Olga Kokcharova

Transcription

Olga Kokcharova
IOlga Kokcharova / Xavier Querel / Vincent de Roguin / Jean-Philippe Gross / Lionel Marchetti / Xavier Garcia / Jamie Drouin /
Johnny Chang / Tropa Macaca / Lee Gamble / Helm / Bill Kouligas / Bertrand Denzler / Jean-Sébastien Mariage / Antonin Gerbal /
Hyperbang / Maria Minerva / Guido Mobius / Dieb 13 / Walser / Bad Trip Inc DJ set
# 317
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l’ é c u r i e
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(# 1)
A n t i g e l
F e s t i va l
Avec le soutien de la Ville de Genève, de la République et canton de Genève,
de la Loterie Romande, de la Fondation Ernst Göhner et de tous les Lieux qui nous accueillent www.cave12.org
exil an VI
L a c a v e 1 2 a u C o ll è g e Cl a p a r è d e
L a
A n t i g e l
dimanche 3 février 21 h 00
(# 1)
dimanche 3 février (portes 17 h 30, concert 18 h)
Olga Kokcharova/
Xavier Querel/
Vincent de Roguin/
Jean-Philippe Gross (RUs/FRa/CHe)
Autour de l’orgue de cinéma du
Collège Claparède
Collaboration avec le festival Antigel
Si l’orgue de cinéma, véritable orchestre à lui tout
seul, équipait alors quantité de grandes salles de
cinéma, il n’en reste aujourd’hui que très peu en
bon état à travers le monde. Celui de Claparède,
de la fameuse marque Wurlitzer, en fait partie. En
plus d’un dispositif classique d’orgue à tuyaux,
cette précieuse et mystérieuse machine à sons, qu’on
croirait sortie d’un texte de Raymond Roussel, est
dotée d’un vibraphone, d’un piano et d’une gamme
de percussions – cymbales, tambours et carillons –
piloté électriquement depuis trois claviers visibles
sur scène. Une chambre d’effets spéciaux renferme
quand à elle des bruitages mécaniques comme des
sirènes, sifflets, coups de feu, sonnettes, bruits de
sabots ou de vagues.
C’est autour de cet incroyable et extraordinaire instrument que les artistes et musiciens/résidents genevois Olga Kokcharova et Vincent de Roguin nous
convient pour une session live totalement inédite
et unique, conviant qui plus est l’excellent cinéaste/
projeteur/traiteur d’image-pellicules « live » 16 mm,
Xavier Quérel (membre fondateur et toujours actif
de l’ô combien historique Cellule d’Intervention
Metamkine) et le bizuteur de particules électroniques grand-grand habitué de la cave12, JeanPhillipe Gross à s’emparer/détourner avec eux les
sonorités de cet instrument/quasi pièce de musée
d’une rareté incommensurable.
COLLÈGE CLAPARÈDE – Chemin de Fossard 61
Bus 5, 25, 34, C (Arrêt Collège Claparède)
c av e 12
à
l ’ É CURIE
(# 311)
Lionel Marchetti/Xavier Garcia
(FRa)
Xavier Garcia : sampler, laptop
Lionel Marchetti : magnétophone Revox
analogique, électroniques
+
Jamie Drouin/Johnny Chang
(CAN/USA)
Jamie Drouin : électronique
Johnny Chang : violon
Lionel Marchetti, personnage-clé, essentiel et pivot
de la scène européenne en la matière, ayant amené/
libéré les sonorités concrètes vers des régions franchement sauvages avec un incroyable sens du « collage », de l’opposition, de la friction, de la tension,
du rythme et de la poésie, (long compagnon de route
d’un autre héros du genre, un certain Jérôme Noetinger) et à la discographie aussi hallucinante qu’essentielle, aux prise en duo ce soir avec Xavier Garcia, son
« prof/mentor », pour une rencontre qui s’annonce
jubilatoire/assaillante dans le traitement/exposition/
détournement/juxtaposition du son et de ses sources.
