contrat local de sante du blanc-mesnil
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CONTRAT LOCAL DE SANTE DU BLANC-MESNIL Préfiguration 2012 1 3 CLS du Blanc-Mesnil Résumé La commune de Blanc-Mesnil s’engage dans un CLS parallèlement à un important travail de formalisation du plan local de santé, travail non encore totalement achevé. Ce travail est passé par une phase de diagnostic poussé sur le plan quantitatif, mais aussi qualitatif avec des entretiens téléphoniques avec les praticiens de tous exercices. Ces entretiens avaient fait émerger plusieurs préoccupations, dont certaines se retrouvent déjà dans la première version du CLS Ainsi le contrat 2012 se structure de façon volontariste autour de quatre axes, dont certains sont assez spécifiques à cette commune. L'axe "accès aux droits et aux soins". Fiche "accès aux droits". Il s'agit de poursuivre les séances d'information auprès des professionnels comme des habitants, de renforcer le travail en partenariat entre les professionnels des secteurs médicaux et sociaux et les services d'assurance maladie, et de mettre en place une permanence d'aide aux usagers pour l'accès aux droits à l'assurance maladie et à la complémentaire santé. Fiche "accès aux soins". Cette fiche détaille la possibilité offerte aux plus démunis d'accéder gratuitement à l'ensemble du plateau technique des centres municipaux de santé. Des conventions seront proposées à certains pharmaciens pour la délivrance des prescriptions pharmaceutiques. Le travail de partenariat sera renforcé, pour permettre une meilleure information des professionnels de santé et du social concernant cette opportunité pour leurs publics. L'axe "santé mentale". Une première fiche insiste sur le besoin de développer les partenariats voire le travail en réseau afin d'améliorer le dépistage et l'orientation des personnes fragilisées et en souffrance psychologique. Un rapprochement avec l'intersecteur de psychiatrie de l'hôpital Ballanger est en effet nécessaire, afin de limiter la sensation qu'ont les professionnels médicaux ou sociaux d'être démunis face à ces situations complexes. Une réflexion sera également amorcée sur l'opportunité de mettre en place un conseil local de santé mentale. Une seconde fiche recouvre l'actuel projet mené par la psychologue sur la "prévention de la souffrance psychique des jeunes". Il s'agit de soutenir les professionnels en contact avec des jeunes en souffrance pour améliorer le dépistage, la prise en charge et l'orientation, de proposer des permanences d'écoute aux jeunes qui le demandent et de participer à des animations collectives dans le but soit de renforcer les compétences psychosociales des jeunes, soit de lutter contre les représentations négatives associées à la psychologie. Cette action répond à diverses préoccupations des professionnels exprimées dans le diagnostic : celle de la santé mentale des jeunes, 4 évidemment, mais aussi celle des conduites à risques et celle de la violence entre les jeunes. Une troisième fiche propose de développer des actions de soutien aux professionnels confrontés aux publics agressifs ou ayant des conduites à risque. Cela permettrait de prendre en compte à la fois les problèmes de santé mentale par les professionnels et de violence dont ils sont victimes. Il conviendrait en particulier de développer les formations de gestion de l'agressivité des usagers et de généraliser les temps d'échanges de pratiques au sein des équipes pour donner aux professionnels les moyens de faire face aux situations difficiles. Il est également proposé d'être des relais pour les journées de la santé mentale et de maintenir la coordination "prévention des conduites à risques" afin de changer les représentations des professionnels sur la santé mentale. L'axe : "santé et habitat". Fiche "hygiène de l'habitat". Cette action consiste à développer des outils de prévention autour des questions d'hygiène du logement : humidité, plomb, amiante, qualité de l'air intérieur et lien avec les allergies, notamment l'asthme… Elle consiste à développer des outils de suivi des arrêtés d'insalubrité. Fiche "service communal d'hygiène et de santé et santé publique" (SCHS). Cette fiche devra permettre de poser la réflexion concernant les objectifs et les missions du SCHS, en intégrant son rôle en terme de santé publique et en proposant une organisation permettant d'atteindre les objectifs fixés. L'axe : "vaccination". Fiche "vaccination des collégiens et des lycéens". Expérimentée pendant l'année scolaire 2010-2011, cette action vise à systématiser les possibilités de vacciner les jeunes au sein de leur établissement scolaire, en développant le partenariat avec les infirmières scolaires, en informant les professionnels médicaux de l'éducation nationale sur les mises à jour du calendrier vaccinal et en proposant des séances de vaccination dans tous les établissements. Fiche "vaccination de la population générale". Il s'agit de maintenir et de renforcer l'efficacité des stratégies de vaccination existant au Blanc-Mesnil, à savoir les séances publiques de vaccination, la promotion de la vaccination (participation active à la semaine européenne de la vaccination par exemple), et la communication en direction des professionnels de santé du territoire. A ces quatre axes se rajoute une fiche dans le champ médico-social, qui concerne l’EHPAD Gaston Monmouseau. Cet EHPAD nécessite des travaux majeurs de mise à niveau, et le CLS acte l’engagement des études préalables aux choix de réalisation de cette mise à niveau. Enfin, le CLS rappelle que d’autres domaines de travail n’ont pas fait l’objet d’axes ou de fiches dans la version 2012 du contrat, mais seront développés ultérieurement (démographie médicale, santé de certains groupes de population, etc…) 5 SOMMAIRE PREAMBULE .................................................................................................................................... 8 1. CONTEXTE BLANC-MESNILOIS D’INTERVENTION ............................................................ 10 1.1 Caractéristiques socio-démographiques ................................................................................... 14 1.2 Déterminants de la santé .......................................................................................................... 15 1.3 Etat de santé de la population (Insee 2008) ............................................................................. 18 1.4 Diagnostic partagé par les professionnels locaux : les enquêtes ............................................. 20 2. LE CONTRAT LOCAL DU BLANC-MESNIL ............................................................................... 22 2.1. Le cadre législatif ..................................................................................................................... 22 2.2.3 Intégrer la méthodologie et les principes éthiques de la démarche Atelier Santé Ville.......... 24 2.3. Les axes du Contrat Local de Santé ........................................................................................ 25 3- LES PARTENAIRES DEPARTEMENTAUX DU CLS ................................................................. 28 4. PILOTAGE ET EVALUATION ..................................................................................................... 30 4.1. Pilotage .................................................................................................................................... 30 4.2. Evaluation ................................................................................................................................ 31 4.3 Calendrier prévisionnel ............................................................................................................. 31 CONTENU : AXES ET FICHES ACTIONS ..................................................................................... 32 Axe Accès à la santé des personnes en situation de fragilité : Accès aux droits ........................... 34 Axe Accès à la santé des personnes en situation de fragilité : Accès aux soins ............................ 42 Axe Santé mentale : Améliorer l’orientation et la prise en charge des personnes fragilisées et en souffrance psychique ...................................................................................................................... 48 Axe Santé mentale : Prévention de la souffrance psychique des jeunes ....................................... 54 6 Axe Santé mentale : Soutenir les professionnels pouvant être confrontés à des publics agressifs ou ayant des conduites à risques ................................................................................................... 60 Axe Santé et Habitat : développer la promotion de la santé pour les familles confrontées à l’habitat dégradé ........................................................................................................................................... 64 Axe Santé et Habitat : Réduire les atteintes à la santé liées à l’habitat par un renforcement du SCHS .............................................................................................................................................. 70 Axe Vaccination : Vaccination des collégiens et lycéens ................................................................ 76 Axe Vaccination : Vaccination de la population générale ............................................................... 80 Axe Amélioration de la prise en charge des personnes âgées dépendantes : Créer les conditions d’une amélioration de l’EPAHD Gaston Monmousseau ................................................................. 86 ANNEXES ....................................................................................................................................... 90 1. Monographie de l’ARS ............................................................................................................. 92 2. Eléments quantitatifs de la Ville (Observatoire Social de Développement Urbain) ............... 116 3. Carte de la démographie médicale 2008-10 .......................................................................... 122 4. Questionnaire santé auprès des professionnels de santé municipaux .................................. 124 5. Questionnaire santé auprès des Généralistes de la ville ....................................................... 126 6. Grille d’entretien auprès des services municipaux et partenaires ......................................... 128 7. Présentation du diagnostic local, PLS ................................................................................... 134 8. Questionnaire de satisfaction auprès des usagers des Centres Municipaux de Santé ......... 144 9. Synthèse des résultats de l’enquête auprès des usagers des Centres Municipaux de Santé 146 7 PREAMBULE Conformément à la loi « Hôpital, patients, santé et territoires « (HPST), l’Agence Régionale de Santé (ARS) d’Ile-de-France a souhaité s’engager de façon volontariste dans la signature de Contrats locaux de Santé avec certaines communes d’Ile-de-France. Ces Contrats Locaux de Santé (CLS) sont en effet un moyen privilégié pour l’Agence de lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé qui caractérisent la région. Ces préoccupations sont partagées par la Ville du Blanc-Mesnil qui a depuis de nombreuses années une politique volontariste forte en matière de santé. En dehors des deux centres de santé et des trois centres de protection maternelle et infantile, créés et développés dans le but de réduire les disparités existantes au sein du territoire municipal en permettant au plus grand nombre d’accéder aux soins, la ville s’est également engagée dans différents programmes ou dispositifs. Ainsi, la Ville est adhérente au Réseau Français des Villes-Santé (RFVS) depuis 1995 et s’est engagée dans la démarche Atelier Santé Ville (ASV) depuis 2002. Cette détermination constante d’œuvrer pour la santé pour tous a toujours été mise en œuvre avec les partenaires institutionnels locaux tels que la délégation territoriale de Seine-Saint-Denis de l’ARS et la Préfecture. Enfin, le préfet de Seine-Saint-Denis est attaché à ce que les questions de santé soient l’un des enjeux importants de la politique de cohésion sociale comme de l’ensemble des politiques publiques. C’est dans ce cadre que l’ARS et la Ville du Blanc-Mesnil ont souhaité signer le présent Contrat Local de Santé, en lien avec Monsieur le Préfet de la Seine-Saint-Denis : par cet engagement commun, la Ville, l’Agence et le Préfet confirment leur volonté d’améliorer et d’approfondir les réponses apportées aux besoins de santé de la population blanc-mesniloise. La démarche qui a présidé à l’écriture de ce contrat est une démarche partenariale. De plus, ce contrat est l'occasion de réaffirmer la volonté de la ville de travailler avec l'ensemble des professionnels de santé du territoire, en particulier les professionnels libéraux et ceux exerçant à l'hôpital privé de la SeineSaint-Denis. La définition des axes et des actions s’appuie sur un diagnostic partagé, coordonné par l’Atelier Santé Ville, qui a permis de définir les priorités repérées dans ce contrat. Ce diagnostic partagé, ainsi que les éléments de connaissance fournis par l’ARS et les partenaires du contrat, permettront a) d’établir à terme un Plan Municipal de Santé, dans lequel la mise en œuvre de ce présent Contrat Local de Santé sera évidemment inscrite. b) de contribuer aux processus d’élaboration du Projet Régional de Santé (PRS) qui structurera l’action de l’Agence pour la période 2013-2017 Le diagnostic partagé est compris par les signataires comme un élément d’une démarche dynamique ; cette démarche dynamique inclus notamment le fait que le document actuel est la première étape de la démarche de contractualisation. Un CLS pluriannuel portant sur la période 2013-2017 sera élaboré en tenant compte d’une part des évolutions éventuelles des priorités municipales, d’autre part de l’adoption du PRS. 8 9 1. CONTEXTE BLANC-MESNILOIS D’INTERVENTION En préalable à l’élaboration du contrat local de santé, les signataires se sont attachés à partager les éléments de diagnostic dont ils disposaient. Ces éléments reposent sur plusieurs documents : le diagnostic santé établi par la commune dans le cadre de l’Atelier Santé Ville, une enquête qualitative réalisée auprès de professionnels municipaux de santé et de services municipaux et partenaires des champs de l’éducatif et du social, la monographie éditée par la direction de la Stratégie de l’ARS, et des éléments quantitatifs relevés par les partenaires, et notamment par les services du Conseil Général et de la CPAM. Le diagnostic s’appuie également sur les données issues de la Politique de la Ville ainsi que celles fournies par le service communal d’hygiène et de santé et le service municipal de santé. Ces données, fournies par le logiciel d'informatisation des actes des Centres de Santé, sont partielles. Pour gagner en crédibilité, il sera nécessaire de les partager avec les représentants des libéraux et de l'assurance maladie. 10 11 12 13 1.1 Caractéristiques socio-démographiques Le Blanc-Mesnil est une ville de Seine-Saint-Denis de 50 668 habitants, située au Nord –Est du département. La ville est mitoyenne des villes d’Aulnay-sous-Bois, du Bourget, de Drancy, de Dugny et de Bondy. La ville est découpée en plusieurs périmètres ayant pour objectif d’y développer une politique d’accès aux droits communs : la zone urbaine sensible (ZUS), la Politique de la Ville (CUCS), le Programme de Rénovation Urbaine et la Zone Franche Urbaine. La Zone Urbaine Sensible ne recouvre que deux quartiers situés au nord de la ville et est commune avec un quartier de Dugny (« le Pont-Yblon »). Néanmoins la population blanc-mesniloise rencontrant des difficultés d’ordre économique, social et sanitaire s’étend au-delà de cette zone. La ville a donc déterminé un territoire prioritaire plus large : la Politique de la Ville qui s’étend à la zone centre et sud de la ville. Chiffres clé : Superficie : 8,05 km2 Population 50 668 habitants (Insee 2008) (+ 8% depuis 1999, soit plus 1% en 2009 selon l’OSDU) - 37.2% a moins de 25 ans - 15% a plus de 59 ans - Population étrangère : 20.8 % (département : 21.1%) Part des habitants vivant dans la Zone Urbaine Sensible1 (Insee 2006) : - 12 288 habitants soit environ 24% (mars 2011) - 44% a moins de 24 ans (mars 2011) - 10% a plus de 65 ans (mars 2011) Part des habitants vivant sur le territoire Contrat urbain de cohésion sociale ou Politique de la ville (Insee 1999) 2 : - 24 516 habitants - 24.6% a moins de 15 ans La population blanc-mesniloise est jeune et proportionnellement plus jeune en Politique de la Ville Naissances/fécondité (Insee 2008) - Taux de fécondité global pour 100 femmes : 7.2 (département : 7.2) Remarquons que le taux de natalité des femmes âgées de moins de 25 ans est élevé : 17,4 pour mille. 