Untitled - Le guide du jeu de rôle sans règle
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Untitled - Le guide du jeu de rôle sans règle
Lieutenant Garfel Lamex Age : 42 ans Fonction : Stormtrooper - Chef des troupes embarquées Prérogatives : Assurer la sécurité à bord et au sol, mener les opérations d’abordage Lamex est un vieux de la vieille. Entré dans le corps des Stormtroopers à l’âge de vingt ans, il n’a connu aucune autre école que le terrain. Il a participé à d’innombrables interventions et a été blessé plusieurs fois. Ayant renoncé à toute vie de famille, il a consacré sa vie au service de l’Empereur, et a lentement gravi les échelons de la hiérarchie impériale jusqu’à devenir officier, ce qui lui vaut aujourd’hui de commander une petite quinzaine d’hommes à bord d’un rafiot pourri. D’apparence, Lamex est un dur. Son regard inspire le respect plus encore que sa constitution physique, pourtant impressionnante. Il fait d’ailleurs tout pour entretenir une réputation d’austérité, car il estime que ses hommes et ses supérieurs ne le prendront au sérieux qu’à ce prix. Mais, au fond, Lamex est profondément humain. Il a vu suffisamment de batailles pour savoir que tous les hommes meurent de la même façon, qu’ils soient rebelles ou impériaux. Tant de gosses endoctrinés sont morts sous son commandement qu’il est devenu insensible à la propagande. Certes, il demeure profondément loyal à la cause impériale, mais il n’a plus l’élan enthousiaste de sa jeunesse : il se contente de faire son devoir du mieux qu’il peut, et fait son possible pour épargner la vie de ses hommes dans la mesure où les ordres le permettent. Lamex sait que la situation de l’Empire est désespérée. Sinon, pourquoi tous ces gamins des écoles d’officiers seraient-ils catapultés à des postes de commandement dès leur sortie de l’Académie ? Il n’a que mépris pour tous ces jeunots, ces je-sais-tout qui ne savent pas encore que la guerre est quelque chose d’abominable et qui n’hésiteront pas à envoyer à la mort des gosses pas plus âgés qu’eux. Malgré tout, Lamex respecte la discipline et obéit sans broncher. Mais qu’un de ces jeunes crétins vienne à commettre une erreur, et il ne se gênera pas pour le remettre en place. Spécialités : combat à mains nues ou avec armes, commandement de troupes Opinions sur les autres personnages : - Officiers réguliers de la Marine : des gamins qui voient la guerre comme un jeu par écran interposé. Ils ne savent rien de la mort solitaire du soldat abandonné sur le champ de bataille. Ils ont l’avantage du grade, mais si Lamex en a l’occasion, il leur prouvera leur incompétence. - Officiers politiques : des enfoirés, des fanatiques. Jamais aucun d’entre eux ne se risque au combat, et pourtant ils incitent les soldats à mourir pour l’Empereur à la première occasion. Même maintenant que l’Empereur est mort, ils trouvent le moyen de parler en son nom. De plus, la rumeur dit qu’ils surveillent l’équipage et exécutent sommairement quiconque a l’air suspect. Selon quels critères ? Et de quel droit ? Lamex tient trop à sa peau pour s’attaquer directement à l’officier politique de bord, mais si celui-ci avait un accident malencontreux, il n’en serait pas mécontent… - Pilotes : Lamex les respecterait presque s’ils faisaient preuve d’un peu de modestie. Ces imbéciles se prennent pour des guerriers alors qu’ils se contentent d’appuyer sur des boutons, leur petit cul douillet bien installé dans le siège de leur chasseur ! Evidemment, ils risquent leur peau, ce qui leur vaut malgré tout une certaine sympathie de la part de Lamex. Lieutenant Ellid Saphan Age : 25 ans Fonction : Pilote - Chef d’escadrille Prérogatives : Commander les chasseurs de bord Lors de la bataille d’Endor, Ellid Saphan était à l’autre bout de la Galaxie, dans une petite escadrille de surveillance. Ce fut pour lui une immense source de frustration et de honte. Certes, il n’aurait peut-être pas changé le cours de la bataille, mais il aurait au moins eu l’occasion de se battre utilement. Après Endor, Saphan s’est acharné à démontrer sa valeur, bien décidé à rejoindre la première ligne. Très talentueux, il accumula, au fil des missions de routine, vingt-deux victoires contre des appareils pirates ou rebelles. Mais il n’avait toujours pas pu participer à des batailles de grande envergure. Cependant, lorsque le Commandeur Liro Rykken lui déclara, lors d’une visite d’inspection, qu’il semblait « très prometteur » , Saphan entrevit l’espoir d’une mutation qui lui permettrait enfin de casser du Rebelle. A son grand désarroi, la mutation en question vient de l’envoyer sur une simple corvette, avec une escadrille mixte en sous-effectifs : trois bombardiers TIE et trois intercepteurs TIE. Plus une navette - sans armes - et un petit transport d’assaut rafistolé, également placés sous son commandement. Saphan a bel et bien l’impression de revivre la même humiliation que pour Endor : affecté à des missions de patrouille, alors qu’il se sent capable d’affronter la Nouvelle République tout entière. Si seulement il pouvait disposer d’un de ces fameux TIE modifiés que Thrawn aurait fait équiper avec des boucliers ! Saphan n’attend qu’une seule chose : une occasion d’affronter la Rébellion et de venger l’Empereur, afin de montrer à tous qu’il est un grand pilote. Son ambition : devenir une légende de la chasse et atteindre la renommée de pilotes tels que les Généraux Tycho Avenger ou Askell Nevrax. Spécialités : pilotage de chasseur ou de petit transport, commandement d’escadrille Opinions sur les autres personnages : - Officiers réguliers de la Marine : mais pourquoi donc s’entêtent-ils à lui confier des missions sans intérêt ? Saphan obéit à leurs ordres sans discuter, mais décidément ils semblent ne rien comprendre à l’esprit de la chasse. A la première occasion, il leur prouvera qu’un TIE est bien plus efficace que n’importe quelle tourelle de vaisseau. - Officiers politiques : Saphan ne sait pas trop quoi penser de ces types mystérieux. Une légende court parmi les pilotes de TIE à propos d’un énigmatique « Ordre Secret », sorte d’armée dans l’armée qui regrouperait les meilleurs pilotes et qui serait placé sous le commandement direct des officiers politiques. On dit aussi que les officiers politiques surveillent les équipages de près, et qu’il vaut mieux éviter de poser trop de questions… - Stormtroopers : des pauvres bougres qu’on envoie au casse-pipe. Saphan les aime bien, mais il ne supporte pas leurs sarcasmes sur son métier. En effet, les Stormtroopers semblent penser que les pilotes ne sont pas de vrais guerriers mais de simples techniciens. Si seulement ils savaient à quel point il est facile de mourir dans un TIE, ils lui manifesteraient peut-être un peu plus de respect. Capitaine Miril Scudd Age : 24 ans Fonction : Commandant de bord Prérogatives : Assurer la réussite de la mission, garantir l’intégrité de l’Evil Blade Scudd vient tout juste d’être nommé Capitaine, et son commandement à bord de l’Evil Blade constitue sa première affectation. Il est entré à l’Académie peu avant la Bataille d’Endor, et a de ce fait suivi un cursus mouvementé, les écoles d’officiers ayant dû émigrer en catastrophe à l’autre bout de la Galaxie. Lorsqu’il apprit la chute de Coruscant, Scudd eut une période d’abattement, mais bientôt il décida de suivre l’enseignement avec encore plus de passion : il voulait comprendre les raisons de la défaite pour se doter des moyens de la victoire. Il espérait que la