour libérer les gens.
Ne permettez pas aux autres de prendre des décisions à votre place. Vous
êtes insensé si vous laissez les autres décider pour vous. La Bible dit que
la sagesse est dans le nombre des conseillers (Proverbes 11 :14). C’est une
bonne chose d’écouter ce que disent les autres, mais le choix final doit
venir de vous. Comme on le dit « Sois en accord avec toi-même » (Hamlet,
Shakespeare), autrement il ne peut y avoir de vrai bonheur.
Être dominé et manipulé vous vole votre joie et votre paix. Cela apporte
la mort à votre esprit, vos pensées, vos émotions, et tous les autres
domaines de votre vie. Dieu dit : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la
bénédiction et la malédiction, alors choisis la vie afin que tu vives ainsi
que ta descendance » (Deutéronome 30 : 19).
Si vous choisissez la vie, alors il vous faut aussi choisir d’affronter ces
gens qui, dans votre vie, essayent de vous dominer. Les gens vous
respecteront si vous avez des limites – des domaines où vous les laissez
entrer et d’autres où vous ne le leur permettez pas.
Dave et moi nous occupons ensemble de Joyce Meyer Ministries en
tant que co-directeurs du ministère. Nous avons tous deux de fortes
personnalités, et nous nous conseillons souvent mutuellement. Je reçois
des conseils de Dave dans tous les domaines, sauf dans ce que j’enseigne
dans nos conférences et à la télévision. Je sais que je dois recevoir cette
information de l’Esprit de Dieu – et pas de Dave ou de qui que ce soit
d’autre – si mon enseignement doit Lui être consacré. Je suis porte -parole
de Dieu, et pour cela il me faut être conduite par le Seigneur dans ce que
j’enseigne.
Dave a son propre champ d’expertise. Il était ingénieur avant d’entrer
dans le ministère à plein temps. Quand nous avons construit nos locaux,
il était très impliqué, car il connaissait bien le domaine. À plusieurs
reprises, j’ai essayé de lui donner des conseils à propos de la construction
du bâtiment, et il m’a poliment dit que je devais le laisser faire, puisque
c’était son domaine.
Nous recevons des conseils l’un de l’autre, mais nous avons nos limites,
et nous nous respectons mutuellement.
PRENEZ VOS PROPRES DÉCISIONS
PRENEZ VOS PROPRES DÉCISIONS
La Bible enseigne de nous soumettre à l’autorité (1 Pierre 2 :13). Nous
devons nous soumettre à l’autorité civile, à l’autorité de l’église, celle de
notre employeur, de nos parents, de notre conjoint. Se rebeller est une
des pires attitudes qu’on puisse avoir. Si nous ne nous soumettons pas
à l’autorité des hommes, nous n’accepterons pas non plus celle de Dieu.
Cependant, une question survient toujours : « Que faire si l’autorité n’est
pas juste ? » D’une certaine manière, c’est une question délicate, surtout
parce que nous sentons souvent comme injuste quelque chose que nous
ne voulons pas faire.
La Bible dit « C’est une belle chose de supporter, par obéissance à Dieu, des
peines que l’on souffre injustement. » (1 Pierre 2 : 19). Les choses injustes
peuvent arriver dans nos vies, mais Dieu est juste, et Il transformera le
mal en bien si nous sommes patients et que nous lui faisons confiance.
Nos souffrances ne rendent pas Dieu heureux, mais si nous continuons
à faire le bien même si nous devons en souffrir, cela plait à Dieu.
Je crois que la phrase-clé dans ce verset est « par obéissance à Dieu ».
Autrement dit, nous devrions supporter la peine d’une souffrance injuste
pour Dieu, et non nécessairement parce que nous le voulons.
Le verset précèdent parle en particulier de la soumission à une autorité
méchante ou déraisonnable. Si nous supportons une souffrance injuste
venant d’une telle autorité, pour l’amour de Dieu et de son royaume,
cela honore Dieu.
Une personne peut par exemple être conduite par le Saint-Esprit à rester
dans un travail où elle n’est pas traitée justement, afin d’être un exemple
de la bonne manière de se conduire dans une telle situation. Ou bien, une
personne peut être le seul chrétien dans son entreprise, et le Saint-Esprit
l’a conduit à rester là pour être une lumière dans un lieu ténébreux. Nous
sommes souvent plus intéressés par notre propre confort personnel que
par l’idée de porter du bon fruit pour le royaume de Dieu. Si être dans la
volonté de Dieu signifie un peu de souffrance ou d’inconfort, nous ne
devrions pas en avoir peur. Tout ce que nous pouvons faire pour Dieu
apportera à terme une récompense. Dieu nous venge toujours et apporte
la justice dans nos vies, mais de temps en temps, il nous faut supporter
des choses qui semblent injustes sur le moment.
