Les échos‑liés - Saint Joseph Machecoul

Transcription

Les échos‑liés - Saint Joseph Machecoul
Les échos‑liés
avec le soutien de :
Journal des lycées Saint‑Joseph
et Saint‑Martin à Machecoul
www.saintjoseph‑machecoul.fr/ www.lep‑saintmartin.fr
Bonne année 2015
CR
Numéro 5 - janvier 2015
Projet Handisport
à Saint-Martin
A la découverte
de l’Europe
page 5
Nous, les lycéens
page 6
page 7
CR
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Bonne année 2015
3
« Les jeunes ne lisent plus »
entend‑on souvent. Ceci n’est
pas faux. Et nous pouvons le
regretter. Absorbés par les
écrans et les moyens de com‑
munication immédiate, élevés
au « tout, tout de suite », peu
nombreux sont ceux qui osent
encore tourner les pages des
grandes œuvres de la littéra‑
ture, ceux qui osent prendre
le temps de se plonger avec
délectation dans l’imaginaire
de Rabelais, Hugo, Kafka, et
tant d’autres. Pourtant, s’ils ne
lisent plus, ils écrivent. Je ne
parle pas ici des sms indéchif‑
frables et incompréhensibles
aux gens de ma génération,
mais des articles ci‑après livrés
à votre sagacité. Tantôt légers,
tantôt plus graves, ils sont le
fruit d’un travail commun entre
les deux établissements, Saint
Joseph et Saint Martin. Ils reflè‑
tent les préoccupations de nos
lycéens. Félicitations à eux pour
ce travail. Félicitations aussi à
l’ensemble des élèves ayant
réussi leur examen en juin. Que
ce soit en Bac général, techno‑
CR
Chronique d’une vie lycéenne
avant tout au premier degré,
cette réforme, a quand même,
des conséquences sur le se‑
cond degré avec des départs
de car un peu plus tardifs le
soir, et, en collège, la suppres‑
sion d’une heure de cours le
mercredi… La vie des élèves et
des établissements a été bous‑
culée pour quels résultats ? Seul
point positif, la synergie entre le
lycée Saint Martin et l’école Saint
Honoré qui amène les lycéens
du Bac Pro Service à intervenir
sur le temps de la garderie du
mercredi matin, ce qui permet
de combiner stage en milieu pro‑
fessionnel et présence supplé‑
mentaire auprès des plus petits.
Pour conclure, je profite de
cette période de vœux pour
souhaiter à chacun beaucoup
de bonheur en cette année
2015, que ce soit au sein des
établissements ou en dehors.
Bonne lecture.
Les lycéens fêtent Noël à Saint Joseph.
logique, professionnel ou bien
en CAPA, les très bons taux de
réussite, sont une fois encore,
au rendez‑vous, signe de la
qualité du travail des équipes
pédagogiques.
Une nouveauté cette année :
la mise en place de la réforme
des rythmes scolaires. Destinée
Jimmy LEFEBVRE
chef d’établissement.
Lycée Saint-Joseph,
Lycée Saint-Martin.
Noël à travers les frontières
En Asie, des chorales chantent
sur les grandes places. Les
Asiatiques, comme pour toute
fête religieuse, prient.
En Amérique, la vision est diffé‑
rente selon l’hémisphère. Dans
le nord, le troisième jeudi avant
Noël, toute la famille se réunit
pour Thanksgiving.
Les navidades en Amérique du
Sud, comprennent le Nouvel
an et Noël. Des arbres de
Noël constitués de matériaux
recyclés sont vendus dans les
villes. Il n’y a pas vraiment de
tradition, la famille se retrouve
dans une ambiance conviviale,
c’est ce qui importe.
En Afrique, les riches ou les
pauvres fêtent Noël avec beau‑
coup de joie et de passion. Leur
Noël est religieux. Il y a des défi‑
lés, des chants et des danses. Il
fait en moyenne 30° C. Il y a un
repas principalement compo‑
sé de chèvre et de poulet mais
également de vin de palme.
