Portraits d`habitants qui ont choisi notre territoire
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Portraits d`habitants qui ont choisi notre territoire
Formations au Lycée les Ferrages Gestion des ordures ménagères Un Dimanche en Famille Aquastep à la piscine Bienvenue à Pélissanne magglopole n°11 - mars 2012 Le magazine d’Agglopole Provence Dossier Portraits d’habitants qui ont choisi notre territoire Toute l’info sur www.agglopole-provence.fr 2 SOMMAIRE ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 ENTREPRENDRE •Zone de la Crau ............................................................................ p 4 •Agglopole Provence Initiative .................................................... p 5 •Lycée les Ferrages......................................................................... p 6 PRÉSERVER •Gestion des ordures ménagères ................................................ p 12 •Déchets électriques et électroniques ....................................... p 13 •Surveillance des eaux pluviales . ............................................... p 13 VIVRE •Lire Ensemble ............................................................................... p 14 •Dimanche en famille..................................................................... p 15 •Les Cytises..................................................................................... p 16 DOSSIER Les nouveaux visages du territoire Plus d’un millier de nouveaux habitants s’installent chaque année sur le territoire d’Agglopole Provence. Quelles sont les motivations qui poussent ces personnes à venir s’installer ici ? Quelles sont les raisons qui les font rester ? •Aquastep à la piscine .................................................................. p 17 HABITER •Pélissanne vue du ciel ................................................................. p 18 •Bienvenue à Pélissanne . ............................................................. p 19 >> p 7 à 11 un lieuun instant Forum Emploi Plus de 250 personnes ont participé au Forum Emploi thématique « services et soins aux personnes » qui s’est tenu le 19 octobre dernier à Saint-Chamas. Editeur : Agglopole Provence • Directeur de la publication : Michel Tonon • Responsable éditorial : Frédéric Vigouroux, Laetitia Zugna, service communication (04 90 44 72 04 - [email protected]) Conception et rédaction : Stratis • Impression : Rockson • Crédits photos : Agglopole Provence, Stratis, J-N Lanthiez, S.C. de Pasquale, Ville de Salon-de-Provence, P. Box, M. Gouiran, M. Chevre, E. Boisset, L. Rignanese, x • Imprimé à 60 000 ex. sur papier recyclé et diffusé dans les 17 communes d’Agglopole Provence • ISSN 1969-0266 EDITO L e magazine d’agglo p ole provence Un territoire attractif Depuis 10 ans, Agglopole Provence intervient dans de nombreux domaines de la vie courante : transports, traitement des déchets, eau et assainissement… Afin de vous proposer un service public toujours plus efficace, des marchés importants sont lancés. Ce sont des procédures longues qui obéissent aux règles de la commande publique tout en respectant les intérêts des 135 000 habitants du territoire. Michel Tonon Président d’Agglopole Provence Maire de Salon-de-Provence Conseiller général . des Bouches-du-Rhône Dans ce numéro, nous avons choisi de parler de vous, habitants du territoire. Vous allez découvrir les témoignages d’actifs, de retraités, de chefs d’entreprises, de personnes qui ont choisi de s’installer ou de créer leur entreprise sur notre territoire. Chacun exprime les raisons qui ont guidé leurs choix : un environnement préservé, des déplacements facilités, une qualité de vie valorisée, un développement territorial maîtrisé, une activité économique soutenue… Notre territoire est attractif et tous ces atouts sont au cœur de nos préoccupations, ensemble poursuivons notre développement. Bonne lecture 3 ENTREPRENDRE 4 ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 AGGLOPOLE EN ACTIONS C’EST DIT pour les entreprises La Crau côté croissance « Nos flux logistiques ont bénéficié des aménagements réalisés » Myriam Montecot, (Ottofond) « Ottofond fabrique et distribue aux plans national et international des robinets, sanitaires, cabines et colonnes de douche. Nous avons deux implantations en France : à Avrillé, dans le Maine-et-Loire, et à Salon-deProvence, où nous sommes installés zone de la Crau depuis 2009, sur 3200 m2 d’entrepôt avec des activités administratives et commerciales. Notre arrivée a précédé de quelques mois le début des travaux. L’accès à la zone était alors un peu chaotique. Maintenant, les camions qui arrivent de l’autoroute viennent jusqu’à nous plus facilement et directement. La deuxième entrée a permis de désengorger l’entrée principale. On circule mieux, et la zone fait plus propre, c’est plus arboré, plus joli à voir, plus agréable pour travailler. Le seul point noir, c’est la connexion Internet : on espérait que la fibre viendrait avec la reprise des réseaux souterrains… ». Après 20 mois de travaux, le parc d’activité de la crau (120 hectares) se découvre une nouvelle jeunesse : voiries rénovées, circulations ameliorées et sécurisées, espaces verts, reprise des réseaux souterrains… un investissement de 4,5 millions d’euros, porté par la communauté d’agglomération pour soutenir l’activité des 17 entreprises de la zone, valoriser leur environnement de travail, et faire progresser la qualité de vie professionnelle de leurs 1500 salaries. Découverte en image. Une nouvelle voie a été aménagée entre l’avenue Joseph Cugnot et la route départementale 113, pour désenclaver des terrains ouverts à la commercialisation. Dans une zone dédiée aux activités logistique/transport, et donc soumise aux rotations des camions, il était également important de « boucler » la circulation pour sécuriser et fluidifier les allées et venues. Ce qui est fait, et permet la création d’une deuxième entrée dans la zone via un rond-point qui améliore au passage l’accès à l’hippodrome voisin. Les abords du pont à bascule public utilisé par les poids lourds ont eux aussi été réhabilités : voirie, aire de retournement, travaux d’embellissement. Entièrement rénové, le réseau de voiries est désormais complété de pistes Les entreprises sont gagnantes cyclables pour permettre aux salariés de venir travailler en vélo sans croiser les camions. Les trottoirs sont plus confortables et donnent une vraie place aux piétons dans le parc d’activités. Un arrêt de bus équipe également la nouvelle voie, offrant une autre possibilité d’accès Libébus sur la zone. Des espaces verts complètent agréablement les rénovations. La zone a changé de visage et les entreprises sont gagnantes en image. ENTREPRENDRE L e magazine d’agglo p ole provence AGGLOPOLE EN ACTIONS 5 pour l’emploi API marque des points Avec son bilan 2011, agglopole provence initiative donne quelques reperes sur trois ans d’activite a l’appui des createurs et repreneurs d’entreprise. depuis 2009, les prets d’honneur a taux zero attribues par api ont suscite pres de 2 millions d’euros de cofinancements bancaires. Les projets soutenus ont permis la creation (ou le maintien) de 114 emplois. Paradoxe, ou pas… Alors que l’actualité de 2011 a été marquée par la crise de la dette et les scénarios noirs de raidissement du crédit, les banques du territoire n’ont jamais autant prêté aux porteurs de projets soutenus par API. 22 300 € en moyenne par entreprise créée ou reprise (soit 892 328 € d’emprunts consentis), contre 12 700 € en 2010. Chaque euro prêté par Agglopole Provence initiative (pour un total de 216 200 €) a donc suscité 4,1 euros de cofinancement bancaire. De quoi concrétiser 40 demandes différentes, dans des domaines variés : principalement des créations d’entreprise dans les domaines de l’artisanat et du commerce (45 % des dossiers), des services aux entreprises et aux particuliers (36 %) et de l’hôtellerie-restauration (12 %). 