NUMERO 334 28 JUILLET 1918 Donnez
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NUMERO 334 28 JUILLET 1918 Donnez
28 J U I L L E T 1918 N U M E R O 334 Donnez-nous notre pain quotidien! On demande du pain. � On sert des promesses. � La situation à Messac-lesVentres-Creux et à Lourdes. il est une prière dans laquelle on dit . Donnez-nous notre pain . quotidien... Elu bien nos réfugiés ont beau la tin et soir, comme soeur Anne ils ne voie rien venir. On n'a pas oublié que M. Boret notre ministre du ravitaillement, «ans ia séance du '29 janvier dernier a dit comprendre le desir des habitants des régions envahies rentrant. en France libre, de manger a disttetion de ce bon pain de France. On sait aussi que chaque fois qu on s'adresse à lui, pour signa.er e manque de farine ici ou la-bas il bourre les réclamants de promesses. Toutefois il est une chose que notre ministre ne consent jamais à faire me dit un de mes amis, député, c'est de prendre des engagements et ce, sous prétexte qu il craint ne pouvoir les tenir, y jours les ressources en céréales pan.tiablcs d les possibilités de transport. Je ne veux paa prétendre ici- -que -le ministre du Ravitaillement, ne fait pas tout son possible pour arriver a nous donner satisfaction, mais simplement constater que ses efforts ne produisent guère d ettets i»uis«iuc malgré ce qu'il peut faire le pain continue à manquer, d'où de nombreuses plaintes. , La situation aetueJe ne peut, point se prolonger étant donné que le pain, nul ne le conteste est le facteur essentiel indispensable de J'alimentation, qu'il est la base du plus modeste repas, en un mot qu il constitue le fond de notre nourriture. Au moment où la farine se raréfiait nos gouvernants se sont vus contraints de îationner le pain, rien de plus logique, car mieux vaut le rationnement que la disette. Les consommateurs tenant compte des besoins économiques n'ont pas protestés Comptant bien que jamais, grâce aux mesures prises et annoncées il grand renfort d'articles, l'approvisionnement ne ferait pas d é f a u t . . . . Hélas ! ils se sont trompés. Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on les a trompés mais cependant il est de mon devoir de signaler et du devoir de tous de protester contre 1état de choses actuel. Pourquoi et de quelle fautemanque-t-on de pain dans le Pas-de-Calais, dans le Nord, dans le Tarn, dans les Pyrénées, dans ICi Corrèze, dans l'Allier et dans, quantité d autres départements. Pour peu on pourrait dire qu'on en manque partout en France ? Voilà ls question que tous se posent. On répondra ce que l'on voudra, mais on ne prouvera pas que certains de nos refusés touchent la quantité de pain attribuée lorsqu'ils en reçoivent. A l'appui de mon affirmation je pourrais reproduire de nombreuses lettres mais à quoi bon j'estime que la publication d'une seule suffira pour démontrer que les plaintes ne sont pas exagérées. Voici ce que ni écrit ivi. ueorges J1avenne au nom des réfugiés à Meyssac (Corrèze). « La question du pain est pour nous, angoissante. Etant rationné au strict minipunn, que devons-nous manger lorsqu'il manque de farine comme, ici à Meyssac,, Pour la seconde fois, en moins de 13 jours nous nous trouvons sans pain.... 6 jours sans pain sur 13 c'est intolérable. Ici nous sommes dans un contre où les habitants vivent de leurs produits, ceux-ci ne souffrent pas des restrictions aussi rien ne manque sur leur table. Par contre, nous, malheureux réfugiés nous manquons _ de tout et particulièrement de pain, de ce 'pain que nos petits, enfants nous réclament en pleurant. Ce n'est pas avec notre minime allocation que nous pouvons faire des réserves et acheter aux paysans aux prix exorbitants auxquels ils vendent. Jamais l'on supposerait que ces gens ont une conscience, ce sont des égoïstes qui osent prétendre que_nous sommes cause de la hausse des denrées. I^es 'pommes de terre nous les payons }20 francs les 100 kilos alors que l'arrêté préfectoral en fixe le prix à 70 fr. des amIs impossfbfc d'en trouver, du lait on ne peut point s'en procurer les gens du pays préférant, le donner il leurs bêtes. M. le maire connait la situation, c'est un honnête homme qui voudrait nous venir t'Il aide, mais il se heurte il la rapacité de ses concitoyens, lesquels exploitent notre misère. Aura-t-on bientôt pitié de nous, va-t.-on nous laisser souffrir longtemps encore dans cette commune de Meyssac qui pourrait s'appeler Meysçac-les-Ventres-Creux ? ....Aucune 'famille n'a touché le secours d'arrivée. Nos réclamations. restent sans écho ! Sommes-nous oui ou non des Français ... devons-nous longtemps encore vivre sous lexploifation et le mépris des paysans. Nous protestons et réclamons du pain et du respect... Il est bon de leur rappeler : 1° que le fait d'être réfugié n'est pas une tare pour celui que les malheurs de la guerre ont ruiné ; 2° que le ministre de l'Intérieur, M. Pams, a proclame « que l'assistance a"ux réfugiés correspond à une véritable dette contractée par la nation » ; 3° que le même ministre a recommandé aux fonctionnaires et autres « d'apporter dans leurs relations avec les réfugiés non seulement toute la correction et l'aménité qu'ils doivent. au public mais une sympathie réelle et Tin dévouement agissant. » vie chère qu'elle accorde aux bouilleurs du pays. ïïe compte monsieur le ministre, que vous voudrez bien intervenir pour faire rembourser par l'exploitant Tés sommes qu'il a indûment reTenues aux mineurs réfugiés et lui donner des ordres pour qu'à l'avenir il les traite sur le même pied que ceux de la localité. Avec mes remerciements anticipés, je vous prie de croire Monsieur le ministre, à l'assurance de mes sentiments, les meilleurs. "Basly, député maire de Lens. Les réfugiés e t la vie c h è r e Dans Le -Petit Journal lequel publie quasi chaque jour, ce dont nous le reniercions des renseignements utiles à nos réfugiés, nous lisons ce qui suit : Réfugiés belges, comme français (puisMaintenant si je m'occupe du Pas-de-Ca- que le gouvernement de la République a lais, que vois-je qu'on réclame iiu pain il généreusement mis sur le même pied ces Calais, à Houdain, il Keheur, a Hermin, à victimes, de souches différentes, mais d'éCaucourt, à CamTjlain-Chatelain, à Hurion- gale infortune) vont profiter, dans le Gard, ville etc., etc. et je nie demande quelle me- de la sentence d'un sage : le préfet même sure l'on va enfin prendre. Nos réfugiés jetés à travers la France, de cedéparlemenl. Vous, savez, ou vous ne savez pas que ces pitoyables épaves de trouvent de mauvais goût d'être contraints collectionner les tickets de pain faute de guerre cessent de toucher 1allocation acla miche réglementaire et