1 La zone urbaine sensible, définie par l’Etat recouvre un quartier de la Ville de Dugny (le Pont‐Yblon) et 2 quartiers du Blanc‐Mesnil. Ce qui ne nous permet pas d’obtenir des chiffres précis quant au nombre d‘habitants blanc‐mesnilois résidant en ZUS. 2 Pas de données plus récentes à l’échelle de l’îlot qui reste la plus pertinente pour définir le territoire CUCS 14 Familles monoparentales 3 (Insee 2008): 19% des familles. Allocataires CAF (CAF 2010) - Nombre total d’allocataires couverts (RSA, APL, AAH,…) : 9 553 et nombre de personnes bénéficiant de cette couverture : 29 446 Remarquons que 18% des allocataires ont un revenu composé à 100% de prestations sociales et 15% des allocataires sont au dessus du seuil de pauvreté (942€ par unité de consommation) grâce aux prestations. 1.2 Déterminants de la santé Indice de développement humain (ARS IDF 2006): L’indice de développement humain (IDH2) est l’indice à partir duquel l’Agence régionale de Santé fonde sa politique de lutte contre les inégalités territoriales de santé. On observe sur Blanc-Mesnil un IDH2 inférieur à l’IDH2 départemental, donc très inférieur au niveau régional. - IDH24 : 0,35 (Seine Saint Denis : 0,39 ; idf : 0,57) Education (Insee 2008) Taux de scolarisation : 95-98% concernant les moins de 17 ans et 51% pour les 18-24 ans. (plus faible pour les 18-24 ans vivant en ZUS). Diplômes : 34% des personnes âgées de 15 ans ou plus non scolarisées ou jusqu'en primaire ou collège sans diplômes (département : 29.7%). Parmi les diplômes obtenus, nous remarquons l'augmentation des bacs pro et des diplômes du supérieur et, une diminution des BEPC, CAP et BEP. Emploi (Insee 2008) Population active (15-64 ans) : 24 113 soit 48% de la population totale Population active en politique de la ville (Insee 1999): 11592 soit 47,2% de la population totale. 8% 5% Employés 37% 23% Ouvriers intermediares 27% cadres et prof.intel artisans et chefs entreprise 3 Parmi les 18 138 ménages c’est à dire l'ensemble des personnes qui partagent la même résidence principale. Un ménage peut être constitué d'une seule personne, on compte 13 431 familles (2 personnes ou plus). 4 IDH2 : (indice de santé + indice de l’éducation + indice de revenu) / 3 ; Indice de l’éducation : taux d’alphabétisation des adultes et taux brut de scolarisation ; Indice de revenu : revenu imposable médian des ménages par unité de consommation et par an. 15 Chômage : 3 900 personnes actives (déc 2010), soit 17.1 % (département : 16.2% ; Région ; 10.3%). 1/3 de ces personnes sont des chômeurs de longue durée. 16% ont moins de 25 ans et 17% plus de 50 ans. La part des personnes inscrites au chômage suite à un licenciement est quasi égale à celle des personnes inscrites au chômage suite à la fin d’un contrat à durée limitée. Remarquons qu’entre 2009 et 2010, l’évolution du nombre de chômeurs est de 8% et celle-ci évolue plus dans la catégorie des personnes âgées de plus de 50 ans (10%). - Répartition territoriale des demandeurs d’emploi (OSDU déc 2007) : le plus fort contingent ainsi que la forte hausse se situent parmi les habitants de quartier Politique de la Ville. (en déc 2007, 1891 demandeurs d’emploi dont 1383 de cat. 1) En 1999 (Insee), le taux de chômage de la population vivant en politique de la ville s’élevait à 20, 1% et à 32% pour les plus de 25 ans. 25% des allocations perçues correspondent au Revenu de Solidarité Active (socle, socle + activité, activité) (CAF juin 2011). On remarque que le plus fort taux d’allocataires du RSA se localise en Zone Urbaine Sensible. Population inactive : 6 958 Retraités et 7 903 autres inactifs (élèves majeurs, étudiants, stagiaires) Revenus (Insee 2008) Revenu fiscal médian des ménages par Unité de Consommation5 : 14 179 € (département : 14 889€). On remarque qu’en 2006, le revenu fiscal médian des ménages par UC était de 10 564€. Part des foyers fiscaux6 non imposables : 50, 2% (en augmentation depuis 2006 : 48%). Couverture médicale (SIAM sept 2010/ ville 2010) Couverture Maladie Universelle de base : 1 534 assurés pour 2 820 bénéficiaires (2 170 en 2009) CMU complémentaire : 2 322 assurés pour 5 185 bénéficiaires (4 397 en 2009) ; 2 933 usagers des Centres Municipaux de Santé CMUC personnes vivant en CUCS (en 2007) : 3 024 bénéficiaires ; en ZUS : 751 assurés pour 1 704 bénéficiaires ; 475 usagers des Centres Municipaux de Santé ; AME : 535 assurés pour 734 bénéficiaires (712 en 2009) ; 347 usagers des Centres Municipaux de Santé Aide à la Complémentaire Santé (ACS) : 279 accords en 2010, (CRAMIF) et 309 entre janvier et septembre 2011 (CRAMIF). Néanmoins, l’un des constats repérés réside dans la non-utilisation de cette aide par les bénéficiaires potentiels. Nous pouvons raisonnablement lier ce phénomène au fait que ce dispositif est méconnu. Logement/habitat (Insee 2008) 5 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. 6 26 452 foyers fiscaux au total 16 - - Répartition des logements : 7 544 maisons individuelles et 10 406 appartements, part du logement locatif : 9497 dont 68% en HLM. 1 723 demandeurs de logements (osdu 2010). 28% de ces demandeurs sont en situation d'hébergement. Parc Privé Potentiellement Indigne (PPPI) : Au Blanc-Mesnil, le parc privé potentiellement indigne concerne 1 726 personnes au sein de 547 logements. On notera aussi que 890 ménages sont en situation de sur occupation lourde (au sens de l’ANAH, c'est-à-dire susceptibles de relever de l’indécence, chiffres 2005), dont environ 350 ne se situent pas dans le parc privé potentiellement indigne 49 arrêtés d’insalubrité Offre de soins et Offre médico-sociale. Professionnels de santé libéraux en 2010 (ville 2010) : hôpital privé (Médecine Chirurgie Obstétrique), clinique Gallieni (soins de suite, rééducation, réadaptation) et cabinets de ville. Médecine Générale : 31 (moins 2 entre 2008 et 2010) Spécialités dont Gynécologie + Obstétrique (Maternité de l’Hôpital Privé), ophtalmologie, cardiologie, ORL, pédiatrie, chirurgie dentaire, Kinésithérapie, Infirmerie, Orthophonie : 61 Professionnels de santé municipaux (2 centres municipaux de santé) Médecine Générale : 5 Spécialités dont Gynécologie+ Obstétrique, cardiologie, ORL, chirurgie dentaire, Kinésithérapie, Infirmerie, Orthophonie, orthoptie, diététicienne : 24 CSAPA (centre de soins, d'accompagnement et de prévention des addictions) : 1 médecin, secrétaire, 1 psychologue et 1 diététicienne. Centre de planification familiale : 1 infirmière conseillère conjugale + gynécologue + généralistes référents La densité au Blanc-Mesnil apparaît élevée par rapport à celle de Seine St Denis7. Ceci est dû à la forte présence de gynécologues à l’hôpital privé. Néanmoins, nous ne connaissons pas leur temps de présence sur la ville et devons donc demeurer réservés quant à cette « sur-offre ». Entre 2006 et 2008 (cf annexe 3), les spécialités médicales et paramédicales visiblement en difficulté sont la Chirurgie Dentaire, la kinésithérapie, l’infirmerie et l’orthophonie8. Protection Maternelle et Infantile 4 centres de Protection Maternelle Infantile et de Planification dont 3 relèvent de la gestion municipale. 7 Densité Médecin gynécologue : 20 au Blanc Mesnil ; 10 en Seine Saint Denis (CDOM Janv 2010) 8 moins 4 chirurgiens‐dentistes, moins 11 kinésithérapeutes et moins 6 infirmières 17 Séances publiques de vaccinations 5-6 séances mensuelles de vaccinations publiques réparties sur 5 lieux : 2 maisons de quartier, 2 CMS, centre médico-sportif (stade) et pôle de services et de santé. Psychiatrie 1 Centre Médico-Psychologique 2 Centres Médico-Pédo-Psychologiques. Santé scolaire 2 médecins en poste et 10 infirmières (pour 14 080 enfants scolarisés en 2008) Etablissements médico-sociaux Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) : Gaston Monmousseau Résidence Maria Valtat : coordination gérontologie (santé, maintien à domicile, service social, Conseil Général 93) Institut Médico Éducatif (IME) Jean-Marc Itard : partenariat ponctuel (services jeunesse/enfance) Accès aux droits CPAM : accueil usagers CRAMIF : service social sur rendez vous Permanence d'accès aux droits dans les CMS 1.3 Etat de santé de la population (Insee 2008) Espérance de vie : 76 ans pour les hommes et 83.3 pour les femmes. Une espérance de vie basse comparée à celle d’Ile de France (homme et femme), y compris à celle de Seine St Denis Taux de mortalité (pour mille) : 5,5 au Blanc Mesnil ; 5.4 en Seine St Denis ; 6,2 en IDF Cause des décès (Inserm CepiDC, INSEE 2004-07) : – Répartition par causes-hommes : Appareil circulatoire : 23% au Blanc-Mesnil (22% en Seine St Denis) ; Tumeurs (cancer du poumon) : 39% au Blanc-Mesnil (36% en Seine St Denis) ; Appareil respiratoire : 5% au Blanc-Mesnil (6% en Seine St Denis) – Répartition par causes-femmes (Inserm CepiDC, INSEE 2004-07) : Appareil circulatoire : 29% au Blanc-Mesnil (26% en Seine St Denis) ; Tumeurs (cancer du poumon) : 33% au Blanc-Mesnil (28% en Seine St Denis) ; Appareil respiratoire : 3% au Blanc-Mesnil (6% en Seine St Denis) Taux de mortalité infantile entre 2006 et 2008 (Insee 2007) : 5,7 au Blanc Mesnil ; 5.4 en Seine St Denis ; 3,9 en IDF 18 Les affections longues durées (CNAMTS 2009) : – Prévalence des personnes en ALD : 14,9% au Blanc Mesnil ; 13.7% en Seine-Saint Denis – Répartition des ALD : Prévalence des personnes diabétiques (pour 100 000 hab.) : 4053 en Seine St Denis, 2872 en IDF Prévalence des personnes en Hypertension artérielle (pour 100 000 hab.) : 2 852 en Seine St Denis, 2 216 en IDF Prévalence des personnes en Affections Psychiatriques (pour 100 000 hab.) : 1 762 en Seine St Denis, 1 443 en IDF Prévalence des personnes avec Tumeurs malignes (pour 100 000 hab.) : 2 719 en Seine St Denis, 2 935 en IDF Vaccination (Service Communal d’Hygiène et de Santé 2009) – Séances de vaccination gratuites : 1 711 doses injectées sur 1 250 personnes (73 séances) – Part des personnes vaccinées par âge : 40.5 % a entre 6 et 16 ans, 13.8% a entre 17 et 24 ans , 38,80% a entre 25 et 59 ans, 6,50% a 60 ans et plus – Types de vaccins administrés par dose (nombre de vaccinés) : DTP (718), DTCP (638), Hépatite B (166), ROR (135), Tubertest (21), Grippe (15), BCG (5), Hépatite A (4), Autres (10 ) Ces chiffres ne représentent qu'une petite partie des personnes vaccinées chaque année, la plupart l'étant par leur médecin traitant. Il s'agit donc des personnes éloignées de la santé qu'il est possible de toucher grâce à la gratuité. Saturnisme (Invs 2010) : – Sur 17 plombémies, 0 cas détectés – 547 PPI dont 102 avec enfants de moins de 6 ans Cancer du sein (CDC93 2011) : – 1er cancer chez la femme âgée de 50-74 ans en IDF. – 55,7% de taux de couverture de dépistage (DO9 + DI10), dont 69,3% dans le cas du Dépistage Organisé (DO) Consommation de soins aux Centres Municipaux de Santé (ville 2010) Nombre de patients différents : 12 208 blanc-mesnilois (soit 24% de la population totale) et 3 619 résidant d’autres communes Part des usagers par âge : 7,39% a entre 00 et 05 ans, 17,36% a entre 6 et 15 ans, 12,69% a entre 16 et 24 ans, 49,80% a entre 25 et 65 ans, 12,74% a 66 ans et plus 9 DO : dépistage proposé par la cpam aux femmes âgées de 50 à 74 ans tous les 2 ans. 10 DI : dépistage individualisé. 19 - Nombre de patients différents résidant en Zone Urbaine Sensible : 2 528 patients (soit 20% de la population ZUS) Nombre de patients par type de consommation : Médecine Spécialisée : 9 103 patients différents Médecine Générale : 7 237 patients différents Paramédicaux : 5 945 patients différents Laboratoire : 3 619 patients différents Chirurgie dentaire : 3 434 patients différents. Le faible nombre de personnes provenant de la ZUS reçues dans les CMS est lié au fait que les centres de santé sont éloignés de ces quartiers qui sont également mal desservis par les transports en communs. En outre, on constate que l'activité des CMS est très complémentaire de celle des médecins généralistes libéraux, en ce sens qu'elle permet un accès à certains médecins spécialistes et aux paramédicaux qui font défaut sur le territoire. Offre de prévention (2011) Le Blanc-Mesnil fait partie du réseau français des Villes Santé de l’Organisation Mondiale de la Santé et est signataire de la charte Plan National Nutrition Santé. Alimentation, Addictions, Sexualité, bucco-dentaire et Hygiène mains (dans les écoles/collèges/lycées), Sommeil et Alimentation des seniors ,Alcool Diabète Vaccinations Accès aux droits Démarche ASV (2011) : Améliorer la santé des enfants, des adolescents, des personnes en situation de vulnérabilité. Renforcer les compétences, faciliter l’échange d’informations et de pratiques entre les professionnels 1.4 Diagnostic partagé par les professionnels locaux : les enquêtes Afin de compléter les données quantitatives obtenues, les services de la ville ont recueilli des informations des acteurs locaux sur l’état de santé des blanc-mesnilois à l’aide de 3 enquêtes menées en 2011. • Public et méthode Auprès des praticiens des 2 Centres Municipaux de Santé, des 3 PMI municipales, du Service Communal d’Hygiène de Santé et du Service de Soins Infirmiers A Domicile11 (public : personnes âgées) : 42 questionnaires retournés sur 58 diffusés. Auprès des 33 généralistes de ville12 : 4 entretiens téléphoniques aboutis sur 33 visés. 11 Questionnaire Annexe 4 12 Questionnaire Annexe 5 20 • Auprès des professionnels de 18 services municipaux13 et 3 partenaires14 : 24 entretiens semi-directifs passés auprès des responsables de services/structures et 2 questionnaires retournés. Les résultats Les principaux résultats se trouvent en annexe (annexe 7) mais parmi les problèmes repérés, les plus cités par les professionnels (toutes enquêtes confondues) sont la santé mentale, le logement/habitat, la violence, les conduites à risque, l’accès aux soins et l’accès aux droits. Ces problèmes et déterminants de santé y ont été explicités en terme de public, de prévention et de prise en charge, néanmoins certaines thématiques telle que la santé mentale méritent d’être approfondies au-delà de ces entretiens. Au cours de cette enquête, il a été confirmé que certains publics tels les jeunes, les seniors et les personnes en situation de précarité sociale et professionnelle, étaient les plus fragilisés concernant l’accès à la santé. Il en résulte la nécessité d’une attention particulière à leur égard. Quant aux pathologies dont nous pouvons nous saisir des indicateurs, on observe que les données de morbidité départementales et le ressenti des professionnels locaux sont corrélés. En outre, le manque d’indicateurs quantitatifs locaux ne nous permet pas de valider ou non le ressenti des professionnels concernant certaines ALD par exemple (diabète, asthme,..). En terme d’accès aux soins, l’offre de soins est relativement développée au Blanc-Mesnil comparée aux constats départementaux, mais les particularités de l’offre locale (cf. gynéco à l’hôpital privé ) et l’évolution sur les deux dernières années, nous laisse penser que l’état de la démographie médicale reste fragile. 13 Grille d’entretien annexe 6 / Services : maintien à domicile, solidarité, insertion, social, mission droits des femmes, mission ville handicap, pôle de ressources de l’habitat, gestion urbaine de proximité, politique de la ville (chargé de mission développement social urbain « quartier centre », lutte contre les discriminations, démocratie participative), SCHS, enfance, jeunesse, petite enfance, retraités, sports, csapa et ssiad 14 Centre Médico‐Psycholgique, Plan Local de l’Insertion par l’Emploi et Mission locale 21 2. LE CONTRAT LOCAL DU BLANC-MESNIL 2.1. Le cadre législatif Le contrat local de santé est un outil proposé par la loi « Hôpital Patients Santé et Territoires» du 21 juillet 2009 en vue d’assurer une meilleure articulation entre les politiques régionale et locale de santé et de réduire les inégalités sociales et territoriales de santé. Les signataires du contrat sont le Directeur général de l’ARS, le Maire et le Préfet du Département. La contractualisation peut porter sur plusieurs domaines d’intervention mis en cohérence : - Prévention/Promotion de la santé - Offre de soins (ambulatoires/hospitaliers) - Accompagnement médico-social - Déterminants de l’état de santé La ville s’engageant dans une démarche d’élaboration d’un CLS doit avoir identifié un territoire prioritaire (caractéristiques socio-sanitaires défavorables, territoire zus, dispositif CUCS, démarche ASV,….). Elle doit s’attacher à ce que les actions développées en son sein atteignent spécifiquement et prioritairement les groupes d’habitants ou les quartiers spontanément éloignés de la prévention ou de l’accès aux soins. Par ailleurs, l’articulation des politiques de santé avec celle de la Politique de la Ville est un enjeu essentiel. En effet, la déclinaison de la Politique de la Ville à travers sa démarche en santé publique (ASV), son action en direction des publics vivant sur un territoire défavorisé en matière d’accès aux droits communs et ses expérimentations rendent pertinente la co-signature avec la préfecture. 