4 pages Eau-Nrj.indd - Parc Naturel Régional du Vercors
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VERCORS-EAU PURE • supplément au journal n° 47 Rivière La Prune, affluent de La Lyonne à Saint-Jean-en-Royans. © A. Duplan, PNRV. Vercors eau pure : plus que jamais d’actualité Vercors eau pure : un joli nom pour ce contrat de rivière signé en décembre 2000, ainsi qu’un programme ambitieux : restaurer la qualité des eaux du massif. Alors, où en sommes-nous aujourd’hui ? La Cascade verte à Échevis. © A. Duplan, PNRV. Coordonné par le parc naturel régional du Vercors, le contrat de rivière Vercors Eau Pure est un programme d’opérations qui court depuis six ans qui concerne trente-trois communes appartenant aux bassins versants de la Bourne, de la Lyonne, de la Vernaison et du Furon. Bénéficiant de financements de la région, des conseils généraux de la Drôme et de l’Isère, et de l’Agence de l’eau, il comporte trois volets : l’assainissement et l’entretien des cours d’eau, et la communication (réalisation de la malette pédagogique, d’un film, d’une bande dessinée et d’une campagne de sensibilisation menée par le CPIE Vercors). En matière d’assainissement, deux stations d’épuration vont voir le jour prochainement (cf les interviews de Pierre Buisson et d’Yves Jouffray). Pour l’assainissement non collectif, les particuliers bénéficient d’aides publiques pour refaire leurs installations. L’entretien des cours d’eau est un travail de longue haleine. « Il existe notamment un aspect qui porte sur la prévention : nous abattons les arbres morts ou penchés, pour éviter qu’ils ne viennent s’accumuler sous les ponts en cas de crues », explique Alain Duplan, technicien de rivière du Parc. Ces travaux d’entretien de la végétation permettent de limiter les risques Restauration de berge avec techniques végétales sur la rivière de la Vernaison. De gauche à droite, le 4 mai, érosion de la berge suite à une crue ; le 22 mai, travaux, pose de caissons végétalisés ; le 17 août, fin des travaux, restauration dans le respect de l’environnement et reprise de la végétation sur le site. Deux stations d’épuration sont en projet dans le Vercors, à Villard-de-Lans et à Saint-Nazaire-en-Royans. Pour en savoir plus, nous avons interviewé Pierre Buisson, maire de Méaudre et président de la commission environnement de la communauté de communes du massif du Vercors, ainsi qu’Yves Jouffray, maire de Saint-Nazaire-en-Royans et président du SMABLA (syndicat mixte pour l’assainissement de la Bourne et de la Lyonne aval). © A. Duplan, PNRV. d’embâcles, de réduire l’érosion des berges, d’améliorer le paysage et le maintien d’un ombrage suffisant en vue de réguler l’éclairement et le réchauffement des eaux. Après les crues de 2002 et 2003, des travaux de restauration des berges ont été nécessaires. « En prévention des crues, nous incitons les collectivités à adopter des techniques végétales, et le moins possible d’enrochement. Cela a été fait notamment sur la Vernaison et le Méaudret. » Des opérations de nettoyage des cours d’eau ont également été organisées par le Parc avec l’aide de bénévoles et d’écoles du Vercors. Cette année, la Bourne a été débarrassée de ses détritus en mai à Villard-de-Lans et la Prune, à Saint-Jean-enRoyans, l’a été en juin. Une bonne façon de sensibiliser le public au respect de la nature, tout en redonnant leur pureté aux rivières. Fin 2006, le contrat de rivière arrive à son terme. Le nouveau chargé de mission, Géraud Bournet, poursuit bien entendu le travail de Pierre Migayrou, et souhaite profiter de la dynamique créée par ce contrat pour que les eaux du Vercors deviennent de plus en plus pures… Deux voix pour une même voie Pourquoi construire ces deux stations d’épuration ? Pierre Buisson : La station actuelle de Villard est ancienne, elle ne répondra plus aux nouvelles normes européennes en 2008. Par ailleurs, on