En Europe, Noël est fêté éga‑
lement par les non‑croyants.
Dans le cœur de l’Europe,
‘’Saint Nicolas’’a le rôle du père
Noël pour la distribution des ca‑
deaux le 6 décembre.
En Australie, c’est l’été. Nous
avons interviewé une habitante
de Sydney. Elle nous a confié
que le sapin n’est que dans les
familles croyantes et il est très
peu décoré. Le dîner se fait
chez la personne la plus âgée
du côté maternel. Les invités
vont à la plage et vont se bai‑
gner « La tradition veut que
l’on se baigne, habillé, mais
il fait tellement chaud que l’on
y va en maillot de bain » nous
a indiqué notre interlocutrice.
Plus tard tout le monde rentre
dormir chez l’aîné de la famille.
CR
L’avez‑vous quelquefois
remarqué ? Noël est
fêté différemment
selon les continents.
La fête de Noël au lycée Saint-Martin.
Association pour le développement
du Journal des Lycées
10 rue du Breil, 35 051 Rennes Cedex
Tél. 02 99 32 61 04, [email protected]
Céline T., Clara G.,
Charline B., Kévin D.
Lycée Saint‑Joseph
14 rue des Capucins
44 270 Machecoul
Tél. 02 40 78 50 18
Email : administratif@saintjoseph‑machecoul.fr
Lycée Saint Martin
1c rue de la forêt
44 270 Machecoul
Tél. 02 40 78 51 27
Email : [email protected]
Directeur de la publication : Jimmy Lefebvre
Réalisation : Bayard Service Édition Ouest - Tél. 02 99 77 36 36
Imprimerie : IES Imprimerie Escandre Sorel (14)
CR
Papier : 80 g terraprint couché mat PEFC
Les lycéens préparent Noël à Saint-Martin.
(ce papier est fabriqué à partir de bois issu de forêts gérées de façon responsable)
Les différents visages du lycée
4
La formation Bac professionnel SAPAT : c’est quoi ?
histoire‑géographie.dans la
semaine. Pour nos examens,
nous validons le BEPA grâce
aux CCF (Contrôle Continu en
Cours de formation) oraux, pra‑
tiques, et écrits qui se font sur
les années de seconde et de
première.
En terminale, nous passons
des CCF pour le BAC PRO qui
représentent 60 % du diplôme
et les 40 % restant sont des
épreuves terminales au mois
de juin comme les autres bacs.
Ce diplôme ouvre la porte à
beaucoup de concours et à
des métiers tels que aide soi‑
gnante, infirmière, infirmière li‑
bérale, auxiliaire puéricultrice,
éducateur de jeunes enfants,
animateur.
Les différents publics
appréhendés pendant
les cours du Bac pro.
CR
Le Baccalauréat professionnel
SAPAT (Service Aux Personnes
et Aux Territoires) est une for‑
mation professionnelle où l’on
prépare un Bac Pro sur trois
ans tout en passant un BEPA
(Brevet d’Etude Professionnel
Agricole) au bout des deux pre‑
mières années. Sur ces 3 an‑
nées nous recevons des cours
professionnels : des pratiques
en cuisine, manutentions, en‑
tretiens des locaux. Nous ef‑
fectuons des stages au sein
de différentes structures dans
le domaine du service aux
personnes et aux territoires.
Le fait de réaliser des stages
nous permet de trouver plus fa‑
cilement un travail saisonnier,
voire un premier contrat, et de
nous rendre compte du métier
qui nous intéresse le plus pour
notre avenir. Des intervenants,
souvent des professionnels,
nous expliquent et nous ren‑
seignent pour notre orientation.
Nous avons, tout de même, en‑
viron dix heures de cours de
matières générales classiques
comme le français, les maths,
Uniformes scolaires : une majorité contre
facile d’entretien.
