Alice au pays des merveilles

Transcription

Alice au pays des merveilles
M T D
Mimo Théâtre Dance
Alice au pays
des mer veilles
une Comédie Opére t te
tout public
à partir de 6 ans
Dossier de présentation
Contact : Claire Gadéa - 06 10 18 55 30
161 rue St Jacques 75005 Paris
[email protected]
Résumé
Alice, petite fille modèle, à qui tout sourit, s’ennuie... Elle s’évade dans ses rêves et
se retrouve dans un monde merveilleux.
Tout le monde connaît l’histoire d’Alice au pays des merveilles, tout le monde l’a
déjà vue tellement de fois... Alors pourquoi cette nouvelle Alice ? Cette Alice-là ?
Parce que nous montons des spectacles qui ne ressemblent pas aux autres...
Cette Alice-là, c’est un spectacle où l’on n’a pas peur des vrais sentiments, des vraies
questions auxquelles Alice sera confrontée. Un spectacle où toute la famille peut rire
et être émue en interrogeant la vie, l’âge adulte, l’âge d’enfance et le difficile passage
de l’un à l’autre.
Historique des dates
Théâtre de l’Essaïon
Théâtre du Nord-Ouest
39 représentations du 22 septembre 13 représentations du 26 février au 8
2012 au 5 janvier 2013
avril 2012
Durée du spectacle : 1h20
Tout public à partir de 6 ans
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Il était une fois...
Au commencement était une petite fille : moi. Une petite fille qui avait du mal à
trouver sa place dans ce monde, et qui aimait par conséquent s’évader dans l’imaginaire. Une petite fille qui lisait beaucoup, qui voulait faire du théâtre et qui un jour
découvrit dans un livre une petite fille comme elle, imaginée par un auteur anglais
du nom de Lewis Carroll. Elle venait d’ouvrir pour la première fois Alice au pays
des merveilles.
La petite fille grandit, mais pas tant que ça. Elle s’arrêterait pour toujours à un
mètre cinquante-six centimètres. Le problème de la taille resterait pour toujours …
un problème. Alice. Entre temps elle avait fait des études de philosophie à la Sorbonne et le professeur de logique des prédicats lui avait fait étudier un conte où il
est démontré que le faux, présenté sous les couleurs du vrai, est indiscernable du
vrai, présenté sous les couleurs du faux ; à moins que ce ne soit l’inverse. Alice, toujours.
Il arriva ce qui arrive à beaucoup de petites filles : elle devint femme. Elle choisit
un métier (à moins que ce ne soit le métier qui l’ait choisie) : le théâtre, et elle devint
mère : une fille Héloïse et un garçon François. Sa fille était petite comme elle, elle
aimait s’évader dans l’imaginaire comme elle, et elle avait en plus de beaux et longs
cheveux blonds, pas comme elle qui resterait à jamais brune. Elle lui rappelait étrangement quelqu’un. Alice ?
C’est alors qu’elle demanda à son ami Jean-Luc Jeener s’il pouvait adapter Alice
au pays des merveilles en Comédie Opérette, comme il avait déjà fait pour Peau
d’Ane, La guerre du feu ou Dom Juan qu’elle avait mis en scène avec succès pour le
bonheur des petits et des grands. L’équipe était toute trouvée et avait fait ses preuves : mêmes compositeurs, même directeur de chant, même musicien, et deux des
comédiens de Dom Juan. Deux adultes, hommes, face à la petite, fille, pour incarner
tour à tour tous ces personnages inquiétants qui vont peupler son monde imaginaire. Alice.
Et voilà planté le décor de notre spectacle. Alice, l’anti-conte de fée. L’anti-Peau
d’Ane, qui fut notre première opérette. Dans Peau d’Ane, la jeune héroïne entre
dans le merveilleux pour échapper à l’horreur de son réel, accompagnée à chaque
pas par sa bonne fée marraine. Alice, elle, tout lui sourit. La petite fille modèle de la
bonne bourgeoisie anglaise. La chaleur des grandes cheminées dans les immenses
salons de la demeure victorienne. Mais rien n’y fait. Elle s’ennuie. Elle ne se sent
pas à sa place. Alors elle va s’évader dans ses rêves et se retrouver dans un monde
merveilleux mais dangereux, et seule, sans bonne fée pour veiller sur elle. Elle va
préférer la compagnie des marginaux, des anges volant aux paradis artificiels, des
grands-méchants-loups qui sait ? (l’œuvre de Carroll est à cet égard très trouble)
à celle de ses professeurs de solfège et de ses professeurs de maintien. Et pendant
une heure on va chanter, rire et trembler avec elle. Pour finalement se réveiller dans
notre monde bien réel. Mais avec un petit quelque chose en plus au fond de la tête et
du coeur, une étincelle, une petite lucarne ouverte sur… quoi ? Qui le sait ? Alice ?
