Untitled - Le guide du jeu de rôle sans règle

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Untitled - Le guide du jeu de rôle sans règle
Lieutenant Garfel Lamex
Age :
42 ans
Fonction :
Stormtrooper - Chef des troupes embarquées
Prérogatives : Assurer la sécurité à bord et au sol, mener les opérations d’abordage
Lamex est un vieux de la vieille. Entré dans le corps des Stormtroopers à l’âge de vingt ans, il n’a connu aucune
autre école que le terrain. Il a participé à d’innombrables interventions et a été blessé plusieurs fois. Ayant
renoncé à toute vie de famille, il a consacré sa vie au service de l’Empereur, et a lentement gravi les échelons de
la hiérarchie impériale jusqu’à devenir officier, ce qui lui vaut aujourd’hui de commander une petite quinzaine
d’hommes à bord d’un rafiot pourri.
D’apparence, Lamex est un dur. Son regard inspire le respect plus encore que sa constitution physique, pourtant
impressionnante. Il fait d’ailleurs tout pour entretenir une réputation d’austérité, car il estime que ses hommes et
ses supérieurs ne le prendront au sérieux qu’à ce prix. Mais, au fond, Lamex est profondément humain. Il a vu
suffisamment de batailles pour savoir que tous les hommes meurent de la même façon, qu’ils soient rebelles ou
impériaux. Tant de gosses endoctrinés sont morts sous son commandement qu’il est devenu insensible à la
propagande. Certes, il demeure profondément loyal à la cause impériale, mais il n’a plus l’élan enthousiaste de
sa jeunesse : il se contente de faire son devoir du mieux qu’il peut, et fait son possible pour épargner la vie de ses
hommes dans la mesure où les ordres le permettent.
Lamex sait que la situation de l’Empire est désespérée. Sinon, pourquoi tous ces gamins des écoles d’officiers
seraient-ils catapultés à des postes de commandement dès leur sortie de l’Académie ? Il n’a que mépris pour tous
ces jeunots, ces je-sais-tout qui ne savent pas encore que la guerre est quelque chose d’abominable et qui
n’hésiteront pas à envoyer à la mort des gosses pas plus âgés qu’eux. Malgré tout, Lamex respecte la discipline
et obéit sans broncher. Mais qu’un de ces jeunes crétins vienne à commettre une erreur, et il ne se gênera pas
pour le remettre en place.
Spécialités :
combat à mains nues ou avec armes, commandement de troupes
Opinions sur les autres personnages :
-
Officiers réguliers de la Marine : des gamins qui voient la guerre comme un jeu par écran interposé. Ils ne
savent rien de la mort solitaire du soldat abandonné sur le champ de bataille. Ils ont l’avantage du grade,
mais si Lamex en a l’occasion, il leur prouvera leur incompétence.
-
Officiers politiques : des enfoirés, des fanatiques. Jamais aucun d’entre eux ne se risque au combat, et
pourtant ils incitent les soldats à mourir pour l’Empereur à la première occasion. Même maintenant que
l’Empereur est mort, ils trouvent le moyen de parler en son nom. De plus, la rumeur dit qu’ils surveillent
l’équipage et exécutent sommairement quiconque a l’air suspect. Selon quels critères ? Et de quel droit ?
Lamex tient trop à sa peau pour s’attaquer directement à l’officier politique de bord, mais si celui-ci avait
un accident malencontreux, il n’en serait pas mécontent…
-
Pilotes : Lamex les respecterait presque s’ils faisaient preuve d’un peu de modestie. Ces imbéciles se
prennent pour des guerriers alors qu’ils se contentent d’appuyer sur des boutons, leur petit cul douillet bien
installé dans le siège de leur chasseur ! Evidemment, ils risquent leur peau, ce qui leur vaut malgré tout une
certaine sympathie de la part de Lamex.
Lieutenant Ellid Saphan
Age :
25 ans
Fonction :
Pilote - Chef d’escadrille
Prérogatives : Commander les chasseurs de bord
Lors de la bataille d’Endor, Ellid Saphan était à l’autre bout de la Galaxie, dans une petite escadrille de
surveillance. Ce fut pour lui une immense source de frustration et de honte. Certes, il n’aurait peut-être pas
changé le cours de la bataille, mais il aurait au moins eu l’occasion de se battre utilement. Après Endor, Saphan
s’est acharné à démontrer sa valeur, bien décidé à rejoindre la première ligne. Très talentueux, il accumula, au fil
des missions de routine, vingt-deux victoires contre des appareils pirates ou rebelles. Mais il n’avait toujours pas
pu participer à des batailles de grande envergure. Cependant, lorsque le Commandeur Liro Rykken lui déclara,
lors d’une visite d’inspection, qu’il semblait « très prometteur » , Saphan entrevit l’espoir d’une mutation qui lui
permettrait enfin de casser du Rebelle.
A son grand désarroi, la mutation en question vient de l’envoyer sur une simple corvette, avec une escadrille
mixte en sous-effectifs : trois bombardiers TIE et trois intercepteurs TIE. Plus une navette - sans armes - et un
petit transport d’assaut rafistolé, également placés sous son commandement. Saphan a bel et bien l’impression de
revivre la même humiliation que pour Endor : affecté à des missions de patrouille, alors qu’il se sent capable
d’affronter la Nouvelle République tout entière. Si seulement il pouvait disposer d’un de ces fameux TIE
modifiés que Thrawn aurait fait équiper avec des boucliers !
Saphan n’attend qu’une seule chose : une occasion d’affronter la Rébellion et de venger l’Empereur, afin de
montrer à tous qu’il est un grand pilote. Son ambition : devenir une légende de la chasse et atteindre la
renommée de pilotes tels que les Généraux Tycho Avenger ou Askell Nevrax.
Spécialités :
pilotage de chasseur ou de petit transport, commandement d’escadrille
Opinions sur les autres personnages :
-
Officiers réguliers de la Marine : mais pourquoi donc s’entêtent-ils à lui confier des missions sans intérêt ?
Saphan obéit à leurs ordres sans discuter, mais décidément ils semblent ne rien comprendre à l’esprit de la
chasse. A la première occasion, il leur prouvera qu’un TIE est bien plus efficace que n’importe quelle
tourelle de vaisseau.
-
Officiers politiques : Saphan ne sait pas trop quoi penser de ces types mystérieux. Une légende court parmi
les pilotes de TIE à propos d’un énigmatique « Ordre Secret », sorte d’armée dans l’armée qui regrouperait
les meilleurs pilotes et qui serait placé sous le commandement direct des officiers politiques. On dit aussi
que les officiers politiques surveillent les équipages de près, et qu’il vaut mieux éviter de poser trop de
questions…
-
Stormtroopers : des pauvres bougres qu’on envoie au casse-pipe. Saphan les aime bien, mais il ne supporte
pas leurs sarcasmes sur son métier. En effet, les Stormtroopers semblent penser que les pilotes ne sont pas
de vrais guerriers mais de simples techniciens. Si seulement ils savaient à quel point il est facile de mourir
dans un TIE, ils lui manifesteraient peut-être un peu plus de respect.
Capitaine Miril Scudd
Age :
24 ans
Fonction :
Commandant de bord
Prérogatives : Assurer la réussite de la mission, garantir l’intégrité de l’Evil Blade
Scudd vient tout juste d’être nommé Capitaine, et son commandement à bord de l’Evil Blade constitue sa
première affectation. Il est entré à l’Académie peu avant la Bataille d’Endor, et a de ce fait suivi un cursus
mouvementé, les écoles d’officiers ayant dû émigrer en catastrophe à l’autre bout de la Galaxie. Lorsqu’il apprit
la chute de Coruscant, Scudd eut une période d’abattement, mais bientôt il décida de suivre l’enseignement avec
encore plus de passion : il voulait comprendre les raisons de la défaite pour se doter des moyens de la victoire. Il
espérait que la supériorité du commandement impérial finirait par emporter la décision, et que les Rebelles
reflueraient en désordre vers les confins de la Galaxie. Doté d’un exceptionnel sens tactique, Scudd brillait dans
toutes les simulations de bataille, ce qui lui valut le respect de ses instructeurs – à l’exception notable des
professeurs de sport, désespérés par son allure malingre.
