Agep actu 15.pub

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Agep actu 15.pub
AGEP
ACTU
Le Bulletin de liaison du Réseau Gériatrique de l’Est Parisien
Juillet – Août—Septembre 2008, N°15
Editorial
SOMMAIRE
L’AGEP VOUS ACCOMPAGNE
AGEP Utile / AGEP Pratique
1
AGEP Infos
2
L’Accident Ischémique Transitoire (AIT)
Un score pour évaluer les risques
2
Les protecteurs de hanches sont-ils
utiles ?
2
ACTUALITÉ: SOS … B.P.C.O.
La Broncho-Pneumopathie Chronique
Obstructive
3
Adresses utiles / Ouvrages et Sites
3
LA RUBRIQUE DE L’ERGOTHERAPEUTE
Comment améliorer son éclairage
4
Les maladies chroniques touchent un nombre de plus en plus important de personnes et durent de plus en plus longtemps.
Le poids des affections de longue durée est de plus en plus lourd à
porter pour les patients, leur entourage, mais aussi pour la Sécurité Sociale.
Un effort important est fait par les pouvoirs publics afin d’améliorer la
prise en charge des malades chroniques qui sont souvent des malades
âgés.
Des expériences sont menées pour des maladies telles que le diabète,
le cancer, les affections cardiovasculaires, la perte d’autonomie. Elles mettent en place des réunions d’information et d’éducation thérapeutique, des
outils pratiques et pédagogiques, un accompagnement téléphonique, des
services disponibles sur Internet. Toutes ces mesures participent à une meilleure connaissance des pathologies, une meilleure observance et finalement
à une amélioration de la qualité de vie.
L’AGEP, au niveau local, participe déjà à cet effort d’accompagnement
par : les séances de formation pour les professionnels, l’information avec la
publication d’Agep-Actu, les réunions de sensibilisation dans les clubs de
3ème âge, les interventions auprès des patients de nos collaborateurs : médecins, ergothérapeutes, diététiciennes, psychologues, travailleurs sociaux.
Dans les prochaines semaines, nous allons lancer notre site Internet et
débuter notre propre action dans la gestion de cas. Ce sont nos chantiers
pour l’été, nous vous en reparlerons à la rentrée…
Dr SERVADIO
Président
AGEP Utile / AGEP Pratique
■ VIVOLTA: UNE CHAINE DE TELEVISION POUR LES JEUNES SENIORS
Vivolta est une nouvelle chaîne de télévision qui se veut générationnelle et destinée en priorité aux 45-65 ans. Elle intéressera
certainement les nouveaux retraités, et tous ceux qui malgré leur
âge restent actifs.
Pour son créateur, Philippe Gildas, Vivolta est « la chaîne de
l’art de vivre ». La moitié de ses programmes est constituée de
magazines. Ils parlent cuisine, décoration, jardinage, mais aussi
bien-être, patrimoine ou temps libre et sont très orientés vie pratique. Outre Philippe Gildas, on peut y retrouver des animateurs
bien connus des téléspectateurs : Jérôme Bonaldi, Vincent Ferniot,
Mai-Ange Nardi, Jean-Pierre Gaillard, Jacques Pradel.
L’autre moitié des programmes comporte des séries anciennes,
de vieux films ou documentaires, tous multi-diffusés.
Vivolta est disponible sur Canal Sat et Numéricable, canal 38 ou
50.
■ 3977: UN NUMERO DE TELEPHONE UNIQUE CONTRE LA MALTRAITANCE DES PERSONNES AGEES
La maltraitance se caractérise par tout acte ou omission commis
par une personne s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité corporelle ou
psychique, à la liberté d’une autre personne ou compromet gravement le
développement de sa personnalité et/ou nuit à sa sécurité financière.
Afin de lutter contre ce nouveau fléau, un numéro d’appel au niveau
national a été mis en place : le 3977.
Ce numéro unique est mis à la disposition des victimes ou des témoins
de maltraitance. Il pourra être appelé par :
- Les personnes âgées ou adultes handicapés victimes de maltraitance ou souffrant d’isolement.
- Les aidants professionnels ou familiaux rencontrant des difficultés
dans l’aide apportée ou ayant des doutes sur le bien-être
d’une personne âgée ou d’un adulte handicapé.