2.2 Principes politiques et méthodologiques 2.2.1 Principes politiques communs Les signataires souhaitent que les contrats locaux de santé soient traversés par plusieurs principes, qui vont se retrouver au fil des actions : a) Le contrat local de santé est un outil décisif de lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé. Dans ce cadre, il doit permettre d’agir sur certains des déterminants sociaux et environnementaux de santé, par une mobilisation convergente des signataires – mais aussi des autres acteurs des politiques publiques. b) C’est aussi à ce titre que le contrat local de santé doit s’attacher à ce que les actions développées en son sein atteignent spécifiquement et prioritairement les groupes d’habitants ou les quartiers spontanément éloignés de la prévention ou de l’accès aux soins 22 c) Dans ce cadre, l’articulation des priorités retenues avec celles mises en œuvre par la Politique de la Ville est une priorité absolue. Sur ce point, il importe de s’appuyer chaque fois que possible sur les missions et les bilans de l’Atelier Santé Ville. d) Le contrat de santé doit favoriser la mise en œuvre à l’échelle du territoire local de parcours cohérents de santé, allant de la prévention à la prise en charge en passant par les soins. Cet effort de cohérence doit bénéficier en particulier aux personnes pour lesquelles les difficultés sociales conduisent à une fragmentation ou à des lacunes dans la prise en charge. e) En conséquence, le CLS doit s’efforcer de faciliter les démarches transversales, pour dépasser les fonctionnements cloisonnés qui caractérisent trop souvent le système de santé. f) Les habitants, qu’ils soient usagers du système de santé ou destinataires des politiques de prévention, et les professionnels de tous exercices doivent être associés dans l’ensemble de la démarche. g) Le contrat est l’occasion pour les signataires non seulement de s’accorder sur des priorités partagées, mais aussi de mesurer les résultats des actions engagées, et éventuellement de les réorienter ou de les moduler en fonction de cette évaluation. 2.2.2 Pour réduire les inégalités sociales de santé, articuler les politiques publiques, et mettre les enjeux de santé dans toutes les politiques Ces principes politiques, et notamment les trois premiers d’entre eux, imposent une attention particulière à l’articulation entre les politiques de santé et les autres politiques publiques Le rôle décisif des déterminants sociaux de santé dans la construction des inégalités induit que le principe « la santé dans toutes les politiques » est l’un des fondements de l’action. Ce principe rend compte du rôle décisif de ces déterminants sociaux et environnementaux dans la constitution des niveaux de santé. Mais, de façon plus précise, il renvoie aussi au fait que la plupart des politiques publiques non sanitaires ont un impact important, positif ou négatif, sur la santé des habitants. o L'école est un lieu incontournable de promotion et d'éducation à la santé. Elle est l’occasion d’apprendre à considérer sa santé, à prévenir les conduites sexistes ou d’exclusion, à développer l’estime de soi… De façon plus générale, les compétences en qualification, en culture générale, en capacités d’insertion et de socialisation acquises à l’école sont parmi les déterminants de santé les plus fondamentaux, et parmi ceux qui impactent durant toute la vie. Au-delà de l’éducation elle-même, l’action publique en matière de restauration, d’activité périscolaire, menée par la commune est un facteur important de prévention, au même titre que les actions de prévention ou de promotion de la santé. o L’amélioration de l’habitat, qu’il s’agisse de l’habitat insalubre, des copropriétés, ou des grands ensembles, constitue l’un des vecteurs les plus concrets de l’amélioration de la santé des habitants. 23 o Le développement des politiques sociales (incluant la facilitation de l’accès aux droits, la domiciliation, le soutien aux personnes victimes de violences ou de discriminations, etc…) ou éducatives (incluant les politiques périscolaires et les politiques culturelles) a permis de conforter l’accès aux soins et à la santé des groupes concernés. o La Politique de la Ville lutte contre les phénomènes d’exclusion, de relégation spatiale et sociale des territoires fragilisés et repérés. Elle constitue donc le cadre par lequel l’Etat, les collectivités locales et leurs partenaires s’engagent à mettre en œuvre de manière concertée, des politiques territorialisées de développement social et urbain. Cette politique est formalisée dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale prolongé jusqu’au 31 décembre 2014 et du dispositif de la démarche de coordination de l’Atelier Santé Ville. Les signataires considèrent que l’articulation des politiques de santé avec la Politique de la Ville est donc un enjeu essentiel : d’une part, la santé constitue le « 5° pilier de la Politique de la Ville », d’autre part, les expérimentations engagées dans le champ de la santé au sein de cette politique publique ont contribué à faire avancer les pratiques en santé publique plus généralement. C’est dans ce cadre que l’Atelier Santé Ville a un rôle spécifique à jouer. 2.2.3 Intégrer la méthodologie et les principes éthiques de la démarche Atelier Santé Ville La Ville du Blanc-Mesnil s’est engagée dans la démarche ASV en 2002. Créée par une décision du Comité interministériel à la Ville du 14 décembre 1999, cette démarche se décline à l’échelle d’un territoire infracommunal, communal le plus souvent ou encore, intercommunal. Dans le cadre des orientations de l’ARS, et du Préfet, l’élaboration et la mise en œuvre du Contrat Local de Santé doivent s’appuyer sur la démarche ASV, sur ses missions et sur le travail accompli. Les principes méthodologiques et éthiques, les conclusions des diagnostics, les groupes de partenariat mis en place… ont constitué une base partagée et appropriée par les signataires du contrat. L’Atelier Santé Ville est une démarche locale de santé publique et de promotion de la santé qui a pour but de réduire les inégalités de santé en favorisant l’accès aux services publics sanitaires et sociaux de droit commun. La coordinatrice ASV a notamment pour mission de permettre une meilleure coordination des acteurs en ayant une approche globale et transversale. La méthodologie qui guidera l’élaboration et le suivi du contrat utilisera les outils ayant fait leur preuve dans le cadre de la démarche ASV : groupe de travail, formation, renforcement des pratiques professionnelles, actions d’Education Pour la Santé et de Promotion de la santé, démarche participative inter partenariale et auprès des habitants et évaluation de la démarche et des actions « CLS ». 24 2.2.4 Pour faciliter les parcours de santé et décloisonner le système de santé, aller plus loin dans la mobilisation de la compétence des professionnels de tous exercices et celle des habitants Pour la mise en œuvre du contrat 2012, et plus encore la préparation du Contrat Pluriannuel, les signataires souhaitent, à partir des acquis de l’Atelier Santé Ville et d’une analyse de leurs limites, travailler dans deux directions Mieux mobiliser les professionnels de santé de tous exercices : leur rôle est irremplaçable non seulement dans le soin curatif, mais aussi dans la définition et la mise en œuvre de stratégies efficaces en matière de prévention médicalisée (vaccinations, dépistage du cancer, éducation thérapeutique du patient, prévention des séquelles). Pour cela, les signataires souhaitent faciliter, à partir de leurs propres champs de compétence, la réflexion partagée sur les facteurs favorisant l’entrée au bon moment dans le parcours de santé, notamment pour les habitants les plus fragiles Mieux mobiliser les habitants et leurs représentants : l’expérience a montré que les stratégies de prévention primaire et secondaire gagnaient fortement en efficacité lorsque les habitants étaient associés, malgré le poids des difficultés sociales, à la conception et à la réalisation des actions. C’est pourquoi, dans l’élaboration des actions à venir, les signataires souhaitent valoriser : la participation des habitants à la définition des priorités et des modes d’intervention la mobilisation des associations agrées et des associations locales d’usagers du système de soins l’intervention d’acteurs non spécialisés dans les actions de prévention. A titre d’exemple, les associations de parents d’élèves, de locataires, les enseignants, les intervenants jeunesse ou d’insertion, et bien sûr les élus, doivent contribuer, chacun avec son expertise, à la définition d’actions dans le champ de la santé publique. 2.3. Les axes du Contrat Local de Santé Pour l’élaboration des priorités retenues par ce contrat, les signataires ont examiné conjointement celles retenues par la commune15, celles retenues par le Préfet, et celles qui ont été mises en discussion par l’Agence Régionale de Santé dans le cadre de son Plan Stratégique Régional de Santé (PSRS). Certaines de ses priorités font déjà l’objet d’actions et trouvent en ce contrat une occasion de les entériner voire de les approfondir. Pour 2012, à partir du diagnostic et de l’existant, les signataires ont choisi de Identifier au sein du Contrat Local de santé 4 axes prioritaires immédiats, correspondant à des actions à caractère transversal, innovant, ou à des actions plus spécifiquement adaptées à la réduction des inégalités sociales de santé. 15 Résultats du diagnostic réalisé en 2012 (cf. 1.contexte blanc‐mesnilois) partagés dans le cadre du comité de pilotage du Plan Municipal de Santé, 10 janvier 2012. 25 Ces axes sont détaillés en fiches action, et sont les suivants : – Accès aux droits et aux soins des personnes en situation de fragilité. – Habitat et santé – Santé mentale – Vaccinations Outre ces quatre axes, les signataires considèrent qu’il est nécessaire de porter une attention particulière à la situation de l’EHPAD Gaston Monmousseau, qui fait l’objet d’une fiche action spécifique. Cette fiche action sera susceptible d’être ultérieurement comprise dans un axe intégrant une politique active en direction des personnes âgées. Enfin, plusieurs thématiques ne sont pas abordées sous forme d’axes ou de fiches actions dans ce premier contrat. Elles sont cependant l’objet d’actions de la part d’un au moins, souvent de plusieurs des signataires. Ces thématiques feront l’objet d’un développement dans le contrat pluriannuel à l’issue de processus de discussions et de concertations telles que vues plus haut. Il s’agit particulièrement des questions liées à : - la démographie médicale et les soins de premiers recours. Si des actions en direction des personnes les plus en difficultés sont d’ores et déjà contenues dans le présent contrat, une réflexion plus large sur la démographie médicale doit être menée. A ce titre, les signataires réaffirment d’une part leur volonté de tout mettre en œuvre pour faciliter l’implantation de praticiens libéraux de premiers recours, notamment dans les quartiers les plus déficitaires, d’autre part leur intérêt partagé pour les formes d’exercice regroupé. Dans ce cadre, ils évoqueront notamment dans le contrat pluriannuel la question de la pérennisation économique des centres municipaux de santé. - Les addictions : les signataires sont attachés à un abord global de la question des addictions, prenant en compte à la fois la stratégie de prévention, la question de la prise en charge médicale et sociale, et celle de la réduction des risques. - La santé des jeunes et particulièrement des jeunes en souffrance scolaire, ainsi que des jeunes en recherche d’insertion professionnelle - La périnatalité et la question de la santé des jeunes enfants. Réduire la mortalité infantile en Seine-St-Denis est une priorité de l’agence, partagée par ses partenaires. Si, en 2012, l’enjeu préalable est une meilleure compréhension des mécanismes de cette mortalité infantile, il conviendra progressivement de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour parvenir à cette réduction. D’ores et déjà, la ville a accepté un partenariat avec l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique pour une étude visant à explorer les disparités socio-territoriales des parcours de santé des femmes enceintes et identifier les déterminants contribuant à la construction d’inégalités de santé à différentes échelles du territoire national. Les centres municipaux de PMI auront toute leur place dans l’application des mesures qui seront à terme définies pour réduire ces inégalités. 26 27 3- LES PARTENAIRES DEPARTEMENTAUX DU CLS Au-delà des signataires, plusieurs partenaires départementaux ont souhaité contribuer à la réalisation de certaines actions décrites dans ce contrat. Le Conseil général de Seine-St-Denis Le Conseil Général de Seine-Saint-Denis se positionne comme un partenaire institutionnel majeur, producteur de santé sur son territoire, en contribuant significativement à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé dans ses différents domaines d’intervention, et maintient son offre de contribution dans une complémentarité coordonnée et organisée avec les autres partenaires intervenant dans le domaine de la santé. La CPAM 93 L’assurance maladie s’engage dans le cadre de la convention d’objectifs et de gestion conclue avec l’Etat sur la période 2010-2013 à garantir l’accès aux soins des populations les plus fragiles ou les plus éloignées du système de soins et à réduire les inégalités de santé. Dans ce cadre la CPAM se propose d’agir tout particulièrement en faveur des personnes en vulnérabilité sociale afin d’accroître l’accès de cette population à une couverture complémentaire (dispositif national ACS et local ACS+) et aux programmes de prévention et de dépistage (dépistage du cancer, prévention bucco-dentaire, bilans de santé, accompagnement des patients diabétiques, campagnes de vaccination…). Le Comité Départemental des Cancers Conformément aux dispositions de la loi de santé publique de 2004 et à l’arrêté du 29 septembre 2006 relatif aux programmes de dépistage des cancers, le Comité départemental des Cancers 93 (CDC93) constitué en Groupement d’Intérêt Public composé de l’ARS, Conseil général, CPAM, Conseil départemental de l'Ordre des médecins, des organisations de professionnels et d'usagers, est chargé de la promotion et de la mise en œuvre du dépistage organisé (DO) des cancers du sein et colorectal sur la Seine-Saint-Denis. Convaincu que l’action territoriale est le meilleur relais auprès des populations, le CDC93 participe activement dans la construction des CLS afin de valoriser le DO auprès des acteurs de terrain, des publics et de leur entourage en s'appuyant sur une argumentation rationnelle. D'autre part, au-delà de l’observation chiffrée, le CDC 93 se donne pour objectif de développer des analyses plus spécifiques, identifiant les leviers d’action pour les populations les plus éloignées du DO, œuvrant ainsi dans la réduction des inégalités territoriales de santé. 