biographie - Shaggy Dogs
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biographie - Shaggy Dogs
BIOGRAPHIE …………………………………………………………………………………………………….. 2 REVUE DE PRESSE DE L’ALBUM « WHO LET THE SHAGGY DOGS OUT ?! » ………. 3 INTERVIEW ………………………………………………………………………………………………………. 8 ARTICLE – ROCK & FOLK décembre 2011 …………………………………………………………. 14 REFERENDUM ROCK & FOLK 2011 / [email protected] AWARDS 2011 …………………………… 15 [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook/shaggydogs 1 BIOGRAPHIE Quelle destinée pour un groupe qui décide de tordre le coup aux idées reçues sur le Blues et le Rock’n Roll tout en en appliquant à la lettre les fondamentaux ? C’est la question qu’auraient pu - dû ? - se poser les Shaggy Dogs avant d'enregistrer leur quatrième album. Mais non ! Tout ça n’a aucune importance puisqu’il s’agit exclusivement d’énergie, de rencontres et de fun. Le reste suivra... ou pas ! La première règle, c’est de ne suivre aucune recette. Comme par exemple, aller chercher le producteur anglais Al Scott – connu pour ses collaborations couronnées avec Joe Strummer, the Levellers, Johnny Thunders, Asian Dub Foundation ou bien encore pour les réputées BBC Sessions de John Peel - ceci, afin de réaliser un album de BluesRock'n'roll. La deuxième, c’est de prendre possession d’un studio d’enregistrement normand - Musicopré (76) parfaitement structuré et d’en pulvériser radicalement la configuration. Quitte à installer la batterie dans la cuisine. Enfin, il faut jouer live, très fort - one shot old school sur le fil à couper le beurre - et ne manger que des sandwichs tout en gardant le sourire et la sérénité sous la houlette de l'inventif - British Big Chief -. Pour la touche finale, rajouter une pointe de section cuivres bien grasse, une dose de piano énervé, un orgue Hammond orgasmique (Bala – échappé de Big Dez) et enfin une pincée vocale Jopliniène à la mode Wenta. Une fois tout ça passé au mixer, on retrouve les saveurs d’un rhythm’n'blues vintage qui rappelle The Heavy , le goût épicé d’un rock’n Roll sauvage proche du Jim Jones Revue et l’âpreté radicale d’un Jon Spencer Blues Explosion. L'énigmatique savoureux et pimenté dandy André Williams plane au loin tout du long. Sans renier l’esprit des 3 albums précédents, ce nouveau CD sonne comme un nouveau tournant dans la carrière des sulfureux Shaggy Dogs. Les tournées régulières en Belgique, Pays Bas, Angleterre, suisse, Luxembourg et Japon ont continué d'insuffler au groupe une énergie brute qui sonne comme une évidence. Ces treize compos oscillent entre Blues rageur et Pubrock débridé, ranimant le flambeau du - maximum R'n'B là où l'ont laissé en leur temps Nine Below zero et autres Dr Feelgood au fin fond du mythique Marquee Club survolté. Bref, Who let’s the shaggy Dogs out ? ! dégage un parfum d'urgence, d'un millésime rare et puissant. Un subtile mélange de fierté et d’humilité – deux valeurs fondamentales pour des frenchy rockers blancs qui jouent de la musique noire -. Discographie Albums 2000 Shaggy Dogs 2006 Pub Rockers Class Heroes 2008 No Covers 2011 Who let the Shaggy Dogs out ?! Compilations 1999 Tribute to Lee Brilleau vol I 2000 Tribute to Lee Brilleau vol II 2007 Wild Sazanami Beat vol IV (Japon) 2011 Compilation Oxford - 15 ans [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook/shaggydogs 2 REVUE DE PRESSE DE L’ALBUM « WHO LET THE SHAGGY DOGS OUT ?! Rock & Folk *** Par Christian Casoni Le quatrième sous-bock des Shaggy explose comme une bombe à fragmentation chargée de références et de confettis. dans un pub rock surpuissant, volumineux, fracassant de joie. Empaquetés dans leurs costards de fripes, libérés des compromissions alimentaires, les quatre Franciliens se rengorgent depuis des lustres avec une superbe très British catégorie working class. Ils jouent une surboum menaçante au chant paroxystique et rancunier (celui des B-52's, parfois des Dexys Midnight Runners), aux riffs et double-stops herculéens (Inmates, bien sûr). Galvanisés par les pavillons du HotClub Pom-Pom Gali (deux trombones. un saxo) et les claviers de Bala Pradal (le gars de chez Big Dez). La seule partie tendre de cette castagne est un petit sucre tropical dont le pub rock est friand depuis toujours, à doses homéopathiques mais suffisantes pour l'accrocher, au moins par le cœur, au rocksteady londonien des années 60. Chant-harmo, guitare, basse et batterie : Red, Jacker, Toma et Guillermo, gens d'extérieur, naufragés volontaires de la hype, pétroleurs chevronnés d'une immense fête clandestine. Ils sont allés dénicher All Scott outre-Manche, autre spécialiste des ambiances réussies (chez Joe Strummer par exemple) qui donne un tapage mémorable à cette bamboche, saisie quasiment live. Niche commerciale indigente mais terrain de jeu universel, le pub rock déverrouille à peut près tous les festivals, sauf celui de Bayreuth. Les Shaggy ont choisi cette stratégie d’encerclement Ils tiennent maintenait l'Hexagone depuis les cantons et se sont juré de conduire les cendres de Lee Brilleaux au Panthéon. Rock First *** par Max. G. On aime le blues-rock ou pas, mais quand il est fait avec une telle décontraction et un tel niveau se jeu, on n’aurait aucune raison de bouder ce très bon quatrième opus des Shaggy Dogs. La prod est parfaite, et si les compositions ne font pas forcément dans l’originalité, l’atmosphère fun, live et rugueuse fait tout le charme de l’album. Enfin, l’artwork