QCM -Politique de la Ville - Corrigés
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QCM -Politique de la Ville - Corrigés
Préparation au concours d’adjoint d’animation Questions à choix multiples - Corrigé Politique de la Ville (40 réponses) 1. QUE SIGNIFIE V.V.V. ? Ville, Vie, Vacances Vie, Ville, Vacances Vacances, Ville, Vie 2. QUEL EST LE PUBLIC VISE PAR V.V.V. ? Les familles en difficultés Les 11 – 18 ans (depuis 2001. Avant cela le public visé était les 13-18 ans) Les 13 – 16 ans 3. LE V.V.V. EST UN DISPOSITIF DE PREVENTION ? VRAI FAUX 4. QUE SIGNIFIE C.L.S.P.D ? Centre de Loisirs Spécialisé Pour Prévenir la Délinquance Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance Contrat Local Spécialisé 5. QUI PILOTE (ENT) LE C.L.S.P.D ? Le maire Le préfet Le procureur Depuis le 17 juillet 2002, le CLSPD (Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, avec les mêmes). Il est conseillé de faire participer aussi le président du Conseil Général, le recteur d’Académie, les bailleurs, les transporteurs, … © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert Préparation au concours d’adjoint d’animation Questions à choix multiples - Corrigé 6. LE(S) OBJECTIF(S) DU C.L.S.P.D SONT : L’aménagement du rythme scolaire La prévention de la délinquance Les actions de proximité 7. DATE DE CREATION DU DISPOSITIF « CONTRAT LOCAL DE SECURITE (« C.L.S. ») ? 1995 1996 1997 : le 28 octobre er 8. LE(S) DISPOSITIF(S) C.A.F. A COMPTER DU 1 JUILLET 2006 EST/SONT : Contrat Temps Libre Contrat enfance Contrat Educatif Local Contrat Enfance & Jeunesse 9. LE PUBLIC VISE PAR LE C.E.J. ? Les 3-6 ans Les 6-16 ans Les 13-18 ans Tous les enfants, quel que soit l’âge 10. QUELLE EST LA DUREE DU C.E.J. ? 2 ans renouvelables 3 ans renouvelables. 6 ans non renouvelables 4 ans renouvelables 11. QUE SIGNIFIE C.E.L. ? Centre Educatif Local Contrat Educatif de Loisirs Contrat Educatif Local © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert Préparation au concours d’adjoint d’animation Questions à choix multiples - Corrigé 12. LE(S) OBJECTIF(S) DU C.E.L. ? L’accompagnement scolaire L’aménagement cohérent du temps et des activités de l’enfant Lutter contre la violence en milieu scolaire 13. LE CONTRAT ENFANCE D’ANIMATION ? & JEUNESSE INTEGRE-T-IL LES STRUCTURES VRAI FAUX 14. QUE SIGNIFIE LE DISPOSITIF Z.E.P. ? Zone d’Enseignement Public Zone d’Education Prioritaire (dispositif Education Nationale) Zone d’Education Populaire 15. UN « ILLETTRE » C’EST : Une personne qui ne maîtrise pas le français écrit et n'a pas été scolarisé Une personne qui provient d’un pays de langue orale et estime normal de ne pas encore savoir lire et écrire Un adulte français qui a accumulé des lacunes lors de sa scolarisation et qui rencontre de réelles difficultés d'accès à la lecture, à l'écriture et à leur utilisation dans les actes de la vie courante 16. EXISTE-T-IL DES ENFANTS SCOLARISES ILLETTRES ? OUI NON On ne peut officiellement parler d’illettrisme tant que l’enfant est scolarisé, seulement à partir de 16 ans si l’enfant est sorti du système scolaire. 