Scudd fit tant et si bien qu’il sortit major de sa promotion. Cependant, il avait osé écrire un mémoire sur les
faiblesses de la doctrine de la Marine Impériale, mémoire dans lequel il démontrait que la perte des deux Etoiles
Noires était due à une confiance aveugle en des navires de guerre surdimensionnés et à une sous-estimation du
rôle des chasseurs. Ce document très critique fut transmis à la hiérarchie et même, dit-on, au Grand Amiral
Thrawn en personne. Peut-être est-ce la raison pour laquelle Scudd eut droit à une affectation… particulière.
Récompense ou punition ? Difficile à dire. Au lieu de se retrouver second à bord d’un puissant destroyer, il était
nommé commandant d’une petite corvette. Beaucoup de ses camarades auraient considéré cela comme une
faveur (mieux vaut être premier à Tatooine que second à Coruscant, comme dit l’adage) mais Scudd n’était pas
du même avis.
Seul au-dessus de tout l’équipage, Miril Scudd sait que la vie ou la mort de ses hommes ne dépendent que de lui,
et cela l’emplit de terreur. Il n’ignore pas que la stratégie nécessite parfois le sacrifice de vies humaines, mais
passer aussi rapidement de la théorie à une cruelle réalité le met profondément mal à l’aise. Malgré tout, Scudd
espère faire honneur à la Marine Impériale et accomplir son devoir au mieux.
Spécialités :
commandement de flottille, charisme
Opinions sur les autres personnages :
-
Second : Miril Scudd connaît très bien son second, puisqu’il s’agit de Jarod Parzifal, un de ses camarades
de promotion. Parzifal est un attaqueur, il n’hésiterait pas à jeter son navire contre une flotte entière si cela
pouvait l’aider à se couvrir de gloire. Il risque de se sentir vite à l’étroit à son poste de second, et en tant que
camarade de promotion du commandant, il pourrait se permettre des comportements un peu trop familiers.
Dans la mesure du possible, Scudd fera son possible pour le maintenir à sa place sans pour autant
l’humilier.
-
Officiers politiques : leur rôle à bord n’est pas très clair. Ils ne dépendent pas de la hiérarchie régulière de la
Marine Impériale et rendent compte directement à l’Empereur. Ils sont censés conseiller les officiers et
représenter l’Empereur lors des négociations avec les éventuels vaisseaux rencontrés. Ils sont aussi chargés
d’interroger les prisonniers. Mais maintenant que l’Empereur est mort, de qui tiennent-ils leurs ordres ?
-
Pilotes : des hommes courageux, qui n’ont pas toujours la considération qu’ils méritent au sein de la
hiérarchie. Cependant, les pilotes ont aussi tendance à jouer les têtes brûlées et à prendre des risques
inutiles. Il est hors de question de les laisser agir en-dehors du cadre de leur mission.
-
Stormtroopers : de bons soldats, qui risquent leur peau plus que tous les autres. Mais les exigences de la
mission passent avant tout…
Lieutenant Jarod Parzifal
Age :
24 ans
Fonction :
Second
Prérogatives : Assister le Commandant, prendre le commandement en cas de nécessité
Jarod Parzifal est le fils unique du Commandeur Melem Parzifal, officier supérieur affecté au navire amiral
Executor. En entrant à l’Académie, Jarod avait fait la fierté de son père et perpétué une tradition familiale. La
perte dramatique de l’Executor, au cours de la Bataille d’Endor, constitua un choc terrible pour Jarod. Bien
décidé à honorer la mémoire de son père, il décida de devenir le plus grand capitaine de vaisseau de la Marine
Impériale. Sa scolarité fut quelque peu mouvementée, les écoles d’officier ayant dû émigrer en catastrophe à
l’autre bout de la Galaxie. Malgré tout, il s’avéra être un excellent élément et brilla dans bon nombre de
simulations de bataille.
Véritable colosse aux muscles saillants, Parzifal mesure près de deux mètres. Combattant hors pair, c’est un
expert de la lutte à mains nues. Son allure annonce son caractère : il parle d’une voix forte et entend bien ne pas
avoir à répéter deux fois le même ordre. Le respect de la hiérarchie et l’honneur martial sont ses principales
valeurs. C’est également un bon tacticien, qui privilégie l’attaque en toute circonstance. Pour lui, une offensive
audacieuse permet souvent de prendre l’ennemi de court et d’obtenir une supériorité locale suffisante pour
défaire une flotte supérieure en nombre et en puissance.
En dépit de son excellence, Parzifal ne fut classé que quatrième de promotion. Il ravala sa fierté, bien décidé à
faire ses preuves sur le terrain. Mais, à sa grande surprise, il se retrouve aujourd’hui embarqué à bord de l’Evil
Blade, navire pour le moins modeste, avec un camarade de promotion comme Commandant : Miril Scudd, major
de l’Académie, petit homme fluet qui brille dans les études théoriques mais manque sérieusement de panache. Il
semble évident que Scudd dispose d’appuis au sein du gouvernement provisoire impérial : habituellement, aucun
élève officier ne peut devenir Commandant sans passer par un poste de second. De plus, pendant sa scolarité,
Scudd s’était permis d’écrire un mémoire très critique vis-à-vis de ses supérieurs, sans pour autant être puni.
L’idée de servir de laquais à un tel pistonné répugne à Parzifal. Cependant, il y a aussi des avantages à connaître
personnellement son supérieur, surtout quand il s’agit de quelqu’un d’aussi timoré que Scudd… Parzifal compte
bien veiller à ce que la lâcheté de son Commandant ne mette pas en péril l’Evil Blade : il n’hésitera pas à
exprimer son désaccord si Scudd prend de mauvaises décisions. Enfin, s’il le faut, il prendra le commandement,
comme le règlement l’y autorise en cas de nécessité. L’ambition de Parzifal : devenir Commandant et traquer les
Rebelles où qu’ils soient, pour l’honneur de sa famille et la gloire de l’Empire.
Spécialités :
commandement de flottille, combat à mains nues
Opinions sur les autres personnages :
-
Commandant : Scudd va certainement tout faire pour humilier son second, espérant que Parzifal se laissera
impressionner par ses relations haut placées. Mais Parzifal compte bien ne pas se laisser faire, même s’il se
doit de respecter le règlement. Dans la mesure du possible, il essaiera d’imposer son point de vue au
Commandant. Mais que Scudd vienne à commettre une erreur susceptible de menacer la sécurité du navire,
et Parzifal le relèvera immédiatement de son poste.
-
Officiers politiques : ils sont chargés de représenter l’Empire auprès des étrangers, d’interroger les
prisonniers et de veiller au maintien de la doctrine impériale. Image même de la droiture, l’officier politique
de bord pourrait être un allié de choix pour contester les décisions du Commandant.
-
Pilotes : alors qu’ils ne constituent qu’un instrument « consommable » de la Flotte, ils semblent persuadés
de représenter un corps d’élite et s’autorisent de ce fait une certaine insolence. Il est impératif de les mettre
au pas très rapidement afin qu’ils se conforment aux ordres sans discuter.
-
Stormtroopers : ce n’est pas pour rien que le port de l’armure blanche leur est imposé : ils sont ainsi
déshumanisés, ce qui permet de les sacrifier sans états d’âme. La guerre ne laisse hélas aucune place au
sentimentalisme.