de les garder cordée à leur détresse par l'Etat, si au salaire que leur procure leur Iravavl le pacomme spécimens d'une période difficile. Que va faire le ministre du Ravitaille* t,.on ajoute une indemnité de vie chère ment pour donner aux réfugiés le pain Un réfugié il qui la « sueur de son front » quotidien ? rapporte menl4ue!le.njsnf� 160 francs )par Surtout plus de promesses, nous atten- exemple cessera de toucher l'allocation ofdons des acte-, et des résultats. ficielle de 45 francs si la maison qui 1emAlfred Richahj. ploie a ajouté un secours provisoire de 50 Au moment de mettre sous presse je re- francs, en raison du renchérissement de co s nue longue lettre, de M. Broutin ad- la vie, il la rémunération régulière de son joint au maire de Billy-Montigny lequel se travail. La plupart de ces, administrât ions trouve réfugié il Lourdes. Ihiiw cette vine me dit M. Broutin l'on estiment en effet, que le réfugié qui touche manque aussi de pain, la .ration est l'ailiip par mois 210 francs (dont 50 à titre absoet de plus les jours de grands marchés les lument, aléatoire et révocable) est. vraiment hôteliers dévalisent les boulangeries. Aux si riche, si puissamment, dote qu on peut, et réfugiés il est répondu nous n'avons pas de doit lui retrancher son allocation d'exilé. pain pour vous que nous considérons Le préfet du Gard, lui a raisonné autre: comme des clients passagers. ment ' il a calculé le prix actuel de la vie, A Lourdes on engraisse des porcs avec il s'est, dit que le malheureux réfugié qui du p'ain. M. le ministre du Ravitaillement le loucherait 210 francs + 45 - 255 francs sait-il '? serait encore plutôt a plaindre dans les ruCette situation serait-elle ignorée aussi de des conditions actuelles du */'";/!/��' ,/0' ceux qui oui charge de représenter et de dé- lite et que les fonds municipaux feraient fendre les réfugiés dans le pays de la vierdonc une économie abusive à ses. dépens, ge "? en le sevrant de la modeste subvention due A. R. à son malheur. J'ignore le nom du préfet du Gard, mais la popularité que lui valest «on bon sens et son bon c9ur, tous e.^ préfets de lo�, les départements l auron Soyez b o a s pour les réfug es bientôt mélrilée, soyns-en surs. Car a n'y a émulation que pour le crime chez De plusieurs points de l'arrondissement les Boches, il n'y a émulation que pour la de Saint-Pol, il nous est parvenu des plainjustice et pitié chez les Français. tes de réfugiés relatant la situation extrêGérard Harry. mement pénible qui leur est faite par les autorités municipales de certaines communes � peu nombreuses, d'ailleurs � qui s'obstinent à vouloir les ignorer malgré L'indemnité de vie chère aux mineurs un aenument voisin de la lamine. Sous prétexte que les permis de séjour n'ont pas encore été acceptés, on leur reM le député Basly, vient d'adresser la fuse non seulement l'allocation, mais en- lettre ci-dessous à M. le ministre des tracore, ce qui plus est, les tickets d'alimentation, de sorte qu'ils son £ administrati- vaux-Publics. Vous avez contresigné dernièrement une veinent condamnés à mourir de faim... La question du morceau de pain quo- convention de salaires arrêtée par la Fédétidien est pour ces malheureux concitoyens, ration du sous-sol et le.s compagnies minièun véritable cauchemar ; ils vont de vil- res du Centre et du Midi. lage en village, de ferme en ferme pour Cette convention alloue une indemnité de le, mendier et trop souvent, hélas ! ils ne vi'e chère payable en plus des salaires peuvent le trouver pour la raison bien sim- a Montceau-les-Mines, seuls lé® ouvriers de ple que tout ' " le monde est rationné au la localité la touchent pour les membres de minimum. leur familie : ils reçoivent, mensuellement, On se demande a quels sentiments obéis- pour un enfant 2,50 pour deux enfants 7,50, sent ces maires tortionnaires de réfugiés? pour trois enfants 15 fr., et ainsi de suite � car, enfin, il n'est pas possible qu'un en doublant, la somme par tête d'enfants. homme sensé puisse se faire la conviction Les réfugiés sont exclus de cet avantage que la possession ou la non possession du bout do papier qui se nomme un permis sous prétexte qu'ils reçoivent des allocade séjour soit pour le réfugié une ques- tions de l'Etat. De sorte que c'est la Compagnie minière tion de vie ou de mort... � il est vrai que le prestige de la bureaucratie et la véné- «iiii bénéficie des indemnités allouées aux malheureux que la guerre a obligés de ration du formulaire administratif sont encore si grandes dans nos campagnes un quitter leur foyer. S'il y a un avantage à peu reculées... accorder, c'est à ces derniers qu'il devrait Que ces abus odieux résultent de l'é- aller. En effet, ceux de la localité sont ç-oïsme ou de la stupidité � ou des deux mieux logés, ils ont lours meubles leurs jaril la lois � c'est de peu d'importance quant dins, ils récoltent des pommes de terre et aux résultats, ce qui importe crt sont les d'autVes légumes. Les nôtres sont dépouilmesures à prendre en1 faveur de nos mal- lés de tout, et comme si cela ne suffisait heureux compatriotes traités en parias pas a leur misère, la compagnie des mines de Blanzy leur extorque des indemnités de par ces coqs de villages... Le r e t o u r d e s otages Dans notre dernier numéro nous avons publié la liste des otages du iPas-de-Calais rapatriés. Voici maintenant vers quelle résidence ils ont été dirigés. Chérorï Jules 4 9ans, de Rumaucourt (Annecy autorité militaire); Dambrenne J.-Baptiste 59 ans, de Dourges (Haute-Loire, convoi); Daussy Alphonse 50 ans, d'Ecourt-StOuentin (Evian. attente); Dehecq Joseph, o5 ans, de St-Léger "(Anneinasse attente) ; IJupret Marguerite (née Dupret) 42 ans, de Carvîn (Annemasse, attente) ; Ficliaux Chartes. 