LES SŒURS MISSIONNAIRES DU CŒUR IMMACULE DE MARIE :

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LES SŒURS MISSIONNAIRES DU CŒUR IMMACULE DE MARIE :
LES SŒURS MISSIONNAIRES
DU CŒUR IMMACULE DE MARIE :
46 ans de présence au CAMEROUN
1967-2013
Les Sœurs Missionnaires du Cœur Immaculé de Marie (ICM) fêtent leurs
46 ans de présence au Cameroun.
C’est en effet le 25 août 1967, qu’à la demande de Monseigneur Jean
ZOA de regretté mémoire, deux sœurs vont débarquer à MVAA : Sœur Jeanne
de GROOTE et Sœur Mirèse VERDONCK, enseignantes diplômées et belges de
nationalité. Elles seront rejointes quelques semaines plus tard par la Sœur Maria
CAEYERS (venant du Zaïre) qui s’occupera de l’animation rurale dans les
villages.
En effet, depuis plusieurs années déjà, les populations de la Lékié Ouest
demandaient ardemment à l’Archevêque de leur aménager une école à cycle
secondaire catholique pour jeunes filles, afin que leurs filles puissent rester dans
la région et poursuivre leurs études. Les Sœurs ICM ont alors ouverts de Collège
Sainte Thérèse de Mva’a, un mois après leur arrivée, avec une classe de sixième
et un internat obligatoire. Ce n’est qu’en 1975 que le Collège est devenu mixte.
Aujourd’hui, le Collège a un cycle complet et compte près de huit cent élèves.
Les différents résultats que le Collège obtient lors des examens officiels sont
éloquents à plus d’un titre. Il s’est déjà d’ailleurs classé cinquième national
suivant le classement de l’Office du Baccalauréat du Cameroun.
A ce moment de notre cheminement missionnaire, nous sommes appelées
à lâcher prise cette œuvre pour explorer de nouveaux horizons.
En 1968, une sœur infirmière, Sœur Aline DESSOMVIELE se joint au
groupe pour reprendre le dispensaire Ad Lucem de Mva’a. Dès le début, la sœur
infirmière a mis l’accent sur la médecine préventive, la PMI et l’éducation
sanitaire dans beaucoup de villages environnants. La même année, une autre
sœur enseignante, la Sœur Anne LITA de nationalité zaïroise s’ajoute à l’équipe.
Les sœurs ICM ont été accueillies à leur arrivée par les Pères Scheutistes
et par une communauté de la Congrégation des Filles de Marie déjà sur place.
Elles se dévouaient à l’école primaire et la formation ménagères des jeunes
filles. Les sœurs ICM ont, dès les grandes vacances qui ont suivi leur arrivée,
organisé des tournées dans tous les villages. C’est ainsi qu’est née toute
l’organisation de l’animation féminine, non seulement à Mva’a, mais également
dans les trois autres paroisses voisines, à savoir, Okola, Ngoya et Evodoula,
toutes confiées aux Pères CICM.
En 1969, la Sœur Godelieve De SAAR arrive à Mva’a suivie en janvier
1970 de la sœur Maria EVERAERTS. Celles-ci seront plus tard les pionnières
de la communauté d’Okola.
En 1979, les filles de Marie ont quitté Mva’a pour aller s’investir à
Ngoya. C’est alors que leur habitation a été transformée en Dispensaire, car le
dispensaire jusqu’à lors fonctionnait dans un tout petit bâtiment de la Mission. Il
a été par ailleurs impératif d’ajouter une maternité de 15 lits au vue de la
demande.
Avec l’arrivée de nouvelles sœurs, une nouvelle communauté a été
ouverte à OKOLA en septembre 1970. Nous y avons tout d’abord crée une
école ménagère et transformer plus tard les bâtiments en Centre de Formation et
d’accueil pour les sessions et retraites. A Okola, nous nous sommes également
engagées dans toute la pastorale paroissiale, l’aumônerie du Lycée et dans le
mouvement pour un ‘’Monde Meilleur’’.
L’équipe des Sœurs actuellement en mission à Okola : de gauche à droite, Sœur
Hélène KABASELE NGALULA, Sœur Godelieve de SAAR, Sœur Caritas NIYIBIZI et
Sœur Mia
En dehors de leurs différentes missions d’apostolat, les Sœurs ICM
d’Okola s’investissent dans de nombreuses autres activités d’encadrement des
jeunes. Depuis près de deux ans déjà, elles œuvrent dans la formation et
l’encadrement de la jeune fille à travers le projet dénommé ‘’Encadrement des
Filles Mères et Familles Démunies et Vulnérables’’. Ce projet a permis de
responsabiliser des jeunes filles en déperdition scolaire et de leur redonner leur
dignité et la fierté d’être jeune.
