problematique du drainage au maroc

Transcription

problematique du drainage au maroc
PROBLEMATIQUE
.DANIANE
DU DRAINAGE
M., DEBBAGH
RESUME
AU MAROC
A. ET TABET
A.
ABSTRACT
Le pàtentiel de l'agriculture marocaine irriguée par
rapport aux ressources hydrauliques réservées au secteur est estimé à 1.600.000 ha. Actuellement les superficies équipées, en grande hydraulique atteignent
432.000 ha et en PMH 400.000 ha soit 52% du potentiel.
The potential of Moroccan irrigated agriculture, with
respect ta the hydraulic resources reserved to the
sector, is estimated at 1,600,000 ha. At present,
equipped areas reach 432,000 ha in large scale irrigation and 400,000 ha in small and medium scale irrigation,
re-presenting 52% of the potential.
l'irrigation, à travers le Maroc, se fait sur plusieurs
classes de sols ayant des propriétés physico-chimiques
différentes, évoluant sous des conditions climatiques
très contrastées allant du sub-humide à l'aride, et
soumises aux influences des caractéristiques des
eaux d'irrigation et de la nappe phératique.
Irrigation is being practiced throughout Morocco on
many types of soils with different physico-chemical
parameters, evolving under very contrasted c1imatic
conditions, going from sub-humid ta arid, and subject ta
the effects of irrigation water and water table
characteristics
Avec cette diversité des conditions
pédoclimatiques, les superficies souffrant ou risquant de
souffrir des défauts' d'assainissement, de drainage et
des problèmes de salinité/alcalinité, sont évaluées à
près de 350.000 ha. Le Gharb en représente environ
57% (principalement les problèmes d'engorgement et
d'assinissement).
With this diversity of pedo-c1imatic conditions, the
areas which suffer or may suffer from drainage
deficiencies and salinity / alkalinity problems, are"
estimated at about 350,000 ha. The gharb represents
nearly 57% of these areas (mainly drainage and water
logging problems).
Actuellement près de 80.000 ha ont reçu un drainage
profond dont 65.000 ha uniquement dans la plaine du
Gharb. Le reste est localisé principalement dans la
plaine du Loukkos, du Tadla, de la Moulouya et sur
quelques autres petites plaines.
La problèmatique du drainage et de salinisation des
sols se pose différemment selon le contexte écelogique,
pédologiue et climatique de chaque région. Si dans les
régions du Nord et Nord-Ouest, à pluviométrie importante, le problème réside principalement
dans
l'engorgement des sols par l'excès d'eau pulviable ou
d'irrigation, dans les régions du Sud, à climat plus
sévère et aride, les problèmes dominants sont ceux liés
à la salinisation des sols par les eaux d'irrigation et/ou
de remontée de la nappe phréatique.
The problematic of soils drainage and salinity is presented differently according ta the geological, pedological and climatic context of each region. If in the
Northern and North-Western regions, with important
rainfall, the problem lies principally in the Southern
regions, with severe arid c1imate,the prevailing problems are those related to water salinity by irrigation
water and water table rising.
Therefore, and considering the diversity of these
local conditions, and the still very inefficient control of
soils salinity and drainage problems, it is urgent ta carry
out experimentation and research on the evolution of
irrigated soils on the one hand, and on the other hand,
the acquisition of references on drainage network
setting up, while taking into account the specificities of
our local conditions. It is ta be mentioned that, up to
now, the technical parameters used for drainage network implementation in Morocco, have been drawn from
experiences of other countries (namely Tunisia) which
have some similarities with the Moroccan pedo-c1imatic
context.
Compte tenu, donc, de cette diversité des conditions
locales et du niveau encore très insuffisant de la
maîtrise des problèmes de drainage et de la salinisation
des sols, il est urgent de s'occuper du volet expérimentation et recherche sur, d'une part, l'évolution des sols
sous irrigation et, d'autre part, l'acquisition de références sur l'installation des réseaux de drainage tenant
compte des spécificités locales de nos conditions. Il
faut signaler que, jusqu'à présent, les paramètres techniques ayant servi à l'installation des réseaux de drainage au Maroc, ont été empruntés à des expériences obtenues dans d'autres pays (Tunisie notamment) ayant
des similitudes avec le contexte pédo-climatique marocain.
6
Il
INTRODUCTION
porant
salée.
L'agriculture
marocaine
a
toujours cherché à compenser les rigueurs de son climat
en
tirant
profit
des
richesses hydrauliques
naturelles,
souterraines
et de surface, qu'elle
peut
mo biliser.
Actuellement,
les
superficies
équippées
en grande
hydrauliq ue, atteignent
432.000
ha.
En
petite
et moyenne
hydraulique
(PMH),
la
superficie
équippée
eUou irriguée a atteint
400.000
ha.
Les
potentialités
par
-rapport
aux
réservées
au secteur
ha ventilées
comme
grande
- petite et moyenne
425.000 ha
- irrigation
par les
165.000 ha
- irrigation
: 840.000
ha
hydraulique
eaux
saisonnière
de crues
170.000
une
eau
d'irrigation
à
l'origine
La
plaine
du
Gharb,
qui
est l'une
des
à
avoir
développé
premières
régions
l'irrigation,
est,
particulièrement,
concernée
par l'émergence
de ces
problèmes,
et 200,000
hectares
y seraient
touchés
par
les phénomènes d'engorgement
et/ou
de salinité.
Les
150,000
ha
restants
sont
répartis
principalement
dans
les
plaines
du
Loukkos, du
Tadla du Tafilalet,
de la Moulouya,
et sur
quelques
autres petites
plaines
(Nekkor
par
exemple).
Le
Gharb,
où
65,000
hectares
sont drainés par
tuyaux
enterrés,
le
Loukkos
(180 ha) et la Moulouya
(2000 ha), sont les
principales
régions
du Maroc où le drainage
enterré
est significativement
mis
en
pratiq ue. . Les
principaux
pro blèmes
rencontrés
en drainage
sont
l'esploitation
et
l'entretien
des canaux
d'assainissement
agricole
et
des
réseaux
de
drainage,
la définition
de
critères
locaux
de dimensionnement
(normes),
les méthodes
de conception
et
le choix des
techniques
de
pose.
de l'agriculture
irriguée
ressources
hydrauliques
sont estimées
à 1,600,000
suit :
hydraulique
et
ha
III CADRE NATUREL DANS L.EQUEL
S'INSCRIT
LA
PROBLÉMATIQUE
DU
DRAINAGE
AU
MAROC
Il faut noter
que la mise en valeur de certains
grands
périmètres,
tels
ceux du Gharb
et du Loukkos, n'a été rendue possible et rentable que par l'installation
d'importants
réseaux
d'assainissement
et/ou
de
drainage profond.
D'autres périmètres, comme ceux du Tadla et de
Bouareg (ORMV A de la Moulouya) ont
connu
après
quelques
années
d'irrigation
des
problèmes
de remontée
de la nappe phréatique
due à des infiltration
des eaux
de drainage
non adéquats.
1.
Cadre
Le Maroc est
de latitude
nord
Ouest.
Il
Géographique
compris entre les 27" et 26"
et 1 à 13" de longtitude
est
constitué
de
plusieurs chaînes montagneuses
(chaînes
du
grand, moyen et antiAtlas
et la chaîne
du
Rif) d'altitudes variables,
de
plaines et
plateaux
d'étendues et
d'importances
variables
également.
