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Strombo
au conseil
Pour
protéger
nos océans
Le populaire
animateur télé
au c.a. de la
Fondation
Il faut choisir les
bons poissons
www.davidsuzuki.qc.ca
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Oui, je le veux!
Des couples disent
oui aux mariages
verts
10
le bulletin de la fondation DAVID SUZUKI
Adieu sacs
en plastique
Vive les sacs
réutilisables
• ÉTÉ 2009
De la musique pour la planète
Concerts gratuits de k-os
pour aider la Fondation
es fans de k-os ont pu voir leur idole
gratuitement un peu partout au Canada
dans le cadre de sa tournée « Karma ». Et
ils en ont profité pour contribuer généreusement au financement de la Fondation.
Le rappeur-rockeur canadien a inauguré cette
tournée-bénéfice le 30 avril dernier, au célèbre
Com­­modore de Vancouver. K-os – Kheaven ­Brereton
de son vrai nom – a ensuite donné des concerts
­gratuits dans 10 grandes villes du pays et, à chaque
fois, le public était invité à faire des dons à la Fondation. C’est k-os qui avait proposé cette collaboration
afin de réaliser un « croisement entre la musique et
l’envi­ronnement ».
« David Suzuki est un peu comme une vedette rock,
commentait k-os. Il a l’âme d’un musicien parce
qu’il s’investit avec passion dans ce qu’il fait. »
K-os est un admirateur de David Suzuki depuis
son plus jeune âge. Il a invité la Fondation à installer un kiosque d’information et de sensibilisation à
chacun des 10 concerts de cette tournée. Le public
pouvait y faire un don et s’inscrire au Défi Nature. La
moitié de l’argent recueilli a été versé à la Fondation
(l’autre moitié a servi à couvrir les frais de tournée).
Pour la Fondation et pour k-os, ce genre de colla­
boration était une première et les deux partenaires estiment qu’elle fut couronnée de succès. « Il y
avait vraiment beaucoup de monde à la table de la
Fondation. Je les voyais de la scène et je trouvais ça
extraordinaire! Les gens étaient super emballés de
rencontrer David et d’appuyer la Fondation. »
Avant cette série de
« David Suzuki est
spectacles, la Fondation avait aussi parun peu comme une
ticipé à une activi­té
vedette rock. Il a l’âme
de financement en
partenariat avec le
d’un musicien... »
chanteur et musicien
Gordon Lightfoot. Dans ce cas, les billets de concert
donnaient aussi droit à un coquetel à l’hôtel Westin
Grand de Vancouver en compagnie de David Suzuki
et de Peter Robinson, le directeur général de la Fondation.
n Sutton Eaves
David Suzuki et k-os ont fait équipe pour
amasser des fonds et sensibiliser le public aux
grands enjeux défendus par la Fondation.
Photo : Nelson Agustin, www.nelz.ca
Jim et Laurie gèrent une épicerie de pro­
duits biologiques à Regina, en
Saskatchewan. Leur magasin – Nature’s
Best – est entièrement alimenté par éner­
gie solaire. Une exception, toutefois, le
mélangeur à yogourts fouettés : il est
actionné par les clients... en pédalant sur
une bicyclette stationnaire! Jim et Laurie
appuient la Fondation depuis 2005.
Nos donateurs
Jim Wright et
Laurie Gillies
« Il est très important
de sensibiliser le
public aux enjeux
environnementaux »
H
ment changé nos vies, mais cela nous a permis de
mieux affirmer nos principes et définir nos priorités.
À votre avis, quel est le plus grand défi environnemental du Canada? Un approvisionnement durable en eau potable et des énergies
­propres pour les grandes villes.
Que pensent les clients de votre système
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’appuyer solaire? Ils sont réellement enchantés de savoir
la Fondation David Suzuki? Nous croyons que leur soupe est chauffée à l’énergie solaire! De
plus, nous utilisons des ingrédients biologiques, et
qu’il est très important d’agir de façon continue
nos contenants et ustensiles sont biodégradables
pour sensibiliser le public aux enjeux environneet compostables. Beaucoup de nos clients vienmentaux.
nent ici pour cette raison – et pour faire marcher
Le fait d’appuyer la Fondation a-t-il eu un notre mélangeur à énergie cycliste...!
effet sur votre vie personnelle? Nous avons
Recommandez-vous l’énergie solaire à tout le
toujours apprécié le travail de la Fondation,
monde? Oui. En plus d’être une énergie verte,
nous sommes de grands amoureux de la nature
elle est efficace et elle entraîne des économies à
et nous voulons préserver le monde naturel. Le
long terme.
fait d’appuyer la Fondation n’a donc pas directe-
Donnez la nature en héritage
Aidez la Fondation David Suzuki grâce à un legs testamentaire
Faites un don pour protéger l’environnement par le biais de votre testament
ou autrement. Et si vous avez déjà agi en ce sens, appelez-nous pour que nous
puissions vous remercier!
Pour en savoir plus, communiquez avec Katie Loftus
604-732-4228 • 1-800-453-1533 • [email protected]
Courrier des lecteurs
Un petit montant pour
une grosse différence!
Nous sommes deux élèves de
sixième année et nous avons
décidé de participer au pro­
gramme « Making a Diffe­
rence » de notre école pour
réduire les émissions de CO2.
Nous avons beaucoup appris
sur l’importance des arbres
pour combattre le réchauffe­
ment climatique. Alors, nous
avons décidé de donner des
arbres à planter à la fin d’une
journée de classe.
Les gens de la pépinière
Sylvan Vale Nursery nous ont
gentiment donné 100 petits
cèdres. Quand nous les avons
distribué, les gens pouvaient
aussi donner de l’argent pour
aider votre Fondation à conti­
nuer son travail extraordinaire.
Nous espérons que ce petit
montant pourra vous aider à
faire une grosse différence...!
Gillian Ellsay et
Heather Harwijne
Courtenay, ColombieBritannique
avons uti­lisé des verres en
­amidon de maïs et je les ai mis
dans notre composteur en reve­
nant à la maison. Notre groupe
a choisi de donner cet argent à
la Fondation David Suzuki parce
que nous savons qu’en vous
aidant, nous aidons aussi
l’environnement.