Le 15 septembre 1975, Monseigneur Jean ZOA nous confie le CEG de
MASSA MVELE. Logiquement, nous nous sommes engagées dans la
pastorale, les mouvements des jeunes et l’animation féminine ainsi que
l’éducation sanitaire et la médecine préventive dans les multiples villages de la
mission de Messa Mvele, de Top et d’Ekombitié.
En 1977, une quatrième communauté voit le jour à YAOUNDE, à
Mvolyé précisément, pour répondre aux besoins de l’Eglise : secrétariat,
catéchèse, comptabilité et promotion de la justice. Sœur Jeanne De GROOTE
s’engage ainsi au Secrétariat du Diocèse de Yaoundé et Sœur Emma De
CUZMAN au service de la formation permanente, notamment la formation des
mamans catéchistes.
Les quatre communautés à savoir, Mva’a, Okola, Messa-Mvele et Mvolyé
évoluent en personnel et en construction, accueillant chaque fois de nouvelles
sœurs : Sœurs Magda DECKER, enseignante, et Irène VANDER ECCKT
s’engagent à achever les différents chantiers ; Sœurs Aurelia CALUZA,
enseignante, Francisca GONZALES, enseignante, Rita De SWAEF, avocate
destinée au Service Justice et Paix de l’Archidiocèse de Yaoundé ; Sœur Cécile
MPIA-TEMBE, infirmière devient en 1994 responsable de la formation initiale
à Mva’a. En 2001, Sœur Hélène NGALULA KABASELE, enseignante, succède
à Sœur Cécile MPIA et Sœur Colette NGOMBE MAMONI, enseignante
renforcent l’équipe de Mva’a. Sœur Lieve BRUSSELLE, enseignante devient
Directrice du Collège Sainte Thérèse de Mva’a.
En 1995, La Congrégation s’engage dans le Diocèse de Kumbo avec les
Sœurs Lory JAMALARIN et Rita De SWAEF pour la première communauté de
Nkambé. En 1996, Sœur Marie-Josée MULANGA KABONGOLO, assistante
sociale et Sœur Z. Daisy Metilda ROCH, enseignante, renforce la communauté
de Nkambé, tandis que Sœur Rita De SWAEF commence une deuxième
communauté à Kumbo.
En 1997, la Congrégation célèbre son centenaire d’existence mondiale.
Au Cameroun, la cérémonie à lieu à Okola et ce jour-là, le 7 novembre, les deux
premières sœurs camerounaises font leur première profession. De nos jours, trois
sœurs ICM camerounaises sont missionnaires ad extra :
- MUNCHI ALEMWE Lucilla de Bambui en Mongolie,
- TARLA MUKEP Carine de Bamenda au Congo,
- ANGOA Marie-Catherine d’Obala au Brésil.
NGUBU SHEY Mariama de Nkambé est aux études à Bamenda alors que
TIOKENG NKOMBU Eléonore d’Abong-Mbang fait son expérience
missionnaire à Kumbo.
En 2002, le Noviciat Régional d’Afrique (NORA) ouvre ses portes à
Ngoya et Sœur Cécile MPIA-TEMBE du Congo devient responsable de la
formation, assistée de Sœur C.V. Veronica (indienne).
On y retrouve trois novices : KIABEMBUA MAYIBELANGE Véronique
du Congo, NGUBU SHEY Mariama du Cameroun et NIYONGERE Espérance
du Burundi. Après deux mandats de trois ans, les responsables sont remplacées
par les Sœurs S. SAHAYA Xaveriamma de l’Inde comme responsable,
MUANDA NTEDIKA Brigitte du Congo et JACINTHO de ASSIS Suzy du
Brésil comme assistantes.
Postulante et Novices 2012
Promotion des novices 2012 du NORA
Les novices de cette année en compagnie de leurs maitresses
En 46 de vie au Cameroun, les joies que le Seigneur nous a accordées ont
été profondes et multiples : l’accueil et la fraternité du peuple camerounais à
l’égard de ses missionnaires, l’exaltation du travail en équipe, la soif du peuple
de rencontrer Dieu à travers nous, la satisfaction de voir l’amélioration des
conditions de vie des populations que nous accompagnons, l’encadrement
religieux et pastoral de nos responsables.
Nous remercions également le Seigneur pour les peines qu’il nous a donné
le courage d’accepter, particulièrement de nous avoir repris deux sœurs actives
et profondément attachantes, Sœur Lilia COLINA à l’âge de 34 ans et Sœur
Monique VERBUYT à l’âge de 48 ans.
Nous prions le Seigneur pour l’éclosion d’un véritable champ de
vocations religieuses-missionnaires.