Florence Tosi
Metteur en scène
Le spectacle
Tout le monde connaît l’histoire d’Alice aux pays des merveilles, tout le monde l’a
déjà vue tellement de fois…
Alors pourquoi Alice ?
Parce que cette Alice-là ne ressemble pas aux autres…
C’est un spectacle que nous aurions voulu voir, enfant, que nous voudrions voir,
adulte… qui nous parle d’ici et de là-bas, d’aujourd’hui et d’autrefois…
Cette Alice-là, nous ne l’avons vue nulle part.
Cette Alice-là, c’est un spectacle où l’on n’a pas peur des vrais sentiments, des vraies
questions auxquelles Alice sera confrontée. Un spectacle où toute la famille peut rire
et être émue en interrogeant la vie, l’âge adulte, l’âge d’enfance et le difficile passage
de l’un à l’autre. Un spectacle d’où petits et grands sortiront transformés. Les petits
peut-être plus grands. Les plus grands peut-être plus attentifs aux merveilles de la
vie.
Tout le monde connaît l’histoire d’Alice aux pays des merveilles… ou croit la
connaître… Dans le texte si riche de Lewis Carroll, chacun « fait son marché », et
choisit ce qui lui parle le plus. Notre spectacle propose de redécouvrir certains
personnages connus sous un autre jour : des personnages troublants et chantants.
Car nous avons choisi pour Alice un style bien particulier : la Comédie Opérette !
Flirtant avec la comédie musicale, l’opéra, le cirque, notre spectacle fait se croiser
la musique baroque avec le blues ou la chanson de variété. Les tours de magie avec
les récitatifs. Au total plus d’une quinzaine de morceaux originaux au répertoire qui
plairont à toutes les générations.
MUSIQUE ORIGINALE
Quatre compositeurs ont travaillé aux créations musicales. Toutes les chansons sont
inédites ainsi que l’intégralité des textes. Tout se joue en acoustique. Sur scène, un
très grand jazzman au piano et à la guitare. Mais aussi des chanteurs authentiques.
Pas de bandes, pas de micros, pas de triche, pas de filet. Nous voulons de la
musique vivante, du direct et des improvisations sur le vif.
COMEDIENS
Une vraie petite fille de 10 ans incarne avec naturel la spontanéité et l’audace de
notre héroïne. Une vraie petite fille qui a, elle aussi, la passion d’Alice.
Tous les autres rôles sont tenus par deux acteurs-chanteurs-musiciens. Passant d’un
personnage à un autre ils créent une dynamique importante pour la narration. Ils
entrent, sortent, entrent à nouveau, dans un tourbillon de changements de costumes.
C’est un spectacle vivant, et donc périlleux ! Sous nos yeux les acteurs prennent un
plaisir communicatif à changer de rôle, à montrer et exploiter différentes facettes de
leur talent et de leur personnalité, donnant lieu à des clins d’œil très amusants. PERSONNAGE SURPRISE
Pour que la caisse, l’accueil et l’entrée dans la salle soient déjà une plongée dans
l’univers d’Alice, l’ouvreuse sera un personnage à part entière, costumé. Elle
distribuera aux spectateurs les lunettes magiques permettant l’accès au pays des
merveilles. Un pays qui aurait la poésie de Charles Perrault, la naïveté du Petit
Prince et le côté déjanté du Grand Magic Circus.
COSTUMES
Les costumes, eux aussi, tous imaginés et dessinés par un créateur pour le spectacle,
signent les personnages et donnent à voir leur aspect magique ou merveilleux. Le
lapin est habillé en homme pressé, la chenille colorée mesure bien 5 mètres de long,
la reine a troqué sa robe de pourpre et d’hermine pour le bustier rouge et or d’une
diva travestie, les cartes à jouer sont un décor ambulant à elles toutes seules.
Il y a
dans la palette des costumes l’univers du spectacle pour enfants, avec ce qu’il faut
de rêve et de féérie. Il y a aussi des costumes réalistes, des compositions loufoques,
et bien entendu une robe pour Alice simplement très belle, pleine de jupons et de
bleus changeants.