En ce qui concerne les avis né‑
gatifs (69 % des élèves), cer‑
tains trouvent que cela coûte
cher, les élèves n’expriment pas
leur personnalité, n’ont pas de
plaisir à choisir les vêtements le
matin. Il est difficile d’entretien,
les enseignants ont des difficul‑
tés à différencier les élèves et
l’uniforme n’est pas approprié
aux saisons. En conclusion, la
majorité des élèves de 1re du
lycée Saint Martin est contre
le port de l’uniforme scolaire.
CR
ging, une jupe de sport ou mi‑
ni‑short de sport accompagné
d’un collant (fille). Nous avons
recueilli des avis partagés avec
des arguments différents au ly‑
cée Saint Martin sur le port de
l’uniforme (40 élèves de pre‑
mière du lycée Saint Martin).
Pour les avis positifs, (30 % des
élèves) il ressort, qu’aucune dif‑
férence n’est effectuée entre les
élèves, il n’y a pas de moque‑
ries face aux habits (mode), on
ne distingue pas de différences
entre les riches et les pauvres,
les uniformes font une diffé‑
rence entre les vêtements du
collège et du week‑end, il est
Différents logos pour les handicaps possibles : le handicap physique,
le handicap mental, le handicap auditif et le handicap visuel.
Nolwen, Marine, Ornella,
Emma.
CR
L’uniforme est apparu dans les
années 1900. Aujourd’hui, il est
porté dans 21 pays dont les
États‑Unis, Canada, Irlande..
Il est souvent composé d’un
pantalon ou d’une culotte
courte ou d’un bermuda, d’une
chemise et une cravate pour
les garçons. Quant aux filles,
elles sont habillées d’une jupe
ou d’un kilt, d’un chemisier
avec une cravate dans certains
pays, et une veste ou un bla‑
zer. Pour les cours d’éducation
physique, l’uniforme est éga‑
lement de rigueur : un polo de
l ‘école, un short (vert, rouge,
blanc ou noir), un pantalon jog‑
Les handicaps au lycée
Pantalons, jupes et blasers ornés d’un écusson portés au quotidien.
Être handicapé en
2014, en France, pose
toujours problème aux
personnes concernées.
Y compris au lycée.
Le handicap affecte 5,5 millions
de personnes. On estime qu’un
Français sur deux sera porteur
d’un handicap au cours de sa
vie. Il existe différents handi‑
caps physiques : paraplégie,
tétraplégie, accident vasculaire
cérébral (site doctissimo). C’est
ce dont a été victime une élève
du lycée Saint Martin. Nous
l’avons interviewée.
Elle est atteinte d’hémiplégie
depuis six ans. Elle trouve que
le quotidien est difficile à vivre.
C’est le cas pour effectuer sa
toilette quotidienne et même al‑
ler faire les courses. Elle nous
explique que le regard des
autres est difficile à supporter,
les gens ne se gênent pas pour
la dévisager. Son handicap va
avoir un impact sur son ave‑
nir, elle ne pourra pas exercer
de métier trop physique. « Je
n’ai que le choix d’accepter
cette maladie. Je vivrai toujours avec cet handicap »
nous a‑t‑elle dit.
Des dispositifs CLIS (Classes
pour l’Inclusion Scolaire pour
l’accueil d’enfants, 12 au maxi‑
mum, présentant le même type
de handicap) en primaire, ULIS
(Unités localisées pour l’Inclu‑
sion Scolaire) en collège, lycée
général et technologique, ou en
lycée professionnel leur sont
réservés.
Chloé B., Camille B., Léa B.
et Léa B.
Les différents visages du lycée
5
Les profs en cinq idées reçues
CR
1- Enseignants = fainéants
FAUX, avec seize semaines de
vacances par an et 15 à 24 h de
cours par semaine, ils ne sem‑
blent pas surchargés de travail.