Il y a aussi des moments où nous ne devrions pas supporter la souffrance,
mais au contraire y faire face. Discerner quand supporter et quand
faire face aux situations est la vraie clé du succès et de la plénitude
dans ce domaine. Il y a un temps pour agir et un temps pour ne rien
faire. Chacun de nous doit chercher Dieu et être sensible à sa voie pour
suivre sa direction. Certaines personnes sont timides, elles supportent
les choses plus longtemps qu’elles ne le devraient. Elles deviennent
des paillassons pour les autres qui leur marchent dessus. Résultat, elles
passent leur vie à être maltraitées.
D’autres personnes défient l’adversité trop vite et trop souvent.
COMMENT SE SOUMETTRE À L’AUTORITÉ ?
COMMENT SE SOUMETTRE À
L’AUTORITÉ ?
L’amour est la plus grande loi du Royaume de Dieu, et l’apôtre Paul a
déclaré dans sa lettre aux Romains que si ce que nous faisons fait souffrir
notre frère ou bien choque ses sentiments, alors nous ne marchons
pas dans l’amour. (Romains 14 : 21). Paul a dit aussi qu’il était libre de
faire ce qu’il voulait, mais qu’il était aussi libre de discipliner ses désirs
personnels pour le bien du Royaume. (1 Corinthiens 6 : 12 et 9 : 22).
En tant que chrétiens, nous pourrions dire que nous sommes libres de
faire ce que nous voulons ; cependant, quand cela s’applique à la vie
en communauté, ce type de philosophie ne fonctionne pas. Lorsqu’une
personne, dans un groupe ou une société, domine tous les autres, cela
s’appelle une dictature, pas une famille ni une communauté. Le seul qui
pense être heureux est le dictateur.
Dieu nous a créés pour vivre et travailler dans l’amour et l’unité ; sans
amour ni unité, rien d’autre ne fonctionnera convenablement.
Regardons quelques domaines dans lesquels nous sommes souvent mis
au défi pas une autorité négative.
AU TRAVAIL
Quand un chef exige tant d’un employé qu’il ruine sa vie privée, sa
vie spirituelle, et peut-être sa santé, cet employé n’est pas rebelle s’il
l’affronte et lui déclare clairement ce qu’il peut faire ou non. En fait, il
serait davantage coupable en évitant de faire face à la situation plutôt
qu’en l’affrontant. Dieu attend que nous mettions notre mariage, notre
famille, notre foyer, notre vie spirituelle et notre santé avant notre
travail.
Si nous perdons notre travail pour avoir protesté de façon juste, alors
Dieu nous aidera à en trouver un meilleur. C’est triste lorsqu’une
personne vit dans une telle crainte de perdre de l’argent ou sa réputation
qu’elle s’autorise à perdre sa santé, le respect de sa famille et une bonne
relation avec Dieu. Si vous permettez à quelqu’un de vous dominer,
vous devriez vous demander quel prix vous êtes en train de payer pour
recevoir l’approbation de cette personne.
Comme je l’ai mentionné précédemment, j’ai commencé par travailler
pour un homme qui en demandait beaucoup trop à ses employés.
C’était un dirigeant chrétien, et je le respectais beaucoup. Au début, j’ai
simplement supposé que tout ce qu’il pouvait me demander devait être
la volonté de Dieu. Mais au bout d’un moment, j’ai commencé à me
rendre compte que ma vie était sérieusement déséquilibrée. J’essayais
en effet de répondre à toutes les demandes de mon chef pour ne pas
perdre mon travail.
COMMENT SE SOUMETTRE À L’AUTORITÉ ?
Ces personnes ont besoin d’apprendre à rester calmes et à s’attendre à
Dieu.
Il se peut que les gens se sentent libres lorsqu’ils refusent de se soumettre
à quiconque, mais ils sont en fait complètement ligotés. Nous ne sommes
pas libres en exerçant une liberté qui ne serait pas bonne pour tout le
monde.
Il est plus facile de regarder en arrière et de voir ce que nous avons
manqué dans le passé, plutôt que de réaliser nos erreurs lorsque nous
sommes pris dans l’émotion des événements présents. Mais nous
pouvons au moins apprendre de nos erreurs passées et ne pas faire deux
fois les mêmes bêtises. J’ai beaucoup appris de cette situation et cela m’a
été bénéfique à plusieurs reprises dans ma vie. Lorsque nous laissons
nos vies se déséquilibrer, on en paye le prix tôt ou tard. Si vous ne voulez
pas en payer le prix, ne vous amusez pas à chercher l’approbation de
tout le monde.