Les
problèmes de salinité sont spécifiques,
mais non exclusifs,
à certains
périmètres
IrrIgués tels que les périmètres de Tafilalet, Draa,
Tadla,
Moulouya.
Sur
une superficie
irrigable de
de
1,600,000
ha,
comme
indiqué cidessus,
près
de
350,000 ha
souffrent,
ou
risquent
de souffrir
à court ou moyen terme
du
défaut
d'assainissement
et/ou
de
drainage
profond
et
des
problèmes
de salinité
et
d'alcalinité.
L'excès
d'eau
a pour
origine la
pluviométrie
hivernale
(la
pluviométrie
interannuelle,
souvent
concentrée
en
hiver, dépasse
500 mm
dans
certaines
régions),
la
sur-irrigation
ou
les
fuites
au
travers des
canaux
d'amenée
d'eau.
Dans
plusieurs
endroits,
on
assiste
à une remontée
du niveau
des
nappes,
souvent
salées,
qui
conduit
à
l'apparition
de
phénomènes
de
salinisation
aggravés
localement
par
un climat
très
éva-
Les plaines
et
plateaux
Nord
Atlantiques
forment un couloir entre le Rif et la
Mesta.
A
l'ouest,
la
plaine
alluviable
du
Gharb,
actuelle
zone d'action
de l'Office
Régional
de Mise en Valeur Agricole
du Gharb,
est un acien golfe marin, colmaté à la
fin
de l'ère
tertiaire.
C'est
la
principale
plaine
agricole
du pays.
L'atitude
n'y
dépasse pas
40 m. Plus au Nord, se situe la plaine du
Loukkos
constituant
une partie
de la zone
d'action
de l'Office
Régional
de mise en Valeur Agricole du Loukkos. Au
Sud,
les plaines
atlantiques
moyennes
forment
un ruban
de
basses plaines
bordées
par
la mer. C'est
là
où se trouve la plaine
des Doukkalas qui
constituent
le territoire
de
l'Office Régional
de
7
un
Les
Valeur
inférieure
fàancienne
aille,
Mise
en
soit
Doukkalas
l'altitude
des
est
etpar
une
ydistingue
une
marisoit
àet
falaise
idominent
ntérieurs
escarpement
soit
onAgricole
500
m.
les
qui
plaines
particulièrement
atlantiques
côtes
méditerranéennes
cependant, moins
du
Gharb.
L'évaporation
L'évaporation
physique,
mesurée
à
l'évaporamètre
piche
est
plus
faible
sur le
littoral
que
dans
l'intérieur.
Les
maxima
ont lieu en Juillet
sur le littoral
(162 mm à
Ouarzazate
: ORMVAO),
en
Juillet-Aollt
à
l'intérieur
(757 mm à Ouarzazate
ORMV AO).
Les
minima
s'observent
en
Janvier
généralement
(63
mm à Meknès,
150 à Ouarzazate,
mais
en
Décembre).
Les
variations
quotidiennes
sont
généralement
importantes.
*
Le
Maroc
oriental
présente un relief
compartimenté
dans
le Nord
et assez
monotone dans sa partie
sud. Le territoire
de la
Moulouya, qui s'allonge du SO au NE entre
les hauts plateaux
et le Moyen Atlas plissé,
dessine
un grand
couloir
aride constitué
de
vastes glacis.
En
aval,
un chapelet
de basses
plaines,
séparées
par
des
gorges,
constitue
une
partie
de la
zone
d'action
de
l'Office
Régional
de Mise en Valeur
Agricole
de la
Moulouya,
Les
Enfin,
le sud
présaharien
et
saharien
est
constitué
de
montagnes,
plaines
et plateaux en bordure
du désert, un complexe de
plaines
et
de
chaînons
faisant
suite
à
l'anti-Atlas.
Vers le sud, on rencontre
tour
à tour des
dépressions
alluviales
comme
le
Tafilalet,
de larges vallées, comme celle du
Drâa, et des crêtes
dénudées, voire de petits
massifs. C'est
dans
ce
grand
domaine
que
sont délimités
les
périmètres
des
Offices
Régionaux
de Mise en Valeur Agricole
de
Tafilalet
et de Ouarzazate.
La
distribution
géographique
des
tations
au
Maroc
semble
dépendre
combinaison
de trois
facteurs
la
Climat
précipide
la
latitude,
- la
continentalité
difficile
l'influence
du
relief,
à
dissocier
de
températures
- le relief:
de
la
mer
existe
le
long
on
constate
une augmentation
avec
l'altitude jusqu'à
un
de
la pulviométrie
maximum
situé vers 2500 - 3000 m.
Janvier
est
le
mois
le plus
froid;
les
moyennes
minimales
sont
partout
inférieures à
10'C
et
peu vent
descendre
à
moins
de O'C. L'influence
adoucissante
de la
proximité
précipitations
Le régime pluviométrique,
c'est à dire la
répartition
au cours
de l'année,
montre un
minimum
absolu
en
Juillet,
période
particulièrement
sèche.
On
constate
généralment
deux
maxima
en
Février
et
en
Décembre,
sauf
pour
les
régions
très
continentales
(Novembre
et Mars).
*
Les
avec,
plaine
Les
température
moyennes
annuelles sont
très
influencées
par le relief.
Les stations
côtières
varient
entre
17 et
18'C,
les stations
cisatlasiques
entre
16
et
18'C
au
Nord
du 33'
parallèle
et entre
18 et 20'
permettant
de
qualifier
les climats
marocains, à
l'exception
de
ceux
des
r,égions
prés ahariennes,
de
tempérés
chauds.
* La plaine du Haouz, longue plaine synen Ouest entre le Haut
clinale
allongée
d'Est
Atlas
et le petit
massif
primaire
des Djebilet,
est
comblée
par
les
allivions
de
l'Oued tensif
et
de
ses affluents.
La plaine
à
la zone d'action
de
du Haouz correspond
l'Office
Régional
de
Mise
en
Valeur
Agricole du Haouz,
Le
atlantiques
pour
la
Les
maxima
annuels
moyens,
se
situent
le plus souvent en Juillet,
parfois en Aollt;
Ils sont supérieurs
à 30'C,
sauf sur la côte
atlantique.
Le Tadla s'inscrit
dans
l'isotherme
40'C, une partie
du Gharb
dépasse 36'C
alors
que la
région
prés aharienne
dépasse
42'C.
* La plaine du Tadla, que traverse l'Oued
Oum Er R'bia, est un ancien lac comblé par
les
alluvions
des
cours
d'eau
qui
s'y sont
encaissés.
Elle correspond
à
la zone d'action
de l'Office Régional
de Mise en Valeur Agricole de Tadla,
2.
et
d'influence
On continue de
distinguer
domaines
pulviomètriques
des
8
au
Maroc quatre
a)
Domaine
Tadla
Loukkos/
Souss
Haouz
Doukkalas
sols
de
la Moulouya
dosa le
+
+Cal+mophes
cima
++
+
+++peu
sols
soliso
hydroVertiSols
sodiques
Sols
Classe
de
Tafilalet
humide
Massa
Ourzazate
montagneuses,
Il
englobe
toutes les régions
Gharb
du pays
la
mieux
arrosées
que
le reste
général entre
900 et
pluviométrie
varie
en
1500 mm.
b)
Domaine
atlantique
Kasba
-mm.
