Fip 865 du 18/06/2016 - Paroisses Catholiques à Saint

Transcription

Fip 865 du 18/06/2016 - Paroisses Catholiques à Saint
DimanchE 19 juin - 12 Dimanche du Temps Ordinaire
14h Concert Ad libitum à Notre-Dame de la Paix
17h30 Vêpres et Adoration du Saint-Sacrement
18h30 Messe chantée à la Basilique
Baptêmes
Louna DEJOYE, Emeline RUSSO
Milann, Enzo et Mateo MACHADO
mercredi 22 JUIN - Férie
15h30 Spectacle de fin d’année du patronage
sur le parvis de la Basilique
JEUDI 23 juin - Férie
16h30 Messe à la maison de l’Hermitage
20h Cinéparoisse consacré à la Fondation Lejeune
Cinéma Vox à Fréjus
Vendredi 24 juin - Nativité de Saint Jean Baptiste
solennité
15h Chapelet de la Divine Miséricorde à Boulouris
Samedi 25 juin - Férie
Mariages
M. Luigi BASILE et Melle Zuzana KRAJCIKOVA
M. Bertrand AGENEAU et Melle Eglantine LEON
DimanchE 26 juin - 13e Dimanche du Temps Ordinaire
17h30 Vêpres et Adoration du Saint-Sacrement
18h30 Messe chantée à la Basilique
Baptêmes
Lorenzo CHEVALIER, Giulia GHIGLIONE BOUNIOL
Léa PEPE
décès
SPECTACLE
Mardi 21 juin - Saint Louis de Gonzague, religieux
mémoire
10h à 10h45 Visite guidée de la Basilique
15h Messe à la maison de retraite Hermès
15h Réunion du groupe biblique à Sainte-Bernadette
ORDINATIONS
Lundi 20 juin - Férie
14h30 Prière des Mères de Famille au plateau Notre-Dame
VISITE
e
ORDINATIONS
AGENDA DE LA SEMAINE
paroisses de
Saint- Raphaël
nOTRE-DAME DE LA Victoire : Monique DUBOIS
Régine SERVAT, Roland FERRENQ, Juliette LE SAUSSE
nOTRE-DAME DE LA Paix : Paul-Louis MARTIN
Christine DUPUY
VISITE GUIDéE DE LA BASILIQUE
MARDI 21 juin de 10h à 10h45
Ces visites dévoilent les aspects historiques
artistiques et religieux, de l’édifice.
RDV sur le parvis de la basilique
Participation libre, au profit de la paroisse
SPECTACLE DU PATRONAGE
mercredi 22 juin à 15h30
parvis de la Basilique
Les enfants du patronage vous présenteront leur
spectacle de fin d’année
Dimanche 26 juin à 16h
SEMINAIRE DIOCESAIN de la Castille
Ordination de 6 prêtres et 7 diacres
Mgr REY consacrera le diocèse au Sacré-Cœur de Jésus
Un car est organisé pour les paroissiens qui désirent
y participer. Prix 15€.
Rendez-vous devant la Basilique à 13h45 - Retour à 20h
Inscriptions et règlement au presbytère de la Victoire
éVANGILE
12e Dimanche
du Temps Ordinaire
Évangile de Jésus-Christ
selon saint Luc 9, 18-24
En ce jour-là, Jésus était en prière à
l’écart. Comme ses disciples étaient là,
Il les interrogea : « Au dire des foules,
qui suis-je ?» Ils répondirent : «Jean le
Baptiste ; mais pour d’autres, Élie ; et
pour d’autres, un prophète d’autrefois
qui serait ressuscité.» Jésus leur
demanda : «Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ?» Alors Pierre prit
la parole et dit : « Le Christ, le Messie
de Dieu. » Mais Jésus, avec autorité,
leur défendit vivement de le dire à
personne, et déclara : « Il faut que le Fils
de l’homme souffre beaucoup, qu’Il soit
rejeté par les anciens, les grands prêtres
et les scribes, qu’Il soit tué, et que, le
troisième jour, Il ressuscite.» Il leur
disait à tous : « Celui qui veut marcher à
ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il
prenne sa croix chaque jour et qu’il me
suive. Car celui qui veut sauver sa vie la
perdra ; mais celui qui perdra sa vie à
cause de moi la sauvera. »
Cadeau d’ordination sacerdotale
POUR d. Antoine
4 chasubles aux différentes couleurs liturgiques
Des enveloppes sont à votre disposition
dans les églises si vous souhaitez y participer
première messe de D. ANTOINE
Dimanche 3 juillet à 10h30 à la Basilique
Spectacle du patronage
.............................. PAGE 4
lE NOM DE dIEU EST mISéRICORDE
du Pape François
Ordinations à
castille ...............