À L’ÉGLISE
Quand un pasteur ou un autre responsable spirituel essaye d’« écouter
Dieu » pour ses paroissiens à propos de leurs décisions, il les abuse
spirituellement. Nous avons tous le Saint-Esprit, et nous pouvons tous
entendre Dieu pour nous-mêmes. Cela ne veut pas dire que nous n’avons
pas besoin de conseils, au contraire, mais certaines personnes s’égarent
dans ce domaine.
Dave et moi avons connu un pasteur qui pensait que les gens de sa
congrégation ne devaient pas vendre leur maison ni déménager sans
lui demander s’il sentait que c’était la bonne décision et le bon moment
pour le faire.
Ce type d’attitude est naturellement dominatrice et totalement étrangère
à la Bible. Selon moi, cet homme manquait d’assurance et voulait que
les gens le consultent pour tout ce qui lui paraissait important. Le même
homme a aussi expliqué à mon mari qu’il faisait une erreur en me
laissant enseigner une étude biblique à la maison. Il lui a dit que je ne
devrait pas le faire. Il y avait juste un petit problème : c’était à moi que
Dieu avait donné le don d’enseignement, pas à mon mari. Dave a essayé
d’enseigner pendant un temps, et moi, j’ai tenté de me taire. Aucun de
nous deux n’a réussi !
Il se peut que des gens bien intentionnés essayent de vous dire ce que
vous devriez faire, mais cela ne signifie pas toujours qu’ils ont raison. Si
nous avions écouté ce pasteur, Dave et moi aurions manqué l’occasion
de partager l’évangile avec des millions de gens de par le monde. Il était
peut-être sincère, mais «il s’était sincèrement trompé».
À LA MAISON
Les parents doivent savoir à quel moment laisser leurs enfants vivre
leur vie. Il n’y a rien de pire que des parents qui continuent à vouloir
diriger la vie de leurs enfants lorsque ceux-ci sont adultes. Les parents
ne devraient pas le faire, mais les enfants non plus ne devraient pas le
leur permettre. Chacun d’entre eux sont responsables.
COMMENT SE SOUMETTRE À L’AUTORITÉ ?
Je regrette de dire que j’ai laissé la situation se dégrader au point de
tomber malade, et que mon mariage et mes enfants avaient aussi besoin
d’aide. J’avais obtenu l’approbation de mon chef, mais ce n’était pas la
volonté de Dieu.
Même si vous êtes certain que votre enfant fait une erreur, il est possible
que vous ne puissiez rien y faire. Parfois, les enfants apprennent plus de
leurs erreurs que de quoi que ce soit d’autre.
MARIS ET FEMMES
Comme c’est si souvent le cas dans les questions d’autorité et de
soumission, je voudrais m’adresser aux couples. Dans la Bible, on
demande aux femmes d’être soumises à leur mari « comme au Seigneur »
(Ephésiens 5 : 22). C’est un gros problème pour beaucoup de femmes,
spécialement dans notre société d’aujourd’hui où les femmes se battent
pour l’égalité des droits. Les femmes sont égales aux hommes ; la Bible
ne dit pas le contraire. Mais Dieu est un Dieu d’ordre (1 Corinthiens 14 :
33), et il ne peut pas y avoir d’ordre sans que quelqu’un soit responsable.
Quelqu’un doit avoir l’autorité finale pour dire ce qui sera fait ou non,
surtout en cas de désaccord.
Les femmes ne doivent pas être abusées ou dominées par leur mari. Si
un homme domine sa femme, s’il ne lui donne pas d’argent, lui dit ce
qu’elle doit porter, ne lui permet pas d’avoir des amis, refuse de la laisser
aller à l’église ou de lire des livres chrétiens, etc. – alors je crois qu’il a
vraiment un problème personnel , et il faut qu’elle lui résiste. C’est tout
à fait différent que de lui demander une chose qu’elle ne voudrait pas
faire. Faire des choses que nous ne voulons pas, fait partie de la vie.
La Bible nous dit de nous adapter et de nous ajuster aux autres pour
maintenir le paix dans nos relations (Romains 12 : 16).
En tant que femme, apprendre à me soumettre à l’autorité de Dave et
respecter ses opinions a été très difficile pour moi. La douleur éprouvée
dans mon passé en raison du tempérament dominateur de mon père
m’avait laissée très mal à l’aise à propos de la soumission. De nombreuses
fois, j’ai perçu (ou senti) que Dave essayait de me dominer, alors qu’en
fait ce n’était pas du tout le cas. Dès qu’il avait une opinion différente de
la mienne, je me sentais menacée. Si jamais il me disait qu’il ne voulait
pas que je fasse certaines choses, je répondais en criant « Si tu t’imagines
que tu vas me dominer, n’y pense même pas ! »
Avec l’aide de Dieu, j’ai finalement pris conscience que la peur que
Dave essaie de me dominer me rendait moi-même dominatrice. Je suis
éternellement reconnaissante au Saint-Esprit de m’avoir montré la vérité
qui m’a rendue libre de me soumettre à l’autorité – et reconnaissante
que Dave soit resté assez longtemps auprès de moi pour que j’apprenne.
