résumé - Caribou Ungava
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résumé - Caribou Ungava
WYOMING'S UNGULATE LANDSCAPES MIGRATIONS: ECOLOGY AND CONSERVATION AMID CHANGING Matthew J. Kauffman (US Geological Survey, Wyoming Cooperative Fish and Wildlife Research Unit, Department of Zoology and Physiology, University of Wyoming) Ungulate migrations are in widespread decline across the globe. Because of its wide-open spaces, Wyoming still harbors many of its long-distance migrations, but the landscapes on which they depend are rapidly changing. Gradients in forage quality are the primary driver of seasonal migrations, and landscape-level alteration of forage resources, while subtle may alter migratory behavior. Recent work on elk indicates that supplemental feeding during winter carries over to influence spring and autumn migratory behavior. Altered phenology due to climate change may also challenge migratory ungulates via trophic mismatch. Research in moose indicates that individuals already vary by as much as 60 days in the timing of their spring migrations due to spatial variation in phenology alone. In mule deer, our work has shown that migrating animals closely track phenology by spending 95% of their 3-week long migrations foraging in stopover sites. These two studies suggest that migratory ungulates are unlikely to suffer from trophic mismatches. The influence of drought, however, does appear to reduce the temporal availability of high-quality summer forage, with recent studies finding demographic consequences in both migratory elk and moose. Although reduced predation is typically considered a secondary benefit of migration, the restoration of wolves and grizzly bears to the Greater Yellowstone Ecosystem have increased the calf predation rates of migratory elk. Energy development represents the final – and most pressing – conservation challenge for Wyoming’s migratory ungulates. Ongoing research indicates that such rapid land-use change, while not physically severing migration routes, is likely to diminish the benefits of migrations for individuals using impacted routes. LES MIGRATIONS D’ONGULÉS DU WYOMING: ÉCOLOGIE ET CONSERVATION DANS DES PAYSAGES EN CHANGEMENT Les migrations d'ongulés sont en déclin généralisé à travers le monde. En raison de ses grands espaces ouverts, le Wyoming affiche encore plusieurs de ces longues migrations d’ongulés mais les paysages dont ces animaux migrateurs dépendent sont actuellement en changement. Le gradient dans la qualité des ressources alimentaires constituent le principal moteur des migrations saisonnières et l'altération de ces ressources à l’échelle du paysage, bien que subtile, peut modifier le comportement migratoire. De récents travaux sur les wapitis indiquent qu’un nourrissage complémentaire durant l'hiver influence leur comportement migratoire au printemps et en automne. La modification de la phénologie en raison des changements climatiques peut aussi constituer un défi pour les ongulés migrateurs via un décalage trophique. Nos recherches sur l’orignal indiquent que les migrations printanières des individus varient déjà de 60 jours dues à la variation spatiale de la phénologie. Nos travaux sur le cerf mulet ont montré que ces animaux migrateurs suivent de près la phénologie en passant 95% de leur migration de 3 semaines à se nourrir dans les sites de pause migratoire. Ces deux études suggèrent qu’il est peu probable que ces ongulés migrateurs souffrent du décalage trophique. L'influence de la sécheresse, cependant, semble réduire la disponibilité temporelle des ressources alimentaires de grande qualité, ce qui peut entraîner des conséquences démographiques chez le wapiti et l'orignal. Bien que l’évitement de la prédation soit généralement considéré comme un avantage secondaire de la migration, la réintroduction de loups et de grizzly dans l'écosystème du Grand Yellowstone a augmenté le taux de prédation des faons de wapiti. Le développement énergétique représente le défi de conservation ultime - et le plus urgent - des ongulés migrateurs du Wyoming. Les recherches en cours indiquent qu’un tel changement rapide dans l’utilisation du territoire est susceptible de diminuer les avantages des migrations pour les animaux utilisant les routes migratoires touchées. 13