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Les personnages
ALICE
Une petite fille vive et intelligente, qui ne se satisfait pas des après-midis d’ennui
prévues pour elle. Elle est curieuse et elle interroge le monde qui l’entoure. Sa curiosité et son esprit d’initiative l’emmèneront à rencontrer des personnages étranges et
parfois inquiétants qui vont la désarçonner, la troubler, l’énerver parfois…
Notre Alice est plus proche de celle de Lewis Carroll que de la gentille fillette de
Walt Disney. Mais nous lui avons gardé la belle robe bleue et les longs cheveux
blonds qui ont fait rêver des générations d’enfants et d’adultes.
Le rôle est incarné par une vraie petite fille.
LE NARRATEUR
Il y a deux mondes : le monde d’Alice et le monde des merveilles. Dans le monde
des merveilles tout le monde est solidaire, même ceux qui ont l’air de se disputer ou
de se faire la guerre. Tout le monde est solidaire « contre Alice » et c’est pourquoi le
rôle du narrateur, de celui qui tient le fil du récit de la quête d’Alice dans ce drôle de
tunnel est tenu alternativement par les deux acteurs.
LE CARAFON
Le carafon est un personnage fascinant et inquiétant pour une petite fille.
D’abord il aurait tendance à boire et à chanter dans la rue…
Ensuite il va faire des tours de magie à notre jeune héroïne, changer l’eau en vin et le
jus d’oranges en boisson magique… Il arrive à séduire Alice et l’entraîne à boire une
mystérieuse fiole dont les effets seront surprenants…
LE LAPIN
Le lapin, toujours pressé, toujours stressé, avec une grosse pression sur les épaules,
des comptes à rendre à des gens importants et terrifiants nous est apparu comme
une sorte de trader…
Moitié lapin, moitié homme de Wall Street, il va tout perdre…
LA CHENILLE
Un vieux bluesman, un chanteur, tout droit sorti de Woodstock…
Il va essayer d’initier Alice à la plus belle musique du monde : le blues. Mais Alice
va résister, car le blues n’est pas la musique des petites filles. S’ensuivra un long
dialogue entre ces deux personnages. La chenille est un des personnages qui veulent faire grandir Alice, elle aussi souhaite grandir, mais ça n’a pas l’air si facile, ni si
confortable d’être grand …
LE CHAT
Le très attendu chat d’Alice, qu’on reconnaît à son sourire extravagant, gigantesque.
Un personnage mystérieux, aux disparitions agaçantes, aux propos un peu ésotériques.
C’est un poète et un versificateur, il aime parler en octosyllabes et va imposer ce
cadre à Alice qui s’y pliera volontiers. Ce qui ne va pas plaire au chat c’est le projet
d’Alice de vouloir maîtriser le monde des merveilles, d’avoir un plan, et de savoir
où aller.
Ce qui ne va pas plaire à Alice c’est cette façon de fuir les vraies questions et de refuser d’être clair dans ses propos.
LE CHAPELIER
Le chapelier est un vrai homme libre, comme on en rencontre rarement. Il n’est pas
marginal comme une victime, il est marginal par choix, il a quitté le monde des traders et des papiers, des comptes à rendre.
On l’imagine volontiers au fond d’une campagne Toscane, en train de siroter du thé
et du vin de pays à l’ombre des oliviers, jouant du piano nuit et jour, composant des
odes à la nature, recevant tous les amis qui viennent sans prévenir car la maison est
toujours ouverte. Une sorte d’anarchiste. Il veut, lui aussi, faire passer un message
à la petite Alice. Elle croit que le temps se bat, elle croit que la vie s’organise autour
des cours de solfège, des règles de grammaire et des sens interdits… Il a une autre
idée du temps, de la vie, de la musique.
Leur rencontre sera riche.
LE LOIR
Le loir dort tranquillement sur le chapeau du Chapelier. Il y a une place pour tous
les dormeurs chez le Chapelier.
LE DODO
Chef de troupe des oiseaux, c’est un Russe, émigré en Europe, nostalgique de son
pays natal, il sera une aide précieuse pour Alice, l’aidant à sortir de la mer de larmes
où elle est en train de se noyer et à se réchauffer après ce long bain glacé.
LA REINE DE COEUR
La reine de cœur est un personnage ubuesque : monstrueusement injuste et cruelle.
