fond d ecran samsung e600
Transcription
fond d ecran samsung e600
1 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY BASKET CLERMONT ATTEND TOULOUSE DE PIED FERME BORIS DIAW : « JE NE ME PLAINS PAS » (Page 7) Clermont a mobilisé ses meilleurs joueurs, notamment l’ouvreur Brock James (ci-contre), pour recevoir le Stade Toulousain, demain (21 heures), à l’occasion du match au sommet de la cinquième journée du Top 14. (Photo Richard Martin) *62 ANNÉE - N 19 527 0,85 e o France métropolitaine (Page 12) En manque de temps de jeu depuis le début de la saison NBA, Boris Diaw (à droite), opposé ici à Childress lors du match de Phoenix contre Atlanta (96-105), prend son mal en patience. (Photo Scott Cunningham/AFP) www.lequipe.fr Jeudi 20 décembre 2007 T 00106 - 1220 - F: 0,85 E 3:HIKKLA=[UU]ZY:?b@m@c@k@a; LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE VIEIRA Y CROIT ENCORE Le capitaine des Bleus, qui a accumulé les blessures ces derniers mois, a repris l’entraînement. Dans un entretien accordé à « L’Équipe », Patrick Vieira, trente et un ans, évoque son avenir en équipe de France et dit tout le bien qu’il pense de la nouvelle génération. (Page 3) COUPE UEFA : RENNES ATTEND UN MIRACLE (Page 5) (Page 6) (Page 10) www.ysl-lhomme.com Patrick Vieira ne s’est pas fixé de date pour effectuer son retour avec l’Inter puis avec les Bleus. « Je rejouerai quand je serai bien, à cent pour cent », affirme-t-il. L’expérience du milieu défensif international sera essentielle pour l’équipe de Domenech au cours d’une année 2008 marquée par l’Euro et la nouvelle confrontation avec l’Italie. (Photo Bernard Papon) 2007 : ANNÉE TOP OU FLOP ? Olivier Martinez par Sam Taylor-Wood L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANDORRE, 1,05 ; DOM, 1,4 ; AUTRICHE, 2,10 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,90 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,75 ; IRLANDE, 2 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2,2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge SAGNOL : « JE RESTE AU BAYERN » Bleu Rouge (Page 4 et notre éditorial, page 2) Jaune Bleu Jaune DOSSIER : POURQUOI LE FOOT FRANÇAIS EST-IL SI DÉFENSIF ? Noir Noir Guy Lacombe et Rennes peuvent se qualifier pour les seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA s’ils battent, ce soir, le Dinamo Zagreb par trois buts d’écart. (Photo Pierre Minier/L’Équipe) 2 Bleu Rouge Noir Jaune LA PAGE DEUX , ON EN PARLE AUJOURD HUI DANS « Castres, la Babel du Tarn RUGBY. Alain Gaillard a du pain sur la planche. Arrivé le 11 décembre aux manettes d’un club en difficulté, le nouveau directeur sportif castrais doit composer avec un effectif largement composé d’étrangers. « Face à Perpignan, on était deux Français, moi et Lagardère… confie, le capitaine Nallet (notre photo). Ce n’est pas facile, je l’ai déjà dit, l’anglais n’est pas ma langue natale et je n’ai pas un super niveau. Pendant le match, avec la fatigue, on souffle, je n’ai pas le temps de traduire et dire ce que je veux aux gars. » (Page 8) Gasquet prudent TENNIS. Après dix jours d’arrêt, Richard Gasquet a repris hier le fil de sa préparation. Stoppé par une inflammation au genou gauche, le numéro 1 français « n’a plus du tout mal », mais compte tout de même jouer la prudence. Il fera ainsi l’impasse sur le tournoi d’Adélaïde (31 décembre-6 janvier). (Page 8) L’ÉDITO » 366 LES QUESTIONS Pistorius, le rêve passe… ATHLÉTISME. La Fédération internationale (IAAF) n’a pas encore annoncé sa décision sur le cas Pistorius, mais il semble que les rêves olympiques du coureur handicapé auront du mal à se concrétiser. Le double amputé sud-africain s’était soumis en novembre à une série de tests afin de prouver qu’il ne retirait pas d’avantage de ses prothèses. Gerd-Peter Brüggemann, qui dirigeait cette étude diligentée par l’IAAF, a déclaré hier à Die Welt que Pistorius disposait bel et bien « d’un avantage important ». (Page 6) FOOTBALL. Depuis le début de la saison, Fred (notre photo) n’a joué que 366 petites minutes avec l’Olympique Lyonnais. D’abord blessé, puis barré par l’explosion de Benzema, l’avant-centre brésilien (24 ans) n’a ainsi toujours pas marqué le moindre but avec l’OL cette saison. Vu le dispositif à une seule pointe de Lyon, l’international sait qu’il a peu de chances de jouer beaucoup cette année et semble s’être préparé à changer de tunique au mercato. Le Paris-SG paraît intéressé par sa venue, mais sous forme de prêt, ce qui ne satisfait ni Lyon ni le joueur. (Page 6) Un bol d’air pour Paris Roanne flanche VOLLEY-BALL. Sportivement mal en point et miné par des tensions internes, Paris s’est offert un répit salvateur en dominant Bled (3-1). Une victoire qui lui permet de continuer de rêver aux play-offs de la Ligue des champions. (Page 8) BASKET. Bien parti face au Partizan Belgrade, Roanne a peut-être laissé filer hier sa qualification pour le Top 16 de l’Euroligue (76-82), même s’il lui reste une petite chance. « Ça devient très difficile », reconnaît Pape Badiane. (Page 11) OUR peu qu’on ait un semblant d’imagination, la tâche à laquelle sera confronté le Stade Rennais, aujourd’hui, en Coupe de l’UEFA, pourrait remémorer quelques fameuses soirées européennes du passé, quand, pour se qualifier, un club français devait renverser une situation jugée impossible… Et qu’il parvenait à le faire ! C’est exactement ce qui est demandé (Photos Jérôme Prévost et Pascal Rondeau) FOOTBALL (Ligue 1) Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 38 18 12 2 4 37 2. Nancy 34 18 9 7 2 24 3. Bordeaux 30 18 8 6 4 26 4. Le Mans 30 18 9 3 6 26 5. Valenciennes 29 18 8 5 5 23 6. Caen 28 18 8 4 6 21 7. Nice 26 18 6 8 4 18 8. Monaco 25 18 7 4 7 22 9. Saint-Étienne 25 18 7 4 7 20 10. Strasbourg 24 18 6 6 6 18 11. Lorient 24 18 5 9 4 18 12. Toulouse 24 18 6 6 6 19 13. Rennes 24 18 7 3 8 18 14. Marseille 22 18 5 7 6 19 15. Lille 21 18 4 9 5 18 16. Lens 20 18 5 5 8 16 17. Auxerre 20 18 6 2 10 16 18. Paris-SG 19 18 4 7 7 15 19. Sochaux 16 18 3 7 8 15 20. Metz 7 18 1 4 13 9 Brest 3 -3 1 -4 Rennes 1 -6 3 -2 3 5 Nantes Amiens 10 3 Biarr Biarritz Bordeaux eaux Toulouse GROUPE B 3 -5 1 -5 Aurillacc Aur Nevers Never 6 -3 7 -1 M Montpellier 12 5 MAGAZINE FOOTBALL 4 -5 Sport + 105 min 17.00 FOOTBALL Ni Nice FOOTBALL Aja ja jaccio 13 2 MOTO Pérec, Edgar Grospiron et Sandra Laoura. À 11 heures : football, présentation de la dernière journée de Coupe de l’UEFA. À 11 h 15 : basket, retour sur Partizan Belgrade - Roanne en Euroligue. À 11 h 30 : chronique « Au Rayon Sport » : les GPS. À midi, 14 h 30 et 17 h 15 : Question de sport : « 2007 : année top ou flop ? » À 17 heures : JT Équipe. À 20 heures : RTL Foot. Pour écouter RTL-L’Équipe, connectez-vous sur le site Internet www.rtl-lequipe.fr, www.lequipe.fr ou www.rtl.fr et téléchargez, si besoin, le logiciel Windows Media Player 11 pour Windows ou le logiciel QuickTime 7. BASKET LE COIN DES RADIOS Rediff. à 2 h 20.45 Sport + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 21.00 Eurosport 2 60 min Rediff. dimanche à 14 h France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 5.16 et 6.48 Europe 1. Journal des sports. 5.30 et 6.45 RTL. Sports. 16. RMC. Luis attaque. 18. RMC. Moscato Show. 18.53 RTL. Mégasports. 19. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 19.20 France Bleu. Journal des sports. 20. RMC. Intégrale Foot. 20. RTL. RTL Foot. 20. Europe 1. Europe Sport. 22. RMC. After Foot. 22.45 Sport + 90 min Rediff. demain à 10 h 15 01.00 Eurosport 60 min À voir. Intéressant. 01.30 NBA. Miami Heat - New Jersey Nets. FOOT US Eurosport 120 min Direct 8 115 min Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 5 e journée. Résumé. BASKET 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu. 18. L’Édition du soir. 22.30 L’Édition de la nuit. 20.35 Euroligue H. 1re phase. 9e journée. Salonique (GRE) - Le Mans. FOOTBALL Canal + Sport 65 min 20.30 Championnat du monde de vitesse. Résumé de la saison. 6.30 Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Question de sport. « 2007 : année top ou flop ? » (rediff. à 14. et 16.). 18.30 La Grande Édition. 19. La Page Rugby (rediff. à 20., 21., 22. et à 0.15). 21.30 Édition de la nuit. INFOSPORT 19.40 Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 5e journée. Rennes - Dinamo Zagreb (CRO). 12 4 Rediff. à 23 h 15 Sport + 90 min Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 5e journée. Hambourg (ALL) - FC Bâle (SUI). 12 9 Eurosport 2 120 min 19.15 Coupe d’Italie. 8es de finale retour. AC Milan - Catane. Grenoble 9 3 Marseille 11.45 « Jour de sport ». Invités : Roselyne Bachelot, Ladji Doucouré et Leslie Djohne. 4 41% DE REMISE HIER Bamberg (ALL) - Panathinaïkos (GRE) .. 58-72 P. Belgrade (SER) - Roanne ........... 82-76 AUJOURD’HUI Fenerbahçe (TUR) - Barcelone (ESP) Rome (ITA) - Real Madrid (ESP) Classement : 1. Panathinaïkos, 17 pts (+ 1 m.) ; 2. Barcelone et Real Madrid, 14 ; 4. P. Belgrade, 13 (+ 1 m.) ; 5. Fenerbahçe, 12 ; 6. Roanne, 12 (+ 1 m.) ; 7. Rome, 10 ; 8. Bamberg, 10 (+ 1 m.). À ne pas rater NBA TV 150 min Rediff. demain à 19 h 02.00 NFL. St Louis Rams - Pittsburgh Steelers. NASN 210 min Rediff. demain à 18 h 30 Les cases bleues correspondent aux retransmissions en direct. Top 14 : demain, choc au sommet entre Clermont et Toulouse AUJOURD’HUI BASKET EUROLIGUE HOMMES (9e journée). – 20 h 30 : Aris Salonique (GRE)- Le Mans. FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 5e et dernière journée). – 20 h 45 : Rennes Dinamo Zagreb (CRO) (Sport +). DEMAIN AUTOMOBILE TROPHÉE ANDROS (3e manche), à l’Alpe-d’Huez. Jusqu’à samedi. FOOTBALL LIGUE 2 (19 e journée). – 20 heures : AC Ajaccio - Niort, Amiens - Libourne-Saint-Seurin, Angers-Dijon, Boulogne-surMer - Brest, Châteauroux-Grenoble, Montpellier-Gueugnon, Reims-Bastia (Ma Chaîne Sport), Sedan-Troyes. 20 h 30 : Le Havre Clermont (Ma Chaîne Sport). NATIONAL (19e journée). RUGBY TOP 14 (5e journée). – Voir tableau de bord. OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT À PLUS DE PROCHAINE JOURNÉE. – 5e JOURNÉE: vendredi 21 décembre, à 21 heures : Clermont-Toulouse (en direct sur Canal +), Auch-Biarritz. Samedi 22 décembre : Bayonne-Perpignan, Dax-Brive, MontpellierAlbi, Castres-Bourgoin, Montauban Stade Français. AGENDA NBA. Houston Rockets - Orlando Magic. Beesançoon B. — 2 1 1 0 3 1 0 2 2 1 2 1 1 3 Milan (ITA)- EP Istanbul (TUR) ....... 73-76 Classement : 1. EP Istanbul, 15 pts (+ 1 m.) ; 2. Malaga, LR Vilnius et M. Tel-Aviv, 14 pts ; 5. A. Salonique, 12 ; 6. C. Zagreb, 11 ; 7. Milan, 11 (+ 1 m.) ; 8. Le Mans, 8. BASKET Lyyon - 2 Perpignan pignan À 9 heures : Journal des sports. De 10 heures à midi (et à 15 heures) : Carrément Sport. À 10 heures : émission spéciale en direct de La Plagne à l’occasion des Étoiles du sport avec Stéphane Diagana, Marie-José 0 -7 Auxerre ClermontFerrand 10 6 Sttrasbourrg c. — 37 70 63 60 54 47 50 81 43 76 70 68 72 86 GROUPE C AUJOURD’HUI Ligue des champions F. Phase de poules. 4e journée. Dynamo Moscou (RUS) - Tenerife (ESP). Metz p. — 94 100 82 73 79 45 47 65 47 54 45 46 53 47 HIER C. Zagreb (CRO) - Malaga (ESP) M. Tel-Aviv (ISR) - LR Vilnius (LIT) A. Salonique (GRE) - Le Mans (20 h 30, Sport +) VOLLEY-BALL 0 -6 P. — 0 1 1 1 2 1 1 2 2 2 3 3 3 4 BASKET (Euroligue, 9e journée) Coupe de la Ligue anglaise. Quarts de finale. Chelsea-Liverpool. Sedan 3 -5 La RRochhelle 6 2 1 -6 Pariss Blois Poitiers 6 1 PROCHAINE JOURNÉE. – 19e JOURNÉE. – Samedi 22 décembre, 17 h 10 : Nancy-Lyon (Canal +). 20 heures : Auxerre-Monaco, Caen-Strasbourg, Lorient-Metz, Marseille - Le Mans, Nice-Valenciennes, Sochaux-Bordeaux (ces six matches sur Foot +). Dimanche 23 décembre, 18 heures : Lens-Lille (Canal + Sport), Toulouse-Rennes (Foot +). 21 heures : Saint-Étienne - Paris-SG (Canal +). Classement Pts J. G. N. ———— 1. Toulouse ....... 18 4 4 0 2. Stade Français . 13 4 3 0 3. Clermont . 13 4 3 0 4. Montpellier . 12 4 3 0 5. Montauban. 11 4 2 0 6. Bourgoin.. 11 4 2 1 7. Biarritz..... 10 4 2 1 8. Bayonne.. 10 4 2 0 9. Perpignan. 8 4 1 1 10. Albi .......... 7 4 1 1 11. Dax.......... 6 4 1 0 12. Castres.... 5 4 1 0 13. Auch........ 5 4 1 0 14. Brive........ 3 4 0 0 SKI ALPIN COUPE DU MONDE FEMMES. Descente, à Sankt Anton (AUT). VOLLEY-BALL PRO A (10 e jou rnée). – 20 h 30 : Montpellier-Tourcoing (Sport +). SAMEDI ÉQUITATION COUPE DU MONDE. À Londres. FOOTBALL LIGUE 1 (19e journée). – Voir tableau de bord. LIGUE 2 (19e journée, match décalé). – 20 h 30 : GuingampNantes (Eurosport). NATATION INTERCLUBS (petit bassin). – Jusqu’à dimanche. RUGBY TOP 14 (5e journée). – Voir tableau de bord. PRO D 2 (9 e journée). – 18 h 30 : Oyonnax-Béziers, Tarbes - Mont-de-Marsan, Lyon OU - Narbonne, Limoges-Aurillac, Grenoble-Pau, Racing-Métro - La Rochelle, Bordeaux-Bègles Blagnac. SAUT À SKIS COUPE DU MONDE. HS 137, à Engelberg (S UI). Ju squ ’à dimanche. SKI ALPIN COUPE DU MONDE FEMMES. Super combiné, à Sankt Anton (AUT). SNOWBOARD COUPE DU MONDE. Big Air, à Sofia (BUL). VOLLEY-BALL PRO A (10 e jou rnée). – 18 h 30 : Beauvais-Poitiers (Sport +). 20 heures : CannesAjaccio, Narbonne - Saint-Brieuc, Paris-Rennes, Tours-Asnières, Toulouse-Sète. DIMANCHE FOOTBALL L I G U E 1 ( 1 9e j o u r n é e , matches décalés). – Voir tableau de bord. RUGBY PRO D 2 (9 e journée). – 15 h 15 : Agen - Toulon (Sport +). BULLETIN D’ABONNEMENT OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM.......................................................... FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI) 13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS PRIX TOTAL DES NOS 46,10 €* POUR VOUS 27 € SEULEMENT *Prix de vente au numéro. Cette offre est valable uniquement pour les nouveaux abonnés, en France métropolitaine, jusqu’au 31 décembre 2007. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. PAGE 2 ADRESSE...................................................................................................................................................... CODE POSTAL VILLE................................................................................................ TÉL.................................................................... E-MAIL.............................................................................. Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à : FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10. ANEQ RCS Nanterre B 332 978 485 JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Caen 3 -3 Diff. — +22 +14 +3 +1 +7 +2 +4 +4 +1 0 -1 -2 -5 -1 0 -5 -10 -5 -9 -20 Bleu Rouge 5 2 2 -5 c. — 15 10 23 25 16 19 14 18 19 18 19 21 23 20 18 21 26 20 24 29 RUGBY (Top 14) Jaune Bleu Jaune Cherbourg 4 -1 (nombre de votants : 60 164) Selon le résultat de vos votes sur www.lequipe.fr et par SMS. TABLEAU DE BORD FOOTBALL avec OUI .................................................. 76 % NON ................................................ 21 % Ne se prononcent pas .................... 3 % Noir Noir 2 -4 Sébastien Chabal a-t-il raison de prolonger sa carrière en Angleterre ? SURF. À nouveau qualifié pour le circuit WCT, Mikaël Picon accompagnera son compatriote Jérémy Florès dans l’élite en 2008. « Quand on m’a dit que j’étais qualifié, je me suis immédiatement vu repartir surfer les plus belles vagues du monde, à Fidji, Tahiti… c’est génial, jubile le Français. Revenir en WCT, c’était un gros défi. Mais je me suis donné les moyens parce que j’avais vraiment envie de me donner une nouvelle chance sur le circuit pro. » (Page 9) LA TÉLÉVISION Lille D’HIER Picon : « Un gros défi » L’EFFET 12 JUILLET LA MÉTÉO Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr. entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de 1 SMS). FOOTBALL. En alignant une équipe largement rajeunie, Bordeaux a conclu sa phase de poules par une quatrième victoire (3-2) en autant de matches de Coupe de l’UEFA. Menés de deux buts à la 20e minute, les jeunes Girondins se sont ressaisis en deuxième mi-temps, réussissant à prendre l’avantage en fin de match, grâce à Moimbé (87e). Toulouse a gagné face au Spartak Moscou (2-1), mais c’était pour l’honneur. (Page 5) sont les plus verrouillées, soixante-seize 0-0 ont été enregistrés au cours des cinq cent soixante matches joués durant la saison 2006-2007. L’explication d’un tel état de fait tient en partie à l’exemplarité des résultats obtenus au niveau international depuis les nouvelles orientations prises par la direction technique nationale (DTN), à la suite de la non-qualification de l’équipe de France pour la Coupe du monde 1994. L’effet bénéfique quasi immédiat qu’a entraîné la réorganisation défensive des Bleus sur le terrain – demi-finalistes de l’Euro 1996 – et qui n’a fait que s’amplifier jusqu’au triomphe du 12 juillet 1998 – champion du monde en n’ayant encaissé que deux buts ! – a bien sûr terriblement influencé la plupart des entraîneurs mais aussi l’ensemble des éducateurs français. En mettant alors en place dans leurs clubs un jeu calqué sur celui qui avait tant réussi à l’équipe de France – meilleure défense, tout récemment encore, des qualifications pour l’Euro 2008 –, ces entraîneurs ont cru bien faire et détenir la panacée. Sauf que tous n’ont pas eu la chance d’avoir parallèlement dans leurs rangs des Dugarry, Henry, Trezeguet, Anelka, Cissé, Saha, ou Benzema aujourd’hui. Ce qui, évidemment, change tout. aux joueurs bretons, lesquels doivent battre par trois buts d’écart leurs adversaires du Dinamo Zagreb afin d’obtenir le droit de participer aux seizièmes de finale de la compétition, en février prochain. Le gros problème, face à pareil challenge, réside en ce que les Rennais, accessoirement victimes d’une sacrée dégringolade depuis un mois et demi en Ligue 1, n’ont marqué en tout et pour tout que deux buts au cours des neuf dernières rencontres qu’ils ont disputées. Une défaillance offensive certes caricaturale mais qui n’est pas sans renvoyer à un constat plus général, lequel donne à réfléchir. Parmi les cinq grands Championnats européens, la Ligue 1 est celui où l’on marque le moins de buts, 2,21 en moyenne par match contre 2,82 pour une rencontre de la Bundesliga, la plus prolifique. Il est aussi celui où les défenses La saison 2008-2009 de rugby sera-t-elle celle de Clermont, tant en Top 14 qu’en Coupe d’Europe ? Les jeunes Girondins assurent FOOTBALL P DU JOUR 3 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL « Je me sens jeune » PATRICK VIEIRA, le capitaine des Bleus, prépare patiemment son retour sur les terrains en 2008. Plein d’espoirs pour l’avenir. Patrick Vieira a pris de la hauteur. Ce début de semaine, il se trouvait en compagnie de son « filleul » à La Plagne, la station alpine où se tiennent les Étoiles du sport. Depuis six ans, dans ce cadre, vingt champions, cooptés par leurs pairs et le ministère des Sports, choisissent un espoir à parrainer. Sur la liste qui lui a été soumise, Patrick Vieira s’estdéterminé en faveur de Dennis Appiah, unjeune défenseur central de quinze ans, international moins de 16 ans, né à Toulouse, qui vient d’intégrer le centre de formation de l’AS Monaco. « Deux ou trois choses nous rapprochent. L’importance du cocon familial, par exemple. Dennis est proche de sa maman comme je suis proche de la mienne. Il a quitté Toulouse pour aller à Monaco, j’ai quitté Tours pour Cannes. J’ai aimé son parcours, le courant est bien passé. Comme je suis souvent sur la Côte, j’aurai l’occasion de le conseiller », explique Vieira. Le capitaine des Bleus, qui vient de passer une année noire, jalonnée de nombreuses blessures, s’est posé pour nous consacrer un long entretien. Il aborde son retour sur les terrains, les polémiques franco-italiennes, l’Euro 2008, l’émergence de la nouvelle génération d’internationaux et la réussite d’Arsenal, son ancien club. À trente et un ans, Vieira a encore beaucoup de projets. LA PLAGNE – de notre envoyé spécial '' '' 31 ans, né le 23 juin 1976 à Dakar (Sénégal). si fin et si élégant ! 1,91 m ; 83 kg. Milieu défensif. Clubs : Cannes (1992-nov. 1995) ; AC Milan (ITA, nov. 1995-1996) ; Arsenal (ANG, 1996-2005) ; Juventus Turin (ITA, 2005-2006) ; Inter Milan (ITA, depuis août 2006). Palmarès. – Vainqueur : Coupe du monde 1998 ; Championnat d’Europe des nations 2000 ; Coupe des Confédérations 2001 ; Coupe d’Angleterre 1998, 2002, 2005 ; Community (Charity) Shield 1998, 1999, 2002 et 2004 ; Supercoupe d’Italie 2006. Champion : Italie 1996, 2007 (*) ; Angleterre 1998, 2002 et 2004. 1er match en D 1 : Nantes-Cannes (0-0), le 20 novembre 1993. 1re sélection : France - Pays-Bas (2-1), le 26 février 1997. 104 sélections, 6 buts ; 49 matches, 2 buts en D 1 ; 279 matches, 29 buts en Premier League ; 54 matches, 6 buts en Serie A ; 86 matches, 4 buts en Coupe d’Europe (dont 69 m., 3 b. en C 1). (*) Le titre 2006 avec la Juventus Turin a été retiré à cette dernière suite à l’affaire des matches truqués. touche à l’équipe de France, quand on vient en sélection, on a des envies. Mais quand on décide d’aller à Arsenal, c’est difficile. Il faut faire les bons choix, tout simplement. – L’équipe d’Arsène Wenger s’est en tout cas remise de votre départ et de celui de Thierry Henry. Ça vous surprend ? – Arsène a fait les bons choix et les joueurs ont répondu présent. Quand je suis parti, Fabregas a eu l’opportunité d’être titulaire. Il s’est épanoui. "Titi" est parti, Adebayor n’a jamais marqué autant de buts. Van Persie se sent comme un leader. Nous, on avait une belle équipe. On jouait bien, on était plus solides physiquement. Cette équipe-là joue, et mieux qu’à notre époque. Mais est-ce que ça signifie qu’elle va gagner quelque chose ? Ça, c’est une autre histoire. En tout cas, Arsenal fait partie des deux, trois équipes qui pratiquent le meilleur football en Europe. » Benzema a ce quelque chose qui fait croire que c’est un futur grand – Que pensez-vous des déclarations de Lassana Diarra qui a fait part de son envie de quitter Arsenal parce qu’il ne joue pas assez ? – Ah bon ? Je n’étais pas au courant. Une carrière, ça dépend surtout des choix qu’on fait. Quand on quitte Chelsea pour Arsenal, on n’a pas la garantie de jouer non plus. Aujourd’hui, au milieu de terrain, même Gilberto Silva, qui est parfois capitaine du Brésil, est sur le banc. – Ne devrait-il pas f aire preuve d’un peu de patience ? – Il a envie de jouer, c’est normal. À son âge, j’étais pareil. Quand on Patrick VIEIRA '' 1€ (1) Samsung U600 Avec un forfait Orange 1h et plus à partir de 26 € par mois avec un engagement de 24 mois. JEAN-MARC BUTTERLIN Quinze matches officiels en 2007 Patrick Vieira n’a disputé que quinze matches officiels en 2007 avec son club, l’Inter Milan, et les Bleus. Le capitaine de l’équipe de France a en effet multiplié les blessures. 23 février : Vieira se fait mal aux muscles du genou et de la cuisse de la jambe droite à l’entraînement. À l’arrivée, une absence de plus de deux mois. 6 mai : il rejoue à Messine avec l’Inter (1-0). 17 mai : onze jours plus tard, lors de la finale retour de la Coupe d’Italie contre l’AS Rome (2-1), le milieu de l’Inter se blesse à nouveau. Il souffre d’une entorse du genou droit. Sa saison est terminée. 22 août : blessure au biceps fémoral gauche lors de Slovaquie-France (0-1). Il est remplacé par Toulalan à la 59e minute. 8 septembre : Vieira retrouve le terrain avec l’équipe de France en Italie (0-0). 12 septembre : contre l’Écosse (0-1), l’ancien Cannois quitte le terrain après soixante-dix minutes, remplacé par Nasri. C’est à nouveau le biceps fémoral qui est touché. S’ensuivent six semaines sans jouer. 20 octobre : Vieira réapparaît contre le Reggina en Championnat (1-0). Il joue un peu plus d’une heure. 23 octobre : en Ligue des champions, à Moscou, contre le CSKA (2-1), l’ancien Gunner se blesse après un quart d’heure. Cette fois, c’est le mollet droit qui a lâché. Depuis, Vieira se soigne en attendant son retour en 2008. – J.