De la limonade pour
l’environnement
Sam Hiemstra
New Hamburg, Ontario
L’équipe de limonadiers
pour l’environnement, de
gauche à droite. Rangée du
haut : Sam, Luka, Serena,
Karli. En bas : Ava et
Cassandra.
Avec mes amis Karli, Luka, Sere­
na, Ava et Cassandra, nous
avons amassé presque 30 $ en
vendant de la limonade aux
élèves de notre classe de qua­­­­tri­ème année pour la cause envi­
ronnementale. Nous voulons
que les gens prennent
­consci­ence des dangers qui
menacent notre planète. Nous
Erratum Dans notre dernier
numéro, une erreur s’est glissée
dans le bas de vignette de la
page 9. Les étudiants qui nous
ont aidés à peindre les gnomes
David Suzuki proviennent de
l’École des beaux-arts de
­Langley.
Nous aimons avoir de vos nouvelles! Écrivez-nous à ÉCO SOLUTIONS,
Fondation David Suzuki, 219 - 2211 West 4th Avenue, Vancouver, B.C.
V6K 4S2, ou à [email protected]. Svp, rédigez
une lettre courte et précise. Nous nous réservons le droit de réviser ou
de raccourcir les textes.
LE MOT DU DG
Pour des parterres vraiment verts!
Perspectives
d’avenir
De plus en plus de lois interdisent les pesticides chimiques
Au Canada, on assiste actuellement à un net mouvement en faveur des
pelouses et jardins vraiment verts. En effet, de plus en plus d’administrations
publiques adoptent des lois qui interdisent l’utilisation de pesticides à des
fins esthétiques. Et l’Ontario vient de faire de même, notamment grâce
aux efforts de la Fondation.
Ces pesticides (aussi appelés pesticides cosmétiques) doivent leur nom au fait qu’ils servent uniquement à améliorer l’apparence des
pelouses, et ils se révèlent souvent toxiques
pour les humains.
En vertu de la nouvelle loi ontarienne, plus
de 250 produits ont été retirés du marché. Le
Québec a été la première province à interdire
la vente de pesticides pour usage esthétique. L’Île-du-Prince-Édouard et le NouveauBrunswick envisagent de faire de même. Par
ailleurs, plusieurs détaillants ont volontairement cessé de vendre des pesticides chimiFinalistes au concours Parterres
vraiment verts de l’an dernier,
ques, à la suggestion de Lisa Gue, analyste
ces étudiants de l’Université
de politiques en santé environnementale à la
Western Ontario de London
Fondation.
montrent fièrement des légumes
Lisa Gue appuie la loi ontarienne – qui
de leur jardin biologique. De
interdit tous les pesticides sauf ceux à faible
gauche à droite : Xueyang Yu,
risque – et elle tente de convaincre les autres
Daria Koscinski et Justine
provinces d’adopter la même approche. « Le
Lindner. photo: Tanya Berkers
défi de l’Ontario, maintenant, c’est de mettre sur pied une vaste campagne de sensibilisation publique, poursuit-elle. Il faut
aussi que le gouvernement implante un système efficace pour s’assurer de l’application de la loi. »
De son côté, Dow Chemical a décidé de poursuivre le gouvernement canadien,
en arguant que l’interdiction de l’herbicide 2,4-D adoptée par le gouvernement du
Québec contrevient aux dispositions de l’Accord de libre-échange nord-américain
(ALÉNA). La Fondation a préparé une réponse aux allégations de Dow et elle s’est
associée avec d’autres organisations pour intervenir dans ce débat.
Cela étant dit, que Dow gagne sa cause ou non, un fait demeure : les Canadiens
découvrent de plus en plus qu’il est facile de cultiver des espaces verts sains et
vigoureux sans avoir recours aux pesticides chimiques. n Ian Hanington
De vrais pouces verts!
Nous sommes particulièrement
fiers de nos vedettes du
concours Parterres vraiment
verts David Suzuki. Découvrez
pourquoi en visionnant ces
vidéos au www.davidsuzuki.
org/gardencontest.
L’AN DERNIER, la
Fondation a entrepris
Peter Robinson
une nouvelle direction
stratégique à long terme.
Depuis nos débuts en 1990,
beaucoup de changements sont
survenus au sein de notre organisation
– ainsi que dans le monde en général.
Nous avons particulièrement bien
réussi à faire notre part pour stimuler
la conscience environnementale de nos
concitoyens et pour inciter les
gouvernements à adopter des
politiques concrètes de protection de
l’environnement.
Mais nous observons aussi des
signes alarmants qui indiquent que
différents systèmes naturels et humains
approchent d’un point de rupture à
partir duquel notre capacité
d’intervention et d’adaptation se
trouvera réduite. De plus, nous
constatons que, même si les Canadiens
se soucient de l’environnement, ils ne
parviennent pas toujours à poser les
gestes qui seraient nécessaires pour
engendrer des changements
significatifs.
Avec notre direction stratégique à
long terme, nous avons clarifié notre
vision et notre mission. Nous
souhaitons faire participer les
Canadiens dans la recherche de
solutions pour un avenir plus sain. Et
pour ce faire, nous aurons besoin de
l’apport des individus, des entreprises,
des gouvernements et d’une foule
d’autres organisations.
Comme toujours, nous nous
appuierons sur les meilleures données
scientifiques pour mieux comprendre –
et mieux relever – les défis qui nous
attendent.
Mais tout cela, nous ne pouvons
pas le faire seuls. Nous voulons
travailler de concert avec vous pendant
les années à venir pour maintenir la
santé et la prospérité de notre pays.
Sherry et Terry partagent leurs
30 ans d’expérience.
la fon d ation DAV ID S U ZU KI
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kent kallberg
VOS DONS AU TRAVAIL
vos dons au travail
Le 14 mai dernier, l’Ontario a adopté une loi
progressiste et très attendue, la Loi sur l’énergie
verte et l’économie verte. « Avec cette loi, l’Ontario
se met en piste pour devenir un chef de file des
énergies ­propres et de la lutte aux changements
­clima­tiques », observait Morag Carter, directrice du
programme Changements climatiques et Énergie à
la Fondation.
