Vanguard money market funds Choisir entre les ETF et les fonds

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Vanguard money market funds Choisir entre les ETF et les fonds
Choisir
leshere:
ETF et les
The
buckentre
stops
fonds communs:
la stratégie
Vanguard
money market
funds
d’abord, la structure ensuite
Etude menée par Vanguard
Octobre 2015
Joel M. Dickson, PhD; David T. Kwon, CFA; James J. Rowley Jr., CFA
■
Le choix d’un investisseur entre un fond négocié en bourse (ETF) et un fonds commun classique
s’appuiera sur la mise en œuvre du portefeuille et non sur la stratégie d’investissement.
■
En termes de structure du produit, les ETF et les fonds communs présentent davantage de
similitudes que de différences. Ces deux véhicules offrent aux investisseurs les avantages relatifs
aux investissements groupés, ont leurs réglementations de base régies par les mêmes lois et
permettent l’émission de nouvelles actions et le rachat d’actions existantes, permettant ainsi aux
investisseurs d’effectuer des transactions à un prix équitable.
■
Il existe quatre facteurs clés qui méritent considération lorsque vient le moment de choisir entre les
ETF et les fonds communs : la stratégie d’investissement, la flexibilité de négociation, l’accessibilité
et les frais.
■
Pour les investisseurs préférant une plus large panoplie de stratégies indicielles, en plus de la
possibilité d’effectuer des transactions intrajournalières avec divers types d’ordres tout en
bénéficiant d’un accès plus libre au fonds, les ETF pourraient s’avérer être la meilleure option.
Cependant, pour les investisseurs souhaitant bénéficier d’une plus grande diversité de stratégies
traditionnelles de gestion active, de la facilité de négociation qu’offrent les fonds communs et d’une
grande variété de fonds communs disponibles sur leur plateforme de négociation, les fonds
communs seraient préférables. Les frais sont fonction des frais courants et frais de transaction, et
peuvent en grande partie dépendre de l’horizon temporel de l’investissement.
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels, selon la Directive MiFID. En Suisse, réservé exclusivement aux Investisseurs
institutionnels. Document non destiné à la diffusion publique.
Ce document est publié par The Vanguard Group, Inc. Il a pour unique objectif d’informer et ne constitue en aucun cas une recommandation ni une
sollicitation d’achat ou de vente d’investissements. Il convient de rappeler que le présent document a été rédigé dans le contexte du marché américain et
qu’il contient des données et des analyses spécifiques aux États-Unis.
Les fonds communs et les ETF ont gagné en popularité
auprès des investisseurs à travers le monde. Au 30 juin
2015, le total des actifs des ETF s’élevait à 2 900 milliards
USD à l’échelle mondiale, soit 11 % sur les actifs globaux
des fonds. Aux Etats-Unis, les ETF ont récemment gagné
de plus en plus de terrain par rapport aux fonds
communs. Au cours de la décennie qui a pris fin au 30
juin, les actifs des ETF cotés sur les marchés américains
ont progressé à un taux annuel de 24 %, à 2 100 milliards
USD – passant de 4 % à peine à 14 % sur les actifs
globaux des fonds. Aujourd’hui, les investisseurs ont le
choix entre plus de 1 500 ETF et près de 8 000 fonds
communs rien qu’aux Etats-Unis1.
Ce document vise à aider les investisseurs à prendre une
décision éclairée quant au choix entre les fonds communs
et les ETF en tant que véhicules. Nous rappelons que
même si choisir un instrument de placement est
véritablement important, il convient de rappeler que des
études ont démontré que le choix de l’allocation des actifs
s’avère être l’aspect déterminant du rendement d’un
portefeuille, dans la mesure où il permet d’expliquer la
grande majorité des variations qui caractérisent les
rendements des investisseurs et constitue le point de
départ du processus de constitution du portefeuille3.
Similitudes entre les fonds communs et les ETF
Les fonds communs et les ETF partagent des
caractéristiques essentielles. Ils sont tous deux des
véhicules collectifs qui offrent une exposition à divers
marchés, une diversification et de manière générale, des
frais d’investissement raisonnables ; ils sont régis
principalement par les mêmes lois ; et permettent
l’émission de nouvelles actions et le rachat d’actions
existantes afin de répondre à la demande des
investisseurs. Les deux structures permettent aisément
aux investisseurs de mettre en œuvre des décisions
d’allocation d’actifs lors de la constitution de portefeuilles
de placements diversifiés. Le Graphique 1 montre
comment les investisseurs des fonds communs et d’ETF
ont, de manière similaire, réparti des actifs à travers de
larges catégories.
Au 30 juin 2015, 96 % des actifs d’ETF ont été investis
dans des ETF organisés et réglementés en tant que
sociétés d’investissement immatriculées au titre de l’US
Investment Company Act de 1940 (Loi américaine sur les
sociétés d’investissement), le même régime
réglementaire qui régit les fonds communs américains. La
loi de 1940 prévoit une vaste gamme de protections aux
investisseurs, y compris l’obligation qu’un fonds détienne
au moins 85 % de son actif net en actifs liquides, limitant
ainsi le recours à l’endettement d’un fonds et prévoyant la
détention des actifs d’un fonds par un dépositaire
(généralement une banque américaine), tout en étant
séparés du gestionnaire d’actifs et des actifs de la
banque. En cas de faillite de la société de gestion ou de la
Remarques concernant les données de risque et de performance : Les investissements sous soumis au risque de
marché, notamment la perte éventuelle des fonds investis. Les performances passées ne garantissent en rien les
rendements futurs. Il convient de souligner que les fluctuations sur les marchés financiers et d’autres facteurs peuvent
faire baisser la valeur de votre compte. Rien ne garantit qu’un type d’allocation d’actifs ou qu’un éventail de fonds vous
permettra d’atteindre vos objectifs d’investissement ou vous garantira un niveau donné de revenu. Nous vous
recommandons de consulter un conseiller financier ou fiscal au sujet de votre situation personnelle.
Les fonds tournés vers un secteur de marché relativement restreint font face à un risque plus élevé en termes de
volatilité du cours des actions. Les cours des actions à faible et moyenne capitalisations fluctuent souvent plus que
celles de grandes sociétés. Le gouvernement américain auquel les titres du Trésor américain et des agences sont
adossés l’applique uniquement pour les titres sous-jacents et n’empêche pas les fluctuations du cours des actions.
Etant donné que les obligations à rendement élevé sont considérées comme spéculatives, les investisseurs doivent
s’attendre à assumer un risque de crédit plus important qu’avec d’autres types d’obligations. La diversification ne
garantit pas de bénéfice ou de protection contre une perte sur un marché baissier.
1 Sauf mention contraire, toutes les données contenues dans ce document proviennent des calculs de Vanguard en utilisant Morningstar.Inc. au 30 juin 2015. Les données portent sur les
fonds communs de placement (fonds de type ouvert) et qui sont parfois désignés comme étant des produits négociés en bourse tels que les ETF de type ouvert, les ETF sous forme de
trust d’investissement à participation unitaire, les ETF sous forme de trust cédant et les ETF sous forme de sociétés de personnes. Les billets négociés en bourse (ETN) sont exclus de
cet univers de produits négociés en bourse et dans ce document, car les ETN sont en réalité des titres de créances et non de véritables fonds d’investissement.