Le centre d’écoute est ouvert du Lundi au Vendredi de 9h à 19h. Les
écoutants sont spécialement formés à l’écoute des situations de maltraitance et leur activité est supervisée par une coordinatrice psychologue
clinicienne qui a particulièrement en charge la liaison avec les partenaires de proximité chargés de mener à bien l’évaluation de la maltraitance
et sa prise en charge.
L’AFBAH, dont l’AGEP est partenaire direct assure la gestion du numéro national 3977.
Pour plus d’information consulter le site Internet : www.afbah.org
2
AGEP ACTU
L’ACCIDENT ISCHEMIQUE TRANSITOIRE (AIT)
UN SCORE POUR EVALUER LES RISQUES
AGEP INFOS
■ Les personnes
âgées en chiffres
- Aujourd’hui prés de 10 millions
de français ont 65 ans ou plus. Ils
pourraient être 18,7 millions en
2050
- 46% des femmes de 65 ans ou
plus sont des veuves alors que
75% des hommes sont mariés.
- 2,3 millions de femmes (39,7%)
de 65 ans ou plus vivent seules.
- Le départ à la retraite est considéré comme une période positive
par près de quatre retraités sur
dix et comme une période ni
bonne ni mauvaise par un sur
deux.
- Le temps physiologique
(sommeil, repos, toilette, soins,
repas) représente plus de la
moitié de la journée des seniors.
- Plus d’une personne âgée sur
cinq (22%) déclare pratiquer un
sport, soit deux fois moins que les
15-64 ans.
- Le niveau de vie des ménages
âgés est supérieur à celui des
ménages de moins de 30 ans
(15 600 euros par an pour la
personne de référence du ménage contre 14 300 euros).
- En 1998, les ménages de 65
ans ou plus détenaient 40% du
patrimoine financier total des
ménages.
L
’AIT est défini par la survenue brutale de
symptômes neurologiques (dus à l’ischémie cérébrale : un défaut d’irrigation sanguine
de certaines zones du cerveau). Il peut annoncer
la survenue d’un accident vasculaire cérébral
(AVC) .
Il se manifeste par l’apparition d’un ou plusieurs des signes suivants : un déficit moteur
(paralysie), des troubles du langage, des troubles de la vue brutaux, des troubles de l’équilibre ou plutôt un état pseudo-ébrieux. Ces troubles sont rapidement régressifs, durent moins de
24 heures et le plus souvent moins d’une heure.
Malgré leur discrétion et surtout s’ils se répètent
dans le temps, ils doivent faire évoquer la possibilité d’un AIT.
- Présentation clinique :
2 points pour une faiblesse
unilatérale et 1 point pour
des troubles de la parole
sans faiblesse.
- Durée de l’AIT : 1 point
entre 10 et 59 minutes et 2
points pour une durée supérieure ou égale à 60
minutes.
- Diabète : 1 point.
Le score est établi en faisant la somme des points
obtenus et permet d’établir une stratégie de prise en
charge.
Cependant tous les déficits transitoires, perte
de connaissance, malaise ou vertige isolé, ne sont
pas obligatoirement des AIT surtout chez le sujet
âgé.
- Score entre 0 et 3 : effectuer rapidement un bilan
(IRM), éventuellement en ville s’il existe un réseau
efficace médecin généraliste/neurologue/
radiologue. Le risque à 3 mois est de 3%.
Une méthode simple permet aujourd’hui d’évaluer le risque potentiel d’évolution vers un AVC
constitué : le score ABCD2 (Johnston Sc et Al.
Lancet 2007 ; 369 : 283-91). Ce score recense
les facteurs de risque qui se voient attribuer une
valeur en points :
- Score compris entre 4 et 5 : hospitaliser le patient
pour faire le bilan. Le risque à 3 mois est de 10% ;
- Age : 1 point, s’il est supérieur ou égal à 60
ans.
- Pression artérielle (1ère mesure après un AIT) :
1 point, si la maxima est supérieure ou égale à
140 mm de Hg et la minima est supérieure ou
égale à 90.
- Score compris entre 6 et 7 : hospitaliser le patient
en unité de soins intensifs neuro-vasculaires, et faire
en urgence une IRM. Le risque à 48 heures est de
8%.
Score entre 0 et 3: IRM en ville.
Score entre 4 et 7: hospitalisation
Dr Jean-Luc MAMOU
LES PROTECTEURS DE HANCHES SONT-ILS UTILES ?