Yosi Kinrade, l’Oeil de l’Empereur
Age :
33 ans
Fonction :
Officier politique, membre du Cercle Intérieur de l’Ordre Secret de l’Empereur
Prérogatives : Veiller au respect de la doctrine, recueillir le renseignement
Discret mais vigilant. Ainsi pourrait-on décrire Yosi Kinrade, officier politique nouvellement affecté à l’Evil
Blade. Totalement dévoué à la cause de l’Empereur, il lui reste loyal au-delà de la mort. Incorruptible et
impitoyable, Kinrade est très vite devenu membre de l’Ordre Secret et a servi comme officier politique à bord de
navires de guerre ou au sein de bases terrestres de l’armée impériale. Il a découvert plus de complots et exécuté
plus de traîtres que tout autre officier politique, ce qui lui a valu une ascension foudroyante jusqu’au Cercle
Intérieur. Il porte désormais le titre redouté d’Oeil de l’Empereur, l’espion personnel de Palpatine. A ce titre, il
maîtrise les rudiments des anciennes sciences occultes des Sith et peut, en cas de nécessité, faire appel à des
pouvoirs mineurs tels que la télékinésie ou l’électricité.
Généralement vêtu d’une robe ample à large capuche qui dissimule ses traits, Kinrade ne laisse jamais rien
transparaître de ses sentiments. Son regard est terrifiant de froideur, sa voix calme mais déterminée engendre un
malaise presque palpable. Depuis la mort de l’Empereur, Kinrade est très inquiet quant à l’avenir de l’Ordre
Secret ; depuis qu’il en a découvert l’existence, le Grand Amiral Thrawn fait grand usage des ressources de
l’organisation, mais des rumeurs affirment aussi qu’il cherche à réduire progressivement son influence, de peur
de voir ce puissant instrument prendre l’ascendant sur lui. Des craintes infondées, selon Kinrade, car l’Ordre
Secret n’a d’autre but que d’assurer la plus grande gloire de l’Empire. Mais quelles que soient les intentions de
Thrawn, l’Oeil de l’Empereur veillera à assurer la sécurité de l’Ordre Secret.
La nouvelle mission de Kinrade lui semble quelque peu énigmatique. Il vient d’être affecté à un navire de
deuxième ligne, sans instructions autres que d’assumer le rôle d’officier politique. Peut-être les instructions
viendront-elles après. Ou peut-être est-ce là un moyen pour Thrawn d’éloigner l’Oeil de l’Empereur pendant un
moment. Faute d’éléments, Kinrade a décidé d’exécuter sa mission sans arrière-pensées.
Comme toujours, il dispose d’une vibro-lame pour supprimer discrètement quiconque se mettrait en travers de sa
route. De plus, sa cabine est directement reliée au système de communication de l’Evil Blade par un mécanisme
secret, ce qui permet à l’Oeil de l’Empereur de dialoguer en crypté avec l’Ordre Secret, à l’insu du reste de
l’équipage.
Spécialités:
télékinésie, décharges électriques de basse intensité, persuasion, torture
Opinions sur les autres personnages :
-
Officiers réguliers de la Marine : généralement de bons serviteurs de l’Empire. Leur intérêt pour des notions
dangereuses et surannées telles que l’honneur martial et la gloire personnelle peuvent néanmoins les
conduire sur la voie de la désobéissance. Il ne faut jamais relâcher sa vigilance, et destituer tout traître à la
première occasion.
-
Pilotes : des soldats de valeur et de bonnes sources de renseignement. A l’occasion, il peut être bon
d’introniser un pilote de confiance au sein du Premier Cercle, afin d’en faire un agent de surveillance. En
cas de coup dur, il pourra apporter un soutien intéressant.
-
Stormtroopers : intellectuellement limités, mais d’une loyauté souvent indéfectible. Les mettre de son côté
peut être très avantageux. Si besoin est, un Stormtrooper peut être intronisé au sein du Premier Cercle. Sa
présence en première ligne permet souvent de déceler les trahisons à la source.
CONFIDENTIEL
CONFIDENTIAL
L’ORDRE SECRET DE L’EMPEREUR
Organisation secrète fondée par Palpatine lui-même, l’Ordre regroupe les plus fidèles serviteurs de l’Empereur.
Tous les officiers politiques en font partie, mais ils ne représentent que la partie visible d’un réseau
profondément enraciné dans toutes les branches de l’Empire : militaire, diplomate, commerçant, scientifique,
ouvrier, tout citoyen impérial est potentiellement membre de l’Ordre. Tous les membres ont pour mission de
rester vigilants et de démasquer les traîtres. L’Ordre a également pour vocation de mener des opérations secrètes
et dispose à cet effet de ses propres moyens, navires, véhicules et armes, d’une qualité souvent supérieure au
matériel de la Marine.
L’Ordre est organisé en Cercles concentriques. Le Premier Cercle regroupe les individus qui ont fait preuve de
suffisamment d’abnégation pour entrer dans l’organisation. Les Second et Troisième Cercles sont accessibles
aux serviteurs de valeur, ceux qui ont contribué à arrêter des traîtres ou à protéger la cause impériale. Enfin, le
Cercle Intérieur regroupe les quelques Elus qui ont droit à la pleine confiance de l’Empereur. Les membres d’un
Cercle connaissent seulement l’identité de leurs pairs ou des membres des Cercles inférieurs. Le port
systématique de la robe à capuche lors des réunions permet de garantir l’anonymat.
Pour se reconnaître entre eux lorsqu’ils sont sur le terrain, les membres de l’Ordre portent un marquage
corporel, généralement sur le bras ou la jambe, qui indique le Cercle auquel ils appartiennent. Cette marque est
apposée par brûlure électrique, ou au moyen d’un fer porté au rouge. Le marquage constitue l’essentiel de la
cérémonie d’intronisation des nouveaux membres.
Au sein du Cercle Intérieur, trois individus jouissent d’un statut particulier. Leur identité n’est connue que de
quelques membres, car ils constituent les armes les plus redoutables de l’Ordre :
LA MAIN DE L’EMPEREUR est l’assassin personnel de l’Empereur. Il traque et élimine les ennemis de
l’Empire dans toute la Galaxie.
L’ŒIL DE L’EMPEREUR est l’espion personnel de l’Empereur. Il démasque les traîtres et découvre les
machinations les mieux dissimulées.
LE CHIEN DE GUERRE DE L’EMPEREUR est un vaillant soldat qui peut écraser les armées et les flottes des
ennemis de l’Empereur.
Après la mort de l’Empereur, le Cercle Intérieur a décidé de maintenir la doctrine impériale, comme Palpatine
lui-même le souhaitait. Plus que jamais, l’Ordre avait pour mission d’assurer la suprématie de l’Empire.
Pendant de longues années, nul n’avait pu découvrir le secret de l’Ordre, la moindre suspicion de trahison
constituant un motif de mise à mort immédiate. Pourtant, à son retour des Régions Extérieures, le Grand Amiral
Thrawn ne tarda pas à apprendre l’existence de l’Ordre Secret de l’Empereur. Comment réussit-il là où tous les
autres avaient échoué, nul ne le sait. Peut-être est-ce dû à la clairvoyance exceptionnelle que lui attribue la
propagande. Quoi qu’il en soit, il fit de l’Ordre un instrument de sa stratégie. Après des délibérations houleuses,
le Cercle Intérieur finit par décider de se soumettre, Thrawn étant de toute évidence le seul espoir de l’Empire à
court terme.
En tout cas, pour l’instant.
SCENARIO – A L’USAGE DU MJ
Introduction
Ce scénario se déroule peu de temps après le retour
du Grand Amiral Thrawn des Régions Extérieures.
La Flotte Impériale a retrouvé un semblant d'unité
et constitue à nouveau une force significative.
Cependant, Thrawn sait qu’il lui faudra quelques
atouts supplémentaires s’il veut lancer une attaque
décisive sur la Nouvelle République. Les lecteurs
de la trilogie de Timothy Zahn savent déjà que le
Grand Amiral s’intéresse à l’ancienne flotte de
cuirassés Katana, ainsi qu’aux pouvoirs de la Force.
Dans le même esprit, il cherche aussi à retrouver les
12 derniers TIE Defenders, chasseurs ultimes que
l’Empereur avait cachés en un endroit secret afin
d’éviter qu’ils ne tombent en de mauvaises mains.