17. DEPUIS LE 1er JANVIER 2007, LES CONTRATS DE VILLE ONT ETE REMPLACES PAR LES CONTRATS URBAINS DE COHESION SOCIALE ? VRAI FAUX 3 ans reconductibles (2007-2012). Regrouperont tous les contrats existants (ERE, CEL, CLS, CLAS, VVV, …). Signé entre l’Etat représenté le préfet par et le maire ou le président de l’EPCI (+ association des CG et CR). Priorité aux quartiers en difficulté. © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert Préparation au concours d’adjoint d’animation Questions à choix multiples - Corrigé 18. « IL S’AGIT D’ACCOMPAGNER DEPUIS L’ECOLE MATERNELLE JUSQU’AU TERME DE LA SCOLARITE OBLIGATOIRE LES ENFANTS ET ADOLESCENTS QUI PRESENTENT DES SIGNES DE FRAGILITE. » CETTE PRESENTATION SOMMAIRE CORRESPOND AU : CLAS (Contrat Local d’Accompagnement Scolaire) CEL (Contrat Educatif Local) PRE (Programme de Réussite Educative) 19. LES PROGRAMMES DE REUSSITE EDUCATIVE CONCERNE LE PUBLIC DES : 6-18 ans 2-16 ans 13-25 ans 20. LORS DE LEUR ANNEE DE LANCEMENT EN 2005-2006, LES P.R.E. ONT CONCERNE : 80 000 enfants et adolescents (200 000 prévus sur 5 ans) 8 000 enfants et adolescents 800 000 enfants et adolescents Lancé en 2005, le programme « Réussite éducative » est dédié aux enfants de 2 à 16 ans les plus fragilisés et à leur famille, vivant en ZUS ou scolarisés en ZEP-REP (Zone d’éducation prioritaire et réseau d’éducation prioritaire). Il vise, sur cinq ans, à accompagner 200 000 enfants et adolescents qui ne bénéficient pas d’un environnement social, familial et culturel favorable. Il s’agit d’agir sur tous les leviers qui concourent à l’épanouissement du jeune (éducation, santé, culture, sport…), ce qui exige la mobilisation d’un réseau élargi d’intervenants. Doté de 109 millions d’euros en 2007, ce programme s’appuie sur : • Des équipes « Réussite éducative » 750 équipes pluridisciplinaires (enseignants, éducateurs, psychologues, pédopsychiatres, travailleurs sociaux…) prendront en charge individuellement et hors temps scolaire, les enfants et les adolescents les plus en difficulté. - 450 équipes pluridisciplinaires de réussite éducative sont d’ores et déjà en place. - Plus de 80 000 enfants et adolescents en situation de grande fragilité sont concernés • Des internats Des internats accueilleront des enfants et des adolescents connaissant des difficultés qui compromettent leurs chances de réussite. Ils visent à améliorer les conditions d’encadrement et de soutien éducatif, psychologique et culturel. Actuellement, 21 projets d’internats de réussite éducative ont été labellisés par la DIV, qui accueillent environ 300 élèves de collège. 5 nouveaux projets seront labellisés en 2007. © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert Préparation au concours d’adjoint d’animation Questions à choix multiples - Corrigé 21. DANS UNE EQUIPE DE REUSSITE EDUCATIVE, ON PEUT TROUVER DES : Enseignants Educateurs Animateurs Travailleurs sociaux Psychologues Pédopsychiatres Intervenants sportifs Intervenants culturels 22. L’AIDE A LA PARENTALITE FAIT PARTIE DU DISPOSITIF DE REUSSITE EDUCATIVE ? VRAI FAUX 23. POUR DEVENIR « ADULTE-RELAIS », DANS LE CADRE DE LA MEDIATION SOCIALE, IL FAUT : Avoir 30 ans Être parent Être sans emploi Avoir un diplôme d’éducateur 24. QUELS DISPOSITIFS NE SONT PAS GERES PAR LA DIV (DELEGATION INTERMINISTERIELLE A LA VILLE) ? ZEP ZUS REP ZFU 25. QUI N’A JAMAIS ETE MINISTRE OU SECRETAIRE D’ETAT A LA VILLE ? Michel Delebarre Bernard Tapie Simone Veil Michel Rocard Fadela Amara © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert 26. IL EXISTE UN CONTRAT D’INSERTION DANS LA VIE SOCIALE ? VRAI FAUX Le "contrat d'insertion dans la vie sociale" (CIVIS) s'adresse à des jeunes de 16 à 25 ans révolus rencontrant des difficultés particulières d'insertion professionnelle. Il a pour objectif d'organiser les actions nécessaires à la réalisation de leur projet d'insertion dans un emploi durable. Ce contrat est conclu avec les missions locales ou les permanences d'accueil, d'information et d'orientation (PAIO). Les titulaires d'un CIVIS sont accompagnés par un référent. La durée du contrat est d'un an renouvelable. Les titulaires d'un CIVIS âgés d'au moins 18 ans peuvent bénéficier d'un soutien de l'Etat sous la forme d'une allocation versée pendant les périodes durant lesquelles ils ne perçoivent ni une rémunération au titre d'un emploi ou d'un stage, ni une autre allocation. Le CIVIS n'est pas un contrat de travail mais un dispositif destiné à favoriser l'insertion professionnelle des jeunes. 