2 Voir Brinson, Hood, and Beebower (1986), pour des explications plus détaillées sur l’allocation d’actifs.
3 Voir Donaldson et al. (2013), pour des explications plus détaillées sur l’approche descendante de la constitution d’un portefeuille.
2
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
Actifs des fonds communs
42%
16%
22%
5%
15%
Actions américaines
Actions internationales
Obligations imposables
Obligations municipales
Autres
Actifs d’ETF
42%
22%
15%
1%
20%
Actions américaines
Actions internationales
Obligations imposables
Obligations municipales
Autres
Remarques : Les catégories d’actifs sont représentées par le “US Category Group” de
Morningstar. Les données présentent les fonds qui ont existé jusqu’au 30 juin 2015.
Source : Calculs de Vanguard, selon les données de Morningstar Direct.
banque, les investisseurs d’ETF et de fonds communs ont
un droit légal de disposer des actifs du fonds. De plus,
l’ensemble des fonds communs et des ETF doivent se
conformer aux dispositions en termes d’informations
posées par la loi de 1940, la US Securities Act de 1933
(loi sur les titres américains), ainsi qu’aux règles associées
de la Securities Exchange Commission (SEC) . Ces
dispositions stipulent que les ETF et les fonds communs
sont tenus de fournir toutes informations importantes par
le biais de prospectus de fonds et de rapports annuels
afin d’aider les investisseurs à prendre des décisions
d’investissement avisées.
Les différences visibles : Fonds communs et ETF
Les différences entre les fonds communs et les ETF sont
souvent exagérées par les investisseurs. Par exemple, il
est souvent dit des ETF qu’ils coûtent beaucoup moins
cher que les fonds communs. À première vue, cela semble
vrai car les ETF possèdent un avantage pour ce qui est du
ratio de dépenses, tant en termes de moyenne simple des
coûts (0,57 % contre 1,24 %, respectivement) qu’en
termes de coût moyen pondéré selon l’actif (0,29 % contre
0,69 %). Cependant, cet avantage relève grandement de la
stratégie d’investissement d’une grande partie des ETF, et
non de leur structure de produit. Au 30 juin 2015, quatrevingt-dix-neuf pour cent des actifs des ETF étaient basés
sur des indices, tandis que 84 % des actifs des fonds
communs étaient gérés de manière active. Etant donné
que les ratios de dépenses des véhicules indiciels ont
tendance à être inférieurs à ceux des stratégies de gestion
active, le Graphique 2 confirme que l’avantage dont
jouissent les ETF en termes de frais relève plus du fait que
la stratégie sous-jacente soit indicielle ou non que du fait
d’être un ETF ou un fonds commun.
Graphique 2. La stratégie d’investissement sousjacente détermine les frais
Ratio de dépenses pondéré
en fonction des actifs
Graphique 1. Les investisseurs de fonds communs et
d’ETF présentent des méthodes d’allocation similaires
0.80%
0.80%
0.62%
0.60
0.40
0.20
0.29%
0.14%
0
Indicielle
Non-indicielle
ETFs
Fonds communs
Remarques : Données au 30 juin 2015. Selon Morningstar, les fonds communs
indiciels et les ETF indiciels sont définis comme étant des véhicules qui reflètent un
indice particulier et tentent de reproduire les rendements de l’indice en question. Les
véhicules non indiciels comprennent les véhicules de gestion active.
Sources : Calculs de Vanguard, selon les données de Morningstar, Inc.
4 Le SEC est la principale autorité de régulation des fonds communs et des ETF américains en vertu de la Loi de 1940. Parmi ses fonctions de supervision, le SEC procède à des examens
réguliers et spéciaux de contrôles de conformité des fonds, des opérations et de conformité aux exigences réglementaires.
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
3
Les différences réelles : Fonds communs et ETF
Lors d’une journée de négociation, les ordres d’achat et
de vente d’actions d’ETF passés par l’investisseur sont
appariés sur une bourse avec l’aide des teneurs de
marché. A la fin de la journée de négociation, si les
teneurs de marché enregistrent une position courte nette
sur les actions d’un ETF (ils ont vendu plus qu’ils n’en ont
acheté) ou une position longue nette (ils ont acheté plus
qu’ils n’en ont vendu), ils peuvent décider de compenser
ces positions en cherchant à créer de nouvelles actions
ou à racheter les actions existantes. De manière générale,
on procède à la création et au rachat d’actions d’ETF une
fois par jour à leur valeur nette d’inventaire, à 16 heures
(Heure de l’Est aux Etats-Unis). Le processus d’émission
et de rachat de nouvelles actions par les ETF est
relativement similaire à celui adopté par les fonds
communs. Les fonds communs acceptent les ordres
d’achat et de vente tout au long de la journée. A la fin de
la journée, seule la différence entre les ordres d’achat et
les ordres de vente déterminera l’émission ou le rachat
d’actions nettes. Les actions sont émises ou rachetées
une fois par jour à leur valeur nette d’inventaire, à 16
heures (Heure de l’Est aux Etats-Unis).
La plupart des différences entre les fonds communs et les
ETF sont liées à la manière dont les investisseurs
négocient les actions du fonds. Les investisseurs achètent
et vendent les actions d’un fonds commun directement à
partir du fonds (ils ont parfois recours à un conseiller
financier ou un autre intermédiaire) à une valeur nette
d’inventaire (VNI) calculée par le fonds une fois par jour. À
l’inverse, les investisseurs d’ETF achètent et vendent
généralement les actions entre eux tout au long de la
journée au prix pratiqué sur le marché. Le Graphique 3
illustre ces méthodes de négociation.
Seuls quelques grands investisseurs institutionnels que
l’on appelle « participants autorisés » (PA) négocient les
ETF directement à la VNI suivant un processus de
création/rachat (voir l’encadré « Création et rachat
d’actions d’ETF », en page 5). Cette méthode permet aux
ETF d’émettre de nouvelles actions et de racheter des
actions existantes.
Graphique 3. Les différences liées au produit sont en grande partie dues à la manière dont les
investisseurs négocient
Fonds communs
Fonds négociés en bourse (ETF)
Fonds
commun
Investisseur 1
Actions individuelles
Fonds
Investisseur 2
Création
par l’ETF
Rachat
par l’ETF
Participant autorisé
Actions d’ETF
Investisseur 1
Actions individuelles
Bourse
Bourse
(teneurs de
marché,
courtiers)
(teneurs de
marché,
courtiers)
Investisseur 2
Investisseur 1
Investisseur 2
Vente
Achat
Remarques : Le processus de création et de rachat adopté par les ETF permet aux participants autorisés (PA) d’introduire de nouvelles actions d’ETF sur le marché et de les
retirer de celui-ci, favorisant l’équilibre entre l’offre et la demande. Les PA peuvent aussi avoir un rôle de teneur de marché. Toutefois les teneurs de marché ne sont pas tous des
participants autorisés.
Source : Vanguard.
