Journal mai 2016

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L’E
Volume 16, #1
Mai 2016
Dans ce numéro:
L’art au service du
2
Rétablissement
35 choses qui me rendent heureuse
3
Message d’intérêt public
3
J’te déteste anxiété
4
Mon chat Cachou
4
Mangeons s’en
5
Mon journal de chialage
5
Interview par Alain D
6-7
Défilé de mode
8
Votre psy-intérieur
8
Passion cuisine
9
Recette
10-
La grande victoire
11-
Une balade à l’état pur
13
Viens faire un tour
14
Visite de la caserne
14
L’optimiste
15
Poèmes
16-
pour
Blagues
18
Bricolage
19
mandala!!!!!
Jeux
20-
Félicitation à notre participante Myriam Côté
la
réalisation
de
ce
magnifique
2
Page 2
L’ENTRAÎNEUR
Mot de la coordonnatrice
L’art au service du rétablissement
Avec l’avènement de notre nouveau groupe fermé Cré-Action, il m’apparaît important
cette année de mettre en lumière les bienfaits de l’art sous toutes ses formes et de ses impacts pour les personnes qui doivent vivre avec une maladie mentale.
Depuis les origines de l’humanité, la création artistique a constitué un moyen pour
l’homme de représenter, de symboliser, de traduire, d’objectiver et d’exprimer sa perception
du monde et son rapport avec celui-ci. Ainsi, la peinture, le dessin, la danse, la musique…
font partie de rituels dans plusieurs cultures, ceci à travers toutes les époques. En artthérapie, l’expression créatrice est utilisée à l’intérieur du processus thérapeutique comme
outil de représentation, de communication et de changement. Il s’agit d’une jeune discipline, bien qu’au Québec, sa pratique se soit enrichie considérablement ces dernières années et s’exerce dans plusieurs secteurs relevant entre autres de la santé, des services sociaux, de l’éducation et des services communautaires.
Cette profession émergente soulève un intérêt grandissant et de plus en plus de recherches, d’observations et d’expériences cliniques démontrent son efficacité auprès d’un
vaste éventail de gens et pour divers problèmes (Stayton et coll. 2010 : Gilroy 2006). Dans
la perspective du rétablissement en santé mentale, c’est une voie intéressante pouvant permettre une ouverture et une réappropriation d’un rapport à soi-même et aux autres.
Voici les bienfaits de l’art-thérapie et de ses impacts :
Améliorer l’estime, la confiance et l’affirmation de soi ;
Mobiliser et améliorer sa motricité fine et sa concentration ;
Retrouver des sources de motivation et réduire l’anxiété ;
Créer une relation de confiance ;
Respecter les rythmes de chacun, les croyances, les pratiques culturelles et la morale individuelle ;
Solliciter les capacités intellectuelles, les capacités motrices, les capacités d’adaptation et la
prise d’initiative ;
Favoriser l’expression, la communication, les interactions sociales ;
Contribuer au maintien du sentiment d’identité et donner la possibilité d’exercer un rôle social ;
Stimuler l’imagination.
Véronique Lenoir
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Volume 16, #1
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35 choses qui me rendent heureuse
1.
Écrire des poèmes
2.
Prendre un café chez Tim Horton
3.
Faire une rencontre
4.
Manger de la crème glacée
5.
Manger les bons petits plats de
Lu-Lu
13. La verdure des fleurs
14. La photographie
15. Aller à la bibliothèque
16. Me faire photographier
17. Aller chez ma sœur
25. Manger quelque
chose de nouveau
26. M’acheter des bijoux
27. Appeler des amis(es)
28. Recevoir un massage
29. Les partys de famille
18. Manger une poutine
30. Avoir 3 frères et 1 sœur
6.
Manger du pâté chinois
19. Lire
7.
Manger du spaghetti italien
20. Sourire aux gens
8.
Manger un œuf tourné
21. Dire bonjour
32. Prendre un Pepsi diète et /
ou un 7 up
9.
Manger du poisson le vendredi
22. Ma collection de timbres
33. Contrôler mon diabète
10.
Marcher avec Isabelle
23. Ma collection de monnaies
34. Avoir un médecin de famille
11.
Aller magasiner à la Grande
place, en ville et au Support
24. Ma collection d’objets et d’animaux miniatures
35.
