jUiLLET - Ensemble Pastoral
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jUiLLET - Ensemble Pastoral
51e ANNÉE – No 563 MENSUEL – ABONNEMENT annuel : 12 € E L B M E S EN S juillet 2014 du Sarladais « La motivation vous sert de départ. L’habitude vous fait continuer. » Jim Ryun. JOURNAL INTERPAROISSIAL DE SARLAT-LA-CANEDA, CARLUX, CARSAC - AILLAC, DAGLAN, DOMME - CENAC - SALIGNAC - SAINT-GENIES 160 A RÉDACTION-ADMINISTRATION : Père Philippe demoures Presbytère, 6, rue du Docteur Paul Villatte, 24590 Salignac-Eyvigues N° ISSN : 2115-0311 ensemble, CPPAP n° 0119 L 84201 / Dépôt légal : 06/2014 / Le Journal Paroissial, Directeur de publication : Y. Guiochet / Imprimerie Laprel, BP 1152, 87053 Limoges Cedex SAINT JEAN-BAPTISTE » (Photo : Wikipédia.) « Je ne suis pas le Christ » A la fin du mois de juin, nous fêtons saint Jean-Baptiste. Ce personnage a beaucoup à nous apprendre. Attachons-nous pour l’instant à sa réponse aux envoyés des autorités religieuses de Jérusalem qui l’interrogent sur son identité. « Qui es-tu ? », lui demande-t-on. Il répond solennellement : « Je ne suis pas le Christ. » S’il répond de la sorte, c’est qu’il se fait une idée de la réponse qu’attendent ses interlocuteurs. Il y a de grandes chances pour qu’ils le prennent pour quelqu’un qui se considère comme le Messie, le Sauveur annoncé par les prophètes et attendu par le peuple, celui qui va enfin apporter le bonheur. Aussi, les détrompe-t-il d’emblée. Mais au-delà de son contexte historique et religieux, cette réponse devrait intéresser tout un chacun. En effet, nous avons tous une certaine idée de notre identité, et tant que cette idée ne correspond pas à la réalité, notre vie ne peut être heureuse et équilibrée. Certains se dévaluent excessivement, d’autres se prennent pour plus qu’ils ne sont. Rares sont ceux qui prétendent sauver le monde entier, mais si nous y regardons de près, il est quand même assez fréquent de se prendre pour celui qui va répondre à toutes les aspirations d’une personne ou d’un groupe, et c’est d’ailleurs ce qui nous incite à bien faire. Ainsi, l’amoureux prétend-il faire le bonheur de son aimée, les parents celui de leurs enfants. Dans la vie professionnelle ou associative, pour peu que l’on prenne des responsabilités, on s’imagine faire mieux que les autres : « Vous allez voir ce que vous allez voir… » Lorsque c’est par élection que l’on est désigné à un poste, si l’on est candidat, il faut se présenter comme le meilleur. Même si, (Dessins fourni par l’auteur.) Vers d’autres horizons Pour beaucoup d’entre nous, c’est un temps d’évasion ! Changer d’air, voir autre chose que le quotidien, quitter notre environnement, voilà des situations qui invitent au repos, aux joies de la famille, à prendre du temps pour soi ! Modifier le rythme des journées, prendre du temps, prendre son temps sans avoir à courir pour prendre le tram, le bus, la voiture pour se rendre au travail, tout cela est bon et nécessaire à notre âme et à notre corps ! C’est l’été ! Après l’hiver et le printemps pluvieux, peut-on espérer un été digne de ce nom ! Bien sûr, à cette époque de l’année, le soleil est haut dans le ciel et la température supérieure à 22 et 25°. Le sol trempé a besoin de cette bienfaisante chaleur ! Ceux qui, hélas ! ne peuvent quitter le cadre habituel pour diverses raisons : déplacements impossibles, moyens financiers insuffisants : pour eux, un dépaysement est à trouver ! Ce sera peut-être vivre d’une façon nouvelle dans nos relations avec nos proches, parents, voisins, donner plus de temps à la Parole de Dieu : « Je n’ai de repos qu’en Dieu seul, oui mon espoir vient de lui. » (Ps 61, 6.) Notre vie spirituelle doit être nourrie et c’est une situation propice à se convertir ! Pour nous nourrir de cette Parole, les Psaumes sont un trésor et un plaisir. Ils éveillent des sentiments religieux, aident à rendre grâce, donnent consolation et force. Ils ont été admirablement traduits par le Père Joseph Gélineau et ces Psaumes ont aussi constitué la prière d’Israël, donc la prière de Jésus et de ses Apôtres. Certains nous sont plus connus, donc plus « familiers ». Par exemple, le Psaume 50 nous fait demander la Miséricorde du Seigneur. « Pitié pour moi, mon Dieu dans ton amour selon ta grande Miséricorde, efface mon péché lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. » Il en est de même pour le Psaume 22 où la poésie nous rassure et l’on peut suivre le Bon Pasteur qui donne sa vie pour ses brebis : « Tu es mon berger, ô Seigneur : rien ne saurait me manquer. » « Sur des prés d’herbe fraîche Il me fait reposer pour éviter la démagogie, on s’abstient de promettre la lune, il faut bien faire comprendre qu’on est le mieux placé pour sauver la situation. Au début, on y croit, mais avec le temps, les illusions peuvent tomber, et la déception est souvent à la mesure de l’ambition. L’amertume s’installe, et les gens ont vite fait d’accuser de tous les maux celui en qui ils avaient mis tous leurs espoirs. Pour l’éviter, il aurait suffi de se dire comme Jean-Baptiste : « Je ne suis pas le Christ… Je vais faire de mon mieux, j’espère améliorer la situation, mais je ne suis pas le Sauveur. » En renonçant à être tout, on peut remplir efficacement son rôle. Et si, comme Jean, nous montrons aux autres qui est le véritable Sauveur, nous connaissons la joie que nul ne peut nous ravir. J.-J. Lubat. EVEIL A LA FOI » Il me mène vers les eaux tranquilles Et me fait revivre Il me conduit par le juste chemin Pour l’honneur de son nom. » Toutes ces évocations invitent au repos, à la quiétude et nous prenons conscience que « les eaux tranquilles et vivifiantes rappellent les eaux du baptême ». « Tu répands le parfum sur ma tête », c’est le Saint Chrême de la Confirmation. « Tu prépares la table », là on retrouve aisément la table et la coupe eucharistiques. « Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie. » Malgré les difficultés, les souffrances, le Seigneur est avec nous, son amour, sa tendresse tout au long de nos jours nous font revivre et nous font rendre gloire à Dieu au Père ToutPuissant, à son Fils Jésus-Christ dans l’Esprit pour les siècles des siècles. Qu’il est bon de louer le Seigneur toujours et partout ! Que notre vie sous le regard de Dieu puisse prendre un repos mérité et bienfaisant, ainsi il est permis de dire : Bonnes vacances. Bénédicte. » SYNODES Les catholiques français et la famille Deux synodes vont être consacrés à la famille à Rome, cette année et l’année prochaine. Dans cette perspective, des milliers de catholiques français ont répondu à des questionnaires sur ce sujet. On peut repérer, dans les réponses, des grandes insistances. La loi et la conscience Les divorcés-remariés Les catholiques n’ont pas une autre opinion que l’ensemble des