supériorité du commandement impérial finirait par emporter la décision, et que les Rebelles reflueraient en désordre vers les confins de la Galaxie. Doté d’un exceptionnel sens tactique, Scudd brillait dans toutes les simulations de bataille, ce qui lui valut le respect de ses instructeurs – à l’exception notable des professeurs de sport, désespérés par son allure malingre. Scudd fit tant et si bien qu’il sortit major de sa promotion. Cependant, il avait osé écrire un mémoire sur les faiblesses de la doctrine de la Marine Impériale, mémoire dans lequel il démontrait que la perte des deux Etoiles Noires était due à une confiance aveugle en des navires de guerre surdimensionnés et à une sous-estimation du rôle des chasseurs. Ce document très critique fut transmis à la hiérarchie et même, dit-on, au Grand Amiral Thrawn en personne. Peut-être est-ce la raison pour laquelle Scudd eut droit à une affectation… particulière. Récompense ou punition ? Difficile à dire. Au lieu de se retrouver second à bord d’un puissant destroyer, il était nommé commandant d’une petite corvette. Beaucoup de ses camarades auraient considéré cela comme une faveur (mieux vaut être premier à Tatooine que second à Coruscant, comme dit l’adage) mais Scudd n’était pas du même avis. Seul au-dessus de tout l’équipage, Miril Scudd sait que la vie ou la mort de ses hommes ne dépendent que de lui, et cela l’emplit de terreur. Il n’ignore pas que la stratégie nécessite parfois le sacrifice de vies humaines, mais passer aussi rapidement de la théorie à une cruelle réalité le met profondément mal à l’aise. Malgré tout, Scudd espère faire honneur à la Marine Impériale et accomplir son devoir au mieux. Spécialités : commandement de flottille, charisme Opinions sur les autres personnages : - Second : Miril Scudd connaît très bien son second, puisqu’il s’agit de Jarod Parzifal, un de ses camarades de promotion. Parzifal est un attaqueur, il n’hésiterait pas à jeter son navire contre une flotte entière si cela pouvait l’aider à se couvrir de gloire. Il risque de se sentir vite à l’étroit à son poste de second, et en tant que camarade de promotion du commandant, il pourrait se permettre des comportements un peu trop familiers. Dans la mesure du possible, Scudd fera son possible pour le maintenir à sa place sans pour autant l’humilier. - Officiers politiques : leur rôle à bord n’est pas très clair. Ils ne dépendent pas de la hiérarchie régulière de la Marine Impériale et rendent compte directement à l’Empereur. Ils sont censés conseiller les officiers et représenter l’Empereur lors des négociations avec les éventuels vaisseaux rencontrés. Ils sont aussi chargés d’interroger les prisonniers. Mais maintenant que l’Empereur est mort, de qui tiennent-ils leurs ordres ? - Pilotes : des hommes courageux, qui n’ont pas toujours la considération qu’ils méritent au sein de la hiérarchie. Cependant, les pilotes ont aussi tendance à jouer les têtes brûlées et à prendre des risques inutiles. Il est hors de question de les laisser agir en-dehors du cadre de leur mission. - Stormtroopers : de bons soldats, qui risquent leur peau plus que tous les autres. Mais les exigences de la mission passent avant tout… Lieutenant Jarod Parzifal Age : 24 ans Fonction : Second Prérogatives : Assister le Commandant, prendre le commandement en cas de nécessité Jarod Parzifal est le fils unique du Commandeur Melem Parzifal, officier supérieur affecté au navire amiral Executor. En entrant à l’Académie, Jarod avait fait la fierté de son père et perpétué une tradition familiale. La perte dramatique de l’Executor, au cours de la Bataille d’Endor, constitua un choc terrible pour Jarod. Bien décidé à honorer la mémoire de son père, il décida de devenir le plus grand capitaine de vaisseau de la Marine Impériale. Sa scolarité fut quelque peu mouvementée, les écoles d’officier ayant dû émigrer en catastrophe à l’autre bout de la Galaxie. Malgré tout, il s’avéra être un excellent élément et brilla dans bon nombre de simulations de bataille. Véritable colosse aux muscles saillants, Parzifal mesure près de deux mètres. Combattant hors pair, c’est un expert de la lutte à mains nues. Son allure annonce son caractère : il parle d’une voix forte et entend bien ne pas avoir à répéter deux fois le même ordre. Le respect de la hiérarchie et l’honneur martial sont ses principales valeurs. C’est également un bon tacticien, qui privilégie l’attaque en toute circonstance. Pour lui, une offensive audacieuse permet souvent de prendre l’ennemi de court et d’obtenir une supériorité locale suffisante pour défaire une flotte supérieure en nombre et en puissance. En dépit de son excellence, Parzifal ne fut classé que quatrième de promotion. Il ravala sa fierté, bien décidé à faire ses preuves sur le terrain. Mais, à sa grande surprise, il se retrouve aujourd’hui embarqué à bord de l’Evil Blade, navire pour le moins modeste, avec un camarade de promotion comme Commandant : Miril Scudd, major de l’Académie, petit homme fluet qui brille dans les études théoriques mais manque sérieusement de panache. Il semble évident que Scudd dispose d’appuis au sein du gouvernement provisoire impérial : habituellement, aucun élève officier ne peut devenir Commandant sans passer par un poste de second. De plus, pendant sa scolarité, Scudd s’était permis d’écrire un mémoire très critique vis-à-vis de ses supérieurs, sans pour autant être puni. L’idée de servir de laquais à un tel pistonné répugne à Parzifal. Cependant, il y a aussi des avantages à connaître personnellement son supérieur, surtout quand il s’agit de quelqu’un d’aussi timoré que Scudd… Parzifal compte bien veiller à ce que la lâcheté de son Commandant ne mette pas en péril l’Evil Blade : il n’hésitera pas à exprimer son désaccord si Scudd prend de mauvaises décisions. Enfin, s’il le faut, il prendra le commandement, comme le règlement l’y autorise en cas de nécessité. L’ambition de Parzifal : devenir Commandant et traquer les Rebelles où qu’ils soient, pour l’honneur de sa famille et la gloire de l’Empire. Spécialités : commandement de flottille, combat à mains nues Opinions sur les autres personnages : - Commandant : Scudd va certainement tout faire pour humilier son second, espérant que Parzifal se laissera impressionner par ses relations haut placées. Mais Parzifal compte bien ne pas se laisser faire, même s’il se doit de respecter le règlement. Dans la mesure du possible, il essaiera d’imposer son point de vue au Commandant. Mais que Scudd vienne à commettre une erreur susceptible de menacer la sécurité du navire, et Parzifal le relèvera immédiatement de son poste. - Officiers politiques : ils sont chargés de représenter l’Empire auprès des étrangers, d’interroger les prisonniers et de veiller au maintien de la doctrine impériale. Image même de la droiture, l’officier politique de bord pourrait être un allié de choix pour contester les décisions du Commandant. - Pilotes : alors qu’ils ne constituent qu’un instrument « consommable » de la Flotte, ils semblent persuadés de représenter un corps d’élite et s’autorisent de ce fait une certaine insolence. Il est impératif de les mettre au pas très rapidement afin qu’ils se conforment aux ordres sans discuter. - Stormtroopers : ce n’est pas pour rien que le port de l’armure blanche leur est imposé : ils sont ainsi déshumanisés, ce qui permet de les sacrifier sans états d’âme. La guerre ne laisse hélas aucune place au sentimentalisme. Yosi Kinrade, l’Oeil