4
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
Création et rachat d’actions d’ETF
Une part de création est liquidée lorsqu’un PA retourne
le nombre d’actions indiqué à l’ETF en échange du «
panier de rachat » quotidien (qui comprend
généralement la même liste de titres que celle figurant
dans le panier de création). Si le PA reçoit des
Les critères du choix des investisseurs :
Fonds communs contre ETF
Quand vient le moment de décider de la mise en œuvre
de vdes ETF, ou avec un peu des deux, il est important
que les investisseurs prennent en considération les quatre
facteurs clés suivants : la stratégie d’investissement, la
flexibilité de négociation, l’accessibilité et les frais.
Investment strategy
Dans le cadre du processus de constitution du
portefeuille, les investisseurs décident d’allouer leurs
investissements en appliquant une stratégie indicielle ou
une stratégie de gestion active. Comme il a été souligné
précédemment, le Graphique 4 illustre la tendance selon
laquelle les fonds communs sont en majorité à gestion
active, alors que les ETF sont en grande partie indiciels.
De ce fait, les investisseurs souhaitant avoir recours à
des stratégies de gestion active sur des marchés
spécifiques pourraient préférer les fonds communs,
tandis que ceux recherchant des stratégies indicielles
pourraient privilégier les ETF. Le graphique 4 suggère
également l’existence d’une panoplie plus vaste de
fournisseurs d’indices et de méthodologies de
construction d’indice, utilisée par les ETF contrairement
aux fonds communs. Les ETF offrent une exposition à un
plus grand nombre d’indices de référence uniques, dont
la plupart sont peu connus ou plus spécialisés par rapport
aux indices de référence traditionnels5.
liquidités en lieu et place des titres, il devra alors
verser une commission de transaction pour compenser
le coût de la liquidation des titres par l’ETF.
Les processus de création et de rachat permettent la
négociation d’actions d’ETF à un prix proche de la
valeur de marché de leurs actifs sous-jacents. Lorsque
les actions commencent à se négocier à des prix plus
élevés (avec une prime), le PA peut estimer qu’il est
plus rentable de créer de nouvelles actions en achetant
les titres sous-jacents, puis en les échangeant contre
des actions d’ETF avant de les vendre sur le marché.
De même, quand les actions d’ETF commencent à se
négocier à des prix plus bas (avec un décote), un PA
peut acheter des actions sur le marché secondaire et
les racheter à l‘ETF en échange de titres sous-jacents.
Ces actions des PA, aussi connu comme « activités
d’arbitrage », servent à maintenir le prix défini par le
marché, des actions d’ETF, proche de la valeur de
marché des actifs sous-jacents.
Graphique 4. Les fonds communs sont
majoritairement à gestion active, les ETF
majoritairement indiciels
8,000
Nombre de fonds
Les actions d’ETF sont créées et rachetées par une
entité appelée « participant autorisé » ou « PA », qui
est généralement un grand courtier-négociant. Chaque
jour ouvrable, l’ETF publie un « panier de création » —
une liste de noms et de quantités de titres ou autres
actifs. Pour créer des actions d’ETF, un PA fournit le
panier de création à l’ETF et reçoit en retour une « part
de création », un grand bloc d’actions d’ETF
(généralement 50 000). Le PA peut, dans certains cas,
fournir des liquidités en lieu et place d’une partie ou de
la totalité des titres, ainsi qu’une commission de
transaction afin de compenser le coût de leur
acquisition par l’ETF. Après réception des actions
d’ETF, le PA peut en vendre une partie ou la totalité
sur un marché secondaire.
6,000
7,316
4,000
2,000
132
1,411
445
0
Fonds commun
ETF
Indiciels
Non-indiciels (gestion active)
Remarque : Données au 30 juin 2015.
Sources : calculs de Vanguard, selon les données de Morningstar, Inc.
5 Voir Philips et Kinniry (2012), pour des explications sur des méthodologies plus connues de constitution de fournisseurs d’indices.
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
5
A cet égard, soulignons aux investisseurs que le principe
d’indexation s’est élargi pour inclure un grand nombre
d’indices non-traditionnels et non pondérés selon la
capitalisation boursière. De tels indices représentent des
stratégies de gestion active répondant à des règles qui
tentent d’une certaine manière de surperformer les indices
de référence traditionnels pondérés selon la capitalisation
boursière, y compris par des rendements plus élevés ou
une volatilité plus faible . Les ETF qui reflètent ces indices
sont classés en tant que produits indiciels car ils visent à
refléter un indice, même si celui-ci peut présenter une
stratégie de gestion active sous-jacente7. Ceci a
effectivement permis d’estomper la distinction entre les
stratégies indicielles traditionnelles et la gestion active.
premières. Par exemple, nombre d’ETF non régis par la loi
de 1940 offrent une exposition aux marchés de matières
premières en investissant de manière substantielle la
totalité ou une partie de leurs actifs dans les matières
premières physiques (l’or par exemple) ou les contrats à
terme standardisés sur matières premières. À contrario,
les fonds communs ne permettent généralement pas
d’investir directement dans des matières premières
physiques ou des contrats à terme standardisés sur
matières premières, et doivent alors obtenir cette
exposition par le biais d’investissements combinés
(comportant, par exemple, des billets indexés sur
matières premières, des actions de sociétés d’exploitation
de matières premières et des filiales étrangères
investissant dans des dérivés de matières premières ou
des matières premières physiques). Les investisseurs
sont susceptibles d’évaluer la capacité à obtenir une
exposition à ces catégories d’actifs alternatifs par
différents moyens via des fonds communs ou des ETF
non régis par la loi de 1940 (voir Graphique 5) dans le
cadre d’une allocation d’actifs stratégique ou tactique.
Quant aux ETF non régis par la loi de 1940, ils sont
soumis à des réglementations différentes des fonds
communs et peuvent donner lieu à des considérations
fiscales spéciales pour les investisseurs.
Un autre élément à considérer lors du choix de
l’investissement est l’exposition aux investissements
alternatifs comme les matières premières physiques et
les devises. Les fonds communs et les ETF non régis par
la loi de 1940 offrent tous deux ce type d’expositions
alternatives mais de manière différente. Selon les cas, les
ETF non régis par la loi de 1940 offrent aux investisseurs
une exposition plus directe et efficace aux
investissements alternatifs que les fonds communs. Ceci
est particulièrement vrai en ce qui concerne les fonds
cherchant une exposition au marché des matières
Graphique 5. Les structures non régies par la loi de 1940 ont permis aux ETF d’offrir un accès plus élargi aux
catégories d’actifs alternatifs
35
33
Nombre de fonds
30
25
20
16
10
13
10
8
7
6
5
0
0
Echantillon large de
matières premières
Agriculture
0
Energie
0
2
Métaux
industriels
2
Métaux
précieux
Fonds communs
ETF
Remarques : Données au 30 juin 2015.
Sources : calculs de Vanguard, selon les données de Morningstar, Inc.
6 Voir Arnott, Hsu, and Moore (2005), pour des explications sur les indices fondamentaux.
7 Voir Philips et al. (2011), pour des explications sur les indices pondérés et non pondérés selon la capitalisation boursière.