31. Manger du chocolat
Fouiller dans mes dossiers
Merci de m’avoir lu Francine
Rheault
Message d’intérêt public
Invitation spéciale
Toi, oui toi! As-tu le goût de t’impliquer dans un projet qui verrait le
jour pour le 25e de l’Entrain? Tu te
demandes sans aucun doute c’est quoi
le projet…c’est un défi personnel ou
collectif, exemple : un monologue, un
sketch peu importe, il faut que ça
touche tes cordes sensibles.
Comment ça fonctionne? Tu viens me
voir pour répondre à ton questionnent
et pour t’inscrire, bien sûr.
Cathy Bergeron
*******Tu as envie de faire partie de la prochaine publication du
journal L’Entraîneur et de laisser
ta trace dans le journal. Et bien
voici l’opportunité qui s’offre à
toi. Va rencontrer Alain Desrochers et il se fera un grand plaisir
de faire un reportage avec toi!!!
Merci de votre futur participation
Marie-Claude
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J’te déteste, anxiété
T’as gâché ma vie. T’as brisé mes rêves et anéanti tout c’qui
me restait d’espoir. J’te déteste, pourquoi tu m’fais
ça? Pourquoi tu t’sens obligé de contrôler ma vie? Pourquoi tu
m’étouffes comme ça? Pourquoi tu m’fais sentir comme si j’t’es
capable de rien? Pourquoi tu te nourris d’ma souffrance? J’t’ai
jamais voulu dans ma vie, tu sais? J’ai jamais demandé à c’que
tu gâches toujours tout. T’es apparu dans ma vie, je n’étais
qu’une enfant. J’comprenais pas c’qui m’arrivait. Tu m’faisais
peur, tu m’faisais sentir seule au monde. Tu m’rendais folle. J’voyais les gens autour de moi accomplir tout c’qu’ils ont toujours voulu. Moi,
j’tais paralysée par la peur. J’étais sous ton emprise, tu m’empêchais de respirer,
de VIVRE. J’comprenais pas et j’comprends toujours rien. Pourquoi moi? Pourquoi tu t’es
attaché à moi comme une sangsue? J’voudrais tellement qu’tu disparaisses de ma vie à tout
jamais. J’voudrais tellement retrouver mes rêves d’autrefois et mon innocence de petite
fille que t’as volé dès mon jeune âge. J’voudrais juste vivre, loin de toute la souffrance que
tu m’causes quotidiennement.
J’aimerais pouvoir sortir avec des amies, voyager, aller à l’école, m’trouver une job comme
tout l’monde, mais tu m’en empêches. T’as jamais voulu qu’j’aie une vie normale, comme tout
l’monde. T’as jamais voulu que j’sois heureuse. Pourquoi?
J’te déteste, anxiété.
Karine Benoit
Mon chat Cachou
J’ai un chat. Il a maintenant 6 mois et c’est mon petit bébé qui
m’aide dans ma santé mentale. Je ne me sens pas toute seule et il est
toujours là pour écouter. Il est mon meilleur ami et il me donne de l’affection quand je suis triste et même quand je suis joyeuse.
Mon chat c’est pour moi un super bonheur plein de câlins.
Le soir où je rentre stressée sans aucune envie de communiquer avec les humains, je prends
mon chat sur mes genoux et je lui raconte mes soucis. Blotti contre moi, il me laisse parler sans me
contredire et son ronronnement régulier m’apaise.
Johanne Poirier
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Mangeons’en, oui!
Le 15 avril, par un matin ensoleillé, nous nous sommes dirigés vers le musée du chocolat de
la confiserie de Bromont à Bromont. Après 1 hre et 45 min. d’autobus, nous sommes arrivés
dans un petit restaurant d’un quartier bien jovial!
Nous avons pu observer que les piétons ont la priorité sur les automobilistes. Le quartier semble très invitant et hospitalier. Le menu était peu varié et les aliments portaient un nom pour être attrayants. Au bout d’un moment, nous avons passé la
commande et poser un paquet de questions. Nous avons mangé et nous sommes sortis dehors un peu pour s’aérer les esprits. Après cette bouffée d’air, nous sommes retournés à
l’intérieur où nous attendait un guide avec des explications sur l’histoire du chocolat. Il y a
aussi eu une dégustation de chocolat; blanc, noir et brun. Ils étaient tous bons au goût! La
visite fut brève mais complète.
Il ne faut surtout pas oublier que le chocolat demeure néanmoins un
stimulant. Même si c’est bon, il ne faut pas en abuser. La modération a bien meilleur goût.