intérieur de cette production brûlante est une pure merveille. X Roads **** Par Tony Grieco Allez soyons fous, oui quatre étoiles brillantes pour ce groupe de fervents défenseurs d'un pub rock vitaminé, rien que pour les récompenser d'être aussi fidèle à ce style et de porter le flambeau sans flancher. [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 3 Et puis, ce CD au titre révélateur est en soi un produit extrêmement bien fini, avec une production ad hoc et les chansons qui vont avec. Un producteur digne de ce nom, AI Scott qui s'est emparé du mix final (qui tue) et a peaufiné le truc sur le sol anglais avec sa magie touch et le goût du travail bien fait. On pousse un peu le gros bouton de volume et on en prend une bonne rasade entre les deux oreilles. Bien qu'enfermés dans un studio, ces quatre barons du r’n’b (le vrai, pas le frelaté qu'on nous vend aujourd'hui), menés par Vénergique Red, voca- liste et harmoniciste inspiré, mettent le feu à la console. Cela sent les kilomètres avalés en camionnette et les planches usées des scènes de pubs, juste derrière le bar a bière...‘ Cette musique ne veut et ne peut pas mourir, avec des combattants de cette trempe. Le gang paraît ici plus soudé que jamais, malgré l'arrivée d'un nouveau batteur qui a priori n'a pas eu de mal a se caler dans le moule, « Why should I wait » nous clame Red, direct, en guise d'ouverture, a shot of rhythmŸWb/ues comme aurait dit le bon Lee Brilleaux. ‘Je tire mon chapeau bien bas au guitariste Jacker qui a toujours donné dans le subtil, mais efficace, et qui ici se trouve super bien mis en valeur (tout comme l'excellent Toma aux quatre cordes d'ailleurs). Jacker à bien bossé son Wilko et possède son Mick Green sur le bout des doigts, ceci + cela + lui = un excellent guitariste que j'ose classer parmi les plus tranchants en territoire français, voilà c'est dit et même écrit l Autre pièce supplémentaire à ajouter à leur dossier, le groupe compose bien et fort, dans la veine du style, et le prouve avec ce nerveux « Don't think twice », idem pour « Alone » sorti du même tiroir avec ses trois accords joués dans un ordre différent et son riff de gratte charcuté à la mini tronçonneuse, on acquiesce, on adhère, on souscrit, bref on aime ces chiens fous lâchés dans la nature… Attention à vos mollets, si vous mettez des shorts l’été ! Blues Magazine Coup de cœur Par André Perronnet Le nouveau brûlot incandescent des Shaggy Dogs arrive dans les bacs, et il ne faut pas le rater. La bande à Jacker, Greenbullet, Toma et Guillermo qui a remplacé El Professor, nous a concocté le meilleur du Pub Rock en version originale. C’est en effet treize titres originaux qui composent cet album, que du bien lourd et du bon ! On se croirait revenu au temps des concerts de ce bon Docteur Feelgood, époque Lee Brillaux et Wilko Johnson, lorsqu’ils écumaient le Marquee Club à Londres. Je ne vous détaille pas le contenu de cette galette, car il n’y a rien à jeter. En écoutant cet album, je me suis revu à l’époque des vinyles tels Malpractice ou Down By The Jetty. Shaggy Dogs trouve la force de renouveler le genre, tout en restant attaché aux racines Blues du Pub Rock, c’est ce qu’il faut saluer Ce CD vaut vraiment le coup, car il renoue avec un genre qui est resté dans la mémoire de tous les amoureux de la musique noire. Un vrai grand album. Bravo à vous, les Shaggy Dogs, continuez à faire ce que vous aimez, c’est ça la vérité. Zyva Par Alizée Après de longues aventures sur la route et trois albums plus que convaincants dans le genre bluesy rock’n’rolleux, les Shaggy Dogs nous font l’honneur d’une quatrième portée, élégamment nommé « Who Let The Shaggy Dogs Out ?! ». [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 4 La première impression à l’écoute de ce disque, c’est que les Shaggy Dogs ne sont pas des nouveau-nés. Dans la veine d’un Jon Spencer en pleine explosion de blues, les Chiens Hirsutes savent offrir une musique rythmée et crasseuse, témoin oculaire de longues virées nocturnes sur les routes poussiéreuses du rock’n’roll. Why Should I Wait ouvre les hostilités et donne le ton direct : les bougres ne passent pas par quatre chemins pour tracer leur route de dandys désabusés : une voix dénuée de toute timidité adolescente (il faut dire que ces mecs là en ont déjà pas mal dans le calbute), qui accompagne des cuivres d’une sensualité presque féroce, suavement relevée par une guitare aux sonorités rétros des plus gourmandes. La section rythmique, bien en place, supporte avec élégance l’ensemble du travail rock’n’rollesque, à base de roulements tantôt proéminents, tantôt étouffés, mais qui n’ont de cesse de gronder comme le moteur d’une Harley. Cet album est comme un bon vieux malt vingt ans d’âge qu’on dégusterait avant de se jeter dans la fausse aux lions : How I (really) Feel dégouline de sexualité ronronnante, les cuivres s’entrelacent autour d’un riff de guitare d’une lenteur presque exaspérante, qui balade son déhanché avec nonchalance tout au long de l’acte. On comprend alors que « chasteté » n’est pas le maître mot des Dogs. On est loin de l’épanouissement amoureux, tout de même, puisque l’ensemble ne transpire pas l’allégresse : c’est lourd, ça transpire, ça déambule tel l’animal en rut, mais en mal d’amour. Ces messieurs n’ont pas froid aux yeux, et comme ils aiment le revendiquer, s’amusent des codes basiques du rock’n’roll, ne s’arrêtant pas