Chaque page de ce libre vibre
du désir du pape François de
toucher les âmes qui cherchent
un sens à leur vie, un chemin de
paix et de réconciliation,
un remède à leurs blessures
physiques et morales.
Le nom de dieu est
miséricorde
DU PAPE
FRANçois ............ PAGE 4
Publication des bans
bans
Il y a projet de mariage entre :
M. Luigi BASILE
et Melle Zuzana KRAJCIKOVA
25 juin 2016 à 16h30 à la Basilique
M. Bertrand AGENEAU
et Melle Eglantine LEON
25 juin 2016 à 16h30 à Agay
livre du pape
Apéritif offert à la sortie de la messe
Vente à la sortie des messes
Notre-Dame de la Victoire - Tél : 04 94 19 81 29 - [email protected] - «Facebook : Paroisses Saint Raphael»
la
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«
Tu es le Messie,
dit Pierre
«
Nous recommandons à votre prière nos FRèRES DEFUNTS
INFORMATIONS PAROISSIALES N° 865 /// du 19 juin au 25 juin 2016
Sauf indication contraire,
les messes du dimanche et de
la semaine sont aux heures
indiquées sur les feuillets
disponibles à l’église.
paroisses de
Saint- Raphaël
Dans l’Evangile de saint Luc, l’épisode de ce dimanche est capital : cette
confession de Pierre, parlant au nom du groupe des apôtres, est de
grande importance et marque un tournant décisif dans le ministère public
de Jésus. Alors que la foule s’égare dans ses pensées sur son compte et
s’écarte de plus en plus de Lui, ses disciples reconnaissent pour la première
fois, de façon explicite, qu’Il est le Messie. Désormais, Jésus va consacrer
ses efforts à former ce petit noyau des premiers croyants et s’employer à
purifier leur foi. Il faut noter que dans la version de saint Matthieu, Pierre
affirme même que Jésus est le Fils de Dieu.
Dans cette affirmation du chef des apôtres, les mots ne sont pas employés
de manière imprécise. La traduction littérale signifie l’oint du Seigneur,
celui qui a reçu l’onction. En hébreu, il s’agit du Messie (Machiah) ; en
grec, il s’agit du Christ (Christos). Seule la traduction liturgique emploie
les deux mots côte à côte. La répétition du texte liturgique n’existe dans
aucun manuscrit grec ou latin.
Que signifie le mot de Messie pour les juifs de cette époque et donc pour
les apôtres ? Il s’agit du Sauveur et du Rédempteur qui apparaîtra à la fin
des temps. Il apparaît pour la première fois dans le Lévitique (Lv 4, 3-5).
Cette personne, investie d’une mission divine, comme prêtre, prophète et
roi, est de la descendance de David (2 Sm 7, 12-13).
Le messianisme est liée à une restauration (le Messie règnera et ramènera
les juifs exilés sur la terre d’Israël) et à une utopie car l’ère messianique
marquera l’avènement d’une société parfaite où toute l’humanité vivra
dans la paix et n’adorera qu’un seul Dieu.