Cathy Bergeron
Mon journal de** chialage***
Au point de non-retour et avoir seulement comme principal sujet a parlé de ses BIBITTES, à parler seulement et toujours se répéter sans oser faire un changement de sujet de peur que cela arrête de flatter notre ego. C’est vraiment difficile de trouver des
bonnes paroles qui sont enfouies au creux dans son COEUR , que nous ne voulons pas partager ou révéler de peur de l'exclusion à cause des PRÉJUGÉS ou des moqueries par
l'ignorance même, l'apparence PHYSIQUE, la classe différence et plein de jalousie, les
monoparentaux à consommation et la violence, je veux l'assumer et ne pas faire un mauvais
parti ou m'en laver les mains et seulement être indifférent, ne faire que regarder et tourner la page excusez-moi, mais cela va dans les DEUX sens.
Rédigé par Paul Fradette
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Interview avec Shirley Tardif réalisé par Alain Desrochers

Quel est votre poste au sein du Groupe d’entraide L’Entrain ?
Intervenante sociale en santé mentale.

Depuis combien d’années travaillez-vous à
l’Entrain ?
J’ai été embauché le 22 avril 1999 donc ça
fait maintenant 17 ans que je suis intervenante à l’Entrain.

Dans quel domaine avez-vous étudiez ?
J’ai fait mon baccalauréat en service social à l’Université Laval de Québec de 1996 à
1999.

Pourriez-vous me faire un résumé des tâches que vous avez à accomplir dans cet organisme ?
Ma principale tâche est de planifier et d’animer des activités quotidiennes pour les participants qui fréquentent l’Entrain.
Je dois donc, accompagnée de l’équipe d’intervenantes, stagiaires et carrière-été, préparer le calendrier mensuel des activités, planifier les activités, faire des réservations,
etc.
Je participe aussi à quelques comités (entre autre : La Coalition des intervenants en santé
mentale des Bois-Francs ainsi que la Table Intersolutions).
Je dois participer aux réunions d’équipe nous permettant de se partager des informations.
Je suis responsable des statistiques utiles pour faire le rapport annuel de la ressource.

Questions un peu plus personnelles… Est-ce que vous avez des enfants ?
J’ai 4 filles : Cynthia (14 ans), Mélodie (12 ans), Tiffany (9 ans) et Marilou (6 ans). Ce sont
les amours de ma vie et ma plus grande fierté.

Êtes-vous mariée et si oui, depuis combien d’années ?
Je suis mariée à Jean Noël depuis le 10 juin 2000 donc depuis bientôt 16 ans. Nous
sommes en couple depuis bientôt 21 ans.

Revenons à votre carrière… Qu’est-ce qui vous intéresse le plus à l’Entrain ?
J’aime beaucoup pouvoir permettre à des personnes de créer des liens entre elles en participant à de nombreuses activités. De savoir que le simple fait de pouvoir venir nous
parler quand ça va un peu moins bien peut les aider à se sentir mieux est très important pour moi. J’aime être une intervenante sur qui les participants peuvent compter,
qui peut faire une différence dans leur cheminement.
7

Avez-vous un fait cocasse à nous raconter ?
En 17 ans, j’ai vécu plein de choses au sein de l’Entrain, certaines plus difficiles et d’autres
beaucoup plus agréables. Il est difficile pour moi de vous trouver un fait cocasse… Je
peux cependant dire que les participants font partie de ma vie depuis de nombreuses
années et j’en suis très fière. Certains ont pu assister à mon mariage. D’autres, ont vécu mes deux premières grossesses avec moi puisque je travaillais un bout de temps
enceinte. Un s’est même présenté à ma chambre d’hôpital lorsque j’ai accouché de ma
deuxième fille… Oups ! OK, un peu trop intime à mon goût !
J’ai eu à faire de nombreuses activités durant toutes ces années et certaines ont été de
grands défis autant pour la clientèle que pour moi. Je me rappelle entre autre la première fois où nous sommes allés à Arbres en arbres à Drummondville. Quel bonheur
mais quel défi de faire le parcours au complet; à 80 pieds dans les airs, je vous jure que
l’orgueil embarque car on veut finir en beauté…
J’ai de très bons souvenirs de plusieurs activités et plusieurs participants. Tous autant que
vous êtes, vous me rendez fière d’avoir choisi ce métier.

