fond d ecran samsung e600

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1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY
BASKET
CLERMONT
ATTEND TOULOUSE
DE PIED FERME
BORIS DIAW :
« JE NE ME
PLAINS PAS »
(Page 7)
Clermont a mobilisé ses meilleurs joueurs, notamment l’ouvreur Brock James
(ci-contre), pour recevoir le Stade Toulousain, demain (21 heures), à l’occasion
du match au sommet de la cinquième journée du Top 14. (Photo Richard Martin)
*62 ANNÉE - N 19 527 0,85 e
o
France métropolitaine
(Page 12)
En manque de temps de jeu depuis le début
de la saison NBA, Boris Diaw (à droite), opposé
ici à Childress lors du match de Phoenix contre
Atlanta (96-105), prend son mal en patience.
(Photo Scott Cunningham/AFP)
www.lequipe.fr
Jeudi 20 décembre 2007
T 00106 - 1220 - F: 0,85 E
3:HIKKLA=[UU]ZY:?b@m@c@k@a;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
VIEIRA Y CROIT ENCORE
Le capitaine des Bleus,
qui a accumulé les blessures
ces derniers mois, a repris
l’entraînement. Dans un entretien
accordé à « L’Équipe », Patrick Vieira,
trente et un ans, évoque son avenir
en équipe de France et dit tout
le bien qu’il pense de la nouvelle
génération. (Page 3)
COUPE UEFA :
RENNES
ATTEND
UN MIRACLE
(Page 5)
(Page 6)
(Page 10)
www.ysl-lhomme.com
Patrick Vieira ne s’est pas fixé de date pour effectuer son retour avec l’Inter puis avec les Bleus. « Je rejouerai quand je serai bien, à cent pour cent », affirme-t-il. L’expérience du milieu défensif
international sera essentielle pour l’équipe de Domenech au cours d’une année 2008 marquée par l’Euro et la nouvelle confrontation avec l’Italie.
(Photo Bernard Papon)
2007 :
ANNÉE TOP
OU FLOP ?
Olivier Martinez par Sam Taylor-Wood
L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ;
ANDORRE, 1,05 ; DOM, 1,4 ; AUTRICHE, 2,10 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,90 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,75 ; IRLANDE, 2 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2,2 ; PORTUGAL CONT., 2 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
SAGNOL :
« JE RESTE
AU BAYERN »
Bleu
Rouge
(Page 4 et notre
éditorial, page 2)
Jaune
Bleu
Jaune
DOSSIER :
POURQUOI
LE FOOT
FRANÇAIS EST-IL
SI DÉFENSIF ?
Noir
Noir
Guy Lacombe et Rennes peuvent
se qualifier pour les seizièmes de
finale de la Coupe de l’UEFA s’ils
battent, ce soir, le Dinamo
Zagreb par trois buts d’écart.
(Photo Pierre Minier/L’Équipe)
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LA PAGE DEUX
,
ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS «
Castres, la Babel du Tarn
RUGBY. Alain Gaillard a du pain sur la
planche. Arrivé le 11 décembre aux
manettes d’un club en difficulté, le
nouveau directeur sportif castrais
doit composer avec un effectif largement composé d’étrangers. « Face à
Perpignan, on était deux Français,
moi et Lagardère… confie, le capitaine Nallet (notre photo). Ce n’est
pas facile, je l’ai déjà dit, l’anglais
n’est pas ma langue natale et je n’ai
pas un super niveau. Pendant le
match, avec la fatigue, on souffle, je
n’ai pas le temps de traduire et dire ce
que je veux aux gars. »
(Page 8)
Gasquet prudent
TENNIS. Après dix jours d’arrêt, Richard Gasquet a repris hier le fil de sa préparation. Stoppé
par une inflammation au genou gauche, le numéro 1 français « n’a plus du tout mal », mais
compte tout de même jouer la prudence. Il fera ainsi l’impasse sur le tournoi d’Adélaïde
(31 décembre-6 janvier).
(Page 8)
L’ÉDITO
»
366
LES QUESTIONS
Pistorius, le rêve passe…
ATHLÉTISME. La Fédération internationale (IAAF) n’a pas encore annoncé sa décision sur le cas Pistorius, mais il semble que les rêves olympiques du coureur handicapé
auront du mal à se concrétiser. Le double amputé sud-africain s’était soumis en
novembre à une série de tests afin de prouver qu’il ne retirait pas d’avantage de ses
prothèses. Gerd-Peter Brüggemann, qui dirigeait cette étude diligentée par l’IAAF, a
déclaré hier à Die Welt que Pistorius disposait bel et bien « d’un avantage important ».
(Page 6)
FOOTBALL. Depuis le début de la
saison, Fred (notre photo) n’a joué
que 366 petites minutes avec l’Olympique Lyonnais. D’abord blessé, puis
barré par l’explosion de Benzema,
l’avant-centre brésilien (24 ans) n’a
ainsi toujours pas marqué le moindre
but avec l’OL cette saison. Vu le dispositif à une seule pointe de Lyon,
l’international sait qu’il a peu de
chances de jouer beaucoup cette
année et semble s’être préparé à
changer de tunique au mercato. Le Paris-SG paraît intéressé par sa venue,
mais sous forme de prêt, ce qui ne satisfait ni Lyon ni le joueur.
(Page 6)
Un bol d’air
pour Paris
Roanne
flanche
VOLLEY-BALL. Sportivement mal
en point et miné par des tensions
internes, Paris s’est offert un répit
salvateur en dominant Bled (3-1).
Une victoire qui lui permet de continuer de rêver aux play-offs de la
Ligue des champions.
(Page 8)
BASKET. Bien parti face au Partizan
Belgrade, Roanne a peut-être laissé
filer hier sa qualification pour le
Top 16 de l’Euroligue (76-82), même
s’il lui reste une petite chance. « Ça
devient très difficile », reconnaît
Pape Badiane.
(Page 11)
OUR peu qu’on ait un
semblant d’imagination, la
tâche à laquelle sera confronté
le Stade Rennais, aujourd’hui, en
Coupe de l’UEFA, pourrait
remémorer quelques fameuses
soirées européennes du passé,
quand, pour se qualifier, un club
français devait renverser une
situation jugée impossible… Et
qu’il parvenait à le faire ! C’est
exactement ce qui est demandé
(Photos Jérôme Prévost et Pascal Rondeau)
FOOTBALL (Ligue 1)
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
38 18 12 2 4 37
2. Nancy
34 18 9 7 2 24
3. Bordeaux 30 18 8 6 4 26
4. Le Mans 30 18 9 3 6 26
5. Valenciennes 29 18 8 5 5 23
6. Caen
28 18 8 4 6 21
7. Nice
26 18 6 8 4 18
8. Monaco
25 18 7 4 7 22
9. Saint-Étienne 25 18 7 4 7 20
10. Strasbourg 24 18 6 6 6 18
11. Lorient
24 18 5 9 4 18
12. Toulouse 24 18 6 6 6 19
13. Rennes
24 18 7 3 8 18
14. Marseille 22 18 5 7 6 19
15. Lille
21 18 4 9 5 18
16. Lens
20 18 5 5 8 16
17. Auxerre
20 18 6 2 10 16
18. Paris-SG 19 18 4 7 7 15
19. Sochaux
16 18 3 7 8 15
20. Metz
7 18 1 4 13 9
Brest
3
-3
1
-4
Rennes
1
-6
3
-2
3
5
Nantes
Amiens
10
3
Biarr
Biarritz
Bordeaux
eaux
Toulouse
GROUPE B
3
-5
1
-5
Aurillacc
Aur
Nevers
Never
6
-3
7
-1
M
Montpellier
12
5
MAGAZINE
FOOTBALL
4
-5
Sport + 105 min
17.00
FOOTBALL
Ni
Nice
FOOTBALL
Aja
ja
jaccio
13
2
MOTO
Pérec, Edgar Grospiron et Sandra Laoura.
À 11 heures : football, présentation de la
dernière journée de Coupe de l’UEFA. À
11 h 15 : basket, retour sur Partizan Belgrade - Roanne en Euroligue. À 11 h 30 :
chronique « Au Rayon Sport » : les GPS.
À midi, 14 h 30 et 17 h 15 : Question de
sport : « 2007 : année top ou flop ? »
À 17 heures : JT Équipe.
À 20 heures : RTL Foot.
Pour écouter RTL-L’Équipe, connectez-vous sur le site Internet www.rtl-lequipe.fr,
www.lequipe.fr ou www.rtl.fr et téléchargez, si besoin, le logiciel Windows Media Player 11
pour Windows ou le logiciel QuickTime 7.
BASKET
LE COIN DES RADIOS
Rediff. à 2 h
20.45
Sport + 120 min
Rediff. demain à 7 h 30
21.00
Eurosport 2 60 min
Rediff. dimanche à 14 h
France Info. À .8 et à .38 de chaque
heure, chronique sportive. 5.16 et
6.48 Europe 1. Journal des sports.
5.30 et 6.45 RTL. Sports. 16. RMC.
Luis attaque. 18. RMC. Moscato
Show. 18.53 RTL. Mégasports. 19.
Sud Radio. Rugby & Compagnie.
19.20 France Bleu. Journal des
sports. 20. RMC. Intégrale Foot. 20.
RTL. RTL Foot. 20. Europe 1. Europe
Sport. 22. RMC. After Foot.
22.45
Sport + 90 min
Rediff. demain à 10 h 15
01.00
Eurosport 60 min
À voir.
Intéressant.
01.30
NBA.
Miami Heat - New Jersey Nets.
FOOT US
Eurosport 120 min
Direct 8 115 min
Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 5 e journée.
Résumé.
BASKET
6. La Matinale Sport. 10. Le Journal
en continu. 18. L’Édition du soir.
22.30 L’Édition de la nuit.
20.35
Euroligue H. 1re phase. 9e journée.
Salonique (GRE) - Le Mans.
FOOTBALL
Canal + Sport 65 min
20.30
Championnat du monde de vitesse.
Résumé de la saison.
6.30 Édition du matin. 10. Édition de
la journée. 11. Question de sport.
« 2007 : année top ou flop ? » (rediff.
à 14. et 16.). 18.30 La Grande Édition. 19. La Page Rugby (rediff. à 20.,
21., 22. et à 0.15). 21.30 Édition de
la nuit.
INFOSPORT
19.40
Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 5e journée.
Rennes - Dinamo Zagreb (CRO).
12
4
Rediff. à 23 h 15
Sport + 90 min
Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 5e journée.
Hambourg (ALL) - FC Bâle (SUI).
12
9
Eurosport 2 120 min
19.15
Coupe d’Italie. 8es de finale retour.
AC Milan - Catane.
Grenoble
9
3
Marseille
11.45
« Jour de sport ». Invités :
Roselyne Bachelot, Ladji Doucouré et Leslie Djohne.
4
41%
DE REMISE
HIER
Bamberg (ALL) - Panathinaïkos (GRE) .. 58-72
P. Belgrade (SER) - Roanne ........... 82-76
AUJOURD’HUI
Fenerbahçe (TUR) - Barcelone (ESP)
Rome (ITA) - Real Madrid (ESP)
Classement : 1. Panathinaïkos, 17 pts
(+ 1 m.) ; 2. Barcelone et Real Madrid, 14 ;
4. P. Belgrade, 13 (+ 1 m.) ; 5. Fenerbahçe, 12 ;
6. Roanne, 12 (+ 1 m.) ; 7. Rome, 10 ;
8. Bamberg, 10 (+ 1 m.).
À ne pas rater
NBA TV 150 min
Rediff. demain à 19 h
02.00
NFL.
St Louis Rams - Pittsburgh Steelers.
NASN 210 min
Rediff. demain à 18 h 30
Les cases bleues
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Top 14 : demain, choc au sommet
entre Clermont et Toulouse
AUJOURD’HUI
BASKET
EUROLIGUE HOMMES
(9e journée). – 20 h 30 : Aris
Salonique (GRE)- Le Mans.
FOOTBALL
COUPE DE L’UEFA (phase de
poules, 5e et dernière journée). – 20 h 45 : Rennes Dinamo Zagreb (CRO) (Sport +).
DEMAIN
AUTOMOBILE
TROPHÉE ANDROS
(3e manche), à l’Alpe-d’Huez.
Jusqu’à samedi.
FOOTBALL
LIGUE 2 (19 e journée). –
20 heures : AC Ajaccio - Niort,
Amiens - Libourne-Saint-Seurin,
Angers-Dijon, Boulogne-surMer - Brest, Châteauroux-Grenoble, Montpellier-Gueugnon,
Reims-Bastia (Ma Chaîne Sport),
Sedan-Troyes. 20 h 30 : Le Havre Clermont (Ma Chaîne Sport).
NATIONAL (19e journée).
RUGBY
TOP 14 (5e journée). – Voir
tableau de bord.
OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT À
PLUS DE
PROCHAINE JOURNÉE. – 5e JOURNÉE:
vendredi 21 décembre, à 21 heures :
Clermont-Toulouse (en direct sur Canal +),
Auch-Biarritz. Samedi 22 décembre :
Bayonne-Perpignan, Dax-Brive, MontpellierAlbi, Castres-Bourgoin, Montauban Stade Français.
AGENDA
NBA.
Houston Rockets - Orlando Magic.
Beesançoon
B.
—
2
1
1
0
3
1
0
2
2
1
2
1
1
3
Milan (ITA)- EP Istanbul (TUR) ....... 73-76
Classement : 1. EP Istanbul, 15 pts (+ 1 m.) ;
2. Malaga, LR Vilnius et M. Tel-Aviv, 14 pts ;
5. A. Salonique, 12 ; 6. C. Zagreb, 11 ; 7. Milan,
11 (+ 1 m.) ; 8. Le Mans, 8.
BASKET
Lyyon - 2
Perpignan
pignan
À 9 heures : Journal des sports.
De 10 heures à midi (et à 15 heures) :
Carrément Sport.
À 10 heures : émission spéciale en direct
de La Plagne à l’occasion des Étoiles du sport
avec Stéphane Diagana, Marie-José
0
-7
Auxerre
ClermontFerrand
10
6
Sttrasbourrg
c.
—
37
70
63
60
54
47
50
81
43
76
70
68
72
86
GROUPE C
AUJOURD’HUI
Ligue des champions F. Phase de poules.
4e journée. Dynamo Moscou (RUS) - Tenerife (ESP).
Metz
p.
—
94
100
82
73
79
45
47
65
47
54
45
46
53
47
HIER
C. Zagreb (CRO) - Malaga (ESP)
M. Tel-Aviv (ISR) - LR Vilnius (LIT)
A. Salonique (GRE) - Le Mans
(20 h 30, Sport +)
VOLLEY-BALL
0
-6
P.
—
0
1
1
1
2
1
1
2
2
2
3
3
3
4
BASKET (Euroligue, 9e journée)
Coupe de la Ligue anglaise. Quarts de finale.
Chelsea-Liverpool.
Sedan
3
-5
La RRochhelle
6
2
1
-6
Pariss
Blois
Poitiers
6
1
PROCHAINE JOURNÉE. – 19e JOURNÉE. –
Samedi 22 décembre, 17 h 10 : Nancy-Lyon
(Canal +). 20 heures : Auxerre-Monaco,
Caen-Strasbourg, Lorient-Metz, Marseille - Le
Mans, Nice-Valenciennes, Sochaux-Bordeaux
(ces six matches sur Foot +). Dimanche 23
décembre, 18 heures : Lens-Lille (Canal +
Sport), Toulouse-Rennes (Foot +).
21 heures : Saint-Étienne - Paris-SG (Canal
+).
Classement
Pts J. G. N.
————
1. Toulouse ....... 18 4 4 0
2. Stade Français . 13 4 3 0
3. Clermont . 13 4 3 0
4. Montpellier . 12 4 3 0
5. Montauban. 11 4 2 0
6. Bourgoin.. 11 4 2 1
7. Biarritz..... 10 4 2 1
8. Bayonne.. 10 4 2 0
9. Perpignan. 8 4 1 1
10. Albi .......... 7 4 1 1
11. Dax.......... 6 4 1 0
12. Castres.... 5 4 1 0
13. Auch........ 5 4 1 0
14. Brive........ 3 4 0 0
SKI ALPIN
COUPE DU MONDE FEMMES.
Descente, à Sankt Anton (AUT).
VOLLEY-BALL
PRO A (10 e jou rnée). –
20 h 30 : Montpellier-Tourcoing
(Sport +).
SAMEDI
ÉQUITATION
COUPE DU MONDE. À Londres.
FOOTBALL
LIGUE 1 (19e journée). – Voir
tableau de bord.
LIGUE 2 (19e journée, match
décalé). – 20 h 30 : GuingampNantes (Eurosport).
NATATION
INTERCLUBS (petit bassin). –
Jusqu’à dimanche.
RUGBY
TOP 14 (5e journée). – Voir
tableau de bord.
PRO D 2 (9 e journée). –
18 h 30 : Oyonnax-Béziers,
Tarbes - Mont-de-Marsan, Lyon
OU - Narbonne, Limoges-Aurillac,
Grenoble-Pau, Racing-Métro -
La Rochelle, Bordeaux-Bègles Blagnac.
SAUT À SKIS
COUPE DU MONDE. HS 137, à
Engelberg (S UI). Ju squ ’à
dimanche.
SKI ALPIN
COUPE DU MONDE FEMMES.
Super combiné, à Sankt Anton
(AUT).
SNOWBOARD
COUPE DU MONDE. Big Air, à
Sofia (BUL).
VOLLEY-BALL
PRO A (10 e jou rnée). –
18 h 30 : Beauvais-Poitiers
(Sport +). 20 heures : CannesAjaccio, Narbonne - Saint-Brieuc,
Paris-Rennes, Tours-Asnières,
Toulouse-Sète.
DIMANCHE
FOOTBALL
L I G U E 1 ( 1 9e j o u r n é e ,
matches décalés). – Voir
tableau de bord.
RUGBY
PRO D 2 (9 e journée). –
15 h 15 : Agen - Toulon (Sport +).
BULLETIN D’ABONNEMENT
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PAGE 2
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JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Caen
3
-3
Diff.
—
+22
+14
+3
+1
+7
+2
+4
+4
+1
0
-1
-2
-5
-1
0
-5
-10
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-9
-20
Bleu
Rouge
5
2
2
-5
c.
—
15
10
23
25
16
19
14
18
19
18
19
21
23
20
18
21
26
20
24
29
RUGBY (Top 14)
Jaune
Bleu
Jaune
Cherbourg
4
-1
(nombre de votants : 60 164)
Selon le résultat de vos votes
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TABLEAU DE BORD
FOOTBALL
avec
OUI .................................................. 76 %
NON ................................................ 21 %
Ne se prononcent pas .................... 3 %
Noir
Noir
2
-4
Sébastien Chabal a-t-il
raison de prolonger
sa carrière en Angleterre ?
SURF. À nouveau qualifié pour le circuit WCT, Mikaël Picon accompagnera son compatriote Jérémy Florès dans l’élite en 2008. « Quand on m’a dit que j’étais qualifié, je
me suis immédiatement vu repartir surfer les plus belles vagues du monde, à Fidji,
Tahiti… c’est génial, jubile le Français. Revenir en WCT, c’était un gros défi. Mais je me
suis donné les moyens parce que j’avais vraiment envie de me donner une nouvelle
chance sur le circuit pro. »
(Page 9)
LA TÉLÉVISION
Lille
D’HIER
Picon : « Un gros défi »
L’EFFET
12 JUILLET
LA MÉTÉO
Pour voter, connectez-vous sur
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ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008
(0,34 euro + coût de 1 SMS).
FOOTBALL. En alignant une équipe largement rajeunie, Bordeaux a conclu sa phase
de poules par une quatrième victoire (3-2) en autant de matches de Coupe de l’UEFA.
Menés de deux buts à la 20e minute, les jeunes Girondins se sont ressaisis en deuxième mi-temps, réussissant à prendre l’avantage en fin de match, grâce à Moimbé
(87e). Toulouse a gagné face au Spartak Moscou (2-1), mais c’était pour l’honneur.
(Page 5)
sont les plus verrouillées, soixante-seize 0-0 ont été enregistrés au cours des cinq cent soixante matches joués durant la
saison 2006-2007.
L’explication d’un tel état de fait
tient en partie à l’exemplarité
des résultats obtenus au niveau
international depuis les nouvelles orientations prises par la
direction technique nationale
(DTN), à la suite de la non-qualification de
l’équipe de
France pour la
Coupe du monde
1994. L’effet
bénéfique quasi
immédiat qu’a
entraîné la réorganisation défensive des Bleus sur le terrain –
demi-finalistes de l’Euro 1996 –
et qui n’a fait que s’amplifier
jusqu’au triomphe du 12 juillet
1998 – champion du monde en
n’ayant encaissé que deux
buts ! – a bien sûr terriblement
influencé la plupart des entraîneurs mais aussi l’ensemble des
éducateurs français.
En mettant alors en place dans
leurs clubs un jeu calqué sur
celui qui avait tant réussi à
l’équipe de France – meilleure
défense, tout récemment encore,
des qualifications pour l’Euro
2008 –, ces entraîneurs ont cru
bien faire et détenir la panacée.
Sauf que tous n’ont pas eu la
chance d’avoir parallèlement
dans leurs rangs des Dugarry,
Henry, Trezeguet, Anelka, Cissé,
Saha, ou Benzema aujourd’hui.
Ce qui, évidemment, change
tout.
aux joueurs bretons, lesquels
doivent battre par trois buts
d’écart leurs adversaires du
Dinamo Zagreb afin d’obtenir le
droit de participer aux seizièmes
de finale de la compétition, en
février prochain. Le gros
problème, face à pareil
challenge, réside en ce que les
Rennais, accessoirement victimes
d’une sacrée dégringolade
depuis un mois et demi en
Ligue 1, n’ont marqué en tout et
pour tout que deux buts au
cours des neuf dernières
rencontres qu’ils ont disputées.
Une défaillance offensive certes
caricaturale mais qui n’est pas
sans renvoyer à un constat plus
général, lequel donne à réfléchir.
Parmi les cinq grands
Championnats européens, la
Ligue 1 est celui où l’on marque
le moins de buts, 2,21 en
moyenne par match contre 2,82
pour une rencontre de la
Bundesliga, la plus prolifique.
Il est aussi celui où les défenses
La saison 2008-2009 de
rugby sera-t-elle celle de
Clermont, tant en Top 14
qu’en Coupe d’Europe ?
Les jeunes Girondins assurent
FOOTBALL
P
DU JOUR
3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
« Je me sens jeune »
PATRICK VIEIRA, le capitaine des Bleus, prépare patiemment son retour sur les terrains en 2008. Plein d’espoirs pour l’avenir.
Patrick Vieira a pris de la hauteur. Ce début de semaine, il se trouvait
en compagnie de son « filleul » à La Plagne, la station alpine où se
tiennent les Étoiles du sport. Depuis six ans, dans ce cadre, vingt
champions, cooptés par leurs pairs et le ministère des Sports, choisissent un espoir à parrainer. Sur la liste qui lui a été soumise, Patrick
Vieira s’estdéterminé en faveur de Dennis Appiah, unjeune défenseur
central de quinze ans, international moins de 16 ans, né à Toulouse,
qui vient d’intégrer le centre de formation de l’AS Monaco. « Deux ou
trois choses nous rapprochent. L’importance du cocon familial, par
exemple. Dennis est proche de sa maman comme je suis proche de la
mienne. Il a quitté Toulouse pour aller à Monaco, j’ai quitté Tours pour
Cannes. J’ai aimé son parcours, le courant est bien passé. Comme je
suis souvent sur la Côte, j’aurai l’occasion de le conseiller », explique
Vieira. Le capitaine des Bleus, qui vient de passer une année noire,
jalonnée de nombreuses blessures, s’est posé pour nous consacrer un
long entretien. Il aborde son retour sur les terrains, les polémiques
franco-italiennes, l’Euro 2008, l’émergence de la nouvelle génération
d’internationaux et la réussite d’Arsenal, son ancien club. À trente et
un ans, Vieira a encore beaucoup de projets.
LA PLAGNE –
de notre envoyé spécial
''
''
31 ans, né le 23 juin 1976
à Dakar (Sénégal).
si fin et si élégant !
1,91 m ; 83 kg.
Milieu défensif.
Clubs : Cannes (1992-nov. 1995) ;
AC Milan (ITA, nov. 1995-1996) ;
Arsenal (ANG, 1996-2005) ; Juventus
Turin (ITA, 2005-2006) ; Inter Milan
(ITA, depuis août 2006).
Palmarès. – Vainqueur : Coupe du
monde 1998 ; Championnat d’Europe
des nations 2000 ; Coupe des Confédérations 2001 ; Coupe d’Angleterre
1998, 2002, 2005 ; Community (Charity) Shield 1998, 1999, 2002 et 2004 ;
Supercoupe d’Italie 2006.
Champion : Italie 1996, 2007 (*) ;
Angleterre 1998, 2002 et 2004.
1er match en D 1 : Nantes-Cannes
(0-0), le 20 novembre 1993.
1re sélection : France - Pays-Bas
(2-1), le 26 février 1997.
104 sélections, 6 buts ; 49 matches,
2 buts en D 1 ; 279 matches, 29 buts
en Premier League ; 54 matches,
6 buts en Serie A ; 86 matches, 4 buts
en Coupe d’Europe (dont 69 m., 3 b.
en C 1).
(*) Le titre 2006 avec la Juventus
Turin a été retiré à cette dernière suite
à l’affaire des matches truqués.
touche à l’équipe de France, quand
on vient en sélection, on a des
envies. Mais quand on décide d’aller
à Arsenal, c’est difficile. Il
faut faire les bons choix,
tout simplement.
– L’équipe d’Arsène
Wenger s’est en tout
cas remise de votre
départ et de celui de
Thierry Henry. Ça vous
surprend ?
– Arsène a fait les bons choix et les
joueurs ont répondu présent. Quand
je suis parti, Fabregas a eu l’opportunité d’être titulaire. Il s’est épanoui.
"Titi" est parti, Adebayor n’a jamais
marqué autant de buts. Van Persie se
sent comme un leader. Nous, on
avait une belle équipe. On jouait
bien, on était plus solides physiquement. Cette équipe-là joue, et mieux
qu’à notre époque. Mais est-ce que
ça signifie qu’elle va gagner quelque
chose ? Ça, c’est une autre histoire.
En tout cas, Arsenal fait partie des
deux, trois équipes qui pratiquent le
meilleur football en Europe. »
Benzema a ce
quelque chose qui
fait croire que c’est
un futur grand
– Que pensez-vous des déclarations de Lassana Diarra qui a
fait part de son envie de quitter
Arsenal parce qu’il ne joue pas
assez ?
– Ah bon ? Je n’étais pas au courant. Une carrière, ça dépend surtout
des choix qu’on fait. Quand on quitte
Chelsea pour Arsenal, on n’a pas la
garantie de jouer non plus.
Aujourd’hui, au milieu de terrain,
même Gilberto Silva, qui est parfois
capitaine du Brésil, est sur le banc.
– Ne devrait-il pas f aire
preuve d’un peu de patience ?
– Il a envie de jouer, c’est normal. À
son âge, j’étais pareil. Quand on
Patrick VIEIRA
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JEAN-MARC BUTTERLIN
Quinze matches officiels en 2007
Patrick Vieira n’a disputé que quinze matches officiels en 2007 avec son club,
l’Inter Milan, et les Bleus. Le capitaine de l’équipe de France a en effet multiplié
les blessures.
23 février : Vieira se fait mal aux muscles du genou et de la cuisse de la
jambe droite à l’entraînement. À l’arrivée, une absence de plus de deux mois.
6 mai : il rejoue à Messine avec l’Inter (1-0).
17 mai : onze jours plus tard, lors de la finale retour de la Coupe d’Italie
contre l’AS Rome (2-1), le milieu de l’Inter se blesse à nouveau. Il souffre d’une
entorse du genou droit. Sa saison est terminée.
22 août : blessure au biceps fémoral gauche lors de Slovaquie-France (0-1).
Il est remplacé par Toulalan à la 59e minute.
8 septembre : Vieira retrouve le terrain avec l’équipe de France en Italie
(0-0).
12 septembre : contre l’Écosse (0-1), l’ancien Cannois quitte le terrain
après soixante-dix minutes, remplacé par Nasri. C’est à nouveau le biceps
fémoral qui est touché. S’ensuivent six semaines sans jouer.
20 octobre : Vieira réapparaît contre le Reggina en Championnat (1-0). Il
joue un peu plus d’une heure.
23 octobre : en Ligue des champions, à Moscou, contre le CSKA (2-1),
l’ancien Gunner se blesse après un quart d’heure. Cette fois, c’est le mollet
droit qui a lâché. Depuis, Vieira se soigne en attendant son retour en 2008.
– J.-M. B.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
– Des questions pourtant,
vous ne vous en êtes pas posé
en enchaînant en quatre jours
les matches en Italie et contre
l’Écosse ?