ne peut plus fonctionner aujourd’hui comme il y a quarante ans. Nous avons une qualité de vie et d’environnement à respecter. Le débit des rivières diminue tous les ans, il faut donc rejeter une eau impeccable. La nouvelle station d’épuration est prévue pour 40 000 habitants, compte tenu de l’augmentation à venir de la population, Martin-Pêcheur, petit oiseau (16 cm) vivant près des cours d’eau, qui plonge avec rapidité pour prendre de petits poissions. ainsi que des fortes variations saisonnières. Elle concerne les habitants de Villard-de-Lans, Lansen-Vercors, Autrans, Corrençon-en-Vercors et Méaudre. Yves Jouffray : Actuellement, plusieurs communes du Royans ont leur petite station, comme Saint-Jean, Saint-Laurent ou Saint-Nazaire, et rejettent ensuite leurs eaux traitées dans la Bourne ou la Lyonne. Le projet vise à les remplacer par une grande station unique, dont le rejet s’effectuera dans l’Isère, pour bénéficier d’une dilution importante. Il est prouvé que les grandes stations fonctionnent mieux que les petites. Cette station, dimensionnée pour 22 000 habitants, réunit une vingtaine de communes sur les deux départements de l’Isère et de la Drôme. Nous sommes dans une logique d’avenir, nous réfléchissons pour les trente prochaines années. Les deux projets (Villard et Saint-Nazaire) sont menés en parallèle, car il est inutile de traiter en aval si l’amont ne fait rien. …/… Le Méaudret. © A. Duplan, PNRV. Canards en famille. Où seront-elles situées ? Pierre Buisson : À Villard-de-Lans, sur le même site que la station actuelle de Fenat, pour des questions de coût. En effet l’ensemble des réseaux collecteurs arrive à cet endroit. Sinon, il aurait fallu en construire d’autres. La Bourne à Choranche. © A. Duplan, PNRV. On est dans Yves Jouffray : À Saint-Nazaire-en-Royans, car c’est l’un des points les plus bas et que nous disposons d’un terrain très adapté en bordure de l’Isère. une logique d’avenir, Quels sont les coûts et les financements prévus ? nous réfléchissons Pierre Buisson : La station de Villard devrait coûter entre 15 et 17 millions d’euros. Puisque cela entre dans le cadre du contrat de rivière, les financements viennent pour l’essentiel du Conseil régional, du Conseil général et de l’Agence de bassin. Chaque commune, participera également en fonction de son nombre d’habitants. pour les trente prochaines années. Yves Jouffray : La station et les collecteurs du Royans devraient s’élever à 22 millions d’euros. Nous sommes aussi dans le cadre du contrat de rivière, donc le montant du financements des Conseils généraux de l’Isère et la Drôme sont identiques. Où en est chaque projet ? Pierre Buisson : Le cahier des charges est réalisé. Après le choix du bureau d’études cet automne, il faudra lancer les appels d’offre publics pour la réalisation. J’espère que les marchés seront attribués avant fin 2007, et que les travaux commenceront début 2008. La mise en service devrait se faire fin 2009 ou début 2010. L’une des difficultés est qu’il faut continuer à assurer le fonctionnement de la station actuelle pendant les travaux. Yves Jouffray : Nous sommes dans la phase d’appels d’offre. Les travaux devraient débuter en 2007 et s’achever fin 2008 ou début 2009. Une démarche pédagogique pour nos ressources… C’est dans le cadre du contrat « Vercors eau pure » qu’une mallette pédagogique vient d’être réalisée par le Parc du Vercors avec l’appui du CPIE Vercors. La présentation était faite en présence de nombreux responsables pédagogiques et inspecteurs de la Drôme et de l’Isère, dont le président Yves Pillet soulignait l’appui… Le fruit de la concertation avec la communauté enseignante peut ainsi s’adapter à la quasitotalité des niveaux du primaire et du secondaire et sera diffusé dans l’ensemble des établissements du secteur, écoles, collèges et lycées du périmètre de la Bourne, soit 75 mallettes. Il s’agit d’un