6
16
15
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
0
Echantillon large
de devises
Devises
uniques
La capacité de négociation à la VNI quotidienne d’un
fonds commun peut offrir suffisamment de flexibilité à la
plupart des investisseurs ; toutefois, d’aucuns préféreront
la souplesse supplémentaire que proposent les ETF. De
par leur capacité à être négociés en bourse, les ETF
offrent aux investisseurs une flexibilité, par la négociation
intrajournalière, et une variation en matière de type de
négociation, ainsi que le choix de négocier fréquemment
des actions des fonds. Les fonds communs offrent
toutefois certaines facilités de négociation.
sur une bourse, permettant ainsi aux investisseurs
d’effectuer des négociations d’ETF de manière
intrajournalière. Les investisseurs peuvent soumettre un
ordre d’achat ou de vente pour un fonds commun
(effectuer une transaction) à tout moment, mais la
transaction sera exécutée sur la base de la prochaine VNI
disponible, généralement vers 16 heures (Heure de l’est
aux Etats-Unis). Ainsi, s’ils le désirent, les investisseurs
peuvent utiliser les ETF pour exprimer une vision de
l’investissement à un instant précis, ce que les fonds
communs ne permettent pas de faire.
Plus particulièrement, les actions d’ETF cotés sur les
marchés américains se négocient et sont cotées
continuellement tout au long de la journée de négociation
Comme son nom l’indique, les ETF sont négociés en
bourse et offrent aux investisseurs une flexibilité de
négociation similaire aux actions, y compris les ordres
Flexibilité de négociation
Lexique de négociation : Quelques termes clés
Ecart entre cours acheteur et cours vendeur. Il s’agit
de la différence entre le prix auquel un acheteur souhaite
acquérir un titre (cours acheteur) et le prix pratiqué par le
vendeur (cours vendeur). L’écart acheteur-vendeur (ou
bid-ask spread en anglais) représente le meilleur prix
d’achat et de vente (en anglais, le terme « offer »
remplace le terme « ask » notamment lorsque l’on se
réfère à la négociation en bourse). Comme les
transactions sur le marché secondaire s’effectuent au
prix du marché (voir définition ci-dessous), il peut arriver
que vous deviez payer plus que la valeur des titres sousjacents lors de l’achat d’actions d’ETF, et que vous
receviez moins que la valeur des titres sous-jacents lors
de la vente de ces actions.
Primes/décotes d’ETF. Il s’agit de la différence entre
le dernier prix auquel l’ETF a été négocié et sa VNI.
Ordre limité. Il s’agit d’un ordre d’achat d’un titre à un
prix ne devant pas dépasser un prix donné (ou un ordre
de vente à un prix ne devant pas être moins qu’un prix
donné). Ceci donne à l’investisseur un degré de contrôle
sur le prix de négociation, mais peut faire échouer
l’exécution de la négociation dans son intégralité. En
pareil cas, un ordre supplémentaire avec un prix modifié
peut s’avérer nécessaire afin de procéder à la
négociation du nombre total souhaité d’actions. Notons
cependant que plus la limite de prix est élevée pour un
achat (et basse pour une vente), plus il est probable que
l’ordre soit intégralement exécuté. Avec les ordres
limités, les investisseurs doivent évaluer la probabilité
que leur négociation soit intégralement exécutée par
rapport aux frais de transaction.
Ordre de marché. Il s’agit d’un ordre d’achat ou de vente
d’un titre immédiatement, au meilleur cours disponible.
La priorité est portée sur l’exécution et non le prix.
Ordre limité au marché. Il s’agit d’un ordre limité
dont la limite de prix est fixée au ou au-delà du
meilleur « cours acheteur-vendeur » lorsque l’on
achète au meilleur cours acheteur ou en dessous de
celui-ci au moment de la vente. Il présente
essentiellement le même objectif qu’un ordre de
marché, tout en offrant une certaine protection du prix.
Achat sur marge. Il s’agit d’un emprunt auprès d’une
banque ou d’un courtier servant à payer une partie de
l’achat d’un titre. L’achat sur marge permet l’achat
d’une plus grande quantité de titres qu’il serait
impossible d’acquérir autrement.
Marché secondaire. Il s’agit d’un marché sur lequel
les investisseurs achètent des titres ou des actifs
auprès d’autres investisseurs, au lieu de les acquérir
directement auprès des entreprises émettrices.
Vente à découvert. Il s’agit d’une pratique tendant à
tirer profit de la baisse du prix d’un titre. Dans une
vente à découvert, un investisseur emprunte des titres
auprès d’un courtier et les vend sur le marché.
L’investisseur rachète ensuite les titres à une date
future. S’il parvient à les racheter à un prix inférieur à
celui auquel il les avait vendus, l’investisseur enregistre
un bénéfice. Si le prix de rachat est supérieur au prix
de vente, l’investisseur enregistre une perte. La perte
potentielle d’un investisseur sur une stratégie de vente
à découvert est illimitée, car la hausse du cours est
théoriquement illimitée.
Ordre de vente stop. Il s’agit d’un ordre d’achat (ou
de vente) d’un titre dès que son cours franchit le (ou
baisse en dessous du) seuil d’un cours donné, appelé
le « stop price ».
8 Voir Dickson et Rowley (2014), pour plus de détails sur les meilleures pratiques de négociation d’ETF.
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
7
limités, les ordres de marché, les ordres de vente stop, et
la possibilité d’effectuer des opérations d’achat sur marge
et de vente à découvert . Les investisseurs peuvent avoir
recours aux ordres limités ou de marché pour souligner le
prix ou la certitude d’exécution, respectivement. En
procédant à l’achat d’ETF sur marge, les investisseurs
peuvent accroître leur rendement ou obtenir du capital
pour des besoins en liquidité. De plus, la vente à découvert
d’ETF permet aux investisseurs de couvrir leur portefeuille
ou, en échange d’un certain montant, d’exprimer un avis
négatif sur un secteur ou la totalité d’un marché. (Veuillez
consulter l’encadré ci-dessous, “Lexique de négociation :
Quelques termes clés”.) Les fonds communs proposent
des types d’ordres limités, notamment d’achat et de vente.
De ce fait, les ETF permettent une plus grande variation
en matière de type d’ordres de négociation.
Régulièrement, les fonds communs mettent en œuvre des
restrictions sur les transactions fréquentes d’actions des
fonds afin de limiter la rotation excessive des portefeuilles.
Ceci est dû au fait que les flux de trésorerie entrants et
sortants des fonds communs entraînent des frais de
transactions résultant de l’achat et de la vente de titres par
les gestionnaires de portefeuilles. Ces frais de transaction
sont souvent répartis entre l’ensemble des actionnaires du
fonds. Les ETF ne peuvent limiter les transactions
fréquentes car leurs investisseurs effectuent des
transactions entre eux et non avec l’ETF. (Toutefois, les
investisseurs d’ETF paient généralement le montant
intégral des frais de transaction découlant de leurs
négociations, et tout flux de trésorerie entrant ou sortant
d’un ETF est généralement effectué par des transactions
en nature – du moins aux États-Unis – de telle sorte que
les actionnaires existants d’un ETF n’engagent pas de frais
dans le cadre des transactions en nature). De ce fait, les
investisseurs auront le sentiment de jouir de plus de liberté
pour mettre en œuvre des transactions à court terme en
ayant recours aux ETF qu’avec les fonds communs.
