Mise en page 1

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Mise en page 1
ANA
élue "Compagnie aérienne de l'année"
par Air Transport World
En janvier 2007, ANA a été
couronnée "Compagnie aérienne
de l'année" par le prestigieux
magazine Air Transport World,
mensuel de référence du secteur
aéronautique.
Confrontée aux défis de la concurrence sur le
marché japonais, des hausses de prix du kérosène,
des crises du SRAS et de la guerre en Irak, ANA est
récompensée pour ses performances financières
atteintes grâce à une politique de réduction des
coûts, sans se départir de ses priorités en matière
de sécurité, de fiabilité et de service.
Le jury a ainsi été impressionné par la qualité du
service ANA, sa First Class et sa New Style CLUB
ANA, ainsi que les salons et comptoirs de la compagnie
situés dans la nouvelle aérogare du Terminal 1 à
Tokyo-Narita, inaugurée en juin 2006 et regroupant
les partenaires de Star Alliance.
Remportant ce prix à l'occasion du 55e anniversaire
de sa création et du 21e anniversaire de l'ouverture
de ses lignes internationales, ANA vogue vers des
cieux sereins.
Adaptation en français de l'article original au verso
Vol quotidien Paris-Tokyo
Réservation,Tél. : 01 53 83 52 52 - [email protected]
www.anaskyweb.com
ANA
"Compagnie aérienne de l’année"
À l’aube du nouveau
millénaire, ANA s'est
retrouvée confrontée à certains défis
pour maintenir son
leadership : l'impact
du 11 septembre, puis
le rachat de Japan Air
System par JAL, sa rivale à l'international.
Il lui fallait limiter son érosion sur un marché
arrivé à maturité, au profit d’un concurrent
susceptible de transporter des passagers non
seulement d’Osaka à Tokyo, mais aussi vers
des dizaines de villes d’Asie, d’Europe et
d’Amérique du Nord.
La compagnie fait alors le choix de la
rationalisation — diminuer ses coûts de
30 milliards de yens, sans perdre de vue
ses priorités :sécurité,fiabilité et service.
Cette évolution s'est traduite par une optimisation de sa flotte, l'informatisation de la
vente de billets et des procédures d'enregistrement, ainsi que l'adoption du nouveau
sigle ANA, plus international que l'ancienne
appellation All Nippon Airways.
D'abord, MineoYamamoto,
PDG d'ANA depuis près
de deux ans, a concentré
ses efforts sur le personnel, la technologie,
la sécurité et l’optimisation des ressources
— une politique amorcée
par ses précédesseurs. Il est en outre un
fervent partisan des nouvelles technologies
et des améliorations à apporter au service.
Tandis qu’en 2002 ANA réussissait le lancement de sa cabine long-courrier, le
New Style CLUB ANA, dotée de fauteuils
inclinables à l’horizontale en classe affaires et
de nouveaux divertissements à bord, elle
a su adapter son offre : modularité de
la cabine, lancement de "Business Jets"
bi-classe ou monoclasse pour la clientèle
d'affaires intra-Asie.
La compagnie a procédé également à
d’importantes améliorations de son
service au sol, notamment liées à l’informatique. Ainsi, chaque année, ANA investit
près de 300 millions de dollars dans ce
domaine, de là, plus de la moitié de ses
45 millions de voyageurs sur les vols au
Japon achètent leur billet en ligne.
Rationaliser ne signifie pas pour autant
sacrifier les qualités qui font d’ANA une
compagnie haut de gamme. Celle-ci a
continué à investir dans de nouveaux produits, services et appareils, dont le B787 pour
lequel ANA est la compagnie de lancement.
Se tournant vers le monde, ANA est devenu
un partenaire dynamique de Star Alliance,
qui lui permet de dégager des synergies
importantes.
Ces objectifs lui ont
permis de générer
une série d’années
bénéficiaires, malgré
le SRAS, la guerre en
Irak et la hausse du
carburant, pour atteindre 26,7 milliards de
yens de bénéfice net à
fin mars 2006. Son
résultat d’exploitation a même augmenté de
14 % pour atteindre les 88,8 milliards de yens,
lui permettant ainsi de se classer au 7e rang
mondial.