travail de 18 mois dont le coût s’élève à 53 000 €, recherches comprises, financé pour l’essentiel par l’agence de l’eau, les collectivités locales, l’État… Une bonne approche du développement durable, soulignée par Sylvaine Deltour, inspectrice de l’Éducation nationale, déléguée académique à l’action culturelle, Résultats du concours Phot’eau organisé par le Musée de l’Eau de Pont-en-Royans 1er prix : Perles de rosée par Charlotte Conchon déjà impliquée dans la réalisation du classeur ressources en 2004. « De nombreuses actions menées en partenariat avec le Parc et le CPIE permettent de développer les attitudes réflectives et comportementales qui sont gages de notre avenir… ». La mallette, sous la forme d’un siège de pêcheur, était détaillée par Florent Costa, directeur du CPIE. Elle contient livrets pour enseignants, fiches thématiques plastifiées pour les élèves (chimie, paysage, énergie, faune, flore, environnement…), et accessoires : thermomètre, épuisettes, mini-aquarium, tests pour déceler nitrates, phosphates, PH et dureté de l’eau… Le tout peut être emporté dans un sac à dos facilement transportable sur le terrain. Il s’agit d’un recueil complet des problématiques de l’eau en général et de la Bourne en Lancement de la malette à Pont-en-Royans, le 1er juin, en présence de (de gauche à droite) Claude Arnaud, directeur du CDDP 38, Bernard Martin, représentant l’inspecteur de l’académie de la Drôme, Frédérique Mirgallet, représentant l’inspecteur de l’académie de l’Isère, Sylvaine Deltour, inspectrice de l’Éducation nationale et Yves Pillet. particulier… Ou comment tout savoir depuis les bassins versants jusqu’aux stations d’épuration. Le côté technique n’est pas oublié, avec des vues en coupe sur la formation des alluvions, le karst, la tourbe, les captages ; de même que le regard historique de l’épopée des moulins à eau du Vercors, sans oublier les aspects législatifs et normatifs nécessaires… En version territoriale, ce sont les valeurs écologiques, la Marque Parc, mais aussi les notions de consommations et rejets qui permettent de sensibiliser les utilisateurs de la mallette aux valeurs du Parc… Ainsi qu’aux habitudes comportementales qui seront celles de notre monde futur… Un outil complet de vulgarisation et d’éducation à la nature ! « Les perles de l’Ephémère » Exposition macrophotographique de Charlotte Conchon à la maison du Parc du Vercors à Lans-en-Vercors du 15 septembre au 15 octobre 2006. Charlotte est biologiste de formation avec une spécialisation en entomologie, ce qui explique cet attachement à découvrir et faire découvrir cet univers de l’infiniment petit. Ces photos sont une quête de la beauté et de la magie que nous offre la nature, et l’univers macrocosmique n’étant pas très connu, l’artiste essaie d’en apporter quelques témoignages. Verc o r s A t t i t u d e s DÉFI POUR LA TERRE 1 an et près d’un demi-million d’engagés ! L’ADEME et la Fondation Nicolas Hulot font le point sur l’engagement des Français grâce à une enquête réalisée par Ipsos Opinion en avril 2006. En lançant le Défi pour la Terre le 24 mai 2005, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme poursuivaient trois objectifs : apporter des solutions concrètes permettant à chacun d’agir pour la planète, inciter le plus grand nombre à passer à l’action, et mutualiser les efforts à travers une opération de mobilisation de grande envergure. Un an plus tard, 450 000 personnes se sont engagées à adopter des gestes écocitoyens au quotidien et des centaines d’initiatives ont vu le jour partout en France. Une enquête réalisée par IPSOS Opinion pour l’ADEME et La Fondation Nicolas Hulot confirme par ailleurs que la mobilisation est en marche et qu’elle dispose d’un formidable potentiel. 