Compagnie Présences-Monde — dossier de présentation
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Compagnie Présences-Monde — dossier de présentation
Compagnie Présences-Monde Compagnie Présences-Monde 43 rue Léon Frot 75011 PARIS +33 (0)6 08 76 39 45 [email protected] Site internet: www.presences-monde.org En partenariat avec: http://www.tout-monde.com/ « Nos lieux communs, s’ils ne sont aujourd’hui d’aucune efficacité, absolument d’aucune efficacité contre les oppressions concrètes qui stupéfient le monde, se tiennent pourtant capables de changer l’imaginaire des humanités: c’est par l’imaginaire que nous gagnerons à fond sur les dérélictions qui nous frappent, tout autant qu’il nous aide déjà, dérivant nos sensibilités, à les combattre ». Édouard Glissant, Traité du Tout-Monde La compagnie: Associés, notre désir est de mettre en travail et en partage nos représentations et nos imaginaires, de favoriser l'ouverture d’une pensée de la complexité dans le sillage poétique et humaniste d'artistes et d’intellectuels aussi divers qu’Édouard Glissant, Claude Régy, Nadia Vadori-Gauthier, Fernando Pessoa, et bien d’autres encore, de tout ceuxlà qui ne reconnaissent plus aux langues d’imparables moyens de vérité, des diktats d’assurance, mais des formes à filer, sans naïveté mais avec l’énigme, d’où s’immisce le vivant. «Moi, je n’ai pas de philosophie: j’ai des sens...», comme l’écrit l’auteur d’Ode maritime et du Livre de l’intranquilité. Par les arts de la scène, de la musique et des mots, par l'écoute des corps et des mémoires, son apprentissage, notre dessein est de forger au gré de créations, d'expositions et de rencontres, des "lieux-communs de l'imaginaire", d'inviter à ce regard où le réel se comprend comme "la somme des diversités qui le compose" — opacité vive, débordant toujours les idées qu'on en a, et de trouver à y "dériver nos sensibilités", conscients à clairespoir qu’au loin de ces élans vifs, oui, «la poésie sauvera le monde». Mettre ainsi du jeu dans cette adhérence aveugle au "langage alimentaire" tant décrié par Antonin Artaud. Désamorcer les pensées de système dans leur propension à devenir cancers de langage et tumeurs des imaginaires. Favoriser une meilleure inscription des hommes sans définitions fixes, des présences vivantes, dans l'écologie générale du monde. Y driver dans son chaos, à la lueur de cette phrase d'Édouard Glissant, que "rien n'est vrai, tout est vivant". HISTORIQUE DE LA COMPAGNIE: ! Mai 2015: Tout-Monde — éclats/clameurs (première version) ! L’aventure de Présences-Monde commence avec une première création théâtrale inspirée du roman Tout-Monde d’Édouard Glissant, en mai 2015. Cette création d’une trentaine de minutes, composée et mise en scène par Gabriel Tamalet, a été jouée au théâtre La Commune, lors de la présentation des travaux de fin d’études des élèves du conservatoire à rayonnement régional d’Aubervilliers - CRR93. Fondée sur une dramaturgie de la rhapsodie et du composite, avec quatre comédiens et quatre musiciens des classes d’improvisation, il s’agissait d’aller driver dans les mémoires et les temps en suivant le parcours initiatique des «quatre morts successives du vieux Longoué» — un quimboiseur, un sorcier de l’île de la Martinique1. Tout-Monde — éclats/clameurs (première version). Cette création reçut un accueil enthousiaste de la part de Mme Sylvie Glissant ainsi que les félicitations du jury à l’unanimité, avec entre autres Éric Frey et Françoise Lepoix. C’était motivations rêvées pour perdurer le projet. 