53 emplois ont ainsi été créés ou maintenus, soit le meilleur résultat annuel d’API depuis sa création. Record battu également sur le nombre de dossiers déposés : 59 demandes ont été examinées en 2011 par le comité d’agrément composé de chefs d’entreprises, d’experts comptables, de juristes, de banquiers… Il est intéressant aussi de constater la diversité des chemins suivis par les porteurs de C’ESTDIT Christian Larguier, Président d’Agglopole Provence Initiative projets pour arriver jusqu’à API : collectivités, Pôle emploi, chambres consulaires, missions locales, banques, experts comptables, bouche à oreille… C’est la preuve qu’Agglopole Provence initiative est inscrite dans un réseau capable d’orienter les créateurs et repreneurs d’entreprises vers une solution efficace. Cette visibilité sera consolidée en 2012, avec la diffusion d’un Guide de la création/reprise d’entreprise, l’organisation d’un Forum de la création d’entreprise, la refonte des moyens d’information… API entend bien attribuer pendant l’année son 100e prêt d’honneur (le compteur est à 89 fin 2011) et atteindre le million d’euros de cofinancement bancaire. Mais si des caps sont à franchir, d’autres sont à maintenir fermement. Le taux de pérennité à trois ans des entreprises financées par API est ainsi de 87 %… Quasiment 9 sur 10 : là est la grande victoire du dispositif. « En période d’incertitude économique, il est capital d’être soutenu lorsqu’on lance une entreprise » « En 2011, Agglopole Provence initiative a passé le cap des trois ans d’activité. En trois ans, nous avons accueilli 860 porteurs de projets et expertisé 140 dossiers. Nous avons multiplié par trois le montant des prêts d’honneur attribués aux porteurs de projets de création et de reprise d’entreprise. Et le volume des prêts bancaires associés a plus que doublé. En 2012, nous allons continuer à renforcer les moyens d’API, en jouant sur deux leviers : d’une part, la dynamique de remboursement des prêts d’honneur, qui nous permet de réinvestir les fonds dans d’autres prêts à 0 % à l’appui d’autres projets ; d’autre part, le développement de nouveaux partenariats avec les banques, entreprises, associations, organisations consulaires et institutionnels, pour renforcer les instruments de soutien et mobiliser de nouveaux parrains dans l’accompagnement sur trois ans des bénéficiaires de prêts d’honneur. API a plus que jamais un rôle à jouer dans cette période où l’environnement économique n’est pas très favorable à l’initiative. Les indicateurs sont flous, il est donc important d’aider les très petites entreprises qui démarrent et créent de l’activité locale, de la croissance économique, et des emplois non délocalisables. » 6 ENTREPRENDRE ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 Des formations recherchées, adaptées aux besoins des employeurs Focus c’estDIT « J’ai trouvé un employeur au forum emploi de Saint-Chamas » Aurélie Sauneuf, titulaire du bac « service de proximité et de vie locale » et présente sur le forum emploi « Grâce au stage effectué dans le cadre de mes études et à la mise en relation dont j’ai pu bénéficier au forum emploi de Saint-Chamas, j’ai trouvé un employeur, il m’a même recrutée avant d’être sûr que j’avais le bac. Aujourd’hui je suis en CDD chez Adoma, à Istres, et j’ai postulé pour un CDI. Ma formation me permet de répondre à tous les besoins de mon poste. Les cours de droit me servent pour accompagner les locataires dans leurs démarches, notamment lorsqu’ils perdent leur retraite à tort, les cours de médiation m’aident à gérer les conflits, les cours d’hygiène m’aident à faire passer les messages de santé publique. En plus de tout cela, j’assure la gestion locative : je m’occupe des problèmes techniques, des impayés et des baux. C’est un métier de contacts ! » Formations au Lycée les Ferrages Objectif emploi ! Méconnu du grand public, le lycée les Ferrages de Saint-Chamas permet pourtant de trouver rapidement un emploi une fois son diplôme en poche. Ses formations sont recherchées par les employeurs du territoire. Les élèves quant à eux s’y épanouissent, pour preuve : les résultats aux examens avoisinent les 90 %. En octobre dernier, Agglopole Provence a organisé au sein de cet établissement un forum emploi sur le thème des services et soins à la personne, discipline enseignée sur place. 80 personnes y avaient trouvé un emploi. « L’enseignement professionnel permet aux jeunes de présenter un curriculum vitae riche de plusieurs expériences en entreprise grâce aux 22 semaines passées en stage », souligne Laurent Sarles, proviseur de l’établissement. « C’est une voie qui répond aux aspirations d’élèves de troisième en manque d’enseignements concrets. Ils arrivent souvent ici cassés, avec une mauvaise image d’eux-mêmes. Peu à peu ils reprennent confiance en eux et parviennent à s’insérer dans une spirale de réussite. Le taux de réussite aux examens le confirme chaque année ! ». Anaïs, en CAP couture en témoigne avec assurance : « je suis plus détendue ici qu’en seconde, ce que j’apprends m’intéresse et du coup je bosse davantage ». Le lycée les Ferrages bénéficie d’importantes aides financières de la Région pour former au mieux ses 330 élèves. Les salles de classe sont informatisées et équipées de tableaux interactifs. Le lycée propose plusieurs formations de niveau baccalauréat, dont deux axées sur des métiers en tension : le bac pro « service de proximité et vie locale » (bac SPVL) et le bac pro « accompagnement, soins et services à la personne ». Les titulaires de ce dernier bac, travaillent auprès des personnes âgées ou handicapées à leur domicile ou en institut, pour les accompagner dans les actes de la vie quotidienne et maintenir leur lien social. Souvent, ces bacheliers continuent leurs études en école d’aide-soignante, d’infirmière, ou suivent des formations d’aide médico-psychologique. En effet, la mutation des BEP en bac professionnel ouvre les portes des études supérieures, et de métiers plus rémunérateurs et plus évolutifs en matière de carrière. De leur côté, les bacheliers en service de proximité et vie locale sont formés en alimentation, santé, citoyenneté et logement. Ils peuvent travailler immédiatement auprès de collectivités territoriales ou d’associations, ou