46 ans, d'Oisy-le-Verger (Annecy autorité' militaire) : G'ulïroy Jeanne-Rose, 18 ans, de Carvin (Evian attente) ; Lesnr Julia (née Dufour) 52 ails. de Meurchin (Evian attente) ; Létienne Charlotte 57 ans, de Dourges ("Evian attente ): Malfait Lydie, née Liégeois"36 ans de Carvin (M. Liégeois Jules, 94, rue de Grenelle il Paris 15e) ; Margrîs Marie-Thérèse née Stérin, 29 uns de Carvin rue de Libercourt (Evian, attente); Monscourt Franeine 3 ans d'Oisy-le-Verger (M. Monscourt Fernand, a Ouilly-duHoucly, par Moyaux, Calvados). Les d o m m a g e s de guerre Nous liions dans le Rappel : Une se passe-t-il..dans l'intérieur de cet, immeuble il l'abri' des artichauts dont, le hérissa jadis la défiante prévoyance de feu Madier de Montja.u ? Nous avons ouï dire qu'il y a quelques mois. un projet de loi instituant la pleine répartition des dommages de ' guerre, revenu, amendé et corrigé du Luxembourg, avait été confié aux bons soins d'une commission. Ou nous sommes les jouets d'une étrange illusion, ou les gazettes nous avaient affirmé que cette commission avec M. Desplas pour président, et M. Eymond pour rapporteur, était animée d'une dévorante activité, tendue, de toute sa force et de tout son pouvoir, vers, la conclusion. Nous nous étions laissé persuader aussi qu'un ministre spécial, peu--absorbé � et pour caifse � par lç souci du blocus austro-allemand et par la restauration des pays libérés, nous avait voué les trésors inemployés de son zèle et de son savoirfaire ? � Serait-il d'aventure arrivé malheur à cette commission et à ce ministre ? A quelle eôuse faïre remonter ce silence et. cette inertie. qui ont,, subitement, succédé aux protestations du dévouement le plus empressé ? Que veut dire cette sorte de paralysie générale qui semble s'être emparé a la fois de l'exécutif et du législatif ? Dans le monde des sinistrés, l'on s'épuise en conjectures à cet égard. rît nous ne songerons pas il cacher aux intéressés que, tes ,e�«!ijec.tinv- malveillantes l'emportent de beaucoup sur les autres. Non que les sinistrés saient animés d'un mauvais esprit. Leurs souffrances ne les ont. point aisris, ils s'en faut. L'immense majorité d'entre eux restent passionnément attachés aux institutions républicaines. Et il est permis de dire que cet attachement même ajoute aux douloureux sentiments -qu'un retard aussi injustifiable . aussi peu explicable inspire aux victimes de l'invi sion. Ouel thème pour les contemplateurs de la Repumique parlementaire ? Et que repondrons-nous dans l'avenir, aux hommes qui n auront que trop sujet d'exploiter la grande désillusion des sinistrés et de fonder sur un argument trop solide leurs campagnes antirépublicaines ? La Commission et le Parlement, qui lais- ' sent indéfiniment dormir une loi aussi né. cessaire le ministre qui manque à son devoir de « diligenter ». comme dirait M. de Monzie, � une pr�n'édure par trop moratoire, ont-ils .songé à cette conséquence fatale de leur mollesse et de leur négligence ? Cette loi de réparation on nous l'a promise dans les termes les plus catégoriques. On nous 'la doit. On n'avait pas le droit d'en reculer l'adoption définitive audelà des limités normales de la législature. Elle est à nous autres sinistrés, déracinés, qui ne sommes plus, pour la plupart, que campés sur le sol français, la charte de notre réincorporation a l'ordre social. Elle est tout notre espoir et tout notre réconfort l'amorce et le gage de réparations plus complètes. En laissant protester sa signature à l'échéance, le Parlement retient suspendues une foule de mesures administratives et secondaires, mais efficaces, dont nous pourrions "î^c'amer le bénéfice immédiat, si le principe de la réparation avait pris place dans nos codes. Oui,^ ce retard nous est infiniment préjudiciable et dommageable. Il nous déconcerte et nous afflige. Il dépose dans de certaines âmes ulcérées un germe de mécontentement et de désaffectation, à l'égard du régime et de nos hommes d'Etat. Nous serions reconnaissants à un journal, comme Le Rappel, que l'indépendance et la force de ses sentiments républicains qualifient pour faire entendre la voix des sinistrés d'avertir MM. Quidedroit du mal qu'ils font à de malheureuses populations et du tort qu'ils causent à la République. vient à la famille du disparu ; le plus souvent, même, le silence angoissant se prolonge pendant deux et trois mois. Nous écrivons ceci dans le but de rassurer les familles qui s'inquiètent souvent de n'avoir aucune nouvelle de ceux qui ont été portés disparus. « Patriotique : Car en travaillant pour ceux qui ont laissé libre à nos vaillants soldats leur sol natal, afin de faciliter la défense de la patrie outragée, ils sont intervenus dans la lutte dans la mesure de leur force. Il Que ces jeunes c9urs qui demain, seront des hommes représentant la partie vive de la nation se souviennent toujours que la vie n'est, vraiment remplie qu'à la Comment on e s t rapatrié directement condition de savoir auréoler son travail en faisant le bien. « Je sais que ces principes qui sont les . - Ce n'est pas une petite affaire de se vôtres sont au si ceux de MM. Guérin et faire rapatrier. Quand le train d'évacués Martin qui ont, guidé vos élèves dans leurs est "annoncé, on peut se faire inscrire à travaux. la Mairie, mais la Commandature fixe elle« Soyez tous félicités et remerciés. même le nombre d'évacués puis elle pro« Jv le fuis au nom du Comité, au mien, cède aux choix des rapatriés. Deux heumais je le fais surtout au nom de tous ces res avant le départ du train, on n'est pas infortunés qui, au milieu de la tempête, ont encore certain de partir. été jetés sur nos rives méridionales ! Elles Si l'on est agréé, la Mairie vous fait sont singulièrement hospitalières et grand parvenir un avis officiel de départ, petit nombre d'entre eux les regretteront lorspapier bien accueilli ! ! ! Puis, la Coinque le calme venu ils retrouveront leur mandature vous invite à vous présenter foyer..Mors tout le monde se rendra devant l'autorité allemande avec vos bacoiapte de l'effort fait et l'école profesgages (30 kilos par personne) afin de passionnelle aura sa part dans leur souvenir, ser une visite. vous trouverez la un éloge autrement On peut se présenter à la Mairie afin D e u x « g o t h a s » a b a t t u s à C a l a i s grand que celui que je vous adresse. de taire viser par la Commandature les a Veuillez, Monsieur le directeur, en papiers qu'on veut emporter, mais presque toutes nos félicitations à vos toujours on essuie un refus de visa, les Un des avions qui ont survolé Calais, transmettant ves, MM. Guérin et Martin, en garder Boches défendant d'emporter les valeurs, dans la nuit de dimanche à lundi, a été él/ pour vous une large part et me croire voles livrets de famille, etc. touché par les canons de la D. C. A. Le pirate a atterri dans les environs de tre bien dévoué. Les bons des régions envahies doivent C. de CABISSOLE. être remis à la succursale d'une banque Bergues (Nord). Les aviateurs, faits prisonniers, ont euxallemande pour être examinés et comptés. Afin de compléter la signification de Les Allemands les placent sous enveloppe mêmes déclaré le fait, lequel se justifie cette belle lettre et montrer ce qu'a pu cachetée. Défense de l'ouvrir jusqu'à l'ar- par la découverte, en ville, d'un morceau produire l'initiative de l'Ecole supérieure, rivée en France. On ne peut emporter plus de moteur allemand. , voici la nomenclature du mobilier fabriqué de 300 francs d'argent français, pas d'or, par les élèves pour le compte du Comité pas de bijoux, pas de photographies. des Réfugiés : La veille du