– Je ne suis pas quelqu’un qui vit
avec les regrets. J’ai effectué des
choix et je les assume. Je ne regrette
pas d’avoir joué ces deux rencontres
avec l’équipe de France. J’en avais
envie et, sur le coup, j’étais bien. Le
problème n’était pas de revenir trop
vite mais d’avoir enchaîné les deux
matches aussi rapidement après une
longue absence.
– Cela n’a pourtant pas été
apprécié par les dirigeants de
l’Inter…
– J’ai toujours été serein par rapport
au soi-disant conflit dont il a été fait
état dans les journaux. Personnellement, j’ai toujours été en phase avec
mon club. Après les Bleus, je suis rentré dans mon club, j’ai discuté avec
mon directeur sportif, mon entraîneur, mon président. Sans aucun
problème. Ils ont compris pourquoi
je voulais jouer avec l’équipe de
France.
– Mais ces déclarations des
responsables de l’Inter contre
le fait de jouer ces deux
matches de rang ?
– Les déclarations n’ont jamais été
comme ça. Le problème, quand il
s’agit de déclarations faites, par
exemple, en Italie ou en Angleterre,
c’est qu’elles ne sont pas toujours
traduites de la bonne manière. Et ça
peut créer des malentendus. Mes
dirigeants ne m’ont jamais mis
aucun stop parce que je jouais le
deuxième match contre l’Écosse. Je
n’ai pas reçu le moindre coup de fil de
quelqu’un du club là-dessus. C’est
moi qui joue, c’est moi qui assume,
c’est moi qui prends la décision.
Bleu
C’est moi qui joue,
c’est moi qui assume
– Récemment, Lilian Thuram
parlait de son âge, du temps
qui reste. Cela occupe-t-il vos
pensées ?
– Non. Je me sens jeune encore. En
France, quand un footballeur arrive à
la trentaine, il est déjà à la cave. Ce
qui me sauve, c’est d’avoir fait ma
carrière à l’étranger. En Angleterre,
les joueurs continuent jusqu’à
trente-cinq, trente-six ans et ils ne se
posent pas la question de savoir si,
après le match, ils vont avoir mal au
dos ou au genou, s’ils vont s’entraîner ou pas. Ils se gèrent, et voilà.
Moi, c’est comme ça que je vois les
choses. Je me sens jeune et j’ai
l’intention de rester en équipe de
France encore très longtemps.
– L’Euro n’est donc pas une fin
en soi ?
– Bien sûr que non. Il faut que les
gens s’attendent à ce que je continue. La seule chose qui pourrait faire
que je ne joue pas en équipe de
France, c’est qu’il y en ait un autre,
meilleur que moi, qui prenne ma
place. Sinon, je ne suis pas à me dire
que j’arrête dans deux mois, après
l’Euro, après la Coupe du monde ou
je ne sais quand. J’ai toujours envie
des Bleus.
– Qui pourrait prendre votre
place ?
– Il y a Diaby, Diarra ; Toulalan, qui
a fait de très bons matches. Les
jeunes arrivent.
Jaune
Rouge
Jaune
''
Patrick Vieira (à droite) a fait le choix de jouer en septembre deux matches cruciaux des Bleus dans leur quête de l’Euro 2008 : contre l’Italie de Camoranesi à San Siro
(0-0, notre photo), puis contre l’Écosse au Parc des Princes (0-1). Sans regrets malgré les six semaines d’arrêt et la polémique qui s’ensuivirent. (Photo Thierry Gromik/L’Équipe)
Noir
Bleu
Noir
« OÙ EN EST LE CAPITAINE de
l’équipe de France ?
– Ça va de mieux en mieux. Je suis
en pleine préparation d’avant saison. Je fais tout ce qu’il faut pour être
bien au mois de janvier.
– Ressentez-vous encore des
douleurs ?
– Non, ça va très bien. J’ai repris la
course. Il faut rester patient, avancer
étape par étape, sereinement.
– Avez-vous fixé une date de
retour à l’entraînement ?
– Je n’ai rien prévu du tout. Je n’ai
pas envie de fixer des dates, parce
que ça va me stresser. Ce que je vais
faire cette fois, c’est être en phase
avec moi-même et prendre les
choses comme elles viennent. Après,
je rejouerai quand je serai bien, à
cent pour cent. Ce qui compte, c’est
de retrouver le terrain en bonne
forme parce que j’aime le terrain et
que ça me manque. Là, je sors du
tunnel, il reste quelques semaines.
Les plus importantes.
– Vous voilà devenu patient,
c’est nouveau…
– Ça change, non ? C’est avec l’âge,
sûrement. Ce côté impatient que j’ai
toujours eu, c’est parce que ça ne me
fait pas plaisir de rester en dehors
des choses. Je ne suis pas heureux
quand je ne suis pas sur le terrain et
j’ai parfois tendance à aller trop vite.
Mais j’ai besoin de ça aussi pour me
stimuler.
– Au fil de toutes ces interruptions, quel a été le moment le
plus dur ?
– C’est quand on se blesse à droite,
puis à gauche, puis encore à droite.
J’aurais préféré me blesser pour de
bon pendant cinq mois et revenir. Je
me serais posé moins de questions.
– Au fil de vos blessures, avec
ce que vous savez aujourd’hui,
géreriez-vous votre carrière
différemment si c’était à
refaire ?
– Non, car mon tempérament est
comme ça. Si j’ai fait carrière, c’est
aussi grâce à cet état d’esprit. Je n’ai
pas envie de le changer.
– Comment avez-vous vécu la
qualification pour l’Euro en
tant que spectateur ?
– Bien. La qualification des Bleus
est largement méritée, malgré les
deux faux pas contre l’Écosse. Même
si on perd les deux fois, il n’y a pas
photo entre les deux équipes.
– Que vous inspire le tirage au
sort ?
– Il est difficile pour les quatre
équipes. Difficile pour nous mais difficile pour les autres aussi. La défaite
sera pratiquement interdite parce
que ça va se jouer sur peu de chose. Il
faudra qu’on soit bien dès le premier
match.
– Tout le monde parle déjà des
retrouvailles avec l’Italie…
– Oui, mais ce sera aussi difficile
contre la Roumanie et les Pays-Bas.
– Sera-t-il possible d’éviter
une nouvelle polémique ?
– Il y en aura toujours. Avec l’Italie,
c’est “Je t’aime, moi non plus”. C’est
normal qu’il y ait une rivalité entre
deux grandes nations comme ça.
Tant mieux, je trouve que c’est excitant. Ce qui compte, c’est que sur le
terrain, il y ait du respect.
– La Roumanie pour commencer, ça ne risque pas d’être un
peu le Sénégal de 2002 ?
– Ce sera très compliqué. Il faudra
tout de suite être à fond dans la compétition, arriver à être bien physiquement. J’en ai discuté avec Chivu (son
coéquipier roumain à l’Inter) et il m’a
expliqué que cette génération-là est
l’une des deux, trois meilleures de tous les temps
dans son pays. Ils ont vraiment l’intention de faire
quelque chose.
– Ce sera un gros
challenge, pour la nouvelle
génération des Benzema, Ben
Arfa et Nasri. Quel regard portez-vous sur eux ?
– C’est une très bonne chose, que
cette génération arrive. Ça prouve
que la qualité de la formation française reste excellente. Pour le futur
de l’équipe de France, c’est important.
– Certains pensent que le battage médiatique autour d’eux
est trop important…
– Pas du tout. Quand on regarde ce
que font Benzema ou Ben Arfa avec
Lyon, c’est extraordinaire. Ils arrivent à gagner leur place de titulaires
dans une très bonne équipe. Benzema, par exemple, n’a que vingt ans. Il
a ce qu’il mérite.
– Est-il la future star du football français ?
– Je ne sais pas. Mais il a ce quelque
chose qui fait croire que c’est un
futur grand. Il est élégant, beau à
voir jouer, il a cette facilité technique
pour éliminer et il marque des buts.
– Fort de votre expérience,
qu’avez-vous envie de lui dire ?
– Ce que j’aime, chez lui, c’est sa
simplicité, sa joie de vivre. Quand il
vient chez les Bleus, il est tranquille,
il vit son truc, il est heureux, un peu
réservé. Et il ne doit surtout rien
changer à son comportement.
– Raymond Domenech a dit
que, dans le contexte de l’Euro,
le rôle des anciens sera encore
plus important…
– Sûrement... Ils sont jeunes, ce sera
le premier grand tournoi pour certains d’entre eux. Les anciens auront
un rôle important. Mais je crois que
ce sera assez facile parce qu’ils sont
vachement réceptifs, respectueux.
Ce sont des gars sains. Ça, c’est
essentiel dans un groupe.
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (19 journée)
e
Une L 1 sur la défensive
Par rapport à ses grands voisins européens, le Championnat de France est le moins riche en buts et le plus prolifique en 0-0.
LE WEEK-END DERNIER, trois
rencontres de la 18e journée de L 1
se sont terminées par un score nul et
vierge, et vingt et un buts ont été
inscrits en dix rencontres. Ces douloureuses statistiques ont conforté
la France dans une peu glorieuse
double position dominante. Des
cinq grands Championnats européens, la Ligue 1 est celui où l’on
marque le moins (2,21 buts par
match) et où le nombre de 0-0 est le
plus élevé (76 depuis le début de la
saison 2006-2007).
Ces dernières semaines, cette frilosité chronique a alimenté le débat
sur la valeur marchande du foot
français. Alors que l’on aborde le
virage symbolique de la mi-Championnat, cette carence en vitamines
et en buts mérite aujourd’hui un
examen plus approfondi. Pour
déterminer l’origine du mal et surtout pour en évaluer sa gravité.
UNE AFFAIRE
DE CULTURE
... un jeu
j u trop défensif
(nombre de nuls vierges ces deux
dernières saisons)
(2007-2008)
Ligue 1 (FRA)
(
(pourcentage
de passes
dans son cam
mp)
(2007-2008)
Ligue 1 (FRA)*
27
18
8%
(2006-2007 : 49)
9)
Liga (ESP)
Serie A (ITA)
16,9
9%
16
Bundesliga (ALL)
(2006-2007 : 39)
9)
16,4
4%
Liga (ESP)
14
PPremier
i League
L
(ANG)
(2006-2007 : 38)
8)
15
5%
Premier League (ANG)
SSerie
i A (ITA)
( )
12
15
5%
(2006-2007 : 34)
4)
* 18 % des passes en L 1 ont étété
étété jouué
uées
ées
ée
Bundesliga (ALL)
dans le secteur dé
défensif
éf
du terrain
(premier tiers), le plus gros ratio
des grands Championnats europé
europée
éens.
11
(2006-2007 : 24)
4)
Ligue 1 : 18
8 journée
ées ; Bundesligga : 17
7 j. ;
Premier League : 17
7 j. ; Liga : 16 j. ;
Serie A : 16
6 j.
... des milieux peu
productifs
ductifs
Sous les yeux
de Toulalan
(à gauche)
et de Laslandes
(au second plan
à droite), le Niçois
Florent Balmont
(dont l’équipe a
réalisé sept matches
nuls depuis le début
de la saison)
est ici aux prises
avec le Lyonnais
Källström, milieu
de terrain de
l’équipe la plus
efficace de la L 1.
Mais quand les deux
équipes se sont
rencontrées, samedi,
le score a été nul
et vierge.
(Photo Bernard Papon)
62
2%
29
9%
Ligue 1 (FRA)
59 %
30 %
Serie A (ITA)
56 %
56
31,5 %
31,5
Bundesliga (ALL)
48
8%
36
6%
Premier League (ANG)
2,65
5
(
(2007-2008)
2
2,5
UNE HISTOIRE
DE POSTURE
La fuite des cerveaux et l’exil régulier des meilleurs talents offensifs
sont souvent avancés pour expliquer l’appauvrissement de la L 1.
L’argument est recevable. Mais une
(4 buts)
(431
(4 3 buts)
(453
(3 8 buts)
(398
s)
(4 0 buts)
(400
Bundesligaa
Premierr League
Liga
Seerie
(ALL)
(ANNG)
(ESP)
(
(ITA)
l’entraîneur » (dixit Frédéric
Hantz) ? « En France, on insiste sur
le replacement défensif avant de
penser à attaquer. En Angleterre,
c’est le contraire, souligne Adebayor. On nous demande d’être
décisif devant le but et, pour y parvenir, on nous donne plus de liberté.
Il ne faut pas s’étonner si beaucoup
de joueurs, et notamment les attaquants, quittent le Championnat de
France. Un joueur cherche avant
tout à prendre du plaisir. »
« La seule vérité d’un entraîneur,
c’est celle du résultat, justifie Élie
Baup. Et comme notre espérance de
vie est limitée, on va au plus rapide,
qui est la maîtrise d’une stratégie défensive. » Quitte à être le
Championnat où l’on se fait le plus
de passes dans le secteur défensif (18%). « Ce qui traduit une incapacité à jouer », décrypte Christian
Gourcuff.
Mentor de Nancy, le dauphin de
Lyon avec la meilleure défense de
France (10 buts encaissés), Pablo
Correa avait ch oqué, début
novembre, en affichant un cynisme
revendiqué : « Il faut savoir ne pas
perdre un match quand on ne peut
pas le gagner. » Aujourd’hui, il met
cette phrase sur le compte de la provocation. Mais il la nuance avec des
mots dénués d’ambiguïté : « Dans
l’absolu, bien sûr que j’aimerais
gagner tous les matches 5-0, mais je
ne suis pas un adepte du 4-3, ça
c’est sûr... » Diplomate, Jean-Marc
Furlan préfère mettre ces excès de
prudence à répétition sur le compte
d’une sorte de déformation professionnelle : « La formation de base
des entraîneurs est axée sur la
connaissance des systèmes et sur la
meilleure façon de les contrer.
Même en CFA, on trouve des
équipes bien organisées. »
UNE QUESTION
DE RUPTURE
Michel Seydoux, le président de
Lille, en est persuadé : l’indigence
actuelle du foot français « n’est pas
une fatalité ». Ni uniquement la
conséquence d’un manque de
moyens. « Quel que soit le secteur
d’activité, l’ennui finit par ne plus
intéresser personne. Je fais partie
de ceux qui considèrent que l’on
vend aussi un spectacle. Et que l’on
n’attire pas les mouches avec du
vinaigre. »
Un discours dont Jean-Marc Furlan,
l’un des porte-parole de la nouvelle
génération des entraîneurs, répercute volontiers l’écho. « Oui, il faut
maintenant aller vers d’autres
choses, promet le coach strasbourgeois. Il y a une très forte demande
du public au niveau du jeu, de
l’audace et du panache. Et les
entraîneurs doivent répondre à ces
exigences. » Une attitude adoptée
par Rudi Garcia, dont l’équipe du
Mans pointe à la 4e place de L 1 avec
un bilan éloquent : 26 buts marqués, 25 encaissés et surtout 9 victoires en 18 journées. « Dès les premières séances, ma philosophie a
été faite, raconte-t-il. J’ai voulu que
mes joueurs aient confiance en eux
et produisent du jeu. J’aurais agi de
même dans un club de premier plan.
C’est encore plus facile quand on a
un effectif de haut niveau sous la
main. »
C’est exactement le cas de Lyon,
dont les états de service offensifs
(37 buts marqués) sont parmi les
plus brillants d’Europe. Mais l’OL
est presque trop convaincant dans
le rôle du cache-misère...
ÉRIC CHAMPEL
(avec G. R., B. C., L. D. et A. Me.)
Pourquoi ils marquent, eux
La Bundesliga et la Liga sont les deux Championnats les plus prolifiques. Pfertzel, le défenseur français de Bochum,
et Denoueix, l’ex-entraîneur de la Real Sociedad, en décryptent les raisons.
LE WEEK-END DERNIER, la Bundesliga a
confirmé son statut de Championnat européen
le plus riche en buts. Vingt-sept buts ont été
inscrits lors de la 17e journée, dont près du
quart lors du seul Werder Brême - Bayer Leverkusen (5-2). Pour Marc Pfertzel, natif de Mulhouse et titulaire indiscutable au sein de la
défense du VFL Bochum, cette efficacité est
d’abord liée à une perception culturelle différente. « En Bundesliga, le foot est considéré
comme un divertissement, estime l’ancien
joueur de Troyes (saison 2001-2002). Les gens
viennent au spectacle et veulent voir le ballon
circuler d’un but à l’autre, sans arrêt. En France,
si une équipe gagne 4-3, on va insister sur les
trois buts encaissés. En revanche, en Allemagne, l’emporter 5-4, c’est comme s’imposer
5-0. En Bundesliga, qu’on évolue à domicile ou
sur terrain adverse, la tactique ne varie pas et
l’objectif est toujours de gagner. Sans calcul,
sans jamais penser à fermer le jeu. »
Pour illustrer son propos, Pfertzel cite
l’exemple d’un Hanovre-Bochum (le 1er septembre) : « Nous étions menés 2-0 et nous
revenons à 2-2 à la 80e minute, rappelle-t-il. À
ce moment-là, au lieu de chercher à conserver
le nul, notre entraîneur a remplacé un milieu
défensif par un milieu offensif. Finalement,
nous avons perdu 3-2. » Même si la dernière
journée de Liga a été une inhabituelle parenthèse avec un total de trois rencontres sans but,
la Liga reste un Championnat où les attaquants
font régulièrement parler la poudre (2,65 buts
par match).
Pour Raynald Denoueix, ancien entraîneur de
Nantes (de 1997 à 2001) et de la Real Sociedad
(de 2002 à 2004), deux clubs qu’il a conduits en
Ligue des champions, la différence d’efficacité
provient « de la qualité des joueurs ». « Les
meilleurs clubs espagnols peuvent se payer les
meilleurs joueurs, poursuit-il. L’Espagne a la
chance de pouvoir associer des joueurs de
grand talent – Messi et Eto’o à Barcelone,
Robinho et Raul au Real Madrid –, et le talent
additionné au travail et à l’intelligence donne
des résultats spectaculaires. »
Denoueix : « Il y a tellement
d’argent en Espagne... »
Et si Denoueix ne nie pas l’importance de la tradition au sein des clubs espagnols – « Il suffit
de voir jouer Barcelone ou le Real pour comprendre que c’est l’intelligence des uns et des
autres qui est mise en commun » –, il est surtout impressionné par leur puissance finan-
cière : « Il y a tellement d’argent en Espagne
que si le jouet du Barça ou du Real vient à casser, un autre grand joueur arrive immédiatement. Cette année, l’Atletico Madrid a fait un
recrutement de près de 100 millions d’euros et
il peut aligner deux attaques de même valeur
sans que son rendement baisse. En France, il
faut des années avant d’obtenir des résultats
et, quand on en a, les clubs les plus riches achètent nos bons joueurs. »
Enfin, pour Emmanuel Adebayor, si la Premier
League occupe actuellement la troisième place
à la moyenne des buts par match (2,64), c’est
parce qu’elle est entrée dans un cercle vertueux. « En Angleterre, il y a des buts et du
spectacle, donc les stades sont pleins. » Et les
clubs ne regardent pas à la dépense... – G. R. et
A. Me.
« L’avenir, c’est l’offensive »
GÉRARD HOULLIER, le directeur technique national, prône un changement d’attitude et veut revenir
à une formation axée sur la prise de risques.
« QUE VOUS INSPIRE le piètre
record détenu par la L 1, la compétition la moins riche en buts
de tous les grands Championnats européens ?
– Le foot de haut niveau est un business mais aussi un spectacle. Même
si cela doit avoir des effets collatéraux, l’avenir appartient aux équipes
qui sauront faire preuve de plus de
courage et de prises d’initiative dans
le jeu offensif. C’est une évolution
inéluctable. On ne peut plus jouer ni
gagner n’importe comment. Ce n’est
pas un hasard si le podium du dernier
Ballon d’Or est constitué uniquement de joueurs créatifs et inventifs :
Kaka, Cristiano Ronaldo et Messi.
– Mais, pour changer les comportements, il faut commencer
par faire évoluer les mentalités.
– Dans une démarche très cartésienne et pour se mettre en
confiance, le foot français a eu
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besoin de former des entraîneurs qui
maîtrisent les paramètres défensifs
du haut niveau. On a ainsi été champions du monde en 98 avec une
super défense. Mais on a aussi été
champions d’Europe, deux ans plus
tard, avec de grands attaquants.
Aujourd’hui, le moment est venu de
passer à l’étape suivante, de se tourner vers une forme de jeu qui va de
l’avant. Et d’avoir des techniciens
qui passent du temps à expliquer non
plus comment mettre une défense en
place mais comment la mettre hors
de position. C’est en tentant des
choses que l’on progresse.
– Il faut donc que l’ensemble
du foot français revoie sa
copie ?
– Sans renier tout ce qui touche à la
puissance et à la vitesse, la technique individuelle et la tactique
offensive sont aujourd’hui au cœur
du débat. Il est impératif que tous les
entraîneurs, à tous les échelons,
aient une réflexion différente. Si
nous n’avançons pas, nous allons
très vite être dépassés.
– Concrètement, comment
cela peut-il se mettre en
place ?
– Le travail de la DTN est de
convaincre, et non pas d’imposer. Ce
qui est déjà un vrai challenge. Les
entraîneurs doivent accepter que
l’on oriente les séances vers des
exercices plus ludiques et davantage
axés sur l’offensive. Ensuite, au
niveau des jeunes, des pôles Espoirs
et de la formation en général, nous
devons nous donner les moyens de
préparer des joueurs qui soient prêts
à la prise de risques, au niveau de
l’état d’esprit surtout.
– C’est là l’une de vos priorités...
– Oui. Dans la tranche des huit,
douze ans, nous avons pris du retard
par rapport à certaines nations et
nous devons le combler. C’est à la
DTN de fournir un contenu pédagogique qui mette à nouveau l’accent
sur la technique et qui encourage
l’initiative individuelle, comme
c’était le cas à une époque.
– L’éclosion de Karim Benzema démontre quand même que
la France est encore capable de
fabriquer des joueurs offensifs
de talent.
– Oui, cela prouve qu’en France on
est capables de sortir des Cristiano
Ronaldo ou des Messi. Mais c’est
surtout une bonne illustration de ce
que doit être un joueur moderne sur
le plan offensif. En dehors de son
activité dans le jeu, il doit savoir éliminer et apporter une touche de
créativité, que ce soit par sa conduite
de balle ou par sa qualité de passes.
Le foot actuel se nourrit de ce type de
joueur.
– Vous avez récemment déploré la tristesse des joueurs fran-
çais et leur manque d’esprit
d’ouverture.
– Lorsque j’étais à Liverpool, des
amis étaient venus assister à notre
entraînement au lendemain d’une
défaite. Ils avaient été frappés par la
fraîcheur psychologique des joueurs
et leur plénitude. Chez nous, au lendemain d’un revers, les joueurs arrivent le nez dans les chaussures, en
faisant la gueule et en traînant les
pieds. Comment peut-on être performant sans être enthousiaste ? On a
tout à gagner à être plus rayonnants
et plus ouverts sur les autres.
– En clair, la joie de jouer passe
par la joie de vivre...
– Mais oui. Pour un entraîneur,
l’atout, c’est le sourire. Il n’est pas
question de diriger une colonie de
vacances. Mais l’efficacité passe par
une forme de plaisir d’être ensemble
et de partager. Plus les gens adhèrent à une vision du jeu, plus on a de
chances d’y aboutir... » – E. C.
JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
autres postes », commente Christian Gourcuff. Pour l’entraîneur
lorientais, « si la L 1 n’est pas spectaculaire, c’est parce qu’elle est difficile à jouer ». Et trop hermétique
et calculatrice au nom de projets
sportifs à courte vue, construits
autour d’une seule « logique financière et non pas des desiderata de
Bleu
45
5%
41 %
... la
l moins
i pprolifiqu
prolifique
olifiqu
lifi ue
(moyenne de buts par mattch)
2,82
2
2,,68
(2007-2008)
Ligaa (ESP)
Jaune
Rouge
Jaune
statistique en tempère tout de
même la portée. S’ils n’émargent
pas à la catégorie des joueurs de
classe mondiale, les attaquants de
L 1 ne sont pas plus maladroits que
leurs prestigieux voisins (59 % des
buts inscrits). « Cela prouve que le
niveau moyen des attaquants de L 1
correspond au niveau moyen des
( épartiiition
(r
i des
d buts
b m
marqués
par les milieux et les aattaquants)
Attaquaants
Milieux de terrain
M
Noir
Bleu
Noir
À en croire Jean-Marc Furlan, la prudence de la France du foot relèverait
du facteur génétique. « Oui, c’est
inscrit dans nos gènes, explique
l’entraîneur de Strasbourg. Le Français est par nature méfiant. Le football pratiqué par un pays est toujours le reflet de la société qu’il
représente. »
À sa façon, Franck Ribéry partage
cette analyse. Pour lui, si la Bundesliga est aussi délurée et riche en
buts (2,82 par match, record
d’Europe), c’est parce que le foot
allemand exclut la demi-mesure.
« Ici, toutes les équipes aiment aller
de l’avant et cherchent à marquer,
se réjouit-il. En France, on attend
une erreur de l’adversaire. »
Même diagnostic pour l’ancien
Monégasque Emmanuel Adebayor
à propos de l’Angleterre. « Quand
une équipe du milieu ou du bas de
tableau joue contre Arsenal, Manchester ou Chelsea, elle le fait pour
gagner, assure l’attaquant des Gunners. Quand j’étais à Metz et qu’on
affrontait Marseille, Lyon ou le PSG,
on jouait d’abord pour ne pas
prendre de but et obtenir le point du
nul. » Raynald Denoueix, de son
côté, rappelle qu’à « Barcelone les
jeunes travaillent depuis tout petits
dans le souci de pratiquer un jeu
d’attaque ».
À l’inverse, Élie Baup déplore « le
jeu long pratiqué dans les catégories de jeunes » pour cause « de
recherche trop systématique du
résultat ». Selon l’entraîneur toulousain, ce réalisme précoce aurait
fini par brouiller les réflexes offensifs. Relations de cause à effet ? En
98, la France a été sacrée championne du monde en ayant encaissé
deux buts. Et elle s’est qualifiée
pour l’Euro 2008 avec la meilleure
défense des éliminatoires en compagnie de la République tchèque et
des Pays-Bas (5 buts encaissés en
12 matches).
0-0
Reine des
5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (5 et dernière journée, phase de poules)
e
RENNES - DINAMO ZAGREB
Ce serait un miracle
Derniers de leur poule avec un seul point, les Rennais peuvent quand même se qualifier ce soir, en gagnant par trois buts d’écart.
AUJOURD’HUI, 20 H 45,
STADE DE LA ROUTE-DE-LORIENT (Sport +)
RENNES : Pouplin – Fanni, Hansson, Mensah, Sorlin – J. Leroy, Mbia, Br. Cheyrou
(cap.), Wiltord – Pagis, Briand. Remplaçants : Catherine (g.), Borne, K. Bru, Lemoine,
Kembo-Ekoko, Moreira, Thomert. Entraîneur : G. Lacombe.
DINAMO ZAGREB : Koch – Etto, Drpic, Schildenfeld, Cale – Vukojevic, Pokrivac –
Sammir ou Guela, Mandzukic, Modric – Balaban ou Tadic. Remplaçants : Kelava (g.),
Carlos, Vrdoljak, Buljat, Guela ou Sammir, Sokota, Tadic ou Balaban. Entraîneur :
B. Ivankovic.
Arbitre : M. Courtney (ILN).
RENNES –
de notre envoyé spécial
permanent
AVEC SA FORMULE alambiquée,
la Coupe de l’UEFA charrie régulièrement son lot de matches dénués du
moindre intérêt. Ainsi, c’est une rencontre purement amicale que disputeront Hambourg et Bâle ce soir. Le
scénario de l’autre match du
groupe D, en revanche, pourrait
valoir le détour. Rennes sera qualifié
s’il bat le Dinamo Zagreb par trois
buts d’écart. En théorie, ce n’est pas
un mur qui se dressera face aux Bretons. C’est même un match particulièrement ouvert qui se dessine : les
Croates décrocheront leur billet pour
les seizièmes de finale s’ils s’imposent par deux buts d’écart.
« C’est un avantage pour Rennes,
juge Pablo Correa, qui a joué l’UEFA
avec Nancy l’année dernière. Le premier but sera déterminant. L’idéal,
c’est d’ouvrir le score après environ
une demi-heure. Après, il reste une
heure pour en mettre deux autres
face à une équipe qui serait obligée
de se découvrir encore plus. Tout en
restant bien en place, sans forcément se jeter à l’abordage, Rennes a
les moyens d’inquiéter Zagreb. Parce
que la qualité, l’effectif rennais n’en
manque pas. Prendre des risques
démesurés, ça revient à jouer à la
roulette russe. Rennes est dans une
très mauvaise passe et, généralement, les victoires appellent les victoires. Le fait d’avoir changé
d’entraîneur provoque toujours un
même de chasser une partie des
nuages qui se sont amoncelés dans
le ciel breton depuis un mois et demi.