de l’Empereur Age : 33 ans Fonction : Officier politique, membre du Cercle Intérieur de l’Ordre Secret de l’Empereur Prérogatives : Veiller au respect de la doctrine, recueillir le renseignement Discret mais vigilant. Ainsi pourrait-on décrire Yosi Kinrade, officier politique nouvellement affecté à l’Evil Blade. Totalement dévoué à la cause de l’Empereur, il lui reste loyal au-delà de la mort. Incorruptible et impitoyable, Kinrade est très vite devenu membre de l’Ordre Secret et a servi comme officier politique à bord de navires de guerre ou au sein de bases terrestres de l’armée impériale. Il a découvert plus de complots et exécuté plus de traîtres que tout autre officier politique, ce qui lui a valu une ascension foudroyante jusqu’au Cercle Intérieur. Il porte désormais le titre redouté d’Oeil de l’Empereur, l’espion personnel de Palpatine. A ce titre, il maîtrise les rudiments des anciennes sciences occultes des Sith et peut, en cas de nécessité, faire appel à des pouvoirs mineurs tels que la télékinésie ou l’électricité. Généralement vêtu d’une robe ample à large capuche qui dissimule ses traits, Kinrade ne laisse jamais rien transparaître de ses sentiments. Son regard est terrifiant de froideur, sa voix calme mais déterminée engendre un malaise presque palpable. Depuis la mort de l’Empereur, Kinrade est très inquiet quant à l’avenir de l’Ordre Secret ; depuis qu’il en a découvert l’existence, le Grand Amiral Thrawn fait grand usage des ressources de l’organisation, mais des rumeurs affirment aussi qu’il cherche à réduire progressivement son influence, de peur de voir ce puissant instrument prendre l’ascendant sur lui. Des craintes infondées, selon Kinrade, car l’Ordre Secret n’a d’autre but que d’assurer la plus grande gloire de l’Empire. Mais quelles que soient les intentions de Thrawn, l’Oeil de l’Empereur veillera à assurer la sécurité de l’Ordre Secret. La nouvelle mission de Kinrade lui semble quelque peu énigmatique. Il vient d’être affecté à un navire de deuxième ligne, sans instructions autres que d’assumer le rôle d’officier politique. Peut-être les instructions viendront-elles après. Ou peut-être est-ce là un moyen pour Thrawn d’éloigner l’Oeil de l’Empereur pendant un moment. Faute d’éléments, Kinrade a décidé d’exécuter sa mission sans arrière-pensées. Comme toujours, il dispose d’une vibro-lame pour supprimer discrètement quiconque se mettrait en travers de sa route. De plus, sa cabine est directement reliée au système de communication de l’Evil Blade par un mécanisme secret, ce qui permet à l’Oeil de l’Empereur de dialoguer en crypté avec l’Ordre Secret, à l’insu du reste de l’équipage. Spécialités: télékinésie, décharges électriques de basse intensité, persuasion, torture Opinions sur les autres personnages : - Officiers réguliers de la Marine : généralement de bons serviteurs de l’Empire. Leur intérêt pour des notions dangereuses et surannées telles que l’honneur martial et la gloire personnelle peuvent néanmoins les conduire sur la voie de la désobéissance. Il ne faut jamais relâcher sa vigilance, et destituer tout traître à la première occasion. - Pilotes : des soldats de valeur et de bonnes sources de renseignement. A l’occasion, il peut être bon d’introniser un pilote de confiance au sein du Premier Cercle, afin d’en faire un agent de surveillance. En cas de coup dur, il pourra apporter un soutien intéressant. - Stormtroopers : intellectuellement limités, mais d’une loyauté souvent indéfectible. Les mettre de son côté peut être très avantageux. Si besoin est, un Stormtrooper peut être intronisé au sein du Premier Cercle. Sa présence en première ligne permet souvent de déceler les trahisons à la source. CONFIDENTIEL CONFIDENTIAL L’ORDRE SECRET DE L’EMPEREUR Organisation secrète fondée par Palpatine lui-même, l’Ordre regroupe les plus fidèles serviteurs de l’Empereur. Tous les officiers politiques en font partie, mais ils ne représentent que la partie visible d’un réseau profondément enraciné dans toutes les branches de l’Empire : militaire, diplomate, commerçant, scientifique, ouvrier, tout citoyen impérial est potentiellement membre de l’Ordre. Tous les membres ont pour mission de rester vigilants et de démasquer les traîtres. L’Ordre a également pour vocation de mener des opérations secrètes et dispose à cet effet de ses propres moyens, navires, véhicules et armes, d’une qualité souvent supérieure au matériel de la Marine. L’Ordre est organisé en Cercles concentriques. Le Premier Cercle regroupe les individus qui ont fait preuve de suffisamment d’abnégation pour entrer dans l’organisation. Les Second et Troisième Cercles sont accessibles aux serviteurs de valeur, ceux qui ont contribué à arrêter des traîtres ou à protéger la cause impériale. Enfin, le Cercle Intérieur regroupe les quelques Elus qui ont droit à la pleine confiance de l’Empereur. Les membres d’un Cercle connaissent seulement l’identité de leurs pairs ou des membres des Cercles inférieurs. Le port systématique de la robe à capuche lors des réunions permet de garantir l’anonymat. Pour se reconnaître entre eux lorsqu’ils sont sur le terrain, les membres de l’Ordre portent un marquage corporel, généralement sur le bras ou la jambe, qui indique le Cercle auquel ils appartiennent. Cette marque est apposée par brûlure électrique, ou au moyen d’un fer porté au rouge. Le marquage constitue l’essentiel de la cérémonie d’intronisation des nouveaux membres. Au sein du Cercle Intérieur, trois individus jouissent d’un statut particulier. Leur identité n’est connue que de quelques membres, car ils constituent les armes les plus redoutables de l’Ordre : LA MAIN DE L’EMPEREUR est l’assassin personnel de l’Empereur. Il traque et élimine les ennemis de l’Empire dans toute la Galaxie. L’ŒIL DE L’EMPEREUR est l’espion personnel de l’Empereur. Il démasque les traîtres et découvre les machinations les mieux dissimulées. LE CHIEN DE GUERRE DE L’EMPEREUR est un vaillant soldat qui peut écraser les armées et les flottes des ennemis de l’Empereur. Après la mort de l’Empereur, le Cercle Intérieur a décidé de maintenir la doctrine impériale, comme Palpatine lui-même le souhaitait. Plus que jamais, l’Ordre avait pour mission d’assurer la suprématie de l’Empire. Pendant de longues années, nul n’avait pu découvrir le secret de l’Ordre, la moindre suspicion de trahison constituant un motif de mise à mort immédiate. Pourtant, à son retour des Régions Extérieures, le Grand Amiral Thrawn ne tarda pas à apprendre l’existence de l’Ordre Secret de l’Empereur. Comment réussit-il là où tous les autres avaient échoué, nul ne le sait. Peut-être est-ce dû à la clairvoyance exceptionnelle que lui attribue la propagande. Quoi qu’il en soit, il fit de l’Ordre un instrument de sa stratégie. Après des délibérations houleuses, le Cercle Intérieur finit par décider de se soumettre, Thrawn étant de toute évidence le seul espoir de l’Empire à court terme. En tout cas, pour l’instant. SCENARIO – A L’USAGE DU MJ Introduction Ce scénario se déroule peu de temps après le retour du Grand Amiral Thrawn des Régions Extérieures. La Flotte Impériale a retrouvé un semblant d'unité et constitue à nouveau une force significative. Cependant, Thrawn sait qu’il lui faudra quelques atouts supplémentaires s’il veut lancer une attaque décisive sur la Nouvelle République. Les lecteurs de la trilogie de Timothy Zahn savent déjà que le Grand Amiral s’intéresse à l’ancienne flotte de cuirassés Katana, ainsi qu’aux