A ce concept est étroitement liée la foi en la résurrection des morts,
en un jugement particulier et universel, en l’Enfer et au Paradis. Au
contraire des Sadducéens, les Pharisiens croient à tout cela et sont donc
en attente du Messie. De même, la secte des Esséniens (manuscrits de
Qumran découverts en 1947 près de la Mer Morte) est en attente d’un
Messie, indépendant de la religion officielle, souillée par ses alliances
avec l’occupant romain. Notons qu’à l’époque de Jésus, cette foi n’est
pas celle de la majorité de la population juive qui n’attend plus le Messie.
L’expression « Fils de l’homme », fréquent dans la bouche de Jésus et
de certains acteurs de l’Evangile, constitue une autre manière de parler
du Messie. Dans le judaïsme actuel, les nombreuses communautés
orthodoxes sont encore dans l’espérance de ce Messie.
Pour nous chrétiens, la parole de Pierre est l’un des fondements de son
charisme d’enseignement. Si nous croyons que Jésus est le Messie, alors
nous croyons de même en la Résurrection, au Jugement et au Ciel proposé
à tous. Comme nous le proclamons après chaque Elévation de la Messe,
nous sommes aussi en attente du retour glorieux du Christ.
............................................................................. Don Stéphane PELISSIER
vie des paroisses
Lettre du cardinal Gérald C. Lacroix : « Aide à mourir » : pas de date butoir pour la dignité
L’adoption de la loi C-14 ou l’entrée en vigueur de la décision Carter, donnera certainement lieu à des recours
judiciaires afin d’élargir la portée de l’euthanasie au Québec, accessible chez nous depuis déjà 5 mois. Des
pressions viendront également pour recourir au suicide assisté, tel que défini par C-14 : « de prescrire ou de
fournir une substance à une personne, à la demande de celle-ci, afin qu’elle se l’administre et cause ainsi sa
mort ».
Je désire m’adresser aujourd’hui particulièrement aux personnes affectées « de problèmes de santé graves et
irrémédiables (y compris une affection, une maladie ou un handicap) » causant des souffrances persistantes
qui lui sont intolérables.
La vie que vous avez reçue, le souffle qui vous habite, la personnalité qui vous caractérise sont empreints
de beauté, de noblesse et de grandeur. L’amour reçu, l’amour donné sont toujours présents et font de vous,
comme de chacun de nous, des êtres revêtus d’une grande dignité en toutes circonstances. Ce que vous
avez été, ce que vous êtes maintenant requièrent, entre autres, le respect, l’accompagnement et des soins
appropriés pour vous aider à grandir jusqu’à la fin.
Afin de respecter la primauté de la vie, l’Église catholique s’oppose fermement à l’euthanasie et au suicide
assisté. Elle déplore que tous les scénarios envisagés par le gouvernement fédéral permettent éventuellement
à un nombre croissant de personnes de demander à mettre fin à leurs jours.
Je le répète souvent, la position de l’Église n’est pas de valoriser la souffrance. Oui, la foi peut lui donner
un sens, mais les chrétiens et chrétiennes, tout comme Jésus, souhaitent l’éviter lorsque cela est possible :
« Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne »
(Luc 22, 42). J’ai la ferme conviction que Dieu nous aime d’un amour éternel, tels que nous sommes ici et
maintenant, et ce, jusqu’à notre mort où il nous accueillera les bras grands ouverts. Il suffit d’écouter sur notre
webtélé diocésaine ECDQ.tv la récente conférence de notre archevêque émérite Mgr Maurice Couture pour
s’en convaincre.
D’ici le 6 juin prochain, je nous lance collectivement un grand défi. Vous connaissez sûrement une personne
qui pourrait se reconnaître dans les critères québécois et (bientôt) canadiens d’accessibilité à l’aide médicale
à mourir. Écoutez et accueillez jusqu’au bout l’expression de sa souffrance, de sa peur. Dites-lui qu’elle a du
prix à vos yeux, qu’elle pourra toujours compter sur votre présence. Rappelez-lui votre amour inconditionnel.