seulement à la bestialité : l’ensemble de leurs paroles nous invite plutôt à l’hôtel des cœurs brisés, faisant twister ce bon vieux Elvis. A ce titre, Leave My Heart Alone et I’m Just A Man nous téléportent direct dans un pub mal famé des faubourgs de Londres, alors que la nuit déjà avancée menace de nous foutre à la porte après s’être jeté une dernière pinte derrière la cravate. On salue également la brillante homogénéité de ce disque qui réussi le tour de force de ne pas nous ennuyer (ce qui, tout à fait subjectivement, n’est pas si simple quand on joue sur une base de blues). Si l’on devait faire une comparaison facile, on pourrait dire que les Shaggy Dogs sont des Jim Jones Revue à la française, la saturation et l’agressivité en moins (en témoignent Don’t Think Twice et le piano virevoltant sur l’ensemble de la tracklist). Le disque parfait pour enfiler ses dancing shoes et rajuster sa banane avant d’aller draguer la nénette avec classe et éloquence. Zicazic Par Fred Delforge C’est une fois encore en agissant comme des électrons libres de la scène blues rock nationale que les Shaggy Dogs ont appréhendé leur quatrième album, bien décidés qu’ils étaient à pousser le bouchon encore un peu plus loin tout en s’efforçant de ne pas le faire tomber dans la bouteille histoire de ne pas dénaturer le breuvage qui était à l’intérieur … Toujours fidèles à la tradition du pub rock qui les anime, Red au chant et aux harmonicas, Jacker à la guitare, Toma à la basse et le dernier arrivé, Guillermo à la batterie, ont une fois de plus cherché la formule magique capable de donner naissance à un pur trésor de rock’n’roll et c’est en s’installant en Normandie et en appelant à la rescousse le producteur anglais Al Scott mais aussi quelques amis aux cuivres, l’excellent Bala Pradal aux claviers et la délicieuse Wenta aux chœurs, qu’ils se sont attachés à l’enregistrement dans les conditions du live et dans un mélange de ferveur et d’urgence d’une volée de treize nouveaux titres dont la quasi-totalité est l’œuvre de Laurent Bourdier, spécialiste de Stephen King et grand passionné de blues et de rock devant l’éternel ! Vous avez dit dream team ? Pour ces disciples de Nine Below Zero et de Dr Feelgood, rien ne semble plus naturel que le fait d’empiler des décibels et d’insuffler une grosse bouffée d’oxygène dans une musique qui carbure à l’énergie et c’est en y mettant les formes qu’ils viennent une fois de plus nous le prouver grâce à des pièces ahurissantes d’audace mais aussi de réalisme dans lesquelles l’harmonica sait parfois se laisser rattraper par un trombone ou encore par un saxophone. Panachant avec un réel talent la force et la finesse, Jacker n’en finit plus de tailler des riffs sur mesure pour porter avec l’aide d’une rythmique pleine de classe des brûlots particulièrement aboutis [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 5 comme « You Gotta Live », « Hallelujah », « Check Point », « Dont Think Twice » ou encore « Communication Rules » qui à l’occasion se laissent déborder par un très délicat cachet jazzy ou au contraire par de purs relents venus du rock. Avec des couleurs qui vont de Jon Spencer Blues Explosion jusqu’à Janis Joplin en traversant les contrées les plus escarpées du blues rock old school, « Who Let The Shaggy Dogs Out ?! » conjugue avec une réelle intelligence un côté pub et un autre punk et s’appuie très judicieusement sur une voix à la fois juste, puissante et vindicative pour donner naissance à une rondelle en tous points réussie, une de celles que l’on apprécie autant par la qualité du contenu que par celle d’un contenant qui ne manque pas lui non plus de charme. On savait qu’une fois la porte ouverte il serait difficile de les arrêter, les Shaggy Dogs sont désormais lâchés dans la nature et une chose est certaine, leur morsure ne va pas manquer de laisser des traces indélébiles ! On vous aura prévenus … Paris on the move Coup de cœur Par Frankie Bluesy Pfeiffer Les chiens à mémère nous reviennent avec un nouveau CD qui ferait presque craindre que les canidés sont enragés tellement leur ‘blues-pub rock’ vous défonce les enceintes. Echappés de leur chenil, les quatre clébards traversent les 13 plages de cet opus avec un vent de liberté qui donnera sans doute bien des idées à tous ceux qui se cloîtrent dans leur style peroxydé et qui n’osent sauter par dessus les grilles imposées par leur labelchenil. Avec les Shaggy Dogs, on a dépassé les frontières du blues et du rock, on a mélangé le bleu, le jaune et le rouge, on a renversé les grillages du chenil et on est allé pisser contre le mur des voisins. Non seulement pour marquer son territoire, mais aussi et surtout pour prouver que les chiens fous à mémère se sont libérés de toute contrainte et qu’ils osent, qu’ils font ce qui leur plaît. Et ce qui leur plaît, c’est de vous envoyer de la sauce bien épicée dans le gosier, avec cette audace qui caractérise les cuisiniers qui façonnent de nouveaux plats dont vous découvrez le goût en dégustant le tout, direct. En droite ligne de ce que savaient faire Lee Brilleau avec ce bon Docteur qui se sent si bien, ou encore ces s’coués qui se les gèlent à neuf degrés sous zéro. A l’instar des Nine Below Zero et autres Doctor Feelgood ou Little Bob du temps de La Story, les Shaggy Dogs se sont affranchis de leurs laisses et ils parcourent leur musique en toute liberté, sans prendre gare à ce qui pourrait les