Invitation - Galerie Alain Daudet
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Invitation - Galerie Alain Daudet
V iens-tu du ciel pro fond ou sors-tu de l'abîme, O Beauté ? Ton regard in fernal et divin, verse confusément le bienfait et le crime, et l'on peut pour cela te comparer au vin.Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore Tu répands des parfums comme un soir orageux ;Tes baisers ; sont un philtre et ta bouche une amphore qui fait le héros lâche et l'enfant courageux. Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ? Le destin charmé suit tes jupons sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux l'horreur n'est pas le moins charmant, et le meurtre, parmi O Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! Si ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte d'un infini que comme un chien ;Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.Tu marches tes plus chères breloques, sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement...Que tu viennes du ciel ou de l'en fer, qu'importe, j'aime et n'ai jamais connu ? De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, qu'importe, si tu rends, fée aux yeux V de velours, rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine, l'univers moins hideux et les instants moins lourds? Ch. Baudelaire - iens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, sément le bienfait et le crime, chant et l'aurore ; che une amphore astres ? O Beauté ? Ton regard infernal et divin, Verse confu- Et l'on peut pour cela te comparer au vin. Tu répands des parfums comme un soir orageux ; Qui fait le héros lâche et l'enfant courageux. Le destin charmé suit tes jupons comme un chien ; Tu contiens dans ton œil le cou- Tes baisers sont un philtre et ta bou- Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des Tu sèmes au hasard la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien. Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux l'horreur n'est pas le moins charmant, leux danse amoureusement... effrayant, ingénu ! Et le meurtre, parmi tes plus chères breloques, Sur ton ventre orgueil- Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe, Si ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte D'un O Beauté ! monstre énorme, V iens-tu du ciel pr ofond ou sor s-tu de l'ab îme, O Beauté ? Ton reg ard infernal et divin, Verse confusément le b ienfait et le cr ime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin. Tu contiens Tu sèmes a u ha sar d la joie et les dés astres, Et tu gouvernes tout et ne r éponds de rien. Tu marches dans ton œil le couchant et l'aurore ; Tu répands des parfums comme un soir orageux ; Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore Qui fait le héros lâche et l'enfant coura geux. Sors-tu du gouffre noi r ou descends-tu des astr es ? Le destin charmé s uit tes jupons comme un chien ; sur des mor ts, Beauté, dont tu te moques ; De tes b ijoux l'horr eur n'est pas le moi ns charmant, Que tu viennes du ciel ou de l'enfer , qu'impor te, connu ? V De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, moins lour ds ? Charles Baudelai re - cela te comparer a u vin. E t le meur tre, parmi tes plus chères breloques, O B eauté ! monstre énor me, effrayant, ingénu ! Qu'importe, si tu rends, fée aux yeux de velours, i ens -tu du ciel profond ou sors -tu de l'a bîme, Tu contiens dans ton œi l le couch ant et l'aurore ; D'un infini que j'ai me et n'ai j amai s Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! O Beauté ? Ton regard i nfer nal et divin, Tu répands des par fums comme un soir or ageux ; héros lâche et l'enfant courageux. Sors -tu du g ouffre noi r ou descends-tu des astres ? Sur ton ventre orgueilleux da nse amoureusement... Si ton œil, ton s ouri s, ton pied, m'ouvrent la porte L'univers moins hideux et les instants Vers e confusément le b ienfait et le cri me, m Et l'on peut pour Tes bai sers sont un phi ltre et ta b ouche une amphore Qui fait le a rtial Boissard, Le destin cha rmé sui t tes jupons comme un chien ; vernes tout et ne réponds de rien. Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux l'horreur n'est pas le moins charmant, né ha en 1953 Paris, Tu sèmes au sar d àla j oie et les désas tres , E t tu goutravaille enparmi Pays detes Loireplus . Et vit le etmeurtre, chères breloques, Sur ton Ayant exercé le métier de re sta u r a teur de meubles d’époque, Martial Boissard D'un i nfi ni que j'aime et n'ai jamais connu ? De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ang e ou S irène, Qu'i mporte, si tu r ends, fée aux yeux de velours, Ryth me, pa rfum, lueur, ô mon unique s’orienta pro gressivement vers reine ! L'univers moins hideux et les insta nts moins lourds ? Charles Baudela ireiens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, O Bea utéla?création Ton regard et divin, Verse confusément en marquinfernal eterie, une vo té grr aora n d i sgeux s a n ted’associer le bienfait et le cri me, Et l'on peut pour cela te comparer au vi n. Tu contiens dans ton œi l le couchant et l'aurore ; Tu répands des parfums dans comme unl o n soi ; Tes bai sers s ont un phi lformes la puissance tre et ta b ouche une amphore Qui fait le héros lâch e et l'enfa nt cour ageux. Sors -tu du gouffr e noir ou descends-tu des as tres ? Le desti n ch aux armé sui toriginales, tes jupons comme un chien ; Tu s èmes a u de la couleur et la pré c i o s i tédes essences. hasa rd la joie et les désastres, Et tu gouvernes tout et ne réponds de r ien. T u mar ches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ; De tes b ijoux l'h orreur n'es t pas le moins charmant, E t le Tro u vant son inspiration dans la peinture meurtre, parmi tes plus chères br eloques, Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement... Que tu vi ennes du ci el o u de l'enfer , qu'importe, O Bea uté ! monstre énorme, effrayant, ingénu ! moderne : Ka d i n s k y, Braque, Esteve, Si ton œil, ton sour is, ton pied, m'ouvrent la porte D'un infini que j'ai me et n'ai jamais connu ? De Satan ou de Di eu, qu'importe ? Angeouou Sir ène, u'importe, tu rends, fée aux yeux encore Po l l o ck,Q l’art i ste to u j o u rssi soucieux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! L'univers moins hideux et les instants moins lourds ? Charles Baudelaireiens-tu du profond d ’ i nciel n ovation et de créou ativsors-tu ité, allie de l'abîme, O Beauté ? rares et colorées aux mot abstraits. Ton r egar d infernal et divin, Vers e confusément le bi enfai t et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin. Tu contiens dans ton œildes leessences couchant l'auror e ;i fs Tu répands des par fums palet te près de 100 des placages comme un soi r orageux ; Tes baisers sont un phi ltre et ta bouche une amphore Qui fa it le héros lâch e et l'enfant courag eux. Sors-tu du g ouffreSanoir ouutilise descends-tu as tres ? Le desti n cha rmé de bois diff é rents : de la loupe de myrte sui t tes jupons comme un chien ; Tu sèmes a u has ard la joi e et les dés astres, E t tu gouver nes tout et ne réponds de ri en. Tu marches sur des mor ts, Beauté, dont tu te moques ; De tes bijoux au mako ré plain, du movingué moiré l'hor reur n'est pa s le moins charmant, E t le meurtr e, parmi tes plus chèr es b reloques, Sur ton ventr e org uei lleux danse amoureusement... Que tu vi ennes du ci el ou de l'enfer , qu'i mporte, O en passant par le balata ou bien le palissandre Beauté ! monstre énorme, effrayant, i ng énu ! Si ton œil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la por te D'un infini que j 'aime et n'ai jamai s connu ? De Sa tan ou de Dieu, qu'i des Indes, tout s’assemble dans une harmoniempor te ? Ange o u Sir