L’Ontario s’est engagé à éliminer le charbon d’ici
2014 et à réduire ses émissions de gaz à effet de
serre (GES). Le réseau électrique actuel
L’Ontario a de la province est vétuste et polluant.
beaucoup à gagner Le gouvernement s’apprête à y investir
plus de 60 milliards $ pour moderniser
avec cette loi les infrastructures de production, de
transmission et de distribution. Selon
un rapport récent publié par la Green Energy Act
Alliance, cette loi pourrait entraîner la création de
90 000 emplois.
La Fondation demandait depuis longtemps à
­l’Ontario d’adopter une loi qui permettrait de favoriser le développement des énergies renouvelables,
de réduire les émissions de GES et d’autres pol­­­­lu­ants, et d’abandonner les modes de production
PHOTO Chantelle Tucker
L’Ontario adopte une loi
progressiste sur les
énergies vertes
La loi sur l’énergie verte pourrait faire pousser de
plus en plus d’éoliennes dans la province.
dangereux et dommageables pour l’environnement,
comme le charbon et le nucléaire.
L’Ontario a beaucoup à gagner avec cette loi. En
effet, expliquait Carter, « dans le contexte écono­
mique et environnemental actuel, les grands bénéfices en matière d’économie et de création d’emploi
iront à ceux qui prennent les devants pour favoriser la recherche, le développement et la fabrication
dans le secteur des énergies vertes. Ces leaders
seront les mieux placés pour ensuite offrir leurs
produits et services ailleurs en Amérique du Nord
et dans le monde entier. »
« Cette nouvelle loi est extrêmement importante,
ajoutait Carter, mais il reste beaucoup à faire pour
profiter des précieuses occasions qu’elle crée. Par
exemple, la province doit maintenant établir une
grille de prix et une réglementation adéquates. »
n Kristen Ostling
Précieux et
magnifiques
Le fleuve Fraser traverse les
montagnes de la ColombieBritannique, des terres agricoles et des
zones peuplées avant de se jeter dans
l’océan Pacifique. Photo : Janusz Leszczynski
Un nouveau programme
pour redonner vie à nos
cours d’eau
Le fleuve Saint-Laurent et le fleuve
Fraser sont deux cours d’eau absolu­
ment magnifiques. Dans leur longue
course vers l’océan, ils traversent de
grandes villes où des millions de personnes vivent et travaillent. Or, on
oublie parfois que ces cours d’eau
constituent d’immenses écosystèmes
vivants et qu’ils servent d’habitat
pour des humains, des animaux et
des ­plantes qui dépendent les uns des
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autres, et qui dépendent du cours d’eau
lui-même.
Cet été, la Fondation lance un programme intitulé « Notre fleuve, milieu
de vie ». Il a pour objectif de restaurer
le Saint-Laurent, le Fraser et d’autres
plans d’eau importants à travers le
pays.
Nous invitons les citoyens à participer à ce nouveau programme dès ses
débuts et à nous aider à le mettre sur
pied. Vous pourrez proposer des idées,
présenter vos expériences, soulever des
questions, nous aider financièrement
et oeuvrer dans votre communauté
pour faire en sorte que nos lacs, fleuves
et rivières demeurent des écosystèmes
sains et porteurs de vie. Pour en savoir
plus, allez au www.davidsuzuki.org/
rivers. n Sutton Eaves
Journée mondiale de l’environnement
Les Montréalais
participent au lancement
planétaire du film HOME
et la Fondation lance
RÉINVENTONS Notre Planète
Grâce à la Fondation, les Montréalais
ont pu se joindre à un mouvement
planétaire lors de la Journée mondiale
de l’environnement. En effet, le 5 juin
dernier, près de 2000 personnes réunies au Palais des congrès ont pu voir,
en grande première, le long-métrage
du photographe français Yann ArthusBertrand, HOME, produit par le cinéaste
Luc Besson.
Avec HOME, Yann Arthus-Bertrand –
le célèbre photographe du livre La Terre
vue du ciel – nous transporte dans un
voyage inédit autour de la planète. Porté
par ses images magnifiques entière­
ment filmées du ciel dans une cinquantaine de pays, ce film nous invite à nous
arrêter un instant pour regarder la planète, les richesses qu’elle nous offre et
l’empreinte avec laquelle nous la marquons.
David Suzuki s’est adressé par vidéo
aux 2000 spectateurs réunis à
Montréal pour la projection.
photo: Thierry Gosselin
HOME a été lancé simultanément sur
cinq continents, dans plus de 100 pays,
et il a été diffusé à la fois en salle, à la
télévision, sur DVD et via Internet. Au
Canada, la seule diffusion publique en
Stroumboulopoulos au conseil
Trois nouveaux
membres au c.a.
George Stroumboulopoulos, l’anima­
teur de la populaire émission The
Hour, diffusée au réseau anglais de
Radio-Canada, est maintenant membre du conseil d’administration de la
Fondation David Suzuki. La Fondation
est aussi fière d’annoncer l’arrivée de
deux autres membres : l’entrepreneur
John Lefebvre et Elaine Wong, directrice des finances de Westport Innovation Inc.
Dans le cadre de son émission de fin
de soirée, Stroumboulopoulos a réa­
lisé des entrevues avec plusieurs des
personnalités les plus connues et les
plus marquantes du monde.
James Hoggan, le président du
conseil d’administration, s’est dit
enchanté d’accueillir Stroumboulopoulos au sein du conseil. « C’est un
homme inspiré et inspirant,
ajoutait-il. Peu de gens
ont fait autant que lui
pour
sensibiliser
les
Canadiens aux questions
environnementales et, à
l’exception de David
Suzuki, je ne vois
personne qui ait
autant de crédibilité
auprès
de
tous les groupes
démographiques. »
salle a eu lieu à Montréal, dans le cadre
de l’événement organisé par la Fondation.