départ, les évacués sont A L E R T E S ET B O M B A R D E M E N T S 100 lits, FAITES-VOUS VACCINER! convoqués et, pendant deux heures, écou50 tables, tent mille. recommandations ; on les pré34 placards, A Calais vient qu'ils seront visités minutieusement, Les mouvements de troupes et de popu200 bancs, Le vent qui souffla en tempête dimanche qu'après l'inspection, ils seront isolés, lation causés par la guerre pouvant avoir durant toute la journée ne faisait nulle- qu'ils ne pourront emporter aucun papier, 50 porte-manteaux. pour effet d'introduire et de propager à sauf les livrets de Caisse d'épargne. ment prévoir une nuit mouventée. La main-d'9uvre de ces diverses pièces Paris des germes de maladies contagieuses Le lendemain, à l'heure fixée (10 heures), En effet profitant qu'Eole avait apaisé et. notamment de variole, l'Administration peut être évaluée à 1.000 francs contribuon se rend à l'endroit fixé pour la visite, son courroux et que toute la ville après a pris, dès le début de la guerre, un en- tion de l'Ecole il l'9uvre si intéressante fait l'appel, puis les Allemands procèune, journée bien remplie, reposait dans on semLlje .de mesures destinées à prévenir du secours aux réfugiés. dent à une visite des plus indiscrètes. Il une douce quiétude, des avions allemands faut tout enlever jusqu'aux corsets et aux Nous joignons nos félicitations a celles 1invasion de cette maladie. Des séances sont venus survoler Calais. hebdomadaires. de vaccination ont été no- plus autorisées que nous venons de publier bottines. Les photos et le moindre écrit tamment organisées dans chaque arrondis- et donnons en exemple le geste des élèves Il était eriviront minuit dix quand si- qu'on voudrait passer en fraude disparaissent. sement de Paris ; des affiches, apposées de l'école professionnelle et de leurs maîrènes et canons se firent entendre. sur les murs des mairies, indiquent les tres distingués. A minuit, on nous dirige vers la gare Peu après l'alarme, des bruits de molieux et heures de ces séances. Merci pour les Réfugiés. teurs résonnèrent dans l'air et bientôt les et on nous fait monter dans des voitures de 3e classe. Nous sommes en décembre Les réfugiés, des régions envahies ou évacanons de la D. C. A. ouvraient un feu et le train n'est pas chauffé. A 2 heures cuées peuvent se trouver particulièrement nourri contre les pirates. du matin, les autorités civiles de la ville exposés aux atteintes de la variole, soit L'aide australienne aux évacués Par instants, la canonnade devint assour- nous font servir du café chaud, cela nous par suite d'un contact avec des personnes dissante et au milieu des coups de canon réconforte. provenant des régions où cette maladie on entendait, nettement le bruit caractérisLes Australiens, gens pratiques, ont A 5 heures, le train se met en marche. sévit, soit par suite de l'état de moindre tique des bombes ou torpilles éclatant ; Au revoir, à notre cher pays, quand le adopté un système qui permet aux évacués résistance physique où ils se trouvent du parfois même le sol tremblait, comme agité reverrons-nous ? Dieu seul le sait. fait des souffrances et des épreuves endu- de retrouver à J'arrière les meubles et les par une secousse sismique. objets qu 'ils avaient été forcés d'abandonrées. Nous passons à Valenciennes, Aulnoye, ner dans leur fuite précipitée ; ils font des Vers deux heures un quart, la fin d'a- Hirson, Charleville, Mohon,. Sedan, BazeilC'est pourquoi nous insistons de la fa- lots. par maison et les . étiquetent avec le lerte était donnée. les, Carignan. Nous descendons à Cariçon la plus pressante pour que tous ceux la maison ; puis ils les transMais une demi-heure s'était. à peine écou- gnan et nous allons prendre un repas de nos compatriotes réfugiés qui n'ont pas numéro àdel'arrière où les propriétaires reslée, qu'une nouvelle alerte durait jusque chaud. Gardés militairement, on nous con- été inoculés avec succès depuis cinq ai» 1 portent pectifs peuvent le« retrouver. duit dans des baraquements de prisontrois heures moins le quart. niers. Vastes remises, couvertes de tôle au plus se fassent revacciner dans le plus Des objets précieux, dit un évacué, 011t. Plus courte que la première, elle n'en ondulée, ouvertes à tous les vents. Les court délai possible. pu ainsi être récupérés. Une ménagère a fut pas moins aussi violente. bancs et les tables, tout est repoussant de pu rentrer en pdssesfeion d'une acrmoi|re saleté, et nous hésitons à nous asseoir. fil;, malheureusement, ces deux Misitefs ; pleine de linge magnifique, sans qu'il y On nous sert dans des terrines en terré nocturnes firent quelques victimes parmi V i m y et S o u c h e z s o u s les f l e u r s manque une serviette. la population civile, ainsi que des dégâts cuite une bouillie au riz et an e-rns. MalLes Australiens oui, de la méthode, de gré notre faim, nous ne pouvons absormatériels. ber ces mets et nous demandons du café. L'impassibilité de la nature en présence l'ingéniosité et de la verlu. Il 11est guère plus appétissant, et nous som- des pires carnages est particulièrement A Saint-Orner mes obligés de retourner à notre wagon caractérisée par la floraison incessante des LE RAVITAILLEMENT et de nous contenter des vivres emportés ruines amoncelées sur toute l'étendue du L'alerte a été donnée à Saint-Omer di- dans nos sacs et nos paniers. d u n o r d de la F r a n c e o c c u p é e front. manche soir, vers onze heures. Elle a duré A 19 heures, nous arrivons à Metz, ville jusqu'à deux heures du matin. Des avions Des combattants du Nord ' nous disaient superbe, splendidement éclairée, ce qui TTn communique fort pessimiste au sujet boches ^a,ssa!ifc(nt à proximité de 'Saijntleur surprise d'avoir retrouvé, le mois derde la situation du ravitaillement des terriOmer, se répandant dans toute la région nous étonne bien, car en pays occupé, on ji^er, couvdrteisi d'une; hgrbiei -verdoyja(nte située entre Cassel, Saint-Omer et la cote, voile les becs de gaz. et semées de coquelicots et de bleuets les toires occupés de la Belgique et du nord Nous continuons notre chemin pour depuis Calais jusqu'à Dunkerque. hauteurs, dla Vimy abandonnées par eux de la France ayant paru dans certains jourStrasbourg, ville également magnifique. nous nous sommes adressés a 'Offil'an dernier, désolées par la mitraille jus- naux, De nombreuses bombes ont été jetées A 4 heures du matin, nous passons le ce belge du ravitaillement au Havre, pour qu'à présenter l'aspect d'un terrain lunaire. par eux sur toute cette région. La canon- Rhin à Kehl. Le paysage qui s'offre à nous avoir des détails et avons la satisfaction de nade anti-aérienne a été particulièrement