1 pour en retrouver des extraits: https://vimeo.com/152213815 De riches rencontres: Sophie Bourel, Amélia Ewu, Flavien Airault, Sarah Mouline. Il fallait à présent pouvoir donner à cette création son envol professionnel, quitter les rivages maternés des conservatoires. Comme des houles qui se prolongent, une création déroule son mouvement et ouvre à rencontres. Il y eut ainsi celle, formidable, de la comédienne Sophie Bourel, qui déferlait déjà à la Maison de la Poésie avec Les Indes, d’Édouard Glissant. Il y eut encore la rencontre riche d’Amélia Ewu, d’abord sur scène, puis autour d’une présentation de Frantz Fanon animée par l’association Protea dans un centre culturel de la rue d’Aubervilliers...Il y eut enfin, et de plus en plus présent dans chaque répétition, chaque création, l’inclusion des rythmes du percussionniste Flavien Airault, fidèle compagnon du saxophiste Sebastián Sarasa. Il y eut enfin celle de Sarah Mouline, brillante littéraire, fine comédienne et metteure en scène, que le texte de Beckett L’Image, avait rapproché de Gabriel Tamalet lors d’un parcours commun au conservatoire d’Aubervilliers. Un spectacle à venir: Tout-Monde — éclats/clameurs (re-création) Aujourd’hui, le théâtre Confluences, dans le XXe arrondissement de Paris, soutient notre démarche, et nous accueille en résidence du 13 au 24 juin 2016 afin de nous permettre une re-création du spectacle, nouvelle étape de travail. Des présentations publiques sont ainsi prévues les 23 et 24 juin, à 19h30.! http://www.confluences.net/ Teaser: https://vimeo.com/152213815 ! Développement de la Cie Présences-Monde: ! Forts de cette première création, soudés de plus en plus par un esprit glissantien et le désir de diffuser ces textes si actuels et importants, il nous fallait prolonger ce chemin tourbillonnant, et donner un corps civil à notre choeur créatif. ! Avec le soutien de la Maison des initiatives étudiants et de la ville de Paris qui nous octroie une bourse de lancement, la compagnie PrésencesMonde se structure peu à peu. ! Mais créativement, c’est surtout avec la confiance de Mme Sylvie Glissant et de l’Institut du Tout-Monde qu’une expérience de troupe commence à se forger, avec la commande de deux interventions lors de la célébration des 10 ans de l’Institut du Tout-Monde (www.tout-monde.com). Mai 2016: deux créations-interventions lors du «mois de l’ITM» à la Cité Internationale des Arts. • Ajours de cale — éclats/clameurs (20min) ! Le 10 mai 2016, à l’occasion de la «journée des mémoires» commémorant l’abolition de l’esclavage, nous présentions, dans l’auditorium de la Cité internationale des Arts, un courte pièce émaillées d’extraits des oeuvres de l’auteur (le IVe Siècle, Tout-Monde, Une Nouvelle Région du Monde, et Pays rêvé, pays réel) où, par fragments, par éclats, nous tachions d’ouvrir des fenêtres sur le passé, raies lumineuses percées depuis la cale pour que trouvent à se partager les mémoires. Suivre alors ce cap clamé: «L’oubli offense, mais la mémoire, quand elle est partagée, abolit cette offense.» — Une Nouvelle Région du Monde. http://www.tout-monde.com/maidelitm3.html • Une autre traversée, des oeuvres en résonance (45min) ! Le 21 mai 2016, lors de la clôture de l’exposition à la galerie de la Cité Internationale des Arts, qui rassemblaient entre autres des oeuvres de Roberto Matta, Wifredo Lam, Jorge Camacho, Geneviève Gallegos..., et à l’occasion de la date d’anniversaire de la naissance d’Édouard Glissant, nous avons présenté une mise en espace itinérante de ses textes sur l’esthétique, ainsi que de ses poèmes et extraits de romans, en résonance avec les oeuvres, cherchant à filer, vivants, associés avec le chanteur-percussionniste Julen Achiary et le danseur afro-contemporain Chrysogone Diangouaya, cette «poétique de la relation» et «pensée du tremblement» tant chérie et défendue par l’auteur. http://www.tout-monde.com/maidelitm7.html Cette dernière création, réalisée en la présence de M.Edwy Plenel, nous a valu d’obtenir le soutien de Mediapart. « Nous devons penser avec des pensées de tremblement. Nous ne devons pas penser avec des pensées de certitudes, de fixité, de doctrines données une fois pour toute. Une pensée de tremblement, ce n’est pas une pensée de la peur, ni de la crainte, ni de l’hésitation, non, c’est simplement la pensée qui