Valeur
Le
le
500
domaine
400
800
400
300
Miseen
inféles
mm
Cerde
totaux
et
entre
moins
l'Office
mm.
àmême
d'action
àdu
de
de
de
Haouz
sont
aureçoit
Gharb
moyen
cette
de
en
sont
Au
200
Casablanca
Souss
(points
plaines
Il
de
d'une
Au
Tadla).
compris
Tadla,
(zone
ligne,
correspond
pluies
Agricole
ligne
cisatlasique.
reçoit
c)
Domaine
Le
sol,
comprenant
les
phases
solides,
liquide et
gazeuze,
ne
se
présente
pas - de
manière uniforme,
ni
homogène.
Il
apparaît
sous
la forme de
couches
distinctes
et
superposées
ou
horizons
naturels
ou
artificiels marqués
par
des
caractères
qui
leur
sont propres.
La texture
et la strucutre d'un
sol dépendent
de
leurs
constituants
et des
à l'expoitation
soins apportés
au
travail
et
de ce sol. Tout l'art du drainage
consiste
à
doter le sol d'un espace poral laissant
circuler
l'air librement
en
toutes
saisons.
oriental
Abrité
des
influences
océaniques,
il
est
assez
sec.
Les
versants
NO
de reliefs
reçoivent
de
600
à
900
mm,
mais
les
plaines (Moulouya)
et
les
dépressions
sont
mm.
La
moyenne
Mouau-dessous
de 400
louya, très aride, ne dépasse pas 200 mm.
d)
Domaine
Le comportement
des sols marocains, issu
de
leurs
propriétés
physico-chimiques
est·
très variable,
allant
de celui
de sols argileux
gonflants
à texture
très
lourde
et
de
conductivité
hydraulique
très
insignifiante
à celui
de sols,
sablonneux,
très
au Gharb,
perméables
dans
une
partie
importante
du
périmètre
de Loukkos.
Aussi,
les aspects en
drainage
superficiel ou
de
profondeur,
liés à
la nature du
sol et du
sous-sol
(perméabilité,
existance
et oscillations
des
nappes
perchées
ou phréatiques ... )
du
type
de climat régnant
dans la zone,
la
qualité
et
l'importance
des
eaux
d'irrigation,
différent
à
l'autre.
d'un
périmètre
présaharien
y
sont
généralement
Les
précipitations
inférieures à
100 mm sauf pour les
piémonts
et montagnes (100 à 200 mm).
Le nombre de jours de
rarement
100
passe"';':·' très
est
Au Gharb, ce nombre
moyenne.
3.
Les
pluie par an déau Maroc (lfrane).
de 65 jours
en
sols
Les facteurs
de pédogénèse
au Maroc sont
les
mêmes
que
partout
ailleurs
dans
le
monde
le climat,
la végétation,
la roche
mère, le relief, l'érosion et l'action de l'homme.
L'originalité
du milieu
méditerranéen
réside
dans la prééminence
des
facteurs roches et
reliefs.
111/
NAGE
METRES
PROBLEMA TIQUE
DE
DRAIDANS
CERTAINS
PERI·
IRRIGUES
MAROCAINS
Compte
tenu de l'importance
des déficits
à
l'aridité
du
climat
hydriques
inhérents
marocain,
les
volumes
d'eau
apportés
annuellement
sont
extrêment
élevés.
La
pratique
de
l'irrigation
gravitaire,
imposée
par
les vocations
et les
nécesités
locales,
ne permet pas,
malgré
les efforts
d'économie
d'eau
entrepris
dans
l'ensemble
des
périmètres,
à
la
suite
de
la
dernière
principalement
période
de
sécheresse
connue
par
notre
Les
différents périmètres irrigués du Maroc
sont
caractérisés,
souvent
par
l'association
de
plusieurs pédogenèses
donnant
lieu à plusieurs
classes
de sols comme c'est
indiqué
au tableau
suivant
9
rare
si
revenir
de
niveau
infiltration
sols
une
contrôler
moment
sols
a-t-il
des
même
seule
leurs
nécessaire
àdangereuse"
l'on
limiter
aspersion,
eopération
st
draîner
en
et
leconclu,
il
aààlatdes
tout
un
àcertain
secles
est
dromorphes
ces
les
de
de
"L'irrigation
cultures.
la
n'est
àde
dans
Même
tirs,
équipés
par
pouvoir
principalement)
hy(vertisols
surprendre
agriculteurs
supprimer
nappe.
jugée
d'apporter
pays,
l'irrigation
gravique .
optimal
l'irrigation
pour
pas,
L'irrigation
des sols de
tirs
a,
en effet
suscité
beaucoup
de polémique
au début
de
l'aménagement
de la plaine
G. Leroy
(pédologue, à la SOGETIM) a montré (1961) les
dificultés
posées
par le drainage
des tirs, à
tel
point
que
R.
Ringuelet
(Ingénieur
en
Chef du Génie
Rural,
ancien Directeur
du Périmètre du Gharb
de
l'ONI) n'hésitait
pas
à
écrire qu'au
delà
de 55% d'éléments
fins inférieurs à 20
microns,
un
sol
n'est
plus
susceptible d'être
draîné.
En
fait,
cette prise
de position excluant
de l'irrigation
l'ensemble
des sols non sableux
du Gharb,
puisque
les
sols
des classes
de
texture
ultra-fine,
très
fine et fine dominantes
dans le Gharb, contiennent plus de 55% de ces éléments
fins,
a
été
révisée
avec
les
récentes
études
de G.
Les
remontées
de
nappes
phératiques, et
la
création
de
nappes
perchées
sont' donc
nécessitent
des
interventions
inévitables,
et
affectent
les horiefficaces dès
que celles-ci
zons de surface.
Par
l'importance
la
salinité
des
être
importante
au
des cultures
tique
sel.
1.
Périmèttre
de
l'évapotranspiration,
horizons
superficiels peut
point
d'empêcher
la prales
plus
tolérantes
au
irrigué
du
Gharb
C'est
le périmètre
qui
offre
le plus
de
superficie
irrigable
avec 250.000 ha. Actuellement
100.000
ha
sont
équipés
eUou
irrigués. Malgré sa proximité
de la côte atlantique,
son climat
est,
dans
sa
majorité,
semi-aride.
Biyssine,
du
Projet
du Gharb
et
les
l'Ecole
Neerlandaise.
Sebou
sur
les sols tirs
missions
d'experts
de
été
études
le
les
des
réservés
dosant
de
obsont
sols,
la
rmoins
iziculàque
etDe
En
ales
drainage
ces
conclure
40%
perméabilité
sols
l'évolution
et
sur
de
ils
il
etde
au
ces
ont
culturales
des
faites
au
unesuffisante
55%
terrain,
effet,
fins,
plus
techniques
draiange
d'après
techniques
plus
d'argile
quand
de
drainage.
sauf
d'éléments
servations
ture.
permis
présentent
Jusqu'au
début
du
siècle, la plaine du
accépté
Gharb
enfermée
de vastes
étanges-dit
localement "Merja"et qui ne permettaient
aucune
agriculture
organisée.