pouvoirs de la Force. Dans le même esprit, il cherche aussi à retrouver les 12 derniers TIE Defenders, chasseurs ultimes que l’Empereur avait cachés en un endroit secret afin d’éviter qu’ils ne tombent en de mauvaises mains. Ces appareils surpuissants (voire invincibles) pourraient aujourd’hui s’avérer très utiles pour compléter la force de Thrawn. Fin psychologue, le Grand Amiral sait quel était l’intérêt de Palpatine pour les sciences occultes et pense que l’Empereur a confié le secret des Defenders aux meilleurs gardiens qu’il puisse trouver : les vestiges d’une ancienne civilisation qui avait autrefois vénéré les Sith et le côté obscur de la Force avant d’être consumée par ses maîtres. Thrawn avait en effet entendu parler d’un mystérieux site de fouilles mis à jour par une équipe impériale à la demande expresse de l’Empereur, le Temple de l’Epée Néfaste. Cet édifice monumental aurait été construit à la gloire des Sith et abriterait nombre d’artefacts liés au côté obscur. Pour Thrawn, il ne fait aucun doute que l’Empereur aurait immédiatement pensé à ce sanctuaire pour cacher quelque chose de précieux. Malheureusement, la position de ces vestiges n’était connue que de l’Empereur et de quelques experts, et seules les archives du Palais Impérial peuvent encore receler la nécessaire “carte au trésor”. Mais la chance a souri au Grand Amiral : il y a quelques mois, ses espions sur Coruscant l’ont informé qu’un vieux cuirassé déclassé, le Fire Storm, allait être chargé de transporter les documents administratifs les moins importants du Palais Impérial jusqu’à un centre de stockage rebelle pour analyse ultérieure. C’est une occasion unique de récupérer toute les archives concernant les fouilles archéologiques. Afin de ne pas éveiller les soupçons des Rebelles, Thrawn a dû monter une opération spéciale afin de cacher ses véritables intentions. Il a réuni ses meilleurs éléments à bord d’un vaisseau léger et furtif, ne résistant pas au plaisir de le rebaptiser au passage Evil Blade. Il compte envoyer le vaisseau en patrouille au moment où le Fire Storm doit passer à proximité du front, et a fait en sorte que l’équipage ignore le véritable but de sa mission. Pour les Rebelles, l’attaque devra ressembler à une simple interception en cours de patrouille. En cas de succès, le meilleur pilote de Thrawn, le général Tycho Avenger, doit rejoindre l’Evil Blade et l’accompagner sur le site archéologique, en plein cœur de la zone rebelle, afin de retrouver au plus vite les Defenders et de les voler au nez et à la barbe de la Nouvelle République. Le choix d’une simple corvette pour cette mission répond à deux exigences : d’une part, ce type de vaisseau pourra s’infiltrer plus facilement au cœur de la Galaxie ; et d’autre part, l’utilisation d’un navire plus puissant pourrait inciter les Rebelles à enquêter plus avant sur les documents transportés par le cuirassé. Afin d’accroître les chances de succès de l’Evil Blade, Thrawn a soigneusement sélectionné les cinq officiers de bord : un brillant Commandant, suffisamment imaginatif pour employer au mieux le potentiel de son vaisseau ; un second agressif et ambitieux, qui tempèrera la prudence peut-être excessive de son chef et refusera de fuir devant un ennemi nécessairement supérieur en nombre ; un officier politique particulièrement doué pour l’espionnage, afin de surveiller les deux premiers et de faciliter la découverte du site archéologique ; un pilote talentueux qui saura faire excellent usage des chasseurs embarqués ; et l’un des meilleurs Stormtroopers de l’Empire, qui pourra prendre d’assaut le cuirassé. Le scénario se découpe en trois actes, chacun devant durer approximativement deux heures. Dans le premier, les joueurs affrontent le Fire Storm et s’emparent des archives, puis prennent la fuite. Le deuxième acte est le plus flexible, sa durée dépend du comportement des joueurs et du bon vouloir du MJ : persuadés qu’il y a un traître à bord, les officiers vont s’affronter tandis que leurs vieilles rancunes referont surface. Enfin, le troisième acte décrit l’arrivée sur la planète Obolon IV, l’exploration du Temple de l’Epée Néfaste, et la scène d’apothéose finale. Commandant de choisir sa tactique, et au chef pilote de s’illustrer au combat. - Préparation Chaque joueur reçoit une fiche récapitulative présentant l’Evil Blade et son équipage, ainsi que sa fiche de personnage. L’officier politique reçoit, de plus, le document concernant l’Ordre Secret. - Les X-Wing viseront en priorité les Bombardiers TIE, puis les autres appareils légers. Ils ne s’attaqueront à la corvette qu’ensuite. Le cuirassé compte sur ses chasseurs pour repousser l’attaque impériale. C’est seulement lorsque le premier X-Wing sera abattu qu’il lancera un SOS. L’équipage rebelle prend alors conscience de la réalité de la menace. Acte I : L’attaque suicide L’équipage vient de prendre possession de l’Evil Blade et part en hyperespace jusqu’à sa zone de patrouille. Le Commandant ne manquera pas d’organiser un briefing pour faire la connaissance de ses subordonnés et leur exposer l’objectif de la mission : une patrouille au-delà des lignes ennemies, entre deux flottes impériales. Après deux jours de voyage, le vaisseau émerge dans une zone vide de tout navire et entame les opérations de surveillance. Au bout de quelques heures seulement, un message urgent est transmis à la passerelle : le haut commandement impérial ordonne à l’Evil Blade d’engager un vieux cuirassé rebelle de retour du Noyau, le Fire Storm, et d’en prendre possession coûte que coûte. Aucun autre navire impérial ne se trouverait à proximité. Pour l’équipage, ceci s’apparente à une attaque suicide : l’Evil Blade n’est pas de taille à lutter contre un cuirassé, aussi ancien et mal entretenu soit-il. Quelques tensions devraient commencer à apparaître entre les officiers. Pendant ce temps, l’officier politique reçoit ses instructions par la liaison secrète qui relie sa cabine au système de communication : il doit attendre la capture du vaisseau rebelle pour diffuser sur la passerelle un holodisque à lecture unique qui lui est transmis par liaison cryptée. Si la mission échoue, il doit détruire le disque avant que quiconque ait pu en connaître le contenu. Quoi qu’il en soit, il doit faire tout son possible pour que la prise du cuirassé soit couronnée de succès. S’ils étudient les cartes stellaires stockées dans les ordinateurs de bord, le Commandant et le second découvriront facilement que, contrairement aux dires du haut commandement, une autre flotte impériale, bien plus puissante, se trouvait à proximité du Fire Storm. Pourquoi sont-ils envoyés, eux, face à un tel danger ? Après un surgit en bataille émergent rapide saut en hyperespace, l’Evil Blade face du cuirassé rebelle. Alors que la s’engage, quatre chasseurs X-Wing du Fire Storm. A partir de là, c’est au En ce qui concerne la gestion des chasseurs, le TIE piloté par Ellid Saphan devrait normalement survivre quoi qu’il arrive. Le choix tactique des joueurs déterminera avant tout les pertes de part et d’autre en début de bataille : - - - - Si les Intercepteurs TIE attaquent les X-Wing de face, ils subiront aussitôt une perte en raison de l’importante puissance de feu rebelle. En revanche, un X-Wing sera abattu. Si les Bombardiers et les Intercepteurs attaquent simultanément les X-Wing, les Bombardiers subiront une perte, mais permettront aux Intercepteurs d’éliminer deux X-Wing. Si les Intercepteurs peuvent attaquer