-M. B. JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 Offre soumise à conditions, valable en France métropolitaine (1) Prix de vente conseillé au 15/12/07 dans les points de vente Photo Service et Photo Station participants, sous réserve de la souscription à un forfait Orange (Classique, Intense ou Pro) de 1 h et plus à partir de 26 € par mois pour un engagement de 24 mois et 4,50 € de plus par mois pour un engagement de 12 mois. Voir la fiche tarifaire de l’offre mobile Orange en vigueur. Mobile disponible sans offre Orange selon tarif en point de vente. Photo Station – RCS NANCY B 334 413 713 – Photo Service SA – RCS Paris 352 929 103 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge – Des questions pourtant, vous ne vous en êtes pas posé en enchaînant en quatre jours les matches en Italie et contre l’Écosse ? – Je ne suis pas quelqu’un qui vit avec les regrets. J’ai effectué des choix et je les assume. Je ne regrette pas d’avoir joué ces deux rencontres avec l’équipe de France. J’en avais envie et, sur le coup, j’étais bien. Le problème n’était pas de revenir trop vite mais d’avoir enchaîné les deux matches aussi rapidement après une longue absence. – Cela n’a pourtant pas été apprécié par les dirigeants de l’Inter… – J’ai toujours été serein par rapport au soi-disant conflit dont il a été fait état dans les journaux. Personnellement, j’ai toujours été en phase avec mon club. Après les Bleus, je suis rentré dans mon club, j’ai discuté avec mon directeur sportif, mon entraîneur, mon président. Sans aucun problème. Ils ont compris pourquoi je voulais jouer avec l’équipe de France. – Mais ces déclarations des responsables de l’Inter contre le fait de jouer ces deux matches de rang ? – Les déclarations n’ont jamais été comme ça. Le problème, quand il s’agit de déclarations faites, par exemple, en Italie ou en Angleterre, c’est qu’elles ne sont pas toujours traduites de la bonne manière. Et ça peut créer des malentendus. Mes dirigeants ne m’ont jamais mis aucun stop parce que je jouais le deuxième match contre l’Écosse. Je n’ai pas reçu le moindre coup de fil de quelqu’un du club là-dessus. C’est moi qui joue, c’est moi qui assume, c’est moi qui prends la décision. Bleu C’est moi qui joue, c’est moi qui assume – Récemment, Lilian Thuram parlait de son âge, du temps qui reste. Cela occupe-t-il vos pensées ? – Non. Je me sens jeune encore. En France, quand un footballeur arrive à la trentaine, il est déjà à la cave. Ce qui me sauve, c’est d’avoir fait ma carrière à l’étranger. En Angleterre, les joueurs continuent jusqu’à trente-cinq, trente-six ans et ils ne se posent pas la question de savoir si, après le match, ils vont avoir mal au dos ou au genou, s’ils vont s’entraîner ou pas. Ils se gèrent, et voilà. Moi, c’est comme ça que je vois les choses. Je me sens jeune et j’ai l’intention de rester en équipe de France encore très longtemps. – L’Euro n’est donc pas une fin en soi ? – Bien sûr que non. Il faut que les gens s’attendent à ce que je continue. La seule chose qui pourrait faire que je ne joue pas en équipe de France, c’est qu’il y en ait un autre, meilleur que moi, qui prenne ma place. Sinon, je ne suis pas à me dire que j’arrête dans deux mois, après l’Euro, après la Coupe du monde ou je ne sais quand. J’ai toujours envie des Bleus. – Qui pourrait prendre votre place ? – Il y a Diaby, Diarra ; Toulalan, qui a fait de très bons matches. Les jeunes arrivent. Jaune Rouge Jaune '' Patrick Vieira (à droite) a fait le choix de jouer en septembre deux matches cruciaux des Bleus dans leur quête de l’Euro 2008 : contre l’Italie de Camoranesi à San Siro (0-0, notre photo), puis contre l’Écosse au Parc des Princes (0-1). Sans regrets malgré les six semaines d’arrêt et la polémique qui s’ensuivirent. (Photo Thierry Gromik/L’Équipe) Noir Bleu Noir « OÙ EN EST LE CAPITAINE de l’équipe de France ? – Ça va de mieux en mieux. Je suis en pleine préparation d’avant saison. Je fais tout ce qu’il faut pour être bien au mois de janvier. – Ressentez-vous encore des douleurs ? – Non, ça va très bien. J’ai repris la course. Il faut rester patient, avancer étape par étape, sereinement. – Avez-vous fixé une date de retour à l’entraînement ? – Je n’ai rien prévu du tout. Je n’ai pas envie de fixer des dates, parce que ça va me stresser. Ce que je vais faire cette fois, c’est être en phase avec moi-même et prendre les choses comme elles viennent. Après, je rejouerai quand je serai bien, à cent pour cent. Ce qui compte, c’est de retrouver le terrain en bonne forme parce que j’aime le terrain et que ça me manque. Là, je sors du tunnel, il reste quelques semaines. Les plus importantes. – Vous voilà devenu patient, c’est nouveau… – Ça change, non ? C’est avec l’âge, sûrement. Ce côté impatient que j’ai toujours eu, c’est parce que ça ne me fait pas plaisir de rester en dehors des choses. Je ne suis pas heureux quand je ne suis pas sur le terrain et j’ai parfois tendance à aller trop vite. Mais j’ai besoin de ça aussi pour me stimuler. – Au fil de toutes ces interruptions, quel a été le moment le plus dur ? – C’est quand on se blesse à droite, puis à gauche, puis encore à droite. J’aurais préféré me blesser pour de bon pendant cinq mois et revenir. Je me serais posé moins de questions. – Au fil de vos blessures, avec ce que vous savez aujourd’hui, géreriez-vous votre carrière différemment si c’était à refaire ? – Non, car mon tempérament est comme ça. Si j’ai fait carrière, c’est aussi grâce à cet état d’esprit. Je n’ai pas envie de le changer. – Comment avez-vous vécu la qualification pour l’Euro en tant que spectateur ? – Bien. La qualification des Bleus est largement méritée, malgré les deux faux pas contre l’Écosse. Même si on perd les deux fois, il n’y a pas photo entre les deux équipes. – Que vous inspire le tirage au sort ? – Il est difficile pour les quatre équipes. Difficile pour nous mais difficile pour les autres aussi. La défaite sera pratiquement interdite parce que ça va se jouer sur peu de chose. Il faudra qu’on soit bien dès le premier match. – Tout le monde parle déjà des retrouvailles avec l’Italie… – Oui, mais ce sera aussi difficile contre la Roumanie et les Pays-Bas. – Sera-t-il possible d’éviter une nouvelle polémique ? – Il y en aura toujours. Avec l’Italie, c’est “Je t’aime, moi non plus”. C’est normal qu’il y ait une rivalité entre deux grandes nations comme ça. Tant mieux, je trouve que c’est excitant. Ce qui compte, c’est que sur le terrain, il y ait du respect. – La Roumanie pour commencer, ça ne risque pas d’être un peu le Sénégal de 2002 ? – Ce sera très compliqué. Il faudra tout de suite être à fond dans la compétition, arriver à être bien physiquement. J’en ai discuté avec Chivu (son coéquipier roumain à l’Inter) et il m’a expliqué que cette génération-là est l’une des deux, trois meilleures de tous les temps dans son pays. Ils ont vraiment l’intention de faire quelque chose. – Ce sera un gros challenge, pour la nouvelle génération des Benzema, Ben Arfa et Nasri. Quel regard portez-vous sur eux ? – C’est une très bonne chose, que cette génération arrive. Ça prouve que la qualité de la formation française reste excellente. Pour le futur de l’équipe de France, c’est important. – Certains pensent que le battage médiatique autour d’eux est trop important… – Pas du tout. Quand on regarde ce que font Benzema ou Ben Arfa avec Lyon, c’est extraordinaire. Ils arrivent à gagner leur place de titulaires dans une très bonne équipe. Benzema, par exemple, n’a que vingt ans. Il a ce qu’il mérite. – Est-il la future star du football français ? – Je ne sais pas. Mais il a ce quelque chose qui fait croire que c’est un futur grand. Il est élégant, beau à voir jouer, il a cette facilité technique pour éliminer et il marque des buts. – Fort de votre expérience, qu’avez-vous envie de lui dire ? – Ce que j’aime, chez lui, c’est sa simplicité, sa joie de vivre. Quand il vient chez les Bleus, il est tranquille, il vit son truc, il est heureux, un peu réservé. Et il ne doit surtout rien changer à son comportement. – Raymond Domenech a dit que, dans le contexte de l’Euro, le rôle des anciens sera encore plus important… – Sûrement... Ils sont jeunes, ce sera le premier grand tournoi pour certains d’entre eux. Les anciens auront un rôle important. Mais je crois que ce sera assez facile parce qu’ils sont vachement réceptifs, respectueux. Ce sont des gars sains. Ça, c’est essentiel dans un groupe. 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (19 journée) e Une L 1 sur la défensive Par rapport à ses grands voisins européens, le Championnat de France est le moins riche en buts et le plus prolifique en 0-0. LE WEEK-END DERNIER, trois rencontres de la 18e journée de L 1 se sont terminées par un score nul et vierge, et vingt et un buts ont été inscrits en dix rencontres. Ces douloureuses statistiques ont conforté la France dans une peu glorieuse double position dominante. Des cinq grands Championnats européens, la Ligue 1 est celui où l’on marque le moins (2,21 buts par match) et où le nombre de 0-0 est le plus élevé (76 depuis le début de la saison 2006-2007). Ces dernières semaines, cette frilosité chronique a alimenté le débat sur la valeur marchande du foot français. Alors que l’on aborde le virage symbolique de la mi-Championnat, cette carence en vitamines et en buts mérite aujourd’hui un examen plus approfondi. Pour déterminer l’origine du mal et surtout pour en évaluer sa gravité. UNE AFFAIRE DE CULTURE ... un jeu j u trop défensif (nombre de nuls vierges ces deux dernières saisons) (2007-2008) Ligue 1 (FRA) ( (pourcentage de passes dans son cam mp) (2007-2008) Ligue 1 (FRA)* 27 18 8% (2006-2007 : 49) 9) Liga (ESP) Serie A (ITA) 16,9 9% 16 Bundesliga (ALL) (2006-2007 : 39) 9) 16,4 4% Liga (ESP) 14 PPremier i League L (ANG) (2006-2007 : 38) 8) 15 5% Premier League (ANG) SSerie i A (ITA) ( ) 12 15 5% (2006-2007 : 34) 4) * 18 % des passes en L 1 ont étété étété jouué uées ées ée Bundesliga (ALL) dans le secteur dé défensif éf du terrain (premier tiers), le plus gros ratio des grands Championnats europé europée éens. 11 (2006-2007 : 24) 4) Ligue 1 : 18 8 journée ées ; Bundesligga : 17 7 j. ; Premier League : 17 7 j. ; Liga : 16 j. ; Serie A : 16 6 j. ... des milieux peu productifs ductifs Sous les yeux de Toulalan (à gauche) et de Laslandes (au second plan à droite), le Niçois Florent Balmont (dont l’équipe a réalisé sept matches nuls depuis le début de la saison) est ici aux prises avec le Lyonnais Källström, milieu de terrain de l’équipe la plus efficace de la L 1. Mais quand les deux équipes se sont rencontrées, samedi, le score a été nul et vierge. (Photo Bernard Papon) 62 2% 29 9% Ligue 1 (FRA) 59 % 30 % Serie A (ITA) 56 % 56 31,5 % 31,5 Bundesliga (ALL) 48 8% 36 6% Premier League (ANG) 2,65 5 ( (2007-2008) 2 2,5 UNE HISTOIRE DE POSTURE La fuite des cerveaux et l’exil régulier des meilleurs talents offensifs sont souvent avancés pour expliquer l’appauvrissement de la L 1. L’argument est recevable. Mais une (4 buts) (431 (4 3 buts) (453 (3 8 buts) (398 s) (4 0 buts) (400 Bundesligaa Premierr League Liga Seerie (ALL) (ANNG) (ESP) ( (ITA) l’entraîneur » (dixit Frédéric Hantz) ? « En France, on insiste sur le replacement défensif avant de penser à attaquer. En Angleterre, c’est le contraire, souligne Adebayor. On nous demande d’être décisif devant le but et, pour y parvenir, on nous donne plus de liberté. Il ne faut pas s’étonner si beaucoup de joueurs, et notamment les attaquants, quittent le Championnat de France. Un joueur cherche avant tout à prendre du plaisir. » « La seule vérité d’un entraîneur, c’est celle du résultat, justifie Élie Baup. Et comme notre espérance de vie est limitée, on va au plus rapide, qui est la maîtrise d’une stratégie défensive. » Quitte à être le Championnat où l’on se fait le plus de passes dans le secteur défensif (18%). « Ce qui traduit une incapacité à jouer », décrypte Christian Gourcuff. Mentor de Nancy, le dauphin de Lyon avec la meilleure défense de France (10 buts encaissés), Pablo Correa avait ch oqué, début novembre, en affichant un cynisme revendiqué : « Il faut savoir ne pas perdre un match quand on ne peut pas le gagner. » Aujourd’hui, il met cette phrase sur le compte de la provocation. Mais il la nuance avec des mots dénués d’ambiguïté : « Dans l’absolu, bien sûr que j’aimerais gagner tous les matches 5-0, mais je ne suis pas un adepte du 4-3, ça c’est sûr... » Diplomate, Jean-Marc Furlan préfère mettre ces excès de prudence à répétition sur le compte d’une sorte de déformation professionnelle : « La formation de base des entraîneurs est axée sur la connaissance des systèmes et sur la meilleure façon de les contrer. Même en CFA, on trouve des équipes bien organisées. » UNE QUESTION DE RUPTURE Michel Seydoux, le président de Lille, en est persuadé : l’indigence actuelle du foot français « n’est pas une fatalité ». Ni uniquement la conséquence d’un manque de moyens. « Quel que soit le secteur d’activité, l’ennui finit par ne plus intéresser personne. Je fais partie de ceux qui considèrent que l’on vend aussi un spectacle. Et que l’on n’attire pas les mouches avec du vinaigre. » Un discours dont Jean-Marc Furlan, l’un des porte-parole de la nouvelle génération des entraîneurs, répercute volontiers l’écho. « Oui, il faut maintenant aller vers d’autres choses, promet le coach strasbourgeois. Il y a une très forte demande du public au niveau du jeu, de l’audace et du panache. Et les entraîneurs doivent répondre à ces exigences. » Une attitude adoptée par Rudi Garcia, dont l’équipe du Mans pointe à la 4e place de L 1 avec un bilan éloquent : 26 buts marqués, 25 encaissés et surtout 9 victoires en 18 journées. « Dès les premières séances, ma philosophie a été faite, raconte-t-il. J’ai voulu que mes joueurs aient confiance en eux et produisent du jeu. J’aurais agi de même dans un club de premier plan. C’est encore plus facile quand on a un effectif de haut niveau sous la main. » C’est exactement le cas de Lyon, dont les états de service offensifs (37 buts marqués) sont parmi les plus brillants d’Europe. Mais l’OL est presque trop convaincant dans le rôle du cache-misère... ÉRIC CHAMPEL (avec G. R., B. C., L. D. et A. Me.) Pourquoi ils marquent, eux La Bundesliga et la Liga sont les deux Championnats les plus prolifiques. Pfertzel, le défenseur français de Bochum, et Denoueix, l’ex-entraîneur de la Real Sociedad, en décryptent les raisons. LE WEEK-END DERNIER, la Bundesliga a confirmé son statut de Championnat européen le plus riche en buts. Vingt-sept buts ont été inscrits lors de la 17e journée, dont près du quart lors du seul Werder Brême - Bayer Leverkusen (5-2). Pour Marc Pfertzel, natif de Mulhouse et titulaire indiscutable au sein de la défense du VFL Bochum, cette efficacité est d’abord liée à une perception culturelle différente. « En Bundesliga, le foot est considéré comme un divertissement, estime l’ancien joueur de Troyes (saison 2001-2002). Les gens viennent au spectacle et veulent voir le ballon circuler d’un but à l’autre, sans arrêt. En France, si une équipe gagne 4-3, on va insister sur les trois buts encaissés. En revanche, en Allemagne, l’emporter 5-4, c’est comme s’imposer 5-0. En Bundesliga, qu’on évolue à domicile ou sur terrain adverse, la tactique ne varie pas et l’objectif est toujours de gagner. Sans calcul, sans jamais penser à fermer le jeu. » Pour illustrer son propos, Pfertzel cite l’exemple d’un Hanovre-Bochum (le 1er septembre) : « Nous étions menés 2-0 et nous revenons à 2-2 à la 80e minute, rappelle-t-il. À ce moment-là, au lieu de chercher à conserver le nul, notre entraîneur a remplacé un milieu défensif par un milieu offensif. Finalement, nous avons perdu 3-2. » Même si la dernière journée de Liga a été une inhabituelle parenthèse avec un total de trois rencontres sans but, la Liga reste un Championnat où les attaquants font régulièrement parler la poudre (2,65 buts par match). Pour Raynald Denoueix, ancien entraîneur de Nantes (de 1997 à 2001) et de la Real Sociedad (de 2002 à 2004), deux clubs qu’il a conduits en Ligue des champions, la différence d’efficacité provient « de la qualité des joueurs ». « Les meilleurs clubs espagnols peuvent se payer les meilleurs joueurs, poursuit-il. L’Espagne a la chance de pouvoir associer des joueurs de grand talent – Messi et Eto’o à Barcelone, Robinho et Raul au Real Madrid –, et le talent additionné au travail et à l’intelligence donne des résultats spectaculaires. » Denoueix : « Il y a tellement d’argent en Espagne... » Et si Denoueix ne nie pas l’importance de la tradition au sein des clubs espagnols – « Il suffit de voir jouer Barcelone ou le Real pour comprendre que c’est l’intelligence des uns et des autres qui est mise en commun » –, il est surtout impressionné par leur puissance finan- cière : « Il y a tellement d’argent en Espagne que si le jouet du Barça ou du Real vient à casser, un autre grand joueur arrive immédiatement. Cette année, l’Atletico Madrid a fait un recrutement de près de 100 millions d’euros et il peut aligner deux attaques de même valeur sans que son rendement baisse. En France, il faut des années avant d’obtenir des résultats et, quand on en a, les clubs les plus riches achètent nos bons joueurs. » Enfin, pour Emmanuel Adebayor, si la Premier League occupe actuellement la troisième place à la moyenne des buts par match (2,64), c’est parce qu’elle est entrée dans un cercle vertueux. « En Angleterre, il y a des buts et du spectacle, donc les stades sont pleins. » Et les clubs ne regardent pas à la dépense... – G. R. et A. Me. « L’avenir, c’est l’offensive » GÉRARD HOULLIER, le directeur technique national, prône un changement d’attitude et veut revenir à une formation axée sur la prise de risques. « QUE VOUS INSPIRE le piètre record détenu par la L 1, la compétition la moins riche en buts de tous les grands Championnats européens ? – Le foot de haut niveau est un business mais aussi un spectacle. Même si cela doit avoir des effets collatéraux, l’avenir appartient aux équipes qui sauront faire preuve de plus de courage et de prises d’initiative dans le jeu offensif. C’est une évolution inéluctable. On ne peut plus jouer ni gagner n’importe comment. Ce n’est pas un hasard si le podium du dernier Ballon d’Or est constitué uniquement de joueurs créatifs et inventifs : Kaka, Cristiano Ronaldo et Messi. – Mais, pour changer les comportements, il faut commencer par faire évoluer les mentalités. – Dans une démarche très cartésienne et pour se mettre en confiance, le foot français a eu PAGE 4 besoin de former des entraîneurs qui maîtrisent les paramètres défensifs du haut niveau. On a ainsi été champions du monde en 98 avec une super défense. Mais on a aussi été champions d’Europe, deux ans plus tard, avec de grands attaquants. Aujourd’hui, le moment est venu de passer à l’étape suivante, de se tourner vers une forme de jeu qui va de l’avant. Et d’avoir des techniciens qui passent du temps à expliquer non plus comment mettre une défense en place mais comment la mettre hors de position. C’est en tentant des choses que l’on progresse. – Il faut donc que l’ensemble du foot français revoie sa copie ? – Sans renier tout ce qui touche à la puissance et à la vitesse, la technique individuelle et la tactique offensive sont aujourd’hui au cœur du débat. Il est impératif que tous les entraîneurs, à tous les échelons, aient une réflexion différente. Si nous n’avançons pas, nous allons très vite être dépassés. – Concrètement, comment cela peut-il se mettre en place ? – Le travail de la DTN est de convaincre, et non pas d’imposer. Ce qui est déjà un vrai challenge. Les entraîneurs doivent accepter que l’on oriente les séances vers des exercices plus ludiques et davantage axés sur l’offensive. Ensuite, au niveau des jeunes, des pôles Espoirs et de la formation en général, nous devons nous donner les moyens de préparer des joueurs qui soient prêts à la prise de risques, au niveau de l’état d’esprit surtout. – C’est là l’une de vos priorités... – Oui. Dans la tranche des huit, douze ans, nous avons pris du retard par rapport à certaines nations et nous devons le combler. C’est à la DTN de fournir un contenu pédagogique qui mette à nouveau l’accent sur la technique et qui encourage l’initiative individuelle, comme c’était le cas à une époque. – L’éclosion de Karim Benzema démontre quand même que la France est encore capable de fabriquer des joueurs offensifs de talent. – Oui, cela prouve qu’en France on est capables de sortir des Cristiano Ronaldo ou des Messi. Mais c’est surtout une bonne illustration de ce que doit être un joueur moderne sur le plan offensif. En dehors de son activité dans le jeu, il doit savoir éliminer et apporter une touche de créativité, que ce soit par sa conduite de balle ou par sa qualité de passes. Le foot actuel se nourrit de ce type de joueur. – Vous avez récemment déploré la tristesse des joueurs fran- çais et leur manque d’esprit d’ouverture. – Lorsque j’étais à Liverpool, des amis étaient venus assister à notre entraînement au lendemain d’une défaite. Ils avaient été frappés par la fraîcheur psychologique des joueurs et leur plénitude. Chez nous, au lendemain d’un revers, les joueurs arrivent le nez dans les chaussures, en faisant la gueule et en traînant les pieds. Comment peut-on être performant sans être enthousiaste ? On a tout à gagner à être plus rayonnants et plus ouverts sur les autres. – En clair, la joie de jouer passe par la joie de vivre... – Mais oui. Pour un entraîneur, l’atout, c’est le sourire. Il n’est pas question de diriger une colonie de vacances. Mais l’efficacité passe par une forme de plaisir d’être ensemble et de partager. Plus les gens adhèrent à une vision du jeu, plus on a de chances d’y aboutir... » – E. C. JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge autres postes », commente Christian Gourcuff. Pour l’entraîneur lorientais, « si la L 1 n’est pas spectaculaire, c’est parce qu’elle est difficile à jouer ». Et trop hermétique et calculatrice au nom de projets sportifs à courte vue, construits autour d’une seule « logique financière et non pas des desiderata de Bleu 45 5% 41 % ... la l moins i pprolifiqu prolifique olifiqu lifi ue (moyenne de buts par mattch) 2,82 2 2,,68 (2007-2008) Ligaa (ESP) Jaune Rouge Jaune statistique en tempère tout de même la portée. S’ils n’émargent pas à la catégorie des joueurs de classe mondiale, les attaquants de L 1 ne sont pas plus maladroits que leurs prestigieux voisins (59 % des buts inscrits). « Cela prouve que le niveau moyen des attaquants de L 1 correspond au niveau moyen des ( épartiiition (r i des d buts b m marqués par les milieux et les aattaquants) Attaquaants Milieux de terrain M Noir Bleu Noir À en croire Jean-Marc Furlan, la prudence de la France du foot relèverait du facteur génétique. « Oui, c’est inscrit dans nos gènes, explique l’entraîneur de Strasbourg. Le Français est par nature méfiant. Le football pratiqué par un pays est toujours le reflet de la société qu’il représente. » À sa façon, Franck Ribéry partage cette analyse. Pour lui, si la Bundesliga est aussi délurée et riche en buts (2,82 par match, record d’Europe), c’est parce que le foot allemand exclut la demi-mesure. « Ici, toutes les équipes aiment aller de l’avant et cherchent à marquer, se réjouit-il. En France, on attend une erreur de l’adversaire. » Même diagnostic pour l’ancien Monégasque Emmanuel Adebayor à propos de l’Angleterre. « Quand une équipe du milieu ou du bas de tableau joue contre Arsenal, Manchester ou Chelsea, elle le fait pour gagner, assure l’attaquant des Gunners. Quand j’étais à Metz et qu’on affrontait Marseille, Lyon ou le PSG, on jouait d’abord pour ne pas prendre de but et obtenir le point du nul. » Raynald Denoueix, de son côté, rappelle qu’à « Barcelone les jeunes travaillent depuis tout petits dans le souci de pratiquer un jeu d’attaque ». À l’inverse, Élie Baup déplore « le jeu long pratiqué dans les catégories de jeunes » pour cause « de recherche trop systématique du résultat ». Selon l’entraîneur toulousain, ce réalisme précoce aurait fini par brouiller les réflexes offensifs. Relations de cause à effet ? En 98, la France a été sacrée championne du monde en ayant encaissé deux buts. Et elle s’est qualifiée pour l’Euro 2008 avec la meilleure défense des éliminatoires en compagnie de la République tchèque et des Pays-Bas (5 buts encaissés en 12 matches). 