poursuivre en BTS (secteurs sanitaires et sociaux) puis en licence professionnelle spécialité intervention sociale ou coordination de projets urbains. Autant de métiers qui sont appelés à se développer dans l’avenir. Formations dispensées > CAP agent polyvalent de restauration > CAP couture flou > Bac pro les métiers de la mode > Bac pro service de proximité et vie locale > Bac pro accompagnement, soins et services à la personne > Bac pro gestion administrative (qui va remplacer le bac pro secrétariat et comptabilité en septembre 2012) Infos Lycée Les Ferrages 04 90 50 70 36 www.lyc-ferrages.ac-aixmarseille.fr Auxiliaire de vie : une formation pour les adultes Le lycée les Ferrages accueille une partie de la formation du diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale. Cette formation s’adresse aux jeunes de moins de 26 ans et aux personnes ayant des difficultés d’insertion (au moins 12 mois de chômage). L’auxiliaire de vie sociale intervient auprès des personnes âgées, en maison de retraite, à domicile ou en centre spécialisé pour handicapés pour les aider à faire leurs courses, à préparer le repas ou à faire le ménage. L’admission à la formation se fait sur concours et après un entretien avec un jury. S’installer dans Agglopole Provence Plus d’un millier de nouveaux habitants s’installent chaque année sur le territoire d’Agglopole Provence. Quelles sont les motivations qui poussent ces personnes à venir s’installer ici ? Quelles sont les raisons qui les font rester ? Est-ce pour la qualité du cadre de vie, propice aux familles comme pour Tristan et Alexandra Gourlaouen ? Estce pour ce paysage béni des dieux dont est tombé amoureux le jeune viticulteur Romain Baehni ? La proximité de l’aéroport et de la gare TGV jouent un rôle comme l’atteste Jean-Baptiste Guitton, trentenaire et spécialiste de la santé. À en croire Maguy et Georges, retraités dynamiques, notre territoire porte des valeurs fortes, authentiques, dans un monde où se dématérialisent les relations humaines. Tous les nouveaux arrivants s’accordent pour témoigner de la qualité des échanges qui appartient à la tradition provençale au même titre que les élevages de taureaux et les poèmes de Mistral. Tous ces atouts sont au cœur des préoccupations d’Agglopole Provence qui œuvre depuis 10 ans pour préserver ce cadre, garder l’équilibre entre rural et urbain, améliorer les transport en commun, produire des logements neufs et sociaux. Un savant dosage qui ne se voit pas toujours du premier coup d’œil, mais qui agit dans l’ombre, main invisible qui protège et brode le territoire. Georges Youssefane l’a bien compris en y installant son entreprise en pleine croissance. 8 DOSSIER tout ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 N°1 ATOUT 1 tout N°1 Carte d’identité LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE L’entreprise IREM est la dernière arrivée sur Euroflory. Comme les autres zones industrielles, celleci a bénéficié d’une requalification menée par Agglopole Provence. La communauté d’agglomération œuvre pour rendre ces zones plus agréables et attractives pour les entreprises. 154 entreprises y emploient plus de 3 000 salariés. IREM Originaire de Vitrolles Installée sur notre territoire depuis mai 2011 Objet : préassemblage et montage de tuyauterie métallique Age : 7 ans Ville : Berre l’Étang Des besoins en recrutement importants « Nous avons toujours besoin de soudeurs, tuyauteurs et monteurs même débutants, ou en alternance, relève le pdg Georges Youssefane. Parfois, nous prenons des autodidactes et leur donnons une seconde chance. Ils peuvent devenir contremaîtres ou chefs de chantier. L’entrée dans l’entreprise se fait par un CDD qui peut évoluer vers un CDI si nous sentons que le salarié est efficace, volontaire et qu’il a envie de s’investir. Choisir Irem, c’est accepter la mobilité. Nos chantiers se font sur l’ensemble du territoire et durent en moyenne une année. Bien sûr, les hommes touchent à ce moment-là des frais de mobilité qui leur permettent de vivre décemment. Je ne veux pas qu’ils aient du mal à joindre les deux bouts. Au-delà de la fonction, nous avons besoin d’hommes et de femmes prêts à s’engager aux côtés d’IREM France.» Infos IREM France Zac Flory, 13130 Berre l’Etang 04 42 89 45 36 www.iremfrance.com IREM, la dernière née « Agglopole Provence nous a proposé un prix abordable, dans une zone agréable » C’EST DIT Georges Youssefane, directeur d’IREM Georges Youssefane a dû beaucoup jouer au meccano dans son enfance. Ce fils de militaire, issu d’une fratrie de six enfants a fait toute sa carrière dans la tuyauterie industrielle. Une vie à assembler et monter des structures géantes pour transporter du pétrole ou du gaz au sein des usines. Des puzzles d’acier composés de tuyaux qui s’entrelacent en formant des cartes de métro en 3D. Depuis 2004, il s’est imposé en créant sa propre société : l’entreprise Irem France sur Vitrolles, installée depuis mai 2011 sur Euroflory, à Berre l’Étang. « Agglopole Provence nous a proposé un prix abordable, dans cette zone agréable et je voulais rester proche de Vitrolles pour les salariés qui vivent à côté. Nous avons investi 2,5 millions d’euros pour nous installer ici ». Un homme entier, qui accepte mal la tiédeur des compromis, et le management low-cost des salariés. Il a pleinement conscience des besoins de chacun et exploite les compétences internes en poussant ses salariés à la prise de responsabilité « sous réserve qu’ils prouvent leur motivation ». Beaucoup de ses anciens salariés sont venus le rejoindre dans cette nouvelle aventure. « Je ne les ai pas débauchés, au contraire, je leur ai dit qu’ils prenaient des risques ». Ils sont quand même venus. Belle reconnaissance. Aujourd’hui l’entreprise emploie une centaine de personnes et en fait vivre autant par le biais de ses sous-traitants. Au cours des quatre dernières années, le chiffre d’affaires est passé de trois millions d’euros à dix-huit millions d’euros. Pour 2012, Georges Youssefane est optimiste, les commandes sont là, car le PDG a diversifié son domaine de compétences. Sage décision à l’heure où les raffineries ferment les unes après les autres sur le sol français. DOSSIER L e magazine d’agglo p ole provence tout N°2 ATOUT 2 9 DES PAYSAGES REMARQUABLES Notre territoire est composé de paysages remarquables, le préserver, c’est veiller à conserver les paysages et les protéger du feu comme le fait Agglopole Provence. Grâce au Schéma de COhérence Territoriale, la communauté d’agglomération maîtrise le développement urbain et l’équilibre avec le monde rural. tout N°2 Romain Baehni, entre ceps et ciel Carte d’identité Quand il évoque sa première rencontre avec le Vallon des Glauges dans les Alpilles, Romain Baehni s’anime : « j’ai été impressionné par la force du paysage façonné par l’homme et le vent. Un domaine ramassé tel un nid, des vignes aux sols caillouteux, où le Mourvèdre a le temps d’atteindre sa pleine maturité. Autant de promesses de vins tanniques, structurés ». Un coup de cœur qui, cinq ans après, n’a fait que grandir, à l’image