La caractéristique de négociation directe, propre aux
fonds communs, permet aux investisseurs de bénéficier
d’une certaine souplesse de négociation que les ETF ne
peuvent offrir. De manière générale, afin de négocier les
actions des fonds communs, les investisseurs
soumettent un montant en dollar pour procéder à l’achat
ou à la vente, tandis que les ETF requièrent de la part des
investisseurs un nombre défini d’actions qu’ils
souhaiteraient acheter ou vendre. De plus, les fonds
communs permettent généralement d’effectuer des
investissements automatiques et des services de retrait
qui sont directement liés aux comptes bancaires des
investisseurs. Les ETF sont en règle générale incapables
de proposer un tel service personnalisé.
Accessibilité
Avant de choisir entre les fonds communs et les ETF pour
une allocation de portefeuille spécifique, les investisseurs
doivent déterminer s’ils ont ou non accès à un fonds
commun ou à un ETF en particulier. Sur la plateforme d’un
courtier-négociant donné, les investisseurs et les
conseillers n’ont pas forcément accès à la totalité des fonds
communs existants dans le secteur ; ceci est dû au fait que
les fonds communs doivent conclure un contrat de vente
avec le courtier-négociant afin que celui-ci distribue le fonds
commun via sa plateforme. Certaines sociétés de fonds
préfèrent ne pas conclure dans de tels contrats.
A l’inverse, pour les ETF qui sont négociés en bourse, un
investisseur d’ETF a virtuellement accès à tout ETF
existant, tant que l’investisseur possède un compte de
courtage. De même, il est possible qu’un investisseur n’ait
pas accès à un fonds commun ou un ETF s’il n’apparaît pas
dans une « liste approuvée ». En règle générale, ces fonds
ou ETF ne sont pas accessibles si la plateforme de courtiernégociant n’a pas encore effectué d’audit préalable de leurs
objectifs et frais d’investissement.
Frais
Les investisseurs se doivent de prendre en considération
deux types de frais lors du choix entre les fonds communs
et les ETF : frais courants et frais de transaction. Les frais
courants comportent les ratios de dépenses et les impôts
et sont engagés progressivement au fil du temps,
devenant un élément important des frais totaux tout au
long de la durée de l’investissement. Les frais de
transaction quant à eux comportent les écarts entre cours
acheteur et cours vendeur, les commissions initiales, et les
primes et décotes, et sont engagés à chaque négociation
effectuée par l’investisseur — ainsi, un nombre élevé de
transactions entraîne des frais plus élevés.
Précisions sur les frais courants. Le ratio de dépenses,
qui affecte le rendement des investisseurs car il est
progressivement déduit de la VNI d’un fonds commun ou
d’un ETF, reflète les dépenses courantes engagées par le
véhicule. Le ratio de dépenses comprend : les frais de
gestion (qui sont, en général, les frais les plus importants),
les frais d’enregistrement, les frais d’audit et juridiques,
les honoraires du dépositaire et de l’agent de transfert
ainsi que d’autres frais tels que les loyers, les salaires et
les équipements9.
Les impôts figurent également dans les frais courants et
ceux-ci peuvent peser de manière substantielle sur les
rendements des investisseurs possédant un compte
imposable10. Tous les fonds régis par la loi de 1940 sont
également régis par la réglementation au titre de l’Internal
9 Le calcul du ratio de dépenses n’inclut pas les frais de transaction survenus dans le portefeuille du fait des opérations du portefeuille. Ces frais comprennent les commissions
de courtage et les écarts entre cours acheteur et cours vendeur payés lors de l’achat et de la vente des titres en portefeuille. Cependant, ces frais sont reflétés au niveau VNI
du fonds.
10 L’analyse traduit l’impact sur les investisseurs imposables. L’impact fiscal est atténué pour les institutions non-imposables ou les investisseurs imposables détenant des fonds
sur des comptes bénéficiant d’avantages fiscaux.
8
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
Revenue Code des Etats-Unis (le Code des impôts
américain). Du point de vue d’un actionnaire, l’imposition
des ETF et des fonds communs régis par la loi de 1940
s’applique de la même manière. À titre d’exemple, les plusvalues ou les pertes en capitaux d’un investisseur suivant la
vente d’actions d’ETF et de fonds communs sont soumises
aux mêmes règles sur l’imposition des plus-values. Une
imposition similaire s’applique également à l’achat et à la
vente de titres par le gestionnaire de portefeuille d’un ETF
ou d’un fonds commun : Lorsqu’un ETF ou un fonds
commun distribue les profits générés par la vente des titres
du portefeuille à ses actionnaires, les plus-values à court
terme sont imposées au taux normal de l’impôt sur le
revenu, alors que les plus-values à long terme sont
imposées au taux le plus bas applicable aux plus-values à
long terme. En outre, tout revenu net d’investissement (par
exemple, les intérêts ou les dividendes perçus par un fonds
sur les titres du portefeuille) versé par les deux structures
est considéré comme des revenus courants et sont
généralement imposables au taux normal de l’impôt sur le
revenu. Toutefois, en ce qui concerne les ETF ou les fonds
communs qui investissent dans des actions à dividendes,
une partie ou l’intégralité de ces distributions peuvent être
imposables au taux le plus faible actuellement applicable
aux dividendes admissibles.
De nombreux progrès ont été réalisés en matière de
mécanismes de création et de rachat d’ETF en nature et
dans la manière dont ces mécanismes peuvent contribuer
à l’efficacité fiscale des ETF. Les ETF sont en mesure de
satisfaire les demandes de rachat en sélectionnant les
titres avec les plus-values latentes et intégrées les plus
élevées (les actions au coût de base le plus bas), laissant
ainsi ces titres avec les plus-values latentes les plus
faibles et réduisant les impôts potentiels à venir.
Toutefois, les fonds communs peuvent être plus
susceptibles de subir des pertes à travers des rachats au
comptant traditionnels en liquidant les positions
enregistrant les plus-values latentes les plus faibles et/ou
les pertes latentes les plus élevées (les actions au coût de
base le plus élevé). De plus, les fonds communs sont
également en mesure d’effectuer des rachats en nature,
bien que cela soit une pratique plus rare par rapport aux
ETF. En conclusion, plusieurs éléments favorisent
l’efficacité fiscale. La stratégie d’investissement sousjacente (qu’elle soit indicielle ou active) tend à être le
facteur principal, alors que Bryan et Rawson (2014)
soulignaient que « l’efficacité fiscale des fonds communs
et des ETF indiciels relèvent plus de la bonne gestion des
portefeuilles et de l’attitude de l’investisseur que d’un
simple choix de véhicule. »
Précisions sur les frais de transaction. Quand les
investisseurs négocient des produits en bourse, ils
encourent des écarts acheteur-vendeur – c’est-à-dire, la
différence entre le prix le plus élevé qu’un acheteur est
prêt à payer (cours acheteur) pour un titre et le prix le plus
bas qu’un vendeur est prêt à accepter (cours vendeur ou «
offre ») pour le titre en question. Si le cours vendeur d’un
ETF est de 100,02 USD et que le cours acheteur de cet
ETF est de 99,98 USD, alors l’écart entre le cours
acheteur et le cours vendeur sera de 0,04 USD.