freiner dans leur course en avant. Du coup, c’est un vent de liberté un peu fou qui traverse les treize compos et qui vous embarque dans un trip dont vous souhaitez qu’il ne cesse jamais. Ivresse des grands espaces, de la liberté retrouvée, tout vous est proposé au travers de ‘You Gotta Live’, ‘Hallelujah’, ‘Check Point’ ou encore ‘Communication Rules’. Et comme le chante le clébard libéré, ‘Dont Think Twice’ et prenez votre pied, direct, sans retenue, car si vous réfléchissez un peu trop, vous ne revivrez plus ces instants musicaux de liberté totale. Quatrième album de ce quatuor au blues déjanté (le chiffre quatre ne serait-il pas tatoué dans l’oreille des lascars?), ‘Who let the Shaggy Dogs out?!’ transpire les kilomètres avalés à jouer de gauche à droite de l’hexagone, du festival Lax’n Blues à celui du Buis, et les moments intenses de communion avec un public aussi déjanté que les canidés. Est-ce le fait de s’être totalement libérés, des kilomètres bouffés en over dose ou de la volonté de pisser où ils le voulaient, mais il faut bien avouer que quelque chose s’est passé: d’ailleurs le chanteur-harmoniciste, aka Greenbullet, a viré au rouge et en chef de meute avisé s’est renommé Red, tandis que Jacker, à la gratte, et Toma, à la basse, font ici étalage de leur talent, montrant les crocs. Toma est d’une efficacité redoutable et présent comme jamais encore, tel un John B. Sparks en pleine consultation chez son docteur, tandis que Jacker domine ses six cordes à la Wilko Johnson et Mayo, c’est dire. Et que dire du petit dernier, Guillermo, qui n’a rejoint la meute qu’il y a peu, si ce n’est qu’il s’en sort admirablement bien à la batterie, entouré, c’est vrai, par trois molosses à l’œil protecteur. [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 6 Planqués dans l’ombre de cette galette, des comparses qui ont contribué à libérer la meute: le producteur anglais Al Scott, une pointure, mais aussi Laurent Bourdier, un spécialiste de Stephen King et qui a mis son talent d’auteur au service d’un groupe qu’il avait mis en tête d’affiche de son festival du Buis en 2009. D’autres potes sont venus se joindre à cette aventure: Bala Pradal aux claviers et Wenta aux chœurs, ainsi que quelques cuivres. Cela vous donne des morceaux endiablés sur lesquels l’harmonica de Red se laisse doubler par un trombone ou un sax avant que la six cordes de Jacker ou les claviers de Bala Pradal ne mettent tout le Monde d’accord. Le digipack est classe et crade à la fois, à l’image du combo, aussi provocateur que les treize titres. De quoi vous donner l’envie de retrouver la liberté, celle que vous n’auriez jamais du laisser derrière vous, dans le chenil du quotidien et de ses conventions. Alors, gare à vous si vous parcourez les festivals cet été, ces chiens fous à mémères rôdent en toute liberté et n’osez même pas imaginer leur mettre la laisse au coup. La liberté est leur domaine sacré, à vous d’en profiter avec eux! Mac et guitare Par Docmac Encore une belle découverte grâce au Buis Blues Festival et rien que le titre de l’album vous donne le ton «Who let the shaggy dog out ?!», 4 garçons dans le vent, oui, je sais phrase bateau qui vous rappellera certainement quelque-chose, bourrés de punch et de délires et ne respectant aucune convention «bluesistique», bref, tout ce qu’on aime! Le Blues ici n’est qu’un prétexte à une base mélodique pour un Rock explosif, à moins que ce ne soit l’inverse… A vous de voir ! Signalons tout de même que les paroles de «Who let the shaggy dog out ?!» sont signées d’un certain Laurent Bourdier, grand chef sorcier du Buis Blues Festival, c’est un signe de qualité ! S’ il n’y avait que le coté volcanique de la musique des Shaggy Dogs à relever, on aurait vite fait le tour, mais il s’agit là du 4 ème album du groupe dont le premier opus date de 1999, une belle longévité due à l’excellence des musiciens dont vous pouvez juger de leur talent dans tous les soli instrumentaux. Beaucoup de groupes ont cette belle énergie sur scène, plus rarement sur album, dans le cas des Shaggy Dogs, le problème ne se pose pas du fait que l’enregistrement est effectué «one Shot» dans les mêmes conditions qu’un live, de quoi vous chambouler la tête et y revenir… Tout respire la passion dans cet album «Who let the shaggy dog out ?!», c’est d’autant plus compréhensible lorsqu’on rencontre les Shaggy dogs, non dénués d’humour, profondément humains et sympathiques : c’est cet aspect aussi que vous retrouverez sur cet album.En 13 titres, entrez dans l’univers des Shaggy Dogs et vous aurez certainement envie d’aller plus loin, si d’ins-tinct leur musique vous rappelle quelque chose, c’est certainement que vous êtes un amateur des productions cinématographiques indépendantes américaines qui, à une certaine époque, ont usé voir abusé de ce style de musique qui se moque des convenances. Mais la musique des Shaggy Dogs va plus loin et apporte une forme de relecture contemporaine de ce style, jugez-en par vous même en écoutant «Hello».Les Shaggy Dogs multiplient allègrement les dates de leurs concerts, une véritable de chance d’aller les écouter et de les rencontrer pour un moment très certainement inoubliable. Enfin, pour vous parler guitare, «Jacker» le guitariste des Shaggy Dog» est d’une régularité sans faille, n’abusant pas des effets, plaçant juste ce qu’il faut, là où il faut, avec une très grande élégance, il en va de même pour chaque