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A lon zo Ki ng
Après une carrière d’interprète dans la compagnie d’Alvin Ailey et à l’American
Ballet Theatre, Alonzo King s’installe à San Francisco et fonde la compagnie Lines
Ballet en 1982, aujourd’hui l’une des plus importantes et des plus enthousiasmantes
compagnies d’outre-Atlantique. Chorégraphe visionnaire, il est également invité à
travailler dans les plus grandes compagnies à travers le monde comme le Frankfurt
Ballett, Alvin Ailey American Dance Theatre, le Swedish Royal Ballet, le Joffrey Ballet,
Dance Theater of Harlem, le Hong Kong Ballet… Très reconnu aux Etats-Unis il
collabore régulièrement avec l’opéra, la télévision et le cinéma.
Sept ans après la création de Lines Ballet, Alonzo King inaugure le Dance Center à
San Francisco puis en 2001, il crée la Lines Ballet School afin de découvrir et
développer le talent de jeunes danseurs. En 2006, Alonzo King débute un partenariat
avec la Dominican University de Californie et crée le premier programme Joint BFA
de danse de la côte Ouest.
Le maire de San Farncisco le distinguera en 2008 avec le prix des Arts de la ville, le
qualifiant de « trésor de San Francisco, regroupant le meilleur de San Francisco,
l’excellence et la diversité culturelle de la ville. ». La même année, il reçoit le Jacob’s
Pillow Creativity Award pour sa contribution à avoir « porté le ballet vers le 21e
siècle » selon les termes de Ella Baff, directrice exécutive du Jacob’s Pillow. Il a
également reçu de nombreuses autres distinctions : le Bessie Award en 2005, le NEA
Choreographer’s Fellowship, l’Irvine Fellowship en danse, le Lehman Award, le
Excellence Award du KGO et le San Francisco Foundation’s Community Leadership
Award en 2007. En 2005, le Kennedy Center le nomme Maître de la chorégraphie
afro-américaine.
En 2005, il a obtenu le titre de Docteur Honoris Causa à la Dominican University de
Californie, puis quelques années plus tard, il se voit décerner la Green Honos Chair
Professorship de la Christian University au Texas. Au printemps dernier, il reçut une
seconde fois le titre de docteur honoris causa du California Institute of the Arts à Los
Angeles.
Admirateur de Balanchine, Alonzo King développe une danse inventive, sensuelle et
vibrante avec des danseurs à la technique classique irréprochable, et crée des ponts
entre tradition et modernité. Par ses collaborations avec des artistes de disciplines et
cultures différentes, il propose un travail toujours nouveau et nourri par la diversité
culturelle.
William Forsythe dit de lui que « c’est un des rares véritables maîtres de ballet de
notre époque ».
La Presse en parle :
Cette légende de la danse black US est une sacrée découverte. Dix danseurs, un plateau vide
pour un concentré d'abstraction sensuelle et puissant. Aucun besoin de décor pour ce
chorégraphe qui possède une science magique du geste et de l'espace. »
Rosita Boisseau - Le Monde
« Les titres des pièces d'Alonzo King tintent comme des haikus imprimant dans le sillage des
mots, l'élan spirituel d'une danse qui enchante le corps. À la technique virtuose, il allie une
sensualité musclée, une fluidité toute féline qu'il affine jusqu'au pur plaisir esthétique. »
Gwenola David - Danser
« Alonzo King, droit au coeur. La chorégraphie sait aussi bien écrire les ensembles amples et
ondulatoires que des duos sculpturaux et charnels. »
Marie-Christine Vernay - Libération
« On pourrait penser qu'après 25 ans de danse, la créativité d'un chorégraphe pourrait
montrer des signes de fatigue. Il n'en est rien pour Alonzo King du Lines Ballet. »
S.F Bay - Guardian
Refraction
Chorégraphie Alonzo King
Musique Jason Moran
Conception lumières Axel Morgenthaler
Conception costumes Robert Rosenwasser
Fabrication costumes Joan Raymond
Création 2009
Durée : 40 mn
"Je suis toujours en train d'espèrer que ma musique transportera
son public" dit Jason Moran à propos de sa collaboration avec
Alonzo King Lines Ballet. "Et en tant que jeune musicien, je me
demande souvent quel effet ma musique peut avoir sur une gestuelle
consciente."
© Franck Thibault
La collaboration de Moran avec Lines Ballet, Refraction, marque la
première composition de Moran pour la danse. Il confie que sa
première expérience de voir Alonzo King et ses danseurs en création
dans le studio fut "une révélation - je n'étais pas du tout préparé à
ce à quoi j'ai assisté", ainsi qu'une tentative pour écouter la musique
sous-jacente de leurs mouvements.
"Refraction bénéficie d'une fantastique partition du pianiste Jason
Moran, dont certaines parties possèdent la sensibilité fraîche de
certaines pièce d'Eric Satie, pendant que sa musique vibrante aux
accents définitivement jazz se montre trés inventive dans son
développement.
La chorégraphie d'Alonzo King est elle aussi très inventive - à
commencer par les passages sur pointes - et propose une belle
interaction avec la musique." Pittsburgh Tribune Review Janvier 2010
"Eblouissant. Il y a une bouffée de désir pensif, de nostalgie même,
dans Refraction (...). Une intensité désinvolte se tisse et se détisse
constamment - un couple peut entrer en scène main dans la main,
mais leur relation se désagrège ou s'unit à nouveau dans la
confrontation. Les déambulations agitées qui se déroulent sur scène
font écho à la partition du pianiste jazz Jason Moran." San
Francisco Chronicle - Octobre 2010
© Marty Sohl
The Moroccan Project
Chorégraphie Alonzo King
Musique Traditionnelle Marocaine El Hamideen
Lumière Axel Morgenthaler
Costumes Robert Rosenwasser et Colleen Quen
Création 2005
Durée: 40 mn
Cette pièce fait résonner les percussions vibrantes des cérémonies Gnawa comme un écrin pour les éclats
lancinants et hantés du oud (luth), du violon, et du chant habité des femmes. Dans ce paysage de rythmes à
la dérive et de voix en écho, les danseurs du Lines Ballet se meuvent avec une intimité inattendue et une
grâce sans heurt. Les musiciens tissent leur partition à partir de diverses formes de musiques NordAfricaines : chants Berbères des montagnes de l'Atlas, rituels Gnawa originaires de l'Afrique de l'Ouest, et
forme de chant populaire au Maroc appelé Chaabi. L'énergie plaintive et le mélange mélodique des chants
marocains sont rendus tangibles au fur et à mesure que la chorégraphie reflète les rythmes enchevêtrés de
l'émotion et de l'esprit de communion.
"The Moroccan Project pourrait se dérouler dans un vieux palais au milieu des plaines desséchées. La
chaleur semble jouer avec les ombres et les rencontres intimes. C’est une suite gracieuse d’images, dans
une atmosphère subtile améliorée par des danseurs impressionnants." The New York Times – Jennifer
Dunning
"Les images abondent, les promenades prolifèrent. La compagnie entière ou en nombre réduit, les
mouvements semblent le type même du classique contemporain". Voice of Dance – Octobre 2009