Français : la famille est essentielle pour le bonheur de chacun. Elle est un lieu d’amour : amour des conjoints entre eux, amour des enfants, chemin d’amour à travers les joies et les difficultés ou les épreuves. L’enjeu de la préparation au mariage est d’autant plus fort que la grâce du sacrement est importante pour la vie du couple et de la famille. Dans ce sens, certains demandent d’amplifier la préparation au mariage, en particulier en ce qui concerne le sens du mariage religieux. La pastorale familiale est-elle suffisante ? Beaucoup répondent par la négative. Trop souvent, les couples se retrouvent seuls face aux crises ou aux épreuves. Il y aurait, sans doute, à faire connaître ou à développer les possibilités d’aide (conseils conjugaux, médiation familiale par exemple). Il y a une différence fondamentale entre la société et l’Eglise. La conception qui s’est répandue dans la société est la suivante : on change la loi quand les pratiques sociales évoluent (on voit bien les risques de cette conception face aux lobbys de toutes sortes concernant le début de la vie, le mariage ou la fin de la vie). L’Eglise, elle, présente la loi morale comme un objectif à réaliser et semble donc plus exigeante. On comprend alors que les plus jeunes (et même les autres) aient du mal à accepter la loi de l’Eglise et aient donc besoin d’aide et de soutien. Les réponses indiquent quelques pistes : fonder davantage sur l’Ecriture l’enseignement de l’Eglise, présenter des exemples sous forme de témoignages, savoir écouter les personnes avec leurs joies et leurs difficultés, souligner davantage la place de la conscience personnelle des couples dans les choix qu’ils ont à faire. On constate que le nombre de divorces augmente en France. Les causes en sont multiples, mais en tout cas, il s’agit toujours d’une expérience douloureuse pour les conjoints comme pour leurs enfants. Après la séparation, un certain nombre de personnes veulent rester fidèles à leur premier engagement en restant seules et il faut les soutenir. D’autres contractent une nouvelle union, mais ne peuvent pas, de ce fait, recevoir les sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation. Faudrait-il s’inspirer de la pratique des Eglises orthodoxes ? Après un temps de pénitence et la constatation de la stabilité de la nouvelle union, une célébration fait la reconnaissance de cette union sans remettre en cause l’indissolubilité du mariage. On pourrait aussi développer les déclarations de nullité du mariage avec un allègement de la procédure actuelle. Beaucoup de Yves Guiochet. Pour plus d’informations, on peut consulter le site de la Conférence des Evêques de France. Il y a un grand décalage entre l’enseignement officiel et les choix faits par les couples. Cela apparaît à propos de la contraception et des demandes adressées par les divorcés-remariés concernant les sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie. En fait, l’enseignement de l’Eglise est très mal connu, assimilé au permis-défendu. Par exemple, la « loi de gradualité » présentée par le Pape Jean-Paul II est quasiment ignorée. Elle indique que les personnes peuvent, en conscience, ne pas pouvoir mettre en œuvre telle ou telle prescription dans les circonstances où elles sont, tout en envisageant de la mettre en œuvre quand ce sera possible. Ce qui, en fait, rebute les catholiques, c’est bien souvent la complexité des textes du Magistère. Beaucoup demandent des textes plus accessibles, le message de l’Eglise n’étant aujourd’hui guère audible. La législation civile a multiplié des lois clairement opposées aux positions de l’Eglise catholique (avortement, mariages de personnes homosexuelles, divorces par consentement mutuel, etc.). Les familles catholiques en sont marquées. La distinction entre ce qui est « légal » et ce qui est « moral » n’est pas toujours faite. Beaucoup de catholiques ne remettent aucunement en cause l’enseignement de Jésus, mais font remarquer qu’il a été beaucoup plus sévère sur l’usage de l’argent que sur la sexualité. Ils se demandent pourquoi on fait l’inverse aujourd’hui. FAMILLE Des questions difficiles pour le synode L e synode sur la famille aura lieu dans les prochains mois et sera suivi d’une seconde assemblée l’an prochain. Des questions difficiles se poseront aux Pères synodaux. On peut noter, en particulier qu’en France, l’encyclique « Humanae Vitae » (1968) a entraîné, chez beaucoup de couples, une rupture avec l’enseignement de l’Eglise. Beaucoup, devant l’opposition à la contraception artificielle, interprètent cette position comme une condamnation de la sexualité. L’insistance sur ce point semble incompréhensible à beaucoup, même si une petite minorité convaincue milite pour une méthode naturelle de régulation des naissances. Un autre point – très difficile – est celui de l’accueil des divorcés dont le nombre, en France, ne cesse d’augmenter. Faut-il, après un temps de pénitence, admettre à nouveau, ceux qui se sont remariés aux sacrements d’Eucharistie et de Réconciliation ? Comment mieux soutenir les divorcés qui ont choisi de ne pas se remarier ? Autant de questions délicates sur la table du synode. Enfin, quelle attitude adopter dans les pays où ont été admises les unions entre personnes du même sexe, tout en sachant que l’Eglise ne peut pas renoncer à ses convictions concernant le mariage religieux ? Comme on le voit, les sujets ne manquent pas pour le synode, même si la préoccupation principale sera sûrement de redire à quel point la famille est essentielle aujourd’hui pour le bonheur de tous. Les évêques de France ont, en tout cas, avec l’aide de beaucoup de catholiques français, fourni des réponses abondantes au questionnaire venu de Rome (83 diocèses, avec beaucoup de groupes et de mouvements, ont répondu). On peut espérer que ce travail préliminaire fournira une base solide, avec les autres contributions venues du monde entier. Les Pères synodaux ne manqueront pas de travail ! Yves Guiochet. >> 2 – Ensemble » (Photo : Wikipédia.) L’enseignement de l’Eglise réponses sont cependant réservées à ce sujet, soulignant qu’on ne peut pas déclarer nulle une expérience de vie telle qu’un mariage. Beaucoup d’autres questions sont abordées par les catholiques français : les unions de personnes de même sexe, l’ouverture des époux à la vie, le peu de connaissances religieuses des futurs époux, etc. En tout cas, on peut se réjouir que les catholiques français, sollicités par leurs évêques, n’aient pas boudé cette occasion de s’exprimer sur ce sujet si important de la famille. Ils ont fourni, comme les catholiques d’autres pays, un matériau important pour la rédaction de l’« instrumentum laboris » (le document de travail) qui va être envoyé à tous ceux qui sont convoqués pour le prochain synode ainsi