28 29 4. PILOTAGE ET EVALUATION 4.1. Pilotage Le Contrat Local de Santé sera suivi par un comité de pilotage qui se réunira au moins deux fois par an pour en mesurer l’avancement. Ce comité de pilotage est présidé par Le Maire du BlancMesnil le délégué territorial de l’ARS, le Préfet Délégué à la Cohésion Sociale, ou leurs représentants désignés. Il comprend de droit : - L’adjointe au maire déléguée à la santé et aux personnes en situation de handicap - L’adjoint au maire délégué à l’Habitat- Logement- Aménagement du territoire et travaux -Politique de la ville - L’adjointe au maire déléguée à la solidarité et à l’action féministe. - L’adjointe au maire déléguée à l’Adolescence-jeunesse-lutte contre les discriminations. - L’adjoint au maire délégué à à l'enseignement élémentaire et maternel. - L’adjoint au maire délégué à l'enseignement secondaire et supérieur - Direction Santé - Direction solidarité - Service de la politique de la ville - Service de l’enseignement - Le/la délégué-e territorial-e adjoint-e en charge du pôle santé publique à la DT ARS 93 - Le/la directeur/trice du pôle offre de soins - Le/la chef de service prévention/promotion de la santé - Le/La chef de service Veille Sanitaire et santé environnementale - Préfet à l’égalité des chances - Délégué-s du préfet (du Raincy) - Le directeur départemental de la Cohésion Sociale - La directrice administrative des services de santé - La responsable adjointe du service social - La chargée de mission CUCS - La coordinatrice de l’ASV - Le/la directeur/trice de l’hôpital privé de Seine- Saint-Denis - Le /la directeur/trice du centre de ressources Profession Banlieue - Un/une représentant-e du Conseil Général - Le/la directeur/trice du CDC93 - Un/une représentant-e du président de la CPAM93 30 - Un/une représentant-e du président de la CPAMIF93 (Service Social) - Le/la médecin coordinateur/trice du service de promotion de la santé EN - Chef de service de la prévention des actions sanitaires du Conseil Général - chef de la Mission de prévention des conduites à risques - responsables circonscriptions PMI - responsables circonscriptions Service social - responsables ASE - Des représentants des professionnels de santé libéraux - Des représentants de l’UNAFAM et/ou autres représentants des associations d’usagers agréées et des associations locales. En dehors des réunions du comité de pilotage, des groupes techniques associant l’ensemble des acteurs, peuvent être constitués à l’initiative conjointe des signataires. 4.2. Evaluation Chacune des actions est dotée d’un ensemble d’indicateurs d’évaluation. Toutefois, les signataires considèrent que l’impact attendu de ce contrat dépasse la somme des impacts attendus de chacune des actions. C’est pourquoi ils conviennent de mandater leurs services opérationnels pour élaborer, dans un délai de 3 mois après la signature du contrat, une stratégie d’évaluation globale du processus porté par le CLS. 4.3 Calendrier prévisionnel Le présent contrat couvre une période de un an à compter de sa signature. Il sera suivi d’un contrat pluriannuel fondé notamment sur le bilan de cette première année et l’évaluation des actions conduites, et tenant compte de l’adoption du PRS par l’Agence. 31 CONTENU : AXES ET FICHES ACTIONS 32 33 Axe Accès à la santé des personnes en situation de fragilité : Accès aux droits Intitulé de l’action Accès aux droits Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? La population bénéficiaire de la CMU (Couverture Maladie Universelle) et de l’AME (Aide Médicale d’Etat) est fortement représentée en Seine-Saint-Denis. De nombreuses personnes n’ont pas de droits ouverts ou à jour, pour diverses raisons : manque d’informations, changements de situations personnelle ou professionnelle, complexité des dossiers de demande, délais de traitement des demandes variables selon les périodes et les caisses de sécurité sociale …. Au Blanc-Mesnil, les professionnels des centres municipaux de santé ont également constaté des difficultés de prise en charge des soins pour ces publics ainsi que pour ceux n’ayant pas de couverture complémentaire et ne pouvant s’acquitter du montant du ticket modérateur. Définir une politique de prise en charge des personnes en situation de vulnérabilité est devenue nécessaire. Depuis 2010, un groupe de travail composé de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie de l’Ile de France (CRAMIF), de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Seine-SaintDenis (CPAM 93), du service municipal de santé et du service social et de la politique de la ville réfléchit donc à la définition et à la mise en oeuvre d’actions. La première étape a consisté à réaliser un état des lieux des ressources existantes afin de clarifier leurs compétences, d'examiner les possibilités d'orientation et éventuellement de développer des partenariats : ex : P.A.S.S. Il s'agit de dresser un 1er tableau des besoins des acteurs locaux et des publics en difficultés. Au regard des freins à l’accès aux soins des publics en situation de fragilité identifiés16 par le groupe, les stratégies suivantes ont été définies : - En 2011, la ville en partenariat avec la CPAM et la Cramif a mis en place des actions d'informations à l'intention des professionnels ainsi qu'auprès des usagers. Cela a notamment permis de rencontrer les professionnels des PMI, CMS, infirmières scolaires, mission locale, pôle emploi, PLIE, bailleurs , Grajar 93, assistantes sociales et quelques partenaires associatifs : "resto du coeur", Secours populaire, Secours catholique, "romano ilo", Croix rouge... et d'échanger sur des situations. 16 Manque de connaissances des professionnels et des publics sur les droits et modalités d’accès lié à de multiples facteurs : non-francophone, irrégularité des papiers, changements de situation, complexification et restriction des conditions d’accès aux droits …, paupérisation de la population mais également, le manque d’informations et d’interlocuteurs pour les professionnels en contact avec les populations vulnérables… 34 - Parallèlement, il existe depuis peu une permanence localisée dans les centres municipaux de santé, permettant aux usagers d'accéder à leurs droits. - Par ailleurs, de nombreux jeunes scolarisés ou en situation d'insertion professionnelle se retrouvent en rupture avec la famille ou sans connaissance de leurs droits. Il était donc nécessaire de développer le volet complémentaire de la prise en charge de ce public, à savoir l'accès aux droits. Etat 2011-2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Diagnostic PLS 2011 : 5ème problème de santé ressenti Démarrage des rencontres Type d’actions envisagées Actions d'informations, réalisation d'outils Permanences d'accès aux droits Réalisation d'outils Objectifs généraux auxquels l’action se réfère I/ Promouvoir l'information sur l'accès aux droits et à la complémentaire santé auprès des professionnels et associations en lien avec des publics en situation de vulnérabilité et par la suite, auprès de ce même public. Favoriser la proximité en proposant des rencontres par quartier. II/ Accueillir, accompagner dans les démarches et orienter les usagers des CMS sans droits ouverts/à jour et assurer l'ouverture de droits et/ou la mise à jour des jeunes en situations d'insertion, de scolarisation,.... III/ Renforcer le partenariat avec les professionnels en lien avec les publics jeunes afin de favoriser l'accès aux droits de ces derniers (infirmières scolaires, assistantes sociales, Grajar, mission locale,..). Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) 35 Description de l’action Porteur du projet Ville du Blanc-Mesnil Publics bénéficiaires de l’action Professionnels locaux : services municipaux, centres de santé, PMI, Education Nationale, infirmières et médecins libéraux, structures et associations de quartier notamment, resto du coeur, croix rouge... Habitants sans ouverture de droits et/ou non mis à jour et/ou sans complémentaire santé : usagers des centres municipaux et autres des services municipaux dans un 1er temps. Jeunes scolarisés, ceux accompagnés par Grajar 93 (éducateurs de rue) et ceux suivis par la Mission Locale. Secteur(s) géographique(s) Ville du Blanc-Mesnil Actions de proximité dans les quartiers de la ville Partenaires Les centres municipaux de santé Objectifs opérationnels de l’action. - Poursuivre la programmation des rencontres d'informations sur les droits, leurs conditions d’accès et sur l’acquisition d’une complémentaire santé, à l’intention des professionnels et des associations en lien avec les habitants en situation de précarité, suivis de rencontres avec ce public dans chaque quartier de la ville. Ces rencontres sont respectivement suivies de celles destinées aux publics. Ces temps seront également des moments d'échanges. - Mettre à jour les informations du "mémo" sur les conditions d’accès aux droits sociaux. - Mettre en place la permanence d’accès aux droits dans les 2 centres municipaux de santé. Former l'agent qui l'assurera. Former les agents d'accueil des structures de soins (2 CMS et 4 PMI). - Formaliser le partenariat avec la CPAM en co-signant une convention : Celle-ci permettra de garantir la formation de l'agent responsable de la permanence et des agents d'accueil ainsi que l'examen de tous les dossiers déposés, dans des délais raisonnables (3 semaines). 36 - Maintenir et renforcer le lien avec les infirmières scolaires, les assistantes sociales, la mission locale, le centre de planification sur des situations difficiles de jeunes pouvant entraver leur scolarité, le processus d'insertion professionnelle et autre. - Participer au diagnostic piloté par l'ARS IDF sur les besoins en matière de droits et de soins d'urgence des publics en situation de fragilité. Description de l’action En effet, il apparaît essentiel de fournir des éléments d’informations et outils aux acteurs en lien avec les publics en situation de vulnérabilité, de favoriser la mise en place de dynamiques partenariales afin d’améliorer l’orientation et la prise en charge des publics dont l'accès aux droits est problématique. Il était également important de proposer un moment privilégié au public. La rencontre des professionnels prévue en amont de celle avec le public, a notamment pour but de sensibiliser les professionnels à l'intérêt d'avoir ses droits à jour dans le cadre d'un parcours d'insertion et de mobiliser leur public pour la 2nde rencontre. Parallèlement, ces cessions sont organisées sur 3 secteurs de la ville afin de favoriser la proximité avec les différents acteurs et le public. La dernière cession, organisée dans le nord de la ville, s'est effectuée au 2ème trimestre 2012. Les nouvelles modalités d'intervention pour 2012-13 seront discutées avec la CPAM et la CRAMIF Les rencontres destinées aux professionnels et associations : « Accès à la santé : Mieux s’informer pour agir ensemble ». Chaque rencontre, animée par des professionnelles de la CPAM et de la CRAMIF, a vu son contenu s'ajuster au fur et à mesure de l'année. Aujourd'hui, l'animation est fondée sur 3 éléments : présentation de la CPAM et de la CRAMIF (agents, missions et modalités de fonctionnement) présentation des différents droits de la Sécurité sociale et de leurs modalités d'accès, et les éléments inhérents au choix d'une complémentaire Santé ; Echanges avec partenaires sur des situations difficiles du public. Afin de soutenir les acteurs, un mémo a été rédigé et rassemble la synthèse afin de leur donner des informations synthétiques sur les conditions d’accès aux droits sociaux (régime général, Ame, CMU de base, CMU complémentaire, ACS, ACS +,…). La rencontre à l’attention des usagers « Accès à la santé : s’informer, c’est vital ! » comporte 2 temps distincts : Une plénière au cours de laquelle est faite une présentation de la CPAM et de la CRAMIF (agents, missions et modalités de fonctionnement) et d’un temps d’information sur les différents droits de la Sécurité sociale et de leurs modalités d'accès ; Puis 2 ateliers : l’un expliquant comment naviguer sur le site « ameli.fr » animé par l’agent de la CPAM et l’autre « comment choisir une complémentaire santé ? » par les agents de la CRAMIF. Ces temps doivent permettre d’améliorer les connaissances sur les dispositifs, les aides financières pour l’adhésion à une complémentaire, de décrypter les contrats d'assurance et d’échanger avec le public sur leur situation et de répondre aux questions de chacun. 37 A l'issue de la rencontre, un dossier avec des documents d'information sur les droits et la prévention ainsi que des formulaires est remis à chacun. Parallèlement, une permanence d’accès aux droits dans les 2 centres municipaux de santé vient d'être mise en place. Les usagers pourront être accompagnés dans la rédaction et la constitution des dossiers, informés sur les dispositifs existants et assurer le suivi des dossiers auprès de la CPAM. La formation de l'agent chargé de la permanence a été assurée par la CPAM et cet agent travaillera avec un référent nommé par la CPAM afin de dénouer des situations difficiles et d'accélérer le traitement des dossiers (cf. convention avec la CPAM) Description des leviers d’actions Groupe de travail "Accès aux droits et aux soins des publics en situation de vulnérabilité" composé des professionnels des services social, santé, de la CRAMIF et CPAM. Rencontres d'informations sur les droits, leurs conditions d’accès et sur l’acquisition d’une complémentaire santé pour professionnels, associations et habitants. Mise à disposition d'un agent de la ville pour assurer la permanence d'"accès aux droits" Convention avec la CPAM. Réalisation par le groupe du Mémo de "la santé, c'est vital" et de la pochette rassemblant les formulaires/documents d'info sur les dispositifs d'accès aux droits et aux soins. Dans le cadre du dispositif d'insertion professionnelle "pôle de mobilité" adressé aux jeunes accompagnés par la Mission locale et le Plan Local d'insertion par l'emploi, un volet santé a été développé. Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action Services municipaux de la santé Service social municipal ASV ARS CPAM CRAMIF Facteurs favorisants identifiés Partenariat : CPAM, Education Nationale, mission locale et PLIE Engagement de l'ARS sur le diagnostic des besoins des populations en situation de vulnérabilité en matière d'accès aux droits et aux soins d'urgence Facteurs contraignants identifiés Désengagement de la CPAM Retrait des accueils de la CPAM 30€ nécessaire à l'AME Les difficultés de fonctionnement de la PASS 38 Ressources à mobiliser Demande de financements auprès de l’ARS (Agence Régionale de Santé) et dans le cadre du CUCS (contrat urbain de cohésion sociale) Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) Rencontres dans les différents quartiers de la ville et notamment, ceux inclus dans la Politique de la ville Partenariat avec les associations en lien avec les populations fragilisées par leur situation financière, sociale , familiale,…: resto du cœur, Secours catholique, Secours populaire, Croix rouge, "romano ilo", … Quelle articulation avec la politique de la Ville ? Articulation avec l’Atelier Santé Ville Co-portage Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Mode de participation Attentes spécifiques Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres 39 Suivi, évaluation, réajustements Indicateurs de mise en œuvre du projet : outils globaux préexistants ou adaptés Nombre d'outils de communication de prévention réalisés et diffusés Nombre et fréquence des rencontres du groupe de travail "Accès aux droits et aux soins des publics en situation de vulnérabilité", Nombre d'actions de sensibilisation auprès des habitants sur l'accès aux droits et aux soins, Nombre d'habitants touchés dans le cadre des rencontres sur l'accès aux droits et aux soins, Nombre et type de partenaires (pros et associations) touchés, Nombre de lieux investis Mise en place de la permanence "accès aux droits" dans les CMS Fréquentation de la permanence Nombre de demandes engagées Nombre de dossiers aboutis/nombre et type de dossiers montés Nombre d'orientations faites vers la permanence Type de partenaires orientant vers la permanence 40 41 Axe Accès à la santé des personnes en situation de fragilité : Accès aux soins Intitulé de l’action Accès aux soins Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d’actions ? La population bénéficiaire de la CMU (Couverture Maladie Universelle) et de l’AME (Aide Médicale d’Etat) est fortement représentée en Seine-Saint-Denis. De nombreuses personnes n’ont pas de droits ouverts ou à jour, pour diverses raisons : manque d’informations, changements de situations personnelle ou professionnelle, complexité des dossiers de demande, délais de traitement des demandes variables selon les périodes et les caisses de Sécurité sociale …. Au Blanc-Mesnil, les professionnels des centres municipaux de santé ont également constaté des difficultés de prise en charge des soins pour ces publics ainsi que pour ceux n’ayant pas de couverture complémentaire et ne pouvant s’acquitter du montant du ticket modérateur. De la même façon, les professionnels de l'insertion se retrouvent face à des parcours de public retardés ou interrompus du fait d'une situation de soins d'urgence. On retrouve également ce type de situation d'urgence chez les jeunes scolarisés. Définir une politique de prise en charge des personnes en situation de vulnérabilité est devenue nécessaire. Depuis 2010, un groupe de travail composé de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie de l’Ile de France (CRAMIF), de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Seine-SaintDenis (CPAM 93), du service municipal de santé et du service social et de la politique de la ville réfléchit donc à la définition et à la mise en oeuvre d’actions. Depuis 2011, la ville a développé le volet de l'accès à la santé : l'accès aux droits et son volet complémentaire : la mise en place d'une offre de soins adaptée au public en situation de vulnérabilité sociale. Etat 2011-2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Diagnostic PLS 2011 : 4ème problème de santé ressenti Type d’action envisagée Prise en charge 42 Objectifs généraux auxquels l’action se réfère Accompagner les publics en situation de vulnérabilité dans l'accès aux soins Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) Description de l’action Porteur du projet Ville du Blanc Mesnil Service municipal de la santé Publics bénéficiaires de l’action Professionnels locaux : centres de santé, PMI, Education Nationale, infirmières et médecins libéraux, structures et associations de quartier notamment, resto du coeur, Croix rouge... Habitants du Blanc-Mesnil sans ouverture de droits et/ou non mis à jour et/ou n’ayant pas de couverture complémentaire et ne pouvant s’acquitter du montant du ticket modérateur) : usagers des centres municipaux et autres services municipaux dans un 1er temps. Jeunes scolarisés, ceux accompagnés par Grajar 93 (éducateurs de rue) et ceux suivis par la Mission Locale. Secteur(s) géographique(s) Ville du Blanc Mesnil Partenaires 2 Centres municipaux de santé 3 PMI 2 pharmacies de la ville Objectifs opérationnels de l’action. - Faciliter la prise en charge des soins. Afin de faciliter l’accès aux soins des personnes sans droits ouverts et/ou à jour et celles, sans complémentaire santé, l'offre médicale, para-médicale et technique des centres de santé ( une consultation sans avance de frais) est proposée. - Faciliter l'accès aux traitements prescrits. Une convention entre la ville et 2 pharmacies de la ville, permettra de prendre en charge les prescriptions sans avance de frais pour les patients ayant bénéficié de la consultation sans avance de frais. Pour des raisons pratiques, seules 2 pharmacies sont co-signataires. 