■ Intérêt du scanner coronarien
L’exploration des artères coronaires se fait de manière régulière par coronarographie qui
reste parfois un examen à risque.
Une alternative diagnostique
non invasive, le scanner coronarien à 64 barrettes, a été évaluée par des auteurs américains
(étude Core-64 sur 291 patients
de plus de 40 ans). Comparé à
la coronarographie, le scanner a
une sensibilité de 85% et une
spécificité de 90%, et ce chez
des patients qui, pour 56% d’entre eux avaient une insuffisance
coronarienne significative (c.a.d
des lésions s’accompagnant d’une
sténose d’au moins 50%). Cependant la coronarographie fournit
des résultats topographiques
plus précis et permet des gestes
thérapeutiques de revascularisation.
Le scanner coronarien peut permettre, pour l’instant, de repérer
avec une bonne fiabilité les lésions coronariennes significatives,
voire de prédire la nécessité d’un
geste
thérapeutique
(angioplastie ou pontage).
Des études sur une plus grande
échelle (Evascan en France) sont
encore nécessaires pour apporter
des renseignements de portée
plus générale.
L
a fragilité du squelette
des personnes âgées et
les risques de chute expliquent le nombre important
de fracture de l’extrémité
supérieure du fémur. Ses
conséquences souvent fâcheuses expliquent l’intérêt
porté à un dispositif de protection local. Des études sont
en train d’évaluer un dispositif de protection mécanique
rigide dit « protecteur de hanche » glissé dans
les poches latérales de sous-vêtements adaptés.
(cf. figure).
Les premiers résultats semblent montrer une
acceptabilité mitigée du port du dispositif par
les patients, et des diminutions du nombre de
fractures non encore significatives.
La commission d’évaluation des produits et
prestations de la Haute Autorité de Santé estime
cependant que le service rendu par le protecteur
de hanche semble suffisant pour qu’il soit pris en
charge dans la protection des fractures du col du
fémur chez les personnes âgées de plus de 70
ans séjournant en institution.
La prescription doit s’inscrire dans un programme de prévention plus large des fractures :
- Limitation des risques de chute par l’activité physique, l’ergonomie, la correction des
troubles visuels, l’ajustement de l’usage des médicaments psychotropes.
- Traitement systématique des carences
vitamino-calciques et de l’ostéoporose en tenant
compte des antécédents de fracture et des résul-
tats de la densitométrie osseuse.
Prescription renouvelable tous les 3 ans.
Base de remboursement 123 €.
Le protecteur de hanche est réservé à la
prévention des fractures du col du fémur chez
les patients institutionnalisés de 70 ans et plus.
Dr Isabelle MASSON
La maltraitance
Appelez le 3977
Juillet- Août - Septembre N°14
3
SOS … B.P.C.O……..SOS...B.P.C.O...
LA BRONCHO-PNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
L
a Broncho-Pneumopathie Chronique
Obstructive (B.P.C.O) est une obstruction des bronches, lentement progressive, due
à une inflammation chronique essentiellement
liée au tabac. Elle est aujourd’hui un véritable
enjeu de santé publique, puisqu’elle touche 4
à 10% de la population adulte. Elle pourrait
devenir à l’horizon 2020, la 5ème cause d’incapacité dans le monde et la 3ème cause de
décès.
Une maladie diagnostiquée trop tardivement :
La BPCO est une maladie respiratoire qui
se manifeste par un encombrement chronique
des voies aériennes, accompagné de toux, de
crachats, et d’une gêne respiratoire à type
d’essoufflement s’aggravant inexorablement.
Il ne faut pas attendre que tous ces signes
soient réunis pour diagnostiquer une BPCO. Le
médecin doit proposer à tout sujet à risques :
c’est-à-dire après dix ans de tabagisme ou en
cas d’exposition professionnelle à des toxiques inhalés, une mesure du souffle.
Dans la BPCO, le trouble respiratoire et
la limitation des débits aériens découle avant
tout d’une altération des petites voies aériennes (à la suite d’une inflammation induite par
le tabac ou par un autre agent) et à des
degrés divers d’une destruction du tissu pulmonaire (cf. schéma).
L’air inspiré ne peut plus être rejeté normalement, le volume expiratoire diminue plus
que le volume maximal qu’un sujet peut mobiliser.