Rennes a abordé tous ses matches de
poule en pensant au match de Championnat qui l’attendait, trois jours
plus tard. Jusqu’à preuve du
contraire, un club de L 1 du calibre de
Rennes n’a jamais gagné un match
de Coupe d’Europe en s’encombrant
d’arrière-pensées. Guy Lacombe, lui,
ne veut pas parler du match de L 1 qui
l’attend, dimanche, à Toulouse. « Ce
serait la meilleure façon de rater les
deux matches, justifie-t-il. On va le
jouer, ce match. Il y a peut-être eu un
PANIONIOS - BORDEAUX : 2-3 (2-1)
Temps froid.Pelouseirrégulière.6 000 spectateursenviron.Arbitre: M. Szabo(HON).
Buts. – PANIONIOS : Djebbour (6e s.p.), Makos (20e) ; BORDEAUX : Cavenaghi (39e),
Trémoulinas (75e), Moimbé (87e). Avertissements. – Panionios : Berthé (34e, charge
sur Jussiê), Pletsch (69e, obstruction).
PANIONIOS : König – Maniatis (Aravidis, 78e), Berthé, Spiropoulos, Pletsch (cap.) –
Majstorojic, Kumordzi (Gaspar, 90e), Scoufalis (Fernandez, 56e), Goundoulakis –
Makos, Djebbour. Entraîneur : E. Lienen.
BORDEAUX : Valverde – Brégerie, Jemmali (cap.) (Ab. Traoré, 19e), Ecuele Manga,
Marange – Obertan, Ducasse, Lavie, Trémoulinas (Moimbé, 81e) – Cavenaghi, Jussiê
(Perea, 58e). Entraîneur : L. Blanc.
Quand ils ont quitté l’Arena d’Hambourg, il y a un mois, avec une lourde
défaite dans leurs valises (0-3), les
Rennais s’attendaient à un match
sans enjeu. En affinant leurs calculs,
ils se sont aperçus que leur unique
point glané en trois matches leur
laissait un maigre espoir. Celui-ci
aurait pu s’évanouir si Bâle et Brann
Bergen s’étaient séparés sur un nul, il
y a quinze jours. En battant les Norvégiens (1-0), les Suisses ont mis du
piment sur la première de Guy
Lacombe à la tête de l’équipe bretonne. « J’aimerais que les joueurs
prennent du plaisir, a-t-il répété hier,
avec des yeux gourmands. Ça peut
être un match fou. Souvent, on galvaude l’expression “ ne pas avoir
grand-chose à perdre ”. Là, franchement, la tâche est tellement
immense que j’ai demandé à mes
joueurs de ne pas se prendre la
tête. »
Ce n’est vraiment qu’hier que les
Rennais ont pris la mesure du défi qui
les attendait. Leurs dirigeants, qui
rêvent pourtant d’une reconnaissance nationale, n’ont pas fait
grand-chose pour susciter l’engouement autour d’une rencontre à
QUELLE QUE SOIT L’ÉQUIPE ALIGNÉE, Bordeaux garde ses habitudes. Encore
une fois, les Girondins ont réalisé une entame catastrophique avant de présenter
un visage plus convenable en deuxième période. Un penalty à la 6e minute après
une faute d’Ecuele Manga transformé par l’excellent Djebbour, puis une superbe
demi-volée du gauche de Makos ont laissé craindre le pire. L’équipe expérimentale de Laurent Blanc était perdue sur le terrain, copieusement dominée par des
Grecs qualifiés en cas de victoire. Un seul tir, non cadré, de Ducasse n’a été à
signaler (26e) jusqu’à la réduction du score de Cavenaghi avant la pause. Ce n’était
pas de trop car Jemmali, qui revenait après deux mois de blessure, a été obligé de
sortir, touché au mollet. Après la mi-temps, Trémoulinas est parvenu à égaliser.
Panionios a poussé mais Wilfried Moimbé, qui venait d’entrer, a offert la victoire
aux siens en toute fin de match. Les jeunes aussi ont de la ressource à Bordeaux.
– L. L.
TOULOUSE - SPARTAK MOSCOU : 2-1
L’honneur est sauf
TOULOUSE - SPARTAK MOSCOU : 2-1 (1-0)
GROUPE E
GROUPE F
GROUPE G
GROUPE H
FC Zurich (SUI)-Leverkusen (ALL) ......... 0-5
Toulouse-Spartak Moscou (RUS) ......... 2-1
Braga (POR) - É.R. Belgrade (SER) ....... 2-0
B.Munich (ALL) - Aris Salonique (GRE) . 6-0
Getafe (ESP) - Anderlecht (BEL) ........... 2-1
Hapoël Tel-Aviv (ISR) - Aalborg (DAN) .. 1-3
Panionios (GRE) - Bordeaux ................. 2-3
Galatasaray (TUR) - A. Vienne (AUT) .... 0-0
Exempt : Sparta Prague (RTC).
Exempt : Bolton (ANG).
Exempt : Tottenham (ANG).
Exempt : Helsingborg (SUE).
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
— — — — — — — —
1. Leverkusen 9 4 3 0 1 8 2 +6
2. Spartak Moscou 7 4 2 1 1 4 3 +1
3. FC Zurich 6 4 2 0 2 4 7 -3
4. Sparta Prague 4 4 1 1 2 4 5 -1
5. Toulouse 3 4 1 0 3 4 7 -3
Leverkusen, le Spartak Moscou et le FC
Zurich sont qualifiés.
Le Sparta Prague et Toulouse sont éliminés.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Leverkusen (ALL) - Toulouse, 1-0 ; Sparta Prague (RTC) - FC Zurich, 1-2 ; jeudi 8
novembre : Toulouse - Sparta Prague,
2-3 ; Spk. Moscou - Leverkusen, 2-1 ; jeudi
29 novembre : FC Zurich - Toulouse,
2-0 ; Sparta Prague - Spk. Moscou, 0-0 ;
jeudi 6 décembre : Spk. Moscou - FC
Zurich, 1-0 ; Leverkusen - Sparta Prague,
1-0.
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Bayern Munich 8 4 2 2 0 12
2. Braga
6 4 1 3 0 5
3. Bolton
6 4 1 3 0 5
4. Aris Salonique 5 4 1 2 1 5
5. Et. Rouge Belgrade 0 4 0 0 4 2
c.
—
5
3
4
8
9
Diff.
—
+7
+2
+1
-3
-7
Le Bayern Munich, Braga et Bolton sont
qualifiés.
L’Aris Salonique et l’Étoile Rouge Belgrade sont éliminés.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Étoile
Rouge Belgrade - Bayern Munich, 2-3 ;
Bolton-Braga, 1-1 ; jeudi 8 novembre :
Bayern Munich - Bolton, 2-2 ; Aris Salonique - Étoile Rouge Belgrade, 3-0 ; jeudi
29 novembre : Braga - Bayern Munich,
1-1 ; Bolton-Aris Salonique, 1-1 ; jeudi
6 décembre : Aris Salonique - Braga, 1-1 ;
Étoile Rouge Belgrade - Bolton, 0-1.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Getafe
9 4 3 0 1
2. Tottenham 7 4 2 1 1
3. Anderlecht 5 4 1 2 1
4. Aalborg
4 4 1 1 2
5. H. Tel-Aviv 3 4 1 0 3
p.
—
7
7
5
7
3
c.
—
5
5
4
7
8
Diff.
—
+2
+2
+1
0
-5
Getafe, Tottenham et Anderlecht sont
qualifiés.
Aalborg et Hapoël Tel-Aviv sont éliminés.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre :
Anderlecht - Hapoël Tel-Aviv, 2-0 ; Tottenham-Getafe, 1-2 ; jeudi 8 novembre :
Hapoël Tel-Aviv - Tottenham, 0-2 ; AalborgAnderlecht, 1-1 ; jeudi 29 novembre :
Tottenham-Aalborg, 3-2 ; Getafe - Hapoël
Tel-Aviv, 1-2 ; jeudi 6 décembre : Aalborg-Getafe, 1-2 ; Anderlecht-Tottenham,
1-1.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Bordeaux 12 4 4 0 0
2. Helsingborg 7 4 2 1 1
3. Galatasaray 4 4 1 1 2
4. Panionios 4 4 1 1 2
5. Austria Vienne 1 4 0 1 3
p.
—
9
8
6
4
1
c.
—
5
5
5
7
6
Diff.
—
+4
+3
+1
-3
-5
Bordeaux, Helsingborg et Galatasaray
sont qualifiés.
Panionios et l’Austria Vienne sont éliminés.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Bordeaux-Galatasaray, 2-1 ; HelsingborgPanionios, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Galatasaray-Helsingborg, 2-3 ; Austria Vienne Bordeaux, 1-2 ; jeudi 29 novembre :
Panionios-Galatasaray, 0-3 ; Helsingborg Austria Vienne, 3-0 ; jeudi 6 décembre :
Austria Vienne - Panionios, 0-1 ; Bordeaux-Helsingborg, 2-1.
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AUJOURD’HUI
GROUPE A
GROUPE B
GROUPE C
GROUPE D
AZ Alkmaar (HOL) - Everton (ANG)
Larissa (GRE) - Nuremberg (ALL)
Atl. Madrid (ESP) - Panathinaïkos (GRE)
Aberdeen (ECO) - FC Copenhague (DAN)
AEK Athènes (GRE) - Villarreal (ESP)
Fiorentina (ITA) - Mlada Boleslav (RTC)
Hambourg (ALL) - FC Bâle (SUI)
Rennes - Dinamo Zagreb (CRO)
Exempt : Z. St-Pétersbourg (RUS).
Exempt : L. Moscou (RUS).
Exempt : Elfsborg (SUE).
Exempt : Brann Bergen (NOR).
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Everton
9 3 3 0 0
2. Z.-St-Petersbourg 5 4 1 2 1
3. AZ Alkmaar 4 3 1 1 1
4. Nuremberg 4 3 1 1 1
5. Larissa
0 3 0 0 3
p.
—
6
6
3
4
3
c.
—
1
6
3
5
7
Diff.
—
+5
0
0
-1
-4
Everton est qualifié.
Larissa est éliminé.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Everton-Larissa, 3-1 ; Zénith Saint-Pétersbourg AZ Alkmaar, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Larissa - Zénith Saint-Pétersbourg, 2-3 ; Nuremberg-Everton, 0-2 ; jeudi 29 novembre : AZ
Alkmaar - Larissa, 1-0 ; Zénith Saint-Pétersbourg - Nuremberg, 2-2 ; mercredi
5 décembre : Nuremberg - AZ Alkmaar,
2-1 ; Everton - Zénith Saint-Pétersbourg,
1-0.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Panathinaïkos 9 3 3 0 0
2. Atletico Madrid 7 3 2 1 0
3. FC Copenhague 3 3 1 0 2
4. Lokomotiv Moscou 2 4 0 2 2
5. Aberdeen 1 3 0 1 2
p.
—
6
7
1
4
1
c.
—
0
3
3
7
6
Diff.
—
+6
+4
-2
-3
-5
Le Panathinaïkos et l’Atletico
Madrid sont qualifiés.
Le Lokomotiv Moscou est éliminé.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Panathinaïkos-Aberdeen, 3-0 ; L. Moscou - Atl.
Madrid, 3-3 ; jeudi 8 novembre : Aberdeen L. Moscou, 1-1 ; FC Copenhague - Panathinaïkos, 0-1 ; jeudi 29 novembre : Atl.
Madrid - Aberdeen, 2-0 ; L. Moscou - FC
Copenhague, 0-1 ; mercredi 5 décembre :
FC Copenhague - Atl. Madrid, 0-2 ; Panathinaïkos - L. Moscou, 2-0.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Villarreal 7 3 2 1 0
2. Fiorentina 5 3 1 2 0
3. AEK Athènes 5 3 1 2 0
4. Mlada Boleslav 3 3 1 0 2
5. Elfsborg
1 4 0 1 3
p.
—
5
8
3
4
3
c.
—
2
3
2
4
12
Diff.
—
+3
+5
+1
0
-9
Villarreal est qualifié.
Elfsborg est éliminé.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Villarreal-Fiorentina, 1-1 ; Elfsborg - AEK
Athènes, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Fiorentina-Elfsborg, 6-1 ; Mlada Boleslav - Villarreal, 1-2 ; jeudi 29 novembre : AEK
Athènes - Fiorentina, 1-1 ; Elfsborg - Mlada
Boleslav, 1-3 ; mercredi 5 décembre :
Mlada Boleslav - AEK Athènes, 0-1 ; Villarreal-Elfsborg, 2-0.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Hambourg 9 3 3 0 0
2. FC Bâle
7 3 2 1 0
3. Brann Bergen 4 4 1 1 2
4. Dinamo Zagreb 1 3 0 1 2
5. Rennes 1 3 0 1 2
p.
—
6
2
3
1
1
c.
—
0
0
4
4
5
Diff.
—
+6
+2
-1
-3
-4
Hambourg et le FC Bâle sont qualifiés.
Rennes qualifié si :
– il bat le Dinamo Zagreb par trois buts
d’écart.
DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : FC Bâle
- Rennes, 1-0 ; Brann Bergen - Hambourg,
0-1 ; jeudi 8 novembre : Rennes - Brann
Bergen, 1-1 ; D. Zagreb - FC Bâle, 0-0 ; jeudi
29 novembre : Hambourg - Rennes, 3-0 ;
Brann Bergen - D. Zagreb, 2-1 ; mercredi 5
décembre : D. Zagreb - Hambourg, 0-2 ; FC
Bâle - Brann Bergen, 1-0.
JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
* Tarifs en classe affaires, à partir de, TTC, hors frais de service, en euros, aller-retour, par personne, valables au départ de Paris.
Période de vente jusqu’au 31 décembre 2007, période de voyage du 24 décembre 2007 au 5 janvier 2008 (dernier retour
14 janvier 2008). Tarifs soumis à conditions, sous réserve de modifications. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à
consommer avec modération.
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
HIER
CALENDRIER : SEIZIÈMES DE FINALE (tirage au sort du tableau avec les 8es de finale
vendredi 21 décembre, 13 heures, à Nyon, SUI). – Aller : mercredi 13 et jeudi 14 février
2008 ; retour : jeudi 21 février.
Bleu
nouvelles méthodes de travail, ça peut
nous relancer.
– Rennes sera-t-il actif pendant
le mercato ?
– Si nous sommes éliminés de la
Coupe de l’UEFA, il faudra voir. On a un
premier dossier à régler, avec Emerson. C’est un très bon joueur, qui a eu
des problèmes d’adaptation et des
blessures. On va trouver une bonne
solution pour lui et pour nous (le joueur
a quitté le club hier, voir ci–dessus).
Nous avons besoin de renforcer notre
défense puisque Mbia et Mensah vont
disputer la CAN. Tout sera décidé en
concertation avec Guy Lacombe.
– Guy Lacombe revient souvent
sur la notion de plaisir. Parfois,
votre équipe donne l’impression
de ne pas en prendre…
– C’est en tout cas quelque chose de
très important dans un club et dans
une aventure commune. J’ai entendu
Guy et j’adhère à ce qu’il a dit. Et je suis
d’accord avec lui, aussi, quand il dit
qu’il faut jouer notre chance à fond en
Coupe de l’UEFA. » – R. R.
BIEN SÛR, LA RENCONTRE n’avait aucun enjeu, entre deux équipes bis, l’une
déjà éliminée (Toulouse), l’autre déjà qualifiée (Moscou). Mais le public du Stadium, en grande partie invité, a tout de même assisté à un double événement. Tout
d’abord, la première victoire européenne du TFC depuis le 30 septembre 1987 chez
les Grecs de Panionios (1-0). Ensuite, un doublé de Santos. La dernière réalisation
en club de l’international tunisien remontait au 6 mai 2006 contre Monaco (3-3,
37e journée de L 1). Retour aux choses sérieuses dimanche, avec la venue de
Rennes en Championnat. – N. S.
Jaune
Rouge
Jaune
tionne. Dans le foot comme dans la
politique, on cherche à opposer les
hommes. Notre duo fonctionne car on
se fait confiance.
– Pourquoi votre équipe a-t-elle
subitement déraillé ?
– L’été dernier, on s’est peut-être
trompés en pensant que l’effectif pouvait faire face à toutes les compétitions. On est passés d’une compétition
à l’autre sans réussir à se renouveler,
psychologiquement. Nous avons aussi
eu des blessés. À un moment, nous
avons dû faire sans Wiltord, Thomert,
Emerson, Esteban et Badiane en
attaque. C’est beaucoup. À la fin,
c’était surtout mental. Il y avait la peur
de mal faire.
– R e n n e s v i s e - t - i l e n co r e
l’Europe ?
– Oui, parce que nous comptons
autant de points que la saison passée à
la même époque. Nous avons un bon
groupe, complémentaire et cohérent.
On va repartir de l’avant. J’espère un
choc psychologique avec l’arrivée de
Guy Lacombe. Des nouvelles têtes, des
Pour battre Zagreb par trois buts d’écart et se qualifier
pour les 16es de finale de la Coupe de l’UEFA, Rennes aura
bien besoin de la hargne et d’un peu de réalisme de son
attaquant Jimmy Briand (à droite, qui devance ici le
Sochalien N’Daw). (Photo Pierre Minier/L’Équipe)
Temps froid. Pelouse correcte. Arbitre : M. Berntsen (NOR). 14 608 spectateurs.Buts.
– TOULOUSE : Santos (42e, 52e) ; SPARTAK MOSCOU : Dzyuba (60e s.p.). Avertissements. – Spartak Moscou : Welliton (57e), Dzyuba (90e + 1).
TOULOUSE : Ru. Riou – Fofana, Arribagé (cap.), M’Bengué, Ilunga – Dieuze, Sirieix
(É. Capoue, 46e) – Batlles (Mou. Sissoko, 90e + 1), Émana, Bergougnoux – Santos
(Dupuis, 81e). Entraîneur : É. Baup.
SPARTAK MOSCOU : Khomich – Parshivlyuk, Geder, Stranzl (cap.), Kudryashov –
Welliton,Shishkin, Kovalchuk,Soava– Dzyuba, Prudnikov(Bystrov,83e). Entraîneur :
S. Cherchesov.
Noir
Bleu
Noir
FRÉDÉRIC DE SAINT-SERNIN, le président rennais, espère que le changement d’entraîneur
va redonner un élan à son équipe.
patron du Stade Rennais…
– J’aurais pu ne pas suivre Pierre.
Mais il est le mieux placé pour savoir ce
qui était le mieux pour le club. Samedi
soir, les yeux dans les yeux, pendant
deux heures, on a fait un constat commun et équilibré. Pierre m’a dit que la
charge d’entraîner devenait trop
pesante, qu’il avait besoin d’un entraîneur. Ce n’est pas une démission. On
est dans la continuité.
– C’est donc Dréossi, le patron.
– Le patron, c’est le président. C’est
lui qui fixe les grands choix du club, qui
porte son projet. Je préside avec un
manager général, à qui je délègue. Ce
qui m’intéresse, ce n’est pas de savoir
qui est le plus grand ou le plus fort. Ce
que je veux, c’est que le club fonc-
Qualifié
Rennes
Brann
a Bergen
e ge
Brann
a Bergen
e ge
Brann
a Bergen
e ge
Dinamo Zagreb
Cavenaghi marque,
Jemmali rechute
Guy Lacombe: « J’ai
demandé aux joueurs
de ne pas se prendre
la tête »
Président depuis un an, Frédéric de Saint-Sernin a connu l’état de
grâce pendant dix mois. La saison dernière, Rennes était parvenu à
décrocher l’Europe sur le fil. Le début de saison 2007-2008 d’un Stade
Rennais offensif sur le front des transferts avait suscité les commentaires les plus flatteurs. Mais, depuis fin octobre, la belle machine bretonne s’est complètement déréglée. Avec Lacombe, Saint-Sernin
attend « un choc psychologique ».
Résultat de Rennes - Dinamo Zagreb
Rennes vainqueur
q
ppar trois buts d’écart ou plus
p
Rennes vainqueur
q
ppar un ou deux buts d’écart
Match nul
Dinamo Zagreb
g vainqueur
q
ppar un but d’écart
Dinamo Zagreb
g vainqueur
q
ppar deux buts d’écart ou plus
p
PANIONIOS - BORDEAUX : 2-3
choc. Ce choc peut être bénéfique.
Ce qui sera déterminant, c’est l’envie
de passer. Si les Rennais ont cette
envie, c’est possible. »
« On va repartir »
« RENNES, qui met toujours sa
stabilité en avant, a changé
d’entraîneur. Pourquoi ?
– Nous avons un club solide et structuré, un groupe performant mais nous
sommes face à un constat difficile
depuis un mois et demi. Il était important de chercher à relancer la dynamique. Guy Lacombe est un homme de
terrain, un bosseur. Avec lui, on n’est
pas dans l’emphase. C’est un entraîneur. J’ai besoin de quelqu’un qui
entraîne les hommes. Avec Pierre
Dréossi, nous avons fait le constat que
ça ne pouvait plus continuer comme
ça.
– Dans la tempête, vous êtes
resté très discret. Qui est le
peu trop de calculs de la part des
comme les Rennais ont encore une
chance de se rattraper ce soir et
joueurs sur les neuf derniers
qu’ils entendent la jouer à fond…
matches. » Pour le moment, le
RAPHAËL RAYMOND
compte est loin d’être bon. Mais
EMERSON QUITTE RENNES. – Marcio Emerson (28 ans), l’attaquant brésilien arrivé à Rennes l’été dernier, a résilié son contrat hier. Acheté 5 M, il
retourne à Al-Saad (Qatar) contre 7 M. Il n’aura joué que trente minutes en L 1,
sans jamais être titulaire. – R.R.
6
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1
Nancy fait comme si
À deux jours de recevoir Lyon, les Nancéiens assurent qu’il s’agit d’un match comme un autre.
Mais tout indique le contraire.
NANCY –
de notre correspondant
permanent
PABLO CORREA n’aime pas changer ses habitudes d’entraîneur. Ni
celles de ses joueurs. Cette semaine,
il a donc prêté une attention particulière à leur tranquillité et tenté de les
préserver des sollicitations extérieures, notamment de la presse, ce
qui est assez inhabituel à Nancy. En
revanche, il n’a pas programmé de
mise au vert anticipée. « Ce serait
justement le meilleur moyen de
montrer que ce n’est pas un match
comme un autre », a-t-il expliqué
dimanche, après le nul décroché à
Strasbourg (0-0). Avant d’affronter
Lyon, samedi, lui et ses joueurs ne
rejoindront donc leur hôtel de la
banlieue de Nancy que demain soir,
comme avant chaque match à domicile. Une seule chose a donc changé
pour cette semaine d’entraînement :
le froid, qui a obligé les Lorrains à
s’entraîner en salle.
Si les joueurs tentent de faire comme
si de rien n’était, leurs supporters
sont obnubilés par ce rendez-vous
depuis des jours et des jours. La
semaine dernière, certains joueurs
se sont détendus dans un bowling
de Nancy. Tous ceux qui les ont
reconnus ne leur ont parlé que de ce
match contre le leader, occultant le
déplacement à Strasbourg, pourtant
tout proche.
L’AVENIR de Fred à Lyon, qui a soigné
ses adducteurs, est hypothétique. Si
l’OL précise fermement qu’il ne saurait
être question d’un prêt (le Brésilien,
arrivé en août 2005, est sous contrat
jusqu’en juin 2009), le club n’écarte
pas l’hypothèse d’une séparation. « Il
est exact que le départ de Fred pourrait
être envisagé lors du prochain mercato
hivernal mais exclusivement sous la
forme d’un transfert définitif », rappelle un communiqué de l’OL. N’ayant
joué que 366 minutes cette saison en
raison de blessures d’abord, puis de la
montée en puissance de Benzema,
Fred, vingt-quatre ans, s’est plus ou
moins fait à l’idée de changer d’horizon. Conseillé par Marcelo, mais aussi
par son frère, qui l’a suivi à Lyon pour
s’occuper de ses intérêts, Fred a pris
conscience qu’il lui serait très difficile
de regagner une place de titulaire. « Et
comme je ne souhaite pas que Karim
– qui est un ami – se blesse pour
prendre sa place, cela devient impossible pour moi, explique l’intéressé.
J’ai envie de marquer vingt buts par
saison, d’évoluer en confiance, de
jouer régulièrement. Or, comme Lyon
ne joue qu’avec une seule pointe et
que Karim est très bon, je veux bien
honorer mon contrat jusqu’à son
terme mais je veux retrouver mon
niveau et revenir le plus vite possible
en sélection. J’en ai déjà discuté avec
M. Aulas et avec le coach. On va laisser
passer la trêve. Mais la deuxième partie de saison ne pourra pas ressembler
à la première. » Il accrédite ainsi la
thèse d’un possible départ en janvier,
six mois après avoir déjà fait savoir
qu’il songeait à changer de maillot.
Pour quelle destination ? Le PSG se dit
intéressé mais plutôt sous forme de
prêt, formule rejetée à la fois par le
joueur et par Lyon. Fluminense (D 1
brésilienne) serait aussi intéressé. La
question est aussi de savoir à quel prix
l’OL pourrait le céder, sachant que les
champions de France ont déboursé
15 millions d’euros pour le faire venir
de Cruzeiro il y a vingt-huit mois…
– C. C.
EN DIRECT DE LA LIGUE 1
STRASBOURG
Renteria et Mouloungui forfait
Furlan devra se passer à Caen des services de Renteria et de Mouloungui. Si ce
dernier a pu trottiner ces deux derniers jours, le staff médical le considère trop juste
après deux semaines d’arrêt (inflammation à un genou). Le Colombien, quant à
lui, est forfait pour une blessure de même nature. – Fr. N.
LORIENT
Vahirua (gastro-entérite) a repris. Ciani et Abriel ont eu un programme
ménagé, tandis que M’Bodji s’est
plaint d’une douleur à un pied. – G. J.
LYON
Avec Fred sur le terrain, mais pas Fabio
Santos (ménagé pour une tendinite à
un tendon d’Achille), les Lyonnais pré-
Rousselot avait pensé
au Stade de France
parent activement le déplacement au
sommet à Nancy, où ils seront accompagnés par un millier de supporters.
Suspendu, Juninho ne sera pas de cet
ultime rendez-vous 2007. – C. C.
VALENCIENNES
Rippert et Kharroubi ont repris normalement. Sanchez soigne un hématome
au quadriceps et Jeovanio est toujours
en rééducation. – M. Bo.
Sagnol : « Je reste au Bayern »
MUNICH –
de notre correspondant
Une semaine après avoir obtenu le match nul (0-0) à Strasbourg face à Bellaïd (au fond) et à Lacour, les Nancéiens (Fortuné, à gauche, et
Nguemo, de dos) ont rendez-vous samedi avec l’OL pour le choc de la 19e journée de L 1. Un match pas comme les autres…
(Photo Mao)
préliminaire de Coupe de l’UEFA
contre Schalke 04 (3-1) la saison
dernière ou bien celui du quarantième anniversaire contre Bordeaux (1-0) cette année. « Le danger c’est de croire que le match de
Lyon va être plus important que celui
contre Strasbourg la semaine dernière ou Caen après la trêve, même
si c’est vrai que l’engouement est
grand et justifié, avance Gennaro
Bracigliano, le capitaine. C’est le
premier contre le deuxième à Marcel-Picot ; en Première Division cela
n’a jamais eu lieu ! Mais nous, on ne
peut pas se tromper. On n’a pas fait
de complexes contre Schalke 04, qui
était leader de la Bundesliga. Il n’y a
pas à avoir peur. »
LIONEL DANGOUMAU
Pas d’arbitre français à l’Euro
L’UEFA a publié hier la liste des arbitres qui officieront lors de l’Euro 2008 et
aucun Français n’y figure. Un peu plus qu’une contrariété, qui a pourtant été
accueillie avec philosophie par Marc Batta, le directeur national de
l’arbitrage : « Ce n’est pas une déception, mais un gros regret. Notre candidat
potentiel était Éric Poulat, qui a pris sa retraite internationale après la Coupe
du monde 2006. C’était donc à Bertrand Layec de faire ses preuves, mais
en un an et demi il n’a pu démontrer ses aptitudes à être dans les douze
arbitres retenus. C’est une compétition perdue, pas un coup d’arrêt. » Seule
consolation, Stéphane Lannoy a été retenu parmi les huit arbitres appelés à
remplir la fonction de quatrième officiel. – R. Po.