Ces appareils surpuissants (voire invincibles)
pourraient aujourd’hui s’avérer très utiles pour
compléter la force de Thrawn.
Fin psychologue, le Grand Amiral sait quel était
l’intérêt de Palpatine pour les sciences occultes et
pense que l’Empereur a confié le secret des
Defenders aux meilleurs gardiens qu’il puisse
trouver : les vestiges d’une ancienne civilisation qui
avait autrefois vénéré les Sith et le côté obscur de la
Force avant d’être consumée par ses maîtres.
Thrawn avait en effet entendu parler d’un
mystérieux site de fouilles mis à jour par une
équipe impériale à la demande expresse de
l’Empereur, le Temple de l’Epée Néfaste. Cet
édifice monumental aurait été construit à la gloire
des Sith et abriterait nombre d’artefacts liés au côté
obscur. Pour Thrawn, il ne fait aucun doute que
l’Empereur aurait immédiatement pensé à ce
sanctuaire pour cacher quelque chose de précieux.
Malheureusement, la position de ces vestiges n’était
connue que de l’Empereur et de quelques experts,
et seules les archives du Palais Impérial peuvent
encore receler la nécessaire “carte au trésor”.
Mais la chance a souri au Grand Amiral : il y a
quelques mois, ses espions sur Coruscant l’ont
informé qu’un vieux cuirassé déclassé, le Fire
Storm, allait être chargé de transporter les
documents administratifs les moins importants du
Palais Impérial jusqu’à un centre de stockage
rebelle pour analyse ultérieure. C’est une occasion
unique de récupérer toute les archives concernant
les fouilles archéologiques.
Afin de ne pas éveiller les soupçons des Rebelles,
Thrawn a dû monter une opération spéciale afin de
cacher ses véritables intentions. Il a réuni ses
meilleurs éléments à bord d’un vaisseau léger et
furtif, ne résistant pas au plaisir de le rebaptiser au
passage Evil Blade. Il compte envoyer le vaisseau
en patrouille au moment où le Fire Storm doit
passer à proximité du front, et a fait en sorte que
l’équipage ignore le véritable but de sa mission.
Pour les Rebelles, l’attaque devra ressembler à une
simple interception en cours de patrouille. En cas
de succès, le meilleur pilote de Thrawn, le général
Tycho Avenger, doit rejoindre l’Evil Blade et
l’accompagner sur le site archéologique, en plein
cœur de la zone rebelle, afin de retrouver au plus
vite les Defenders et de les voler au nez et à la
barbe de la Nouvelle République.
Le choix d’une simple corvette pour cette mission
répond à deux exigences : d’une part, ce type de
vaisseau pourra s’infiltrer plus facilement au cœur
de la Galaxie ; et d’autre part, l’utilisation d’un
navire plus puissant pourrait inciter les Rebelles à
enquêter plus avant sur les documents transportés
par le cuirassé. Afin d’accroître les chances de
succès de l’Evil Blade, Thrawn a soigneusement
sélectionné les cinq officiers de bord : un brillant
Commandant, suffisamment imaginatif pour
employer au mieux le potentiel de son vaisseau ; un
second agressif et ambitieux, qui tempèrera la
prudence peut-être excessive de son chef et refusera
de fuir devant un ennemi nécessairement supérieur
en nombre ; un officier politique particulièrement
doué pour l’espionnage, afin de surveiller les deux
premiers et de faciliter la découverte du site
archéologique ; un pilote talentueux qui saura faire
excellent usage des chasseurs embarqués ; et l’un
des meilleurs Stormtroopers de l’Empire, qui
pourra prendre d’assaut le cuirassé.
Le scénario se découpe en trois actes, chacun
devant durer approximativement deux heures. Dans
le premier, les joueurs affrontent le Fire Storm et
s’emparent des archives, puis prennent la fuite. Le
deuxième acte est le plus flexible, sa durée dépend
du comportement des joueurs et du bon vouloir du
MJ : persuadés qu’il y a un traître à bord, les
officiers vont s’affronter tandis que leurs vieilles
rancunes referont surface. Enfin, le troisième acte
décrit l’arrivée sur la planète Obolon IV,
l’exploration du Temple de l’Epée Néfaste, et la
scène d’apothéose finale.
Commandant de choisir sa tactique, et au chef
pilote de s’illustrer au combat.
-
Préparation
Chaque joueur reçoit une fiche récapitulative
présentant l’Evil Blade et son équipage, ainsi que sa
fiche de personnage. L’officier politique reçoit, de
plus, le document concernant l’Ordre Secret.
-
Les X-Wing viseront en priorité les
Bombardiers TIE, puis les autres appareils
légers. Ils ne s’attaqueront à la corvette
qu’ensuite.
Le cuirassé compte sur ses chasseurs pour
repousser l’attaque impériale. C’est seulement
lorsque le premier X-Wing sera abattu qu’il
lancera un SOS. L’équipage rebelle prend
alors conscience de la réalité de la menace.
Acte I : L’attaque suicide
L’équipage vient de prendre possession de l’Evil
Blade et part en hyperespace jusqu’à sa zone de
patrouille. Le Commandant ne manquera pas
d’organiser un briefing pour faire la connaissance
de ses subordonnés et leur exposer l’objectif de la
mission : une patrouille au-delà des lignes
ennemies, entre deux flottes impériales.
Après deux jours de voyage, le vaisseau émerge
dans une zone vide de tout navire et entame les
opérations de surveillance. Au bout de quelques
heures seulement, un message urgent est transmis à
la passerelle : le haut commandement impérial
ordonne à l’Evil Blade d’engager un vieux cuirassé
rebelle de retour du Noyau, le Fire Storm, et d’en
prendre possession coûte que coûte. Aucun autre
navire impérial ne se trouverait à proximité.
Pour l’équipage, ceci s’apparente à une attaque
suicide : l’Evil Blade n’est pas de taille à lutter
contre un cuirassé, aussi ancien et mal entretenu
soit-il. Quelques tensions devraient commencer à
apparaître entre les officiers. Pendant ce temps,
l’officier politique reçoit ses instructions par la
liaison secrète qui relie sa cabine au système de
communication : il doit attendre la capture du
vaisseau rebelle pour diffuser sur la passerelle un
holodisque à lecture unique qui lui est transmis par
liaison cryptée. Si la mission échoue, il doit détruire
le disque avant que quiconque ait pu en connaître le
contenu. Quoi qu’il en soit, il doit faire tout son
possible pour que la prise du cuirassé soit
couronnée de succès.
S’ils étudient les cartes stellaires stockées dans les
ordinateurs de bord, le Commandant et le second
découvriront facilement que, contrairement aux
dires du haut commandement, une autre flotte
impériale, bien plus puissante, se trouvait à
proximité du Fire Storm. Pourquoi sont-ils
envoyés, eux, face à un tel danger ?
Après un
surgit en
bataille
émergent
rapide saut en hyperespace, l’Evil Blade
face du cuirassé rebelle. Alors que la
s’engage, quatre chasseurs X-Wing
du Fire Storm. A partir de là, c’est au
En ce qui concerne la gestion des chasseurs, le TIE
piloté par Ellid Saphan devrait normalement
survivre quoi qu’il arrive. Le choix tactique des
joueurs déterminera avant tout les pertes de part et
d’autre en début de bataille :
-
-
-
-
Si les Intercepteurs TIE attaquent les X-Wing
de face, ils subiront aussitôt une perte en
raison de l’importante puissance de feu
rebelle. En revanche, un X-Wing sera abattu.
Si les Bombardiers et les Intercepteurs
attaquent simultanément les X-Wing, les
Bombardiers subiront une perte, mais
permettront aux Intercepteurs d’éliminer deux
X-Wing.
Si les Intercepteurs peuvent attaquer les XWing par l’arrière (pendant que ceux-ci s’en
prennent aux Bombardiers, par exemple), ils
élimineront deux X-Wing sans difficulté
majeure.