Son pouvoir, absurde, ne tient qu’au fait que personne n’ose la contredire. Elle est
incompétente et n’a aucun projet pour son peuple et son royaume, elle ne sait que
couper des têtes et changer de robe…
Elle sera démasquée par Alice.
Ici, le personnage est très particulier : il est incarné par un homme qui joue le rôle
d’une diva travestie et chante en haute-contre.
L’OUVREUSE
Comme il n’y a pas de bonne fée dans cette histoire, nous en avons ajouté une. Discrète, mais présente. L’ouvreuse vend les billets, installe les spectateurs et aide à
faire la transition entre le monde de la vie et le monde des merveilles. Elle n’intervient pas du tout dans l’histoire mais elle joue dans son cœur le rôle de la bonne
marraine pour encourager Alice dans son voyage troublant.
Elle est un peu inspirée de la Fée Turquoise dans Pinocchio, et du personnage de
Monsieur Loyal au cirque.
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Les artistes
Florence a attrapé le virus du théâtre à 6 ans en voyant un spectacle
du Grand Magic Circus. Le Grand Magic, dans les années 70. C’était
incroyable .
Après elle a fait du théâtre de rue, du masque et de la danse en attendant d’être grande (mais elle ne l’est pas vraiment devenue, tout
juste 1m56 à 44 ans...). Elle a passé son bac d’abord, fait philo en
Sorbonne, été trapéziste et appris le métier d’actrice avec quelques
grands professeurs (Claude Mathieu, Francis Henriot, Jean-Marie
Binoche, Claude Evrard, Niels Arestrup...).
A joué tous les rôles féminins en Commedia dell’Arte : d’abord les
jeunes premières, puis les servantes et enfin - consécration - « La
Strega » (la sorcière) !!!
S’est frottée à des grands textes classiques et géniaux : Molière,
Metteur en scène Racine, Tchékhov... A beaucoup, beaucoup joué... Et a remis la
musique au centre de sa vie avec des mises en scène de Comédie
Opérette (Peau d’Ane, La guerre du feu, Jeanne d’Arc, Dom Juan) et
aujourd’hui Alice au pays des merveilles.
Florence Tosi
Jean-Luc Jeener
Jean-Luc Jeener a toujours prôné un théâtre d’incarnation ; l’acteur
devenant le personnage dans un grand souci de vérité psychologique. Celui qui dirige le Théâtre du Nord-Ouest depuis 1997 est
licencié en théologie et défend un théâtre chrétien.
Il a fondé La Compagnie de l’Élan en 1968 alors âgé de seulement
dix-huit ans.
En 1986, la Compagnie de l’Elan s’installe à la Crypte Sainte-Agnès,
sous l’Église Saint-Eustache. Jean-Luc Jeener y mettra en scène une
dizaine de spectacles en 9 ans, le plus souvent des grandes œuvres
du répertoire : Phèdre, Bérénice, Bajazet, Le Misanthrope, Tartuffe,
Le Cid, Le Roi Lear, etc.
Auteur
En juin 1997, il créé avec des amis comédiens le Théâtre du NordOuest qu’il dirige depuis lors. Depuis l’ouverture de ce théâtre,
il a accueilli plus d’une centaine de créations et mis en scène luimême une quarantaine d’auteurs. En alternance avec des saisons
consacrées à des auteurs contemporains, le Théâtre du Nord-Ouest
propose des saisons consacrées à l’intégrale de l’œuvre de grands
dramaturges. Par exemple, intégrale Victor Hugo en 2002, de Molière, William Shakespeare, Henry de Montherlant, ou d’August
Strindberg.
Héloïse Dugas
Héloïse a toujours vécu au théâtre. Quand elle était bébé, ses parents
jouaient Tite et Bérénice de Corneille pendant qu’elle jouait avec les
pinceaux de maquillage dans la loge.
A un an, elle fait sa première apparition dans une pièce de Victor
Hugo, mise en lecture par Edith Garraud. Elle en parle encore... et
depuis elle rêve de faire « un vrai spectacle ».
Actuellement en 6ème Classe Horaires Aménagés Musique
(CHAM), elle chante tous les après-midis dans la Maîtrise du
Conservatoire de Paris et étudie le violoncelle en parallèle.
Alice
Clara Foubert
Alice
Passionnnée de théâtre, de littérature, de musique et de poésie, elle
est très heureuse de participer à cette aventure des merveilles.
Il faut dire qu’elle est un peu à l’origine du projet...