ène, Qu'i mpor te, si tu rends, fée a ux yeux de velours , Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! L'univers moins h ideux et les instants moins ? imp Charles Ba udelairei ens -tu de tons et delourds contrastes ressionnants... Il orne parfois œuvres d’incru station Tu contiens dans ton du ci el pr ofond ou sors -tu de l'ab îme, O Bea uté ? Ton regard i nferna l et di vi n, Verse confusément le bienfait et le crime, E t l'on peut pour cela te ses comparer au vin. de feuilles d’or, de poudre de nacre et d’ailes de papillon, de cuivre ou de zinc et les enrichit de bronzes en cariatides. Les réalisations de Martial Boissard nous transportent dans un univers de mélanges, de re l i e fs et de pro fondeur 100 x 100 cm où le mobilier, plus qu’o b j et convivial, d evient œuvre d’art. ventre orgueilleux danse amoureusement... Que tu viennes du ci el ou de l'enfer , qu'importe, V O Beauté ! monstr e énor me, effr ayant, i ng énu ! Si ton œil, ton sour is, ton pied, m'ouvrent la por te V V gisclard nous serions honorés de vot re pré s e n c e au ve r n i s s a ge cock tail de l’exposition EXPOSITION EN LIGNE w w w.galeriealaindaudet.com gisclard peintures le jeudi 13 nove m b re de 18 heures à 21heures en présence de l’artiste 13 novembre 08 I 3 janvier 09 achat / vente / estimation / tableaux modernes et contemporains Recto Carton d’invitation la galerie est ouve rte du lundi après-midi au samedi de 9h30 à12h30 et de 14h à 20h et sur rendez-vous 105 x 50 cm - Ht 42 cm stephane gisclard n é en 1966 à Béziers, vit et travaille dans le Sud de la France. Stéphane Gisclard décrit un monde intemporel, à peine adouci par les sourires ambigus des femmes. Les divers thèmes abordés attestent d’une my thologie haute en couleurs où se trament sur la toile, les intrigues d’un roman aux pages plus b i st res que noires. Il a la maîtrise exc e ptionnelle d’un grand conteur de lumière. Une lumière qui sourd depuis de multiples plans, sate l l i tes d’un ensemble méthodique. Le rythme domine dans des compositions aux imbrications foisonnantes. Le trait, puissant, accentue cette démultiplication des plans, refuges des ombres et des lumières, parcelles de couleurs subtiles. Sa palette, délicate, posée en aplats imbriqués ou nuancée, nous off re une peinture de la vie, celle des ambiances portuaires où exhale une lumière méditerranéenne omnipré s e n te, explosant dans une harmonie de rouges flamboyants, d ' o c res ch a toyants, de jaune d’or des chaudes journées ensoleillées que viennent soutenir les bleus et ve rts électriques de la mer, offrant à voir à trave rs ce puzzle des “scènes de genre aux ambiances musclées”. Même si la peinture de Stéphane Gisclard est influencée par les grands maîtres du cubisme et de l’Ecole de Paris, il conserve pourtant sa personnalité tant il peint les yeux rivés sur les souvenirs d’un te mps qu’il n’a pu connaître et qui pourtant, intensément, est le sien. Il nous entraîne dans un monde à la fois nostalgique et éternel. Stéphane Gisclard est le peintre des univers non conventionnels, où seul son regard à travers le rêve nous transpose en des te mps passés. Il est le peintre des départs et des errances, des ambiances portuaires et du monde inte rlope de la nuit où la fuite du temps, la recherche du plaisir, ou simplement du parta ge se font sous l’œil tuté l a i re de femmes aux paupières lourdes. PARTICIPATION AUX FOIRES D’ART CONTEMPORAIN & SALONS INTERNATIONAUX DONT : SALON DES ARTS & ANTIQUITÉS GENÈVE SUISSE • SIAC MARSEILLE FRANCE • FOIRE D’ART CONTEMPORAIN STAR’T STRASBOURG FRANCE • FOIRES INTERNATIONALES ARTéNÎM NÎMES GRENOBLE FRANCE financez vos œuvres d’art en toute liberté, crédit gratuit, renseignements auprès de la galerie Ve r s o C a r t o n d ’ i nv i t a t i o n défiscalisation des œuvres pour les entreprises et les professions libérales