69 % des Français ont conscience que c’est d’abord en modifiant de façon importante leurs comportements que l’on empêchera la détérioration de la planète. Une opération sans précédent, largement plébiscitée par les Français Avec près d’un demi-million d’engagés, le Défi pour la Terre donne aujourd’hui la preuve que les petits gestes écocitoyens, cumulés les uns aux autres, peuvent avoir un impact considérable sur la sauvegarde de notre planète. En un an, plus de 230 000 tonnes de CO2 ont été « économisées », soit l’équivalent des émissions générées par : • 28 000 personnes, • 800 vols Paris New-York, • ou encore la production de 1,3 million de tonnes de papier ! ➔ Parmi le top 5 des gestes les plus prisés par les engagés du Défi : • J’éteins les appareils électriques au lieu de les laisser en veille (85 % des engagements) • Je trie mes déchets et j’évite les emballages inutiles (81 % des engagements) • Je préfère les produits respectueux de l’environnement et j’évite les produits jetables (80 % des engagements) • Je préfère une douche rapide aux bains (80 % des engagements) • Je conduis souplement et moins vite (78 % des engagements) Les Français sont prêts à faire plus et mieux pour l’environnement Si dans le passé, certains affirmaient fréquemment ne pas savoir comment faire pour mieux protéger l’environnement, ou s’avouaient sceptiques face aux effets de leur propre comportement sur la santé de la planète, l’étude réalisée par Ipsos Opinion pour l’ADEME et la Fondation Nicolas Hulot démontre une nouvelle fois que certaines grandes évolutions sont en cours : • 69 % des Français considèrent aujourd’hui que c’est d’abord en modifiant nos modes de vie que nous sauvegarderons la planète, tandis qu’un Français sur cinq seulement (19 %) croit au progrès technique pour empêcher la détérioration de l’environnement. • 85 % considèrent en outre qu’ils pourraient faire mieux ou plus pour protéger l’environnement. ➔ Plus responsables, les Français sont aujourd’hui mûrs pour l’action Les Français ne se cachent plus derrière un possible manque d’informations : 76 % d’entre eux déclarent se sentir bien informés des risques pour la planète et pour les générations futures, et 9 Français sur 10 affirment connaître les bons gestes à pratiquer. EN SAVOIR PLUS SUR La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme : www.fnh.org L’ADEME : www.ademe.fr Inauguration de l’installation solaire à la piscine municipale de Gresse-en-Vercors par Didier Migaud, Michèle Eybalin, Capucine Le Douarin, conseillère régionale, Catherine Brette, conseillère générale et membre du Bureau du Parc, et Guy Freydier, maire de Gresse-en-Vercors. Photos © PNRV. Signature de partenariat par José Mansot, délégué régional à l’ADEME et Yves Pillet, en présence de Michèle Eybalin, vice-présidente en charge de l’énergie au Parc et Michel Repellin, maire de Vassieux-en-Vercors. Un partenariat solide L’ADEME et le Parc naturel régional du Vercors, partenaires de la maîtrise de l’énergie et des énergies renouvelables Lundi 22 mai 2006, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et le Parc naturel régional du Vercors Ce fut l’occasion signent un partenariat pour Yves Pillet de 3 ans, pour soutenir le programme « Énergie et de réaffirmer que Territoire ». le Parc doit être Ce partenariat s’inscrit dans la durée pour réd’excellence dans duire la consommation énergétique et promoules domaines de voir les énergies renouvelables sur le territoire la gestion des du Parc. Les aides apporconsommations et tées par l’ADEME et la région Rhône-Alpes s’élèl’utilisation des EnR. vent, chacune à 210 975 €, soit 75 % du montant global du programme « Énergie et Territoire », estimé à 564 450 €. un territoire Pour tout renseignement : Serge Charruau, 04 76 94 38 26 Les élus se mobilisent Le Trièves à la pointe des énergies renouvelables… Après les installations des chaufferies automatisées à plaquettes de bois à Miribel et Château-Bernard, la réalisation et l’aménagement de l’office du tourisme