COMMENT SE SOUMETTRE À L’AUTORITÉ ?
Il y a des moments où Dave et moi donnons des conseils à nos enfants, et
je suis sûre qu’il y a des moments où ils n’en veulent pas. Nous pouvons
leur dire ce que nous pensons, mais nous n’essayons pas de leur imposer
notre avis. Nous nous rendons compte qu’ils doivent être libres de
prendre leurs propres décisions et en assumer les conséquences. S’ils
nous font savoir qu’ils ne veulent vraiment pas de nos conseils dans une
situation particulière, nous les gardons pour nous, ce qui est la seule
attitude juste et convenable.
Lorsque vous faites des erreurs, ce que nous faisons tous, acceptez-les et
tirez-en la leçon.
COMMENT SE SOUMETTRE À L’AUTORITÉ ?
Une fois encore, soumettez-vous à l’autorité, mais ne vous laissez pas
dominer. Si vous êtes une personne en responsabilité, ayez de l’autorité,
mais ne soyez pas dominateur. J’ai essayé d’apprendre à ne pas être un
« chef autoritaire ». Je prie pour trouver l’équilibre dans ces domaines. Il
n’est pas toujours facile à discerner, mais l’Esprit de Dieu nous guidera si
nous le laissons agir.
Une personne dominatrice peut être quelqu’un que vous aimez et
respectez, ou que vous avez aimé et respecté à un moment donné. Il se
peut que vous ayez perdu le respect pour cette personne à cause de la
domination subie, mais que vous soyez pris dans un engrenage dont
vous ne savez comment vous libérer.
Le dominateur peut être quelqu’un dont vous avez besoin, et il le sait. Il
peut être quelqu’un qui vous aide financièrement, et vous ne savez pas
ce que vous feriez si elle n’était pas dans votre vie. Il peut être quelqu’un
envers qui vous ressentez avoir une dette pour une raison ou pour une
autre, quelqu’un qui a fait beaucoup pour vous dans le passé – et qui
vous le rappelle régulièrement. Il peut être quelqu’un que vous avez
blessé dans le passé, et maintenant vous ressentez que vous lui êtes
redevable pour le reste de votre vie.
Le dominateur peut être quelqu’un dont vous avez peur. C’était le cas
avec mon père et notre relation. Il se peut que vous craigniez un mal ou
un manque, comme lorsque des parents menacent leurs enfants de ne
leur laisser ni argent ni biens s’ils ne font pas leur quatre volontés.
Le dominateur peut aussi être quelqu’un qui a été dominé dans son
enfance, et qui fonctionne avec un comportement acquis. Il peut être
orgueilleux, égoïste ou paresseux (quelqu’un qui s’attend à ce que tous
les autres le servent).
Le dominateur peut être une personne manquant profondément
d’assurance qui se sent mieux dans la vie lorsqu’elle domine les autres.
Il peut avoir le besoin d’être en première position pour se sentir en
sécurité.
RECONNAÎTRE UNE PERSONNE DOMINATRICE
RECONNAÎTRE UNE PERSONNE
DOMINATRICE
La personne la plus disposée à se laisser dominer est quelqu’un qui a
toujours été sous domination, de telle sorte que c’est une habitude chez
elle, une façon de vivre. Une telle personne n’est pas habituée à prendre
ses propres décisions. Cela peut être une personne mal assurée, peureuse
ou timide qui n’a jamais affronté quoi que ce soit ni personne dans sa
vie. Son excuse est : « Je n’aime pas la confrontation. » Ma réponse à cela
est : « nous devons tous faire des choses que nous n’aimons pas faire. »
Une personne qui est dominée peut aussi être embarrassée par la
soumission à l’autorité. Il se peut qu’elle ne soit pas capable de dire
qu’elle est la différence entre la vraie soumission divine et une fausse
domination d’origine démoniaque.
Cela l’aiderait de se souvenir que le diable «domine», mais que Dieu
«conduit» !
Le dominé a souvent une mauvaise image de lui–même. Il pense que
ses capacités sont si faibles que n’importe qui d’autre a toujours raison et
qu’il a toujours tort. À chaque fois que quelqu’un n’est pas d’accord avec
lui, il se tait instantanément et se soumet.
La personne peut être névrotique au point de se sentir en faute à chaque
conflit.