les XWing par l’arrière (pendant que ceux-ci s’en prennent aux Bombardiers, par exemple), ils élimineront deux X-Wing sans difficulté majeure. Si l’Evil Blade peut faire jouer ses tourelles turbolaser, elle pulvérisera un X-Wing. Si les X-Wing réussissent à attaquer les Bombardiers ou la corvette sans être inquiétés par les Intercepteurs, les pertes impériales risquent de monter en flèche. Si cela se produit, les joueurs doivent vite comprendre que leur situation est critique. Une fois ces choix initiaux résolus, la bataille devient un tourbillon confus dans lequel les pertes finissent par s’équilibrer à un contre un. Bien sûr, pour les joueurs, la situation doit paraître incertaine, voire désespérée, jusqu’à la victoire finale des TIE. Le cuirassé lui-même est trop puissant pour être défait par l’Evil Blade seule. Ses puissantes tourelles et sa coque résistante le rendent redoutable contre les autres navires de guerre. Cependant, le Fire Storm possède deux points faibles : - Ses tourelles lourdes sont peu efficaces contre des chasseurs agiles. Les Intercepteurs peuvent ainsi harceler le cuirassé sans trop de risque et occuper ses artilleurs tandis que les autres - appareils procèdent à l’attaque proprement dite. La face inférieure des cuirassés n’est que peu protégée, et moyennant la destruction de quelques tourelles, il est possible de créer un angle mort juste en dessous de la coque. Si les Bombardiers TIE réussissent à s’approcher suffisamment pour tirer toutes leurs torpilles, ils pourront désactiver les boucliers et quelques tourelles, rendant la tâche de la corvette plus facile. Il est également possible, au prix de quelques secousses et de dégâts superficiels, de tenter une manœuvre très audacieuse : lancer la corvette à pleine vitesse et la glisser sous le Fire Storm, dans son angle mort. C’est probablement la tactique que favorisera le second. Enfin, l’Evil Blade peut se contenter de soutenir les chasseurs et de laisser les Stormtroopers mener l’assaut. L’assaut en question ne peut avoir lieu qu’une fois que le Fire Storm a perdu ses boucliers. De plus, les tourelles du cuirassé doivent être occupées ailleurs pour que le transport d’assaut puisse arriver à destination. Au cours de l’abordage, le pilote du transport fait une fausse manœuvre et referme le sas sur un Stormtrooper qui périt coupé en deux. Inutile de dire qu’à son retour, le lieutenant Lamex risque de s’énerver sérieusement. L’assaut est sanglant. Si les TIE ou l’Evil Blade continuent à harceler le cuirassé, les Rebelles seront désorganisés et ne pourront déterminer avec précision le lieu de débarquement des Stormtroopers, leurs troupes resteront donc dispersées et vulnérables. Dans le cas contraire, un comité d’accueil attend les troupes impériales de pied ferme et leur inflige des pertes sérieuses. Il est inutile d’entrer dans les détails lors des combats de coursives : Lamex a déjà servi à bord d’un cuirassé et sait comment atteindre la passerelle. Très expérimenté, lui-même ne risque pas grand-chose, tant que son comportement reste cohérent. De toute façon, seule une progression méthodique permettra d’éviter les embuscades tendues par l’équipage rebelle: tout empressement pourra coûter la vie à quelques soldats impériaux supplémentaires. Finalement, les Stormtroopers réussiront à atteindre la passerelle et à neutraliser le navire, les pertes subies par l’escouade dépendant essentiellement du comportement des joueurs. Ils découvrent alors que le Fire Storm est un cuirassé déclassé, utilisé pour transférer des documents administratifs de Coruscant jusqu’à un centre de stockage rebelle. A bord se trouvent également des blessés ou des soldats en permission, qui rentrent chez eux après des mois de conflit. Le Commandant rebelle ne veut pas mettre en danger la vie de ses hommes, et capitule assez facilement, pour peu qu’il puisse espérer une détention dans des conditions acceptables. C’est à ce stade que l’officier politique peut se manifester. L’holodisque contient un message de… Thrawn. « Félicitation, capitaine Scudd. Apparemment, les espoirs que j’avais placés en vous étaient justifiés. La prise d’un cuirassé n’est pas chose aisée pour une simple corvette. Bien. Je vous invite maintenant à récupérer un des dossiers administratifs transportés dans la soute du Fire Storm : l’archive BZ-409-3. Après quoi, vous évacuerez le vaisseau et le détruirez : les Rebelles doivent croire que vous avez intercepté et détruit ce cuirassé en cours de patrouille. Vous prendrez ensuite la direction du point HC637. Votre mission est de la plus haute importance. N’échouez pas. » Le chef des Stormtroopers risque de rencontrer là un problème de conscience, surtout s’il a promis la vie sauve à l’équipage rebelle. Mais l’apparition soudaine d’une flotte ennemie précipite les évènements. Le croiseur Liberty et ses chasseurs répondent au SOS du Fire Storm et foncent sur l’Evil Blade. Après un petit moment de panique, la corvette pourra commencer à prendre de la vitesse. L’officier politique devra peut-être se montrer agressif pour forcer le Commandant à passer quelques précieuses minutes à tirer sur le cuirassé sans défense pour l’achever. Finalement, l’Evil Blade passe en hyperespace et rejoint le point de rendez-vous avec le précieux document. Celui-ci contient une liste de sites archéologiques, apparemment sans le moindre intérêt. Alors que la corvette revient dans l’espace réel, elle se trouve nez à nez avec une frégate rebelle, la Sword, qui semblait l’attendre. La situation paraît désespérée, de nombreux chasseurs se mettant déjà en position pour tirer leurs torpilles. L’Evil Blade ne peut repasser en hyperespace immédiatement (plusieurs minutes de préparation sont nécessaires pour reconditionner l’hyperdrive) et doit combattre. Fort heureusement, un intercepteur TIE surgit de nulle part et abat les Y-Wing menaçants. C’est à ce moment que l’équipage de l’Evil Blade prend conscience de la présence d’une autre corvette, dépourvue d’IFF, qui libère bientôt d’autres TIE, tous équipés de boucliers, et fait mine d’attaquer la frégate. Malgré tout, une ou deux torpilles réussissent à toucher l’Evil Blade. En fait, la gravité des dégâts est plus ou moins grande selon l’état dans lequel la corvette est sortie de l’hyperespace : l’important est qu’après l’impact l’armement de l’Evil Blade soit neutralisé. Au passage, une brèche peut apparaître dans la coque et aspirer un ou deux hommes d’équipage avant d’être isolée. L’idéal serait que l’incident crée une nouvelle dissension à bord, par exemple en engageant la responsabilité d’un des officiers. La mystérieuse corvette appartient à l’Ordre Secret de l’Empereur, elle est chargée d’accueillir l’Evil Blade et de convoyer le Général Avenger. Accessoirement, c’est aussi de cette corvette qu’a été envoyé le message crypté reçu par l’officier politique juste avant l’assaut sur le Fire Storm. Si le Commandant de l’Evil Blade fait équipe avec la corvette non identifiée, les Rebelles fuiront. Sinon, le mystérieux intercepteur TIE aura tout juste le temps de monter à bord tandis que les deux corvettes fuiront dans des directions opposées. Les joueurs n’ont aucun moyen de le savoir, mais la frégate rebelle a en fait réussi à intercepter la transmission envoyée par la corvette de l’Ordre Secret - sans pour autant parvenir à le décoder - et en a déduit sa position approximative. Elle a bondi dans l’hyperespace en apprenant l’assaut sur le Fire Storm, espérant