est. admirable. Nous arrivons à Offejibourg, Loi village de Souciiez voit des roses pouvoir annoncer que les renseignements violente. où les dames de la Croix-Rouge allemande fleurir dans ses jardins dévastés et à demi eu question sont absolument erronés. A Sàint-Omer môme rien à signaler. La nous servent un déjeuner froid, une tar- ensevelis sous les ruines. C'est à croire que Il est vrai que les nécessités du ravitaildéfense antiaérienne n'a pas eu à interve- tine de pain gris avec un peu de marmele sang même des hommes fertilise le sol lement et du tonnage par suite de l'entrée lade. nir. où ils tombent et ne saurait en tous cas, en guerre des Etats-Unis et, de la guerre Nous entrons dans la Forêt Noire. Nous désarmer f éternel sourire de la Nature... sous-marine, ont petit a petit fait que la Liundi matin, à sept heures, moins un filons dans les montagnes plantées de saCoquelicots, bleuets et roses recouvrent situation de la Commission for Relief Bclquart, un avion boche a essayé de survoler la ville. Il en a été empêché par les ca- pins couverts de neige, nous voyons des la bas les tombes de nos braves soldats gium était devenue très mauvaise, sinon de marbre banc et nous pasnons. antiaériens et obligé de faire demi- carrières morts en défendant. la Patrie, ne l'oublions désespérée et que la ration de pain qui sons sous plusieurs tunnels. tour. pas [�4 iii�'H(non^ noua. respectueusement avait, dû être réduite successivement de 330 grammes à 300 et enfin à '260 grammes, meA Fribourg, on nous sert du café chaud, en y songeant naçais /Je devoir être réduite encore à puis c'est Inrindingen ; nous achetons des moins mais grâce au dévouement de la cncartes, on nous permet de les expédier en L a « c a r t e rase » rection de la C. R. B. et des délibérations pays occupé et aux prisonniers de guercouronnées de succès du ministre belge des re. Puis, on nous fait descendre pour nous des s o l d a t s d i s p a r u s L e s r é f u g i é s à A l a i s la M'arme a la conférence interalliée de Pavisiter à nouveau, particulièrement exaris le 2-1 avril dernier ; grâce surtout aux miner notre argent. Quelle ne fut pas nodémarches fructueuses faites à Londres déception en voyant changer nos pièPour chacun des prisonniers français tre Voici la lettre adressée par M. de Ca- par les ministres de Broqueville, Segers et ces de 5 francs contre des marks avec une des dernières offensives allemandes, lavis perte de 10 %. Et ces Boches nous avaient � bissole, président du Comité des réfugies Van de Vvvers on peut, dire de façon a peu « disparu » a été transmis aux familles ; permis de prendre 300 francs en argent de 1arrondissement d'AIais (Gard), a M. près certaine que présentement le ravitailcelles-ci attendent dans une douloureuse Labre, directeur de l'Ecole professionnelle. lement des parties envahies de la Belgique que nous espérions emporter en inquiétude la carte rose venue. d'Allema- français et du nord de la France est assuré. France. Toujours fe chiffon de papier. Engne, premier signe de vie qu'il est per- fin, nous quittons l'Allemagne, nous voilà « Monsieur le directeur, Il n'y a non seulement plus il craindre mis au prisonnier d'adresser à sa famille. a Schatfou.se, en Suisse, et nous y recevons 5 Grâce à votre concours et a celui des pour le moment, une réduction de la ration Aux termes de l'accord conclu en mars un accueil enlliousinste. Nous nous trou- élèves de l'école professionnelle que vous actuelle de paru de 250 grammes mais au entre les gouvernements français et alle- vons en pays .uni. On fait entendre en 110- dirigez avec tant de distinction, notre contraire il y a tout espoir de la voir bienmand, tout prisonnier est autorisé à adres- ho honneur la c( Marseillaise », la c( Bra- comité des réfugiés a été 1doté d'un vrai tôt rétablie il 300 et peut-être mêiiie à 330 ser à sa famille, dans le délai de huit bançonne » et l'hymne national suisse. magasin de meubles et d'ustensiles de mé- grammes. jours qui suit sa capture, une carte fai- Cette musique a le don de nous faire tous nage. sant connaître s'il est blessé, la gravité de pleurer Les dames de la Croix-Rouge et « Votre enseignement n'a pas recherché Union des Comités français sa blessure et le camp où il se trouve ine.s soldaIs suisses nous accompagnent dans seulement pour les jeunes gens qui vous terné. Ces cartes, de couleur ;-ose, doivent les hôtels préparés pour nous recevoir. des réfugiés de la Haute-Baronne sont confiés un résultat pratique immédiat, être acheminées le, plus rapidement posil s est élevé plus haut, il a poursuivi un On nous sert un repas réconfortant, les sible, sans être soumises aux formalités de personnes les plus malheureuses reçoivent but moral et patriotique dont on ne sauM. Georees Loth, président du comité des la censure. Réfugiés Ardennais de la HaWe Garonne, gratuitement des vêtements neufs et le soir rait, trop vous louer. nous prie de reproduire l'ordre du jour qui Les fami Iles françaises titténdenf, et s'in- "M lions dirige tous sur Genève. « Moral ; Car quoi de plus beau, de suit : . quiètent, les semaines passent, rée n'est, Nous sommes bien las, mais nous allons plus noble, de plus grand que de prêter Les membres du bureau de l'Union, des en effet, jamais avant un mois, après la revoir la France, ce qui nous donne des concours à l'infortune et d'aider son Comités français de réfugiés de la Hautedate de la capture, que la carte rose par- li'ires A Genève, nous tombons ci»--admi- son semblable dans la misère ? Garonne, représentant les départements des ration devant le lac. Le premier prison- j nier français que nous voyons, un mutilé, I est embrassé par nous tous. Le pauvre garçon est si emu qu'il en jdeure. Il a sa femmet et ses enfants sous la botte allemande. Quand les reverra-t-il ? Nous nous rendons à l'hôtel où nous recevons un accueil inoubliable. Nous changeons nos marks contre de l'argent français avec une perte de 30 %. Une fois restaurés nous partons pour la France. Nous avons le c9ur serré. Qu'allotis-nous apprendre ? Que sont devenus les nôtres depuis la guerre ? Nous voilà à Annemasse ! Dire ce que nous ressentons en mettant les pieds en France est chose impossible. Nous recevons un accueil touchant, puis guidés par des civils et. des soldats, nous nous rendons dans les hôtels de la ville. Nous passons ensuite au bureau de M. le commissaire afin de savoir si nous sommes réclamés par des paren 1s ou des amis. Pour les uns, c'est la joie, pour les autres, la douleur, car il faudra se rendre dans des pays inconnus. BLOC-NOTES D E L ' A V E U G L E SI J'ETAIS FLEUR Si j'étais fleur, j'eus rêvé de n'éclore Que dans les champs, au milieu des moissons : Soit dans les blés, dont la plaine se dore, . Soit sur la lande où bêlent les moutons. J'eus imploré d'être la violette. Celle des bois, dont � � n fait un bouquet Oui, pour deux sous, parant la midinette, Fait son corsage encore plus coquet. J'eus envié les mignonnes clochettes Du. muguet blanc, puisqu'il a la faveur, Aux premiers jours du temps des pâquerettes, Pour les amants d'être un porte-bonheur. J'eus demandé d'êlre rose de France, Mais son parfum ni sa tendre couleur' Ne m'auraient, point dicté ma préférence Car, a lui seul, son nom est un honneur. Par dessus tout, j'eus voulu, chrysanthème, Naître et mourir pour parer le cercueil De nos héros, de ces vaillants qu'on aime Plus fort, et mieux lorsqu'on porte leur [deuil. Elisée DORÉ. Ardenues, de la Marne, du Nord, du Pasde-Calais, de la Somme, de l'Aisne et de l'Oise, soit au total, plus � � !