« Comme dans La Terre vue du ciel,
les images de HOME captent de façon
tout à fait spectaculaire la relation
entre l’homme et la nature », expliquait Karel Mayrand, directeur général
pour le Québec de la Fondation. « Parce
que les messages véhiculés par le film
correspondaient tout à fait à la philosophie de David Suzuki et de notre fondation, nous avons cru important d’offrir
la chance aux Montréalais de prendre
part à ce mouvement planétaire », a-t-il
ajouté.
Afin de pouvoir assister à la projection, le public était invité à s’inscrire
au Défi nature David Suzuki. Grâce à
l’appui de partenaires médias comme
la Société Radio-Canada et La Presse,
le concours a permis de rejoindre un
grand nombre de personnes et fut un
réel succès.
Lancement de la campagne
« Réinventons notre planète »
Dans la continuité du film de M. Al Gore
Une vérité qui dérange, HOME a pour but
de changer les perceptions, inspirer la
prise d’actions et établir les fondations
de l’édifice que nous devons recon­s­
truire : notre planète. C’est d’ailleurs
pourquoi nous avons profité de la
Journée mondiale de l’environnement
pour lancer notre nouvelle campagne
intitulée « Réinventons notre planète ».
Dans le cadre de cette campagne,
nous invitons le public à alimenter
– à l’aide de textes, vidéos, musique,
­photos, etc. – un recueil évolutif et collectif sur Facebook et le site Web de la
Fondation. Les contributions les plus
fortes et les plus porteuses seront retenues et présen­tées dans un manifeste
­virtuel à l’automne 2009.
Pour en savoir plus sur cette campagne : www.davidsuzuki.qc.ca.
n Catherine Orer
Photo: DustinRabin.com
la fon d ation DAV ID S U ZU KI
5
Il faut protéger
Si nous voulons continuer à profiter
des richesses marines, il faut faire
des choix éclairés maintenant
À Vancouver, la plupart des gens sont
encore blottis dans la chaleur de
leur lit lorsque Steve Johansen
prend la mer avec ses deux équipiers. Chaque année, en mai et en
juin, Steve navigue sept jours par
semaine à la recherche des
fameuses crevettes tachetées de
Colombie-Britannique, près de la Sunshine
Coast. Mais ce matin, il y a un passager
spécial à bord.
David Suzuki tient dans ses
mains une foule de créatures
marines qu’on dirait venues d’une
autre planète. L’océan fournit 99 %
des espaces de vie de la Terre et les
humains n’en connaissent qu’une
petite partie. Les étranges créatures ont été capturées involontairement dans les engins de pêche
de Steve. Elles sont ce que l’on
appelle des « prises accessoires »,
ou accidentelles – et elles seront
soigneusement remises à la mer.
Ces prises accessoires illustrent
bien un autre paradoxe de notre
temps. Humains mis à part, la
très grande majorité des espèces
vivent dans des environnements
marins – et pourtant ce sont les
activités humaines qui représentent la plus grande menace pour
ces espèces, notamment à cause
de la pollution, des changements
climatiques et de la surpêche.
C’est pourquoi des entreprises comme celle de Steve sont si
importantes. Organic Ocean veut
offrir aux consommateurs une
solution de remplacement aux
crevettes tigrées – une espèce
menacée que l’on retrouve malheureusement encore dans la plupart des supermarchés. Quant aux
crevettes tachetées de Steve, elles
proviennent d’une population
locale, abondante, et elles sont
par Sutton Eaves
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pêchées avec un équipement qui
ne détruit pas les écosystèmes
environnants.
En soi, le concept de protection
des océans et des espèces est
relative­ment simple, mais il a fallu
beaucoup de temps et de mau­
vaises nouvelles pour qu’il prenne
racine au Canada. Aujourd’hui, on
réalise de plus en plus qu’il faut
se préoccuper de la provenance
des poissons et des fruits de mer
que nous consommons.
Le message passe
Heureusement, la conscience éco­­logique commence à faire son
chemin au sein des instances
gouvernementales, ainsi que chez
les consommateurs, les restaurateurs, les détaillants, les pêcheurs,
etc. De plus en plus, on recherche
des produits de la mer pêchés ou
CI-DESSUS En mai et en juin,
Steve Johansen pêche les
délicieuses crevettes tachetées
de la Colombie-Britannique.
nos océans
élevés en respectant les principes du développement durable, c’est-à-dire en assurant la pérennité des espèces exploitées et
en préservant les écosystèmes touchés.
À cet égard, l’exemple de la chaîne de
supermarchés Overwaitea Food Group est
particulièrement intéressant. L’entreprise
vient de signer une entente avec SeaChoice pour définir une politique régissant la sélection des poissons et fruits de
mer qu’elle offre dans ses magasins.
« J’aime cette équipe, expliquait Steve
van der Leest, le président d’Overwaitea,
parce que nous travaillons tous ensemble pour trouver des solutions pratiques
pour faciliter la tâche des personnes qui
veulent offrir des produits durables à leur
famille. Nous voulons tous bénéficier de
choix santé et avoir des océans en santé,
et nous sommes fiers de participer à ce
mouvement. »
SeaChoice regroupe différentes organisations – dont la Fondation – et son objectif est de sensibiliser la population et de
convaincre les entreprises et les individus
de choisir des poissons et fruits de mer
qui répondent aux impératifs du développement durable. SeaChoice organise aussi
différents activités spéciales, notamment
des rencontres où pêcheurs et grands
chefs de Vancouver font découvrir leurs
meilleurs plats préparés avec des produits
de la mer durables.
Pour manger des sushis sans soucis
En avril dernier, SeaChoice a publié un
guide pour les amateurs de sushis qui ont
à coeur de déguster des poissons et fruits
de mer pêchés ou élevés de façon écologique.
« Les choses ont beaucoup changé »,
expliquait Jay Ritchlin, directeur du programme de Conservation des espèces
marines à la Fondation. « Il y a à peine cinq
ans, peu de gens se souciaient de l’origine
des produits de la mer qu’ils achetaient.
Aujourd’hui, le mouvement est solidement
implanté, et c’est grâce à l’appui indispensable de nos donateurs que nous avons pu
réellement faire avancer les choses. »
Des changements concrets
Au cours des dernières années, on a pu
observer différents changements dans
les supermarchés et les poissonneries du
pays. Par exemple, on voit de plus en plus
de produits de la mer qui portent un sceau
de certification écologique attribué par
des organismes indépendants, comme le
Marine Stewardship Council.