0-0 Reine des 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (5 et dernière journée, phase de poules) e RENNES - DINAMO ZAGREB Ce serait un miracle Derniers de leur poule avec un seul point, les Rennais peuvent quand même se qualifier ce soir, en gagnant par trois buts d’écart. AUJOURD’HUI, 20 H 45, STADE DE LA ROUTE-DE-LORIENT (Sport +) RENNES : Pouplin – Fanni, Hansson, Mensah, Sorlin – J. Leroy, Mbia, Br. Cheyrou (cap.), Wiltord – Pagis, Briand. Remplaçants : Catherine (g.), Borne, K. Bru, Lemoine, Kembo-Ekoko, Moreira, Thomert. Entraîneur : G. Lacombe. DINAMO ZAGREB : Koch – Etto, Drpic, Schildenfeld, Cale – Vukojevic, Pokrivac – Sammir ou Guela, Mandzukic, Modric – Balaban ou Tadic. Remplaçants : Kelava (g.), Carlos, Vrdoljak, Buljat, Guela ou Sammir, Sokota, Tadic ou Balaban. Entraîneur : B. Ivankovic. Arbitre : M. Courtney (ILN). RENNES – de notre envoyé spécial permanent AVEC SA FORMULE alambiquée, la Coupe de l’UEFA charrie régulièrement son lot de matches dénués du moindre intérêt. Ainsi, c’est une rencontre purement amicale que disputeront Hambourg et Bâle ce soir. Le scénario de l’autre match du groupe D, en revanche, pourrait valoir le détour. Rennes sera qualifié s’il bat le Dinamo Zagreb par trois buts d’écart. En théorie, ce n’est pas un mur qui se dressera face aux Bretons. C’est même un match particulièrement ouvert qui se dessine : les Croates décrocheront leur billet pour les seizièmes de finale s’ils s’imposent par deux buts d’écart. « C’est un avantage pour Rennes, juge Pablo Correa, qui a joué l’UEFA avec Nancy l’année dernière. Le premier but sera déterminant. L’idéal, c’est d’ouvrir le score après environ une demi-heure. Après, il reste une heure pour en mettre deux autres face à une équipe qui serait obligée de se découvrir encore plus. Tout en restant bien en place, sans forcément se jeter à l’abordage, Rennes a les moyens d’inquiéter Zagreb. Parce que la qualité, l’effectif rennais n’en manque pas. Prendre des risques démesurés, ça revient à jouer à la roulette russe. Rennes est dans une très mauvaise passe et, généralement, les victoires appellent les victoires. Le fait d’avoir changé d’entraîneur provoque toujours un même de chasser une partie des nuages qui se sont amoncelés dans le ciel breton depuis un mois et demi. Rennes a abordé tous ses matches de poule en pensant au match de Championnat qui l’attendait, trois jours plus tard. Jusqu’à preuve du contraire, un club de L 1 du calibre de Rennes n’a jamais gagné un match de Coupe d’Europe en s’encombrant d’arrière-pensées. Guy Lacombe, lui, ne veut pas parler du match de L 1 qui l’attend, dimanche, à Toulouse. « Ce serait la meilleure façon de rater les deux matches, justifie-t-il. On va le jouer, ce match. Il y a peut-être eu un PANIONIOS - BORDEAUX : 2-3 (2-1) Temps froid.Pelouseirrégulière.6 000 spectateursenviron.Arbitre: M. Szabo(HON). Buts. – PANIONIOS : Djebbour (6e s.p.), Makos (20e) ; BORDEAUX : Cavenaghi (39e), Trémoulinas (75e), Moimbé (87e). Avertissements. – Panionios : Berthé (34e, charge sur Jussiê), Pletsch (69e, obstruction). PANIONIOS : König – Maniatis (Aravidis, 78e), Berthé, Spiropoulos, Pletsch (cap.) – Majstorojic, Kumordzi (Gaspar, 90e), Scoufalis (Fernandez, 56e), Goundoulakis – Makos, Djebbour. Entraîneur : E. Lienen. BORDEAUX : Valverde – Brégerie, Jemmali (cap.) (Ab. Traoré, 19e), Ecuele Manga, Marange – Obertan, Ducasse, Lavie, Trémoulinas (Moimbé, 81e) – Cavenaghi, Jussiê (Perea, 58e). Entraîneur : L. Blanc. Quand ils ont quitté l’Arena d’Hambourg, il y a un mois, avec une lourde défaite dans leurs valises (0-3), les Rennais s’attendaient à un match sans enjeu. En affinant leurs calculs, ils se sont aperçus que leur unique point glané en trois matches leur laissait un maigre espoir. Celui-ci aurait pu s’évanouir si Bâle et Brann Bergen s’étaient séparés sur un nul, il y a quinze jours. En battant les Norvégiens (1-0), les Suisses ont mis du piment sur la première de Guy Lacombe à la tête de l’équipe bretonne. « J’aimerais que les joueurs prennent du plaisir, a-t-il répété hier, avec des yeux gourmands. Ça peut être un match fou. Souvent, on galvaude l’expression “ ne pas avoir grand-chose à perdre ”. Là, franchement, la tâche est tellement immense que j’ai demandé à mes joueurs de ne pas se prendre la tête. » Ce n’est vraiment qu’hier que les Rennais ont pris la mesure du défi qui les attendait. Leurs dirigeants, qui rêvent pourtant d’une reconnaissance nationale, n’ont pas fait grand-chose pour susciter l’engouement autour d’une rencontre à QUELLE QUE SOIT L’ÉQUIPE ALIGNÉE, Bordeaux garde ses habitudes. Encore une fois, les Girondins ont réalisé une entame catastrophique avant de présenter un visage plus convenable en deuxième période. Un penalty à la 6e minute après une faute d’Ecuele Manga transformé par l’excellent Djebbour, puis une superbe demi-volée du gauche de Makos ont laissé craindre le pire. L’équipe expérimentale de Laurent Blanc était perdue sur le terrain, copieusement dominée par des Grecs qualifiés en cas de victoire. Un seul tir, non cadré, de Ducasse n’a été à signaler (26e) jusqu’à la réduction du score de Cavenaghi avant la pause. Ce n’était pas de trop car Jemmali, qui revenait après deux mois de blessure, a été obligé de sortir, touché au mollet. Après la mi-temps, Trémoulinas est parvenu à égaliser. Panionios a poussé mais Wilfried Moimbé, qui venait d’entrer, a offert la victoire aux siens en toute fin de match. Les jeunes aussi ont de la ressource à Bordeaux. – L. L. TOULOUSE - SPARTAK MOSCOU : 2-1 L’honneur est sauf TOULOUSE - SPARTAK MOSCOU : 2-1 (1-0) GROUPE E GROUPE F GROUPE G GROUPE H FC Zurich (SUI)-Leverkusen (ALL) ......... 0-5 Toulouse-Spartak Moscou (RUS) ......... 2-1 Braga (POR) - É.R. Belgrade (SER) ....... 2-0 B.Munich (ALL) - Aris Salonique (GRE) . 6-0 Getafe (ESP) - Anderlecht (BEL) ........... 2-1 Hapoël Tel-Aviv (ISR) - Aalborg (DAN) .. 1-3 Panionios (GRE) - Bordeaux ................. 2-3 Galatasaray (TUR) - A. Vienne (AUT) .... 0-0 Exempt : Sparta Prague (RTC). Exempt : Bolton (ANG). Exempt : Tottenham (ANG). Exempt : Helsingborg (SUE). Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. — — — — — — — — 1. Leverkusen 9 4 3 0 1 8 2 +6 2. Spartak Moscou 7 4 2 1 1 4 3 +1 3. FC Zurich 6 4 2 0 2 4 7 -3 4. Sparta Prague 4 4 1 1 2 4 5 -1 5. Toulouse 3 4 1 0 3 4 7 -3 Leverkusen, le Spartak Moscou et le FC Zurich sont qualifiés. Le Sparta Prague et Toulouse sont éliminés. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Leverkusen (ALL) - Toulouse, 1-0 ; Sparta Prague (RTC) - FC Zurich, 1-2 ; jeudi 8 novembre : Toulouse - Sparta Prague, 2-3 ; Spk. Moscou - Leverkusen, 2-1 ; jeudi 29 novembre : FC Zurich - Toulouse, 2-0 ; Sparta Prague - Spk. Moscou, 0-0 ; jeudi 6 décembre : Spk. Moscou - FC Zurich, 1-0 ; Leverkusen - Sparta Prague, 1-0. Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Bayern Munich 8 4 2 2 0 12 2. Braga 6 4 1 3 0 5 3. Bolton 6 4 1 3 0 5 4. Aris Salonique 5 4 1 2 1 5 5. Et. Rouge Belgrade 0 4 0 0 4 2 c. — 5 3 4 8 9 Diff. — +7 +2 +1 -3 -7 Le Bayern Munich, Braga et Bolton sont qualifiés. L’Aris Salonique et l’Étoile Rouge Belgrade sont éliminés. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Étoile Rouge Belgrade - Bayern Munich, 2-3 ; Bolton-Braga, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Bayern Munich - Bolton, 2-2 ; Aris Salonique - Étoile Rouge Belgrade, 3-0 ; jeudi 29 novembre : Braga - Bayern Munich, 1-1 ; Bolton-Aris Salonique, 1-1 ; jeudi 6 décembre : Aris Salonique - Braga, 1-1 ; Étoile Rouge Belgrade - Bolton, 0-1. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Getafe 9 4 3 0 1 2. Tottenham 7 4 2 1 1 3. Anderlecht 5 4 1 2 1 4. Aalborg 4 4 1 1 2 5. H. Tel-Aviv 3 4 1 0 3 p. — 7 7 5 7 3 c. — 5 5 4 7 8 Diff. — +2 +2 +1 0 -5 Getafe, Tottenham et Anderlecht sont qualifiés. Aalborg et Hapoël Tel-Aviv sont éliminés. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Anderlecht - Hapoël Tel-Aviv, 2-0 ; Tottenham-Getafe, 1-2 ; jeudi 8 novembre : Hapoël Tel-Aviv - Tottenham, 0-2 ; AalborgAnderlecht, 1-1 ; jeudi 29 novembre : Tottenham-Aalborg, 3-2 ; Getafe - Hapoël Tel-Aviv, 1-2 ; jeudi 6 décembre : Aalborg-Getafe, 1-2 ; Anderlecht-Tottenham, 1-1. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Bordeaux 12 4 4 0 0 2. Helsingborg 7 4 2 1 1 3. Galatasaray 4 4 1 1 2 4. Panionios 4 4 1 1 2 5. Austria Vienne 1 4 0 1 3 p. — 9 8 6 4 1 c. — 5 5 5 7 6 Diff. — +4 +3 +1 -3 -5 Bordeaux, Helsingborg et Galatasaray sont qualifiés. Panionios et l’Austria Vienne sont éliminés. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Bordeaux-Galatasaray, 2-1 ; HelsingborgPanionios, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Galatasaray-Helsingborg, 2-3 ; Austria Vienne Bordeaux, 1-2 ; jeudi 29 novembre : Panionios-Galatasaray, 0-3 ; Helsingborg Austria Vienne, 3-0 ; jeudi 6 décembre : Austria Vienne - Panionios, 0-1 ; Bordeaux-Helsingborg, 2-1. Fêtes des économies en classe affaires. – LES TARIFS EN FETE, SWISS MADE. – Réservez votre vol en classe affaires à prix festif du 7 au 31 décembre 2007. Vous voyagerez confortablement en SWISS Business vers de nombreuses villes européennes. D’autres destinations en promotion vous attendent ! Tarifs à partir de 140 ¤ TTC*. Réservez vite ! Informations et réservations sur SWISS.COM, au 0 820 04 05 06 (0,12 ¤/mn) ou auprès de votre agence de voyages. SWISS.COM AUJOURD’HUI GROUPE A GROUPE B GROUPE C GROUPE D AZ Alkmaar (HOL) - Everton (ANG) Larissa (GRE) - Nuremberg (ALL) Atl. Madrid (ESP) - Panathinaïkos (GRE) Aberdeen (ECO) - FC Copenhague (DAN) AEK Athènes (GRE) - Villarreal (ESP) Fiorentina (ITA) - Mlada Boleslav (RTC) Hambourg (ALL) - FC Bâle (SUI) Rennes - Dinamo Zagreb (CRO) Exempt : Z. St-Pétersbourg (RUS). Exempt : L. Moscou (RUS). Exempt : Elfsborg (SUE). Exempt : Brann Bergen (NOR). Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Everton 9 3 3 0 0 2. Z.-St-Petersbourg 5 4 1 2 1 3. AZ Alkmaar 4 3 1 1 1 4. Nuremberg 4 3 1 1 1 5. Larissa 0 3 0 0 3 p. — 6 6 3 4 3 c. — 1 6 3 5 7 Diff. — +5 0 0 -1 -4 Everton est qualifié. Larissa est éliminé. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Everton-Larissa, 3-1 ; Zénith Saint-Pétersbourg AZ Alkmaar, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Larissa - Zénith Saint-Pétersbourg, 2-3 ; Nuremberg-Everton, 0-2 ; jeudi 29 novembre : AZ Alkmaar - Larissa, 1-0 ; Zénith Saint-Pétersbourg - Nuremberg, 2-2 ; mercredi 5 décembre : Nuremberg - AZ Alkmaar, 2-1 ; Everton - Zénith Saint-Pétersbourg, 1-0. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Panathinaïkos 9 3 3 0 0 2. Atletico Madrid 7 3 2 1 0 3. FC Copenhague 3 3 1 0 2 4. Lokomotiv Moscou 2 4 0 2 2 5. Aberdeen 1 3 0 1 2 p. — 6 7 1 4 1 c. — 0 3 3 7 6 Diff. — +6 +4 -2 -3 -5 Le Panathinaïkos et l’Atletico Madrid sont qualifiés. Le Lokomotiv Moscou est éliminé. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Panathinaïkos-Aberdeen, 3-0 ; L. Moscou - Atl. Madrid, 3-3 ; jeudi 8 novembre : Aberdeen L. Moscou, 1-1 ; FC Copenhague - Panathinaïkos, 0-1 ; jeudi 29 novembre : Atl. Madrid - Aberdeen, 2-0 ; L. Moscou - FC Copenhague, 0-1 ; mercredi 5 décembre : FC Copenhague - Atl. Madrid, 0-2 ; Panathinaïkos - L. Moscou, 2-0. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Villarreal 7 3 2 1 0 2. Fiorentina 5 3 1 2 0 3. AEK Athènes 5 3 1 2 0 4. Mlada Boleslav 3 3 1 0 2 5. Elfsborg 1 4 0 1 3 p. — 5 8 3 4 3 c. — 2 3 2 4 12 Diff. — +3 +5 +1 0 -9 Villarreal est qualifié. Elfsborg est éliminé. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : Villarreal-Fiorentina, 1-1 ; Elfsborg - AEK Athènes, 1-1 ; jeudi 8 novembre : Fiorentina-Elfsborg, 6-1 ; Mlada Boleslav - Villarreal, 1-2 ; jeudi 29 novembre : AEK Athènes - Fiorentina, 1-1 ; Elfsborg - Mlada Boleslav, 1-3 ; mercredi 5 décembre : Mlada Boleslav - AEK Athènes, 0-1 ; Villarreal-Elfsborg, 2-0. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Hambourg 9 3 3 0 0 2. FC Bâle 7 3 2 1 0 3. Brann Bergen 4 4 1 1 2 4. Dinamo Zagreb 1 3 0 1 2 5. Rennes 1 3 0 1 2 p. — 6 2 3 1 1 c. — 0 0 4 4 5 Diff. — +6 +2 -1 -3 -4 Hambourg et le FC Bâle sont qualifiés. Rennes qualifié si : – il bat le Dinamo Zagreb par trois buts d’écart. DÉJÀ JOUÉS. – Jeudi 25 octobre : FC Bâle - Rennes, 1-0 ; Brann Bergen - Hambourg, 0-1 ; jeudi 8 novembre : Rennes - Brann Bergen, 1-1 ; D. Zagreb - FC Bâle, 0-0 ; jeudi 29 novembre : Hambourg - Rennes, 3-0 ; Brann Bergen - D. Zagreb, 2-1 ; mercredi 5 décembre : D. Zagreb - Hambourg, 0-2 ; FC Bâle - Brann Bergen, 1-0. JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 * Tarifs en classe affaires, à partir de, TTC, hors frais de service, en euros, aller-retour, par personne, valables au départ de Paris. Période de vente jusqu’au 31 décembre 2007, période de voyage du 24 décembre 2007 au 5 janvier 2008 (dernier retour 14 janvier 2008). Tarifs soumis à conditions, sous réserve de modifications. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HIER CALENDRIER : SEIZIÈMES DE FINALE (tirage au sort du tableau avec les 8es de finale vendredi 21 décembre, 13 heures, à Nyon, SUI). – Aller : mercredi 13 et jeudi 14 février 2008 ; retour : jeudi 21 février. Bleu nouvelles méthodes de travail, ça peut nous relancer. – Rennes sera-t-il actif pendant le mercato ? – Si nous sommes éliminés de la Coupe de l’UEFA, il faudra voir. On a un premier dossier à régler, avec Emerson. C’est un très bon joueur, qui a eu des problèmes d’adaptation et des blessures. On va trouver une bonne solution pour lui et pour nous (le joueur a quitté le club hier, voir ci–dessus). Nous avons besoin de renforcer notre défense puisque Mbia et Mensah vont disputer la CAN. Tout sera décidé en concertation avec Guy Lacombe. – Guy Lacombe revient souvent sur la notion de plaisir. Parfois, votre équipe donne l’impression de ne pas en prendre… – C’est en tout cas quelque chose de très important dans un club et dans une aventure commune. J’ai entendu Guy et j’adhère à ce qu’il a dit. Et je suis d’accord avec lui, aussi, quand il dit qu’il faut jouer notre chance à fond en Coupe de l’UEFA. » – R. R. BIEN SÛR, LA RENCONTRE n’avait aucun enjeu, entre deux équipes bis, l’une déjà éliminée (Toulouse), l’autre déjà qualifiée (Moscou). Mais le public du Stadium, en grande partie invité, a tout de même assisté à un double événement. Tout d’abord, la première victoire européenne du TFC depuis le 30 septembre 1987 chez les Grecs de Panionios (1-0). Ensuite, un doublé de Santos. La dernière réalisation en club de l’international tunisien remontait au 6 mai 2006 contre Monaco (3-3, 37e journée de L 1). Retour aux choses sérieuses dimanche, avec la venue de Rennes en Championnat. – N. S. Jaune Rouge Jaune tionne. Dans le foot comme dans la politique, on cherche à opposer les hommes. Notre duo fonctionne car on se fait confiance. – Pourquoi votre équipe a-t-elle subitement déraillé ? – L’été dernier, on s’est peut-être trompés en pensant que l’effectif pouvait faire face à toutes les compétitions. On est passés d’une compétition à l’autre sans réussir à se renouveler, psychologiquement. Nous avons aussi eu des blessés. À un moment, nous avons dû faire sans Wiltord, Thomert, Emerson, Esteban et Badiane en attaque. C’est beaucoup. À la fin, c’était surtout mental. Il y avait la peur de mal faire. – R e n n e s v i s e - t - i l e n co r e l’Europe ? – Oui, parce que nous comptons autant de points que la saison passée à la même époque. Nous avons un bon groupe, complémentaire et cohérent. On va repartir de l’avant. J’espère un choc psychologique avec l’arrivée de Guy Lacombe. Des nouvelles têtes, des Pour battre Zagreb par trois buts d’écart et se qualifier pour les 16es de finale de la Coupe de l’UEFA, Rennes aura bien besoin de la hargne et d’un peu de réalisme de son attaquant Jimmy Briand (à droite, qui devance ici le Sochalien N’Daw). (Photo Pierre Minier/L’Équipe) Temps froid. Pelouse correcte. Arbitre : M. Berntsen (NOR). 14 608 spectateurs.Buts. – TOULOUSE : Santos (42e, 52e) ; SPARTAK MOSCOU : Dzyuba (60e s.p.). Avertissements. – Spartak Moscou : Welliton (57e), Dzyuba (90e + 1). TOULOUSE : Ru. Riou – Fofana, Arribagé (cap.), M’Bengué, Ilunga – Dieuze, Sirieix (É. Capoue, 46e) – Batlles (Mou. Sissoko, 90e + 1), Émana, Bergougnoux – Santos (Dupuis, 81e). Entraîneur : É. Baup. SPARTAK MOSCOU : Khomich – Parshivlyuk, Geder, Stranzl (cap.), Kudryashov – Welliton,Shishkin, Kovalchuk,Soava– Dzyuba, Prudnikov(Bystrov,83e). Entraîneur : S. Cherchesov. Noir Bleu Noir FRÉDÉRIC DE SAINT-SERNIN, le président rennais, espère que le changement d’entraîneur va redonner un élan à son équipe. patron du Stade Rennais… – J’aurais pu ne pas suivre Pierre. Mais il est le mieux placé pour savoir ce qui était le mieux pour le club. Samedi soir, les yeux dans les yeux, pendant deux heures, on a fait un constat commun et équilibré. Pierre m’a dit que la charge d’entraîner devenait trop pesante, qu’il avait besoin d’un entraîneur. Ce n’est pas une démission. On est dans la continuité. – C’est donc Dréossi, le patron. – Le patron, c’est le président. C’est lui qui fixe les grands choix du club, qui porte son projet. Je préside avec un manager général, à qui je délègue. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas de savoir qui est le plus grand ou le plus fort. Ce que je veux, c’est que le club fonc- Qualifié Rennes Brann a Bergen e ge Brann a Bergen e ge Brann a Bergen e ge Dinamo Zagreb Cavenaghi marque, Jemmali rechute Guy Lacombe: « J’ai demandé aux joueurs de ne pas se prendre la tête » Président depuis un an, Frédéric de Saint-Sernin a connu l’état de grâce pendant dix mois. La saison dernière, Rennes était parvenu à décrocher l’Europe sur le fil. Le début de saison 2007-2008 d’un Stade Rennais offensif sur le front des transferts avait suscité les commentaires les plus flatteurs. Mais, depuis fin octobre, la belle machine bretonne s’est complètement déréglée. Avec Lacombe, Saint-Sernin attend « un choc psychologique ». Résultat de Rennes - Dinamo Zagreb Rennes vainqueur q ppar trois buts d’écart ou plus p Rennes vainqueur q ppar un ou deux buts d’écart Match nul Dinamo Zagreb g vainqueur q ppar un but d’écart Dinamo Zagreb g vainqueur q ppar deux buts d’écart ou plus p PANIONIOS - BORDEAUX : 2-3 choc. Ce choc peut être bénéfique. Ce qui sera déterminant, c’est l’envie de passer. Si les Rennais ont cette envie, c’est possible. » « On va repartir » « RENNES, qui met toujours sa stabilité en avant, a changé d’entraîneur. Pourquoi ? – Nous avons un club solide et structuré, un groupe performant mais nous sommes face à un constat difficile depuis un mois et demi. Il était important de chercher à relancer la dynamique. Guy Lacombe est un homme de terrain, un bosseur. Avec lui, on n’est pas dans l’emphase. C’est un entraîneur. J’ai besoin de quelqu’un qui entraîne les hommes. Avec Pierre Dréossi, nous avons fait le constat que ça ne pouvait plus continuer comme ça. – Dans la tempête, vous êtes resté très discret. Qui est le peu trop de calculs de la part des comme les Rennais ont encore une chance de se rattraper ce soir et joueurs sur les neuf derniers qu’ils entendent la jouer à fond… matches. » Pour le moment, le RAPHAËL RAYMOND compte est loin d’être bon. Mais EMERSON QUITTE RENNES. – Marcio Emerson (28 ans), l’attaquant brésilien arrivé à Rennes l’été dernier, a résilié son contrat hier. Acheté 5 M, il retourne à Al-Saad (Qatar) contre 7 M. Il n’aura joué que trente minutes en L 1, sans jamais être titulaire. – R.R. 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 Nancy fait comme si À deux jours de recevoir Lyon, les Nancéiens assurent qu’il s’agit d’un match comme un autre. Mais tout indique le contraire. NANCY – de notre correspondant permanent PABLO CORREA n’aime pas changer ses habitudes d’entraîneur. Ni celles de ses joueurs. Cette semaine, il a donc prêté une attention particulière à leur tranquillité et tenté de les préserver des sollicitations extérieures, notamment de la presse, ce qui est assez inhabituel à Nancy. En revanche, il n’a pas programmé de mise au vert anticipée. « Ce serait justement le meilleur moyen de montrer que ce n’est pas un match comme un autre », a-t-il expliqué dimanche, après le nul décroché à Strasbourg (0-0). Avant d’affronter Lyon, samedi, lui et ses joueurs ne rejoindront donc leur hôtel de la banlieue de Nancy que demain soir, comme avant chaque match à domicile. Une seule chose a donc changé pour cette semaine d’entraînement : le froid, qui a obligé les Lorrains à s’entraîner en salle. Si les joueurs tentent de faire comme si de rien n’était, leurs supporters sont obnubilés par ce rendez-vous depuis des jours et des jours. La semaine dernière, certains joueurs se sont détendus dans un bowling de Nancy. Tous ceux qui les ont reconnus ne leur ont parlé que de ce match contre le leader, occultant le déplacement à Strasbourg, pourtant tout proche. L’AVENIR de Fred à Lyon, qui a soigné ses adducteurs, est hypothétique. Si l’OL précise fermement qu’il ne saurait être question d’un prêt (le Brésilien, arrivé en août 2005, est sous contrat jusqu’en juin 2009), le club n’écarte pas l’hypothèse d’une séparation. « Il est exact que le départ de Fred pourrait être envisagé lors du prochain mercato hivernal mais exclusivement sous la forme d’un transfert définitif », rappelle un communiqué de l’OL. N’ayant joué que 366 minutes cette saison en raison de blessures d’abord, puis de la montée en puissance de Benzema, Fred, vingt-quatre ans, s’est plus ou moins fait à l’idée de changer d’horizon. Conseillé par Marcelo, mais aussi par son frère, qui l’a suivi à Lyon pour s’occuper de ses intérêts, Fred a pris conscience qu’il lui serait très difficile de regagner une place de titulaire. « Et comme je ne souhaite pas que Karim – qui est un ami – se blesse pour prendre sa place, cela devient impossible pour moi, explique l’intéressé. J’ai envie de marquer vingt buts par saison, d’évoluer en confiance, de jouer régulièrement. Or, comme Lyon ne joue qu’avec une seule pointe et que Karim est très bon, je veux bien honorer mon contrat jusqu’à son terme mais je veux retrouver mon niveau et revenir le plus vite possible en sélection. J’en ai déjà discuté avec M. Aulas et avec le coach. On va laisser passer la trêve. Mais la deuxième partie de saison ne pourra pas ressembler à la première. » Il accrédite ainsi la thèse d’un possible départ en janvier, six mois après avoir déjà fait savoir qu’il songeait à changer de maillot. Pour quelle destination ? Le PSG se dit intéressé mais plutôt sous forme de prêt, formule rejetée à la fois par le joueur et par Lyon. Fluminense (D 1 brésilienne) serait aussi intéressé. La question est aussi de savoir à quel prix l’OL pourrait le céder, sachant que les champions de France ont déboursé 15 millions d’euros pour le faire venir de Cruzeiro il y a vingt-huit mois… – C. C. EN DIRECT DE LA LIGUE 1 STRASBOURG Renteria et Mouloungui forfait Furlan devra se passer à Caen des services de Renteria et de Mouloungui. Si ce dernier a pu trottiner ces deux derniers jours, le staff médical le considère trop juste après deux semaines d’arrêt (inflammation à un genou). Le Colombien, quant à lui, est forfait pour une blessure de même nature. – Fr. N. LORIENT Vahirua (gastro-entérite) a repris. Ciani et Abriel ont eu un programme ménagé, tandis que M’Bodji s’est plaint d’une douleur à un pied. – G. J. LYON Avec Fred sur le terrain, mais pas Fabio Santos (ménagé pour une tendinite à un tendon d’Achille), les Lyonnais pré- Rousselot avait pensé au Stade de France parent activement le déplacement au sommet à Nancy, où ils seront accompagnés par un millier de supporters. Suspendu, Juninho ne sera pas de cet ultime rendez-vous 2007. – C. C. VALENCIENNES Rippert et Kharroubi ont repris normalement. Sanchez soigne un hématome au quadriceps et Jeovanio est toujours en rééducation. – M. Bo. Sagnol : « Je reste au Bayern » MUNICH – de notre correspondant Une semaine après avoir obtenu le match nul (0-0) à Strasbourg face à Bellaïd (au fond) et à Lacour, les Nancéiens (Fortuné, à gauche, et Nguemo, de dos) ont rendez-vous samedi avec l’OL pour le choc de la 19e journée de L 1. Un match pas comme les autres… (Photo Mao) préliminaire de Coupe de l’UEFA contre Schalke 04 (3-1) la saison dernière ou bien celui du quarantième anniversaire contre Bordeaux (1-0) cette année. « Le danger c’est de croire que le match de Lyon va être plus important que celui contre Strasbourg la semaine dernière ou Caen après la trêve, même si c’est vrai que l’engouement est grand et justifié, avance Gennaro Bracigliano, le capitaine. C’est le premier contre le deuxième à Marcel-Picot ; en Première Division cela n’a jamais eu lieu ! Mais nous, on ne peut pas se tromper. On n’a pas fait de complexes contre Schalke 04, qui était leader de la Bundesliga. Il n’y a pas à avoir peur. » LIONEL DANGOUMAU Pas d’arbitre français à l’Euro L’UEFA a publié hier la liste des arbitres qui officieront lors de l’Euro 2008 et aucun Français n’y figure. Un peu plus qu’une contrariété, qui a pourtant été accueillie avec philosophie par Marc Batta, le directeur national de l’arbitrage : « Ce n’est pas une déception, mais un gros regret. Notre candidat potentiel était Éric Poulat, qui a pris sa retraite internationale après la Coupe du monde 2006. C’était donc à Bertrand Layec de faire ses preuves, mais en un an et demi il n’a pu démontrer ses aptitudes à être dans les douze arbitres retenus. C’est une compétition perdue, pas un coup d’arrêt. » Seule consolation, Stéphane Lannoy a été retenu parmi les huit arbitres appelés à remplir la fonction de quatrième officiel. – R. Po. Cayzac dément la rumeur Guazzini « La venue de Max Guazzini dans le capital du club est fantaisiste. » Alain Cayzac a démenti l’information communiquée par Capital.fr. qui annonce la possible arrivée