Mais, derrière l’enseignement,
s’ajoutent les heures invisibles
de préparation de cours, de cor‑
rection des copies, réunions pé‑
dagogiques. Au total, les profes‑
seurs du second degré (collège
et lycée) accumulent 41 heures
par semaine selon une étude
INSEE 2010.
2- Avoir un bon prof, c’est
déterminant
VRAI, l’influence d’un profes‑
seur sur un élève est détermi‑
nante dans sa réussite scolaire.
En effet, « l’efficacité de l’enseignement interviendrait à
hauteur de 8 à 20 % dans l’acquisition des connaissances
entre le début et la fin de l’année » souligne Pascal Bressoux,
professeur en sciences.
« Un bon professeur », est
un enseignant qui donne en‑
vie d’apprendre.
3- Ils finissent tous par
craquer
Les nouveaux
s’expriment
Les profs dans tous leurs états.
FAUX, plus d’un enseignant du
secondaire sur deux a déclaré
avoir été en burn‑out. « On a
comme une petite dépression
de temps à autre où on doute
beaucoup, on dort mal et on
travaille mal », affirme Richard
Perrocheau, professeur d’his‑
toire. Mais le rythme du travail
n’explique pas tout, 13 % des
enseignants disent avoir reçu
des menaces violentes.
4- Le métier ne fait plus rêver
VRAI, l’organisation d’une
session supplémentaire aux
concours des professeurs n’a
pas permis au ministère de
l’Education Nationale de recru‑
ter suffisamment d’enseignants
pour la rentrée 2014.
« Pourtant le niveau d’admission a été revu à la baisse :
certains ont été admis avec
4/20 de moyenne » déclare
Jean‑Paul Mongin, délégué
général de SOS éducation,
une association qui lutte pour
remonter le niveau de l’école.
Aujourd’hui, les mathématiques
et le français ont du mal à re‑
cruter alors qu’à l’époque de
nos arrières- grands‑parents,
le professeur était l’égal du mé‑
decin. Ils ne sont plus reconnus
de nos jours.
5- Tout le monde peut devenir
prof
FAUX, aujourd’hui, un BAC +5
et la réussite du concours de
recrutement est nécessaire afin
de devenir professeur.
Alors, être prof, ça vous tente ?
Anaïs, Charlène.
Le car, un danger au lycée Saint-Martin ?
Une pétition des élèves ?
Le soir à la sortie des cours, les
élèves du lycée Saint-Martin sont
pénalisés par les autres établis‑
sements de Machecoul qui ont
les nouveaux rythmes scolaires
puisqu’ils doivent aller à pied à la
gare ou attendent dans de mau‑
vaises conditions les navettes
scolaires. Il n’y a ni panneaux ni
marquage au sol pour prévenir
les automobilistes de ralentir car
les voitures arrivent beaucoup
plus vite que la vitesse autorisée.
Il faudrait installer un panneau pé‑
dagogique de vitesse.
Pour essayer d’obtenir une sé‑
curisation du site, les élèves
envisagent de lancer une péti‑
tion pour aménager l’arrêt des
cars. Sécurité égale moins de
danger !
CR
L’accident du 18 novembre pour‑
rait se reproduire. Et on ne dit ja‑
mais « deux sans trois ». C’est
pourquoi, après cet incident les
délégués de 1re et le directeur du
lycée se sont entretenus à propos
de l’aménagement de l’arrêt. Le
directeur va prendre rendez‑vous
avec la Mairie de Machecoul afin
d’obtenir un aménagement sécu‑
risé devant le parc de l’Europe où
s’arrêtent les cars.
Le bus scolaire peut être source de dangers.
Kathleen, Carol‑Ann,
Alexandra, Caroline.
Les lycéens, le sport : une passion
L’équipe championne du CROSS départemental 2014 :
Brice, Marin, Victor, Rémi, Brendan.
CR
Le 18 novembre 2014 un ado‑
lescent âgé de 16 ans s’est
fait heurter par la porte arrière
d’un car. Le véhicule était très
proche du trottoir lorsque l’in‑
cident est arrivé. De même à
la descente du car, au parc
de l’Europe, la traversée de
la route pour atteindre l’entrée
du lycée est beaucoup trop
dangereuse.