Deux Maîtres en la matière pour un résultat nerveusement jouissif et dense en perspective.
Et en début de soirée, un excitant challenge, plus
proche du mouvement Wandelweiser (dont le violoniste Johnny Chang fait intégralement partie,
jouant régulièrement des pièces de Michael Pisaro
entres autres) et donc plus proche de l’extension
infinie du SILENCE en musique que de ses possibles
assauts et autres couches sonores permanentes, le
duo DROUIN/CHANG, conscient de jouer à l’Écurie dans un environnement ma foi plutôt bruyant
et où le silence a beaucoup de mal à se faire de la
place, se dit désireux de relever le défi et de pousser
leur approche « Wandelweiserienne/silencieuse »
dans des retranchements plus bruitistes s’il le faut,
intégrant/interagissant/modulant leur set et jeu en
fonction des bruits extérieurs potentiels de l’Ecurie.
Une approche/défi qui nous excite grandement,
non-dogmatique, ouverte au moment et qui nous
rend fébrilement curieux.
ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
L a
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à
l ’ É CURIE
(# 312)
mercredi 6 février 21 h 00
Tropa Macaca
(PRT)
André Abel & Joana da Conceição:
electronics, creepy digital beats
Prenant et étonnant duo d’« ambient-noise-noir »
provenant du Portugal, sorte de tribal-digital tordu, rempli de beats digitaux « sales » et rampants,
particulières de gens tels que Joseph Hammer,
Frieder Butzmann, Ghédalia Tazartès ou encore les
approches house et techno mutantes de Heatsick,
NHK’Koyxen, SND ou Lee Gamble.
Un label au travail/défrichage/mise au point IMMENSE, porté aux nues et acclamé partout sur
internet, dans les blogosphères, les revues/magazines spécialisés, encensé par les critiques en tout
genre et aux objets à l’esthétisme/design/graphisme
souvent magnifiques, hautement recherchés par un
avide public de connaisseurs tout autour du globe.
Berlin based PAN label has established for itself
a redoubtable, imposing presence. Initial releases
marked it as a better-than-average Noise imprint;
since then it has diversified astutely, broadening its
remit to take in free jazz, sound art, computer music and dissident electronica. The secrets of Kouligas’s accomplishment aren’t hard to decipher: the
PAN catalogue is a dud-free zone, tightly packed
with strong albums by a blend of new and familiar
artists, all of them well chosen and wrapped up in
deluxe, eye-catching packages. In 2011 PAN shifted
into overdrive, cresting irresistibly with a succession of outstanding, justly lauded releases. The
diversity of the PAN roster, as well as its boldness
and ambition constitutes a convincing display of
strength from a label whose deserved success looks
set to continue»
Nick Cain/The WIRE Magazine
A l’heure où l’on nous bassine sans cesse sur la mort
de la production discographique, des labels gros ou
petits, et de la fin du cd, etc… PAN, avec une production quasi exclusivement en vinyle, une vision
sans-compromis et une réelle passion/pertinence
quant aux enregistrements produit est là pour nous
prouver qu’avec rigueur, singularité et justesse, rien ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
Un gros-GROS plaisir jouissif en perspective pour ne se meurt.
un excellent ovni portugais, emplis de beats extraterrestres, de clubbing de l’espace et d’ambient- Ordre de passage non défini.
noise frissonnant.
LEE GAMBLE
ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
L a
T H E
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PAN
à
l ’ É CURIE
(# 313)
EVENING
jeudi 7 février 21 h 00
Lee Gamble (gbr)
Electronique
+
Helm (gbr)
électronique, divers
+
Bill Kouligas (DEu)
PAN’s brain, lp’s, électronique
En collaboration avec le FRI-SON/Fribourg
Depuis 2008, le label berlinois PAN, mené de manière passionnée et avec une vision formidablement
aiguë par le résident berlinois BILL KOULIGAS
(présent ce soir !), a su gagner un affolant statut
d’entité déjà quasiment-culte, avec une haaaalluuuuciiiinante production (presque exclusivement
en vinyle) et un chemin totalement unique à travers les champs de l’expérimentation sonore et des
dernières avancées/poussées électroniques, qu’elles
soient noise ou désireuses d’enjamber les frontières
entre art sonore/sound-art, expérimentations droniques ou même clubbing/dance music déviant.