de sa production. Parfait exemple de la jeune garde, il a appris de son grand-père fondateur du domaine Lacoste au nord d’Aix-en-Provence, le respect du raisin et de la terre, auquel il a assemblé ses expériences collectées pendant quatre ans, dans les deux hémisphères. « J’intervenais comme ingénieur agronome, suivant les vendanges en Amérique Latine, en Australie ou encore en Afrique du Sud ». Ses vins reconnaissables anoblissent les tables de nombreux restaurants de la région. Mais Romain Baehni compte aller plus loin, à la fois dans la réduction du traitement de la vigne, déjà finement dosé, et dans la commercialisation. Il fourmille d’idées pour développer l’oenotourisme et faire connaître son petit bout de paradis. Romain Baehni Originaire de Aix en Provence Installé sur notre territoire depuis 2007 Profession : viticulteur Age : 36 ans Ville : Eyguières tout N°3 ATOUT 3 LE CADRE DE VIE Une nature riche, des centres-villes dynamiques, où les offres commerciales répondent aux attentes des habitants, sont des atouts qui contribuent à la qualité de vie. Un confort recherché par les nouveaux venus ! tout N°3 Caroline Tillie Chauchard, une Dame marteau « Une ville agréable à vivre » « J’ai trouvé en Salon-de-Provence une ville agréable à vivre où je peux tout faire à pied : emmener mes enfants à l’école, me rendre à mon travail, faire mes courses. Depuis un an, j’y ai même créé mon activité. Comme il n’y avait pas de commissaire-priseur, j’ai décidé de quitter mon emploi sur Nîmes et de m’installer ici ». Caroline Tillie Chauchard lève les tabous sur son métier : « je ne fais pas que des ventes de prestige, je vends aussi du mobilier et des objets dont chacun a besoin dans son quotidien, par exemple des services de table, des canapés ou des tables, pas forcément anciens. Et surtout, à des prix abordables », comme ce canapé de style chesterfield en sky emporté pour 100 €. Ses ventes aux enchères mensuelles sont l’occasion de s’offrir l’œuvre originale d’un artiste qu’il soit peintre ou ébéniste du XVIIIe. Déterminée à réussir, Caroline Tillie Chauchard ne compte pas ses heures, propose des séances d’estimations gratuites tous les jeudis et se déplace à domicile pour expertiser le mobilier lors d’héritage. Ce qui l’a le plus étonné ? « La force de la culture provençale, elle est aussi importante que discrète. Je m’y intéresse de plus en plus, notamment à travers la vente de costumes ». Carte d’identité Caroline Tillie Chauchard Originaire du nord de la France Installée sur notre territoire depuis 8 ans Profession : commissaire priseur Age : 45 ans Ville : Salon-de-Provence DOSSIER 10 tout tout N°4 Carte d’identité ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 N°4 ATOUT 4 LA SITUATION GÉOGRAPHIQUE Notre position géographique et sa desserte par les transports aériens, ferroviaires et le croisement des autoroutes parlent en notre faveur. Agglopole Provence travaille, au sein du territoire, pour améliorer les échanges interurbains de demain en les rendant plus rapides et plus soucieux de l’environnement. Provence. C’est un des pans du Schéma de COhérence Territoriale établi par Agglopole Jean-Baptiste Guitton prend le pouls de Salon Jean-Baptiste Guitton Originaire de Savoie Installé sur notre territoire en septembre 2010 Profession : Phlébologue Age : 33 ans Jusqu’à la rentrée 2010, Jean-Baptiste Guitton effectuait des remplacements dans une grande clinique lyonnaise à la pointe de la technologie. Un avenir tout tracé pour ce jeune phlébologue (spécialiste du système veineux). C’était sans compter son besoin de contacts humains, de proximité avec ses patients. Il envisage alors de se mettre à son compte. Un soir, il découvre l’annonce sur internet d’un cabinet à reprendre sur Salon-de-Provence. « J’ai regardé sur google maps, c’était bien placé, proche d’une gare TGV et d’un aéroport et pas si loin que cela de ma Savoie natale. Et surtout, c’était en Provence, une région attirante, avec ses paysages si diversifiés, proche de la mer ! » confie cet adepte de la voile aux yeux rieurs. Une visite a suffi à lui donner l’impulsion pour franchir le cap. « Le cabinet se trouvait dans le centre-ville historique, au cœur de la vie, j’étais sûr d’établir enfin un contact simple et direct avec les patients ». Son appréhension de ne pas être à la hauteur de son prédécesseur a bien vite été gommée : « ses patients m’ont adopté, et aujourd’hui je reçois chaque jour une quinzaine de personne en consultation ». Quand on l’interroge sur ce qui l’a le plus surpris, Jean-Baptiste Guitton évoque l’accueil des habitants : « les gens sont naturels. Ici c’est l’humain qui prime, ils ne se cachent pas pour dire leurs sentiments ». Ville : La Fare les Oliviers tout N°5 ATOUT 5 LA CULTURE PROVENÇALE Malgré la taille de la communauté d’agglomération forte de 133 000 habitants, la culture provençale a continué de se tout N°5 développer et de semer son sens des contacts humains simples et puissants. Un gage d’authenticité qui se ressent au quotidien. Maguy et Georges, seulement pour le bonheur « Sénas est une ville où les rapports humains sont forts et les contacts sont faciles. Nous avons cherché à nous faire connaître en arrivant ici, et on nous a vite acceptés. Nous avons noué des liens qui sont proches de ceux d’une famille . Le visage doux, encadré de ses cheveux roux retenus par une petite barrette rouge, Maguy est heureuse de s’exprimer sur cette ville qu’elle a faite sienne pourtant presque par hasard. « Nous cherchions depuis longtemps une maison avec un jardin autour de Salon, quand nous nous sommes arrêtés devant la pancarte d’une maison à vendre. Son jardin était recouvert de pyracantas, comme la maison, il était à l’abandon. Nous l’avons entièrement retapée. C’était un projet un peu fou, mais Georges est si bon bricoleur ». Cette maison abrite le dernier amour de l’infirmière anesthésiste et du mécanicien, né il y a dix ans « seulement pour le meilleur ». À Sénas, ils ont trouvé un cadre agréable pour passer leur retraite en amoureux et ne manquent jamais une fête célébrant la culture provençale. « Les gens s’investissent pour faire revivre cette mémoire des travaux des champs. Ils le font avec justesse en faisant perpétuer l’esprit sénassais. C’est si rare aujourd’hui ». Maguy Reynaud et Georges Sèves Originaires du Vaucluse Installés sur Sénas depuis 2 ans Profession : Retraités Age : 70 et 76 ans Carte d’identité DOSSIER L e magazine d’agglo p ole provence tout N°6 ATOUT 6 11 UN PARC DE LOGEMENTS SOCIAUX EN PROGRESSION Trouver un logement n’est pas une mince affaire sur notre territoire, comme dans le reste du département. Les logements sociaux manquent cruellement. Agglopole Provence met tout en oeuvre pour que dans le cadre du PLH (Programme Local de l’Habitat) 288 nouveaux logements sociaux soient construits chaque année afin de répondre aux besoins des ménages à faibles revenus. Car non seulement il faut aider les nouveaux arrivants à venir s’installer, mais il faut aussi les aider, au même titre que les enfants du pays, à y rester en leur proposant des