Les élèves du lycée Saint
Martin aimeraient être dépo‑
sés dans de bonnes conditions.
Afin de garantir leur sécurité,
il faudrait aménager des bar‑
rières sur le trottoir, ainsi que
des abris bus.
Les 4es et les 2des du lycée
Saint Martin ont répondu à
un sondage sur leur adapta‑
tion à l’établissement.
78 % ont choisi ce lycée
pour sa bonne réputation,
pour le métier qu’ils envisa‑
gent et pour sa proximité.
13 % ont été obligés par
leurs parents d’aller dans ce
lycée. 21 % préfèrent le ly‑
cée au collège car il y a plus
de maturité. 17 % trouvent
que les professeurs sont
plus à l’écoute que dans les
autres établissements. 15 %
pensent que les cours sont
plus professionnels.
Seules, les 2des ont un pro‑
jet professionnel en rap‑
port avec le service à la
personne car les 4es sont
trop jeunes pour connaître
vraiment leur projet.
99 % des élèves se sont bien
intégrés et 20 % d’entre eux
ont appréhendé la rentrée.
Le sport fait partie intégrante
de la vie du lycée. On peut en
plus des deux heures de sport
obligatoires de la semaine, in‑
tégrer l’AS. C’est l’Association
Sportive (AS) qui permet à ses
licenciés de participer à une
activité physique : athlétisme,
badminton, tennis de table,
gymnastique ou basket‑ball
qui se déroulent sur le temps
du midi ainsi que le mercredi
après‑midi.
Les licenciés sont inscrits dans
des compétitions inter‑lycées
ainsi que dans des compé‑
titions classées France. Les
secondes ont le choix de plu‑
sieurs options comme : FCA
(Formation Complémentaire
d’Anglais), théâtre ainsi que
l’option sport qui comprend
deux heures de sport supplé‑
mentaires par semaine. En pre‑
mière partie de l’année, ils ont
piscine puis badminton. Nous
avons interrogé Dylan Brethes,
élève de 2F qui nous a parlé de
cette option : « C’est une ambiance de compétition ainsi
que d’entraide ».
Nous avons également parlé
avec Rémi Le Gouëff, profes‑
seur d’EPS : « L’option crée
des liens différents entre les
profs et les élèves ».
Corentin, Nicolas, Mathis.
Un ailleurs
6
L’Europe et l’Australie, l’eldorado des jeunes Français
CR
Envie de voyage.
autre manière de vivre : la mer,
la plage, le soleil. Pourtant, le
billet d’avion reste un gros in‑
vestissement. Les jeunes qui
peinent à entrer sur le marché
du travail disent que « quitte à
galérer, autant être en tongs
et en maillot de bain ». Ils
obtiennent plus d’entretiens
en deux semaines qu’en un
an en France. Les employeurs
prennent le temps de rencon‑
trer la personne « On ne m’a
jamais donné la chance de
réussir professionnellement en France » dit Émilie,
jeune française de 26 ans.
En quelques mois l’obtention
d’un poste à responsabilité est
possible :l’une des raisons des
employeurs plus abordables et
optimistes. En France, il vous
L’anglais, un atout pour l’avenir
L’IAE Gustave Eiffel à Créteil :
« Au cours de mes longues
études, j’ai eu l’occasion de
partir en Allemagne pour un
stage d’une durée de huit
mois. Lors de ce déplacement, l’anglais m’a été indispensable pour travailler
et communiquer avec les
L’anglais, indispensable pour réussir sa vie professionnelle.
Anaïs, Charlène.
Coralie, Maëlys, Pauline
et Maëva.
Voyages
autres. J’ai davantage utilisé l’anglais que la langue locale, l’allemand, car la majorité des étudiants étrangers
se servaient de l’anglais, ce
qui montre bien que c’est la
langue universelle. ».