Si l’Evil Blade peut faire jouer ses tourelles
turbolaser, elle pulvérisera un X-Wing.
Si les X-Wing réussissent à attaquer les
Bombardiers ou la corvette sans être inquiétés
par les Intercepteurs, les pertes impériales
risquent de monter en flèche. Si cela se
produit, les joueurs doivent vite comprendre
que leur situation est critique.
Une fois ces choix initiaux résolus, la bataille
devient un tourbillon confus dans lequel les pertes
finissent par s’équilibrer à un contre un. Bien sûr,
pour les joueurs, la situation doit paraître
incertaine, voire désespérée, jusqu’à la victoire
finale des TIE.
Le cuirassé lui-même est trop puissant pour être
défait par l’Evil Blade seule. Ses puissantes
tourelles et sa coque résistante le rendent
redoutable contre les autres navires de guerre.
Cependant, le Fire Storm possède deux points
faibles :
-
Ses tourelles lourdes sont peu efficaces contre
des chasseurs agiles. Les Intercepteurs peuvent
ainsi harceler le cuirassé sans trop de risque et
occuper ses artilleurs tandis que les autres
-
appareils procèdent à l’attaque proprement
dite.
La face inférieure des cuirassés n’est que peu
protégée, et moyennant la destruction de
quelques tourelles, il est possible de créer un
angle mort juste en dessous de la coque.
Si les Bombardiers TIE réussissent à s’approcher
suffisamment pour tirer toutes leurs torpilles, ils
pourront désactiver les boucliers et quelques
tourelles, rendant la tâche de la corvette plus facile.
Il est également possible, au prix de quelques
secousses et de dégâts superficiels, de tenter une
manœuvre très audacieuse : lancer la corvette à
pleine vitesse et la glisser sous le Fire Storm, dans
son angle mort. C’est probablement la tactique que
favorisera le second. Enfin, l’Evil Blade peut se
contenter de soutenir les chasseurs et de laisser les
Stormtroopers mener l’assaut.
L’assaut en question ne peut avoir lieu qu’une fois
que le Fire Storm a perdu ses boucliers. De plus,
les tourelles du cuirassé doivent être occupées
ailleurs pour que le transport d’assaut puisse
arriver à destination.
Au cours de l’abordage, le pilote du transport fait
une fausse manœuvre et referme le sas sur un
Stormtrooper qui périt coupé en deux. Inutile de
dire qu’à son retour, le lieutenant Lamex risque de
s’énerver sérieusement.
L’assaut est sanglant. Si les TIE ou l’Evil Blade
continuent à harceler le cuirassé, les Rebelles
seront désorganisés et ne pourront déterminer avec
précision le lieu de débarquement des
Stormtroopers, leurs troupes resteront donc
dispersées et vulnérables. Dans le cas contraire, un
comité d’accueil attend les troupes impériales de
pied ferme et leur inflige des pertes sérieuses. Il est
inutile d’entrer dans les détails lors des combats de
coursives : Lamex a déjà servi à bord d’un cuirassé
et sait comment atteindre la passerelle. Très
expérimenté, lui-même ne risque pas grand-chose,
tant que son comportement reste cohérent. De toute
façon, seule une progression méthodique permettra
d’éviter les embuscades tendues par l’équipage
rebelle: tout empressement pourra coûter la vie à
quelques soldats impériaux supplémentaires.
Finalement, les Stormtroopers réussiront à
atteindre la passerelle et à neutraliser le navire, les
pertes
subies
par
l’escouade
dépendant
essentiellement du comportement des joueurs.
Ils découvrent alors que le Fire Storm est un
cuirassé déclassé, utilisé pour transférer des
documents administratifs de Coruscant jusqu’à un
centre de stockage rebelle. A bord se trouvent
également des blessés ou des soldats en
permission, qui rentrent chez eux après des mois de
conflit. Le Commandant rebelle ne veut pas mettre
en danger la vie de ses hommes, et capitule assez
facilement, pour peu qu’il puisse espérer une
détention dans des conditions acceptables.
C’est à ce stade que l’officier politique peut se
manifester. L’holodisque contient un message de…
Thrawn.
« Félicitation, capitaine Scudd. Apparemment, les
espoirs que j’avais placés en vous étaient justifiés.
La prise d’un cuirassé n’est pas chose aisée pour
une simple corvette. Bien. Je vous invite
maintenant à récupérer un des dossiers
administratifs transportés dans la soute du Fire
Storm : l’archive BZ-409-3. Après quoi, vous
évacuerez le vaisseau et le détruirez : les Rebelles
doivent croire que vous avez intercepté et détruit
ce cuirassé en cours de patrouille. Vous prendrez
ensuite la direction du point HC637. Votre mission
est de la plus haute importance. N’échouez pas. »
Le chef des Stormtroopers risque de rencontrer là
un problème de conscience, surtout s’il a promis la
vie sauve à l’équipage rebelle. Mais l’apparition
soudaine d’une flotte ennemie précipite les
évènements. Le croiseur Liberty et ses chasseurs
répondent au SOS du Fire Storm et foncent sur
l’Evil Blade.
Après un petit moment de panique, la corvette
pourra commencer à prendre de la vitesse.
L’officier politique devra peut-être se montrer
agressif pour forcer le Commandant à passer
quelques précieuses minutes à tirer sur le cuirassé
sans défense pour l’achever.
Finalement, l’Evil Blade passe en hyperespace et
rejoint le point de rendez-vous avec le précieux
document. Celui-ci contient une liste de sites
archéologiques, apparemment sans le moindre
intérêt.
Alors que la corvette revient dans l’espace réel, elle
se trouve nez à nez avec une frégate rebelle, la
Sword, qui semblait l’attendre. La situation paraît
désespérée, de nombreux chasseurs se mettant déjà
en position pour tirer leurs torpilles. L’Evil Blade
ne peut repasser en hyperespace immédiatement
(plusieurs minutes de préparation sont nécessaires
pour reconditionner l’hyperdrive) et doit combattre.
Fort heureusement, un intercepteur TIE surgit de
nulle part et abat les Y-Wing menaçants.
C’est à ce moment que l’équipage de l’Evil Blade
prend conscience de la présence d’une autre
corvette, dépourvue d’IFF, qui libère bientôt
d’autres TIE, tous équipés de boucliers, et fait mine
d’attaquer la frégate.
Malgré tout, une ou deux torpilles réussissent à
toucher l’Evil Blade. En fait, la gravité des dégâts
est plus ou moins grande selon l’état dans lequel la
corvette est sortie de l’hyperespace : l’important est
qu’après l’impact l’armement de l’Evil Blade soit
neutralisé. Au passage, une brèche peut apparaître
dans la coque et aspirer un ou deux hommes
d’équipage avant d’être isolée. L’idéal serait que
l’incident crée une nouvelle dissension à bord, par
exemple en engageant la responsabilité d’un des
officiers.
La mystérieuse corvette appartient à l’Ordre Secret
de l’Empereur, elle est chargée d’accueillir l’Evil
Blade et de convoyer le Général Avenger.
Accessoirement, c’est aussi de cette corvette qu’a
été envoyé le message crypté reçu par l’officier
politique juste avant l’assaut sur le Fire Storm.
Si le Commandant de l’Evil Blade fait équipe avec
la corvette non identifiée, les Rebelles fuiront.
Sinon, le mystérieux intercepteur TIE aura tout
juste le temps de monter à bord tandis que les deux
corvettes fuiront dans des directions opposées.