Un catalogue tout simplement renversant, allant
des travaux visionnaires/précurseurs/essentiels de
personnalités telles que Trevor Wishart, Florian
Hecker, John Wiese ou Keith Fullerton Whitman,
en passant par les voix/atmosphères ô combien
Ayant commencé en tant que teenager à faire dj
sur des radio pirate et au sein de l’émergente scène
Jungle, l’approche musical de Lee Gamble a pris par
la suite une direction nettement plus expérimentale.
Explorant les royaumes les plus en marges de l’abstraction au moyen d’une synthèse/resynthèse digitale, Lee Gamble génère défigurations et reconfigurations d’une matière sonore donnée, n’en gardant
plus que les détritus/débris pour générer de nouvelles abstractions sonores à l’intérieur desquelles il
est capable de créer de fortes illusions soniques abstraites de particules décharnées-vrillantes à la façon
de Florian Hecker ou Marcus Schmickler ou de se
plonger à fond dans une rave music/techno postDetroit/UK digitalisée-filtrée, alternant allègrement
bourdonnements sonores, disco-tech compressée,
psychoacoustisme, dub cérébral, orages de fréquences granulaires agitées, changements soudain,
motifs indiscernables puis discernables, etc, etc…
L a
c av e 12
à
l ’ É CURIE
Un long déroulement quasi-dronique, primitif et
abstrait, chaud et organique, se suspendant dans
l’air, créant un espace sonore tendu, peuplé de sons
sans âge, de fragments non identifiés, de traits,
de points et de structures inutiles. Insaisissable et
protéiforme, le trio tâtonne, scrute et fouille générant une tension secrète et continue, sans attente
et au calme tremblant, au flux/rythme souterrain,
enfilage/osmose/friction de sons « dérepértoriésprimaux », pour une prenante méta-musique discursive, sans artifice, dépouillée, où le temps coule
sans but apparent, et de nouveau : sans attente/but
déterministe.
Approche radicale dans sa retenue et son nonvolontarisme, mais qui englobe par son « instinctivisme » et un hypnotisme latent/lancinant/sousterrain qui remplit, sans imposition et de manière
presque évidente, l’espace et l’oreille.
Une nouvelle quête aux limites du « il ne se passe
rien et de son écho » du fascinant Bertrand Denzler.
Apaisant, décharné et à la propagation fantomatique formidablement efficace.
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(# 314)
dimanche 10 février 21 h 00
Zoor
(FRa)
Bertrand Denzler : saxophone ténor
Jean-Sébastien Mariage : guitare
électrique
Antonin Gerbal : batterie
+
Hyperbang (FRa)
Performance cinéma/lumière/son
Gaëlle Rouard : Projecteurs & Films 16 mm
David Chiesa : Cadre de Piano &
Basse électrique
Christophe Cardoen : Lumières & Optiques
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à
l ’ É CURIE
(# 315 )
mardi 12 février 21 h 00
Maria Minerva
(EST)
électronique, chant, projection video
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l ’ É CURIE
(# 316)
c av e 12
à
l ’ É CURIE
dimanche 17 février 21 h 00
dimanche 24 février 21 h 00
Guido Mobius (DEu)
Ulrich Troyer (AUT)
guitare, pédales d’effets, voix,
trompette de poche, etc…
+
Dieb 13 (AUT)
(# 317 )
électronique
+
Faboulous Diamonds (AUS)
platines, électronique
Nisa Venerosa & Jarrod Zlatic : voix, orgue,
sax, claviers/synthétiseurs,
électronique…
Synthétiseur, effets, Afro-synth
ULRICH TROYER
+
Walser (CHe)
+
Bad Trip Inc DJ set (CHe)
passeurs de disques impromptus
en conjonction avec Wildrfid Records
Nouvelle soirée-rdv en conjonction avec Wildrfid
Records, rdv qui jusqu’à présent nous ont à chaque
fois menés vers des zones d’enthousiasmes finaux
purs, avec des enchaînements/montées de sets enchanteurs et des oreilles, neurones et esprits ravis.