Ouvrages:
BCPO, guide à l’usage des patients
et de leur entourage
Edition 2004
Edition Bash
Disponible en librairie, 15 € TTC
Souffle et tabac:
comment lutter contre la BPCO
Similowski-T, Roche-N, Derenne-JP
Paris, John Eurotext, 2004
Mieux comprendre la maladie :
Le terme BPCO inclut la bronchite chronique avec obstruction bronchique et l’emphysème avec distension des espaces aériens
distaux et destruction des parois des alvéoles
pulmonaires.
Comment diagnostiquer la BPCO :
La mesure du souffle est
indispensable au diagnostic.
Elle peut se faire maintenant
très facilement au cabinet du
médecin grâce à un spiromètre
électronique miniaturisé
le Piko 6.
ADRESSES UTILES
Comité National contre les maladies
respiratoires
66, boulevard Saint Michel
75006 PARIS
Tél: 01 46 34 58 80
http://www.lesouffle.org
On mesure le volume expiré maximal
pendant la première seconde (VEMS) de
l’expiration sur le volume expiré maximal
dans les 6 premières secondes (VEMS 6) de
celle-ci.
- Un rapport compris entre 0,7 et 0,8
(signal jaune) impose une surveillance du
patient et la pratique d’un bilan spécialisé
plus complet : spirométrie complète (EFR).
Les grandes lignes de la stratégie thérapeutique :
La compréhension des mécanismes d’apparition de la maladie explique les thérapeutiques proposées. Il apparaît donc que :
- Les bronchodilatateurs inhalés: sont le
traitement de première intention (alors que
dans l’asthme, les corticoïdes inhalés sont
prescrits d’emblée).
- Les corticostéroïdes inhalés : ne seront
utilisés que chez les patients à un stade évolué de la maladie avec exacerbations répétées.
- La kinésithérapie : améliore la qualité de
vie.
Sites:
La Société de Pneumologie de Langue
Française
www.splf.org
Campagnes de communication
Capital Souffle
http://www.capitalsouffle.fr/
documentation.htm
- L’oxygénothérapie : dans les BPCO sévères, lorsque des mesures des gaz du sang
répétées montrent une baisse du taux d’oxygène, l’apport d’oxygène devient nécessaire.
Dr Jean-Luc MAMOU
Ce rapport est rapidement détérioré en
cas de BPCO.
- Un rapport inférieur à 0,7, annoncé
par un signal rouge affirme la BPCO.
Association BPCO
22, avenue d’Eylau
75016 PARIS
Tél: 01 44 05 83 00
http://www.bpco-asso.fr
FFAAIR (Fédération Française des
Associations et Amicales des malades,
insuffisants ou handicapés respiratoires)
« La Maison du Poumon »
66, boulevard Saint Michel
75006 PARIS
Tél: 01 55 42 50 40
http://www.ffaair.org
- Un rapport supérieur à 0,8 (signal vert)
exclut a priori une obstruction bronchique.
Stratégie thérapeutique dans la BPCO
Stade de
sévérité
léger
modéré
sévère
très sévère
Éviction du (des) facteur(s) de risque: tabagisme - vaccinations
Plus bronchodilatateur à courte durée d’action à la demande
Ajouter un ou plusieurs BD à action prolongée
Ajouter corticoïdes inhalés
si exacerbations répétées
Recommandations de prise en charge thérapeutique selon la classification GOLD
4
AGEP ACTU
La rubrique de l’Ergothérapeute
COMMENT AMELIORER SON ECLAIRAGE
n raison des changements de la vue associés au vieillissement,
E
les aînés, dans l’ensemble, ont besoin de niveaux de luminosité plus élevés. Une personne âgée de 80 ans a besoin d’au moins
trois fois plus de lumière pour voir avec la même clarté qu’une personne âgée de 20 ans. Parallèlement, la sensibilité à l’éblouissement augmente. Un éclairage insuffisant et/ou éblouissant rend plus
difficile les activités de la vie quotidienne, en particulier les activités
de précision, la lecture et les déplacements.
Témoignage de Lucie, 84 ans :
« J’ai du mal à lire, en particulier le soir. Quand je
traverse le couloir, je tâtonne. J’ai peur de tomber. J’aimerais
bien améliorer mon éclairage mais je suis un peu inquiète à
l’idée de faire des travaux dans mon appartement. »
La luminosité d’un logement peut être améliorée pour voir plus efficacement. Voici donc quelques idées pour améliorer votre éclairage. Le
besoin de lumière variant d’une personne à l’autre, en fonction de la
journée, de la pathologie visuelle et des habitudes de vie, un ergothérapeute peut vous conseiller avant d’acheter de nouvelles lampes
ou de les faire poser par un spécialiste.