au Paris-SG du président du Stade Français. Le site Internet assure que Sébastien Bazin, le patron pour l’Europe du fonds d’investissement américain Colony Capital, actionnaire du PSG aux côtés de Butler Capital et de la banque Morgan Stanley, a rencontré à plusieurs reprises Max Guazzini afin d’étudier avec lui son entrée dans le capital. « Soit, poursuit Capital.fr pour remplacer Walter Bulter qui détient actuellement 33 % des parts, soit pour procéder à une éventuelle augmentation de capital. » « Ce n’est pas d’actualité », poursuit Alain Cayzac. « Mais une chose est exacte, conclut un proche du dossier, les actionnaires discutent beaucoup entre eux en ce moment. Et l’arrivée de nouveaux partenaires reste possible. » – G. D. BARCELONE : HENRY DANS LE GROUPE. – Thierry Henry, blessé depuis le 25 novembre, s’est entraîné avec le groupe barcelonais hier matin. Après s’être échauffé en solitaire, il a disputé un petit match avec ses coéquipiers. Il n’a toujours pas reçu le feu vert médical et reste incertain pour le choc contre le Real Madrid dimanche. – F. T BOUKARI VEUT QUITTER LENS. – Razak Boukari souhaite quitter Lens. Âgé de vingt ans, l’international Espoirs a été très peu utilisé cette saison : cinq titularisations en L 1. Sous contrat jusqu’en 2011, il intéresse Portsmouth, qui va perdre plusieurs attaquants à cause de la CAN. – G. D. LE MANS APPRÉCIE BORGES. – À la recherche d’un attaquant, les dirigeants du Mans sont retournés au Brésil. Après avoir recruté Grafite, parti cet automne à Wolfsburg, Tulio De Melo et Paulo André, ils espèrent convaincre Humvert Borges, joueur polyvalent de vingt-sept ans qui évolue à Sao Paulo. – G. D. DROIT DE RÉPONSE DE LUIS FERNANDEZ. – En application des dispositions de l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881, monsieur Luis Fernandez sollicite l’insertion de la réponse suivante, à la même place et en mêmes caractères que l’article qui l’a provoquée, dans les trois jours de la réception de la présente : « J’entends apporter la précision suivante, en réponse aux allégations de L’Équipe selon lesquelles je pratiquerais un “lobbying” auprès des supporters des kops du PSG afin d’exciter leur hostilité à l’encontre de son président : je n’ai personnellement pris aucun contact, direct ni indirect, avec les supporters du club au sujet de la crise qui frappe le PSG actuellement et il n’est aucunement dans mes intentions de déstabiliser en quoi que ce soit ce club, auquel je suis si intimement attaché. » FRAU EN ROUTE VERS LILLE ? – Pierre-Alain Frau devrait profiter du mercato pour quitter le Paris-SG, où il ne s’est pas imposé. Approché par Toulouse, l’attaquant parisien, sous contrat jusqu’en 2011, pourrait prendre la direction de Lille. « On discute mais rien n’est fait, dit Alain Cayzac, le président du PSG. Le LOSC a de l’avance mais il ne faut pas oublier Toulouse. » Sochaux s’est également renseigné. – D. D., G. D. ALEXIS MENUGE ANGLETERRE (Coupe de la Ligue, quarts de finale). – MARDI, BlackburnARSENAL : 2-3 a.p. Buts. – BLACKBURN : Santa Cruz (42e, 60e) ; ARSENAL : Diaby (6e), Eduardo (29e, 104e) ; Manchester City - TOTTENHAM : 0-2. Buts : Defoe (5e), Malbranque (82e) ; HIER, CHELSEA-Liverpool : 2-0. Everton est déjà qualifié. ESPAGNE (Coupe du Roi, 16es de finale aller, matches en retard). – HIER, Irun (D 3) - Valence CF : 1-2 ; Hercules Alicante (D 2) - Real Madrid : 1-1. Buts. – ALICANTE : Borja (60e ) ; REAL MADRID : Balboa (90 e + 1) ; Espanyol Barcelone - La Corogne : 0-1. Matches retour le mercredi 2 janvier 2008. ITALIE (Coupe, 8es de finale aller). – HIER : Udinese-Palerme : 0-0 ; TorinoAS Rome : 3-1. Buts. – TORINO : Recoba (11e, 49e), Comotto (87e) ; AS ROME : Mancini (45e). Lazio Rome-Naples : 2-1. Buts. – LAZIO ROME : De Silvestri (65e), Baronio (70e) ; Naples : Dalla Bona (28e). RegginaInter Milan : 1-4. Buts. – REGGINA : Pettinari (50e) ; INTER MILAN : Crespo (14e), Balotelli (30e, 85e), Solari (60e). AUJOURD’HUI : AC Milan-Catane (20 h 30, Eurosport). Déjà joués : Empoli-Juventus, 2-1 ; Ascoli (D 2) Fiorentina, 1-1 ; Cagliari-Sampdoria, 1-0. Matches retour mercredi 16 janvier 2008. PORTUGAL (14e journée, matches avancés). – AUJOURD’HUI : Benfica (2) E. Amadora (11) ; DEMAIN : Nacional Madère (12) - FC Porto (1). CFA (15e journée, match en retard). – HIER, Marignane - GFCO Ajaccio : 2-0. À l’issue de cette rencontre, Marignane est 5e avec 39 points et le GFCO Ajaccio est 4e avec 40 points. Saint-Étienne B - Montpellier B a été de nouveau reporté. ATHLÉTISME Pistorius, l’avantage est constitué L’année 2007 dans les moindres détails. Samedi 22 décembre, retrouvez dans L’Équipe Magazine spécial bilan l’année 2007 dans les moindres détails : dossier exclusif, photos marquantes, et tous les résultats de toutes les épreuves. 160 pages. 1,90 € chez votre marchand de journaux. Le rapport Brüggemann confirme que les prothèses du Sud-Africain ne le mettent pas sur la même ligne que les coureurs valides. BIEN SÛR, Gerd-Peter Brüggemann n’a pas dévoilé de chiffres précis. Bien sûr, il dit n’avoir donné aucune recommandation à l’IAAF, la Fédération internationale. « Ce n’est pas mon rôle », répondait-il hier. Mais en confirmant dans un rapport de trente pages ce que les experts que nous avions consultés (voir L’Équipe du 14 décembre) estimaient de concert, le professeur allemand a très vraisemblablement éteint les rêves olympiques d’Oscar Pistorius. Brüggemann, c’est ce biomécanicien allemand qui a mené l’étude sur le double amputé, en novembre dernier, à Cologne. À l’invitation de l’IAAF, le coureur de 400 m (46’’56), né sans péroné et outillé à l’âge de onze mois, avait été convié à des tests en compagnie d’athlètes valides chronométriquement proches. Leur issue est sans ambiguïté. « Il dispose d’un avantage important, explique Brüggemann. Plusieurs points de pourcentage, une différence plus grande que je ne l’attendais. À vrai dire, je ne pensais pas qu’il y aurait d’écart notable. » Pistorius non plus. Le Sud-Africain affirmait que ses prothèses Cheetah high-tech ne lui conféraient aucun PAGE 6 P avantage et voulait se mêler aux valides, notamment aux prochains JO à Pékin. Il est donc contredit par la science. « Sa capacité aérobie est plus mauvaise que celle des athlètes valides, sa capacité anaérobie comparable, ajoute le biomécanicien allemand. S’il réalise les mêmes chronos, il le doit à ses prothèses. » La restitution d’énergie, notamment, « avoisine 90 % », soit environ 30 % de plus qu’une jambe normale. Le tout, passivement, donc sans que la fatigue n’altère le rendement mécanique. « C’est un élément important, d’autant qu’il dépense moins d’énergie puisque la prothèse a une masse moindre (que la jambe) », poursuit-il. Ce qui explique la courbe inédite de ses courses (il court plus vite le second 200 m que le premier) et le prédisposerait au… 800 m, où son avantage serait décuplé. Dans le quotidien allemand Die Welt, Brüggemann évoque même la possibilité qu’il batte le record du monde… valide de Wilson Kipketer (1’41’’11). « A contrario, un athlète valide peut adapter ses besoins à sa vitesse par le rôle actif des muscles, pas lui », explique le professeur. Ce qui justifie ses départs chaotiques quand il doit compenser sur ses bras, ses hanches et son dos jusqu’à installer sa vitesse de croisière. Brüggemann est même admiratif : « C’est fascinant d’un point de vue scientifique de voir comment il fonctionne avec ces prothèses. Le mouvement est vraiment différent, linéaire. On avait pu l’étudier à basse vitesse ou à l’entraînement mais c’est la première fois qu’on a des données à grande vitesse. » Elles devraient donc conforter l’IAAF dans sa réserve. Accusée au début de l’été de mauvaise volonté envers le champion paralympique, la Fédération internationale s’est cependant gardée de sauter sur les paroles de l’expert allemand. Un communiqué se contentait hier d’accuser réception du rapport transmis à l’entourage de Pistorius. « Pas de commentaire jusqu’au 10 janvier », concluait le texte. Le temps sans doute de sonder le Sud-Africain, parti en congés comme son agent, injoignable hier. À Cologne, Brüggemann l’a trouvé « très coopératif, très ouvert » . Pistorius a toujours affirmé qu’il se plierait au verdict de ses juges. Très largement médiatisé ces derniers mois, encouragé par le public, soutenu par un gros équipementier – Nike –, tiendra-t-il cette ligne de conduite ? JEAN-DENIS COQUARD BOSLAK, DOSSIER EN COURS. – Vanessa Boslak n’est pas encore une athlète du Lagardère Paris–Racing (LPR). Sur la liste des mutations au 13 décembre, la mention « refusée » était accolée à son nom. Un simple contretemps administratif. « La mutation sportive a été lancée mais Vanessa est encore sous contrat de travail chez nous, explique le président de Lille Métropole, Serge Leroy. Elle est donc toujours licenciée à Lille, salariée ici, ce qui lui permet d’être couverte au niveau de la sécurité sociale. Il n’est pas question de la bloquer mais de faire les choses dans l’ordre. » Jean-Michel Bellot, le directeur du développement sportif du LPR, justifie le délai : « Vanessa était en stage en Afrique du Sud, dont elle n’est rentrée que ce matin (hier). Elle n’a pas encore envoyé sa lettre de démission à son président, ce qui va être fait dans les prochains jours. Il n’y a aucun problème. » – J.-D. C. JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge d’accueillir le leader. La pression sera peut-être un paramètre supplémentaire à gérer pour le staff nancéien mais, depuis trois ans, l’équipe de Correa a plutôt bien négocié les matches à fort enjeu : la demi-finale de la Coupe de la Ligue à domicile contre Le Mans (2-0) et la finale au Stade de France contre Nice (2-1) en 2005-2006, le match retour du tour Bleu l’installation d’un écran géant en ville. Là encore, les difficultés pratiques étaient trop importantes. L’excitation est grande car Nancy va vivre, samedi, l’un des matches de Championnat les plus importants de son histoire. Même si le titre de champion d’automne n’est pas en jeu, jamais l’ASNL n’avait été en position de deuxième au moment Jaune Jaune Rouge demandes, le président Jacques Rousselot avait pensé délocaliser le match au Stade de France, comme Lille le fera le 1er mars prochain. « On est quand même assez loin de Paris par rapport à Lille et, pour nos supporters, ce n’était pas évident », explique Nicolas Holveck, le directeur général adjoint du club. Une autre idée a aussi été envisagée : QUELQUES INSTANTS après avoir participé durant un petit quart d’heure à la large victoire du Bayern Munich contre l’Aris Salonique en Coupe de l’UEFA (6-0) – un match dans lequel Franck Ribéry s’est distingué avec trois passes décisives pour Luca Toni –, Willy Sagnol a levé le voile sur son avenir. Finalement, il reste. « J’ai eu une longue discussion avec les dirigeants et l’entraîneur, livra l’international français. Après ma déclaration d’il y a trois semaines, je m’étais senti délaissé. Il a fallu aplanir ce différend avec l’entraîneur. Aujourd’hui, je peux affirmer que j’achèverai ma 8e saison au Bayern. Je n’ai reçu aucune garantie par rapport à la rentrée, en janvier. Mais je vais me battre pour rejouer régulièrement. » Le 24 novembre dernier, après un match passé sur le banc, Sagnol avait dit ceci : « J’ai demandé aux dirigeants si je pouvais quitter le club dès cet hiver. J’apporterai des explications dans les prochaines semaines. » Arrivé en juillet 2000 au Bayern, l’ancien Stéphanois a très peu joué en 2007, après avoir été opéré du genou en avril dernier. Les dernières discussions semblent avoir rapproché Sagnol des dirigeants du Bayern, lesquels n’avaient reçu aucune proposition pour leur joueur ces derniers jours. Noir Bleu Noir Lors de la mise en vente des 6 200 places qui restaient pour le match, les plus chères, la billetterie du club a été prise d’assaut et tout est parti en cinq heures, mercredi dernier. Le surlendemain, le club a délivré un supplément de 515 billets pensant que les supporters de l’OL n’occuperaient pas la totalité de leur emplacement. Là aussi, tout est allé très vite, un peu trop même puisque l’ASNL a ensuite dû publier un communiqué pour récupérer ces tickets : les Lyonnais sont plus nombreux que prévu. Auprès des supporters concernés, ce couac n’est pas très bien passé... Au départ, pour satisfaire toutes les Fred s’interroge 7 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 Clermont garde son sang-froid Météo glaciale et perspective d’accueillir demain une équipe de Toulouse « bis » ne démobilisent pas les Auvergnats. CLERMONT-FERRAND – de notre envoyé spécial LE FROID MORDANT a bouleversé leur train-train. Sans engourdir leur vigilance, avant le match au sommet de la cinquième journée du Top 14. Le thermomètre ne dépassait pas les moins 6 degrés, hier, en début de matinée, quand les Clermontois sont allés s’entraîner sur le revêtement synthétique du stadium Jean-Pellez, à Aubière, à 5 kilomètres de leur traditionnelle pelouse de Marcel-Michelin, gelée. Chassés quelques heures de leur antre, les joueurs ont fini par y revenir, et, avant de passer en salle de musculation pour la séance de l’après-midi, ils ont évoqué la venue du leader toulousain, qui les distance de 5 points au classement. Rompant quelques instants le huis clos imposé depuis le début de semaine. Vern Cotter dédramatisait d’ailleurs cet isolement, plutôt dicté, selon lui, par les circonstances de préparation du match que par l’identité de l’adversaire. L’entraîneur prenait ainsi de court la communication de l’ASM en révélant son groupe de vingtdeux joueurs pour la rencontre, alors qu’il avait été envisagé dans un premier temps de le garder au secret vingt-quatre heures de plus. Avec les retours de Zirakachvili, Privat, Audebert, Bonnaire, Broomhall, James, Joubert et Floch, tous absents le week-end dernier contre les Wasps (24-25), Clermont a décidé de mobiliser ses ténors pour ce choc de fin d’année. Malgré l’annonce de Guy Novès, qui a fait part de son intention de faire tourner son effectif, les dauphins clermontois ne se méprennent pas. « On verra sur le terrain. Mais chaque fois qu’ils disent ça, ils viennent avec la meilleure équipe. Ils ont quelques blessés mais je suis sûr qu’ils viendront pour gagner », assure même Mario Ledesma. Avec James, sans Canale ni Baby Stoppé par le Stade Français de Sergio Parisse, lors de la première journée de Top 14 au Stade de France, le Clermont d’Aurélien Rougerie, ballon en mains, et d’Elvis Vermeulen entend imposer sa loi, demain contre Toulouse. (Photo Richard Martin) AURÉLIEN BOUISSET (avec J.-P. M.) Le groupe clermontois : Emmanuelli, Smit, M. Ledesma, Scelzo, Zirakachvili, Jacquet, Privat, Samson, Audebert, Bonnaire, Broomhall, Vermeulen, Mignoni, J. Senio, B. James, Baï, Joubert, P.-E. Garcia, Rougerie (cap.), Malzieu, Delasau, Floch. EN DIRECT DU TOP 14 CLERMONT-TOULOUSE La HD signée Canon une santé économique florissante. de spectateurs entre 2001 et 2006 Le nombre de spectateurs de plus en moyenne par match qu’un club de Ligue 2 L’affluence moyenne en 2007 Le Top 14 se positionne comme le deuxième Championnat français, derrière la Ligue 1 de football mais devant la Ligue 2 et la Pro A de basket. Devant la Ligue 2 ? Oui, il y a 55 % de spectateurs de plus en moyenne par match que pour un club de Deuxième Division. Entre 2001 et 2007, les affluences du Top 14 ont augmenté de 138 %. « C’est un sport qui est considéré comme de plus en plus dynamique, séduisant et stimulant pour les personnes intéressées par le rugby », explique Olivier Michel, le directeur de Sport + Markt (France), qui a réalisé ce sondage. Séduisant depuis les tribunes, c’est une chose. Mais il le serait aussi devant le petit écran, devenant le deuxième sport préféré des Français à la télé, derrière le football mais devant le tennis. « N’oublions pas que le rugby n’aurait pas accompli ce parcours sans l’aiguillon de la télévision, dont la mise en images est magnifique », rappelle l’économiste du sport Jean-François Bourg, du Centre de droit et d’économie du sport de Limoges. çois Bourg, « le modèle économique des clubs est encore fragile : les actionnaires majoritaires de 7 des 14 clubs sont des associations. On est très loin du sport business, et prévaut toujours la logique du mécénat. Le rugby est désormais en pleine croissance mais devrait, d’ici à dix ans, atteindre une phase de maturité, avec un développement plus limité. » En attendant, quand l’économie va, tout va. Le Top 14 a attiré cette année 95 mondialistes, dont les stars planétaires Kelleher, Smit et Montgomery. Mais aussi les néo-Toulonnais Gregan, Oliver, Mehrtens et Matfield en Pro D 2. UN FORT POUVOIR DE SÉDUCTION SON ENJEU : CONSERVER LES VALEURS DU RUGBY En cinq ans, le chiffre d’affaires moyen d’un club de Top 14 a doublé et a atteint les 10,3 millions d’euros en 2006. Sa force ? Le sponsoring privé. Il a doublé sur la même période, passant de 2 millions d’euros à 4,4 millions dans le budget moyen d’un club. « Son chiffre d’affaires est même supérieur à un club moyen de Ligue 2, si on exclut les droits télé reversés par la Ligue 1 », explique Vincent Chaudel d’Ineum Consulting. Pourtant, selon Jean-Fran- Le Top 14 aurait des raisons de perdre la tête dans ce Championnat paillettes, mais il n’en a pas le droit. Par rapport à son public, déjà. « Quand vous avez dans le rugby beaucoup de personnes qui sont classées “CSP +” (catégories socioprofessionnelles supérieures), que vous avez beaucoup d’hommes de quarante à soixante ans et que vous avez ce respect, cette convivialité que le monde de l’entreprise loue au rugby, il faut les préserver », analyse Arnaud millions d’euros Le chiffre d’affaires moyen d’un club mill La part du sponsorin dans le budget moye Dagorne, le directeur de la LNR. Ensuite, il y a le retour des clubs envers leurs partenaires financiers. La proximité avec les gens, la non-starification et la fameuse troisième mi-temps, bref ce qui fait l’essence du rugby. « Les clubs sont astreints à la signature d’une charte d’éthique rédigée par la Ligue qui essaie de rappeler aux nouveaux dirigeants, comme Mourad Boudjellal à Toulon, et d’autres aussi qui découvrent comment fonctionne le monde du rugby. Alors on leur dit, attention, vous venez au rugby parce que vous aimez ça, mais le rugby, c’est ça… » affirme Arnaud Dagorne. LES LIMITES : UN ESPACE TROP RESTREINT Tout n’est pas parfait dans le Top 14. Pour que son essor se poursuive, deux réflexions sont à mener. Premièrement, sa non-représentativité géographique, avec la présence dans l’élite de dix clubs situés dans le Sud-Ouest, constitue un frein. « C’est une surreprésentation, constate Jean-François Bourg. En dix ans, on n’a assisté à aucune perspective de développement au nord de la Loire. » « On y est attentif mais rien ne remplacera le sportif, et le sportif, on ne le maîtrise pas. On respecte la montée d’Albi et d’Auch au détriment de celle de Lyon ou de La Rochelle par exemple. On a un Championnat qui est régionalisé mais on a une audience nationale », relève le directeur de la LNR. Deuxièmement, les infrastructures, même modernisées (comme à Clermont-Ferrand, Montauban ou Perpignan) ou nouvelles (comme à Montpellier) sont encore insuffisantes. « La nouvelle génération des stades mise sur le qualitatif avec des loges, des espaces VIP, des centres d’affaires, constate Jean-François Bourg. Mais ce développement est encore dérisoire car il est trop souvent lié à une initiative de politique municipale. À l’exception de Clermont et de Toulouse, le rugby ne dispose pas de stades détenus par des privés. Là encore, c’est un frein au développement. » « Oui, mais c’est à nous de prendre notre destin en main, reprend Arnaud Dagorne. Avec ce rapport, on voit les chantiers qui nous restent à faire. La capacité moyenne est de 12 200 places dans le Top 14. Quand on sera à 15 000 de moyenne, on aura fait un grand pas. » - *Bien sûr, vous pouvez. DERRIÈRE LA L 1, DEVANT LA L 2 La bonnne santé du Rouge Rouge Jaune * À AUCH, Campo (main cassée), Magrakvelidze (suspendu), Brana et Pesteil (convalescents) ne feront par partie du groupe de vingt-trois joueurs mobilisés : Albert, Tidjini, Pagotto, Bastide, Bosque, Couzier, Salobert, Aguillon, Spicer, Barcela, Mololo, Sentous, Bortolucci, Menkarska, Idieder, Tchalé-Watchou, Tapasu, Valdès, Bontinck, Battut, Ricaud, Saint-Lary, Fonua. – L.-L. D. À BIARRITZ, treize joueurs blessés ou aux soins. Parmi eux, Dimitri Yachvili (entorse genou gauche) et Julien Dupuy (traumatisme genou droit). Comme la semaine dernière face à Glasgow, c’est Fabien Cibray qui conduira le jeu biarrot. David Couzinet (lésion myo-aponévrotique du mollet gauche) est en phase de reprise. En première ligne, Denis Avril (traumatisme coude gauche) est incertain, Benoît Lecouls (dos) est forfait. Mosese Moala et Benjamin Thiéry figurent dans un groupe qui fera la part belle aux vainqueurs de Glasgow. – N. B. L’embellie du Top 14 Selon un rapport d’audit, le Championnat français affiche LE TOP 14 va bien, merci pour lui. La société de conseil Ineum Consulting, spécialisée dans l’étude des Championnats européens de football, vient de présenter un rapport dédié au rugby. Premier enseignement : le rugby professionnel français affiche une excellente santé. Et attire un nombre croissant de supporters et de sponsors depuis sa mue entamée en 2001. En six ans, la LNR a bouleversé ses formules de compétition, réduisant son élite (de vingt et un à quatorze clubs) et créant la Pro D 2. Avec une stratégie claire : insuffler plus de spectacle, plus de piment à une élite qui en manquait sérieusement. Pari gagné, le Top 14 tourne aujourd’hui rond. Bleu AUCH-BIARRITZ Jaune À TOULOUSE, Albacete (genou), Jauzion (main) et Pelous (genou) sont indisponibles. Maka (adducteurs) et Poux (ischio-jambiers) sont encore justes. Le groupe en partance pour Clermont, cet après-midi, à l’issue du dernier entraînement, sera renouvelé à près de 50 % par rapport à celui vainqueur de Leicester, dimanche, en Coupe d’Europe. Bouilhou, Donguy, Du Toit, Ledevedec, Mermoz, Montauriol, Montes, Swanepoel et Vernet-Basualdo seront mobilisés à cet effet. – J. L. Noir Bleu Noir Contrairement à son talonneur argentin, Vern Cotter ne voit pas forcément d’intox dans l’annonce toulousaine. « Ils savent se préparer pour les grandes occasions. Et avec ceux qui auront enfin l’opportunité de s’exprimer, on s’attend à un gros match, contre la meilleure équipe française, voire européenne », prévient le coach néo-zélandais. Les absences de Yannick Jauzion, de Fabien Pelous ou de Patricio Albacete et la mise au repos de nombre de cadres toulousains n’estompent donc pas la prudence auvergnate. Car personne n’imagine une victoire aussi aisée que la saison dernière (46-9 en septembre 2006, 5 essais), avec un bonus offensif qui permettrait pourtant de rejoindre le Stade en tête du classement. « On a oublié tout ce qu’il s’est passé la saison dernière, certifie Cotter. Physiquement, ils sont mieux que l’an dernier au même moment. Ils ont commencé leur saison avec beaucoup de dynamisme. Ils enchaînent da va nta ge leu rs m ouv e ments d’attaque et de défense. Et ils ont changé un peu leur défense, où ils sont plus efficaces. » L’infirmerie auvergnate, elle, est presque épargnée. Seuls Gonzalo Canale (ischio-jambiers), Pierre Vigouroux (genou) et Benoît Baby (cheville), qui ne retrouvera donc pas son ancien club, sont indisponibles. Côté disciplinaire, Jamie Cudmore, cité pour avoir asséné une série de coups de poing au pilier Tim Payne par le commissaire à la discipline après le match contre les Wasps, n’a pas été retenu dans le groupe. L’ouvreur Brock James, remis d’une entorse à une cheville et absent contre les Wasps, est opérationnel. Et s’il n’a pu, ces derniers jours, travailler son jeu au pied sur le terrain d’honneur, c’est à cause de la bâche qui recouvre la pelouse depuis lundi après-midi. Elle ne sera ôtée que demain, à quelques heures du choc pour lequel il ne restait hier plus aucune place à vendre. Devant 15 000 spectateurs, les finalistes du dernier Top 14 savent qu’un succès sur le leader invaincu vaudrait confirmation de leur bon début de saison. « Ce serait déjà une façon de confirmer nos deux victoires à l’extérieur (à Albi, 12-6, et Bourgoin, 20-14), avance Ledesma. C’est gratifiant de jouer contre ce genre d’équipes. Depuis quelque temps, avec ce type de matches, on ne fait que se régaler. Et en gagnant, on ferait savoir à tout le monde qu’on est là et qu’on veut répéter ce qu’on a fait l’an dernier. » Défiez la réalité ! • Stabilisateur d’image optique – Zoom optique 10x • Disque dur 40 Go, jusqu’à 15 heures d’enregistrement • Capteur CMOS Full HD 1920 x 1080 • 505 grammes > Plus d’informations sur www.canon.fr En vente à la FNAC et sur www.fnac.com JULIA FOUQUET (avec XAVIER AUDEBERT) JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune 8 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 Castres, ni épique ni équipe Englués en bas de classement, en proie à des problèmes de communication, les Tarnais peinent à se forger une âme. CASTRES – de notre envoyé spécial Cette saison, le Castres Olympique compte dix-sept étrangers dans son effectif. Lors de la défaite à domicile contre Perpignan (16-0), le 1er décembre dernier, ils étaient treize au coup d’envoi. aujourd’hui âgé de cinquante-huit ans, qui mena le club au bouclier de Brennus en 1993, comprend vite que le problème sera justement de se faire comprendre. « Qui parle anglais et peut traduire ? » lance-t-il à la volée. La période où il fut champion avec treize joueurs travaillant pour le groupe Fabre et un seul étranger (Gary Whetton) est révolue. ANGLETERRE (2) : OLLY BARKLEY INCULPÉ POUR VIOLENCES. – Le demi d’ouverture international anglais de Bath, Olly Barkley, a été inculpé hier pour violences après avoir agressé une personne lors d’un mariage le 15 juillet dernier, a annoncé un porte-parole de la police de Thames Valley. Son procès a été fixé au 31 décembre par le tribunal d’Aylesbury, au nord de Londres. Gaillard : « S’ils ne s’aiment pas, ce n’est pas mon problème » ANGLETERRE (3) : LATHAM ARRIVE À WORCESTER. – Chris Latham a signé un contrat de deux saisons plus une troisième en option avec Worcester et débutera avec les Warriors la saison prochaine. L’arrière de l’équipe d’Australie (32 ans) est le deuxième meilleur marqueur d’essais de l’histoire de l’Australie et a joué tous les matches de son pays lors de la dernière Coupe du monde, au cours de laquelle il a inscrit cinq essais. « J’ai passé dix ans aux Queensland Reds et avec les Wallabies, il était temps pour moi de tenter une nouvelle expérience et de me fixer de nouveaux objectifs », a confié le joueur. 