� quinze mil.e réfugiés, réunis le dimanche 2 juin, sal.e du Sénéchal, 17, rue de Réinusat ; A l'heure ou se jouent les destinées du monde et de la civilisation ; Adressent aux sublimes poilus alliés qui versent à flots leur suit' pour a défense de la liberté, l'expression de leur fervente et respectueuse admiration ; déclarent conserver leur inaltérable et sereine confiance en la victoire de nos armes et du droit, en la résurrection de leurs petites patries ; saluent avec émotion leurs frères prisonniers depuis tant de mois de l'an Ire côté des lignes et ceux qui pour la deuxième fois voient leurs foyers détruits par les barbares ; Ils se séparent au cri de : Vive la France! Vivent nos provinces martyres ! L'aide de l'Amérique Le canal du flopd-Est e t le d é p a r t e m e n t d e [l'Aisne «.!�� présidents des conseils généraux de l'Ai-i»:-. du Nord du Pas-de-Calais, des Ardcii'io cl de la. Somme se sont réunis la sema.ne dernière il la préfecture provisoire du Nord, rue Montalivet, pour y mettre sur pied, u n programme d'action d'après guerre. Les membres des connu issions départementalt m, préfets et sous-préfets furent conviés, à l'une de ces réunions, celle de samedi où furent élaborés le tracé du canal du Nord-Est., destiné à relier les ports de . i-, ci de Boulogne au canal du Bas-Rhin et les moyens financiers propres il réaliser ce gigantesque travail. Un rapport fait sur ces deux points par uue sous-eomniission a été adopté à l'unanimité. Il a ('lé décidé notamment que les frais d'établissement, dudit canal seraient répartis entre les départements intéressés au prorata de la valeur de leur centime additionnel. Poignée de nouvelles Les déportations continuent à Gand, où les Allemands ont pris de nouveau environ dix milles civils. Certains jours, ils on! enlevé de 1.500 à -2.000 hommes. Dans fonte la Belgique s'élève une clameur de détresse en présence des traitements infligés aux citoyens belges. t.are a la grippe espagnole ! Celle maladie qui se promène par toute l'Europe pour le moment a sévi à Paris il y a plus de cinquante ans, avec une intensité particulière. On lui avait même donne un nom : « la_ follette ». En 1733, elle s'était montrée cFuno violence extraordinaire et un auteur dramatique s'était aiênte avisé d'en porter les ravages sur la scène. On y voyait dans une. manière de comédie-bouffe une multitude de personnages atteints de la nouvelle maladie et le tout se terminait par un ballet divertissant dans le goût de l'époque. .v n( suiib ou iu nouvelle réunion spéciale de l'Office technique, le prix maximum pour la vente en gros il Paris des pommes de terre, primeurs, a été ramené à 50 francs les 100 kilos pour provenance de Bretagne et 60 francs pour provenance de la région parisienne. En conséquence. M. le ministre du Havitaillement a prescrit que les prix de détail doivent être fixés à un maximum de 65 centimes le kilo pour provenance de Bretagne et 75 centimes pour provenance de la région parisienne. MM. les préfets ont été priés de veiller a ce que les pçix pratiqués dans des départements soient en harmonie avec ceux signalés. Au banquet donné le jour de la fête da l'Indépendance, à la Chambre de commerce américaine de Paris, M. Walter Berry, président, de cette Compagnie, a prononcé un discours. Nous en détachons l'important passage suivant, qui sera lu avec le plus vif intérêt par nos concitoyens des régions envahies. a Mes amis de France, avant noire enApres lecture de la taxation ci-dessus, trée dans la guerre � et nous y entrons à on apprendra non sans étonnement qu'un peine aujourd'hui � les Etats-Unis vous stock de pommes de terre acheté a Saintont consenti des avances financières. Au- Mal o a 22 fr. les 100 kilos, vient d'être jourd'hui, nous nous rendons compte plei- vendu MM! fr. les 100 kilos il Bouloane. Il nement que, pendant quatre ans, cest pour y a empiète, et incessamment, espéronsnous que vous vous battiez. Alors, ces le, il y aura poursuites. avances étaient pour nous ; c'était/prêter à nous-mêmes. Donc ces avances. ions les médaillés militaires depuis le jusqu'au dernier dollar doivent être an-' début des hostilités seront remboursés de uulées. Pendant que votre mur vivant te- la valeur de la médaille qu'ils ont dfi ftyer nait ces hordes enivrées de domination au moment de la perception de leurs preuniverselle � les tenait pour nous � vos miers arrérages, Une circulaire fixant les chantiers navals étaient déserts, votre Hotte modalités de ce remboursement sera pumarchande tombait en ruines Donc, après bliée prochainement,. la guerre, nous serons prêts à vous donner les navires nécessaires et tous les moyens de reprendre pleinement votre commerce maritime. Puisque c'est pour nous que vos L i s t e d e s R a p a t i l é s villes ont été mises à sac, uos fourneaux incendiés, vos usines démantelées, c'est à nous de 'vous les reconstruire. Et nous le Convoi du 13 juillet 1918 (soir) ferons. Et quand nous aurons fait tout BAPAUME. - Delury J. B., 39 ans, Socela, nous rentrerons chez nous, en remerciant encore la France d'avoir sauvé k' phie, née juerfhe 39 ans, livian. �- Laurent, 9 ans, François 8 ans Evian. monde du pangermanisme. » � George Eudoxie C'est, avec plaisir que nous enregistrons néeMETZ-EN-COUTURE. liolland 71 ans, Annemasse. ces nobles paroles et nous remercions M. 01S Y-L1~ERG ER. � Pâti lion Marie 73 Waltcr'Bcrry de les avoir prononcées. Nous ans, Evian. envisagions tout récemment les possibilités de réalisation du v9u formulé par de Convoi du 15 juillcl 1918 (.soir) nombreux sinistrés de voir les Alliés cooANNA Y-S-OUS-LENS. � Tourbier Elise pérer au relèvement de nos régions. La 18 ans, Haute-Loire. promesse du président de la Chambre «e BUCOUOY. � Audegond Joséphine, née commerce américaine est il cet égard, très Rivaux 82 ans, "îTaute-Loire.