Je m’appelle Clara Foubert, j’ai eu 10 ans en mai et je suis en CM2.
Mes parents sont tout deux comédiens.
J’aime tout dans le théâtre :
voir des répétitions
voir des représentations
voir des préparation
écrire des pièces
discuter avec des comédiens
et jouer (j’ai joué dans En attendant Godot).
J’adore aussi chanter (je prends des cours à l’école)
Et je suis super contente de jouer dans Alice au pays des Merveilles.
Sarah Bouamoud
Sarah, 10 ans, étudie la musique depuis l’âge de 5 ans. Elle a découvert le théâtre il y a 2 ans. En Classe à Horaires Aménagés Musique,
elle a suivi la formation du CRR de Versailles et est entrée à la Maîtrise du Centre de Musique Baroque.
Le chant et le piano sont ses deux modes d’expression privilégiés.
Elle a déjà participé à plusieurs pièces de théâtre et un opéra.
Alice
Claude Rochet
Les Cartes à jouer
Le Narrateur
Le Carafon
La Souris
La Reine
Le Lapin
Le Dodo
Le Chat
Sylvestre Bourdeau
Les Cartes à jouer
Le Narrateur
Le Carafon
La Souris
La Reine
Le Lapin
Le Dodo
Le Chat
Artiste polyvalent, Claude Rochet est comédien, chanteur, danseur
sur échasses. Il commence sa carrière en 1990 à Paris grâce à Hortense Archambault, sa « marraine de théâtre ». Sa formation se poursuit
auprès de Philippe Naud et d’autres personnes prestigieuses comme
John Berry, Christiane Legrand ou encore Feruccio Soleri.
Depuis ses premières tournées pour le théâtre jeune public, (environ
1500 représentations), Claude a travaillé notamment pour le théâtre
de rue en France et à l’étranger dans de nombreux festivals réunissant parfois des publics de plus de 100 000 personnes.
Claude a aussi chanté l’opéra : Le Clown des Neiges sur les scènes nationales avec la Cie du tabouret et l’ensemble 2E2M dirigé par Pierre
Roullier.
Ces deux dernières années en plus du rôle de Lucas dans Le Médecin Malgré Lui de Molière, du rôle d’Howard dans Rififi à CentralPark de Woody Allen, Claude a joué pour la première fois sous la
direction de Florence Tosi en incarnant Sganarelle dans la Comédie
Opérette Dom Juan d’après Molière et a également interprété son
premier grand rôle au cinéma dans le long-métrage Container 606,
un thriller réalisé par Bruno Mercier.
Sylvestre aime surprendre et être surpris. Cette réinvention permanente des situations et personnages à explorer pour mieux incarner…
Premier pas très jeune, et à 16 ans, il se décide en voyant Cyrano de
Bergerac : le théâtre fera partie de sa vie. Trois ans plus tard, il joue
Les fourberies de Scapin en Avignon. En 2003, sortant de l’école Claude
Mathieu, c’est dans Rira bien kirira le dernié qu’il s’emploie (montage
de L’Ours de Tchekhov et chansons d’antan). Parallèlement, il enseigne : le théâtre d’abord, puis le chant, le clown… qui lui permettra
même d’aborder le théâtre social jusqu’en un quartier défavorisé de
St Domingue.
Ensuite, des rencontres : George Werler, qui l’engage dans Les Révérends de Slawomir Mrozek ; puis Jean-Luc Jeener, Patrice Le Cadre,
Anne Barthel, qui le mènent aussi bien vers des rôles de jeunes premiers légers de Molière (L’Ecole des maris, L’Avare) que de séducteurs
légendaires (Casanova chez Silvia). Virevoltant chez Labiche (Un
jeune homme pressé), il incarne des personnages plus terriens dans Nathan le sage de Lessing et même torturé dans Le Pélican de Strindberg.
Il intègre en 2008 la compagnie de théâtre pour enfants Fétoafou
et réalise des courts-métrages avec Djahîz Gil. Il combat ce dernier
dans le duel amoureux du Voyage de M. Perrichon, mis en scène par
Jean-Claude Sachot où il rencontre Vincent Violette qui le fait débuter dans le doublage. Toujours généreux dans son jeu, Sylvestre
garde en lui la spontanéité du clown-fildefériste-acrobate-poète qu’il
interpréta au festival de Joué-Lès-Tours.
