Rapport de séjour au japon
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Rapport de séjour au japon
PAJOT Dita 703 Rapport de séjour au japon Nous sommes arrivés au Japon le samedi au matin, et les familles sont venues nous chercher à l'aéroport. La rencontre avec la famille s'est très bien déroulée, le contact était tout de suite amicale, et toute inquiétude liée à un quelconque problème de communication a très vite disparu. Nous sommes tout de suite rentrées à la maison pour que je puisse m'installer, et l'après-midi, ma correspondante m'a emmenée au lycée pour assister à une sorte de petit cours de français que les « senpai » et la professeur de français avaient organisé pour les collégiens qui aspiraient à étudier le français au lycée. C'était assez amusant, et j'ai pu rencontrer quelques élèves. L'après-midi nous sommes ensuite allées faire les magasins avec ma correspondante à Yokohama. La première journée fut bien plus remplie que ce que j'avais espéré. Le dimanche, nous sommes allées à Tokyo, principalement dans les quartiers comme Harajuku et Shibuya. La villes est réellement impressionnante. Rien que le deuxième jour, et j'avais déjà vu un grand nombre d'endroits que j'avais toujours rêvé de voir. J'ai vu des endroit devenus presque cultes pour les occidentaux, comme la statut du chien Hachiko, ou le plus grand carrefour routier du Japon. Être à Tokyo fut presque comme être sur une autre planète. La statue du chien Hachiko à Tokyo Une rue passante de Tokyo Le lundi, je suis allée en cours pour la première fois. J'ai rencontré beaucoup d'élèves tous plus accueillants les ns que les autres, er j'ai assisté à des cours de français. Le soir, avec une amie de ma correspondante, nous allées à Minato Mirai, le port de Yokohama et également un lieu touristique très important, avec beaucoup de centres commerciaux. Le soir tombé, avec ses buildings gigantesques,Yokohama fait vraiment penser à un vaisseau spatial, c'est magnifique et on ne peut plus dépaysant. Ce soir-là j'ai également mangé des Okonomiyaki pour la première fois. Minato Mirai à Yokohama Le mardi, après les cours nous sommes allées assister au club de la cérémonie du thé traditionnelle, le « 茶道» (sadô), tenu par les élèves. Le nombre de règle et le code très complexe auxquels doivent obéir les élèves en préparant le thé vert est époustouflant ! La plupart étaient des filles, le club ne comprant qu'un seul garçon, et tous étaient très enthousiaste à l'idée de m'enseigner les différentes formules de politesses concernant le sadô, et j'ai beaucoup apprécié. Le reste de la semaine s'est déroulé ainsi. Le midi, nous mangions nos bentô avec les amis de ma correspondante. J'avais en réalité très peu de cours en commun avec elle, car étant donné que nous pouvions choisir les cours auxquels assister, j'ai choisi principalement des cours de langues, surtout d'anglais. Mais j'ai pu rencontrer beaucoup de gens très intéressants. Le deuxième week-end, nous sommes allées à Asakusa, quartier de Tokyo où l'on peu trouver toute sorte de magasin, restaurants, monuments et événements en rapport avec le Japon traditionnel, comme par exemple des magasins de kimono, ou le monument bien connu qu'est la Kaminari Mon. Là-bas, j'ai pu goûter des snacks et des boissons devenus emblématiques, comme le senbe ou le ramune. Le dimanche, nous sommes allées visiter le musée Ghibli, ce qui était un de mes rêves depuis toute petite, autre que visiter le Japon, ayant eu une enfance bercée par l'univers de Miyazaki. Je suis également allée à Akihabara ce jourlà, avec une de mes amies proche qui fait aussi partie du programme Colibri. C'était très étrange de me retrouver au milieu de Tokyo avec elle, et ça m'a fait réellement prendre conscience que je me trouvais à l'autre bout de la planète. Akihabara est le quartier représentatif de la culture manga et anime. On peut y trouver beaucoup de magasins de jeuxvidéos et de manga, et c'est réellement passionnant. La Kaminari Mon à Asakusa La deuxième semaine s'est déroulée plus ou moins commme la première, à l'exception des trois dernier jours pendant lesquels, pour la fête d'Halloween dont les japonais sont très friands, tous les élèves et même quelques professeurs étaient costumés. Le premier jour j'y suis allée en uniforme scolaire japonais (le lycée qui m'accueillait n'avait pas d'uniforme, et le dernier jour en yukata, kimono très léger en coton. C'était vraiment très amusant, et tout le monde était ravi. Le dernier week-end, j'ai réalisé un autre de mes rêves : je suis allée voir une pièce de Kabuki, art dramatique traditionnel japonais où les acteurs sont exclusivement des hommes, et qui est extrêmement codifié. C'était époustouflant, même si les dialogues était en un japonais relativement complexe et que je n'ai pratiquement rien compris du contenu de la pièce. Mais ma correspondante m'a tout expliqué par la suite. Le dimanche, nous sommes allées à Kamakura, qui est probablement l'endroit avec les plus grands et plus beaux temple de tout le kantô. Je me suis réellement sentie immergée dans la nature japonaise à ce moment... Les temples japonais sont tous simplement remarquables. Nous somme également allées voir le Daibutsu, une gigantesque statue de Bouddah qui est un lieu touristique de renom. La devanture du kabukiza (théâtre où les pièces de Kabuki sont représentées) Le Daibutsu à Kamakura La dernière semaine, le refus du départ se faisait sentir, bien que ma famille et mes amis me manquaient. J'avais vraiment de rester au Japon. Nous sommes retournées à Minato Mirai avec une amie de ma correspondante. Tout le monde a été absolument adorable avec moi et mes camarades françaises, et les adieux furent déchirants. Mais, même si, auparavant, je n'avais jamais considéré pouvoir me permettre d'aller vivre au Japon, ne serait-ce qu'un an ou deux, ou pour mes études, j'en fait maintenant une ambition, un but très important. J'ai l'intention, et ce depuis longtemps, de continuer d'étudier les japonais à la fac, et ce voyage n'a fait que confirmer la passion que j'ai pour ce pays, cette langue et cette culture. - PAJOT Dita du lycée François Magendie à Bordeaux