Le dominé peut être dépendant des autres pour des soins, de l’argent, un
lieu de vie, un emploi, de la compagnie etc. La personne dominée a pu
mal agir une fois, et se sentir redevable envers celui qui domine sur elle,
alors elle lui permet de continuer à le dominer.
RECONNAÎTRE UNE PERSONNE DOMINÉE
RECONNAÎTRE UNE PERSONNE
DOMINÉE
Il y a deux principales caractéristiques associées à la domination. Je
voudrais aborder chacune d’elle.
LA DOMINATION ÉMOTIONNELLE
La manipulation émotionnelle est l’une des caractéristiques les plus
évidentes et les plus puissantes. Les larmes, les crises de nerfs, et le
silence (surtout le silence comme forme de rejet) sont des méthodes
fréquemment utilisées par les dominateurs pour s’imposer aux autres.
Peut-être que deux belles-familles voudraient avoir les «jeunes-mariés»
pour les vacances. Les parents dominateurs peuvent alors utiliser le
silence, la crise de nerfs, les larmes ou la colère pour obtenir ce qu’ils
veulent. Ils peuvent même rappeler au couple « tout l’argent » qu’ils
leur ont donné.
Ceci aura bien sûr pour effet de faire sentir au jeune couple qu’il est
redevable. L’argent donné par les parents n’aura alors pas été un don
réel. Donner véritablement ne crée pas des liens qui permettent au
donateur de mener les bénéficiaires par le bout du nez.
À l’opposé, les parents qui se comportent convenablement laissent
au couple la liberté de prendre leurs décisions par eux-mêmes ; ils
ne font pas pression sur eux. Si ce sont des parents chrétiens, ils vont
probablement prier Dieu de les guider ainsi que leurs enfants, puis
ils laisseront Dieu s’occuper de la situation. Les parents qui exercent
moins de pression n’auront peut-être pas toujours leurs enfants pour
les vacances, mais ils recevront davantage d’amour, d’admiration et de
respect pour eux.
Bien que j’ignorais la vraie nature de mes actes, j’ai essayé la manipulation
émotionnelle pendant des années. À chaque fois que Dave ne faisait pas
ce que je voulais, je me mettais en colère, je me murais dans le silence,
je pleurais, je faisais la tête, j’étais pitoyable. Je nettoyais la maison ou
je travaillais sans arrêt à d’autres corvées en espérant le culpabiliser ou
qu’il ait pitié de moi.
Je suis heureuse de dire que cela n’a pas marché. Quoi que je fasse, Dave
restait heureux et faisait ce que bon lui semblait. Si j’avais réussi à le
dominer par mes émotions, je serais restée bloquée des années dans le
même piège.
S’il ne m’avait pas résisté, cela m’aurait permis de continuer cette
méthode de domination.
Si vous êtes dominateur et que vous voulez être vraiment courageux,
priez que Dieu conduise vers vous des personnes qui vous résisteront à
chaque fois que vous en aurez besoin. Puis priez pour que vous l’acceptiez
sans vous défendre avec colère, accusations et fausses excuses.
LA DOMINATION VERBALE
D’autres personnes peuvent essayer de dominer avec des paroles d’échec,
de défaite, de culpabilité, de critique et d’intimidation. Elles utilisent
parfois la peur. Elles peuvent également menacer de couper les relations
(rejet).
RECONNAÎTRE LA DOMINATION
RECONNAÎTRE LA DOMINATION
Il y a de nombreuses façons de dominer les autres. Si vous êtes dominé,
apprenez à reconnaître les méthodes utilisées contre vous. Si vous êtes
vous-même dominateur, demandez à Dieu de vous aider à reconnaître
quelles sont vos propres méthodes de domination. Vous ne pouvez pas
agir sur quelque chose que vous ne connaissez pas. Priez pour la vérité,
et la vérité vous rendra libre !
RECONNAÎTRE LA DOMINATION
Autrement dit, elles suggèrent que si vous ne faites pas ce qu’elles vous
demandent, elles ne voudront plus de vous. Je crois que beaucoup
d’adolescents tombent dans la drogue, l’alcool et les désordres sexuels
parce qu’ils sont terrorisés à l’idée de perdre leurs amis. Cela s’appelle
« le pression des pairs ». C’est en fait de la domination.
Si vous ne pouvez pas interagir avec d’autres personnes sans que la
personne qui domine sur vous vous fasse sentir coupable d’être heureux,
c’est le signe que «vous êtes dominé».
Peut-être ne pouvez- vous pas vous faire de nouveaux amis sans que
cette personne soit jalouse ou possessive. Vous sentez que vous devez
la consulter avant de faire quoi que ce soit. Vous n’avez pas de vie
personnelle bien à vous. Vous avez lui avez tout dit, vous l’avez invitée
partout, et vous lui avez demandé son avis sur tout.