logements abordables. tout N°6 Salon, un engagement pour la vie Tristan et Alexandra Gourlaouen Originaires de région parisienne Installés sur notre territoire septembre 2011 Profession : Militaires Age : 28 et 29 ans Ville : Salon-de-Provence Carte d’identité « Je suis amoureuse de Salon-de-Provence, c’est tout ce que j’aime : un côté campagne et un autre urbain, avec ses commerces dans les jolies petites rues piétonnes du centre-ville. Elle ne fait pas vieille ville, il y a toujours du monde dans les rues et j’ai l’impression que les animations sont fréquentes au théâtre ou au Portail Coucou, même si je n’ai pas eu le temps d’en voir encore beaucoup ». Alexandra a en effet emménagé à la rentrée avec son mari, militaire sur la base aérienne de Salon-de-Provence et sa fille, dans un logement social de deux pièces dans le quartier Lurian. Cette jeune femme, gendarme, n’est pas avare de mots pour décrire son plaisir d’habiter sur notre territoire. Tous deux rêvaient de quitter la surpeuplée région parisienne pour un cadre de vie plus agréable pour leur famille. Des habitudes des franciliens, ils ont gardé le réflexe d’utiliser les transports en commun. La voiture ne leur sert que pour se rendre au travail (Alexandra est en poste sur Marseille), ou pour faire les grandes courses. En dehors, « nous utilisons toujours notre carte d’abonnement, nous avons deux lignes de bus à proximité et en plus une fois au centre-ville nous pouvons utiliser la navette gratuite pour nous déplacer. D’ici quelque temps nous espérons pouvoir faire construire ou racheter une maison avec un jardin, si possible sur Salon-de-Provence » lâche Alexandra qui en signe de prière imperceptible, presse sa fille dans ses bras. « Quand j’ai divorcé, je ne pouvais plus assumer seule les charges de notre logement. J’ai dû me résoudre à faire une demande de logement social. Au bout d’un an, on m’a attribué un T3 dans une résidence qui venait juste de sortir de terre : le Mas de Capelette. J’y habite depuis trois ans avec mes trois enfants qui ont 11, 14 et 16 ans. Je suis soulagée car grâce à la baisse de mon loyer de 200 €, je paye actuellement 537 €, je sais que je vais pouvoir nourrir mes enfants jusqu’à la fin du mois. Autour de moi, j’ai des amis qui sont en difficulté, même avec deux salaires, ils ne parviennent pas à trouver un logement, c’est aberrant. C’est encore plus dur pour les familles recomposées qui ne trouvent pas de grands logements. » Profession : agent administratif Age : 40 ans Ville : Sénas Carte d’identité Sénas, plus accessible grâce au logement social Sabine Sicot Originaire de Lambesc Installée sur notre territoire depuis 15 ans 12 PRÉSERVER Agglopole en Actions ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 Pour une bonne gestion des ordures ménagères On a soif d’idéal... Un peu osé comme titre ? C’est vrai. Quel est le lien avec les ordures ménagères ? Le besoin pour nous de vous offrir un service public de qualité et de rendre les villes propres. Et quel est le rapport avec la chanson d’Alain Souchon « Foule sentimentale » dont est tirée cette phrase ? Il faut se pencher du côté du service déchets de notre communauté d’agglomération pour entendre qu’il se dégage de nos poubelles, des erreurs de tri qui risquent de faire déborder notre site d’enfouissement des déchets plus vite que prévu. agglodécodée Pas de nouvelle hausse de la TEOM Malgré la hausse de la TVA, Agglopole Provence a décidé de préserver le porte-monnaie des habitants en maintenant la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) au même taux, soit 10 %. Et ce depuis six ans. Pas si mal. Gestes souvent cachés, pratiqués aux heures où les rues sont désertes, aux abords des poubelles ou des containers de tri, ils encombrent nos poubelles. Il peut s’agir de la mise au rebut de branchages suite à une taille de son jardin, d’une vieille batterie qui encombre son garage, ou de gravats (ferraille, bois) suite aux travaux de rénovation du week-end. Des gestes malheureux qui ont plusieurs répercussions : la première c’est de mélanger ces produits aux ordures ménagères et les envoyer dans le centre d’enfouissement de la Vautubière à la Fare-les-Oliviers, au lieu d’être amenés en déchèterie pour être réutilisés ou éliminés dans des conditions sécurisées. Aujourd’hui, nos déchets forment des collines où la végétation tente de reprendre vie. À l’allure où nous allons, le lieu sera bientôt plein. Il faudra alors trouver un autre site, peut-être sur un autre territoire, et il faudra payer beaucoup plus cher. En effet, le site de la Vautubière nous appartient, ce qui nous permet de bénéficier de coûts réduits. La seconde conséquence de ces gestes, c’est l’impact sur la qualité de travail d’autres citoyens : les ripeurs. Ces hommes dont le travail débute à cinq heures du matin et qui affrontent chaque jour toutes les conditions climatiques pour mener à bien la collecte des ordures ménagères. Nos gestes peuvent accroître la pénibilité de leur tâche. Troisième répercussion, la mauvaise gestion des matières premières. La plupart de ces objets pourraient être triés comme le verre, le papier, ou encore les appareils électroménagers. Les filières de traitement existent, elles fonctionnent bien et, de plus, nous participons tous à leur recyclage à travers l’écotaxe. Chaque déchet a sa destination, et si nous accordions tous nos voix ? Paroles de ripeurs 85 ripeurs sont employés sur le territoire : 30 dans la régie communautaire, 40 à la Coved et 20 chez Silim. Daniel « Dans nos consignes de sécurité, nous n’avons pas le droit de ramasser les sacs déposés à côté des poubelles, nous le faisons quand même sinon cela deviendrait un dépotoir. Mais il faudrait que les propriétaires de chien ne les laissent plus sortir la nuit. Souvent, les sacs sont déchirés, surtout en centre-ville. Il y a des déchets partout, c’est sale. » Abdel Hakim « Nous retrouvons souvent des pots de yaourt ou du polystyrène comme celui dans les emballages de viande dans les poubelles de tri. Quand il y en a un peu, nous l’enlevons à la main, sinon nous devons laisser le bac de côté. Nous signalons ensuite le problème à Agglopole Provence qui intervient pour rappeler les consignes de tri aux habitants concernés. » Michel « Depuis le début de ma carrière en 1978, je constate une vraie prise de conscience du tri. La création des déchèteries et des bacs de tri individuel ont poussé les habitants à faire des efforts. Aujourd’hui notre problème vient de ceux qui jettent la nuit dans les grands containers. Ils déchargent du ciment, du gravier ou encore des vieilles pièces de voitures ! Ce n’est pas leur place et c’est lourd. » Jean-Claude « Le recyclage nous a apporté beaucoup. Il y a moins d’ordures ménagères, c’est moins pénible à enlever. » PRÉSERVER L e magazine d’agglo p ole provence Focus 13 Déchets électriques et électroniques Que faire de vos vieux appareils électriques ? Les téléphones, les rasoirs électriques, les lisseurs à cheveux sont des appareils dits D3E pour Déchets d’équipements électriques et électroniques. Jetés dans les