Contrairement aux fonds communs, les ETF font l’objet
d’écarts acheteur-vendeur.
Ecart acheteur-vendeur moyen pondéré
Graphique 6. Les écarts acheteur-vendeur d’ETF peuvent dépendre à la fois du volume quotidien moyen de l’ETF
et de la liquidité des marchés sous-jacents.
0.25%
0.20
0.15
0.10
0.05
0
Actions
Actions
Actions
américaines américaines américaines
à grande
à moyenne
à faible
capitalisation capitalisation capitalisation
Sectorielles
Diversifiées – Diversifiées –
Autres
« Investment
marchés
marchés
actions
grade »
développés
émergents internationales imposables
Autres
obligations
ETF avec un VQM d’au moins 50 millions USD
ETF avec un VQM compris entre 10 millions USD et moins de 50 millions USD
ETF avec un VQM inférieur à 10 millions USD
Ecart moyen pondéré pour les ETF dans la catégorie d’investissements
Remarques : Le graphique illustre les écarts acheteur-vendeurs moyens pondérés (basés sur des actifs) d’ETF ayant au moins un an d’historique de négociation au 30 juin 2015,
dans différentes catégories d’investissement et en volumes de négociation différents à l’intérieur même de ces dernières. Volume quotidien moyen (ADV = average daily volume)
en dollar américain d’actions d’ETF négociés en bourse sur la période de 12 mois close le 30 juin 2015. « Autres actions internationales » inclut les ETF d’un seul pays et les ETF
régionaux. « Autres obligations » inclut les ETF d’obligations municipales et les ETF d’obligations à rendement élevé.
Sources : calculs de Vanguard, sur la base de données fournie par ArcaVision et Morningstar, Inc.
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
9
Les écarts acheteur-vendeur sont facturés par les teneurs
de marché en tant que compensation des risques et des
frais encourus en fournissant un marché liquide aux ETF.
Comme le montre le Graphique 6, les écarts acheteurvendeur sont généralement plus faibles pour les ETF
négociant des volumes importants (dès lors que les
teneurs de marché encourent un risque moindre à mettre
un ETF sur le marché) et les ETF dont les titres sousjacents sont plus liquides (dès lors que les teneurs de
marchés engagent des frais plus faibles pour la création
d’actions d’ETF).
Selon la situation, les frais initiaux peuvent être
applicables ou non, mais ils ont le même effet. Ils retirent
une partie du montant investi dès le début de la
transaction. Les fonds communs peuvent être soumis à
des charges et des frais de coupons. Les charges
représentent un pourcentage du montant investi qui est
prélevé par le fonds commun. Les frais de coupons sont
des frais fixes en dollar qui sont parfois prélevés par des
fournisseurs de comptes d’investissement pour le
traitement d’opérations d’achat ou de vente de fonds
communs. Même des fonds « sans charges » peuvent
être assortis de frais de coupons à l’achat ou à la vente
sur des plateformes qui ne sont pas associées au
promoteur du fonds. Les ETF peuvent être soumis aux
commissions de courtage. Il s’agit de frais facturés par un
courtier-négociant ou un compte de courtage afin de
négocier dans un ETF. Le prélèvement de cette
commission dépend de l’ETF lui-même et du compte de
courtage sur lequel il est négocié.
Une prime ou une décote est la différence entre le cours
d’un ETF et la valeur des titres sous-jacents se trouvant
dans son portefeuille. Dans la mesure où un ETF est
négocié en bourse tout au long de la journée, son cours
de marché peut s’écarter de la valeur de ses titres sousjacents, bien que les créations et les rachats d’ETF
maintiennent généralement le cours à un niveau proche
de la valeur observée ou implicite de ses titres sousjacents. Les différences minimes entre les deux –
appelées « primes » (lorsque le cours est plus élevé que
la valeur des titres sous-jacents) et « décotes » (lorsque le
cours est plus bas que la valeur des titres sous-jacents) –
sont largement influencées par les frais de transaction
pratiqués sur les marchés des titres sous-jacents, les
différences de fuseaux horaires entre les marchés
mondiaux, et l’offre/demande intrajournalière d’actions
d’ETF par les investisseurs.
Pendant les périodes d’équilibre, les marchés ont
généralement une offre/demande équilibrée. Dans ce
contexte, le cours d’un ETF devrait afficher une légère
prime. La prime refléterait les différents frais pris en
charge par le teneur de marché, notamment ceux liés aux
transactions sur le marché sous-jacent, ainsi que les frais
liés à la création ou au rachat d’actions d’ETF. Le
Graphique 7 donne un aperçu de la manière dont les
primes/décotes moyennes des ETF ont tendance à
évoluer en fonction des frais de transaction du marché
sous-jacent. Dans les cinq catégories présentées, la
prime/décote médiane, indiquée par un carré rouge,
augmente en fonction du niveau général des frais de
transaction dans les marchés sous-jacents respectifs.
Graphique 7. Les primes et les décotes reflètent les frais de transaction du marché sous-jacent et les
différences de fuseaux horaires
Historique de la distribution des primes/décotes
1.20%
1.00
Prime/décote
0.80
0.60
0.40
0.20
0
–0.20
–0.40
–0.60
Actions
américaines
Obligations d’Etat
américaines
Actions
internationales
Obligations d’entreprises
américaines
Obligations à haut
rendement américaines
Remarques : Les données reflètent les primes/décotes quotidiennes à la fermeture du 1 juillet 2014 au 30 juin 2015. Les carrés rouges reflètent le taux moyen. Les carrés verts couvrent les
5e au 95e percentiles des observations. Les barres s’étendent de 99,5% à 0 ,5% des observations.
Sources : Calculs de Vanguard, sur la base de données fournies par Bloomberg, Inc.
10 Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
Le Graphique 7 illustre également de quelle manière la
variabilité des primes/décotes reflète dans une large
mesure les différences de fuseaux horaires entre les
heures de négociation d’un ETF et les heures de
négociation des titres sous-jacents, ainsi que la tendance
des frais de transaction du marché sous-jacent à fluctuer.
Dans le cas des différences de fuseaux horaires, les
effets peuvent notamment être observés sur les ETF
d’actions internationales ; avec les fluctuations des
niveaux des frais de transaction, les effets peuvent
notamment être constatés avec les ETF d’obligations
d’entreprises américaines et les ETF d’obligations à haut
rendement américaines.
Toutefois, contrairement à l’écart acheteur-vendeur,
l’impact des primes et des décotes est incertain. Les
primes et les décotes peuvent stimuler les rendements
des investisseurs (par exemple, en achetant avec une
décote et en vendant avec une prime), affecter les
rendements (par exemple, en achetant avec une prime et
en vendant avec une décote), ou n’avoir aucun effet sur
les rendements (par exemple, si la prime ou la décote
reste inchangée). Au vu du caractère incertain et de
l’impact relativement faible des primes et des décotes, les
investisseurs peuvent considérer qu’il serait plus simple
d’axer leur analyse des frais sur l’écart acheteur-vendeur.