Ces Merja
n'abritaient
que maladies et quelques
animaux domestiques
livrés à eux mêmes. Actuellement, et grâce
aux
énormes
efforts
entrepris
par
les
sèrvices
concernés,
cette
plaine
est
entièrement
assainie
et est
devenue
la
plus
importante
plaine
agricole
du royaume
compte
tenu de
son climat relativement
favorable,
la
richesse
de
ses
sols
et
l'importance
de
ses ressources
hydriques.
Cependant,
malgré
ses
potentialités
et
son
assainissement,
l'intensification
de
la
mise en valeur
agricole
de
la plaine
n'a été
rendue
possible
que
grâce
à d'importants
travaux
de
drainage
profond
entrepris
à
l'occasion
de
l'équipement
des
différentes
tranches
d'irrigation.
A
ce jour, près
de
65.000 ha
sont
drainés
en profondeur.
La carte
pédologique
du Gharb montre que la plupart
des
sols de ce périmètre
ont une évolution fortement marquée par
l'hydromorphie;
l'irrigation
sans
drainage
efficace
accentue encore cette
tendance.
Les
conclusions
de Georges
Aubert
(1) sur l'étude des sols tirs, mettaient
l'accent
sur
le
fait
qu'il ne
faut
pas
envisager
Eminent
Pédologue
Beaucoup
d'observations,
sur
le
terrain
ont
montré que
les
vertisols
hydromorphes
et les sols isohumiques
vertiques
sont
capables,
lorsque la
nappe
est à plus de 4 m de
profondeur
à la
fin de la saison
sèche,
d'absorber
la totalité
des eaux de pluie (500
à 600 mm) en année m?yenne ou sèche. ces
sols
ne nécessiteraient
donc pas de travaux
d'assainissement
s'ils
ne sont
pas
irrigués.
Par contre, cette
capacité
d'absorption
est
fortement
réduite
lorsque les sols
sont
irrigués ou lorsque
la nappe
est à faible profondeur. Dans
ce cas,
il
est
nécessaire
d'envisager
des travaux
de drainage
dont
la
nature et le
dimensionnement
dépendront
en
particulier,
de la
granulomètrie
du
terrain
(Leroy
1961).
Français
10
*l'arrivée
àm
àniveau
PVC
la
220
P
Pente
rofondeurdes
30
drains
m
collecteur.
au
et
varie
à de
200
variant
en
m
de
des
m
ddu
esdrain
esols,
tdrains
Actuellement,
et
0dépend
,05%
m,
1,8
ID,
plus,
l,50
après
l'équipement
\ de
perméabilité
Longueur
*
du
120 ha,
de le drainage * profond s'est
1,80
près de 100.000
étendu,
comme ça a été indiqué
aupaI'avent, L'écartement
sur une. superficie
de 65.000 ha, et la quesest double
tion qui se pose, aujourd'hui,
Comment
fonctionne
cet
important réseau
de
drainage,
conçu
sur la
base
des
études
menées
dans
d'autres
pays,.
ayant
des
similitudes
avec
les conditions
pédoclimatiques
du
Maroc, et
sur les
conseils
et
recommandations
de certains
spécialistes
de
drainage,
principalement
de
l'Ecole
Neerlandaise?
Le
critique
est pris égale à 5,6
sols
portant
des
assolement
mmlj
pour
des
intensifs
(canne
à
sucre, agrumes),
Comment tirer profit de
cette
expérience, pour
orienter
les
projets
d'expérimentation et
de recherche
dans
ce
domaine,
et
établir
des références
et
des normes,
tenant
compte des spécificités
locales
de
la
plaine
du
Gharb,
et
principalement
le
problème de l'engorgement des
sols
gonflants?
Des
paramètres
est
ont
de
été
type
définis
en
PVC
annelé
souterrain.
Ces
buses
en béton
vibré en éléments de 1 m de longueur dont
le diamètre varie de 100 à 400 mm. Les collecteurs
débouchent
sur
des
canaux
d'assainissement
à ciel ouvert et surcalés à 50
cm au dessus du radier. D'où la nécessité de
curer
régulièrement
ces
canaux
d'assainissement
pour assurer l'écoulement
des
collecteurs
et
éviter un éventuel retour des eau x
dans le système
de·
drainage. Cependant, cet
entretien souffre de
l'irrégularité
de
son
exà
écution
par
l'insuffisance des moyens mis
la dispisition
de l'Office.
Il est certain
qu'en
canaux
l'absence d'un entretien régulier
des
du draid'assainissement,
le fonctionnement
nage
enterré
sera compromis et ne manquera
pas de poser
des problèmes dans
l'avenir.
2.
Périmètre
du
Loukkos
suune
du
situé
les
Le
couvre
Maroc
Loukkos
entre
au
Ouest
du
ilduha.
est
et
du
256.000
de
Gharb,
régions
périmètre
sentLeêtre
Le
calcul
de
l'écartement,
aussi
bien
pour
les profils
de
sols,
homogènes
qu'hétérogènes,
a été
fait
sui
la
base
des
. formules de HOOGHOUDT et ERNEST,
réseau
aspirateurs
des collecteurs
de drainage
derniers
sont constitués
de
le réseau du drainage
Au Gharb,
profond
suivantes :
présente
les
c arac téristiq ue s
d'un
facteurs
de
dont
de
liées
l'écartement
débit
profondeur
40.500
du
réseau
et
du
du
ha
comen
irrigation.
en
drains
aux
sont
mis
nécessitent
ladu
superficie
qu'ils
etune
des
des
Loukkos,
sol,
périmètre
régime
pluies
puisirrigué
pour
pose
dépen17.200
ha
de drainage
prend
Ce
drains
(0 intérieur 58 mm) ou en PVC lisse semià
rigide (0 intérieur 77 mm, se raccordant
Les
problèmes
de salinité,
mis
en évidence par
les différentes
cartes
pédologiques
établies
dans
le périmètre
du terrain,
acquièrent
un
caractère
local
lié
à la topographie
du
terrain.
les
dépressions
constituent
les
lieux
priviligiés
de l'accumulation
des
sels
à
cause
des
remontées
de
la nappe.
Dans
les secteurs
équipés
et drainés,
la salinité
des sols
n'est
généralement
pas
inquiétante,
sauf
si des défauts
de
fonctionnement du
drainage
sont
constatés.
Dans
cette
situation, et
en se
basant
sur des
exemples
concrets,
la
salinité
du sol
augmente
rapidement
et
peut
atteindre
des
valeurs" inquiétantes.
Cette
expérience
a été vécue,
par
exemple
dans
un
bloc
du
centre
technique
à sucre,
à la
suite
de
de la
canne
l'obturationNordd'un
collecteur.
perficie
Tangérois
les
débit
L'irrigation
du
périmètre
du
Loukkos
distingue
par la présence
de deux zones
reliefs et
conditions
édaphiques
différents
se
à
La
plaine
alluviable
renfermant
des
sols
Dehs
(sols
peu
évolués
d'apport
allu~
vial) et
Tirs
(vatisols)
présente
les même
caractéristiques
et
les mêmes
contraintes
composé,
dont
comme suit
11
fin
cours
Ksar
passées en revue
dans
l'examen des
sols de
la plaine· du Gharb. La mise en valeur de ces
à
envisager
sols a amené l'Office du Loukkos
leur
drainage
selon
le calendrier suivant :
d'avancement
été
en
Etat
1990
1.740
7.500
El
1991
rive
Etude
achevé
7.020
3.320
travaux
sud
étude
endrainée
rive
achevée
Superficie
Equipement
Démarrage
draiange
Secteur
.