� Rivaux Guisnette et nos amis d'Outre-Atlantique n'ont laiii 77 un- ; Jeanne 40 ans, Julienne 27 ans pas l'habitude d'en faire de vaines. Haute-Loire. HARNES. � Lhortios Marina 25 ans, HteLoîre. LENS. � COulon Elise, née Arlant, 39 ails Ce q u e l ' A l l e m a g n e Marcelle 15 ans, Marguerite Il ans, Jérémie e x i g e d e l a H o l l a n d e 9 ans, Hte-Loiïe. 1 OTS\ -LK-VERGER. � Carpentier Léa 25 ailS, Hâte-Loire. � Coupez Eodie, née Lais60.000 vaches, 13.000 chevaux. 200.000 ne 28 ans, Fie-Loire. peaux, 6 millions de livres de ,vo!aille* R0C()U1GNY. � Bigonet Elise, 20 ans; Londres Il juillet. Léa 6 mois, Evian. D'après le correspondant du Daily Mail Convoi au 16 juillet 1918 (matin) à La Havre, le Teleijraaf publie la liste suiACH I ET-LE-GBAND. � Périls Gustave, vante des produits que -'Allemagne deman- 51 ans. Estelle née Hénicque, 42 ans,!, von. de à la Hollande de lui fournil- : B KAT:TvïET7.-L F,S-C AMBRAI. �C orbier 60.000 vaches, 5.000 chevaux, 8.000 che- Berthe, née tancelle, 28 ans, Annemasse. � vaux d'un an, 5.000 tonnes de. beurre, 11.600 Lancclle Rosine, née Lebanc, 56 ans, Elie tonnes de fromage, 2 minions d'9ufs, 11 ans: Annemasse. 300.000 livres de graisse, 6 millions de BEHAGNIES. � Cuvillicz Alfred 57 ans, livres de ,volai'le, 26 millions de livres de Coralie, née More! 58 ans, Hte-Loire. sucre, lOO.OOOpeaux de b9ufs, 100.000 peaux BILLY-MONTIGNY. � Bossut Isidore, de cheval et de veau, une certaine quantité 47 ans, Annecy. � Court ecuis.se Paul,44 ans de quinine des Indes néerlandaises. Annecy. � Vereycken Albert 67 ans, Hte% Les négociations sont en cours. Les re- Loire. ,. présentants de la Hollande protestent ÉmeTBOIRY-BECOUERELLE. � Bucamp Mégiquement contre les exigences de l'Alle- dard 75 ans, Hte-Loire. � Cartier Gustave magne et, sur bien des points, il est peu 41 ans. Atinecv. probable qu'un accord se fasse. BUfXY-GRSNAY. � Couplez Marie, 34 L'Allemagne insiste particulièrement sur ans, liée DuLrencq, Maurice 12 ails, Meillela vente à bref délai de 60.000 vaches. ne. COURCELLES-LES-LENS. -- Dupent Olive, née Goguillon 24 ans, Henri 7 ans, Clément 5 ans, S.-et-Loire. �-_Guilaume Valentine, née Capelle 25 ans, ifauline 6 ans, Emie 5' ans, S.-ct-L. � Leroux Elise, née Lambert, 25 ans, "Fernande 8 ans, Hte-Loir e . . F0U 0IJ1E R ES-L ES-L ENS. � Bernard Georges 35 ans, Annecy. � Jul;a, née Hulens 42 ans, Georgette 9 ans, Evian. � Milan Marie, née Ferry 6 Oans, Annemasse.� Milan Léon, 20 ans] Annecy. � Place Zéphirin. 55 ans, Lyon. � Veys Julienne 24 ans. Evian. GREYILLERS. � Jacquin Martial 51 ans, Annemasse. � Augustine, née Magniez, 49 ans, Hte-Loire. HAV RINCOURT. � Milot Eugénie, née Podevin 47 ans, Evian. LIG.NY-TH1LLOY. � Rousse! Elie, 57 ans llte-l.oire. � Wallet François 56 ails, Sidoine � . 7 ans, Evian. I,1EVJN._� I)ut.oit Marie,née Deliour 24 ans, René 5 ans, Hte-Loire. ûlEUICOURT. � Miusin Auguste 51 ans ' lfte-Loire. NL UVILLE-YITASSE. -^Lefranc Adèle nee 1 any, 44 ans, Annemasse. � Lefranc Henri, 42 ans, Annecy. � Lefranc Jeanne. 10 ans, Annemasse. � Pavy Hortense, née Vasseur, 69 ans. Annemasse. NCMiiUTTr. � Guguet, Henri 65 ans, Madeleine née Labalette, 56 ans, Maria, 33 ans, Madeleine 16 ans, Hte-Loire. OUEANT. -- Benoit Chartes. 55 ans, Hcrmance_ nee Lâcherez 54 ans; Hte-Loire. SAW-AUMIrtES. � Cuvelier Sophie, liée 1nmi�v., 43 ans, Iftîephonsc 16 ans, Lyon.� l'asijueMe Louis, 52 ans, Hte-Loire. � Guillemot Hipnolyte, 51 ans, Annemasse. SAPn.iNiES. � Benoît Gustave 64 uns Julia, nee Liuerlet 59 ans, niafhilde 23 ans, ' i.-'ire. � Leroy Marie, née Lcquette 56 ans, Hte-Loire. te 28 juin, avec un cran admirable et plein d'autorité, capturant personnellement cinq prisonniers qui gênaient la progression de -a section. » Déjà titulaire de la médaille militaire. C'est, la 7e citation obtenue par ce sousofficier qui compte il son actif de nombreuses campagnes en Algérie, au Maroc et en France depuis le début, blessé une seule fois en Belgique, sur l'Yser, par 22 éclats d'obus et ramassé seize heures après par les brancardiers canadiens. Aussi modeste que brave, ce sous-officier ne veut pas accepter le grade supérieur. A tous ces braves, nous adressons nos plus vives félicitations. r M O R T S AU C H A M P D ' H O N N E U R BU1RE-LE-SEC. � Le commandant breveté d'état-major Paul Courtin, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, trois citations, médaille du Maroc, est tombé glorieusement à la tête de son bataillon, le 9 juin 1918, à l'âge de 38 ans. Le commandant Courtin est le plus jeune des fils de M. Courtin, l'ancien instituteur de Buire-le-Sec. BOULOGNE. � Longuet, Henri, du 127" régiment d'infanterie, est mort pour la France, le 9 juin 1918, des suites de ses blessures, à l'ambulance 5/59. � Dupuis Camille, caporal du 127e régiment d'infanterie, est mort pour la France, le 7 juin 1918, à l'ambulance 5/59, S. P. 164, des suites de ses blessures. SAINT-OMER. � Nous apprenons avec Regret la mort de Fernand Neuville, (ils de i honorable avoué près le tribunal civil de Convoi du 16 juillet 1918 (soir) Sous-lieutenant au 110° régiBAPAUME. � Cosson Marie, 39 ans : Saint-amer. ment, d'infanterie, il est glorieusement Uayonne. � Mazon Marie, 40 ans; Bayonne. tombé au champ d'honneur, le 1er juillet CALAIS. � Y'ernalde Pierre, 73' ans � ' dernier. Evian. � André Duuiont est tombé glorieuseHE NIN-LIETAR D. � Grosse!. Alida, 18 ment au champ d'honneur, à la bataille de mis; Annemasse. Verneuil-sur-Marne, le 30 mai dernier, en accomplissant une mission de confiance. Convoi du 17 juillet 1918 (malin) Il y a deux ans à peine que le Ylillant AI il M*'IIP. � Héraguelle Ismérie, née soldat suivait encore les cours du Lycée \aas|. 56 ans; Alice, 17 ans: Annemasse. DROGOURT. �- Drouart Charles, 77 ails; où son père enseignait avec dévouement et distinction. Annemasse. Sa carrière aura donc été aussi biève l-HIvSNES. � Pagnien Lucie, liée Robbe, .52 ans; André, 5 ails; Annemasse. que brillante. -- Le lieutenant-colonel Paul Leclerc, commandant le 27e régiment d'artillerie, Convoi du 17 juillet 1918 (soir) qui était en garnison à Saint-Omer, avant LhNS. � IJelobel Marie-Thérèse, née la guerre, vient d'être tué à la tête de son régi nient. (kipitaihe au début des hostiDe Breuker, 33 ans; Evian. lilés, il était chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la croix de guerre avec six citations à l'ordre. Fils du général déN O S B R A V E S funt, il avait eu son frère, le commandant Henry Leclerc, tup à l'ennemi en BAPAUME. � Ernest Goube a été cité septembre 1916. il l'ordre du régiment. : « Canonnier téléphoniste modèle, d'un courage admiré de tous et toujours'confirmé, devançant les ordres, pour rétablir les liste des Réfugiés et Rapatriés communications 'téléphoniques dès leur d u Pas-de-Calais d é c é d é s rupture constatée et quelle que soit l'intensité des tirs ennemis. » BAINETH UN. � Bacquet Louis, soldat Aire. � 'Ds(bonde -tléide 70 ans, à Saintau 401° régiment d'infanterie, a été cité Omer (P.