Nous avons également re‑
cueilli l’opinion d’un profes‑
seur du lycée Saint‑Joseph,
Chantal Chalm : « Sur le plan
professionnel, l’anglais
donne accès à de nombreux
concours, pour les écoles
notamment. L’anglais garde
son importance pour certains métiers qui requiert la
connaissance de cette langue. À titre personnel, il peut
être intéressant de connaître
la langue universelle pour
partir en vacances à l’étranger par exemple. Autant dire
que la maîtrise de l’anglais
nous ouvre de nombreuses
portes. »
Certains jeunes délaissent la
matière anglophone et y ac‑
cordent peu d’importance,
mais il est primordial dans le
monde d’aujourd’hui de maîtri‑
ser cette langue. Même person‑
nellement, un jeune a besoin de
connaître la langue, quand il
cherche à comprendre les pa‑
roles d’une chanson qu’il aime.
CR
L’anglais est la langue univer‑
selle. Sur le plan éducatif, elle
se situe à la première place,
raison pour laquelle celle‑ci
reste indispensable pour voya‑
ger à l’étranger.
C’est ce dont témoigne Kevin
Bouanchaud, étudiant en
Master II ingénieur d’affaire à
faudra quelques années. Enfin,
le salaire est très satisfaisant.
Certains gagnent même le
double de ce qu’on peut es‑
pérer en France. D’après un
témoignage, un jeune gagnait
1200 euros par mois en France
alors qu’en Australie, il gagne
1200 $ par semaine.
Depuis cinq ans, au lycée
Saint-Martin, nous menons
des actions et des ventes
pour nous aider à fincancer
nos voyages scolaires.
Les classes de Seconde,
Première et Terminale partici‑
pent à celles‑ci tout au long de
l’année en faisant des ventes
de chocolats et l’emballage
de cadeaux dans les gale‑
ries aux périodes de Noël.
Plus tard dans l’année, nous
vendons des gâteaux (ma‑
deleines). Enfin la dernière
action que nous allons mener
est la vente de brioches ven‑
déennes. Cette vente nous
permettera de réduire le coût
initial de chacun des voyages,
parfois jusqu’à 50 %.
Notre sondage auprés des
classes montre plusieurs
idées de nouveaux pro‑
duits à vendre (calendriers,
porte‑clés, viennoiseries, jus
de pommes, saucissons).
Valentin, Luca.
Les 3es en Normandie
Lundi 6 octobre, les élèves de
3e, accompagnés de trois pro‑
fesseurs du lycée Saint Martin,
sont partis en Normandie. Leur
voyage a duré quatre heures.
À leur arrivée en Normandie,
ils ont été hébergés dans un
château en bord de mer.
Ils ont visité le mémorial
de Caen, les plages du
Débarquement, les cimetières
américain et allemand et un
musée sur le port artificiel
d’Arromanches. Les élèves
ont aimé ce voyage mais c’était
trop court.
Les terminales
en Irlande
Dimanche 21 septembre, cin‑
quante élèves de terminale sont
partis en Irlande. Ils ont effec‑
tués dix‑sept heures de bateau
et dix heures de car. Ils étaient
hébergés à Monaghan, dans
des familles d’accueil. Ils ont
visité Belfast, la Chaussée des
Géants et Coursey farm (ferme
irlandaise). Les élèves ont pré‑
paré ce voyage pendant un an.
Les professeurs ont eu de très
bonnes impressions sur les
élèves durant le voyage. Et les
élèves sont revenus enchantés
de leur séjour.
CR
Les Français adorent voyager,
que ce soit pour de petits ou
longs séjours. Pourquoi partir :.
En Italie ? C’est un pays où
l’architecture est grandiose. À
Rome, le Panthéon, le Colisée
et le Forum romain sont des
monuments beaux et très an‑
ciens. À Venise, la lagune ins‑
pire le calme.
En Espagne ? C’est un pays
où les températures sont
agréables toute l’année.