43 - Renforcer le partenariat du CMS avec les professionnels des champs social, éducatif et socioculturel dans le but de faciliter la prise en charge de situations urgentes de publics suivis par les partenaires (Mission locale, PLIE, service insertion, social, maison pour tous, infirmières scolaires,…). - Participer à l'état des lieux piloté par la DT ARS 93, des besoins en matière de soins d'urgence des personnes en situation de vulnérabilité. Description des leviers d’actions 2 centres municipaux de santé au Blanc-Mesnil La politique municipale permettant de mettre en place le duo suivant : Permanence d’accès aux droits dans les 2 centres municipaux de santé. Consultation sans avance de frais dans les centres municipaux de santé Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action Service municipal de santé DT ARS 93 Pharmacies Facteurs favorisants identifiés Volonté de la DT ARS 93 d'approfondir la question des soins d'urgence. Facteurs contraignants identifiés Perte du financement ARS du projet, pour la partie concernant l’accès aux soins. En effet, l’ARS refuse aujourd’hui de financer ce volet. Le projet n’est financé que pour le volet « accès aux droits » Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS Partenariat sur accès aux soins. Contributions de la ville et de ses établissements publics Mise à disposition, gratuite pour les patients, des consultations CMS et des traitements. 44 Contributions de la Politique de la Ville Financement CUCS Contribution des autres partenaires (non signataires du CLS) Pharmacies Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique) Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) Amélioration de l’accès aux soins des publics en situation de grande vulnérabilité. Travail avec les partenaires en contact direct avec les publics en situation de fragilité. Quelle articulation avec la politique de la Ville ? Articulation avec l’Atelier Santé Ville Articulation avec les autres volets de la Politique de la Ville Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Mode de participation Attentes spécifiques Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres 45 Suivi, évaluation, réajustements Indicateurs de mise en œuvre du projet : outils globaux préexistants ou adaptés Nombre et type de rencontre sur l'état des lieux piloté par la DT ARS 93, des besoins en matière de soins d'urgence des personnes en situation de vulnérabilité. Nombre de patients ayant bénéficié de la consultation sans avance de frais. Nombre et type d'actes, Nombre et type de prescription Nombre d'orientations vers la permanence d'accès aux droits honorée/nombre d'orientations faites. Nombre de retour aux droits communs. 46 47 Axe Santé mentale : Améliorer l’orientation et la prise en charge des personnes fragilisées et en souffrance psychique Intitulé de l’action Améliorer l’orientation et la prise en charge des personnes fragilisées et en souffrance psychique Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Représentations négatives des troubles « psy » par certains professionnels. Faiblesse du réseau de prise en charge. Méconnaissance du réseau de prise en charge. Les conditions de fragilité pécuniaires, sociales, familiales, le cumul des difficultés et des urgences de santé, le processus d’échec, la violence et l’isolement de certaines personnes (notamment, les personnes âgées) renforcent les difficultés de prise en charge. Les patients malades (ou potentiellement) non-dépistés, dont le traitement est non-suivi ou lorsqu’une pathologie lourde entrave leur processus d’insertion (sociale, professionnelle et logement). Difficulté de mise en œuvre des hospitalisations sous contraintes. Les personnes souffrent encore trop souvent de stigmatisation et de discrimination, aggravant leur vulnérabilité. Etat 2011-2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Diagnostic PLS 2011 : 1er problème de santé ressenti par professionnels, sanitaire, social et éducatif Type d’action envisagée ‐ ‐ ‐ ‐ Actions de formation Participation à l’organisation des journées de la santé mentale Etat des lieux des besoins, des attentes et des ressources existantes en matière de santé mentale, sur le territoire Partenariat/réseau voir formalisation d’un Conseil local de santé mentale Objectifs généraux auxquels l’action se réfère ‐ Améliorer la prise en charge des situations psychiatriques problématiques. 48 o Améliorer les représentations des habitants sur les troubles psychiatriques o Améliorer le partenariat entre les professionnels de l’insertion et le secteur sanitaire o Améliorer la mise en œuvre des hospitalisations sous contraintes entre le service communal d’hygiène et de santé et les différents acteurs : police et hôpital Ballanger o Améliorer l’observance des traitements Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) Description de l’action Porteur du projet Services santé Publics bénéficiaires de l’action Professionnels des champs de l’insertion, du sanitaire (dont hôpital Ballanger) et du social. (Mission Ville Handicap, service social, service logement, mission droits des femmes, service insertion, service communal d’hygiène et de santé, services de soins infirmiers à domicile pour personnes âgées, soins à domicile, bailleurs sociaux, libéraux, … ) Habitants Personnes avec difficultés sociales ayant des troubles « psy » Personnes isolées, personnes âgées Secteur(s) géographique(s) Ville du Blanc Mesnil Objectifs opérationnels de l’action. ‐ Améliorer la prise en charge des situations psychiatriques problématiques. o Lutter contre les représentations des habitants sur les troubles psychiatriques. Proposer des formations et échanges sur la santé mentale (voir organisation d’une déclinaison des journées mondiale et nationale de la santé mentale) Mettre en place le partenariat avec l’UNAFAM o Améliorer le partenariat entre les professionnels de l’insertion, les bailleurs et l’hôpital Ballanger (intersecteur psychiatrique, unité mobile psychiatrie/précarité). Rencontres interprofessionnelles afin d’établir l’état des lieux 49 Proposer des pistes d’actions Réflexion sur la mise en place d’un Conseil Local de la Santé Mentale o Améliorer la mise en œuvre des hospitalisations sous contraintes : réactiver la mise en œuvre du protocole établi entre les services d’urgence et psychiatrie de Ballanger, le commissariat de police et les services municipaux (SCHS). o Améliorer l’observance des traitements en mettant en œuvre un partenariat renforcé entre le secteur psychiatrique (CMP) et les professionnels de santé de la Ville. + voir Conseil Local de la Santé Mentale Description de l’action et Description des leviers d’actions Information et renforcement du réseau de prise en charge de la santé, du social et de l’éducatif, des personnes avec des problèmes de santé mentale. Les professionnels rapportent de façon informelle des difficultés de prise en charge. Il semble essentiel de partager ces difficultés et de les approfondir afin d’établir un diagnostic précis de la situation sur le territoire. La mise en place d’1 RESAD (Réunion d’Evaluation des Situations d’Adultes en Difficulté) sera étudiée. Les propositions qui découleront de ce groupe de travail, pourront se formaliser en un conseil local de santé mentale. Par ailleurs, il apparaît important de travailler sur les représentations des familles et des professionnels sur la santé mentale en proposant notamment des campagnes de sensibilisation : relais de la journée mondiale de la santé mentale et de la semaine nationale d’information sur la santé mentale. Le partenariat approfondi entre le commissariat, le secteur psychiatrique et le SCHS doit être retravaillé. Un nouveau protocole sera rédigé. Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action Médecin directeur et professionnels des services municipaux de santé Référents des services et structures d’insertion locales : Mission Ville Handicap, service social, service logement, mission droits des femmes, service insertion, .. Coordinatrice Atelier Santé Ville Professionnels du secteur psychiatrie de l’hôpital Ballanger et de l’Unité Mobile Psychiatrie et Précarité. Commissariat de police Représentants des bailleurs sociaux locaux : Opievoy, OPHLM 93, DOMAXIS, CMH/Villogia, OGIF, Toit et Joie, immobilière 3F, EFIDIS, Batigère, OSICA, Emmaus habitat, France Habitation Unafam 50 Facteurs favorisants identifiés La demande de professionnels locaux La présence d’un CMP et 2 CMPP sur la ville L’existence d’une UMPP sur notre secteur. Facteurs contraignants identifiés Le manque de moyens concernant la prise en charge des patients psy. Offre locale peu adaptée à certains publics (jeunes par exemple) Listes d’attente Les difficultés d’observance des traitements concernant certains patients. Les conditions de fragilité multifactorielles (pécuniaires, sociales, familiales, de santé, liées à l’âge) de certains patients malades Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS Soutien méthodologique. Pilote Ville Contributions de la Politique de la Ville Soutien et coordination de l’Atelier Santé Ville Contribution des autres partenaires (non signataires du CLS) Participation active de l’inter secteur psychiatrique, des bailleurs sociaux et du commissariat de police. Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique) 2012 mai 1ère rencontre interprofessionnelle 51 Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identification de groupes sociaux spécifiques…) Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités territoriales de santé est attendue ? (prise en compte de zones géographiques spécifiques) Quelle articulation avec la politique de la Ville ? Articulation avec l’Atelier Santé Ville Quelle articulation avec la politique de la Ville ? Articulation avec les autres volets de la Politique de la Ville Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres Mode de participation Attentes spécifiques Com pil Com pil Unafam : Com pil 52 Suivi, évaluation, réajustements Indicateurs de mise en œuvre du projet : outils globaux préexistants ou adaptés Indicateurs d’activité Nombre de journées de sensibilisation mises en œuvres Nombre de rencontres avec L’UNAFAM Nombre de rencontres interprofessionnelles Type de partenaires impliqués dans ces rencontres Nombres de rencontres au sujet des hospitalisations sous contrainte Types de partenaires impliqués sur la problématique des hospitalisations sous contrainte Type de partenaires impliqués sur la mise en place du CLSM Indicateurs de résultats Participation de l’UNAFAM et thèmes abordés Réalisation d’un état des lieux affiné de la prise en charge des situations psy Mise en place d’un Conseil Local de la Santé Mentale Dispositif d’évaluation participative 53 Axe Santé mentale : Prévention de la souffrance psychique des jeunes Intitulé de l’action Prévention de la souffrance psychique des jeunes Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? Les éléments de diagnostic ont été recueillis par les professionnels locaux, les professionnels des établissements scolaires de la ville, certains parents et jeunes lors d'un diagnostic "santé des jeunes" réalisé en 2005. Délais d'attente trop importants dans les structures traditionnelles de prise en charge des troubles psychiques Manque de réponse de proximité concernant la souffrance psychique des adolescents sur la ville Difficultés des professionnels à orienter les jeunes vers les structures de prise en charge Besoin d'une réponse de proximité plus adaptée aux jeunes Besoin de compléter la prise en charge de la souffrance psychique par une approche de promotion de la santé mentale Besoin de se rapprocher des jeunes en rupture avec les institutions et dans des situations de repli voire de rejet dont la détresse requiert des soins psychologiques et de soutenir la réflexion des équipes dans le cas de ces prises en charge difficiles. Etat 2011-2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Diagnostic Santé des jeunes 2005 : 1ère problématique de santé Diagnostic PLS : 1ère problématique de santé ressentie Type d’action envisagée Informations collectives et formations Orientations Accueil individuel 54 Objectifs généraux auxquels l’action se réfère 1- Valoriser et développer l'estime de soi des adolescents 2- Accompagner les professionnels dans le repérage et l'orientation de jeunes en souffrance psychique 3- Soutenir et orienter les jeunes de 12 à 25 ans en souffrance psychique Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) Description de l’action Porteur du projet Service municipal de la santé Publics bénéficiaires de l’action Jeunes de 12 à 25 ans (400 environ) dont ceux sans aide, éloignés de toutes institutions, voire déscolarisés ou en cours de déscolarisation. Ils s'agit également de jeunes en rupture familiale ou en cours de rupture (conflits). Une trentaine de jeunes dans ce genre de situation devraient pouvoir bénéficier des interventions proposées par le projet. Professionnels s'occupant des jeunes : Education Nationale, médecine scolaire, service social, Educateurs de rue (GRAJAR 93), 3 centres sociaux, Secteur(s) géographique(s) La chargée de mission intervient sur la commune du Blanc-Mesnil mais elle peut également rencontrer des jeunes venant d'autres communes du département de la Seine-Saint-Denis et scolarisés dans les établissements scolaires de la ville. Objectifs opérationnels de l’action. 1. - Mise en place d'animations collectives de prévention et de promotion de la santé mentale en direction des adolescents dans les établissements scolaires et/ou dans les centres sociaux. - Mise en place et participation aux actions d’information ou de formations sur la thématique de l'adolescence et de la souffrance psychologique auprès des professionnels 55 2. - Échanges sur la situation de jeunes en souffrance, avec les professionnels des champs sanitaire et social des établissements scolaires ne bénéficiant pas de points écoute. - Soutenir les équipes d'éducateurs spécialisés dans le repérage et l'accompagnement de ces jeunes en grande difficulté. 