qu’aux évêques du monde entier. (Photo : Wikipédia.) La famille, un grand bien » SITE EXCEPTIONNEL (Photo : Wikipédia.) Rocamadour Firma spes ut rupes1 (L’espérance ferme comme le roc) Situé dans le département du Lot, Rocamadour2 attire une foule nombreuse depuis le XIIe siècle. Ce haut lieu de pèlerinage accueille, depuis le Moyen Age, du modeste pèlerin aux personnalités de premier plan comme par exemple Henri II d’Angleterre, Simon de Montfort, Blanche de Castille, saint Bernard. Tous y viennent vénérer le tombeau de saint Amadour. Aujourd’hui, c’est l’un des sites touristiques les plus visités avec plus de 1,5 million de visiteurs par an après Le Mont-Saint-Michel. Une cité médiévale Rocamadour est campé sur une falaise abrupte et domine la vallée de l’Alzou. Cette petite cité possède des ruelles tortueuses et est gardée par des anciennes portes fortifiées (porte Salmon, Cabilière, de l’hôpital ou du figuier). Un escalier monumental permet l’accès à l’esplanade des sanctuaires où l’on retrouve la basilique Saint-Sauveur, la crypte SaintAmadour. Ces dernières sont classées au Patrimoine Mondial de l’Humanité. On y trouve également les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, NotreDame et Saint-Michel. Mais qui est saint Amadour ? C’est en 1166, alors que le sanctuaire se développe sous l’impulsion de l’abbé d’Escorailles, un événement va accroître le rayonnement de Rocamadour. En creusant, les moines découvrent une sépulture dont le corps est parfaitement conservé. Comme l’incorruptibilité du corps étant dans l’église un signe de sainteté, les moines identifient cet homme comme étant saint Amadour qui aurait été un ermite de la région au IVe siècle3. En 1428, le Pape Martin V proclame l’ouverture d’une année jubilaire à Rocamadour. Dans le même document, on peut lire que saint Amadour était connu autrefois sous le nom de Zachée. La tradition orale raconte que Zachée est le collecteur d’impôt peu scrupuleux mentionné dans l’Evangile de saint Luc qui, après avoir rencontré le Christ, décide de changer de vie et de réparer ses torts. Il aurait fui la Terre Sainte en compagnie de sainte MarieMadeleine et de sainte Véronique pour traverser la Méditerranée et parvenir en France. C’est ainsi que les reliques de sainte Marie-Madeleine sont vénérées à SaintMaximin dans le Var et celles de sainte Véronique à Saint-Sernin de Bordeaux. Zachée aurait donc poursuivi seul sa route et vécu en ermite dans la région du Quercy où il serait mort. Le site est dévasté durant les guerres de Religion La petite cité prospérait autour du culte de la Vierge Marie et de saint Amadour. « Mais un jour, les chants cessèrent; le silence se fait autour de l’autel; les chemins devinrent déserts, écrit l’abbé Cheval. Les huguenots pénétrèrent dans ses murs, le fer et le feu à la main. Les sanctuaires furent profanés, les autels renversés, les reliques dispersées... tout fut brisé, fondu, partagé comme un vil butin. Ce que le marteau ne put atteindre, fut livré au feu, et Roc-Amadour ne fut qu’un monceau de ruines et de cendres... »4. Le corps d’Amadour est brûlé. Les cendres du bûcher sont précieusement conservées par les fidèles. Les reliques sont alors placées dans un reliquaire où elles sont toujours vénérées. La Vierge noire La tradition nous apprend que saint Amadour, premier ermite de Rocamadour, aurait sculpté une statue de la Vierge Marie. La statue actuelle, vénérée dans la chapelle Notre-Dame, lui aurait succédé au XIIe siècle. Neuf siècles plus tard, les pèlerins viennent toujours confier leurs intentions à Notre Dame de Rocamadour. La statue de la Vierge est devenue noire au fil du temps. Réalisée dans du bois de noyer, naturellement sombre, la statue s’est peu à peu assombrie. Pendant longtemps, elle se dressait dans une petite chapelle où les pèlerins venaient faire brûler les cierges. La fumée et la suie ont naturellement joué leur rôle. On rapporte aussi que la statue fut recouverte de plaque d’argent pour la mettre en valeur, mais ce métal noircit aussi en s’oxydant. Mais cette couleur avait sans doute un sens bien particulier. « Une phrase de l’Ancien Testament, reprise sur l’ancien retable de la chapelle Notre-Dame (qui est actuellement dans la chapelle SainteAnne), éclaire le sens : “Nigra sum sed formosa... Je suis noire, mais je suis belle.” Cette phrase de la bien-aimée dans le Cantique des Cantiques – qui a pu être identifiée à la reine de Saba, d’où peut-être la couleur de sa peau – correspond très bien à Marie. Marie est la “comblée de grâces”, la bien-aimée du Seigneur... Et cette phrase peut nous rappeler Marie au pied de la croix où son fils meurt... qui a sûrement de sombres pensées, des idées noires, mais qui reste belle de l’espérance qu’elle met en son Seigneur. Il n’y a plus d’espoir, mais elle garde l’espérance... » Rocamadour est d’ailleurs appelé le « sanctuaire de l’Espérance »5. (Photo : Wikipédia.) Un lieu très fréquenté Hervé Chevrier. 1 Devise du sanctuaire. 2 En occitan « Ròc Amadori ». 3 http://www.rocamadour.eu/decouvrir/lhistoire-dupelerinage/saint-amadour 4 Cheval (Abbé), Guide du pèlerin à Roc-Amadour, 1862, 104 p. Vous pouvez le consulter en ligne à l’adresse suivante : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/ bpt6k102876w/f1.image.r=rocamadour.langFR 5 http://www.rocamadour.eu/decouvrir/la-vierge-noire Pour en savoir plus Il est impossible d’évoquer en si peu de place toute l’importance de Rocamadour. C’est pourquoi je vous convie à aller sur Internet sur le site du sanctuaire à l’adresse suivante : h t t p : / / w w w. r o c a m a d o u r. e u / decouvrir/lhistoire-du-pelerinage Vous y retrouverez un historique du pèlerinage, ainsi qu’une vidéo qui vous fera découvrir le site. Ce site vous donnera tous les renseignements pratiques pour vous y rendre. Merci à nos annonceurs Pour votre publicité dans ce journal : Cabinet d’Exper tise Comptable Maxime GRENIER 35, avenue Saint-Germain-des-Noyers 77400 saint thibault des vignes Tél. 01 60 07 43 43 - Fax 01 60 07 05 06 Un cabinet de taille humaine à votre écoute. 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Presbytère, rue J.-J.