Conclusion d’une belle journée en mer
Un dernier mot sur les prises accessoires.
Ces prises sont souvent inévitables – et
parfois abondantes lorsqu’on utilise des
méthodes industrielles comme le chalu­
tage de fond. Mais il y a des solutions.
Pour sa part, Steve utilise des cages (que
Pas besoin d’arrêter de manger
des sushis pour protéger les
océans. Il suffit de choisir les bons
poissons.
Pour faire
votre part
Voici quatre gestes simples
que vous pouvez poser pour
protéger nos océans :
1
David Suzuki a participé à une journée
de pêche écologique à la crevette
tachetée. De gauche à droite : Taina
Uitto, Frank Keitsch, David Suzuki, Steve
Johansen, Lana Gunnlaugson.
l’on appelle des trappes ou des pièges à
crevettes). Quand il les remonte, il les vide
une par une, à la main, et lorsqu’il trouve
des crabes, des pieuvres ou des étoiles de
mer, il les remet aussitôt à la mer, bien
vivants.
David Suzuki a beaucoup apprécié sa
journée de pêche écologique.
Il a aussi adoré le goût à la fois salé et
légèrement sucré des délicieuses crevettes
tachetées de Steve!
2
3
4
Consultez nos guides en ligne
sur les poissons et fruits de
mer issus du développement
durable, notamment celui sur
les sushis et le Canada’s
Seafood Guide : www.
seachoice.org (version
française à venir sous peu).
Choisissez des poissons et
fruits de mer frais, pêchés
localement et inscrits sur la
liste verte de nos guides.
Évitez les espèces de la liste
rouge, comme le saumon
d’élevage.
Demandez à votre détaillant
ou au serveur du restaurant
d’où viennent ses poissons et
fruits de mer. Proviennent-ils
de fermes d’élevage ou ils
ont été pêchés? De quelle
façon ont-ils été pêchés? Etc.
la fon d ation DAV ID S U ZU KI
7
UN EXPERT NOUS RÉPOND Nicholas Heap
Que faire avec les vieux fluorescents
compacts?
Bien sûr, il est important de maximiser l’efficacité énergétique de nos demeures. Mais il est
aussi essentiel de gérer les déchets de façon responsable.
L’installation de fluorescents compacts (FC) constitue une façon simple
de réduire sa consommation électrique et d’économiser. Les FC utilisent en moyenne 75 % moins
d’électricité que les ampoules
incandescentes, ce qui réduit la
demande globale ainsi que les
émissions de gaz à effet de serre
des centrales alimentées par
combustibles fossiles.
Chaque FC contient une très
petite quantité de mercure (beau-
coup moins que dans une pile de montre ou une
obturation dentaire, par exemple), mais, en réduisant la demande électrique, elles permettent de
réduire les émissions de mercure des centrales au
charbon. Quand on fait le calcul, on constate que
l’environnement y gagne.
Cela dit, pour maximiser les avantages des
FC, il ne faut pas qu’ils se retrouvent dans
les sites d’enfouissement. Ne les jetez donc
pas aux poubelles. Plusieurs grandes chaînes comme Home Depot et Ikea ont
des ­boîtes de collecte en magasin.
De même, différentes municipalités
offrent des programmes de récupéra­
tion et de recyclage pour les déchets
dangereux. Voyez si la vôtre accepte les
FC. Si vous brisez un FC, il faut suivre certaines
directives pour le nettoyage.
Au pas de course pour la planète!
montant servira directement à financer la recherche scientifique de la Fondation ainsi que les activités de sensibilisation publique et de défense de
l’environnement. Lorraine Tanner, qui coordonnait
la marche pour la Fondation, a vu de près les réactions des participants : « Les gens se sont vraiment
sentis interpellés par l’idée qu’on peut faire avancer
les choses en unissant nos forces pour une bonne
cause. »
La marche de l’an prochain est prévue pour le
25 avril et elle devrait avoir lieu dans plusieurs
autres villes du pays. L’objectif des organisateurs
est de franchir le cap du million de participants,
répartis dans plus de 500 collectivités, d’ici 2012.
n Jason Curran
Nicholas Heap,
analyste de
politiques,
Climat et
Énergie, à la
Fondation
Earth Run : Des sous et des
sourires pour l’environnement
La toute première édition de l’événement « Earth
Run » a démontré que la marche et la course ne sont
pas uniquement salutaires pour les humains – elles
sont aussi bonnes pour la planète! Le 26 avril dernier,
plus de 1200 Canadiens ont marché, couru et roulé
à la santé de notre environnement
David Suzuki a franchi dans les villes de Vancouver, Nelles 5 km du trajet d’un son, Winnipeg, Toronto et Ottawa.
Ils ont permis d’amasser plus de
pas vif et léger. 24 000 $ pour différents projets qui
visent notamment à rendre nos villes plus saines, à
protéger les saumons sauvages et à préserver nos
sites naturels. Des marches ont aussi eu lieu dans
quatre villes aux États-Unis et en Espagne.
À Toronto, le triple médaillé olympique Adam van
Koeverden a participé à la marche (sans son kayak...).
À Vancouver, par un temps radieux, David Suzuki
s’est présenté pour le départ au magnifique parc
Stanley et il a franchi les 5 km du trajet d’un pas vif
et léger. « C’est extraordinaire de voir la réponse des
gens et l’enthousiasme généré par cette marche »,
a-t-il dit.
L’équipe David Suzuki était constituée de bénévoles, de membres du personnel et de sympathisants
de partout au Canada. Ils ont récolté 13 000 $. Ce
8
Des participants de tous âges ont marché et couru
pour l’environnement. photo: Stacy Geisberger
Les mariés étaient en vert
Ou comment
s’épouser
écologiquement...
Vous vous mariez cet
été? Félicitations! Vous
êtes invité à un mariage?
Amusez-vous bien!