Cayzac dément la rumeur Guazzini
« La venue de Max Guazzini dans le capital du club est fantaisiste. » Alain
Cayzac a démenti l’information communiquée par Capital.fr. qui annonce la
possible arrivée au Paris-SG du président du Stade Français. Le site Internet
assure que Sébastien Bazin, le patron pour l’Europe du fonds d’investissement
américain Colony Capital, actionnaire du PSG aux côtés de Butler Capital et
de la banque Morgan Stanley, a rencontré à plusieurs reprises Max Guazzini
afin d’étudier avec lui son entrée dans le capital. « Soit, poursuit Capital.fr
pour remplacer Walter Bulter qui détient actuellement 33 % des parts, soit
pour procéder à une éventuelle augmentation de capital. » « Ce n’est pas
d’actualité », poursuit Alain Cayzac. « Mais une chose est exacte, conclut un
proche du dossier, les actionnaires discutent beaucoup entre eux en ce
moment. Et l’arrivée de nouveaux partenaires reste possible. » – G. D.
BARCELONE : HENRY DANS LE
GROUPE. – Thierry Henry, blessé
depuis le 25 novembre, s’est
entraîné avec le groupe barcelonais
hier matin. Après s’être échauffé en
solitaire, il a disputé un petit match
avec ses coéquipiers. Il n’a toujours
pas reçu le feu vert médical et reste
incertain pour le choc contre le Real
Madrid dimanche. – F. T
BOUKARI VEUT QUITTER
LENS. – Razak Boukari souhaite
quitter Lens. Âgé de vingt ans,
l’international Espoirs a été très peu
utilisé cette saison : cinq
titularisations en L 1. Sous contrat
jusqu’en 2011, il intéresse
Portsmouth, qui va perdre plusieurs
attaquants à cause de la
CAN. – G. D.
LE MANS APPRÉCIE BORGES.
– À la recherche d’un attaquant, les
dirigeants du Mans sont retournés
au Brésil. Après avoir recruté
Grafite, parti cet automne à
Wolfsburg, Tulio De Melo et Paulo
André, ils espèrent convaincre
Humvert Borges, joueur polyvalent
de vingt-sept ans qui évolue à Sao
Paulo. – G. D.
DROIT DE RÉPONSE DE LUIS
FERNANDEZ. – En application des
dispositions de l’article 13 de la loi
du 29 juillet 1881, monsieur Luis
Fernandez sollicite l’insertion de la
réponse suivante, à la même place
et en mêmes caractères que l’article
qui l’a provoquée, dans les trois
jours de la réception de la présente :
« J’entends apporter la précision
suivante, en réponse aux allégations
de L’Équipe selon lesquelles je
pratiquerais un “lobbying” auprès
des supporters des kops du PSG afin
d’exciter leur hostilité à l’encontre
de son président : je n’ai
personnellement pris aucun contact,
direct ni indirect, avec les supporters
du club au sujet de la crise qui
frappe le PSG actuellement et il
n’est aucunement dans mes
intentions de déstabiliser en quoi
que ce soit ce club, auquel je suis si
intimement attaché. »
FRAU EN ROUTE VERS LILLE ? –
Pierre-Alain Frau devrait profiter du
mercato pour quitter le Paris-SG, où
il ne s’est pas imposé. Approché par
Toulouse, l’attaquant parisien, sous
contrat jusqu’en 2011, pourrait
prendre la direction de Lille. « On
discute mais rien n’est fait, dit Alain
Cayzac, le président du PSG. Le LOSC
a de l’avance mais il ne faut pas
oublier Toulouse. » Sochaux s’est
également renseigné. – D. D., G. D.
ALEXIS MENUGE
ANGLETERRE (Coupe de la Ligue,
quarts de finale). – MARDI, BlackburnARSENAL : 2-3 a.p. Buts. – BLACKBURN :
Santa Cruz (42e, 60e) ; ARSENAL : Diaby (6e),
Eduardo (29e, 104e) ; Manchester City - TOTTENHAM : 0-2. Buts : Defoe (5e), Malbranque
(82e) ; HIER, CHELSEA-Liverpool : 2-0.
Everton est déjà qualifié.
ESPAGNE (Coupe du Roi, 16es de finale
aller, matches en retard). – HIER, Irun
(D 3) - Valence CF : 1-2 ; Hercules Alicante
(D 2) - Real Madrid : 1-1. Buts. – ALICANTE :
Borja (60e ) ; REAL MADRID : Balboa
(90 e + 1) ; Espanyol Barcelone - La
Corogne : 0-1.
Matches retour le mercredi 2 janvier 2008.
ITALIE (Coupe, 8es de finale aller). –
HIER : Udinese-Palerme : 0-0 ; TorinoAS Rome : 3-1. Buts. – TORINO : Recoba
(11e, 49e), Comotto (87e) ; AS ROME : Mancini
(45e). Lazio Rome-Naples : 2-1. Buts. –
LAZIO ROME : De Silvestri (65e), Baronio
(70e) ; Naples : Dalla Bona (28e). RegginaInter Milan : 1-4. Buts. – REGGINA : Pettinari
(50e) ; INTER MILAN : Crespo (14e), Balotelli
(30e, 85e), Solari (60e). AUJOURD’HUI :
AC Milan-Catane (20 h 30, Eurosport). Déjà
joués : Empoli-Juventus, 2-1 ; Ascoli (D 2) Fiorentina, 1-1 ; Cagliari-Sampdoria, 1-0.
Matches retour mercredi 16 janvier 2008.
PORTUGAL (14e journée, matches
avancés). – AUJOURD’HUI : Benfica (2) E. Amadora (11) ; DEMAIN : Nacional Madère
(12) - FC Porto (1).
CFA (15e journée, match en retard). –
HIER, Marignane - GFCO Ajaccio : 2-0.
À l’issue de cette rencontre, Marignane est 5e
avec 39 points et le GFCO Ajaccio est 4e avec
40 points. Saint-Étienne B - Montpellier B a
été de nouveau reporté.
ATHLÉTISME
Pistorius, l’avantage est constitué
L’année 2007 dans les moindres détails.
Samedi 22 décembre, retrouvez dans L’Équipe Magazine spécial bilan l’année 2007
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Le rapport Brüggemann confirme que les prothèses du Sud-Africain ne le mettent pas
sur la même ligne que les coureurs valides.
BIEN SÛR, Gerd-Peter Brüggemann
n’a pas dévoilé de chiffres précis. Bien
sûr, il dit n’avoir donné aucune recommandation à l’IAAF, la Fédération
internationale. « Ce n’est pas mon
rôle », répondait-il hier. Mais en
confirmant dans un rapport de trente
pages ce que les experts que nous
avions consultés (voir L’Équipe du
14 décembre) estimaient de concert, le
professeur allemand a très vraisemblablement éteint les rêves olympiques
d’Oscar Pistorius. Brüggemann, c’est
ce biomécanicien allemand qui a mené
l’étude sur le double amputé, en
novembre dernier, à Cologne. À l’invitation de l’IAAF, le coureur de 400 m
(46’’56), né sans péroné et outillé à
l’âge de onze mois, avait été convié à
des tests en compagnie d’athlètes
valides chronométriquement proches.
Leur issue est sans ambiguïté. « Il dispose d’un avantage important,
explique Brüggemann. Plusieurs
points de pourcentage, une différence
plus grande que je ne l’attendais. À
vrai dire, je ne pensais pas qu’il y aurait
d’écart notable. »
Pistorius non plus. Le Sud-Africain
affirmait que ses prothèses Cheetah
high-tech ne lui conféraient aucun
PAGE 6 P
avantage et voulait se mêler aux
valides, notamment aux prochains JO
à Pékin. Il est donc contredit par la
science. « Sa capacité aérobie est plus
mauvaise que celle des athlètes
valides, sa capacité anaérobie comparable, ajoute le biomécanicien allemand. S’il réalise les mêmes chronos, il
le doit à ses prothèses. » La restitution
d’énergie, notamment, « avoisine
90 % », soit environ 30 % de plus
qu’une jambe normale. Le tout, passivement, donc sans que la fatigue
n’altère le rendement mécanique.
« C’est un élément important,
d’autant qu’il dépense moins d’énergie puisque la prothèse a une masse
moindre (que la jambe) », poursuit-il.
Ce qui explique la courbe inédite de ses
courses (il court plus vite le second
200 m que le premier) et le prédisposerait au… 800 m, où son avantage
serait décuplé. Dans le quotidien allemand Die Welt, Brüggemann évoque
même la possibilité qu’il batte le
record du monde… valide de Wilson
Kipketer (1’41’’11).
« A contrario, un athlète valide peut
adapter ses besoins à sa vitesse par le
rôle actif des muscles, pas lui »,
explique le professeur. Ce qui justifie
ses départs chaotiques quand il doit
compenser sur ses bras, ses hanches et
son dos jusqu’à installer sa vitesse de
croisière. Brüggemann est même
admiratif : « C’est fascinant d’un point
de vue scientifique de voir comment il
fonctionne avec ces prothèses. Le
mouvement est vraiment différent,
linéaire. On avait pu l’étudier à basse
vitesse ou à l’entraînement mais c’est
la première fois qu’on a des données à
grande vitesse. »
Elles devraient donc conforter l’IAAF
dans sa réserve. Accusée au début de
l’été de mauvaise volonté envers le
champion paralympique, la Fédération
internationale s’est cependant gardée
de sauter sur les paroles de l’expert
allemand. Un communiqué se contentait hier d’accuser réception du rapport
transmis à l’entourage de Pistorius.
« Pas de commentaire jusqu’au 10 janvier », concluait le texte. Le temps sans
doute de sonder le Sud-Africain, parti
en congés comme son agent, injoignable hier. À Cologne, Brüggemann
l’a trouvé « très coopératif, très
ouvert » . Pistorius a toujours affirmé
qu’il se plierait au verdict de ses juges.
Très largement médiatisé ces derniers
mois, encouragé par le public, soutenu
par un gros équipementier – Nike –,
tiendra-t-il cette ligne de conduite ?
JEAN-DENIS COQUARD
BOSLAK, DOSSIER EN COURS. – Vanessa Boslak n’est pas encore une
athlète du Lagardère Paris–Racing (LPR). Sur la liste des mutations au
13 décembre, la mention « refusée » était accolée à son nom. Un simple
contretemps administratif. « La mutation sportive a été lancée mais Vanessa
est encore sous contrat de travail chez nous, explique le président de Lille
Métropole, Serge Leroy. Elle est donc toujours licenciée à Lille, salariée ici, ce
qui lui permet d’être couverte au niveau de la sécurité sociale. Il n’est pas
question de la bloquer mais de faire les choses dans l’ordre. » Jean-Michel
Bellot, le directeur du développement sportif du LPR, justifie le délai :
« Vanessa était en stage en Afrique du Sud, dont elle n’est rentrée que ce
matin (hier). Elle n’a pas encore envoyé sa lettre de démission à son
président, ce qui va être fait dans les prochains jours. Il n’y a aucun
problème. » – J.-D. C.
JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
d’accueillir le leader. La pression
sera peut-être un paramètre supplémentaire à gérer pour le staff nancéien mais, depuis trois ans, l’équipe
de Correa a plutôt bien négocié les
matches à fort enjeu : la demi-finale
de la Coupe de la Ligue à domicile
contre Le Mans (2-0) et la finale au
Stade de France contre Nice (2-1) en
2005-2006, le match retour du tour
Bleu
l’installation d’un écran géant en
ville. Là encore, les difficultés pratiques étaient trop importantes.
L’excitation est grande car Nancy va
vivre, samedi, l’un des matches de
Championnat les plus importants de
son histoire. Même si le titre de
champion d’automne n’est pas en
jeu, jamais l’ASNL n’avait été en
position de deuxième au moment
Jaune
Jaune
Rouge
demandes, le président Jacques
Rousselot avait pensé délocaliser le
match au Stade de France, comme
Lille le fera le 1er mars prochain.
« On est quand même assez loin de
Paris par rapport à Lille et, pour nos
supporters, ce n’était pas évident »,
explique Nicolas Holveck, le directeur général adjoint du club. Une
autre idée a aussi été envisagée :
QUELQUES INSTANTS après avoir
participé durant un petit quart d’heure
à la large victoire du Bayern Munich
contre l’Aris Salonique en Coupe de
l’UEFA (6-0) – un match dans lequel
Franck Ribéry s’est distingué avec trois
passes décisives pour Luca Toni –, Willy Sagnol a levé le voile sur son avenir.
Finalement, il reste. « J’ai eu une longue discussion avec les dirigeants et
l’entraîneur, livra l’international français. Après ma déclaration d’il y a trois
semaines, je m’étais senti délaissé. Il a
fallu aplanir ce différend avec l’entraîneur. Aujourd’hui, je peux affirmer que
j’achèverai ma 8e saison au Bayern. Je
n’ai reçu aucune garantie par rapport à
la rentrée, en janvier. Mais je vais me
battre pour rejouer régulièrement. »
Le 24 novembre dernier, après un
match passé sur le banc, Sagnol avait
dit ceci : « J’ai demandé aux dirigeants
si je pouvais quitter le club dès cet
hiver. J’apporterai des explications
dans les prochaines semaines. » Arrivé
en juillet 2000 au Bayern, l’ancien Stéphanois a très peu joué en 2007, après
avoir été opéré du genou en avril dernier. Les dernières discussions semblent avoir rapproché Sagnol des dirigeants du Bayern, lesquels n’avaient
reçu aucune proposition pour leur
joueur ces derniers jours.
Noir
Bleu
Noir
Lors de la mise en vente des
6 200 places qui restaient pour le
match, les plus chères, la billetterie
du club a été prise d’assaut et tout
est parti en cinq heures, mercredi
dernier. Le surlendemain, le club a
délivré un supplément de 515 billets
pensant que les supporters de l’OL
n’occuperaient pas la totalité de leur
emplacement. Là aussi, tout est allé
très vite, un peu trop même puisque
l’ASNL a ensuite dû publier un communiqué pour récupérer ces tickets :
les Lyonnais sont plus nombreux
que prévu. Auprès des supporters
concernés, ce couac n’est pas très
bien passé...
Au départ, pour satisfaire toutes les
Fred s’interroge
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY TOP 14
Clermont garde son sang-froid
Météo glaciale et perspective d’accueillir demain une équipe de Toulouse « bis » ne démobilisent pas les Auvergnats.
CLERMONT-FERRAND –
de notre envoyé spécial
LE FROID MORDANT a bouleversé
leur train-train. Sans engourdir leur
vigilance, avant le match au sommet
de la cinquième journée du Top 14. Le
thermomètre ne dépassait pas les
moins 6 degrés, hier, en début de matinée, quand les Clermontois sont allés
s’entraîner sur le revêtement synthétique du stadium Jean-Pellez, à
Aubière, à 5 kilomètres de leur traditionnelle pelouse de Marcel-Michelin,
gelée. Chassés quelques heures de leur
antre, les joueurs ont fini par y revenir,
et, avant de passer en salle de musculation pour la séance de l’après-midi,
ils ont évoqué la venue du leader toulousain, qui les distance de 5 points au
classement. Rompant quelques instants le huis clos imposé depuis le
début de semaine.
Vern Cotter dédramatisait d’ailleurs
cet isolement, plutôt dicté, selon lui,
par les circonstances de préparation
du match que par l’identité de l’adversaire. L’entraîneur prenait ainsi de
court la communication de l’ASM en
révélant son groupe de vingtdeux joueurs pour la rencontre, alors
qu’il avait été envisagé dans un premier temps de le garder au secret
vingt-quatre heures de plus.
Avec les retours de Zirakachvili, Privat,
Audebert, Bonnaire, Broomhall,
James, Joubert et Floch, tous absents
le week-end dernier contre les
Wasps (24-25), Clermont a décidé de
mobiliser ses ténors pour ce choc de fin
d’année. Malgré l’annonce de Guy
Novès, qui a fait part de son intention
de faire tourner son effectif, les dauphins clermontois ne se méprennent
pas. « On verra sur le terrain. Mais
chaque fois qu’ils disent ça, ils viennent avec la meilleure équipe. Ils ont
quelques blessés mais je suis sûr qu’ils
viendront pour gagner », assure
même Mario Ledesma.
Avec James, sans
Canale ni Baby
Stoppé par
le Stade
Français
de Sergio
Parisse,
lors de
la première
journée
de Top 14
au Stade
de France,
le Clermont
d’Aurélien
Rougerie,
ballon en
mains, et
d’Elvis
Vermeulen
entend
imposer
sa loi,
demain
contre
Toulouse.
(Photo
Richard Martin)
AURÉLIEN BOUISSET
(avec J.-P. M.)
Le groupe clermontois : Emmanuelli,
Smit, M. Ledesma, Scelzo, Zirakachvili,
Jacquet, Privat, Samson, Audebert, Bonnaire, Broomhall, Vermeulen, Mignoni,
J. Senio, B. James, Baï, Joubert, P.-E. Garcia, Rougerie (cap.), Malzieu, Delasau,
Floch.
EN DIRECT DU TOP 14
CLERMONT-TOULOUSE
La HD signée Canon
une santé économique florissante.
de spectateurs entre 2001 et 2006
Le nombre de spectateurs de plus
en moyenne par match qu’un club
de Ligue 2
L’affluence moyenne en 2007
Le Top 14 se positionne comme le deuxième Championnat français, derrière
la Ligue 1 de football mais devant la
Ligue 2 et la Pro A de basket. Devant la
Ligue 2 ? Oui, il y a 55 % de spectateurs de plus en moyenne par match
que pour un club de Deuxième Division. Entre 2001 et 2007, les affluences
du Top 14 ont augmenté de 138 %.
« C’est un sport qui est considéré
comme de plus en plus dynamique,
séduisant et stimulant pour les personnes intéressées par le rugby »,
explique Olivier Michel, le directeur de
Sport + Markt (France), qui a réalisé
ce sondage. Séduisant depuis les tribunes, c’est une chose. Mais il le serait
aussi devant le petit écran, devenant le
deuxième sport préféré des Français à
la télé, derrière le football mais devant
le tennis. « N’oublions pas que le rugby n’aurait pas accompli ce parcours
sans l’aiguillon de la télévision, dont la
mise en images est magnifique », rappelle l’économiste du sport Jean-François Bourg, du Centre de droit et d’économie du sport de Limoges.
çois Bourg, « le modèle économique
des clubs est encore fragile : les actionnaires majoritaires de 7 des 14 clubs
sont des associations. On est très loin
du sport business, et prévaut toujours
la logique du mécénat. Le rugby est
désormais en pleine croissance mais
devrait, d’ici à dix ans, atteindre une
phase de maturité, avec un développement plus limité. » En attendant,
quand l’économie va, tout va.
Le Top 14 a attiré cette année 95 mondialistes, dont les stars planétaires Kelleher, Smit et Montgomery. Mais aussi
les néo-Toulonnais Gregan, Oliver,
Mehrtens et Matfield en Pro D 2.
UN FORT POUVOIR
DE SÉDUCTION
SON ENJEU : CONSERVER
LES VALEURS DU RUGBY
En cinq ans, le chiffre d’affaires moyen
d’un club de Top 14 a doublé et a
atteint les 10,3 millions d’euros en
2006. Sa force ? Le sponsoring privé. Il
a doublé sur la même période, passant
de 2 millions d’euros à 4,4 millions
dans le budget moyen d’un club. « Son
chiffre d’affaires est même supérieur à
un club moyen de Ligue 2, si on exclut
les droits télé reversés par la Ligue 1 »,
explique Vincent Chaudel d’Ineum
Consulting. Pourtant, selon Jean-Fran-
Le Top 14 aurait des raisons de perdre
la tête dans ce Championnat paillettes,
mais il n’en a pas le droit. Par rapport à
son public, déjà. « Quand vous avez
dans le rugby beaucoup de personnes
qui sont classées “CSP +” (catégories
socioprofessionnelles supérieures),
que vous avez beaucoup d’hommes de
quarante à soixante ans et que vous
avez ce respect, cette convivialité que
le monde de l’entreprise loue au rugby,
il faut les préserver », analyse Arnaud
millions d’euros
Le chiffre d’affaires moyen d’un club
mill
La part du sponsorin
dans le budget moye
Dagorne, le directeur de la LNR.
Ensuite, il y a le retour des clubs envers
leurs partenaires financiers. La proximité avec les gens, la non-starification
et la fameuse troisième mi-temps, bref
ce qui fait l’essence du rugby. « Les
clubs sont astreints à la signature
d’une charte d’éthique rédigée par la
Ligue qui essaie de rappeler aux nouveaux dirigeants, comme Mourad
Boudjellal à Toulon, et d’autres aussi
qui découvrent comment fonctionne le
monde du rugby. Alors on leur dit,
attention, vous venez au rugby parce
que vous aimez ça, mais le rugby, c’est
ça… » affirme Arnaud Dagorne.
LES LIMITES : UN ESPACE
TROP RESTREINT
Tout n’est pas parfait dans le Top 14.
Pour que son essor se poursuive, deux
réflexions sont à mener. Premièrement, sa non-représentativité géographique, avec la présence dans l’élite de
dix clubs situés dans le Sud-Ouest,
constitue un frein. « C’est une surreprésentation, constate Jean-François
Bourg. En dix ans, on n’a assisté à
aucune perspective de développement
au nord de la Loire. » « On y est attentif mais rien ne remplacera le sportif, et
le sportif, on ne le maîtrise pas. On respecte la montée d’Albi et d’Auch au
détriment de celle de Lyon ou de La
Rochelle par exemple. On a un Championnat qui est régionalisé mais on a
une audience nationale », relève le
directeur de la LNR. Deuxièmement,
les infrastructures, même modernisées
(comme à Clermont-Ferrand, Montauban ou Perpignan) ou nouvelles
(comme à Montpellier) sont encore
insuffisantes. « La nouvelle génération des stades mise sur le qualitatif
avec des loges, des espaces VIP, des
centres d’affaires, constate Jean-François Bourg. Mais ce développement est
encore dérisoire car il est trop souvent
lié à une initiative de politique municipale. À l’exception de Clermont et de
Toulouse, le rugby ne dispose pas de
stades détenus par des privés. Là
encore, c’est un frein au développement. » « Oui, mais c’est à nous de
prendre notre destin en main, reprend
Arnaud Dagorne. Avec ce rapport, on
voit les chantiers qui nous restent à
faire. La capacité moyenne est de
12 200 places dans le Top 14. Quand
on sera à 15 000 de moyenne, on aura
fait un grand pas. »
- *Bien sûr, vous pouvez.
DERRIÈRE LA L 1,
DEVANT LA L 2
La bonnne santé
du
Rouge
Rouge
Jaune
*
À AUCH, Campo (main cassée), Magrakvelidze (suspendu), Brana et Pesteil
(convalescents) ne feront par partie du groupe de vingt-trois joueurs mobilisés :
Albert, Tidjini, Pagotto, Bastide, Bosque, Couzier, Salobert, Aguillon, Spicer, Barcela, Mololo, Sentous, Bortolucci, Menkarska, Idieder, Tchalé-Watchou, Tapasu,
Valdès, Bontinck, Battut, Ricaud, Saint-Lary, Fonua. – L.-L. D.
À BIARRITZ, treize joueurs blessés ou aux soins. Parmi eux, Dimitri Yachvili
(entorse genou gauche) et Julien Dupuy (traumatisme genou droit). Comme la
semaine dernière face à Glasgow, c’est Fabien Cibray qui conduira le jeu biarrot.
David Couzinet (lésion myo-aponévrotique du mollet gauche) est en phase de
reprise. En première ligne, Denis Avril (traumatisme coude gauche) est incertain,
Benoît Lecouls (dos) est forfait. Mosese Moala et Benjamin Thiéry figurent dans un
groupe qui fera la part belle aux vainqueurs de Glasgow. – N. B.
L’embellie
du
Top
14
Selon un rapport d’audit, le Championnat français affiche
LE TOP 14 va bien, merci pour lui. La
société de conseil Ineum Consulting,
spécialisée dans l’étude des Championnats européens de football, vient
de présenter un rapport dédié au rugby. Premier enseignement : le rugby
professionnel français affiche une
excellente santé. Et attire un nombre
croissant de supporters et de sponsors
depuis sa mue entamée en 2001.
En six ans, la LNR a bouleversé ses formules de compétition, réduisant son
élite (de vingt et un à quatorze clubs) et
créant la Pro D 2. Avec une stratégie
claire : insuffler plus de spectacle, plus
de piment à une élite qui en manquait
sérieusement. Pari gagné, le Top 14
tourne aujourd’hui rond.
Bleu
AUCH-BIARRITZ
Jaune
À TOULOUSE, Albacete (genou), Jauzion (main) et Pelous (genou) sont indisponibles. Maka (adducteurs) et Poux (ischio-jambiers) sont encore justes. Le groupe
en partance pour Clermont, cet après-midi, à l’issue du dernier entraînement, sera
renouvelé à près de 50 % par rapport à celui vainqueur de Leicester, dimanche, en
Coupe d’Europe. Bouilhou, Donguy, Du Toit, Ledevedec, Mermoz, Montauriol,
Montes, Swanepoel et Vernet-Basualdo seront mobilisés à cet effet. – J. L.
Noir
Bleu
Noir
Contrairement à son talonneur argentin, Vern Cotter ne voit pas forcément
d’intox dans l’annonce toulousaine.
« Ils savent se préparer pour les
grandes occasions. Et avec ceux qui
auront enfin l’opportunité de s’exprimer, on s’attend à un gros match,
contre la meilleure équipe française,
voire européenne », prévient le coach
néo-zélandais. Les absences de Yannick Jauzion, de Fabien Pelous ou de
Patricio Albacete et la mise au repos de
nombre de cadres toulousains
n’estompent donc pas la prudence
auvergnate.
Car personne n’imagine une victoire
aussi aisée que la saison dernière (46-9
en septembre 2006, 5 essais), avec un
bonus offensif qui permettrait pourtant de rejoindre le Stade en tête du
classement. « On a oublié tout ce qu’il
s’est passé la saison dernière, certifie
Cotter. Physiquement, ils sont mieux
que l’an dernier au même moment. Ils
ont commencé leur saison avec beaucoup de dynamisme. Ils enchaînent
da va nta ge leu rs m ouv e ments
d’attaque et de défense. Et ils ont
changé un peu leur défense, où ils sont
plus efficaces. » L’infirmerie auvergnate, elle, est presque épargnée.
Seuls Gonzalo Canale (ischio-jambiers), Pierre Vigouroux (genou) et
Benoît Baby (cheville), qui ne retrouvera donc pas son ancien club, sont indisponibles. Côté disciplinaire, Jamie
Cudmore, cité pour avoir asséné une
série de coups de poing au pilier Tim
Payne par le commissaire à la discipline après le match contre les Wasps,
n’a pas été retenu dans le groupe.
L’ouvreur Brock James, remis d’une
entorse à une cheville et absent contre
les Wasps, est opérationnel. Et s’il n’a
pu, ces derniers jours, travailler son jeu
au pied sur le terrain d’honneur, c’est à
cause de la bâche qui recouvre la
pelouse depuis lundi après-midi. Elle
ne sera ôtée que demain, à quelques
heures du choc pour lequel il ne restait
hier plus aucune place à vendre.
Devant 15 000 spectateurs, les finalistes du dernier Top 14 savent qu’un
succès sur le leader invaincu vaudrait
confirmation de leur bon début de saison. « Ce serait déjà une façon de
confirmer nos deux victoires à l’extérieur (à Albi, 12-6, et Bourgoin, 20-14),
avance Ledesma. C’est gratifiant de
jouer contre ce genre d’équipes.
Depuis quelque temps, avec ce type de
matches, on ne fait que se régaler. Et
en gagnant, on ferait savoir à tout le
monde qu’on est là et qu’on veut répéter ce qu’on a fait l’an dernier. »
Défiez la réalité !
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JULIA FOUQUET
(avec XAVIER AUDEBERT)
JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
8
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY TOP 14
Castres, ni épique ni équipe
Englués en bas de classement, en proie à des problèmes de communication, les Tarnais peinent à se forger une âme.
CASTRES –
de notre envoyé spécial
Cette saison, le Castres Olympique compte dix-sept étrangers
dans son effectif. Lors de la défaite
à domicile contre Perpignan (16-0),
le 1er décembre dernier, ils étaient
treize au coup d’envoi.
aujourd’hui âgé de cinquante-huit
ans, qui mena le club au bouclier de
Brennus en 1993, comprend vite que
le problème sera justement de se
faire comprendre. « Qui parle
anglais et peut traduire ? » lance-t-il
à la volée. La période où il fut champion avec treize joueurs travaillant
pour le groupe Fabre et un seul
étranger (Gary Whetton) est révolue.
ANGLETERRE (2) : OLLY
BARKLEY INCULPÉ POUR
VIOLENCES. – Le demi d’ouverture
international anglais de Bath, Olly
Barkley, a été inculpé hier pour
violences après avoir agressé une
personne lors d’un mariage le
15 juillet dernier, a annoncé un
porte-parole de la police de Thames
Valley. Son procès a été fixé au
31 décembre par le tribunal
d’Aylesbury, au nord de Londres.
Gaillard : « S’ils ne
s’aiment pas, ce n’est
pas mon problème »
ANGLETERRE (3) : LATHAM
ARRIVE À WORCESTER. – Chris
Latham a signé un contrat de deux
saisons plus une troisième en option
avec Worcester et débutera avec les
Warriors la saison prochaine.