poubelles, les divers matériaux comme le plastique, le verre, mais aussi certains métaux précieux sont perdus et les substances toxiques, métaux lourds qu’ils contiennent ne sont pas neutralisés. Pour économiser nos ressources et éviter de polluer, apportez vos vieux appareils dans les grandes surfaces alimentaires ou les magasins spécialisés. Ils sont obligés de les reprendre*, lors de l’achat d’un appareil neuf. En France, 600 millions de produits sont vendus** chaque année et l’on recense 19 500 points de récolte disséminés sur le territoire. (*Loi de juillet 2005 du code de l’environnement, directive européenne qui introduit la REP (responsabilité élargie du producteur) (** Source Ademe) Infos Pour connaître le lieu de collecte le plus proche de votre domicile, rendez-vous sur : Eco-systèmes : www.icijerecycle.org Ecologic : www.ecologic-france.com ERP : www.erp-recycling.fr Agglopole en Actions Pour sensibiliser sur la qualité de l’eau Surveillons nos eaux pluviales Beaucoup de réseaux d’eau de pluie s’écoulent encore dans celui des eaux usées au risque de saturer les stations d’épuration et d’entraîner une pollution des effluents rejetés dans les cours d’eau. Agglopole Provence invite chacun à vérifier son installation. En novembre dernier, le gros épisode pluvieux a engendré une forte augmentation du volume d’eau dans les stations d’épuration. Un phénomène qui est dû à l’écoulement des eaux pluviales dans le réseau des eaux usées. Conformément à la loi, pour éviter que les stations débordent, une partie du flux est alors déviée et envoyée directement dans le cours d’eau. Cette eau non traitée se déverse alors directement dans le milieu naturel (la Touloubre, l’Etang de Berre, l’Arc, la Durance). Bien que ce type de déversement soit strictement régulé, un épisode pluvieux très important pourrait s’avérer dangereux pour l’équilibre écologique du milieu. Ce n’est pas la seule nuisance du mauvais raccordement : le réseau d’eaux usées parvient parfois à saturation et déborde sur les routes à travers les plaques d’égout. Au sein des maisons, ce phénomène peut se traduire par un reflux de mauvaises odeurs. Pour éviter ces désagréments, les municipalités, compétentes en matière d’eaux pluviales, inspectent et déconnectent régulièrement les anciens raccordements publics. Le service eau d’Agglopole Provence invite chacun à faire un point sur l’arrivée de ses gouttières. Celles installées sur les immeubles et maisons en centreville doivent se déverser dans les avaloirs situés sur la chaussée et pour les maisons particulières, dans le jardin. Chaque propriétaire peut également aménager un petit bassin de rétention. Celui qui n’en a pas peut toujours se doter d’un collecteur qui se révélera précieux lors des jours de sécheresse pour l’arrosage du potager. Infos Service eau et assainissement 04 90 44 40 66 VIVRE 14 ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 événement Fête Intercommunale du Livre Lever de rideau sur la 7e édition de Inutile de tourner sept fois sa langue dans sa bouche pour le clamer, la septième édition de Lire Ensemble avec son thème a.i.M.e comme Méditerranée sera forte en émotion ! Animée de la même volonté qu’à ses débuts, le service culture d’Agglopole Provence, associé aux bibliothécaires du territoire, a concocté un savant dosage pour satisfaire tous les goûts et les âges. Durant deux semaines, du 6 au 20 avril, spectacles, rencontres d’auteurs, ateliers d’écriture s’enchaîneront en cadence ! © Patrick Box Ils ont en commun, le goût de la Méditerranée et l’envie d’aller à la rencontre de l’autre. Malgré leur emploi du temps chargé, c’est sans difficulté qu’ils ont accepté de mener des ateliers d’écriture et d’être parrains de Lire 4 écrivains invités Marseillaise, plasticienne de formation, elle collabore depuis 1996 avec diverses compagnies de théâtre réalisant scénographies, costumes, masques et marionnettes. « Monsieur cent têtes » son dernier album a reçu le prix de Montreuil 2010 et prix Opera Prima de Bologne 2011. Ghislaine Herbéra Atelier de masques le 15 mars à Vernègues pour les scolaires, 11 avril à Saint-Chamas et Pélissanne, 14 avril à Salon-deProvence pour tous les enfants « J’anime un atelier sur les masques destiné à faire visualiser des sentiments, la haine et l’amour, en lien avec le thème (h)aït/aiMe. C’est toujours très riche, mouvementé et étonnant. En une heure, les enfants d’une classe se transforment en tribu masquée inventive et créatrice. J’essaye de désamorcer les idées reçues, les étiquettes qu’on leur colle parfois. On n’est jamais seulement un boudeur ou un colérique. Nous portons tous une large palette d’émotions. » Marseillais, auteur de 19 romans, il voit chacun de ses polars nominés dans la plupart des prix polars : prix sang d’encre 2003 pour « La nuit des bras cassés », prix virtuel du polar en 2006 pour « Sous les pavés la rage ». « Je guide les participants à rédiger un mini polar durant deux séances de trois heures à quelques jours d’intervalle. Parfois j’anime cet atelier en prison, en lycée ou pour des associations. L’animateur n’est que le catalyseur, je leur donne un minimum de contraintes : cela les aide à mieux concrétiser leur histoire. Quand on me demande s’il faut de l’expérience, je réponds qu’il vaut mieux avoir des choses à dire. » Maurice Gouiran Ateliers d’écriture ouverts au grand public : 3 et 10 avril sur la vengeance à Salon-de-Provence et Pelissanne ; 10 et 14 avril sur le crime passionnel à Velaux et Rognac. Savoyard et passionné par la Marseillaise, elle vit entre Marseille et les pays arabes. Elle dessine, écrit des livres de jeunesse et dirige les éditions du « Port a jauni » à Marseille. Ses albums jeunesse bilingues jouent sur le double sens de lecture du français et de l’arabe. « Je fais travailler les scolaires sur une lettre d’amour, dans l’esprit de ces mots doux que les mamans égyptiennes murmurent à l’oreille de leurs enfants : « je t’aime comme la terre, comme le ciel, comme la mer, comme le vent ». Et je les amène ainsi à libérer l’expression de leur sentiment, à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent quand le vent souffle. En trois heures, ils composent ensemble un livre d’amour. » Mathilde Chèvre Ateliers d’écriture pour les scolaires : 24 février à Charleval Ensemble 2012. Du 24 février au 16 avril, trois auteurs et illustratrices déclineront le thème a.i.M.e à travers les résidences d’auteur et les ateliers qu’ils animeront. Eric Boisset Grèce, il a obtenu de nombreux prix pour ses ouvrages, tant pour adultes que pour enfants : « Le grimoire d’Arkandias », prix PEEP 1997, prix des Incorruptibles 1998, prix des dévoreurs de livres 1999 ; « Nicostratos », prix jeunesse Saint-Dié-des-Vosges en 1998. « J’apprécie d’aller à la rencontre des adolescents. Ils ont souvent étudié mes livres avant, ou vu le film adapté d’une de mes œuvres « Nicostratos » et sont avides de connaître les secrets de l’écriture d’un roman ou de la réalisation d’un film. Parfois, ils me demandent s’ils peuvent m’envoyer leur poème ou leur roman, je les lis toujours et