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Littérature
Il existe une littérature angolaise très importante et beaucoup d'œuvres ont été
traduites dans de nombreuses langues (dont le français).
À titre d'exemple, voici quelques classiques de la littérature
angolaise :
A Geraçăo da Utopia - Pepetela
Sagrada Esperança - Agostinho Neto
Mayombe - Pepetela
Yaka - Pepetela
O Ano do Căo - Roderick Nehone
Quem Me Dera Ser Onda - Manuel Rui Monteiro
Sobreviver em Tarrafal de Santiago - António Jacinto
Terra Morta - Castro Soromenho
Viriato da Cruz - Poemas
Ecos da minha terra - Óscar Ribas
O Vendedor de Passados - José Eduardo Agualusa
Mário António - Poesia
Boaventura Cardoso, a escrita em processo - Rita Chaves, Tania Macedo et Inocencio
Mata
Bom Dia Camaradas - Ondjaki
Histoire de la littérature angolaise
La colonisation marque le début de la littérature en Angola, par extension du
développement constant de la littérature portugaise. En 1901, la première œuvre à
caractère entièrement littéraire d’Angola est publiée : "Almanach - Ensaios
Literários", imprimé à Luanda dans la Tipografia do Povo. En 1934, le livre “O segredo
da Morta". d’António de Assis Júnior, est considéré comme le point de départ de la
fiction en prose angolaise. En 1949, le roman "Terra Morta", de Castro Soromenho, a
été publié au Brésil. Cette œuvre relate les effets de la colonisation portugaise sur
l’Angola.
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Les années 1950 définissent clairement l’existence
d’une élite littéraire indigène composée
d’essayistes, de poètes et d'écrivains. Ces auteurs
ont contourné la répression exercée sur la presse et ont
défini la future littérature nationale. En 1951, des
magazines ainsi que des journaux de lycée dans
lesquels on pouvait lire les premiers essais des
écrivains et poètes angolais ont commencé à être
publiés.
Dans les années 60, peut-être en raison de la volonté d’indépendance, on voit
apparaître de nouveau sur la scène littéraire une préférence pour la narration. Cette
tendance s’est poursuivie jusqu’au milieu des années 70.
En 1975, la période post-indépendance a été marquée
par l’euphorie patriotique. Certains écrivains se sont
inspirés de la réalité du conflit de la guerre civile alors
que d’autres ont décidé de faire usage de l’imagination
pour créer de la fiction.
Le groupe d’écrivains qui a émergé dans les années 80 est connu comme la "Geração
das Incertezas" (génération d’incertitudes), dû aux circonstances politico-sociales et
à la perspective d’un futur incertain pour les angolais. C’est à cette époque que les
œuvres les plus populaires de la littérature angolaise ont été publiées : « Sagrada
esperança », d’Agostinho Neto ; « Yaka e Mayombe », de Pepetela ; « Quem Me Dera
Ser Onda », de Manuel Rui Monteiro.
Quelques écrivains angolais contemporains
José Luis Mendonça
José Luis Mendonça est né en 1955 à Golungo Alto en Angola. Journaliste et poète, il
écrit dans divers organismes de presse angolais et participe à différents festivals
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internationaux de poésie. Son nom figure dans plusieurs anthologies de poésie
angolaise publiées au Brésil et au Portugal. Il est membre de l’Union des Écrivains
Angolais depuis 1984. « Respirar as Mãos na Pedra » obtient en 1990 le Prix
Sonangol. « Um voo de Borboleta no Mecanismo Inerte do Tempo » obtient en 2006 le
Prix Angola 30 anos du Ministère de la Culture angolais. Il est actuellement journaliste
au sein de UNICEF Angola.
José Mena Abrantes
José Mena Abrantes est né à Malange en 1945. Il exerce actuellement les fonctions
d’attaché de presse auprès de la Présidence de la République d’Angola. Il présente en
1975 la première œuvre de théâtre de l’Angola indépendant. À partir des années
1980, il crée le Grupo Elinga Teatro avec lequel il met en scène des pièces de
théâtre. Il est également poète, romancier et il a gagné à trois reprises le Prix
Sonangol de littérature. Il est membre de l’Union des Écrivains Angolais.