membre du groupe. [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 7 INTERVIEW POUR LE MAGAZINE VIRUS DE BLUES PAR FRANCIS RATEAU Les SHAGGY DOGS sont en liberté ! On peut savoir qui a fait sortir les chiens de leur niche ? C’était à prévoir ! Laisser ainsi une bande de chiens hirsutes aussi longtemps sans surveillance devait mener, un jour, à les voir divaguer sur les chemins rocailleux d’une musique débridée ! Ces animaux de (bonne) compagnie déposent leur dernier album plein d’énergie dans notre gamelle, et il y a rien que du rock proche de l’os et du blues rongé jusqu’à la moelle. Venez donc lécher dans leur écuelle ce jouissif "Who Let The Shaggy Dogs Out ?!", je les ai muselés le temps de quelques échanges... Dis-donc, on prend son temps chez les Shaggy Dogs !! Trois ans pour engendrer un nouvel album ! La paresse, manque d’idées, maturation d’un projet, vacances aux Seychelles, tournées ou plan marketing ? Tu es observateur Francis. Voilà maintenant effectivement trois ans quasi jours pour jours que "No Covers" est sorti le 18 Mai 2008. Nous avons pas mal tourné ici ou là, évidemment en France mais aussi au Benelux, en Suisse, en Angleterre pour finir en avril 2009 par cinq jours à Tokyo avec quatre gigs mémorables. Il était logiquement prévu au retour de ce périple asiatique de nous attaquer à l'écriture de ce nouvel album mais El Profesor en a décidé autrement. Il nous a annoncé qu'il aspirait à partir en "retraite musicale" et qu'il n'était donc pas prêt à s'investir dans un nouveau projet avec les Shaggy Dogs. La route le week-end, associée à une dépense d'énergie a eu raison de lui : "Tenir la batterie dans les Shaggy Dogs c'est pire qu'un match de boxe et du coup le lundi, c'est compliqué de retourner au taf". Il a toutefois honoré toutes les dates déjà bookées avant de faire ses adieux lors du convivial et atypique Festival du Buis en Août 2009. El Profesor stoppait l'aventure avec brio ce soir là... Après une telle aventure humaine, il s'est posé alors la question de savoir comment continuer notre histoire et retrouver l'énergie pour pour-suivre avec autant de fun. Nous avons dû toute-fois auparavant rappeler El Profesor pour fêter nos dix ans, mi janvier 2010 lors d'une méga soirée avec pleins de potes sur scène à Massy en Banlieue Sud de Paris. Puis trois mois après avoir repris la route avec Guillermo, nous nous sommes attaqués à l'écriture de notre nouvelle galette. Treize titres écrits et éprouvés sur la route en sept mois. Alors tu parles toujours de paresse Francis (rires) ? A toi de voir, mais demande à Guillermo, depuis son arrivée, on n’a pas chômé, lui particulièrement ! Par contre pour la tournée aux Seychelles, si t'as un plan marketing, on est preneur (rires) !! Après un repas arrosé de bon vin et de grappa, la réponse est apparue comme une évidence : nous ne pouvions pas nous arrêter en si bon chemin. Toutefois encore fallait-il trouver le remplaçant idoine derrière les futs. Il nous aura fallu six mois pour enfin rencontrer Guillermo (Tip On In et ex Bloosers, ndrl), sur les conseils éclairés de Big Dez : "Tu verras y'a pas mieux sur la place pour jouer le rock'n'roll blues". [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 8 Le titre de ce nouvel album, "Who Let The Shaggy Dogs Out ?!", augure mal de gentils alanguis dans leur niche habituelle mais plutôt d'une course sauvage dans l'herbe drue de larges étendues... Shaggy Dogs repose depuis sa création sur le deal suivant : nous faisons la musique que nous souhaitons à tout instant, dans les lieux que nous choisissons avec les gens que nous aimons autour de nous pour collaborer. Parti de là, rien de bien surprenant pour nous, à faire ce disque aujourd'hui, une évolution logique. A chaque album, un esprit, une couleur différente. Tant mieux si ça plait : on fera toujours le max en live pour partager ce plaisir avec le plus grand nombre. Shaggy Dogs, c'est aussi quatre individualités avec des feedbacks et cultures musicales différentes qui fusionnent et donnent au final cette couleur particulière. Nous composons toujours à quatre. Ce nouvel album en est donc la meilleure illustration. Mais pour être honnête, il faut que tu saches que ces trois dernières années, nous avons beaucoup écouté de rhythm 'n'blues et de funk old school, notamment sur la route lors des 30.000 kilomètres parcourus en Europe. Enfin, aussi, depuis le temps que l'on nous reproche d'être trop rock'n'roll dans les festivals de blues, il était temps d'écrire des 12 mesures à notre sauce. Nous ne voulions pas ébranler les gardiens du temple (rires). Mais bon, tu le sais, le pub rock joué mi 70's, c’était avant tout un mix de blues, de rock'n'roll, de rhythm'n'blues, de Garage 60's. Cette définition nous convient parfaitement : on ne veut pas se restreindre à un style unique. On sent quand même plus de blues dans cet album que dans les précédents. C’est le fait de l’arrivée de Guillermo ? Big Dez nous avait prévenus : "Guillermo c'est le roi du shuffle". Remplacer El Profesor n'était pas chose aisée, surtout que nous ne jouions pas de shuffle. C'était donc un bon choix !!! Guillermo est arrivé avec son style et a su l'adapter à notre musique. Conserver la filiation rock'n'roll d'El Profesor tout en y apportant de nouvelles couleurs. Et donc oui au vu de son parcours, il y a certainement aujourd'hui grâce à lui aussi, un peu plus de musique du diable chez