Djahîz Gil
Enfant de la balle, il monte très tôt sur scène. Il commence avec des
spectacles musicaux pour enfants dans la Compagnie FETOAFOU.
Puis il se forme à l’improvisation théâtrale dans des matchs de la
ligue de l’Essonne.
Il accède au théâtre classique en jouant Rotrou, Hugo, Pirandello,
Tchekhov, Molière, Desmarets de Saint-Sorlin, Strindberg, Labiche.
Le Chapelier
Le Narrateur
La Chenille
Le Loir
Nicolas Léoni
Le Chapelier
Le Narrateur
La Chenille
Le Loir
Sous la direction de divers metteurs en scène comme Jean-Luc
Jeener, Jean-Claude Sachot, Remi Chenylle, Bernard Lefebvre ou
Coralie Salonne. En tant que musicien, il compose et interprète des
chansons françaises au style latino-jazz.
Parallèlement il réalise des documentaires culturels pour la chaîne
Cinaps TV.
Nicolas Leoni, a été formé pendant une dizaine d’années au
Conservatoire de musique de Cannes et en musicologie/improvisation scénique à l’université de Nice par Jean-Michel Bossini avant
de se spécialiser dans la musique improvisée narrative, démarche
consistant à se servir de la musique pour raconter ou évoquer des
éléments.
Nicolas privilégie le travail à l’oreille et la création originale tandis
que d’autres pianistes optent pour l’interprétation.
Son travail s’inspire depuis toujours de la musique de film et de
l’univers du cinéma (Hermann, Ennio Morricone, M.Nyman, Kenji
Kawai etc.), ainsi que de l’univers labyrinthique de Paul Auster,
du jazz, et des minimalistes américains tels Steve Reich ou Philip
Glass.
Il fréquente très tôt le milieu des artistes niçois (musiciens et plasticiens), tel que Cyro Torres, Gilbert Trem, la Villa Arson, Scott Allen,
Iakos, Eddy Gaulein-Stef, avec la plupart desquels il est resté en
contact. Il s’est produit en solo en Italie pour des concerts privés ou
pour accompagner des évènements ponctuels (vernissages, expos
etc).
Il signe Ravel in Harlem, une pièce musicale au sein du groupe de
jazz Noor qui sera utilisée par la vidéaste Johanna Vaude pour son
oeuvre impressions (2009)
Actuellement, il continue sa formation en Jazz avec Thomas Duvigneau, à Paris et exécute des performances de piano de rue (Festival de Cannes, Festival d’Avignon, street piano Paris 2012) avec
le virtuose Steve Villamassone. Il travaille ponctuellement dans
l’électro avec Christoph Kardek et avec l’artiste pop Alexander
Faem (Gülcher).
Marc Ginot
Compositeur
Robert Marcy
Compositeur
J’ai passé la majeure (et la plus heureuse) partie de ma déjà longue
existence à chanter et à inventer des chansons. Jeune enfant déjà
j’étais étonné et fier de voir le cercle de famille applaudir les comptines que je ramenais de l’école. Plus tard, durant la guerre d’Algérie, j’ai eu la chance de passer mes deux années de service militaire
à étudier l’harmonie auprès du chef de musique et à gratter la
guitare pour distraire les officiers de l’état-major.
Plus tard encore, débarqué à Paris, j’ai enseigné, pendant plus de 25
ans, la psychologie sociale qui est l’art d’animer la vie des groupes.
Et j’ai semé les rengaines et chansonnettes à tout vent : restaurants,
cabarets, quartiers-dits-déshérités, villages de vacances, églises,
écoles, etc… Depuis plus d’une trentaine d’années je « musicalise
» avec la Compagnie de l’Élan et le théâtre du Nord-Ouest. J’en
éprouve beaucoup de joie.
Robert Marcy a consacré sa vie au théâtre. Elève de Charles Dullin et de Louis Jouvet, il a incarné une centaine de rôles jusqu’à
aujourd’hui. Fondateur avec sa femme, Denis Bosc, sociétaire de la
comédie française, de la Compagnie Le Groupe Artistique de Paris
(GAP), il passe bien souvent du côté de la mise en scène depuis
1958. Ce touche-à-tout a également été animateur à la radio (Salvadorissimo sur Europe 1), présentateur à l’Olympia, acteur de doublage des films de cinéma...