Luandino Viera
Luandino Viera est né en 1935 au Portugal, il a passé son enfance dans les quartiers
pauvres de Luanda. Militant pour le Mouvement Populaire de Libération de l’Angola
(MPLA), il est déporté au Cap Vert et condamné à quatorze ans de prison. C’est lors
de cette période qu’il a écrit la majorité de son œuvre. En 1975, alors que l’Angola
acquiert son indépendance, il devient président de la radio-télévision puis secrétaire
général de l’Union des Écrivains Angolais. Il vit actuellement au Portugal. Il a refusé,
en 2006, de recevoir le Prix Camões, le plus grand prix de la langue portugaise.
Ana Paula Tavares
Ana Paula Tavares est née en 1952 en
Angola. Elle a été déléguée à la Culture
dans la province du Kwanza Norte et
technicienne du Centre National de
Documentation et de Recherche
Historique de l’Institut pour le Patrimoine
National de Luanda. Elle est membre de
plusieurs organisations culturelles ainsi
que de l’Union des Écrivains Angolais.
Elle a publié des poèmes dans divers
journaux et revues. Elle vit actuellement à
Lisbonne où elle enseigne à l’Université
Catholique.
Pepetela
Pseudonyme pour Artur Carlos Maurício Pestana dos Santos, Pepetela est né le 29
octobre 1941 à Benguela, en Angola. En 1970, il s’exile en France puis en Algérie où il
obtient un doctorat en sociologie. Il revient ensuite en Angola clandestinement afin de
participer à la lutte armée anticolonialiste. En 1975, au moment de l’indépendance, il
participera au gouvernement de Agostinho Neto avec le poste de vice-ministre de
l’éducation. Il vit actuellement à Luanda où il exerce sa profession de professeur de
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sociologie à la Faculté d’Architecture.
Auteur prolifique, son œuvre retrace l’histoire
contemporaine de l’Angola. Pepetela, à travers sa
littérature, cherche à fédérer les peuples de son pays avec
la notion de peuple angolais, puisque ce dernier est
constitué de différentes ethnies. Il décortique la société
angolaise avec humour et truculence.
Pepetela a reçu le Prix Camões au Portugal en 1997 pour l’ensemble de son œuvre.
Livres de Pepetela disponibles en langue française :
« Yaka », Ed. Les Eperonniers, 1991. Traduction de Artur Da Costa et Carmelo Vizone.
« L’Esprit des eaux », Ed. Actes Sud, 2002. Traduction de Michel Laban.
« Jaime Bunda, agent secret », Ed. Buchet-Chastel, 2005. Traduction de Béatrice de
Chavagnac.
« Lectures du lointain », Ed. Meet, 2006. Traduction de Sebastien Roy (texte bilingue).
José Eduardo Agualusa
José Eduardo Agualusa est né en 1960 à
Huambo, ville angolaise dévastée par la
guerre civile. Malgré une formation en
agronomie et sylviculture à Lisbonne, il
s’engage dans le journalisme et
l’écriture. En 1989, il s’inspire de
l’histoire coloniale pour son premier
roman « A Conjura », et ouvre ainsi la
voie à une nouvelle génération d’auteurs
africains. Membre de l’Union des
Ecrivains Angolais et créateur de la
maison d’édition brésilienne Lingua Geral, ses livres, recueils de contes et essais ont
été traduits dans plusieurs langues.
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Pour plus d’infos : www.agualusa.pt
Livres de José Eduardo Agualusa disponibles en langue française :
« La saison des fous », Ed. Gallimard, 2003. Titre original : « Estação das Chuvas »
« Le marchand de passés », Ed. Métailié, 2006. Titre original : « O Vendedor de
Passados »
« La guerre des anges », Ed. Métailié, 2007. Titre original : « O
Ano em que Zumbi Tomou o Rio »
« Les femmes de mon père », Ed. Métailié, 2009. Titre original : «
As mulheres do meu pai »
« Barroco tropical », Ed. Métailié, 2011. Titre original : « Barroco
Tropical »
« Théorie générale de l'oubli », Ed. Métaillé, 2014. Titre original :
« Teoria geral do esquecimento »
Manuel Rui
Professeur de littérature, chroniqueur et juriste, Manuel
Rui, né en 1941, est l'un des plus célèbres écrivains
angolais. Intellectuel engagé, il puise ses matériaux
littéraires dans la vie quotidienne de la société angolaise.