point info Parc du Col de l’Arzelier avec son exposition permanente sur les énergies renouvelables, c’est au tour de Gresse-en- Vercors de réaliser une installation solaire pour chauffer la piscine municipale. Un équipement remarquable qui illustre la mobilisation des élus du Trièves pour une politique de développement durable, confirmée dans le programme Agenda 21 et l’OPAH énergie ouvert aux habitants de cette région Le bois énergie… on avance Les installations de chauffage au bois se sont très largement développées depuis 10 ans sur le Vercors grâce aux techniques automatisées faisant appel aux plaquettes et bois déchiquetés. Ces chaufferies sont principalement réalisées sur des équipements collectifs publics et privés pour des puissances de plusieurs centaines de KW ou pour quelques immeubles individuels d’une certaine importance, essentiellement chez des agriculteurs. Grâce à des avancées technologiques rapides dans ce domaine, le marché de la chaudière automatisée s’ouvre aux maisons individuelles ou petits immeubles, et actuellement il est tout à fait envisageable d’installer des chaudières de petite puissance (15 ou 20 KW). Cette offre, localement confortée par des réseaux pro- fessionnels qui peuvent répondre aux exigences d’approvisionnement en combustible, peut répondre aux demandes de bon nombre de résidents qui veulent, par souci d’économie ou par démarche personnelle pour la protection de notre environnement, leur contribution au développement d’une économie locale, s’équiper de matériel « propre » et performant. Renseignements : AGEDEN /ADIL 26 Chaufferies bois : et de cinq à Miribel-Lanchâtre L’une des premières chaufferies bois du Trièves avec réseau de chaleur a été installée sur le village d’activités du Pré-Tarachou. Depuis, un second réseau de chaleur a été mis en service en septembre 2005 dans ce même village. Photos © Commune de Miribel-Lanchâtre. En tout, ce sont 300 kWh installés pour chauffer plus de 3 500 m2 de bâtiments dont dix logements locatifs, neuf maisons individuelles, un groupe scolaire, une salle polyvalente, une bibliothèque et quatre locaux d’activités. Les vingt et un abonnés à ces réseaux de chaleur, qui n’ont pas eu à investir – à part payer une taxe de raccordement –, peuvent être satisfaits du coût annuel de ce type de chauffage (en moyenne 750 € par an). Avec l’augmentation du prix du fuel et du gaz, la commune de Miribel est confortée dans le choix qu’elle a fait. De plus, avec le bois énergie, la commune contribue à l’entretien de l’espace sur les zones en déprises agricoles et participe à l’effort citoyen de diminution des émissions de gaz à effet de serre. Ces réseaux de chaleur participent d’autre part au développement local en générant notamment des emplois grâce au bûcheronnage, au débardage, au transport de copeaux, à la surveillance et à l’entretien des installations, enfin à la facturation nécessités par ce choix. Pour l’approvisionnement, des conventions sont signées avec des propriétaires pour réaliser des éclaircies sur leurs parcelles. Le Conseil général de l’Isère subventionne les travaux d’éclaircies à hauteur de 400 € l’hec- tare sur des parcelles sur lesquelles la commune a négocié la gratuité du bois auprès des propriétaires. Le coût résiduel se situe autour de 2 € le mètre cube apparent (MAP). Au niveau technique, un seul problème s’est présenté en cinq ans de fonctionnement : le remplacement d’une carte électronique de l’automate. La commune a fait le choix d’une gestion directe de ce service qu’elle considère comme un service public devant répondre aux attentes et possibilités des habitants. Elle bénéficie de l’assistance technique de la Compagnie de chauffage de Grenoble. Le budget de fonctionnement est aujourd’hui équilibré. Si certains doutaient du bien-fondé de ce choix énergétique, les deux réseaux de chaleur de Miribel peuvent les rassurer.