Les
principaux
types
de sols
rencontrés
dans ce
périmètre
sont
les
sols
isohumiques,
groupes
des chatains
vertiques
et
bruns.
d'autres
types
de sols, tels
que
calcimagnétiques, les
peu
évolués,
les
sols salés
y sont
également
présents.
Loukkos
Le
problème
principal de
ce
périmètre réside
davantage
dans
le
risque
de
salinisation
et
d'alcalisation
des
sols
plutÔt
que
dans leur
engorgement.
La
faible
pluviométrie de la zone « 300 mm), la salinité des
eaux
d'irrigation
et le
climat
très
évaporant
en
sont les . principaux
facteurs.
Le
tableau
suivant permet
de situer
le niveau
de la sa~
linité
et l'alcalinité
des
sols
dans
ce périmètre
1 m portance
de la salinité dans le
périmUre de
la
basse
Moulouya
tableau
récapitulatif
des
superficies
des
sols
salés
et
calcalins (toute
origine
confondue).
Le
drainage
profond
est
<:onçu spécialement pour
pallier
les problèmes
de la nappe
à
l'intensification
de
phréatique,
consécutifs
l'irigation,
et ceux
liés
aux eaux pulviables
Bou
Monté
dont
l'intensité Zebra
et
la
quantité
sont supéGaret
rieures
à celles
du Gharb.
Triffa
Total
Arruit -haha
Areg
PLAINES
1.469
13.604
SUPERFICIES
2.650
1.350 6.935
1.200
Les collines
sablonneuses,
à relief très
doux, sont
réservées
principalement
à la culture
de
la canne à sucre
et
au maraîchage.
L'assainissement
de ces sols a été jugé
inopportun
avant
leur
irrigation,
compte tenu
de
leur
texture
grossière.
Mais, après quelques
années d'irigation,
des problèmes de
re~ontée
de la nappe ont été vite observés, ce qui amené
à
instaurer
les
responsables
de
ce périmètre
un
réseau
d'assainissement
superficiel
pour
combattre
cette
remontée
accentuée
par
l'extension
des superficies
irriguées.
3.
périmètre
de
la
Ainsi donc, près de 20% de la surface
de la zone d'action de l'ORMVA de la Moude salouya
sont menacés
par les risques
linisation
eUou
d'alcalinité.
Moulouya
Le périmètre de la Basse Moulouya, situé au
Nord-Est
du pays,
couvre
une superficie
de
70.900 ha environ et se compose
de 4 plaines
situées
de
part
et
d'autre du
l'Oued Mouficiel
et s'agit
un de
louya. Ilniveau
été
l'ensemble
un
autre
le
cuvette
la
dau
eaest
du
de
Garet
installé
de
En
réseau
couvre
4système
desprévu
de
(l200ha).
dans
drainage
drainage
Madagh
ha)
(2000
plus
plaines,
qui
super-
Rive
droite
* Plaine des triffa avec 39.060 ha (3.000 ha
de PMH).
L'irrigation
dans
ce
périmètre
se
fait
à
partir
des
eaux
de
l'Oued
principalemnt
Moulouya
qui,
au point
de
vue salinité
et
alcalinité,
appartiennent
à
la classe
C3
SI
(calains
de salinité
de Riveside).
c'est
donc
Rive
gauche:
* Plaine de Zebra avec 5.660 ha,
* Plaine de Bou Arig avec 10.178 ha,
* Plaine du GARET avec 13.500 ha.
12
du
niniveau
formations
avoir
et
les
Dkhila
m
mhos/cm/25°C
du
tradu àsalifères
mmhos/cm/25°C
Abau
après
1,06
barrage
perbarrage
une eau
capable
de
provoquer
une
salinisamotdas. des
versé
veau
delmoumen
tion secondaire
sols,
si
aucune
précaution n'est
prise
notamment
la majoration des
doses
d'irrigation
pour
la
lixiviation
des
sels. Cependant,
le
grand
risque
de
salinisation des sols est
rencontré
dans
les
zones
•
irriguées
à
partir
de
pompages
dans
des
eaux plus
salées
des
nappes
phréatiques
des triffa,
de Bou Areg et
(plus de 4 g/l)
Garet. La plaine
de Sebra étant dépourvue de
nappes.
Dans
certaines
salinisation
des
senti
au
niveau
situations,
l'impact
de
la
sols
est
sérieusement
resdes
rendements.
Ceci
est
de
Périmètre
La
salinité
provient
de
nappe
salée
La
à
elle,
marées) .
Souss·Massa
Situé
au
Souss-Massa
métrie
très
plu viable
problème
périmètres
de
Périmètre
Tassila
Situé le long de la basse valée de l'Oued
Massa, sa superficie est de 2200 ha. Le périmètre
est
irrigué,
gravitairement,
par les
eaux du
barrage
Youssef
Ben
Tachfine situé
sur l'Oued
Massa.
d'autant
plus
vrai
que
les
irrigations
sont
effectuées
à partir
de pompage dans
des
nappes
et
avec
des
doses
très
faibles
ne
permettant
pas un lavage des sols.
4.
Le
la
à
des
sols
situés
en
amont,
d'une
remontée
capillaire
faible
profondeur,
salinité
des
l'influence
sols à
marine
l'aval
est
(remontée
due,
des
Les eaux
souterraines
de la
nappe alluà
des
fins
viable,
exploitées
des
fois
d'irrigation,
ont
des
conductivités
électriques
variables
entre
0,9
et
8,6
mmhos/cm/25°C.
L'augmentation
de
la
minéralisation des
eaux
est
due
à
la tranche
altérée
des schistes
acadiens
et
à
l'influence
marine.
Sud
du
Maroc,
le périmètre de
est
caractérisé par
une pluvio«
300 mm).
L'agriculture
faible
y
est
presque
impossible.
Le
de la salinité se pose dans deux
irrigués
Le Tassila
l'Oued
aspersion,
du
de
Issen,
périmètre
par
irrigué
périmètre
irrigué
Le
Le
de
périmètre
L'Oued
5.
Issen
à
de
ce
des
eaux
Le
Périmètre
de
vers la
Tafilalet
La plaine
du Tafilalet est
située
Est du Royaume
et représente
un
irrigable
de
50.000
ha:
27.000
grande
hydraulique
dont
22.000
ha
plaine du Tafilalet et 5000 ha dans
de Ziz et le reste en PMH et par
des eaux de crues. Elle constitue le
Ce
périmètre de 8550
ha
renferme 1130
ha,
soit
13%, de sols salés.
Cette
salinité,
à l'eau
qualifiée
de
secondaire,
est
attribuée
d'irrigation.
L'irrigation
1986.
écoulement
à
cause
d'un
important
cordon
dumer,
naire, a engendré
une remontée
du niveau de
la nappe;
ce
qui
a rendu
inculte
certaines
terres.