1er CASTRES. – Depuis qu’il a repris l’équipe en main, Alain Gaillard, qui s’explique ici sous le regard de Nallet, Bias, Capo-Ortega, Hoeft, Tekori et Gaston (de g. à dr.), a pu jauger les problèmes de communication qui minent l’effectif cosmopolite du CO. (Photo Manuel Blondeau/L’Équipe) er « Là pour donner une bonne image » Ce succès vient en effet donner un peu d’air à des champions de France – seulement septièmes de Pro A – en quête d’un fonds de jeu collectif et évoluant dans un environnement assez délétère. Et ce n’est pas l’assemblée générale élective du jour (avec renouvellement du comité directeur), s’annonçant houleuse, MANUELA ÉCHILLEY 3 BLED 1 25-14 (25’) ; 11-25 (19’) ; 25-18 (24’) ; 25-21 (27’) Pts Att. Aces. Ctr. Pts 3 1/3 2 Satler (p) 3 4 2/3 2 Cebron (c) 2 10 6/25 2 2 Ti. Urnaut 9 17 14/30 3 Cuturic 13 10 9/17 1 Touzinsky 11 10 3/9 2 5 Thomas 7 Skorjc (l) Taliaferro (p) 7 4/8 3 Kamnik 1 Orel Pajenk 3 Gasparini 3 61 39/95 7 15 TOTAL 52 Redwitz (p) (c) Vadeleux Castard Novak V. Rivera Van Der Veen Berrios (l) Bonon (p) Hargreaves Esseddyq Lepetit Antony TOTAL Fautes : 26 dont 13 au service. Entraîneur : M. Paes Att. Aces 0/1 2/6 8/20 1 12/21 8/24 2 3/13 4 1/2 1/2 3/10 38/99 7 Ctr. 3 1 1 2 7 Fautes : 25 dont 17 au service. Entraîneur : D. Baltic NOVARA - MULHOUSE : 3-0 (25-15 ; 25-18 ; 25-16) Points marqués : 124 (75 + 49). Durée : 1 h 4’. NOVARA : 5 aces ; 8 contres ; 39 attaques ; 15 fautes (9 au service) Le six : Berg (1) ; Anzanello (12) ; Mello (4) ; Dolata (4) ; Menezes (3) ; Osmokrovic (cap., 4). Libero : Ballarini. Puis : Barcellini (3) ; Popovic (11) ; Corbellini (2) ; Nnamani (8). Entraîneur : D. Brdjovic. MULHOUSE : 3 aces ; 5 contres ; 26 attaques ; 23 fautes (7 au service). Le six : Faesch (cap., 1) ; Bauer (12) ; Georgieva (5) ; Djilali (7) ; Hanusic (5) ; Larnack (4). Libero : Ortschitt. Puis : Barnak ; Coulibaly. Entraîneur : M. Magail. C’EST DANS UN CNE en pleine activité que Richard Gasquet a repris hier l’entraînement après dix jours d’arrêt dus à une inflammation du genou gauche. Menée par son coach Éric Deblicker, la séance fut courte (1 h 10) et simple : gammes de coups droits et de revers, services. Alors que Jo-Wilfried Tsonga et Olivier Patience se livraient à fond sur le court adjacent, le numéro 1 français ne poussa jamais sur l’accélérateur. Et pour cause : « C’était juste une reprise, se justifia-t-il. Ça ne sert à rien que je me nique le genou dès le premier jour. Je rejoue doucement, je vais y aller progressivement, mais la bonne nouvelle, c’est que je n’ai plus du tout mal. » Gasquet souffrait en fait d’une grosse tendinite : « Je n’ai pas pu me soigner après Lyon et Bercy, expliquet-il. Je me suis juste gavé d’anti-inflammatoires. Là, au moins, j’ai pu faire ce qu’il fallait, à savoir : du repos et des soins (glace, laser, etc.). J’ai beaucoup joué en 2007 (73 matches). Il faut que je fasse gaffe pour la suite. » Ces dix jours d’arrêt imprévus l’obligent à faire l’impasse sur Adélaïde (31 décembre - 6 janvier), qui devait être son tournoi de rentrée. « J’irai quand même là-bas, dit-il. Déjà, pour passer la visite médicale obligatoire. Mais j’en profiterai aussi pour taper trois jours avant de rejoindre Sydney dès le mardi. Je manque de tennis, c’est pour ça que je pars tôt : je prends l’avion pour l’Australie vendredi prochain. Je ne serai sans doute pas prêt à cent pour cent pour Sydney, mais, franchement, je ne suis absolument pas inquiet pour Melbourne. » Le coup d’envoi de l’Open d’Australie sera donné le 14 janvier. Mais Gasquet n’estime pas avoir entamé une course contre la montre : « Non, trois semaines me suffisent pour être prêt, dit-il. Je ne reprends pas trop tard, je reprends quand il faut reprendre. De toute façon, je n’avais pas le choix. En plus, avec le programme qui m’attend (Australie, Coupe Davis, Marseille, Indian Wells, etc.), c’est très bien de ne pas jouer Adélaïde. Même si je n’avais pas été blessé, d’ailleurs...» Un point sur son genou sera fait lundi prochain. « L’idée est de se montrer prudent jusqu’à cette date, précise Deblicker. Là, on verra Bernard (Montalvan, le doc de la fédé). Si tout va bien, on augmentera alors l’intensité des entraînements, avec d’abord des séances de deux heures, deux heures et demie, puis de plus longues. Aujourd’hui (hier), Richard a simplement fait des gammes en essayant d’être tonique au niveau des appuis, de manière à retrouver très vite le petit jeu de jambes, sans forcer sur les courses. On a évité les appuis traumatiques. Mais l’essentiel est qu’il n’ait ressenti aucune douleur. » POULE A. – MARDI : Cuneo (ITA)-Cannes, 3-0. HIER : Budejovice (RTC)-I. Salonique (GRE), 1-3 (25-20, 22-25, 18-25, 25-27). Classement : 1. Cannes (9/4), 7 pts ; 2. Cuneo (9/5), 7 ; 3. I. Salonique, 6 ; 4. Budejovice, 4. POULE B. – HIER : Panathinaïkos (GRE)-Podgorica (MTN), 3-0 (25-19, 25-20, 25-22). AUJOURD’HUI : Novi Sad (SER)-Belchatow (POL). Classement : 1. Panathinaïkos (+1 m), 8 pts ; 2. Belchatow, 5 ; 3. Podgorica (+1 m), 5 ; 4. Novi Sad, 3. POULE C. – HIER : Olympiakos (GRE)-Almeria (ESP), 3-0 (25-16, 25-15, 25-18) ; Friedrichshafen (ALL)-Kazan (RUS), 1-3 (21-25, 25-20, 15-25, 24-26). Classement : 1. Kazan, 8 pts ; 2. Friedrichshafen (9/6), 6 ; 3. Olympiakos (6/7), 6 ; 4. Almeria, 4. POULE D. – HIER : Piacenza (ITA)-Izmir (TUR), 3-1 (25-20, 15-25, 30-28, 25-22). AUJOURD’HUI : Palma de Majorque (ESP)-Vienne (AUT). Classement : 1. Piacenza (+1 m), 8 pts ; 2. Palma de Majorque, 5 ; 3. Izmir (+1 m), 5 ; 4. Vienne, 3. POULE E. – HIER : Jastrzebski (POL) - Apeldoorn (HOL), 3-0 (25-22, 25-20, 25-23) ; Roeselare (BEL)-Trévise (ITA), 0-3 (23-25, 20-25, 17-25). Classement : 1. Trévise, 8 pts ; 2. Jastrzebski (8/7), 6 ; 3. Roeselare (6/7), 6 ; 4. Apeldoorn, 4. POULE F. – MARDI : D. Moscou (RUS)-Maaseik (BEL), 3-0. HIER : Paris-Bled, 3-1 (25-14, 11-25, 25-18, 25-21). Classement : 1. D. Moscou, 8 pts ; 2. Bled, 6 ; 3. Paris (7/10), 5 ; 4. Maaseik (4/9), 5. Les deux premiers de chaque poule accèdent au premier tour des play-offs (13 et 20 février 2008). COUPE DE LA CEV HOMMES (8es de finale retour). – HIER : Näfels (SUI)-TOULOUSE, 0-3 (18-25, 22-25, 13-25) (aller, 0-3). CHALLENGE CUP HOMMES (3e tour retour). – HIER : Mogilev (BLR)-POITIERS, 0-3 (20-25, 20-25, 18-25) (aller, 0-3) ; BEAUVAIS-Düren (ALL), 3-2 (25-27, 25-17, 25-23, 20-25, 15-10) (aller, 3-1). En capitales, les qualifiés pour le tour suivant. POULE A. – MARDI : Cannes - Pila (POL), 3-0. HIER : Rijeka (CRO) - Jesi (ITA), 0-3 (22-25, 22-25, 24-26). Classement : 1. Jesi, 8 pts ; 2. Cannes (10/6), 6 ; 3. Pila (7/9), 6 ; 4. Rijeka, 4. POULE B. – MARDI : Kalisz (POL) - Bakou (AZE), 3-1. HIER : Fenerbahçe (TUR) - Odintsovo (RUS), 2-3 (15-25, 27-25, 19-25, 26-24, 6-15). Classement : 1. Odintsovo, 8 pts ; 2. Kalisz, 7 ; 3. Bakou, 5 ; 4. Fenerbahçe, 4. POULE C. – HIER : Novara (ITA) - Mulhouse, 3-0 (25-15, 25-18, 25-16). AUJOURD’HUI : Ankara (TUR) - Zurich (SUI). Classement : 1. Novara (+ 1 m.), 8 pts ; 2. Zurich, 5 ; 3. Ankara, 4 ; Mulhouse (+ 1 m.), 4. POULE D. – MARDI : Belgrade (SER) - E. Istanbul (TUR), 0-3. AUJOURD’HUI : Murcie (ESP) - Pérouse (ITA). Classement : 1. E. Istanbul (+ 1 m.), 7 pts ; 2. Pérouse (8/3), 5 pts ; 3. Murcie (8/5), 5 ; 4. Belgrade (+ 1 m.), 4. POULE E. – AUJOURD’HUI : D. Moscou (RUS) - Tenerife (ESP) ; Amstelveen (HOL) - Schwechat (AUT). Classement : 1. Amstelveen, 6 pts ; 2. Tenerife, 5 ; 3. D. Moscou, 4 ; 4. Schwechat, 3. Les deux premiers de chaque poule et les deux meilleurs troisièmes accèdent au premier tour des play-offs (13 et 20 février 2008). COUPE DE LA CEV FEMMES (8es de finale retour). – HIER : LE CANNET - Kieldrecht (BEL), 3-1 (26-28, 25-21, 25-13, 25-15) (aller, 3-1). Le Cannet affrontera les Biélorusses de Baranovichi au prochain tour (23 et 30 janvier). PRO FÉMININE. – HIER. 6e journée : MVS La Rochette - Hainaut, 3-1 (17-25, 25-14, 25-23, 25-22). AUJOURD’HUI. 16e journée : 20 heures, Cannes-Villebon. PAGE 8 VINCENT COGNET « La concurrence est à l’étranger » TOUS SPORTS PATRICE DOMINGUEZ, le DTN, réfute la notion de compétition entre le privé et la FFT, tout en affirmant sa volonté d’entraîner les meilleurs. Arbitres : MM. Menghini (ITA) et Kulhanek (AUT) Spectateurs : 400 En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c). LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 4e journée) Mulhouse presque éliminé BENJAMIN MASSOT AUCH : ÇA BOUGE EN COULISSE. – L’ancien deuxième-ligne du FCAG Emmanuel Lunardi remplace Élie Mène au poste de manager administratif du secteur professionnel. Il sera épaulé par Stéphane Graou, responsable de l’école de rugby, et Julien Sarraute, responsable du centre de formation. Élie Mène reste au club. – L.-L. D. Le numéro 1 français a repris la raquette hier mais est d’ores et déjà forfait pour Adélaïde. Grâce à son premier succès européen de la saison, le champion de France reste en course pour les play-offs. Dans un environnement néanmoins mouvementé. PARIS pas les événements de la même façon, reconnaît Romain Teulet. Mais j’espère que tout le monde a conscience que c’est par une grosse cohésion et une grande solidarité entre nous qu’on arrivera à s’en sortir. » Gasquet joue la prudence Paris respire un peu qui va arranger les choses. Hier soir, les bénévoles du club ayant assigné l’association PUC Volley en justice devant le tribunal de grande instance de Paris étaient regroupés dans un coin de tribune. « Inquiets de l’opacité du fonctionnement » du club et « dénonçant des pratiques de gestion incompatibles avec l’éthique sportive », selon leur communiqué, ils ont beaucoup échangé durant le match, entre eux comme avec le reste du public, multipliant les déplacements dans les travées. Les membres de la direction du club, dont le nouveau président en poste depuis quelques semaines, Alain Bertato, étaient, eux, au bord du terrain, concentrés sur le duel du jour. « Tout cela n’est qu’un tissu de conneries, affirmait Michel Rougeyron, le directeur exécutif, non candidat au nouveau comité directeur. Et quand on voit la collusion du président de la fédération, Gil Pellan, avec les bénévoles, on ne va pas laisser ça comme ça ! » Les joueurs préféraient afficher du détachement. « On est là pour donner une bonne image du club sur le plan sportif », affirmait Jiri Novak, pilier de l’équipe depuis 1999. « Ce n’est pas à moi de juger ce genre de chose, assurait le passeur et capitaine, Rafael Redwitz. On pense avant à jouer. » Mauricio Paes concluait, lui, fermement : « Nous assumons, joueurs comme staff, nos résultats sur le terrain, nos responsabilités. Nous ne cherchons aucune excuse ailleurs. » Un nouveau succès, samedi, face à Rennes (sixième de Pro A), permettrait au groupe d’avancer encore un peu plus sereinement. de vivre à Toulouse, donc oublié le lassant trajet en voiture (1 h 30’). Est-ce que ce sera suffisant ? Le temps presse car les Tarnais reçoivent Bourgoin samedi, avant d’enchaîner après la trêve un déplacement à Toulouse, la réception de Clermont et une rencontre à Brive… « Avec les étrangers, on n’aborde TENNIS tour, 4e journée) PARIS - BLED : 3-1 ON NE RETIENDRA de la soirée que la première victoire parisienne en Ligue des champions cette saison. Car la qualité de jeu proposée hier n’avait, elle, rien de vraiment européenne, tant le duel entre le Paris Volley et les Slovènes de Bled fut émaillé de fautes, d’imperfections et de fluctuations en réception de part et d’autre, à l’image de ce deuxième set perdu largement par les champions de France (11-25). Mais une semaine après avoir chuté en Slovénie (2-3), puis à Saint-Brieuc (1-3) samedi, ce succès fait du bien aux têtes parisiennes et permet à l’équipe de la capitale de conserver un espoir de voir les play-offs de la compétition phare du continent avant de recevoir les Belges de Maaseik puis de se déplacer à Moscou en janvier. « Nous n’avions rien à perdre, nous avons retrouvé de la confiance », souriait le libero portoricain Gregory Berrios. « Les journalistes nous avaient déjà enterrés, entamait Jiri Novak, sur un ton de défi. On a fait de belles choses ce soir. Cette victoire va nous faire du bien ! » Soulagé, Mauricio Paes, l’entraîneur, ajoutait : « Il nous fallait donner une réponse sur le terrain, montrer à nos dirigeants qu’on était là. » Aujourd’hui, la tâche des Castrais est donc d’arriver à former une équipe de rugby issue d’un groupe de joueurs professionnels. Le staff tente de multiplier les « journées continues » où les rugbymen restent toute la journée (9 h 30 à 16 heures) ensemble au camp d’entraînement. En outre, il leur est désormais interdit Entouré de Gilles Simon (29e ATP), de Jo-Wilfried Tsonga (43e) et de leurs coaches respectifs (Thierry Tulasne et Éric Winogradsky), le directeur technique national, Patrice Dominguez, a réaffirmé, hier matin à Roland-Garros en guise de conclusion à la saison 2007, quelles étaient les priorités de la filière fédérale, en particulier face à l’émergence de grosses structures privées d’entraînement. « DANS UN SPORT individuel estil essentiel que l’image de la Fédération soit liée à celles de joueurs du top niveau ? – Absolument et sans ambiguïté. On essayera vraiment de continuer à entraîner les meilleurs. La Fédération continuera à former ceux et celles qui souhaitent rester dans son sein jusqu’au plus haut niveau. Nous avons une vision claire sur la volonté de pouvoir accompagner un jeune du minitennis jusqu’au niveau de Gilles (Simon) ou Jo (Jo-Wilfried Tsonga), voire plus haut. Il s’agit de notre mission prioritaire. Nous ne dévierons pas de cette ligne. – Pourtant de nombreux joueurs, parmi les tout meilleurs, ont quitté la structure fédérale pour rallier le privé… – La concurrence, pour moi, elle n’est pas sur le territoire, elle est à l’étranger. On ne demande pas mieux que de travailler en bonne intelligence avec des structures privées. Moi, je n’ai pas de concurrent. Je souhaite avoir d’avantage de partenaires. – Néanmoins, avez-vous fait évoluer votre système en réaction à tous ces départs ? – Nous avons un système qui a été copié. Tous ceux qui sont ailleurs ont été formés ici. Je ne dirai pas qu’ils ne sont pas bons car ils font ce qu’on leur a appris ici, comme joueurs ou comme entraîneurs. Ce sont des professionnels. Ils partent à un certain moment pour des raisons financières ou peutêtre pour des conditions qui sont meilleures ailleurs. Moi, je ne sais pas, je n’ai jamais vu un contrat. Mais ça ne m’empêche pas de dormir. Il faut qu’on ait d’assez bons rapports pour que, dans les grandes échéances, ce soit le tennis français qui sorte gagnant. S’ils partent et qu’ils reviennent pour la Coupe Davis et pour la Fed Cup, nous, on est dans notre rôle. Je ne PIERCE À PÉKIN ? – De passage à Paris en début de semaine, Mary Pierce a laissé entendre au DTN Patrice Dominguez qu’elle n’avait pas abandonné l’espoir de participer aux Jeux Olympiques de Pékin, l’an prochain. Toujours en convalescence à la suite d’une opération au genou subie il y a quatorze mois, la Française bénéficierait d’un classement protégé dans le top 30 WTA qui pourrait lui permettre, si elle devait être apte à jouer, d’obtenir sa place en Chine… JOHANSSON ET MONCOURT WILD-CARDS À MELBOURNE. – Patrice Dominguez a communiqué hier les noms de la joueuse et du joueur français qui bénéficieront d’une wild-card à l’Open d’Australie dans le cadre des accords bilatéraux entre les fédérations peux pas penser qu’ils partent parce que c’est mieux là-bas. – C’est donc aussi bien “ici” ? – On avait quatre joueurs par entraîneur, on est passé à deux, voire à un. On a été capables de donner des moyens supplémentaires en matière de préparation physique, de suivi des kinés, de répondre à cette individualisation de plus en plus souhaitée. Cela implique une augmentation budgétaire, mais elle a été cette année de l’ordre de 5 %. On a les moyens aussi sur le plan des installations. Je rappelle que ceux qui ne s’entraînent soi-disant pas chez nous sont quand même là tous les matins. Allez voir qui s’entraîne sur les courts, allez voir qui est au service médical à 17 heures, et allez voir qui est dans la salle de gym… – La présence du Team Lagardère, que vous ne nommez pas, apporte-t-elle selon vous une émulation saine et stimulante, ou préoccupante ? – Elle est saine et stimulante si elle s’exerce dans des règles de bonne entente, et pas en opposition aux actions fédérales. Je souhaite que nous ayons avec eux un type de convention qui fasse en sorte que chacun trouve sa place dans un rapport de complémentarité. » PHILIPPE BOUIN françaises et australiennes. Mathilde Johansson (22 ans, 134e WTA) et Mathieu Montcourt (22 ans, 123e ATP) éviteront les qualifs à Melbourne… DAVENPORT DE RETOUR EN FED CUP. – Elle a commencé par effectuer son retour sur le circuit, en septembre dernier, après avoir donné naissance à son premier enfant. Trois tournois dont deux titres (Bali et Québec) plus tard, Lindsay Davenport a retrouvé un classement (72e) et un niveau (top 10 ?) plus que respectables. À 31 ans, l’ex-numéro 1 mondiale vient d’ores et déjà d’être rappelée par Zina Garrison dans l’équipe américaine de Fed Cup qui recevra l’Allemagne en février prochain, au premier tour. 35 millions pour les équipements sportifs PRÉSIDÉ PAR LE SECRÉTAIRE d’État aux Sports, Bernard Laporte, le conseil d’administration du Centre national pour le développement du sport (CNDS) a approuvé lundi les montants que l’État consacrera à la réalisation de trois des équipements sportifs figurant dans le dossier de candidature de Paris au Jeux olympiques de 2012. La réalisation de ces équipements constitue l’un des engagements inscrits dans le Plan national de développement du sport (PNDS) réclamé au lendemain de l’échec de Paris 2012 par Dominique de Villepin, alors Premier ministre, et adopté en 2006. L’enveloppe validée porte sur 35 millions d’euros environ. Sur cette somme, 14,94 millions iront au complexe aquatique de PlaineCommunes ; 10,36 millions à la construction du vélodrome de SaintQuentin-en-Yvelines et 8,63 millions à la base nautique de VairesSur-Marne. Ces trois équipements devraient accueillir des compétitions internationales de natation, de cyclisme, d’aviron et de canoë-kayak dès 2012. Toutefois, a précisé Laporte, « la réalisation de ces équipements majeurs pour le rayonnement du sport français devra trouver une suite avec l’extension du stade Roland-Garros par exemple, ou la modernisation de nos stades qui conditionnent l’organisation de grandes manifestations, à l’instar de l’Euro 2016 de football » pour lequel la France envisage d’être candidate. – P.I. JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge Jaune VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (1 donner son numéro de téléphone en français… « Le groupe et les joueurs sont multiculturels. Mon objectif est de construire une équipe sur le terrain, annonce Gaillard. S’ils ne s’aiment pas, ce n’est pas mon problème. Mais il faut arriver à trouver des lignes directrices et qu’ils rentrent là-dedans. » Bleu choses importantes. Mais c’est comme cela, je n’ai pas à juger ce qui a été fait avant. » D’autant qu’il faut reconnaître que certains joueurs étrangers font preuve d’une certaine forme de mauvaise volonté. Ainsi le Sud-Africain Gerhard Vosloo, en France depuis un an et demi, est toujours incapable de USAP : FRESHWATER SUSPENDU QUATRE SEMAINES. – Le pilier de Perpignan Perry Freshwater a été suspendu quatre semaines pour un coup de coude au visage du troisième-ligne des London Irish Kieran Roche lors de la quatrième journée de H Cup. Jaune Le décembre, lors de la défaite à domicile face à Perpignan (16-0), sous le regard désabusé du propriétaire Pierre Fabre, il y avait treize étrangers dans le quinze titulaire… Dans un sport collectif comme le rugby, qui accorde la plus grande importance à la communication et à la compréhension, notamment lors des annonces (touche, mêlée, combinaison de trois-quarts, système défensif), le problème est de taille. « Face à Perpignan, on était deux Français, moi et Lagardère… souffle le capitaine Nallet. Ce n’est pas facile, je l’ai déjà dit, l’anglais n’est pas ma langue natale et je n’ai pas un super niveau. Pendant le match, avec la fatigue, on souffle, je n’ai pas le temps de traduire et dire ce que je veux aux gars. » Alain Gaillard, président démissionnaire du syndicat des entraîneurs, Tech XV, reconnaît sans ambages la complexité de cette tour de Babel. « Je n’ai jamais travaillé comme cela. Je pense qu’à Castres, on a dépassé le quota d’étrangers. C’est un peu le mal de tous les clubs. On perd beaucoup de temps à traduire et, dans la traduction, les sensibilités sont différentes… On perd des Noir Bleu Noir LE VENT QUI DESCEND de la lugubre montagne Noire balaye le terrain et glace un peu plus les entrailles de cette terre surnommée « la Petite Sibérie ». Sur les splendides installations de Saïx, qui appartiennent au groupe Pierre Fabre, les joueurs emmitouflés répètent des exercices de montée défensive. Autour du terrain, on retrouve les visages de l’organigramme partiellement remanié il y a deux semaines et hérité du modèle d’organisation des équipes anglosaxonnes : Jean-Philippe Swiadek, le manager général et homme de confiance du président Pierre-Yves Revol ; et Alain Gaillard, le nouveau directeur sportif, appelé au chevet du club le 11 décembre dernier et chargé de chapeauter le binôme nord-irlandais formé de Jeremy Davidson (avants) et Mark McCall (trois-quarts), lui aussi nouveau venu. Car, le 10 décembre dernier, les dirigeants ont tranché : exit Ugo Mola, joueur de 1999 à 2005, puis responsable des trois-quarts. L’ancien Toulousain a été évincé pour insuffisance de résultats – les Castrais n’ont remporté qu’un match en quatre journées et sont actuellement douzièmes du Top 14 – mais aussi en raison d’ une inc ompatibilité d’humeur avec l’autre coentraîneur, Jeremy Davidson. « Il y avait des conflits au sein du staff, confirme le deuxième-ligne international et capitaine, Lionel Nallet. Les joueurs l’ont ressenti assez vite car, pendant la Coupe du monde, ils m’en avaient parlé. Comme on n’était pas bons sur le terrain, certains ont trouvé le moyen de s’engouffrer là-dedans pour dire que comme ça ne se passait pas très bien entre les entraîneurs, c’était difficile pour eux de jouer… Je pense que c’était plutôt des excuses. En tout cas, Ugo a fait les frais de cela. » Au dire de tous, il fallait agir et trancher au plus vite. « On a fait le choix qui nous apparaissait le meilleur, dans un contexte difficile, précise Pierre-Yves Revol. Alain Gaillard connaît très bien la maison. » Sur le terrain, l’ancien mentor du CO, ANGLETERRE (1) : ASHTON RECONDUIT. – Brian Ashton a été reconduit hier à son poste d’entraîneur de l’équipe d’Angleterre. La durée de son nouveau contrat sera révélée aujourd’hui, lors d’une conférence de presse donnée au siège de la Fédération. John Wells et Mike Ford, ses adjoints, ont eux aussi été confirmés dans leurs fonctions. Rob Andrew, le directeur de l’élite au sein de la Fédération, a recommandé à ses dirigeants de reconduire Ashton à la tête du quinze de la Rose après avoir rendu un rapport hier sur la dernière campagne mondiale de l’Angleterre, finaliste : « Ce fut un rapport très approfondi auquel tout le monde, des joueurs aux entraîneurs en passant par l’encadrement, a participé. Je suis très heureux que Brian et son staff restent à la tête de l’équipe d’Angleterre et, comme eux, j’ai hâte d’aborder une année 2008 qui représente un vrai défi sur la scène internationale », a-t-il confié sur le site Internet de la Fédération. 