je leur réponds. Au milieu de tous ces enfants, il y a les auteurs de demain. » Eric Boisset rencontrera les adolescents d’Alleins et d’Eyguières, le 16 avril. Son film « Nicostratos » sera projeté le même jour au Grenier de l’Alcazar. VIVRE L e magazine d’agglo p ole provence Lire Ensemble 15 13 mai à Velaux, animations gratuites pour petits et grands Demandez le programme ! > 50 Rendez-vous gratuits > 20 Spectacles pour enfants > 32 Animations en bibliothèque > 3 000 Participants attendus Soirée d’ouverture le 6 avril au théâtre Armand, soirée de clotûre le 20 avril au Café-Musiques du PortailCoucou en présence de Mathilde Chèvre, Maurice Gouiran et Ghislaine Herbera. Infos Programme complet des ateliers et animations sur www.agglopole-provence.fr rubrique vivre/culture C’EST DIT Soirée d’inauguration Bon Knup à tous ! Luigi Rignanese, directeur artistique de la compagnie d’A… ! et auteur du spectacle Knup qui ouvre les festivités le 6 avril à 20h30 au théâtre Armand à Salon-de-Provence. « Knup est un conte contemporain qui se joue à fond la caisse, accompagné de musiques actuelles funk, rock et des slams, revues à notre sauce. Comme tous les contes, il a plusieurs niveaux de lecture. Les petits, dès l’âge de six ans, se délecteront des aventures de Knup qui combat un dragon pour sauver une princesse. Les adolescents seront ravis de voir des personnages s’opposer à leurs parents et les adultes apprécieront la touche philosophique sur les choix auxquels chacun est confronté un jour ou l’autre. C’est vivant, rapide et humoristique ! » Spectacle gratuit sur réservation du 30 mars au 6 avril au 04 90 56 00 82 Places limitées. Evenement Un Dimanche en famille Tous ensemble ! Les paris sont lancés. La version 2012 d’«Un dimanche en famille» réussira-t-elle à battre le record de fréquentation enregistré en 2011 ? 5 000 participants s’étaient déplacés à Eyguières. Cette année, direction le sud et Velaux où le parc des Quatre Tours sera le théâtre de cette journée placée sous le signe de la détente. « Un dimanche en famille », la manifestation sportive organisée par Agglopole Provence promet encore de passer de bons moments. Une journée idéale pour s’initier gratuitement aux pratiques sportives plus urbaines telles que les rollers, le skate, le hip hop ou le BMX, comme aux plus anciennes mais fédératrices, telles que le basket et l’escalade. Ce sera l’occasion de mettre à défi vos amis dans une course de tricycles couchés, tandis que les plus jeunes s’affronteront sur les karts à pédales. L’attraction phare de l’année dernière, la tyrolienne enfant, sera de nouveau au rendez-vous, de même que les trampolines et le tir à l’arc. Pour se remettre de leurs émotions, les enfants pourront apprendre des tours de magie, jongler ou participer à une chasse au trésor. Les tout petits à partir de 2 ans auront tout loisir de plonger dans la piscine à balles gonflable ou de participer aux ateliers d’activité manuelle. En tout, pas moins de treize animations pour petits et grands, réparties sur l’ensemble du parc des Quatre Tours et sur le stade voisin, celui du collège. Notez l’événement dès à présent dans vos agendas, le 13 mai de 9 h à 18 h. Infos www.agglopole-provence.fr 16 VIVRE ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 AGGLOPOLE EN ACTIONS pour l’enfance Citoyens des vitelu > Nouveau en 2012 : la tarification est progressive selon les revenus du foyer pour que chacun contribue à la hauteur de ses moyens. > Prochains séjours à thèmes : Super héros en avril, Mission impossible et Les trappeurs en juillet, Zic et Slam et Les Yamakazis de la nature en août. Demandez le programme ! > Les inscriptions vont bientôt s’ouvrir pour les séjours du printemps. Il est prudent de réserver bien à l’avance. > Les Cytises, c’est aussi un accueil en Maison familiale de vacances et en classes découvertes. > Toutes les infos (séjours, tarifs, inscriptions… ) sur www. agglopole-provence.fr / VIVRE / enfance-jeunesse. Il y a l’intercommunalité des transports, de l’économie, de l’habitat… Mais qui s’occupe de l’intercommunalité des vacances ? Réponse : les Cytises ! Installé a plus de 1000 mètres d’altitude, au cœur de la Vallée de la Blanche dans les Alpes de haute-provence, le centre de vacances d’Agglopole Provence propose aux 7-15 ans et en toute saison sa recette maison : le grand air a haute dose, une bonne mesure de vie de groupe et des activités a volonte… Il y a les nouveaux, et il y a les accrocs. Printemps, été, automne, hiver, chaque vacance c’est pareil. Les habitués des Cytises côtoient ceux qui viennent pour la première fois. Le séjour terminé, on rentre un peu différent, plus riche de souvenirs, d’autonomie, de découvertes, d’amitiés nouées. Et souvent, on se promet d’y retourner. À tel point qu’on retrouve aujourd’hui parmi les animateurs des Cytises des jeunes qui y passèrent quelques vacances d’enfance dans les années 80. Que vaut une telle fidélité ? « Le centre est familial, 50 places au maximum pour les séjours », explique Yolande Bongrain, directrice des Cytises. « L’encadrement est très présent, avec une douzaine de personnes mobilisées en saison, des animateurs recrutés sur le territoire d’Agglopole Provence et formés par des organismes agréés, ainsi qu’un projet pédagogique marqué par l’ambition d’accompagner, d’éduquer les enfants et ados Famille Michel - Alleins ans : « J’ai fait plein Tony, 8 à faire d’activités ! J’ai appris barbecue : au ses griller des saucis . J’ai bien nes bon elles étaient très je me suis Et rs. mangé tous les jou s ». ain cop fait des nouveaux de Christel, sa maman : « Pas nier. der é vacances pour nous l’ét . ger Tony, lui, a besoin de bou on s En l’envoyant aux Cytise êter arr pas t llai n’a il qu’ savait l’ai Je pendant deux semaines. illa rou rd retrouvé plus sage, déb ses habits et autonome : il choisit table… dans son armoire, met la À refaire ! ». que nous recevons ». Premier pilier : l’alimentation. Fruits et légumes bio de saison, menus diversifiés, plats réalisés sur place par une cuisinière… On apprend à tout goûter, et pourquoi il est nécessaire de manger varié. La vie de groupe, c’est tout aussi important. Respecter les règles communes, apprendre à vivre ensemble, à choisir, à aller au bout de ce qui est commencé… Les Cytises font vivre une jolie petite démocratie, avec des conseils où les enfants proposent, défendent leurs idées, et prennent part aux décisions en votant sur les animations et la vie du centre. « On travaille aussi sur l’individualité de chacun », précise Yolande Bongrain, « Et c’est pour cela que nous demandons aux parents de bien remplir les dossiers d’inscription, en nous présentant précisément l’enfant : mieux nous le connaitrons à son arrivée, et mieux nous saurons être attentif à ses besoins pendant son séjour ». Famille Pouzol - Mallemort Lili-Rose, 7 ans : « L’été dernier, j’ai aimé l’accrobranche, le poney, le camping … À la fin du séjour, on a fait une boum et j’ai appris à danser des slows avec les garçons ! ». Jules, 9 ans : « Mo i j’ai aimé l’Aquag liss, les jeux d’eau… Un soir, on