Il s’est également brillamment illustré dans la musique. Lauréat de
la SACEM (Prix René-Jeanne 1982), il se fait en effet connaître comme auteur-compositeur. Les plus connues de ses chansons lui doivent à la fois paroles et musique : La Queue du chat (1947), l’un des
succès des Frères Jacques, ainsi que File la laine (1948) popularisée
par Jacques Douai. Cette ballade d’allure ancienne qui a désormais
franchi les frontières est souvent attribuée par erreur à la tradition
médiévale. Lorsqu’il n’en est pas le parolier, il est toujours le compositeur de ses chansons. Il collabore alors avec des auteurs tantôt
inconnus, tantôt reconnus: Pierre Delanoë, Jean Cosmos, Henri
Kubnick, Bernard Michel, Robert Gall, André Salvet ou Frank Gérald...
Il interprète ses chansons dans les cabarets de Paris de 1949 à 1959 :
L’Échelle de Jacob, La Fontaine des Quatre Saisons, Le Lapin Agile,
La Colombe, Le Quod libet chez Francis Claude, chez Suzy Solidor,
Micheline Grandier, Agnès Capri, Jean Rigaux, etc.
Benoît Dugas
Directeur des
chants
A 38 ans, Benoît Dugas est un comédien expérimenté qui a
aujourd’hui plus de 20 ans de métier.
Au Studio 34, de 1994 à 1997, Valia Boulay et Jacques Garsi lui font
découvrir le travail sur le corps et la voix de Jerzy Grotowski, dont
il approfondira encore la pratique au cours d’un stage avec Sygmund Molik en 1999
Une fois le travail technique solidement initié, Benoît Dugas a intégré la Compagnie de l’Elan de Jean-Luc Jeener en 1996 et y interprète les grands et petits rôles du répertoire parmi lesquels : Cibo
dans Lorenzaccio, Cassio dans Othello, De Ciz dans Partage de Midi,
Molière dans l’Impromptu de Versailles, Le Médecin dans Négationnisme de J.L Jeener et Erik dans Erik XIV de Strindberg.
Devant la caméra, il tourne avec M.L. Dougnac, J.F. Sczepanek, J.
Korkikian, et a également vécu deux grandes expériences de théâtre avec 4 pièces captées en direct pour la télévision.
Baryton martin et chef de chœur professionnel, la musique a toujours partagé avec le théâtre la vie de Benoît. Il a notamment dirigé
le Kyrie de C.M. Widor pour deux orgues et deux chœurs en l’Eglise Saint Merri au cœur de Paris, chanté le rôle de Dom Juan aux
Petites Ecuries du Roi à Versailles pour le festival du Mois Molière.
Depuis septembre 2009, il suit les cours d’harmonie et de contrepoint de Marie-Sarah Pinte au conservatoire de Bobigny.
Frédéric Morel
Issu de la Chambre Syndicale de la Couture parisienne et de la St
Martin’s School de Londres, il affirme depuis toujours un goût prononcé pour les étoffes. Le costume historique est son domaine de
prédilection.
Le hasard des rencontres l’a conduit de la haute couture à la scène.
Collaborant régulièrement aux créations de Francis Tourbié, à la
mise en scène et aux décors des spectacles du 20ème théâtre, il participe aussi à l’actuelle revue du Paradis Latin.
Son activité lui permet d’aborder des univers différents et de passer
d’un monde à l’autre en harmnie avec les oeuvres et les metteurs en
scène.
Créateur de
costumes
L’été dernier, il a créé les costumes de la comédie musicale O tango
ainsi que ceux de l’opéra portugais Le sguerres du romarin et de la
marjolaine pour le Festival de Poitiers.
Récemment, il a été assistant à la mise en scène de la pièce de
Nicole Gros La grenadine du café d’été, dont il a également signé les
costumes, ainsi que ceux de la création du Livre blanc de Thibaud
Valérian d’après l’oeuvre de Jean Cocteau.
Il travaille à la réalisation des costumes d’un nouveau spectacle
musical et d’un vaudeville de Thibaud Valerian La si jolie vie d’Emilie, ainsi qu’aux créations pour l’adaptation théâtrale de la correspondance de la Princesse Palatine de Nicole Gros.
Cédric Grimoin
Décorateur
Mise en lumière
Assistant mise
en scène
Patrice Le Cadre
Effets spéciaux
Cédric Grimoin n’est pas né dans un chou mais au Havre ; ni de la
dernière pluie mais en 1971.