L’Alhambra, palais d’archi‑
tecture islamique se visite à
Grenade, La Plaza Mayor à
Madrid et l’Alcazar à Séville.
En Hongrie et en Autriche ? On
ne peut quitter la Hongrie sans
être allé dans des bains, comme
les thermes Széchenyi. La fré‑
quentation des bains fait partie
intégrante du mode de vie bu‑
dapestois. À Vienne, le château
de Schönbrunn est un des mo‑
numents les plus célèbres.
20 000 jeunes partent par an en
Australie, non pas pour l’or mais
pour des raisons tout autres.
Comparée à la France, l’Austra‑
lie est pour eux le paradis, une
Le financement
des voyages
Les deux classes de terminale découvrent les pavés de lave refroidie.
Nous les jeunes
7
Mang’addiction ?
Depuis quelques années, la
France connaît une vague
d’engouement pour la culture
nippone, particulièrement pour
ce qu’ils appellent, dans leur
langue, « petites images dérisoires » : les mangas ! Divisés
en catégories (Shojo pour les
filles, Shonen pour les gar‑
çons et Seinen pour les plus
matures) ; ils séduisent un large
public. La France est devenue
le deuxième consommateur
mondial d’après France Culture
et, en 2015, une école de man‑
ga privée ouvrira ses portes à
Angoulême, comme l’a récem‑
ment signalé l’hebdomadaire
l’Express.
Pourquoi ce succès ? Les fans
l’expliquent par sa diversité de
genre, de styles et de sujets,
ses scénarios hors du commun
et ses dérivés qui trouvent leurs
adeptes. Les plus connus sont
les Animes (Mangas adaptés à
l’écran), de plus en plus en ver‑
sion française, le Cosplay (dé‑
guisement en un personnage
précis) et les fictions tirées de
mangas officiels. Et même ceux
Les jeunes
et leurs télévisions
qui ne sont pas passionnés par
le genre en connaissent les
grands classiques.
Avec Internet, on trouve des
animes et des critiques, on
trouve les scans permettant
de lire des chapitres traduits
par des fans du japonais ou
de l’anglais. Cependant, ces
pratiques empêchent la rému‑
nération des auteurs pour leur
travail.
Néanmoins, le manga n’a
pas réussi à convaincre tous
les élèves de Saint‑Joseph.
Eloïse et Manoli, en classe
de seconde, expriment leur
désintérêt : « Lire à l’envers
est agaçant et ça n’a pas de
sens. » Le style de dessin peut
déplaire, d’autant qu’il est en
noir et blanc. De plus, on re‑
proche parfois aux auteurs de
trop continuer leur œuvre, ce
qui crée des incohérences et
des divagations inutiles.
CR
Suzie, Morgane.
La plupart des jeunes pas‑
sent leur temps sur une té‑
lévision, mais savez‑vous ce
qu’ils regardent.
Les dix élèves de seconde
du lycée Saint-Joseph que
nous avons interrogés nous
ont dit qu’ils regardaient prin‑
cipalement des films, tout
d’abord des films d’action,
puis d’horreur remplacés par
les films romantiques pour
les filles. Viennent ensuite,
les émissions de télé‑réali‑
té françaises et les séries,
américaines et françaises.
En effet « Il y a une continuité, et j’aime me lier d’affection pour les personnages », nous confie Manoli
Clavier en 2de D.
Les chaînes de télévision
qu’ils regardent le plus sont
TF1, M6, W9 et NRJ12.
En moyenne ils passent
environ deux heures qua‑
rante par jour devant une
télévision.
Eloise, Lisa.
Addict aux Mangas.
Coups de cœur
Comment gagner de l’argent
de poche ?
man de deux adolescents.
Chloé, Cloé, Raphaëla,
Marie.
Films 2014 appréciés à Saint-Martin
Les principaux
personnages.