Depuis le début, vous avez sûrement connus plusieurs autres intervenants,
que ce soit des intervenants, des stagiaires ou des carrières-été. Pourriezvous nous en glisser un petit mot ?
En 17 ans, j’ai en effet, connu un grand nombre d’intervenants. J’ai la chance présentement d’avoir une équipe formidable. Véronique est ma coordonnatrice depuis maintenant 16 ans et je ne pourrais demander mieux. Elle est très à l’écoute de son équipe de
travail et notre bien-être est important pour elle. Elle est toujours prête à nous permettre
de nous développer comme intervenante, ce qui est très valorisant et très motivant. Depuis le mois d’août, je travaille aussi avec Marie-Claude qui très dynamique, toujours
souriante et très impliquée dans son travail. Elle est très consciencieuse et c’est
agréable de travailler avec elle. Je nous souhaite une longue vie en tant que collègues...
Pour ce qui est des intervenantes et stagiaires passées, il me serait impossible de toutes
les nommer. Si j’avais à en choisir une seule qui m’a beaucoup apporté et qui m’a fait
grandir comme intervenante, je dirais qu’Anne-Marie Demers avec qui j’ai travaillé durant mes premières années à l’Entrain a été très importante pour moi. Elle m’a montré
le métier sur le terrain. Oui, j’avais fait une formation de trois ans à l’Université mais
c’est à son contact quotidien que j’ai appris à me connaître comme intervenante, à trouver mes propres couleurs. Je lui en suis très reconnaissante et je suis toujours heureuse quand j’ai la chance de la croiser à nouveau. Merci Anne-Marie pour être encore
dans ma vie !

Est-ce que les hommes sont intéressés à faire une carrière dans ce domaine ?
Malheureusement, il n’y a pas suffisamment d’hommes qui travaillent dans le domaine de
la relation d’aide. Personnellement, à l’Entrain, j’ai en connu cinq ou six. Pour vous donner une idée de grandeur, quand j’ai fait mon cours universitaire, nous étions environ
120 étudiants lors de notre première année et nous ne comptions que 10 hommes. Et
pourtant, nous aurions bien besoin de messieurs dans notre domaine de travail. Alors,
l’invitation vous est lancée !
Shirley Tardif et Alain Desrochers
8
Défilé de mode
À l’Entrain, nous avons la chance de nous
réaliser pleinement par le biais d’animation d’activités ou encore en faire la
préparation
avec
ou
sans
support
Nous avons préparé le défilé avec le soutien précieux de Marie-Claude. Par ailleurs, sans elle ce projet n’aurait pu voir
d’intervenante. Les activités sont des
le jour!
moyens efficaces pour permettre de
Mon but premier était que chaque partici-
vivre et de faire vivre celles-ci! Pour ma
part, j’ai fait vivre un défilé de mode du
début à la fin! Quelle expérience enrichissante!
pant et l’auditoire y trouvent son compte.
Atteint! Les mannequins affichaient un
vrai sourire et les gens de l’auditoire
gloussaient fièrement. Les vêtements ont
Pour commencer, je suis allée chercher
été pris au Support, comptoir familial.
un coach en allant frapper à la porte des
La journée du défilé, j’étais fébrile! Tout
intervenantes. Marie-Claude s’est dite
d’accord à mon idée saugrenue de bâtir
un défilé de mode. J'ai trouvé des mannequins, Julie, Johanne, Éric, Lise et
Jeannine, et Marie-Claude s'est occupée
s’est bien passé! Et, je recommencerais
cette expérience avec joie en améliorant
ma préparation. Merci à Marie-Claude et
aux mannequins!
Cathy Bergeron
des vêtements et de la musique.
Votre psy-intérieur
Cher docteur le maître, je n'avais personne sur qui me fier ou me défouler et qui comprendrait ma prose et/ou qui me comprendrait simplement. Depuis deux ou trois semaines,
j’ai demandé de changer de médecin car mon premier a pris sa retraite. J’ai été vraiment
dépassé des choses incompréhensibles. La peur d’avoir peur, paranoïa, psychose délires
même amour platonique échecs sur échecs et institutions à la clinique Roi Rousseau.
Mais lorsque j’ai commencé à prendre ma médication très lentement dans un foyer en encadrement psychiatrique cela fait trente ans que je me dis que je souffre à cause des
fourmillements de bougeotte et brûler au soleil quand je suis exposé aux U.V. Maintenant,
ma nouvelle psychiatre et moi avons décidé que nous allons faire une réinitialisation un reset avec toute ma médication. Peut-être bien que ce type de pratique vous la connaissez
mieux que moi…..