L’arrière de l’équipe d’Australie
(32 ans) est le deuxième meilleur
marqueur d’essais de l’histoire de
l’Australie et a joué tous les matches
de son pays lors de la dernière
Coupe du monde, au cours de
laquelle il a inscrit cinq essais. « J’ai
passé dix ans aux Queensland Reds
et avec les Wallabies, il était temps
pour moi de tenter une nouvelle
expérience et de me fixer de
nouveaux objectifs », a confié le
joueur.
1er
CASTRES. – Depuis qu’il a repris l’équipe en main, Alain Gaillard, qui s’explique ici sous le regard de Nallet, Bias, Capo-Ortega, Hoeft, Tekori
et Gaston (de g. à dr.), a pu jauger les problèmes de communication qui minent l’effectif cosmopolite du CO. (Photo Manuel Blondeau/L’Équipe)
er
« Là pour donner
une bonne image »
Ce succès vient en effet donner un
peu d’air à des champions de
France – seulement septièmes de Pro
A – en quête d’un fonds de jeu collectif et évoluant dans un environnement assez délétère. Et ce n’est pas
l’assemblée générale élective du jour
(avec renouvellement du comité
directeur), s’annonçant houleuse,
MANUELA ÉCHILLEY
3 BLED
1
25-14 (25’) ; 11-25 (19’) ; 25-18 (24’) ; 25-21 (27’)
Pts Att. Aces. Ctr.
Pts
3
1/3
2
Satler (p)
3
4
2/3
2
Cebron (c)
2
10 6/25 2
2
Ti. Urnaut
9
17 14/30 3
Cuturic
13
10 9/17 1
Touzinsky
11
10
3/9
2
5
Thomas
7
Skorjc (l)
Taliaferro (p)
7
4/8
3
Kamnik
1
Orel
Pajenk
3
Gasparini
3
61 39/95 7
15
TOTAL
52
Redwitz (p) (c)
Vadeleux
Castard
Novak
V. Rivera
Van Der Veen
Berrios (l)
Bonon (p)
Hargreaves
Esseddyq
Lepetit
Antony
TOTAL
Fautes : 26 dont 13 au service.
Entraîneur : M. Paes
Att. Aces
0/1
2/6
8/20 1
12/21 8/24 2
3/13 4
1/2
1/2
3/10
38/99 7
Ctr.
3
1
1
2
7
Fautes : 25 dont 17 au service.
Entraîneur : D. Baltic
NOVARA - MULHOUSE : 3-0 (25-15 ; 25-18 ; 25-16)
Points marqués : 124 (75 + 49). Durée : 1 h 4’.
NOVARA : 5 aces ; 8 contres ; 39 attaques ; 15 fautes (9 au service)
Le six : Berg (1) ; Anzanello (12) ; Mello (4) ; Dolata (4) ;
Menezes (3) ; Osmokrovic (cap., 4). Libero : Ballarini. Puis : Barcellini (3) ; Popovic (11) ; Corbellini (2) ; Nnamani (8). Entraîneur : D. Brdjovic.
MULHOUSE : 3 aces ; 5 contres ; 26 attaques ; 23 fautes (7 au
service).
Le six : Faesch (cap., 1) ; Bauer (12) ; Georgieva (5) ; Djilali (7) ;
Hanusic (5) ; Larnack (4). Libero : Ortschitt. Puis : Barnak ; Coulibaly. Entraîneur : M. Magail.
C’EST DANS UN CNE en pleine activité que Richard
Gasquet a repris hier l’entraînement après dix jours
d’arrêt dus à une inflammation du genou gauche.
Menée par son coach Éric Deblicker, la séance fut
courte (1 h 10) et simple : gammes de coups droits et
de revers, services. Alors que Jo-Wilfried Tsonga et
Olivier Patience se livraient à fond sur le court adjacent, le numéro 1 français ne poussa jamais sur
l’accélérateur. Et pour cause : « C’était juste une
reprise, se justifia-t-il. Ça ne sert à rien que je me
nique le genou dès le premier jour. Je rejoue doucement, je vais y aller progressivement, mais la bonne
nouvelle, c’est que je n’ai plus du tout mal. »
Gasquet souffrait en fait d’une grosse tendinite : « Je
n’ai pas pu me soigner après Lyon et Bercy, expliquet-il. Je me suis juste gavé d’anti-inflammatoires. Là,
au moins, j’ai pu faire ce qu’il fallait, à savoir : du
repos et des soins (glace, laser, etc.). J’ai beaucoup
joué en 2007 (73 matches). Il faut que je fasse gaffe
pour la suite. »
Ces dix jours d’arrêt imprévus l’obligent à faire
l’impasse sur Adélaïde (31 décembre - 6 janvier), qui
devait être son tournoi de rentrée. « J’irai quand
même là-bas, dit-il. Déjà, pour passer la visite médicale obligatoire. Mais j’en profiterai aussi pour taper
trois jours avant de rejoindre Sydney dès le mardi. Je
manque de tennis, c’est pour ça que je pars tôt : je
prends l’avion pour l’Australie vendredi prochain. Je
ne serai sans doute pas prêt à cent pour cent pour
Sydney, mais, franchement, je ne suis absolument
pas inquiet pour Melbourne. »
Le coup d’envoi de l’Open d’Australie sera donné le
14 janvier. Mais Gasquet n’estime pas avoir entamé
une course contre la montre : « Non, trois semaines
me suffisent pour être prêt, dit-il. Je ne reprends pas
trop tard, je reprends quand il faut reprendre. De
toute façon, je n’avais pas le choix. En plus, avec le
programme qui m’attend (Australie, Coupe Davis,
Marseille, Indian Wells, etc.), c’est très bien de ne pas
jouer Adélaïde. Même si je n’avais pas été blessé,
d’ailleurs...»
Un point sur son genou sera fait lundi prochain.
« L’idée est de se montrer prudent jusqu’à cette date,
précise Deblicker. Là, on verra Bernard (Montalvan,
le doc de la fédé). Si tout va bien, on augmentera alors
l’intensité des entraînements, avec d’abord des
séances de deux heures, deux heures et demie, puis
de plus longues. Aujourd’hui (hier), Richard a simplement fait des gammes en essayant d’être tonique au
niveau des appuis, de manière à retrouver très vite le
petit jeu de jambes, sans forcer sur les courses. On a
évité les appuis traumatiques. Mais l’essentiel est
qu’il n’ait ressenti aucune douleur. »
POULE A. – MARDI : Cuneo (ITA)-Cannes, 3-0. HIER : Budejovice (RTC)-I. Salonique
(GRE), 1-3 (25-20, 22-25, 18-25, 25-27). Classement : 1. Cannes (9/4), 7 pts ; 2. Cuneo
(9/5), 7 ; 3. I. Salonique, 6 ; 4. Budejovice, 4.
POULE B. – HIER : Panathinaïkos (GRE)-Podgorica (MTN), 3-0 (25-19, 25-20, 25-22).
AUJOURD’HUI : Novi Sad (SER)-Belchatow (POL). Classement : 1. Panathinaïkos (+1 m),
8 pts ; 2. Belchatow, 5 ; 3. Podgorica (+1 m), 5 ; 4. Novi Sad, 3.
POULE C. – HIER : Olympiakos (GRE)-Almeria (ESP), 3-0 (25-16, 25-15, 25-18) ; Friedrichshafen (ALL)-Kazan (RUS), 1-3 (21-25, 25-20, 15-25, 24-26). Classement : 1. Kazan, 8
pts ; 2. Friedrichshafen (9/6), 6 ; 3. Olympiakos (6/7), 6 ; 4. Almeria, 4.
POULE D. – HIER : Piacenza (ITA)-Izmir (TUR), 3-1 (25-20, 15-25, 30-28, 25-22).
AUJOURD’HUI : Palma de Majorque (ESP)-Vienne (AUT). Classement : 1. Piacenza
(+1 m), 8 pts ; 2. Palma de Majorque, 5 ; 3. Izmir (+1 m), 5 ; 4. Vienne, 3.
POULE E. – HIER : Jastrzebski (POL) - Apeldoorn (HOL), 3-0 (25-22, 25-20, 25-23) ; Roeselare (BEL)-Trévise (ITA), 0-3 (23-25, 20-25, 17-25). Classement : 1. Trévise, 8 pts ;
2. Jastrzebski (8/7), 6 ; 3. Roeselare (6/7), 6 ; 4. Apeldoorn, 4.
POULE F. – MARDI : D. Moscou (RUS)-Maaseik (BEL), 3-0. HIER : Paris-Bled, 3-1 (25-14,
11-25, 25-18, 25-21). Classement : 1. D. Moscou, 8 pts ; 2. Bled, 6 ; 3. Paris (7/10), 5 ; 4.
Maaseik (4/9), 5.
Les deux premiers de chaque poule accèdent au premier tour des play-offs (13 et 20 février
2008).
COUPE DE LA CEV HOMMES (8es de finale retour). – HIER : Näfels (SUI)-TOULOUSE, 0-3
(18-25, 22-25, 13-25) (aller, 0-3).
CHALLENGE CUP HOMMES (3e tour retour). – HIER : Mogilev (BLR)-POITIERS, 0-3
(20-25, 20-25, 18-25) (aller, 0-3) ; BEAUVAIS-Düren (ALL), 3-2 (25-27, 25-17, 25-23, 20-25,
15-10) (aller, 3-1). En capitales, les qualifiés pour le tour suivant.
POULE A. – MARDI : Cannes - Pila (POL), 3-0. HIER : Rijeka (CRO) - Jesi (ITA), 0-3 (22-25, 22-25, 24-26). Classement : 1. Jesi, 8 pts ; 2. Cannes (10/6), 6 ; 3. Pila (7/9), 6 ; 4. Rijeka, 4.
POULE B. – MARDI : Kalisz (POL) - Bakou (AZE), 3-1. HIER : Fenerbahçe (TUR) - Odintsovo (RUS), 2-3 (15-25, 27-25,
19-25, 26-24, 6-15). Classement : 1. Odintsovo, 8 pts ; 2. Kalisz, 7 ; 3. Bakou, 5 ; 4. Fenerbahçe, 4.
POULE C. – HIER : Novara (ITA) - Mulhouse, 3-0 (25-15, 25-18, 25-16). AUJOURD’HUI : Ankara (TUR) - Zurich (SUI).
Classement : 1. Novara (+ 1 m.), 8 pts ; 2. Zurich, 5 ; 3. Ankara, 4 ; Mulhouse (+ 1 m.), 4.
POULE D. – MARDI : Belgrade (SER) - E. Istanbul (TUR), 0-3. AUJOURD’HUI : Murcie (ESP) - Pérouse (ITA). Classement : 1. E. Istanbul (+ 1 m.), 7 pts ; 2. Pérouse (8/3), 5 pts ; 3. Murcie (8/5), 5 ; 4. Belgrade (+ 1 m.), 4.
POULE E. – AUJOURD’HUI : D. Moscou (RUS) - Tenerife (ESP) ; Amstelveen (HOL) - Schwechat (AUT).
Classement : 1. Amstelveen, 6 pts ; 2. Tenerife, 5 ; 3. D. Moscou, 4 ; 4. Schwechat, 3.
Les deux premiers de chaque poule et les deux meilleurs troisièmes accèdent au premier tour des play-offs (13 et
20 février 2008).
COUPE DE LA CEV FEMMES (8es de finale retour). – HIER : LE CANNET - Kieldrecht (BEL), 3-1 (26-28, 25-21, 25-13,
25-15) (aller, 3-1). Le Cannet affrontera les Biélorusses de Baranovichi au prochain tour (23 et 30 janvier).
PRO FÉMININE. – HIER. 6e journée : MVS La Rochette - Hainaut, 3-1 (17-25, 25-14, 25-23, 25-22). AUJOURD’HUI.
16e journée : 20 heures, Cannes-Villebon.
PAGE 8
VINCENT COGNET
« La concurrence est à l’étranger » TOUS SPORTS
PATRICE DOMINGUEZ, le DTN, réfute la notion de compétition
entre le privé et la FFT, tout en affirmant sa volonté d’entraîner les meilleurs.
Arbitres : MM. Menghini (ITA) et Kulhanek (AUT)
Spectateurs : 400
En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c).
LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 4e journée)
Mulhouse
presque éliminé
BENJAMIN MASSOT
AUCH : ÇA BOUGE EN COULISSE.
– L’ancien deuxième-ligne du FCAG
Emmanuel Lunardi remplace Élie
Mène au poste de manager
administratif du secteur
professionnel. Il sera épaulé par
Stéphane Graou, responsable de
l’école de rugby, et Julien Sarraute,
responsable du centre de formation.
Élie Mène reste au club. – L.-L. D.
Le numéro 1 français a repris la raquette hier mais est d’ores et déjà forfait pour Adélaïde.
Grâce à son premier succès européen de la saison, le champion de France reste en course
pour les play-offs. Dans un environnement néanmoins mouvementé.
PARIS
pas les événements de la même
façon, reconnaît Romain Teulet.
Mais j’espère que tout le monde a
conscience que c’est par une grosse
cohésion et une grande solidarité
entre nous qu’on arrivera à s’en
sortir. »
Gasquet joue la prudence
Paris respire un peu
qui va arranger les choses. Hier soir,
les bénévoles du club ayant assigné
l’association PUC Volley en justice
devant le tribunal de grande instance
de Paris étaient regroupés dans un
coin de tribune. « Inquiets de l’opacité du fonctionnement » du club et
« dénonçant des pratiques de gestion incompatibles avec l’éthique
sportive », selon leur communiqué,
ils ont beaucoup échangé durant le
match, entre eux comme avec le reste
du public, multipliant les déplacements dans les travées.
Les membres de la direction du club,
dont le nouveau président en poste
depuis quelques semaines, Alain Bertato, étaient, eux, au bord du terrain,
concentrés sur le duel du jour. « Tout
cela n’est qu’un tissu de conneries,
affirmait Michel Rougeyron, le directeur exécutif, non candidat au nouveau comité directeur. Et quand on
voit la collusion du président de la
fédération, Gil Pellan, avec les bénévoles, on ne va pas laisser ça comme
ça ! »
Les joueurs préféraient afficher du
détachement. « On est là pour donner une bonne image du club sur le
plan sportif », affirmait Jiri Novak,
pilier de l’équipe depuis 1999. « Ce
n’est pas à moi de juger ce genre de
chose, assurait le passeur et capitaine, Rafael Redwitz. On pense
avant à jouer. » Mauricio Paes
concluait, lui, fermement : « Nous
assumons, joueurs comme staff, nos
résultats sur le terrain, nos responsabilités. Nous ne cherchons aucune
excuse ailleurs. »
Un nouveau succès, samedi, face à
Rennes (sixième de Pro A), permettrait au groupe d’avancer encore un
peu plus sereinement.
de vivre à Toulouse, donc oublié le
lassant trajet en voiture (1 h 30’).
Est-ce que ce sera suffisant ? Le
temps presse car les Tarnais reçoivent Bourgoin samedi, avant
d’enchaîner après la trêve un déplacement à Toulouse, la réception de
Clermont et une rencontre à Brive…
« Avec les étrangers, on n’aborde
TENNIS
tour, 4e journée)
PARIS - BLED : 3-1
ON NE RETIENDRA de la soirée que
la première victoire parisienne en
Ligue des champions cette saison.
Car la qualité de jeu proposée hier
n’avait, elle, rien de vraiment européenne, tant le duel entre le Paris
Volley et les Slovènes de Bled fut
émaillé de fautes, d’imperfections et
de fluctuations en réception de part
et d’autre, à l’image de ce deuxième
set perdu largement par les champions de France (11-25).
Mais une semaine après avoir chuté
en Slovénie (2-3), puis à Saint-Brieuc
(1-3) samedi, ce succès fait du bien
aux têtes parisiennes et permet à
l’équipe de la capitale de conserver
un espoir de voir les play-offs de la
compétition phare du continent
avant de recevoir les Belges de Maaseik puis de se déplacer à Moscou en
janvier.
« Nous n’avions rien à perdre, nous
avons retrouvé de la confiance »,
souriait le libero portoricain Gregory
Berrios. « Les journalistes nous
avaient déjà enterrés, entamait Jiri
Novak, sur un ton de défi. On a fait de
belles choses ce soir. Cette victoire va
nous faire du bien ! » Soulagé, Mauricio Paes, l’entraîneur, ajoutait : « Il
nous fallait donner une réponse sur le
terrain, montrer à nos dirigeants
qu’on était là. »
Aujourd’hui, la tâche des Castrais est
donc d’arriver à former une équipe
de rugby issue d’un groupe de
joueurs professionnels. Le staff tente
de multiplier les « journées continues » où les rugbymen restent
toute la journée (9 h 30 à 16 heures)
ensemble au camp d’entraînement.
En outre, il leur est désormais interdit
Entouré de Gilles Simon (29e ATP), de Jo-Wilfried Tsonga (43e) et de
leurs coaches respectifs (Thierry Tulasne et Éric Winogradsky), le
directeur technique national, Patrice Dominguez, a réaffirmé, hier
matin à Roland-Garros en guise de conclusion à la saison 2007,
quelles étaient les priorités de la filière fédérale, en particulier face à
l’émergence de grosses structures privées d’entraînement.
« DANS UN SPORT individuel estil essentiel que l’image de la
Fédération soit liée à celles de
joueurs du top niveau ?
– Absolument et sans ambiguïté. On
essayera vraiment de continuer à
entraîner les meilleurs. La Fédération
continuera à former ceux et celles qui
souhaitent rester dans son sein jusqu’au plus haut niveau. Nous avons
une vision claire sur la volonté de pouvoir accompagner un jeune du minitennis jusqu’au niveau de Gilles
(Simon) ou Jo (Jo-Wilfried Tsonga),
voire plus haut. Il s’agit de notre mission prioritaire. Nous ne dévierons pas
de cette ligne.
– Pourtant de nombreux
joueurs, parmi les tout meilleurs,
ont quitté la structure fédérale
pour rallier le privé…
– La concurrence, pour moi, elle n’est
pas sur le territoire, elle est à l’étranger. On ne demande pas mieux que de
travailler en bonne intelligence avec
des structures privées. Moi, je n’ai pas
de concurrent. Je souhaite avoir
d’avantage de partenaires.
– Néanmoins, avez-vous fait
évoluer votre système en réaction à tous ces départs ?
– Nous avons un système qui a été
copié. Tous ceux qui sont ailleurs ont
été formés ici. Je ne dirai pas qu’ils ne
sont pas bons car ils font ce qu’on leur
a appris ici, comme joueurs ou comme
entraîneurs. Ce sont des professionnels. Ils partent à un certain moment
pour des raisons financières ou peutêtre pour des conditions qui sont meilleures ailleurs. Moi, je ne sais pas, je
n’ai jamais vu un contrat. Mais ça ne
m’empêche pas de dormir. Il faut
qu’on ait d’assez bons rapports pour
que, dans les grandes échéances, ce
soit le tennis français qui sorte
gagnant. S’ils partent et qu’ils reviennent pour la Coupe Davis et pour la Fed
Cup, nous, on est dans notre rôle. Je ne
PIERCE À PÉKIN ? – De passage à Paris en début de
semaine, Mary Pierce a laissé entendre au DTN Patrice
Dominguez qu’elle n’avait pas abandonné l’espoir de
participer aux Jeux Olympiques de Pékin, l’an prochain.
Toujours en convalescence à la suite d’une opération au
genou subie il y a quatorze mois, la Française
bénéficierait d’un classement protégé dans le top 30
WTA qui pourrait lui permettre, si elle devait être apte à
jouer, d’obtenir sa place en Chine…
JOHANSSON ET MONCOURT WILD-CARDS À
MELBOURNE. – Patrice Dominguez a communiqué hier
les noms de la joueuse et du joueur français qui
bénéficieront d’une wild-card à l’Open d’Australie dans le
cadre des accords bilatéraux entre les fédérations
peux pas penser qu’ils partent parce
que c’est mieux là-bas.
– C’est donc aussi bien “ici” ?
– On avait quatre joueurs par entraîneur, on est passé à deux, voire à un.
On a été capables de donner des
moyens supplémentaires en matière
de préparation physique, de suivi des
kinés, de répondre à cette individualisation de plus en plus souhaitée. Cela
implique une augmentation budgétaire, mais elle a été cette année de
l’ordre de 5 %. On a les moyens aussi
sur le plan des installations. Je rappelle
que ceux qui ne s’entraînent soi-disant
pas chez nous sont quand même là
tous les matins. Allez voir qui
s’entraîne sur les courts, allez voir qui
est au service médical à 17 heures, et
allez voir qui est dans la salle de gym…
– La présence du Team Lagardère, que vous ne nommez pas,
apporte-t-elle selon vous une
émulation saine et stimulante,
ou préoccupante ?
– Elle est saine et stimulante si elle
s’exerce dans des règles de bonne
entente, et pas en opposition aux
actions fédérales. Je souhaite que nous
ayons avec eux un type de convention
qui fasse en sorte que chacun trouve sa
place dans un rapport de complémentarité. »
PHILIPPE BOUIN
françaises et australiennes. Mathilde Johansson (22 ans,
134e WTA) et Mathieu Montcourt (22 ans, 123e ATP)
éviteront les qualifs à Melbourne…
DAVENPORT DE RETOUR EN FED CUP. – Elle a
commencé par effectuer son retour sur le circuit, en
septembre dernier, après avoir donné naissance à son
premier enfant. Trois tournois dont deux titres (Bali et
Québec) plus tard, Lindsay Davenport a retrouvé un
classement (72e) et un niveau (top 10 ?) plus que
respectables. À 31 ans, l’ex-numéro 1 mondiale vient
d’ores et déjà d’être rappelée par Zina Garrison dans
l’équipe américaine de Fed Cup qui recevra l’Allemagne
en février prochain, au premier tour.
35 millions
pour
les équipements
sportifs
PRÉSIDÉ PAR LE SECRÉTAIRE
d’État aux Sports, Bernard Laporte,
le conseil d’administration du
Centre national pour le développement du sport (CNDS) a approuvé
lundi les montants que l’État consacrera à la réalisation de trois des
équipements sportifs figurant dans
le dossier de candidature de Paris au
Jeux olympiques de 2012. La réalisation de ces équipements constitue
l’un des engagements inscrits dans
le Plan national de développement
du sport (PNDS) réclamé au lendemain de l’échec de Paris 2012 par
Dominique de Villepin, alors Premier
ministre, et adopté en 2006.
L’enveloppe validée porte sur
35 millions d’euros environ. Sur
cette somme, 14,94 millions iront au
complexe aquatique de PlaineCommunes ; 10,36 millions à la
construction du vélodrome de SaintQuentin-en-Yvelines et 8,63 millions à la base nautique de VairesSur-Marne.
Ces trois équipements devraient
accueillir des compétitions internationales de natation, de cyclisme,
d’aviron et de canoë-kayak dès
2012. Toutefois, a précisé Laporte,
« la réalisation de ces équipements
majeurs pour le rayonnement du
sport français devra trouver une
suite avec l’extension du stade
Roland-Garros par exemple, ou la
modernisation de nos stades qui
conditionnent l’organisation de
grandes manifestations, à l’instar de
l’Euro 2016 de football » pour
lequel la France envisage d’être candidate. – P.I.
JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
Jaune
VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (1
donner son numéro de téléphone en
français… « Le groupe et les joueurs
sont multiculturels. Mon objectif est
de construire une équipe sur le terrain, annonce Gaillard. S’ils ne
s’aiment pas, ce n’est pas mon problème. Mais il faut arriver à trouver
des lignes directrices et qu’ils rentrent là-dedans. »
Bleu
choses importantes. Mais c’est
comme cela, je n’ai pas à juger ce qui
a été fait avant. »
D’autant qu’il faut reconnaître que
certains joueurs étrangers font
preuve d’une certaine forme de mauvaise volonté. Ainsi le Sud-Africain
Gerhard Vosloo, en France depuis un
an et demi, est toujours incapable de
USAP : FRESHWATER SUSPENDU
QUATRE SEMAINES. – Le pilier de
Perpignan Perry Freshwater a été
suspendu quatre semaines pour un
coup de coude au visage du
troisième-ligne des London Irish
Kieran Roche lors de la quatrième
journée de H Cup.
Jaune
Le décembre, lors de la défaite à
domicile face à Perpignan (16-0),
sous le regard désabusé du propriétaire Pierre Fabre, il y avait treize
étrangers dans le quinze titulaire…
Dans un sport collectif comme le rugby, qui accorde la plus grande importance à la communication et à la
compréhension, notamment lors des
annonces (touche, mêlée, combinaison de trois-quarts, système défensif), le problème est de taille.
« Face à Perpignan, on était deux
Français, moi et Lagardère… souffle
le capitaine Nallet. Ce n’est pas
facile, je l’ai déjà dit, l’anglais n’est
pas ma langue natale et je n’ai pas un
super niveau. Pendant le match,
avec la fatigue, on souffle, je n’ai pas
le temps de traduire et dire ce que je
veux aux gars. »
Alain Gaillard, président démissionnaire du syndicat des entraîneurs,
Tech XV, reconnaît sans ambages la
complexité de cette tour de Babel.
« Je n’ai jamais travaillé comme
cela. Je pense qu’à Castres, on a
dépassé le quota d’étrangers. C’est
un peu le mal de tous les clubs. On
perd beaucoup de temps à traduire
et, dans la traduction, les sensibilités
sont différentes… On perd des
Noir
Bleu
Noir
LE VENT QUI DESCEND de la
lugubre montagne Noire balaye le
terrain et glace un peu plus les
entrailles de cette terre surnommée
« la Petite Sibérie ». Sur les splendides installations de Saïx, qui
appartiennent au groupe Pierre
Fabre, les joueurs emmitouflés répètent des exercices de montée défensive. Autour du terrain, on retrouve
les visages de l’organigramme partiellement remanié il y a deux
semaines et hérité du modèle
d’organisation des équipes anglosaxonnes : Jean-Philippe Swiadek, le
manager général et homme de
confiance du président Pierre-Yves
Revol ; et Alain Gaillard, le nouveau
directeur sportif, appelé au chevet
du club le 11 décembre dernier et
chargé de chapeauter le binôme
nord-irlandais formé de Jeremy
Davidson (avants) et Mark McCall
(trois-quarts), lui aussi nouveau
venu.
Car, le 10 décembre dernier, les dirigeants ont tranché : exit Ugo Mola,
joueur de 1999 à 2005, puis responsable des trois-quarts. L’ancien Toulousain a été évincé pour insuffisance de résultats – les Castrais
n’ont remporté qu’un match en
quatre journées et sont actuellement
douzièmes du Top 14 – mais aussi en
raison d’ une inc ompatibilité
d’humeur avec l’autre coentraîneur,
Jeremy Davidson.
« Il y avait des conflits au sein du
staff, confirme le deuxième-ligne
international et capitaine, Lionel
Nallet. Les joueurs l’ont ressenti
assez vite car, pendant la Coupe du
monde, ils m’en avaient parlé.
Comme on n’était pas bons sur le terrain, certains ont trouvé le moyen de
s’engouffrer là-dedans pour dire que
comme ça ne se passait pas très bien
entre les entraîneurs, c’était difficile
pour eux de jouer… Je pense que
c’était plutôt des excuses. En tout
cas, Ugo a fait les frais de cela. »
Au dire de tous, il fallait agir et trancher au plus vite. « On a fait le choix
qui nous apparaissait le meilleur,
dans un contexte difficile, précise
Pierre-Yves Revol. Alain Gaillard
connaît très bien la maison. » Sur le
terrain, l’ancien mentor du CO,
ANGLETERRE (1) : ASHTON
RECONDUIT. – Brian Ashton a été
reconduit hier à son poste
d’entraîneur de l’équipe
d’Angleterre. La durée de son
nouveau contrat sera révélée
aujourd’hui, lors d’une conférence de
presse donnée au siège de la
Fédération. John Wells et Mike Ford,
ses adjoints, ont eux aussi été
confirmés dans leurs fonctions. Rob
Andrew, le directeur de l’élite au
sein de la Fédération, a recommandé
à ses dirigeants de reconduire
Ashton à la tête du quinze de la
Rose après avoir rendu un rapport
hier sur la dernière campagne
mondiale de l’Angleterre, finaliste :
« Ce fut un rapport très approfondi
auquel tout le monde, des joueurs
aux entraîneurs en passant par
l’encadrement, a participé. Je suis
très heureux que Brian et son staff
restent à la tête de l’équipe
d’Angleterre et, comme eux, j’ai
hâte d’aborder une année 2008 qui
représente un vrai défi sur la scène
internationale », a-t-il confié sur le
site Internet de la Fédération.