Cette
remontée
de
la
nappe est liée
également
à
la
mise
en eau
d'une grande
partie
du
périmètre.
Le
problème
du
drainage
ne
semble pas
se poser
avec
acuité
dans
le
périmètre du
Souss-Massa
ayant
une nappe très
profonde, à
l'exception
du
périmètre
de Tassila.
* Le
mauvais
partir
de
l'Oued
Issen.
périmètre
a commencé en
des
régions
climat chaud
le
de
de
eaux
traversent
les
ensuite
d'atteindre
deux
leur
entre
se
des
le
ABDELMOUMEN
de
Leseaux
Dkhila
l'Oued
de
cours
sont
avant
Issen
le
eaux
des
ces
sel.
En
formationssalifères
Permoet
de
Trias
contidans
et
d'irrigation
chargent
du
pasrégulari0,42
effet,
la
sabarrage
barrage
compensapar
périmètre.
trajet,
passe
arides,
et sec
et
au Sudpotentiel
ha
en
dans
la
la vallée
épandage
modèle
caractérisées
par
où la mise en
un
valeur
des sols
passe
obligatoirement par la mise en
place d'une agriculture
irriguée
intensive.
Le
développement
de cette agriculture
se heurte
parmi
par ailleurs à une série de contraintes
lesquelles
l'irrégularité
des ressources
en eau'
et la salanité
agissant
directement
sur le
choix·
des espèces
culturales et leur productivité. Les ressources
en eau, très limitées et
très irrégulières,
ont fait J'objet
de plusieurs
13
dans
le'
aménagements
Rbia la
d'altitude
d'accroîtreNord
production
but
d'intensifier
Sud.
vaste
l'oued
une
traversée
celle
Beni
Beni
Moussa
des
de
auAmir
Er
Oum
Tadla
400
située
m
etau
es
est
àd.la
qui
plaine
plaine
par
sépare
et
agricole.
Enfermé
à
l'intérieur
d'une
cuvette,
l'acquifère
est
parfaitement
déprouvu
d'exutoire.
Essentiellement
alimentée
par infiltration
des
eaux
superficielles
des
oueds
Ziz et Ghéris,
et notamment
celles
qui sont
utilisées
pour
l'irrigation
des
palmeraies
et
les épandages
de crue, la nappe se trouve à
moins de 5 m de profondeur
sur 40% de la
superficie. Sa '. décharge
par
évaporation.
ne peut
s'opérer
L'équipement
hydro-agricole
des
BeniAmir a débuté en 1922; de 1930 à 1947 les
ouvrages
principaux
ont été
exécutés
et
18.000 ha ont été
équipés. Depuis
cette date
à
des remontées
jusqu'en
1957
on
assistait
de
nappe
dangereuses.
Un réseau
de
drainage par fossés
a été, alors installé.
Après
ceci
l'extension
des
irrigations
se
poursuivait et le réseau de drainage
était étendu et
approfondi
mais
la
nappe,
stabilisée
pendant quelques
temps,
continue
de
monter.
que
Ainsi
donc, se
trouvent
réunis
les
principaux
facteurs
de
salure
des sols
climat
chaud
et
sec, apports
de
sels extérieurs
par
l'eau
d'irrigation,
nappe
salée
et
peu
profonde.
Parallèlement
à
la
réalisation
Les
de cette
remontée
sont
impufacteurs
à
plusieurs
tables
Les
marnes
du sous-sol
qui
ralentissent l'écoulement
de la nappe vers l'Oum Er
Rbia,
de
de
la
plaine
l'aménagement
hydro-agricole
de
Tafilalet,
des
études
furent
entreprises
de la
pour la mise au point d'un diagnostic
mesures
à
entresalure des
sols et
des
prendre
pour pallier
La
dernière
communication
La
suralimentation
de celles-ci
par les
du réseau réalisé
en majeure partie
pertes
et la non maîtrise
des irrigations
en terre,
agriculteurs,
occasionnant
des conpar
les
sommations
d'eau
très
importantes.
phénomène.
ce
à
la
étude,
(en se référant
de
Mr.
GUIMIMI
sur
"le
Avant
l'installation
du
périmètre,
la
situait
à 50
nappe se
m de profondeur
dans
hautes
et
les parties
15 m dans
les
parties
basses
de la plaine.
Dans les années 70, le
niveau de celle-ci se situait à moins de 1 m
de 2 m sur
sur 3 ou 4000
ha et à moins
ha.
20.000
drainage
du sols
salés
cas du Tafilalet"),
entreprise en 1980
a permis
de
réaliser
une
carte au 1120.000
des
sols
de
cette
plaine
temps.
étude
et l'évolution
de
Les principaux
sont
Les
moins
de
sols
peu
1,5 g/kg,
causes
leur salure dans le
résultats
de cette
salure,
affectés
par la
38,2%,
représentent
Dans
le
périmètre
des
Beni
Moussa, le
même
phénomène
de
remontée
de la
nappe
s'est
manifesté
à partir
de 1970.
Le
premier secteur
qui y était
irrigué,
date
de
1954.
Les sols
pouvant
être facilement
lessilors des lâchers d'eau à partir du barHassan
Addakhil,
représentent
44%,
rage
vés
salés
abandonnés
dàélicat,
lessi. sols
fortement
alcalinisés
Les
et
et
alcalinisés
salés,
10,2%,
représentent
7,6%,
représentent
Actuellement,
varie
beaucoup
la profondeur
de
selon
les
endroits.
En
général,
est
critique
d'Avril - Mai.
le
niveau
phréatique
observé
durant
les
la nappe,
le plus
mois
la
salinité
et
Lessols
environ
18%
Le
Tadla
Périmètre
dedonc
compromis
potentiel
irrigable.
par
représentent
la
.
à
Limité
au Nord Ouest
au Nord
par
phosphates,
à l'Est et au Sud par
Selon une étude menée dans la
section de suivi de la nappe
la communication
de MM Antaki
région par
(référence
et Bousta-
ni), la nappe est proche du sol dès la fin
de la période
hivernale.
Elle
s'y mainti~nt
pendant
une durée
supérieure
à
un mois,
avant
de
commencer
à se rabattre
pour atteindre son minimum
au mois de Novembre.
par le Plateau des
le plateau
central,
le Moyen Atlas, le
14
Les
reponsables
du périmètre
estiment
que
la réalisation
des canaux
secondaires
et
tertiaires
d'irrigation
en béton,
le curage
régulier,
l'extension
et
l'approfondissement
du
réseau
de
drainage
pourraient
constituer
la clé du problème.
possibilités
aussi
bien
de dessalage que
de
désalcalinisation
des
sols
de
la
basse Moulouya,
par
la
pratique
d'une
conduite
d'irrigation
appropriée.
Cet
effort
est
poursuivi
actuellement
par le suivi
des
analyses
des eaux de la Moulouya au niveau des barrages
et des
canaux
principaux,
le contrôle
des piézomètres
dans la plaine de Bou Areg
et
le
suivi
des
apports
de
sel
par
à
partir
des
puits
dans
la
l'irrigation
plaine
des
Triffa.
efforts
quelques
Cependant,
malgré
les
actuel,
drainage
entrepris,
le
système
de
mesure
de ras'il permet dans
une
certaine
ineffidemeure
battre
le toit
de
la
nappe,
cace face à la concentration
des sels, sans
à
l'aval
du
cesse en
hausse,
principalement
périmètre.