Les demandes d’aide à mourir s’effacent habituellement lorsque les personnes souffrantes sont bien
accompagnées. Ce sont les médecins et le personnel soignant en soins palliatifs qui me l’ont partagé à maintes
reprises. Je les remercie de poursuivre leur rôle dans le nouveau contexte législatif au Québec. Leurs efforts
pour soulager la souffrance physique et morale portent de réels fruits et les investissements en soins palliatifs
doivent se poursuivre. Pour celles et ceux d’entre eux (toujours une majorité) qui s’opposent à l’euthanasie,
leur objection de conscience doit être protégée. Si un médecin ne souhaite pas référer un patient vers sa mort
médicalement provoquée, son choix doit être respecté sans remise en question.
Merci également à tous les proches aidants. Les débats actuels risquent de faire oublier leur dévouement, leur
courage, leur force, mais surtout leur sens de l’autre et du respect de la vie. Ces personnes ont énormément
besoin d’être reconnues et soutenues.
Mon accompagnement de personnes en fin de vie me confirme qu’il est périlleux d’accorder la permission de
provoquer la mort d’une autre personne, même avec son consentement. Non seulement une loi dicte, mais
elle éduque et elle imprime la revendication du droit et la suggestion du devoir. Avec le temps, les mœurs sont
affectées et la rareté du geste cède le pas à l’habitude. C’est, à mon humble avis, un bien triste « progrès ».
Nous avons la responsabilité, la mission d’accompagner avec douceur et tendresse la vie de nos proches qui
souffrent, et ce, sans recours à une loi qui incite à la mort. Dans ce contexte, nous sommes invités à prévenir
ce mode suicidaire en choisissant de reconnaître la dignité de la vie.
Cardinal Gérald C. Lacroix, Archevêque de Québec - 30 mai 2016
éVANGILE du 13e dimanche DU TEMPS ordinaire
26 JUIN - Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc
Comme s’accomplissait le temps où Il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. Il envoya, en
avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue. Mais on
refusa de le recevoir, parce qu’Il se dirigeait vers Jérusalem. Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu
que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? » Mais Jésus, se retournant, les réprimanda. Puis ils partirent pour un
autre village. En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des
terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. »
L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer
leurs morts.Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire
mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait
pour le royaume de Dieu. »
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La compagnie de guides de Saint-Raphaël lance un appel
échos de l’église universelle
« AIDE À MOURIR : PAS
DE DATE BUTOIR POUR LA
DIGNITÉ » :
UNE LEÇON D’HUMANITÉ
VENUE DU CANADA
La compagnie de guides IIeme Saint Raphaël se prépare avec grande hâte pour partir camper cet été au cours du mois d’Août à l’abbaye
bénédictine Notre-Dame de Miséricorde (adaptée à cette année du Jubilé !) à Rosans, près de Gap. Nous recherchons donc une voiture
pour permettre à la maitrise de se déplacer pour l’intendance, la reconnaissance de certains lieux et l’encadrement des guides. Nous
espérons donc être dignes de confiance pour vous emprunter un véhicule le temps de ce camp afin de réduire grandement les frais
pour les guides.
En vous remerciant d’avance pour votre aide, Albane Debuire, cheftaine de compagnie 06-62-51-58-35 [email protected]
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SAINT romuald
(= 1027 ) fêté le 19 juin
Il semble que saint Romuald naquit entre
951 et 956 dans la famille des Honesti,
ducs de Ravenne. Elevé, suivant les
maximes du monde, dans la mollesse et le
goût des plaisirs, il se laissa entraîner par
la fougue de ses passions ; néanmoins, de
temps en temps, il s’inquiétait de l’état
de son âme et prenait la résolution d’être
plus fidèle à Dieu. Il arrivait que, suivant à
la chasse quelque bête, seul au milieu des
bois, il se prit à prier : « Heureux, s’écriaitil, les anciens ermites qui choisissaient
de telles retraites pour demeures ! Avec
quelle tranquillité ils servaient Dieu, ainsi
éloignés des tumultes du monde. »
Son père, Sergius, qui voulut terminer par
un duel une discussion engagée avec un
parent pour le partage d’un pré, exigea
que Romuald fût son témoin. Le père ayant
tué son adversaire, Romuald se considéra
complice d’un homicide et s’en fut faire
quarante jours de pénitence à l’abbaye
bénédictine Saint-Appolinaire de Classe.