9
CYCLISME
SURF
Landis interdit
en France jusqu’en 2009
L’AGENCE FRANÇAISEde lutte contre le dopage (AFLD) a annoncéhier avoir suspendu
Floyd Landis de « toute compétition organisée par une fédération sportive en France »
jusqu’en janvier 2009. Contrôlé positif à la testostérone le 20 juillet 2006, l’Américain a
été sanctionné en septembre par l’agence antidopage américaine (il a fait appel, depuis,
devant le tribunal arbitral du sport). Déchu de son titre de vainqueur du Tour 2006, Landis
avait écopé de deux ans de suspension (jusqu’au 29 janvier 2009) des compétitions organisées par l’Union cycliste internationale et les fédérations nationales affiliées. « Classer
le dossier aurait permis à Landis de courir en France en dehors des compétitions organisées par l’UCI et la Fédération française », a indiqué Pierre Bordry, président de l’AFLD.
L’Américain peut encore faire appel de la décision de l’AFLD devant le Conseil d’État.
AGRITUBEL NOUVELLE VERSION.
– Les coureurs d’Agritubel sont rassemblés depuis lundi à Roiffé, dans la Vienne,
pour le premier stage de l’hiver. La signature, mi-septembre, du champion de
France Christophe Moreau a projeté
l’équipe Continental Pro dans une nouvelle dimension. Ainsi, mardi, une équipe
nationale de télévision avait effectué le
déplacement dans la Vienne pour y filmer
les premiers pas du Belfortain dans sa
nouvelle équipe. « Christophe m’a dit
qu’il arrivait avec une âme de cadet et je
pense qu’il peut apporter beaucoup à nos
jeunes coureurs », estime Emmanuel
Hubert, l’un des directeurs sportifs. Si les
programmes de course seront établis au
cours du stage, il est déjà acquis que
Moreau, tout comme le jeune Romain
Feillu (quatre succès) débuteront leur saison à l’Étoile de Bessèges.
GUIDI SE RETIRE. – Après avoir
rebondi de justesse l’année dernière de
Phonak à Barloworld, Fabrizio Guidi a
décidé de mettre un terme à sa carrière.
Lauréat d’une quarantaine de courses,
l’Italien qui a porté les couleurs de la Françaisedes Jeux en 2000, a notamment remporté deux étapes du Tour d’Italie 2006 et
trois étapes de la Vuelta 1998. Agé de
trente-cinq ans, Guidi pourrait rester dans
le vélo comme directeur sportif, mais il a
également repris des études de droit.
VAN PETEGEM DIRECTEUR DU
VOLK.– Peter Van Petegem,qui a mis un
terme à sa carrière mi-septembre, sera
toujours dans l’ambiance des classiques
la saison prochaine. Le Flamand, double
vainqueur du Tour des Flandres, devient
en effet le nouveau directeur de course du
Het Volk, une épreuve qu’il connaît bien
pour l’avoir remportée à trois reprises.
JEUX OLYMPIQUES
SAMARANCH HOSPITALISÉ. – L’ancien président du CIO, l’Espagnol Juan Antonio
Samaranch, quatre-vingt-sept ans, a été hospitalisé, hier à Madrid, après un malaise.
« Tout va revenir à la normale. On a eu peur mais la situation est sous contrôle », a
annoncé le président du Comité olympique espagnol (COE), Alejandro Blanco, qui était
présent au côté de M. Samaranchau moment de son malaise présenté comme cardio-vasculaire, alors qu’il participait à un colloque à Madrid. Juan Antonio Samaranch avait déjà
été hospitalisé à Lausanne, le 17 juillet 2001, le jour de ses quatre-vingt-un ans, « en
raison d’une extrême fatigue » liée au congrès du CIO à Moscou. La veille, M. Samaranch
avait annoncé, depuis la capitale russe, l’élection de son successeur, le Belge Jacques
Rogge. En août 2001, des complications aiguës d’hypertension artérielle liées « à un
énorme effort avant et après » le congrès du CIO à Moscou avaient nécessitéson hospitalisation à Barcelone.
AUTOMOBILE
quipier de Lewis Hamiton chez McLaren
l’an prochain, ne veut pas revivre la mésaventure de Fernando Alonso. « Une chose
que je voulais clairement établir avant de
signer était que je serai traité à égalité, a
déclaré Heikki Kovalainen à la télévision
britannique. Je pense que nous pourrons
nous battre en piste autant que nous le
voudrons et que nous en rigolerons une
fois sortis du cockpit. »
Noir
Jaune
HANDBALL
WCT
Les 21 Bleus pour la préparation
« J’ai hâte d’y être »
MIKAËL PICON a réussi le pari de se requalifier pour le circuit WCT. Avec Jérémy Florès,
ils seront deux Français dans l’élite en 2008.
« DANS QUELLES circonstances vous êtes-vous
qualifié ?
– Avant de débuter la Triple Crown (Haleiwa, Sunset
et Pipeline à Hawaii), je savais que j’avais 90 % de
chances de passer. Plusieurs surfeurs pouvaient
encore me passer devant mais ils avaient besoin
d’atteindre une finale pour me doubler au classement.
Cette confortable avance m’a permis de commencer la
compétition sans véritable pression. J’ai su que c’était
bon lors de la manche Haleiwa. Au 4e tour, j’ai fini premier de ma série, où figuraient notamment Sunny Garcia et Fredrick Patacchia, deux monstres sacrés à
Hawaii. Un tournant bien négocié qui m’a permis
d’empocher le nombre de points nécessaire. J’ai perdu
la série suivante mais je me suis rendu compte que mes
principaux rivaux venaient aussi d’être éliminés.
– Vous allez de nouveau goûter au WCT. Vous
devez être fou de joie…
– Effectivement, c’est génial. Revenir en WCT, c’était
un gros défi. Mais je me suis donné les moyens parce
que j’avais vraiment envie de me donner une nouvelle
chance sur le circuit pro. J’estime que je n’ai pas été
toujours très verni l’année dernière. Je me suis senti un
peu seul et j’ai perdu des séries vraiment à rien. Quand
on m’a dit que j’étais qualifié, je me suis immédiatement vu repartir surfer les plus belles vagues du
monde, à Fidji, Tahiti…
– Avec Jérémy Florès, vous serez deux Français et même quatre Européens si l’on compte
le Portugais Tiago Pires et l’Espagnol Aritz
Aranburu. Cela sera-t-il un vrai plus ?
– Cela va tout changer. Être ensemble lors des compétitions et occuper le même logement, c’est énorme.
Pour moi, cela sera une motivation supplémentaire. À
quatre, nous serons plus forts. C’est très dur d’être le
Le Chambérien Laurent Busselier et le Montpelliérain Cédric Burdet ont aussi été réintégrés dans le groupe. Les Bleus seront réunis en stage du 2 au 5 janvier 2008 à Toulouse, où
il disputeront leur premier match le 5 contre la Hongrie. – L. M.
Mikaël Picon :
« J’ai pris plus
d’expérience
et je sens que
j’ai encore
progressé,
notamment
sur les petites
vagues. »
(Photo
Nicolas Luttiau)
seul Européen au milieu des Australiens, Américains et
Brésiliens. Là, tout sera beaucoup plus confortable,
d’autant que Yannick (Beven, son entraîneur) sera
constamment avec nous.
– Que vous a apporté cette longue année en
WQS ?
– C’était une super saison. J’ai pris plus d’expérience
et je sens que j’ai encore progressé, notamment sur les
petites vagues. Il faut dire que j’étais bien préparé
mentalement et que mon entourage m’apporte toujours un bon équilibre. Je suis juste un peu déçu de ne
pas avoir fait une finale.
– Quel est le programme d’ici la première
épreuve mi-février sur la Gold Coast en Australie ?
– D’abord, je ne pense pas changer grand-chose par
rapport à ma préparation d’il y a deux ans. Je vais rester
à Hawaii jusqu’à la fin décembre pour m’entraîner et
soutenir Jérémy lors du Pipe Masters. Un mois à
s’entraîner sur les vagues hawaiiennes va m’apporter
un maximum de confiance pour le début d’année. Je
pense également débuter 2008 avec l’épreuve WQS du
Pérou, histoire de vite me mettre une compétition dans
les jambes. J’ai vraiment hâte d’y être. »
PAY PER VIEW. – Le Championnat WBC des welters Floyd Mayweather - Ricky Hatton, le 8 décembre dernier à Las Vegas, a été acheté par 850 000 foyers (47 millions de
dollars) aux États-Unis au pay per view, soit très loin du record, 2,4 millions (134 millions
de dollars), pour le Championnat WBC des super-weltersOscar De La Hoya - Mayweather
en mai dernier. 2007 a permis à la chaîne américaine HBO de réussir ses plus grosses
recettes avec la boxe. Ses huit réunions diffusées en pay per view ont été achetées par 4,8
millions de foyers (255 millions de dollars).
AFFAIRE MANAUDOU : LAPORTE
RÉAGIT. – Le secrétaire d’État aux
Sports, Bernard Laporte, a réagi à la publication sauvage des photos dénudées de
Laure Manaudou : « Je trouve ça scandaleux, lâche, minable, tous les mots que
vous pouvez employer dans un cas de
figure comme celui-là. Je tiens à lui dire
tous nos encouragements qui doivent
l’accompagner dans cette période un peu
difficile pour elle. Mais qu’elle ne
s’inquiète pas parce qu’encore une fois
c’est tellement lâche de la part de ceux qui
ont fait ça que ça ne vaut même pas la
peine qu’on en parle. (…) Chacun fait son
travail, Laure est bien encadrée, elle a un
avocat qui s’est certainement saisi de
cette affaire. (…) Qu’elle se consacre à
nager, je crois que le plaisir, elle le prend
dans l’eau. Il faut qu’elle soit costaud,
qu’elle soit forte, mais je sais qu’elle l’est.
Qu’elle reste passionnée par la natation,
qu’elle s’entraîne, c’est une mauvaise
péripétie, c’est un petit moment difficile,
mais c’est tout. Ca s’arrêtera là et, dans
trois jours, plus personne n’en parlera. »
PELLEGRINI EN GRAND FORMAT. – Trois jours après les Championnats d’Europe en petit bassin à Debrecen,
Federica Pellegrini a animé la première
journée des Championnats d’Italie en
HOCKEY SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (11e journée, match en retard)
Costa, meilleur pointeur de la compétition
avec 10 points (5 buts, 5 assists en… 5
matches). Da Costa, 18 ans, évolue aux
Sioux City Musketeers (Iowa) en USHL,
l’élite du hockey junior aux États-Unis.
– O. J.
NHL : MONTRÉAL BATTU. Les Canadiens se sont inclinés à domicile face à
Toronto avec une erreur de Carey Price.
MARDI : Boston-Ottawa, 2-3 ; NY Rangers - Pittsburgh, 4-0 ; Philadelphie-Phoenix, 2-3 ; Carolina-Toronto, 3-2 ; Atlanta Tampa Bay, 6-2 ; Columbus-Calgary,1-3 ;
Montréal-Florida, 2-3 ; Minnesota-Nashville, 3-2 ; Edmonton-Dallas, 1-2 t.a.b. ;
Vancouver - New Jersey, 5-0 ; San Jose Anaheim, 0-2.
JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
grand bassin à Riccione en ponctuant son
200 m d’un chrono de valeur mondiale
(1’57’’26). Pellegrini fut aux Mondiaux de
Melbourne une éphémère détentrice du
record du monde de la distance avant d’en
être dépossédée par Laure Manaudou.
CHAMPIONNATS D’ITALIE (grand bassin,
Riccione, 18-22 décembre). – HOMMES.
100 m brasse : 1. Facci, 1’1’’84. 400 m 4 nages :
1. Marin, 4’18’’59. FEMMES. 200 m : 1. Pellegrini, 1’57’’26. 200 m 4 nages : 1. Filippi, 2’13’’84.
CHAMPIONNATS DU QUEENSLAND
(grand bassin, Brisbane [AUS], 15-21
décembre). – HOMMES. 100 m : 1. Lauterstein,
49’’93. 400 m : 1. Zhang Lin (CHN), 3’46’’27.
1500 m : 1. Zhang Lin (CHN), 14’59’’02. 100 m
dos : 1. Delaney, 54’’90. 100 m brasse : 1. Sprenger, 1’0’’72. 200 m brasse : 1. Sprenger,
2’12’’73 ; 2. Gilchrist (GBR), 2’13’’26. 100 m
papillon : 1. Pini (PNG), 52’’98. FEMMES. 50 m :
1. Campbell, 24’’91 ; 2. Schlanger, 25’’65 ;
3. Lenton, 25’’69. 100 m : 1. Schlanger, 55’’09 ;
… 4. Lenton, 55’’99. 200 m : 1. Barratt,
1’59’’39 ; 2. McKenzie, 1’59’’52 ; 3. Schlanger,
1’59’’90. 400 m : 1. Palmer, 4’9’’63. 100 m dos :
1. Seebohm, 1’1’’87. 100 m brasse : 1. Jones,
1’6’’73. 200 m brasse : 1. Jones, 2’24’’96 ;
2. Balfour (GBR), 2’27’’98. 100 m papillon :
1. Schipper, 59’’22. 200 m papillon : 1. Schipper,
2’8’’21. Tous Australiens sauf mention.
TENNIS DE TABLE
LEVALLOIS DOUBLE CESTAS. – Grâce
à un Peter Karlsson retrouvé,lui qui n’était
pas très en verve depuis le début de saison, et à un Michael Maze qui assura le
dernier point à la belle (mené 0-2, il
s’impose 3-2), Levallois est allé s’imposer
à Cestas, en Gironde, qui concède sa première défaite de la saison. Du coup, le club
des Hauts-de-Seine reprend les commandes du Championnat,un point devant
Cestas et Angers, vainqueur expéditif à
Istres. Hennebont, qui a peiné dans sa
salle face à La Romagne (trois matches en
cinq sets et trois en quatre manches), suit
à trois longueurs du nouveau leader. Le 8
janvier, la visite du champion de France
breton à Levallois risque d’être une nouvelle étape décisive. Chez les femmes,
Montpellier, vainqueur en Mayenne, à
Saint-Berthevin-Saint Loup, enregistre
son huitième succès en huit rencontres et
distance désormaisson nouveau dauphin,
Le Kremlin-Bicêtre, de cinq points.
PRO A HOMMES (18 décembre). – 8e journée : Cestas - Levallois-Perret, 2-4 (Pistej Karlsson, 0-3 ; Liu Song - Eloi, 3-0 ; Tugwell Maze, 3-1 ; Pistej- Eloi, 0-3 ; Tugwell - Karlsson,
0-3 ; Liu Song - Maze, 2-3) ; Istres - Angers, 0-4
(Legoût - Wosik, 0-3 ; Martinez - Lundquist,
1-3 ; Sun Meng - Yang Min, 0-3 ; Martinez Wosik, 0-3) ; Hennebont - La Romagne, 4-2
(Bai Fengtian - Chen Tianyuan, 1-3 ; Wang Xin Ollivier, 3-2 ; Gorak - Phung, 3-2 ; Bai Fengtian - Ollivier, 3-1 ; Gorak - Chen Tianyuan, 2-3 ;
Wang Xin - Phung, 3-1) ; Pontoise-Cergy Yport, 4-2 (Chila - Klasek, 3-0 ; Lo - Jover, 0-3 ;
Li Jianmin - Sonnet, 1-3 ; Chila - Jover, 3-1 ; Li
Jianmin - Klasek, 3-1 ; Lo - Sonnet, 3-1) ;
Metz - Caen, 1-4 (Ph. Saive - Monteiro, 2-3 ;
Matsushita - Filimon, 2-3 ; Gionis - Plachy, 3-2 ;
Matsushita - Monteiro, 1-3 ; Ph. Saive - Plachy,
2-3). Classement : 1. Levallois-Perret, 21 pts ;
2. Cestas et Angers, 20 ; 4. Hennebont, 18 ; 5.
Pontoise-Cergy, 17 ; 6. Istres, 15 ; 7. Caen et La
Romagne, 14 ; 9. Metz, 11 ; 10. Yport, 10. Prochaine journée (8 janvier 2008) : Levallois Hennebont, Angers - Metz, La Romagne - Istres,
Caen - Pontoise-Cergy, Yport - Cestas.
PRO A FEMMES (18 décembre). – 8e journée : Saint-Berthevin-Saint Loup - Montpellier,
2-4 ; Évreux - Le Kremlin-Bicêtre, 2-4 ; Mondeville - Marmande, 3-3 ; Grand-Quevilly - Reims,
3-3 ; Beauchamp - Lys-lez-Lannoy, 3-3. Classement : 1. Montpellier, 24 pts ; 2. Le KremlinBicêtre, 19 ; 3. Mondeville et Saint-BerthevinSaint-Loup, 18 ; 5. Beauchamp, 17 ; 6.
Grand-Quevilly, 15 ; 7. Évreux, 13 ; 8. Reims,
Marmande et Lys-lez-Lannoy, 12. Prochaine
journée (8 janvier 2008) : Montpellier - GrandQuevilly, Lys-lez-Lannoy - Évreux, Reims Beauchamp, Le Kremlin-Bicêtre - Mondeville,
Marmande - Saint-Berthevin-Saint-Loup.
BATEAUX
RECORD DU TOUR DU MONDE EN SOLO : JOYON À MI-CHEMIN. – Le skipper
d’IDEC poursuit sereinement sa route. Il a franchi hier soir la barre officieuse des 10 800
milles qui marque la moitié du parcours sur la route directe. Joyon filait à 23 nœuds, à la
verticale de la Nouvelle-Zélande,avec une route sur la latitude 54 ° sud, cap plein est vers
le cap Horn. Son avance est désormais supérieure à 2 700 milles sur le chrono d’Ellen
MacArthur,soit 5 000 kilomètres. Thomas Coville, quant à lui, poursuit sa descente à vive
allure vers l’équateur. Après une nouvelle nuit en mer agitée, le skipper de Sodeb’O a vu
les conditions météo se calmer : le vent a molli pour tomber à 25-30 nœuds de moyenne.
Après deux jours de mer, il compte plus de 4 heures d’avance sur le temps d’Ellen MacArthur et quelques milles d’avance sur Francis Joyon, désormais détenteur des temps de
référence sur le parcours.
DÉMATAGE POUR DEE CAFFARI. – Décidément, les mâts ont la vie dure cet hiver.
Après les trois démâtagesdans la Barcelona World Race (PRB, Delta-Doreet Veolia), c’est
au tour de la B to B (Brésil to Bretagne, Bahia - Port-la-Forêt) de connaître la même mésaventure avec la navigatrice anglaise Dee Caffari et son voilier Aviva. « Le mât s’est cassé
juste au-dessus du troisième ris, expliquait-elle alors qu’elle dérivait au nord de
l’Espagne. Il me reste la bôme et un outrigger mais j’ai abîmé une dérive et un safran. Je
dérive avec le vent. J’ai eu des pointes de vent à 48 nœuds, et puis ça s’est calmé. Mais
c’est encore remonté à 47 nœuds avec de grosses vagues. »
BARCELONA WORLD RACE. – Positions (hier, à 19 heures) : 1. Dick-Foxall (IRL, Paprec-Virbac
2), à 13 623 milles de l’arrivée ; 2. Thomson-Cape (GBR-AUS, Hugo-Boss), à 26 milles des leaders ;
Wavre-Paret (SUI, Temenos II), à 1 352 m., etc. Abandons : Jourdain-Nélias (Veolia-Environnement) ; Riou-Josse (PRB) ; Beyou-Gavignet (Delta-Dore), Altadill-McKee (ESP-USA, EstrellaDamm).
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NATATION
DAVID MICHEL
LES 21 PRÉSÉLECTIONNÉS. Gardiens : Omeyer (Kiel/ALL) ; Karaboué (Montpellier) ; Ploquin
(Toulouse). Joueurs de champ : Fernandez (Barcelone/ESP), Narcisse, Busselier, Paty (Chambéry), Ostertag (Tremblay-en-France), Girault, Sorhaindo (Paris), Abalo, Guilbert (Ivry), Kempe (Toulouse), Karabatic (Kiel/ESP), Ber. Gille, G. Gille (Hambourg/ALL), Dinart (Ciudad Real/ESP), Scaccianoce (Nîmes), Burdet, Junillon (Montpellier), Krantz (Gummersbach/ALL).
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BOXE
GRENOBLE REVIENT. Avec deux
buts dans les dix dernières minutes (par
Hecquefeuille et Petterson), le champion
de France Grenoble a battu hier Tours
(5-3) à Pôle Sud et revient sur le trio de
tête. HIER : Grenoble-Tours, 5-3 (1-2, 2-0,
2-1). Avant ce match, Grenoble est 4e avec
23 pts et Tours est 6e avec 16 pts.
ESPOIRS : LES BLEUS SE MAINTIENNENT, DA COSTA CARTONNE. –
L’équipe de France Espoirs s’est maintenue in extremis mardi en Division 1 mondiale en remportant sa seule victoire de la
compétition face à la Grande-Bretagne
(6-2), après quatre défaites (Lettonie,
3-9 ; Biélorussie, 1-6 ; Hongrie, 4-7 ; Slovénie, 0-5). À noter la performance de
haut niveau de l’attaquant Stéphane Da
APRÈS DEUX JOURS de tests médicaux à Toulouse, le sélectionneur Claude Onesta a
révélé une première liste de vingt et un joueurs qui prépareront le Championnat d’Europe
(17 au 27 janvier en Norvège). Compte tenu des blessés (Abati, Guigou, Bosquet notamment), on retrouve quelques nouveaux visages dont le Chambérien Cédric Paty, qui peut
évoluer à l’arrière et à l’aile (à droite), le Nîmois Damien Scaccianoce et le petit ailier
gauche de Tremblay-en-France Sébastien Ostertag.
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LA NOUVELLE RED BULL DÉBUTERA EN JANVIER. – LA RB 4, une nouvelle
fois dessinée par Adrian Newey et motorisée par Renault, effectuera ses premiers
tours de roues mi-janvier, à Jerez. « Pour
la première fois de notre courte histoire,se
félicite Christian Horner, le patron de
l’écurie, nous avons une réelle continuité
dans l’équipe. Que ce soit au niveau des
pilotes, du design team ou du moteur. »
Mark Webber et David Coulthard seront
encore les titulaires tandis que Sébastien
Buemi, vice-champion de F 3 Euro Series
et engagé en GP 2 chez Arden, sera le
3e pilote.
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Noir
GP 2 : SENNA CHEZ ISPORT. – Bruno Senna, le neveu d’Ayrton, triple champion du monde de F 1, sera encore en GP 2
l’an prochain. Mieux, il sera dans l’écurie
qui a conduit l’un de ses pilotes au titre
2007, l’Allemand Timo Glock, promu chez
Toyota F1 en 2008. Le Brésilien sera donc
dans une écurie de pointe après une premièreannée chez Arden qui lui a permis de
signer une victoire et de finir à la 8e place
du classement. « Je suis ravi de signer
dans cette équipe, s’enthousiasmait le
Brésilien. Je vais avoir une voiture pour
gagner des courses et me battre pour le
Championnat. » Il aura pour coéquipier
Karun Chandhok, le premier Indien à
gagner en GP 2. Les deux hommes seront
également de la campagne asiatique de
GP 2, une compétition qui se déroule avec
les anciennes monoplaces sur les circuits
de ce continent et qui débutera le 25 janvier à Dubaï. Le Français Romain Grosjean
devrait également faire ses débuts dans
cette série cet hiver.
F 1 : KOVALAINEN VEUT L’ÉGALITÉ. – Le pilote finlandais, désormais coé-
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PROLONGATIONS
2007 : ANNEE TOP OU FLOP ?
Dans quels sports les Français ont-ils le plus marqué l’année ? « L’Équipe » répond et donne ses notes.
AUTOMOBILE
Les sports
français
en 2007**
Loeb toujours devant
LES ÉLÈVES de la classe auto 2007
n’ont franchement pas démérité,
cette année. Pas grand-chose à
redire quand on retrouve, dans la
promotion tricolore, Sébastien Loeb
qui remporte, au volant de sa
Citroën C 4 WRC, un quatrième titre
mondial de rang, au terme d’une
bataille acharnée contre Marcus
Grönholm. Un record dans la discipline qu’il partage désormais avec
Tommi Makkinen, lui aussi titré
quatre fois consécutivement.
L’Alsacien a également complété
son record de victoires en WRC
(36 désormais), ce qui lui permet de
repartir avec les félicitations du jury.
Mention très bien pour un autre
quadruple champion, Sébastien
Bourdais. Le Manceau est une nouvelle fois devenu champion de
ChampCar aux États-Unis ; il est le
seul dans l’histoire de cette compétition de monoplaces à signer
quatre titres. Il n’en aura pas
d’autres dans l’immédiat puisque
Bourdais rejoindra enfin la F 1, l’an
prochain, au sein de l’écurie Toro
Rosso, premier Français engagé en
Grand Prix à temps complet depuis
Olivier Panis.
Il y croisera Romain Grosjean : à
vingt et un ans, ce dernier a conquis
le titre de F 3 Euro Series, sorte de
Championnat d’Europe de la discipline, une performance qu’aucun
pilote français n’avait réussie
depuis… Alain Prost, en 1979.
Romain Grosjean sera le nouveau
pilote-essayeur de la Renault. C’est
d’ailleurs un peu à cause de l’écurie
française, qui a perdu son titre de
championne du monde, que le sport
auto français lâche quelques points.
Mais avec le retour d’Alonso, elle ne
peut faire que mieux en 2008.
Note : 14/20
Natation
PPatina
Patinage
atina
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V -A
VTT
Automobile
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tomobile
tomobil
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Tennis CCaano
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Gyymnastique
Gym
G
Gymnastique
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mnast
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Escrime
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nordique
ordique
ord
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RUGBY
Fooot
Fo
Foot
oott - Aviron
Avviron
L’année noire
NUL. SALE. ZÉRO. Au moment de dresser le bilan 2007
du rugby français, on pourrait plagier une scène du film
les Bronzés et se montrer aussi sarcastique et sévère que
l’animateur du club de vacances qui note un concours de
peinture sur seins nus. Mais après la triste campagne
européenne des Français – aucun club en demi-finales,
pour la première fois depuis la création de l’épreuve en
1995 – et surtout deux mois pile après l’échec des Bleus
en demi-finales de la Coupe du monde contre l’Angleterre (9-14), le cœur n’est pas à rire. Le quinze de France
a raté le Mondial qu’il disputait sur son sol et aussi piteusement quitté l’épreuve qu’il l’avait entamé contre le
même adversaire, l’Argentine. Sept matches joués,
quatre victoires, trois défaites, c’est même là le pire
bilan affiché par l’équipe nationale lors des cinq Coupes
du monde qu’elle a jouée depuis 1987 : jamais les Bleus
n’avaient perdu trois fois lors d’une même phase finale.
Sur cette année 2007 ponctuée par un bilan de 11 victoires et 6 défaites sur les 17 matches disputés (Tournoi,
tournée, matches de préparation, Coupe du monde),
l’encadrement a souvent tenté d’atténuer les critiques
en rappelant la victoire dans le Tournoi et l’exploit réalisé face aux All-Blacks en quarts de finale (20-18). C’est
vrai que les Bleus nous ont parfois fait vibrer, comme en
ce 6 octobre à Cardiff, où le succès sur la NouvelleZélande fut un grand moment de sport et d’émotion.
Mais rien de tout cela ne fera oublier l’essentiel. Le
quinze de France s’est lamentablement planté les jours
où il fallait répondre présent. En match d’ouverture de la
Coupe du monde contre l’Argentine (12-17), en demifinales face à l’Angleterre (9-14) et même lors de
l’ultime match de classement face à aux Pumas (10-34).
Note : 9/20
FOOTBALL
Tout juste moyen
Le handball a lui mieux tiré son épingle du jeu. Les deux
sélections sont toujours en lice pour la qualification
pour Pékin. Les Bleus ont pris la quatrième place du
Championnat du monde en janvier et les femmes ont
terminé leur Mondial sur une bonne note à Bercy après
une élimination après deux prolongations en quarts.
Nikola Karabatic a lui confirmé son statut de star en
remportant avec son coéquipier Thierry Omeyer sous le
maillot de Kiel la Ligue des champions, le Championnat
et la Coupe d’Allemagne.
En hockey sur glace, l’équipe de France s’est qualifiée
pour le Mondial A organisé en mai prochain au Canada
en remportant un Mondial de Division 1 à Qiqihar. Enfin,
le gardien de Montréal Cristobal Huet a été en janvier le
premier Français à participer au All-Star Game de la
NHL.
Note : 8/20
D’ACCORD, PAS D’ACCORD ?
Vous avez regardé Question de sport sur L’Équipe TV ou vous nous avez lu.