Ce poète, romancier et essayiste est une figure littéraire importante dont l’aura va
bien au-delà des frontières nationales.
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Dans « Le porc épique », écrit en 1982, Manuel Rui se
lance dans une attaque en règle au ton ubuesque à
l’encontre du régime politique instauré, en Angola, au
lendemain de son indépendance, obtenue dans le sang en
1975 contre l’impérialisme portugais.
Livres de Manuel Rui disponibles en langue française :
« Le porc épique », Ed. Dapper, 1999. Titre original : « Quem me dera ser Onda »
Ondjaki
Ndalu de Almeida, de son nom de plume ONDJAKI, est un écrivain
angolais de langue portugaise, né à Luanda (Angola) en 1977. Il a
obtenu une maîtrise en sociologie à l'Université de Lisbonne en 2002.
Membre de l'Union des Écrivains Angolais, il a publié divers romans
et volumes de nouvelles ou de poésie. Il est également un homme
de théâtre, de cinéma et de peinture. Ondjaki vit actuellement à Rio de
Janeiro, au Brésil.
Ses livres ont été traduits en français, anglais, italien, espagnol, japonais et swahili.
Il a reçu de nombreux prix internationaux pour son œuvre : le Grande Prémio de
Conto Camilo Castelo Branco décerné en 2008 par l'Association des écrivains
portugais, le prix Grinzane for Africa, le prix Jabuti en 2010, le prix Saramago en 2013
(...).
Les bandes dessinées angolaises
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CABETULA est l’une des seules bandes dessinées angolaises. La ligne directrice
éditoriale est l’humour.
Le personnage de CABETULA, dont la vie peut être associée au quotidien de bon
nombre d’angolais, a été créé dans les années 2000 par deux frères : Lindomar et
Olímpio, d’où le nom du studio de création de ces BD : Olindomar.
Bibliographie sur le pays
Liste non exhaustive...
« Transitions libérales en Afrique lusophone », multiples auteurs, Ed. Karthala, 1995.
« Les chemins de la guerre et de la paix. Fins de conflits en Afrique orientale et
australe », de Roland Marchal
et Christine Messiant, Ed. Karthala, 1997.
« Images d’Angola », de Olivier Michaud, Ed. Cacimbo,
2000.
« Angola 1961. Histoire et société, les prémisses du mouvement nationaliste », de
Christine Messiant,
Ed. Schlettwein Publishing, 2006.
« Fragments d’Angola », de Sébastien Roy et Thomas Roy, Ed. Actes Sud, 2006.
« Bem-vindo Luanda », de Mateus K. Kavula (bilingue français/portugais), 2007.
« Politique Africaine n° 110 - L’Angola dans la Paix, autoritarisme et reconversions »,
coordonné par Didier Péclard, Ed. Karthala, 2008.
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« L’Angola postcolonial (Tome 1) : guerre et paix sans
démocratisation », de Christine Messiant, Ed.
Karthala, 2008.
« Angola - Le Renouveau », de Gilles Germain, Ed. CACIMBO (bilingue
français/portugais), 2009
« Africa », chapitre Angola (de la page 850 à 864), Ed. Lonely Planet (existe en anglais
uniquement), 2010
Guide pays « Angola », de Mike Stead et Sean Rorison, Ed. Bradt (existe en anglais
uniquement), 2013.
Guide pays « Angola », collectif, Ed. Petit Futé, 2015.
Il existe un guide touristique officiel de l’Angola, réalisé par ELTA (l’entreprise des
listes téléphoniques d’Angola) et réédité chaque année. La version papier, bilingue
portugais/anglais, est distribuée gratuitement à l’ensemble des détendeurs d’une ligne
fixe Angola Telecom.
La version web est uniquement en portugais : www.guiaturisticoangola.co.ao
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