-Escande, Sarlat. Abbé Philippe Demoures, tél. 05 53 59 49 68. Presbytère de Salignac. Messes dominicales Juillet-août 2014 Samedi 5 juillet 18 h 30 St Geniès Dimanche 6 juillet 9 h 30 Salignac 11 h 00 Carsac 11 h 00 Sarlat Samedi 12 juillet 18 h 30 Carsac Dimanche 13 juillet 9 h 30Carlux 11 h 00 Jardins d’Eyrignac 11 h 00 Sarlat 18 h 30 Temniac Samedi 19 juillet 18 h 30 Salignac Dimanche 20 juillet 9 h 30St Geniès 11 h 00 St Julien de Lampon 11 h 00 Sarlat 18 h 30 Temniac Samedi 26 juillet 18 h 30 Carlux Dimanche 27 juillet 9 h 30Carsac 11 h 00 St Geniès (kermesse) 11 h 00 Sarlat 18 h 30 Temniac Samedi 2 août 18 h 30 St Geniès Dimanche 3 août 9 h 30Salignac 11 h 00 Marquay 11 h 00 Carlux (kermesse) 11 h 00 Sarlat 18 h 30 Temniac Samedi 9 août 18 h 30 Carsac Dimanche 10 août 9 h 30 Carlux 11 h 00 Paulin 11 h 00 Sarlat 18 h 30 Temniac Vendredi 15 août 9 h 30Temniac 11 h 00 St Amand de Coly 11 h 00 Aillac 11 h 00 Sarlat Samedi 16 août 18 h 30 Salignac Dimanche 17 août 9 h 30St Geniès 11 h 00 Carsac 11 h 00 Sarlat 18 h 30 Temniac Samedi 23 août 18 h 30 Carlux Dimanche 24 août 9 h 30Carsac 11 h 00 St Geniès 11 h 00 Sarlat 18 h 30 Temniac Samedi 30 août 18 h 30 Eybènes 18 h 30 Veyrignac Dimanche 31 août 11 h 00 Tamniès 11 h 00 Sarlat 18 h 30 Temniac Nota Merci de voir également les horaires de célébrations et temps de prière particuliers aux différents relais Soirée Baptême (pour les parents qui doivent faire baptiser leur enfant): Les lundis 7 juillet et 11 août à 20h30, au centre M Delbrêl. Catéchisme Inscriptions, pour tout renseignement : 05 53 59 03 16 ou [email protected]. Sommaire 1. « Je ne suis pas le Christ ». Vers d’autres horizons. 2. Les catholiques français et la famille. Des questions difficiles pour le synode. 3. Rocamadour. Bonnes adresses. 4 à 6. Autour de nous. Bonnes adresses. 7. Transmettre son entreprise... Mettre les pères au foyer. 8. Elie / Héritage. La rentrée … Les changements dans la paroisse et dans le diocèse ne nous permettent pas, à la date d’impression, d’indiquer les dates pour les événements de la rentrée ni pour la reprise des activités paroissiales de septembre. C’est, soit sur le site internet http:// egliseensarladais.catholique. fr que vous en trouverez trace dès que possible, soit dans les prochaines éditions de septembre et d’octobre. Les saints de nos églises : Barthélémy, St patron de Allas l’Evêque Barthélemy est l’un des douze apôtres choisis par le Christ pour continuer sa mission et porter la Bonne Nouvelle vers toutes les nations. On l’identifie habituellement avec Nathanaël, dont le début de l’Évangile selon saint Jean donne un portrait fort vivant. À cet homme de Cana en Galilée, Philippe vient annoncer : « Celui de qui il est écrit dans la Loi et les Prophètes, nous l’avons trouvé. C’est Jésus, le fils de Joseph de Nazareth. » La réaction de Nathanaël est franche et spontanée, avec ce qu’elle suppose de rivalités de villages : « De Nazareth (sous-entendu : d’un tel trou !), que pourrait-il sortir de bon ? » Jésus passe et fixe son regard sur lui ; il lance une appréciation pleine d’humour : « Voici un véritable Israélite, chez lequel il n’y a pas d’artifice » (qui dit ce qu’il pense, sans détour). Nathanaël, tout retourné, lui demande : « Mais, tu me connais ? ». Jésus lui fait cette réponse : « Avant même que Philippe ne t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai remarqué ». Que voulait-il signifier ? À l’époque du Christ, dans les commentaires des rabbins Juifs, le figuier était comparé à l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’expression « être sous le figuier » pouvait s’appliquer à quelqu’un qui s’intéresse intensément aux saintes Écritures. Nathanaël est tout fier et heureux d’avoir été remarqué et félicité par ce Maître qui, sans doute, l’a déjà intrigué. Tout aussi spontanément qu’il était sceptique, il lui accorde sa foi et sa confiance. Il proclame : «Rabbi, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël». La tradition des Églises d’Orient rapporte de l’apôtre BarthélemyNathanaël qu’il évangélisa, après la Pentecôte, la Phrygie, les rives du Bosphore et l’Arménie. D’étymologie araméenne, Barthélémy signifie « fils de Tolmaï » (bar-Tolmaï). Nathanaël signifie en hébreu « Yahvé (Dieu) a donné ». Il ne méritait pas que son nom et sa fête, le 25 août, soient surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses. Pélévtt ème Pour sa 5 édition périgourdine, le pélévtt (pèlerinage des collégiens à VTT) fait encore le plein ! Les inscriptions de collégiens sont achevées ; celle des lycéens accompagnant sont en bonne voie, celle des animateurs aussi. Ce sera une route vivante et animée, cette année encore, nous faisant découvrir une nouvelle partie du Périgord, puis du Bordelais, de St Aulaye à Verdelais. L’aide d’adultes, motivés et sympathiques, est toujours nécessaire ! Si vous vous reconnaissez dans ces qualificatifs, contactez-nous et rejoignez la route, du 18 au 22 août. Vous ne le regretterez pas !!! Les kermesses Le 31 juillet, Relais de St Geniès, la Saint Roch anime une journée festive qui commence par la messe à 11 h dans le parc de la salle Abbé Robert Delprat. Le 3 août, sur la terrasse du château, le Relais de Carlux anime sa kermesse. La messe à 11 h précède l’apéritif et le repas. Des stands de jeux pour les jeunes et moins jeunes, les gâteaux des pâtissières et ne pas manquer la tombola dotée de nombreux lots, au tirage après le repas mais déjà un cadeau pour l’achat d’un carnet de 5 billets. A Salignac, la kermesse ouvre l’année et l’entrée du catéchisme. Elle est prévue le 21 septembre, la messe à 10 h 30. Des jeux pour les enfants et les jeunes, le stand ouvrages, boissons et crêpes toute la journée, avant le tirage de la tombola pour laquelle les billets sont en vente dès ce début de mois (un lot pour l’achat d’un carnet de 5 billets), et ne pas manquer le repas, les réservations seront prises dès le début septembre. Bon été, bonnes vacances à tous nos lecteurs et joyeuses kermesses. Relais de Sarlat Concerts d’été à l’orgue historique de la cathédrale Chaque samedi de 11 h à 12 h, « L’orgue au marché » carte blanche à chaque organiste invité. 5 juillet Franck Besingrand, professeur au conservatoire de l’Aveyron 12 juillet Jean Louis Veyan, organiste à l’abbatiale de Souillac 19 juillet Albertus Derksen, organiste titulaire de la cathédrale de Cahors 26 juillet Emmanuel Arakélian, organiste titulaire de la cathédrale de Fréjus 2 août Bernard Podevin, titulaire des orgues de la cathédrale de Sarlat 9 août Henry Jullien, organiste à Sarlat et à l’église St Poarchaire de Poitiers 16 août Judicaëlle Giraudeau, organiste à Angoulême 23 août Thomas Pellerin, professeur au conservatoire de Roanne 30 août Gaël Tardivel , organiste dans la paroisse de Sarlat, Julie Debelletardivel, soprano. Dimanche 13 juillet « La Balade de Linos » ensemble instrumental dans des œuvres de Vivaldi et Haendel. Dimanche 10 août Frédéric Desenclos, organiste de la Chapelle Royale de Versailles, à l’occasion de la sortie de son disque « L. Marchand », enregistré à Sarlat. PARTICULIERS partage si t’es un homme Carte Agir, Livret Agir, Codevi Solidaire… Changez de look en 1 Clip www.opticiens-atol.com François SÉNILLON Opticien Place Pasteur - SARLAT 05 53 59 06 42 Ces produits sont peut-être nouveaux pour vous. Pas le mot Solidaire, ni le verbe Agir. Il s’agit de produits qui donnent un sens à votre épargne. Qui vous offrent de partager vos gains avec des organismes qui partagent vos valeurs. Depuis plus de 20 ans, le Crédit Coopératif est le leader des produits bancaires solidaires. Des produits compétitifs, mais pas égoïstes. C’est un peu une idée neuve, non ? Pour changer. 