Paul Fradette
9
Passion cuisine
La pomme n’est pas tombée bien loin de
l’arbre.
Fils d’un père boucher et d’une mère cuisinière hors pair; disons que je n’ai pas peur
d’un couteau ni d’un chaudron, mais bien que
je me débrouillais, la passion est plutôt récente.
On me parle de passe-temps, de découverte de passion, sans oublier le partage
que fût l’élément déclencheur.
On me demande depuis quand cet engouement pour la cuisine? Je réponds : depuis
que ma mère ne m‘en fait plus.
Je popote deux repas chauds par jour.
J’ai appris à recevoir. Je prends plaisir à
manger en bonne compagnie. Je n’ai rien à
envier aux menus de restaurants, c’est
possible de bien manger avec un faible
revenu.
Je vous invite!!!
P.S apporter votre dessert
Votre hôte Ghislain Bergeron
En vérité je crois que cela a débuté avec la
réalisation d’un objectif qui était d’organiser un repas à partager avec mon coloc. Ce
fût une belle réussite et un beau moment
de rapprochement. Fier et fort de cette
expérience, un déclic venait de se faire
dans ma tête et mon cœur; cuisiner pour
les autres.
Voici quelques recettes de
Ghislain…….
À la page suivante
10
Pain de viande
Matériel :
1 plat de pyrex allant au four
1 grand bol à mélanger
1 planche à découper
1 couteau tranchant
papier aluminium
Ingrédients :
1lb de bœuf haché
1 petite boite de soupe aux tomates
Préparation :
Graisser l’intérieur de votre pyrex de beurre ou
margarine. Couper l’oignon en petits morceaux.
Dans un bol mélanger le bœuf, le gruau, l’œuf les
morceaux d’oignon le sel et le poivre. Vider et
étendre et compacter le contenu du bol dans la
casserole. Verser uniformément la soupe tomates sur la préparation. ***Pour plus de bouillon, ajouter de l’eau environ ½ tasse. Recouvrir
d’un papier d’aluminium.
Cuire au four 90 minutes à 350F.
1 œuf
2/3 tasse ou 2 sachets de gruau
nature
sel et poivre
1 oignon
beurre ou margarine
Filet de saumon frais au four
Matériel :
1 plat pyrex allant au four
papier d’aluminium
Ingrédients :
1 filet de saumon frais (dégel
de préférence)
1 c. à thé de margarine
1 oignon jaune
sel et poivre
Préparation :
Déposer le papier d’aluminium au fond du plat (papier assez grand
enrober le filet dessous et dessus).
.tendre la margarine sur le poisson (au
goût). Couper l’oignon en petits morceaux
et étendre sur le poisson. Replier le papier
sur le dessus et replier les côtés. Cuire au
four à 350 ou 400 F pendant environ 30
minutes. La cuisson est adéquate lorsqu’une couleur blanche apparaît dessus et
lorsqu’il s’émiette facilement.
Donne une bonne grosse portion selon le
format du filet.
11
Côtelette de porcs sucrées
Matériel :
1 poêle
1 plat pyrex allant au
four
papier d’aluminium
planche à découper
1 couteau tranchant
Préparation :
Dorer les côtelettes dans la
poêle des deux côtés avec la
margarine. Déposer les côtelettes dans le plat. Dans
un bol, mélanger ketchup, eau, cassonade. Découper
l’oignon en rondelles. Déposer les rondelles d’oignon
sur les côtelettes. Vider la sauce dans le plat, sur la
viande. Couvrir d’un papier d’aluminium,
Cuisson :
Ingrédients :
4 à 6 côtelettes de porc
Cuire à 350 F au four, couvert 30 minutes.
2/3 de tasse de ketchup
Découvrir (enlever le papier d’aluminium) et cuire encore 20 minutes à 350 F.
2/3 de tasse d’eau
Donne 2 bonnes portions
1 oignon jaune moyen
Servir avec du riz ou des patates
3 c.à thé de cassonade
Verser la sauce des côtelettes sur le riz.
1 c. à thé de margarine
Meilleur lorsque partagé……..
riz ou patates
La grande victoire
Vous connaissez sûrement l’adage suivant : quand on veut, on peut? Avec un coup de main et
de la motivation, on peut atteindre les objectifs fixés au préalable. C’est le cas de Kevin Ratté. Il a fait disparaître 51% de sa masse totale. C’est beaucoup vous me direz et oui, ça l’est!