27. QUE SIGNIFIE « UNE DIFFUSION DES CONDUITES A RISQUES » ? que les conduites à risques sont prônées par certains que les conduites à risques sont très courantes que les conduites à risques sont de plus en plus répandues 28. EST–CE QUE TOUTES LES COMMUNES PEUVENT BENEFICIER D’UN CUCS ? OUI NON Communes connaissant des difficultés importantes de ségrégation urbaines et sociales. Les communes et communautés d’agglomération peuvent être partenaires d’un CUCS avec l’Etat si l’ensemble des partenaires reconnaissent l’existence de territoires en situation de décrochage, la nécessité d’une politique spécifique et s’il y a une volonté politique de mener une telle politique. 5 priorités d’intervention : - accès à l’emploi et développement économique ; - amélioration du cadre de vie ; - réussite éducative ; - citoyenneté et prévention de la délinquance ; - santé. 29. QUELLES ONT ETE LES PREMIERES SOURCES DE L’ACTION DE L’ETAT EN MATIERE DE LOGEMENT ET DE POLITIQUE URBAINE ? La violence urbaine et la montée du sentiment d’insécurité dans les années 1980 La précarité, l’insalubrité et le processus de reconstruction après la guerre La montée du chômage et l’apparition des nouveaux pauvres dans les années 1970-1980 Le risque de ghettoïsation et le sentiment de relégation dans les années 1990 © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert Préparation au concours d’adjoint d’animation Questions à choix multiples - Corrigé 30. LES CONSTRUCTIONS MASSIVES DE GRANDS ENSEMBLES DANS LES ANNEES 1960-1970 PERMETTAIENT DE : Rendre les centres-villes moins denses Favoriser la naissance de nouveaux centres attractifs Lutter contre l’insalubrité des logements en apportant un nouveau confort Développer l’économie de la construction et du bâtiment 31. LA « MIXITE SOCIALE » DANS UNE ZONE GEOGRAPHIQUE SIGNIFIE : Le mélange entre les hommes et les femmes Le mélange des catégories socioprofessionnelles Le mélange de populations d’origines culturelles différentes 32. QUELS SONT LE(S) OBJECTIF(S) DE LA MIXITE SOCIALE ? Créer des espaces urbains socialement homogènes, tout en développant une diversité des fonctions (culture, habitat, commerce...) Créer des espaces socialement hétérogènes à fonction unique (culture, habitat, commerce…) Créer des espaces urbains socialement homogènes à fonction unique (culture, habitat, commerce…) Créer des espaces urbains socialement hétérogènes, tout en développant une diversité des fonctions (culture, habitat, commerce…) 33. LA REQUALIFICATION D’UN QUARTIER ET LA HAUSSE DU PRIX DU FONCIER QUI EN RESULTE FAVORISENT LA MIXITE SOCIALE : VRAI FAUX 34. COCHEZ LE OU LES INTRUS : ANRU (Agence Nationale de Renouvellement Urbain – 2005-2013 – 30 milliards d’Euros sur 8 ans) ACSE (Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des chances – remplace le FASILD/FAS – 500 millions d’Euros de budget annuel) CUCS (Contrats Urbains de Cohésion Sociale) CIDJ (Centre d’Information et de Documentation Jeunesse) © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert Préparation au concours d’adjoint d’animation Questions à choix multiples - Corrigé 35. LA DOTATION DE SOLIDARITE URBAINE ET DE COHESION SOCIALE EST PLUS IMPORTANTE LORSQUE : Il existe une ZUS sur la commune Il existe une ZFU sur la commune Il existe une ZEP sur la commune 36. COMBIEN Y A-T-IL DE ZONES URBAINES SENSIBLES EN FRANCE EN 2010 ? 