3. - Maintenir les permanences d’écoute hebdomadaires à bas seuil d’exigence dans 2 établissements scolaires. - Proposer un soutien psychologique de proximité aux jeunes en détresse (cf Grajar93) - Renforcer le partenariat avec les structures de prise en charge. Description de l’action Le projet se déroule sur la ville du Blanc-Mesnil. Il est le développement d’un projet de prévention de la souffrance psychique des jeunes déjà mis en place par la municipalité et porté par la psychologue concernée. Depuis 2006, ce projet a été réajusté en fonction de l'évolution des partenariats et des moyens. Aujourd'hui, il s'exprime sous plusieurs formes. Les actions d'information collective auprès des jeunes sur différents sujets du champ de la santé mentale ont pour but de les aider à développer des compétences permettant de préserver l’estime de soi, le respect des autres et la capacité à faire des choix. Il s'agit également de permettre aux jeunes de s'exprimer sur des problématiques susceptibles de générer de la souffrance pour certains d'entre eux. Parallèlement et sur leur demande, il peut être proposé aux professionnels (ou structures/services) des sensibilisations sur les thèmes de l'adolescence et de la santé mentale afin d'améliorer leurs connaissances et également, de partager leurs expériences. La participation de la psychologue à des formations et à la coordination de professionnels "prévention des conduites à risques" permet également d'échanger avec les professionnels locaux sur ces thèmes. Par ailleurs, une fois par semaine, la psychologue tient une permanence d’écoute à bas seuil d’exigence dans un collège situé en ZUS et dans un lycée polyvalent. Les jeunes y viennent seuls ou accompagnés, de leur propre chef ou sur orientation, avec ou sans rendez-vous. Les principes sont inhérents à l’éthique professionnelle des psychologues cliniciens : non jugement, confidentialité, neutralité, bienveillance. Elle vise un soutien ponctuel pour éviter une dégradation de la situation du jeune et permet d'élaborer une demande dans l'attente d'un accès aux CMP si nécessaire. Aujourd'hui, il n'est pratiquement pas possible de tenir une permanence d'écoute dans chacun des établissements du Blanc-Mesnil (4 collèges et 3 lycées). Afin de pallier cette impossibilité, il est possible d’organiser des rencontres entre les professionnels de ces établissements à partir de situations qui les alertent, et la psychologue. Ces dernières visent à mieux repérer et orienter les jeunes en souffrance, ainsi qu'à adapter les pratiques professionnelles. Dans le même objectif, il existe la possibilité de recevoir les jeunes dans les mêmes conditions au centre municipal de 56 santé. Cette possibilité s'offre également à ceux qui ne veulent pas être stigmatisés en fréquentant les permanences dans les établissements scolaires. Depuis 2011, le partenariat avec le club de prévention de la ville, dont les éducateurs vont à la rencontre des jeunes sur leur lieu de vie, a mis en évidence la nécessité de développer une collaboration plus étroite avec la psychologue pour répondre à un double besoin : se rapprocher des jeunes dont la détresse requiert des soins psychologiques et soutenir la réflexion des équipes dans le cas de ces prises en charge difficiles. Ainsi, dans le but de mieux repérer et de mettre en place des interventions de proximité auprès de jeunes en souffrance psychique et en situation d'isolement, la psychologue participe aux réunions d'équipe selon les situations discutées et coélabore avec les éducateurs une forme d’intervention adaptée à chaque situation. Les rencontres d’évaluation de la situation de ces jeunes auront lieu dans leur environnement: son quartier ou son domicile, en fonction de la situation. Elles se feront par le biais des éducateurs spécialisés, en direct ou en indirect à l'occasion d'un événement déjà mis en place. Dans tous les cas, c'est l'analyse de la situation du jeune et de son niveau d'adhésion à la rencontre qui déterminera le mode de contact. Parmi les freins identifiés, la prise en charge des jeunes en souffrance psychologique reste un problème. Les Centres Médico-Psychologiques de la ville reçoivent les jeunes souffrant de divers troubles psychologiques. Cependant, les jeunes ont parfois des difficultés à se reconnaître parmi les enfants ou les adultes formant la population classique de ces structures. Sans compter que les 2 Centres Médico-Pédo-Psychologiques ne peuvent proposer 1er rdv que dans un délai de 6 mois au plus tôt. Et les autres structures dévolues aux adolescents sont relativement éloignées du territoire concerné ("Accueil jeunes" de l'hôpital Ballanger) voire ne recrutent pas dans cette commune (maison des adolescents "Casita" de l'hôpital Avicenne). Par ailleurs, les délais d’attente dans ces structures très sollicitées ont souvent pour conséquence que les jeunes ne maintiennent pas leur demande. Enfin, ces structures ne développent pas d’actions de proximité et ne vont pas vers les publics isolés. L’intervention proposée par le projet développe une réponse de proximité adaptée au public adolescent avec des délais très courts. Elle permet une première prise en charge de la souffrance psychique du jeune, le soutien du jeune dans l’élaboration de sa demande de soins et l'accompagnement vers les services plus institutionnalisés. Description des leviers d’actions Cette action s'inscrit dans le cadre d'une double orientation municipale : - du point de la santé : une volonté de proposer une action ouverte au public jeune - du point de vue de la jeunesse : pour une meilleure prise en compte de la santé mentale des jeunes Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action Psychologue CDD 4 jours / semaine (4,5/5); Coordinatrice Atelier Santé Ville (1/20); 57 Directrice administrative des services de santé (1/20); Educateurs de rue (Grajar 93) Superviseur (3 heures/mois) Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS Financement dans le cadre de l'appel à projet PRSP : 26 000€ Financement dans le cadre de l'appel à projet de la Fondation de France. Contributions de la ville et de ses établissements publics Contributions de la Politique de la Ville Partenariat avec l'Atelier Santé Ville Contribution des autres partenaires (non signataires du CLS) Education nationale Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique) Afin d'être au plus proche des habitudes des jeunes et des pratiques des principaux partenaires, le calendrier scolaire est une base importante dans la mise en œuvre. Néanmoins, les périodes de vacances scolaires permettent de développer l'action auprès des autres partenaires. Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) Mise en œuvre sur le territoire zone urbaine sensible (centres sociaux et collèges) Travail avec les partenaires des services sociaux et sanitaires (Educateurs de rue, assistantes sociales, infirmières scolaires, Centre de Planification et d'Education Familiale,…) 58 Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités territoriales de santé est attendue ? (prise en compte de zones géographiques spécifiques) Quelle articulation avec la politique de la Ville ? Articulation avec l’Atelier Santé Ville : Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Mode de participation Attentes spécifiques Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres Suivi, évaluation, réajustements Indicateurs de mise en œuvre du projet : outils globaux préexistants ou adaptés Comité de suivi du projet (coordinatrice ASV, psychologue et 1 référent/structure) Fiches de suivi des actions collectives et des permanences d’écoute. Questionnaires de satisfaction en direction des professionnels et des jeunes Nombre et fréquence des rencontres proposées aux professionnels et aux jeunes Nombre et typologie des professionnels bénéficiaires des échanges organisés dans les structures Nombre et typologie des professionnels orientant les jeunes vers la permanence d’écoute Nombre de participations de jeunes aux activités collectives et aux permanences d’écoute par structure Nombre de situations repérées de jeunes en détresse. Nombre de rencontres et qualité des échanges avec les jeunes et avec la famille Nombres de rencontres par jeune aux points écoute Typologie des thèmes abordés lors des animations collectives Typologie des thèmes abordés lors des rencontres individuelles Satisfaction des bénéficiaires des actions Nombre d'orientations / nombre de propositions Nombre et qualité des démarches réalisées Qualité du lien mis en place avec les soignants 59 Axe Santé mentale : Soutenir les professionnels pouvant être confrontés à des publics agressifs ou ayant des conduites à risques Intitulé de l’action Soutenir les professionnels pouvant être confrontés à des publics agressifs ou ayant des conduites à risque Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? Les professionnels municipaux de l’insertion et ceux des quartiers sensibles (gardiens, éducateurs, …) expriment une souffrance psychologique, un mal-être, du stress, un sentiment d’impuissance vis-à-vis des situations des usagers et du manque de moyens. Par ailleurs, on observe de fréquents arrêts de travail. Représentations négatives de la « psy » de la part des professionnels Appréhender les situations d’agressivité et de violence des usagers liées à des troubles psy, à un mécontentement, à la détresse et également à celles liées à la consommation d’alcool ou de produits psychoactifs. Etat 2011-2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Diagnostic PLS : 1èr problème de santé ressenti Plan Psychiatrie et Santé Mentale 2011-2015 Type d’action envisagée Formations Coordination Supervision d’équipe et réunion d’échanges de pratiques Organisation de journées promotionnelles Objectifs généraux auxquels l’action se réfère 1. Lutter contre les représentations des professionnels au sujet de la santé mentale. 2. Accompagner des professionnels dans l’appréhension de la violence et l’agressivité des usagers et des conduites à risque. 60 Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) Description de l’action Porteur du projet Ville du Blanc mesnil Publics bénéficiaires de l’action Acteurs locaux : Professionnels de la santé : CMS, libéraux, médecine scolaire Professionnels de l’insertion : services municipaux, structure d’insertion de l’emploi, Régie de quartier Professionnels du social : services social municipal, éducateurs de rue Grajar 93 Professionnels des 3 maisons de quartier Secteur(s) géographique(s) La ville du Blanc Mesnil Objectifs opérationnels de l’action. - Améliorer les connaissances et les compétences des professionnels dans les champs de la santé mentale, de la violence et l’agressivité et des conduites à risque des usagers. - Favoriser l’échange de pratiques entre professionnels et la mise en œuvre d’actions de promotion de la santé mentale. Description de l’action - Mettre en œuvre une déclinaison de la journée mondiale de la santé mentale et de la semaine nationale d’informations sur la santé mentale au Blanc Mesnil - Mettre en place des formations sur le thème : « gestion de la violence et agressivité des usagers » - Accompagner la mise en place de rencontres d’échanges et d’analyse de pratiques au sein des équipes/services et /ou – supervision, selon la demande et les besoins des professionnels . - Maintenir la coordination de professionnels sur le thème de la « prévention des conduites à risques » 61 - Accompagner les professionnels de l’insertion sur la mise en œuvre d’un forum « bien –être » annuel adressé aux usagers. Description des leviers d’actions Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action DRH Facteurs contraignants identifiés Le partage des pratiques professionnelles au sein d'une même équipe n'est pas inscrit culturellement et peut ébranler l'équilibre élaboré. La santé mentale est un sujet confronté à de nombreuses représentations. La réduction des moyens humains inhérente au contexte participe à l'épuisement des professionnels. Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS Partenariat sur les journées de promotion Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique) Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales territoriales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) Quelle articulation avec la politique de la Ville ? Articulation avec l’Atelier Santé Ville Coordination Quelle articulation avec la politique de la Ville ? 62 Articulation avec les autres volets de la Politique de la Ville Financement CUCS Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Mode de participation Attentes spécifiques Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres Suivi, évaluation, réajustements Indicateurs de mise en œuvre du projet : outils globaux préexistants ou adaptés Nombre et type de partenaires/services mobilisés/ actions de pratiques Nombre d’équipes/services ayant mis en place des rencontres d’échanges et analyse de pratiques Nombre et qualité de journées de promotion de la santé mentale Nombre et qualité des formations organisées. Nombre et qualité des professionnels participant aux formations organisées Mise en place du forum santé bien –être Nombre et type d'actions d'EPS mises en place Régularité et qualité des échanges de la coordination « prévention des conduites à risques » Nombre de professionnels touchés par les journées et actions d'Education Pour la Santé.. 63 Axe Santé et Habitat : développer la promotion de la santé pour les familles confrontées à l’habitat dégradé Intitulé de l’action Développer la promotion de la santé pour les familles confrontées à l’habitat dégradé Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? 1° Malgré l’importance du logement social sur la commune, l’impact sanitaire des différentes formes d’habitat dégradé semble important. Au Blanc Mesnil, le parc privé potentiellement indigne concerne 1 726 personnes au sein de 547 logements. On notera aussi que 890 ménages sont en situation de sur occupation lourde (au sens de l’ANAH, c'est-à-dire susceptibles de relever de l’indécence, chiffres 2005), dont environ 350 ne se situent pas dans le parc privé potentiellement indigne Traiter le lien entre habitat dégradé et santé implique une double action, avec une forte imbrication entre deux volets : - intervenir sur l’insalubrité de l’habitat et sur l’interaction habitat/santé : c’est le sens de cette fiche - intervenir sur la prise en charge et la prévention des conséquences sanitaires : c’est le sens de la deuxième fiche Il est à noter que si les deux actions sont dissociées en raison, notamment, de modes de financements et de positionnements institutionnels différents, elles constituent les deux faces d’une même démarche de santé publique. 2° L’humidité est le 1er désordre constaté lors de visite des logements par le service communal d’hygiène et de santé (SCHS), avec des problèmes de ventilation insuffisante et de surpeuplement des logements. La sensibilisation des habitants aux dangers du CO est insuffisante. Une augmentation de l'asthme chez les enfants est constatée par les professionnels (SCHS, médecin allergologue, service enfance, professionnels de la Maison de quartier Chemin Notre Dame, Habitantes du "petit dèj' de la maison pour tous des TIlleuls" et habitants du quartier sud (via « l’appartement pédagogique de l'Opievoy ») ) Etat 2011-2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Plan local de l'habitat (dont étude PACTARIM dans le quartier sud), Diagnostic Plan Local de Santé, 2011 64 Type d’actions envisagées Formation Communication Action d’Education Pour la Santé Objectifs généraux auxquels l’action se réfère Sensibiliser les publics à l’intérêt de la qualité de l’air intérieur en développant des outils de communication locaux et des actions d'Education Pour la Santé auprès des publics habitant dans « des zones sensibles » Améliorer la connaissance des impacts sur la santé, de la qualité de l'air intérieur Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) Pollution de l’air intérieur, l’ORS idf, 2005 Effets sanitaires des moisissures dans l'habitat, l’enquête Esmha, pilote d’une étude épidémiologique, ORS idf, 2010 Actes du colloque « habitat insalubre et santé », La Plaine Sain-Denis 2005 Insertion et contextualisation PNSE 2 : plan national santé-environnement 2 PRSE 2 : plan régional santé-environnement 2 PSRS : objectif stratégique de l’agence : lutter contre l’habitat indigne Description de l’action Porteur du projet Ville du Blanc Mesnil Publics bénéficiaires de l’action Enfants dans le cadre scolaire Adultes (maisons de quartier) 65 Secteur(s) géographique(s) Ville du Blanc Mesnil (écoles) 3 maisons de quartier Quartier sud et logements insalubres Objectifs opérationnels de l’action./Description de l’action A) Promotion de la santé par une amélioration de l’habitat : - Remettre à jour les outils de communication locaux : pochette « bien dans son logement » regroupant plusieurs fiches conseils sur les thèmes de l’humidité, l’électricité, monoxyde de carbone, peintures au plomb et l’amiante. Cette pochette a été réalisée il y a 10 ans et doit être également complétée par 1 fiche sur les termites (cf. PLS et enquête du PACTARIM). - Prévenir l’humidité, et les accidents liés au CO dans les logements, en développant