CR
le 26 mars 2014 avec Jacques
Gamblin : film dramatique fran‑
co‑belge. Julien adolescent
handicapé rêve de participer
au triathlon, il convainc son
père d’y participer avec lui.
« Baby Sitting » : sorti le
16 avril 2014 avec Phillipe
Lacheau : film de comédie.
« Nos étoiles contraires » :
sorti le 20 août 2014 avec
Shailene Woodley, Ansel Elgort :
drame américain. Hazel grâce
et Gus sont deux adolescents
qui se rencontrent lors d’un
groupe de soutien pour les
malades.
« De toutes nos forces » : sorti
Faute de baby‑sitter pour le
week‑end, Marc Schaudel
confie son fils Remy à Franck,
son employé, « un type sérieux » selon lui.
Un nouvel an arrosé CR
Alcool, drogues : malgré les dif‑
férentes interdictions, les jeunes
Aperçu d’un joint roulé.
sont des consommateurs impor‑
tants au Nouvel An. Environ une
demi bouteille d’alcool fort par
personne. Dans l’ensemble,
les jeunes connaissent leurs li‑
mites mais beaucoup font des
excès. D’après le sondage
que nous avons effectué au‑
près des classes de première
et de seconde du lycée Saint
Martin, 80 % des jeunes fument
et boivent et 70 % préfèrent la
consommation d’alcool à celle
de produits illicites. Ils font plus
d’excès au Nouvel An qu’habi‑
tuellement malgré leur prise de
conscience.
Marine, Jean‑Maxime,
Salomé.
En mai, une nouvelle mode a été
lancée sur le net. Les jeux popu‑
laires sont « Neknomination »
(jeu d’alcool) et « à l’eau
ou un resto ». Au début la
Neknomination c’était de boire
une bière. Ce « défi » parais‑
sant trop facile, le jeu a évolué
avec des mélanges forts. Et,
tout cela, filmé. « À l’eau ou un
resto » consiste à se jeter dans
l’eau. Les conséquences :coma
éthylique, noyades, chocs ther‑
miques, blessures. Nous avons
Alcool fort qui peut servir pour
ce défi.
fait une étude dans le lycée : sur
90 adolescents de 2de et 1re, 94 %
connaissent les jeux. 31 % d’entre
eux ont pratiqué l’un ou l’autre.
Ces jeux sont des effets de mode.
Manuella.G, Laurie.A,
Manon.B, Gabrielle.B.
Papiers de l’espoir
« Les papiers de l’espoir » est
une association qui recycle des
papiers ni froissés ni pliés. Ils
sont envoyés à l’association
qui les recyclera pour en faire
des fournitures scolaires (ca‑
hiers, livres pour les enfants du
Burkina Faso.) Chaque classe
du lycée récupère ses feuilles
et les transmet à l’association.
Les différentes actions se dé‑
roulent au Mali, au Venezuela.
Une tonne de papiers permet
de financer 20 livres scolaires.
Cette action a permis en 2010
de participer et d’aider à la sco‑
larisation de 7 000 enfants.
Marine L, Pauline G,
Jessica et Morgane.
CR
travaillé dans une crèche. Le
bouche à oreille m’a d’abord
aidée, j’ai envoyé mon CV
pour accéder à des jobs plus
importants. » Ces pratiques
ne conviennent pas qu’aux
jeunes ; « Ça me rassure de
savoir que mes enfants ont
déjà une expérience professionnelle » nous dit Isa, ma‑
CR
Beaucoup de jeunes, entre 16 et
18 ans, veulent gagner de l’ar‑
gent en faisant des petits boulots.
Certains pratiquent des emplois
saisonniers (snacks), d’autres à
l’année (bibliothèque, quincaillerie.
Anaëlle, 20 ans témoigne :
« Durant mes années lycée,
j’ai fait du baby‑sitting et de
l’aide aux devoirs puis j’ai
CR
Les défis
qui dérapent !
Petits boulots : les jeunes nous disent tout
Élève déposant une feuille
dans le bac en question.
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