Les mariages peuvent demeurer tout
à fait festifs sans pour autant endommager la planète ou vider votre portefeuille.
Wanda et Craig ont
Quand Wanda Praamsma et Craig Hulopté pour un mariage
ton ont décidé de se marier, ils ont aussi
vert et économique
décidé que leur mariage serait simple,
peu coûteux et écologiquement sain.
Alors, cet été, ils porteront un smoking
et une robe d’époque, ils boiront le vin
de la soeur de Craig et ils s’échangeront vent choisir une carte – sérieuse ou
des bagues artisanales fabriquées par légère – pour aviser les futurs époux.
Jusqu’ici, la réaction des invités a été
une amie!
Les deux Torontois voulaient aussi excellente.
« Nous voulions revenir aux cho« échapper au côté commercial des
ses simples, conclut Craig.
mariages ». Alors ils
Un mariage, au fond, c’est
sont devenus les pre- « Un mariage, au
miers à s’inscrire à fond, c’est d’abord d’abord et avant tout une
notre tout nouveau
et avant tout une grande fête! »
Pour des conseils pour un
programme de dons
mariage vert, visitez www.
de mariage, via notre grande fête! »
davidsuzuki.qc.ca/agissez
site Internet. Grâce à
ce programme, les invités peuvent faire con/mariagever. Pour faire un don
un don à la Fondation en l’honneur des ou envoyer une carte aux mariés,
le
www.davidsuzuki.org/
futurs mariés, au lieu de leur acheter visitez
greenweddings (en anglais seuledes cadeaux inutiles...
En versant leur don, les invités peu- ment) ou appelez au 1-800-453-1533.
n Heather Murray
nouvelles
brèves
By Aryne Sheppard
Achieving our shared goal of sustainability within a generation is a big job.
The Foundation is fortunate to have a
vast
network
of talented
David
Suzuki
inspire volunteers
(including
David
Suzuki and Tara Cullis)
vraiment
confiance!
across the country to help us move the
Les Canadiens font plus confiance à David
DSF mission forward.
Suzuki qu’à toute autre personne au pays.
Every week, our volunteers serve
Voilàresearchers,
la conclusion program
d’un sondage
publié dans
as
assistants,
le
numéro
de
juin
2009
de
Reader’s
Digest.
consultants, IT technicians, outreach
M.
Suzuki
a
obtenu
nettement
plus
de
hosts, translators, office receptionists,
­and
premières
places
que
les
deuxième
et
troi­­many other roles. In the fall, they
generously
contributed
2,000 hours
of
si­ème personnes
au classement
combinées.
their
time to support
the success
of DSFde
Évidemment,
nous sommes
enchantés
campaigns.
ces résultats. Et nous espérons que cela perVolunteers
highlight
thedevalue
mettra
à plus de
gens encore
saisir leof
communities
working
together
to àbring
message de David Suzuki et d’avoir
coeur
about positive change. In our busy
la protection de notre planète.
world, time is a precious commodity,
Pour lire l’article et voir le classement
and our volunteers continue to inspire
complet : www.readersdigest.ca/mag/cms/
us with their commitment and generxcms/the-canadians-you-trust_2745_a.html.
osity.
Every Canadian has a stake in our
La protection
habitats
ability
to meet thedes
social
and ecological
face.
By engaging the
duchallenges
caribouwe
des
bois
skills,
expertise,
and
enthusiasm
Pendant
huit mois,
une
équipe de laof our
volunteer
team,
we
harness
this
reality
Fondation a fait des pieds et des
mains
pour
of working together to build a sustainqu’on publie un rapport scientifique sur le
able world.
caribou des bois des régions boréales et sur
ses habitats essentiels. Le rapport, commandé par le gouvernement fédéral, a finalement été déposé en avril. La Fondation
veillera maintenant à ce que les conclusions
scientifiques de ce rapport soient effectivement prises en considération par les
gouverne­ments et les entreprises dans leur
gestion des forêts.
Les sports d’hiver en péril
Pour protéger la
nature au quotidien
Aidez-nous à protéger la nature jour après
jour en participant à notre programme de
dons mensuels des Amis de la Fondation.
Pour nous, les dons mensuels sont précieux
parce qu’ils nous permettent de
compter sur un financement
stable et prévisible.
Pour devenir un
Ami de la Fondation
Communiquez avec Nina Legac
604-732-4228
1-800-453-1533
[email protected]
Selon un récent rapport de la Fondation intitulé On Thin Ice, l’avenir des Jeux olympiques
d’hiver, et des sports d’hiver en général, est
directement menacé par le réchauffement
climatique. Ian Bruce, auteur du rapport et
spécialiste des changements climatiques à la
Fondation, explique : « Si nous n’agissons
pas, un grand nombre de sports olympiques
– comme le ski et le surf des neiges –
­risquent de devenir impraticables au pays
d’ici 2050. Et il en va de même pour différentes activités hivernales typiquement d’ici
comme la pêche sur glace ». On peut consulter le rapport au www.davidsuzuki.qc.ca.
la fon
fonddation
ation DAV
DAVID
ID SSUUZU
ZUKI
KI
la
99
La vraie vie
Pour en finir avec les sacs en plastique...
Lindsay Coulter
Il n’y a pas si longtemps, on consommait les sacs de
plastique sans aucune retenue. Certains magasins
nous obligeaient même à utiliser leurs sacs plas­
tique en guise de preuve de paiement.
Certaines Les choses ont bien changé depuis.
municipalités les Heureusement.
Quels sont les indiinterdisent carrément ces qu’un changement social est en
train de s’implanter pour de bon?
Dans le cas des sacs de plastique,
on peut en nommer plusieurs : certaines municipalités les interdisent
carrément, de plus en plus d’organisations fournissent des sacs réutilisables lors de leurs réunions ou colloques, des détaillants appliquent
Lindsay Coulter,
une surcharge pour les sacs en plasla Reine verte de
tique et, à la SAQ, il n’y en a tout simplement plus
la Fondation
du tout. En fait, les gens qui font leurs courses avec
un sac réutilisable ne sont plus du tout des marginaux, ils sont en train de devenir la norme.