-de-C.). il l'ordre de la division .Airesur-tu-Lys. � Démolit Céline, 80 ans « Soldat d'une bravoure exemplaire. Au il Saint-Omer (Pa-de-C.) fours d'une violente attaque ennemie a, Air-Koiih'lle, � Pillier Joseph 80 ans, à par son attitude, donne le plus bel exem- AnriIlac (Cantal). ple il ses camarades résistant sur, place Arvas. � Debeugnie Julie 80 ans, à Monà un ennemi très supérieur en nombre, lui freuil-sur-mer (Pas-de-Calais) : Duiuetz f, infligeant par un tir précis, des pertes sé- Verel 73^ans, il St-Michel-sur-Ternoise (P.vères et contribué à la capture des prison- de-C.) ; Grégoire Alfred 63 ans il. Clermontniers. » Ferrand (Puy-de-Dôme); Lequette Juliette, FRUGES. � Valeur Ernest-François-Jo- 76 ans a Aiguperse'fPuv-de-Dôme). seph, capitaine commandant la 7° batterie Auchij. � Desuert Victor à Chamalières du ^17e régiment d'artillerie de campagne, i P.-de-Dôme). l'ordre de la division : Auchif-les-la-Bassée : Duquesnoy Jules 80 « A l'affaire du Il mai 1918, malgré un ans, à Toulouse (Hte-Garonne). lir de démolition qui a détruit deux de Avion-sur-Lens. � Vahé Uranie 76 ans à ses canons, des munitions, et allumé un Bannières (P.-de-C.) incendie dans la batterie, malgré une neuAijeile. � Lesage Vve Victoire, 71 ans, à tralisation constante par obus toxiques, a Bouessay "Mayenne). réussi à assurer de façon complète l'exéBeaamont-en-Artois. � Pocquet François cution de sa mission et à tirer, pendant ^75 ans, aux Sarisses (Haute-Savoie). l'attaqué, la valeur d'un jour de feu. » Béthune. � Blanquart Ferdinand 82 ans Le capitaine Valeur est déjà titulaire de à Haut-Loquin (P.-de-C.) ; Burette Zélie, 74 la croix de guerre avec palme. ans à St-Omer (P.-de-C.) ; Laurent Clarisse NOYELLES-GODAULT. � François-A- Il ans, à St-Omer (P.-de-C). ; Lesage Palfhanase Deliers, soldat au ...» régiment d'in- i-nyre au Cannet. (Alpes-Maritimes) ; Vanidnteiie, classe 191o, a été cité il l'ordre lerberghe Michel 19 ans, à Eblinghem (N.) ; du jour : Varet Arthur, 61 ans, à Carcassonne (Au« Agent de liaison d'un courage et. d'un de). Beugny. � Le riche Robertine, 79 ans, à dévouement exceptionnel, très brillante St.-Samson (Mayenne). conduite depuis le début. Cité déjà cinq � Fan vergue Pierre 52 ans, à Safois, titulaire de la croix de guerre et de bleUeuvrg. (Sarfhe) : Lovez Chartes à Annonnay la médaille militaire, promu encore pour (Ardèche). une nouvelle citation. » Biennillers. � Compagnon née Ladau, 70 HENIN-LIETARD. � Baccaruïe J^éon- ans, au Mans (Sarthe). C.aston, soldat au 297e d'infanterie, a été BUly-Montigny. � Wagon René, 2 mois cité il l'ordre du régiment : il Varennes (Indre). « Bon soldat, s'est carrément porté à Brebiêres. � Barlet Adéline 6-5 ans, à l'attaque du 23 octobre 1917, a reçu trois Clamart (Seine). blessures ce jour-là. Tombé aux mains des Brnay. � Lemaire femme Nonclercq, 37 Allemands pendant quelques heures, a été ans il Alais (Gard). ramené dans nos lignes par la troupe de BuUir. � Delcroix Adolohe, 35 ans ù contre-attaque, n Montbrison, (Loire). ' BullyèGrenay. � Sale Arthur, 27 ans à LAGNIGOURT. � Blondel Emile, soldat téléphoniste il la C.H.R. du 150° R. T. a Angers (M.-et-L.) été cité à l'ordre de la division : lïus. � Bourlon née More! 57 ans i ' hôdes Clarisses (Haute-Savoie). -« Au cours des combats des 31 mai, 1er pital Busncs. � Dambrune Louis, 73 ans à Aiet 2: juin 1918, s'est distingué car son dé- re-sur-lij-Lvs, fP.de-C.) vouement, et son courage. A toujours été volontaire pour les réparations des lignes ( P C Ï Ï j Nanink Alfl*d' 52 an"' à Halline» téléphoniques violemment bombardées? » Calonne-Ricouart. � Primelot Henriette �WANCOURT. � Hauwel Léonce, ser- 8 mois,', St-Marcef (Indre); Evrard M - L o ^ gent, 9e régiment de zouaves. 11° compa- se, 1/ ans, a St-Omer (P -de-C ) gnie. a été cité à l'ordre de t'armée : Camblain-Chatelain. � Piétërs Adéliiw. « Sous-officier courageux, énergique et ans a Caujblain-Chatelain (P.-de-C.) dévoué, s'est élancé a la fête de sa secCarvin-Libercourt. � Bodot René ' 3 ans tion, à l'attaque des positions ennemies, il Annemasse (Haute-Savoie). NÉCROLOGIE BEROK-PLAGE. � On annonce la mort de M. Aristide Carrey, maréchal des logis de gendarmerie en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de la médaille militaire. Le défunt, âgé de 54 ans, était originaire de Salins (Jura) ; il était employé à Berck à la Compagnie des Eaux. M. Carrey remplissait les fonctions de secrétaire de la section des médaillés militaires. BOMY. � Nous apprenons la mort du baron Edouard Moullart. de Vilmar ;st, conseiller municipal et ancien maire d-! Bomy, décédé dans cette commune, le 3 juillet, à l'âge de 75 ans. ENQUIN-LES-MINES. � M. Pierre Logez, garde champêtre, décoré de 'u médaille de la police, est décédé. Il comptait 34 années de service. R E F U G I E R A PARIS bert Georges, 85, rue des Boulets. � LouaIt Andréa; 3 bis, rue de l'Alouette à Si-.uandt\ � Aime Michel-Bernard Maria ; 12, rue de Birague. Lillurs. � Boliengier Léon; 32, rue Frcdérick-Lemaitre. � Mme Curdon-Debusschère Louise; 57, rue de Silly, Boulognesur-Seine. � Dupain Louis, 4, rue AIamer. � Mme Vve Legrand-Delelys Marie; Morel Auguste; Céline, 3, passage Ménilmontant. Murquion. � -Mme veuve Dubois-Duhamel Eimire, 18, rue Cavé, à Levalois. Mazingarbe. � Cornille Marie; 87, rue Mai-cadet. � Aime Turpin-Ledour Marie; 49, rue Tilleul, à Boulogne-sur-Seine. � Min." Vil:ii.':-Couein Appoline, 29, rue de jjO ^JV . ,. - Montigny-cn-Gohelle. � Boite Adelson; 131, rue des Vignes, à Arcueil-Cachan. A 9ux-les-Mines. � Bouchez Georges ; 74, passage des Roses, à Aubervilliers. --Mme Bnlflc-B;!!'!;,� .,-ie, Aili«ua; 18, rue 4'- L:'- icrV'3' a vinceiines. � Mlle Canul'acon.'Marj®; Maurice; Jean; Lesage Fernand; Mme Thuillie^-Facon Juliette; 17, boulevard Bessière. Rouvrog-Nouméa. � Legay Georgina; 62' rue Leibnitz. Sailly-Labourse. � Mme Vve Tison-Guffrov Célina; 28, rue de l'Aima à Asnières. SainS-en-Gohellc. � Alexandre Marie; 57, rue Saint-Maur. Samt-Pol-sur-l rrnoise. � Mercier Marie; 1 bis, boulevard de Strasbourg. Trescault. �. Mme Capon-Bouteille EuJatte; Lucie; Georges; 137, rue Ordener. I ondin-le-X teil. �. Thomas Marcel; 150, avenue du Maine. Vermelles. � Janquin Gabrielle; 113, rue Gravel, à Levallois. 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