a fait du feu et on a mangé autou r. J’ai aussi appris à fabriquer un cerf-vo lant. ». Emmanuelle, leur maman : « Nous sommes profession nels du tourisme, nos congés sont donc hors saison. Les Cy tis es permettent aux en fants d’avoir leurs vacances en appren ant l’autonomie ». VIVRE L e magazine d’agglo p ole provence Focus 17 Piscine intercommunale Du neuf à la piscine Des séances d’aquastep sont proposées tous les vendredis soirs depuis la rentrée à la piscine intercommunale Claude Jouve à Berre l’Étang. Déjà une vingtaine d’habitantes est accro à cette discipline qui mêle cardio, training et aquagym. Guilaine, entrainée par une copine trouve ça « génial, le corps travaille beaucoup plus en raison de la résistance de l’eau, mais il est moins contracturé qu’après un sport classique. En plus, l’eau est à 27°, c’est un vrai bonheur ! ». Patricia, adepte du fitness, ne se fait pas prier pour vanter les mérites de cette activité qui mêle le côté ludique du step (une marche installée dans le petit bassin à un mètre de profondeur), et les qualités de l’eau qui évitent les traumatismes articulaires liés à la pratique du step. Au milieu du groupe, Aline ne se départit pas de son lumineux sourire. Abonnée de la piscine depuis Agglo Décodée son ouverture, elle est un témoignage vivant des bienfaits des sports aquatiques : « je suis atteinte de polyarthrite rhumatoïde, et si je ne suis pas dans un fauteuil roulant, c’est parce que je viens cinq fois par semaine à la piscine. Je nage et je participe aux activités d’aquagym dont l’aquastep, qui requiert une bonne coordination des mouvements, cela correspond parfaitement à mon caractère dynamique. Grâce à cela, je réduis mes douleurs et la prise de médicaments ». Les adeptes d’aquastep viennent aussi chercher un moyen efficace pour brûler leurs calories et sculpter leur corps. Sébastien Troccaz, maître nageur en charge de l’activité le recommande pour gainer la ceinture abdominale et les fessiers. « Il reste encore une dizaine de places et si les demandes sont importantes, c’est promis, le nombre de cours sera multiplié. » Une activité d’autant plus plaisante qu’elle sera pratiquée dans le bassin extérieur dès la fin du printemps. Infos Cours tous les vendredis de 18 h 45 à 19 h 45. Inscription auprès du cercle des nageurs, 155 euros l’année. Renseignements : 04 42 85 36 06 Normes de sécurité Fermée pour cause de lifting Un mois de travaux a été nécessaire pour amener la piscine intercommunale Claude Jouve située à Berre l’Étang, à répondre aux dernières normes. Le 3 janvier, c’est un établissement encore plus agréable qui a ouvert ses portes au grand public. 155 000 euros, c’est la somme investie par Agglopole Provence pour mener à bien les opérations. Construite il y a quatorze ans, la piscine avait besoin d’une révision pour répondre aux nouvelles normes de sécurité. L’ancienne chaudière capricieuse a été débarquée au profit d’un modèle plus économique qui garantit une eau à 27,5°et un air à 28°. Dans le même temps, les ouvriers ont procédé au nettoyage des gaines d’aération. Le système de télégestion a été reconçu afin de pouvoir piloter toutes les opérations quotidiennes de filtrage et d’addition de chlore, réduisant les risques d’erreurs humaines. Enfin, le système de protection contre les incendies a été revisité afin de répondre aux nouvelles normes. Des changements peu perceptibles, mais qui garantissent le confort et la sécurité des nageurs, dont ceux du Championnat de France Handisport, des moins de 18 ans, qui se déroulera en mai prochain. Un chiffre : 95 000 entrées ont été enregistrées en 2011. 18 HABITER Focus A la découverte de nos communes Agglopole vue du ciel Pélissanne ma gg l o p o l e n ° 1 1 - M a r s 2 012 HABITER L e magazine d’agglo p ole provence Église St Maurice Le peintre Pierre Bœuf a réalisé un triptyque classé aux monuments historiques représentant la Vierge à l’enfant, St Roch et St Sébastien, il a été commandé pour invoquer la protection de Dieu contre la Peste. Pour la petite histoire, très peu de Pélissannais seraient tombés malades ! Fontaine du Pélican Face au Beffroi, un pélican est juché sur la fontaine emblématique de Pélissanne, construite en 1769 et inscrite aux monuments historiques. Le nom de l’oiseau qui représente le sacrifice du Christ dans la symbolique chrétienne aurait inspiré celui de la commune. Chambre d’hôtes Moulin de Pelissanne Longtemps objet de litiges entre lavandières et bergers qui voulaient y faire boire leur troupeau, les lavoirs ont beaucoup fait parler d’eux. Cette construction, la troisième et dernière, scella enfin la paix des ménagères en 1863. Elle a récemment été réaménagée par la municipalité. Le Parc Maureau Un très bel écrin de verdure, conservé dans l’esprit de sa création puisqu’au départ il s’agissait du jardin d’une maison du XVIIe siècle dont il a conservé le nom du dernier propriétaire. Il n’est ouvert au public que depuis 2003. La vieille porte bleue s’ouvre sur une maison typique du XIVe siècle avec ses voûtes en pierre de Rognes, son puits intérieur, sa terrasse tropézienne, ses escaliers dédaléens conduisant à trois chambres et un salon où trône une cheminée digne d’un château médiéval. C’est l’un des plus beaux gîtes du territoire. Contact Mme Rames : 01 64 45 92 96 Au XVIe siècle Adam de Craponne construit ses canaux d’irrigation qui vont servir de support aux moulins et introduire l’ère de l’industrialisation. Un bel hommage est rendu avec le moulin à huile « Bertrand » le plus médaillé de France en 2010. Un précieux nectar sur lequel Georges et Yvette Leclerc et Olivier Castellane ont veillé pendant dix ans, s’interdisant tout salaire, travaillant sans compter. Une belle aventure dont témoigne Georges avec toujours autant de passion « La qualité de nos fruités tiennent au tri drastique des olives, nous n’avons pas que des amis, mais nous pouvons être fiers de notre labeur. » focuS Le Lavoir des Passadouïres 19 A la découverte de notre territoire Bienvenue à Pélissanne Ville dont les origines remontent à la préhistoire, Pélissanne a conservé les traces des grands moments de son histoire. Il suffit de lever les yeux ou de pousser quelques portes pour remonter le temps et découvrir d’anciens passages secrets. Mais partons ensemble ! Les Voûtes Au rez-de-chaussée des maisons du centre-ville, des voûtes attestent de l’existence d’anciens passages qui devaient permettre aux hommes et aux animaux de circuler à l’abri des intempéries. La porte neuve Ancienne porte d’entrée dans les remparts de la ville, elle fait face à la place Pisavis qui a longtemps accueilli le marché au grain. 6 au 20 avril 2012 stratis (stratis.fr) • 03/12 Fête intercommunale du livre Plus de 50 Animations gratuites dans les 17 communes Spectacles / Rencontres d’auteurs / Contes Lectures / Concerts / Ateliers... info + 04 90 44 85 85 [email protected] www.agglopole-provence.fr Alleins•Aurons•La Barben•Berre l’Etang•Charleval•Eyguières La Fare les Oliviers•Lamanon•Lançon-Provence•Mallemort•Pélissanne Rognac•Saint-Chamas•Salon-de-Provence•Sénas•Velaux•Vernègues