*
recherches
Au
niveau
de
l'ORMVA
et
de
l'ORMV A
du Gharb
années
70
au traente
l'Institut
Motivé
par
l'importante
surface
drainée et
des
problèmes
liés
à l'entretien
et
à
la
maintenance
des
réseaux
de drainage
en
à nouer
place,
l'Office
du Gharb
a cherché
des
relations
de
collaboration,
sur ·les sols
gonflants
de son
périmètre,
avec
des
institutions
intéressées
par
le
sujet,
d'une
p art
et pouvant
associer
leurs
efforts
à
ceux de l'ORMV AG pour trouver
un financement, d'autre
part.
C'est
dans
ce
contexte
qu'une convention
de
travail
a
été
établie
avec
le CEMAGREF
(France)
avec
l'aide financière
de la
coopération
française.
Actuellement,
une station
expérimentale
est en
cours
d'équipement
et
les
travaux
d'expérimentation
y débuteront
au cours
de
la
campagne
agricole 1990-1991. Les
princià
y développer
porteront
prinpaux
thèmes
cipalement
sur
le développement des
normes
de
drainage convenable aux sols gonflants
de
la
région
(profondeur
et écartement
des
drains,
enrobage
des drains,
techniques
associées
au drainage:
taupage
et sous solage
principalement).
Le projet
vise
aussi la détermination
des
besoins
en
eau
des cultures,
et
le pilotage
de l'irrgiation.
au
niveau de
Face
aux
problèmes
posés
études
expérimentales
chaque
région,
des
ont été
initiées
dans
plusieurs
périmètres, à
titre d'exemple,
il faut noter :
*
de
Agronomique
et
Vétérinanire
Hassan
II
et
l'ORMV A du Gharb,
la recherche
dans le domaine
de l'engorgement
des
sols et de
la
lutte contre la salinité
a dû être en grande
partie interrompue
faute
de financement
suffisant et d'une
pré-disposition
de l'IAVH2
à
mobiliser
à
(insuffisance
en
chercheurs
cette fin)
à continuer
cette
recherche.
IV/ BESOINS
EN RECHERCHE
Eh
PRINCIPAUX
AXES
D'ORIENTATION
DE CETTE
RECHERCHE
des
niveau
Engagée
au début
des
vers
d'une
collaboration
En
conclusion,
la
problématique
du
drainage
et de la salinisation
des sols
se
pose
différemment
selon
le
contexte
géologique,
pédologique
et
climatique
de chaque
région.
De
manière
générale,
les
périmètres
à
pluviométrie
importante
(superieure
à
450 mm/an),
cas du Gharb
et Loukkos,
souffrent davantage
des
problèmes
d'engorgement
des sols,
ceux
à pluviométrie
faible (Moulouya,
Tafilalet,
Souss-Massa)
souffrent
des
problèmes
de
salinisation
et
d'alcalinisation
des sols
dûs
à
des remontées
capillaires
à
partir de
nappes
phréatiques
salées
et/ou
à
l'irrigation
par
des
eaux
salées.
La
présence
de la
salinité
et
de
l'alcalinité
n'est
cependant
pas
exclue
dans
le
premier
groupe.
Enfin,
la présence
des
deux
situations,
peut
être
rencontrée dans
d'autres périmètres,
non
présentés
dans
cette
communication.
1.
Situation
expérimentation
Au
la
Moulouya
Des études de dessalage
et de désalcalinisation
ont été
entreprises
par le Bureau
de
Pédologie
de
l'ORMV A de
Moulouya. Il
s'agit
d'études
expérimentales
menées
par A.
Ruellan dans la plaine
de Zebra entre 1960
et 1964 et Mathieu et Al à partir de 1979.
Ces
expérimentations
ont
montré
les grandes
*
Au
niveau
de
)'ORMVA
du
Souss-
Massa
de
Des
la
depuis
15
de l'évolution
visant
le suivi
essais
sols
ont été
salinité
des
entrepris
de
Décembre
1987.
Ce
le
mois
des
stations
expérimentales
spécialisées
et
dotées
de
moyens
humains
et
matériels
suffisants
et
face
aux
problèmes
sans
cesse
croissants,
issus
de
l'exploitation
de
plus
en plus
intensive
des
sols
de
leur
périmètre,
les ORMV A
essaient,
chacun
selon
contrôle
régulier
de
la
salinité
des
sols
permettra
de définir
les
mesures
nécessaires
pour
remédier
aux
problèmes
posés
(lessivage,
drainage,
amendement,
techniques
culturales
appropriées,
choix
des
cultures
tolérantes
aux sels
... ).
Les
essais
portent
également
sur
le suivi
de
l'évolution
de
la
qualité
de
l'eau
d'irrigation
à différents
points
de
sa
mobilisation.
*
Au
niveau
Une
section
de
créée en vue de
de
l'ORMV
suivi
de
A
la
de
Tadla
nappe
a
Suivre
l'évolution
de
la nappe
et
blir
des
isobathes
périodiques
à
partir
observations
faites
sur
des
puits,
Suivre
guliers
l'Office,
la
au
des
salinité,
laboratoire
eaux
par
de
d'irrigation
les
moyens
et l'exp-érience
dont
il dispose,
d'appréhender
les problèmes
de salinité
eUou
d'engorgement
qui
se posent
dans
sa zone
d'action.
La
plupart
du
temps,
ces
"expérimentations",
se limitent
à
des
suivis
de l'évolution
de
la nappe
et
de
la
salinité
des eaux d'irrigation,
de
la
nappe
phréatique
eUou
des
sols.
été
L'ANAFID,
étades
des dosages répéédologie
de
et
de
drai-
nage.
de
l'irrigation
des possibilités
drainage
des
qui constituent
pandue
dans la
*
fil ale
Au
mais,
d'étude
sols
isohumiq ues
la classe de
sol
la
région.
niveau
du
périmètre
qui
sur
Le
offre
le
"chatains"
normes
est en
,
plus
ré-
de
Ta-
initié
l'ORMVA
l'la
usalées
tilis
ation
élevés
1989,
cul
taux
ture
des
salinité.
sur
Tafilalet
de
Face
salinité
aux
accrus
de desen
et
de
des
essais
problèmes
l'adoptionde
zone,
expérimentale,
pour
pouvant
Le
de
mettre
de
ap-
en
coordi-
relatif
à
"l'établissement
des sols
avec
le
de
lourds au Maroc",
Comité
Allemand
2ème,
la
sera
consacré
des
sols
salinité
des
à
gonflants
sols au
l'étude
de
et
Maroc
la
et
Un
projet
similaire
devrait
être
initié
dans
la zone
du
Sud,
au
périmètre
de
Tafimanilalet
par exemple,
pour
maîtriser
les
festations
de
la
salinité
dans
ces
régions
très
arides
et
difficiles
et
mettre
au
point
avec
des techniques
culturales
en
relation
courageante.
l'impossibilité
de
il
est
en cours
de
négociation
avec
plusieurs
bailleurs
de
fonds
dont
la
Banque
Mondiale
et
avec le
concours
de
plusieurs
organismes
et pays étrangers.