les actions d’Education Pour la Santé auprès des établissements scolaires et des adultes dans le cadre des activités des centres sociaux, fêtes de quartier,…. B) Amélioration de la prise en charge clinique des conséquences de l’habitat dégradé - Affiner le diagnostic sur le lien entre les allergies (notamment l'asthme) et la qualité de l’air à l’intérieur des logements en favorisant le partenariat entre l’allergologue et le service communal d’hygiène et de santé. - Développer la prévention de l'asthme auprès des enfants et des familles. Mise en place d’une consultation d’Education Thérapeutique du Patient, « l’Ecole de l’Asthme » Description des leviers d’actions Faciliter l’accès aux outils de prévention existants : Jeu pédagogique « Justin Peud’air » et diffusion des outils de communication de l’INPES sur les dangers du monoxyde de carbone et sur la prévention des allergies. Pochette « bien dans son logement » Appareil de mesure du monoxyde de carbone et sonde thermométrique. Formation de l'APPA sur la qualité de l'air intérieur suivie par une dizaine d’agents municipaux. Stagiaire du DUT « hygiène et sécurité » de 10 semaines afin de mettre en place les visites des logements faisant l'objet d'1 arrêté. Partenariats : Centre municipal de santé, le service habitat, le service logement, la politique de la ville, le service technique, agenda 21, l’ARS, l'APPA. 66 Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action Service communal d’hygiène et de santé Service de l’habitat Médecin généraliste-allergologue et infirmière, centre municipal de santé Médecins libéraux Bailleurs sociaux 3 Maisons de quartier Education Nationale Atelier santé ville ARS Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS Dotation Globale de décentralisation « hygiène » Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique 2012 : stage DUT « hygiène et sécurité » de 10 semaines 2012 : mise en place de « l’école de l’asthme » Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) L’habitat est l’un des déterminants sociaux de santé majeurs. Intervenir sur l’habitat insalubre permet de réduire l’impact de ce déterminant sur des catégories sociales pauvres. Par ailleurs, les interventions en matière de qualité de l’air intérieur se feront dans des quartiers en développement urbain (répondre à la demande des usagers de travailler sur la qualité de l’air intérieur dans le cadre des activités proposées par les maisons de quartier du nord de la ville localisées en Zone Urbaine Sensible. ) Territoire d’actions : Zone urbaine Sensible /Politique de la ville (3 quartiers /4)/ Programme de Rénovation urbaine 67 Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Mode de participation Attentes spécifiques Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres Suivi, évaluation, réajustements Indicateurs de mise en œuvre du projet : Outils globaux préexistants ou adaptés Processus : Embauche d’un stagiaire pour la réalisation de l’état des lieux des PPI. Mise en place de l'école de l'asthme. Activité : Nombre et lieux d’actions de prévention sur la qualité de l’air réalisées Rencontre entre l’allergologue et le SCHS. Nombre d'actions d'EPS sur les allergies Réalisation d’un état des lieux des types d’allergies en lien avec l’habitat et de préconisations. Mise à jour de la pochette et création de la fiche termites et nombre distribué 68 69 Axe Santé et Habitat : Réduire les atteintes à la santé liées à l’habitat par un renforcement du SCHS Intitulé de l’action Réduire les atteintes à la santé liées à l’habitat par un renforcement du SCHS Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? 1° Malgré l’importance du logement social sur la commune, l’impact sanitaire des différentes formes d’habitat dégradé semble important. Au Blanc Mesnil, le parc privé potentiellement indigne concerne 1 726 personnes au sein de 547 logements. On notera aussi que 890 ménages sont en situation de sur occupation lourde (au sens de l’ANAH, c'est-à-dire susceptibles de relever de l’indécence, chiffres 2005), dont environ 350 ne se situent pas dans le parc privé potentiellement indigne Traiter le lien entre habitat dégradé et santé implique une double action, avec une forte intrication entre deux volets : - intervenir sur l’insalubrité de l’habitat et sur l’interaction habitat/santé : c’est le sens de cette fiche - intervenir sur la prise en charge et la prévention des conséquences sanitaires : c’est le sens de la deuxième fiche Il est à noter que si les deux actions sont dissociées en raison, notamment, de modes de financements et de positionnements insitutitonnels différents, elles constituent les deux faces d’une même démarche de santé publique. 2° Sur le plan du traitement administratif, technique et sanitaire de l’interaction habitat/santé, les outils disponibles sous probablement sous-utilisés. Mieux utiliser ces outils passe à la fois par la mobilisation de la panoplie réglementaire qui existe (tant dans le champ de l’accompagnement et de la conviction que dans celui de la contrainte), par le développement de stratégies de soutien aux occupants (formation, empowerment, mobilisation des droits, etc…) et par l’insertion du SCHS dans un réseau plus vaste d’intervenants sanitaires ayant une compréhension du rôle de l’habitat. Etat 2011-2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Plan local de l'habitat (dont étude PACTARIM dans le quartier sud), Diagnostic Plan Local de Santé, 2011 70 Type d’action envisagée Application des pouvoirs de police sanitaire Stratégie de promotion de la santé Objectifs généraux auxquels l’action se réfère Lutter contre l’insalubrité en intervenant sur le bâti et sur les relations habitat/occupants Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) Vade mecum de la lutte contre l’insalubrité édité par le Pôle National de Lutte contre l’Habitat Indigne. Actes du colloque « habitat indigne et santé » La Plaine-St-Denis 2005 Insertion et contextualisation PNSE 2 : plan national santé-environnement 2 PRSE 2 : plan régional santé-environnement 2 PSRS : objectif stratégique de l’agence : lutter contre l’habitat indigne Description de l’action Porteur du projet Ville du Blanc Mesnil Publics bénéficiaires de l’action Propriétaires et occupants des logements insalubres Secteur(s) géographique(s) Quartier sud et ensemble des logements insalubres 71 Objectifs opérationnels de l’action. - Mieux diagnostiquer la situation - Augmenter le nombre de prescriptions de travaux et/ou d’arrêté d’insalubrité pour les logements insalubres. - Augmenter le nombre de travaux réalisés par le propriétaire et/ou d’office pour les logements insalubres. Description des leviers d’actions - Mieux diagnostiquer la situation : pour ce travail de diagnostic, un état des lieux précis des données du PPPI, de FILOCOM, ainsi que d’autres sources (CAF, données saturnisme, etc.) sera conduit. Cet état des lieux sera partagé avec les autres acteurs (opérateurs d’OPAH, PMI, circonscription de travail social…) - Augmenter le nombre de prescriptions de travaux et/ou d’arrêté d’insalubrité, et augmenter le nombre de travaux réalisés par le propriétaire et/ou d’office pour les logements insalubres ; pour ces deux objectifs, un double effort sera mis en œuvre : - par la commune : embauche d’un deuxième inspecteur de salubrité, permettant de se rapprocher des objectifs liés aux missions du SCHS relevant de la DGDH - par l’ARS : appui à la formation éventuelle du nouvel inspecteur, appui méthodologique global. A partir de ce double effort, trois pistes de travail spécifiques sont à explorer prioritairement - assurer le suivi des arrêtés pris, en réalisant une mise à jour complète des arrêtés existants - mettre en place une veille spécifique sur les formes d’insalubrisation des logements se développant sur la commune : caves, fractionnement de pavillons, transformation de locaux impropres à l’habitation - parvenir à réduire le nombre de familles exposées à l’insalubrité en développant une sensibilisation des acteurs relais (PMI, services sociaux, médecins libéraux ou salariés, CAF…), et en créant les conditions de valorisation des droits des familles. Il est également nécessaire de faciliter l’acquisition de compétences par les familles elles-mêmes (droits, mais aussi entretien du logement, gestes pratiques, etc…) Ces pistes de travail sont complémentaires des outils habituels des SCHS : outils techniques (dépistage et prévention des intoxications au CO ou saturnines…), outils réglementaires directs (police sanitaire du Maire et police sanitaire du préfet), outils de mobilisation de partenaires (liens avec l’OPAH, mobilisation via l’ARS de l’UTDRIHL en cas de travaux d’urgence, etc…) Cette action est intimement liée à l’action précédente 72 Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action Service communal d’hygiène et de santé ARS Service de l’habitat UT DRIHL ADIL (permanence à la maison de la justice et du droit) Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS Soutien méthodologique, instruction en CODERST Contribution du Préfet Dotation Globale de décentralisation « hygiène » Réalisation de travaux d’office en urgence Calendrier de mise en œuvre Existence d’un SCHS ancien 2012 : stage DUT « hygiène et sécurité » de 10 semaines 2012 : embauche inspecteur supplémentaire Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) L’habitat est l’un des déterminants sociaux de santé majeurs. Intervenir sur l’habitat insalubre et lutter contre les « marchands de sommeil » et autres locations abusives, dans des conditions éthiques (respect des droits des occupants) permet de réduire l’impact de ce déterminant sur des catégories sociales pauvres. Suivi, évaluation, réajustements Processus : Embauche d’un 2nd inspecteur de salubrité Embauche d’un stagiaire pour la réalisation de l’état des lieux des PPI. 73 Activité : Nombre de logements et de bâtiments suivis par le SCHS Nombre d’arrêtés nouveaux pris Nombre d’arrêtés mis à jour Résultats : Nombre de logements avec travaux réalisés par les propriétaires au regard du nombre d’arrêtés demandés. Nombre de familles ayant bénéficié d’un relogement pour insalubrité Type de travaux non réalisés. 74 75 Axe Vaccination : Vaccination des collégiens et lycéens Intitulé de l’action Vaccination des collégiens et lycéens (DTP ROR HEPB) Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? Le constat est souvent fait d’une couverture vaccinale insuffisante des 11-18 ans (DTP, ROR, Hépatite B à compléter si vaccination incomplète) Pour une majorité de filières en lycée professionnel, des vaccinations sont fortement recommandées voire nécessaires : par exemple les filières techniques qui manipulent des machines-outils, les filières SMS qui se rendent en stage dans les hôpitaux… Une étude réalisée en 1998 par le CG 93 avait montré que plus un élève était scolarisé en ZEP et en filière non générale, et moins il était à jour de ses vaccinations. De nombreux adolescents sont vaccinés par le médecin de famille, mais d’autres ne le sont pas, pour des raisons diverses ; pour ces jeunes, le recours aux séances publiques fixes ou mobiles peut être une solution. Or, certains de ces adolescents sont réticents à fréquenter ces séances publiques de vaccination : elles peuvent avoir lieu le mercredi après-midi et peuvent empêcher des activités sportives ou autres. Le fait de leur proposer dans un cadre habituel et captif comme celui du collège et du lycée peut faciliter la mise à jour de leurs vaccinations. Les infirmières scolaires rapportent des difficultés à obtenir avec des courriers et des recommandations transmises aux familles la mise à jour vaccinale des adolescents. Elle est parfois faite in-extremis et avec difficulté avant le départ en stage. Etat 2010-2011 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Expérimentation en partenariat avec le CG93 + EN : 2 séances sur 2 lycées. (2nd prof), 17 ados, 22 doses. Déperdition entre les bénéficiaires potentiels et les vaccinés, à cause du trop grand nombre d’étapes entre la 1ere réunion d’information et la séance de vaccination Type d’action envisagée Prévention individuelle médicalisée 76 Objectifs généraux auxquels l’action se réfère Augmenter la couverture vaccinale des >11 et <18 ans Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) BEH 13 février 2007 Description de l’action Porteur du projet SCHS Ville du Blanc-Mesnil / CG93 Publics bénéficiaires de l’action Collégiens et lycéens des 4 Collèges et 3 lycées (dont 1 général, 1 professionnel et 1 polyvalent) Secteur(s) géographique(s) Le Blanc-Mesnil Objectifs opérationnels de l’action. Renforcer les partenariats avec la santé scolaire Proposer une mise à jour des évolutions du suivi vaccinal Informer sur l’offre locale en matière de vaccination (médecine libérale, CMS, Séances publiques) Organiser les séances de vaccination dans les établissements scolaires Réalisation de l’action Information et formation des infirmières scolaires des établissements concernés Edition de documents d’information en direction des familles Réalisation de vaccinations dans les lycées/collèges de la ville Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action SCHS Education Nationale, Santé scolaire 77 Facteurs favorisants identifiés Travail de partenariat préexistant entre la ville et les infirmières scolaires Expertise du SCHS sur l’organisation de séances de vaccination et suivi vaccinal (60 à 70 séances par an, 1 000 à 1 500 personnes par an, 1 200 à 1 700 actes par an) Expérimentation en 2010-2011 Gratuité Population concernée présente de façon concentrée sur le site Facteurs contraignants identifiés Difficultés d’accès aux établissements Planning des élèves en pro et polyvalent Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS Campagnes nationales de sensibilisation Financement (Dotation Etat de décentralisation) du Conseil Général pour l’exercice de ces missions Faciliter le lien ville / Education nationale Contributions de la Politique de la Ville Soutien méthodologique pour le travail en direction des familles des collèges des secteurs ZUS Contribution des autres partenaires (non signataires du CLS) CG 93 (fourniture des vaccins) CPAM (co-financements des vaccins) Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique -Rentrée 2012 : -analyse des carnets de vaccinations des collégiens et lycéens avec remise d’une demande d’autorisation parentale et mise à jour des évolutions du suivi vaccinal aux infirmières scolaires 78 -1er trimestre 2013, organisation de séances de vaccinations dans les établissements Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) Les caractéristiques sociales de Blanc-Mesnil peuvent permettre de contribuer à une amélioration de la couverture vaccinale des catégories sociales plus défavorisées, à condition qu’un travail spécifique de sensibilisation et de relance soit fait en direction de ces publics Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités territoriales de santé est attendue ? (prise en compte de zones géographiques spécifiques) Amélioration de la couverture sur l’ensemble du territoire Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Mode de participation Attentes spécifiques Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres Suivi, évaluation, réajustements Nombre d’établissements Nombre d’enfants vaccinés par établissement rapport aux bénéficiaires potentiels Nombre et type de vaccins (ROR, HepB, DTP) Nombre d’infirmières bénéficiaires de la mise à jour des connaissances 79 Axe Vaccination : Vaccination de la population générale Intitulé de l’action Vaccination de la population, générale Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? Le constat est fait d’une résurgence de la rougeole, de la coqueluche due à une mauvaise couverture vaccinale ( insuffisante couverture ROR et pour les adultes sur DP Coq). Parmi les éléments d’explication, des mécanismes classiques d’inégalités sociales d’accès à l’information existent, mais aussi une forme de méfiance d’une part de la population vis à vis de la vaccination suite à la campagne H1N1. Par ailleurs, il existe des besoins non couverts concernant la vaccination des voyageurs (pic d’hépatite A en septembre/octobre). Etat 2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Action existante, prolongée et étendue Information/sensibilisation des adultes qui amènent leurs enfants en séances publiques, lors de l’inscription scolaire et/ou des départs en colonies de vacances sur la nécessité d’une bonne couverture vaccinale des adultes (exemple de la transmission adultenourrissons pour la coqueluche) Depuis 1994, fréquentation croissante des séances publiques : 5 à 6 séances publiques