refuse les systèmes raidis sur eux-mêmes et qui estime que le monde tremble. Le monde tremble physiologiquement, le monde tremble dans son devenir, le monde tremble dans ses souffrances, dans ses oppositions, dans ses massacres, dans ses génocides, dans ses bonheurs... Le monde tremble, et notre pensée doit s’accorder à ce tremblement. Nous ne devons pas imposer au monde des systèmes absolument mécaniques, nous devons essayer de suivre ce tremblement du monde et peut-être que nous trouverons beaucoup plus de vérités que nous ne le faisons aujourd’hui.»2 AUTRES PROJETS & RÉALISATIONS: • Dans le leurre des mots — Concert-poème à partir du recueil d’Yves Bonnefoy Les Planches Courbes. Avec Flavien Airault (percussion), Sebastián Sarasa (saxophone), Gabriel Tamalet (déclamant). Présentation au CRR93 «La Fabrica» - novembre 2015 • Le sens des mots les mots des sons les sons des mots — Concert-poème d’improvisations musicales et textuelles à partir d’un mille-feuille poético-lettriste. Avec Flavien Airault (percussion), Sebastián Sarasa (saxophone), Gabriel Tamalet (Déparleur/chant/voix/mégaphone). Présentation au CRR93 «La Fabrica» — 23 mai 2016. Interview d’Édouard Glissant par Laure Adler, l’auteur évoque la pensée du tremblement, lors de la publication d'Une nouvelle région du monde (Tropismes, France O, 2007). http://www.edouardglissant.fr/tremblement.html 2 à venir • «Pour une nouvelle écologie de l’être-au-monde par l’expérience au plateau de la pensée du tremblement d’Édouard Glissant» Projet de laboratoire créatif, sujet de recherche animé par Gabriel Tamalet. • Mise en voix des textes du poète Éric Piette. • Création scénique/pièce radiophonique à partir du texte La Destination, du poète Christophe Mahy. L’ÉQUIPE : Flavien Airault : Que ce soit dans la musique classique, actuelle ou contemporaine, il s’est très vite passionné pour les percussions et les univers multiples que peuvent apporter ces instruments par leur diversité. Ayant déjà collaboré sur de nombreux projets musicaux en studio et sur scène, on le retrouve — toujours dans un esprit de création — sur des projets pluridisciplinaires (théâtre, danse, cirque). Il termine cette année sa formation au Pôle Supérieur du CRR93 et travaille avec Catherine Lener, Gabriel Benlolo et Laurent Fraiche. Dans la création, c’est à lui que revient d’insuffler le rythme et la cadence des déclamations, accompagné par Sebastián Sarasa, le saxophoniste Sophie Bourel: Après une formation à l’ENSAD de Montpellier, Sophie Bourel met le cap à la poésie, allant à la rencontre des poètes contemporains français et étrangers. Elle est ainsi familière de la Maison de la Poésie de Paris, où elle a récemment présenté Les Indes d’Édouard Glissant, avec le p e r c u s s i o n n i s t e K a r i m To u r é . P l u s récemment encore, on l’y a vu interpréter poèmes et écrits de Joë Bousquet, avec le comédien Yann Collette, dans une mise en scène de Hubert Chiffoleau. Son affinité avec les écrits et la pensée d’Édouard Glissant remonte maintenant à une dizaine d’année pour avoir accompagné l’auteur, de son vivant, lors de cycles de lectures en métropole comme dans les caraïbes. Avec les ateliers proposés par sa compagnie La Minutieuse, qu’elle a créée en 1989, elle continue aujourd’hui encore à faire rayonner cette pensée du «Tout-Monde». Au théâtre, elle a par ailleurs croisé la route de nombreux metteur en scène dont Marie-José Malis, Brigitte Jacques, JeanLuc Tamby... http://sophie-bourel.fr/ Amélia Ewu : Né en région parisienne, installée à Aubervilliers depuis plusieurs années, elle a pratiqué la danse, et la musique classique au conservatoire où elle a obtenu un DEM de piano, Amélia intègre le département Jazz du conservatoire de Cachan (piano et écriture) sous la direction de Carine Bonnefoy. Titulaire d'un Master d'entrainement sportif spécialité danse contemporaine, elle se forme la même année au théâtre au Centre des