On en ressort ici à chaque fois hyper enthousiasmés !
Ce soir, une nouvelle déclinaison électronique,
partant des couches ambient-abrasives-noises et
englobantes du viennois DIEB13 et de ses trois
tourne-disques (ré-aperçu en décembre ici lors de
l’incroyable soirée Beat Diary dont le set de Dieb13
fut un des clous magistraux !).
Passant par le handmade-techno-pop-electronica-funk-gospel-et-autres-déviances générées en
direct et sur le moment et selon l’ambiance, du
manipulateur berlinois génialement funky Guido
Möbius avant de finir avec l’Afro-Synth hypnotique
et franchement dansant du zürichois WALSER.
Maria Minerva est LA nouvelle pop-modèle ayant
notablement dérapé tout en s’enfonçant profondément dans nos subconscients. Originaire de Tallin,
Estonie, maintenant basée à New-York, à à peine
23 ans (!), Maria Minerva enfourche des modes de
véritable POP académique, virale et haut-de gamme
avec un délicieux sens des grosses basses, ayant Et comme toujours dans ce genre de rdv, les interenregistré de nombreux morceaux, remix et vidéo à ventions dj’s enthousiasmantes et impromptues de
travers les labels cultes Not Not Fun et 100 % SILK. la bande à Wildrfid, ce soir en version bad trip inc
dj set.
Les images, sons et formes qu’elle conjure pendant
ses concerts sont fiévreuses, mêlant diva-disco au Excellent dimanche plein en perspective et avec
langage non-pudique/sale, grooves pop d’Europe de cette équipe dans les parages, ben, on sait toujours
l’Est, bass-culture de clubbing anglais, esthétiques comment ça commence, mais jamais vraiment comde dub lo-fi et bavant californien, le tout à travers ment ça finit. Welcome & Yes !
un univers sonore propre à elle. Des techno-ballades
semblant exister dans une dimension narcotique pa- ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
rallèle, remplies de voix humides flottant de manière
étrangement détachée au-dessus de boucles-beats
propulsifs, de lavages de synthétiseurs-arc-en-ciels
et de mélodies submergées.
Plongée en deux temps dans les méandres de l’expérimentation sonore et visuelle française, avec deux
HELM
nouveaux projets menés par des incessants activistes
Artiste sonore et musicien expérimental basé à de la scène expérimentale hexagonale, avec, d’un
Londres, HELM (de son vrai nom Luke Younger) côté, HYPERBANG une dense et hypnotique plontravaille a partir d’un vaste déploiement/étalage gée audiovisuelle, au coeur de la matière sonore et
d’instrumentation tournante/changeante et de de l’image, utilisant une configuration excitante mêsources sonores abstraites.
lant projecteurs et films 16 mm, lumières, optiques,
Les compositions de Younger bâtissent un dense cadre de piano et basse électrique, le tout entremêlé
paysage aural qui touche à la musique concrète, à la dans un magma sensoriel auditif et oculaire primipoésie sonore inconfortable, au noise et aux drones tif et, évidemment dans le noir complet. Une expéhallucinatoires.
rience de belle réjouissance immersive se situant
Auteur de trois excellents albums « longue volontairement aux origines de l’art cinétique, nous
durée », le dernier étant justement sorti chez PAN plaçant au centre de celui-ci et se vivant pleinement
(que HELM appelle maintenant sa maison), IMPOS- en situation LIVE ! Et ils nous préviennent : ça joue
SIBLE SYMMETRY est une excellente relecture de plutôt FORT. Yes !