9 CYCLISME SURF Landis interdit en France jusqu’en 2009 L’AGENCE FRANÇAISEde lutte contre le dopage (AFLD) a annoncéhier avoir suspendu Floyd Landis de « toute compétition organisée par une fédération sportive en France » jusqu’en janvier 2009. Contrôlé positif à la testostérone le 20 juillet 2006, l’Américain a été sanctionné en septembre par l’agence antidopage américaine (il a fait appel, depuis, devant le tribunal arbitral du sport). Déchu de son titre de vainqueur du Tour 2006, Landis avait écopé de deux ans de suspension (jusqu’au 29 janvier 2009) des compétitions organisées par l’Union cycliste internationale et les fédérations nationales affiliées. « Classer le dossier aurait permis à Landis de courir en France en dehors des compétitions organisées par l’UCI et la Fédération française », a indiqué Pierre Bordry, président de l’AFLD. L’Américain peut encore faire appel de la décision de l’AFLD devant le Conseil d’État. AGRITUBEL NOUVELLE VERSION. – Les coureurs d’Agritubel sont rassemblés depuis lundi à Roiffé, dans la Vienne, pour le premier stage de l’hiver. La signature, mi-septembre, du champion de France Christophe Moreau a projeté l’équipe Continental Pro dans une nouvelle dimension. Ainsi, mardi, une équipe nationale de télévision avait effectué le déplacement dans la Vienne pour y filmer les premiers pas du Belfortain dans sa nouvelle équipe. « Christophe m’a dit qu’il arrivait avec une âme de cadet et je pense qu’il peut apporter beaucoup à nos jeunes coureurs », estime Emmanuel Hubert, l’un des directeurs sportifs. Si les programmes de course seront établis au cours du stage, il est déjà acquis que Moreau, tout comme le jeune Romain Feillu (quatre succès) débuteront leur saison à l’Étoile de Bessèges. GUIDI SE RETIRE. – Après avoir rebondi de justesse l’année dernière de Phonak à Barloworld, Fabrizio Guidi a décidé de mettre un terme à sa carrière. Lauréat d’une quarantaine de courses, l’Italien qui a porté les couleurs de la Françaisedes Jeux en 2000, a notamment remporté deux étapes du Tour d’Italie 2006 et trois étapes de la Vuelta 1998. Agé de trente-cinq ans, Guidi pourrait rester dans le vélo comme directeur sportif, mais il a également repris des études de droit. VAN PETEGEM DIRECTEUR DU VOLK.– Peter Van Petegem,qui a mis un terme à sa carrière mi-septembre, sera toujours dans l’ambiance des classiques la saison prochaine. Le Flamand, double vainqueur du Tour des Flandres, devient en effet le nouveau directeur de course du Het Volk, une épreuve qu’il connaît bien pour l’avoir remportée à trois reprises. JEUX OLYMPIQUES SAMARANCH HOSPITALISÉ. – L’ancien président du CIO, l’Espagnol Juan Antonio Samaranch, quatre-vingt-sept ans, a été hospitalisé, hier à Madrid, après un malaise. « Tout va revenir à la normale. On a eu peur mais la situation est sous contrôle », a annoncé le président du Comité olympique espagnol (COE), Alejandro Blanco, qui était présent au côté de M. Samaranchau moment de son malaise présenté comme cardio-vasculaire, alors qu’il participait à un colloque à Madrid. Juan Antonio Samaranch avait déjà été hospitalisé à Lausanne, le 17 juillet 2001, le jour de ses quatre-vingt-un ans, « en raison d’une extrême fatigue » liée au congrès du CIO à Moscou. La veille, M. Samaranch avait annoncé, depuis la capitale russe, l’élection de son successeur, le Belge Jacques Rogge. En août 2001, des complications aiguës d’hypertension artérielle liées « à un énorme effort avant et après » le congrès du CIO à Moscou avaient nécessitéson hospitalisation à Barcelone. AUTOMOBILE quipier de Lewis Hamiton chez McLaren l’an prochain, ne veut pas revivre la mésaventure de Fernando Alonso. « Une chose que je voulais clairement établir avant de signer était que je serai traité à égalité, a déclaré Heikki Kovalainen à la télévision britannique. Je pense que nous pourrons nous battre en piste autant que nous le voudrons et que nous en rigolerons une fois sortis du cockpit. » Noir Jaune HANDBALL WCT Les 21 Bleus pour la préparation « J’ai hâte d’y être » MIKAËL PICON a réussi le pari de se requalifier pour le circuit WCT. Avec Jérémy Florès, ils seront deux Français dans l’élite en 2008. « DANS QUELLES circonstances vous êtes-vous qualifié ? – Avant de débuter la Triple Crown (Haleiwa, Sunset et Pipeline à Hawaii), je savais que j’avais 90 % de chances de passer. Plusieurs surfeurs pouvaient encore me passer devant mais ils avaient besoin d’atteindre une finale pour me doubler au classement. Cette confortable avance m’a permis de commencer la compétition sans véritable pression. J’ai su que c’était bon lors de la manche Haleiwa. Au 4e tour, j’ai fini premier de ma série, où figuraient notamment Sunny Garcia et Fredrick Patacchia, deux monstres sacrés à Hawaii. Un tournant bien négocié qui m’a permis d’empocher le nombre de points nécessaire. J’ai perdu la série suivante mais je me suis rendu compte que mes principaux rivaux venaient aussi d’être éliminés. – Vous allez de nouveau goûter au WCT. Vous devez être fou de joie… – Effectivement, c’est génial. Revenir en WCT, c’était un gros défi. Mais je me suis donné les moyens parce que j’avais vraiment envie de me donner une nouvelle chance sur le circuit pro. J’estime que je n’ai pas été toujours très verni l’année dernière. Je me suis senti un peu seul et j’ai perdu des séries vraiment à rien. Quand on m’a dit que j’étais qualifié, je me suis immédiatement vu repartir surfer les plus belles vagues du monde, à Fidji, Tahiti… – Avec Jérémy Florès, vous serez deux Français et même quatre Européens si l’on compte le Portugais Tiago Pires et l’Espagnol Aritz Aranburu. Cela sera-t-il un vrai plus ? – Cela va tout changer. Être ensemble lors des compétitions et occuper le même logement, c’est énorme. Pour moi, cela sera une motivation supplémentaire. À quatre, nous serons plus forts. C’est très dur d’être le Le Chambérien Laurent Busselier et le Montpelliérain Cédric Burdet ont aussi été réintégrés dans le groupe. Les Bleus seront réunis en stage du 2 au 5 janvier 2008 à Toulouse, où il disputeront leur premier match le 5 contre la Hongrie. – L. M. Mikaël Picon : « J’ai pris plus d’expérience et je sens que j’ai encore progressé, notamment sur les petites vagues. » (Photo Nicolas Luttiau) seul Européen au milieu des Australiens, Américains et Brésiliens. Là, tout sera beaucoup plus confortable, d’autant que Yannick (Beven, son entraîneur) sera constamment avec nous. – Que vous a apporté cette longue année en WQS ? – C’était une super saison. J’ai pris plus d’expérience et je sens que j’ai encore progressé, notamment sur les petites vagues. Il faut dire que j’étais bien préparé mentalement et que mon entourage m’apporte toujours un bon équilibre. Je suis juste un peu déçu de ne pas avoir fait une finale. – Quel est le programme d’ici la première épreuve mi-février sur la Gold Coast en Australie ? – D’abord, je ne pense pas changer grand-chose par rapport à ma préparation d’il y a deux ans. Je vais rester à Hawaii jusqu’à la fin décembre pour m’entraîner et soutenir Jérémy lors du Pipe Masters. Un mois à s’entraîner sur les vagues hawaiiennes va m’apporter un maximum de confiance pour le début d’année. Je pense également débuter 2008 avec l’épreuve WQS du Pérou, histoire de vite me mettre une compétition dans les jambes. J’ai vraiment hâte d’y être. » PAY PER VIEW. – Le Championnat WBC des welters Floyd Mayweather - Ricky Hatton, le 8 décembre dernier à Las Vegas, a été acheté par 850 000 foyers (47 millions de dollars) aux États-Unis au pay per view, soit très loin du record, 2,4 millions (134 millions de dollars), pour le Championnat WBC des super-weltersOscar De La Hoya - Mayweather en mai dernier. 2007 a permis à la chaîne américaine HBO de réussir ses plus grosses recettes avec la boxe. Ses huit réunions diffusées en pay per view ont été achetées par 4,8 millions de foyers (255 millions de dollars). AFFAIRE MANAUDOU : LAPORTE RÉAGIT. – Le secrétaire d’État aux Sports, Bernard Laporte, a réagi à la publication sauvage des photos dénudées de Laure Manaudou : « Je trouve ça scandaleux, lâche, minable, tous les mots que vous pouvez employer dans un cas de figure comme celui-là. Je tiens à lui dire tous nos encouragements qui doivent l’accompagner dans cette période un peu difficile pour elle. Mais qu’elle ne s’inquiète pas parce qu’encore une fois c’est tellement lâche de la part de ceux qui ont fait ça que ça ne vaut même pas la peine qu’on en parle. (…) Chacun fait son travail, Laure est bien encadrée, elle a un avocat qui s’est certainement saisi de cette affaire. (…) Qu’elle se consacre à nager, je crois que le plaisir, elle le prend dans l’eau. Il faut qu’elle soit costaud, qu’elle soit forte, mais je sais qu’elle l’est. Qu’elle reste passionnée par la natation, qu’elle s’entraîne, c’est une mauvaise péripétie, c’est un petit moment difficile, mais c’est tout. Ca s’arrêtera là et, dans trois jours, plus personne n’en parlera. » PELLEGRINI EN GRAND FORMAT. – Trois jours après les Championnats d’Europe en petit bassin à Debrecen, Federica Pellegrini a animé la première journée des Championnats d’Italie en HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (11e journée, match en retard) Costa, meilleur pointeur de la compétition avec 10 points (5 buts, 5 assists en… 5 matches). Da Costa, 18 ans, évolue aux Sioux City Musketeers (Iowa) en USHL, l’élite du hockey junior aux États-Unis. – O. J. NHL : MONTRÉAL BATTU. Les Canadiens se sont inclinés à domicile face à Toronto avec une erreur de Carey Price. MARDI : Boston-Ottawa, 2-3 ; NY Rangers - Pittsburgh, 4-0 ; Philadelphie-Phoenix, 2-3 ; Carolina-Toronto, 3-2 ; Atlanta Tampa Bay, 6-2 ; Columbus-Calgary,1-3 ; Montréal-Florida, 2-3 ; Minnesota-Nashville, 3-2 ; Edmonton-Dallas, 1-2 t.a.b. ; Vancouver - New Jersey, 5-0 ; San Jose Anaheim, 0-2. JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 grand bassin à Riccione en ponctuant son 200 m d’un chrono de valeur mondiale (1’57’’26). Pellegrini fut aux Mondiaux de Melbourne une éphémère détentrice du record du monde de la distance avant d’en être dépossédée par Laure Manaudou. CHAMPIONNATS D’ITALIE (grand bassin, Riccione, 18-22 décembre). – HOMMES. 100 m brasse : 1. Facci, 1’1’’84. 400 m 4 nages : 1. Marin, 4’18’’59. FEMMES. 200 m : 1. Pellegrini, 1’57’’26. 200 m 4 nages : 1. Filippi, 2’13’’84. CHAMPIONNATS DU QUEENSLAND (grand bassin, Brisbane [AUS], 15-21 décembre). – HOMMES. 100 m : 1. Lauterstein, 49’’93. 400 m : 1. Zhang Lin (CHN), 3’46’’27. 1500 m : 1. Zhang Lin (CHN), 14’59’’02. 100 m dos : 1. Delaney, 54’’90. 100 m brasse : 1. Sprenger, 1’0’’72. 200 m brasse : 1. Sprenger, 2’12’’73 ; 2. Gilchrist (GBR), 2’13’’26. 100 m papillon : 1. Pini (PNG), 52’’98. FEMMES. 50 m : 1. Campbell, 24’’91 ; 2. Schlanger, 25’’65 ; 3. Lenton, 25’’69. 100 m : 1. Schlanger, 55’’09 ; … 4. Lenton, 55’’99. 200 m : 1. Barratt, 1’59’’39 ; 2. McKenzie, 1’59’’52 ; 3. Schlanger, 1’59’’90. 400 m : 1. Palmer, 4’9’’63. 100 m dos : 1. Seebohm, 1’1’’87. 100 m brasse : 1. Jones, 1’6’’73. 200 m brasse : 1. Jones, 2’24’’96 ; 2. Balfour (GBR), 2’27’’98. 100 m papillon : 1. Schipper, 59’’22. 200 m papillon : 1. Schipper, 2’8’’21. Tous Australiens sauf mention. TENNIS DE TABLE LEVALLOIS DOUBLE CESTAS. – Grâce à un Peter Karlsson retrouvé,lui qui n’était pas très en verve depuis le début de saison, et à un Michael Maze qui assura le dernier point à la belle (mené 0-2, il s’impose 3-2), Levallois est allé s’imposer à Cestas, en Gironde, qui concède sa première défaite de la saison. Du coup, le club des Hauts-de-Seine reprend les commandes du Championnat,un point devant Cestas et Angers, vainqueur expéditif à Istres. Hennebont, qui a peiné dans sa salle face à La Romagne (trois matches en cinq sets et trois en quatre manches), suit à trois longueurs du nouveau leader. Le 8 janvier, la visite du champion de France breton à Levallois risque d’être une nouvelle étape décisive. Chez les femmes, Montpellier, vainqueur en Mayenne, à Saint-Berthevin-Saint Loup, enregistre son huitième succès en huit rencontres et distance désormaisson nouveau dauphin, Le Kremlin-Bicêtre, de cinq points. PRO A HOMMES (18 décembre). – 8e journée : Cestas - Levallois-Perret, 2-4 (Pistej Karlsson, 0-3 ; Liu Song - Eloi, 3-0 ; Tugwell Maze, 3-1 ; Pistej- Eloi, 0-3 ; Tugwell - Karlsson, 0-3 ; Liu Song - Maze, 2-3) ; Istres - Angers, 0-4 (Legoût - Wosik, 0-3 ; Martinez - Lundquist, 1-3 ; Sun Meng - Yang Min, 0-3 ; Martinez Wosik, 0-3) ; Hennebont - La Romagne, 4-2 (Bai Fengtian - Chen Tianyuan, 1-3 ; Wang Xin Ollivier, 3-2 ; Gorak - Phung, 3-2 ; Bai Fengtian - Ollivier, 3-1 ; Gorak - Chen Tianyuan, 2-3 ; Wang Xin - Phung, 3-1) ; Pontoise-Cergy Yport, 4-2 (Chila - Klasek, 3-0 ; Lo - Jover, 0-3 ; Li Jianmin - Sonnet, 1-3 ; Chila - Jover, 3-1 ; Li Jianmin - Klasek, 3-1 ; Lo - Sonnet, 3-1) ; Metz - Caen, 1-4 (Ph. Saive - Monteiro, 2-3 ; Matsushita - Filimon, 2-3 ; Gionis - Plachy, 3-2 ; Matsushita - Monteiro, 1-3 ; Ph. Saive - Plachy, 2-3). Classement : 1. Levallois-Perret, 21 pts ; 2. Cestas et Angers, 20 ; 4. Hennebont, 18 ; 5. Pontoise-Cergy, 17 ; 6. Istres, 15 ; 7. Caen et La Romagne, 14 ; 9. Metz, 11 ; 10. Yport, 10. Prochaine journée (8 janvier 2008) : Levallois Hennebont, Angers - Metz, La Romagne - Istres, Caen - Pontoise-Cergy, Yport - Cestas. PRO A FEMMES (18 décembre). – 8e journée : Saint-Berthevin-Saint Loup - Montpellier, 2-4 ; Évreux - Le Kremlin-Bicêtre, 2-4 ; Mondeville - Marmande, 3-3 ; Grand-Quevilly - Reims, 3-3 ; Beauchamp - Lys-lez-Lannoy, 3-3. Classement : 1. Montpellier, 24 pts ; 2. Le KremlinBicêtre, 19 ; 3. Mondeville et Saint-BerthevinSaint-Loup, 18 ; 5. Beauchamp, 17 ; 6. Grand-Quevilly, 15 ; 7. Évreux, 13 ; 8. Reims, Marmande et Lys-lez-Lannoy, 12. Prochaine journée (8 janvier 2008) : Montpellier - GrandQuevilly, Lys-lez-Lannoy - Évreux, Reims Beauchamp, Le Kremlin-Bicêtre - Mondeville, Marmande - Saint-Berthevin-Saint-Loup. BATEAUX RECORD DU TOUR DU MONDE EN SOLO : JOYON À MI-CHEMIN. – Le skipper d’IDEC poursuit sereinement sa route. Il a franchi hier soir la barre officieuse des 10 800 milles qui marque la moitié du parcours sur la route directe. Joyon filait à 23 nœuds, à la verticale de la Nouvelle-Zélande,avec une route sur la latitude 54 ° sud, cap plein est vers le cap Horn. Son avance est désormais supérieure à 2 700 milles sur le chrono d’Ellen MacArthur,soit 5 000 kilomètres. Thomas Coville, quant à lui, poursuit sa descente à vive allure vers l’équateur. Après une nouvelle nuit en mer agitée, le skipper de Sodeb’O a vu les conditions météo se calmer : le vent a molli pour tomber à 25-30 nœuds de moyenne. Après deux jours de mer, il compte plus de 4 heures d’avance sur le temps d’Ellen MacArthur et quelques milles d’avance sur Francis Joyon, désormais détenteur des temps de référence sur le parcours. DÉMATAGE POUR DEE CAFFARI. – Décidément, les mâts ont la vie dure cet hiver. Après les trois démâtagesdans la Barcelona World Race (PRB, Delta-Doreet Veolia), c’est au tour de la B to B (Brésil to Bretagne, Bahia - Port-la-Forêt) de connaître la même mésaventure avec la navigatrice anglaise Dee Caffari et son voilier Aviva. « Le mât s’est cassé juste au-dessus du troisième ris, expliquait-elle alors qu’elle dérivait au nord de l’Espagne. Il me reste la bôme et un outrigger mais j’ai abîmé une dérive et un safran. Je dérive avec le vent. J’ai eu des pointes de vent à 48 nœuds, et puis ça s’est calmé. Mais c’est encore remonté à 47 nœuds avec de grosses vagues. » BARCELONA WORLD RACE. – Positions (hier, à 19 heures) : 1. Dick-Foxall (IRL, Paprec-Virbac 2), à 13 623 milles de l’arrivée ; 2. Thomson-Cape (GBR-AUS, Hugo-Boss), à 26 milles des leaders ; Wavre-Paret (SUI, Temenos II), à 1 352 m., etc. Abandons : Jourdain-Nélias (Veolia-Environnement) ; Riou-Josse (PRB) ; Beyou-Gavignet (Delta-Dore), Altadill-McKee (ESP-USA, EstrellaDamm). PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge NATATION DAVID MICHEL LES 21 PRÉSÉLECTIONNÉS. Gardiens : Omeyer (Kiel/ALL) ; Karaboué (Montpellier) ; Ploquin (Toulouse). Joueurs de champ : Fernandez (Barcelone/ESP), Narcisse, Busselier, Paty (Chambéry), Ostertag (Tremblay-en-France), Girault, Sorhaindo (Paris), Abalo, Guilbert (Ivry), Kempe (Toulouse), Karabatic (Kiel/ESP), Ber. Gille, G. Gille (Hambourg/ALL), Dinart (Ciudad Real/ESP), Scaccianoce (Nîmes), Burdet, Junillon (Montpellier), Krantz (Gummersbach/ALL). Bleu Rouge BOXE GRENOBLE REVIENT. Avec deux buts dans les dix dernières minutes (par Hecquefeuille et Petterson), le champion de France Grenoble a battu hier Tours (5-3) à Pôle Sud et revient sur le trio de tête. HIER : Grenoble-Tours, 5-3 (1-2, 2-0, 2-1). Avant ce match, Grenoble est 4e avec 23 pts et Tours est 6e avec 16 pts. ESPOIRS : LES BLEUS SE MAINTIENNENT, DA COSTA CARTONNE. – L’équipe de France Espoirs s’est maintenue in extremis mardi en Division 1 mondiale en remportant sa seule victoire de la compétition face à la Grande-Bretagne (6-2), après quatre défaites (Lettonie, 3-9 ; Biélorussie, 1-6 ; Hongrie, 4-7 ; Slovénie, 0-5). À noter la performance de haut niveau de l’attaquant Stéphane Da APRÈS DEUX JOURS de tests médicaux à Toulouse, le sélectionneur Claude Onesta a révélé une première liste de vingt et un joueurs qui prépareront le Championnat d’Europe (17 au 27 janvier en Norvège). Compte tenu des blessés (Abati, Guigou, Bosquet notamment), on retrouve quelques nouveaux visages dont le Chambérien Cédric Paty, qui peut évoluer à l’arrière et à l’aile (à droite), le Nîmois Damien Scaccianoce et le petit ailier gauche de Tremblay-en-France Sébastien Ostertag. Jaune Bleu Jaune LA NOUVELLE RED BULL DÉBUTERA EN JANVIER. – LA RB 4, une nouvelle fois dessinée par Adrian Newey et motorisée par Renault, effectuera ses premiers tours de roues mi-janvier, à Jerez. « Pour la première fois de notre courte histoire,se félicite Christian Horner, le patron de l’écurie, nous avons une réelle continuité dans l’équipe. Que ce soit au niveau des pilotes, du design team ou du moteur. » Mark Webber et David Coulthard seront encore les titulaires tandis que Sébastien Buemi, vice-champion de F 3 Euro Series et engagé en GP 2 chez Arden, sera le 3e pilote. Rouge Noir Noir GP 2 : SENNA CHEZ ISPORT. – Bruno Senna, le neveu d’Ayrton, triple champion du monde de F 1, sera encore en GP 2 l’an prochain. Mieux, il sera dans l’écurie qui a conduit l’un de ses pilotes au titre 2007, l’Allemand Timo Glock, promu chez Toyota F1 en 2008. Le Brésilien sera donc dans une écurie de pointe après une premièreannée chez Arden qui lui a permis de signer une victoire et de finir à la 8e place du classement. « Je suis ravi de signer dans cette équipe, s’enthousiasmait le Brésilien. Je vais avoir une voiture pour gagner des courses et me battre pour le Championnat. » Il aura pour coéquipier Karun Chandhok, le premier Indien à gagner en GP 2. Les deux hommes seront également de la campagne asiatique de GP 2, une compétition qui se déroule avec les anciennes monoplaces sur les circuits de ce continent et qui débutera le 25 janvier à Dubaï. Le Français Romain Grosjean devrait également faire ses débuts dans cette série cet hiver. F 1 : KOVALAINEN VEUT L’ÉGALITÉ. – Le pilote finlandais, désormais coé- Bleu 10 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS 2007 : ANNEE TOP OU FLOP ? Dans quels sports les Français ont-ils le plus marqué l’année ? « L’Équipe » répond et donne ses notes. AUTOMOBILE Les sports français en 2007** Loeb toujours devant LES ÉLÈVES de la classe auto 2007 n’ont franchement pas démérité, cette année. Pas grand-chose à redire quand on retrouve, dans la promotion tricolore, Sébastien Loeb qui remporte, au volant de sa Citroën C 4 WRC, un quatrième titre mondial de rang, au terme d’une bataille acharnée contre Marcus Grönholm. Un record dans la discipline qu’il partage désormais avec Tommi Makkinen, lui aussi titré quatre fois consécutivement. L’Alsacien a également complété son record de victoires en WRC (36 désormais), ce qui lui permet de repartir avec les félicitations du jury. Mention très bien pour un autre quadruple champion, Sébastien Bourdais. Le Manceau est une nouvelle fois devenu champion de ChampCar aux États-Unis ; il est le seul dans l’histoire de cette compétition de monoplaces à signer quatre titres. Il n’en aura pas d’autres dans l’immédiat puisque Bourdais rejoindra enfin la F 1, l’an prochain, au sein de l’écurie Toro Rosso, premier Français engagé en Grand Prix à temps complet depuis Olivier Panis. Il y croisera Romain Grosjean : à vingt et un ans, ce dernier a conquis le titre de F 3 Euro Series, sorte de Championnat d’Europe de la discipline, une performance qu’aucun pilote français n’avait réussie depuis… Alain Prost, en 1979. Romain Grosjean sera le nouveau pilote-essayeur de la Renault. C’est d’ailleurs un peu à cause de l’écurie française, qui a perdu son titre de championne du monde, que le sport auto français lâche quelques points. Mais avec le retour d’Alonso, elle ne peut faire que mieux en 2008. Note : 14/20 Natation PPatina Patinage atina at tii aagge artistique aartistiqu tist tisti iisti stiq stique V -A VTT Automobile uutomobile utom tomobile tomobil omobii Judo Tennis CCaano anooë-kayak Gyymnastique Gym G Gymnastique mnastique mnast astique tiq Essc Escrim Escrime Escri scrime i - Sk Ski kki nordiq nordiqu nordique ordique ord quee RUGBY Fooot Fo Foot oott - Aviron Avviron L’année noire NUL. SALE. ZÉRO. Au moment de dresser le bilan 2007 du rugby français, on pourrait plagier une scène du film les Bronzés et se montrer aussi sarcastique et sévère que l’animateur du club de vacances qui note un concours de peinture sur seins nus. Mais après la triste campagne européenne des Français – aucun club en demi-finales, pour la première fois depuis la création de l’épreuve en 1995 – et surtout deux mois pile après l’échec des Bleus en demi-finales de la Coupe du monde contre l’Angleterre (9-14), le cœur n’est pas à rire. Le quinze de France a raté le Mondial qu’il disputait sur son sol et aussi piteusement quitté l’épreuve qu’il l’avait entamé contre le même adversaire, l’Argentine. Sept matches joués, quatre victoires, trois défaites, c’est même là le pire bilan affiché par l’équipe nationale lors des cinq Coupes du monde qu’elle a jouée depuis 1987 : jamais les Bleus n’avaient perdu trois fois lors d’une même phase finale. Sur cette année 2007 ponctuée par un bilan de 11 victoires et 6 défaites sur les 17 matches disputés (Tournoi, tournée, matches de préparation, Coupe du monde), l’encadrement a souvent tenté d’atténuer les critiques en rappelant la victoire dans le Tournoi et l’exploit réalisé face aux All-Blacks en quarts de finale (20-18). C’est vrai que les Bleus nous ont parfois fait vibrer, comme en ce 6 octobre à Cardiff, où le succès sur la NouvelleZélande fut un grand moment de sport et d’émotion. Mais rien de tout cela ne fera oublier l’essentiel. Le quinze de France s’est lamentablement planté les jours où il fallait répondre présent. En match d’ouverture de la Coupe du monde contre l’Argentine (12-17), en demifinales face à l’Angleterre (9-14) et même lors de l’ultime match de classement face à aux Pumas (10-34). Note : 9/20 FOOTBALL Tout juste moyen Le handball a lui mieux tiré son épingle du jeu. Les deux sélections sont toujours en lice pour la qualification pour Pékin. Les Bleus ont pris la quatrième place du Championnat du monde en janvier et les femmes ont terminé leur Mondial sur une bonne note à Bercy après une élimination après deux prolongations en quarts. Nikola Karabatic a lui confirmé son statut de star en remportant avec son coéquipier Thierry Omeyer sous le maillot de Kiel la Ligue des champions, le Championnat et la Coupe d’Allemagne. En hockey sur