Mais ce qui m’a le plus frappée comme indicateur de la profondeur du changement, c’est une
réaction de l’Association canadienne de l’industrie
des plastiques. En mai dernier, cette association
a publié une étude qui révélait que 30 % des sacs
réuti­lisables en tissu étaient touchés par une contamination bactérienne – et donc qu’ils étaient mauvais pour la santé...
Non mais sérieusement, pour qui ils nous prennent? Est-ce qu’ils pensent vraiment me faire peur?
Ils espèrent peut-être que je vais faire
brûler mes sacs de tissu et revenir au
plastique?
Mettons les choses en
perspective. Votre chiffon
de cuisine est plein de
bactéries, tout comme les
poignées de portes, les
boutons d’ascenseur et
les légumes du marché...
Il suffit de les laver. Alors
c’est ce que j’ai fait : j’ai
pris ma dizaine de sacs
réutilisables et je les ai
lavés en souriant... Je souriais parce que je me disais
que si l’industrie des plastiques en est rendue à utiliser des tactiques aussi farfelues, c’est qu’elle sent
que le changement est profond. Cela signifie aussi
que, collectivement, nous avons un impact réel pour
améliorer la santé de notre planète. Et nous pouvons
nous en féliciter.
FINANCEMENT CRÉATIF
Les clients des cafés ont donné plus
de 7500 $ pour la Fondation et l’entre­
prise prévoit rééditer l’expérience
­l’année prochaine.
Récompenser les
gestes verts
Les 21 et 22 avril dernier, pour
célébrer le Jour de la Terre, les magasins
de la chaîne Good Earth Coffeehouse
and Bakery ont récompensé les passants
« verts » et ils ont participé de façon originale au financement de la Fondation.
À Calgary, Edmonton, Okotoks et
Kelowna, des équipes de la chaîne
de cafés distribuaient des sacs et des
­tasses réutilisables aux cyclistes, aux
utilisateurs du transport en commun,
aux marcheurs, aux passants munis
de sacs de magasinage en tissu, etc. En
plus, les clients qui faisaient un don à
la Fondation recevaient gratuitement
10
Les gens de Good Earth ont célébré le
Jour de la Terre en aidant la Fondation.
De gauche à droite : Nan Eskenazi,
David Suzuki, Samantha Dickinson,
Robert Dickinson.
du café biologique Good Earth.
« Nous voulions vivre un beau Jour
de la Terre, expliquait Nan Eskenazi, un
des fondateurs de Good Earth, et nos
clients ont répondu à l’appel. Quant
aux passants, ils étaient aussi surpris
qu’enchantés de recevoir des petits
cadeaux en guise de remerciement de
leurs gestes verts. »
Good Earth et l’environnement
Les 20 magasins de la ­chaîne Good Earth
fonctionnent exclusivement avec de l’électricité verte. On retrouve des
ingrédients biologiques
dans de nombreux plats
au menu. Tout le café
vendu est équitable et
provient de plants cultivés
à l’ombre. L’entreprise
­cherche à éliminer la consommation de produits inutiles et
à réduire les déchets.
À lire et à voir
Ce bulletin est publié par la Fondation
David Suzuki, un organisme de ­­bienfai­­sance
canadien. Par le biais de la science et de
l’éducation, la Fondation David Suzuki veut
protéger l’environnement, la diversité de la
nature et notre qualité de vie, aujourd’hui
et pour les générations futures.
307-460, rue Sainte-Catherine Ouest
Montréal, QC, Canada, H3B 1A7
Téléphone : (514) 316-4646
Télécopieur : (514) 316-4561
www.davidsuzuki.qc.ca
Rédacteur en chef Ian Hanington
Collaborateurs Lindsay Coulter, Jason
Curran, Sutton Eaves, Gail Mainster,
Heather Murray, Catherine Orer, Kristen
Ostling, Peter Robinson, Aryne Sheppard,
David Suzuki
Version française
Communications Pierre René de Cotret
Conception graphique
et production Working Design
Conseil d’administration Ray Anderson,
John Bankes, Stephen Bronfman, Tara
Cullis (présidente), Severn Cullis-Suzuki,
Stephanie Green, James Hoggan
(président du conseil d’administration),
John Lefebvre, Miles Richardson, Peter
Steele, George Stroumboulopoulos,
David Suzuki (fondateur), Peter Victor,
Elaine Wong
Directeur général Peter Robinson
Directeur général pour le Québec
Karel Mayrand
Directeur des communications
Dan Maceluch
Directeurs de programmes
Morag Carter, Faisal Moola, Jay Ritchlin
Responsable des bénévoles
Aryne Sheppard
Responsable de la protection de la vie
privée Kenneth Eng
Imprimé sur papier recyclé après
consommation à 100 %, sans chlore.
davidsuzuki.org
Découvrez les
nouveautés
du Défi Nature
David Suzuki
L’écologie au travail
Abonnez-vous aux bulletins
Des vedettes
nous appuient!
The Nature of Things,
Volume 1: Visions of
the Future
DVD (CBC Home Video)
L’émission The Nature of
Things détient le record de
longévité pour une série documentaire au Canada. Et maintenant, on peut se procurer
des DVD de l’émission avec
une sélection d’épisodes particulièrement
intéressants,
ainsi que des extras. Ce recueil
débute avec un épisode où
David Suzuki et sa fille Sarika
sont en Europe pour voir de
leurs propres yeux – et nous
faire découvrir – certaines
solutions fascinantes adoptées là-bas pour incorporer
le développement durable au
sein de la société. On retrouve
aussi notamment des épisodes sur les voitures de l’avenir, l’énergie de la terre et les
immeubles « verts ». Parmi
les extras, on peut voir David
Suzuki au naturel, une sélection de scènes non retenues,
etc.
TED – Et que
circulent les idées!
www.ted.com
Où peut-on voir et entendre
gratuitement Jane Goodall, E.O.
Wilson, Al Gore, Ray Anderson
et des centaines d’autres personnes fascinantes? Sur le site
TED.
Fondé en 1984, TED est un
regroupement de gens qui
oeuvrent dans le secteur des
technologies, du divertissement (entertainment) et du
design (d’où le nom TED).