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Vivre ce moment ensemble c’est se donner les moyens de permettre aux jeunes de commencer à se rencontrer, faire naitre le désir de participer ensemble à de nouveaux temps forts. Ce choix ne sera probablement pas reconduit chaque année, mais il est néanmoins une réussite. Profession de foi Chaque année des jeunes affirment leur accord à l’acte fondateur posé par leurs parents, qui ont demandé le baptême pour eux. Le week-end de Pentecôte est le moment privilégié pour cela, car, comme le dit St Paul : « sans le Saint-Esprit, personne n’est capable de dire : Jésus est le Seigneur. » Le 8 juin, 33 enfants des paroisses St Sacerdos et Bx Guillaume Delfaud ont ainsi professé leur foi, et communié solennellement le lendemain. Chacun était concentré, chacun l’a fait avec son cœur ! Cela pose deux défis à notre communauté : que chacun se repose, personnellement la question de sa propre profession de foi, et que nous puissions, personnellement et communautairement, prier pour que chacun de ces jeunes continue sa route vers le Seigneur, en aumônerie. Ordination Cela fait 9 ans, depuis l’ordination diaconale d’Antoine Altieri, que la cathédrale n’avait pas entendu résonner le Veni Creator, l’appel de l’Esprit Saint sur un jeune homme recevant le sacrement de l’Ordre. Dans une cathédrale pleine, Nicolas a demandé au Seigneur la grâce, et a reçu la mission du service de ses frères, dans l’annonce de l’évangile, l’attention aux plus pauvres et le don de la communion eucharistique. Entouré de sa famille, terrestre et ecclésiale, il a manifesté son désir et reçu l’imposition des mains de notre évêque, Mgr Michel Mouïsse. Celuici nous faisait la joie d’être parmi nous pour la troisième fois depuis Pâques. La prostration Les parents de Nicolas Centre de Formation MFR du Périgord Noir Salignac « 17 km de Sarlat » « Je construis mon projet professionnel » – Après la 5e en classe de 4e et 3e – Après la 3e en CAP A Services en Milieu rural (Accueil-Vente, Sanitaire et Social, Tourisme) – Formation pour Adultes - nous consulter – BAC Pro Arcu Tél. 05 53 31 31 90 www.mfrperigordnoir.com … où il fait bon grandir ! Accueil des enfants de 2 ans jusqu’au CM 2 Garderie de 7 h 30 à 18 h 30 Aide aux devoirs de 17 h à 18 h Eveil à la Foi et préparation aux sacrements 4, rue de la Calprenède - 24200 SARLAT Tél. 05 53 31 33 00 Autour de nous – 5 << Les KM Soleil Samedi 17 mai, à Notre Dame de Capelou, une petite dizaine d’enfants du catéchisme des paroisses St Sacerdos et Bienheureux Guillaume Delfaud, participaient aux activités préparées avec talent par des bénévoles du Secours Catholique. Ils ont, en l’espace de quelques heures, voyagé sur plusieurs continents, et découvert les hiéroglyphes, la faune et la flore de Centrafrique, les particularités de Madagascar et les masques incas, sans oublier la découverte du sanctuaire de Notre Dame de Capelou. Ensemble pastoral du Sarladais Centre Notre Dame de Temniac Lundi 14 juillet à 21 h 00 Repas aux chandelles sur la terrasse du centre (sur réservation) Mercredis de Temniac (12 h-17 h) mercredi 23 juillet « architectures et spiritualités : un regard sur les espaces sacrés », avec Behrouz ATTAR, architecte. mercredi 30 juillet « l’art roman en Périgord », avec Jean Claude Massou, de la commission d’art sacré du diocèse . mercredi 6 août « les Templiers étaient-ils coupables ? », avec Jean Luc Aubarbier, écrivain, chroniqueur littéraire, mercredi 20 août Danses sacrées, avec Céline Cacciolati, danseuse. Sessions Du 28 juillet au 2 août : « Ecrire une icône » avec Carole Scalabre, iconographe . du 17 août (18 h) au 23 août (9 h) : marche-prière « soyez saints, car moi, votre Dieu, je suis saint » avec sœur Frédérique Thibault et le Père Christian Deljarrit, prêtre diocésain. Renseignements et inscriptions Centre Notre Dame de Temniac 24200 Sarlat - 05 53 59 44 96 http://www.temniac.info Relais de Sarlat Prières Animée par le Groupe du Renouveau : tous les mardis à 20 h 30 au Centre M. Delbrêl. 1er vendredi du mois, à la cathédrale, à 17 h 30 : Adoration du Très Saint Sacrement. Messes A la cathédrale les mardi, jeudi, vendredi (sauf 1er du mois) à 9 h, le mercredi à 18 h 30, le dimanche à 11 h 00 à la maison de retraite du Plantier jeudis 17 juillet et 21 août à 15 h 00 au centre hospitalier de Sarlat vendredis 25 juillet et 29 août à 14 h 30 Mariage Sarlat, 7 juin, Franck Di Renzone et Aurélie Laborderie Baptêmes Sarlat, 24 mai, Soan, André Merlande 7 juin, Andrew Panier-Blasco 8 juin, Dany Silvestre Rodrigues, Tristan Delache, Marie Camille Dejean St André, 8 juin, Juliette Gaubert Tamniès, 7 juin, Line Hollier, Lucien Raby Temniac, 8 juin, Lilou Bertrand, Charlotte Gouilhers, Basile Canovas Obsèques La Canéda, 21 mai, Jeanne Valade, 91 ans Sarlat, 28 mai, Christian Rossignol, 63 ans 2 juin, Séraphin, Georges Thomas, 88 ans 6 juin, Marie Françoise Coupeau, 89 ans 10 juin, Louis Bouyssou, 95 ans 12 juin, Marc Salmon, 84 ans 12 juin, Pierre Chaumin, 74 ans 12 juin, René Cariteau, 88 ans Temniac, 17 mai, Jeanine Arnaud, 65 ans RELAIS de CARLUX Baptêmes Prats de Carlux, 31 mai, Lou Delpit-Aujard, Julien Rieth Simeyrols, 9 juin, Constance Slomski RELAIS de CARSAC Messe à la maison de retraite de St Rome jeudis 3 juillet et 7 août à 15 h 00 Baptêmes Carsac, 1er juin, Lise Douady, Lino Guerlety 8 juin, Vincent Chapelle Obsèques Calviac, 11 juin, Renée Borderie, 86 ans Carsac, 22 mai, Jeanne Gardil, 81 ans Relais de Salignac et St Genies Décès de l’abbé Robert Bouet L’abbé Robert Bouet, notre prêtre pendant 18 années qui a quitté nos relais en 2006 pour les Archives Diocésaines, a rejoint le Père le 12 juin dernier. Ses obsèques ont été célébrées le 16 juin à Mauzens et Miremont, son village natal. Nos condoléances vont à sa famille. Restons en union de prières pour notre ancien pasteur. Ce décès survenu au moment où nous adressons nos articles à l’imprimerie, nous reviendrons sur son ministère dans notre prochain numéro. Relais de Salignac et St Genies Depuis notre dernier numéro, nous nous sommes unis à la peine et à l’espérance des familles de : Aline Chanteloube, 86 ans, le 15 mai à Jayac Roger Delpech, 92 ans, le 28 mai à St Geniès Tosca Boisserie, 83 ans, le 12 juin à Salignac Nous nous sommes réjouis du mariage de : Arnaud Ladourgne et Elodie Mira, le 7 juin à St Geniès Messes en semaine au mois de juillet et août : Le mardi à 9 h 00 : Juillet : le 1er à St Crépin, le 8 à Borrèze, le 15 à Archignac, le 