Peut-être que vous avez beaucoup trop votre dominateur à l’esprit. Vous
vivez avec la peur vague de ce qu’il va penser ou dire sur tout ce que
vous faites.
1 – RECONNAÎTRE
La première étape pour se libérer de la domination est de reconnaître que
vous êtes dominé. Certains pensent qu’ils se contentent de maintenir la
paix et sous- estiment la situation.
En tant que chrétiens, nous pensons parfois que nous sommes obligés
de maintenir la paix à tout prix. La Bible nous apprend en effet à être des
artisans et des protecteurs de la paix, à nous adapter et nous ajuster aux
autres afin de trouver l’harmonie.
« Vivez en harmonie avec les autres, ne soyez pas hautains (snob,
supérieur, élitiste), mais ajustez-vous (aux gens, aux choses) et donnezvous des tâches humbles. Ne vous surestimez jamais et ne vous prenez
pas pour des sages. » (Romains, 12 : 16)
En tant que chrétiens, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir
pour maintenir la paix, mais cela ne veut pas dire que nous devons
permettre aux autres de nous dominer. N’importe quel passage biblique
poussé à l’extrême peut créer des problèmes. Pour agir dans l’amour,
nous devons faire ce qui est bon et avantageux pour les autres, mais
nous devons aussi avoir conscience que ce n’est pas bon pour les autres
si nous les laissons nous dominer.
2 – AGIR
Une fois que vous reconnaissez que vous êtes dominé, choisissez de faire
quelque chose pour mettre fin à cela. Il ne faut pas laisser s’installer une
telle situation – ce n’est bon ni pour vous, ni pour la personne qui vous
domine. Si vous la laissez continuer, si vous lui donnez le pouvoir, vous
devenez aussi coupable qu’elle. Une mauvaise habitude a été prise et
elle doit être changée.
Peut-être que vous réagissez d’une certaine manière vis-à-vis de la
personne qui vous domine, et qu’il vous faut apprendre à agir selon la
Parole et les instructions de Dieu. Cela vous demandera de la prière et
de la détermination. Ne soyez pas découragé si cela prend du temps. On
dit qu’il faut trente jours pour prendre une habitude et trente jours pour
s’en défaire. Lorsque vous aurez résisté à votre dominateur une trentaine
de fois, vous serez sur la bonne voie pour développer de nouvelles règles
du jeu.
LES SYMPTÔMES À SURVEILLER
LES SYMPTÔMES À SURVEILLER
Comme je l’ai mentionné, il vous faut comprendre de quelle façon
la personne vous domine. Est-ce par la peur, la colère, le silence, la
fureur, les larmes, la culpabilité, ou les menaces ? C’est important de
reconnaître rapidement les tactiques de domination et de leur résister
immédiatement. Plus vite vous résisterez, moins vous risquerez de
tomber dans le piège dont vous voulez vous libérer.
4 – RÉSISTER
Lancez-vous dans la bataille de la résistance. Prenez conscience que si
vous avez laissé une autre personne vous dominer, celle-ci ne va pas
apprécier que vous changiez. Il peut être sage pour vous d’en parler à
quelqu’un qui puisse vous conseiller.
Vous pourriez dire quelque chose comme « Peut-être que tu ne le fais pas
exprès, mais j’ai l’impression que tu domines sur moi. J’ai besoin d’avoir
de la liberté dans notre relation, et Dieu m’a montré que j’ai eu également
tort de te le permettre. Je vais donc changer mon comportement et je me
rends compte que ce ne sera peut-être pas facile pour toi. Je t’apprécie, et
je voudrais que notre relation s’épanouisse, mais à partir de maintenant,
je vais suivre mon propre coeur. »
Ne vous attendez pas à ce que la personne réagisse sans hostilité. De
même que vous avez été dépendant de l’approbation, votre dominateur
est dépendant de sa domination. Aucune dépendance n’est brisée
sans réactions charnelles. Comme je dis toujours : « La chair (la nature
charnelle de l’homme) ne meurt jamais sans un combat. »
Vous avez peut-être peur de résister, mais il vous faut le faire, même avec
la peur au ventre ! Si vous tenez bon, le dominateur va finir par passer de
la colère au respect.
Il se peut que vous ayez peur de perdre la relation, et c’est une possibilité.
La seule chose que je peux dire, c’est que vous vivrez mieux sans cette
relation que si vous passez votre vie entière sous la domination et la
manipulation. Si les gens ne s’intéressent pas à vous sans qu’ils puissent
vous dominer, c’est qu’ils ne s’intéressent pas à vous du tout. Ne laissez
personne se servir de vous.
5 –PRIER
N’essayez pas d’opérer ces changements sans beaucoup prier.
L’organisation du temps est très importante pour de telles situations.