Comparer les frais : Le délai de conservation
est important
Dans la mesure où, comme nous l’avons vu, les frais
courants se cumulent progressivement dans la durée,
tandis que les frais de transaction surviennent en
intégralité au moment de l’opération, l’analyse comporte
un élément temporel. La détermination du véhicule
compétitif présentant les frais les plus faibles pourra
dépendre fortement du délai de conservation prévu
de l’investissement.
Graphique 8. Le délai de conservation est important
lorsqu’il n’existe aucun avantage évident en termes
de frais
Analyse des coûts de transaction/ratio de dépenses
hypothétiques
Ratio de dépenses
Fonds commun
> ETF
Frais de transaction
Les actions américaines sont extrêmement liquides et
affichent de faibles frais de transaction, de même que les
obligations d’Etat américaines. Les actions internationales
présentent des frais de transaction légèrement plus
élevés que l’une et l’autre.
Fonds
commun >
ETF
Fonds
commun
< ETF
Fonds commun
< ETF
Scénario 1 :
Scénario 2 :
L’ETF présente des
frais moins élevés
Une analyse du délai
d’atteinte du seuil de
rentabilité est
nécessaire (un délai
plus court est
favorable à l’ETF)
Scénario 4 :
Scénario 3 :
Une analyse du délai
d’atteinte du seuil de
rentabilité est
nécessaire (un délai
plus court est
favorable au Fonds
commun)
Le Fonds commun
présente des frais
moins élevés
Note : Voir le texte de cette section, et le Graphique A-1 en annexe, pour des
hypothèses d’analyse et davantage de détails sur l’analyse du délai d’atteinte du
seuil de rentabilité
Source : Vanguard.
Le Graphique 8 résume une analyse hypothétique des
frais de transaction/frais courants pour un fonds commun
par rapport à un ETF11. L’analyse part de l’hypothèse
selon laquelle le fonds commun et l’ETF en question
répliquent tous deux le même marché, que l’opération est
un achat unique dans lequel aucune prime/décote ni
différence de rendement perdue en imposition ne
s’applique (ce qui signifie que le ratio de dépenses est le
seul frais courant), et que les prévisions de rendement
brut sont similaires pour chacun des deux produits. Au vu
de ces hypothèses, les investisseurs se retrouveraient
face à quatre scénarios potentiels selon le ratio de
dépenses et les frais de transaction de chacun des
produits. Dans les scénarios 1 et 3, le produit ayant le
ratio de dépenses et les frais de transaction les plus
faibles (l’ETF dans le scénario 1 et le fonds commun dans
le scénario 3) présente un avantage évident par rapport à
l’autre. Dans les scénarios 2 et 4, l’avantage n’apparaît
pas clairement, ce qui signifie qu’une analyse du seuil de
rentabilité en fonction de l’horizon temporel est
nécessaire, comme indiqué ci-après.
11 Cette analyse peut également s’appliquer à la comparason de deux ETF entre eux, ou de deux fonds communs entre eux. Pour analyser les frais entre des ETF et des fonds communs
spécifiques, voir l’outil de simulation des frais de Vanguard à l’adresse https://advisors.vanguard.com/VGApp/iip/site/advisor/analysistools/costsim.
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
11
Le délai de conservation en vue d’atteindre le seuil de
rentabilité est égal à la différence entre les frais de
transaction divisés par la différence de ratio de dépenses
(le Graphique A-1 en annexe explique la formule de
manière plus détaillée) :
Graphique 9. Le délai de conservation en vue
d’atteindre le seuil de rentabilité dépend des
différentiels en termes de frais de transaction et de
ratio de dépenses
TC1 – TC2
Délais de conservation en vue d’atteindre le seuil de
rentabilité (en années) en fonction du différentiel des frais
de transaction et du différentiel des ratios de dépenses
ER2 – ER1,
Où :
Différentiel des frais de transaction (pb)
1
5
10
20
50
TC2 et ER2 = respectivement, les frais de transaction et
le ratio de dépenses pour le produit 2 ;
Le Graphique 9 présente une analyse de sensibilité de
la manière dont les délais de conservation en vue
d’atteindre le seuil de rentabilité changent au fur et à
mesure que le différentiel des frais de transaction et le
différentiel des frais courants changent. Par exemple, si
les frais de transaction pour un ETF représentent 20
points de base (pb) et 10 pb pour un fonds commun, le
fonds commun présentera un avantage en termes de
frais de transaction de 10 pb. Si le ratio de dépenses
d’un ETF est de 10 pb et de 110 pb pour le fonds
commun, l’ETF aura un avantage en matière de ratio de
dépenses de 100 pb. Dans ce cas, le délai de
conservation en vue d’atteindre le seuil de rentabilité est
de 0,10 an, ou environ 5 semaines. Un investisseur dont
le délai de conservation prévu est supérieur à cinq
semaines devrait choisir l’ETF, car il sera plus rentable
passé ce délai.
12 Différentiel des ratios
de dépenses (pb)
TC1 et ER1 = respectivement, les frais de transaction et
le ratio de dépenses pour le produit 1 ;
5
0.20
1.00
2.00
4.00
10.00
10
0.10
0.50
1.00
2.00
5.00
25
0.04
0.20
0.40
0.80
2.00
50
0.02
0.10
0.20
0.40
1.00
100
0.01
0.05
0.10
0.20
0.50
150
0.01
0.03
0.07
0.13
0.33
Note : Les délais de conservation en vue d’atteindre le seuil de rentabilité sont
indiqués dans la partie grisée. Pb : points de base.
Source : Vanguard.
Le Graphique 9 montre que le délai de conservation en vue
d’atteindre le seuil de rentabilité s’allonge au fur et à mesure
que le différentiel des frais de transaction augmente, car le
produit présentant des frais de transaction plus élevés a
besoin de plus de temps pour couvrir ces frais. A l’inverse,
le délai de conversation en vue d’atteindre le seuil de
rentabilité raccourcit au fur et à mesure que le différentiel du
ratio de dépenses augmente, car le produit ayant l’avantage
en termes de ratio de dépenses a besoin de moins de
temps pour y parvenir.
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
L’analyse du seuil de rentabilité suggère que le véhicule
présentant les frais de transaction les plus élevés peut être
défavorable dans des stratégies de négociation à court
terme. Ceci comprend non seulement les transactions
fréquentes sur le même investissement initial « d’une
somme forfaitaire », mais également les transactions
fréquentes sous forme d’investissements consécutifs
multiples de nouveaux flux de trésorerie tels que les achats
périodiques par sommes fixes en dollars. Par exemple,
prenons une situation dans laquelle un investisseur doit
décider entre un ETF avec des frais de transaction
équivalents à l’écart acheteur-vendeur, et un fonds commun
sans frais de transaction. Même si dans cette situation l’ETF
a un avantage en termes de ratio de dépenses,
l’accumulation des frais de transaction pour chaque opération
de l’ETF pourra faire que le fonds commun soit l’option la
plus rentable. Ces points devront également être pris en
compte par des investisseurs devant décider entre deux ETF.