Il acquiert une formation théâtrale au Cours Florent et auprès des
plus éminents représentants du courant stanislavskien. Après de
nombreux rôles, sa curiosité l’amène à toucher d’autres métiers : il
devient ainsi l’assistant de Sotha, directrice du café de la gare; il y
apprendra notament la direction d’acteur et la lumiere.
Coté cinéma , il participe à plusieurs court-métrages pour régler les
combats et les effets spéciaux d’artillerie.
Un bref passage au théâtre de rue l’a grandi artificiellement et momentanément d’environ 120 cm. Et lui a permis de s’essayer avec
succes à la construction de décors et d’accessoires.
Apres une première mise en scène de La mégère apprivoisée de Shakespeare, il prépare actuellement Gran peur et misere du III Reich de
Brecht.
En lumière il a, jusqu’à présent, donné l’exclusivité de ses talents
à la compagnie «Operaccademy» (La mascotte, La fille de Mamzelle
Angot, Le secret de Suzanne, Orphée, Mixing Don Juan in the Velay et
La fille du tambour major).
La langue bien pendue mais les doigts jamais au repos, il signe la
lumière, les décors et les accessoires d’Alice au pays des merveilles.
Après avoir effectué ses débuts auprès de Jean-Luc Jeener, en tant
qu’assistant à la mise en scène puis régisseur de tournée, Patrice
Le Cadre se lance peu à peu dans la création lumière de spectacle
vivant. Depuis une vingtaine d’années il signe, dans divers théâtres parisiens, de nombreux éclairages pour des metteurs en scène
comme Yvan Garouel, Florence Tosi, Carlotta Clerici ou Mitch Hooper. Parallèlement il participe à la conception de diverses grosses
productions comme Dédale de Laurent Gachet (en 2007) à l’Académie
Fratellini ou encore Le Roi Lion mise en scène par Julie Taymor à
Mogador où il fut opérateur lumière. Il vient de signer au théâtre
de La Tempête l’éclairage de Naples Millionnaire ! mise en scène par
Anne Coutureau.
La Compagnie
Les Joyaux de la Couronne est une jeune compagnie créée en 2010
qui s’appuie sur l’expérience et la très grande motivation de deux
chanteuses : Florence Gotesman, soprano lyrique et Claire Gadéa,
mezzo-soprano.
Au fil de parcours au sein de différentes formations musicales, elles ont eu le désir
d’aller plus loin dans l’association du chant lyrique et du théâtre. Elles ont concrétisé
cette entreprise en concevant avec le metteur en scène William Gotesman des
spectacles originaux en prise avec l’actualité et le quotidien. En y mêlant une pléiade
de compositeurs avec l’objectif d’ouvrir le goût de l’opéra au plus grand nombre,
leurs créations se veulent légères, drôles et attrayantes et font la part belle aux grands
airs du répertoire lyrique.
Leur premier spectacle intitulé Mozart et caetera a été donné 26 fois au Théâtre
Marsoulan (Paris 12ème) entre octobre 2010 et janvier 2011, puis à la salle Royale
Factory (Versailles) en juin 2011 dans le cadre du Mois Molière ainsi qu’à Saint Lambert
des bois (Vallée de Chevreuse) en janvier 2012. Une reprise au Théâtre Essaïon de 21
représentations vient de s’achever (du 20 octobre 2012 au 20 janvier 2013).
Le second spectacle, en cours de création, développe une trame narrative autour du
thème des secrets de famille. De Berlioz à Mozart en passant par Offenbach et Lully,
ce nouveau spectacle sera conforme à leur désir d’offrir à toute la famille une véritable
initiation à l’opéra. Sa création est prévue pour l’automne 2013.
Florence Gotesman et Claire Gadéa mettent aussi leur talent de productrices au service
d’autres artistes. La fraîcheur et l’originalité du projet Alice au pays des merveilles ainsi
que le talent de Florence Tosi, metteur en scène, les a convaincues de s’investir dans
cette création. Ce spectacle au carrefour de l’opérette, du théâtre et de la comédie
musicale correspond bien à la ligne éditoriale des Joyaux de la Couronne qui défend
des projets audacieux proches du public, pour le plus grand plaisir de celui-ci.
MySpace : http://www.myspace.com/joyauxdelacouronne
Contact
Diffusion : Claire Gadéa - 06 10 18 55 30
Mise en scène : Florence Tosi - 06 26 69 28 11
161 rue Saint Jacques - 75005 Paris
[email protected]
Dessins : Clémentine Tonnelier
Photos spectacle : Marie Landais

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