En live, elle amplifie royalement la sensualité à 360
diverses performances live enregistrées, assemblées/
degrés de ces morceaux, assumant totalement et de
réagencées pour donner vie à une toute nouvelle De l’autre côté, nouveau trio mené par Bernard manière quasi excessive son aspect/apparence de
composition/travail emplit de sources acoustiques, Denzler, cet infatigable fascinant/orfèvrique/discret DISCO-DIVA dansante faite chair.
d’éléments électroniques avec des moments de et insatiable quêteur du saxophone, hautement cridark-ambient rythmique rappelant les premiers tique avec lui-même et l’instrument. Un immense De la pure techno-ballad-pop-boudoir kaléidoscoCoil et Cabaret Voltaire.
musicien en mouvement-recherche constante, refu- pique ce soir, ici.
Lascif et du pur Not Not Fun.
sant de s’appuyer sur toute forme d’acquis et qui
BILL KOULIGAS/PAN
débarque donc ce soir avec un nouvel assemblage
« In the space of three short years, Bill Kouligas’s trio, ZOOR.
ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
L a
Le musicien et artiste sonore viennois ULRICH
TROYER crée une musique forte, pulsante, oscillante, fluide et hypnotique entre architectures
sonores abstraites, drone-noise distortioné, bassesdub et structures-dub déconstruites. Troyer place
de minuscules évènements musicaux acoustiques
à l’intérieur d’immenses chambres/espaces d’écho,
de manière à ce que tout les divers éléments/bouts
musicaux forment d’excitantes nouvelles unités.
Passionné de musique concrète, de dub, de reggae
et de techno, Troyer jongle avec ses obsessions de
manière magistrale et physique, comme documenté
sur son récent double LP, « Songs For William ».
Une excellente approche passionnelle et discrètement unique, donnant corps à une sorte de microdub bourré de détails orfévriques et enchanteurs
au milieu des denses bruits/bruissements nettement
plus bordéliques propre aux origines même du dub.
FABULOUS DIAMONDS
Diamant-perle-duo originaire de Melbourne, Fabulous Diamonds utilise sax, orgue électronique,
claviers et synthétiseurs, dont ils travaillent méticuleusement le son, martelant d’omniprésent rythmes
« dub » rampant et envoûtant chaque chanson
d’une voix sobre et éthérée.
Fabulous Diamonds compose une musique avant
gardiste hypnotique unique, viscérale, sensuelle et
psychédélique déguisée sous de faux airs de pop
minimaliste, le tout sur un tapis auto-proclamé
d’acid-dub hypnotique, au fort relent post-punk.
Un excellemment intrigant duo
à l’inventivité sans repos, défiant toute forme de
catégorisation rapide et aux morceaux-chansonslaboratoires déconcertantes et de haute-tenue pour
une alléchante et curieuse frénésie hypnotique.
Ils donneront une (trop rare) série de concerts en
Europe cet hiver pour promouvoir leur 3e album
« Commercial Music » fraîchement sorti.
ÉCURIE de l’Ilôt13 – 14 rue de Montbrillant
graphisme :
Eva Rittmeyer
Xavier Robel
impression :
Noir sur Noir
« zombiesques »/sous-terrains, psychotropes et
fixant irrémédiablement les sens. Ou comme la
bande son du Dance Hall/Clubbing de Star Trek,
tailladant de manière méchamment sophistiquée
les neurones et les oreilles, avec une approche
onctueusement écoutable, déversant une sorte de
slim sonore primordialement visqueux, éclatant et
rougeoyant, totalement addictif, majestueusement
imposant, s’inscrivant dans le meilleur du genre,
qqpart entre les monstrueux Demdike Stare, Aaron
Dilloway et SND.
Une maîtrise du design sonore jouissive à souhait,
adulée, entres autres, par Onehotrix Point Never
qui vient d’ailleurs de sortir leur dernier EP sur son
label Software Records, après moult autres enregistrements de Tropa Macaca sur d’autres labels
phares de l’underground expérimental international
tels que les incontournables Qbico ou Siltbreeze.