Les joueurs n’ont aucun moyen de le savoir, mais la
frégate rebelle a en fait réussi à intercepter la
transmission envoyée par la corvette de l’Ordre
Secret - sans pour autant parvenir à le décoder - et
en a déduit sa position approximative. Elle a bondi
dans l’hyperespace en apprenant l’assaut sur le Fire
Storm, espérant ainsi couper la route aux fuyards
lors d’un possible rendez-vous entre corvettes. Pour
l’équipage de l’Evil Blade, cette embuscade
s’apparentera plutôt à un piège organisé, d’autant
plus qu’un examen approfondi des registres des
ordinateurs de bord révèlera qu’une communication
pirate a eu lieu entre le vaisseau et l’extérieur
depuis leur départ, à un moment indéterminé. Si les
joueurs ne le découvrent pas par eux-mêmes, le
sous-officier responsable des communications
pourra signaler discrètement au second qu’il a
découvert par hasard l’existence de cette
communication. Bien sûr, il s’agit tout simplement
de la liaison secrète de l’officier politique avec ses
supérieurs, mais nul ne le sait…
Le TIE salvateur rejoint le hangar de l’Evil Blade. Il
est piloté par le Général Tycho Avenger, véritable
légende vivante de la Marine Impériale. Aussitôt à
bord, il se présente comme l’envoyé du Grand
Amiral Thrawn et demande à voir le Commandant
en privé, afin de lui expliquer la véritable teneur de
la mission. Il rencontrera ensuite discrètement
l’officier politique et lui révèlera qu’il n’est autre
que le Chien de Guerre de l’Empereur, marquage
de bras à l’appui... ce qui risque d’exciter la
curiosité de Kinrade. Toutes ces entrevues discrètes
ne feront que renforcer la suspicion ambiante.
Acte II : Qui est le Traître ?
Toute l’histoire devrait maintenant paraître assez
claire aux joueurs, mais seuls le Commandant et
l’officier politique connaîtront tous les détails.
Rapidement, le Général Avenger découvre sur la
liste le nom du Temple de l’Epée Néfaste. Il se
situe sur la planète Obolon IV, en plein cœur du
Noyau ! L’équipage n’a d’autre choix que de passer
à nouveau en hyperespace et de foncer droit dans la
gueule du loup.
Les joueurs devraient maintenant avoir accumulé
de bonnes raisons de s’entredéchirer. Tant mieux,
car le voyage va durer plusieurs jours, et leurs
manigances pourront les occuper à plein temps.
C’est le moment de régler les comptes. Le MJ peut
créer des incidents mineurs, tels que des disputes
entre pilotes et Stormtroopers par exemple, afin de
pousser les officiers à s’affronter. Des rumeurs
concernant la présence d’un traître à bord peuvent
également commencer à circuler parmi les
différentes catégories de personnel.
Cependant, la situation ne doit pas dégénérer. Les
Stormtroopers interviendront pour stopper toute
bagarre, et le Général pourra s’en mêler pour éviter
le carnage.
Acte III : le Temple de l’Epée Néfaste
L’Evil Blade se matérialise finalement dans le ciel
de la planète Obolon IV. C’est un monde désolé et
aride, recouvert de vastes canyons et de plateaux
rocheux. Ici et là, quelques touffes de végétation
viennent rompre la monotonie du paysage.
Autrefois verdoyante et prospère, Obolon IV a été
ravagée il y a des siècles par un conflit dévastateur.
Les sombres seigneurs du Sith avaient étendu leur
domination sur ce monde, et la population
terrorisée les avait vénérés comme des dieux,
espérant ainsi sauver son existence.
Il n’en fut rien. Les Sith pillèrent méthodiquement
les ressources de la planète, puis l’abandonnèrent à
son triste sort, laissant les derniers habitants
s’entretuer dans des conflits sporadiques, dont les
dernières terres fertiles d’Obolon constituaient
l’enjeu. La décadence a finalement frappé cette
civilisation, aujourd’hui revenue à un stade primitif.
Le Temple de l’Epée Néfaste est invisible depuis
l’espace car creusé au cœur de montagnes
rocheuses. Le seul moyen de découvrir son
emplacement est de questionner les autochtones.
Ceux-ci sont regroupés dans une seule
agglomération importante, qui évoque une ruche
plutôt qu’une ville.
Et pour cause : les Obolonites sont des insectoïdes
sociaux. Hauts d’un mètre cinquante environ, ils
disposent de deux paires de bras. La paire
supérieure est dotée de griffes tranchantes, tandis
que la paire inférieure est pourvue de mains à
quatre doigts. Globalement, l’aspect d’un Obolonite
évoque une mante religieuse qui se tiendrait sur ses
pattes arrières. Les Obolonites se nourrissent de
végétaux et de moisissure qu’ils cultivent dans de
grands bacs à humidité. Ces bacs, immenses et
nauséabonds, recouvrent l’essentiel de la surface de
la ruche, les logements se trouvant plutôt en
profondeur, à l’abri du soleil.
L’équipage de l’Evil Blade peut choisir de laisser le
vaisseau en orbite et de descendre en navette, ou
bien de poser directement la corvette dans un
canyon. Cette dernière option est cependant la seule
qui permettra aux techniciens de réparer le système
d’armement.
Les Obolonites sont résolument pacifiques, la
tradition orale ayant gardé la trace des conflits
ancestraux. Les habitants de la ruche seront
totalement indifférents à la présence d’humains
ordinaires parmi eux. Par contre, ils sont
légèrement sensibles à la Force et reconnaîtront
immédiatement Kinrade comme un adepte du côté
obscur, aussi lui manifesteront-ils un respect
empreint de terreur.
Le Temple de l’Epée Néfaste est un tabou, mais
s’ils font pression sur les Obolonites, les joueurs
pourront les forcer à révéler sa position. Kinrade
pourra aussi faire usage de son aura quasi-divine
pour les persuader de les guider. En revanche,
aucun Obolonite n’acceptera de pénétrer dans le
Temple, même sous la menace des armes. Dans les
croyances autochtones, cet édifice représente toutes
les erreurs du passé, et la manifestation tangible de
leur lâcheté face aux Sith.
Même s’ils ne peuvent pas parler au sens humain
du terme, les Obolonites comprennent bien les
gestes et les manifestations émotionnelles. Ils
communiqueront par gestes si nécessaires.
Le général Avenger insiste pour que tous les pilotes
participent à l’expédition et que seul un équipage
minimal reste à bord de l’Evil Blade. Le Temple de
l’Epée Néfaste n’est qu’à un jour de marche de la
ruche. Il est de toute façon possible de s’y rendre en
navette. Son entrée est un couloir poussiéreux
creusé à même la montagne, et qui s’enfonce dans
les entrailles de la planète. L’obscurité et le silence
qui y règnent glacent le sang des officiers
impériaux au bout de quelques mètres seulement.
Désormais, ils sont livrés à eux-mêmes pour
affronter les énigmes et les pièges de l’antique
civilisation obolonite.
Après une longue progression, les explorateurs
franchissent une grande porte et se retrouvent dans
une salle immense, au plafond si haut qu’il est à
peine atteint par la lueur des torches.
D’impressionnantes colonnes sculptées sont
disposées tout autour de la salle. En face de la porte
d’entrée, une porte similaire est obstruée par un
imposant bloc de pierre. Sur celui-ci sont gravées
des motifs complexes : l’ancienne écriture
obolonite, aujourd’hui oubliée. Au centre, un globe
noir posé sur un piédestal de pierre occupe le centre
d’une carte de la Galaxie gravée sur le sol. Le globe
peut pivoter si plusieurs hommes unissent leurs
efforts à cet effet. Une fois un tour complet
effectué, la porte d’entrée se ferme alors que
l’autre, au contraire, se soulève bruyamment. Un
souffle d’air chaud s’échappe du passage ainsi mis
à jour. Une nouvelle pièce se trouve à l’extrémité
de ce corridor.
Alors qu’ils y pénètrent, les joueurs sont contactés
par l’équipage resté à bord de l’Evil Blade : un
vaisseau de patrouille rebelle vient de sortir de
l’hyperespace et survole Obolon IV. Or, quelques
jours auparavant, la frégate Sword a signalé au
commandement rebelle sa rencontre avec l’Evil
Blade et une mystérieuse corvette dépourvue
d’identification. Intrigués, certains chefs de la
Nouvelle République ont fini par vérifier la nature
de la cargaison du Fire Storm. Malheureusement
pour Thrawn, les Rebelles avaient eu la présence
d’esprit de conserver les archives originales sur
Coruscant et n’avaient expédié vers la bordure
extérieure que des copies. Très rapidement, ils ont
passé en revue les différents documents, sans pour
autant deviner lequel intéressait tant l’Empire.