les Shaggy Dogs. Et notamment ce titre, "How I (Really) Feel", un blues dans la plus belle tradition, avec juste ce petit côté rugueux très 'Shaggy Dogs', n’est-ce pas ?... Oui, c’est un blues dans la plus belle tradition… des Shaggy Dogs, qui fera peut être jazzer car on explose le format traditionnel. Ceci étant, on est convaincu que ce titre délivre une vraie tension, sur le fil du rasoir, un thème blues qui transpire la dépression. Le côté rugueux vient pour beaucoup du son et jeu de guitare de Jacker qui est tout sauf classique blues. Lorsque nous avons écouté la prise que nous venions de faire, Al Scott, notre réalisateur a juste dit en regardant Jacker : "We keep it !". La messe était dite, juste une prise dans la boite : l’urgence avait été captée ! La tension est complétée par la basse et la batterie, grasses, lourdes et appuyées. Les relances atypiques de Guillermo rajoutent aussi ce petit plus ‘Shaggy Dogs’. Cette version aurait peut être méritée avec du recul d’être encore plus lente afin de porter ce mal être décrit dans les paroles à son paroxysme… En tous cas, sur scène, c’est de plus en plus un slow blues très lent ! Il y a souvent un vrai silence qui suit la dernière note, dans le public, comme quelque chose de lourd qui planerait dans l’atmosphère... Il y a des sonorités british 60’s dans certains titres ! Ce jeu de guitare saturé, cet harmo en vrille, une batterie à la Who, [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 9 un son garage... Tiens par exemple,"They Get What They Want" ? Même si nous aimons tous un bon pan de la musique américaine, on est et restera définitivement British dans la manière d’aborder notre musique… Va savoir pourquoi ? On est certainement attiré par le flegme et la classe britanniques. Et puis pour ne rien te cacher, on nous rattache encore régulièrement aux Nine Below Zero, Dr Feelgood et autres Pirates. Et eux, pour le coup, ils sont bel et bien britishs !!! On a aussi certainement plus écouté Yardbirds, Them et autres Who que Creedence Clearwater Revival, bien que nous appréciions tous ce groupe. Guillermo, est par contre, plus blues US. En tous les cas, au final les chœurs, sont tout de même bien absents chez les Shaggy... au grand regret de Red (rires). Pour revenir à "They Get What They Want", après l’avoir enregistré, ce morceau a aujourd’hui un petit côté 'Pretty Thing' qui se révèle… L’esprit "Midnight To Six Man" nous a peut être frappé ! Il ya peu, en Belgique, un responsable d’un club nous a même dit : "Curieux d’être si british pour un groupe français"... Et quelque part on se sent proche aussi de The Heavy ou Jim Jones Revue qui revendiquent aussi cet héritage 60’s dans leur musique tout en la mixant à des sonorités actuelles. Curieux ce "Hallelujah" ! il brasse pas mal de trucs : rythmes presque latinos, un peu de surf aussi, quelques cuivres, une voix grandi- loquente, le titre même... Je te somme d’expliquer cette outrance musicale et tu as intérêt à avoir de bonnes excuses !! Les rifs originaux du pont et du couplet ont été pondus par Jacker. Red a tout de suite flashé dessus. Ses origines Ibériques ont certainement été réveillées. Il a fait un rapprochement avec Willy Deville. Cela faisait un bout de temps qu’il souhaitait quelque part lui rendre un hommage : un côté latino mixé à une pulse rock’n’roll. Il y a aussi un clin d’œil au bon Docteur (Feelgood) sur le solo, avec l’esprit de tequila sur le live in London. C’est Al Scott qui a suggéré ce saxo qui growle et ce piano bastringue sur le pont et refrain. Et quelles idées d’arrangement !! Al a, à chaque fois, magnifié nos chansons sans nous trahir !! Et pour le titre, il concerne la crise du surmenage urbain que traversent certains. L’aspiration à retrouver du sens dans sa vie au quotidien. Essayer de se trouver crédible pour soi-même et les autres lorsque l’on se regarde le matin dans la glace… Hallelujah, c’est encore possible ! Justement, puisque tu parles d’Al Scott, un anglais, et de sa patte à la production sonore... Qui est-il donc et comment s'est faite cette collaboration ? Cela fait longtemps que nous étions persuadés que l’apport d’un réalisateur, dans l’aventure d’un disque, faisait la différence au final. Il y a pléthores d’exemple, mais pour n’en citer qu’un proche de nous, évoquons Tony Cohen avec "In Stereo" des Jesus Volt. Cet album est souvent cité en référence dans le paysage de la production rock blues. Aujourd’hui ce n’est certainement pas le studio qui fait la différence mais l’homme qui est derrière la console, surtout quand il a des idées et qu’il prend des risques dans sa production. Al Scott faisait partie de la liste de producteurs que nous avions retenus après avoir retourné les pochettes de disques que nous aimions. Que ce soit avec les Levellers, Asian Dub Foundation, Joe Strummer, ou Dogs d’Amour, Al a toujours réalisé des albums qui sonnent. Cet éclectisme nous a tout de suite séduit, il a aussi collaboré longtemps avec les Monthy Python et les BBC Sessions de John Peel. Les autres producteurs approchés, avaient eux un champ musical plus circonscrit au rock blues pur et dur. De plus Al est un multi instrumentiste aguerri ; il a par exemple été le bassiste pour Chicken Shack, et il joue aujourd’hui régulièrement du banjo et autre mandoline dans [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 10 le groupe Folk : Oysterband. La connexion avec Al s’est