ainsi couper la route aux fuyards lors d’un possible rendez-vous entre corvettes. Pour l’équipage de l’Evil Blade, cette embuscade s’apparentera plutôt à un piège organisé, d’autant plus qu’un examen approfondi des registres des ordinateurs de bord révèlera qu’une communication pirate a eu lieu entre le vaisseau et l’extérieur depuis leur départ, à un moment indéterminé. Si les joueurs ne le découvrent pas par eux-mêmes, le sous-officier responsable des communications pourra signaler discrètement au second qu’il a découvert par hasard l’existence de cette communication. Bien sûr, il s’agit tout simplement de la liaison secrète de l’officier politique avec ses supérieurs, mais nul ne le sait… Le TIE salvateur rejoint le hangar de l’Evil Blade. Il est piloté par le Général Tycho Avenger, véritable légende vivante de la Marine Impériale. Aussitôt à bord, il se présente comme l’envoyé du Grand Amiral Thrawn et demande à voir le Commandant en privé, afin de lui expliquer la véritable teneur de la mission. Il rencontrera ensuite discrètement l’officier politique et lui révèlera qu’il n’est autre que le Chien de Guerre de l’Empereur, marquage de bras à l’appui... ce qui risque d’exciter la curiosité de Kinrade. Toutes ces entrevues discrètes ne feront que renforcer la suspicion ambiante. Acte II : Qui est le Traître ? Toute l’histoire devrait maintenant paraître assez claire aux joueurs, mais seuls le Commandant et l’officier politique connaîtront tous les détails. Rapidement, le Général Avenger découvre sur la liste le nom du Temple de l’Epée Néfaste. Il se situe sur la planète Obolon IV, en plein cœur du Noyau ! L’équipage n’a d’autre choix que de passer à nouveau en hyperespace et de foncer droit dans la gueule du loup. Les joueurs devraient maintenant avoir accumulé de bonnes raisons de s’entredéchirer. Tant mieux, car le voyage va durer plusieurs jours, et leurs manigances pourront les occuper à plein temps. C’est le moment de régler les comptes. Le MJ peut créer des incidents mineurs, tels que des disputes entre pilotes et Stormtroopers par exemple, afin de pousser les officiers à s’affronter. Des rumeurs concernant la présence d’un traître à bord peuvent également commencer à circuler parmi les différentes catégories de personnel. Cependant, la situation ne doit pas dégénérer. Les Stormtroopers interviendront pour stopper toute bagarre, et le Général pourra s’en mêler pour éviter le carnage. Acte III : le Temple de l’Epée Néfaste L’Evil Blade se matérialise finalement dans le ciel de la planète Obolon IV. C’est un monde désolé et aride, recouvert de vastes canyons et de plateaux rocheux. Ici et là, quelques touffes de végétation viennent rompre la monotonie du paysage. Autrefois verdoyante et prospère, Obolon IV a été ravagée il y a des siècles par un conflit dévastateur. Les sombres seigneurs du Sith avaient étendu leur domination sur ce monde, et la population terrorisée les avait vénérés comme des dieux, espérant ainsi sauver son existence. Il n’en fut rien. Les Sith pillèrent méthodiquement les ressources de la planète, puis l’abandonnèrent à son triste sort, laissant les derniers habitants s’entretuer dans des conflits sporadiques, dont les dernières terres fertiles d’Obolon constituaient l’enjeu. La décadence a finalement frappé cette civilisation, aujourd’hui revenue à un stade primitif. Le Temple de l’Epée Néfaste est invisible depuis l’espace car creusé au cœur de montagnes rocheuses. Le seul moyen de découvrir son emplacement est de questionner les autochtones. Ceux-ci sont regroupés dans une seule agglomération importante, qui évoque une ruche plutôt qu’une ville. Et pour cause : les Obolonites sont des insectoïdes sociaux. Hauts d’un mètre cinquante environ, ils disposent de deux paires de bras. La paire supérieure est dotée de griffes tranchantes, tandis que la paire inférieure est pourvue de mains à quatre doigts. Globalement, l’aspect d’un Obolonite évoque une mante religieuse qui se tiendrait sur ses pattes arrières. Les Obolonites se nourrissent de végétaux et de moisissure qu’ils cultivent dans de grands bacs à humidité. Ces bacs, immenses et nauséabonds, recouvrent l’essentiel de la surface de la ruche, les logements se trouvant plutôt en profondeur, à l’abri du soleil. L’équipage de l’Evil Blade peut choisir de laisser le vaisseau en orbite et de descendre en navette, ou bien de poser directement la corvette dans un canyon. Cette dernière option est cependant la seule qui permettra aux techniciens de réparer le système d’armement. Les Obolonites sont résolument pacifiques, la tradition orale ayant gardé la trace des conflits ancestraux. Les habitants de la ruche seront totalement indifférents à la présence d’humains ordinaires parmi eux. Par contre, ils sont légèrement sensibles à la Force et reconnaîtront immédiatement Kinrade comme un adepte du côté obscur, aussi lui manifesteront-ils un respect empreint de terreur. Le Temple de l’Epée Néfaste est un tabou, mais s’ils font pression sur les Obolonites, les joueurs pourront les forcer à révéler sa position. Kinrade pourra aussi faire usage de son aura quasi-divine pour les persuader de les guider. En revanche, aucun Obolonite n’acceptera de pénétrer dans le Temple, même sous la menace des armes. Dans les croyances autochtones, cet édifice représente toutes les erreurs du passé, et la manifestation tangible de leur lâcheté face aux Sith. Même s’ils ne peuvent pas parler au sens humain du terme, les Obolonites comprennent bien les gestes et les manifestations émotionnelles. Ils communiqueront par gestes si nécessaires. Le général Avenger insiste pour que tous les pilotes participent à l’expédition et que seul un équipage minimal reste à bord de l’Evil Blade. Le Temple de l’Epée Néfaste n’est qu’à un jour de marche de la ruche. Il est de toute façon possible de s’y rendre en navette. Son entrée est un couloir poussiéreux creusé à même la montagne, et qui s’enfonce dans les entrailles de la planète. L’obscurité et le silence qui y règnent glacent le sang des officiers impériaux au bout de quelques mètres seulement. Désormais, ils sont livrés à eux-mêmes pour affronter les énigmes et les pièges de l’antique civilisation obolonite. Après une longue progression, les explorateurs franchissent une grande porte et se retrouvent dans une salle immense, au plafond si haut qu’il est à peine atteint par la lueur des torches. D’impressionnantes colonnes sculptées sont disposées tout autour de la salle. En face de la porte d’entrée, une porte similaire est obstruée par un imposant bloc de pierre. Sur celui-ci sont gravées des motifs complexes : l’ancienne écriture obolonite, aujourd’hui oubliée. Au centre, un globe noir posé sur un piédestal de pierre occupe le centre d’une carte de la Galaxie gravée sur le sol. Le globe peut pivoter si plusieurs hommes unissent leurs efforts à cet effet. Une fois un tour complet effectué, la porte d’entrée se ferme alors que l’autre, au contraire, se soulève bruyamment. Un souffle d’air chaud s’échappe du passage ainsi mis à jour. Une nouvelle pièce se trouve à l’extrémité de ce corridor. Alors qu’ils y pénètrent, les joueurs sont contactés par l’équipage resté à bord de l’Evil Blade : un vaisseau de patrouille rebelle vient de sortir de l’hyperespace et survole Obolon IV. Or, quelques jours auparavant, la frégate Sword a signalé au commandement rebelle sa rencontre avec l’Evil Blade et une mystérieuse corvette dépourvue d’identification. Intrigués, certains