CAISSE RÉGIONALE D`ASSURANCE MALADIE

FICHE PRATIQUE A DESTINATION DES ENTREPRISES
AIDE A LA REDACTION DU CAHIER DES CHARGES EN VENTILATION
Dans le cadre du programme CMR 2014-2017 relatif aux FUMEES DE SOUDAGE EN
CHAUDRONNERIE, cette fiche vous guide pour l’élaboration et la rédaction d’un
cahier des charges en ventilation, à partir de l’analyse des devis et critères
suivants :
 Analyse de l’activité
Avant d’aborder toute étude d’une solution d’assainissement par un dispositif de
captage, il est indispensable de définir de manière précise les contraintes liées à
l’activité ainsi que de la configuration du poste de travail ou du local à traiter.
La définition de ces contraintes se traduit par un inventaire complet des données
inhérentes au processus industriel, aux hommes (associer les salariés à cette
démarche) et à l’environnement tel que :
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la zone d’évolution du personnel et la configuration du poste de travail,
La manutention des pièces,
La géométrie, la taille, l’épaisseur, l’alliage des éléments à assembler,
La longueur des cordons de soudure,
Le type de procédé utilisé MIG/MAG, TIG, MMA,
Le métal d’apport fil plein, fil fourré, baguette enrobée.
Ces connaissances permettent de choisir une solution bien adaptée au problème à
traiter.
Cette analyse de l’activité permet également d’accompagner le changement
(évolution des habitudes et méthodes de travail) sur les critères suivants :
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

réaliser des essais préalables (prêt fournisseurs),
anticiper les phases et le temps d’adaptation,
prévoir les aménagements ergonomiques (le cas échéant),
obtenir l’adhésion des utilisateurs.
Un système de captage de polluants est d’autant plus efficace qu’il est bien intégré et
adapté au poste de travail.
PROGRAMME CMR 2014-2017 – FUMEES DE SOUDAGE EN CHAUDRONNERIE
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 Débit d’air extrait par dispositif de captage
L’efficacité d’un dispositif de captage est liée à sa géométrie mais également au
débit d’aspiration. Il est donc important de faire apparaître dans les devis toutes les
informations nécessaires au calcul des débits des dispositifs de captage
(dimensions, vitesse de captage, distance du point d’émission, formule utilisée).
Pour tout complément d’information se référer au document suivant : « OPERATIONS
DE SOUDAGE A L’ARC ET DE COUPAGE » téléchargeable sous la référence - ED 668 sur
le site www.inrs.fr
 Réseau de transport
La conception du réseau d’aspiration doit permettre de garantir, dans toutes les
configurations de fonctionnement des postes de travail, une vitesse de transport des
polluants de l’ordre de 12 m/s.
 Ventilateur
A noter que certains procédés de captage utilisent des technologies différentes :
 Haute dépression pour les torches aspirantes (turbine),
 Basse dépression pour les capteurs de type dosseret aspirant, hotte, capteur
lamellaire, bras aspirant...
Il est, par ailleurs, conseillé de mettre en place un ventilateur à débit variable
(surdimensionné par rapport aux besoins initiaux) qui permettra d’assurer une
possible évolution de l’activité.
Ce ventilateur sera de préférence positionné à l’extérieur des ateliers ou dans un
local dédié (éviter d’augmenter le niveau sonore dans l’atelier).
 Groupe de filtration et rejet des polluants
Les fumées seront rejetées à l’extérieur du bâtiment (une filtration sera assurée en
fonction des exigences environnementales en vigueur).
L’emplacement du groupe de filtration sera choisi de manière à faciliter les
interventions de nettoyage et de maintenance (limiter l’exposition des salariés).
Comme pour le ventilateur, il sera idéalement positionné à l’extérieur ou dans un
local dédié.
 Compensation d’air
A prévoir en fonction de la réaction aéraulique du bâtiment (présence ou non de
courants d’air). Il est nécessaire :
 d’établir un équilibre entre le volume d’air extrait et le volume d’air entrant
(compensation), ceci pour assurer le bon fonctionnement des systèmes de
captage,
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 de mettre en place une compensation d’air par des diffuseurs basse vitesse
(< 0,5 m/s), afin de ne pas provoquer de courants d’air susceptibles de
perturber les dispositifs de captage, de limiter les vitesses d’air au niveau des
opérateurs pour ne pas générer d’inconfort thermique.
Dans ce cas, l'air introduit pourra être réchauffé en hiver et rafraîchi en été (par
exemple procédé par refroidissement adiabatique, etc) pour éviter aux opérateurs un
inconfort thermique.
Pour tout complément d’information concernant la compensation d’air se référer au
document suivant : « LA COMPENSATION CONTROLEE D'UNE INSTALLATION DE VENTILATION
» téléchargeable sous la référence ED 86 sur le site www.inrs.fr
 Niveaux de bruit
Afin que l’installation de ventilation n’augmente pas de façon significative le niveau
sonore dans l’atelier. Le niveau de bruit dû à la ventilation seule sera inférieur à
75 dB(A) au poste de travail et ne devra pas majorer le niveau sonore ambiant de
plus de 2 dB(A).
 Engagement sur les résultats
Il est important de faire préciser dans le projet un engagement sur les vitesses de
captage, les débits d'air extraits, les vitesses de transport et les niveaux de bruit aux
postes de travail.
Egalement, à la réception du matériel, des valeurs de référence (vitesses d’air et
pressions statiques) permettant les contrôles réglementaires annuels, peuvent être
établies par le fournisseur (voir dossier d’installation).
 Dossier d'installation (valeurs de référence)
L'installateur doit prévoir dans son devis la fourniture des éléments nécessaires à la
rédaction du dossier d'installation de ventilation (dossier d’entretien – dossier de
maintenance) ; y compris les valeurs de référence permettant à la société utilisatrice
de suivre dans le temps les performances cette installation.
Pour tout complément d’information concernant le dossier d’installation se référer au
document suivant : «LE DOSSIER D’INSTALLATION DE VENTILATION» téléchargeable sous
la référence ED 6008 sur le site www.inrs.fr
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