Avec le rapport de ce patrouilleur signalant la
présence d’une corvette impériale sur Obolon IV, il
ne faudra que quelques heures aux Rebelles pour
faire enfin le lien avec l’Evil Blade. Pressentant que
l’Empire est sur Obolon IV pour récupérer un bien
précieux, l’amiral Ackbar en personne décide
d’envoyer une flotte complète mettre la planète
sous blocus et procéder à une étude plus
approfondie. Bref, les joueurs n’ont que peu de
temps devant eux s’ils veulent retrouver les
Defenders avant l’arrivée de la flotte rebelle.
La nouvelle pièce découverte par les officiers est
envahie par des nuées d’insectes étranges. Bien
qu’impressionnants, ceux-ci sont inoffensifs.
Lamex connaît ces insectes : bizarrement, ils ne se
trouvent habituellement que sur Tatooine. Le sol de
la pièce est entièrement recouvert de toiles
d’araignées. Un malheureux personnage (un
Stormtrooper ou un pilote, par exemple) tombe
malencontreusement dans un trou circulaire
dissimulé par ces toiles. Avec un cri affreux, il
disparaît dans les profondeurs et, bientôt, une sorte
de rugissement épouvantable résonne à travers le
puits. Juste derrière le trou se trouve une stèle de
marbre, parcourue de rainures qui se rejoignent au
niveau d’un petit orifice. Il s’agit en fait d’un autel
consacré aux sacrifices. Les pratiques obolonites
voulaient que les individus sacrifiés aux Sith soient
vidés de leur sang puis jetés dans le puits pour que
leur dépouille nourrisse le Gardien. L’écoulement
du sang dans les rainures, puis dans l’orifice,
déclenche l’ouverture de la porte suivante dès
qu’un volume de liquide de deux litres est atteint.
En fouillant la pièce avec soin, il est possible d’y
trouver un poignard ornementé, ainsi qu’un cadavre
de pilleur de tombe. Celui-ci est adossé à un mur,
sa jambe sectionnée. C’est dans son cadavre que
s’est développée la première génération des insectes
qui occupent aujourd’hui cette pièce. Les pilleurs
de tombe avaient, sans le vouloir, amené avec eux
ces insectes de leur planète d’origine, Tatooine…
Cette pièce était à l’origine un piège destiné aux
pilleurs de tombe. La statuette, placée sur son
piédestal, déclenche un mécanisme dès qu’elle est
retirée. Aussitôt, les herses situées de part et d’autre
du pont se ferment, tandis que le Gardien est libéré.
Les pilleurs de tombe qui ont visité le Temple
quelques mois auparavant ont été victimes de ce
stratagème. Seuls ont survécu ceux qui ont pu
s’ouvrir un passage à coups de grenades. Un d’entre
eux, blessé, a été abandonné par ses camarades dans
la pièce supérieure. Malheureusement pour les
joueurs, le voleur de la statue fut le premier à
mourir et à basculer dans l’abîme.
Pour franchir cette pièce, les joueurs ont deux
possibilités :
-
Derrière la porte se trouve un escalier en colimaçon
qui descend encore plus profondément dans la
roche avant de rejoindre un corridor semblable aux
précédents. A partir de ce point, la profondeur est
telle que les liaisons avec l’Evil Blade sont
interrompues. Finalement, le couloir débouche sur
une herse dont les barreaux ont de toute évidence
été défoncés à coups de grenades ou d’armes
lourdes. Un bras squelettique est fermement agrippé
à la herse et pend de l’autre côté.
Au-delà de la herse se trouve une sorte de large
puits circulaire traversé par un pont de pierre. De
l’autre côté du pont, une autre herse, elle aussi
baissée. Au centre du pont, un piédestal sculpté.
Enfin, au fond du puits, quinze mètres plus bas, une
dernière herse, levée celle-ci, marque l’entrée d’un
large tunnel perpendiculaire. Le puits dans lequel
sont précipités les corps des suppliciés débouche
sur l’intérieur de ce tunnel. Tout le fond de la pièce
est garni d’ossements et de chitine, surtout à
proximité de la herse inférieure. Au beau milieu de
ce macabre spectacle, une statuette dorée et
incrustée de joyaux attire immédiatement le regard.
Alors que l’équipage de l’Evil Blade traverse le
pont, le Gardien surgit du tunnel. Il s’agit d’un
énorme insecte, sorte de mante religieuse de plus de
vingt mètres de haut, lointain cousin des
Obolonites. Cette créature ne peut être vaincue par
les armes légères des joueurs ; même des grenades
ne peuvent qu’égratigner sa chitine. En fait, seuls
des turbolasers pourraient venir à bout de ce
monstre.
Récupérer la statuette et la remettre en place.
Les herses reprendront leur position initiale, et
le Gardien, subitement devenu placide,
retournera dans son antre. C’est là que les
dons télékinésiques de Kinrade peuvent
s’avérer utiles.
Défoncer la grille opposée. Il faudra toute la
puissance de feu de l’équipe pour faire céder
les barreaux.
Quelle que soit la méthode choisie par l’équipage,
le Gardien ne restera pas inactif et prélèvera un
lourd tribut, tranchant prestement tout ce qui
passera à sa portée. La première victime devrait
être un PNJ, afin que les joueurs soient incités à se
mettre à l’abri. Cependant, s’ils persistent à ignorer
le danger, le MJ devra se résoudre à les amputer
d’un ou deux membres, voire à les tuer sur le coup.
Au bout d’un nouveau couloir, les survivants
découvrent une gigantesque allée flanquée de
colonnes et qui ne va pas sans évoquer un palais
souterrain. Cette allée se prolonge sur plusieurs
milliers de mètres avant de déboucher sur une
pièce aux proportions titanesques.
En face des explorateurs se dresse une statue de
plus de cinquante mètres de haut. Elle représente
une colline de corps d’Obolonites empilés les uns
sur les autres, tordus par la douleur et la
souffrance, et même meurtris et déchiquetés pour
certains d’entre eux. Au sommet de la colline se
dresse une silhouette humaine en soutane, au
visage dissimulé, et qui brandit une épée
ensanglantée. La vue de cette sculpture engendre
un malaise, et même des nausées. Une sorte de
présence malsaine semble émaner de la pierre.
Au bas de cette statue, un passage mène, enfin, au
sanctuaire.
Là, quelques rais de lumière tombant du plafond
viennent dissiper les ténèbres. Disposées en arc de
cercle, douze formes métalliques luisent faiblement
dans la pénombre, attendant silencieusement d’être
ramenées à la vie. Les douze TIE Defenders, la plus
puissante escadrille de la Galaxie, sont restés
intacts au fil des années. Devant chaque appareil est
pliée une combinaison de pilote.
L’arrivée d’êtres vivants dans la pièce déclenche
l’ouverture des portes de pierre qui obstruent le
plafond. Un tunnel vertical, conçu à l’origine pour
faciliter les visites des Sith à leurs adorateurs,
permet aux TIE de rejoindre la surface.
L’ouverture des portes permet aux communications
de reprendre : l’équipage resté à bord de l’Evil
Blade est terrifié, car une imposante flotte rebelle
est sortie de l’hyperespace quelques minutes plus
tôt et menace de détruire la corvette impériale
esseulée.