L'ORMVAG
et
l'lA VH2
seront
les principaux
patenaires
de
ce
projet.
Partout
. donc,
après
la
consécration
des
efforts
à
l'équipement,
une
sensibilisation
des responsables
et
des
techniciens
sur
la
nécessité
de
la
maîtrise
des
problèmes
d'engorgement
des
sols
et
de
leur
salinisation, est
devenue
très
concrète
et
très
en-
Dans
1er,
de drainage
voie
d'étude
l'engorgement
maîtrise
de
d'établissement
recherches
l'avenir
rôle
de la
ClIO.
Le
problème
d'établissement
de
normes
de
draiange
pour l'ensemble
des conditions
marocaines
(sol,
matériaux
de pose
... )
doit
être
envisagé
dans
les meilleures
dé1ais.
t
2.
Nécessité
programmes
de
propriés
pour
du
eU
et de
recherche
de
partenaires
nationaux
ou étrangers
pouvant
aider
dans
la
solution
des problèmes
posés
à
chaque
périmètre.
Dans cette
perspective,
l'ANAFID
est
en
cours
de discussion
au
sujet
de
deux
projets sur
le drainage
:
Tadla
Il
faut
signaler
que
l'ORMV A
de
stadispose
de
l'une
des
plus
anciennes
station
tions
expérimentales
des
ORMV A,
d'Oulad
Gnou,
où
sont
conduits
principaleeau
et
de
ment
des
essais de
besoins
en
pilotage
également
consciente
nation
qu'elle
peut
jouer
auprès
de tous les
responsables
des perimètres
irrigués,
a
pris
l'initiative
de
prendre
contact
avec
eux
en
vue
de
recenser
les
problèmes
liés
au
drainage
au
niveau
de chaque
office
et
essayer de les aider,
dans le cadre
d'orientations
des cultures
lorisation
de plus
valeur
place
16
en
et
tolérables
des
sols
plus
de
aux
de
sels
pour
ces
régions,
à des
problèmes
désertification.
de
la
vaexposés
misé en
Les
différentes
ront données
au
REFERENCES
communications
qui
secours de ce séminaire
ainsi
que l'échange
des points
de vue entre
les
à
participants,
contribueront
certainement
poser
des jalons
pour
asseoir
une ligne
de
conduite
en
matière
de recherche développement
sur le sujet du drainage
à
la fois
délicat
et
passionnant.
A. EL
BIBLIOGRAPHIQUES
ANT AKI et
M.
1990 : Drainage et Gestion
du périmètre
du Tadla.
FAVROT,
M. FRANKINET,
M.
D.
ZIMMER,
1989 : Rapport
de
dans la plaine du Gharb (Maroc).
J.C.
qui
niveau
tâches
...
des plinaires,
provoir
recommandé
démarrer
des
de
ces
il,des
Dansl'attente
est
de
au
des
de
de
de
recherche,
GR,
pour
chaque
office,
agronomes
pluridisci
comprenant
PENEL,
mission
A. GUMIMI,
1990
salés : cas du Tafilalet.
Suivre
l'évolution
des
ainsi
que leur
impact
sur
1973,
propriétés nage
physioco-chimiq
ues
Hommes,
Drainage
des
sols
F.
GAD ELLE,
B.
LESAFFRE,
L. RIErendu
de
mission
au
VEL, 1989
Compte
Maroc.
Réviser
la cartographie
des sols en vue
d' actualiser
les
données
des périmètres irricaractérisation
des
sols
et la
gués
sur la
localisation
à problèmes
d'engorde ceux
salinité
eUou
d'alcalinisation,
gement, de
Actualiser
et
suivre périodiquement
régulièrement
des
nappes
phréatiques
des
mesures
piézométriques,
EL
BOUST ANI,
des nappes, cas
K.
HMAMO,
1989:
Note
sur l'importance
de la salinité
dans le périmètre
de
la Moulouya.
et
par
O.
LAHLOU,
M.
HAMDI,
1989
: Problématique
du
draiange
au
Gharb,
séminaire international
sur
le
drainage
(Maroc).;:
eaux d'irrigation
l'évolution
des
des
sols,
O.draiet 1973
1985
trimèstre
et
aujourd'hui.
G.
Eaux,
2ème
LAHLOU,
PALLIX,
CHRAIBI,
n°
7,.'I;erre
irrigation
M.
Etablir
un programme
de
suivi
de
l'évolution
des
sols
sous
irrigation
en
vue
de se rendre compte, à tout moment, de la tendance
de
l'évolution des paramètres
physicochimiques
des
sols
et
d'attirer
à
temps
l'attention
sur les
évolutions
néfastes
qui
pourraient
compromettre
la
mise
en
valeur
de ces sols.
Par ailleurs,
des Technniques
des
services
la dynamisation
des
des Irrigations (BTI)
de Gestion
des
ORMVA
dans
le
du
périmètre
Loukkos,
1990
du Loukk:os.
ORMV A
de Souss-Massa,
sur
les
problèmes
de
la
drainage
dans l'ORMV A S.M.
Bureaux
au
sein
Réseaux
Drainage
1990
salinité
Note
et
de
B.
OULAD
CHRIF,
1989
: Rôle de
l'agriculture
irriguée
dans
l'économie
nationale
et dans
le
développement
régional.
d'Irrigation
et de
Drainage
est
nécessaire
pour suivre
le
fonctionnement
des
réseaux
de drainage
et proposer
les
solutions
approà
leur entretien.
priées
Projet
dologie
17
Sebou,
de
la
1965
plaine
Rapport
du
de péGharb.
SOCIETE DE DEVELOPPEMENT
tt~~~~
:·s···~
la
-a~
1°
~~
AGRICOLE
S 0 DEA
.-~.~~
~~J!IJr ~
S""""
,''''''''OW
14, rue"udeC'pi,,1
Tangerd, • RAB
10000.000
A T d, Di,h"m.,
LA SODEA GERE DES TERRES A DOMINANCE
LA REPARTITION
DES DIFFERENTES
PLANTÉE.
SPECULATIONS
SE PRESENTE AINSI :
AGRUMES
VIGNES
OLIVIERS
ROSACEES
FORETS
DIVERS
TERRES DE CULTURES
Soit au Total : __
16_700
14. 100
4.300
2 _5002 _000
300
1r; C)()()
274 unités de production
LA SODEA INTEGRE L'AGRO
INDUSTRIE
DANS SON
ACTIVITE ET NOTAMMENT:
_ Le Conditionnement des agrumes: 22 unités avec' 300.00 TONNES
_ La Vinification: 1.000.000 d'hectolitres:
Capaciré contrôlée
_ La Conserverie de fruits :_ ABRICOTS _ OLIVES
EXPORT de capacité
Huilerie
LA SODEA PREND DES PARTICIPATIONS
AFFAIRES A CARACTERE
SOTRAG
FRUSUMA
SINCOMAR
CHARIKA
SICOR
hectareshectares
hectares
heètares
hectares
hectares
hectares
DANS DES
AGRO - INDUSTRIEL:
JUS D'ORANGE
COMMERCIALISA nON
DES VINS
CONSERVERIE POLYV ALENTE
LA SODEA VISE AINSI LA PROMOTION
PLANTE DE L'ETAT
18
Dl! PATRIMOINE