De même, les passagers sur son réseau
intérieur peuvent non seulement acheter
leur billet mais aussi enregistrer leur vol
via un ordinateur ou un téléphone
portable japonais 3G capable d'envoyer
des e-mails, et récupérer leur carte d'embarquement aux bornes automatiques à
l'aéroport grâce à un dispositif baptisé Smart
e-service. D’autres avantages sont proposés
comme l’enregistrement avec un simple
code-barre — une première au Japon —
et le contrôle automatisé des bagages.
En juillet, ANA a lancé
son système SKIP service
dans la plupart des grands
aéroports japonais, qui
permet aux voyageurs
des lignes intérieures
ayant un portable équipé
d’une technologie d’identification par radiofréquences d’éviter l’enregistrement en passant directement au
contrôle de sécurité, où leur téléphone
confirme par un bip sonore qu’ils sont en
possession d’un billet. Les salons Première et
Affaires de Narita proposent 63 ordinateurs
dotés d’une connexion haut débit avec des
bornes Wifi, des douches, un bar à saké et
même un restaurant de nouilles — une
exclusivité ANA.
Cette tendance s’est confirmée cette année,
avec des profits au premier semestre (clos le
30 septembre dernier) en hausse de 68,8 %,
qui ont atteint 33,2 milliards de yens — soit
une augmentation des recettes de 9 % à
752,8 milliards de yens.Les résultats d’ANA
paraissent d’autant plus méritoires si l’on
tient compte du coût des infrastructures au
Japon — notamment aéroportuaires — et de
la concurrence du Shinkansen (TGV japonais)
assurant la plupart des liaisons interurbaines.
C’est aussi en se recentrant sur des destinations internationales
rentables qu’ANA a pu
réaliser des performances aussi enviables.
L’excellence du service
n’a pas été condamnée sur
l’autel du résultat financier. Sur les 12 derniers
mois (arrêtés au 30 septembre), ANA peut
s’honorer d'une ponctualité moyenne de 92 %
sur ses vols intérieurs et de 80 % sur ses vols
internationaux — des chiffres satisfaisants pour
une compagnie assurant 6 391 rotations
hebdomadaires au Japon sur 138 lignes vers
49 destinations, et 494 vols internationaux
sur 35 lignes desservant 22 destinations.
Par ailleurs, en juin 2006,
la compagnie a inauguré
son somptueux terminal de Narita, doté de
126 bornes d’enregistrement — record
mondial — à la disposition
des passagers d'ANA et
de Star Alliance. En outre, elle satisfait aux
normes de sécurité les plus strictes — un
engagement qui remonte à sa fondation en
1952. Pionnière dans l'adoption des critères de
contrôle établis par l’IATA, elle participera à un
nouvel audit selon la méthodologie LOSA (Line
Operations SafetyAudit) — un nouveau record
à porter à son crédit. Enfin, soumise à l’arrivée
de compagnies sud-asiatiques à bas tarifs,ANA
mise sur l’ouverture de la quatrième piste
de l’aéroport de Tokyo-Haneda d’ici 2 ans
pour ouvrir de nouvelles lignes et favoriser
des opportunités de trafic sur des aéroports
proches des centres-villes. Cette expansion
ouvre également de nouveaux horizons
pour le fret, notamment grâce àAJV,une société
commune avec la Poste japonaise.D’ici octobre
2008, elle exploitera sept B767-300F et,à terme,
des avions-cargos de plus grande capacité (B7478F ou des B777F), sur l’Europe et les États-Unis.
Pour son 55 e anniversaire en 2007, ANA
demeure à maints égards une compagnie
pleine de vitalité à l'avenir prometteur.
Adaptation de l'article de Air Transport World, daté de février 2007 – http://www.anaskyweb.com/fr/f/ana_info/atw_07/index.html