Avec une lueur de plaisir dans les yeux, le Général
Tycho Avenger bondit dans un TIE Defender et
invite les autres pilotes à faire de même. Les
Stormtroopers sont les seuls membres d’équipage à
ne pas savoir piloter ; les officiers réguliers de la
Marine, eux, ont subi une initiation qui leur permet
de convoyer un chasseur d’un point à un autre,
même s’ils sont incapables de mener un combat
spatial. Ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas
embarquer dans un TIE seront récupérés par la
navette Lambda. S’il y a plus de TIE que de pilotes,
Avenger devra se résoudre à détruire les Defenders
en excès, afin que les Rebelles ne puissent pas s’en
emparer.
leur base à la périphérie de la Galaxie. Leur mission
est accomplie : grâce à eux, le Grand Amiral
Thrawn dispose maintenant d’une arme de choix, le
TIE Defender. Les officiers survivants sont reçus
par Thrawn lui-même à bord de son navire amiral,
le Chimaera. Il ne fait aucun doute qu’ils seront
promus et décorés pour avoir ainsi contribué au
triomphe de l’Empire.
A propos du TIE Defender
Comme tous les modèles TIE, le Defender a été
conçu et fabriqué par Sienar Fleet Systems. Son
cockpit est similaire à celui des autres TIE, mais il
dispose de trois panneaux solaires au lieu de deux.
Doté d’un moteur particulièrement puissant, le
Defender est capable d’accélérations foudroyantes,
et sa vitesse de pointe est telle qu’il peut distancer
un missile à concussion. Un générateur hyperdrive
très performant lui permet d’agir seul,
indépendamment des navires de la Flotte. Bien que
sa coque soit assez fragile, il est équipé de boucliers
déflecteurs d’une résistance impressionnante. En
combat, le Defender est tout simplement le
chasseur le plus maniable de la Galaxie, ce qui le
rend très difficile à toucher. Enfin, ses quatre
canons laser, ses deux canons à ions et ses deux
lance-missiles lui confèrent une énorme puissance
de feu.
Menés par le Général Avenger, les Defenders
remontent le tunnel à pleine vitesse et fulgurent à
travers le ciel pour intercepter la flotte rebelle.
Celle-ci se compose d’un croiseur Calamari, d’une
frégate Nebulon-B et de trois corvettes corelliennes,
ainsi que d’une myriade de chasseurs.
Les TIE Defenders foncent à l’attaque tandis que
l’Evil Blade peut choisir de se mettre à l’abri ou de
se joindre au combat. Un gigantesque affrontement
spatial en résulte. Les tirs de laser fusent en tous
sens. Les escadrilles rebelles semblent se volatiliser
l’une après l’autre ; les navires de guerre perdent
leurs boucliers avant d’être paralysés par des gerbes
de décharges ionisantes. Le croiseur et les corvettes
d’escorte explosent dans un feu d’artifice qui
illumine la surface de la planète. Finalement, après
bien des exploits, Avenger et Saphan mettent en
fuite les dernières forces de la Nouvelle
République. Seuls un ou deux TIE Defenders ont
été perdus. Pour l’équipage de l’Evil Blade, c’est
une victoire totale.
Sans demander leur reste, les nouveaux héros de
l’Empire activent leurs hyperdrives et rejoignent
En raison de son coût et de sa complexité, le TIE
Defender n’a pu être produit qu’en faibles
quantités. Conscient de la supériorité absolue de cet
appareil exceptionnel, l’Empereur craignait avant
tout qu’il puisse tomber aux mains de l’ennemi et
faire échouer ses plans à Endor. Aussi décida-t-il de
le mettre à l’abri et de disperser l’équipe de
chercheurs qui l’avait mis au point. Palpatine
comptait reprendre la production du Defender après
sa victoire à Endor et l’utiliser pour pourchasser et
anéantir les restes de la Rébellion.
A propos du Grand Amiral Thrawn
Stratège hors pair doté
d’une capacité unique à
anticiper les intentions de
l’ennemi, Thrawn doit la
plupart de ses victoires à
la finesse de ses analyses
psychologiques. Il accorde
la plus grande importance
à la personnalité de ses
adversaires,
car
les
comprendre
permet
souvent de les vaincre.
Chose plutôt rare pour un officier de la Marine
Impériale, Thrawn est un non-humain. Sa peau
bleue et ses yeux rouges contrastent étonnamment
avec son uniforme d’un blanc immaculé ; mais cela
ne l’empêche pas de jouir d’un immense respect de
la part de ses hommes.
C’est pour récompenser des états de service
exceptionnels et une loyauté indéfectible que
l’Empereur le nomma Grand Amiral peu avant la
Bataille d'Endor. La flotte de Thrawn fut alors
envoyée dans les Régions Extérieures, d’où elle ne
devait revenir que des années plus tard pour
découvrir un Empire vaincu et plongé dans le
chaos.
Thrawn entreprit de restaurer l’Empire et d’écraser
définitivement
la
Nouvelle
République.
Aujourd’hui, il mène la Flotte Impériale de succès
en succès, mais il est conscient que la reconquête
du Noyau ne pourra être entreprise qu’avec
davantage de moyens. Le dépôt impérial secret du
Mont Tantiss lui a déjà fourni plusieurs armes
secrètes, mais les TIE Defenders lui permettraient
de mettre sur pied une escadrille d’élite, susceptible
de mener des raids éclairs dévastateurs sur les bases
et les flottes de la Nouvelle République.
A propos du Général Tycho Avenger
Agé d’une trentaine d’années, Tycho Avenger est
très certainement le meilleur pilote de starfighter de
la Galaxie. Sa réputation dans la Chasse Impériale
est telle que certains pilotes pensent qu’il n’est
qu’une légende inventée par la propagande
officielle. Bardé de médailles pour ses états de
service dans la Marine, Avenger est aussi membre
de l’Ordre Secret. Pour avoir, à deux reprises, fait
échouer des complots qui visaient Palpatine, il est
devenu le Chien de Guerre de l’Empereur.
Avenger a servi sous les ordres de Thrawn alors
que celui-ci n’était encore que Vice-Amiral, aussi
les deux hommes se connaissent-ils bien. Le
Général Avenger eut le privilège de piloter le TIE
Defender dans le cadre de missions spéciales ;
depuis la mise au secret des Defenders, il rêve de
les retrouver, persuadé qu’avec eux il pourra
écraser la Nouvelle République et venger
l’Empereur.
CRV EVIL BLADE
Officiers :
EVIL BLADE
Capitaine Miril Scudd
Lieutenant Jarod Parzifal
---------------------------Lieutenant Ellid Saphan
Lieutenant Garfel Lamex
CORVETTE CORELLIENNE PORTE-CHASSEURS
Commandant
Commandant en second
Officier politique
Chef d’escadrille
Chef des troupes embarquées
Salle de briefing
Passerelle
Cabines des officiers
Quartiers de l’équipage
Armement : 2 tourelles turbolaser bitube
La corvette Meteor a subi un réaménagement
afin de pouvoir soutenir des chasseurs TIE au
combat, ce qui accroît considérablement ses
possibilités. C’est à cette occasion qu’elle a été
renommée Evil Blade.
Soute à vivres
Compartiment propulsion
Mess
Hangar à chasseurs
Tourelles turbolaser
Equipage :
Appareils transportés :
Munitions :
5 officiers
9 pilotes
15 Stormtroopers
1 infirmier
1 cuisinier
23 hommes du rang
3 Sienar Fleet Systems Intercepteurs TIE
3 Sienar Fleet Systems Bombardiers TIE
1 Navette de transport Cygnus Lambda (version civile)
1 Transport d’Assaut Léger (30 places)
36 torpilles à protons (12 par Bombardier TIE)
Plus agile et rapide que tout autre navire de
guerre, la corvette corellienne est un appareil
polyvalent, utilisable aussi bien comme
transport que comme unité de combat. Les
Rebelles en ont fait grand usage pour transférer
du matériel et des troupes à leurs cellules
terroristes malgré la surveillance de la Marine
Impériale, ce qui démontre la grande furtivité
de ce type de navire.
Ses boucliers et sa coque lui permettent de faire
face à des attaques de faible intensité. Les
tourelles bitube fournissent une excellente
défense contre les chasseurs isolés, et offrent
une puissance de feu efficace contre les navires
de commerce ou les vaisseaux de combat
légers.
La maintenance est simple et économique. La
plupart des réparations peuvent avoir lieu en
cours de mission.

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