Arts de la Scène. Cette pluridisciplinarité lui permettra de travailler sur des productions audiovisuelles et théâtrales diverses. En 2015, elle se joint à la troupe TOUT&VERSA et collabore avec Charlotte Costes- Debure pour la conception musicale du spectacle Rire Barbelé, adapté de l'opérette À Ravensbrück de Germaine Tillion, dans lequel elle interprète le rôle de «Marmotte». Guillaume-Harry Françoise: Guillaume Harry Françoise, est né à St Pierre de la Réunion, dans l’Océan Indien en Mai 1986. De cette île multiculturelle, il arrive en France Métropolitaine où il partage son enfance entre la Normandie et la Haute-Marne dans des décors très ruraux. À 16 ans, il part pour Paris où il s’exerce à différentes activités artistiques telles que la haute couture et le costume, la danse, et le théâtre. Il étudie au Conservatoire Municipal de Danse de la ville de Paris, à l’école Au QG sous la direction de Daniel Berlioux et de Yves Pignot, en cours particulier avec Rafaële Minnaert et au Laboratoire d’Etude du Mouvement de l’école Jacques Lecoq. À 22 ans il décide de se livrer à l’écriture. ll présente aussi une oeuvre en travail intitulé “Etude Tragique” au prix Beaumarchais- SACD 2012 :recherche sur l’absence des mots signifiants les maux de l’individu où se mêlent différents styles d’écritures poétiques telles que la prose, l’alexandrin et le vers libre. En 2012, il entre à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales - EHESS- en Master - Art et Langage, sous la direction de Pierre Judet de la Combe. Son sujet de recherche est la diction des alexandrins dans le théâtre de Jean Racine. Il suit aussi le séminaire «Histoire des Contes» de Catherine VelayVallantin à l’EHESS. Actuellement, il met en scène deux contes : "Féo ou le vilain petit canard" et "Silence, la petite fille aux allumettes". Il est actuellement en master à l’EHESS sur «la déclamation du vers classique chez Racine». Il vient de mettre en scène au Collège des Bernardins «Andromaque Oratorio». Sarah Mouline : Après une formation littéraire à l’Ecole Normale Supérieure et théâtrale au Centre des Arts de la Scène, elle travaille en tant que comédienne dans de nombreuses compagnies, telles que la compagnie Des pieds dans la tête ou la Comédie Italienne. Aussi passionnée par la mise en scène, elle fonde en 2012 la compagnie Si ceci Se sait avec laquelle elle monte notamment Comédie de Samuel Beckett ou Une Remarquable Histoire, un conte improvisé en musique d'après l'imagination du public. En 2013 elle assiste Delphine Boisse à la mise en scène de Psyché et Jeanne-Marie Garcia à la mise en scène d’Assassines. Mue par un désir de transmettre, elle anime par ailleurs de nombreux ateliers de sensibilisation au théâtre et à la musique dans les écoles et centres sociaux. Elle achève actuellement un diplôme d’études théâtrales au CRR93 et écrit et met en scène un projet sur les relations franco-algériennes dans le prisme de l’histoire. Sebastián Sarasa: Sebastián Sarasa est né en 1990 en Colombie, il a commencé son éducation musicale avec l'orchestre d'harmonie « Banda Sinfonica Institucion Educativa Neira » sous la direction d'Holver Mauricio CARDONA. Avec ce même orchestre il effectue en 2005 une tournée de concerts en France. En 2008, grâce à un partenariat entre l'Abbaye aux Dames de Saintes et l'Asociacion Familia Bandistica de Neira il participe au projet d’échange «formation formateurs» qui le mène à Saintes (Charente Maritime) où il travaille auprès des centres sociaux pour utiliser la musique comme outil de reconstruction du tissu social. La même année il est reçu au concours d'entrée du double cursus DNSPM saxophone / Licence – Musicologie proposé par le Centre d'Etudes Supérieures de Musique et Danse du Poitou-Charentes et l'Université de Poitiers. Au sein du CESMD du Poitou-Charente, il reçoit une formation instrumentale de haut niveau et découvre la musique contemporaine grâce aux