glace, l’équipe de France s’est qualifiée pour le Mondial A organisé en mai prochain au Canada en remportant un Mondial de Division 1 à Qiqihar. Enfin, le gardien de Montréal Cristobal Huet a été en janvier le premier Français à participer au All-Star Game de la NHL. Note : 8/20 D’ACCORD, PAS D’ACCORD ? Vous avez regardé Question de sport sur L’Équipe TV ou vous nous avez lu. Faites-nous part de vos réactions. Vos contributions feront avancer le débat. Dès aujourd’hui sur www.lequipe.fr, elles font l’objet d’un volet interactif. Notre adresse mail : qdslequipe.fr SUR Sur la vague Manaudou Du solide MÊME SI LES RÉCENTS Championnats d’Europe en petit bassin à Debrecen ont placé la France au troisième rang continental et récompensé sept médaillés individuels, la réussite de la natation tricolore en 2007 fut d’abord celle de Laure Manaudou. Alors qu’en 2006, la star avait entraîné les troupes bleues dans son sillage pour une moisson historique de quinze médailles aux Championnats d’Europe en grand bassin de Budapest, la jeune femme fut cette fois la seule à tenir le choc au niveau supérieur lors des Mondiaux de Melbourne. Désignée meilleure nageuse de la compétition par la fédération internationale, Manaudou y a même atteint le sommet de son art. Toujours sans rivale sur 400 m, elle a surtout amené le 200 m dans une autre dimension en assortissant sa deuxième médaille d’or d’un record du monde (1’55’’52) ébouriffant. Également médaillée d’argent sur 800 m et 100 m dos NON, FRANÇAIS et Françaises n’ont gagné ni un titre du Grand Chelem, ni une des deux grandes Coupes internationales, et pourtant l’année 2007 est à classer dans les bons millésimes du tennis national. Malgré les éliminations au deuxième tour de la Coupe Davis et de la Fed Cup, malgré le déclin brutal d’Amélie Mauresmo, blessée et lassée, joueurs et joueuses ont réussi une saison très pleine, à commencer par les deux numéros 1, le très attendu Richard Gasquet et la très inattendue Marion Bartoli. C’est à Wimbledon qu’ils ont tous les deux marqué les esprits. Le premier y a atteint, à vingt et un ans, sa première demi-finale d’un tournoi du Grand Chelem avant de se heurter au grand maître Federer. La seconde, à vingt-deux ans, a fait encore mieux : victorieuse de Justine Henin, indiscutable numéro 1 mondiale de l’année, en demi-finales, elle s’est hissée jusqu’à la finale Yohann Diniz (marche) et Romain Mesnil (perche), tous deux en argent aux Mondiaux, Leslie Djhone (400 m), Sophie Duarte (3 000 m steeple) ou encore Vanessa Boslak (perche) sont les rares satisfactions d’une saison sans relief, polluée par les affaires de dopage dans le demi-fond et de grosses déceptions sur la piste avec notamment les échecs de Mehdi Baala (1 500 m) et Ladji Doucouré (110 m haies). Note : 7/20 AVIRON En ramenant trois médailles d’argent des Championnats du monde à Munich, cet été, dans un contexte international de plus en plus relevé, les Français ont réalisé une performance de haut niveau. Mais, contrairement à l’an passé, même le deux de couple de leur champion olympique Adrien Hardy a été sevré de titre. Note : 11/20 BOXE Rediffusion aujourd’hui à 11 heures, 14 heures et 16 heures * Notes attribuées par les journalistes de l’ÉÉquipe. ** Basket, hand, volley. TENNIS ATHLÉTISME Le crash du basket ARRIVÉES AMBITIEUSES lors des Euros, les deux équipes de France de basket se sont effondrées sur la fin pour connaître un sort identique : une huitième place et la fin des espoirs de participer aux Jeux Olympiques de Pékin. La déception fut énorme, notamment chez les garçons qui pouvaient compter sur quatre joueurs évoluant en NBA dont Tony Parker, qui avait encore franchi un palier en étant désigné meilleur joueur de la dernière finale. En Pro A, la Chorale de Roanne fut la grande révélation de la saison en s’adjugeant la Semaine des As et le titre de champion. Le volley a suivi le même chemin que le basket. Sixièmes du Mondial en 2006, les Bleus, diminués par les blessures, ont craqué à l’Euro – seulement neuvièmes en terminant sur quatre défaites – et ont été incapables de se reprendre lors du tournoi de préqualification olympique au Portugal. Seul courte lueur : le coup ponctuel réussi par les femmes lors de l’Euro (8e). NATATION Cyclisme Jean-Marc Mormeck a animé l’année. Joyeusement d’abord en récupérant son titre de champion du monde des lourds-légers à l’occasion d’une revanche mémorable face à O’Neil Bell, plus tristement ensuite en per- (record d’Europe en passant sous la minute, 59’’87), et de bronze avec les filles du relais 4 × 200 m, la Française a évolué dans un autre monde que ses coéquipiers, individuellement plus (Esther Baron 4e sur 200 m dos) ou moins (Alain Bernard éliminé en demi-finales du 100 m) près du podium, alors que les garçons du 4 × 100 m ont cueilli un bronze prometteur. Survenue au début de l’été, l’explosion chronométrique d’Alain Bernard, troisième homme le plus rapide de tous les temps sur 100 m depuis les 48’’12 des Championnats de France, a été convertie en un premier titre international de l’Antibois la semaine dernière à Debrecen, où de nouvelles têtes (Muffat, Balmy) ont aussi égayé la maison bleue. Car depuis maintenant trois saisons, la France est quand même devenue une place forte de la natation. Note : 16/20 dant par arrêt de l’arbitre face à l’anglais David Haye. Après cette défaite, la France n’avait plus le moindre détenteur d’une ceinture mondiale. Jusqu’à Brahim Asloum qui, après deux tentatives infructueuses et un régime drastique, a remporté le titre WBA des mi-mouche samedi 8 décembre. Note : 9/20 CANOË-KAYAK On attendait Tony Estanguet aux Mondiaux brésiliens de septembre, on a vu Sébastien Combot. Médaillé d’argent en C 1, le double champion olympique a laissé la lumière à un petit gars de vingt ans, sacré en K 1. L’argent des frères Luquet (C 2) a complété la bonne récolte française. Note : 13/20 CYCLISME Qui d’autre que le cyclisme peut prétendre au titre de super « bonnet d’âne » de l’année 2007 ? Les Français sont forcément victimes des dégâts causés par les affaires à répétition tout au long de la saison. Seule exception, hors la route : Julien Absalon, quadruple champion du monde du VTT cette année et favori pour les Jeux de Pékin. Note : 0/20 ÉQUITATION Quelques bons résultats individuels en saut et surtout une année exceptionnelle en concours complet de Nicolas Touzaint (champion d’Europe individuel, et vice-champion d’Europe par équipes) sauvent une très mauvaise année pour le saut (non-qualification de l’équipe de saut d’obstacles pour les épreuves olympiques et relégation en Ligue 2). Note : 8/20 ESCRIME 2007 fut d’abord un tremplin pour 2008 puisque, à l’exception des filles du fleuret, les escrimeurs français ont bien engagé leur qualification olympique. Une performance rehaussée par quatre or mondiaux par équipes mais, au plan individuel, Laura Flessel et Jérôme Jeannet ont connu la consécration au niveau continental. Note : 12/20 GYMNASTIQUE Malgré encore un manque de régularité, les Français ont multiplié les indices positifs en vue des Jeux. Chez les filles (6e par équipes aux Mondiaux), où la championne olympique en 2004 (barres asymétriques) Émilie Le Pennec a pris sa retraite, des jeunes (Petit, Morel), emmenées par Cassy Véricel contre Venus Williams. Ces exploits, complétés par la régularité de leurs performances sur les deux circuits, leur ont valu de terminer la saison dans le top 10, Bartoli dixième, Gasquet huitième avec sa première participation au Masters à la clé. Deuxième satisfaction : derrière eux, les rangs sont fournis. Au nombre de représentants dans les cent premiers, la France est leader du classement internationales chez les hommes (15) et deuxième chez les femmes (10). D’autre part, garçons et filles ont remporté le même nombre de tournois : sept. Solides, souvent placés, parfois vainqueurs dans les tournois de moyenne importance, Français et Françaises ont cependant encore quelques marches à gravir pour atteindre vraiment le sommet. Ce ne sont pas les plus faciles. Note : 13/20 (bronze au sol aux Mondiaux), ont affiché leur potentiel. Des bémols avec les non-qualifications du trampoline femmes et de l’ensemble en rythmique. Note : 12/20 JUDO L’avènement de Teddy Riner (champion du monde des + 100 kg) et le doublé de Gévrise Emane (championne d’Europe et du monde en – 70 kg) ont marqué une année où la France termine troisième nation aux Mondiaux avec 5 médailles pour des filles toujours au sommet et 3 pour des garçons encore un peu en retrait. Note : 14/20 PATINAGE ARTISTIQUE Une année faste, symbolisée par la mainmise de Brian Joubert, invaincu depuis dix compétitions consécutives. Champion d’Europe pour la deuxième fois et champion du monde quarantedeux ans après Calmat, il est toujours épaulé par les danseurs DelobelSchoenfelder, également champions d’Europe. Note : 15/20 SKI ALPIN Pâlots, les skieurs français, à l’image de Mondiaux sauvés du naufrage par le bronze du slalomeur Jean-Baptiste Grange. En Coupe du monde, PierreEmmanuel Dalcin a empoché la descente de Val-d’Isère, Bourgeat a arraché un podium en super-combiné et Marie Marchand-Arvier son premier accessit (3e) en descente à Cortina d’Ampezzo. Mais comme Ingrid Jacquemod, auteur de sa saison la plus régulière sans terminer dans le trio de tête (10e), les Bleus ont fait dans la discrétion. Vainqueur le week-end dernier de son premier slalom, Grange demeure la seule véritable éclaircie. Note : 8/20 SKI NORDIQUE En combiné, Jason Lamy-Chappuis (21 ans) a confirmé son potentiel (2e de la Coupe du monde, 1er en sprint). En biathlon, Raphaël Poirée (2e de la Coupe du monde, champion du monde et petit globe du 20 km) et Florence Baverel (5ede la Coupe du monde, argent mondial) ont réalisé une belle saison avant de prendre leur retraite alors que Sandrine Bailly rayonne en cette fin d’année (3 victoires, leader de la Coupe du monde). Les fondeurs sont restés en retrait tandis que les sauteurs, en particulier Emmanuel Chedal, commencent à sortir de l’anonymat depuis quelques semaines. Note : 12/20 L’HISTOIRE Hockey, j’y connais rien Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Entraîneur de foot, Jérôme Tran Van est aussi sélectionneur de l’équipe de France de hockey sur gazon, sport qu’il n’a jamais pratiqué. CET APRÈS-MIDI, à Barcelone, à l’occasion d’un match amical face à la Belgique, Jérôme Tran Van entendra sa première Marseillaise en tant qu’entraîneur de l’équipe de France de hockey sur gazon. « Un moment fort pour moi qui suis très attaché aux couleurs de la France », souffle-t-il. D’autant plus que rien ne le prédisposait à vivre un tel instant. Jérôme Tran Van, quarante ans, est en effet spécialiste de… football. Stagiaire pro à Dunkerque il y a une vingtaine d’années, titulaire d’un brevet d’État niveau 2 de foot qui lui permit d’entraîner plusieurs clubs de la région parisienne, Tran Van a toujours baigné dans le milieu du foot. Professeur d’EPS, il en a même fait son métier en tant que formateur au centre de formation des apprentis du Paris-SG, où il a vu défiler devant lui les espoirs du club comme Selim Benachour ou Lorik Cana. Son destin sportif a basculé il y a quatre ans. Il raconte : « Le club de hockey de Saint-Germain-en-Laye, qui évolue également au Camp des Loges, cherchait un préparateur physique. L’information est arrivée au PSG. J’ai trouvé le challenge intéressant et, après six mois, on m’a confié l’équipe. » La greffe fut un succès immédiat. Pour sa première saison, il amène Saint-Ger- main en finale du Championnat de France. Un an plus tard, il offre aux Yvelinois leur premier titre ainsi que la Coupe de France, avant, l’an dernier, de réaliser un inédit triplé (titres sur gazon et en salle, Coupe de France). La saison en cours s’ouvre sur les mêmes bases avec un exploit en Coupe d’Europe, où Saint-Germain s’est offert le luxe de remporter sa poule devant les champions d’Allemagne et d’Angleterre, deux nations références. Son but : qualifier la France pour les Jeux Dernière étape de cette fulgurante ascension, sa nomination, début novembre, à la tête des Bleus à la suite du départ du Belge Pascal Kina, reparti sans crier gare dans son pays après seulement deux semaines. « Mon arrivée était un peu dans l’air du temps, confie-t-il. Je suis assez ambitieux et c’était aussi dans un coin de ma tête. Mais je me projetais plutôt sur l’olympiade 2008-2012. » Fraîchement nommé, le DTN Frédéric Delannoy poursuit : « Il y avait urgence et nous ne disposons pas d’un réservoir de cadres techniques très important. Autour de l’ancien staff qui avait démissionné fin août par usure, mais qui a toujours sa Entraîneur au centre de formation du PSG en football, Jérôme Tran Van a emmené le club de hockey sur gazon de Saint-Germain-en-Laye aux titres de champion de France en 2006 et 2007. (Photo Laurent Ettore) PAGE 10 place et qui apporte toute sa connaissance du monde du hockey, on a donc cherché ce que l’on pouvait amener comme supplément d’âme pour transcender l’équipe. Jérôme était sur une vague très positive avec son club. Nous avons décidé de surfer sur cette vague. » Lors de son arrivée dans le monde du hockey, Tran Van a d’abord dû s’adapter à son nouveau milieu, aux antipodes de son activité quotidienne auprès des jeunes « footeux » du PSG. « Le hockey, c’est familial, souvent même au sens strict du terme, explique-t-il. Au foot, il y a beaucoup d’argent en jeu. Au hockey, les mecs paient leur licence... J’ai apporté une nouvelle philosophie, très empruntée au foot et à son professionnalisme. Car, entre les jeunes du PSG, qui ont toujours la bouteille d’eau à la main, qui s’étirent dès qu’ils ont deux minutes, et les hockeyeurs que je retrouve, le soir, ce sont deux mondes bien différents. Mais avec un point commun : la performance. Et puis les principes tactiques sont très proches, avec les notions d’espaces, d’intervalles, de débordements, de centres, d’appels, de contre-appels, de 4-4-2… » Antoine Gouédard-Comte, l’un de ses joueurs à Saint-Germain et en équipe de France (environ 70 sélections), apporte un autre élément : « Son vécu foot lui a permis d’apporter la rigueur, le travail, la discipline et la cohésion d’équipe. Bon, parfois, on le chambre un peu quand il commence à nous parler de coups très spécifiques au hockey. On lui dit : “ Mais qu’est-ce que tu en sais, toi ?”… Mais ses résultats plaident pour lui. » Tran Van apprend vite. Entouré d’un staff conséquent, avec notamment Bertrand Reynaud, l’ancien coach des Bleus, il devra encore accélérer sa formation pour relever son challenge : qualifier la France pour les Jeux Olympiques. Du 2 au 10 février, en Nouvelle-Zélande, les Tricolores, absents de ce prestigieux rendez-vous depuis 1972, devront pour cela remporter un tournoi à six avec les locaux, l’Irlande, les États-Unis, l’Argentine et Trinité-et-Tobago. Une mission « pas facile mais pas impossible non plus, estime le coach. Nous qualifier serait une grande histoire. Mais le sport est rempli de ce genre de belle histoire. C’est ce qui nous fait tous vibrer. C’est vrai que mon parcours est un peu dingue. Mais c’est la vie qui est comme ça. » SAS INTRA-PRESSE Capital : 2.167.240 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président : Marie-Odile AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 26 juillet 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : SAS INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2 ; Andorre, 1,05 ; Antilles, la Réunion, 1,40 ; Autriche, 2,10 ; Belgique, 1,50 ; Canada, 3,25 $CA ; Côte d’Ivoire, 1 700 CFA ; Danemark, 18 DKK ; Espagne, 1,90 ; États-Unis, 3,50 $ ; Gabon, 1 700 CFA ; Grande-Bretagne, 1,40 £ ; Grèce, 2,2 ; Italie, 1,75 ; Irlande, 2 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 11 MAD ; Pays-Bas, 2,2 ; Portugal, 2 ; Polynésie, 460 CFP ; Sénégal, 1 700 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France Métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,5 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069 SE Tirage du mercredi 19 décembre 2007 : 345 454 exemplaires PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BASKET-HAND-VOLLEY Yannick Jauzion (bras levés) et Christophe Dominici (à sa droite) exultent après leur victoire (20-18) sur les All Blacks en quarts de finale de la Coupe du monde. Seul réel exploit de cette année 2007 oû le rugby français a très peu brillé. (Photo Bernard Papon) Bleu Rouge venue l’éclaircie. Sans toujours maîtriser parfaitement son sujet, témoin ses deux défaites contre l’Écosse, l’équipe de France a fait le boulot. Elle s’est logiquement qualifiée pour la phase finale de l’Euro. Son parcours en Suisse et en Autriche donnera en grande partie le ton de l’année 2008. À moins que Lyon qu’on n’attend pas, ou moins que les autres saisons, tienne l’intégralité de ses promesses sur la scène européenne. Note : 11/20 Athllé létisme létisme Jaune Bleu Jaune le bilan général du football français. Les Lyonnais ont choisi le plus mauvais moment pour subir leur première défaite à Gerland en Coupe d’Europe depuis OL-Ajax (0-2) en octobre 2002. Ils ont dans le même temps tiré le rideau sur la saison 2006-2007. Car dominateurs outranciers en Ligue 1 (15 points d’avance à la trêve), ils ont rapidement enlevé tout attrait et tout suspense à un Championnat par ailleurs très pauvre en jeu et en buts. Une fois encore c’est donc des Bleus qu’est Spport Sports orts ts ccollectifs** colle co ollectifs eecctifs** ect ctifs** ctifs t fss ti Éqquitation Éq uitation uitati it itat taatii n - Ski kkii alpin allppii alp Noir Noir ÇA N’ÉTAIT PLUS ARRIVÉdepuis la saison 2002-2003. Cette année, aucun club français n’a réussi à forcer le passage jusqu’en quarts de finale d’une coupe d’Europe. Lens et Paris se sont arrêtés en quarts de finale de la coupe UEFA, éliminés par Leverkusen et Benfica. Lyon et Lille n’ont pas fait mieux en Ligue des champions, sortis par la Roma et Manchester United. Si la double défaite des Nordistes de Claude Puel face au double champion d’Europe n’a rien d’étonnant, l’échec de Lyon a largement plombé Ruuugby R Rugby gbyy - Box Boxee 11 BASKET EUROLIGUE HOMMES (9 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune P. BELGRADE - ROANNE : 82-76 Le coup dur Roanne a plié sur la fin sous la puissance de Pekovic et la tâche se complique pour accrocher le Top 16. BELGRADE – tu ouvres un peu la rotation, tu prends un éclat derrière, c’est pénible ! » pestait d’ailleurs Choulet. Car, si Roanne a récité un premier quart-temps, sans trembler, dans un silence qui allait mal au teint de la Pionir, grâce notamment au travail titanesque de Badiane sur Pekovic (14-30, 10e), le relais de Soliman était plutôt délicat. « Peko » renaissait d’un coup, le Partizan avec lui. « Je ne veux pas avoir l’air de taper sur un joueur, mais la rotation de Soliman coûte cher et remet Pekovic dans le match, même si William est bien mieux sur la fin », commentait Choulet. Car si Roanne, sans couardise, terminait le premier acte sur un air de gala (trois primés consécutifs de Hale, Hess, Poupet, dont le dernier bonifié en deux minutes !), avec un petit matelas (40-51), le Partizan avait désormais une vraie gueule de combattant. Outre Pekovic, l’autre petit trésor du club, Tepic, faisait briller les ballons. La Chorale, à surveiller l’épouvantail Pekovic, ouvrait forcément les extérieurs, et Velickovic, Tepic, Vitkovac, Tripkovic ont appris à shooter au berceau ! Pourtant, Roanne avait toujours le match au bout des doigts (+ 4, 67-71, 33e). Mais le Partizan haussait encore le ton défensif. Badiane finissait carpette, Pekovic meurtrissait les raquettes (42 rbds à 23 au final) et Roanne s’éparpillait un peu, alors que les arbitres faisaient dans le désuet en sifflant trois portées de balle à Pellin ! Sur un énième mouvement de Pekovic, un drive de Palacio, le match basculait, lentement, doucement, dans l’escarcelle serbe (77-72, 36e). Une balle perdue de Rush, une mésentente SalyersBadiane, un tir primé manqué de Salyers, la frustration était là, alors que le rêve passait. Le Top 16 aussi, mais pas totalement encore. Il luit encore un peu à l’horizon… de notre envoyé spécial DANS UNE PIONIR vidée de son âme, la défaite est froide et silencieuse comme une lame. Elle ne sonne pas encore le glas des chances roannaises d’accrocher le Top 16, mais quand on a caressé un petit bout de bonheur pendant trente-cinq minutes, il est terriblement cruel de repartir les mains vides. Et ce matin, Roanne est en posture délicate, sixième à un seul succès de Belgrade certes, mais en ayant perdu les deux confrontations directes face aux Serbes. « C’est évidemment extrêmement frustrant, d’autant que ça vient de nous. On manque des lay-up faciles, des tirs ouverts. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes », relatait Jean-Denys Choulet, très déçu. Car ses hommes, téméraires, courageux, frondeurs, auront dirigé les débats trente-cinq minutes durant, malgré un Marc Salyers superbement défendu par un gamin de vingt et un ans, Velickovic. Malgré un Pape Badiane qui n’avait plus que des lambeaux de cœur à offrir en fin de match, tant il se sacrifia en défense sur Pekovic. Malgré aussi un manque criant de danger poste bas, où la Chorale ne rentra quasiment pas un panier dos au cercle. Rédhibitoire à ce niveau… Pekovic de tout son poids 82 76 GROUPE A HIER Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Palacio 28 6 2/8 0/2 2/3 1-2 2 Tepic 32 18 6/11 2/4 4/4 1-2 4 Kecman 19 2 1/3 0/1 - 1-4 2 Borovnjak 5 2 1/2 - - 1-0 1 Tripkovic 17 3 1/3 1/2 - 1-2 1 Velickovic 33 14 5/12 2/7 2/4 3-4 4 Pekovic 33 26 11/18 - 4/5 7-9 Vitkovac 18 8 3/7 2/3 - 0-3 3 Bozic 6 2 1/1 - - 0-1 Milosevic 3 - - - - - Vranes 6 1 - - 1/2 - TOTAL 200 82 31/65 7/19 13/18 15-27 17 Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd Pd Poupet 8 6 2/3 1/1 1/1 0-1 Hale 22 8 2/6 1/2 3/4 2-1 Soliman 7 2 1/2 - - 1-0 P. Badiane 33 10 3/10 - 4/4 0-1 Salyers 40 14 4/9 1/4 5/6 2-8 3 Hess 26 14 4/8 3/4 3/6 1-3 Pellin 32 7 2/5 1/2 2/2 - 2 Rush 32 15 6/17 1/7 2/3 1-2 2 TOTAL 200 76 24/60 8/20 20/26 7-16 7 82-76 (14-30 ; 26-21 ; 20-13 ; 22-12) Écarts.- BEL : + 6 (score final) ; ROA : + 17 (11e) Spect. : Match à huis clos. Arb. : Arteaga (ESP), Chiari (ITA), Mikhaylov (RUS). Ol ymp ia kos (GR E) - Ljub lj an a (SLV).......................................... 113-80 Sopot (POL) - Kaunas(LIT) ........... 80-85 S ie n n e ( I T A ) - C S K A M o s c o u (RUS) ........................................... 66-69 AUJOURD’HUI V. Bologne (ITA) - Vitoria (ESP) Pts — 1. CSKA Moscou ........ 17 2. Sienne ...................... 15 3. Olympiakos ............. 14 4. Kaunas ..................... 14 5. Vitoria ...................... 13 6. Ljubljana .................. 12 7. Bologne ................... 10 8. Sopot ......................... 10 J. — 9 9 9 9 8 9 8 9 G. — 8 6 5 5 5 3 2 1 P. — 1 3 4 4 3 6 6 8 p. — 732 702 816 738 681 682 608 614 c. — 624 627 721 736 615 762 716 772 PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 2 JANVIER 2008 : CSKA Moscou - Ljubljana. JEUDI 3 JANVIER : Kaunas-Sienne ; Vitoria-Sopot ; V. Bologne - Olympiakos. Pts J. G. P. p. c. GROUPE B — — — — — — 1. EP Istanbul ............. 15 9 6 3 706 658 HIER 2. Malaga ..................... 14 8 6 2 654 572 Milan (ITA)- EP Istanbul (TUR) .... 73-76 3. Vilnius ...................... 14 8 6 2 642 566 AUJOURD’HUI 4. Tel Aviv .................... 14 8 6 2 637 639 5. Aris Salonique .............. 12 8 4 4 562 598 C. Zagreb (CRO) - Malaga (ESP) 6. C. Zagreb ........... 11 8 3 5 628 699 M. Tel-Aviv (ISR) - LR Vilnius (LIT) 7. Milan ................... 11 9 2 7 666 703 A. Salonique (GRE) - Le Mans (20 h 30, 8. LE MANS .......... 8 8 0 8 576 636 Sport + à 22 h 45) PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 2 JANVIER : MalagakMilan. JEUDI 3 JANVIER : LR Vilnius - Le Mans ; C. Zagreb - A. Salonique ; EP Istanbul - M. Tel-Aviv. Pts J. G. P. p. c. GROUPE C — — — — — — HIER 1. Panathinaïkos ........ 17 9 8 1 759 675 2. Barcelone ................ 14 8 6 2 630 564 Bamberg (ALL) - Panathinaïkos 3. Real Madrid ............ 14 8 6 2 641 583 (GRE) ........................................... 58-72 4. P. Belgrade ............. 13 9 4 5 699 745 P. Belgrade (SER) - Roanne ....... 82-76 5. Fenerbahçe ............. 12 8 4 4 617 637 AUJOURD’HUI 6. ROANNE ................. 12 9 3 6 737 803 7. Rome ....................... 10 8 2 6 634 653 Fenerbahçe (TUR) - Barcelone (ESP) 8. Bamberg ................. 