chefs de la Nouvelle République ont fini par vérifier la nature de la cargaison du Fire Storm. Malheureusement pour Thrawn, les Rebelles avaient eu la présence d’esprit de conserver les archives originales sur Coruscant et n’avaient expédié vers la bordure extérieure que des copies. Très rapidement, ils ont passé en revue les différents documents, sans pour autant deviner lequel intéressait tant l’Empire. Avec le rapport de ce patrouilleur signalant la présence d’une corvette impériale sur Obolon IV, il ne faudra que quelques heures aux Rebelles pour faire enfin le lien avec l’Evil Blade. Pressentant que l’Empire est sur Obolon IV pour récupérer un bien précieux, l’amiral Ackbar en personne décide d’envoyer une flotte complète mettre la planète sous blocus et procéder à une étude plus approfondie. Bref, les joueurs n’ont que peu de temps devant eux s’ils veulent retrouver les Defenders avant l’arrivée de la flotte rebelle. La nouvelle pièce découverte par les officiers est envahie par des nuées d’insectes étranges. Bien qu’impressionnants, ceux-ci sont inoffensifs. Lamex connaît ces insectes : bizarrement, ils ne se trouvent habituellement que sur Tatooine. Le sol de la pièce est entièrement recouvert de toiles d’araignées. Un malheureux personnage (un Stormtrooper ou un pilote, par exemple) tombe malencontreusement dans un trou circulaire dissimulé par ces toiles. Avec un cri affreux, il disparaît dans les profondeurs et, bientôt, une sorte de rugissement épouvantable résonne à travers le puits. Juste derrière le trou se trouve une stèle de marbre, parcourue de rainures qui se rejoignent au niveau d’un petit orifice. Il s’agit en fait d’un autel consacré aux sacrifices. Les pratiques obolonites voulaient que les individus sacrifiés aux Sith soient vidés de leur sang puis jetés dans le puits pour que leur dépouille nourrisse le Gardien. L’écoulement du sang dans les rainures, puis dans l’orifice, déclenche l’ouverture de la porte suivante dès qu’un volume de liquide de deux litres est atteint. En fouillant la pièce avec soin, il est possible d’y trouver un poignard ornementé, ainsi qu’un cadavre de pilleur de tombe. Celui-ci est adossé à un mur, sa jambe sectionnée. C’est dans son cadavre que s’est développée la première génération des insectes qui occupent aujourd’hui cette pièce. Les pilleurs de tombe avaient, sans le vouloir, amené avec eux ces insectes de leur planète d’origine, Tatooine… Cette pièce était à l’origine un piège destiné aux pilleurs de tombe. La statuette, placée sur son piédestal, déclenche un mécanisme dès qu’elle est retirée. Aussitôt, les herses situées de part et d’autre du pont se ferment, tandis que le Gardien est libéré. Les pilleurs de tombe qui ont visité le Temple quelques mois auparavant ont été victimes de ce stratagème. Seuls ont survécu ceux qui ont pu s’ouvrir un passage à coups de grenades. Un d’entre eux, blessé, a été abandonné par ses camarades dans la pièce supérieure. Malheureusement pour les joueurs, le voleur de la statue fut le premier à mourir et à basculer dans l’abîme. Pour franchir cette pièce, les joueurs ont deux possibilités : - Derrière la porte se trouve un escalier en colimaçon qui descend encore plus profondément dans la roche avant de rejoindre un corridor semblable aux précédents. A partir de ce point, la profondeur est telle que les liaisons avec l’Evil Blade sont interrompues. Finalement, le couloir débouche sur une herse dont les barreaux ont de toute évidence été défoncés à coups de grenades ou d’armes lourdes. Un bras squelettique est fermement agrippé à la herse et pend de l’autre côté. Au-delà de la herse se trouve une sorte de large puits circulaire traversé par un pont de pierre. De l’autre côté du pont, une autre herse, elle aussi baissée. Au centre du pont, un piédestal sculpté. Enfin, au fond du puits, quinze mètres plus bas, une dernière herse, levée celle-ci, marque l’entrée d’un large tunnel perpendiculaire. Le puits dans lequel sont précipités les corps des suppliciés débouche sur l’intérieur de ce tunnel. Tout le fond de la pièce est garni d’ossements et de chitine, surtout à proximité de la herse inférieure. Au beau milieu de ce macabre spectacle, une statuette dorée et incrustée de joyaux attire immédiatement le regard. Alors que l’équipage de l’Evil Blade traverse le pont, le Gardien surgit du tunnel. Il s’agit d’un énorme insecte, sorte de mante religieuse de plus de vingt mètres de haut, lointain cousin des Obolonites. Cette créature ne peut être vaincue par les armes légères des joueurs ; même des grenades ne peuvent qu’égratigner sa chitine. En fait, seuls des turbolasers pourraient venir à bout de ce monstre. Récupérer la statuette et la remettre en place. Les herses reprendront leur position initiale, et le Gardien, subitement devenu placide, retournera dans son antre. C’est là que les dons télékinésiques de Kinrade peuvent s’avérer utiles. Défoncer la grille opposée. Il faudra toute la puissance de feu de l’équipe pour faire céder les barreaux. Quelle que soit la méthode choisie par l’équipage, le Gardien ne restera pas inactif et prélèvera un lourd tribut, tranchant prestement tout ce qui passera à sa portée. La première victime devrait être un PNJ, afin que les joueurs soient incités à se mettre à l’abri. Cependant, s’ils persistent à ignorer le danger, le MJ devra se résoudre à les amputer d’un ou deux membres, voire à les tuer sur le coup. Au bout d’un nouveau couloir, les survivants découvrent une gigantesque allée flanquée de colonnes et qui ne va pas sans évoquer un palais souterrain. Cette allée se prolonge sur plusieurs milliers de mètres avant de déboucher sur une pièce aux proportions titanesques. En face des explorateurs se dresse une statue de plus de cinquante mètres de haut. Elle représente une colline de corps d’Obolonites empilés les uns sur les autres, tordus par la douleur et la souffrance, et même meurtris et déchiquetés pour certains d’entre eux. Au sommet de la colline se dresse une silhouette humaine en soutane, au visage dissimulé, et qui brandit une épée ensanglantée. La vue de cette sculpture engendre un malaise, et même des nausées. Une sorte de présence malsaine semble émaner de la pierre. Au bas de cette statue, un passage mène, enfin, au sanctuaire. Là, quelques rais de lumière tombant du plafond viennent dissiper les ténèbres. Disposées en arc de cercle, douze formes métalliques luisent faiblement dans la pénombre, attendant silencieusement d’être ramenées à la vie. Les douze TIE Defenders, la plus puissante escadrille de la Galaxie, sont restés intacts au fil des années. Devant chaque appareil est pliée une combinaison de pilote. L’arrivée d’êtres vivants dans la pièce déclenche l’ouverture des portes de pierre qui obstruent le plafond. Un tunnel vertical, conçu à l’origine pour faciliter les visites des Sith à leurs adorateurs, permet aux TIE de rejoindre la surface. L’ouverture des portes permet aux communications de reprendre : l’équipage resté à bord de l’Evil Blade est terrifié, car une imposante flotte rebelle est sortie de l’hyperespace quelques minutes plus tôt et menace de détruire la corvette impériale esseulée. Avec une lueur de plaisir dans les yeux, le Général Tycho Avenger bondit dans un TIE Defender et invite les autres pilotes à faire de même. Les Stormtroopers sont les seuls membres d’équipage à ne pas savoir piloter ; les officiers réguliers de la Marine, eux, ont subi une initiation qui leur permet de convoyer un chasseur d’un point à un autre, même s’ils sont incapables de mener un combat spatial. Ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas embarquer dans un TIE seront récupérés par la navette Lambda. S’il y a plus de TIE que de pilotes, Avenger devra se résoudre à détruire les Defenders en excès, afin que les Rebelles ne puissent pas s’en emparer. leur base à la périphérie de la Galaxie. Leur mission est accomplie : grâce à eux, le Grand Amiral Thrawn dispose maintenant d’une arme de choix, le TIE Defender. Les officiers survivants sont reçus par Thrawn lui-même à bord de son navire amiral, le Chimaera. Il ne fait aucun doute qu’ils seront promus et décorés pour avoir ainsi contribué au triomphe de l’Empire. A propos du TIE Defender Comme tous les modèles TIE, le Defender a été conçu et fabriqué par Sienar Fleet Systems. Son cockpit est similaire à celui des autres TIE, mais il dispose de trois panneaux solaires au lieu de deux. Doté d’un moteur particulièrement puissant, le Defender est capable d’accélérations foudroyantes, et sa vitesse de pointe est telle qu’il peut distancer un missile à concussion. Un générateur hyperdrive très performant lui permet d’agir seul, indépendamment des navires de la Flotte. Bien que sa coque soit assez fragile, il est équipé de boucliers déflecteurs d’une résistance impressionnante. En combat, le Defender est tout simplement le chasseur le plus maniable de la Galaxie, ce qui le rend très difficile à toucher. Enfin, ses quatre canons laser, ses deux canons à ions et ses deux lance-missiles lui confèrent une énorme puissance de feu. Menés par le Général Avenger, les Defenders remontent le tunnel à pleine vitesse et fulgurent à travers le ciel pour intercepter la flotte rebelle. Celle-ci se compose d’un croiseur Calamari, d’une frégate Nebulon-B et de trois corvettes corelliennes, ainsi que d’une myriade de chasseurs. Les TIE Defenders foncent à l’attaque tandis que l’Evil Blade peut choisir de se mettre à l’abri ou de se joindre au combat. Un gigantesque affrontement spatial en résulte. Les tirs de laser fusent en tous sens. Les escadrilles rebelles semblent se volatiliser l’une après l’autre ; les navires de guerre perdent leurs boucliers avant d’être paralysés par des gerbes de décharges ionisantes. Le croiseur et les corvettes d’escorte explosent dans un feu d’artifice qui illumine la surface de la planète. Finalement, après bien des exploits, Avenger et Saphan mettent en fuite les dernières forces de la Nouvelle République. Seuls un ou deux TIE Defenders ont été perdus. Pour l’équipage de l’Evil Blade, c’est une victoire totale. Sans demander leur reste, les nouveaux héros de l’Empire activent leurs hyperdrives et rejoignent En raison de son coût et de sa complexité, le TIE Defender n’a pu être produit qu’en faibles quantités. Conscient de la supériorité absolue de cet appareil exceptionnel, l’Empereur craignait avant tout qu’il puisse tomber aux mains de l’ennemi et faire échouer ses plans à Endor. Aussi décida-t-il de le mettre à l’abri et de disperser l’équipe de chercheurs qui l’avait mis au point. Palpatine comptait reprendre la production du Defender après sa victoire à Endor et l’utiliser pour pourchasser et anéantir les restes de la Rébellion. A propos du Grand Amiral Thrawn Stratège hors pair doté d’une capacité unique à anticiper les intentions de l’ennemi, Thrawn doit la plupart de ses victoires à la finesse de ses analyses psychologiques. Il accorde la plus grande importance à la personnalité de ses adversaires, car les comprendre permet souvent de les vaincre. Chose plutôt rare pour un officier de la Marine Impériale, Thrawn est un non-humain. Sa peau bleue et ses yeux rouges contrastent étonnamment avec son uniforme d’un blanc immaculé ; mais cela ne l’empêche pas de jouir d’un immense respect de la part de ses hommes. C’est pour récompenser des états de service exceptionnels et une loyauté indéfectible que l’Empereur le nomma Grand Amiral peu avant la Bataille d'Endor. La flotte de Thrawn fut alors envoyée dans les Régions Extérieures, d’où elle ne devait revenir que des années plus tard pour découvrir un Empire vaincu et plongé dans le chaos. Thrawn entreprit de restaurer l’Empire et d’écraser définitivement la Nouvelle République. Aujourd’hui, il mène la Flotte Impériale de succès en succès, mais il est conscient que la reconquête du Noyau ne pourra être entreprise qu’avec davantage de moyens. Le dépôt impérial secret du Mont Tantiss lui a déjà fourni plusieurs armes secrètes, mais les TIE Defenders lui permettraient de mettre sur pied une escadrille d’élite, susceptible de mener des raids éclairs dévastateurs sur les bases et les flottes de la Nouvelle République. A propos du Général Tycho Avenger Agé d’une trentaine d’années, Tycho Avenger est très certainement le meilleur pilote de starfighter de la Galaxie. Sa réputation dans la Chasse Impériale est telle que certains pilotes pensent qu’il n’est qu’une légende inventée par la propagande officielle. Bardé de médailles pour ses états de service dans la Marine, Avenger est aussi membre de l’Ordre Secret. Pour avoir, à deux reprises, fait échouer des complots qui visaient Palpatine, il est devenu le Chien de Guerre de l’Empereur. Avenger a servi sous les ordres de Thrawn alors que celui-ci n’était encore que Vice-Amiral, aussi les deux hommes se connaissent-ils bien. Le Général Avenger eut le privilège de piloter le TIE Defender dans le cadre de missions spéciales ; depuis la mise au secret des Defenders, il rêve de les retrouver, persuadé qu’avec eux il pourra écraser la Nouvelle République et venger l’Empereur. CRV EVIL BLADE Officiers : EVIL BLADE Capitaine Miril Scudd Lieutenant Jarod Parzifal ---------------------------Lieutenant Ellid Saphan Lieutenant Garfel Lamex CORVETTE CORELLIENNE PORTE-CHASSEURS Commandant Commandant en second Officier politique Chef d’escadrille Chef des troupes embarquées Salle de briefing Passerelle Cabines des officiers Quartiers de l’équipage Armement : 2 tourelles turbolaser bitube La corvette Meteor a subi un réaménagement afin de pouvoir soutenir des chasseurs TIE au combat, ce qui accroît considérablement ses possibilités. C’est à cette occasion qu’elle a été renommée Evil Blade. Soute à vivres Compartiment propulsion Mess Hangar à chasseurs Tourelles turbolaser Equipage : Appareils transportés : Munitions : 5 officiers 9 pilotes 15 Stormtroopers 1 infirmier 1 cuisinier 23 hommes du rang 3 Sienar Fleet Systems Intercepteurs TIE 3 Sienar Fleet Systems Bombardiers TIE 1 Navette de transport Cygnus Lambda (version civile) 1 Transport d’Assaut Léger (30 places) 36 torpilles à protons (12 par Bombardier TIE) Plus agile et rapide que tout autre navire de guerre, la corvette corellienne est un appareil polyvalent, utilisable aussi bien comme transport que comme unité de combat. Les Rebelles en ont fait grand usage pour transférer du matériel et des troupes à leurs cellules terroristes malgré la surveillance de la Marine Impériale, ce qui démontre la grande furtivité de ce type de navire. Ses boucliers et sa coque lui permettent de faire face à des attaques de faible intensité. Les tourelles bitube fournissent une excellente défense contre les chasseurs isolés, et offrent une puissance de feu efficace contre les navires de commerce ou les vaisseaux de combat légers. La maintenance est simple et économique. La plupart des réparations peuvent avoir lieu en cours de mission.