Priez pour les gens que vous devez affronter, en demandant à Dieu
de préparer leur coeur. Demandez Lui de les avertir de leur propre
comportement avant même que vous leur parliez.
LES SYMPTÔMES À SURVEILLER
3 – COMPRENDRE
Même si ce livre s’adresse principalement aux personnes qui sont
dépendantes de l’approbation des autres et qui, de ce fait se laissent
dominer, je sais qu’il y aura parmi les lecteurs des personnes qui
sont dominatrices. Il est possible d’être à la fois dominateur et sous la
domination d’autrui. Il y a eu des moments dans ma vie où je manipulais
tous ceux qui me laissaient faire, tout en me laissant manipuler
également. Dans les deux cas, j’étais en dehors de la volonté de Dieu.
Peut-être en est-il de même pour vous. Il se peut par exemple que vous
vous laissiez dominer par votre responsable au travail, mais qu’à la
maison ce soit vous qui dominiez votre famille.
Si vous ne savez pas si vous êtes une personne qui contrôle les autres,
posez-vous la question suivante : « Quelle est ma réaction lorsque je
n’obtiens pas gain de cause ? » Est-ce que vous vous fâchez ? Avez-vous
l’habitude d’essayer de convaincre les autres que votre manière de faire
est la meilleure ? Etes-vous malheureux, jusqu’à ce que vous arriviez
à vos fins ? Soyez honnête en répondant ; c’est ainsi que vous vous
identifierez plus facilement.
Les gens ont le droit de décider pour eux-mêmes. Dieu veut que nous
soyons guidés par Sa Parole et par Son Esprit, non pas par des forces
extérieures. Il veut également que nous laissions les autres être guidés
de la même façon. En effet, nous devrions non seulement permettre aux
autres d’être guidés par Dieu, mais nous devrions aussi les encourager
et les aider dans ce sens. Quand nous voulons que quelqu’un fasse
quelque chose, et qu’il est indécis, au lieu de tenter de le persuader de
faire notre volonté, nous devrions plutôt lui dire de prier à ce sujet et
être confiant que Dieu lui montrera ce qu’il faut faire. Nous pouvons
encourager les autres à faire telle ou telle chose, mais nous ne devons
jamais les manipuler pour que notre volonté soit faite. Comme dit le
dicton, « Si tu aimes quelqu’un, laisse-lui sa liberté ; s’il est à toi, il te
reviendra. » L’amour véritable, c’est d’aider une personne à prendre la
bonne décision ; la décision qui est la meilleure pour tout le monde, pas
seulement pour nous-mêmes.
CINQ ÉTAPES À SUIVRE SI VOUS ÊTES DOMINATEUR
Si vous avez tendance à contrôler, vous avez besoin de prendre les pas
suivants :
• Affrontez la vérité. Efforcez-vous de dire à haute voix : « Je manipule
•
•
•
•
les gens. »
Demandez à Dieu de vous pardonner et de vous apprendre à
respecter les droits des autres.
Demandez pardon aux personnes que vous tentez de contrôler.
Encouragez-les à partager avec vous ce qu’ils ressentent par rapport
à votre relation . Demandez à ces personnes de vous confronter et de
vous rappeler à l’ordre le cas échéant.
Ne vous découragez pas et n’abandonnez pas si votre
transformation prend du temps.
UN CONSEIL AUX DOMINATEURS
UN CONSEIL AUX DOMINATEURS
Peut-être pensez-vous qu’en gardant le contrôle, vous vous protégez ;
c’est ce que je croyais. En réalité, vous ouvrez la porte au diable pour qu’il
détruise toutes vos relations et vous surcharge d’un stress insupportable.
Tenter de dominer tout le monde et toutes les situations est très stressant.
J’étais soulagée de découvrir enfin que je ne devais pas essayer de diriger
l’univers. Si vous êtes le grand chef d’orchestre de votre monde, il va
falloir prendre votre retraite.
Même si vous avez développé cette tendance à tout contrôler à cause de
blessures passées, c’est néanmoins injuste. Ce que vous êtes peut résulter
d’une douleur que vous avez subie, mais cela ne doit pas être une excuse
pour rester comme ça.
Ceux qui dominent les autres n’ont pas nécessairement vécu des abus.
Certains ont tout simplement un caractère fort, ainsi que des idées bien
définies sur comment faire les choses ; ce qu’ils pensent et ressentent
est tellement fort qu’ils ne sont pas ouverts aux pensées et aux opinions
des autres. D’autres sont purement égoïstes ; ils n’en font qu’à leur tête
et ont pris la mauvaise habitude de ne pas respecter les autres. Il est
possible que leurs mauvaises attitudes n’aient pas été corrigées pendant
leur enfance, ou encore que ces personnes aient été éduquées par des
parents manipulateurs. Quelle que soit la raison, il est certain que ces
personnes ne marchent pas dans l’amour et que cela ne plait pas à Dieu.