faite simplement à travers internet. Il a tout de suite accroché sur nos démos. Il a fait un gros travail en amont du studio en nous prodiguant toutes les semaines des conseils en termes d’arrangement suite à l’envoi de MP3 de nos répétitions. Du coup durant les prises, il savait exactement où il voulait aller sur chacun des morceaux. Il nous a poussés dans nos retranchements, et on a souvent transpiré, souffert !!! Mais il a toujours eu le regard, le mot pour nous réconforter et consolider le capital confiance. Audelà d’être un bon réalisateur, Al est aussi très fort en management humain. Nous lui avons fait totalement confiance. Il a fait seul le mix chez lui en Angleterre sans notre présence. Une première de déléguer ainsi autant chez les Shaggy mais on ne regrette absolument pas, bien au contraire ! On a aussi l'impression que cet album exprime une cohérence : choix musical, production, textes, art work, esprit et line-up... Comment met-on donc en place une telle organisation ? Cet album ne repose que sur des rencontres qui se nourrissent les unes des autres avec comme fils conducteurs clair- voyance et lucidité. Nous sommes très sensibles au DIY (Do It Yourself) hérité de la scène punk alternative. On est strictement autonomes et indépendants dans nos financements, choix et stratégies. C’est Red qui mène beaucoup les débats au vu de son passé de tourneur et manager. Nous nous étions donnés cette fois ci comme objectif d’avoir bouclé beaucoup de points en amont de l’enregistrement que ce soit par exemple l’artwork ou bien le deal de distribution. On y est parvenus mais comme tu peux l’imaginer, cela a représenté beaucoup d’éner- gie déployée pour être efficient. Chacun d’entre nous a un ou des rôles bien définis et cela ne peut fonctionner que comme ça et à travers un planning serré. On essaye de mettre un maximum de sens et de cohérence dans notre démarche musicale mais la priorité reste le fun. N’oublions pas que le rock blues surtout, en France, ne s’adresse au final qu’à une niche dans la niche ;-) Si tu n’en as pas conscience, tu risques d’avoir plein de désillusions. Tiens, je choisirais bien un titre qui symboliserait, selon moi, la vitalité du groupe! Que penserais-tu de ce "Promise" dépouillé, un diamant taillé dans la pureté du rock blues ? Sa courte distance, 2'49min le rend encore plus percutant ! C’est un blues tribal dans la pure veine Bo Diddley. Effectivement dépouillé, et percutant. Le beat de Guillermo est hypnotique et fait danser les filles à chaque fois. La transe des chiens hirsutes est en route…La vitalité à laquelle tu fais référence vient aussi du fait que nous n’avons fait que deux prises de ce titre et c’est la première que nous avons gardée… Et là il n’y a pas photo, l’immédiateté et l’urgence ont fait mouche ! C’est vers ça qu’on essaie à chaque fois de tendre mais on ne gagne pas à chaque fois. L’alchimie de quatre gusses réunis en studio est souvent dure à obtenir du premier coup dès que le bouton est enclenché. C’est vrai qu’on sent comme une urgence dans les enregistrements, une envie de flinguer les codes et d’en découdre, en studio comme sur une scène... [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 11 les mots pour les textes qui tranchent avec ceux qu'on a habituellement l'habitude d'entendre dans un genre comme le rock... Il est clair que l’énergie est notre mot d’ordre, nous sommes entre autre réputés en ce sens depuis un certain temps. De nombreux festivals de blues et dérivés font appel à nous pour ça : la caution rock’n’roll blues fiesta. Nous avions envie, en studio, de pouvoir retranscrire au mieux cette fougue. Pour obtenir ça, nous avons du transformer la configuration du studio, jusqu’à installer au final la batterie dans la cuisine. Du coup Guillermo était toujours le premier à se préparer les sandwichs. Tout a été fait live à quatre. C’était notamment l’un des objectifs de Red pour sa voix, pouvoir communiquer directement aux autres une énergie, des intentions dans le jeu. C’est la première fois où il n’y a pas eu la traditionnelle voix témoin. Tu as dû aussi remarquer qu’il n’y a qu’une seule guitare. Jacker a tout fait en one shoot, sans aucun rerecording. Une guitare, un jack, un ampli, aucune pédale. Nous n’avions que quatre jours de studio, installation comprise, afin de pouvoir palper l’urgence, être dans la nécessité de l’immédiateté. Les guests (cuivres, clavier, chœur) ont dû aussi intervenir rapidement, ils n’ont eu qu’une journée supplémentaire à partager pour poser leurs parties. L'énergie, mais aussi le fun et les rencontres, cela pourrait être la devise des Shaggy Dogs, non ? Ce n’est pas " aussi " mais " avant tout " la devise des Shaggy Dogs !! Faire des concerts n’est qu’un prétexte pour partir sur la route, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir des nouvelles cultures, savourer de nouveaux mets… Pour ce qui est live en tant que tel c’est vrai que nous nous marrons toujours, tant sur scène qu’avec le public dans la salle. Nous sommes incapables de rester statiques. La set list s’adapte au déroulé de la soirée, et les afters sont souvent très longues, à disserter sur tout et n’importe quoi avec les rescapés de la soirée… Tu peux imaginer qu’on n’est pas toujours très frais le lendemain !!! Les voyages forment la jeunesse et entretiennent les vieux "chiens" que nous sommes ! Il y a aussi cette aventure avec Laurent Bourdier