Voyons son parcours.
Tout remonte à loin. Plus jeune Kevin a été victime d’intimidation. Il s’est réfugié dans la
nourriture pour dissimuler ses sentiments qu’il avait de la difficulté à gérer. Il a commencé à
prendre du poids de façon graduelle. En 2014, Kevin a touché le fond. Il était difficile pour
lui d’avoir un emploi de plus de 5 heures et en perdait ses repères. Kevin pesait 422 lbs. Son
ami Jimmy lui a fait voir que cela était un suicide échelonné sur quelques années. Il fallait que
Kevin fasse des démarches pour qu’il se sorte de cette torpeur. Il a décidé de se prendre en
main. Ardument, mais sûrement!
12
Kevin a commencé à marcher de façon régulière. Il a consulté un médecin pour une chirurgie
bariatrique qui consiste à nouer l’estomac pour diminuer la faim. L’estomac, c’est un muscle ce
qui veut dire dans le cas de Kevin pourrait connaître d’autres rechutes dans la nourriture. Cela exige beaucoup de discipline et de contrôle. Suite à son opération, Kevin a perdu, avec sa
bonne foi, 200 lbs! Aujourd’hui la balance indique, 180 lbs. Mais quel cheminement extraordinaire! Kevin, avec grande motivation, s’est jeté dans l’exercice. Il cumule des heures et des
heures à prendre soin de lui au gymnase, à faire du vélo et à manger sainement (4 groupes
alimentaires, assiette équilibrée et plus petite portion). C’est le secret pour lui, sa recette et
ça fonctionne bien! Suite à son opération, il doit rencontrer son médecin aux 6 mois. Par ailleurs, c’est la nutritionniste qui décide si oui ou non il y a opération. Kevin est même devenu
porte-parole de Naturo2Sport! Kevin soulève un point : il faut faire le tri de ses amis pour
arriver, atteindre l’objectif fixé.
‘’Avoir en tête que les efforts seront toujours récompensés. Chaque défi t’approche de
la victoire. Chaque personne possède les outils du succès. L’important est de croire en soi.’’
Kevin Ratté est un modèle de courage, de volonté et de détermination. Je lui lève mon chapeau et lui souhaite du succès dans ses futurs projets de vélo et d’entraînement. Merci pour
le message d’espoir!
Bonne continuité et tu es un message d’espoir.
Cathy Bergeron
13
Une balade à l’état pur
C’était un vendredi de printemps ensoleillé
et nous nous dirigeâmes vers un endroit
connu, mais peu visité. La SPAA. Ce chenil
existe depuis 20 ans. Merveilleux si l'on
compare l’offre et la demande.
La SPAA a besoin de bénévoles! Chaque
jour! Donc, nous sommes partis un groupe
de 8 vers le chenil; nous étions des bénévoles! On a eu droit à un briefing de la responsable et ensuite nous nous sommes divi-
La SPAA est un refuge pour chiens et
sés en deux groupes et sommes allés faire
chats, entre autres ou bien de petits ron-
une promenade, faire marcher chacun un
geurs. Il y en a pour tous les goûts. Pre-
chien. Ça a fait du bien autant à la personne
nons l’exemple suivant : je veux un chat.
qui marche qu’au chien! Parfois, on avait
Deux choix s’offrent à moi : j’adopte un
plus l’impression que c’était le chien qui
bébé chat, le refuge stérilise l’animal et
nous promenait et non le contraire! Nous
l’autre option est d’adopter un chat adulte
avons eu du plaisir et c’est ce qui compte!
déjà opéré. Ce dernier est vendu à perte
(la SPAA est un organisme à but non lucratif) dans le sens que personne ne fait d’argent.
Avant d’acheter l’animal choisi, il
faut s’assurer avant qu’il soit le bienvenu
sous son toit et voir à quels besoins qu’il
réfute! Un animal, c’est une responsabilité
et il faut aussi savoir qu’est-ce que ça implique.
Activité à répéter. À part le froid, tout a
été bien dosé soit la durée et la qualité du
temps! Merci!
Cathy Bergeron
14
Viens faire un tour
Le 14 avril avait lieu notre traditionnel diner à la cabane à
sucre. Cette année, le groupe de l’Entrain s’est plutôt tourné à
celle de l’Invernois, à Inverness. Le départ était prévu pour
9H45. Prêt pas prêt, le groupe est en selle!!!