Faites-nous part de vos réactions. Vos contributions feront avancer le
débat. Dès aujourd’hui sur www.lequipe.fr, elles font l’objet d’un volet
interactif. Notre adresse mail : qdslequipe.fr
SUR
Sur la vague Manaudou
Du solide
MÊME SI LES RÉCENTS Championnats
d’Europe en petit bassin à Debrecen ont placé la
France au troisième rang continental et récompensé sept médaillés individuels, la réussite de la
natation tricolore en 2007 fut d’abord celle de
Laure Manaudou. Alors qu’en 2006, la star avait
entraîné les troupes bleues dans son sillage pour
une moisson historique de quinze médailles aux
Championnats d’Europe en grand bassin de
Budapest, la jeune femme fut cette fois la seule à
tenir le choc au niveau supérieur lors des Mondiaux de Melbourne. Désignée meilleure nageuse
de la compétition par la fédération internationale, Manaudou y a même atteint le sommet de
son art. Toujours sans rivale sur 400 m, elle a surtout amené le 200 m dans une autre dimension en
assortissant sa deuxième médaille d’or d’un
record du monde (1’55’’52) ébouriffant. Également médaillée d’argent sur 800 m et 100 m dos
NON, FRANÇAIS et Françaises n’ont gagné ni
un titre du Grand Chelem, ni une des deux
grandes Coupes internationales, et pourtant
l’année 2007 est à classer dans les bons millésimes du tennis national. Malgré les éliminations
au deuxième tour de la Coupe Davis et de la Fed
Cup, malgré le déclin brutal d’Amélie Mauresmo,
blessée et lassée, joueurs et joueuses ont réussi
une saison très pleine, à commencer par les deux
numéros 1, le très attendu Richard Gasquet et la
très inattendue Marion Bartoli.
C’est à Wimbledon qu’ils ont tous les deux marqué les esprits. Le premier y a atteint, à vingt et un
ans, sa première demi-finale d’un tournoi du
Grand Chelem avant de se heurter au grand
maître Federer. La seconde, à vingt-deux ans, a
fait encore mieux : victorieuse de Justine Henin,
indiscutable numéro 1 mondiale de l’année, en
demi-finales, elle s’est hissée jusqu’à la finale
Yohann Diniz (marche) et Romain
Mesnil (perche), tous deux en argent
aux Mondiaux, Leslie Djhone (400 m),
Sophie Duarte (3 000 m steeple) ou
encore Vanessa Boslak (perche) sont
les rares satisfactions d’une saison
sans relief, polluée par les affaires de
dopage dans le demi-fond et de
grosses déceptions sur la piste avec
notamment les échecs de Mehdi Baala
(1 500 m) et Ladji Doucouré (110 m
haies).
Note : 7/20
AVIRON
En ramenant trois médailles d’argent
des Championnats du monde à
Munich, cet été, dans un contexte
international de plus en plus relevé, les
Français ont réalisé une performance
de haut niveau. Mais, contrairement à
l’an passé, même le deux de couple de
leur champion olympique Adrien Hardy a été sevré de titre.
Note : 11/20
BOXE
Rediffusion aujourd’hui à
11 heures, 14 heures
et 16 heures
* Notes attribuées par les journalistes de l’ÉÉquipe.
** Basket, hand, volley.
TENNIS
ATHLÉTISME
Le crash du basket
ARRIVÉES AMBITIEUSES lors des Euros, les deux
équipes de France de basket se sont effondrées sur la fin
pour connaître un sort identique : une huitième place et
la fin des espoirs de participer aux Jeux Olympiques de
Pékin. La déception fut énorme, notamment chez les
garçons qui pouvaient compter sur quatre joueurs évoluant en NBA dont Tony Parker, qui avait encore franchi
un palier en étant désigné meilleur joueur de la dernière
finale. En Pro A, la Chorale de Roanne fut la grande révélation de la saison en s’adjugeant la Semaine des As et le
titre de champion.
Le volley a suivi le même chemin que le basket. Sixièmes
du Mondial en 2006, les Bleus, diminués par les blessures, ont craqué à l’Euro – seulement neuvièmes en terminant sur quatre défaites – et ont été incapables de se
reprendre lors du tournoi de préqualification olympique
au Portugal. Seul courte lueur : le coup ponctuel réussi
par les femmes lors de l’Euro (8e).
NATATION
Cyclisme
Jean-Marc Mormeck a animé l’année.
Joyeusement d’abord en récupérant
son titre de champion du monde des
lourds-légers à l’occasion d’une
revanche mémorable face à O’Neil
Bell, plus tristement ensuite en per-
(record d’Europe en passant sous la minute,
59’’87), et de bronze avec les filles du relais
4 × 200 m, la Française a évolué dans un autre
monde que ses coéquipiers, individuellement
plus (Esther Baron 4e sur 200 m dos) ou moins
(Alain Bernard éliminé en demi-finales du 100 m)
près du podium, alors que les garçons du
4 × 100 m ont cueilli un bronze prometteur. Survenue au début de l’été, l’explosion chronométrique d’Alain Bernard, troisième homme le plus
rapide de tous les temps sur 100 m depuis les
48’’12 des Championnats de France, a été convertie en un premier titre international de l’Antibois
la semaine dernière à Debrecen, où de nouvelles
têtes (Muffat, Balmy) ont aussi égayé la maison
bleue. Car depuis maintenant trois saisons, la
France est quand même devenue une place forte
de la natation.
Note : 16/20
dant par arrêt de l’arbitre face à
l’anglais David Haye. Après cette
défaite, la France n’avait plus le
moindre détenteur d’une ceinture
mondiale. Jusqu’à Brahim Asloum qui,
après deux tentatives infructueuses et
un régime drastique, a remporté le
titre WBA des mi-mouche samedi 8
décembre.
Note : 9/20
CANOË-KAYAK
On attendait Tony Estanguet aux Mondiaux brésiliens de septembre, on a vu
Sébastien Combot. Médaillé d’argent
en C 1, le double champion olympique
a laissé la lumière à un petit gars de
vingt ans, sacré en K 1. L’argent des
frères Luquet (C 2) a complété la
bonne récolte française.
Note : 13/20
CYCLISME
Qui d’autre que le cyclisme peut prétendre au titre de super « bonnet
d’âne » de l’année 2007 ? Les Français
sont forcément victimes des dégâts
causés par les affaires à répétition tout
au long de la saison. Seule exception,
hors la route : Julien Absalon, quadruple champion du monde du VTT
cette année et favori pour les Jeux de
Pékin.
Note : 0/20
ÉQUITATION
Quelques bons résultats individuels en
saut et surtout une année exceptionnelle en concours complet de Nicolas
Touzaint (champion d’Europe individuel, et vice-champion d’Europe par
équipes) sauvent une très mauvaise
année pour le saut (non-qualification
de l’équipe de saut d’obstacles pour
les épreuves olympiques et relégation
en Ligue 2).
Note : 8/20
ESCRIME
2007 fut d’abord un tremplin pour
2008 puisque, à l’exception des filles
du fleuret, les escrimeurs français ont
bien engagé leur qualification olympique. Une performance rehaussée par
quatre or mondiaux par équipes mais,
au plan individuel, Laura Flessel et
Jérôme Jeannet ont connu la consécration au niveau continental.
Note : 12/20
GYMNASTIQUE
Malgré encore un manque de régularité, les Français ont multiplié les indices
positifs en vue des Jeux. Chez les filles
(6e par équipes aux Mondiaux), où la
championne olympique en 2004
(barres asymétriques) Émilie Le Pennec a pris sa retraite, des jeunes (Petit,
Morel), emmenées par Cassy Véricel
contre Venus Williams. Ces exploits, complétés
par la régularité de leurs performances sur les
deux circuits, leur ont valu de terminer la saison
dans le top 10, Bartoli dixième, Gasquet huitième
avec sa première participation au Masters à la clé.
Deuxième satisfaction : derrière eux, les rangs
sont fournis. Au nombre de représentants dans
les cent premiers, la France est leader du classement internationales chez les hommes (15) et
deuxième chez les femmes (10). D’autre part, garçons et filles ont remporté le même nombre de
tournois : sept.
Solides, souvent placés, parfois vainqueurs dans
les tournois de moyenne importance, Français et
Françaises ont cependant encore quelques
marches à gravir pour atteindre vraiment le sommet. Ce ne sont pas les plus faciles.
Note : 13/20
(bronze au sol aux Mondiaux), ont affiché leur potentiel. Des bémols avec les
non-qualifications du trampoline
femmes et de l’ensemble en rythmique.
Note : 12/20
JUDO
L’avènement de Teddy Riner (champion du monde des + 100 kg) et le doublé de Gévrise Emane (championne
d’Europe et du monde en – 70 kg) ont
marqué une année où la France termine troisième nation aux Mondiaux
avec 5 médailles pour des filles toujours au sommet et 3 pour des garçons
encore un peu en retrait.
Note : 14/20
PATINAGE
ARTISTIQUE
Une année faste, symbolisée par la
mainmise de Brian Joubert, invaincu
depuis dix compétitions consécutives.
Champion d’Europe pour la deuxième
fois et champion du monde quarantedeux ans après Calmat, il est toujours
épaulé par les danseurs DelobelSchoenfelder, également champions
d’Europe.
Note : 15/20
SKI ALPIN
Pâlots, les skieurs français, à l’image
de Mondiaux sauvés du naufrage par
le bronze du slalomeur Jean-Baptiste
Grange. En Coupe du monde, PierreEmmanuel Dalcin a empoché la descente de Val-d’Isère, Bourgeat a arraché un podium en super-combiné et
Marie Marchand-Arvier son premier
accessit (3e) en descente à Cortina
d’Ampezzo. Mais comme Ingrid Jacquemod, auteur de sa saison la plus
régulière sans terminer dans le trio de
tête (10e), les Bleus ont fait dans la discrétion. Vainqueur le week-end dernier de son premier slalom, Grange
demeure la seule véritable éclaircie.
Note : 8/20
SKI NORDIQUE
En combiné, Jason Lamy-Chappuis (21
ans) a confirmé son potentiel (2e de la
Coupe du monde, 1er en sprint). En biathlon, Raphaël Poirée (2e de la Coupe
du monde, champion du monde et
petit globe du 20 km) et Florence Baverel (5ede la Coupe du monde, argent
mondial) ont réalisé une belle saison
avant de prendre leur retraite alors que
Sandrine Bailly rayonne en cette fin
d’année (3 victoires, leader de la
Coupe du monde). Les fondeurs sont
restés en retrait tandis que les sauteurs, en particulier Emmanuel Chedal, commencent à sortir de l’anonymat depuis quelques semaines.
Note : 12/20
L’HISTOIRE
Hockey, j’y connais rien
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Entraîneur de foot, Jérôme Tran Van est aussi sélectionneur de l’équipe de France de hockey sur gazon, sport qu’il n’a jamais pratiqué.
CET APRÈS-MIDI, à Barcelone, à l’occasion
d’un match amical face à la Belgique, Jérôme
Tran Van entendra sa première Marseillaise
en tant qu’entraîneur de l’équipe de France
de hockey sur gazon. « Un moment fort pour
moi qui suis très attaché aux couleurs de la
France », souffle-t-il. D’autant plus que rien
ne le prédisposait à vivre un tel instant.
Jérôme Tran Van, quarante ans, est en effet
spécialiste de… football. Stagiaire pro à
Dunkerque il y a une vingtaine d’années,
titulaire d’un brevet d’État niveau 2 de foot
qui lui permit d’entraîner plusieurs clubs de
la région parisienne, Tran Van a toujours baigné dans le milieu du foot. Professeur d’EPS,
il en a même fait son métier en tant que formateur au centre de formation des apprentis
du Paris-SG, où il a vu défiler devant lui les
espoirs du club comme Selim Benachour ou
Lorik Cana.
Son destin sportif a basculé il y a quatre ans.
Il raconte : « Le club de hockey de Saint-Germain-en-Laye, qui évolue également au
Camp des Loges, cherchait un préparateur
physique. L’information est arrivée au PSG.
J’ai trouvé le challenge intéressant et, après
six mois, on m’a confié l’équipe. » La greffe
fut un succès immédiat.
Pour sa première saison, il amène Saint-Ger-
main en finale du Championnat de France.
Un an plus tard, il offre aux Yvelinois leur premier titre ainsi que la Coupe de France,
avant, l’an dernier, de réaliser un inédit triplé
(titres sur gazon et en salle, Coupe de
France). La saison en cours s’ouvre sur les
mêmes bases avec un exploit en Coupe
d’Europe, où Saint-Germain s’est offert le
luxe de remporter sa poule devant les champions d’Allemagne et d’Angleterre, deux
nations références.
Son but : qualifier
la France pour les Jeux
Dernière étape de cette fulgurante ascension, sa nomination, début novembre, à la
tête des Bleus à la suite du départ du Belge
Pascal Kina, reparti sans crier gare dans son
pays après seulement deux semaines. « Mon
arrivée était un peu dans l’air du temps,
confie-t-il. Je suis assez ambitieux et c’était
aussi dans un coin de ma tête. Mais je me
projetais plutôt sur l’olympiade
2008-2012. » Fraîchement nommé, le DTN
Frédéric Delannoy poursuit : « Il y avait
urgence et nous ne disposons pas d’un réservoir de cadres techniques très important.
Autour de l’ancien staff qui avait démissionné fin août par usure, mais qui a toujours sa
Entraîneur au centre de formation du PSG en football, Jérôme Tran Van
a emmené le club de hockey sur gazon de Saint-Germain-en-Laye aux
titres de champion de France en 2006 et 2007.
(Photo Laurent Ettore)
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place et qui apporte toute sa connaissance
du monde du hockey, on a donc cherché ce
que l’on pouvait amener comme supplément
d’âme pour transcender l’équipe. Jérôme
était sur une vague très positive avec son
club. Nous avons décidé de surfer sur cette
vague. »
Lors de son arrivée dans le monde du hockey,
Tran Van a d’abord dû s’adapter à son nouveau milieu, aux antipodes de son activité
quotidienne auprès des jeunes « footeux »
du PSG. « Le hockey, c’est familial, souvent
même au sens strict du terme, explique-t-il.
Au foot, il y a beaucoup d’argent en jeu. Au
hockey, les mecs paient leur licence... J’ai
apporté une nouvelle philosophie, très
empruntée au foot et à son professionnalisme. Car, entre les jeunes du PSG, qui ont
toujours la bouteille d’eau à la main, qui
s’étirent dès qu’ils ont deux minutes, et les
hockeyeurs que je retrouve, le soir, ce sont
deux mondes bien différents. Mais avec un
point commun : la performance. Et puis les
principes tactiques sont très proches, avec
les notions d’espaces, d’intervalles, de
débordements, de centres, d’appels, de
contre-appels, de 4-4-2… » Antoine Gouédard-Comte, l’un de ses joueurs à Saint-Germain et en équipe de France (environ
70 sélections), apporte un autre élément :
« Son vécu foot lui a permis d’apporter la
rigueur, le travail, la discipline et la cohésion
d’équipe. Bon, parfois, on le chambre un peu
quand il commence à nous parler de coups
très spécifiques au hockey. On lui dit : “ Mais
qu’est-ce que tu en sais, toi ?”… Mais ses
résultats plaident pour lui. »
Tran Van apprend vite. Entouré d’un staff
conséquent, avec notamment Bertrand Reynaud, l’ancien coach des Bleus, il devra
encore accélérer sa formation pour relever
son challenge : qualifier la France pour les
Jeux Olympiques. Du 2 au 10 février, en Nouvelle-Zélande, les Tricolores, absents de ce
prestigieux rendez-vous depuis 1972,
devront pour cela remporter un tournoi à six
avec les locaux, l’Irlande, les États-Unis,
l’Argentine et Trinité-et-Tobago. Une mission « pas facile mais pas impossible non
plus, estime le coach. Nous qualifier serait
une grande histoire. Mais le sport est rempli
de ce genre de belle histoire. C’est ce qui
nous fait tous vibrer. C’est vrai que mon parcours est un peu dingue. Mais c’est la vie qui
est comme ça. »
SAS INTRA-PRESSE
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Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.
Président : Marie-Odile AMAURY.
S.N.C. L’EQUIPE
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Italie, 1,75 ; Irlande, 2 ; Luxembourg, 1,50 ;
Maroc, 11 MAD ; Pays-Bas, 2,2 ; Portugal, 2 ;
Polynésie, 460 CFP ; Sénégal, 1 700 CFA ; Suisse,
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Commission paritaire
no 1207I82523 ISSN 0153-1069
SE
Tirage du mercredi 19 décembre 2007 : 345 454 exemplaires
PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU
JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
BASKET-HAND-VOLLEY
Yannick Jauzion (bras levés) et Christophe Dominici (à sa droite) exultent après leur victoire (20-18) sur les All
Blacks en quarts de finale de la Coupe du monde. Seul réel exploit de cette année 2007 oû le rugby français a
très peu brillé.
(Photo Bernard Papon)
Bleu
Rouge
venue l’éclaircie. Sans toujours maîtriser parfaitement son sujet,
témoin ses deux défaites contre
l’Écosse, l’équipe de France a fait le
boulot. Elle s’est logiquement qualifiée pour la phase finale de l’Euro.
Son parcours en Suisse et en
Autriche donnera en grande partie
le ton de l’année 2008. À moins que
Lyon qu’on n’attend pas, ou moins
que les autres saisons, tienne l’intégralité de ses promesses sur la
scène européenne.
Note : 11/20
Athllé
létisme
létisme
Jaune
Bleu
Jaune
le bilan général du football français.
Les Lyonnais ont choisi le plus mauvais moment pour subir leur première défaite à Gerland en Coupe
d’Europe depuis OL-Ajax (0-2) en
octobre 2002. Ils ont dans le même
temps tiré le rideau sur la saison
2006-2007.
Car dominateurs outranciers en
Ligue 1 (15 points d’avance à la
trêve), ils ont rapidement enlevé
tout attrait et tout suspense à un
Championnat par ailleurs très
pauvre en jeu et en buts. Une fois
encore c’est donc des Bleus qu’est
Spport
Sports
orts
ts ccollectifs**
colle
co
ollectifs
eecctifs**
ect
ctifs**
ctifs
t fss ti
Éqquitation
Éq
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it
itat
taatii n - Ski
kkii alpin
allppii
alp
Noir
Noir
ÇA N’ÉTAIT PLUS ARRIVÉdepuis
la saison 2002-2003. Cette année,
aucun club français n’a réussi à forcer le passage jusqu’en quarts de
finale d’une coupe d’Europe. Lens et
Paris se sont arrêtés en quarts de
finale de la coupe UEFA, éliminés
par Leverkusen et Benfica. Lyon et
Lille n’ont pas fait mieux en Ligue
des champions, sortis par la Roma
et Manchester United. Si la double
défaite des Nordistes de Claude
Puel face au double champion
d’Europe n’a rien d’étonnant,
l’échec de Lyon a largement plombé
Ruuugby
R
Rugby
gbyy - Box
Boxee
11
BASKET EUROLIGUE HOMMES (9 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
P. BELGRADE - ROANNE : 82-76
Le coup dur
Roanne a plié sur la fin sous la puissance de Pekovic et la tâche se complique pour accrocher le Top 16.
BELGRADE –
tu ouvres un peu la rotation, tu prends
un éclat derrière, c’est pénible ! » pestait d’ailleurs Choulet.
Car, si Roanne a récité un premier
quart-temps, sans trembler, dans un
silence qui allait mal au teint de la Pionir, grâce notamment au travail titanesque de Badiane sur Pekovic (14-30,
10e), le relais de Soliman était plutôt
délicat. « Peko » renaissait d’un coup,
le Partizan avec lui. « Je ne veux pas
avoir l’air de taper sur un joueur, mais
la rotation de Soliman coûte cher et
remet Pekovic dans le match, même si
William est bien mieux sur la fin »,
commentait Choulet. Car si Roanne,
sans couardise, terminait le premier
acte sur un air de gala (trois primés
consécutifs de Hale, Hess, Poupet,
dont le dernier bonifié en deux
minutes !), avec un petit matelas
(40-51), le Partizan avait désormais
une vraie gueule de combattant.
Outre Pekovic, l’autre petit trésor du
club, Tepic, faisait briller les ballons. La
Chorale, à surveiller l’épouvantail
Pekovic, ouvrait forcément les extérieurs, et Velickovic, Tepic, Vitkovac,
Tripkovic ont appris à shooter au berceau ! Pourtant, Roanne avait toujours le match au bout des doigts (+ 4,
67-71, 33e). Mais le Partizan haussait
encore le ton défensif. Badiane finissait carpette, Pekovic meurtrissait les
raquettes (42 rbds à 23 au final) et
Roanne s’éparpillait un peu, alors que
les arbitres faisaient dans le désuet en
sifflant trois portées de balle à Pellin !
Sur un énième mouvement de Pekovic,
un drive de Palacio, le match basculait,
lentement, doucement, dans l’escarcelle serbe (77-72, 36e). Une balle perdue de Rush, une mésentente SalyersBadiane, un tir primé manqué de
Salyers, la frustration était là, alors que
le rêve passait. Le Top 16 aussi, mais
pas totalement encore. Il luit encore un
peu à l’horizon…
de notre envoyé spécial
DANS UNE PIONIR vidée de son
âme, la défaite est froide et silencieuse
comme une lame. Elle ne sonne pas
encore le glas des chances roannaises
d’accrocher le Top 16, mais quand on a
caressé un petit bout de bonheur pendant trente-cinq minutes, il est terriblement cruel de repartir les mains
vides.
Et ce matin, Roanne est en posture
délicate, sixième à un seul succès de
Belgrade certes, mais en ayant perdu
les deux confrontations directes face
aux Serbes. « C’est évidemment extrêmement frustrant, d’autant que ça
vient de nous. On manque des lay-up
faciles, des tirs ouverts. On ne peut
s’en prendre qu’à nous-mêmes », relatait Jean-Denys Choulet, très déçu. Car
ses hommes, téméraires, courageux,
frondeurs, auront dirigé les débats
trente-cinq minutes durant, malgré un
Marc Salyers superbement défendu
par un gamin de vingt et un ans, Velickovic. Malgré un Pape Badiane qui
n’avait plus que des lambeaux de cœur
à offrir en fin de match, tant il se sacrifia en défense sur Pekovic. Malgré aussi un manque criant de danger poste
bas, où la Chorale ne rentra quasiment
pas un panier dos au cercle. Rédhibitoire à ce niveau…
Pekovic
de tout son poids
82
76
GROUPE A
HIER
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Palacio
28 6 2/8 0/2 2/3 1-2 2
Tepic
32 18 6/11 2/4 4/4 1-2 4
Kecman
19 2 1/3 0/1 - 1-4 2
Borovnjak
5 2 1/2 - - 1-0 1
Tripkovic
17 3 1/3 1/2 - 1-2 1
Velickovic
33 14 5/12 2/7 2/4 3-4 4
Pekovic
33 26 11/18 - 4/5 7-9 Vitkovac
18 8 3/7 2/3 - 0-3 3
Bozic
6 2 1/1 - - 0-1 Milosevic
3 - - - - - Vranes
6 1 - - 1/2 - TOTAL
200 82 31/65 7/19 13/18 15-27 17
Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd
Poupet
8 6 2/3 1/1 1/1 0-1 Hale
22 8 2/6 1/2 3/4 2-1 Soliman
7 2 1/2 - - 1-0 P. Badiane
33 10 3/10 - 4/4 0-1 Salyers
40 14 4/9 1/4 5/6 2-8 3
Hess
26 14 4/8 3/4 3/6 1-3 Pellin
32 7 2/5 1/2 2/2 - 2
Rush
32 15 6/17 1/7 2/3 1-2 2
TOTAL
200 76 24/60 8/20 20/26 7-16 7
82-76 (14-30 ; 26-21 ; 20-13 ; 22-12)
Écarts.- BEL : + 6 (score final) ; ROA : + 17 (11e)
Spect. : Match à huis clos. Arb. : Arteaga (ESP), Chiari
(ITA), Mikhaylov (RUS).
Ol ymp ia kos (GR E) - Ljub lj an a
(SLV).......................................... 113-80
Sopot (POL) - Kaunas(LIT) ........... 80-85
S ie n n e ( I T A ) - C S K A M o s c o u
(RUS) ........................................... 66-69
AUJOURD’HUI
V. Bologne (ITA) - Vitoria (ESP)
Pts
—
1. CSKA Moscou ........ 17
2. Sienne ...................... 15
3. Olympiakos ............. 14
4. Kaunas ..................... 14
5. Vitoria ...................... 13
6. Ljubljana .................. 12
7. Bologne ................... 10
8. Sopot ......................... 10
J.
—
9
9
9
9
8
9
8
9
G.
—
8
6
5
5
5
3
2
1
P.
—
1
3
4
4
3
6
6
8
p.
—
732
702
816
738
681
682
608
614
c.
—
624
627
721
736
615
762
716
772
PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 2 JANVIER 2008 : CSKA Moscou - Ljubljana. JEUDI
3 JANVIER : Kaunas-Sienne ; Vitoria-Sopot ; V. Bologne - Olympiakos.
Pts J. G. P. p. c.
GROUPE B
— — — — — —
1. EP Istanbul ............. 15 9 6 3 706 658
HIER
2. Malaga ..................... 14 8 6 2 654 572
Milan (ITA)- EP Istanbul (TUR) .... 73-76
3. Vilnius ...................... 14 8 6 2 642 566
AUJOURD’HUI
4. Tel Aviv .................... 14 8 6 2 637 639
5. Aris Salonique .............. 12 8 4 4 562 598
C. Zagreb (CRO) - Malaga (ESP)
6. C. Zagreb ........... 11 8 3 5 628 699
M. Tel-Aviv (ISR) - LR Vilnius (LIT)
7. Milan ................... 11 9 2 7 666 703
A. Salonique (GRE) - Le Mans (20 h 30,
8. LE MANS .......... 8 8 0 8 576 636
Sport + à 22 h 45)
PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 2 JANVIER : MalagakMilan. JEUDI 3 JANVIER : LR
Vilnius - Le Mans ; C. Zagreb - A. Salonique ; EP Istanbul - M. Tel-Aviv.
Pts J. G. P. p. c.
GROUPE C
— — — — — —
HIER
1. Panathinaïkos ........ 17 9 8 1 759 675
2. Barcelone ................ 14 8 6 2 630 564
Bamberg (ALL) - Panathinaïkos
3. Real Madrid ............ 14 8 6 2 641 583
(GRE) ........................................... 58-72
4. P. Belgrade ............. 13 9 4 5 699 745
P. Belgrade (SER) - Roanne ....... 82-76
5. Fenerbahçe ............. 12 8 4 4 617 637
AUJOURD’HUI
6. ROANNE ................. 12 9 3 6 737 803
7. Rome ....................... 10 8 2 6 634 653
Fenerbahçe (TUR) - Barcelone (ESP)
8. Bamberg ................. 10 9 1 8 590 647
Rome (ITA) - Real Madrid (ESP)
BELGRADE.
L’arrière de la
Chorale Brion Rush
(à droite) attaque
ici devant Cedomir
Vitkovac mais
les Roannais, bien
partis, n’ont pas
tenu la distance
à Belgrade
(Photo
Andrej Isanovic/AFP)
PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 2 JANVIER : Panathinaïkos - P. Belgrade ; Roanne Barcelone. JEUDI 3 JANVIER : Rome - Fenerbahçe ; Real Madrid - Bamberg.
OLYMPIAKOS - LJUBLJANA : 113-80 (28-17 ; 25-26 ; 25-18 ; 35-19)
OLYMPIAKOS : Vasilopoulos (8), Teodosic (4), Q. Woods (4), Tsakalidis (10), Vasiliadis (21), Printezis (21), M. Jackson (12), Papamakarios (4), Macijauskas (18), Kafkis, Bourousis (2), Blakney (9).
LJUBLJANA : Rizvic (6), Doncic, C. Booker (2), Mocnik, Dragic (12), Milic (17), Hukic (18),
Begic, M. Bailey (20), Zupan, R. Taylor (5).
SOPOT - Z. KAUNAS : 80-85 (22-10 ; 18-25 ; 13-28 ; 27-22)
SOPOT : I. Milicic (1), Gurovic (17), Roszyk, Masiulis, Dylewicz (12), Harissis (7), Slanina (19),
Van den Spiegel (15), Stanojevic (7), Shakur (2).
Z. KAUNAS : Jurak (7), M. Brown (16), Maciulis (12), Kalnietis, Salenga, E. Zukauskas (6), Jankunas (5), M. Popovic (21), Collins (16), Bradley (2).
SIENNE - CSKA MOSCOU : 66-69 (21-21 ; 22-12 ; 14-23 ; 9-13)
SIENNE : McIntyre (13), Ilievski (7), Eze (7), Sato (7), Thornton (9), K. Lavrinovic (6), Kaukenas
(9), Ress (2), Stonerook (6).
CSKA MOSCOU : Papaloukas (2), Zisis (3), Siskauskas (18), Holden (9), D. Andersen (15),
Voroncevich (5), Langdon (5), Goree (12).
DAVID LORIOT
MILAN - EP ISTANBUL : 73-76 (14-16 ; 20-20 ; 20-25 ; 19-15)
MILAN : Sesay (7), Gallinari (6), Aradori (10), C. Shaw (6), Watson (13), Vukcevic (16), M. Booker (4), Giovacchini, Katelynas (11).