2601 751 911 37. EN 2009, QUEL ETAIT LE TAUX DE CHÔMAGE DES JEUNES (15-25 ANS) EN ZUS ? Environ 10% Environ 50% Environ 40% Selon l’observatoire national des zones urbaines sensibles. Ce qui correspond à près de 200 000 jeunes dont 80 000 seulement sont inscrits au Pôle Emploi. 38. LORS DE LA SIGNATURE D’UN « CONTRAT D’AUTONOMIE », ENTRE UN JEUNE HABITANT UNE ZUS ET UN EMPLOYEURLE PUBLIC OU PRIVE, LE JEUNE S’ENGAGE A : Être assidu Reprendre des études Suivre des actions de formation Sortir de la spirale du chômage Rechercher activement un emploi « Le contrat d’autonomie est une mesure d’accompagnement vers et dans l’emploi réservée aux jeunes faiblement qualifiés âgés de 16 à 25 ans, domiciliés dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville de 35 départements. Sa mise en œuvre est confiée à des opérateurs de placement publics et privés qui ont pour mission d’accompagner les bénéficiaires vers une sorties positive, un emploi, une formation qualifiante ou bien encore une création d’activité. Les opérateurs proposent aux jeunes concernés des actions de formation et de coaching préparatoires au travail et adaptées aux besoins des entreprises. Tout jeune s’engageant dans ce parcours perçoit une bourse mensuelle de 300 euros, sous réserve de son assiduité. Cette phase d’accompagnement est d’une durée maximale de six mois, renouvelable une fois. Durant les six mois suivants, les opérateurs doivent effectuer un suivi des bénéficiaires pour s’assurer de leur insertion durable. » Site du secrétariat d’Etat à la Ville. © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert Préparation au concours d’adjoint d’animation Questions à choix multiples - Corrigé 39. EN JANVIER 2008, LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE, NICOLAS SARKOZY, ACCOMPAGNE DE LA SECRETAIRE D’ETAT A LA VILLE, FADELA AMARA, A LANCE LE « PLAN ESPOIR BANLIEUES ». QUELS SONT SES PRINCIPAUX OBJECTIFS ? Généralisation des « écoles de la deuxième chance » Création d'« internats d'excellence » Mise en place d'un diagnostic local de sécurité (CLS) «Contrat d'autonomie» pour plus de 100.000 jeunes sans emploi de moins de 26 ans Embauche de 11 500 jeunes pour 2008 en CDD ou CDI Organisation cohérente des activités périscolaires et extrascolaires (CEL) 500 millions d'euros sont prévus pour désenclaver les quartiers sensibles Déploiement de 4000 policiers supplémentaires dans les quartiers dits « sensibles » Accompagner les enfants qui présentent des signes de fragilité (PRE) Nomination d'un représentant de l'État par quartier dès le 1er septembre 2008 40. LE DISPOSITIF « REAAP » (RESEAU D’ECOUTE, D’APPUI ET D’ACCOMPAGNEMENT DES PARENTS) S’ADRESSE AUX PARENTS DEFAVORISES VIVANT DANS LES QUARTIERS SENSIBLES ? VRAI FAUX Le gouvernement cherche à renforcer et à développer les REAAP avec deux priorités : - s’adresser à toutes les familles, parce que toutes peuvent être concernées. - s’appuyer sur les initiatives qui existent déjà, développer de nouvelles opérations avec le souci de mettre en réseau les différents intervenants, respecter leur diversité et s’efforcer de construire une cohérence et une visibilité de ces actions. © Textes d’Emmanuel Kerdraon – Tous droits réservés aux Éditions Vuibert