Après une trentaine de minutes de petite boîte jaune tant aimée, soit le bus, on est arrivé à la cabane à sucre. Le groupe
s’est un peu divisé sur différentes tables. Le party a commencé avec de la musique par un
chansonnier de bon augure. La fourmilière de notre groupe se soudait à trois tables différentes. Chaque table a été assignée par un numéro. Donc, à tour de rôle, nous étions invités à se servir un repas de cabane à sucre.
Après dîner, les intervenantes nous ont invité à aller marcher un peu pour favoriser la digestion et se dégourdir un peu. Notre énergie retrouvée, l’intérieur de la cabane avait pris
la forme d’un plancher de danse. Le plaisir était au rendez-vous. Certaines personnes se
trouvaient aussi à l’extérieur au soleil qui était présent. Une participante s’est mise à chanter ‘’il ne mouille plus pentoute, pentoute….tralala’’. On a bien rit. On a léché la palette en
après-midi.
Ce fut une très belle journée!
Cathy Bergeron
Visite de la caserne de pompiers
C’était par un froid intense d’hiver qu’eut lieu la visite de la caserne de pompiers. Il fallait
se vêtir chaudement, car dehors, il faisait un froid de canard! Mais pourtant, le groupe
d’entraide l’Entrain, était au rendez-vous pour une visite guidée de cet immense bâtiment.
Pour commencer la visite, nous sommes allés dans le dortoir des pompiers qui sont prêts à
surgir au cas où un feu se déclare ou bien qu’un accident éclate dans le périmètre où ils sont
affectés. Bon dodo et merci de veiller à notre sécurité. Pour poursuivre cette visite guidée,
le groupe s’est dirigé dans la salle de repos. Certains pompiers y étaient pour manger ou
bien pour socialiser entre collègues. La visite était en route vers la salle des classes académiques, là où les pompiers sont soit en formation ou pour apprendre de nouvelles approches.
Pour donner suite à ce bâtiment, nous sommes allés dans le garage qui sert de lieu pour y
abriter les camions de pompiers. Nous y avons vu l’intérieur de ceux-ci. De plus, nous y
avons constaté la rapidité avec laquelle ils prennent pour se vêtir. Le garage est grand; il
peut contenir jusqu’à six camions de pompiers.
Merci pour cette visite enrichissante
Cathy Bergeron
15
Est-ce que l’on vient au monde optimiste?
C’est une question que je me pose et je crois que pour moi à la naissance j’étais dans un milieu
plein d’optimistes parce que je compare l’optimiste à l’amour que l’on reçoit. J’ai eu la chance
d’avoir des parents, 2 frères et 2 sœurs où il y avait tant d’amour et aussi beaucoup d’humour.
La maison était remplie de musique, ma mère chantait et disait que chanter embellissait nos
journées. Mon enfance, mon adolescence et de jeunes adultes se vivaient dans la joie. Pourquoi
un jour les nuages sont arrivés dans ma vie et je suis devenue pessimiste, à travers tout ça j’ai
compris que de penser à ces coups durs me faisait détester la vie. Maintenant, je comprends
que les pages de mon passé ne sont plus d’actualité, les pages sont même jaunies. Je ne détiens
pas la vérité et que d’un coup de baguette magique tout est parti. Je me suis mise à penser aux
personnes qui traversent dans notre vie et qui laissent un bonheur infini, une façon de trouver
la vie belle. Cette personne est partie vers un monde meilleur en août dernier. Elle disait souvent (le soleil, il brille pour tout le monde). Avec elle, j’ai appris à dire je t’aime facilement. Le
matin, lorsque j’ouvre le rideau de ma chambre, je lève les yeux vers le ciel et je dis coucou à
mes amours. Ma vie à pris un autre sens il y a 8 ans lorsque l’amour à frapper à la porte de mon
cœur un 11 janvier le jour de la fête de ma mère et mon frère qui de là-haut me faisait un clin
d’œil malgré de nombreuses rechutes. Il est toujours à mes côtés. Il a compris les paroles de
la chanson de Vincent Vallière (L’amour c’est pas pour les peureux). Il dit qu’il m’aime malgré
tout. J’ai aussi la chance d’avoir 3 garçons, une charmante belle-fille, mes 2 sœurs, mon intervenante au CLSC et ceux de l’Entrain, mais je ne veux pas oublier mes 2 amours mes 2 chats
Charlie et Nala leur amour est gratuit. Il m’aide beaucoup quand je vais moins bien, ils sont
toujours près de moi. Un jour Armand et moi serons Papy et Mamie et ce sera un des plus
beaux jours de ma vie. Je vous souhaite de mettre de l’humour dans votre vie et l’optimiste
suivra.