professeurs Gilles TRESSOS, Christophe BOIS et Damien RAYONNAIS. Il participe à de nombreux stages et master-classes de saxophone ainsi que d'ouverture vers d'autres disciplines, comme l’électroacoustique, le sound-painting, et l'improvisation contemporaine avec des formateurs tels qu'Alexandros MARKEAS ou Christophe MONIOT. Il obtient en 2011 son DNSPM de saxophone et sa Licence de musicologie, et, voulant aller plus loin dans la pratique de son instrument, il commence la même année un cursus de perfectionnement instrumental au CRD d'Aulnay-sous-Bois avec le professeur Jérome LARAN. En Avril 2013 il obtient le premier prix du 5éme concours international d'exécution musicale de la ville de Trévisse (Venisse) Italie, dans la catégorie musique contemporaine. Il obtient en Juin 2013 son Prix de Perfectionnement mention très bien au CRD d'Aulnay-sous-Bois. Pour son récital il réunit 11 musiciens qui interprètent avec lui la pièce SHAMS, écrite la même année, pour saxophone et orchestre de chambre par Jean-Denis MICHAT Il vient d’obtenir (mai 2016) avec mention très bien son DEM de Création – Improvisation au Conservatoire d'Aubervilliers avec le professeur Philippe Panier, et travaille depuis l'année dernière sur divers projets de création transversaux danse-musique, theatre-musique, cirque-musique, ainsi que des projets musicaux originaux. Gabriel Tamalet, dramaturge, metteur en scène du projet : Né à Nantes, il commence le théâtre dès le lycée en parallèle d’études scientifiques bientôt éclipsées par la littérature et la philosophie. Après deux années de classe préparatoire littéraire, il termine une licence de Lettres Modernes à Paris IV et écrit pour une création franco-iranienne, Iran Res Irae, pièce chorégraphique mise en scène par Alexandra Houlière et Armelle Gassie, qu’il interprète avec deux danseuses et deux musiciens au théâtre de l´Epée de Bois, à la Cartoucherie, en solidarité avec la révolution verte déclenchée par la réélection frauduleuse d’Ahmadinejad. ll réalise une maîtrise en littérature comparée sur «les écritures du métissage et de la diversité dans les oeuvres d’Édouard Glissant et de José María Arguedas» (M°TB) lors d’une année au Pérou. À son retour, il effectue un service civique dans une association de projets interculturels à Marseille, et crée un échange entre cinq pays (France-Espagne-BosnieMacédoine-Turquie) sur les «potentialités pédagogiques et interculturelles du jeu», en mars 2013, à Villeneuve-les-Avignons. Entre 2012 et 2015, il poursuit un master 2 auprès de Mme Catherine Naugrette sur la question de «l’être au monde dans les mises en scène de Claude Régy» (M°TB), et se forme en parallèle au Conservatoire départemental de Bobigny, dans la classe de Christian Croset pendant deux années. Il y rencontre Yann Berlier et Lola Cambourieu, avec lesquels il joue à la MC93 dans des créations de Nicolas Bigards. Entre 2014 et 2015, il est admis aux stages du TNS, de la Comédie de Saint-Étienne, et de la Manufacture de Lausanne. En 2015, il suit les cours d’interprétation de Sylvie Debrun au Conservatoire à Rayonnement Régional d’Aubervilliers (CRR93) où il obtient son diplôme d’études théâtrales avec les félicitations du jury à l’unanimité. Il y commence une collaboration artistique avec Sebastián Sarasa et Flavien Airault lors d’un travail sur Les Caractères de La Bruyère, collaboration qu’il poursuit avec Tout-Monde — éclats, clameurs, et un concert-poème créé à partir de «Dans le Leurre des mots» de Yves Bonnefoy. Il est à l’origine du projet «ToutMonde — éclats/clameurs». Actuellement, en parallèle des diverses créations menées sur Édouard Glissant, il prépare un sujet de recherche sur ce même auteur qui l’innerve et le passionne, dans l’idée de développer « une nouvelle écologie de l’être-aumonde par l’expérience au plateau de la “pensée du tremblement”». Au printemps 2016, il pose les statuts de la Compagnie Présences-Monde.