Si vous vous rendez compte que vous contrôlez les autres, vous
devez les laisser libres de prendre leurs décisions eux-mêmes. Si vous
n’êtes pas d’accord avec leurs choix, retenez-vous de manifester votre
mécontentement. Dites plutôt : « Je respecte ton droit de choisir, tu as la
liberté d’opinion. »
N’insistez pas pour que tout soit fait à votre façon. Ne vous fâchez pas
quand on vous dit « non » ou que l’on ne veut pas la même chose que
vous. Ne boudez pas ceux qui vous refusent ou qui vous résistent. Ne les
rejetez pas. Dites-leur que vous les respectez et que vous les savez libres
de suivre leur coeur. Répétez sans arrêt à haute voix : « Les gens ont le
droit de faire leurs choix eux-mêmes, d’avoir leur propre opinion, je dois
respecter leur droit. » Dites-le jusqu’à ce que votre attitude commence à
changer.
Pendant que je surmontais mes tendances à dominer les autres, je me
disais souvent : « Joyce, cela ne te concerne pas. » Je me le disais à chaque
fois que j’étais tentée de m’impliquer dans un domaine où personne ne
m’avait invitée.
UN CONSEIL AUX DOMINATEURS
Sachez que vos tendances dominatrices ne disparaîtront pas du jour au
lendemain. Même après avoir reconnu et avoué cette habitude, il vous
faudra du temps pour vous en débarrasser. La confession de nos fautes
les uns aux autres nous affranchit de leur pouvoir ; elle est libératrice
pour tous ceux qui sont concernés (voir Jacques 5:16). C’est en faisant
face à la vérité que nous commençons un processus de guérison dans
nos vies. Pendant ma période de guérison, j’ai demandé à mon époux
de me signaler lorsque je lui manquais du respect. J’avais un passé de
mauvaises habitudes à surmonter ; toute aide était donc la bienvenue.
Ne planifiez pas de projets pour d’autres personnes sans d’abord vérifier
qu’ils aimeraient faire ce que vous avez en tête. Tous vos problèmes
de domination se régleront lorsque vous suivrez simplement le
commandement biblique qui nous enseigne de traiter les autres comme
vous aimeriez qu’ils vous traitent (voir Luc 6:31).
UN CONSEIL AUX DOMINATEURS
Nous aimons partager nos opinions et dire ce que nous pensons, mais la
vérité est que la plupart des personnes ne veulent pas vraiment savoir
ce que nous pensons. (J’ai découvert que, bien souvent, lorsque les gens
me demandent mon opinion, ce qu’ils veulent en fait c’est que je sois
d’accord avec eux pour les réconforter dans leur choix.)
Il n’est pas rare, lorsque nous découvrons que nous sommes tombés
dans un extrême dans tel domaine, de revenir brusquement vers l’autre
extrême dans une tentative de rétablir l’équilibre.
Voici l’exemple de Kévin et Stéphanie : lorsque Kévin pris conscience
que Stéphanie le dominait depuis des années, il se décida à redresser la
situation. Sa décision fut la bonne, mais ses méthodes furent mauvaises.
Il fut tellement résolu à ne plus jamais la laisser le dominer, qu’il devint
agressif envers elle lorsqu’elle ne se pliait pas totalement à ce qu’il
voulait
Dans sa tentative de s’assurer qu’elle ne le manipulerait plus jamais, il
devint ce qu’elle avait été.
Ils entrèrent ensemble en relation d’aide et Stéphanie confessa son
problème. Elle souhaitait sincèrement recevoir de l’aide. Ce dont elle avait
besoin, c’était qu’on lui résiste, mais Kévin était devenu franchement
méchant envers elle. Kévin fini par constater que ses méthodes étaient
extrêmes, qu’il tentait de régler un problème en en créant un autre. Il
leur fallu du temps et des efforts, mais avec l’aide de Dieu, ils apprirent à
se respecter l’un l’autre et à avoir une relation équilibrée.
L’excès est le terrain de jeu du diable. Lorsque nous tombons dans l’excès
dans un domaine, cela devient un endroit où Satan peut travailler.
Efforcez-vous de vivre dans l’équilibre. Si vous vous rendez compte
que quelqu’un vous manipule, vous devez prendre des mesures pour
regagner votre liberté, mais votre réaction ne doit pas se faire dans
l’émotion.
Priez souvent, demandez à Dieu qu’il vous donne Sa sagesse et soyez
patient.
Avec mon affection,
Joyce
NE SURCOMPENSEZ PAS LE PROBLÈME
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