Ann Lamontage
et comme mon fils Vincent me dit souvent : Que la force soit avec toi!!!!!
16
Mon premier chum
Poèmes
Mon premier chum s’appelait Ti-Guy
Il avait de la vie
Il est déménagé, à un moment donné
Là, je me suis bien ennuyée
J’avais 7 ans, lui 6
Une peine d’amour
C’est difficile à vivre à cet âge
La petite épée
Mon neveu avait perdu sa petite épée
Il était désolé
Il n’a pas lâché prise
Il dit à sa mère : Maman
Cherchons mon épée
Et voilà que, sur un brin d’herbe
La petite épée brillait au soleil
Espérance, espoir et confiance
Francine Rheault
Mon nom
Je n’ai plus de nom,
Les temps l’ont gardé.
L’existence a passé
Et a le temps enlevé.
Les chimères névrotiques
Ont
Fâcheusement renié l’existence ironique.
Je suis allée aux soirs, nuits magiques.
Et ai entendu un murmure :
« Ton nom est le mien »
Comment t’appelles-tu déjà ?
Cathy Bergeron
17
Tristes jours
Voici revenir les tristes jours mélancoliques,
Vers les nuits où je meurs.
Mon esprit est plein de clameurs,
Et de mélopées aux couleurs ironiques.
Triste, triste est mon âme.
Dans l’inconnu pleurent mes larmes taciturnes
Aux nuances latentes de mon amertume.
Voler ! Voilà mon être se refusant cette terre,
Voler, tel l’oiseau volant vers la folie passagère !
Névrosé, névrosé est l’oiseau.
Ce rêve où vivent les incompris,
Celui qui passe aux jours moroses
Épanouira en une douce pluie de roses,
L’agonie de mes doigts veloutés
d’innocence,
Pointent le ciel où scintille la symphonie étoilée.
La dysthymie de mes gestes d’ignorance,
Érigent des tours aux sommets des
collines rosées.
Immuable, immuable est la colline.
Le printemps de mes hivers glaciaux
Attendrit le froid de mes pourquoi
marginaux.
Armes spectrales abattront la rigueur
de mes saisons
D’où mourront les innommables déraisons.
Meurtrier, meurtrier est l’hiver.
Mon cœur agité par le temps qui gît.
Rêvée, rêvée est la rose.
Voilà terminés mes jours où je m’envole,
Les roses sur la colline disparaîtront,
Le rêve abreuvait naguère leur sol.
Pourtant, toujours l’hiver me caresse
en un doux frisson…
Cathy Bergeron
18
Section Blagues!!!!!!!!!
C’est l’histoire de deux newfies qui faisaient une balade en auto. Soudain, l’un dit à l’autre, nous sommes dans une pente et je n’ai plus de
frein. L’autre newfie lui répond, ce n’est pas grave, il y a un stop en bas!
Par Alain Desrochers!
Que sert à l’homme de gagner l’Univers s’il n’a pas
de culotte pour passer l’hivers!!!!!!
Par Jeannine Boisclair
C’est un client qui entre dans une quincaillerie et demande au commis « estce que vous avez des échelles de Richter »? Le commis lui répond non. La
semaine suivante, le même client revient et demande au même commis la
même question. Le commis lui répond : « on va en commander, mais ça va
prendre une bonne secousse »!!! Par Alain Desrochers
C’est l’histoire d’un policier qui se promène sur le
dos de son cheval lorsqu’un homme lui dit : « vous
avez un beau chien ». L’autre répond : « ce n’est pas
à toi que je parlais »!!! Par Alain Desrochers
19
1.
Section Bricolage!!!!!!
2.
3.
******Idée prise sur le site pinterest
20
Les jeux!!!!!!
21
22
Réponse!!!!!!
23
MERCI AUX PRÉCIEUX COLLABORATEURS !
FÉLICITATIONS POUR VOTRE BEAU TRAVAIL !
24
Journal L’Entraîneur
www.entrainm.org
Téléphone: 819-751-1922