22 à Paulin Août : le 5 à Jayac, le 12 à La Chapelle Aubareil, le 26 à Eyvigues Paroisse Le mercredi, à 16 h 30 à l’EHPAD de Salignac : Tous les mercredis sauf les 2 et 30 juillet et le 20 août Le vendredi à 18 h à Salignac : Tous les vendredis sauf les 4 et 18 juillet, les 15 et 22 août Intentions de messe reçues, à la date d’impression (12 juin) : Samedi 5 juillet, St Geniès 18 h 30 : Roger Delpech Dimanche 27 juillet, St Geniès 11 h : Françoise Bardou, Chantal Goudal, Didier et Olivier Trémouille, flle Robert-Gelmini Dimanche 24 août, St Geniès 11 h : Pascale Neubout, flle Robert-Gelmini Bienheureux Delfaud en Pays Dommois Abbé Jean Lafage. Tél. 05 53 28 35 04. Presbytère, rue de la Poste, 24250 Cénac et Saint Julien. CCP : 3803.11 H Limoges Horaires des offices dominicaux et fêtes Juillet 2014 Jeudi 3 juillet : 16 h 00 Messe à l’hôpital de Domme Samedi 5 juillet : 10 h 00 à 14 h Adoration Eucharistique à la chapelle de Cénac 18 h 30 Messe à Saint Cybranet Dimanche 6 juillet : 9 h 30 Messe à Daglan 11 h 00 Messe à Cénac Jeudi 10 juillet : 17 h 00 Chapelet suivi de la messe à Castelnaud Samedi 12 juillet : 18 h 30 Messe à Nabirat Dim. 13 juillet : 9 h 30 Messe à Saint Laurent la Vallée 11 h 00 Messe à Cénac Samedi 19 juillet : 18 h 30 Messe à La Roque Gageac Dim. 20 juillet : 9 h 30 Messe à Saint Martial de Nabirat 11 h 00 Messe à Cénac Samedi 26 juillet : 18 h 30 Messe à Saint Cybranet Dim. 27 juillet : 9 h 30 Messe à Saint Pompon 11 h 00 Messe à Cénac Samedi 2 août : 18 h 30 Messe à Vitrac Dimanche 3 août : 9 h 30 Messe à Daglan 11 h 00 Messe à Cénac N.B : • Tous les lundis à 17 h 00 : prière pour les vocations à la Chapelle de Cénac • Tous les mardis à 9 h 00 : messe à la Chapelle de Cénac, sauf empêchement exceptionnel D’une église à l’autre Baptême Le 8 juin, à Saint Laurent la Vallée : Paul Corwuez. Mariage Le 7 juin, à Cénac : Alexandre Beranger et Elodie Miane Le 7 juin, à Bouzic : Patrick Marty et Sandra Alves Obsèques Le 10 mai à Cénac : Marie-Claude Larenie, 70 ans. Le 13 mai, à Saint Martial de Nabirat : Denise Lacombe, 82 ans. Le 19 mai, à Vitrac : Raymonde Pavelko, 83 ans. Le 22 mai, à Saint Martial de Nabirat : Albertine Freysengas, 83 ans. Horaires des offices et fêtes : août 2014 dominicaux Samedi 2 août : 10 h 00 à 14 h Adoration Eucharistique à la chapelle de Cénac 18 h 30 Messe à Vitrac Dimanche 3 août : 9 h 30 Messe à Daglan 11 h 00 Messe à Cénac Jeudi 7 août : 16 h 00 Messe à l’hôpital de Domme Samedi 9 août : 18 h 30 Messe à Saint Cybranet Dimanche 10 août : 9 h 30 Messe à Saint Laurent la Vallée (Fête) 11 h 00 Messe à Cénac Jeudi 14 août : 20 h 00 procession et messe à domme (veille de l’assomption) Vendredi 15 août : 9 h 30 messe à Daglan (fête de l’assomption) 11 h 00 messe à Cénac Samedi 16 août : 18 h 30 Messe à La Roque Gageac Dimanche 17 août : 9 h 30 Messe à Saint Martial de Nabirat 11 h 00 Messe à Cénac Jeudi 21 août : 17 h 00 Chapelet suivi de la messe à Castelnaud Samedi 23 août : 18 h 30 Messe à Florimont Dimanche 24 août : 9 h 30 Messe à Saint Pompon 11 h 00 Messe à Cénac Samedi 30 août : 18 h 30 Messe à Nabirat Dimanche 31 août : 9 h 30 Messe à Daglan 11 h 00 Messe à Cénac Sam. 6 septembre : 18 h 30 Messe à Cénac Dim. 7 septembre : Pèlerinage diocésain à Notre Dame de Capelou en présence de Mgr Albert ROUET, archevêque êmérite de Poitiers 10 h 30 Messe à Capelou / 13 h 30 Chapelet / 14 h 15 Conférence / 15 h 45 Procession mariale (emporter le pique-nique) N.B. : Pas d’office sur la paroisse Bienheureux Guillaume Delfaud N.B : • Tous les lundis à 17 h 00 : prière pour les vocations à la Chapelle de Cénac • Tous les mardis à 9 h 00 : messe à la Chapelle de Cénac, sauf empêchement exceptionnel SARL Ferme • Auberge • Chambres Informatique.com Dépannage informatique -10 % sur votre prochaine facture « La Forêt » - 24250 Grolejac http://www.informatiquecom.com Carrière de Sarlat Appelez-nous au plus vite Tél. 05 53 29 45 23 Av. du Périgord - 24200 SARLAT Av. 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Magasin d'articles funéraires : Place Pasteur - 24200 Sarlat Sarlat - daglan : Tél. 05 53 59 21 25 – Fax 05 53 28 80 54 – Portable 06 80 62 96 53 » AGRICULTURE Transmettre son entreprise, un enjeu crucial L ’enjeu se situe à la fois au niveau de l’aménagement du territoire, avec le développement de friches, mais aussi sur un plan économique. Comme l’explique Eléonore Daly chargée de ce dossier à la Chambre d’Agriculture : « Quand il y a une perte d’exploitation, c’est toute une chaîne économique qui est impactée, à travers les salariés agricoles, mais aussi les divers prestataires, partenaires commerciaux, etc. » Un guide dédié à la transmission Adossée à ce document, la Chambre d’Agriculture d’Aquitaine organise la « Semaine de la transmission ». Une série de réunions d’une journée qui se déroulent dans les cinq départements qui la compose depuis maintenant dix ans. L’organisme consulaire envoie une invitation à tous ses adhérents de plus de 55 ans pour les inviter aux différentes sessions. La rencontre s’articule autour d’ateliers thématiques axés sur les démarches à suivre pour préparer sa retraite, ou sur les différentes fiscalités en matière de transmission de patrimoine. Des témoignages de cédants et d’accédants, issus ou non du monde agricole, enrichissent les réunions. Un choix de vie Ainsi, Emilie Contiéro. La jeune femme a repris une propriété viticole en Gironde sans être issue d’une famille d’agriculteurs. « J’ai choisi cette voie par passion, c’est un choix qui se fait à deux, même si mon mari, pour des raisons financières a gardé son emploi. » Elle loue 13 ha de vignes à Claude Theil, exploitant viticole qui, initialement, « n’était pas dans une option fermage pour sa propriété. Je ne veux pas perdre le foncier, je suis dans un esprit paysan ». Mais, comme il l’avoue, il a été « séduit et en admiration par les époux Contiéro » qui ont « fait leurs preuves ». Cette transmission vers un exploitant non issu du monde agricole est un phénomène qui se développe. Un agriculteur sur trois devra chercher un repreneur hors du cadre familial pour son exploitation, s’il souhaite que l’activité agricole perdure. Pour Véronique Camus, présidente de la section locale de la Chambre d’Agriculture, cette situation est due au fait que désormais « les enfants d’agriculteurs ont le choix. Faire ou ne pas faire ce métier ». (Photo : Wikipédia.) Pour répondre à cette situation, la fédération des Chambres d’Agriculture a créé un « Guide de la transmission » qui recense toutes les étapes pour une transmission réussie. Le projet qui s’articule sur trois thèmes « anticiper, décider, agir » préconise de planifier le projet sur cinq ans entre le début de la réflexion et sa finalité. Le problème de la succession dans les