TED est convaincu qu’en faisant circuler les idées, on
peut changer les attitudes,
et, ultime­ment, changer le
monde. L’organisme offre
donc 18 minutes aux grands
penseurs de ce monde pour
qu’ils fassent une présentation vidéo. Toutes les cap­sules
sont offertes gratuitement sur
le site depuis avril 2007, et
certaines sont traduites en 40
langues.
Les trésors de
l’ONF en ligne
l’insécurité économique et la
fin du pétrole à bas prix, on
redécouvre que la surconsommation n’est pas une avenue
viable.
Les auteurs de ce livre expliquent comment notre culture
du « toujours plus » a pollué
notre planète, frappé notre
économie et miné notre potentiel de bonheur. Ils présentent
ensuite les avantages – individuels et collectifs – de la
simplicité comme réponse à
la crise planétaire actuelle. En
fait, le choix de la simplicité
n’est pas seulement personnel,
il est aussi politique.
Slow Death by
Rubber Duck
onf.ca
Au fil des 70 dernières années,
l’Office national du film du
Canada a produit certains des
meilleurs drames, documentaires et films d’animation du
monde. On peut maintenant
visionner gratuitement plusieurs de ces oeuvres en ligne.
L’ONF a mis à la disposition du
public plus de 700 documents :
courts et long-métrages, nouveautés, grands classiques,
perles oubliées, etc.
Less Is More
Cecile Andrews et Wanda
Urbanska
(New Society Publishers)
La sagesse populaire a toujours enseigné les vertus de la
simplicité. Aujourd’hui, avec
les changements climatiques,
Rick Smith, Bruce Lourie
et Sarah Dopp
(Knopf Canada)
Les gens sont de plus en plus
conscients que plusieurs produits domestiques d’usage
courant peuvent s’avérer tox­i­
ques. Dans ce livre, les auteurs
examinent l’impact de ces toxines sur la santé, notamment
en faisant des expéri­ences sur
eux-mêmes pour voir comment les polluants s’accumulent dans leur organ­isme... Au
Canada, un homme sur 2,3 et
une femme sur 2,6 dévelop­
peront un cancer au cours
de leur vie. Mieux vous serez
informé, plus vous aurez envie
de faire un grand ménage dans
les produits domestiques qui
vous entourent!
la fon
fonddation
ation DAV
DAVID
ID SSUUZU
ZUKI
KI
la
11
11
Les enfants, allez
jouer dehors!
C’est
D
De récentes études révèlent
que beaucoup d’enfants
sont en train de perdre
contact avec la nature. Bien
bon pour eux et c’est sûr, ils acquièrent d’autres
connaissances
dans
le
bon pour la planète monde virtuel, mais cela n’a
rien à voir avec l’expérience
très terre à terre du contact
avec les arbres, les plantes
et les animaux. Compte tenu
de la détérioration actuelle
de notre monde naturel, c’est
là une raison fondamentale
­d’encourager les jeunes à
découvrir la nature : plus ils
l’aimeront, plus ils voudront la
protéger.
Mais ce n’est pas la seule raison. Je me souviens très claire­
ment du plaisir que j’avais, enfant, à explorer les
forêts, les ruisseaux et les étangs. Je me souviens
aussi de la joie dans les yeux de mes propres enfants
quand ils cherchaient des coquillages dans le sable
ou qu’ils exploraient les petites flaques laissées par
la mer à marée basse. Bien sûr, ces expériences peuvent expliquer nos prises de position pour l’environnement, mais elles représentent aussi tout simplement de grands moments de bonheur.
La nature est aussi bonne pour la santé physique. Mais au-delà des bienfaits de l’exercice qu’on
Psst!
David Suzuki
Le mot de la fin
y ­pratique, les chercheurs découvrent que la nature
est également bénéfique pour la santé de l’esprit.
Depuis 2007, la moitié de la population mondiale
vit en ville, et elle subit des stimulations excessives sous forme de trafic, de bruit et d’autres facteurs de stress. Or, l’essentiel de notre évolution a
eu lieu dans des environnements naturels et nous
sommes faits pour porter attention à la nature. Des
chercheurs de l’Université de l’Illinois ont découvert
qu’en exploitant cet intérêt naturel, les gens devenaient plus attentifs et mieux en mesure de réagir
aux situations de stress.
Les chercheurs ont aussi observé que les enfants
de 7 à 12 ans affectés par un déficit d’attention manifestaient moins de symptômes après avoir participé
à des activités « vertes » qu’après avoir regardé la
télévision ou joué sur un ordinateur. D’autres ­études
révèlent que l’exposition à la nature entraîne une
réduction des conflits et de la procrastination, ainsi
qu’une meilleure capacité de résolution des pro­b­lèmes.
Évidemment, les avantages personnels apportés
par la nature sont aussi positifs pour la société dans
son ensemble. Alors, faites un cadeau à vos enfants
ou à vos petits-enfants : emmenez-les marcher, inscri­
vez-les à des ateliers nature ou envoyez-les tout
simplement jouer dehors! Ce sera bon pour eux et
ce sera bon pour la planète.
Pour savoir si David Suzuki passera bientôt dans
votre région, visitez le www.davidsuzuki.org/About_
us/Dr_David_Suzuki/Appearances.asp.
Vous êtes invité à un mariage cet été?
Les cartes de voeux de
mariage de la Fondation
Choisissez une carte de voeux – sérieuse
ou humoristique – pour informer les futurs
mariés de votre don. Puis, envoyez-la par
courriel ou remettez-leur en mains propres
le grand jour. Facile !
Offrez un cadeau écologique et original aux futurs époux !
Faites un don à la Fondation David Suzuki en leur nom !
Les mariés apprécieront certainement votre geste, et vous aurez
contribué à protéger notre environnement.
C’est vous qui vous mariez ? Visitez notre site pour apprendre à organiser un
mariage vert, créer une liste de cadeaux, faire un don vous-même, etc.
www.davidsuzuki.org/GreenWeddings
mariages
verts
www.davidsuzuki.org/GreenWeddings
www.davidsuzuki.qc.ca/agissezcon/mariagever