EP ISTANBUL : Penn (15), Nicholas (14), L. Woods (4), Gregory (20), Abi, Gonlum (1), R. Wright,
Erdogan, Kuqo (5), Arslan (7), Hutson (10).
Pour ne pas tout perdre
AUJOURD’HUI, 20 H 30, PALAIS DES SPORTS
DE SALONIQUE (en différé, à 22 h 45, sur Sport +)
ARIS SALONIQUE : 4 Castle (1,82 m, BOS) ; 5 R. Terry (2,03 m, USA) ; 7 Serapinas
(1,97 m, LIT) ; 8 Wright (1,91 m, USA) ; 9 Kalaitzis (1,95 m) ; 10 Iliadis (1,92 m) ;
13 Mottola (2,08 m, FIN) ; 14 Massey (2,02 m, USA) ; 15 Agadakos (2,07 m) ; 16 Tsaldiris (1,94 m) ; 17 Panteliadis (1,90 m). Entraîneur : G. Herbert.
LE MANS : 5 Batum (2,04 m) ; 6 Diot (1,92 m) ; 7 Koffi (2,07 m) ; 8 Limonad (1,91 m,
ISR) ; 9 Bokolo (1,91 m) ; 10 Leloup (2,02 m) ; 11 Bogdanovic (2,04 m, SER) ; 13 Ricci
(2,03 m, USA) ; 15 Clancy (2,01 m, USA). Entraîneur : V. Collet.
ment prévue et stipule qu’un club qui
terminerait deux années de suite dans
les trois derniers d’Euroligue, ou qui ne
se classerait pas dans la première moitié de son Championnat national, peut
être démis de sa participation. « C’est
sur ces bases que Fortitudo Bologne,
qui a terminé, l’an passé, 12e de son
Championnat, a été écarté, explique le
C’EST UN DANGER qu’on n’avait pas
forcément envisagé en début de saison. Mais, actuellement bon dernier
des vingt-quatre clubs engagés en
Euroligue, Le Mans (0 v.-8 d.) pourrait
fort bien se voir retirer par l’ULEB la
participation à sa troisième année
garantie, c’est-à-dire la saison prochaine. La chose est réglementaire-
coach sarthois, Vincent Collet, et c’est
ce qui nous a alertés. On sait aussi que
M. Bertomeu s’est exprimé il y a
quelques semaines sur le fait qu’il ne
voyait pas la nécessité de maintenir
quatre clubs italiens en Euroligue. » Et
comme les droits télé émanant des
clubs français ont sérieusement baissé, l’argument économique est lui aussi vacillant. Or, Le Mans a terminé la
saison passée 22e club d’Euroligue et
est actuellement en fâcheuse posture.
Et si on en arrivait à la perte de cette
troisième année, on n’a pour l’instant
aucune certitude, en l’absence de
réponse de l’ULEB, quant à la réattribution de ce ticket à un club français,
même si, comme le précise le coach,
« le ticket de Bologne l’an passé avait
été redonné à un club italien ».
Le Mans porte ainsi sur les épaules des
enjeux qui concernent tout le basket
français. « On l’a dit aux joueurs, pour
qu’ils en soient bien conscients, avant
le match de Milan, ce qui explique
peut-être aussi la crainte qu’on a montrée ce soir-là. Même si, pour moi,
l’argument majeur qui doit nous faire
avancer, c’est la fierté, l’orgueil,
l’envie de montrer qu’on peut
gagner. » Arrivé fort tardivement hier
soir à Salonique (retard de TGV, puis
d’avion), le MSB, qui n’a malheureusement pas pu s’entraîner, et toujours
privé de Bogavac, n’aura rien de facile
à Salonique, dont l’intérieur Jeremiah
Massey a souffert d’une entorse à la
cheville en début de semaine. Mais le
MSB a six journées devant lui pour renverser ces sombres prévisions… – L. T.
EUROLIGUE FEMMES (7e journée)
Bourges, la bonne affaire
difficile à jouer parce qu’elle est plus
physique. Nous avons bien rentabilisé,
la seconde période », commentait
Pierre Vincent. Villeneuve-d’Ascq est
revenu dans le coup en s’imposant
devant Riga avec une Robert percutante. Gros revers, en revanche, pour
Valenciennes, largué d’entrée chez le
leader Brno. Enfin, Mondeville a bien
résisté à Valence mais s’incline une
nouvelle fois de peu. – Avec J. Bav.
VICTOIRES À DOMICILE, défaites à
l’extérieur. Le sort des clubs français a
été très contrasté, hier soir, avec la
bonne affaire de la soirée pour
Bourges qui a désormais 2 points sur
ses deux poursuivants classés cinquièmes. Les Berruyères, non sans
mal, sont parvenues à se défaire de
Prague dans le dernier quart-temps
dans le sillage du duo Dumerc-Snell.
« Il est important de terminer par une
victoire à la maison. Cette équipe est
VILLENEUVE-D’ASCQ - RIGA : 67-50 (20-9 ; 17-14 ; 11-17 ; 19-10)
VILLENEUVE-D’ASCQ : Dieme ; Fombonne (3) ; Drljaca (13) ; Robert (20) ; Wambe (7) ; Sacko
(10) ; Crawford (6) ; Ilic (3) ; Dantas (5).
RIGA : Tillis (19) ; Dreimane ; Jacintho (11) ; Babkina ; Eglite ; Tare (8) ; M. Anderson (1) ;
Zherzherunova (9) ; Kityzina (2).
BOURGES - PRAGUE : 71-60 (18-14 ; 17-19 ; 18-13 ; 18-14)
BOURGES : Petrovic (3) ; Snell (17) ; Melain (4) ; Miyem (14) ; Dumerc (19) ; Kireta (8) ;
Lepron (2) ; Ndongue (4).
PRAGUE : Hartigova (4) ; Ferancikova ; Whalen (16) ; Elhotova ; Mokrosova (4) ; Le Dréan (7) ;
Burse (16) ; Godin (4) ; Karpova (9).
BRNO - VALENCIENNES : 86-62 (31-12 ; 20-17 ; 19-18 ; 16-15)
BRNO : Vesela (7) ; Vecerová (2) ; Maiga (10) ; Machová (14) ; Whitmore (13) ; Stehlíkova (2) ;
Zirkova (10) ; Kulichova (15) ; Ivkovicne Beres (6) ; Viteckova (7).
VALENCIENNES : C. Aubert (6) ; Koehn (12) ; Zara (6) ; Michel ; Pochet (3) ; E. Gomis (4) ;
Bade (5) ; Reghaïssia (2) ; Ohlde (17) ; Cserny (7).
VALENCE - MONDEVILLE : 83-78 (23-25 ; 23-22 ; 18-15 ; 19-16)
VALENCE : Baranova ; Maltsi (5) ; Palau (19) ; Nilton (20) ; Aguilar ; Tornikidou (13) ; Bjelica (2) ; Ferragut (8) ; Douglas (16).
MONDEVILLE : Salagnac (15) ; C. Aubert (18) ; L. Williams (18) ; El Gargati (6) ; Jannault (9) ;
Alexis (12).
TROPHÉE DU JOUEUR DU MOIS DE PROA
1
J. COX
Le Havre
2
C. JULIAN
Nancy
3
C. MARQUIS
Cholet
GROUPE A. – HIER : CSKA Moscou (RUS) Naples (ITA), 89-67 ; Villeneuve-d’Ascq Riga, 67-50 ; Fenerbahçe (TUR) - Sopron
(HON), 78-61. Classement : 1. CSKA Moscou, 14 pts ; 2. Fenerbahce, 12 ; 3. Sopron
et Riga, 10 ; 5. Villeneuve-d’Ascq, 9 ; 6.
Naples, 8.
GROUPE B. – HIER : Bourges - Prague
(RTC), 71-60 ; Salamanque (ESP) - Sibenik
(CRO), 82-72. AUJOURD’HUI : Ekaterinbourg (RUS) - Cracovie (POL). Classement : 1. Ekaterinbourg (– 1 m.), 12 pts ; 2.
Cracovie (– 1 m.), 10 ; 3. Bourges et Salamanque, 10 ; 5. Sibenik et Prague, 8.
GROUPE C. – HIER : Brno (RTC) - Valenciennes, 86-62. AUJOURD’HUI : Spartak
Moscou Région (RUS) - Gdynia (POL) ;
Namur (BEL) - Kosice (SLV). Classement :
1. Brno (+ 1 m.), 13 pts ; 2. Spartak Moscou
Région, 11 ; 3. Valenciennes, 10 ; 4. Gdynia
et Kosice, 8 ; 6. Namur, 7.
GROUPE D. – HIER : Dynamo Moscou
(RUS) - Faenza (ITA), 59-49 ; Valence
(ESP) - Mondeville, 83-78.
AUJOURD’HUI : Vilnius (LIT) - Pecs (HON).
Classement : 1. Valence, 14 pts ; 2. D. Moscou, 11 ; 3. Pecs (– 1 m.), Mondeville et
Faenza, 9 ; 6. Vilnius (– 1 m.), 8.
LIGUE FÉMININE (10e journée)
HIER : Montpellier-Challes, 75-70 ; Clermo n t - M o u r e n x , 8 7 - 6 9 . D E M A I N
(20 heures) : Calais-Reims. SAMEDI
(20 heures) : Tarbes-Bourges ; Valenciennes - Aix-en-Provence. MERCREDI
20 FÉVRIER 2008 (20 heures) : SaintAmand - Mondeville ; Arras - Villeneuved’Ascq.
Classement : 1. Bourges, 18 pts ;
2. Valenciennes, 17 ; 3. Montpellier et
Challes, (+ 1 m.) 16 ; 5. Villeneuve-d’Ascq,
15 ; 6. Clermont (+ 1 m.), 15 ; 7. Mondeville 14 ; 8. Reims et Arras (+ 1 m.), 14 ;
10. Saint-Amand, 13 ; 11. Tarbes et Calais,
12 ; 13. Aix-en-Provence, 11 ; 14. Mourenx
(+ 1 m.), 11.
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 12 janvier (20 heures) : Mondeville-Clermont, SaintAmand - Arras. Dimanche 13 janvier (15 h 30) : Aix-Bourges, Mourenx-Challes, ReimsTarbes, Montpellier-Callais ; Villeneuve-d’Ascq - Valenciennes (16e j.).
MONTPELLIER - CHALLES : 75-70 (17-20 ; 17-21 ; 16-10 ; 25-19)
MONTPELLIER : Manic ; Daley (18) ; Bonnan (8) ; Dijon (11) ; Moises Pinto (20) ; Basko (18).
CHALLES : Jackson (27) ; L. Badiane (10) ; Duvivier (2) ; Frniakova (6) ; Dubois (3) ; J. Gomis
(2) ; Luptakova-Gyurcsi (13) ; Davenport (7) ; Bacquet.
CLERMONT - MOURENX : 87-69 (29-15 ; 12-12 ; 30-21 ; 16-21)
CLERMONT : Lardy (4) ; Tomaszewski (11) ; Touré ; G. Mendy (4) ; Butler (3) ; Krawczyk (22) ;
Das Neves (19) ; Kuktiene (16) ; Lemaire ; Nikipolskaïa (8).
MOURENX : Kevorkian (7) ; Arrondo ; Devaux (9) ; Agbatan (5) ; A. Lelas (12) ; Castets (2) ;
Chones (10) ; Tzekova (24).
PRO B (15e journée)
Votez avant le 20 décembre, minuit.
Par SMS en tapant B au 61044*.
Sur LNB.TV
ou sur
*0,35 € TTC hors coût d’un SMS.
MARDI : Évreux-Bourg 70-81 ; Nantes - Aix-Maurienne 92-71. HIER : Reims-Rouen 88-97 ;
Brest-Châlons 81-85 ; Limoges - Saint-Étienne 94-75. DEMAIN : Besançon-Nanterre ; Boulazac Saint-Vallier ; Poitiers-Quimper. SAMEDI : Saint-Quentin - Le Portel
Classement : 1. Rouen 27 pts ; 2. Bourg 26 ; 3. Saint-Étienne et Nantes 24 ; 5. Poitiers (-1 m) ;
23 ; 6. Limoges et Brest 23 ; 8. Nanterre (-1 m) 22 ; 9. Châlons, Aix-Maurienne et Evreux 22 ;
12. Quimper et Boulazac (-1 m) 21 ; 14. Besançon, le Portel et Saint-Vallier (-1 m), 19 ; 17. SaintQuentin -1 m) 18 ; 18. Reims 18.
JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007
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ARIS SALONIQUE - LE MANS
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BAMBERG - PANATHINAÏKOS : 58-72 (8-17 ; 20-23 ; 15-13 ; 15-19)
BAMBERG : Ensminger (4), Hamann (6), Greene (7), Suput (4), Fenn (8), Pavic, Garrett (17),
Okulaja (10), Dickel, Tadda (2).
PANATHINAÏKOS : Perperoglu (2), Spanoulis (8), Becirovic (5), Batiste (7), Zizic (4), Hatzivrettas (2), Dikoudis (5), Tsartsaris (5), Diamantidis (5), Winston (8), Jasikevicius (21).
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KONE À ROANNE. – L’affaire était entendue depuis une dizaine de jours déjà,
elle est désormais officielle : le pivot ivoirien, Mohamed Kone (2,11 m, 26 ans) a
signé pour le reste de la saison, et, sans doute, une saison supplémentaire, en
faveur de la Chorale de Roanne. Kone avait été licencié par l’Élan Chalon le mois
dernier (7,2 pts, 5,7 rbds en quatre matches), conséquence d’un contrôle au cannabis positif en février dernier, ayant entraîné une suspension du joueur jusqu’au
25 janvier prochain au soir. Kone retrouvera donc les parquets de Pro A, vraisemblablement lors du déplacement à Strabourg... le 26 janvier, sous le maillot roannais. Un renfort intéressant pour la Chorale, pas vraiment garnie à l’intérieur. Kone
devrait ainsi « tourner » avec Badiane sur le poste de pivot (et reléguer sans doute
Soliman plus loin sur le banc). Surtout, Kone, capable de s’écarter et shooter à
trois points, devrait ouvrir le jeu. « Associé à Salyers, son profil offensif est intéressant pour nous », confirmait d’ailleurs Jean-Denys Choulet hier. – D. L.
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Et pourtant, nonobstant ces manques,
ces failles et une lucidité qui s’effilocha
en fin de match, Roanne aurait pu
accrocher ce match si précieux, si Hale
ou Badiane avaient rentré des doubles
pas jouables en fin de match, si Rush
n’était pas tombé deux minutes dans
l’à-peu-près lors de l’ultime quarttemps. Mais voilà, dans un huis clos à
la serbe, où il y eut à la fin plus de
monde qu’au début, où les dirigeants
du Partizan purent brailler à l’envi,
Roanne a plié et les regrets sont nés.
« Sur la fin, on se précipite, on ne joue
pas notre jeu, moi je rate des choses
faciles. Le Top 16, ça devient très difficile », convenait Pape Badiane,
héroïque en défense, mais usé pour
peser de l’autre côté en deuxième mitemps.
Et cela reposait évidemment le problème de la rotation au poste cinq, en
attendant l’arrivée de Kone. La rotation tout court d’ailleurs, pour une
équipe qui vit presque exclusivement
sur les cœurs de son cinq de base.
« Chaque fois que tu fais un écart, que
P. BELGRADE
ROANNE
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BASKET NBA
Jeudi 20 décembre 2007
« Je reste dans le système »
BORIS DIAW, le capitaine de l’équipe de France, prend les critiques sur son rendement actuel avec philosophie.
Depuis le début de la saison, Boris Diaw n’est pas moins
productif parce qu’il joue moins. Il joue moins parce qu’il
est moins productif. Telle est la vision de l’entraîneur des
Suns, Mike D’Antoni. Un décalage vécu en silence par
l’intéressé durant un mois de décembre difficile, marqué
par plusieurs défaites du club, une production en baisse
(5,9 points, 3 rebonds, 2,9 passes en 20 min de moyenne
sur le mois) et le départ du sélectionneur Claude Bergeaud. Boris Diaw, qui a réussi une belle partie lors du
succès lundi à San Antonio, ne se départit pas d’un discours sans aspérité.
SAN ANTONIO –
de notre correspondant
« QUE VOUS INSPIRE le départ
de Claude Bergeaud ?
– Je le sentais un peu venir, car
depuis qu’on avait fini avec l’équipe
de France, le président avait dit qu’il
voulait que les gens prennent leurs
responsabilités. Nous, les joueurs,
avions exprimé nos responsabilités,
le staff technique en avait fait de
même. Claude avait expliqué ce qu’il
avait cru bien faire ou mal faire et
tout ce qu’il pensait faire dans le
futur pour rectifier cela. Il était prêt à
repartir dans la continuité de ce
qu’on faisait. Après, une commission
a été formée, mais rien n’a été décidé.
– Il est parti avant la décision…
– Mais ça allait être décidé quand ?
C’est clair que Claude en a eu marre
d’attendre. Mais ils voulaient le
pousser à s’en aller de lui-même. Je
trouve cela très dommage. Je comprends la décision de Claude. Quand
tu ne te sens pas désiré dans un environnement, dans une équipe, dans
un travail, tu n’as pas forcément
envie de rester.
– Vous êtes resté silencieux
depuis cette annonce. Avezvous eu Claude au téléphone ?
Et qu’attendez-vous de la
suite ?
– Oui, j’ai eu Claude plusieurs fois
au téléphone. On a discuté. Quant à
la suite, on en est au même point. Ils
doivent décider qui ils veulent mettre
en place.
– Avez-vous des noms en tête,
des préférences ?
– Non. J’attends. Comme tout le
monde. Je souhaitais voir Claude
rester. Maintenant, il est parti, on va
passer à autre chose.
– Enchaînons sur vos difficultés du moment en NBA. Même
si vous restez sur deux bons
matches…
– Merci.
– La presse de Phoenix ne vous
a pas épargné ces derniers
temps, qualifiant vos performances de dépassionnées, et
vous-même d’homme invisible. Lisez-vous la presse
locale ?
– Non.
– Dans le groupe, personne ne
vous a fait de remarques ?
– Non. Rien de spécial. J’essaie de
me donner à fond chaque match,
quoi qu’il arrive.
– Ça, c’est pour le “politically
correct”. Mais avez-vous la
sensation d’apporter suffisamment quand vous faites un
match à 0 point, 2 rebonds,
3 passes (contre les Knicks
début décembre) ?
– En quinze minutes.
– Il vous faut plus de temps
pour vous exprimer ?
– Non, ça n’est pas ça. Mais en
quinze minutes, je fais quoi ? Je ne
peux pas shooter sans ballon. Je ne
peux pas vraiment créer. Alors, je
pose des écrans… Mais je ne me
plains pas. Si on gagne un titre
comme ça, cela ne me pose pas de
problème… À l’époque où je faisais
des triples doubles, où je marquais
des points, je faisais 90 % des systèmes. C’était entre Nash et moi,
avec du pick and roll.
''
Si on gagne un
titre comme ça,
cela ne me pose
pas de problème…
– Il vous reste quoi maintenant, 10 % des systèmes ?
– (Rire). Je n’en suis même pas sûr.
Mais cela ne me pose pas de problèmes. C’est à vous, les journalistes,
que cela en pose.
– Apparemment, Steve Nash
et Mike D’Antoni pensent le
contraire. Puisqu’ils ont récemment laissé entendre dans la
presse qu’il serait bien de vous
voir jouer avec plus d’agressivité. Vous en ont-ils parlé ?
– Non, non. Les coaches me disent :
c’est bien ce que tu fais, tu es agressif, ça n’est pas ta faute si tu n’as pas
d’opportunité.
– Même dans un match où
vous inscrivez zéro point ?
– Oui. Ils me l’ont dit après ce match
là. Ils m’ont dit que j’avais défendu à
fond et qu’en attaque je n’avais pas
eu forcément la possibilité de
m’exprimer.
– Vous n’avez pas l’impression
qu’ils cherchent justement à
prévenir une réaction de votre
part devant les critiques de la
presse ?
– Je ne me pose pas la question. Si
on me dit quelque chose, je le prends
comme on me le dit. Je ne me triture
pas le cerveau comme ça.
– Mais cela ne vous fait pas
mal d’entendre les fans dire
que vous êtes trop payé, que
vous ne méritez pas votre
contrat de 9 millions de dollars
par an ?
– Si, mais les fans l’ont toujours dit. Ce ne sont pas des
commentaires plaisants.
Maintenant, ce que disent les
fans ne reflète pas toujours la
situation et ne va pas dicter
ma manière de jouer. Moi, je
réponds directement à ce que
me dit le coach. Il est ma première
source de direction.
– Alors pourquoi vous taclet-il dans la presse s’il ne vous
dit rien ?
– C’était la semaine dernière…
mais bon, c’est vrai, il m’a dit qu’il
avait l’impression que j’étais différent au niveau de l’agressivité. Mais
bon, on a perdu quelques matches,
donc il va peut-être falloir changer ça
un peu.
– C’est précisément ce que les
gens ne comprennent pas.
''
Votre agressivité à géométrie
variable.
– Mais c’est parce que je reste dans
le système.
– Steve Nash a expliqué un
jour son développement par sa
capacité à repousser les murs
fixés par le coach, pour lui montrer qu’il pouvait en faire plus.
Vous ne pensez pas que vous
devriez en faire de même ?
– Non. Ça n’est pas ma philosophie… Si le coach me dit : je mets des
systèmes en place et je veux que tu
les casses, je le ferai. »
OLIVIER PHEULPIN
Boris DIAW-RIFFIOD 2,03 m, 25 ans.
Né le 16 avril 1982 à Cormeilles-enParisis (Val-d’Oise).
Ailier-fort.
Clubs : JSA Bordeaux (1995-1998) ;
Centre fédéral (NM 1, 1998-2000) ;
Pau-Orthez (Pro A, 2000-2003) ;
Atlanta (NBA, drafté en 21e position
en 2003, 2003-2005) ; Phœnix (NBA,
depuis 2005)
Palmarès : médaillé de bronze à
l’Euro (2005), champion d’Europe
juniors (2000), médaillé de bronze à
l’Euro espoirs (2002), champion de
France 2001, 2003 ; Coupe de France
2002, 2003 ; Semaine des As 2003.
Distinctions : élu MIP (joueur ayant
le plus progressé) de la NBA en 2006,
meilleur joueur Français de Pro A
(2003), dans le meilleur cinq de l’Euro
(2005).
Équipe de France : 90 sélections
(1re : 23 janvier 2002).
Stats 2007-2008 : 7,1 points,
4,2 rebonds, 3,6 passes.
Salaire 2007-2008 : 9 millions de
dollars (6,2 millions d’euros).
MICHAEL JORDAN A
REJOUÉ ! – On ne s’excite pas.
Mike la légende, actionnaire et
manager des Charlotte Bobcats, a
seulement rechaussé les baskets
mardi, le temps d’un entraînement
pour distiller les bonnes ondes à une
équipe en perte de confiance après
dix défaites en douze matches. À
quarante-quatre ans, MJ était juste
là pour le moral des troupes et un
message : « Nous n’avons pas de
star dans l’équipe. Tout le monde
doit se soutenir si l’on veut avoir du
succès. Tant que nous n’aurons pas
développé une star capable de
Gravelines, confiance à Sarre
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« Le conseil d’administration à l’unanimité a décidé de continuer avec Frédéric
Sarre et envisage de recruter un nouveau meneur. » Le conseil
d’administration de Gravelines, hier soir, aux alentours de 21 heures, a
accouché d’un statu quo… ou plutôt d’un simple remodelage d’effectif. « Le
profil de ce nouveau meneur serait un jeune Américain, a indiqué le président
Christian Devos. Il n’implique pas le départ de tel ou tel joueur. Par contre, le
BCM ne s’interdit pas à terme le recrutement supplémentaire d’un joueur
intérieur. » Le président Christian Devos s’est engagé pour faire travailler les
hommes ensemble. Pas gagné d’avance avec la semaine de crise que vient de
traverser Gravelines et les propos tenus par les uns et les autres. « Je n’ai pas
senti de rupture entre les joueurs et l’entraîneur », a confié néanmoins le
directeur exécutif Hervé Beddeleem, qui insiste sur « Ie plaisir » à redonner
aux supporters et à l’ensemble du club. « Gravelines vient de traverser une
crise sportive et de résultats, mais pas seulement. Dans l’urgence il y a
absolument la nécessité d’un délai de réflexion compte tenu des évènements
que nous venons de vivre. Il faut assumer certaines choses et se garantir de
certaines autres », a indiqué l’entraîneur Frédéric Sarre. – H. L.
ZIANVENI VERS LIMASSOL. – Un
moment en contact avec Rome,
l’ancien joueur de Nancy Maxime
Zianveni (1,98 m, 27 ans et 9,6 pts
et 6,5 pts de moyenne l’an passé)
s’est finalement engagé jusqu’à la
fin de saison avec le club chypriote
d’AEL Limassol, engagé en
Eurocoupe, où il retrouvera son
compatriote Karim Souchu. Nancy
n’avait toutefois pas encore donné
sa lettre de sortie. – D. Le.
REBRACA ARRÊTE. – Le pivot
serbe Zeljko Rebraca (2,12 m,
36 ans) a décidé de mettre un terme
à sa carrière. L’ex-intérieur
international souffrait depuis 2003
d’irrégularités du rythme cardiaque.
Il avait évolué six saisons en NBA et
avait signé cette saison au Pamesa
Valence, en Liga ACB, avec lequel il
n’a joué que trois matches (2,7 pts,
0,6 rbd).
COUSIN EN LIMOUSIN. – Un mois
après la fin de sa courte aventure
dans l’élite à Pau-Orthez, Olivier
Cousin (36 ans) rebondit à Limoges,
mal en point, et retrouve ainsi la
Pro B, dont il avait été élu meilleur
coach l’an passé avec Quimper. Il
RÉSULTATS
New Jersey - Sacramento, 101-106 ;
Chicago - LA Lakers, 91-103 ; LA Clippers Toronto, 77-80.
prend la succession de Frédéric
Forté, par ailleurs président, qui
abandonne ainsi une de ses deux
casquettes après avoir coaché un
dernier match hier soir à Beaublanc.
Olivier Cousin prendra le groupe
limougeaud en main dès le
27 décembre, date de la reprise pour
le CSP.
JULIAN FORFAIT POUR LE
ALL-STAR GAME. – L’intérieur de
Nancy Cyril Julian, qui s’est donné
une entorse du pouce contre Roanne
samedi dernier, a été arrêté jusqu’au
30 décembre. Absent mardi lors du
match en Coupe ULEB à Valence,
l’ancien international devrait donc
être forfait pour le All-Star Game de
Bercy et remplacé par le Havrais Ali
Traoré. – G. Gai.
AIX : LESDEMA ARRÊTE, BAKER
S’EN VA. – Le Pays d’Aix Basket
enregistre le départ de l’Américaine
Sherill Baker, qui ne rentre plus dans
les plans de jeu du club et jouera
son dernier match samedi. Enfin,
l’ex-internationale Nathalie Lesdema
a terminé sa pige, qui prenait fin
officiellement le 18 décembre et a
pris congé du club aixois.
LA RUBRIQUE BASKET
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LES LOS ANGELES LAKERS, désormais cinquièmes de l’Ouest avec 15 victoires et 9 défaites, sont tout doucement en passe de se construire une jolie
petite équipe. Chicago en a eu la démonstration mardi soir, impuissant à
contenir une déferlante Lakers avec six joueurs à dix points ou plus, Sasha
Vujacic (19), Kobe Bryant (18), Lamar Odom (17), Luke Walton (12), Andrew
Bynum (12) et Derek Fisher (10). Relégué sur le banc, Ronny TURIAF (4 pts,
2 rbds, 7 min) n’a guère eu le temps de s’exprimer lors de la 6e victoire en
7 matches du club californien. Mais c’était déjà beaucoup plus que Joakim
NOAH, collé sur le banc des Bulls toute la soirée.
prendre les matches à son compte,
ils doivent comprendre qu’il faut
jouer en équipe. » Et à la question
que beaucoup se posent, Sam Vincent, l’entraîneur des Bobcats, a
répondu oui : « Il ne fait aucun doute
qu’il serait encore très efficace en
NBA. Il n’est peut-être plus Air Jordan, mais il aiderait certainement
cette équipe. Sa présence est de
l’électricité pure. Même s’il ne jouait
que huit à dix minutes pour servir les
autres. Mais je ne pense pas qu’il
existe la moindre chance de le faire
revenir sur sa décision. Mais c’est
Noël… »
Bleu
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Les Lakers en hausse
Jaune
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NBA EXPRESS
Noir
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Boris Diaw a connu un début de saison un peu difficile, même si les Suns sont l’une des
meilleures équipes de l’Ouest.
(Photo John Mc Donough/SI/Presse Sports)

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