entreprises agricoles représente un enjeu crucial pour le monde rural. Aujourd’hui, des recensements des exploitations font ressortir qu’un agriculteur sur trois a plus de 55 ans et pour un tiers d’entre eux, la reprise ne sera pas familiale. Pour elle, beaucoup de ceux-ci vont travailler dans d’autres domaines avant de faire le choix de revenir à la terre. Et elle juge cette évolution positive. Avant, c’était un changement imposé, les parents disaient : « Je te donne tant d’hectares et tu te débrouilles. Le cédant n’avait pas envisagé d’autres pistes que la transmission familiale. » Pour elle, ce type de transmission ne pouvait que générer des troubles ou des mal-être vis-à-vis de personnes qui, de fait, n’avaient pas choisi cet exigeant métier d’agriculteur, mais se retrouvaient contraintes de l’exercer. « Aujourd’hui, conclut-elle, l’agriculture est un métier choisi. » L’importance de la pression foncière Une autre donnée vient compliquer le problème des transmissions de propriété et l’établissement de jeunes agriculteurs : le prix du foncier. Romaric Morillon est un jeune de 18 ans, agriculteur. Si ses parents ne travaillent plus la terre, lui envisage de reprendre la modeste exploitation viticole de son grand-père, 3,75 ha. Il est conscient que cette surface est trop réduite pour vivre même si cet apport représente une manne pour lui. « Ces 3 ha c’est un héritage familial, c’est plutôt un avantage. Le principal problème, c’est de trouver du foncier. Les prix flambent et je n’ai pas forcément les moyens d’acheter cher. » Il se retrouve en concurrence avec des propriétés plus importantes qui souhaitent elles aussi s’agrandir. « Il y a beaucoup d’exploitations, les prix flambent et je n’ai pas forcément les moyens d’acheter cher. » (Photo : Wikipédia.) Martial Maury. Un vignoble à Blaye CONGE PARENTAL L Mettre les pères (Photo fournie par l’auteur.) au foyer orsque l’enfant paraît, c’est toute une vie qui est chamboulée et toute une organisation nouvelle à mettre en place. La question principale qui se pose est : comment faire garder bébé avant qu’il ne rentre à l’école maternelle (2 ans et demi ou 3 ans) ? Les parents disposent de plusieurs choix de garde. Confier leur enfant dans la famille (grands-parents bien souvent), à la crèche, la nounou ou prendre un congé parental pour profiter du bout de chou. Et, jusqu’à présent, c’est maman qui prenait le congé parental puisque seuls 3,5 % des papas le faisaient. Un point sur les dispositifs en place et leurs modifications engendrées par la réforme qui doit entrer en vigueur en juillet 2014. Le congé parental est un droit ouvert à tous les salariés du public et du privé. L’employeur ne peut le refuser. Seule obligation : avoir plus d’un an d’ancienneté dans l’entreprise pour le demander et avoir cotisé 8 trimestres de cotisations vieillesse de manière continue ou non. Jusqu’à la réforme votée en septembre 2013 de la loi pour l’égalité hommes-femmes, les parents avaient le choix entre deux types de mode de garde. Le Complément Libre Choix d’Activité (CLCA) ou le Complément Optionnel de Libre Choix (COLCA). Avec ces deux types d’allocations, le parent, père ou mère, cessait soit partiellement (pour le CLCA), soit totalement (COLCA ou CLCA) son activité salariée en vue de s’occuper de son ou ses enfants. » Les principales différences entre ces deux dispositifs tiennent dans leur durée, le nombre d’enfants concernés et leur montant. Le CLCA pour un enfant est versé pour une période maximale de 6 mois. Le COLCA est versé pour une durée de 1 an. Mais il faut avoir au moins trois enfants. Le CLCA peut se prendre à partir du premier enfant, le COLCA uniquement à partir du troisième. Le CLCA est de 145,63 e (80 % d’activité) à 390,52 e taux plein. Le COLCA est de 824,06 e. L’objectif de la réforme est d’inciter 25 % des pères à prendre un congé parental, de passer des 18.000 pères qui le font aujourd’hui à 100.000 en 2017. Pour ce fait, la nouvelle prestation transforme le CLCA en Prestation Partagée d’accueil de l’Enfant, PreParE. Principal changement, pour un enfant, la durée du PreParE passe de 6 mois de l’ancien CLCA à 1 an, à condition que ce soit l’autre parent qui prenne les 6 autres mois. Son montant est porté à 573 e par mois. A partir de deux enfants, la durée de la PreParE passe à trois ans, à condition également que ce soit l’autre parent qui prenne les 6 derniers mois, sinon le congé passera à 2 ans et demi. Les enfants des parents ayant adopté cette formule seront prioritaires pour des places en crèche à l’issue du dispositif. Martial Maury. Ensemble – 7 << Un Le ministère prophétique d’Elie se situe approximativement entre les années 875 et 850 avant Jésus-Christ. Elie est connu surtout pour ses démêlés avec le couple royal qui règne sur Israël à cette époque : Achab et Jézabel. Le zèle d’Elie a fortement marqué l’histoire spirituelle des deux royaumes d’Israël et de Juda et infléchi la vie concrète de ces deux peuples où les prophètes ultérieurs mèneront un rude combat pour la foi monothéiste. Les auteurs des Livres des Rois semblent bien avoir accueilli des sources analogues à ce qui constituera, plus tard, la Légende dorée qui embellira la vie des saints du Moyen Age. Abbé C. Daleau. Dans Biblia, n° 57, de mars 2007, Philippe Abadie écrivait : « Si le Livre des Rois n’est pas “historique” au sens moderne du terme, il n’en repose pas moins sur des données avérées même ténues, sans quoi il ne construirait qu’un mythe littéraire sans grande pertinence ni impact pour la vie d’Israël. Pour qu’il y ait un “message”, il faut qu’il y ait eu événement, aussi modeste fut-il. » Et : « Notre appréciation de la situation vécue par le royaume (d’Israël) est donc en partie faussée par la nature polémique du récit biblique qui relit le passé (IXe siècle avant Jésus-Christ) en fonction d’un présent devenu strictement monothéiste (Ve siècle avant Jésus-Christ). » Abbé C. Daleau. La rencontre de Dieu Elie nous entraîne sur les sommets. Emule de Moïse, il se rend là où ce géant a rencontré Dieu. Il faut lire, connaître et méditer cette scène racontée au chapitre 19 du 1er Livre des Rois. Dieu prépare le cœur d’Elie : de « pas meilleur que mes pères », Elie passe à l’aveu pathétique de sa passion : « Rempli d’un zèle jaloux pour Dieu », Elie décline par deux fois les raisons de son abattement. Dieu transforme le cœur qui le cherche. Et après cette rencontre, Dieu envoie Elie vers une mission délicate. Celui qui a reçu l’amour de Dieu se sent doublement motivé pour repartir, raffermi dans sa conviction. Rien n’arrêterait plus Elie. L’Alliance a été conclue au Sinaï. En s’y rendant, Elie rattache directement son œuvre à celle de Moïse. Rapprochés Elie, exégète patenté par la théophanie de l’Horeb, Elie et Moïse le