Comment éviter les éblouissements ?
Quelque soit le type d’ampoule, elle ne doit pas se trouver directement dans le champ de vision : elle doit être masquée par des abatjours diffusants et non opaques, des bandeaux, ou renvoyée par
une surface réfléchissante (par exemple une lampe dirigée vers le
plafond qui diffuse ensuite la lumière en tous sens).
La lumière du jour est souvent appréciée. Par contre si elle vous
éblouit, pensez à des rideaux fins et à modifier votre position par
rapport à la fenêtre. Les revêtements brillants (toiles cirées, peintures brillantes, parquet ciré) peuvent renvoyer la lumière de façon
éblouissante et sont à éviter.
Comment améliorer globalement mon éclairage ?
Une trop grande différence de luminosité entre un espace sombre et
un espace éclairé fatigue l'œil. Utiliser un plus grand nombre de
sources lumineuses complémentaires permet de diminuer ces ombres
qui sont si gênantes.
Comment améliorer l’intensité lumineuse de
mes lampes ?
Veillez à ce que les ampoules soient régulièrement dépoussiérées.. Si vous souhaitez améliorer
l’éclairement de vos lampes, vous pouvez choisir
des ampoules à basse consommation qui diffusent mieux la lumière. Par contre, veillez à ne pas
installer une ampoule de puissance consommée
supérieure à celle autorisée par le fabricant de la
lampe.
Les tubes fluorescents (anciennement néon) apportent un éclairement important et peuvent être installés même hors de la cuisine et
de la salle de bains, mais nécessitent une nouvelle installation. Aujourd’hui, la plupart des ampoules et tubes fluorescents ont un bon
rendu des couleurs et la lumière qu’ils diffusent. Ils sont proposés en
différentes couleurs qui peuvent influer sur votre confort.
Témoignage de la fille de Marie, 71 ans:
« Quand je vais chez ma mère, c’est de plus en plus
sombre, elle a installé des gros rideaux et des lampes de
table. J’ai l’impression d’être dans la nuit avec des lucioles qui
brillent. »
Comment améliorer l’éclairage pour les situations particulières ?
Pour lire, une lampe de bureau orientable (avec une ampoule fluorescente qui ne chauffe pas) dirigée vers la feuille améliorera grandement la lisibilité. Si vous rajoutez des lampes de tables, attention à
ce qu’il n’y ait pas de fil qui traîne par terre.
Pour bien voir dans les placards, on peut faire installer des réglettes
fluorescentes. Il existe aussi des petites lampes à pile de longue
durée (lampe à diodes ou DEL) que l’on peut coller dans les placards
si on n’a pas la possibilité de faire des raccordements.
Dans un couloir sombre, on peut laisser une veilleuse allumée, on
fera de même pour la nuit.
Un variateur d’intensité peut permettre d’adapter l’éclairement en
fonction des moments de la journée.
Caroline Landel , Ergothérapeute AGEP
LES SERVICES DE L’AGEP
AGEP
ACTU
Renseignements et conseils téléphoniques
Autour de tout ce qui concerne la personne âgée
Une Psychologue
Consultation de dépistage des troubles cognitifs
Ateliers mémoire
Entretien psychologique et soutien aux aidants
Une Ergothérapeute
Adaptation du logement au handicap
Prévention des chutes
Trois Diététiciennes
Évaluation à domicile de l’état nutritionnel
Conseils diététiques
Visite à domicile conjointe d’un gériatre avec le médecin traitant ou
les services sociaux
Pour toutes les situations complexes médico-socio-psychologiques
Pour tout renseignement, contacter l’AGEP au
01.46.36.08.12
Le Bulletin de liaison du Réseau
Gériatrique de l’Est Parisien
2, Rue Plichon - 75011 Paris
Téléphone : 01.46.36.08.12
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AGEP Actu • Trimestriel gratuit
Tirage: 4.000 exemplaires
• Directeur de la publication: Albert SERVADIO
• Rédacteur en Chef: Jean-Luc MAMOU
• Conception maquette et graphismes:
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• Réalisation: Ghislaine ANDRIANOFF
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