Là, totalement converti par l’exemple d’un
frère convers, Romuald demanda l’habit
religieux.
Romuald fut un si bon moine que certains
de ses confrères qui ne pouvaient
supporter une telle perfection, résolurent
de le tuer. Or l’un des conjurés prévint
Romuald qui obtint de l’abbé de Classe
la permission de quitter le monastère
pour se réfugier près de Venise, chez
l’ermite Marin. Vers 978, Marin et Romuald
accompagnèrent en France Pierre Urséole,
ancien doge de Venise, qui allait se faire
moine à Saint-Michel de Cuxa. Dom
Guérin, l’abbé du monastère, reçut aussi
Romuald et le garda quelques temps
sous sa direction, puis il lui permit de se
retirer dans un ermitage où il passa trois
ans dans la plus grande austérité et les
terribles attaques du démon.
Romuald apprit que Sergius, son père,
qui s’était fait religieux à Saint-Sévère
de Ravenne, songeait à retourner dans
le monde. Pour détourner son père de ce
funeste projet, Romuald voulut quitter
Cuxa mais les habitants refusaient de le
laisser partir, préférant le savoir mort que
loin d’eux. Romuald contrefit
l’insensé et lorsque les gens
le crurent totalement fou, ils
le laissèrent partir. Sergius fut
convaincu par son fils et mourut
moine, l’année suivante, en
odeur de sainteté (995). Après
la mort de son père, Romuald
revint se mettre sous l’autorité
de l’abbé de Classe qui lui permit
de reprendre sa vie érémitique à
Pont-de-Pierre. Un peu plus tard, rejoint
par des disciples, il fonda un monastère
en l’honneur de saint Michel archange,
près de Bagno. Othon II qui séjournait à
Ravenne et voulait réformer l’abbaye de
Classe le fit élire abbé et l’y ramena de
force. Romuald qui s’était, pendant deux
ans, appliqué vainement à réformer son
abbaye, alla déposer sa charge aux pieds
de l’Empereur et de l’archevêque Gerbert
de Ravenne (le futur pape Sylvestre II).
Othon II ayant manqué à sa parole pour
prendre Tivoli, Romuald lui imposa une
rude pénitence. Plusieurs seigneurs se
convertirent et se mirent à son écol e. Il
obtint que l’Empereur construisît dans
l’île de Pérée un monastère en l’honneur
de saint Adalbert à la condition d’y former
des missionnaires pour la Pologne et la
Russie. Pendant que Romuald établissait
de nouveaux monastères en Italie, tous les
missionnaires qu’il avait envoyés furent
tués. Le Pape lui permit d’aller lui-même
évangéliser la Hongrie mais à peine fût-il
arrivé à la frontière de ce pays qu’il tomba
si gravement malade qu’il dut retourner
en Italie. Sur le chemin du retour il fonda
en Allemagne quelques monastères et en
réforma d’autres.
Le Pape fit venir Romuald
à Rome ; près de la ville,
il bâtit des monastères
dont Sasso Ferrato où il
fit un long séjour. Henri
I° qui avait succédé à
Othon II vint le visiter et
lui donna le monastère
du Mont-Amatius, en
Toscane.
En 1012, à Calmaldoli (diocèse d’Arezzo)
il fonda un monastère d’un type nouveau
où la vie commune du travail et de l’office
bénédictins s’alliait à l’érémitisme ; les
moines abandonnèrent l’habit noir pour
l’habit blanc et portèrent la barbe pleine.
Comme il l’avait prédit, vingt ans plus
tôt,+ à ses frères, Romuald vint mourir au
monastère du val de Castro le 19 juin 1027.
Il y eut tant de miracles sur sa tombe où son
corps était resté sans corruption, qu’il fut
canonisé en 1032 (cf. http://missel.free.fr).