seront aussi à la Transfiguration du Christ. Elie est pleinement identifié par la parole de la veuve de Sarepta : « Homme de Dieu dont la parole dans ta bouche est vérité. » Elie se laisse conduire par Dieu; sa parole et ses actes deviennent ceux de Dieu. La vie d’un prophète ne supporte pas le mensonge, ni même le décalage entre parole et actes. Comment ne pas penser ici à ce qui est dit au nouveau baptisé : « Tu participes à la dignité du Christ, prêtre, “prophète” et roi » ? Elie a su mesurer l’enjeu de son audace au Carmel : il y allait de la foi en Israël : quel serait le Dieu de ce peuple, Yahvé ou Baal ? Dieu se révèle tout autre que Baal. Et c’est ce nouveau « visage de Dieu » qu’Elie devra porter à Israël. l’arbitre Une foi qui s’impose L’histoire d’Elie commence de façon abrupte, sans autre mention de ses origines que celle de son village, Tishbé, à 13 km au nord de l’affluent du Jourdain appelé Yabboc. Deux épisodes veulent illustrer sa foi en Dieu : le séjour auprès du torrent, et la rencontre d’une veuve en pays païen. Aux rives du Kérit, Dieu pourvoit à la subsistance du prophète. Et ce, par un moyen devenu proverbe : ravitaillé par les corbeaux ! Elie accorde à Dieu une confiance totale. Et quand le torrent s’assèche, où Elie buvait, Dieu l’envoie vers une autre aventure de la foi, à Sarepta, au pays de Saïda (Liban actuel). Là, par sa foi, Elie enseigne la confiance due à Dieu. Une veuve et son fils orphelin ne savent comment faire pour survivre alors que le prophète vient lui demander à manger. Elle n’a rien, plus rien ! Elie insiste, et elle accepte sa demande. Et là se vérifie le proverbe : « Donner au pauvre c’est prêter à Dieu. » Cette veuve perd son fils, et Elie le rend à la vie. La réaction de cette mère révèle sa foi. C’est elle qui nous définit le mieux cet homme au pouvoir étrange : « Maintenant, je sais que tu es un homme de Dieu, et que la parole de Dieu dans ta bouche est vérité » (1 R 17, 24). Rien n’est impossible à Dieu ! Passionné de Dieu, Elie veut le rencontrer, et, pour cela, il met ses pas dans ceux de Moïse, en partant vers le massif du Sinaï, la montagne de L’Horeb. Dans sa prière itinérante, il va découvrir que Dieu « comble au-delà des mérites et des désirs ». Abbé C. Daleau. Abbé C. Daleau. Postérité spirituelle d’Elie Elie, Si l’on mesure bien, elle fut considérable, et d’abord aux temps bibliques. Sa « geste » fut célébrée par les prophètes ultérieurs. Rappelons ici simplement l’éloge dithyrambique de Ben Sirac ! Jésus lui-même fera comprendre qu’Elie « qui doit revenir », selon une tradition ancrée en Israël, est JeanBaptiste (Mt 11, 14; 17, 11-13). Elie est devenu une référence de la foi pure et sans compromission, en même temps que le champion de la recherche spirituelle passionnée. C’est ainsi que des ermites, au temps des Croisés, sont venus sur les pentes du Carmel. Fédérés au XIIIe siècle, ils recevront du patriarche Albert de Jérusalem une constitution confirmée par le Pape Honorius III en 1226. Ce nouvel Ordre se mit sous la protection de Marie, Notre-Dame du mont Après s’être manifesté à lui sur l’Horeb, Dieu commande à Elie : « Tu iras oindre Hazaël comme roi d’Aram. » En fait, c’est Elisée qui accomplira cette mission en prophétisant qu’il sera roi « pour le plus grand malheur d’Israël ». Au moment d’être emporté au ciel sur un char de feu, Elie transmet son manteau à Elisée, le vêtement étant signe du charisme prophétique (2 R 2). Et c’est Elisée qui confiera à l’un de ses disciples d’aller oindre Jéhu comme roi d’Israël : celui-ci a pour mission de faire disparaître tous les descendants d’Achab et de Jézabel, tâche dont il s’acquittera avec un zèle sans doute mêlé d’ambitions personnelles. ELIE personnage atypique Le mot d’un La Bible impute à Jéroboam, auteur du schisme entre Juda et Israël vers l’an 930 avant Jésus-Christ, la responsabilité du détournement de la foi. Ses descendants ou successeurs contribueront à rétablir les cultes païens ancestraux. Achab, roi d’Israël, en épousant Jézabel, fille d’un roi de Tyr, Ittobaal, entraîne par elle l’adoration des « baals » et sans doute aussi des pratiques inadmissibles, tels le meurtre de Nabot ou les sacrifices humains. L’épisode le plus tragique, qui illustre l’intransigeance d’Elie au nom de sa foi, consiste dans un véritable « jugement populaire ». 450 prophètes de Baal sont convoqués et le peuple assiste. Deux autels sont préparés avec une victime dépecée. Elie demande aux prophètes de Baal de supplier leur dieu de faire tomber le feu du ciel. Ni prières ni transes ne réussissent. Mais Elie, « à l’heure du sacrifice du soir », obtient de Dieu le signe souhaité. « C’est Yahvé qui est Dieu », s’écrie le peuple. Et Elie achève la confrontation par le massacre des prophètes de Baal. A la demande d’Elie, la sécheresse avait sévi pendant plus de deux ans. Après cette condamnation des faux prophètes, à la prière d’Elie, une grosse pluie tombe. « La main de Dieu fut sur Elie. » Les signes de la puissance et de la protection divine se multiplient. L’intention apologétique des rédacteurs semble évidente. Sept siècles plus tard, Ben Sirac le Sage vantera la foi d’Elie en termes flamboyants. Abbé C. Daleau. (Photo : Wikipédia.) Abbé C. Daleau. Abbé C. Daleau. Les miracles ont fleuri sous les doigts d’Elisée, au dire du 2e Livre des Rois. Choisi par Elie, Elisée accepte l’appel non sans une passagère réticence. Son œuvre apparaît comme celle d’un épigone d’Elie, continuateur, mais moins génial. Quand on lit les Evangiles, on remarque facilement les emprunts à la « geste » d’Elisée restée très populaire. Le merveilleux qui accompagne l’activité des thaumaturges rend sceptique le lecteur trop habitué à la rigueur historique. Jésus citera la guérison du général syrien lépreux Naaman et la confiance de la veuve de Sarepta comme modèle de la foi des païens. Abbé C. Daleau. Sources : « Biblia », n° 57, mars 2007. « Dictionnaire de la Bible », A.-M. Gérard, éd. Laffont. HERITAGE >> 8 – Ensemble Carmel. Après un temps de relâchement, l’Ordre fut réformé au XVIe siècle par Thérèse de Jésus (ou d’Avila) et Jean de la Croix. Le rayonnement de l’Ordre s’est élargi aux dimensions du monde; et les deux réformateurs, proclamés Docteurs de l’Eglise, ont éclairé des générations de chercheurs de Dieu qui se réclament de « notre saint Père Elie ». Le prestige du Carmel s’est encore renforcé à notre époque avec des saintes comme Thérèse de Lisieux, Elisabeth de la Trinité, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein). Elie reste l’emblème des croyants qui veulent marcher sur le chemin de la perfection. A l’école de Marie, ils méditent et prennent pour modèle la vie de Jésus, sachant qu’en lui Dieu nous a tout donné. prophète engagé Elisée, l’héritier d’Elie