qui a taillé Laurent est l’exemple type des raisons pour lesquelles nous faisons de la musique. Il est à la tête d’un des plus sympathiques et atypiques Festival de Blues et dérivés en France. Le petit village du Buis dans le Limousin se transforme tous les ans, le troisième week-end d’août, en grande messe gratuite du rock’n’roll blues. Cette année, il y a eu environ 2000 personnes, de l’aficionado à la famille avec enfants, en quête de moments festifs et conviviaux. Car là est la force de cet événement, les gens viennent avant tout pour l’ambiance et ensuite pour l’envie de découvrir de nouveaux artistes. Laurent et son équipe de bénévoles portent à bout de bras ce festival. Lorsqu’il nous a invités à venir jouer en 2008, la magie entre nous a tout de suite opéré, comme tu peux l’imaginer : il est devenu peu à peu un ami !! Laurent a plein de cordes à son arc : il aime le heavy rock et ça plait énormément à Toma, grand fan d’AC/DC et Motorhead ! Et puis il est aussi un spécialiste de Stephen King (il lui a consacré une thèse) et enseigne l’anglais. Et là Red a rapidement compris qu’il serait le partenaire idéal pour les textes du nouvel album. La complicité et complémentarité dans la démarche sont allées au-delà des espérances premières et ont dépassé les clichés du sex drugs and rock’n’roll. Et pour le coup on n’est pas peu fier ! [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 12 Un mot sur ces visuels, véritable comic strip ? Nous avions envie depuis un certain temps de travailler avec un illustrateur. Nous sommes tous fans de BD. Nous avons découvert Oncle Red, à travers la pochette du second album des Red Nose : son esprit et sa patte étaient exactement ce que nous recherchions. La rencontre a été facilitée par le fait qu’il connaissait déjà l’existence des Shaggy. Il a tout de suite compris ce que nous souhaitions, et a su conserver l’héritage graphique de Dom SD tout en développant son propre univers. C’est lui notamment qui a su nous convaincre de ne pas faire apparaitre de chiens sur la cover : cliché trop attendu par le public au vu du titre de notre nouvelle galette. Au final cette attaque de gamelles est bien plus percutante ! Oncle Red est le digne héritier d’Obey ! En guise de final, il y a ce truculent "Communication Ru- les", une rare pièce signée des Shaggy Dogs qui aboient même un peu en français. Ca sent l'agence de com'... Bonjour, Au revoir, S’il vous plait, Merci, ce sont des mots essentiels pour rentrer en communication avec son prochain, les codes de sociabilité !! Mais sans un sourire, ils sont dépourvus d’effets efficace et positif. Si tu appliques à la lettre ces préceptes, tu peux voyager où tu veux dans le monde : tu ne seras jamais en galère et tu vivras certainement des moments inoubliables. Ceci est vérifiable dans n’importe quelle langue. Ca c’est aussi les Shaggy Dogs, en plus de dix ans de routes, il n’y a pas un hôtel, un resto, un promoteur, un journaliste qui ait eu à se plaindre des chiens hirsutes. Chez nous c’est un point d’honneur ! Nous sommes en pourparlers pour remplacer à l’école, l’apprentissage de "La Marseil-laise" par "Communication Rules". Dès qu’on a du neuf à ce sujet on te tient au courant (rires) OK ! Bon, allez, fini de savourer l'effort du studio ! Il va falloir maintenant aller défendre ce bel opus sur les routes, hein ? Oui encore et encore sur la route pour notre plus grand plaisir. On démarre une collaboration avec l’excellente et efficace agence "On The Road Again" pour le booking en France. Pas mal de dates au Benelux sont prévues à l’automne pour soutenir la sortie du disque là bas. Enfin après le Japon, encore un peu d’exotisme : nous irons en 2012 au Bénin durant une semaine suite à l’invitation que nous venons de recevoir d’un festival World Blues. Tu viendras ? Comme tu le vois, ce ne sont pas les projets qui manquent chez nous, mais plutôt le temps, que nous devons concilier avec nos vies professionnelles et privées. [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 13 [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 14 REFERENDUM ROCK & FOLK – Janvier 2011 Choix de la rédaction : --------------------------------------------------------------------------------------- [email protected] Awards2011 http://www.zicazic.com/Awards_2011.htm Pour la troisième fois de l’histoire du site, nos douze collaborateurs les plus actifs de l’année ont voté pour décerner les Zicazic Awards 2011 ! Si la récompense n’a de valeur que purement symbolique, elle a le mérite de saluer nos coups de cœur des douze mois écoulés et ce n’est déjà pas si mal ... Toutes nos félicitations aux vainqueurs mais aussi à tous ceux qui ont figuré dans la liste des potentiels prétendants au trône. Groupe de l’année : Shaggy Dogs Il y a maintenant quelques années que l’équipe dans sa quasi-totalité suit la meute des « chiens hirsutes » sur toutes les routes de France et de plus loin encore ! Arrivé à un stade de maturité impressionnant et fort d’un album en béton armé, ces grands prêtres du pub’n’fiesta’n’rock’n’roll décrochent la timbale et nous ne pouvons que nous en féliciter ... et bien entendu les féliciter ! Quand on sait qu'en plus ils ont imaginé un kit de survie spécial fin du monde en 2012, on comprend qu'ils sont faits pour durer longtemps ... [email protected] - Management : 06 62 45 80 80 - http://www.shaggy-dogs.com - http://www.facebook.com/shaggydogs 15