Conclusion
Le fait de décider d’avoir recours à des ETF ou à des
fonds communs (ou les deux) dans un portefeuille fait
partie intégrante de la phase de mise en œuvre du
processus de constitution de portefeuille. Les fonds
communs ont traditionnellement eu la préférence de
nombreux investisseurs, mais les fonds négociés en
bourse sont récemment apparus comme une autre
manière d’obtenir une exposition diversifiée à diverses
catégories d’actifs.
Bien que les ETF soient souvent présentés comme étant
un véhicule d’investissement bien meilleur que les fonds
communs, les deux produits présentent de nombreuses
similarités, notamment les avantages d’un investissement
groupé, le fait que les principales règles qui leur sont
applicables en matière de régulation relèvent des mêmes
lois, et la capacité à émettre de nouvelles actions et à
racheter des actions existantes, permettant ainsi aux
investisseurs de réaliser des opérations à un prix reflétant
de manière précise la valeur sous-jacente de leurs titres.
Enfin, quatre facteurs principaux doivent être pris en
compte pour faire un choix entre les fonds communs et
les ETF : la stratégie d’investissement, la flexibilité ede
négociation, l’accessibilité et les frais. Les fonds
communs peuvent avoir la préférence des investisseurs
qui veulent utiliser des stratégies actives dans leur
portefeuille, qui préfèrent les facilités en termes de
négociation offertes par l’investissement en fonds
communs, et qui sont satisfaits de la disponibilité des
fonds communs sur leur plateforme d’investissement.
D’autre part, les ETF peuvent avoir la préférence des
investisseurs qui souhaitent avoir une plus grande
diversité d’options indicielles, qui accordent de
l’importance à la flexibilité de négociation associée aux
opérations en bourse, et qui souhaitent bénéficier de
l’accès plus libre que permet la distribution réalisée par
l’intermédiaire des courtiers. Les frais doivent être
pondérés de manière dynamique, du fait de la
compensation entre les frais courants et les frais de
transaction. Cette compensation donne généralement lieu
à une sélection en fonction de l’horizon temporel de
l’investissement.
Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
13
Références
Arnott, Robert D., Jason Hsu, and Philip Moore, 2005.
Fundamental Indexation. Financial Analysts Journal 61 (2) :
83 – 99.
Brinson, Gary P., L. Randolph Hood, and Gilbert L. Beebower,
1986. Determinants of Portfolio Performance. Financial
Analysts Journal 42 (4) : 39 – 44.
Bryan, Alex, and Michael Rawson, 2014. The Cost of Owning
ETFs and Index Mutual Funds. Morningstar Manager Research,
1 December ; available at http://global.morningstar.com/us/
documents/pr/Cost-Of-Owning-Index-ETF-MFS.pdf.
Dickson, Joel M., and James J. Rowley Jr., 2014. ‘Best
Practices’for ETF Trading : Seven Rules of the Road. Valley
Forge, Pa. : The Vanguard Group.
Donaldson, Scott J., Maria Bruno, David J. Walker, Todd
Schlanger, and Francis M. Kinniry Jr., 2013. Vanguard’s
Framework for Constructing Diversified Portfolios. Valley Forge,
Pa. : The Vanguard Group.
Philips, Christopher B., and Francis M. Kinniry Jr., 2012.
Determining the Appropriate Benchmark : A Review of Major
Market Indexes. Valley Forge, Pa. : The Vanguard Group.
Philips, Christopher B., Francis M. Kinniry Jr., David J.
Walker, and Charles J. Thomas, 2011. A Review of Alternative
Approaches to Equity Indexing. Valley Forge, Pa. : The Vanguard
Group.
Annexe. Analyse du délai d’atteinte du seuil
de rentabilité
Graphique A-I. Calcul du délai de conservation en
vue d’atteindre le seuil de rentabilité (en supposant
que le ratio de dépenses représente les seuls frais
courants)
(1)Equation pour la valeur d’un investissement (1) après
application des frais et rendements, après une certaine
période de conservation T :
I1 = (1 – TC1B) * Inv * (1 + r)T * (1 – TC1S)
(1 + ER1)T
Où :
I1 = valeur de l’investissement (1) après application de
l’ensemble des frais et rendements (en supposant
qu’aucun impôt n’est appliqué) ;
TC1B = frais de transaction sur l’opération d’achat pour
l’investissement (1), en % = Ecart acheteur-vendeur/2
pour l’opération d’achat + commissions (en pourcentage
de la valeur d’investissement initiale) pour l’opération
d’achat ;
TC1S = frais de transaction sur l’opération de vente pour
l’investissement (1), en % = Ecart acheteur-vendeur/2
pour l’opération de vente + commissions (en pourcentage
de la valeur d’investissement finale) pour l’opération de
vente ;
TC1 = TC1B + TC1S
Inv = valeur d’investissement initiale (en supposant qu’elle
soit identique pour les deux investissements) ;
r = rendement annuel de l’investissement (en supposant
qu’il soit identique pour les deux investissements) ;
ER1 = ratio de dépenses de l’investissement (1) ;
T = délai de conservation de l’investissement (en
supposant qu’il soit identique pour les deux
investissements).
(2) Equation pour la valeur d’un autre investissement (2)
après application des frais et rendements, après une
certaine période de conservation T :
I2 = (1 – TC2B) * Inv * (1 + r)T * (1 – TC2S)
(1 + ER2)T
Les définitions des variables sont les mêmes que pour
l’étape (1), mis à part le fait qu’ils sont applicables à
l’investissement (2), au lieu de l’investissement (1).
Source : Vanguard
14 Réservé exclusivement aux Investisseurs professionnels selon la définition de la Directive MiFID.
(3) I1 et I2 peuvent être calculés de manière à être
équivalents l’un par rapport à l’autre :
(1 – TC1B) * Inv * (1 + r)T * (1 – TC1S) =
(1 + ER1)T
(1 – TC2B) * Inv * (1 + r)T * (1 – TC2S)
(1 + ER2)T
En simplifiant les équations, nous obtenons :
(4) (1 – TC1B) * (1 – TC1S) = (1 – TC2B) * (1 – TC2S)
(1 + ER1)T
(1 + ER2)T
(5)(1 + ER2)T = (1 – TC2B) * (1 – TC2S)
(1 + ER1)T
(1 – TC1B) * (1 – TC1S)
(6)T [ ln (1 + ER2) – ln (1 + ER1) ] =
ln (1 – TC2B) + ln (1 – TC2S) – ln (1 – TC1B) – ln (1 – TC1S)
(7) Selon l’approximation de Taylor, où ln (1 + x) ≈ x :
T (ER2 – ER1) = –TC2B – TC2S + TC1B + TC1S
(8) TC1B + TC1S – TC2B – TC2S
T=
(ER2 – ER1)
(9) TC1 – TC2
T=
(ER2 – ER1).
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ISGCETF 102015