par mois dans 5 lieux différents. année nombre séances nombre d'actes 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 51 41 52 51 83 70 54 67 1224 862 1054 1002 1454 1878 1264 1440 nombre personnes vaccinées 670 536 706 605 967 1252 902 1273 80 Type d’action envisagée Prévention médicalisée individuelle Soutien aux pratiques professionnelles préventives Objectifs généraux auxquels l’action se réfère Augmenter la couverture vaccinale de la population générale Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) Description de l’action Porteur du projet SCHS Ville du Blanc-Mesnil Publics bénéficiaires de l’action L’ensemble des habitants de la commune, en renforçant particulièrement l’accès à la vaccination des habitants les plus éloignés des préoccupations de santé. Secteur(s) géographique(s) Le Blanc-Mesnil dans son ensemble Sites spécifiques : 2 maisons de quartiers, 2 CMS, Hôtel de ville, 1 stade, 1 pôle de services, Foyer logement, Foyer de travailleurs, Maison de l’Emploi. Objectifs opérationnels de l’action. a) Maintenir et renforcer l’activité des séances publiques de vaccination en direction des adultes b) Maintenir et renforcer l’activité des praticiens libéraux et salariés en matière de vaccinations c) Promouvoir la vaccination par des outils de communication (journal, semaine européenne) d) Améliorer et élargir le fonctionnement du fichier vaccinal en vue d’un meilleur suivi de la couverture 81 Réalisation de l’action Maintenir et renforcer l’activité des séances publiques de vaccination : pour cette activité, l’action consiste non seulement en des séances publiques dans des sites classiques (CMS) mais aussi dans des séances publiques décentralisées (« hors les murs »). Pour cela, outre l’activité vaccinatoire elle-même, on s’efforcera de maintenir la dynamique partenariale avec les professionnels en contact direct avec la population (CMS, infirmières scolaires, maisons pour tous, maison de l’emploi, …). Maintenir et renforcer l’activité des praticiens libéraux et salariés : l’agence, en collaboration avec les instances représentatives, soutient la mobilisation des professionnels libéraux par des actions de sensibilisation et éventuellement de formation. Au plan communal, des temps d’échanges techniques (soirées de formation, échanges écrits, etc…) continueront à être organisés et seront développés (notamment sur les questions de la vaccination BCG, et de la vaccination rougeole). Promouvoir la vaccination par des outils de communication : il s’agit notamment d’informer la population face aux questionnements liés à l’actualité vaccinale (Hépatite B, H1N1, …), ainsi que ceux liés aux voyages. Un point particulier passe par le renforcement de l’offre de vaccination dans le cadre de la semaine européenne de la vaccination. Améliorer et élargir le fonctionnement du fichier vaccinal. L’amélioration du fichier vaccinal est d’une part un enjeu d’évaluation de la couverture, d’autre part un outil de renforcement des liens entre les professionnels de santé, et enfin un outil de communication individuelle auprès des familles. Un travail pour permettre un usage partagé de cet outil, dans le respect des règles déontologiques, sera mené. Acteurs impliqués dans la mise en œuvre de l’action SCHS Médecins libéraux et salariés PMI Service communication de la ville CG 93 Facteurs favorisants identifiés -Expertise du SCHS sur l’organisation de séances de vaccination et suivi vaccinal -Vaccination « hors les murs », c’est à dire dans les maisons de quartiers de la ville, au plus près des habitants -Relances multiples de l’infirmière du SCHS concernant les vaccinations incomplètes -Entretien infirmier individuel pré vaccinal -Outils de communication de l’INPES -Gratuité (vaccins fournis par le CG93) 82 Facteurs contraignants identifiés -Doutes de la population -Besoins non couverts de la vaccination des voyageurs -Turn over de la population Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS Communication générale auprès des professionnels de santé Financement du Conseil général au titre de la DGD Contributions de la Politique de la Ville Soutien méthodologique de l’ASV Contribution des autres partenaires (non signataires du CLS) CG 93 (fourniture de certains vaccins) CPAM (financement du conseil général) Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique Semaine européenne de la vaccination Séances hebdomadaires de vaccinations publiques Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) Amélioration de la couverture sur l’ensemble du territoire Accès à la vaccination gratuite dans les quartiers en politique de la ville 83 Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Mode de participation Attentes spécifiques Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres Suivi, évaluation, réajustements Nombre et type de vaccins (ROR, HepB, DTP, DTCP) par quartiers Nombre de personnes vaccinées et de séances par quartier Mise en œuvre de la semaine européenne de la vaccination 84 85 Axe Amélioration de la prise en charge des personnes âgées dépendantes : Créer les conditions d’une amélioration de l’EHPAD Gaston Monmousseau Intitulé de l’action Créer les conditions d’une amélioration de l’EPAHD Gaston Monmousseau Cadrage et légitimité de l’action Quels sont les principaux éléments de diagnostic local du besoin d‘action ? La Ville du Blanc-Mesnil dispose à l’heure actuelle d’un EHPAD public de 80 lits qui n’est plus conforme aux standards de l’hébergement des personnes âgées dépendantes : le nombre de chambres à 2 lits (9) est trop important, les salles d’eau ne sont pas conformes, il existe des chambres de type cour anglaise avec vue limitée ainsi que des difficultés concernant le chauffage et l’isolation. Etat 2012 de l’action: étude exploratoire, préfiguration, ou intervention Au moment du renouvellement de la convention, une inspection a été réalisée par les services de l’ARS et du Conseil Général, dont les conclusions soulignent la nécessité de travaux de restructuration ou de reconstruction de l’établissement. Cette nécessité a été confirmée par la visite de l’Ingénieur Régional de l’Equipement du siège de l’ARSIDF. Type d’action envisagée Une étude de faisabilité est actuellement lancée ; l’ARS participe à son financement Objectifs généraux auxquels l’action se réfère Améliorer les conditions de vie des personnes âgées hébergées dans l’EHPAD, et pour cela créer les conditions de réalisation des travaux de mise à niveau de l’établissement. Outre la conformité des locaux sur le plan des standards actuels de l’hébergement des personnes âgées, l’établissement devra se pourvoir des éléments prévus par le plan Alzheimer : un Pôle d’Activité et de Soins Adaptés (PASA), à prévoir dans le cahier des charges architectural du futur EHPAD. Références méthodologiques éventuelles (littérature, guides, méthodes, plans nationaux…) Les obligations architecturales sont définies dans l’arrêté du 26 avril 1999 fixant le contenu du cahier des charges de la convention pluriannuelle prévue à l’article 5-1 de la loi 75 535 du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico sociales. L’INRS a édité un guide de conception et rénovation d’EHPAD (bonnes pratiques de prévention) 86 Insertion et contextualisation A quel(s) objectif(s) du PLS ou du programme municipal l’action contribue-t-elle ? A quel(s) objectif(s) du PRS et des schémas régionaux, à quelle priorité départementale contribue-t-elle ? Amélioration de la prise en charge des personnes âgées dépendantes, rénovation du parc des établissements vieillissants L’action s’inscrit-elle dans d’autres processus contractuels ou de programmation ? L’action est également dépendante de la programmation régionale de création de places en EHPAD si une extension de 15 places est demandée pour éviter d’augmenter de façon trop importante le tarif hébergement par le coût des travaux. Description de l’action Porteur du projet Monsieur le Maire du Blanc-Mesnil est président du Conseil d’administration de l’établissement. Publics bénéficiaires de l’action Résidents de l’EHPAD Objectifs opérationnels de l’action et description Phase 1 : réalisation de l’étude de faisabilité et choix des modalités (amélioration du bâtiment existant ou reconstruction) Phase 2 : mise en œuvre du programme de remise à niveau de l’EHPAD Ressources à mobiliser Contributions de l’ARS L’ARS fixe le budget Soins de l’EHPAD Par ailleurs, contribution au financement de l’étude de faisabilité 87 Contributions de la ville et de ses établissements publics Contributions de la Politique de la Ville Subventions ? Contribution des autres partenaires (non signataires du CLS) Subventions lors de l’établissement du plan de financement de l’opération (Conseil régional, Conseil général…) Calendrier de mise en œuvre (prévisionnel et rétrospectif lorsque l’action s’inscrit dans une continuité historique Actuellement étude de faisabilité , puis après décision, permis de construire, et travaux soit au total de 24 à 36 mois. Impact de l’action sur les inégalités sociales et territoriales de santé Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités sociales de santé est attendue ? (prise en compte des déterminants, identifications de groupes sociaux spécifiques…) Quelle contribution spécifique à la réduction des inégalités territoriales de santé est attendue ? (prise en compte de zones géographiques spécifiques) Quelle articulation avec la politique de la Ville ? Articulation avec l’Atelier Santé Ville Quelle articulation avec la politique de la Ville ? Articulation avec les autres volets de la Politique de la Ville 88 Pilotage et participation des partenaires Rôle prévu Elus, autres décideurs Techniciens de la commune, de l’ARS, de la préfecture Usagers non professionnels de santé Professionnels autres que de santé Professionnels de santé Autres Mode de participation Attentes spécifiques Service s urbanisme de la mairie Avis techniques, permis de construire Président du CA Maire Suivi, évaluation, réajustements Indicateurs de mise en œuvre du projet : outils globaux préexistants ou adaptés Indicateurs de processus réalisation dans les délais de l’étude de faisabilité. Indicateurs d’activité Indicateurs de résultats Dispositif d’évaluation participative 89 ANNEXES 90 91 1. Monographie de l’ARS 92 L'Indice de Développement Humain (IDH2) Blanc-Mesnil Seine St Denis Ile-de-France France Métropolitaine 0,35 0,39 0,57 0,51 IDH2 ND 0,16 - 0,33 0,34 - 0,44 0,45 - 0,52 0,53 - 0,6 0,61 - 0,66 0,67 - 0,73 0,74 - 0,88 Formule calculatoire de l'indice : (indice santé + indice éducation + indice de niveau de vie) / 3 0 15 Km Méthode de discrétisation : Jenks (Seuils naturels) 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 2. Eléments quantitatifs de la Ville (Observatoire Social de Développement Urbain) 116 117 118 119 120 121 3. Carte de la démographie médicale 2008-10 Variation du nombre de Professionnels de Santé par IRIS entre 2008 et 2010 122 123 4. Questionnaire santé auprès des professionnels de santé municipaux Etat de santé des patients Questionnaire adressé aux professionnels de santé des CMS et PMI 1. Quelle est votre activité/spécialité ? ----------------------------------------------------------------------------------------------------------2. Quelles sont les pathologies de vos patients qui vous préoccupent le plus ? --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------3. Pourquoi ? ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------4. D’après vous, existe –il des réponses suffisantes quant à ces problèmes de santé ? Oui Non 5. Si non, quelles suggestions pouvez faire ? Prévention , préciser : ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Prise en charge, préciser : --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------6. Pouvez-vous estimer la proportion de patients couverts/bénéficiaires : par une mutuelle : de la cmu : de l’ame : ne sait pas 7. D’après vous, quels sont les problèmes qui agissent sur la santé de vos patients ? merci de les classer de la façon suivantes : les plus fréquents, les plus graves et ceux sur lesquels on peut agir le plus facilement : 3 problèmes les 3 problèmes les plus fréquents plus graves 3 problèmes les plus faciles à résoudre L’accès aux droits 124 L’accès une mutuelle L’accès aux soins Les conduites à risque L’alimentation L’activité physique Les problèmes en lien avec la sexualité Les problèmes dentaires Les problèmes visuels Les problèmes d’hygiène corporelle La santé mentale/La souffrance psychologique Le logement/l’habitat La violence L’emploi Le vieillissement Les discriminations Le handicap L’insertion sociale Les transports Autre problème : Autre problème : Autre problème : 8. Quelles sont les attentes de vos patients à l’égard de leur santé ? (jusque 3 réponses possibles) ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Merci! 125 5. Questionnaire santé auprès des Généralistes de la ville 126 127 6. Grille d’entretien auprès des services municipaux et partenaires IDENTIFICATION STRUCTURE/SERVICE NOM PRENOM :… PRIORISATION DES PROBLEMES 1. Afin de prioriser les problèmes ci-dessous, précisez ceux qui sont selon vous les plus fréquents, les plus graves et ceux sur lesquels on peut agir le plus facilement : A:3 problèmes les plus fréquents B:3 problèmes les plus graves C:3 problèmes faciles à résoudre La violence Le désinvestissement scolaire Les conduites à risque L’alimentation : L activité physique Les problèmes en lien avec la sexualité Les problèmes dentaires Les problèmes visuels Les problèmes d’hygiène corporelle L’accès aux droits Le logement/l’habitat Accès aux droits 128 Accès aux soins L’insertion professionnelle La santé mentale/La souffrance psychologique L’insertion sociale Aménagement urbain La parentalité Les transports Le vieillissement Les discriminations Les problèmes de sécurité Le handicap Autre problème : Autre problème : ………………………………………………………………………………………………………………… DESCRIPTIF D’ACTIONS MENEES EN 2010-20011 IDENTIFICATION DU SERVICE 1. Quels sont les objectifs du service ?… 2. Quelles actions individuelles et collectives porte le service (intitulé plus objectifs) ? 3. Quel est le public concerné par les actions ? 129 - Des professionnels Fonction :………………………………………………………………. Nombre :………………………………………………………………….. - Habitants Enfants Jeunes Adultes Nombre :…………………………………………………………………… 4. De quel type d’action s’agit-il (plusieurs réponses possibles) ? Individuelle Collective Forum/événement Participative Information Discussion/Débat Echanges de pratiques Formation Mise en réseau Mise en pratique/atelier Autres :…………………………………………………………………………………………………… …………………………………… 5. Des supports pédagogiques ont-ils été utilisés/réalisés ? Si oui, lesquels ? Vidéo Plaquettes d’information/affiches Photos/affiches Jeux Support à manipuler (ex : machine à fumer, mannequin, …) Théâtre forum Autres :…………………………………………………………………………………………………… ……………………………………… 6. Des financements ont–ils été obtenus /sollicités ? Oui Non Si oui, à quelle institution ?… 7. Depuis quand existe le service/structure ? …………………………………………………………………………………………………………… 130 CADRE DE L’ACTION 8. L’action est-elle menée dans un cadre d’un (e) ? Plan local orientation institutionnelle autre dispositif Partenariat Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC) Lequel : …… ACTEURS / PARTENAIRES 9. Quels sont les acteurs locaux impliqués et quel type d’implication ? (Participation : conception – l’élaboration –la mise en œuvre de l’action – à l’évaluation) Professionnels Habitants EVALUATION 10. L’action a-t-elle été évaluée ? Oui Non Si oui, par qui, sous quelle forme (évaluation de la satisfaction, évaluation des connaissances…) ?… 11. Avez-vous été satisfaits ? ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… 12. Avez-vous rencontré des difficultés : Oui Non Si oui, lesquelles : ……………………………………………………………………………………………………………… 131 ATTENTES 13. Disposez-vous d’un appui méthodologique pour la mise en place d’actions ? Oui Non Si oui, par qui (fonction/institution), de quelle nature et sur quel thème/problème ? 14. souhaiteriez-vous un soutien méthodologique ? Oui Non Si oui, de quelle nature et sur quel thème/problème ? 15. Aimeriez-vous participer à des séances de formation y compris des thématiques de santé ? Oui Non Si oui, sur quel thème/problème ? Autres attentes : ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… 132 133 7. Présentation du diagnostic local PLS 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 8. Questionnaire de satisfaction auprès des usagers des Centres Municipaux de Santé 144 145 9. Synthèse des résultats de l’enquête auprès des usagers des Centres Municipaux de Santé 146 147 148 149 150 151 152 153