10 9 1 8 590 647 Rome (ITA) - Real Madrid (ESP) BELGRADE. L’arrière de la Chorale Brion Rush (à droite) attaque ici devant Cedomir Vitkovac mais les Roannais, bien partis, n’ont pas tenu la distance à Belgrade (Photo Andrej Isanovic/AFP) PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 2 JANVIER : Panathinaïkos - P. Belgrade ; Roanne Barcelone. JEUDI 3 JANVIER : Rome - Fenerbahçe ; Real Madrid - Bamberg. OLYMPIAKOS - LJUBLJANA : 113-80 (28-17 ; 25-26 ; 25-18 ; 35-19) OLYMPIAKOS : Vasilopoulos (8), Teodosic (4), Q. Woods (4), Tsakalidis (10), Vasiliadis (21), Printezis (21), M. Jackson (12), Papamakarios (4), Macijauskas (18), Kafkis, Bourousis (2), Blakney (9). LJUBLJANA : Rizvic (6), Doncic, C. Booker (2), Mocnik, Dragic (12), Milic (17), Hukic (18), Begic, M. Bailey (20), Zupan, R. Taylor (5). SOPOT - Z. KAUNAS : 80-85 (22-10 ; 18-25 ; 13-28 ; 27-22) SOPOT : I. Milicic (1), Gurovic (17), Roszyk, Masiulis, Dylewicz (12), Harissis (7), Slanina (19), Van den Spiegel (15), Stanojevic (7), Shakur (2). Z. KAUNAS : Jurak (7), M. Brown (16), Maciulis (12), Kalnietis, Salenga, E. Zukauskas (6), Jankunas (5), M. Popovic (21), Collins (16), Bradley (2). SIENNE - CSKA MOSCOU : 66-69 (21-21 ; 22-12 ; 14-23 ; 9-13) SIENNE : McIntyre (13), Ilievski (7), Eze (7), Sato (7), Thornton (9), K. Lavrinovic (6), Kaukenas (9), Ress (2), Stonerook (6). CSKA MOSCOU : Papaloukas (2), Zisis (3), Siskauskas (18), Holden (9), D. Andersen (15), Voroncevich (5), Langdon (5), Goree (12). DAVID LORIOT MILAN - EP ISTANBUL : 73-76 (14-16 ; 20-20 ; 20-25 ; 19-15) MILAN : Sesay (7), Gallinari (6), Aradori (10), C. Shaw (6), Watson (13), Vukcevic (16), M. Booker (4), Giovacchini, Katelynas (11). EP ISTANBUL : Penn (15), Nicholas (14), L. Woods (4), Gregory (20), Abi, Gonlum (1), R. Wright, Erdogan, Kuqo (5), Arslan (7), Hutson (10). Pour ne pas tout perdre AUJOURD’HUI, 20 H 30, PALAIS DES SPORTS DE SALONIQUE (en différé, à 22 h 45, sur Sport +) ARIS SALONIQUE : 4 Castle (1,82 m, BOS) ; 5 R. Terry (2,03 m, USA) ; 7 Serapinas (1,97 m, LIT) ; 8 Wright (1,91 m, USA) ; 9 Kalaitzis (1,95 m) ; 10 Iliadis (1,92 m) ; 13 Mottola (2,08 m, FIN) ; 14 Massey (2,02 m, USA) ; 15 Agadakos (2,07 m) ; 16 Tsaldiris (1,94 m) ; 17 Panteliadis (1,90 m). Entraîneur : G. Herbert. LE MANS : 5 Batum (2,04 m) ; 6 Diot (1,92 m) ; 7 Koffi (2,07 m) ; 8 Limonad (1,91 m, ISR) ; 9 Bokolo (1,91 m) ; 10 Leloup (2,02 m) ; 11 Bogdanovic (2,04 m, SER) ; 13 Ricci (2,03 m, USA) ; 15 Clancy (2,01 m, USA). Entraîneur : V. Collet. ment prévue et stipule qu’un club qui terminerait deux années de suite dans les trois derniers d’Euroligue, ou qui ne se classerait pas dans la première moitié de son Championnat national, peut être démis de sa participation. « C’est sur ces bases que Fortitudo Bologne, qui a terminé, l’an passé, 12e de son Championnat, a été écarté, explique le C’EST UN DANGER qu’on n’avait pas forcément envisagé en début de saison. Mais, actuellement bon dernier des vingt-quatre clubs engagés en Euroligue, Le Mans (0 v.-8 d.) pourrait fort bien se voir retirer par l’ULEB la participation à sa troisième année garantie, c’est-à-dire la saison prochaine. La chose est réglementaire- coach sarthois, Vincent Collet, et c’est ce qui nous a alertés. On sait aussi que M. Bertomeu s’est exprimé il y a quelques semaines sur le fait qu’il ne voyait pas la nécessité de maintenir quatre clubs italiens en Euroligue. » Et comme les droits télé émanant des clubs français ont sérieusement baissé, l’argument économique est lui aussi vacillant. Or, Le Mans a terminé la saison passée 22e club d’Euroligue et est actuellement en fâcheuse posture. Et si on en arrivait à la perte de cette troisième année, on n’a pour l’instant aucune certitude, en l’absence de réponse de l’ULEB, quant à la réattribution de ce ticket à un club français, même si, comme le précise le coach, « le ticket de Bologne l’an passé avait été redonné à un club italien ». Le Mans porte ainsi sur les épaules des enjeux qui concernent tout le basket français. « On l’a dit aux joueurs, pour qu’ils en soient bien conscients, avant le match de Milan, ce qui explique peut-être aussi la crainte qu’on a montrée ce soir-là. Même si, pour moi, l’argument majeur qui doit nous faire avancer, c’est la fierté, l’orgueil, l’envie de montrer qu’on peut gagner. » Arrivé fort tardivement hier soir à Salonique (retard de TGV, puis d’avion), le MSB, qui n’a malheureusement pas pu s’entraîner, et toujours privé de Bogavac, n’aura rien de facile à Salonique, dont l’intérieur Jeremiah Massey a souffert d’une entorse à la cheville en début de semaine. Mais le MSB a six journées devant lui pour renverser ces sombres prévisions… – L. T. EUROLIGUE FEMMES (7e journée) Bourges, la bonne affaire difficile à jouer parce qu’elle est plus physique. Nous avons bien rentabilisé, la seconde période », commentait Pierre Vincent. Villeneuve-d’Ascq est revenu dans le coup en s’imposant devant Riga avec une Robert percutante. Gros revers, en revanche, pour Valenciennes, largué d’entrée chez le leader Brno. Enfin, Mondeville a bien résisté à Valence mais s’incline une nouvelle fois de peu. – Avec J. Bav. VICTOIRES À DOMICILE, défaites à l’extérieur. Le sort des clubs français a été très contrasté, hier soir, avec la bonne affaire de la soirée pour Bourges qui a désormais 2 points sur ses deux poursuivants classés cinquièmes. Les Berruyères, non sans mal, sont parvenues à se défaire de Prague dans le dernier quart-temps dans le sillage du duo Dumerc-Snell. « Il est important de terminer par une victoire à la maison. Cette équipe est VILLENEUVE-D’ASCQ - RIGA : 67-50 (20-9 ; 17-14 ; 11-17 ; 19-10) VILLENEUVE-D’ASCQ : Dieme ; Fombonne (3) ; Drljaca (13) ; Robert (20) ; Wambe (7) ; Sacko (10) ; Crawford (6) ; Ilic (3) ; Dantas (5). RIGA : Tillis (19) ; Dreimane ; Jacintho (11) ; Babkina ; Eglite ; Tare (8) ; M. Anderson (1) ; Zherzherunova (9) ; Kityzina (2). BOURGES - PRAGUE : 71-60 (18-14 ; 17-19 ; 18-13 ; 18-14) BOURGES : Petrovic (3) ; Snell (17) ; Melain (4) ; Miyem (14) ; Dumerc (19) ; Kireta (8) ; Lepron (2) ; Ndongue (4). PRAGUE : Hartigova (4) ; Ferancikova ; Whalen (16) ; Elhotova ; Mokrosova (4) ; Le Dréan (7) ; Burse (16) ; Godin (4) ; Karpova (9). BRNO - VALENCIENNES : 86-62 (31-12 ; 20-17 ; 19-18 ; 16-15) BRNO : Vesela (7) ; Vecerová (2) ; Maiga (10) ; Machová (14) ; Whitmore (13) ; Stehlíkova (2) ; Zirkova (10) ; Kulichova (15) ; Ivkovicne Beres (6) ; Viteckova (7). VALENCIENNES : C. Aubert (6) ; Koehn (12) ; Zara (6) ; Michel ; Pochet (3) ; E. Gomis (4) ; Bade (5) ; Reghaïssia (2) ; Ohlde (17) ; Cserny (7). VALENCE - MONDEVILLE : 83-78 (23-25 ; 23-22 ; 18-15 ; 19-16) VALENCE : Baranova ; Maltsi (5) ; Palau (19) ; Nilton (20) ; Aguilar ; Tornikidou (13) ; Bjelica (2) ; Ferragut (8) ; Douglas (16). MONDEVILLE : Salagnac (15) ; C. Aubert (18) ; L. Williams (18) ; El Gargati (6) ; Jannault (9) ; Alexis (12). TROPHÉE DU JOUEUR DU MOIS DE PROA 1 J. COX Le Havre 2 C. JULIAN Nancy 3 C. MARQUIS Cholet GROUPE A. – HIER : CSKA Moscou (RUS) Naples (ITA), 89-67 ; Villeneuve-d’Ascq Riga, 67-50 ; Fenerbahçe (TUR) - Sopron (HON), 78-61. Classement : 1. CSKA Moscou, 14 pts ; 2. Fenerbahce, 12 ; 3. Sopron et Riga, 10 ; 5. Villeneuve-d’Ascq, 9 ; 6. Naples, 8. GROUPE B. – HIER : Bourges - Prague (RTC), 71-60 ; Salamanque (ESP) - Sibenik (CRO), 82-72. AUJOURD’HUI : Ekaterinbourg (RUS) - Cracovie (POL). Classement : 1. Ekaterinbourg (– 1 m.), 12 pts ; 2. Cracovie (– 1 m.), 10 ; 3. Bourges et Salamanque, 10 ; 5. Sibenik et Prague, 8. GROUPE C. – HIER : Brno (RTC) - Valenciennes, 86-62. AUJOURD’HUI : Spartak Moscou Région (RUS) - Gdynia (POL) ; Namur (BEL) - Kosice (SLV). Classement : 1. Brno (+ 1 m.), 13 pts ; 2. Spartak Moscou Région, 11 ; 3. Valenciennes, 10 ; 4. Gdynia et Kosice, 8 ; 6. Namur, 7. GROUPE D. – HIER : Dynamo Moscou (RUS) - Faenza (ITA), 59-49 ; Valence (ESP) - Mondeville, 83-78. AUJOURD’HUI : Vilnius (LIT) - Pecs (HON). Classement : 1. Valence, 14 pts ; 2. D. Moscou, 11 ; 3. Pecs (– 1 m.), Mondeville et Faenza, 9 ; 6. Vilnius (– 1 m.), 8. LIGUE FÉMININE (10e journée) HIER : Montpellier-Challes, 75-70 ; Clermo n t - M o u r e n x , 8 7 - 6 9 . D E M A I N (20 heures) : Calais-Reims. SAMEDI (20 heures) : Tarbes-Bourges ; Valenciennes - Aix-en-Provence. MERCREDI 20 FÉVRIER 2008 (20 heures) : SaintAmand - Mondeville ; Arras - Villeneuved’Ascq. Classement : 1. Bourges, 18 pts ; 2. Valenciennes, 17 ; 3. Montpellier et Challes, (+ 1 m.) 16 ; 5. Villeneuve-d’Ascq, 15 ; 6. Clermont (+ 1 m.), 15 ; 7. Mondeville 14 ; 8. Reims et Arras (+ 1 m.), 14 ; 10. Saint-Amand, 13 ; 11. Tarbes et Calais, 12 ; 13. Aix-en-Provence, 11 ; 14. Mourenx (+ 1 m.), 11. PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 12 janvier (20 heures) : Mondeville-Clermont, SaintAmand - Arras. Dimanche 13 janvier (15 h 30) : Aix-Bourges, Mourenx-Challes, ReimsTarbes, Montpellier-Callais ; Villeneuve-d’Ascq - Valenciennes (16e j.). MONTPELLIER - CHALLES : 75-70 (17-20 ; 17-21 ; 16-10 ; 25-19) MONTPELLIER : Manic ; Daley (18) ; Bonnan (8) ; Dijon (11) ; Moises Pinto (20) ; Basko (18). CHALLES : Jackson (27) ; L. Badiane (10) ; Duvivier (2) ; Frniakova (6) ; Dubois (3) ; J. Gomis (2) ; Luptakova-Gyurcsi (13) ; Davenport (7) ; Bacquet. CLERMONT - MOURENX : 87-69 (29-15 ; 12-12 ; 30-21 ; 16-21) CLERMONT : Lardy (4) ; Tomaszewski (11) ; Touré ; G. Mendy (4) ; Butler (3) ; Krawczyk (22) ; Das Neves (19) ; Kuktiene (16) ; Lemaire ; Nikipolskaïa (8). MOURENX : Kevorkian (7) ; Arrondo ; Devaux (9) ; Agbatan (5) ; A. Lelas (12) ; Castets (2) ; Chones (10) ; Tzekova (24). PRO B (15e journée) Votez avant le 20 décembre, minuit. Par SMS en tapant B au 61044*. Sur LNB.TV ou sur *0,35 € TTC hors coût d’un SMS. MARDI : Évreux-Bourg 70-81 ; Nantes - Aix-Maurienne 92-71. HIER : Reims-Rouen 88-97 ; Brest-Châlons 81-85 ; Limoges - Saint-Étienne 94-75. DEMAIN : Besançon-Nanterre ; Boulazac Saint-Vallier ; Poitiers-Quimper. SAMEDI : Saint-Quentin - Le Portel Classement : 1. Rouen 27 pts ; 2. Bourg 26 ; 3. Saint-Étienne et Nantes 24 ; 5. Poitiers (-1 m) ; 23 ; 6. Limoges et Brest 23 ; 8. Nanterre (-1 m) 22 ; 9. Châlons, Aix-Maurienne et Evreux 22 ; 12. Quimper et Boulazac (-1 m) 21 ; 14. Besançon, le Portel et Saint-Vallier (-1 m), 19 ; 17. SaintQuentin -1 m) 18 ; 18. Reims 18. JEUDI 20 DÉCEMBRE 2007 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ARIS SALONIQUE - LE MANS Bleu Rouge BAMBERG - PANATHINAÏKOS : 58-72 (8-17 ; 20-23 ; 15-13 ; 15-19) BAMBERG : Ensminger (4), Hamann (6), Greene (7), Suput (4), Fenn (8), Pavic, Garrett (17), Okulaja (10), Dickel, Tadda (2). PANATHINAÏKOS : Perperoglu (2), Spanoulis (8), Becirovic (5), Batiste (7), Zizic (4), Hatzivrettas (2), Dikoudis (5), Tsartsaris (5), Diamantidis (5), Winston (8), Jasikevicius (21). Jaune Bleu Jaune KONE À ROANNE. – L’affaire était entendue depuis une dizaine de jours déjà, elle est désormais officielle : le pivot ivoirien, Mohamed Kone (2,11 m, 26 ans) a signé pour le reste de la saison, et, sans doute, une saison supplémentaire, en faveur de la Chorale de Roanne. Kone avait été licencié par l’Élan Chalon le mois dernier (7,2 pts, 5,7 rbds en quatre matches), conséquence d’un contrôle au cannabis positif en février dernier, ayant entraîné une suspension du joueur jusqu’au 25 janvier prochain au soir. Kone retrouvera donc les parquets de Pro A, vraisemblablement lors du déplacement à Strabourg... le 26 janvier, sous le maillot roannais. Un renfort intéressant pour la Chorale, pas vraiment garnie à l’intérieur. Kone devrait ainsi « tourner » avec Badiane sur le poste de pivot (et reléguer sans doute Soliman plus loin sur le banc). Surtout, Kone, capable de s’écarter et shooter à trois points, devrait ouvrir le jeu. « Associé à Salyers, son profil offensif est intéressant pour nous », confirmait d’ailleurs Jean-Denys Choulet hier. – D. L. Noir Noir Et pourtant, nonobstant ces manques, ces failles et une lucidité qui s’effilocha en fin de match, Roanne aurait pu accrocher ce match si précieux, si Hale ou Badiane avaient rentré des doubles pas jouables en fin de match, si Rush n’était pas tombé deux minutes dans l’à-peu-près lors de l’ultime quarttemps. Mais voilà, dans un huis clos à la serbe, où il y eut à la fin plus de monde qu’au début, où les dirigeants du Partizan purent brailler à l’envi, Roanne a plié et les regrets sont nés. « Sur la fin, on se précipite, on ne joue pas notre jeu, moi je rate des choses faciles. Le Top 16, ça devient très difficile », convenait Pape Badiane, héroïque en défense, mais usé pour peser de l’autre côté en deuxième mitemps. Et cela reposait évidemment le problème de la rotation au poste cinq, en attendant l’arrivée de Kone. La rotation tout court d’ailleurs, pour une équipe qui vit presque exclusivement sur les cœurs de son cinq de base. « Chaque fois que tu fais un écart, que P. BELGRADE ROANNE 12 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET NBA Jeudi 20 décembre 2007 « Je reste dans le système » BORIS DIAW, le capitaine de l’équipe de France, prend les critiques sur son rendement actuel avec philosophie. Depuis le début de la saison, Boris Diaw n’est pas moins productif parce qu’il joue moins. Il joue moins parce qu’il est moins productif. Telle est la vision de l’entraîneur des Suns, Mike D’Antoni. Un décalage vécu en silence par l’intéressé durant un mois de décembre difficile, marqué par plusieurs défaites du club, une production en baisse (5,9 points, 3 rebonds, 2,9 passes en 20 min de moyenne sur le mois) et le départ du sélectionneur Claude Bergeaud. Boris Diaw, qui a réussi une belle partie lors du succès lundi à San Antonio, ne se départit pas d’un discours sans aspérité. SAN ANTONIO – de notre correspondant « QUE VOUS INSPIRE le départ de Claude Bergeaud ? – Je le sentais un peu venir, car depuis qu’on avait fini avec l’équipe de France, le président avait dit qu’il voulait que les gens prennent leurs responsabilités. Nous, les joueurs, avions exprimé nos responsabilités, le staff technique en avait fait de même. Claude avait expliqué ce qu’il avait cru bien faire ou mal faire et tout ce qu’il pensait faire dans le futur pour rectifier cela. Il était prêt à repartir dans la continuité de ce qu’on faisait. Après, une commission a été formée, mais rien n’a été décidé. – Il est parti avant la décision… – Mais ça allait être décidé quand ? C’est clair que Claude en a eu marre d’attendre. Mais ils voulaient le pousser à s’en aller de lui-même. Je trouve cela très dommage. Je comprends la décision de Claude. Quand tu ne te sens pas désiré dans un environnement, dans une équipe, dans un travail, tu n’as pas forcément envie de rester. – Vous êtes resté silencieux depuis cette annonce. Avezvous eu Claude au téléphone ? Et qu’attendez-vous de la suite ? – Oui, j’ai eu Claude plusieurs fois au téléphone. On a discuté. Quant à la suite, on en est au même point. Ils doivent décider qui ils veulent mettre en place. – Avez-vous des noms en tête, des préférences ? – Non. J’attends. Comme tout le monde. Je souhaitais voir Claude rester. Maintenant, il est parti, on va passer à autre chose. – Enchaînons sur vos difficultés du moment en NBA. Même si vous restez sur deux bons matches… – Merci. – La presse de Phoenix ne vous a pas épargné ces derniers temps, qualifiant vos performances de dépassionnées, et vous-même d’homme invisible. Lisez-vous la presse locale ? – Non. – Dans le groupe, personne ne vous a fait de remarques ? – Non. Rien de spécial. J’essaie de me donner à fond chaque match, quoi qu’il arrive. – Ça, c’est pour le “politically correct”. Mais avez-vous la sensation d’apporter suffisamment quand vous faites un match à 0 point, 2 rebonds, 3 passes (contre les Knicks début décembre) ? – En quinze minutes. – Il vous faut plus de temps pour vous exprimer ? – Non, ça n’est pas ça. Mais en quinze minutes, je fais quoi ? Je ne peux pas shooter sans ballon. Je ne peux pas vraiment créer. Alors, je pose des écrans… Mais je ne me plains pas. Si on gagne un titre comme ça, cela ne me pose pas de problème… À l’époque où je faisais des triples doubles, où je marquais des points, je faisais 90 % des systèmes. C’était entre Nash et moi, avec du pick and roll. '' Si on gagne un titre comme ça, cela ne me pose pas de problème… – Il vous reste quoi maintenant, 10 % des systèmes ? – (Rire). Je n’en suis même pas sûr. Mais cela ne me pose pas de problèmes. C’est à vous, les journalistes, que cela en pose. – Apparemment, Steve Nash et Mike D’Antoni pensent le contraire. Puisqu’ils ont récemment laissé entendre dans la presse qu’il serait bien de vous voir jouer avec plus d’agressivité. Vous en ont-ils parlé ? – Non, non. Les coaches me disent : c’est bien ce que tu fais, tu es agressif, ça n’est pas ta faute si tu n’as pas d’opportunité. – Même dans un match où vous inscrivez zéro point ? – Oui. Ils me l’ont dit après ce match là. Ils m’ont dit que j’avais défendu à fond et qu’en attaque je n’avais pas eu forcément la possibilité de m’exprimer. – Vous n’avez pas l’impression qu’ils cherchent justement à prévenir une réaction de votre part devant les critiques de la presse ? – Je ne me pose pas la question. Si on me dit quelque chose, je le prends comme on me le dit. Je ne me triture pas le cerveau comme ça. – Mais cela ne vous fait pas mal d’entendre les fans dire que vous êtes trop payé, que vous ne méritez pas votre contrat de 9 millions de dollars par an ? – Si, mais les fans l’ont toujours dit. Ce ne sont pas des commentaires plaisants. Maintenant, ce que disent les fans ne reflète pas toujours la situation et ne va pas dicter ma manière de jouer. Moi, je réponds directement à ce que me dit le coach. Il est ma première source de direction. – Alors pourquoi vous taclet-il dans la presse s’il ne vous dit rien ? – C’était la semaine dernière… mais bon, c’est vrai, il m’a dit qu’il avait l’impression que j’étais différent au niveau de l’agressivité. Mais bon, on a perdu quelques matches, donc il va peut-être falloir changer ça un peu. – C’est précisément ce que les gens ne comprennent pas. '' Votre agressivité à géométrie variable. – Mais c’est parce que je reste dans le système. – Steve Nash a expliqué un jour son développement par sa capacité à repousser les murs fixés par le coach, pour lui montrer qu’il pouvait en faire plus. Vous ne pensez pas que vous devriez en faire de même ? – Non. Ça n’est pas ma philosophie… Si le coach me dit : je mets des systèmes en place et je veux que tu les casses, je le ferai. » OLIVIER PHEULPIN Boris DIAW-RIFFIOD 2,03 m, 25 ans. Né le 16 avril 1982 à Cormeilles-enParisis (Val-d’Oise). Ailier-fort. Clubs : JSA Bordeaux (1995-1998) ; Centre fédéral (NM 1, 1998-2000) ; Pau-Orthez (Pro A, 2000-2003) ; Atlanta (NBA, drafté en 21e position en 2003, 2003-2005) ; Phœnix (NBA, depuis 2005) Palmarès : médaillé de bronze à l’Euro (2005), champion d’Europe juniors (2000), médaillé de bronze à l’Euro espoirs (2002), champion de France 2001, 2003 ; Coupe de France 2002, 2003 ; Semaine des As 2003. Distinctions : élu MIP (joueur ayant le plus progressé) de la NBA en 2006, meilleur joueur Français de Pro A (2003), dans le meilleur cinq de l’Euro (2005). Équipe de France : 90 sélections (1re : 23 janvier 2002). Stats 2007-2008 : 7,1 points, 4,2 rebonds, 3,6 passes. Salaire 2007-2008 : 9 millions de dollars (6,2 millions d’euros). MICHAEL JORDAN A REJOUÉ ! – On ne s’excite pas. Mike la légende, actionnaire et manager des Charlotte Bobcats, a seulement rechaussé les baskets mardi, le temps d’un entraînement pour distiller les bonnes ondes à une équipe en perte de confiance après dix défaites en douze matches. À quarante-quatre ans, MJ était juste là pour le moral des troupes et un message : « Nous n’avons pas de star dans l’équipe. Tout le monde doit se soutenir si l’on veut avoir du succès. Tant que nous n’aurons pas développé une star capable de Gravelines, confiance à Sarre - RCS Nanterre B 950 567 404 Le whisky écossais avec des notes de vanille. L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. A CONSOMMER AVEC MODÉRATION. WIL7001P_Vanille_221x300-l#Equi 1 11/12/07 11:55:17 Bleu Rouge Noir Jaune « Le conseil d’administration à l’unanimité a décidé de continuer avec Frédéric Sarre et envisage de recruter un nouveau meneur. » Le conseil d’administration de Gravelines, hier soir, aux alentours de 21 heures, a accouché d’un statu quo… ou plutôt d’un simple remodelage d’effectif. « Le profil de ce nouveau meneur serait un jeune Américain, a indiqué le président Christian Devos. Il n’implique pas le départ de tel ou tel joueur. Par contre, le BCM ne s’interdit pas à terme le recrutement supplémentaire d’un joueur intérieur. » Le président Christian Devos s’est engagé pour faire travailler les hommes ensemble. Pas gagné d’avance avec la semaine de crise que vient de traverser Gravelines et les propos tenus par les uns et les autres. « Je n’ai pas senti de rupture entre les joueurs et l’entraîneur », a confié néanmoins le directeur exécutif Hervé Beddeleem, qui insiste sur « Ie plaisir » à redonner aux supporters et à l’ensemble du club. « Gravelines vient de traverser une crise sportive et de résultats, mais pas seulement. Dans l’urgence il y a absolument la nécessité d’un délai de réflexion compte tenu des évènements que nous venons de vivre. Il faut assumer certaines choses et se garantir de certaines autres », a indiqué l’entraîneur Frédéric Sarre. – H. L. ZIANVENI VERS LIMASSOL. – Un moment en contact avec Rome, l’ancien joueur de Nancy Maxime Zianveni (1,98 m, 27 ans et 9,6 pts et 6,5 pts de moyenne l’an passé) s’est finalement engagé jusqu’à la fin de saison avec le club chypriote d’AEL Limassol, engagé en Eurocoupe, où il retrouvera son compatriote Karim Souchu. Nancy n’avait toutefois pas encore donné sa lettre de sortie. – D. Le. REBRACA ARRÊTE. – Le pivot serbe Zeljko Rebraca (2,12 m, 36 ans) a décidé de mettre un terme à sa carrière. L’ex-intérieur international souffrait depuis 2003 d’irrégularités du rythme cardiaque. Il avait évolué six saisons en NBA et avait signé cette saison au Pamesa Valence, en Liga ACB, avec lequel il n’a joué que trois matches (2,7 pts, 0,6 rbd). COUSIN EN LIMOUSIN. – Un mois après la fin de sa courte aventure dans l’élite à Pau-Orthez, Olivier Cousin (36 ans) rebondit à Limoges, mal en point, et retrouve ainsi la Pro B, dont il avait été élu meilleur coach l’an passé avec Quimper. Il RÉSULTATS New Jersey - Sacramento, 101-106 ; Chicago - LA Lakers, 91-103 ; LA Clippers Toronto, 77-80. prend la succession de Frédéric Forté, par ailleurs président, qui abandonne ainsi une de ses deux casquettes après avoir coaché un dernier match hier soir à Beaublanc. Olivier Cousin prendra le groupe limougeaud en main dès le 27 décembre, date de la reprise pour le CSP. JULIAN FORFAIT POUR LE ALL-STAR GAME. – L’intérieur de Nancy Cyril Julian, qui s’est donné une entorse du pouce contre Roanne samedi dernier, a été arrêté jusqu’au 30 décembre. Absent mardi lors du match en Coupe ULEB à Valence, l’ancien international devrait donc être forfait pour le All-Star Game de Bercy et remplacé par le Havrais Ali Traoré. – G. Gai. AIX : LESDEMA ARRÊTE, BAKER S’EN VA. – Le Pays d’Aix Basket enregistre le départ de l’Américaine Sherill Baker, qui ne rentre plus dans les plans de jeu du club et jouera son dernier match samedi. Enfin, l’ex-internationale Nathalie Lesdema a terminé sa pige, qui prenait fin officiellement le 18 décembre et a pris congé du club aixois. LA RUBRIQUE BASKET CONTINUE EN PAGE 11 Rouge LES LOS ANGELES LAKERS, désormais cinquièmes de l’Ouest avec 15 victoires et 9 défaites, sont tout doucement en passe de se construire une jolie petite équipe. Chicago en a eu la démonstration mardi soir, impuissant à contenir une déferlante Lakers avec six joueurs à dix points ou plus, Sasha Vujacic (19), Kobe Bryant (18), Lamar Odom (17), Luke Walton (12), Andrew Bynum (12) et Derek Fisher (10). Relégué sur le banc, Ronny TURIAF (4 pts, 2 rbds, 7 min) n’a guère eu le temps de s’exprimer lors de la 6e victoire en 7 matches du club californien. Mais c’était déjà beaucoup plus que Joakim NOAH, collé sur le banc des Bulls toute la soirée. prendre les matches à son compte, ils doivent comprendre qu’il faut jouer en équipe. » Et à la question que beaucoup se posent, Sam Vincent, l’entraîneur des Bobcats, a répondu oui : « Il ne fait aucun doute qu’il serait encore très efficace en NBA. Il n’est peut-être plus Air Jordan, mais il aiderait certainement cette équipe. Sa présence est de l’électricité pure. Même s’il ne jouait que huit à dix minutes pour servir les autres. Mais je ne pense pas qu’il existe la moindre chance de le faire revenir sur sa décision. Mais c’est Noël… » Bleu Rouge Les Lakers en hausse Jaune Bleu Jaune NBA EXPRESS Noir Noir Boris Diaw a connu un début de saison un peu difficile, même si les Suns sont l’une des meilleures équipes de l’Ouest. (Photo John Mc Donough/SI/Presse Sports)